zepros.fr

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FOCUS BATIMATVos métiers en mouvementÀ l’occasion du grand rendez-vous biennalde la filière du Bâtiment, retrouvez nosfocus tendances et innovations produits. Et toutes les évolutions pour rénover et construire à l’heure de la transitionénergétique. P. 8

VOTRE BOÎTE À OUTILS IDÉALEDans l’atelier des LepaonHachette, plieuse, marteau, meuleuse,échafaudage..., chaque outil compte pour lecouvreur. Comme nous le racontent Ludovicet Marcel Lepaon, père et fils, qui nousdévoilent l’histoire de ces outils et leursastuces pour optimiser leurs chantiers. P. 62

Numéro 2

Automne-Hiver 2019

S’ADAPTER…S’ADAPTER…

OUTILSÉQUIPEMENTFORMATION

DOSSIER SPÉCIAL

MONDIAL DU BÂTIMENT

RupturesS’adapter, toujours et encore ! « Chaque degré compte, chaque année compte et

chaque décision compte : ne pas agir aujourd’hui, c’est ajouter au fardeau desgénérations futures ! ». En octobre 2018, Valérie masson-Delmotte, du GIEC*, aler-tait une fois de plus le sénat. Dans la filière du Bâtiment, le message se diffuse àtous les étages – parfois lentement, mais sûrement. si la future RE 2020 vise laneutralité carbone en 2050, le texte va pousser à la conception et réalisation de bâ-timents encore plus performants sur le plan énergétique et bas carbone. Bien quel’on ne connaisse pas encore sa date effective d’entrée en vigueur, elle embarqueranon seulement la filière du neuf, mais aussi le vaste segment de la rénovation.L’innovation n’est plus un choix, mais une obligation, de l’amont à l’aval. Du côtédes industriels, les systèmes se veulent de plus en plus biosourcés, polyvalents,voire sur mesure, autonomes en énergie ou, à défaut, moins énergivores. DEEE, dé-chets du chantier, packagings plus vertueux…, chaque professionnel apporte des dé-buts de solution. Nos quatre “focus métiers” (quincaillerie, serrurerie, électroportatifet EPI) vous fournissent des pistes de réflexion.Au-delà de la nécessaire rupture technologique à l’œuvre dans le Bâtiment, les ha-bitudes de travail aussi évoluent au quotidien. Que l’on soit à la tête d’une TPE-PmE,installateur, grand compte ou service technique d’une collectivité, chacun doit s’adap-ter à son rythme. Face à cet écosystème 4.0 lié au numérique, au développement du-rable, à l’économie circulaire et à d’autres bouleversements en germe (réalité aug-mentée, intelligence artificielle…), négoces et fournisseurs expérimentent de nouveauxservices pour être “toujours plus pros et encore proches”.Et pour ceux qui s’y rendent, le mondial du Bâtiment sera aussi source d’inspira-tions tant sur les stands qu’au cours des conférences et tables rondes... Commetoujours depuis 60 ans. l* Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat

Zepros 2 | Automne-Hiver 2019 3QUO

ACTUALITÉSPlanète 04Actualités France 06Vos Régions 16

VOS MARCHÉSQuincaillerie et chimie du Bâtiment 20FOCUS : L’utilisateur au cœur du changementMétiers et marchés : fixation, quincaillerie d’ameublement, produits de finition

Ferrures-serrures 26FOCUS :Une porte entrouverte sur le “smart home”Métiers et marchés : ferrures et quincaillerie extérieure, serrurerie, fermeture

Outillage 32FOCUS : Votre boîte à outils se digitaliseMétiers et marchés : outillage à main, électroportatif, consommables, mesure, matériels de chantier, rangement

EPI 40FOCUS : Au-delà de la simple performanceMétiers et marchés : chaussures, gants, protection antichute, protection du corps,signalisation

LA SÉLECTION TUTOS 48DISTRIBUTION 50PRÉVENTION 54NOUVEAUTÉS 56VOTRE BOÎTE À OUTILS IDÉALE 62

Électroportatif : la boîte à outils se digitalise. EPI : au-delà de la simple performance

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Stéphane VigliandiChef de rubriques

Nouveau président du Secimpac, Pierrick Auboiron a réuni les 27 marquesd’électroportatif et la distribution le 10octobre au pavillon Ledoyen, à Paris, pour la 3e Biennale de l’Outillage.Si les prix restent orientés à la baisse dansles circuits BtoC, le réseau BtoB affiche de belles performances depuis trois ansgrâce au renouvellement du parc lié à la deuxième révolution du sans-fil.

LA PHOTO DU MOIS

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Quincaillerie : l’utilisateur au cœur duchangement

Serrurerie : une porte entrouverte sur le“smart home”

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8-10 rue des Blés – Bât. M/36 – 93 210 La Plaine Saint-Denis – Tél. : 01 49 98 58 45 – Fax. : 01 49 98 58 47 – email : contact-energie@zepros.fr – internet : www.zepros.fr • Directeur de la publication : Philippe Paulic – Tél. : 06 62 73 06 02 – p.paulic@zepros.fr • Directrice des rédactions : Marie-Laure Barriera – Tél. : 06 66 64 61 03 –ml.barriera@zepros.fr • RÉDACTION Rédacteur en chef : Stéphane Vigliandi– Tél. : 06 69 74 24 55 – m.wast@zepros.fr• Chef de rubriques:Marc Wast –m.wast@zepros.fr, Grégoire Noble –g.noble@zepros.fr • Rédacteurs : Jérémy Becam –j.becam@zepros.fr • Secrétaire de rédaction :Rémi Gancel – r.gancel@zepros.fr• Maquette :Pre-

miers maquettistes : Marc Le Texier et Isabel Goncalves – maquette@zepros.fr, Isabelle Cerf, Thierry Pouillieute • Ont participé à ce numéro : Franck Guidicelli, Xavier Haertelmeyer • Correspondants régionaux :Alsace Christophe Nagyos, Aquitaine Hélène Lerivrain,Auvergne Jean-Pierre Raynaud, Bretagne Isabelle Lebœuf, Centre Ingrid Proust, Lorraine Emmanuel Varrier, Normandie, Nord-Pas-de-Calais Anne-Lise Favier, Paca Cyril Maury, Poitou-Charentes Jean-Sébastien Thomas, Rhône-Alpes Vincent Riberolles,autres régions : contacter la rédaction nationale• Crédit photos et illustrations :Droits réservés sauf mention contraire – Photo couverture : Adobe Stock• MARKETING-DIFFUSIONCatherine Paulic– c.paulic@zepros.fr• PUBLICITÉ • Directrice pôle Bâtiment:Nathalie Richard-Mathieu – Tél. : 06 69 65 93 83 – n.richard-mathieu@zepros.fr• Directrice adjointe de la publicité :Emmanuelle Tayot – Tél. : 06 60 77 49 71 – e.tayot@zepros.fr• Directrice de clientèle :Anne Leguillier – Tél. : 06 99 43 19 66– a.leguillier@zepros.fr• ADMINIS-TRATION Responsable :Moufid Barkallah–m.bakallah@zepros.fr –Assistante :Marie Beaumelou– m.beaumelou@zepros.fr• IMPRESSION L’Imprimerie – 79, route de Roissy – 93290 Tremblay-en-France • Dépôt légal à parution • ISSN 2263-3634 • ZEPROS est une publication de lasociété «Groupe Gratuit Pros», SARL au capital de 8 000€ • RCS Bobigny B 483 806 717

Procédé d’impression sans eau waterless - Origine du papier : France (Chapelle Darblay) - Taux de fibres recyclées : 100 % - Eutrophisation : PTot = 0,009 kg/tonne.

ACTUS MONDE Zepros 2 | Automne-Hiver 20194QUO

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ÉTATS-UNIS

L’outillage victime de la guerrecommercialeDégâts collatéraux du bras de fer entre Washington et Bruxellesautour d’Airbus, de nombreux produits importés depuis l’Eu-rope vont subir une hausse de leurs droits de douane auxÉtats-Unis. Si on a beaucoup parlé de fromages, vins, olives…lesecteur de l’outillage n’échappera pas non plus à ce durcisse-ment qui atteindrait 25 % de taxe. Au total, la liste publiée parles autorités américaines compte 150 produits.

1 ITALIE

Kiloutou poursuit ses emplettes

Le spécialiste de la location pour le BTP a annoncé une nouvelleincursion de l’autre côté des Alpes. Le rachat de la société Sti-car, spécialisée dans la location de matériels d’élévation et dechariots industriels dans le nord de l’Italie, lui permet de s’en-richir de 9 agences supplémentaires pour en compter doréna-vant 20 sur le Nord de l’Italie. Sticar, qui possède une flotte de850machines d’élévation et 475 chariots industriels, est sur-tout présente en Lombardie, en Vénétie, au Piémont et enÉmilie-Romagne.

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Il s’en passe des choses, en dehors de nos frontières! Tour du monde des projets et réalisations du moment.

PLANÈTE QUOINTERNATIONAL

Fiedlwire à la conquête du mondePour permettre le développement international de sa plate-forme destinée à faciliter le suivi et la coordination au long d’unchantier, une nouvelle levée de fonds vient d’être bouclée parFieldwire. Une opération qui a permis de rassembler 33,5 mil-lions de dollars grâce à ce tour de table qui compte notammentBrick & Mortar Ventures, Formation 8 et le groupe Hilti. La start-up franco-américaine qui a déjà ouvert des bureaux à Phoenix,en Arizona et à Paris, prévoit de s‘installer aussi à Sydney. 2

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Zepros 2 | Automne-Hiver 2019 ACTUS MONDE 5QUO

ITALIE

Fischer en cheville avec l’artcontemporainPas moins de 2 mètresde haut, c’est la dimen-sion de la sculptureréalisée par l’artiste ita-lien Fabio Viale. Inspi-rée de la fameuse che-ville nylon SX, l’œuvrea été taillée dans lemarbre. Une œuvreinédite qui est expo-sée jusqu’au 24 no-vembre à la Biennaled’art contemporain deVenise.

2

CHINE

Sika se renforce sur le silicone

Afin d’élargir ses positions dans les activitésColles et Joints, le groupe Sika a repris la sociétéCrevo-Hengxin. Cette entreprise familiale quifabrique une large gamme de produits en sili-cone utilisés pour les façades, les fenêtres, le vi-trage isolant, la finition intérieure et d’autres ap-plications d’étanchéité et de collage, estégalement positionnée sur les silicones pourl’industrie solaire en pleine croissance, sur les-quels elle revendique une place de leader. Lesite de production, situé à Changshu, à 50 kilo-mètres au nord de Suzhou, dispose égalementd’un « centre de R&D ultramoderne, un entrepôtet des bureaux », se félicite Sika qui comptemieux répondre à la demande en Chine maisaussi sur l’ensemble de la région.

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ACTUS FRANCE Zepros 2 | Autome-Hiver 20196QUO

APPRENTISSAGE

L’artisanat du Bâtiment peut faireencore mieuxL

’apprentissage en Franceretrouve des couleurs de-puis deux ans, après avoir

fortement chuté de 2012 à 2016,selon le dernier “Baromètre del’artisanat” réalisé par l’Institutsupérieur des métiers avec lesoutien de MAAF*. Un chiffre encroissance de 8%, toutes entre-prises confondues, mais quipasse à un petit +2% dans l’ar-tisanat. Et même sur ce segmentseul, il faut regarder de plus prèsles résultats. En 2017-2018, cesont en effet, les sociétés de plusde 3 salariés qui ont le plus tirél’apprentissage, lequel recule, àl’inverse, dans les entreprises

sans salariés. Un problème parrapport aux enjeux de formationpuisque « la croissance du tissuartisanal s’est faite, ces dernièresannées, essentiellement à traversdes entreprises sans salarié, engrande partie des microentrepre-neurs », notent les auteurs del’étude.Tous secteurs confondus, tou-jours, la répartition géographiquedes effectifs d’apprentis dansl’artisanat montre de fortes dis-parités. Ainsi, ce poids dépasse40 % du total des apprentisdans les régions Bretagne, Nor-mandie, Pays-de-la-Loire, Sud-Paca, Corse, La Réunion, et at-

teint même les 48 % dans lesCôtes-d’Armor, le Var et la Lo-zère.Si on regarde l’évolution par sec-teur, là encore les situations sontcontrastées, 85% des effectifsd’apprentis étant portés par unevingtaine de secteurs. Le BTP, quiavait été l’un des plus touchés parla chute des effectifs, est de ceuxqui contribuent au retournementde tendance. «Avec 55 560ap-prentis formés en 2017-2018, oncompte environ un apprenti formépour 10 entreprises. », calculel’étude. Les entrées sont en fortehausse (+7% en moyenne), etpresque tous les corps d’état sont

concernés, à l’exception de la pein-ture, en baisse, et de la couverturequi stagne. À l’opposé, les entre-prises de travaux d’installationélectrique enregistrent la plus fortehausse des entrées en apprentis-sage (+16%).Enfin, dernier point notable, laquestion des voix d’accès. LeBTP se démarque par un forttaux de diplômés issus de la fi-lière scolaire : par exemple, pourles CAP préparation et réalisa-tion d’ouvrages électriques, 52%des sortants sont issus de la voiescolaire, et ils sont 41% pour lafilière menuiserie-agencement.En revanche, les taux en forma-

tion continue sont encore peuélevés, ce qui ouvre une interro-gation quant aux réponses ap-portées au besoin de renouvel-lement de main-d’œuvre dans lafilière. Deux secteurs sont ainsiparticulièrement concernés parcette question, les métiers de lapeinture et de la maçonnerie,conclut l’étude. � M.-L. Barriera

* Le “Baromètre de l’artisanat” est pu-blié 4 fois par an et met en avant lesgrandes tendances d’évolution du sec-teur de l’artisanat dans ses différentescomposantes économiques et sociales(caractéristiques des dirigeants, des en-treprises, des emplois, selon les sec-teurs et les territoires). Sources : exploi-tation, par l’ISM, de fichiers de donnéesnationaux (Insee, Acoss Urssaf, etc.).

Apprentis formés par secteur

Alimentation

BTP

Fabrication

Services

86 %14 %

75 %25 %

28 %72 %

94 %6 %

0-19 salariés 20 salariés et +

Source : MEN-MESR DEPP, SIFA 2017-2018. Champ : apprentis travaillant dans une entreprise artisanale, en France entière. Traitement ISM.

Niveau de diplômes

BTP

20 090 +6%

0%6320

3020

Niveau 3 (CAP) Niveau 4 (Bac)Niveau 5,6,7 (enseignementsupérieur)

évolution par secteur - durée longue

Source : MEN-MESR DEPP, SIFA 2017-2018. Champ : apprentis travaillant dans une entreprise artisanale, en France entière. Traitement ISM.

Les corps d’état qui forment le plus dans le Bâtiment

Plombier Peintre Électricien

Source : MEN-MESR DEPP, SIFA. Champ : apprentis travaillant dans une entreprise de moins de 20 salariés, (*) France métropolitaine (hors Corse : données incomplètes en évolution pour les autres départements). Traitement ISM.

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Total des apprentis

Entrées en 1re année

2012-13 2013-14 2014-15 2015-16 2016-17 2017-18

Principales activités Entrées en 1re année de diplôme (2017-2018)

Ensemble des apprentis en 2017-2018

Évolution 2016-2017 à 2017-2018 des entrées

1 - Aménagement paysager 3 810 7 670 +2%

2 - Maçonnerie générale 3 900 7 110 +9%

3 - Installation électrique 3 410 6 930 + 16%

4- Menuiserie bois 3 060 5 780 +3%

5- Installation eau et gaz 3 140 5 640 +8%

Total BTP 29 430 55 560 +7%

évolutions des effectifs d’apprentis dans le BTP*

(base 100 en 2012-2013)

+5%

Nombre d’apprentis en 2017-2018

Évolution 2012-2013à 2016-2017 (2)

Évolution 2016-2017à 2017-2018

Alimentation1 apprenti pour 2 entreprises (1) 38 470 +9% 0%

BTP1 apprenti pour 10 entreprises (1) 55 560 - 27% + 2%

Fabrication1 apprenti pour 12 entreprises (1) 12 160 - 13% + 4%

Service1 apprenti pour 9 entreprises (1) 40 970 - 9% + 4%

Source : MEN-MESR DEPP, SIFA. Champ : apprentis travaillant dans une entreprise de moins de 20 salariés - (1) Insee - (2) France métropolitaine (hors Corse : données incomplètes en évolution pour les autres départements). Traitement ISM.

ÉVÉNEMENT | MONDIAL DU BÂTIMENT Zepros 2 | Automne-Hiver 20198QUO

Lieux d’échanges et d’in-formations, Batimat, In-terclima et Idéobain ont

pour objectif commun d’accom-pagner l’ensemble des acteursface aux nouveaux enjeux : arti-sans ou PME, industriels et dis-tributeurs, sans oublier les ar-chitectes et bureaux d’études.Tant sur l’enveloppe que le chauf-fage, l’électricité et l’univers dusanitaire, les enjeux sont biensouvent communs, comme l’il-lustre la liste des nominés et lau-réats des Awards de l’Innovation2019. Un palmarès d’ailleurs misen lumière sur l’Espace Innova-

tion (à l’entrée du hall 6) et quimontre qu’aucune famille de pro-duits n’échappe désormais à laneutralité carbone, à la transitionénergétique, à l’économie circu-laire, et bien sûr à la digitalisation.

Les technologies au service des chantiersQu’on l’appelle intelligence arti-ficielle ou intelligence augmen-tée, ce qui est sûr, c’est que le Bâ-timent, comme d’autres secteurs,est à l’aube d’une nouvelle façonde travailler. Et les possibilités del’IA, appliquées à la constructionsont immenses : suivi de la qua-

BATIMAT, IDÉOBAIN, INTERCLIMA

La boîte à outils pour se développerDu 5 au 8 novembre, le grand rendez-vous de la filière Bâti-ment ouvre ses portes. Six halls, sans compter les espacesextérieurs, reflets des tendances et innovations pourconstruire, rénover, mieux gérer et se former… Pour vousaider à en repérer les temps forts ainsi que les espaces dé-diés aux univers de l’outillage, de la quincaillerie et des EPI,Zepros vous propose sa sélection. Forcément incomplète…

Le Club Négoce, dont Zepros est partenaire, est un espace convivial qui propose un accueil privilégié pourfaciliter les rendez-vous professionnels, profiter des parcours de visites et des outils d’information mis àleur disposition. L’équipe Zepros sera ravie de vous y rencontrer.

• Chantiers propres (déconstruction, désamiantage, tri in situ…)et traitements des déchets

• Échafaudage - Coffrage - Étaiement• Élévation et manutention (nacelles, élévateurs, grues, cha-

riots …)• Équipements de chantier (énergie, air, signalisation, nettoyeurs

HP, base de vie…)• Instruments de mesure• Matériel pour béton - Mortier et matériel de démolition• Outillage• Sécurité sur le chantier - Équipements de protection• Terrassement et compactage • Les véhicules utilitaires

Tous les univers réunis hall 5B

Ça vous intéresse aussi• Le secteur Filière prévention, métiers et services, de 800 m2

(hall 6), animé par la FFB, CCCA-BTP, Constructys, OPPBTP,

ProBTP, Qualibat, SMABTP

• Le secteur EPI, de 600 m2 (hall 5B)

• Le secteur Déchets amiante, de 350 m2 avec Réso+ (hall 5B)

• La journée consacrée au recrutement avec l’organisation d’un

job-dating vendredi 8 novembre

• Les démonstrations sur l’Espace gestes

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Zepros 2 | Automne-Hiver 2019 MONDIAL DU BÂTIMENT | ÉVÉNEMENT 9QUO

1. Sélectionnez le hall qui vous intéresse le plus : hall 6 / Enve-loppe et Structure - hall 5A / Menuiserie et Fermeture - hall5B / Outillage et Matériel - hall 4 / Aménagement intérieur etextérieur.

2. Sélectionnez un parcours de visite, par exemple Nouveautésou Thématiques, dans le hall qui vous intéresse.

3. Rendez-vous sur l’Arena Innovation et votez pour votre in-novation préférée.

4. Gardez un peu de temps pour passer nous voir sur le Club Né-goce, à l’entrée du hall 5A.

Que faire en une demi-journée sur Bâtimat ?

Bus, trains, navettes : le Mondial vous transporte

•Sur Batimat, 2 500 visiteurs pourront utiliser 50 bus pour se ren-dre sur le salon. Des voyages de groupe en TGV sont également pré-vus au départ de 10 grandes villes.

•Un dispositif complémentaire prévoit la mise à disposition quoti-dienne de 500 navettes gratuites qui achemineront les visiteurspendant toute la durée du salon au départ ou à destination del’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle 2 TGV et des principales garesparisiennes.

lité et du vieillissement des ma-tériaux, sécurité sur chantiergrâce à des semelles ou casquesconnectés pour les compagnons,optimisation du tri des déchetssur les chantiers, ou encore en-tretien prédictif des bâtiments etéquipements. Autant d’applica-tions à découvrir et tester sur letout nouvel espace dédiéConstruction Tech, conçu en par-tenariat avec le Gimelec. Batimat, qui fêtera en 2019 ses60 ans, propose d’autres nou-veautés. Comme le montaged’une maison composée à 98%

de bois pendant la durée du sa-lon, réalisé en partenariat avecArteck, et à retrouver sur lehall 6 ; ou encore la place réser-vée à une tendance émergenteet en croissance, selon ses orga-nisateurs, celle de la constructionhors-site, qui bénéficiera de1 000m2 d’exposition et d’ani-mations. À suivre, enfin, toujoursdans le hall 6, le programme deconférences et démonstrationsautour des nouvelles solutionsde digitalisation des chantiers,proposé sur l’espace Chantier dufutur. � M.-L. Barriera

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Guillaume Loizeaud, directeur du Mondial du Bâtiment

Le Mondial du Bâtiment etles Awards de l’innovation

exposent les grandes tendances émergentes, que ce soit le déploiement duBIM, l’arrivée de nouveauxmodes constructifs, le déve-loppement de la construction

bois, la digitalisation du secteur… Nous créons pources produits une vitrine pourles valoriser et leur permettre

de se diffuser .

APPLI

Paris et ses alentours regor-gent de bar, pour tous lesgoûts et dans tous les styles.Voici un moyen pratique d’as-surer le bon choix en fonctionde ses humeurs du soir : surl’application The Bar Corner,vous tapez la ville et les résul-tats sont là ! Vous aurez toutesles infos dans la main, horaires,géolocalisation, promos, évé-nements du jour et des jours àvenir. Bref, l’embarras du choix,mais vous avez toute la nuit !

ROISSY AÉROPORT

Thierry Marx aux commandes de TeppanAu niveau 2 du terminal 1 de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle (terminal 1, zone publique, niveau 2), Teppan proposeune cuisine réalisée sur le teppanyaki (littéralement : “grillésur une plaque en fer” en japonais). Véritable outil de préci-sion permettant une maîtrise parfaite des températures etune cuisine rapide, le teppanyaki exalte les saveurs des pro-duits proposés.Teppan invite les voyageurs à découvrir une cuisine à l’esprit“fast casual”, faite de produits locaux de qualité, aux assai-sonnements originaux. L’espace, qui associe une restaura-tion à table et un bar exceptionnel, joue la créativité. Tout aulong de la journée, les cartes et menus s’adaptent au tempsdisponible des passagers, de quelques minutes à quelquesheures. Chacun y passe un agréable moment dans un cadresoigné et moderne. Planches à partir de 14 €, plats dès 19 €,menus à 24 €. Carte petit-déjeuner et bar. Ouvert 7j/7 de6 h 00 à 22 h 00.

ROISSY AÉROPORT

The French Taste a pris son envol

PARIS 17e ARRONDISSEMENT

PARIS 17e ARRONDISSEMENT

Ça planche à LaScène Thélème !

The Bar Corner : pour trouver le bar adapté à vos envies du soir

> www.thebarcorner.com> Appli disponible sur Google Play et App Store

> Teppan> Aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle niveau 2 du terminal 1

> La Scène Thélème> 18, rue Troyon, 75017 Paris> Tél. 01 77 37 60 99

> The French Taste> Aéroport Roissy-Charles-de-Gaule - Terminal F

En ouvrant, il y a bientôt un an, Rooster, dansle quartier des Batignolles, le chef marseillaisFrédéric Duca signait son grand retour dans lacapitale après son aventure new-yorkaise chezRacines. Décoration claire et épurée, cartecourte, de grandes cocottes pour deux per-sonnes... constituent quelques-uns des mar-queurs de cette « table d’auteur » dont voiciquelques références : panisses pour grignoter(6 €) ; thon blanc et courgette violon, pêche,avocat, harissa (16 €) en entrée ; ris de veau etcéleri, figue, salicorne, jus aux câpres (40 €)en plat ; chocolat-crème au chocolat Caraïbes,crumble cacao, crème glacée tonka (11 €) enguise de douceur...

> Rooster > 137, rue Cardinet,75017 Paris

Nouvelle équipe à La Scène Thélème, célèbrerestaurant associant spectacle et gastronomie,fondé par Jean-Marie Gurné. Sous la houlettede la nouvelle directrice Diane Blanch (ex-Du-casse-sur-Seine) et du chef Yoshitaka Takaya-nagi (ex-Agapé), l’équipe s’emploie depuisquelques mois « à faire briller l'étoile de ce lieuchargé d’histoire» (emplacement de l’ancien res-taurant Guy Savoy). Le menu déjeuner en troisactes s’affiche à 39 € et ; en quatre actes, à 55 €.L’offre combinée spectacle et dîner gastrono-mique est à 77 €. Cuisine très inspirée à partirde produits de saison !

Au cœur du terminal F deRoissy-Charles-de-Gaule,The French Taste est né del’association du groupe Elioravec le chef Guy Martin. Lepropriétaire du Grand Véfoura imaginé ici une brasserienéoclassique qui fait la partbelle au terroir et à la tradi-tion. Jambon de Bayonnefrotté au sel de Salies-de-Béarn et maturé lentemententre montagne et océan, foiegras de canard à la cuissondouce, subtilement relevéd’une touche de saint-émi-lion, de poivre noir, de corian-dre et de muscade pour lesplanches de charcuterie, ou

bien rôti de veau de lait ou encore bar de ligne poché aux algues, avec en dessertune tarte fine aux pommes reinette, une mousse au chocolat au thé matcha ouun cheesecake au potimarron confit… Bref, il y en a pour tous les palais ! Le per-sonnel, à l'écoute, s’engage à respecter les contraintes horaires des visiteurs. Desmenus sur iPad, traduits en onze langues et permettant de laisser un avis, facili-tent la prise de commande, pour plus de souplesse et d’efficacité.Exemples de prix : formules petit-déjeuner, à partir de 9 € ; entrées à partir de10 € ; plat à partir de 15 € ; dessert à partir de 8 € ; planches à partir de 19,50 € ;menu entrée-plat-dessert, 34 € ; menu express 24 €)

Rooster, table d’auteur

ÉVÉNEMENT | MONDIAL DU BÂTIMENT Zepros 02 | Automne-Hiver 201910QUO

Pour dîner, grignoter un morceau ou boire un verre après le salon, voici quelques coups de cœur di-rectement concoctés par nos spécialistes maison de Zepros Métiers Resto : Jean-Charles Schamber-ger et Chloé Labiche. Avec ou sans GPS, suivez le guide près de Villepinte ou sur le Nord parisien !

Où sortir autour du salon ?

ACTUS FRANCE Zepros 2 | Automne-Hiver 201912QUO

àla question « Avez-vousdéjà entrepris des tra-vaux de rénovation éner-

gétique dans votre maison ? »,les Français* sont catégoriques :72% répondent en avoir fait, ouprévoir d’en faire. Moins d’unsondé sur trois, donc, n’en lan-cera pas, généralement en rai-son du coût (27%), du manquede rentabilité des interventions(11%), d’une absence de connais-sances techniques ou fiscales surles aides (6 %) et d’un certainmanque de confiance dans lesprofessionnels. Quelques per-sonnes craignent « d’être victimed’une arnaque » (12 %), ou quel’artisan ne respecte pas le devisinitial (4%). Il ressort que la qua-lification RGE (Reconnu Garantde l’Environnement), nécessairepour prétendre à des aides fi-nancières comme le CITE ou le

PTZ, est connue de moins de lamoitié des sondés. Mais ceux quien ont entendu parler la consi-dèrent comme une véritable ga-rantie (80%).Parmi les Français ayant entre-pris de tels travaux de rénovation

énergétique, 80% ont fait appelà un ou plusieurs artisans, en ma-jorité les propriétaires. Pour choi-sir les intervenants du chantier,les répondants font surtout ap-pel au bouche-à-oreille, bien plusqu’aux sites internet de média-

tion ou aux annuaires en ligne(33%). Les réseaux sociaux in-fluencent tout de même un quartdes décisions, soit à peine moinsque les marques de qualité et cer-tifications affichées par les pro-fessionnels (27%). Autres critères d’importancepour les particuliers : la clartédu devis, l’accompagnementaprès travaux (notamment leconseil sur des travaux com-plémentaires), les tarifs prati-qués et le délai ou le temps d’in-tervention. Sans surprise, lestravaux le plus souvent évoquéssont ceux concernant l’isola-tion, le remplacement des fe-nêtres et celui des systèmes dechauffage. � G. N.

* étude réalisée par Effy et Infopro Di-gital études auprès de 800 proprié-taires de maisons individuelles entrejuin et juillet 2019.

