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zepros.fr 60 000 exemplaires Diffusion bimestrielle N° 33 | Novembre 2016 CHAUFFAGE Acome croit aux surfaces chauffantes Thermacome, ça vous évoque quelque chose ? Le 1 er plancher chauffant lancé par le fabricant en 1981… C’est aujourd’hui le nom de la filiale dédiée à ce système d’émission et dirigée par Florent Kieffer (photo ci-contre). P. 22 SANITAIRE PLOMBERIE Les Français soignent leur salle de bains Selon le dernier baromètre Lapeyre-Kheolia, la salle de bains reste la pièce la plus rénovée dans l’habitat, devant la chambre et la cuisine. Et le budget moyen consacré à sa rénovation frôle les 4 500 €. P. 26 CONTRAT D’ÉLECTRICITÉ P.18 Mettez-vous au vert

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zepros.fr

60 000e xe m p l a i r e s

Diffusion bimestrielle

N° 33 | Novembre 2016

CHAUFFAGEAcome croit aux surfaces chauffantesThermacome, ça vous évoque quelque chose ? Le 1er plancher chauffant lancé par le fabricant en 1981… C’est aujourd’hui le nom de la filialedédiée à ce système d’émission et dirigée par Florent Kieffer (photo ci-contre). p. 22

SANITAIRE - PLOMBERIELes Français soignent leursalle de bainsSelon le dernier baromètre Lapeyre-Kheolia,la salle de bains reste la pièce la plusrénovée dans l’habitat, devant la chambreet la cuisine. Et le budget moyen consacré àsa rénovation frôle les 4 500 €. p. 26

CONTRAT D’ÉLECTRICITÉp.18

Mettez-vousau vert

«Avec le choix décisif devendre de l’électricité verte,Engie confirme son engage-ment pour le développe-ment des énergies renouve-lables et offre à ses clients enFrance la possibilité d’en êtreeux-mêmes les acteurs. Avecdéjà trois millions de clientsdans l’électricité en France,Engie a pour objectif deconclure 1 million decontratsd’électricitéverte d’ici à la fin 2017. »

la PhRase du moIs

C’est le pourcentage de sondés qui placenten tête une forme d’énergie renouvelable (so-laire, éolien, hydroélectricité, biomasse)

comme “énergie d’avenir”, contre 88,9 % en 2013. Et 91 %jugent qu’elles permettent le mieux de lutter contre l’effetde serre, résultat stable par rapport à 2013. Selon un sondage réalisé fin 2015 par l’institut BVA au titre dubaromètre de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire.

le chIFFRe du moIs

ENERGIE

3édItoRIal

Bois énergie, toujours en devenir

marc WastRédacteur en chef

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ENERGIE

Novembre 2016 | ZePRos 33

sommaire

actualItés

Planète 04

actualités France 06

actualités chantiers 12

VOS RÉGIONS 14

Focus 18

métIeRs & maRchés

chauffage 22

climatisation - Ventilation 24

sanitaire - Plomberie - ecs 26

électricité 28

NouVeautés 30

dIstRIButIoN 34

seRVIces 39

zepros.fr

60 000e xe m p l a i r e s

Di�usion bimestrielle

N° 33 | Novembre 2016

CHAUFFAGEAcome croit aux surfaces chau"antesThermacome, ça vous évoque quelque chose ? Le 1er plancher chau4ant lancé par le fabricant en 1981… C’est aujourd’hui le nom de la filialedédiée à ce système d’émission et dirigée par Florent Kie4er (photo ci-contre). P. 22

SANITAIRE - PLOMBERIELes Français soignent leursalle de bainsSelon le dernier baromètre Lapeyre-Kheolia,la salle de bains reste la pièce la plusrénovée dans l’habitat, devant la chambreet la cuisine. Et le budget moyen consacré àsa rénovation frôle les 4 500 €. P. 26

CONTRAT D’ÉLECTRICITÉP.18

Mettez-vousau vert

Avec Vitoguide, Viessmann propose à ses partenaires professionnels de gagner enréactivité et en compétitivité en autorisant la détection des défauts avant mêmel’appel client. Il permet d’éviter des déplacements en réglant à distance, depuis unordinateur, des paramètres comme la courbe de chauffe.

le bois se développe dans beaucoupde secteurs du Bâtiment. En plus dela décoration – où il a toujours ététrès présent –, nous le trouvons, en-tre autres, dans les systèmesconstructifs, le bardage et l’énergie.