P assation de témoin au seinde l’Union des industries

de la quincaillerie (Uniq). FabriceGalland a succédé à Henri Mo-rel qui présidait le syndicat pro-fessionnel depuis mi-2014. Dgde JPM (l’une des principalesmarques d’Assa Abloy France),Fabrice Galland en était le vice-président jusqu’à présent. Ilprend la tête de l’Uniq « totale-ment réorganisée » sous la pré-sidence d’Henri Morel.Selon son nouveau numéro un,le syndicat développe désor-mais « des projets structurantspour la profession », tandis que« son influence s’est considéra-blement renforcée en France eten Europe », rappelle FabriceGalland qui inscrit son mandat« dans cette continuité ». « As-sainie financièrement », l’Uniqa accueilli de nouveaux adhé-rents et fédère aujourd’hui32 fournisseurs industriels.

Fin janvier 2018, c’est dans cetesprit qu’elle avait signé uneconvention actant « le rappro-chement » avec le Syndicat del’industrie de l’outillage (SIO).Avec la volonté de «mutualiserun certain nombre de moyensopérationnels », mais surtout de«mettre en œuvre des synergieset actions communes ». De soncôté, Henri Morel qui pilote leGroupe SFPI (Dom Security etMAC sur le secteur du Bâti-ment), préside maintenant laFédération des industries mé-caniques (FIM) pour un mandatde trois ans. � S. V.

PRÉVENTION

Chutes dehauteur : saison 2

Après la première campagne «àsuccès » menée sur 2014-2018,la Sécurité sociale et l’OPPBTPrenouvellent leur partenariat enfaveur de la prévention des chutesde hauteur sur les chantiers.Pour la campagne 2019-2020,la Cnam engage des actionsciblant la maîtrise d’ouvrage. Deson côté, l’OPPBTP se focalisesur les entreprises de construc-tion métallique, de maçonnerie etgros œuvre, de charpente-cou-verture, ainsi que celles spéciali-sées dans les travaux de façade.Dans le cadre de ce partenariat,elle propose aux entreprises éli-gibles un dispositif de subventionpour les travaux en hauteur quiest aussi ouvert aux entreprisesde moins de dix salariés.

EPI

Test : l’Ouest encampagne

En tandem avec les Capebde la Sarthe et de laMayenne, l’Iris-ST (re-cherches sur la santéet la sécurité au tra-vail) et Singer Safetyont engagé, de fin aoûtà fin octobre, une sériede tests avec des ser-ruriers-métalliers etdes couvreurs volon-

taires. But : mieux comprendreles attentes des artisans enéchangeant avec le fabricantd’EPI et de vêtements de travail.Mi-novembre, un premier de-briefing est prévu.

SALON

Grand Sud : le 6e PréventicaDu 8 au 10 octobre à Marseille, lesalon-congrès régional sur lasécurité et la prévention au travaila réuni près de 10 000 visiteurs,400 exposants et 350 experts.La plupart des 180 conférences etateliers a abordé les leviers pourse diriger «vers un environnementde travail sain, sécurisé et bien-veillant». Parmi les sujets forts :les travaux en hauteur, la main-tenance ou la protection contrel’amiante, le plomb et le bruit.

Vite !

Fabrice Galland a été élu finjuin président de l’Uniq.

RéNOvATION éNERGéTIQUE

Comment gagner la confiance des Français

© Uniq

A fin de développer la pré-vention dans les entre-

prises de moins de 50 salariéset « réduire l’exposition des sa-lariés à des risques fréquents »,la branche Risque profession-nels de l’Assurance Maladie leurpropose 17 subventions jusqu’àfin 2020. Le dispositif permetaux TPE de s’équiper en maté-riels adaptés ou de faciliter l’in-vestissement dans des solu-tions de prévention (formations,diagnostic de risques, etc.).

Sous certaines conditions, l’en-treprise peut recevoir jusqu’à25 000 euros d’aide, le mon-tant de la subvention pouvantatteindre 50 % du montant del’investissement. Parmi les huitsecteurs concernés figure la fi-lière du BTP qui dispose d’aidesadaptées en fonct ion desrisques. Disponible sur le siteAmeli.fr, le dossier de demandedoit être adressé à la caisse ré-gionale de rattachement (Car-sat, Cramif…). � S. V.

© Hilti

GESTION DES RISQUES

Coup de pouce de la “Sécu”

NOMINATION

Nouveau chef de file à l’Uniq

© Préventica

© Isocombo

© Singer Safety

L e syndicat des industriels del’outillage portatif tenait dé-

but octobre la 3e édition de sonrendez-vous baptisé Biennale del’outillage. L’occasion de dresserun bilan des ventes par circuitset grandes familles de produits.Première grande tendanceconstatée dans les ventes des in-dustriels, la très bonne tenue ducircuit professionnel (qui inclutl’e-commerce BtoB) dans unmarché globalement positif. Avecun rythme de +6 % de croissancesur trois ans, ce réseau progresseplus et plus vite que les autres.Un dynamisme tiré par l’innova-tion, explique le Secimpac, quiconstate un basculement très netvers des outils sur batterie :

55,2 % des ventes en 2018 etdéjà 57,3 % sur les six premiersmois de 2019. Les machines pourperçage et sciage profitent par-ticulièrement de cette évolutionavec respectivement 74 % et34 % de part de marché du sans-fil.Dans ce contexte, la bonne te-nue des prix n’est pas une sur-prise dans le circuit profession-nel. Une situation qui contrastefortement avec celle de la GSB.Le circuit grand public est en ef-fet marqué par une baisse duchiffre en valeur à fin juillet de1,8 %. Toutes les familles de pro-duits voient leurs prix orientés àla baisse, notamment en raisonde la dévalorisation du marché

liée au poids grandissant desMDD, explique le syndicat.À l’inverse, le marché profes-sionnel bénéficie d’un levier, celuide la recherche accrue de pro-ductivité et de confort des entre-prises et artisans. Des attentesqui favorisent l’innovation et de-vraient donc continuer à pousserle négoce avec l’extension desbatteries sur d’autres famillesd’outils et de machines. Toute-fois, il ne faudrait pas négliger lapart croissante des acteurs de l’e-commerce. Même si pour l’heureles 8 % de parts de marché n’ontpas été gagnés au détriment dunégoce, le Secimpac s’attend àvoir doubler cette part tous lesdeux ans. � M.-L. B.

P rès d'1,5 Md€ de matérielset matériaux non utilisés

sur les chantiers dormiraientdans le stock des entreprisesde BTP ou sera ient j e téschaque année. Créé par Romainde Garsignies et Stéphane Re-nou, l’application numériqueStockPro, permet de valoriserces surplus, en les réintrodui-sant sur le marché. Concrète-ment, les adhérents de l’appliStockPro mettent en ligne leursretours chantier, en scannantles produits, en indiquant lesquantités et le lieu de stockage,et permettent ainsi aux autresutilisateurs d’accéder à l’offre

de revente àpartir d’unsystème degéolocali-s a t i o n .StockPro,qui revendique une cin-quantaine de clients enÎle-de-France, et une basede matériaux neufs deplus de 120 000 références, aà son actif une dizaine de par-tenariats signés. Après e-BTP,le portail de services pour lesentreprises du BTP, Stock Pro aégalement signé avec SMABTP, Sonepar, Schneider Elec-tric, Wilco, Impulse Partner,

Wirquin Pro etBricoman. La jeune entreprisesera d’ailleurs présente sur Ba-timat dans le village Start-updu village Bricoman, ainsi quesur le stand de SMA BTP. Parmiles prochains projets très avan-cés, le lancement d’une mar-ketplace. � M.-L. B.

OUTILLAGE ÉLECTROPORTATIF

Le Secimpac livre un bilan très positif

Zepros 2 | Automne-Hiver 2019 ACTUS FRANCE 13

Après une chute de 23 % envolume en 2018, selon les

chiffres de l’établissement fi-nancier SGFGAS, le dispositifd’éco-prêts à taux zéro avaitbien besoin d’un plan de sau-vetage. Ce prêt bancaire sansintérêts, ni frais de dossier des-tiné à la rénovation énergétiquedes logements apparaissaittrop complexe. Actés en loi deFinances pour 2019, quels sontles changements ? Finançant àhauteur de 30 000 € les tra-vaux réalisés par une entreprisecertifiée RGE, le dispositif surlequel l’obligation de bouquetde travaux avait déjà été sup-primée, s’étend par ailleurs, de-puis le 1er juillet, à tout logementachevé depuis plus de deux

ans. Auparavant, seuls ceuxconstruits avant le 1er janvier1990 étaient concernés. Autresévolutions importantes, l’iso-lation des planchers bas faitdésormais partie des travauxéligibles, et la durée de tous leséco-prêts est uniformisée à15 ans. Enfin, et surtout, l’éco-PTZ est prorogé jusqu’au 31 dé-cembre 2021.� S. V.

FISCALITÉ

Un plan de sauvetagepour l’éco-PTZ

À l'occasion des Rencontresdes métiers du gros œu-

vre 2019, L’UMGO (Union de lamaçonnerie et du gros œuvrede la FFB) a tenu son assem-blée générale et procédé à l'élec-tion de son président.Au terme de deux mandats,soit six années à la tête de l'or-ganisation, Didier Brosse laisseson fauteuil à Christophe Pos-sémé (un nom bien connu desacteurs du gros oeuvre...)Le nouveau président a 42 anset dirige l’entreprise Le Bâti-

ment Associé. Depuis Muizondans la Marne, celle-ci officiedans le domaine du gros œu-vre, de la construction bois etdes monuments historiques (enmaçonnerie et taille de pierre).Elle a réalisé un chiffre d’affairesde 28 M€ en 2018 et emploie180 collaborateurs. Pour rappel,l’Union de la maçonnerie et dugros œuvre fédère 15 000 en-treprises réparties sur l’ensem-ble du territoire et qui adhèrentà la Fédération française du Bâ-timent.� M.-L. B.

ÉLECTIONS

Relève chez les maçonsde l’UMGO

QUO

APPLICATION NUMÉRIQUE

La seconde vie des retours chantiers

Évolution des ventes d’outillage depuis 3 ans par circuit en sell-in(Valeur en k€, y compris e-commerce)

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Christophe Possémé est le nouveau présidentde l’UMGO.

ACTUS FRANCE Zepros 2 | Automne-Hiver 201914QUO

Face au colossal enjeu de larénovation des logements,décision a donc été prise

de revoir à nouveau les aides pu-bliques, et en particulier le fameuxCITE (Crédit d’impôt transitionénergétique). Après concertationavec les différents acteurs de lafilière Rénovation, le gouverne-ment vient de rendre publiqueson projet. Et le moins que l’onpuisse dire, c’est que l’accueil n’estpas favorable du tout. Quel est donc le projet ? Concrè-tement il s’agit de remplacer leCITE en fusionnant l’ensembledes dispositifs de soutien au seind’une prime unique. Avec un dou-ble objectif : permettre de tou-cher l’argent instantanément, surprésentation de facture à la findes travaux, et non plus avec unan de décalage ; et surtout orien-ter plus massivement ces aidesvers les ménages modestes. Unesource gouvernementale ex-plique : «La prime sera versée parl’Anah, directement aux ménages

‘très modestes’ et ‘modestes’ en2020. Puis à toutes les tranchesen 2021. Elle procédera à uncontrôle des dossiers ». En 2020,les ménages « intermédiaires »et « aisés » continueront donc debénéficier du système de CITE,avec le versement des fonds dé-calé dans le temps. En revanche,le mode de calcul sera revu : aulieu d’un montant forfaitaire de30% du montant des travaux,l’aide sera alignée sur les revenusdu ménage. Les foyers les plusaisés (notamment les 9e et10e déciles de revenus) seront,eux, privés d’aides publiques. Sil’intention est louable, les effetsseront contre-productifs esti-ment la majorité des organisa-tions professionnelles, qui dé-noncent également le retour àune mécanique très complexe.

Industriels et artisansvent deboutAinsi, très rapidement, la Fé-dération française du Bâtiment

(FFB) s'est exprimée sur l’en-semble du dispositif de prime,qu'elle estime « complexe etdont l'efficacité reste à assurer ».Dans un communiqué, elle dé-plore la suppression des aidespubliques pour les foyers lesplus aisés : « Écarter les mé-nages qui consomment environ50 % du dispositif actuel revientà les détourner de ce marché. Latransformation du CITE s'assi-milerait alors à une mesure so-ciale incompatible avec les objectifs énergétiques recher-chés ». Jacques Chanut, le pré-sident de la fédération conclut :« La transformation du CITE en prime manque pour l'heureses objectifs ». Et ajoute qu’ilveut participer au débat parle-mentaire pour améliorer ce projet d’ici au vote du budget2020.De son côté, l’AIMCC qui repré-sente les industries des produitsde construction a adressé uncourrier au Premier ministre afin

de lui faire part de ses regrets etinterrogations. Et ils sont nom-breux : « Le signal est globale-ment négatif pour la majorité dela population française et les ar-bitrages en cours ne permettrontpas d’atteindre l’objectif de mas-sification de la rénovation éner-gétique dans la mesure où lafuture prime ne concernera dés-ormais qu’une part très faible dela population ». Tout en regret-tant, elle aussi, la mise à l’écartdes revenus les plus aisés (quiconsomment 50% du disposi-tif actuel), elle prévient du risqueégalement pris sur les ménagesmodestes et très modestes,« dans la mesure où le reste àcharge pour les ménages devientdésormais trop important pourde nombreux actes de rénova-tion ». Quant aux ménages intermé-diaires (40% de la population),là encore, c’est un coup de rabotavec la suppression du CITE pourles chaudières gaz à très haut

rendement, l’isolation des com-bles et, également, l’isolation desplanchers bas.

Tour de passe-passe financierEnfin, la Capeb, encore plus directe,dénonce une habile façon pour legouvernement de réduire les aidespubliques tout en affirmant lecontraire. Associer les aides pu-bliques et les aides privées liées auxCEE dans une même enveloppebudgétaire, permet de faire croired’une part que le soutien se fera àenveloppe constante, et d’autrepart que le système diminuera lapart du financement incombantaux ménages, notamment les trèsmodestes. Il n’en sera rien, selon laconfédération des artisans, et pourle démontrer, elle établit plusieurssimulations prouvant que les restesà charge, y compris pour les plusmodestes, seront relevés en 2020.Autre angle d’attaque, à l’unissondes autres organisations : lacontre-productivité de cette ré-

REMPLACEMENT DU CITE EN PRIME

La grosse colère du Bâtiment contre le Le gouvernement souhaitait rendre les aides à la rénovation énergétique « plus simples, plus justes et plus efficaces », afinqu’elles soient mieux comprises, davantage utilisées par les ménages les plus modestes et que chaque euro investi serve àréduire les émissions de CO2. La nouvelle Prime unique en remplacement du CITE cristallise tous les mécontentements.

Zepros 2 | Automne-Hiver 2019 ACTUS FRANCE 15QUO

gouvernementforme qui écarte les ménages lesplus consommateurs de travaux :« L’objectif environnemental dugouvernement d’atteindre les500 000 rénovations par an etainsi de réduire l’empreinte carbonelaissée par le secteur nécessite, bienau contraire, une massification destravaux. Or il sera impossible auxménages modestes et très mo-destes, dont une proportion trèsfaible est propriétaire, de rattraperle “gap” créé».Et d’enfoncer le clou sur un au-tre point, relevé par Patrick Lié-bus, qui sera la difficulté pour lesparticuliers de comprendre cettemécanique, et pour les artisans,d’expliquer ce dispositif, renduextrêmement complexe. « Onpeut se demander où est le béné-fice de cette réforme, si ce n’estpour les caisses de l’État ! »,conclut sévèrement le présidentde la Capeb. � M.-L. Barriera

PATRICK LIÉBUS, président de la CapebJACQUES CHANUT, président de la FFB

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Il est évi-dent que,dans cesconditionsfiscales,les mé-nages modesteset très modestes ainsi que lesménages à revenus intermé-diaires ne pourront pas, à euxseuls, relever le défi environ-nemental de tout un pays.

Le message des profes-sionnels consultés durantles dernières semaines n’a pas été entendu. Nous voulons alerter sur le manque de cohérenceentre la réforme du CITE et les engagements français de la SNBC (StratégieNationaleBas-Car-bone).

On passed'une mé-caniquefacile à expliqueraux mé-nages (30 % decrédit d'impôt avec quelquesexceptions) à 104 cas de figure sur deux ans et une entrée en vigueur progressive.

HERVÉ DE MAISTRE, président de l’AIMCC

U ne “expo” Artipôle de2 000 m², 25 300 m² de

stockage couvert, 10 ha d’em-prise foncière ! Distant d’à peine25km de Cholet, le Groupementdes Métiers du Bois (GMB) quiemploie 102 salariés, a investi8 M€ pour réorganiser ses en-trepôts. Avec 57 M€ de CA prévusur 2019 (55,5 M€ l’an passé),c’est la 3e coopérative de l’Orcab*,et la 2e sur les métiers du bois. Dejanvier à la fin de l’été, l’entreprisea recruté 16 nouveaux artisansadhérents sur le Maine-et-Loire,soit 290 membres à ce jour. En2010, ils n’étaient “que” 188

pour un chiffre d’affaires de38 millions d’euros.Pour accompagner son déve-loppement et servir au mieux lesclients artisans, la coopérative arepensé son organisation globale.Née sur la zone du Bompas en1993, GMB avait occupé undeuxième site sur l’Anjou Acti-parc en 2005. Elle y avaitconstruit une zone de stockagede 12 000 m² trois ans plustard. En 2018, le site historiquedu Bompas, saturé, est transférésur l’Anjou Actiparc. Outre sesdeux auvents de 1 400 m², lenouvel entrepôt dispose de

13 300 m² couverts et d’unezone de stockage extérieur de7 000 m².Avec ces outils plus fonctionnels,des zones de stockage géréesplus en hauteur, « nous gagnons30 à 40% de volume supplé-mentaire », calcule Olivier Siret,le directeur général de GMB.Les familles suivantes de pro-duits ont été transférées : le boismassif dont GMB s’est fait unespécificité, alors que d’autresnégociants locaux délaisseraientcette famille, la charpente, lesproduits de couverture, les sys-tèmes d’isolation.

À Chemillé, GMB stocke environ10 000 références. Des produitsdont les adhérents peuventconsulter en ligne la disponibilitéet le tarif, puis commander sur laplateforme GMB Web. Ils peu-vent aussi commander l’offresur-mesure via Dfiweb : l'applidéveloppée par l’Orcab pour ses42 coopératives adhérentes. Si leregroupement logistique n’a paseu d’impact sur les livraisons deGMB, il a « amélioré la qualité du

service », notamment grâce auchargement des camions à l’abrides auvents. Enfin, GMB s’estdoté d’un bac à traitement decharpentes de grande longueur(16 m). L’équipement vient com-pléter les outils existants : dé-doubleur à charpente, scie nu-mérique à panneaux et pla-queuse de chants. �

* Présente sur 10 régions, l’Orcab re-cense 42 coops (soit 69 sites de distri-bution, 33 showrooms Artipôle

49 | CHEMILLÉ-EN-ANJOU

Logistique : GMB regroupe sesforces

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54 | GERMONVILLE

LAlexis Nué, compagnon duDevoir originaire de Bre-

tagne vient de rafler la médailled’Or dans la catégorie menuise-rie, à l’occasion de la WorldSkillsCompetition (compétition inter-nationale des Olympiades desMétiers) fin août à Kazan, enRussie. Pendant six mois, il estpassé par la menuiserie Receveur,à Germonville, à l’occasion de sontour de France du compagnon-nage. « Des jeunes comme lui, onn’en rencontre peut-être qu’un seuldans sa carrière », assure GillesReceveur, le pilote de la menui-serie. « Alexis est dans la re-cherche permanente de l’excel-lence, les limites sont faites pourêtre repoussées et le beau gestedevient un automatisme. » Lemédaillé d’Or avait d’ailleurs reçuen juin le Trophée Jeune de la Fé-

dération internationale Cobaty.Elle ne s’était pas trompée sur lescompétences du gaillard. Bravol’artiste ! �

Receveur fière de «son»médaillé d’Or

Alexis Nué, médaille d’or dans lacatégorie Menuiserie à la dernièreWorldSkills Competition fin aoûtà Kazan en Russie, a passé six moisau sein de la menuiserie Receveur.

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Laurent Gouin (président de GMB, à g.) et Olivier Siret (Dg) dans lenouvel entrepôt de stockage de cette coopérative angevine.

54 | LUDRES

Pignolet Matériel en mode XXLL es compacts, les minis, les

EPI, l’outillage c’est bien,mais si on y ajoute des gammesmidi et un service SAV renforcé,cela peut être beaucoup mieux.Afin de poursuivre son dévelop-pement et répondre aux réels be-soins de ses clients, PignoletMatériel (membre du groupe-

ment d’indépendants MasterPro) booste notamment sonoffre de matériels de plus forttonnage sur ses deux sites duDynapôle de Ludres-Fléville etchez les voisins mosellans d’En-nery. « Nous sommes au-jourd’hui, via notre carte duconstructeur Yanmar, spécialistes

du matériel compact sur l’en-semble des quatre départementslorrains. Il était bon d’abattre lacarte des matériels de plus forttonnage », assure Vincent Vi-gneron, le pilote de l’enseigne (re-prise par ses soins en 2006). Àl’outillage, consommables, piècesdétachées sur l’ensemble degammes chantiers, l’indépen-dant élargit sa gamme « pourêtre en phase avec les besoins denos clients ». Le service SAV aété renforcé en début d’annéeavec une équipe d’une vingtainede personnes réparties sur lesdeux sites. Un service commercial dédié àl’outillage et aux EPI et un autreexclusivement consacré aux ma-tériels de terrassement sontégalement présents. De quoiêtre armé pour continuer son dé-veloppement. L’an dernier, leCA a affiché 4,8 M€. �

Spécialisé à la base dans l’outillage et les EPI, Pignolet Matérieldéveloppe aujourd’hui son offre de matériels de chantier jusqu’aumoyen tonnage.

Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 2013 17Zepros 2 | Automne-Hiver 2019 VOS RÉGIONSQUO

69 | RHÔNE

A vec les sessions de la for-mation “Poseurs d’avenir”

organisées à Marseille en 2018et durant l’été 2019, c’est dansles murs du fort de Feyzin, ausud de Lyon, que la 3e promo-tion a été initiée à la pose depanneaux photovoltaïques.Créée à l’origine par Engie etBAO Formation, organisme deformation marseillais spécialisédans les métiers du Bâtiment,en partenariat avec le fabricantfrançais de panneaux solairesDualSun, la session était sou-tenue par la région Auvergne-Rhône-Alpes et par la ville deFeyzin. Le groupe des 10 sta-giaires lyonnais a été formé du1er avril au 12 juillet au long de400 heures de cours théo-rique et de travail sur le terrainautour de quatre modules dé-diés à la sécurité, l’électricité, lacouverture et le photovoltaïque.« Nous avons voulu créer uneformation qui puisse à la fois ré-pondre aux besoins en main-

d’œuvre qualifiée de nos parte-naires installateurs et changerl’image ternie du secteur solaireen France en montrant qu’ilest innovant et générateurd’emploi », avait souligné l’étédernier Jérôme Mouterde, fon-dateur et CEO de DualSun.Les participants sont venusd’horizons divers avec, à Fey-zin, un bachelier, un jeune ma-çon, une personne ayant pré-cédemment travaillé dans l’ins-tallation et la maintenance desystèmes de chauffage, ou en-core un paysagiste. Les sta-giaires ont concrétisé leur for-mation par la pose et le rac-cordement d’une installationphotovoltaïque de 2,4 kWc surla toiture d’une crèche mise àdisposition par la ville de Fey-zin. Ils ont présenté le moduleQualiPV Élec, la qualificationRGE dédiée au solaire photo-voltaïque, délivrée par Qua-lit’EnR, un organisme créé parl’Ademe. �

Après Marseille, lesPoseurs d’avenir à Feyzin

La promotion de Feyzin sortie en juillet dernier avait reçu le soutiende sept entreprises locales pour des recrutements.

© BAO Formation

49 |CHEMILLÉ-EN-ANJOU

Une nouvelle usine pour Tellier Brise-SoleilFiliale du groupe Adexsi depuis 2018, Tellier Brise-Soleil (6,8 M€ de CAen 2018) compte deux sites de production à Chemillé-en-Anjou. La so-ciété va y réorganiser ses moyens de production avec la construction,prévue pour 2021, d’une nouvelle usine qui permettra de lancer la fab-rication de nouvelles générations de volets.

VOS RÉGIONS Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 201318 VOS RÉGIONS Zepros 2 | Automne-Hiver 2019

QUO

38 | GRENOBLES

L e chantier du démonstra-teur ABC (Autonomous

Building for Citizens), au cœurde l’éco-cité de la presqu’île deGrenoble sera terminé en prin-cipe au 2e trimestre 2020.Conçu par Bouygues Construc-tion et développé par Linkcity,en partenariat avec Suez et lecabinet d’architectes Valodeet Pistre, le concept d’ABC estprésenté comme une premièreen France. Ce futur ensemblede 62 logements locatifs, quisera géré par Grenoble Habitat,vise l’autonomie en énergie, la

réduction de la consomma-tion en eau du réseau de plusde 70 % et l’optimisation de lagestion des déchets. Accessi-ble aux futurs habitants et àl’ensemble des partenaires duprojet, un showroom de 50 m²vient d’être inauguré. Il estconçu comme un espace dédiéà la présentation des innova-tions mises en œuvre, un lieude rencontre et d’appui péda-gogique pour les habitants dé-sireux de mieux appréhenderles nouveautés technologiqueset le fonctionnement de leur lo-

gement. Ils pourront s’appuyersur une application développéepar Linkcity Sud-Est. Elle leurpermettra de suivre la pro-duction d’énergie via les pan-neaux solaires et le stockage enbatteries, la quantité d’eau ré-cupérée et traitée, la quantitéde déchets produits par la ré-sidence, la qualité de l’air ex-térieur, les consommationsénergétiques (électricité et eau)et les éco-gestes à adopter.La résidence présente un cer-tain nombre de nouveautés àcommencer par l’isolation ex-

térieure en plaques de granu-lés de liège. Les radiateursélectriques seront équipés dusystème de récupérationd’énergie avec les batteries dela start-up grenobloise LanceyÉnergie Storage. Une autrejeune pousse locale, Hydrao,équipera les pommeaux de

douche de son système decontrôle de la consommationd’eau. Les 688 panneaux pho-tovoltaïques en toiture exploi-tés par GEG ENeR et des bat-teries de stockage d’énergie aurez-de-chaussée du bâtimentdevraient satisfaire 70 % desbesoins en énergie. �

67 | STRASBOURG

L e métier se raréfie malgré lademande, mais certains

tiennent bon : tel est le cas deYann Perez, 33 ans, gérant de sapetite entreprise depuis 2016.« La demande est forte au-jourd’hui dans la région quiconnaît une forte croissance dansla construction, la concurrence estréelle et pourtant nous risquonsde manquer de collègues plâ-triers », analyse Yann. Titulaired’un CAP de Compagnon duDevoir et lauréat d’un concoursde l’Association pour la Promo-tion des Métiers du Plâtre-APMP, plaquiste et jointeur, il ex-celle bien sûr dans l’art du staffpour réaliser des ornements enstuc et autres moulures ou ro-saces. Car le plâtrier, contraire-ment à d’autres métiers du se-cond œuvre, a un pouvoir certainde création en réalisant du sur-mesure pour répondre aux at-tentes des clients. « La ten-dance est actuellement aux éta-gères en plâtre et aux gorges lu-mineuses dans les appartementset maisons, outre le regain d’in-térêt pour les murs en plâtretraditionnels réalisés avec ta-loche, bac à gâchage et truelle ».Sans dédaigner la pose de pa-rements et la réalisation des

joints, il préfère en effet la finitionà l’ancienne tout en constatantune moindre demande pour lestuc et n’intervenant pas sur deschantiers du patrimoine histo-rique. «Ma clientèle se partageentre la rénovation, notammentaprès des sinistres, et le bâtimentneuf, et entre particuliers et sous-traitance professionnelle », af-firme encore Yann qui doublerason activité dès la rentrée avecle recrutement d’un collègue. �

Yann Perez, un plâtrier à l’ancienne

Une barge de la CLT a assuré l’évacuation des déblais de chantier par la Loire.

44 | NANTES

Des déblais de chantierévacués par la Loire

© V.Riberolles

72 |LAVERNAT

Vers un village àénergie positiveCette commune de 606 habi-tants a signé la charte d'engage-ment dans la démarche de “Vil-lage à énergie positive”. Elle s'en-gage à réduire ses besoins éner-gétiques et sensibiliser les habi-tants et acteurs de la vie locale. Lepremier acte de la démarche a étél’extinction de l’éclairage public du1er mai au 15 août.

PAYS DE LA LOIRE

Trois collectivitéslauréates du CTETrois collectivités ligériennesfont partie des lauréats désignéscet été et vont ainsi pouvoir béné-ficier d’un contrat de transitionécologique (CTE) en 2019. Ils’agit de la communauté de com-munes Erdre et Gesvre (44), dupôle métropolitain du Mans (72)et de l’île d’Yeu (85).

49 |CHOLET

Une nouvelleformation au GretaLe Greta du Choletais a ouvert au1er octobre une nouvelle forma-tion d’un an, intitulée “Chargéd’affaires en rénovation énergé-tique du bâtiment“ (Careb). Cetteformation de niveau 5 (bac +2)vise les salariés du Bâtiment enreconversion ou déjà diplômés.Elle comprend 900 heures decours théoriques et 280 heuresen entreprise.

L’immeuble ABC de Bouygues BâtimentSud-Est ouvre son showroom

© Entreprise Charier

D ans le cadre de sa politiquede réaménagement de la

carrière Misery, Nantes Métro-pole a missionné l’entrepriseCharier pour la déconstructiondes parkings silos du garage Re-nault et d’un bâtiment de la car-rière Misery. Charier a saisi l’op-portunité d’utiliser la Loire pourl’évacuation des déblais et pro-poser ainsi une alternative autransport routier. « Noussommes constamment en re-cherche de solutions innovantesen phase avec le territoire. À elleseule, une barge équivaut à80 camions en moins sur nosroutes, un chiffre qui pousse àagir », explique Paul Bazireau,président du directoire. Avec

6 000 tonnes de déblais à éva-cuer, seulement trois bargesauront été nécessaires contre240 camions si l’évacuations’était faite par la route. Cette solution fluviale a pu voirle jour grâce à la collaborationentre Charier, Nantes Métro-pole, Nantes Saint-Nazaire Portet la Compagnie Ligérienne deTransport (CLT), dont le serviceFlexiLoire a assuré le transfertdes déblais vers le site portuairede Cheviré. Dans une logiqued’économie circulaire et de re-cyclage, les déblais acheminéspar le fleuve seront réemployésin situ pour la préparation deterrains en vue de futures im-plantations. �

Excellant dans l’art du staff, YannPerez se réjouit de la bonne tenuede la demande mais redoute unepénurie de vocations.

Les installateurs recherchent des produits de fixation sûrs,mais simples à poser. Pour fixer, par exemple, des élémentslégers dans les plaques de plâtre simples, voire doubles, les marques ont mis au point des systèmes bi-matière qui limitent le temps de préparation sur le chantier. Grâce à une pointe autoforeuse en métal, la fixation ne nécessite plus de perçage préalable tout en offrant des performances élevées en termes de valeurs de charge et de sécurité. Ici, la cheville Duoblade de Fischer.

Le développement de nouveaux modes constructifs, notam-ment la construction bois, oblige les industriels de la fixation à adapter leurs gammes. Vis, pointes, équerres ou encore connecteurs ont été retravaillés pour assurer stabilité et sécuritédes ouvrages.

Le choix des vis et chevilles repose sur la nature du matériau(plein, creux), sa capacité à s’adapter aux modifications decharge, aux vibrations ou encore des variations climatiques. Ici,la vis à béton R-LX de Rawlplug.

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«Notre déve-l o p p e -m e n tpasse parla capa-c i t é à

trouver des solutions techniqueset technologiques avec des per-formances accrues et une sécu-rité sans faille. Tout ceci en conti-nuant à simplifier l’offre. »Directeur commercial de Rawl-plug France, Karim Tachet ré-sume en quelques mots le mar-ché actuel de la fixation. Avec un maître mot : l’accompa-gnement de l’utilisateur. Com-m e n t ? E n l u i o f f ra n t desgammes de produits plus sim-ples à lire afin de faciliter sonchoix, plus faciles à mettre enœuvre, mais également en mul-tipliant les services à son égard.Philippe Nantermoz, Dg de Le-gallais, l’a bien compris en déve-

loppant son offre de fabricationsur mesure baptisée Illico. «Lesartisans ont de moins en moinsenvie de fabriquer eux-mêmes enatelier, soit par manque de com-pétence, soit par manque d’envie,soit parce que ce n’est pas renta-ble. Nous avons donc face à nousdes poseurs de solutions à qui ilfaut justement proposer des so-lutions. En proposant un servicede fabrication sur mesure, nousleur permettons de gagner dutemps, mais aussi de l’argent.C’est une véritable attente du mar-ché et ces offres de services vontcertainement être amenées à sedévelopper », estime le dirigeantde l’enseigne d’origine normande.Que ce soit pour faciliter la vie desutilisateurs ou encore pour as-surer une bonne mise en œuvrequelles que soient les conditionsde travail, les industriels de la fixa-tion ont tendance à développer

des systèmes toujours plus po-lyvalents quand, pendant long-temps, la spécialisation était demise.

Polyvalence et confort de poseKarim Tachet le confirme. « Trèsclairement, nos objectifs lors dedéveloppements produits sontd’offrir une gamme qui doit fa-ciliter la vie des artisans par unemise en œuvre aisée, une sécuritéassurée et un grand confort depose. Sur Batimat, nous présen-tons notre nouvelle vis béton quirépond à tous ces critères. Etd’une manière générale, dans no-tre offre de scellement chimiqueet de chevilles nylon, c’est lamême chose : des produits ultra-polyvalents », détaille-t-il.Dans l’univers de la fixation, lapolyvalence devient un élémentfondamental. Ainsi, SFS va lar-

gement mettre en avant sa nou-velle gamme de vis SPTR-V quidécline une solution tous maté-riaux, toutes situations. Pour lesindustriels, c’est une manière derassurer le poseur dans le choixdu produit, mais aussi d’assu-rer une pose dans les règles del’art pour éviter tout désordrefutur.Un impératif face aux enjeuxde sécurité qui sont étroite-ment liés avec la qualité desfixations utilisées sur chaquechantier. Les chevilles n’échap-pent pas à cette tendance. Àl’image de la gamme Duobladesignée Fischer : une cheville au-toforeuse bi-matière avec sapointe autoforeuse en métalqui dispense d’un perçagepréalable, ce qui facilite et ré-duit considérablement letemps de mise en œuvre. �Dossier réalisé par F. Guidicelli

Marques etfournisseurs

développent dessolutions

résolumenttournées versl’installateur

pour faciliter sonquotidien. À la

clé, des systèmesplus polyvalents,mais aussi surmesure. Ces

leviers doiventl’aider à

optimiser seschantiers.

FOCUSQUINCAILLERIE DU BÂTIMENT

L’utilisateur au cœur du c

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isch

er

La construction change etle marché de la fixationévolue pour répondre à de

nouveaux besoins et nouvelleshabitudes de construction. Na-thalie Le Courtois, responsablemarketing de Maurin Fixationconstate d’ailleurs que sur le ter-rain « on voit de plus en plus debâtiments mixtes avec des ma-tériaux différents associés. Celanous oblige à compléter nosgammes. Sur Batimat, nous pré-sentons nos solutions de fixationpour infrastructure métal, infra-structure bois et infrastructure bé-ton. Jusqu’alors, nous étions plu-tôt sur le métal, mais noussommes obligés de nous diversi-fier pour répondre aux attentesde nos clients, notamment desmajors. »La progression de la construc-tion bois et le développementdu panneau CLT (cross lamina-ted timber) ont obligé les fabri-

cants à développer des sys-tèmes compatibles. SimpsonStrong Tie (candidat auxAwards de l’innovation de Ba-timat) a développé une gammespécifique de connecteurs dé-diés au CLT.Avec la multiplication des ré-seaux à l’intérieur des bâtimentset donc la multiplication desgaines et tuyaux à fixer, les in-dustriels du secteur doiventtrouver des solutions. Marielle

Inglese, responsable communi-cation et marketing d’ING Fixa-tions évoque une nouveauté ex-posée à Batimat : « Suite à lademande d’artisans plombiers etélectriciens, nous avons créé leFix-Ring Multi. Grâce à ce produit,on perce, on installe les Fix-RingMulti et, pour finir, on vient met-tre en place les gaines ou tuyaux.De cette façon, les tubes sontmaintenus au fur et à mesure dela pose ». �

Zepros 2 | Automne-Hiver 2019 21

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Intégrer les nouveauxmodes constructifs

FOCUS ATTENTES CLIENTS

changement

QUO

FOCUS

B oostée par le plan BIM2022, la maquette numé-

rique doit connaître un essor dansles prochaines années, même si legouvernement a décidé, via ceplan, de ne rien rendre obligatoiremais d’encourager le volontariat.Des industriels de la fixation(Würth, Maurin Fixation…) ontcommencé à prendre le virage endéveloppant des bibliothèquesBIM qui vont aider notamment àla valorisation et à l’optimisationdes empreintes énergétique etcarbone dès la conception.La bibliothèque BIM permet detélécharger des objets BIM dans

l’ensemble des formats néces-saires à la conception d’une ma-quette numérique, quel que soitl’univers concerné. Nathalie LeCourtois, responsable marketingde Maurin Fixation y voit un pas-sage obligé : « Nous travaillonsdepuis longtemps avec les don-neurs d’ordre, donc nous avonstrès rapidement dû nous adap-ter au BIM. Tout cela se met enplace progressivement dans la fi-lière, mais va devenir indispen-sable ».Cette digitalisation des donnéesva fortement être encouragée parla prochaine RE 2020. �

Incontournable BIMFOCUS MAQUETTE NUMÉRIQUE

P ermettre la montée en com-pétence des artisans est un

défi qui s’offre au quotidien pourles industriels du Bâtiment. L’uni-vers de la quincaillerie n’y échappepas. Karim Tachet (Rawplug) es-time que Batimat « doit être unvecteur fort d’information sur laformation des artisans. Chez Rawl-plug, nous allons profiter de la pré-sence de notre RawlTruck, un ca-mion de 38 t qui est là dans le

cadre de la célébration des 100 ansde l’entreprise, mais qui est sur-tout un outil très performant pourformer nos clients ». Une infor-mation à apporter qui est essen-tielle selon ce directeur, «notam-ment sur l’importance d’utiliser desproduits certifiés pour faire pren-dre aux artisans les bonnes dis-tances avec les produits d’impor-tation qui présentent très souventdes problèmes de fiabilité. » �

La formation, c’est la cléFOCUS QUALITÉ

© Metalobil

© Hilti

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lplug

CHIFFRES.

6 %C’est le poids des ventesde la quincaillerie en 2018sur le marché total dubricolage.

-0,7%C’est l’évolution du CA durayon quincaillerie en2018.

1 %C’est la hausse des ventesdu rayon fixations en2018.

-3%C’est la baisse des ventesen quincailleriedécorative en 2018.Source : Inoha, données 2018 (valeur), tous

circuits confondus

“La R&D produits doit répondre à deux attentesfortes des clients : perfor-mance et polyvalence. “Karim Tachet, directeur commercial deRawlplug France

© Atlanbois

C’est officiel depuis le13 septembre dernier. Lamarque be lge Tec 7

(colles, enduits, mortiers,bandes d’étanchéité, maisaussi détergents et lubrifiants)lance son « offensive fran-çaise ». Basé à Olen, dans la ré-gion d’Anvers, le groupe fami-lial Novatech qui produit des

adhésifs et solutions d’entre-tien et de réparation pour le Bâ-t iment , v ient d ’ouvr i r sa20e succursale à Bœschepe,dans le Nord.À l’international, le fabricantd’origine flamande est présentdans une trentaine de pays –essentiellement en Allemagne,Autriche et Scandinavie, mais

aussi en Europe de l’Est, en Ir-lande, Italie et Portugal – où ilco m m e rc i a l i s e s es t ro i smarques : Bike 7, Tec 7 et No-vatio. Les gammes sont ven-dues en négoce, mais aussi enmagasins de bricolage.

Adaptation culturelleEn lançant la succursale fran-çaise dédiée à la seule marqueTec 7, Bert Vissers, le directeurgénéral de Novatech, rappelleque « la France a un marché trèsréglementé pour les produits deconstruction, et la filière du Bâ-timent opte souvent pour sespropres approches techniques ».Néanmoins, le fabricant se dit« actif à petite échelle » dansl’Hexagone « depuis plusieursannées ». Une approche pas àpas qui a permis de « bien éva-luer les besoins du marché »,assure le manager.

Tec 7 fait… ÉqipRevendiquant désormais avoir« une confiance totale et unestratégie claire pour initier lesutilisateurs à l’approche Tec 7 »,

la marquea décrochéun référencementauprès du GIE Éqip.Alignant 26 adhé-rents, 1,8 Md€ * dechiffre d’affaires cu-mulé en 2018 et prèsde 520 agences enFrance, mais aussi enBelgique, le groupe-ment de spécialistesen quofi représentepour Tec 7 « un par-tenaire puissant quinous permet de desservir un ca-nal de distribution BtoB à largeéventail », observe Bert Vis-sers. Mais des kits de colle etscellement sont déjà vendussur… Amazon. Quant au mas-tic « hybride » (polymère mo-difié silane, exempt d’isocya-nate), la référence figure au“Top Vente” d’AchatMat, une

marketplace alsacienne crééeen 2012. � F. Guidicelli et S. V.

* Dont 1,684 Md€ de chiffre d’affaires2018 et 469 sites en france.

QUINCAILLERIE ET CHIMIE DU BÂTIMENT Zepros 2 | Automne-Hiver 2019

fIxATION OPTIMISÉE

SFS lance deux vis universellesÉ viter de créer la confusion

chez le menuisier et l’aiguil-ler vers le bon système de fixa-tion... Avec sa nouvelle gammeSPTR-V, c’est le credo que se fixele groupe suisse et dont l’usinefrançaise est à Valence. Sa vis ré-glable, conforme au DTU 36.5,permet de poser tout type demenuiseries (bois, alu, PVC oumixtes). Tout en rationnalisant lagamme, le fabricant propose « unproduit polyvalent qui permet auxutilisateurs d’avoir toujours le bonproduit, quel que soit le chantier »,assure Élise Brisset, responsa-ble marketing et communicationde SFS en France.Principal avantage de ce conceptbreveté : « Il permet de poser etrégler la menuiserie quels que

soient le matériau et le support(bois, béton ou brique). Il a étéimaginé et développé pour amé-liorer les performances et faciliterle choix de la fixation », détaille-

t-elle. La vis est déclinée en deuxversions : la vis SPTR-V6 (réno-vation) dotée d’un système anti-fendage pour le bois ; et la SPTR-V8 (neuf). � F. G.

Déjà distingué sur ÉquipBaie 2018, SFS présente sa nouvelle gammeconçue pour les menuisiers à Batimat. Ici, la vis SPTR-V8.

P lébiscité par les architectesdans le cadre de chantiers

de grande ampleur, le systèmeFischer A.C.T – pour “AdvancedCurtain wall Technic”, destiné à lafixation des pierres naturelles –est maintenant sous avis tech-nique (AT) du CSTB. Avec ce système, le fabricant al-lemand propose un dispositif« complet et innovant » pour lafixation des façades ventilées. Ilinduit une nouvelle esthétiquedes façades en pierre en étantcompatible avec un grand nom-bre de matériaux et permet l’uti-lisation de panneaux de façadeen pierre naturelle de 20 à70 mm d’épaisseur. L’esthé-tisme des façades est préservé.Et au contraire des systèmesagrafés, il n’y a pas de risqued’apparition de coulures oud’éclatements des pierres en-

gendrés par les contraintes dansles chants. La solution permetaussi de réduire le temps deconstruction des façades et detransférer une grande partie destravaux vers l’atelier. Il garantit« un ancrage parfaitement sé-curisé ». L’ancrage par l’arrièrede la pierre augmente considé-rablement la tenue mécaniquede la fixation par rapport à unsystème d’accrochage au niveaudu chant de la plaque.Le positionnement de ces an-crages permet d’optimiser lecomportement à la flexion,d’assurer une absence de si-nistralité et de réduire les épais-seurs de presque 30 %. Au-delà du domaine d’applicationde l’avis technique, d’autres ma-tériaux de parement peuventêtre fixés (verre, céramique,panneaux en HPL). � F. G.

STRATÉGIE COMMERCIALE

Tec 7 veut coller au marché hexagonal

40 références Tec 7en catalogue à

ce jour.

La marque qui a fêté ses 25 ans en2018, décline une offre pour 6 ap-plications : murs (anti-corrosionbéton, bois…), sols, sanitaire, toi-ture (étanchéité), travaux de pein-ture et menuiseries.

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Au niveau du joint, aucun élément de fixation n’est visible pour « offrir une grande liberté de formes architecturales ».

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AVIS TECHNIQUE

Fischer A.C.T. reçoit le “go” du CSTB

L e fabricant de vis allemandHeco-Schrauben a désigné

un nouveau gérant en la per-sonne d’Achim Carstanjen. Enposte depuis juillet, celui-ci estdésormais responsable desa f faires du groupe Heco àSchramberg, en plein cœur de laForêt-Noire. Il assumera les res-ponsabilités deGuido Hettich(65 ans) quiquitte donc ladirection opé-rationnelle. Aucours des prochains mois, ce der-nier se consacrera à « des projetsspécifiques ». Ce passage de té-moin finalise le plan de relève àla direction Heco engagé en oc-tobre 2018.

Garder l’esprit familial…Guido Hettich salue l’initiative :«Avec les dispositions que nousavons prises pour la succession,nous sauvegardons les valeursinhérentes à notre entreprise fa-miliale, même après le départ à laretraite de mon frère Stefan, et lemien maintenant. Nous avonspour cela recherché et choisi unsuccesseur apte et expérimenté.Nous sommes convaincusqu’Achim Carstanjen dirigera avec

brio l’entreprise dont il saura par-faitement développer les pointsforts en étroite collaboration avecnotre partenaire suisse SFS. »

…et l’éthiqueBeaucoup d’optimisme, donc, àla suite de cette nomination. À54 ans, le nouveau manager af-

f i c h e un CVbien fourni. Il aa c q u i s u n elongue expé-rience à la têtede PME dans

l’industrie automobile et la sous-traitance du Bâtiment. Il a tenu àrassurer sur ses intentions dèssa prise de fonction.« La qualité des produits etl’éthique entrepreneuriale sontune priorité absolue chez Heco.Je m’engage à faire perdurercette culture et à la renforcerpour servir de base à une crois-sance saine » a-t-il précisé.Quant à Guido Hettich, il conti-nue d’assumer, jusqu’à fin2020, la responsabilité de pro-jets importants et du site deproduction en Roumanie. Il en-trera aussi au conseil consulta-tif comme deuxième représen-tant des associés familiauxHettich. � F. G.

GOUVERNANCE D’ENTREPRISE

Heco change sa tête

Zepros 2 | Automne-Hiver 2019 QUINCAILLERIE ET CHIMIE DU BÂTIMENT 23QUO

Guido Hettich (à g.) passe le relais à Achim Carstanjen pour piloter lamarque de vis et systèmes de fixation.

1,5milliardsde vis fabriquées dans

les deux usines de Heco, en Alle-magne et en Roumanie.

S ur son site de L’Horme,entre Lyon et Saint-Étienne,

le spécialiste de la visserie et bou-lonnerie en inox est plus aularge. Débutée en 2017, l’exten-sion de l’entrepôt de stockagea permis de passer de 6 500m²à 10000m². Une attention a étéportée au design et à l’ergonomiedu nouvel outil de travail pour ga-

rantir des conditions de travail plusagréables aux magasiniers.Pour Philippe Purgy, le directeur,cette évolution était nécessaire.« Notre capacité totale atteintdésormais 33 000 places. Avecses 15 000 références stockées enfixations et accessoires marinsvendus en Europe et à travers lemonde, l’entrepôt était saturé et

montrait ses limites quant au bondéveloppement de l’entreprise »,note-t-il. Après deux premièresextensions – l’une en 2003 (à5 500 m²), l’autre quatre ansplus tard (à 6 500m²), Acton aatteint la taille maximale offertepar le site de L’Horme.

Réorganisation et optimisationAprès deux ans de travail, ainsique le déménagement de plus de60 % des références sur de nou-veaux emplacements, le nouveausystème logistique de la sociétéest opérationnel. Il lui permetd’être plus efficient afin de mieuxservir ses clients. «Nous avonségalement investi dans les équi-pements utilisés par les magasi-

niers qui sont, aujourd’hui, trèsmodernes et offrent plus de sé-curité », se félicite Philippe Purgy.Cet agrandissement confirmeclairement les ambitions d’Ac-ton, en augmentant ses capaci-tés de stockage et aussi grâce à

une réorganisation des rayons ausein de l’entrepôt. « Cette nou-velle organisation logistique ou-vre de nombreuses opportunitésde développement de gammes etd’amélioration du service client »,assure le dirigeant. � F. G.

STRATÉGIE DE DÉVELOPPEMENT

Acton affirme ses ambitions

QUINCAILLERIE ET CHIMIE DU BÂTIMENT Zepros 2 | Automne-Hiver 201924QUO

VISSERIE

Le coffret Starblockmet les choses au clairS i l’innovation reste au cœur

de sa stratégie de dévelop-pement produits, la marque defixation entend aussi faciliter lequotidien des artisans, menui-siers, charpentiers et paysa-gistes. La preuve ? Son nouveaucoffret d’étuis de vis Starblock.Ergonomique et polyvalent, lecoffret de 14 étuis de vis permetde transporter aisément un vé-ritable “arsenal” composé de1 350 vis de tailles différentes,un porte-embout et cinq em-bouts.Lorsque le coffret est ouvert, letype de vis et l’empreinte sont in-

diqués de façon lisible sur chaqueétui. Dès l’ouverture, le profes-sionnel visualise d’un simple coupd’œil le diamètre et la longueurde la vis dont il a besoin. « Ergo-nomique, ce coffret est solide etrésistant pour supporter toutesles conditions de terrain. En leconcevant, nous avons toutd’abord raisonné chantiers. Deplus, afin d’éviter tout risque d’ou-verture lors du transport sur siteou dans le véhicule, la valisette seferme par deux attaches solides »,détaille Olivier Le Guellec, le di-recteur marketing. L’essayer, c’estl’adopter… � F. G.

“Sader, ça adhère” ! Au-jourd’hui encore, la base-

line publicitaire reste dans toutesles têtes après la vaste campagnede communication menée dansles années 1980. Pour-tant, c’est en 1959 queSader a vu le jour encréant une gamme decolles dédiées au boisavec un mantra quireste plus que jamaisd’actualité : “Inutile dejeter, réparez”.L’année 2019 sonnedonc les 60 ans deSader (filiale du chi-miste Akerma de-puis quatre ans) quia, pour l’occasion,voulu marquer lecoup en signant unpartenariat avecEmmaüs Défi. Viason projet “LesRecréateurs”, cetteassociation œuvrepour la réinsertion sociale. Laseconde vie des objets étantune vraie préoccupation socié-tale. L’utilisation de collesSader a permis de donner uneseconde vie à des objets aban-donnés.L’industriel compte bien surfersur sa notoriété pour accom-

pagner Emmaüs Défi dans cechallenge. Si Sader s’était, dansun premier temps, spécialisédans les produits destinés aubois, la gamme est aujourd’huibeaucoup plus vaste avec desglues et solutions pour jointer,isoler, carreler, maçonner, etc.

Aujourd’hui selon l’industriel,ce sont près d’un million decolles à bois Sader qui se ven-dent chaque année. C’est-à-direenviron deux colles par minute! De quoi espérer pouvoir en-core souffler de nombreusesbougies… � F. G.

Vis à métaux, écrous, gammes laiton et nylon, rondelles, colliers de ser-rage… Acton s’appuie sur une supply chain bien rodée pour livrer sesquelque 15 000 articles aux professionnels.

MÉMO.

LivraisonsSur la France, la marque garantit des ex-péditions sous 24 à 48 heures « avant 13h ou 10 h». Quant aux livraisons directessur chantier, il s’agit de bons de livrai-son dits “neutres” pour gagner en réac-tivité et en fluidité dans le traitementdes commandes clients

ANNIVERSAIRE

Sader souffle ses 60 bougiesCréée en 1959, la

marque qui fabriquaità l’origine des colles

animales et végétales,s’est largement diver-sifiée en termes d’ap-

plications métiers.

Sur le marché hexagonal, lespécialiste allemand des

techniques de connexion entendbien renforcer ses positions. Poury parvenir, une nouvelle organi-sation a été déployée début sep-tembre. Avec, en premier lieu, lerecrutement d’une chargée demarketing opérationnel, Océane

Hassé. Elle vient “libérer” Béa-trice Porte, la Dg de Spax France,de tout ce qui concerne le mar-keting et la communication. « Lavolonté est aujourd’hui de renfor-cer notre visibilité en France, ex-plique Océane Hassé. Cela passepar la sortie de nouveaux produits,mais aussi une participation ac-tive à différents événements ; no-tamment les salons d’enseigne »(lire encadré).

Grande tête disquePour donner un vrai coup de col-lier à sa stratégie commerciale etson occupation du terrain, lamarque a aussi recruté trois com-merciaux régionaux : deux pourParis et l’Île-de-France, un pourle Sud-Ouest. Une manière pourl’industriel d’affirmer ses ambi-tions nationales qui passent aussipar de l’innovation produits.En la matière, il veut frapper ungrand coup avec son dernier mo-dèle de petite vis à grande tête

disque spécialement développéepour les constructions bois etaménagements intérieurs. Ellese distingue par sa dimension ré-

duite (5 mm au lieu de 6 mm)pour « un résultat impeccable »grâce à sa grande tête. Autreavantage : lors de la pose, la nou-

velle tête disque plate permet unaffleurement parfait qui ne gênepas l’assemblage des élémentsde construction. � F. G.

STRATÉGIE COMMERCIALE

Spax accélère sur la France

Zepros 2 | Automne-Hiver 2019 QUINCAILLERIE ET CHIMIE DU BÂTIMENT 25QUO

MARKETING;

La “Tiny Houseby Spax”À la rentrée, le fournisseur afait sensation sur la Conven-tion Formatech à Lyon : le sa-lon organisé par Éqip, le GIEde quincailliers. Pour la pre-mière fois, il a présenté sur sonstand de 60 m² la “Tiny HouseSpax” fixée avec plusieurs deses gammes de vis. « Récom-pensée du titre de “Meilleurstand” du salon, l’initiative apermis de montrer l’étenduedes possibilités offertes parnos gammes », se féliciteOcéane Hassé.

Mi-septembre, la “petite maison” Spax a fait sa première sortie nationale lors de la

Convention Formatech : une vitrine originale de son expertise technique.

Le cabinet new-yorkais PMR juge que plus de 13 millions de serrures2.0 devraient être posées dans le monde en 2019. D’après l’étude IfSecGlobal/Assa Abloy publiée en février, seuls 6 % des dispositifs de contrôled’accès installés en BtoB étaient sans fil en 2018 (5 % en 2015). Si 75 % desprescripteurs et installateurs sont plutôt convaincus par les atouts du sanscontact, le client final serait, lui, circonspect. Côté protocoles, face au NFC(Near Field Communication), le BLE (Bluetooth Low Energy) devient, defacto, le standard grâce à sa plus grande portée. Mais le Li-Fi arrive.

Si le marché n’est pas encore mature, bailleurs et promoteurs immo-biliers intègrent de plus en plus de serrures connectées dans leurs pro-grammes, en neuf comme en rénovation. Dans le diffus, ce segment resteune niche… pour l’instant.

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Bientôt des pos-tiers… serru-riers ? Parmi les253 000 agentsde La Poste, cer-tains réalisaient

déjà des diagnostics énergé-tiques ou installent la TNT. D’au-tres deviennent inspecteurs dupermis de conduire comme lesy autorise la loi Macron de 2015.Il y a quatre ans, l’entreprise atesté durant six mois, avec unecinquantaine de bureaux deposte du Sud-Ouest, PostAcces,son service de serrures connec-tées. À l’époque, le groupe an-nonçait que des postiers asser-mentés proposeraient uneprestation de pose. Le projet estsorti des radars.Via son Lab Postal, l’entreprisepublique a préféré se focaliser surla réalité augmentée et l’internetdes objets (IoT), les mobilités pro-

pres ou encore le lancement d’unemarketplace prévu cet automnesur la plateforme Mirakl. Depuisune vingtaine d’années, la R&Dde certains spécialistes ducontrôle d’accès s’est orientéevers l’électronique et la mécatro-nique. Des solutions alors desti-nées au tertiaire, aux ERP et à l’in-dustrie essentiellement.

Guerre technologique«Avec l’arrivée, il y a cinq ans, despremières “smart locks” pour l’ha-bitat, le particulier peut intégrerde l’intelligence dans la gestion ducontrôle d’accès. En alliant organesmécaniques, électronique et logi-ciel, ces équipements peuvent de-venir la colonne vertébrale du lo-gement connecté », estimeLaurent Guillard, chef produitsserrurerie chez Dom Security.Via une appli mobile, ces dispo-sitifs qui répondent en majorité

aux normes de sécurité BluetoothSmart, peuvent se verrouiller etdéverrouiller à distance. Conscientque la sécurité domestique estl’un des grands enjeux pour dé-mocratiser la maison connectée,Somfy qui était déjà venu chassersur les terres de Nest et Netamoavec son propre thermostatconnecté, a racheté en 2016 lebiarrot Okydokeys (serruresconnectées), puis le toulousainMyFox (sécurité résidentielle).Face aux acteurs historiques dela serrurerie, certains spécialistescomme SimonsVoos et SaltoSystems ont, eux aussi, bousculéle marché avec une politique d’in-novations active. Créé en 2001,le basque espagnol Salto est ainsidevenu le n° 2 mondial des ser-rures électroniques derrière legéant suédois Assa Abloy. Dansun environnement très concur-rentiel, rachats et accords de par-

tenariat industriel à long termese multiplient. Illustrations chezDom Security. À l’été 2018, la fi-liale du Groupe SFPI s’est rap-prochée de l’italien Keyline, unconstructeur de machines de tail-lage de clés mécaniques et élec-troniques. Fin 2018, Dom-Méta-lux a repris Unitecnic (cylindresRFID, garnitures électroniques àcode…).« Si le marché des organigrammesde clés est très structuré en Francecomparé à d’autres pays euro-péens comme l’Allemagne ou l’Ita-lie, les lignes ont sérieusementcommencé à bouger sur le seg-ment du contrôle d’accès »,constate Aodren Cosnier, direc-teur Achats & Offre produits deLegallais. Au pôle BtoB de Cofaq,le son de cloche est plus ou moinsidentique. Cheffe produits serru-rerie et quincaillerie, Muriel Vidaltravaille sur un projet engagé fin

Bluetooth, NFC,Li-Fi, bracelet

RFID... Barilletset cylindresdeviennent

“intelligents”. Etsous l’effet de la

mécatroniqueou des technos

sans fil, lesserrures sont de

plus en plusautonomes. Une

rupture qui vaaussi chambouler

le marchérésidentiel ?