Dans ce dernier domaine, ses performancescommerciales et son engouement fluctuent augré des décisions réglementaires et du prix desautres énergies, surtout celui du fioul.Pourtant, la filière a massivement investi sur lebois bûche et les granulés afin de proposer descombustibles compatibles avec les nouveauxappareils de chauffage haut rendement qui dis-posent d’une technologie exigeant des produitsde haute qualité. Pourtant, ce dynamisme ne sereflète pas dans les volumes de ventes, malgréun boom observé juste à l’arrivée de la RT 2012.Depuis, le marché varie peu, même si on estimeque 600 000 foyers seront équipés d’un chauf-fage aux granulés bois d’ici à la fin de l’année.C’est surtout le secteur de la chaudière qui souf-fre beaucoup avec à peine plus de 4 000 piècesvendues en 2015, soit une baisse de 25 % par

rapport à l’année précédente. L’explication vien-drait des derniers hivers qui ont été relative-ment doux, et surtout de la baisse sensible duprix des énergies fossiles. Soit, mais le bois éner-gie reste très économique puisqu’il se situe lar-gement en dessous des 6 centimes/kWh* etla souplesse de fonctionnement des poêles etdes chaudières à granulés n’ont presque plusrien à envier à leurs homologues fonctionnantau gaz ou au fioul. Alors, comment expliquer cette situation ? Laforce de l’habitude, peut être, la pollution par lesparticules fines (non justifiée pour les appareilslabellisés Flamme Verte) ou un coût fourni-poséqui est souvent supérieur aux générateursconcurrents. Le développement massif du bois énergie de-vra certainement attendre encore quelques an-nées pour profiter de l’augmentation de la taxecarbone qui doit passer de 22euros la tonne ac-tuellement à 100 euros en 2030, puisque lechauffage aux granulés ne sera pas impacté parcette fiscalité. �*Source SeOS-CEEB /Propellet France Juin 2016.

l’Image du moIs

Isabelle Kocher,directrice générale d’Engie,

le 26 octobre 2016.

8-10 rue des Blés – Bât. M/36 – 93 210 La Plaine Saint-Denis – Tél. : 01 49 98 58 45 – Fax. : 01 49 98 58 47 – email : [email protected] – internet : www.zepros.fr • Directeur de la publication : Philippe Paulic – Tél. : 06 62 73 06 02 – [email protected] • Directrice des rédactions : Marie-Laure Barriera – [email protected] • RÉDACTIONRédacteur en chef :Marc Wast – Tél. : 06 69 74 24 55 – [email protected]• Chef de rubriques :Stéphane Vigliandi – [email protected] • Rédacteurs : Augustin Flepp – [email protected] • Secrétaire de rédaction :Rémi Gancel – [email protected]• Maquette :Première maquettiste : Isabel Goncalves –[email protected], Marc Le Texier, Isabelle Cerf • Ont participé à ce numéro :Rubrique : Louise Colignon • Correspondants régionaux :AlsaceChristophe Nagyos, Poitou-CharentesJean-Sébastien Thomas, Lorraine

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ACTUS MONDE Zepros 33 | Novembre 20164

PLANÈTE ENERGIEIl s’en passe des choses, en dehors de nos frontières! Tour du monde des projets et réalisations du moment.

ENERGIE

ÉTATS-UNIS

Ariston Thermo débarqueen AmériqueLe spécialiste mondial des systèmes de chauf-fage et de production d’eau chaude sanitaireprend pied aux États-Unis par l’intermédiairede la société NTI, dont il devient l’actionnairemajoritaire. NY Thermal Inc. est implantédepuis 40 ans en Amérique du Nord où il sepositionne sur une gamme complète de solu-tions éco-performantes, composée principa-lement de chaudières gaz à condensation mu-rales ainsi que de chaudières au sol et dechaudières fioul.