FOCUSSERRURERIE ET CONTRÔLE D’ACCÈS

Une porte entrouverte su

© Pelex/Ueni

À Berlin début septembre,l’IfA 2019 (salon de la high-

tech) a braqué les phares surdeux start-up. Aux côtés dunord-américain Allegion* qui dé-tient une part minoritaire de soncapital depuis 2018, l’autrichienNuki y a dévoilé l’opener, un boî-tier qui rend communicants ser-rures et interphones d’immeu-bles. salué par un InnovationAward lors du cEs Las Vegas enjanvier, Havr milite pour la tech-nologie Li-fi, l’internet par la lu-mière. Après 1 M€ levé mi-2018,le Picard a lancé un 2e appel defonds de 1,7 M€ en juin pour fi-nancer le déploiement de sa ser-rure BrightLock.soutenue par sept banques, lastart-up a noué un partenariatde distribution et fournitures avecThirard pour produire une pre-mière série de 5 000 serrures

d’ici à fin 2019. Le montpelliérainosmozis continue à faire parlerde lui avec l’osmoKey. Depuis2005, un quart des campingsfrançais serait déjà équipé decette serrure pour mobil-homeset basée sur le wifi maillé (débitidentique sur la zone couverte).sur les segments BtoB (ERP,bureaux…), le millefeuille tech-nologique sans câblage prendun peu plus du poids. Locken in-tègre de l’induction électroma-gnétique au cœur de la clé quiallie les atouts d’une serrure mé-canique et d’une solution élec-tronique sans être perturbée parles problèmes d’oxydation,d’usure ou de poussières dansle cylindre. simonVoos capita-

lise sur des poignées numé-riques dernière génération grâceà une plaque béquille autonome.Des cylindres autonomes (Dénysecurity) s’interfacent « facile-ment » avec les systèmes fi-laires. Quant à iLop, ses serruresautonomes sans câblage, ni pilese présentent comme « une ré-volution ». L’introduction de laclé dans la serrure génère l’éner-gie utile à la lecture de l’identi-fiant unique de clé pour déver-rouiller le cylindre. Le dispositifest hébergé sur un cloud. Ducoup, plus besoin de Token deprogrammation connectée auPc par clé usB ! �

* En France, le groupe détient quatremarques dont Bricard

Zepros 2 | Automne-Hiver 2019 27

ur le “smart’home”

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chiffRes.

18 040entreprises de serrurerie-métallerie en 2017 (1)

contre 18 735 en 2015(2).

8437Md€de cA hT total en 2016 (3).

7,5 Md€de cA hT (hors sous-traitance) en 2015( 2).

820 M€de cA hT réalisé enserrurerie de ville (2).

Sources : (1) Insee, (2) UM-FFB, (3) Insee

et Esane

2017 avec un panel d’adhérentsqui représente 50 % du cA quin-caillerie/serrurerie chez cofaq.

Renforcer les expertisesmétierDans un environnement où la ser-rurerie converge de plus en plusvers le lot courants faibles(contrôle d’accès, vidéo surveil-lance, domotique…), « les plansde stock sur notre plateforme ontété redéfinis : sur environ 70 four-nisseurs référencés en quincaille-rie et serrurerie, 28 “incontourna-bles” y figurent », confie cetteresponsable arrivée voilà un anau sein de la coopérative. un ré-férentiel plan de stock a été créépour les adhérents. À la rentrée,un guide technique orienté ventea été diffusé auprès des adhé-rents. «Présent sur notre intra-net, l’opus de 340 pages et ses6univers produits (porte, sécurité,

fenêtre et volet, portail, quincail-lerie du bâtiment et quincailleried’agencement) intègrent tous lesplans de stock, des mémos sur lesnormes, des guides de choix et unlexique technique. C’est un travailde démystification et un outild’aide à la vente. Ce support doitpermettre une évolution significa-tive du chiffre d’affaires de ces fa-milles de produits chez nos adhé-rents », argumente Muriel Vidal.Dans ce secteur très technique ettrès normé, « grands comptes,services techniques de collectivi-tés, bailleurs et promotion immo-bilière, par exemple, ont bien perçul’intérêt (en termes de coût, de tra-çabilité, de gestion des droits d’ac-cès…) d’adopter des équipementsélectroniques ou mécatroniquesplutôt que d’ajouter des extensionsd’organigrammes », observe ÉricWetton, chargé des achats et del’offre produits quincaillerie chez

Legallais. Et sur le marché rési-dentiel ? son directeur, Aodrencosnier, confie qu’« en secondemonte, l’artisan ne propose peut-être pas spontanément un cylin-dre électronique pour remplacer laserrure mécanique ». selon lui,« beaucoup de serruriers ne s’es-timeraient pas encore assez à l’aiseavec ces technologies ».

Convergence des métiers ?sur le salon Alarmes Protectionsécurité, début octobre à Paris,quelques marques présentaientpourtant des modèles de blocs-portes résidentiels commandésvia smartphone et certifiés A2PBP1. Alors que l’offre en cylindreset barillets 2.0 se multiplie, Gil-bert olivet, président de l’uNA-capeb serrurerie Métallerie, ad-met que la profession va devoir,elle aussi, « intégrer la transver-

salité des métiers entre serruriers,électriciens et domoticiens pourune expertise partagée ». Voires’engager dans une convergencedes métiers ? D’autant que labascule dans un monde sans clémécanique pourrait bien venir decertains e-commerçants.sur les pas d’Amazon, du géantaméricain Wallmart ou de Zalandoqui se voit déjà en «Netflix de lamode» avec son concept smartDoor, cDiscount (filiale du Groupecasino) mène une expérimenta-tion dans le sud-ouest avec chro-nopost et somfy. Déployé fin2018, son projet pilote concerneun service de livraison à domicileen l’absence du client… grâce àune serrure connectée. Mais au-delà de la rupture technologique,la “smart lock” touche à un as-pect sociologique sensible : la sé-curité des données. �Dossier réalisé par S. Vigliandi

Offre en ébullitionfocus VEILLE TECHNO

Selon le cabinet Gartner,20 % des grandes entre-

prises utiliseront en 2020des systèmes de contrôle

d’accès physiquehébergés sur le cloud.

2

Répartition de l’activité serrurerie-métallerie (2016)

26 % Métallerie

11 % Serrurerie de ville

9 % Menuiserie métal-acier

20 % Menuiserie métal-alu

4 % Ferronerie

17 % Construction métallique

1 % Agencement-Décoration

2 % Alarmes-Automatismes

2 % Métallerie feu

8 % Autres

Source : Union des Métalliers-FFB, hors sous-traitance selon l’activité exercée

SERRURERIE Zepros 2 | Automne-Hiver 2019FOCUS2828

Séduire et… garder lestalents« À l’instar d’autres corps d’état,nous nous heurtons à une pénu-rie de main-d’œuvre. Mais la pro-fession est aussi confrontée à desfermetures de classes Serrure-rie-Métallerie dans plusieurs CFAet lycées pros. C’est dans le ca-dre de la démarche Afest* qu’aainsi été mis en place, à la ren-trée 2017, le CQP expérimental“Fabricant-installateur d’ou-vrages métalliques du Bâti-ment” : une formation d’environ350 h/an que finance l’OPCOConstructys. En octobre 2018,

trois premiers compagnons dedeux entreprises perpignanaisesont obtenu le diplôme. Dans lesBouches-du-Rhône, deux CFAsont déjà impliqués pour faire vi-vre ce CQP qui devient unemarche intermédiaire entre leCAP et le BP, voire le Bac Pro. »

Évolution du référentiel«Si la partie Serrurerie a été unpeu mise à l’écart du CAP Serru-rerie-Métallerie, le contenu et leréférentiel métiers des forma-tions vont évoluer dans le cadrede sa rénovation. Dès janvier, lesreprésentants de toute la filière

vont définir le cadre et les moda-lités d’une mention complémen-taire Serrurerie avec l’Éducationnationale qui a entendu l’urgencedes attentes de la profession.C’est dans cet esprit que notreUNA échange depuis l’automneavec l’Uniq [Union des industriesde la quincaillerie dont FabriceGalland, Dg de JPM, a été élu satête mi-juin 2019, ndlr] pour quetout soit opérationnel, a priori,dès la rentrée 2021. »

Plateforme de services« De nombreux artisans souhai-tent se positionner sur le dépan-

nage en serrurerie-métallerie. Orce marché connaît un essor d’in-termédiaires tels les sites web demise en relation. La filière seheurte aussi à la concurrenced’acteurs peu scrupuleux… engénéral non inscrits au Répertoiredes Métiers. Ce qui contribue ànuire à l’image de notre profes-sion ! Pour valoriser le dépan-nage, l’UNA a créé sa Boîte à Ou-tils : une dizaine de fiches sur lesbonnes pratiques (attestationde TVA, suivi clients…). La pla-teforme 360travaux.com[4 500 entreprises référencéesdébut octobre] qu’a lancée la Ca-

peb début 2019, sera aussi unlevier supplémentaire pour lesserruriers-métalliers. » �

* Action de Formation En Situation deTravail

« Revalorisons la filière ! »ENTRETIEN AVEC… GILBERT OLIVET, PRÉSIDENT DE L’UNA-CAPEB SERRURERIE-MÉTALLERIE

De la serrurerie à la sécuritéFOCUS MUTATION

BIOMÉTRIE.

DÉJÀ EN VOGUE DANS LE TERTIAIRE etl’industrie, la technologie arrive en diffus. À larentrée, l’allemand Abus a lancé Abus Touch enEurope : un cadenas à empreinte digitale venduen négoce et GSB. En acier cémenté, le capteurmémorise jusqu’à 10 empreintes d’utilisateurs .

RÉALITÉ AUGMENTÉE.

POUR UN SERVICE CLIENT optimal, Vachette(Assa Abloy) vient de déployer un cataloguevirtuel et son appli mobile de réalitéaugmentée pour visualiser en environnementréel les poignées de porte. Un outil d’aide auchoix pour la prescription et les installateurs.

EN MODE FLAH.

LA TECHNOLOGIE LI-FIdétrônera-t-elle leprotocole Bluetooth ? C’est le pari de la start-uppicarde Havr qui va commercialiser la serrureBrightLock dotée de son appli mobile. Placéedans le cylindre, une fibre optique capte lesignal lumineux pour ouvrir la porte.

QUO

FOCUS MUTATION

D epuis la fin de l’été, Kristellet Hervé Nœsser font le

buzz sur les réseaux sociaux. Ins-tallé à Brest en 2007 après avoirété serrurier-dépanneur à Paris,

le couple avait créé un premièreagence Action Serrurerie. En jan-vier dernier, l’artisan y ouvre sa2e boutique. Face aux évolutionsdu marché, l’entreprise n’a pashésité à valoriser ses compé-tences métiers. « Nous sommesexperts dans tous les produits desécurité : alarmes, coffre-forts,portes blindées, serrures haute sé-curité, contrôle d’accès, etc.», rap-pelle-t-il dans une vidéo qui an-nonce la nouvelle dénominationde sa société : Action Sécurité.Après avoir débuté avec ununique compagnon, ce multis-pécialiste breton compte au-jourd’hui neuf collaborateurs(poseurs, dépanneur, commer-cial) qui ont « chacun leur spé-

cialité ». S’il effectue des dépan-nages d’urgence « dans l’heuresi possible », l’entrepreneur aauss i sa charte de bonneconduite. « Pas de devis par té-léphone ou en ligne, on se déplacesur le chantier pour bien com-prendre le besoin et répondre aux

attentes du client », précise GaëlJulien, l’un des cinq techniciens.D’autant que la concurrence ré-gionale monte d’un cran. Dans leNord-Ouest, les deux premiersCarglass Maison sont arrivés àRennes et Vannes. Alors que lemarché de la réparation auto-

mobile s’érode de façon structu-relle depuis 2011 (- 30 %), legroupe qui avait repris en 2017 lasociété de réparations à domicileMaisoning pour déployer son ré-seau Carglass Maison, alignedésormais 26 franchises surl’Hexagone. �

© Capeb

© Abus

© Havr

© Assa Abloy

S i le négoce intensifie lesformations internes pour

aider les vendeurs à mieux ap-préhender un univers trèsnormé, les fabricants ne sontpas en reste. Avec le module“Transformation numérique en

sécurité physique”, Assa Abloy,par exemple, veut aider les professionnels du contrôle d’accès à mieux cerner la rup-ture technologique du 2.0 qui impacte les systèmes tra-ditionnels. À la clé : booster

l’expertise pour installer dessystèmes innovants, intégréset évolutifs, tout en étoffant l’argumentaire commercial desinstallateurs sur l’améliorationdes niveaux de sécurité et de traçabilité. �

Lever les freins face au digitalFOCUS FORMATION

Hervé et Kristell Nœsser devantl’un de leurs deux showrooms àBrest.

Dansl’Aube,AssaAbloymetl’usine4.0surlesrails.Rachetéeparle

géantsuédoisen1997,Vachette,l’unedesesmarquesdeclés,ser-ruresetcylindres–crééeàTroyesa u m i l i e u d uXIXe siècle–fina-l i s e l e p l a n“Sainte-Savine2020”.Initiéennovembre2017,ceprogrammed’in-v e s t i s s emen t« ambitieux »de2 M€réorganiselesfluxdusitede

Sainte-Savine,l’unedestroisuni-tésdeproductiondugroupeFrance.Grâceàundispositifin-ternebaptisé“Mach4”,l’usinequifonctionneen2x8etfabriqueaussisouslamarqueJPM,doit

encoreaugmentersaproductivité.«D’ici à 2020, l’utilisa-tion de la surface del’usine (22200m² cou-verts) sera améliorée de30%. Les processus defabrication et d’expé-dition (lean time) se-ront divisés par deux ;nos stocks d’encours

de production optimisés de 25%.Déjà 98% des commandes demoins de 100cylindres sont traitéset expédiés en moins de 4 jours ;85 % en moins de 48heures»,re-vendiqueFabienForgeot,direc-teurdesopérationsàSainte-Sa-vineoùl’activitéentermesdegammesdemeurelarge :delaclassiqueclefV5,aucylindremo-dulairehautdegammeRadialisouencoreauxorganigrammesdeclésdédiésàlagestiondesdroitsd’accès.Avecsesquelque25 000 réfé-rences,lesitedeSainte-Savinerestelaplusimportanteusinede

Vachette.Danslecadredelastra-tégie“Sainte-Savine2020”,ilpoursuitaussisonautomatisa-tion.Aprèss’êtredotéde4 ro-botscollaboratifsl’andernier,lesitedisposerade4 autres“co-bots”cetteannée.

Faciliter les commandesde dernière heureÀl’œuvredepuisplusd’unan,cetteréorganisationauraitdéjàinduit« une hausse du CA de14%»pourVachette(103M€en2018dont85M€pourSainte-Savine).«Cette stratégie de dé-lais courts se répercute sur le tauxde satisfaction clients : menuisiers,serruriers, métalliers..., passant deplus en plus souvent commandeau dernier moment»,noteAgnèsRichter,directricemarketinget

développementdupôleSolutionsdesécurité.Unearmeaprioridé-cisivefaceàl’essordesproduitsàbascoût…� S. Vigliandi

POUR SÉCURISER LES BÂTIMENTS COLLECTIFS

Urmet facilite le travaildes installateursU rmetaélaboréVikyen

fonctiondesbesoinsdetouslesacteursconcernésetno-tammentlesposeursprofes-sionnels.Pourcettesolution,lefabricantadéveloppédesser-vicesd’aideàlamiseenœuvreafind’enfaciliterlaposeetlages-tion.L’installateurdisposeainsid’un“kitstarter” :pourlesser-ruresbéquillesViky,ilestcom-poséd’ungabaritdeposeeninoxquipermetd’ensimplifierl’ins-tallation,d’unbadgedeconfigu-ration4Kaveclequelilpeutconfigurerjusqu’à210 serruresmécatroniques,d’unedouchettepourlescanrapidedesnumérosdesériesdesserruresetd’uncâ-

bledesecourssurpilemicroUSBpourredonneruneimpulsionélectriqueencasdepannedelapile.Pourlesserrurescylindres,lekitcomporteunepoignéese-cours,unoutildedémontageettoujourslebadge4Ketladou-chette.� M. W.

FERRURES | SERRURES Zepros 2 | Automne-Hiver 201930QUO

STRATÉGIE INDUSTRIELLE

Vachette passe à la vitesse “Mach 4”

DISTINCTION

Ferrure invisibleLe jury desI n t e r z u mAwards 2019a attribué àla ferrure d'a-

battant ViZard by ambigence deHettich le Prix “Best of theBest”. Cette ferrure d’abattantdisparaît totalement dans laparoi latérale du meuble, ce quipermet des meubles au styleépuré et de disposer de la totalitéde l’espace intérieur.

PARTENARIAT

Mieux protégerl’habitationDisponible uniquement pour lesportes blindées DiamantSérénité et Diamant Luminancede Picard Serrures équipées dela serrure motorisée Parade 2, leboîtier GU Controller io-Home-control de Somfy, placé à l’in-térieur de la maison, permet derelier la serrure multipoint de Pi-card Serrures au système de pi-lotage. Il est alors possible decommander et de surveiller saporte d’entrée. Vérifier à toutmoment si la porte est bien fer-mée, la déverrouiller et êtrealerté en temps réel en cas d’ou-verture figurent parmi les nom-breuses options proposées pourgagner en confort et en sécurité.

Vite ! ASSEMBLAGE

Roto accompagne ses clients

Pourfairefaceauxdiffé-rentescontraintesdupara-

métrageinformatiquelorsdelafabricationdemenuiseries,l’ac-compagnementtechniqueper-sonnalisérevêtunegrandeim-portance.Avecleclient,l’équipetechniqueRotodéfinitlesbe-soinspourlaproductionetlestypologiesdechâssis,pourunemiseenplacedanslelogicieluti-lisé(Proges,3E,EasyWin,Ra-masoft.net,DDX,Winpro,Kos-mosoft…).Ceparamétragepermetdegérerlesnomencla-turesdepièces,lapositiondesgâchespourlescentresd'usi-nageainsiquelapositiondesvis

pourlesferruresautomatisées.L’intégrationsefaitentoutesimplicitéparimportationdesdonnéesdanslelogiciel.Encasdesoucitechniqueoudenéces-sitédefaireévoluerlabasededonnées,Rotopeutintervenirrapidementgrâceàlaconnexionàdistance,quecesoitpourré-soudreuneanomalieoumettreàjourlesdonnées.Lamarqueproposeégalementuneaidepourl’optimisationdupostedeferrageetl’organisationdurangementdesferrures,ouencorelamiseenplaced’unein-terfacepourladécoupedescré-mones.� M. W.

Trains automatiques, robots collaboratifs… À Sainte-Savine, l’usine dufutur est en marche. Si plus de 50 % de sa production concerne les ser-rures et cylindres, elle produit aussi 500000barres antipaniques par an.

250000commandestraitéesparanà

Saint-Savine.

DÉMATÉRIALISATION.

Catalogue 2.0Déjà disponible en avril viaAndroïd, “Assa Abloy, le ca-talogue” dispose depuis larentrée d’une appli sur Apple.Visant à remplacer le sup-port papier, cette version di-gitale intégrera des tutos pouraider à la mise en œuvre desproduits.

Zepros 2 | Automne-Hiver 2019 FERRURES | SERRURES 31QUO

SONDAGE

La télésurveillance ne fait pas tout

A vec l’envolée des cambrio-lages (+37% depuis 2012),

le pure player Bricozor a inter-rogé plus de 16 200 personnespour connaître leur niveaud’équipements en matière desécurisation, leurs besoins etleurs sentiments vis-à-vis dessolutions proposées. Le constatest inquiétant. Plus de 67% desFrançais s’estiment mal proté-gés ; les hommes (à 78%) plusque les femmes (55 %). Princi-pal frein ? Le coût des solutionsde sécurisation jugés « exces-sifs » par 31 % du panel. En ou-tre, 26 % des personnes inter-rogées pensent qu’ils ne sontpas exposés à un risque de cam-briolage...

Penser d’abord àsécuriser les menuiseriesChez les particuliers qui ne sontpas équipés, la sécurisation dela porte d’entrée arrive en tête(71% des répondants). Viennentensuite les alarmes ou sirènes(33 %) et les caméras vidéo(31 %). Et s’ils devaient s’équi-per ? Même constat, mais in-verse ! Les caméras se hissent

en tête (73% des votes), suiviesdes systèmes d’alarme (62 %)et, assez loin derrière, les sécu-rités pour porte d’entrée (33%).Si la majorité des Français meten place des solutions très mé-diatisées (vidéo, alarmes…),« notre conseil serait d’abord desécuriser les ouvertures commeles baies vitrées ou le garage.C’est plus abordable et surtoutbeaucoup plus efficace. De lamême façon, installer une ser-rure haute sécurité est intéres-sant mais pas si le cylindre de ser-rure est de faible qualité, ou si lapoignée n’est pas sécurisée », in-dique Nicolas Guelle, directeurde Bricozor, qui juge la démarche« plus abordable et plus effi-cace ».Ce genre d’installation perd alorsénormément de son intérêt.«Plutôt que de se ruiner dans dela domotique, il est préférable d’in-vestir dans les points de faiblessedes entrées (avec serrures, cylin-dres et poignées de porte, verrouspour les baies vitrées…). La do-motique parachève le tout, maisne se suffit pas à elle seule »,conclut Nicolas Guelle. � M. W.

En 2017, le ministère de l’Intérieur a relevé que 59 % des cambriolagesont été effectués dans les résidences principales.

© Delta Dore

CÔTÉ EFFICACITÉ.

Le Top 3 des FrançaisSelon ce sondage commandé par Bricozor, trois systèmes sont plé-biscités : les caméras arrivent en tête avec 68 % des votes, suiviespar les serrures haute sécurité pour portes d’entrée (59 %), puisles détecteurs d’ouverture de portes ou fenêtres (38 %).

Toujours plus performant, l’électroportatif vise àoptimiser le travail sur chantier. Sans fil, puissant, deplus en plus connecté, avec démarrage progressif,etc., il dispose de fonctionnalités qui s’enrichissent.Depuis trois ou quatre ans, la connectivité com-mence à se démocratiser sur le marché. Des indus-triels ont ainsi lancé leur division “Smart”, à l’instarde Bosch, mi-2017. En France, l’internet des objets(IoT) pourrait induire jusqu’à 2 Md€ de CA supplé-mentaire en France d’ici à deux ans.

Le confort de travail doit être une priorité pour lesartisans et leurs compagnons. Toujours plus légères,ergonomiques, moins vibrantes (avec aspiration op-timale), les nouvelles générations d’outils les aidentdans ce sens.

Les nouvelles technologies de batteries offrentplus de puissance et d’autonomie. Un levier qui per-met aux marques de développer des outils sans filsur des familles techniques comme les perforateursou les meuleuses à deux mains.

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Les artisans sont deplus en plus sensi-bles à leur qualitéde travail sur leschantiers. « L’outil-lage doit leur facili-

ter la vie », explique Pierrick Au-boiron, président du Secimpac,le syndicat professionnel qui fé-dère les entreprises commercia-lisant en France l’outillage porta-tif. «Pour cela, il faut qu’il soit léger,ergonomique, facile d’utilisationet durable ». Ce sont les princi-pales qualités réclamées par lesartisans. « Ils commencent mêmeà regarder de près les exosque-lettes », signale Marketa Famy,marketing manager de Festool.«C’est dire à quel point, il faut fa-ciliter le travail sur les chantiers !».Car les artisans sont vigilants etmieux informés. « Les marquesprofessionnelles développent desoutils en cohérence avec les be-

soins professionnels. Depuis en-viron trois ans, ils privilégient lesmatériels moins vibrants, moinsbruyants, qui ont une valeur ajou-tée quant à l’impact sur la santéau travail », fait écho Pierrick Au-boiron. Les outils électroporta-tifs ont ainsi fortement évolué aucours des cinq dernières années.Outre la robustesse, un point es-sentiel au regard de l’utilisationintensive sur les chantiers, ils sefont aussi plus légers.

Boom du sans-fil…Par exemple, « dans le domainedu perçage, l’évolution est forte.Nous avons aujourd’hui des ma-chines sans fil aussi légères que

les filaires, grâce à l’évolution desbatteries et des moteurs. Nousobservons même l’apparition d’ou-tils en version batterie qui n’exis-taient qu’en filaire en raison de lapuissance demandée, comme lesperforateurs ou les meuleuses en230 mm à deux mains», soulignePierrick Auboiron. D’ailleurs, enobservant les données de l’insti-tut GfK fournies au Secimpac, lesans-fil prend une part toujoursplus importante. Ce segment estpassé de 52% à 55% du chiffred’affaires de la filière entre 2017et 2018 sur un marché en pro-gression de 6% sur un an.Un secteur où la part de l’e-com-merce est également en crois-

sance. «Nous sommes vigilantssur ce point, convient le présidentdu Secimpac. Nous interagissonssur les normes pour protéger lesopérateurs. Même si les degrés detechnologie et de qualité de fabri-cation ont progressé sur les pro-duits d’origine asiatique, nous sur-veillons les produits qui mettentde côté la sécurité au profit d’au-tre chose… comme l’esthétique. »Si Pierrick Auboiron juge qu’ilpeut « être tentant de gagner150 euros à l’achat, il peut y avoirdes risques et des conséquencespour l’utilisateur ». En termes desécurité, donc, mais pas seule-ment : il n’est pas sûr qu’êtrecontraint de « racheter trois fois

C’est l’extensionde la main vers

le matériau pourle mesurer, le

couper... En plusd’être simpled’utilisation,

léger, maniableet durable,

l’électroportatifse décline et se

démocratisedésormais en

versionconnectée. Une

boîte à outils 2.0pour plus

d’efficacité.

FOCUSÉLECTROPORTATIF

Votre boîte à outils se

© Festool

“Utiliser du matériel professionnel assure une qualité de travail en corrélation avec

le savoir-faire de l’artisan”Pierrick Auboiron, président du Secimpac

Faciliter le travail est « unevéritable attente » et « laconnectivité participe à

cette recherche en apportant auxoutils de nouvelles fonctionnali-tés », rappelle le président du Se-cimpac, Pierrick Auboiron. Et cesfonctionnalités se révèlent nom-

breuses : transfert automatiquedes données relevées par un la-sermètre pour éviter les erreursde recopie manuelle ; alerte deseuil par un détecteur de gaz sursmartphone ou vers un autreopérateur pour la sécurité d’unintervenant isolé ; personnalisa-tion possible de certaines fonc-tions comme les réglages pouraccélérer la mise au travail ; ges-tion d’inventaire des outils pourêtre sûr de disposer de l’outillagenécessaire et qu’il soit opéra-tionnel, etc.

Ainsi, Dewalt propose sa solu-tion Toolconnect qui, notam-ment, optimise la gestion et as-sure la localisation des outils.Bosch, de son côté, développesa Bosch Toolbox qui combinetransmission de données de té-lémétrie, configuration, mémo-risation de paramétrages. Au-tant d’atouts pour travailler defaçon optimale en évitant dechercher son outil, en prévoyantses phases de charge de batterieet en bénéficiant de nouvelles as-sistances de sécurité. �

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L’utilisation optimiséeFOCUS CONNECTIVITÉ

         digitalise

QUO

FOCUS

L ’aspiration est « un cheval debataille pour Festool, assure

Marketa Famy, marketing ma-nager de la marque. Il s’agit d’unevraie problématique. C’est un pointimportant pour le bien-être del’opérateur, la bonne visibilité dutravail et la propreté du chantier».Au même titre que les outils, lesaccessoires ou les consomma-bles, « il fait partie d’un systèmeglobal pour que l’artisan arrive au

bon résultat ». La manager re-commande même une solution“3 en 1” (machine, accessoire, as-pirateur connecté). Gadget juge-ront certains ? «Quand l’aspira-teur n’est pas à portée de bras etque l’opérateur est déjà en placepour travailler, il arrive qu’il ne lelance pas. Avec l’appui d’une so-lution connectée, l’artisan n’a plusà y penser. L’aspiration se lance audéclenchement de l’outil ». �

Le bien-être de l’aspiration

FOCUS PROPRETÉ DES CHANTIERS

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chiffres.

+6%c’est l’évolution desventes en BtoB (valeur dumarché) sur 2018 vs 2017.

55%c’est la part (en valeur)des outils sur batterie sur le marché global del’outillage énergisé.

7,7%c’est la part des ventes ene-commerce, en hausse de11,3 % en 2018.

+9%c’est la hausse des ventes(en volume) des outils en18 V et au-delà.

143€c’est le prix moyen TTc(en baisse) d’une perceusede 18 V ou plus en 2018(159 € en 2017).