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ÉTATS-UNIS

Tesla vise les toits« Ce n’est pas une chose posée sur le toit. C’est le toit en lui-même ». Le P-dg deTesla Motors, Elon Musk, a ainsi résumé son nouveau projet de toiture solaire.Réalisé en partenariat avec SolarCity, spécialiste de l’énergie solaire racheté parTesla, le produit devrait sortir avant la fin de l’année. Chaque toit sera fabriqué surmesure et entièrement constitué de panneaux photovoltaïques. L’énergie produitesera ensuite recueillie par une batterie domestique, avant d'être redistribuéedans les appareils électriques de la maison.

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AFRIQUE

Saint-Gobain en tournéeAfin d’assurer la promotion de sonPrix d’Architecture 2017 dédié àl’Afrique, Saint-Gobain a entamé satournée sur le continent par le Kenya.Ainsi, c’est lors d’une Convention del’association des architectes kényansqu’ont été dévoilés à la fois le jury, lescatégories des réalisations et les cri-tères de sélection. Parallèlement àd’autres étapes qui jalonneront 2017,le groupe soutient d’autres initiativessur ce même thème, à l’image de lapremière série de conférences quis’est tenue à Johannesburg autourde l’architecte et urbaniste nigérianKunlé Adeyemi.

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Zepros 33 | Novembre 2016 ACTUS MONDE 5ENERGIE

ALLEMAGNE

L’Allemagne fait payer le nucléaireUn projet de loi fiscale votée mi-octobreoutre-Rhin pourrait faire du bruit. En ef-fet, le projet obligeant les opérateurs nu-cléaires à transférer 23,5 milliards d’eurosà un fonds chargé de la gestion des dé-chets, dans le cadre de l’abandon par l'Al-lemagne de l’énergie atomique a étéadopté. Le texte, qui doit encore passerdevant le Parlement, contraindrait lesopérateurs E.ON, RWE, Vattenfall etEnBW à payer d’ici à 2022, lorsque ladernière centrale nucléaire allemandecessera son activité.

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ALLEMAGNE

La ville sur les toitsÉriger une nouvelle ville sur les toits de la capitale allemande, puis sur ceux de Paris,Barcelone, et l’ensemble des grandes villes confrontés à la crise du logement : c’estl’idée du cabinet d’architecte Cabin Spacey. Chacun de ses modules de 20 à 25 m2,comprendra une kitchenette, un salon, une salle de bains et un lit sur mezzanine. Letout, avec des murs de 3,5 à 3,7 mètres de haut et une surface de base de 8,5 x 3,2 m.Les toits seront équipés de panneaux solaires, dont la production énergétique doit per-mettre de couvrir les besoins en consommation de l’habitacle. Une pompe à chaleurrégulera la température en hiver et en été.

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SUISSE

Le solaire profite de l’ombreBKW et Gefco ont inauguré la mise en route complète de la plus grande cen-trale photovoltaïque sur ombrières de Suisse. Située à Courgenay, dans lecanton du Jura, cette centrale photovoltaïque bénéficie de 23 886 panneauxphotovoltaïques sur 43 000 m² et affiche une puissance installée de6,7 MW pour une capacité de production annuelle de 6,7 GWh d’électricité.

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ACTUS FRANCE Zepros 33 | Novembre 20166

La Programmation plurian-nuelle de l’énergie (PPE),dévoilée dans le décret du

27octobre, annonçait le renfor-cement du dispositif des CEE. Ce-lui-ci passera donc par un dou-blement des objectifs pour laprochaine période 2018-2020, aannoncé Ségolène Royal. Les nou-velles ambitions sont portées àenviron 1600TWh cumac, contre700TWh cumac pour la périodeactuelle. La ministre de l’Environ-nement a également préciséqu’une partie de cet objectif, soit

400TWH cumac, serait allouéeau soutien des ménages en si-tuation de précarité énergétique.

Financer les travaux et les emplois “verts”Selon les calculs du ministèretoujours, les travaux réalisésgrâce aux CEE « permettront uneréduction de 10 milliards d’eurospar an de la facture énergétiquedes ménages, entreprises et or-ganismes publics ». La multipli-cation par deux des objectifsdevrait aussi permettre « de sou-

tenir les nouvelles filières écono-miques et la création d’emploisliés à la croissance verte ». L’im-pact de la loi de transition éner-gétique est évalué par le minis-tère à 75 000 emplois créés surtrois ans dans la rénovation desbâtiments.Encore à l’état d’annonce, cettemesure doit être prise par décreten Conseil d’État. Ségolène Royalprévoit cette publication au 1er tri-mestre 2017. Les fournisseursd’énergie concernés sont d’ores etdéjà prévenus. � M.-L. Barriera

CERTIFICATS D’ÉCONOMIE D’ÉNERGIE

Les prochains objectifs seront doublés

La France a placé la filière hy-drogène parmi les filières in-

dustrielles d’avenir, représentantun enjeu majeur au sein de latransition énergétique. L’appelà projet lancé en mai dernierdans le cadre des travaux sur lestockage d’énergie de la “Solu-tion mobilité écologique” de la“Nouvelle France industrielle”,vient de rendre son verdict :29 projets labellisés bénéficie-ront de financements publics.

Collectivités et entreprisesse partageront la manne Au total, une centaine de projetsa été déposée, notamment dansles domaines du développementtechnologique, des éco-quartiersavec utilisation de l'hydrogènepour stockage stationnaire etmobilité, de la valorisation de gi-sement d’hydrogène fatal issude process industriels. Les huitterritoires sélectionnés sont : lacommunauté d’agglomérationde la Rochelle, au titre de son

projet Atlantech H-H ; la régionHauts-de-France (4 projets Ef-fiH2) ; la région Occitanie (5 pro-jets présentés) ; la région Nor-mandie (4 projets) ; la régionPays de la Loire et le départe-ment de la Vendée (pour 2 pro-jets déposés) ; le syndicat mixtedes transports de Pau ; le Paysde Thur Doller ; et enfin la com-munauté de commune des Lan-des d’Armagnac (projet Wood-Hy/Hy-Boy).

Autres lauréats, les projets Ca-shemir et Hyway II en région Au-vergne-Rhône-Alpes ; le projetVelhyre en région Centre-Val deLoire, ainsi que le projet Cleargenen Martinique. Enfin, quatre pro-jets ont été distingués pour leursatouts économiques : l’entrepriseCarrefour, le projet Sphynx portépar Engie en Île-de-France, le pro-jet Be-e et également le volet sta-tionnaire du projet Valhydate (en-treprise Kem One). � M.-L. B.

APPEL À PROJETS

Les “territoires hydrogène” lauréats

ENERGIE

CONJONCTURE

La série bleue continueDepuis plus d’un an mainte-

nant, les statistiques pu-bliées par le ministère du Loge-ment font état d’une reprise.Ainsi, le 3e trimestre a connu unehausse de 6,3 % des autorisa-tions de construire par rapportau trimestre précédent (source :CGDD). Au total 119 300 permisont été délivrés. Un chiffre quimarque une nette accélérationpuisqu’il fait un bond de 17,3 %par rapport au même trimestrede 2015.

Les mises en chantiersur une tendance floueSi le logement collectif reste lalocomotive de ce segment avec64 100 permis délivrés au 3e tri-mestre, en progression de28,5 %, la maison individuelleconnaît également une bonne dy-namique avec une croissance de10 % par rapport au trimestreprécédent, +8,1% en rythme an-

nuel. Sur 12mois, ce seront ainsi432 000 logements qui aurontété autorisés soit une hausse de14,3%. Parallèlement, les mises en chan-tier semblent subir une décéléra-tion avec un fléchissement de 2,9%. Toutefois, précise le ministèreminimisant cette déception, latendance à long terme reste po-sitive puisque les constructionscommencées enregistrent +7,4%sur le trimestre comparé aumême mois de 2015. Sur 12mois,les mises en chantier atteignent367000 logements soit +8,1%par rapport au cumul des 12moisprécédents. Autre signe de raffermissement,le délai moyen d’ouverture dechantier à partir de l’autorisationà construire se situe sous samoyenne de longue période, enparticulier dans le logement col-lectif (8,1 mois contre 10,7moisen longue période). � M.-L. B.