Source : données GfK (marché de l’élec-troportatif) pour le Secimpac, mars 2019

l’outil pour faire un chantier… parcequ’il ne tient pas », soit un “plus”dans le livre de comptes des TPE-PME du Bâtiment. Au contraire,«un perforateur professionnel peutêtre utilisé 8 heures d’affilée parjour sans souci ! C’est importantpour l’artisan», argumente le chefde file du Secimpac.

…et du connectéEt bien sûr, comme nous vivonsdans un monde de plus en plusconnecté, il n’y avait aucune rai-son pour que ce secteur yéchappe. L’électroportatif 2.0 in-duit une valeur ajoutée sur la qua-lité de travail, un point essentielpour de nombreux fabricants.«Nos outils sont de plus en plustechniques et modernes, signaleMarketa Famy. L’IoT [internet desobjets] permet de proposer denouvelles applications. À l’instarde notre dernière batterie dotée

d’un système Bluetooth qui in-dique son niveau de charge et salocalisation. Sa version “BP” [mo-dule Bluetooth associé à une ap-plication mobile, ndlr] permetaussi une communication avec unaspirateur pour déclencher sonfonctionnement en même tempsque l’outil ». Entre performances techniquesaccrues, ergonomie renforcée,sans-fil et connectivité, l’électro-portatif entre dans une nouvelleère. Pour le meilleur ? Probable-ment si l’on suit Vianney Hamoir,le directeur des enseignes Mas-ter Pro, qui dans un récent post,résume ce que doit être « un bonoutil » : « Celui qui va permettred’être efficace, d’obtenir du ren-dement et une qualité d’exécutiontout en préservant son capitalsanté ». À méditer ! �

Dossier réalisé par X. Haertelmeyer

ÉLECTROPORTATIF Zepros 2 | Automne-Hiver 2019FOCUS3434

V oilà bien longtemps que labatterie 12 V au plomb a

disparu des rayons. « Son évo-lution est la clé de la performancede l’électroportatif sans fil, pré-cise Pierrick Auboiron, présidentdu Secimpac. Les nouvelles tech-nologies au lithium-ion assurentdes puissances et des autono-mies accrues ». Sans compter« que les batteries sont plus com-pactes et plus légères », renché-rit Marketa Famy chez Festool.Toute la gamme d’outils élec-troportatifs Festool qu’elle gère,fonctionne autour d’une seule

et même batterie. « Cela permetde travailler avec n’importe queloutil, sans se soucier de savoir sila batterie est adéquate. Nousfonctionnons sous 18 V pour uneraison d’équilibre entre la puis-sance demandée, l’ergonomie,l’autonomie et le poids. Nos plusgros outils en utilisent deux, pouratteindre 36 V », note-t-elle.La batterie se veut aussi plus in-telligente : charge optimisée dechaque cellule à 100%, absenced’effet mémoire, travail à pleinepuissance jusqu’à la déchargetotale, meilleure interaction mo-

teur/batterie pour réguler les be-soins en puissance et donc enautonomie. Tout concourt à unemeilleure performance. Ce quiinduit un essor de l’usage de labatterie dans tous les domaines.Mais le Secimpac reste vigi-lant. « En Europe, nous avonspris du retard dans ce domainepar rapport aux Asiatiques. Ilsont les trois plus gros fabricantsau monde, dont deux détien-nent 80 % du marché. Il y a unrisque de dépendance. Noussommes en grande discussionavec l’industrie automobile en

Europe pour lancer un leadercontinental de la batterie. Deplus, nous travaillons sur diffé-rentes technologies comme legraphite afin de poursuivre lesévolutions dans ce domaine »,révèle Pierrick Auboiron. Lesrécentes batteries lithium po-lymère portées sur le dos per-

mettent aussi l’utilisation d’ou-tils électriques pour l’entretiendes espaces verts. Car « l’uti-lisation écoresponsable noustient à cœur au sein du Secim-pac », revendique son prési-dent. Un excellent levier pourrenouveler le parc de modèlesthermiques. �

L’équilibre optimal en 18 VFOCUS BATTERIES

La filière en pleineévolution “circulaire”

FOCUS RECYCLAGE

BATTERIES HIGH-TECH.

À L’INSTAR DU MODÈLE M18 FHSAG(Milwaukee), les meuleuses d’angle assurentdes capacités de coupe plus importantes grâceà leur moteur “brushless” (sans balais) pluspuissant et une batterie Li-ion 18 V de 5,5 Ah.

MULTI-MATÉRIAUX.

AVEC SA BATTERIE DE 54 V, la perceuse-visseuse d’angle XR Flexvolt de Dewalt estcapable d’opérations de perçage jusqu’à152mm dans du parpaing, 127 mm dans de la brique et 158 mm dans le bois.

PLUS DE PRÉCISION.

DESTINÉE AUX TRAVAUX SUR BÉTON, ladécoupeuse à disque DCH 300 X du fabricantHilti permet une profondeur de coupemaximale de 120 mm qui se contrôle à l’aided’une jauge de profondeur par paliers de 10 mm.

QUO

MÉMOS ET FORMATION;

Des outils santé et préventionTMS, vibrations, poussières, nuisances sonores… « Laprotection de la santé fait aussi partie des missions duSecimpac, précise son président Pierrick Auboiron. Lesyndicat met à disposition, gratuitement sur son siteSecimpac.org deux mémos sur la prévention contre lebruit et contre les vibrations, en collaboration avec l’Ins-titut de recherche et d’innovation sur la santé et la sécu-rité au travail (Iris-ST) ». Ce dernier propose aussi, avec lesoutien de l’OPPBTP, deux stages de formation sur cesdeux thèmes pour les salariés exposés à des vibrationsmécaniques, ou à un niveau d’exposition égal ou supé-rieur à un niveau d’exposition quotidienne au bruit de80 dB(A), ou à un niveau de pression acoustique de crêtede 135 dB(C).De leur côté, de nombreux fabricants proposent desstages de formation à destination des artisans pourfournir des réponses à leurs questions liées aux normesen atelier et sur les lieux de travail, ainsi qu’à leurs be-soins d’orientation dans le choix de leur outillage. Re-trouvez l’ensemble des informations des différentsfabricants adhérents du Secimpac sur le site du syndi-cat,Secimpac.org.

E n matière d’économie cir-culaire, le secteur en est

« encore aux balbutiements .Pour le président du Secimpac,« nous avons un long chemin àfaire. Mais notre syndicat estprésent dans le monde asso-ciatif et nous œuvrons pour laréfection de matériels afin deles remettre sur le marché ».Côté batteries, le Secimpac amonté un partenariat avecl’éco-organisme français Scre-lec pour « sensibiliser les dis-tributeurs et les entreprises àla récupération des batteries[assimilées à des DEEE*, ndlr]dans une logique d’écorespon-sabilité ».

N’empêche. Il reste encore dif-ficile de faire rapporter les ma-tériels et batteries usagées parles professionnels, comme lesparticuliers. Screlec a pour mis-sion d’organiser la collecte et lerecyclage de ces déchets enFrance, à travers ses solutionsde collecte Batribox pour lespiles et accumulateurs. Sur sonsite, l’éco-organisme proposedes informations et oriente versles points de collecte les plusproches des utilisateurs. De son côté, l’Ademe, via sonsite Ademe.fr, permet aussi degéolocaliser les collecteurs ins-tallés chez les distributeurs ouen déchetterie. Enfin, Recylum

informe sur le recyclage des ou-tils électriques et électroniquesp ro fess i onne l s . Pr ès de2 200 entreprises ont adhéré àcet éco-organisme pour per-mettre à leurs clients de faire re-cycler gratuitement leurs équi-pements usagés. �

* Déchets d’équipements électriques ouélectroniques

Les ambitions en FranceMaxime Rondepierre :Notrestratégie reste inchangée depuisune dizaine d’années : investir etinnover au niveau du sans-fil afinde devenir le leader de ce sec-teur en France. Pour atteindrecet objectif, nous estimons quenous devons avoir entre 20 et21 % de parts de marché sur cesegment. À fin juin 2019, nousavons atteint les 16,9 % contre13,7 % à la même période l’andernier. Pour arriver à ce résultat,nous avons lancé énormémentde produits sur les plateformes12 V et 18 V. Nous travaillonsaussi en étroite collaborationavec nos clients finaux artisanspour les équiper au quotidien,satisfaire les demandes et leuroffrir la plus large gamme pos-sible en sans-fil.

Le segment pro du sans-fil en 2019M. R. : Le marché est flat parrapport à l’an passé avec une pro-gression de 0,7 % à fin août2019. Milwaukee surperformesur cette période avec une crois-sance de 22%. Nous sommesen pleine conquête de marché.Depuis de nombreuses années, lesans-fil est en progression parrapport au filaire. Mais pour la

première fois, à fin juin 2019, ilest en baisse de 1 %, alors qu’ilse situait entre 5 et 10% de crois-sance ces dernières années. Nousavons remarqué qu’il y avait uneforte hausse des volumes, maisune très forte dégradation desprix. C’est un marché qui est for-tement tiré vers le bas par les fa-bricants, mais aussi par la distri-bution qui a besoin de produits à

moins forte valeur ajoutée. Fina-lement, nous avons vendu plusde machines, mais nous avonsfait un moins bon chiffre d’af-faires. Je ne pense pas que cettetendance va durer. Sinon tout lemonde sera perdant.

Les services aux artisansM. R. : Pour commencer, il y ades garanties standards comme

chez les autres fabricants. Nousproposons également un pack“Full 36 Service” avec une ga-rantie 36 mois tout inclus. Nousavons une équipe baptisée “LesPrescripteurs” qui propose deslocations de machines avec unsystème de SAV express et toutinclus. Une large partie de lagamme est disponible à la loca-tion pour les installateurs ne sou-haitant pas gérer l’entretien et laréparation des équipements, leSAV, l’enlèvement sur site... À lafin du contrat, l’installateur peutchoisir de conserver le matérielou de renouveler son contrat avecde nouveaux outils. Autre pointfort : notre capacité à accompa-gner chaque sortie de produitspar du merchandising et unecommunication dédiée afin d’ai-der nos distributeurs. Noussommes présents sur le terrainavec des animations chez nosdistributeurs et des roadshowsorganisés en avril, juin et juilletavec un camion aux couleurs deMilwaukee. Durant sept se-maines, nous avons invité nosclients sur des circuits automo-biles en France où ils ont puconduire des voitures de sport etdécouvrir nos dernières nou-veautés. �

Recueilli par J. Becam

ENTRETIEN AVEC… MAXIME RONDEPIERRE, CHEF DE MARQUE MILWAUKEE FRANCE

« Nous voulons devenirleader du sans-fil »

OUTILLAGE Zepros 2 | Automne-Hiver 201936QUO

D écidément, le camion Fes-tool ne s’arrête plus. Après

plus de 45000km parcourus en2018 dans huit pays d’Europe, leroadshow du fabricant d’outil-lage électroportatif est reparti surles routes de France du 4 au21 juin dernier à la rencontre desprofessionnels de la peinture.Comme l’an passé, le Festool Tours’appuie sur un camion aux cou-leurs de l’entreprise et aménagéavec les nouveautés de lamarque. « Ce format nous per-met d’être au contact de l’utilisa-teur final, davantage que lors d’un

salon. Nous pouvons atteindre les150 visiteurs par étape dans lemeilleur des cas », constate Éli-sabeth Machado, responsablecommunication. Fort du succèsdu roadshow de juin, la marqueengage une 2e tournée de mi-octobre au 8 novembre.

Loterie quotidienneBaptisé “Prêt ! Avec des outilssans-fil sur mesure”, l’événementsera cette fois-ci destiné à l’uni-vers du bois et de la rénovation.Il comportera 14 étapes chez cinqdes distributeurs partenaires de

Festool. Lors de ces journées, lesclients sont accueillis par les com-merciaux Festool autour de sixpôles de démonstration : sciage,perçage et vissage, aspiration,ponçage, fraisage, optimisationdu poste de travail.Une loterie quotidienne va éga-lement être mise en place afinde tenter de remporter l’un destrois lots mis en jeu par étape.Pour se préinscrire à l’une desétapes du Roadshow 2019, Fes-tool invite les professionnels àse rendre sur son site internet.Si la marque n’expose pas à Ba-

timat, de nombreuses nou-veautés devraient arriver début2020 : « Nous allons lancer enjanvier 2020 un nouveau coffretpour véhicule. Il sera présenté enexclusivité lors de notre road-

show dédié au bois. Nous allonsaussi lancer début 2020 une nou-velle batterie compacte plus puis-sante que d’autres batteries équi-valentes », détaille ÉlisabethMachado. � J. B.

ROADSHOW

Festool repart sur les routes

DIGITAL

L’ÉchelleEuropéennedéplie un site« “Simplicité, clarté, efficacité”sont les piliers du projet de re-fonte de notre portail web quiaura pris un an de développe-ment. Au-delà de la moderni-sation de notre image et de nosservices en ligne, c’est aussil’e-commerce sur lequel notremarque investit. Avec une crois-sance soutenue et continue cesdernières années, l’e-commerceBtoB, mais aussi BtoC est unlevier de croissance additionnelimportant sur lequel nous comp-tons nous appuyer », indiquePierre Guidel, responsable mar-keting et communication dugroupe.

SIÈGE SOCIAL

Hilti déménageBasé depuis près de 30 ans àMagny-les-Hameaux (78), lesiège de Hilti France s’installedans les anciens locaux de10 300 m² de La Françaisedes Jeux, en plein cœur deBoulogne-Billancourt (92).Pour Guillaume Aberlenc,président d’Hilti France, « cenouvel immeuble va bien au-delà des standards d’au-jourd’hui, mais c’est surtoutune nouvelle façon de vivrel’entreprise. Des terrasses, desmatériaux authentiques, de laconvivialité, des espaces poursoi et pour échanger, et uneattention toute particulière àl’écologie : l’engagement descollaborateurs est notre prio-rité n° 1 ».

Vite !

Baptisé “Prêt ! avec des outils sans fil sur mesure”, leroadshow de Festool 2019sera composé de 14 étapes.

Zepros 2 | Automne-Hiver 2019 OUTILLAGE 37QUO

E n 2019, c’est sanouveau té

phare. L’outil-leur allemanda décidé des’attaqueraux meu-leuses an-g u l a i r e savec X-Lock :un d i spos i t i f« original et iné-d it » de f ixat ionsans outil des acces-soires. Grâce à un mé-canisme de verrouillageconcentrique avec l’axe d’en-traînement de l’accessoire, cesderniers peuvent être échangésfacilement et de façon fiablesans aucun jeu, comme celapouvait être le cas avec le clas-sique assemblage vis-écrou desmachines actuelles. Bosch pro-pose ainsi un assortiment com-

plet deplus de 130 acces-

soires compatibles.

À découvrir sur BatimatLancée en avril via les négoces,l’innovation « n’a pas vocation àêtre une exclusivité. Les acces-soires X-Lock sont disponiblesavec nos anciennes meuleuses »,explique Grégory Toy, directeurmarketing de Bosch Outillage.

Un roadshowa d’ailleurs été organisé à la

rentrée autour d’une dizained’événements chez les distribu-teurs partenaires de la marqueafin de présenter X-Lock aux ar-tisans. La marque a aussi pro-fité de ce lancement pour donnerrendez-vous aux artisans et pro-fessionnels du Bâtiment à Ba-timat. Ils pourront notammentprendre en main le système dechangement d’accessoires pourmeuleuses X-Lock. � J. B.

MEULEUSES

Avec Bosch, unsimple clic suffit

E t de 13 ! Depuis septembre,Fischer est officiellement la

13emarque a adopter le CordlessAlliance System (CAS), un sys-tème de batteries 18V avec char-geur commun à de nombreux fa-bricants d’outils énergisés.Depuis quelques années, lesmarques s’efforcent de simpli-fier les travaux de leurs utilisa-teurs en développant des plate-formes d’outils fonctionnant avecune unique batterie polyvalente.C’est désormais chose faite oupratiquement.

La batterie du CAS est compa-tible avec les machines d’Ei-senblätter, Haaga, Collomix,Mafell, Metabo, Rothenberger,Steinel, Starmix, Eibenstock,Rokamat, Edding, Birchmeieret Fischer. Conçue par Metabo,elle est compatible avec toutesles machines et tous les char-geurs de la classe 18 V, l’appli-cation la plus utilisée par lesprofessionnels. Cette techno-logie couvre aussi toute unegamme de puissance de 400 à3 200 W. � J. B.

INTEROPÉRABILITÉ

Une batterie pour les gouverner tous

Où s’arrêtera le ligérien Foré-zienne ? Engagée depuis

plusieurs années dans une stra-tégie de développement externeen achetant l’exclusivité de diffé-rentes marques d’outillage, lasociété spécialisée dans laconception, la fabrication et lacommercialisation d’outils cou-pants pour le bois a annoncé la

reprise de la société Elbe en aoûtdernier.« Jusqu’à maintenant, nous tra-vaillions avec des sous-traitantspour la fabrication de porte-ou-tils. Cette acquisition nous permetde proposer désormais ce produità travers la marque Elbe, un sa-voir-faire que nous n’avions pasencore », explique Yoan Poyet,

responsable commercial Distri-bution chez Forézienne MFLS.

« Défendre l’outillage etsavoir-faire français »« Depuis trois-quatre ans, nousavons mis en place une stratégiede développement externe enachetant l’exclusivité des marquesd’autres acteurs liés au monde de

l’outillage : Stubai, Tormek, Zobo.Nous nous entourons de différentspartenaires tout en conservantleur marque sur le marché. Nousnouons un partenariat avec cesfabricants pour gérer le stockageet la livraison de ces produits. Cedéveloppement externe permetde défendre l’outillage et le savoir-faire français, tout en rassurant

l’ensemble des acteurs du secteuren gardant le nom des marques.Nous sommes ainsi capables defournir un charpentier, un ébénisteet un menuisier pratiquement deA à Z », détaille-t-il.

Mieux informer l’artisan« Aujourd’hui, notre porte-feuilleproduits s’est tellement étenduque nous devons en informer lesartisans en les faisant venir surnotre site. Nous pourrons ainsi lesdiriger vers un distributeur prochede chez eux. Nous avons une dou-zaine de marques qu’il faut faireconnaître. Nous allons aussi êtreprésents sur différents salonsBtoB dédiés comme Eurobois [du4 au 7 février 2020 à Lyon] », dé-taille Yoan Poyet.Distribué principalement dans lecircuit professionnel, Foréziennesouhaite accroître sa présencechez les négoces au cours des pro-chains mois. «Nous sommes loind’être présents dans tous les né-goces. Nous voulons y être davan-tage référencés, plutôt que d’alleren GSB… même si certains de nosproduits peuvent y avoir leurplace», conclut-il. � J. Becam

POUR RENFORCER SES EXPERTISES MÉTIERS

Forézienne poursuit sa conquête

OUTILLAGE Zepros 2 | Automne-Hiver 201938QUO

Après avoir regroupé ses qua-tre entités différentes (Iso-

cèle, Abras, Reflex et Leman) sousune seule marque, Leman impulseune nouvelle dynamique avec unnouveau logo, une nouvelle iden-tité et une stratégie de distribu-tion à la hauteur des ambitionsaffichées. « Les besoins de nosclients évoluent constamment.2019 sera un véritable tournantstratégique pour la marque. Nousnous recentrons sur un cœur demétier que nous souhaitons ren-dre visible, lisible et crédible pourconstruire notre socle de recon-naissance, l’outil coupant, et deve-nir “le” leader du secteur dans lescinq prochaines années », confieOlivier Dunand, Dg de Leman.

Une offre plus claireParce qu’elle ne s’adresse passeulement aux spécialistes dubois, du métal ou du béton, la

marque a mis en place une nou-velle segmentation permettantde guider l’utilisateur parmi lagamme : l’une des plus larges dumarché. Pour une identificationsimple et fiable, les outils sontclassés par métiers, par type dematériaux, mais aussi par niveaud’utilisation (classique ou expert).Toutes les références seront pro-chainement disponibles pour lesdistributeurs via un catalogue gé-néral (en version papier et enligne). Le site web, lui aussi encours de refonte, est conçucomme un guide de choix enorientant les utilisateurs selon

leurs profils et usages. Le packa-ging a aussi évolué pour mieuxdifférencier les produits entre eux.

Cap sur le terrainRemaniée, cette segmentationdoit permettre de positionner da-vantage de références selon lesprofils et attente de chaque dis-tributeur. Pour accompagnercette ambition, les 10 commer-ciaux organisent des animationsau sein des points de ventes, afinde présenter les outils de lamarque, d’expliquer leurs utilisa-tions et de délivrer de nombreuxconseils aux futurs utilisateurs.

Un module de formation est encours de création et sera proposéen 2020 aux distributeurs par-tenaires. Côté produits, Leman n’est pasen reste et lance trois gammesentièrement revisitées selon lesbesoins des utilisateurs et distri-buteurs : lames de scie circulaire,disques à� tronçonner et trépans.Une offre « riche, qualitative etadaptée à chaque usage, plus li-sible et plus visible » grâce aunouveau design des packagingsde la marque. � J. B.

CHANTIER

Une caméra pourles artisans

Brinno lance une caméra dédiéeaux professionnels du Bâti-ment. La BCC2000 est unecaméra de dernière générationdédiée au “time lapse” (évolu-tion en accéléré d’une mêmescène au cours du temps). Elle sedestine au secteur de la cons-truction et permet aux profes-sionnels de filmer l’évolutionde leurs chantiers, de la simplerénovation d’une pièce à la cons-truction d’un viaduc. L'objectif,d’une résolution de 1080p, per-met de capturer des vidéos enfull HD, quelles que soient lesconditions climatiques et la lu-mière d'exposition.

Vite !

CHIFFRES CLÉS.

•Plus de 5 500 références encatalogue

• 8 000 références en stock• 10 000 m² de stockage•20 % du CA à l’export• 100 salariés dont 5 com-merciaux sédentaires et10 ATC

AMBITION

Leman veut devenir le leader de l’outil coupant

Forézienne a annoncé la reprise de la société Elbe en août dernier.

Zepros 2 | Automne-Hiver 2019 OUTILLAGE 39QUO

Connaissez-vous la L-Boxx? Ils’agit d’une «solution univer-

selle» de transport et de stockagecompatible avec de nombreusesmarques d’outillage. Si le systèmecréé par BS Systems (une coen-treprise fondée en 2012 par Ro-bert Bosch GmbH et Sortimo In-ternational) a fêté en 2018 ses dixans, il reste encore relativementméconnu par les artisans français.Après deux ans d’existence surle marché français, petit court

d’histoire par Thierry Socha, di-recteur commercial France de BSSystems : « En 2008, Sortimo acréé la boîte de rangement bap-tisée L-Boxx qui a la particularitéd’être modulable, empilable l’unesur l’autre et modulaire. Ce sys-tème a attiré l’attention de BoschPower Tools en 2009 pour deve-nir la mallette de conditionnementunique de sa gamme d'outillageprofessionnel (Bosch Pro). Aubout de deux ans de collaboration,

Bosch a voulu ouvrir ce systèmeL-Boxx à tous les autres fabricantset créer une référence mondiale ».

Contrats avec des négoces« Il y a encore quelques annéesnous étions uniquement des fa-bricants avec une clientèle BtoBet industrielle. Le marché est àmaturité depuis près de deux ans,et c’est tout naturellement quenous nous dirigeons vers la distri-

bution, car un artisan n’a pas for-cément besoin d’une L-Boxx déjàremplie par un industriel, mais plu-tôt d’une L-Boxx “neutre” [vide]pour y ranger ses propres outils.Nous ne sommes pas présents demanière standard, mais avec desproduits MDD », explique ThierrySocha.Sur le marché français, BS Sys-tems a décidé d’être présent uni-quement par l’intermédiaire d’undistributeur ou d’un fabricant.« Nous ne comptons pas lancernotre propre magasin, ni notrepropre réseau de vente. Enmoyenne, 80 % des ventes dugroupe passent aujourd’hui parl’industrie et 20% par le négoce.D’ici deux à trois ans, ce chiffredevrait s’équilibrer. Nous avonspour l’instant du mal à répondreaux demandes de nos clients enFrance où nous ne disposons pasencore de contrat de référence-ment. Une situation qui devraitchanger en 2020, puisque nous

sommes en passe de signer despartenariats avec quelques dis-tributeurs », annonce Thierry So-cha. De quoi propulser la France,actuellement troisième marchédu groupe, à la deuxième place,espère-t-il. � J. B.

C’EST DANS LA BOÎTE

La L-Boxx veut séduire l’Hexagone

ASSORTIMENT;

Ça s’étoffeÀ sa sortie en 2008, la L-Boxxse déclinait en 4 tailles. Elle encompte désormais une dizaine.« Il y a une gamme avec poignéepour les métiers du Bâtiment,une autre dédiée au petitconsommable comme de la vis-serie qui se range dans desracks, ou encore notre dernièrenouveauté la XL-Boxx penséepour les machines et l’outillageélectroportatif », détailleThierry Socha. Aujourd’hui,200 marques utilisent ce sys-tème, dont Fisher (fixations),Sam Outillage, Wago (connec-teurs) ou Rems (outils pourplombiers).

Destinés à protéger le travailleurcontre un ou plusieurs risques, les EPIne doivent être utilisés qu’en complé-ment des autres mesures d’éliminationou de réduction des risques mises enplace dans l’entreprise.

La conformité d’un EPI est assuréepar un marquage apposé à proximitédu nom du fabricant « de manière lisi-ble, distincte et indélébile », constituédu sigle CE et assorti des indicationsfixées par l’arrêté du 22 octobre 2009.

Un EPI doit être approprié auxrisques à prévenir, adapté au travailleuret compatible avec le travail à effectuer.Pour effectuer un choix définitif, il convient de retenir plusieurs modèleset de prévoir une phase d’essai.

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Qu ’o n s o i tbien d’ac-cord : « Lesé q u i p e -m e n t s d eprotection

individuelle sont le “dernier re-cours”, prévient Mohamed Tra-belsi, responsable EPI à la direc-tion technique de l’OPPBTP.Lesneuf autres points des principesgénéraux de prévention doiventêtre effectifs avant de privilégierson usage ». Cependant, mêmeen évitant les risques, en les éva-luant et en les combattant pardes équipements de protectioncollective, il demeure parfois unepart de sécurité à assurer. Et « lebut d’un EPI est de pouvoir conti-nuer le travail en présence d’unou plusieurs risques », indique leministère du Travail sur son siteinternet “Santé au Travail en ré-gion Paca-Prévention des

Risques Professionnels”.Face à ce constat, il convientd’évaluer le risque et l’EPI quipourra y faire face. « C’est uneopération difficile, juge Moha-med Trabelsi. Elle réclame l’ana-lyse d’une triple performance :l’efficacité, le confort et le coût. Ilest possible de trouver des EPItrès économiques mais il est dif-ficile d’en connaître l’efficacité etle confort. Et une grande partiede ces équipements ne sont pasporté pour des soucis de confortou d’esthétique. »

Avoir conscience du risqueLeur port systématique requiertdéjà la prise de conscience durisque par son porteur qui doitadhérer au fait de se protéger.« La fourniture de cet équipementdoit aller au-delà de la simpleobligation. Il s’agit d’une protec-

tion personnelle pour le compa-gnon, de sa sécurité à lui ! Ainsi,il doit être intégré dans le pro-cessus de choix de l’EPI. Il doitpouvoir tester deux ou trois équi-pements et les évaluer, notam-ment en termes de confort qui estune notion très personnelle. D’ail-leurs, ceux qui sont associés dansle choix d’un EPI le portent », ga-rantit Mohamed Trabelsi.

La pédagogie reste indispensableSi le porter est une chose, l’utili-ser correctement en est une au-tre… « S’il y a, par exemple, desfuites de bruits, le porteur d’uncasque peut remettre en causeson EPI et ne plus croire en sonefficacité, alors qu’il l’a simple-ment mal mis. Il convient de bienexpliquer comment le porter etde vérifier son ajustement », ar-gumente-t-on à la direction

technique de l’OPPBTP. Autrepoint primordial, et non desmoindres : son entretien. «Net-toyer les bandes réfléchissantesd’une veste, ne pas jeter uncasque par terre, nettoyer sesbouchons moulés… est incon-tournable. Il faut prendre soin deson EPI, l’entretenir et ne pas lefragiliser ». Mohamed Trabelsi précise quetous ces équipements doiventfaire partie intégrante de la“boîte à outils” du compagnon,tout comme son outillage. « Ilfaut vérifier qu’il soit chargé s’ils’agit d’un EPI connecté, obser-ver qu’il n’a pas de faiblesses oude fissures, afin qu’il soit et resteefficace… », met en garde l’ex-pert. Car sa seule finalité estbien là : son efficacité au mo-ment requis. �

Dossier réalisé par X. Haertelmeyer

L’EPI (équipementde protection

individuelle) restela dernièresolution à

envisager quandtoutes les autres

sont déjàopérationnelles,

mais nonsuffisantes pour

assurer lasécurité. Son

choix doit alorsêtre effectué avecdiscernement. Et

en accord aveccelui qui le porte.

FOCUSEPI

Au-delà de la simple pe

© Boschat Laveix

La reprise économique,l’évolution de la régle-mentation et la plus

grande prise de conscience desdangers au travail profitent auxEPI. Sur ce marché en progres-sion constante (+0,6 % en 2017à 1 Md€ HT selon le cabinet MSIReports), la protection de la tête,notamment les protections res-piratoires, prend la part la plusimportante (468 M€), devant lesvêtements de protect ion(285 M€) et la protection desmains (230 M€). Les industriels,toujours à la recherche de pro-duits plus efficaces, œuvrentaussi sur le design et la simplicitéd’usage. Plus encore, les techno-logies autour des capteurs et de

la connectivité apportent de nou-velles solutions de protection.« Il y a un effort marqué des fa-bricants. Le marché du BTP pro-fite des nombreuses innovationsqui sont apparues dans d’autresdomaines comme les industriesautomobile, pharmaceutique etmilitaire, constate Mohamed Tra-belsi, de l’oPPBTP. Afin de lesévaluer, nous venons de lancer unsondage national [à paraître en2020] découpé en deux parties :l’une auprès des encadrants etpréventeurs afin de déterminerles difficultés rencontrées ; l’au-tre auprès des compagnons surle terrain pour savoir comment ilsévaluent leurs équipements. Nous

regardons également de près lesEPI intelligents. Nous accompa-gnons les fabricants dans leurR&D ».À l’instar de l’accélérateur Santé-Prévention du BTP: l’écosystèmede start-up et de grands donneursd’ordre créé par la CCCA-BTP,l’oPPBTP, Pro-BTP Groupe et laFondation Excellence SMA. Lancéen 2018, il regroupe aujourd’hui23entreprises. Sa vocation? Dé-velopper des solutions visant à fa-voriser l’organisation des chantiers,les systèmes de communicationet la formation, mais aussi à amé-liorer les équipements de protec-tion et répondre aux probléma-tiques de santé au travail. �

Zepros 2 | Automne-Hiver 2019 41

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En plein essor dansle BTP

FoCuS MARCHÉ

“L’EPI doit être parfaitementadapté à son porteur et son environnement de travail, fiable,correctement porté et entretenupour assurer une protection effi-cace et continue.”Mohamed Trabelsi, responsable EPI à la direction techniquede l’OPPBTP

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Pro

FoCuS ACCOMPAGNEMENT

Dans leur rôle d’information etd’accompagnement, les Carsat(Caisses d’assurance retraite etde santé au travail) peuvent in-tervenir auprès des entreprisessouhaitant organiser des actionsde prévention des risques de leurssalariés. Elles proposent aussi uneaide financière simplifiée (AFS)jusqu’à 25 000 € pour les entre-prises de 1 à 49 salariés, afin deles aider à améliorer leur niveau

de prévention lié à un risque spé-cifique. Ces subventions concer-nent des investissements d’équi-pements, de formation ou desétudes. Plusieurs AFS nationalessont proposées (soudage,TMS…), ainsi que des AFS régio-nales en fonction des secteursd’activité. Rendez-vous sur le siteinternet Ameli.fr ou celui de vo-tre CarSat pour connaître les AFSen cours jusqu’à fin 2020. �

Une subvention “Prévention” aux TPE

CHIFFRES.

31%des artisans perçoivent laréalité virtuelle etaugmentée comme un pluspour suivre des formationsen santé et sécurité autravail (1).

46%des chefs d’entreprise sontintéressés pour utiliser lesEPI ou balisages connectéssur les chantiers (1).

51%des accidents de travailsont liés aux manutentionsmanuelles, 1re caused’accident dans le BTP (2).

-6%C’est la baisse des TMSdans le BTP entre 2014 et2017 (2).

-3%C’est la baisse de fréquencedes accidents dans le BTP,à 56,8 accidents pour 1 000 salariés (2).

Sources : (1) Enquête Santé et sécurité desartisans du BTP (Capeb, CNATP, IrisST,OPPBTP - Avril 2019) – (2) Rapport an-nuel 2017 de l’Assurance Maladie

EPI Zepros 2 | Automne-Hiver 2019FOCUS4242

RÉGLEMENTATION.

ABROGEANT LA DIRECTIVE EUROPÉENNE DE1989, le nouveau règlement relatif aux EPI (avril2018) vise à harmoniser les mises sur le marchéen Europe. Le texte ,en vigueur depuis cetteannée, catégorise selon le risque et non plusselon le produit.

TACTILE.

LES GANTS TOUCH DE ROSTAINGprotègentles mains tout en préservant la sensibilité tactilede l’utilisateur pour l’usage d’un smartphoneou d’une tablette. La version Maxstong assureune protection supplémentaire pour les travauxcoupants ou abrasifs.

GÉOLOCALISATION EN 3D.

CONNECTÉ AVEC PIROS.42, un émetteurdélimiteur de zones, le bracelet connectéElsa.42 de CAD.42 permet d’informer en tempsréel son porteur des interdictions ouobligations de zones et des dangers par unealerte sonore et vibratoire.

QUO

FOCUS SMART EPI

A ssistance, détection, alerte,contrôle du port, gestion du

suivi… Les nouvelles fonctionsapportées par les systèmes deprotection individuelle intelligents(SPII) ouvrent de nouveauxchamps pour la sécurité et da-vantage de fonctions. Mais at-tention ! «Connecté ne veut pasforcément dire intelligent, prévient

Mohamed Trabelsi de l’OPPBTP.Même intelligent, la fonction pre-mière d’un EPI reste la protection.La technologie embarquée ne doitpas interférer sur la sécurité du tra-vailleur ou engendrer un risquesupplémentaire ».Comme toute la profession despréventeurs, l’expert met engarde contre le “smart washing”

de certains fabricants qui surfentsur la tendance et présententleurs produits connectés commedes EPI dits “intelligents”… à tort.«Un EPI intelligent doit apporterune valeur ajoutée en prévention.Il doit correspondre à un besoinréel, ne pas être un gadget quipourrait détourner l’attention dutravailleur », avertit Mohamed

Trabelsi. Autre précaution : lacompatibilité entre ce type d’EPIet les différents appareils utilisésdéjà présents dans l’entreprise.Enfin, en matière de certification,un EPI SPII est soumis auxmêmes exigences que celle desdispositifs classiques, mais aussià celles liées aux équipements ra-dioélectriques et à la compatibi-

lité électromagnétique. La nor-malisation européenne est uncours d’évolution pour répondreaux spécificités de ce nouveaumarché. À surveiller donc…�

© Bouygues Construction

Connecté… mais pas forcément intelligent

KITS SÉCURITÉ.

La Capeb aide à valoriser le DUDepuis fin 2017, la Capeb proposesa mallette “Les EPI du peintre byCapeb” développée avec un ergo-nome et validée par la médecine dutravail et la Carsat. Elle regroupe dixéquipements de marque (lunettes,masque, genouillères, protectionsauditives, paires de gants, combinaison…) proposés à 98€ HT pour les adhérents de la Capeb, ou sur consultationpour les non-membres. Elle est désormais aussi disponi-ble pour les autres corps de métier.

Évaluation obligatoireFOCUS EXOSQUELETTES

L es exosquelettes attirent 31%des chefs d’entreprise artisa-

nale* en raison de leur aptitude àlimiter l’impact des chargeslourdes et à aider à garder lesbonnes postures. Mais les exos-quelettes ne sont pas des EPI.L’INRS précise d’ailleurs «qu’il n’apas été démontré qu’ils proté-geaient d’un quelconque risque. Ilsne sont pour l’instant soumis à au-cune règle technique de concep-tion, ni à aucune procédure de cer-

tification nécessaire pour qu’un pro-duit puisse être considéré commeun EPI et positionné sur le marchéen tant que tel». En revanche, s’ilest utilisé sur le lieu de travail, ildoit être intégré dans l’EvRP (éva-luation des risques du travail). Lerésultat de cette évaluation doitêtre retranscrit dans le DU (docu-ment unique). �

* Enquête “Santé et sécurité des arti-sans du BTP” menée en novembre2018 (Capeb, CNAT, Iris-ST, OPPBTP)L e style des EPI a bien changé.

Leur capacité de protections’améliore sans cesse en y ajou-tant les codes du sportwear.Chaussures, pantalons ou vestesgagnent en look, facilitant leur ap-propriation par les salariés –comme, par exemple, les chaus-sures Dealer S3SRC de GastonMille ou encore la veste SoftshellStretch X de Würth.Plus encore, les objets connectésont propulsé les EPI dans un autremonde. Désormais, ils peuventprévenir un travailleur d’un danger

imminent, voire alerter les secours.Kypsafe propose ainsi une solu-tion de balisage connectée et in-telligente pour localiser les sala-r iés aux abords de zonesdangereuses et les avertir. L’Elek-sen de T2S se compose, lui, d’unsystème d’alerte sur les véhiculeset vêtements EPI qui informent leporteur et le conducteur quand ilssont trop proches. L’ATI-201 d’At-tendance dispose d’une fonction“Détection de perte de verticalité etd’absence de mouvement”, avecalerte par SMS et transmission de

la position. Pour prévenir les TMS,Rcup développe des semellesmorphologiques connectées per-mettant de suivre les opérationsde manutention, connaître la va-leur des poids portés, leur fré-quence, etc.Côté détection, Honeywell proposeBW Ultra, un appareil portatifconnecté qui peut détecter cinqsubstances gazeuses dangereusesdont les COV, surveille à distanceun opérateur isolé et alerte en cas deproblème. Des lunettes avertissentde l’endormissement (Ellcie Heal-thy), tandis que des casques inté-grant la vision en réalité augmentée(Smart Helmet Daqri) arrivent surle marché. D’autres solutions ai-dent à la gestion des EPI (KS Onede Kratos Safety). Enfin, non EPI,mais participant à la sécurité, lesdrones se montrent très adaptéspour l’inspection d’ouvrages ou lathermographie en évitant l’envoid’une personne sur les toiturescomplexes ou les sites à risques. �

FOCUS INNOVATIONS

© Eleksen

Les EPI vivent avec leur temps

LES ZE AWARDS DU BATI SONT FAITS POUR VOUS !

En 2020, Zepros récompense le Bâtiment qui innove et entreprend.Pour être candidat, c’est simple :

envoyez-nous un petit message à contact-bati@zepros.fr

SOYEZ LE PROCHAIN !

DISTRIBUTEURSARTISANSPME

Vous êtes fier de vos chantiers, de vos performances, de vos équipes, de votre point de vente ?

Six ans après avoir intégréle groupe belge Alsico, lamarque de vêtements de

travail en devient « la “griffe grandformat” réunissant toutes nos ex-pertises», confie François Ruet, di-recteur marketing de Molinel. Ré-vélée aux distributeurs BtoB endébut d’année à Lyon, lors d’un dé-filé présentant les collections 2019,cette politique de marque uniquea été officialisée à la rentrée.

Quatre expertisesmétiersEn fait, il s’agit d’« une conver-gence de marques entre Molinel

et Muzelle Dulac pour une identi-fication simplifiée des assorti-ments auprès des revendeurs etclients utilisateurs », précise-t-il.S’inscrivant dorénavant dans unelogique d’offre globale, AlsicoFrance s’est donc réorganisé au-tour de quatre pôles d’expertise.Et deux marques, au lieu de trois.D’un côté, Molinel pour l’universdu workwear (BTP, industrie, ser-vices techniques des collectivi-tés), les métiers de bouche etles fabrications spéciales (mar-quage, design…). De l’autre, Has-son qui concerne les collections“Femmes” dédiées aux collecti-

vités et au secteur paramédical.«Nous souhaitions capitaliser surcette marque his-torique créée en1845 », indiqueRachel Boulos,adjointe de direc-tion.

Streetwear et “vitrine-flipper”Sur un marché français évaluéà un peu plus de 783 M€ en2016* pour un gisement d’envi-ron 34,8 millions de piècespar an*, le groupe dispose de850 000 pièces en stock per-manent dans ses entrepôts deLille et Lyon. Tout en orientantles gammes « vers des produits“raisonnables” en termes d’éco-nomie circulaire » (lire encadré),les quatre stylistes intégrés etles deux bureaux d’études deMolinel affichent « une culture dudesign très marquée ».D’ailleurs, l’esprit streetwear faitpartie de leur cahier des chargespour concevoir, tous les ans, lestrois ou quatre nouvelles lignes

de vêtements dédiées à la filièrede l’artisanat, du BTP et de l’in-dustrie. « Pour répondre auxcodes des jeunes actifs qui arri-vent dans le BTP, l’ergonomie etles coupes sont devenues des le-viers essentiels pour créer nosEPI », observe François Ruet.À l’image de la ligne de panta-lons “Famous Force” lancée à larentrée. Pour l’implanter enrayon, la distribution (spécialistes

EPI, négoces quofi et matériaux)dispose de nouveaux outils mer-chandising : un corner doté d’unmobilier conçu « comme un flip-per ». Chez les revendeurs, l’es-pace se veut « inspirant ».« Tout comme nos publicationssur Instagram », rappelle RachelBoulos. � S. Vigliandi

* Étude de l’ONG Yamana pourl’Ademe. Sur le CA total, 242 M€ via lesloueurs.

STRATÉGIE DE MARQUES

Molinel ouvre grand son “ombrelle”

EPI Zepros 2 | Automne-Hiver 201944QUO

Tout en déployant « une stratégie digitale forte » sur les réseaux so-ciaux pour entretenir le lien avec la communauté d’utilisateurs, la mar-que met le négoce au cœur de sa politique de distribution.

LOGISTIQUE

Uvex-Heckel optimise ses flux

E n Alsace, la filiale commer-ciale du groupe allemand

Uvex Safety a repensé son ser-vice logistique implanté à Nie-dermodern, près de Haguenau.L’ancien entrepôt de 1 600 m²,construit en 2004, ne permet-tait plus de répondre au déve-loppement de l’activité enFrance, mais aussi à l’export.Ces dernières années, la sociétéa en effet connu un essor de la

marque Uvex dans l’Hexagone,ainsi que de la marque Heckel(France et export) grâce à « unlarge enrichissement du porte-feuille produits ». Plusieursgammes de vêtements work-wear ont été lancées sur le mar-ché français, mais aussi lesgants de protection sous lamarque HexArmor.Inauguré au printemps, le nou-veau centre logist ique de

2 400 m² et la dizaine d’opéra-teurs permettent dorénavant degérer un stock de près de

3 300 références.Tout en augmentantla capacité d’entrepo-sage, la zone de pré-paration de commandesa ainsi été étendue. Pour unemeilleure gestion des com-mandes, les flux de réception etd’expédition ont été séparés.Quant au service qualité, l’en-treprise dispose maintenantd’une zone de contrôle pour leschaussures de sécurité Heckel.Autant de leviers destinés àaméliorer encore le service et larelation clients. � S. V.

À l’occasion de la 6e édition dePréventica Grand Sud, début oc-tobre à Marseille, Heckel a dévoiléle Run-R 120 Low Boa. Sur les16 modèles Run-R désormais pro-posés, c’est sa première chaussurede sécurité à être dotée de latechnologie BOA : un système defermeture et d’ajustement breveté.

RECYCLAGE.

Une deuxième vie pour les EPILancé en 2011, le programme “Objectif2e Vie” du groupe permet aux négoces decollecter les vêtements usagés en coton oucoton/polyester auprès de leurs clients.Lavés et triés, ils sont ensuite envoyés par

Molinel à un effilocheur du Nord qui les transforme en isolants pourl’industrie automobile et le Bâtiment. Depuis près de trois ans, unpeu plus de 3 tonnes de vêtements ont ainsi été collectées. À ce jour,une soixantaine de “contrats” a été signée avec les clients, distribu-teurs et grands comptes.

HAUTE VISIBILITÉ.

Gilets auto-éclairantsConçus comme une seconde peau, les vêtements de protection intègrent de plus en plus

de nouvelles technologies. Sur le salon Préventica Paris qui s’est tenu fin mai, Uvex aprésenté son concept Protection Active Flash : une série de vestes et gilets dotés d’unefibre lumineuse (Led) qui a été développée par l’industriel Osram. Les bandes Led sontalimentées par une batterie compacte qui se range dans une poche prévue à cet effet.

2100points de distribution

BtoB en France environ.

Dans le Bas-Rhin, le nouvel entrepôt bénéficie désormais d’une capacité de l’ordre de 1 000 palettes.

En 2017, la marque s’était faitremarquer en lançant une

collection de vêtements de tra-vail roses pour les agricultrices.Début novembre, sur le salon al-lemand A+A* de Düsseldorf, ellea lancé sa l igne AuthenticFemme : 70 références « pen-sées, créés et testées par desfemmes ». Tout en intensifiant laR&D (environ 30 nouveaux mo-dèles par an), la société Lebeurrequi détient LMA, élargit son of-fre destinée entre autres au BTPet à l’industrie : des cibles drai-nant 20 % de l’activité et que leP-dg, Thomas Lebeurre, veutdoubler « rapidement ».

RéactivitéÀ bientôt 140 ans, la PME fami-liale a ainsi achevé fin septembre« la phase 1 d’un projet d’enver-gure ». À l’est d’Amiens, ses sixsites logistiques ont été centrali-sés sur une plateforme unique.« C’est un chantier de près de deuxans et 4 M€ investis pour dispo-ser, dans un premier temps, de6000m² d’entrepôt qui pourrontêtre portés à 12 000, voire18000m² à terme », confie le di-rigeant qui est la 7e générationaux commandes.Dans cet entrepôt où travaillentdix-huit salariés (sur uneffectif d’une cinquan-taine de collabora-

teurs), le groupe familial va éga-lement investir pour modernisersa flotte de manutention. Avec,notamment, l’acquisition de deuxchariots grande hauteur, ainsi quele renouvellement du parc detranspalettes, gerbeurs et pré-parateurs électriques de com-mandes. Stockant des palettesjusqu’à 10 m de haut, le nouveausite aligne 10 000 emplacementspour le picking et la préparationde commandes. Et une capacitéde réapprovisionnement de5 000 palettes. « Ce dispositifnous fait véritablement entrerdans une logique de supplychain », note Béatrice Nguyen-Calloc’h, chargée du marketing.Dans la Somme, la PME confec-tionne tous les ans… « près de2 millions d’articles ». Pour aug-menter la productivité et « opti-miser le taux de service clients »,Lebeurre a aussi injecté 200 k€pour se doter d’un logiciel WMS(système de management logis-tique). Tout en optimisant la ges-tion des stocks des 8 000 réfé-rences en catalogue, il s’agitd’« assurer une traçabilité par-faite des commandes». Le P-dga désormais un chiffre en tête :« Atteindre les 30 M€ de CA quia quadruplé au cours des dix der-

nières années ». �S. V.

* Salon biennal de la sécu-rité et la santé au travail

POUR CIBLER PLUS LE BTP

LMA se taille une logistique XXL

Zepros 2 | Automne-Hiver 2019 EPI 45QUO

Diffusé, entre autres, chez les négoces EPI et quofi, LMA décline 1 500arti-cles pour le seul secteur du BTP.

6stylistes intégrés

chez LMA

É lectriciennes, peintres,plombières… : depuis vingt

ans, le BTP se féminise. Selonla FFB, le beau sexe représen-tait 12 % des effectifs en 2016.Pourtant, côté EPI, les femmessont « encore trop souvent dés-avantagées » et doivent souvent« se contenter de modèles mas-culins ou unisexes », juge leloueur de vêtements de travail.À la tête de Mewa France, Phi-lippe Mell rappelle que « les vê-tements de travail pour lesfemmes présentent une coupedifférente des modèles mascu-lins. Tout en remplissant leurfonction de protection dans

chaque situation, ils doiventaussi offrir un certain confort ».Si une coupe adaptée à la mor-phologie féminine demeure es-sentielle pour garantir une libertéde mouvements, c’est aussi « unfacteur important pour renforcerla sécurité ». Le loueur a donc ré-cemment développé une collec-tion de blousons et pantalonsgriffée Mewa Dynamic et uni-quement dédiée aux femmes. Enplus de son design qui rappellecelui de la mode outdoor grandpublic, la gamme bénéficie demultiples détails fonctionnels :boucles pour outils, poches mul-tiples et spacieuses. � S. V.

EPI Zepros 2 | Automne-Hiver 201946QUO

C réé en 1999, Timberland Pro« se relance» cette année. En

2018 déjà, la marque iconiqueavait réorienté sa distribution surle territoire en signant un accordexclusif avec le spécialiste en EPICovePro*. Le contrat portait surtrois nouvelles paires de chaus-sures de sécurité : Splitrock XT,

Powertrain et Disruptor dévoiléssur ExpoProtection 2018. «Cettenouvelle stratégie destinée aux sec-teurs du Bâtiment et de l’industriea déjà rencontré un succès en Eu-rope, notamment au Royaume-Uni et en Espagne. Timberland Proa décidé de l’appliquer en Franceen ciblant divers circuits de distri-bution : spécialis-tes EPI, négocespécialisé, grands comptes et par-tenaires internet», confie un porte-parole de la marque. Début no-vembre à Düsseldorf, « un largedispositif est mis en place autourdu salon A+A qui annonce le

(re)lancement de Timberland Pro»sur le Vieux Continent. Rachetéemi-2011 par le groupe nord-amé-ricain VF Corporation qui détient18 autres marques (dont Dickies,Vans ou The North Face), la célè-bre griffe y présentera en avant-première sa nouvelle “Iconic WorkBoot” qui sera commercialiséedébut 2020. Mais elle se diversi-fie aussi avec la ligne “InteraxWork Trouser” (pantalons pros).En négoce, des outils merchandi-sing vont être mis en place : meu-bles métalliques, bannières, bancs,

tapis, présentoirs, etc. � S. V.* Grossiste-impor-tateur françaisqui détient lafiliale belgeBrand&Sa-fety.

POLITIQUE DE MARQUE

Timberland Pro : come-backfrançais

MODE FÉMININE

Mewa pense aussi aux artisanes Des cols en bleu-blanc-rouge !

Rachetée en 2016 par l’en-treprise familiale Cepovett, lamarque de vêtements profes-sionnels hisse haut ses couleurs.Elle a été choisie par l’organisa-teur du Concours “Un des Meil-leurs Ouvriers de France” (MOF)pour habiller le fleuron de l’arti-sanatdistingué dans les 230 mé-tiers que couvre cette manifesta-tion, dont 19 pour la filière duBâtiment. Lors de la remise desdiplômes du 26e concours en mai,à la Sorbonne, les lauréats avaientreçu leur médaille en tenue La-font avec le col tricolore. Direc-trice marketing et commerciale,Alexandra Avram avait souligné

que « c’était une belle reconnais-sance pour la marque qui réaffirmeson attachement à l’excellence del’artisanat français ». Alors queles MOF sont désormais « les

ambassadeurs de la marque »,le fabricant prépare les tenuesde la 27e édition des MOF dontles titres seront remis en février2022. � S. V.

PARTENARIAT

Lafont en version tricolore

ACTION CARITATIVE

Würth Modyf : la boxdu Téléthon

D ès le 11 novembre, le spécia-liste des vêtements et

chaussures de sécurité lance savente en ligne au profit de l’AFM-Téléthon, l’association qui sou-tient la recherche contre les ma-

ladies rares. «Totalement inédite,cette box hiver comprend unepaire de gants pour écrans tac-tiles, un tour de cou doublé en tissupolaire, et un bonnet : des produitsidéals pour les jours froids et ven-teux », argumente la marque.Lancée en série limitée, elle estvendue 25 € HT. L’entreprises’engage à reverser « l’intégralitédes bénéfices » (12,50 €/box) àl’AFM-Téléthon. Objectif : attein-dre à l’échelon européen plus de400 000 € de collecte pour larecherche. Il existe au moins« 6 000maladies rares à ce jourqui concernent 3millions de per-sonnes en France », rappelle l’as-sociation. Alors déposez votredon au pied du sapin ! � S. V.

Pour acheter la “box hiver” etsoutenir la recherche sur les mal-adies neuromusculaires, un siteweb a été créé : www.modyf.fr/1box1don. E-VITRINE

Nouveau portail-pour CepovettEsprit graphique épuré et expertises métiers valorisées ! Pour re-fléter l’évolution de la PME créée dans le Rhône en 1948 et devenueun major européen des EPI, Cepovett a refondu son site web cor-porate. Dès l’accueil, une vidéo plonge le visiteur dans l’atmosphèredes ateliers de confection, du bureau de styles ou encore des57 000 m3 de capacité logistique pour livrer en 24-48 heures.V

ite !

En cours de référencement en négoce,“Iconic Work Boot” sera aussi vendu sur le site

de la marque.

Zepros 2 | Automne-Hiver 2019 EPI 47QUO

A ttention les oreilles ! Désor-mais classée EPI de caté-

gorie 3 (risque majeur), la pro-tection auditive est obligatoiresur les chantiers – au même ti-tre que les équipe-ments antichute etde détection desgaz ou la protectionrespiratoire. En vi-gueur depuis finavril 2018, le nou-

veau règlement européen EPI2016/425 impose aux systèmesantibruit qui sont mis sur le mar-ché depuis mai dernier de ré-pondre aux règles strictes pour

assurer la protectiondes utilisateurs.Dans ce contexte, lefabricant indépen-dant anglais JSPrappelle « l’impor-tance d’une bonnecompatibilité des co-

quilles antibruit et du casque ».Avec un centre de rechercheacoustique au Royaume-Uni, il adécidé de développer la gammeSonis pour qu’elle « s’adapte par-faitement à tous les casquesJSP ». Lorsque les deux équipe-ments sont portés ensemble, lefabricant revendique un affai-blissement sonore de 31 dB(SNR)*. Pour mémoire, les effetsd’une exposition prolongée aubruit sont multiples : perforationdu tympan, acouphènes, perteauditive, troubles du sommeil oucardio-respiratoires, etc. Tous lesans, en France, 130 à 150 cas demaladie professionnelle de typesurdité sont reconnues selonl’OPPBTP. � S. V.* Signal-to-noise ratio (rapport signal/bruit)

POUR SE PROTÉGER DU BRUIT

Avec Sonis, JSP greffedes coquilles au casque

Nouveau DuPont, nouveaulogo ! Deux ans après sa

fusion, à l’été 2017, avec DowChemical pour créer DowDu-Pont, le géant américain de lachimie s’est émancipé début juin.Et a retrouvé son portefeuille despécialités. C’est dans ce contextequ’il déploie sa gamme de gantsde protection chimique Tychem.Couvrant « la majorité desrisques », elle se concentre au-tour de 16 gants et 5 poly-mères : PVC, nitrile, néoprène,butyle et Viton*. Pour ces deuxderniers, les gants sont com-mercialisés au 4e trimestre. �* Caoutchouc en élastomère fluoré

Les gants TychemNT 480 en nitrilepour environne-ments humides ou graisseux.

PROTECTION DES MAINS

DuPont : 16 nouveauxgants

20dBet jusqu’à 33 dB, c’estl’atténuation sonore(SNR) des casques antibruit passifs lesplus performants.

LA SÉLECTION TUT RIELS Zepros 2 | Automne-Hiver 201948QUO

L’Union des métiers du gros œuvre de la FFBpropose une vidéo sur la mise en œuvre deblocs à bancher. Matériaux, outillage, EPI,points à surveiller.., rien n’est oublié entre lesétapes de pose du mortier avant le premierrang de blocs et celle du coulage final àl’intérieur du mur monté.

La suite du montage se déroule à sec par emboîtement des blocs, là encore en démarrant parles angles. Un décalage d’un demi-bloc entre chaque rang doit être respecté pour assurerune stabilité maximale. Les armatures horizontales ne doivent pas être oubliées, y comprisdans les angles où il faudra recourir à des équerres de ferraillage pour les renforcer.

Le mortier contenant un adjuvant hydrofuge (pour éviter les remontées d’humidité par ca-pillarité) est déposé sur un support humidifié. L’arase doit avoir une épaisseur de 2 centi-mètres, obtenue par appui sur les platines stabilisées.

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Arrivé à 1,5 mètre, le coulage peut enfin être préparé avec l’étaiement du mur et la descentedes armatures verticales. Le béton de remplissage est déposé au moyen d’un entonnoir parcouches successives de 30 cm en alternant les sens. Au sommet, il est arasé 5 cm plus bas quela hauteur maximale des blocs.

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La pose des blocs de la première rangée commence par les angles : il est ainsi plus aisé desuivre le cordeau et de positionner les blocs, en vérifiant le niveau. Les armatures horizontalespeuvent ensuite être disposées dans l’évidement.

La sélection Tuto de Zepros, c’est une mise en œuvre en image, choisie pour la qualité et la clarté des explicatio

Réaliser un mur en blocs à bancher

7Scannez-moi

Zepros 2 | Automne-Hiver 2019 LA SÉLECTION TUT RIELS 49QUO

Pour améliorer le confort d’une maison, il peutêtre judicieux d’isoler le garage ou le sous-soldes espaces de vie situés au-dessus. Cettevidéo présente la mise en place de panneauxléger et semi-rigides de laine minérale revêtued’aluminium. Luminaire, évacuation sanitaire,gaine électrique : tous les points singulierssont traités de façon à obtenir une coucheisolante homogène.

Le traitement des câbles électriques : le boîtier doit être mesuré et ses cotes reportées sur unpanneau d’isolant. L’excédent de matériau est découpé et retiré à la main (gantée), de façonà conserver une épaisseur suffisante le long des gaines. Dans le cas d’une lampe, l’interven-tion d’un électricien pour la descendre de l’épaisseur du panneau sera peut-être nécessaire

La première étape consiste à positionner les fixations (chevilles adaptées) à 10-15 cm du bord dechaque angle des panneaux, plus une cinquième en position centrale. Le panneau devra être poséperpendiculairement aux poutrelles hourdis. Attention de ne pas percer les poutrelles ! Et pour leschevilles, serrez mais ne compressez pas la laine de verre.

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Pour éviter les ponts thermiques dus à un tuyau d’évacuation d’eau, il est indispensable depositionner des chutes de laine de verre tout le long de son trajet. L’utilisation de coques iso-lantes peut cependant être une solution plus simple et efficace. Le but : obtenir une couchecontinue et régulière de laine de verre sur toute la surface du plafond.

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Pour faciliter la pose de l’adhésif de finition, il est recommandé d’aligner les panneaux sur lapremière rangée, plutôt que de les décaler. L’adhésif peut également servir à réparer les ac-crocs qui seraient malencontreusement faits sur la finition en aluminium.

ons au service des installateurs. Objectif : découper les étapes clés d’une mise en œuvre sur un marché porteur.

Isoler le plafond d’un garage

7Scannez-moi

DISTRIBUTION Zepros 2 | Automne-Hiver 201950QUO

Pas à pas, le groupe fa-mil ial , situé près deRouen , so r t de ses

bases historiques, la Norman-die et la Picardie. « Depuis troisans, le mouvement s’accélère ausein de nos cinq sociétés [Quin-caillerie Setin, Roimier, Beauce-ronne, Picarde et Jorlin]. Avec,entre autres, Saintes et Toulousefin 2016, puis Coignières, dansles Yvelines, en juin 2017 », notele P-dg, Éric Setin. À la rentrée,l’enseigne éponyme a transféréson dépôt de Bordeaux à Méri-gnac sur 800 m². Désormais,c’est le 2e site du groupe à pro-

poser la location de matérielsde soudage. Un premier SetinLocation Soudage avait été crééen 2015 près du Havre, à Ou-dalle.Courant septembre, Setin aaussi installé sa 19e agence auxSables-d’Olonne, en Vendée.Dorénavant à la barre d’un ré-seau de 36 points de vente autotal, le multispécialiste en quofidont l’activité a crû de plus de16 % (valeur) entre 2017 et 2018,veut continuer à améliorer sacouverture nationale. Mais « pasquestion de se lancer dans unecourse à l’échalote », prévient

Éric Setin. Son cap : « Permet-tre aux clients de réduire leurtemps de trajet pour se rendre enagence », précise-t-il.

Centenaire et tour du mondeAux Sables-d’Olonne, la nou-velle agence sera, elle, auxavant-postes pour encouragerManuel Cousin au départ du9e Vendée Globe, le 8 novem-

bre 2020. Depuis quatre ans,le groupe familial sponsorise leskipper dieppois. « C’est biensûr un formidable levier pour dé-velopper la visibilité et la noto-r i é té de nos ense ignes » ,convient Éric Setin qui évoquetoutefois « un budget consé-quent ». Désormais dans le club restreintdes voiliers de soixante pieds(18,28 m) avec son Imoca 71,

Manuel Cousin qui évolue dansle circuit professionnel depuis l’anpassé, a dans son viseur le Ven-dée Globe 2020-2021. La my-thique course en solitaire autourdu monde partira et reviendraaux Sables-d’Olonne. Au sein dugroupe Setin, on croise lesdoigts. D’autant que 2020 sera« une grande année » pour lequincaillier indépendant qui fê-tera ses 100 ans. � S. Vigliandi

SPONSORING & DÉVELOPPEMENT

le groupe Setin veut se hisser haut

Corner EPI (lignes homme etfemme), comptoir Menuise-

rie, ventes aux comptoirs pour lesproduits techniques et spécifiques,Espace Lab pour former les arti-sans, le “Petit Café du Pro”… Augré de ses transferts ou rénova-tions de magasins,l’enseigne d’Adeocontinue d’accentuerson virage BtoB en-gagé depuis six ans.Cette fois-ci, elle s’ap-prête à commerciali-ser un exosquelette.Basé à Duderstadt, au sud deHanovre, l’allemand Ottobock quia 100 ans cette année, a en effetnoué un partenariat avec Brico-man. Le distributeur devrait, apriori, référencer le Paexo, unexosquelette conçu et développépar la société, spécialisée à l’ori-gine dans la fabrication de pro-thèses médicales. Ultraléger(1,9 kg), le dispositif se définitcomme un « système d’assis-tance personnel pour postes de

travail ergonomiques ». Il vise àfaciliter le travail en hauteur surles chantiers. Et cible notammentles plaquistes, plâtriers et pein-tres. En avril dernier, Ottobockavait dévoilé en avant-premièresa technologie à la Foire de Ha-novre, en Allemagne.

Rendez-vous à BatimatAfin de renforcer la sécurité autravail, des constructeurs et équi-pementiers automobiles exploi-

tent déjà des exosquelettes enateliers, tout comme certainsprestataires logistiques. De soncôté, le Technicentre de la SNCF,près de Tours, s’est tout récem-ment équipé d’un Paexo pour ré-duire le risque de troubles mus-culo-squelettiques (TMS).Selon Ottobock qui revendique« le plus petit exosquelette dumarché à ce jour », Paexo permetde soulager la pression exercéeau niveau des bras et des épaules

par les vibrations mécaniques decertains outils. L’industriel aaussi mis au point un micro-dis-positif destiné à protéger lepouce en réduisant la pression« jusqu’à 70 % et en redirigeantles efforts sur toute la main ».Bricoman qui participe pour la2e fois au Mondial du Bâtiment,début novembre, présentera lePaexo sur son stand. � S. V.

PRÉVENTION ET SANTÉ AU TRAVAIL

Un exosquelette bientôt chez Bricoman

Avec déjà deux Transat Jacques Vabre et une Route du Rhum à son actif, le skipper Manuel Cousin parti-ra 9e Vendée Globe, en novembre 2020, sous les couleurs du groupe Setin .

liVraiSonS;

À la demi-journéePrès d’Alençon (Eure) où se trouve l’un de ses trois sites logis-tiques, le groupe a entamé des travaux d’extension et de réorga-nisation. Avec un 4e quai de réception-expédition, la surface destockage va presque doubler à 5 000 m² pour « continuer de livrerà la demi-journée dans la Sarthe, la Mayenne et l’Orne, mais aussise développer dans le Maine-et-Loire ».

memo;

5 types de TmSLa Caisse nationale d’Assu-rance Maladie reconnaît et in-demnise 5 catégories de TMSfigurant dans le Code de la Sé-curité sociale (tableaux n° 57,69, 79, 97 et 98) : les affectionspériarticulaires, celles dues auxvibrations de machines-outils,les lésions chroniques du mé-nisque, les affections chro-niques du rachis lombaire duesaux vibrations et celles duesaux charges lourdes (hernie,sciatique, cruralgie…).

© B

. Ger

gaud

100€à 500€ par an et par sala-rié, c’est le coût direct lié

aux TMS et à leur gestionpour l’entreprise selon

l’OPPBTP. L’exosquelette Paexo est présenté comme « un outil quis’enfile comme un pardessus ».

Vite !INNOVATION

Héraclès àrallongePrésente sur Batimat via Héra-clès System, la marque proprede l’enseigne Au Forum du Bâ-timent y exposera son « nouveaucylindre de clé révolutionnaire » :le HXRM modulaire. Disponibleen 4 tailles, la solution intègredans une seule et même boîtetout le dispositif pour ajuster lestator, le rotor et la clé « à lalongueur souhaitée ». À la ren-trée, Héraclès a aussi lancé denouveaux béquillages en finitionnoire pour les poignées de portedes gammes Home et Sécurité.

Zepros 02 | Automne-Hiver 2019 DISTRIBUTION 51QUO

Lancé à la rentrée 2018 auxportes de la capitale, l’en-

seigne multispécialiste d’Adeocontinue de ceinturer Paris avec 2nouvelles agences dans l’Est pa-risien et en banlieue Sud. AprèsLa Courneuve fin avril, la 6ebase-vie a ouvert début septembre àNoisy-le-Sec, toujours en Seine-Saint-Denis. Quant au 7esite, il setrouve à Morangis, dans l’Es-sonne, où l’écosystème phygitalde ProBox s’appuyait déjà sur unpremier magasin à Massy.Comme les autres points de vente,ces deux unités s’articulent au-tour de trois zones : l’expositionde 8500 références en disponi-bilité immédiate pour un assorti-ment total d’environ 18500arti-cles ; le stock de 400 m² enmezzanine ; les espaces dédiés à

la “communauté ProBox” (zonede coworking, bar et coin repas,douche, vestiaire…).Partenaire de L’ÉA (le réseaud’écoles professionnelles de la CCIÎle-de-France) depuis mi-avril pour« valoriser l’apprentissage et lesmétiers du Bâtiment », le distri-buteur table sur 10 à 12 ProBoxfranciliens d’ici au début 2020.Fin septembre, il a officialisé de-venir sponsor de Roberto Lopès.Diplômé d’un BP Menuiserie, cejeune reçoit « un sérieux coup depouce » de ProBox pour partici-per aux sélections régionales desOlympiades des Métiers. Chaqueétape franchie le rapprochera desfinales nationales qui se tiendrontà Lyon, en octobre 2020. Avantles finales mondiales de 2021 àShanghai ? � S. V.

WORLDSKILLS FRANCE 2020

ProBox sponsorise unapprenti menuisier

Ap r è s t ro i s c réa t i onsd’agences en avril 2018 (à

Arcachon, Arras et Strasbourg),le multispécialiste en quofi estarrivé au nord de Reims, fin sep-tembre. Il y a ouvert sa 7eagencedans le Grand-Est. Sur environ350 m², le site stocke « plus de3 500 références». Dirigé par Do-minique Foussier, le groupe d’ori-gine sarthoise qui a fêté ses 35ans cette année, a plus que dou-blé de taille depuis cinq ans. Dé-but novembre, l’enseigne pro-pose un configurateur de plans

d’organigramme de clés jugé…« révolutionnaire ». En fait, il s’agitd’une évolution du configurateurhébergé sur “Rapido by Fous-sier”. Lancé voilé dix ans, cetteplateforme en ligne permet deconcevoir, fabriquer et monterune offre sur-mesure sous48 heures afin de livrer des pro-duits prêts à poser. � S. V.

E-SERVICES

Foussier va bouger“Rapido”

Le quincaillier er ses 61agencesfont évoluer son e-configurateurd’organigrammes dès novembre.

Apprenti menuisier, Roberto Lopès (en blouson au premier plan) et sessponsors : Pascal Lefebvre, Dg de ProBox (3e à g. au second plan), etl’équipe de la base-vie de Gennevilliers.

DISTRIBUTION Zepros 2 | Automne-Hiver 201952QUO

L e négoce “traditionnel”compte un compétiteur de

plus. Il y avait déjà ManoManoPro, Amazon Business et d’au-tres marketplaces BtoB commeMesmatériaux.fr qui se relancecet automne. Opérationnel de-puis janvier, après 18 mois detest, le site mar-chand Warmango« 100 % dédié auxpros » aurait, lui,déjà séduit plus de800 artisans. Et vise1 M€ de CA dès 2020.Mais son P-dg et cofondateur,Maxime Augiat, marque sa dif-férence. « Ni marketplace, ni gros-siste traditionnel online ! », insistece Stéphanois d’à peine 30 ansqui a « relevé les manches » pour« convaincre les industriels dubien-fondé » de son modèle.Ses arguments ? « Des frais destructure réduits ; un lien directentre fournisseurs et installateurs ;l’assortiment large et profond de10 000 références en sanitaire,chauffage, plomberie, outillage,

fixations, visserie, chimie du Bâ-timent, qui représentent les 20/80du secteur ; une politique de prixnets HT », détaille-t-il.

Du diffus avant toutS’il se commissionne à hauteurde « 15 à 20 % » sur les ventes

auprès de 100 four-nisseurs déjà référen-cés, le pure player re-vendique « des tarifsinférieurs en moyennede 15 à 30 % aux prix

du marché… sans détruire lachaîne de valeur ! »Visant 1 000 clientsen compte (50 %de TPE et autoen-trepreneurs) d’ici àfin 2019, avant dedoubler son porte-feu i l l e courant2020, la start-uplyonnaise met enavant une supplychain « optimisée ».Sous-traité, l’entrepôt logistiquede Chasselay, au nord de Lyon,

stocke, sur 5 000 m² couverts,tout le plan de vente. « Y com-pris pour le compte de certainsde no s fou r n i s s eu rs e t…quelques grossistes basés dansle Nord de la France. Des contacts

sont en cours avec un réseauBtoB en Rhône-Alpes », confiele P-dg. Au cours des semainesà venir, l’offre en électricité etplomberie, entre autres, doits’enrichir. � S. Vigliandi

SUR LE MARCHÉ DU SECOND ŒUVRE TECHNIQUE

Warmango se veut aussi quincaillier 2.0

ACHATS DE DÉPANNAGE

Würth teste le “magasin conteneur”

Si la plateforme est prévue pour stocker 50000références début2020, l’univers Quincaillerie proposé en ligne reste encore plutôtrestreint.

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eliv

e.A

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Vite !APPRENTISAGE

Socoda : boursessolidaires

Fin septembre, le groupe Soco-da et Wirquin Pro ont remis unchèque de 10 000 € à la Fon-dation des Apprentis d’Auteuil.La marque spécialisée en sys-tèmes sanitaires a en effet faitdon de la somme reçue en marslors des 2es Bourses à l’Innova-tion organisées par Socoda. Cemontant financera les actionsde la fondation en faveur de laformation aux métiers du BTPpour un lycée d’Eure-et-Loir.

INNOVATION

Berner : descasiers surchantier ?

Outre-Rhin et en Autriche, levéadiste expérimente depuisplus d’un an BeraBox2go ouObti-Case. Ces dispositifs livrentles clients directement sur lechantier « quasiment 24 h/24 ». Le bêta-test a été engagéauprès de 40 clients du BTP. EnFrance où Berner réalise déjà15,5 % de son CA via l’e-com-merce, le projet n’est « pas en-core » à l’étude. En revanche,depuis le 1er octobre, les com-mandes en ligne bénéficient dela livraison gratuite sans mini-mum d’achat.

VEILLE TECHNO

Leroy Merlin enmode 3DDepuis la rentrée, l’enseignegrand public référence les imp-rimantes 3D et filaments dufabricant roubaisien Dagoma.Utilisées dans le cadre de LeroyMerlin Campus (ateliers de for-mation), ces imprimantes per-mettraient, selon le distribu-teur, de « réparer la petite quin-caillerie de bâtiment comme lespoignées de menuiseries en PVCou les charnières de placards ».

1 M€de fonds levés fin

août 2019.

CHEZ DOMPRO

Junet Pro inaugureson “ADN”Depuis début 2019, le groupe-

ment d’indépendants appuiesur l’accélérateur digital pour «dé-ployer la visibilité de DomPro». Àla clé : refonte complète du site ins-titutionnel en février ; créationd’une page LinkedIn pour «suivreles actualités des adhérents et four-nisseurs» ;digitalisation des tractset catalogues, en parallèle des ver-sions imprimées. Dans la foulée,le site dompro.fr a été mis en lignepour «offrir à nos adhérents pilotesADN (pour “Accélération Déploie-ment National”) plus de visibilitéet la possibilité de proposer à leursclients un site e-commerce [depuisavril] pour commander 7 j/7 et êtrelivrés sur chantier», explique la di-rection du réseau.

DiversificationsCourant octobre, 4 négocesavaient déjà adopté le conceptADN : Le Loarer à Nœux-les-Mines (59), Delemazure à Haisnes

(62), Chapin à Lorient (56) et lerhodanien Junet Pro. Scieur à l’ori-gine, le groupe Junet – basé dansl’Ouest lyonnais – s’est diversifiédans la distribution, d’abord entant que négoce de bois, puis dansle bricolage et, fin 2010, dans lesanitaire-carrelage. En février der-nier, l’indépendant a rejoint Dom-Pro après avoir créé Junet Pro. Surplus de 200 m², cet unique dépôtstocke 3 500 références en quin-caillerie et outillage. Quatrièmegénération aux commandes, Ca-mille et Maxime Junet ont inau-guré le 30 octobre leur agence auconcept ADN. � S. V.

Le lyonnais Junet Proa rejointDomPro pour sa nouvelle activitéde quincaillier.

M ettre la quincaillerie en“boîte” ? Outre-Rhin,

c’est l’expérimentation quemène durant un an le véadisted’origine allemande. En tandemavec Belive.Ai, une start-up pi-carde axée sur les magasinssans caisse avec chariotsconnectés, le distributeur dé-ploie ses agences automatiséessur des chantiers de différentesenvergures. Les dépôts-conte-neurs sans vendeur, mais dotésde caméras, permettent aux en-

treprises de se réapprovisionneren temps réel.Puisqu’il s’agit d’achats de dépan-nage, le dispositif ouvert 24h/24,décline un peu plus de 300articlesà ce jour. Via une tablette impri-mant les factures, le client com-pose son panier. Le paiement,lui, est dématérialisé à 100 %.En France où le groupe aligne145ProxiShop et en prévoit 20au-tres l’an prochain, aucun projet demagasin éphémère ne serait,pour l’instant, à l’étude. � S. V.

Zepros 2 | Automne-Hiver 2019 DISTRIBUTION 53QUO

S ens de l’entraide, valeurshumaines, esprit de par-

tage… C’est aussi cela le Bâti-ment ! Au sein de la coopérativede Poitiers, la politique natio-nale de mécénat et sponsoringest toute récente. Mais sa dé-marche « se structure et s’ins-titutionnalise ». Menée du 31mai au 8 juin derniers dans neufvilles-étapes, l’opération “Rêvesde Gosse” – portée par ses deuxenseignes phares Master Pro etBrico Pro – vise à « changer lesregards sur le handicap et la dif-férence ».

Beaucoup d’adhérentsséduitsEmbarquant à son bord des en-fants de 6 à 14 ans autour d’unprojet pédagogique, le dispositifa permis à ces jeunes “cabosséspar la vie” (maladie, handicap, si-tuation sociale difficile…) d’ac-compagner le Tour de France aé-rien organisé par l’association Les

Chevaliers du Ciel. « Il s’agit d’unepremière étape présentée lors denotre AG fin juin, et qui a interpelléet séduit beaucoup d’adhérents.Cet automne, la centrale déploieentre autres une communicationsur ce dossier pour la faire vivredès 2020 au-delà d’une dotationfinancière », détaille ChristelleBoulay-Porhiel, directrice com-munication de Cofaq.Le 9 octobre, au Théâtre desChamps-Élysées à Paris, Cofaqet l’association narbonnaise ontconvié les enfants, leur famille,des partenaires pour assister àun concert. À l’affiche, aux cô-tés des parrains José Garcia etVéronique Jannot : Olivia Ruiz,Ben L’Oncle Soul, Guito’B, In-cantèsimu ou encore le “musi-cien alchimiste” Gilles Arcens.Tout en braquant les projec-teurs sur “Rêves de Gosse”,l’événement visait aussi à re-cueillir des fonds pour venir enaide aux enfants. � S. V.

ACTION SOLIDAIRE

Cofaq fait “rêver lesgosses”

LA RÉDACMarie-Laure Barrieraml.barriera@zepros.fr06 66 64 61 03

Marc Wastm.wast@zepros.fr06 69 74 24 55

LA PUBNathalie Richard-Mathieun.richard-mathieu@zepros.fr06 69 65 93 83

LA DIFFCatherine Paulicc.paulic@zepros.fr01 49 98 58 45

CONTACTEZ…

Avec le groupe Liebherr, Master Pro et Brico Pro sont les seuls acteursdu BTP (sur 35 sponsors) qui soutiennent l’action “Rêves de Gosse”.

© Les Chevaliers du Ciel

CONTRE LE FROID

EPI Center a le lookPour la saison automne-hiver, le réseau d’indépen-dants a sélectionné, auprèsde 20 fournisseurs parte-naires, une centaine devêtements de travail dé-clinés en différents coloriset tailles. Outre la gammeexclusive Kita pour la hautevisibilité, les collectionsproposent, entre autres,

des doudounes, parkas, softshells (vêtements dits “3e couche”)et ensembles de pluie. Des QR-codes permettent de vision-ner des vidéos sur les innovations. De quoi optimiser la pro-tection contre pluie et froid !

Vit

e !

Équipement de travail à part entière, le véhicule utilitaire léger (VUL) doit être géré commetel par le chef d’entreprise. Sa sécurité représente un enjeu majeur dans la prévention du

risque routier qui reste la deuxième cause d’accidents graves ou mortels dans le BTPaprès les chutes de travail en hauteur. Une vigilance particulière doit donc être por-tée à la prévention de ce risque souvent… banalisé.

MEMO.

Les documents indispensablesdans le VUL• Carte grise du véhicule• Carte grise de la remorque si le poids total autoriséen charge (PTAC) dépasse 500 kg

• Certificat d’assurance sur le pare-brise et attesta-tion d’assurance signée

• Attestation du dernier contrôle périodique ou de ladernière visite technique

• Modèle de constat amiable

Bon à savoirEn voiture ou à 2-roues, l’usage du smartphone auvolant est interdit par le Code de la route (art. R 412-6-1), que ce soit pour un appel à l’oreille ou pour l’envoid’un SMS. L’infraction est sanctionnée par un PV assortid’une amende de 135 € et de 3 points retirés sur le per-mis du conducteur.

PRÉVENTION SÉCURITÉ Zepros 2 | Automne-Hiver 201954QUO

La conduite quotidienne d’un VUL peut présenter desrisques de collision, mais aussi des risques supplémen-taires liés au transport de charges. Le chef d’entreprisequi a obligation de protéger la santé et d’assurer la sécu-rité des salariés, doit respecter un plan de prévention quicomprend :• l’évaluation du risque routier dans le document unique(DU) ;

• la mise à disposition d’un véhicule adapté à l’activité, etson entretien régulier ;

• la sensibilisation et la formation des salariés à cerisque ;

• l’obligation de mentionner dans le règlement intérieurou la note de service : l’obligation de respecter le Codede la route ; l’interdiction de consommer alcools,drogues et stupéfiants, et la possibilité de faire uncontrôle d’alcoolémie et de drogue ; la possibilité decontrôler à tout moment de l’activité du salarié sonpermis de conduire ; l’obligation d’informer le chefd’entreprise en cas de suspension ou retrait de permis.

LES ACTIONS À METTRE EN PLACE

POUR UN VUL ADAPTÉ, SÉCURISÉ ET PRÉSERVÉ

Gilet de haute visibilité

Triangle de signalisation

Extincteur pour les VUL de plus de 3,5 t (fortement conseillé pour

les autres véhicules)

ÉQUIPEMENTS OBLIGATOIRES

Ethylotest Éthylotests à usage unique

Roue de secours gonflée FusiblesBoîte d’ampoules Lampe de poche Kit de secours

ÉQUIPEMENTS FORTEMENT CONSEILLÉS

VÉHICULE UTILITAIRE LÉGER : le check-up sécurité

ÉLÉMENTS DE SÉCURITÉ INCONTOURNABLES• ABS Évite le blocage des roues en cas de freinageimportant tout en conservant le contrôle de la tra-jectoire.

• AFU Amplifie le freinage et actionne les feux dedétresse.

• ESPStabilise le véhicule sur une trajectoire en courbede virage.

• Airbags pour le conducteur et les passagers.• Cloison de séparation pleine (norme ISO 27-996)• Points d’arrimage

ÉLÉMENTS DE SÉCURITÉ CONSEILLÉS

•Un régulateur-limiteur de vitesse

• Des rétroviseurs extérieurs grand angle

•Un GPS professionnel

• Un système de contrôle de pression des pneus

•Un témoin de surcharge

• Quel est l’équipement utilisé (outil électroportatif, outil guidé à la main) ?Et est-il adapté à la tâche à réaliser et au matériau à travailler ?

• Quelles sont les caractéristiques de l’outil (rotation, frappe, puissance,intensité des vibrations, etc.) ?

• L’outil est-il entretenu et doté de dispositifs antivibratiles ?

• Quelles sont la fréquence et la durée d’exposition aux vibrations ?

• Existe-t-il des facteurs aggravants ? Exemples : mouvements répétés,contraintes posturales, efforts importants nécessaires pour tenir l’outil, tra-vail dans le froid et dans l’humidité, etc.

LES QUESTIONS À SE POSER

•Des troubles musculosquelettiques (TMS) :douleurs dans les bras et les mains ; gêne auniveau des articulations du poignet, du coudeet de l’épaule ; hernies discales ; sciatiques ;tendinites, syndrome du canal carpien, etc.

•Des troubles neurologiques : moindre sensa-tion du toucher, du chaud et du froid ; engour-dissement des doigts ; diminution de la pré-hension et de la dextérité manuelle.

•Des troubles de la circulation sanguine : crisede blanchiment douloureux des doigts (syn-drome de Raynaud).

L’utilisation d’équipements électroportatifs ou guidés manuellement – comme les pioches et marteaux – est sourcede vibrations qui se propagent dans les mains et les bras, voire dans l’ensemble du corps. En fonction de leur intensité et de la durée quotidienne d’exposition, ces vibrations peuvent avoir des répercussions sur la santé et lasécurité des travailleurs du BTP et du paysage. Le chef d’entreprise doit être d’autant plus vigilant qu’il s’agit d’unrisque dont les effets sont différés.

OUTILLAGE : bien se prémunir contre les vibrations

Bon à savoir

• Certaines maladies liées àl’exposition aux vibrationsdu système mains/bras peu-vent être reconnues commemaladies professionnelles(tableau n° 69 du régimegénéral de la Sécurité so-ciale).• Les lombalgies liées à l’ex-position aux vibrations sontreconnues comme des mala-dies professionnelles (tableaun° 97 du régime général de laSécurité sociale).

Zepros 2 | Automne-Hiver 2019 PRÉVENTION SÉCURITÉ 55QUO

En partenariat avec

À PROPOS DE L’IRIS-ST.

L’Institut de recherche et d’innovation sur la santé et la sécurité au travail (Iris-ST) est un organisme dédié aux questions de santé et de sécurité des entreprisesartisanales du BTP et du Paysage. Grâce à sa connaissance de terrain, il s’at-tache à apporter des réponses claires et opérationnelles aux professionnelsdu secteur pour maîtriser les risques auxquels ils sont exposés.

Pour en savoir plus,téléchargez l’application

smartphone “Les Mémos” pour accéder au contenu de tous

les mémos santé-sécurité.

LES RISQUES ENCOURUS

0 m/s2 5 m/s2

Visseuse

Meuleuseangulaire

Ponceusevibrante

Marteaupiqueur

Perforateur

20 m/s215 m/s210 m/s2

© A

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s 20

17

Taille-haie

La réglementation définit des valeurs seuils d’expositionjournalière (période de référence sur 8 heures) qui dé-

clenchent l’obligation pour l’employeur de mettre en placedes actions de prévention pour réduire l’exposition :

2,5m/s2pour les vibrations transmises aux mains/bras et0,5m/s2pour l’ensemble du corps. Les seuils de 5m/s2(mains/bras) et 1,15 m/s2 (ensemble du corps) ne doivent

jamais être dépassés.

Pensez-y : les marteaux, pioches émettent aussi des vibrations !

Les valeurs ci-dessus sont données à titre indicatif. Le niveau vibratoire de l’outil se trouve dans sa notice d'instructions.

NOUVEAUTÉS Zepros 2 | Automne-Hiver 201956QUO

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Wu�rth France propose de nou-veaux colliers isophoniques enacier zingué pour la fixation destuyaux de plomberie. Grâce à unepartie isophonique 100 % EPDMsans odeur, ces colliers ne s’alté-reront pas dans le temps et re-présentent une alternative inté-ressante à l’acier bichromaté. Ilsexistent en version simple (du 12 au50 mm) et double (du 12 au22 mm). Le design de l’isolantpermet un ajustement facile sansrisque de voir celui-ci sortir ducollier et garantissant le maintiendu tube grâce à ses stries paral-lèles. Filetage de raccordement :M7 x 1.5 ; diamètre de vis 5 mm ;longueur de 41 à 81 mm.

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La sélection de la rédactionSix pages de nouveaux produits vous sont proposées ce mois-ci, dont 8 produits phares distingués par la rédaction.

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carte de propriété numérotée ; le numéro partiel inscrit sur cette carte ainsique celui de la clé sont indispensables pour la reproduction de clés sup-

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CECIL

Nettoyant pour murset solsLe nettoyant décrassant NETms enphase aqueuse, haute performanceet puissant, dégraisse et désin-cruste les salissures, les graisses ensortie de VMC, les traces noires depollution atmosphérique et de fu-mée... sur tous les matériaux deconstruction (enduits, crépis, béton,ciment, goudron, pierre naturelle oureconstituée, dallages…). Son actiona été renforcée pour éliminer encoreplus efficacement les algues, les li-chens rouges et les champignons.Simple d’utilisation et prêt à l’emploi,il s’applique au pistolet ou au pul-

vérisateur. Ildégage uneodeur d’eu-calyptus etson actionest visible en15 minutes.Consomma-tion : 5 à8 m 2 / l i t re .Conditionne-ment : 5 l et20 l.

www.durieu.com

DURIEU

Solution protectriceet antidérapante

Antigliss, commercialisé sous lamarque Owatrol Pro, protège tousles supports en bois soumis auxpassages, aux intempéries et sus-ceptibles d’être glissants, telsqu’escaliers, margelles, pontons,passerelles... Sa formule intègredes charges minérales et polymé-riques. Les premières garantis-sent la fonction antidérapante.Quant aux charges polymériques,sous forme de microbilles à basede cire de polymère micronisé,elles confèrent aux surfaces trai-tées un toucher doux et amortis-sant ainsi qu’une résistance àl’abrasion quotidienne. Disponibleen trois teintes : incolore, chêneclair et teck.

www.fr.victaulic.com

www.bartolucci.eu

www.alsafix.com

ALSAFIX

Mousse isolanteAlsamousse PU Flex - 750 ml applicable au pistolet estune mousse de polyuréthane flexible à expansion mi-nimale de 50 % après application. Applicable au pistolet,elle est recommandée pour l’installation et l’isolation desportes et fenêtres ou encore des constructions vibrantes,des installations CVC ou électriques. Elle offre une grandeélasticité en suivant les mouvements du bâtimentsans se fissurer et conserve ainsi l’isolation. Elle s’uti-lise aussi bien à des fins d’isolation acoustique et ther-mique que d’étanchéité et résiste à la moisissure, à l’eau,

à la peinture et aux températures extrêmes (-40°C à +80°C). Classement aufeu B3 ; température d’utilisation de -2°C à +30°C.

www.iso-chemie.fr

ISO CHEMIE

Bande d’étanchéité pour fenêtresIso-Bloco Hybratec, système d’étanchéité pour joints etraccordements fenêtres, permet de combiner une totaleétanchéité à l’air et une forte résistance à la pluie battante,jusqu’à 1 050 pascals. Cette nouveauté apporte en plus unequalité thermique et acoustique significative, de mêmequ’une performance d’évacuation de l’humidité. Du fait del’intégration de films d’étanchéité, les joints à étanchéifiersèchent rapidement et facilement. Les trois plages d’uti-lisation sont de 3 à 14 mm, 4 à 20 mm et de 6 à 40 mm, avec une largeurde la bande entre 30 et 100 mm. Iso-Bloco Hybratec se pose simplement, ra-pidement et en toute sécurité grâce à une bande pré-comprimée et impré-gnée en mousse de polyuréthane munie d’une face auto-adhésive.

Goujon d’ancrageInsensible à la corrosion, le goujon enacier galvanisé à chaud FBN II HDGétoffe l’offre Fischer dans le domaine desgoujons d’ancrage, à montage traversantou non. Sa double profondeur d’ancrage(standard et réduite) et son long filetage lerendent extrêmement flexible, facile et rapideà mettre en œuvre. En outre, il offre une ca-pacité de charge maximale, attestée parl’Évaluation technique européenne ETA-18/0101 (Option 7) pour le béton non fissuré,et dispose d’une résistance au feu R120.Évalué pour une utilisation en zones hu-mides et les applications extérieures(ETE), il est recommandé pourfixer des constructions métal-liques, des profilés, des pla-tines, des garde-corps, desmains-courantes, des cheminsde câbles, des escaliers et desconstructions en bois.

La capacité de charge,

la résistance au feu

BARTOLUCCI

Fixation de panneaux isolantsSpécialement étudié pour la fixation des pan-neaux pré-couplés plaque de plâtre + isolant, en vertical ouau plafond, le disque FTT en nylon PA66 chargé en fibre de verrefonctionne à la fois comme fixation et comme outil. Mis en rota-tion par l’outil d’une visseuse placé dans son empreinte centrale, il ta-raude la plaque de plâtre jusqu’à en affleurer la surface et vient se vis-ser dans une cheville à expansion préalablement mise en place dans le mur.Ce type de fixation permet ensuite un rasage/jointoiement parfait à l’enduit.Convient pour des supports béton, brique pleine, brique creuse, panneauxde particules ou de bois. Vendu en kits de 50 pièces avec chevilles 8 mmet vis 5 mm.

VICTAULIC

Vanne papillonDéveloppée pour des applications CVC, plomberie, pro-cess industriel, maritime et air comprimé – partout où

la pression ne dépasse pas 16 bars, la vanne VictaulicStrengThin™ 100 Series E125 Installation-Ready™ est lapremière du genre. Préassemblée, elle a été conçue à l’in-térieur même d’un collier de raccordement. Nul besoinde pièces supplémentaires ou de la démonter pour l’ins-taller. Cette vanne est disponible en diamètres DN80 à

DN 200 et peut exclusivement être utilisée sur tube enacier inoxydable 304/316L présentant le profil de rainures aux

extrémités Victaulic StrengThin™ 100, qui dispense par ailleurs des in-convénients de la soudure.

www.cecil.fr

Hall 5BStand U34

Hall 1Stand B114

www.new.siemens.comwww.fenotek.com

NOUVEAUTÉS Zepros 2 | Automne-Hiver 201958QUO

MANTION

Système coulissantpour volets pliants

Win-Fold 2 allie un mouvement detranslation sur rail alu avec un replie-ment style accordéon pour voletspliants, brise-vue, brise-soleil oubrise-vent. Il rend quasiment invisibleles montures et les rails quand le vo-let est fermé. Le système supportedes panneaux de 20 kg, de largeur600 mm maxi et d’épaisseurs 30 à34 mm. Il offre des options telles quele maintien en position ouverte desvantaux et le verrouillage 1 ou 2 points.La visserie est en acier inox et le corpsdes montures et des guides en alu-minium anodisé. Les armatures sonten polymère technique chargé de fi-bres de verre. Les galets sur roule-ments à billes équipés de rotule, as-surent une translation sans heurts.www.mantion.com

SIEMENS

Vannes connectéespour installations CVCLes vannesdynamiquesconnectéesau cloud etauto-optimi-sées de Sie-mens amé-liorent l’efficacité énergétique desinstallations. Composées d’unevanne de régulation 2 voies, d’unservomoteur haute résolution, d’undébitmètre à ultrasons, de deuxsondes de température et d’un boî-tier de contrôle intelligent, ellescompensent de manière dynamiqueles variations de pression, en ga-rantissant une température sta-ble. Ainsi, les vannes d’équilibragemanuelles, limiteurs de débits etcalculs hydrauliques complexes de-viennent superflus. Il est possibled’installer le débitmètre sur le dé-part et la vanne sur le retour, tan-dis que le boîtier de contrôle se po-sitionne parallèlement ou perpen-diculairement aux tubes, ou se fixeau mur. Enfin, un code couleur fa-cilite le raccord des éléments.

FENOTEK

Interphone vidéoconnectéL’interphone vidéo connecté Hi)Pro-S500 est une version premium del’interphone Hi) dédiée aux pro-fessionnels du Bâtiment. Prêt àposer, il intègre la 4G qui l’affranchitdes contraintes de puissance du si-gnal wifi, ainsi que des fonctions dedétection de mouvement, gestion declés virtuelles, enregistrement vidéo.Que l’on soit chez soi ou à l’autrebout du monde, il permet de ré-pondre avec son smartphone aux vi-siteurs qui sonnent au domicile,dont la caméra haute définitioncapte et retransmet l’image. Il estmême possible d’ouvrir le portail oud’allumer les lumières à distanceavec son téléphone. Un systèmed’appairage par scan permet defluidifier et de simplifier l’installa-tion. Le Hi)Pro-S500 sera disponi-ble uni-quementvia un ré-seau pro-fessionneld’installateurset de fabricants.

www.simpson.fr

SIMPSON

Connecteurs bois-bois et bois-béton Simpson Strong-Tie innove avec lagamme Nuances, une gamme deconnecteurs peints en noir pour desassemblages bois-bois et bois-béton esthétiques. Pour répondreà de multiples applications, ce sontquatorze références de connec-teurs qui sont désormais disponi-bles à la vente. Pieds de poteaux,équerres, sabots mais aussi ac-cessoires de finition pour assem-blages de jardin (claustras, pergo-las, clôtures…) ou en intérieur (so-livages apparents, étagères...). Pourune meilleure résistance dans letemps, ces connecteurs en acier bé-néficient d’une double finition zin-gage et peinture.

La sélection de la rédactionPROFILS SYSTÈMES

Poignées évolutivesMandurah est une collection de poignées design et évolutives pour me-nuiseries aluminium, à gorge européenne ou à gorge de 16 mm, déve-loppées pour offrir une véritable harmonie entre les différentes ou-vertures. Chaque poignée est personnalisable : les différents accessoires– en chêne, teck, wengé, frêne, noyer, ébène, résines... – pouvant lescomposer sont démontables facilement, de sorte que les tons et ma-tières choisis puissent être changés dans le cadre d’un réaménagement.Il est également possible de les installer sans accessoires pour les pa-rer ou non par la suite. Ces poignées s’adaptent aux gammes Profils Sys-tèmes de fenêtres etportes Cuzco, Dzao,Satin Moon, et sur lesbaies coulissantesCuzco, Dzao,Satin Roadet Touareg.

www.profils-systemes.com

www.dirickx.fr

www.plastor.com

PLASTOR

Huile d’entretien des parquetsProtection chaleureuse et respectueuse dela nature du bois, l’Huile d’Entretien Uni-verselle monocomposant pour parquetoffre une finition brute, agréable au toucheret particulièrement résistante aux taches,y compris en espaces publics fortement ex-posés au trafic tels que bureaux, musées,restaurants, magasins… Incolore, elle ré-

génère naturellement les parquets huilés sur chantiers et en usine, quelle quesoit l’essence de bois, tout en conservant le rendu initial, esthétique et brutdu matériau. Prête à l’emploi, elle est conditionnée en bidon de 1 litre et per-met de traiter 50 m2 par litre.

DIRICKX

Poteau de clôtureLe poteau Axyle se positionne comme le plus ré-sistant du marché et convient à tous les projets declôtures. Facile à poser, il est compatible avec touttype de panneau petits plis, grands plis ou plat, ets’adapte à toutes les configurations de terrain grâceà une gestion fine des redans. En acier galvanisé, il garantit la stabilité au vent dela clôture en panneaux rigides équipés de lattes occultantes. De plus, le systèmeest évolutif car il est possible de rajouter une occultation sur les panneaux grâce àun renfort en acier (en option). Deux types de clips de fixation (métalliques ou plas-tiques) assurent la liaison poteau/panneau et une pince spécifique permet la posedes clips de fixations métalliques. Dimensions du profil : 80 x 45 x 1 mm ; poids :2,4 kg/m. Six coloris standards, revêtements texturés et mats en option.

La parure interchangea-ble, harmonisa-ble au décor

Zepros 2 | Automne-Hiver 2019 NOUVEAUTÉS 59QUO

www.milwaukeetool.fr

MILWAUKEE

Marteaux démolis-seursPour des tra-vaux de démoli-tion dans le bé-ton, la pierre, labrique ou l’as-phalte, le fabricantprésente trois nou-veaux marteaux dé-molisseurs : deuxdans la catégorie15 kg (Milwaukee K1528 H et K 1530 H –cadence de 1 560cps/mn) et un dansla catégorie 10 kg (Milwaukee K1000 S – cadence de 1 950 cps/mn).Leur puissant moteur déve-loppe1 750 à 2 100 watts selon lemodèle. Il est dissocié de la coque del’outil pour une plus grande stabilitéet moins de vibrations. La large poi-gnée supérieure offre une bonneprise en main. Une trappe latéralepermet d’accéder facilement auxcharbons pour les changer et un cof-fret à roulettes facilite le transport.

WIHA

Outils de vissage pour électriciensWiha propose désormais aux électriciens une gamme

de 83 outils de vissage manuel entièrement in-terchangeables permettant de faire face à toutesles situations, tout en réduisant le poids de la caisse

à outils et son coût. Huit compositions d”outils ontdéjà été pensées pour le quotidien, avec 6 manches

de tournevis – petit, fin, long, dynamométrique ou à as-sistance électrique –, 9 rallonges, adaptateurs 1/4 ou dy-

namométrique, et 60 embouts isolés reprenant toutes lesempreintes de vissage du marché. Tous ces éléments sont com-

patibles entre eux et se rangent dans une trousse compacte.

www.edma.fr

EDMA

Lieur pour fer à bétonEdmatyer, un lieur sans fil pour fersà béton, intègre la gamme Maçond’Edma. Ne pesant que 1,2 kg, il estaussi puissant qu’un lieur filaire. Li-vré avec deux batteries Li-ion 14,4 V,il offre une grande liberté de mouve-ment et une longue autonomie. Deplus, le travail de liage devient parti-culièrement rapide avec 0,8 s par lien !L’outil ajuste la puissance de serrageselon les dimensions de fer à lier. Il estdisponible en deux versions : Edma-tyer (300 x 225 x 68 mm) pour desliens de diamètre de 12 à 24 mm ; etEdmatyer XL (315 x 225 x 68 mm)pour des liens de 26 à 40 mm. Lesdeux modèles sont livrés dans unemallette contenant 1 lieur, 2 batteries,1 chargeur, 1 bobine de fil, 1 clé Allen,1 pince coupante et 1 manuel.

www.pms-ind.com

PMS INDUSTRIE

Système d’arrimageDisposant d’un engrenage à tension démultipliée, lesystème Powertruck permet un arrimage par frotte-ment sécurisé des charges lourdes sur véhicule. Son ten-deur ergonomique inversé et sa grande poignée de 30 cmminimisent l’effort à fournir. La manipulation de la sanglede 50 mm de large est facilitée par une molette pour l’en-rouler ou la dérouler. Une étiquette de traçabilité cousuesur la sangle assure une visibilité en toutes circonstanceset prévient les risques de déchirure. Poids du système3,59 kg. Longueur utile de la sangle 10 m. Résistance àla rupture 7,5 t. Allongement maxi inférieur à 5 %.

Hall 5BStand Y28

Hall 6Stand FO15

www.wiha.com

www.FLIR.com/CM94www.bosch-professional.com

www.norail.fr

NORAIL

Coffret de visStarblock®, la marque visserie de la société familiale fran-çaise Norail, présente le Coffret d’Étuis de vis, un nouveauconditionnement qui simplifie la vie des professionnelstransportant chaque jour leurs consommables de l’atelierau camion, puis du camion au chantier. Ce coffret résistantde 14 étuis de vis Starblock est capable de transporter1 350 vis de 15 tailles différentes (du 3 x 16 mm au 6 x 200 mm) répartis dans14 étuis, 1 porte-embout de visseuse et 5 embouts. Grâce à deux encochesau dos, il peut être accroché à un mur et se ferme par deux attaches solidesévitant toute ouverture intempestive. Les étuis sont amovibles et peuvent,de plus, se clipser à la ceinture. Ils sont aussi équipés d’un couvercle avec unbouton-poussoir actionnable d’une seule main.

BOSCH

Projecteurs de chantierLes GLI 18V-1200 C Professional et GLI 18V-2200 C Professional, deux projec-teurs de chantier sans-fil 18 V, sont télécommandables via leur application. L'étatde charge de leur batterie est vérifiable et un contrôle d’accès par PIN est pos-sible. Une certification IP64 élevée (protection contre la poussière et les projections

d’eau), autorise leur utilisation en intérieur ou extérieur. LeGLI 18V-1200 C, doté de 12 Led (1 200 lumen), se caracté-rise par une autonomie de 80 mn/Ah au plus haut niveaude luminosité, soit une journée de travail avec une batteriede 6,0 Ah. Quant au GLI 18V-2200 C Professional, il bénéficied’un nouveau réflecteur portant la luminosité à 1 900-2 200 lumens. Il offre 2 niveaux de luminosité, 5 angles demontage et un filetage pour trépied de 5/8 pouce.

www.edma.fr

EDMA

Bâche de protectionLe film de protection Coversmartest conçu pour la protection deschantiers des plaquistes et faça-diers. Cette bâche plastique a laparticularité d’être extensible du faitde sa double épaisseur qui peutêtre dépliée ou non selon les be-soins. Ses bords auto-adhésifspermettent de la fixer aisément etproprement aux surfaces à proté-ger, verticalement ou à l’horizon-tale. Deux versions sont disponi-bles : Coversmart 120 étirable de 45à 120 cm, et Coversmart 160 éti-rable de 58 à 160 cm. La bâches’installe en trois étapes : applica-tion du bord du rouleau sur la sur-face à protéger, dépliage du filmpuis fixation du rebord adhésif. Enrouleau de 25 m. Poids : 1 824 g.

www.scellit.cm

www.fiskars.com/fr

FISKARS

CuttersLes lames des 7 nouveaux cutters CarbonMaxTM sont pourvues d’unrevêtement unique CarbonMax, qui conserve leur tranchant jusqu’à24 fois plus longtemps que des lames standards, selon le fabricant.La gamme comprend : 1 cutter à lame fixe, 1 cutter à lame rétracta-ble, 1 cutter pliable, 2 cutters avec lames cassables, 1 cutter de plaquisteet 1 cutter de peintre. Un double verrouillage empêche le dégagementaccidentel de la lame et celle-ci est parfaitement verrouillée lorsque l’uti-lisateur entend un clic et visualise les 2 crans de sécurité. Sur le mo-dèle à lame fixe, un protège-lame rabattable offre le même niveau desécurité qu’un cutter à lame rétractable. Les modèles présentent un grip supé-rieur pour le pouce, un décrochage supérieur permettant d’exercer une plus grandeforce et un manche à extrémité incurvée évitant le glissement de la main.

SCELL IT

SertisseuseNouveau venu dans la gamme Element, l’Element-8 per-met de poser à l’aveugle une gamme complète d’écrousà sertir, cylindriques ou hexagonaux, de toutes matières(aluminium, acier ou inox), et de diamètres M3 à M8.Robuste, légère et autonome, cette sertisseuse sepose aussi bien à l’endroit qu’à l’envers sur le plan de

travail. Une gâchette unique permet de réaliser sans effort le cycle completde sertissage. Cinq tirants fournis de série peuvent être réglés et remplacésavec facilité et rapidité, sans outillage particulier. La batterie lithium-ion18 V/2.0 Ah permet de nombreuses heures de travail et sa recharge est ra-pide (30 mn maximum). L’outil est équipé d’un indicateur de charge, de 3 Ledintégrées et d’un crochet de suspension facilitant le transport.

NOUVEAUTÉS Zepros 2 | Automne-Hiver 201960QUO

La sélection de la rédactionLEMAN

Trépan diamanté pour meuleusePour augmenter laproductivité des ar-tisans sur le chan-tier et faciliter leurquotidien, la mar-que étend sagamme de trépansen concevant unoutil spécialementpensé pour les car-releurs, les plom-biers et les électri-ciens. L’outil, quis’adapte sur une

meuleuse à disque, est parfait pour réaliser des carot-tages et des perçages sur béton, béton légèrement armé,

granit, pierre naturelle ou encore matériaux de construc-tion courants sans utiliser de perforateur ou de carotteuse.

Grâce aux segments et aux concrétions de diamant intérieures et extérieures,la découpe circulaire est précise, le risque de blocage est limité et le retraitdu matériau est facilité. Hauteur des segments 10 mm, hauteur utile 80 mm,emmanchement M14.

www.leman-sa.com

L’adaptation sur meuleuse

classique, la précision de

la découpe

FLIR

Pince ampèremétriqueLa pince ampèremé-trique CM94 AC/DC2000 A est conçuepour mesurer les cou-rants électriques dehaute intensité. Elleest dotée d’une mâ-choire surdimensionnéede 55 mm qui lui permetde facilement s’adapteraux conducteurs et aux jeux debarres de grande largeur. Avec uneprotection contre les surtensionsCAT IV de 1 000 V, la CM94 s’utilisepour les relais, les tableaux de dis-tribution, les chambres électriques,les appareillages de commutation etles tableaux de distribution, ainsi queles conducteurs de branchement, lescâbles d’alimentation et les lignesélectriques de production. L’utilisa-tion des valeurs efficaces (TRMS)pour mesurer la tension ou le cou-rant alternatif, et le mode faible im-pédance (LoZ) pour supprimer lestensions parasites, offrent des ca-pacités de test précises tout en ga-rantissant la sécurité des électriciens.

Zepros 2 | Automne-Hiver 2019 NOUVEAUTÉS 61QUO

www.petzl.com

PETZL

Harnais de sécuritéRapide à mettre enplace grâce à laconception Easyfit,le harnais 4 pointsintègre une vesteassurant la mise enforme du harnaisainsi que des bou-cles automatiquesFast sur la ceinture

et les tours de cuisse permettantd'enfiler le harnais très simple-ment, pieds au sol. Ces bouclespermettent de conserver les ré-glages entre chaque enfilage. Saconception près du corps assureconfort et liberté de mouvementtout au long des phases de travail,avec une ceinture semi-rigide etlarge pour un excellent maintien. Lamousse des tours de cuisse peutêtre ajustée et des passants latérauxpermettent d’installer une sellettepour améliorer le confort en cas desuspensions prolongées. Chaquebretelle dispose d’un rangementdes connecteurs MGO des longesd’antichute. Certification: AnsiZ359.11, CE EN 361, CE EN 358.

www.uvex-securite.fr

UVEX HECKEL

Lunettes de chantierLes lunettes uvex x-fit pro protègent les pro-fessionnels en toutes circonstances. Doté durevêtement uvex supravision excellence (ré-sistance aux rayures et aux produits chi-miques sur la face externe et antibuée sur laface interne), le modèle offre un champ de vi-sion sans restriction. Les lunettes uvex x-fit prosont également équipées d’un système de branches permettant de fixer fa-cilement des accessoires comme un bandeau et une mini-lampe Led régla-ble. Grâce aux extrémités souples des branches (technologie uvex duo com-posant) et au pont de nez souple directement injecté, les lunettes uvex x-fitpro sont maintenues sans pression pour un réel confort.

La sélection de la rédactionDICKIES WORKWEAR CHATARD

www.dickies.com www.roanpanchos.fr

Vêtements de travail légersPour répondre aux demandes de certains marchés, la société Chatard étoffeson offre en vêtements de travail et de sécurité adaptés au lavage industriel,selon la norme EN ISO 15797. Le polo Rudy (photo) haute visibilité, en ma-tériaux retardateurs de flammes, compati-ble Atex, est en maille double face avecboutons cachés sous patte et cou-tures plates. Quant au T-shirtMoorea haute visibilité, décliné enjaune, orange et rouge, il offreune protection contre les UV etprésente un renfort aux épauleset une maille en filet sous lesbras offrant une bonne ven-tilation. Ces modèles tech-niques et confortablesrésistent aux lavagesles plus exigeants :haute température, es-sorage et séchage in-dustriel (tunnel outambour).

www.festool.fr

FESTOOL

Meuleuse d’angleÉtudiée pour un fonctionnement op-timal lors du tronçonnage de matériauxtrès durs (métal, pierre, béton…), lameuleuse d’angle sans fil AGC 18 (18V) est dotée d’un puissant moteur sanscharbons EC-TEC, hermétique, et d’unsystème électronique isolé. Insensibleà la poussière, elle ne nécessite pasd’entretien. Le régime réglable encontinu de 4 500 à 8 500/mn et le dé-marrage progressif permettent d’adap-ter la vitesse et renforcent la sécurité.Le moteur et le carter sont entièrementdésaccouplés l’un de l’autre, pour unfonctionnement régulier et silencieuxet une réduction des vibrations. La ma-chine bénéficie de la Garantie all-in-clusive, bouquet de services gratuits sursimple enregistrement de la machinesur le site www.festool.fr/services,dans les 30 jours suivant l’achat.

www.uvex-securite.fr

www.3m.com

3M

Demi-masques respiratoiresPratiques, fiables et rassurants, les nouveaux demi-masques 3M Série 4000+ protègent les professionnelsd’un grand nombre de gaz, de vapeurs et de combinai-sons de particules dangereuses, grâce à un système defiltration améliorée. La soupape a été redessinée, ré-duisant de 30 % la résistance à l’expiration afin de fa-ciliter considérablement la respiration du porteur. Une éti-quette centrale apparente permet de visualiser immédia-tement le niveau de protection. Prêts à l'emploi et « sans maintenance » avecleurs filtres intégrés, ces masques sont compatibles avec de nombreux mo-dèles de lunettes et de protections auditives. Ils sont légers, bien équilibrés,et offrent un champ de vision dégagé.

Pantalon de travailLe pantalon Universal Flex fait partie de lanouvelle gamme Flex du fabricant américain.Ultra-fonctionnel mais aussi robuste et du-rable, il se caractérise par l’ajout de stretchdans la composition du pantalon (60 % co-

ton, 38 % polyester et 2 % élasthane)pour augmenter l’impression de confort etla liberté de mouvement. Une ceintureélastiquée est intégrée à la structure et desempiètements Flex aux mollets et à l’en-trejambe permettent une plus grande am-plitude de mouvement et une meilleure res-

pirabilité. Il dispose aussi de poches dé-portées sur le côté et de poches ge-

nouillères en Cordura© avec in-sertion par le haut. Les ourlets,également en Cordura, résistent

bien à l’usure. Disponible en 3 co-loris, 3 longueurs de jambe et en

version avec poches porte-outils (photo).

L’ajout de stretch et

d’empiètements souples

Le matériauretardateur deflamme ou résistant auxUV, le lavage

facile

VOTRE BOÎTE À OUTILS IDÉALE Zepros 2 | Automne-Hiver 201962QUO

Esprit de FamillePour la EURL Lepaon, aucun souci pour trouver des chantiers. Le carnet de commandes est plein pour presque

un an. En effet, Ludovic (à droite sur la photo), qui a repris l’entreprise de son père en septembre 2007, a la chancede travailler dans une région où 80 % de ses chantiers sont en rénovation et 75 % concernent des résidences

secondaires. L’organisation du planning est donc suffisamment étalée dans le temps pour pouvoir réaliser un travail de qualité.

Côté achat, il entretient des relations privilégiéesavec les négoces dans un rayon de 50 km : Lari-viere, Maillard, Samac et Point.P pour les maté-riaux et Foussier et Setin pour la quincaillerie et

l’outillage. Ludovic a même diversifié l’activitéde charpente couverture vers la construc-tion bois (extension, surélévation) afin de

faire tourner l’atelier quand les conditionsatmosphériques ne permettent pas de

travailler à l’extérieur. Marcel Lepaon,créateur de l’entreprise en 1978, peutêtre fier de son fils.

La hachette du couvreurCette activité, où l’on passe la majeure partie de son temps en hauteur, demande beaucoup detravail d’ajustement sur le chantier même.

Avant de clouer les ardoises, le professionneldoit placer les voliges, ces planches minces

jointives qui vont porter la pierre. Pour lesajuster et, éventuellement dresser les che-vrons, il dispose d'une hachette-marteau

et d’une herminette-marteau qui porteaussi le nom d’essette.

Les outils du couvreurPour ce deuxième épisode, Zepros a eu le plaisir d’échanger avec deux générations de charpentiers-couvreurs dela même famille, Marcel et Ludovic Lepaon. Ils ont su développer leur clientèle locale dans l’Orne. Des passionnésd’un métier au savoir-faire ancestral et exigeant une réelle dextérité sur des outils délicats à manier. – M. Wast

Entre le marteau et l’enclume…Pour un chantier dans les règles de l’art, le couvreur doit, autant que possible, ajuster la taille l’ardoise. Pour cela,il utilise un marteau pouvant remplir 4 fonctions : pointe pour percer l'ardoise et marquer la ligne de découpe, tail-lant au-dessus de la poignée, marteau et arrache-clou. À noter : pour un travail parfait, il existe un marteau pourdroitier et gaucher.Pour tailler l’ardoise avec le marteau, l’utilisation d’une enclume est indispensable. Celle-ci est plantée dans un che-vron de la charpente.

Faits maison : le rack de transport et la meuleuseOutil indispensable du couvreur, l’échafaudage. Pour rationaliser le ran-gement et le transport de tous les composants, Ludovic a étudié uneremorque totalement sur mesure. Elle permet l’acheminement d’unéchafaudage d’une surface de 100 m2 environ.Autre système “fait maison”, une meuleuse (diamètre 230 mm)pour la découpe des tuiles terre cuite sur chantier, intégrée à un châs-sis en métal. L’ensemble peut être posé directement sur les liteaux etassure une réelle stabilité de la meuleuse pendant la découpe. Un vraiplus en termes de sécurité.

Travail du zincDes plieuses pour chaque usageChez les Lepaon, le travail du zinc est dansles gènes. Dans l’atelier, on trouve deuxplieuses statiques : une qui affiche plusde 50 ans au compteur et une autre plusmoderne, de marque Dimos, qui permeten même temps la découpe du matériaugrâce à sa lame rotative. S’y ajoute uneplieuse de chantier principalement utiliséepour faire les ourlets.

Fer à souderUne partie délicate du travail du zinc réside dans l’utilisation du ferà souder. Ludovic a une préférence pour les produits Express quis’avèrent très silencieux. 2 types de panne existent sur le marché. Lapanne standard (ou pleine) en cuivre et la panne turbo (creuse) danslaquelle pénètre la flamme pour une obtention plus rapide de latempérature de travail. Le fer est accompagné de sa bouteille de pro-pane pour un fonctionnement par tous les temps, et d’un ensemblede décapage qui comprend une pierre ammoniaque pour nettoyer lapanne et un décapant pour dégraisser le zinc avant soudure.

zepros.fr

48 000e xe m p l a i r e s

ÉLECTROPORTATIFLa batterie joue à fondLe marché de l’électroportatif est enplein essor et le circuit professionnel en bénéficie. L’outillage sur batterie est le segment qui a le plus profité de cette croissance, selon le syndicatprofessionnel Secimpac. P. 33

FOCUSDes outils bien rangésPour ranger ses outils, son atelier et sa camionnette,les nouvelles solutions ne manquent pas. Maiscomment sélectionner les bons produits etimaginer les bons aménagements ? Trois pages de nouveautés, de conseils d’experts et detémoignages à retrouver dans notre dossier. P. 40

Trio gagnant pour le clientARTISANS • RÉSEAUX SOCIAUX • INTERNETP. 16

Numéro 1

Printemps-Été 2019

© Tangu

y

Catherine Paulic01$49$98$58$45c.paulic@zepros.fr

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