LÉGISLATION

Le Serce réclame des décrets d’applicationÀ l’unisson du rapport des parlementaires de la mis-sion d’information sur l’application de la loi de transi-tion énergétique pour la croissance verte, le Serce réitèreses demandes d’obligation de rénovation énergétiquedans les bâtiments tertiaires, pour laquelle le décret sefait attendre depuis 2011. Autre déception, si la loi prévoitqu’en cas de travaux importants l’installation de telséquipements devienne obligatoire, là encore le syndi-cat des énergies électriques et climatiques déplore l’ab-sence d’application réglementaire.

Vit

e !

ACTUS FRANCE Zepros 33 | Novembre 20168

Des conteneurs plus petitset adaptés à chaque dé-chet, une meilleure coor-

dination entre les acteurs de lachaîne… Selon les dernièresconclusions du projet Démoclès*,il serait possible de « recyclerjusqu’à 80 % des déchets du se-cond œuvre sans surcoût dès lorsque cette problématique devientl’affaire de tous ». Durant 18mois,les données de 19 chantiers ontété collectées et analysées pardes maîtres d’ouvrage, des ges-tionnaires de déchets, des maî-tres d’œuvre et des entreprisesde travaux.

Collecte séparéeÀ partir de ces résultats, le réseaulancé à l’initiative de Récylum apu relever les principaux pointsde blocage et préconiser des so-lutions techniques et logistiques.

L’un des premiers freins résidedans le système de collecte :90% des restes de chantier sontrécupérés et versés dans unebenne, ce qui dégrade la qualitéde la valorisation. Les déchets

dits “dangereux” nécessitent untraitement spécifique et donc unecollecte séparée. Verser dans unebenne du verre brisé, de la lainede verre ou encore du plâtre rendleur recyclage impossible.

Le collectif préconise donc unecollecte dans des contenantsadaptés, plus petits que lesbennes, afin de faciliter le trans-port entre le chantier et le site derécupération, et rappelle que la

gestion des déchets repose surla responsabilité de tous. La maî-trise d’ouvrage qui doit exprimerses attentes en termes d’objec-tifs de valorisation pour chacunde ses chantiers, la maîtrise d’œu-vre, qui, elle, veillera à préparer etsuivre la gestion des déchets, en-fin, le gestionnaire de déchets quise doit d’être transparent sur sacapacité à recycler les différentstypes de déchets. Sans oublierl’entreprise chargée des travaux,dans un rôle de proposition desmodes opératoires favorisant ladépose sélective et le non-mé-lange. L’étude recommande éga-lement l’exploitation des outils desuivi, tels le diagnostic ou registredes déchets. � A. Flepp

* Démoclès est un projet collaboratifdans le secteur du Bâtiment, qui vise àdévelopper le tri et le recyclage des dé-chets du second œuvre.

ENQUÊTE

Recyclage des déchets : à chacunson rôle

On l'attendait depuis plu-sieurs mois : l'arrêté “bo-

nus de constructibilité” est paru*.Ce texte vient préciser les troisgrands critères permettant auxcollectivités locales d’étendre ledroit à construire de 30%. Pourcela trois solutions : construireun bâtiment à énergie positive,combinant la réduction desconsommations d’énergies nonrenouvelables, l’autoconsom-mation et la production des EnR ;réduire les consommations éner-gétiques de leur projet (réductionde 20% par rapport à la régle-mentation actuelle pour les bâ-timents résidentiels) ; ou encoreprévoir la réduction de l’impactenvironnemental du bâtiment.

Possible extension auxbâtiments publicsLeviers évoqués : l’économie cir-culaire avec la valorisation de plusde 40% des déchets du chan-

tier, le recours à des matériauxbiosourcés, mais aussi le recoursà des matériaux faiblementémetteurs en COV associés à unebonne mise en œuvre de la ven-tilation.Ces exigences qui pourraientconcerner prochainement lesbâtiments publics, selon la mi-nistre de l’Environnement Sé-

golène Royal, constituent unbon exercice de révision pourtous ceux qui souhaitent d’oreset déjà s’intéresser à la futureréglementation environne-mentale. � M.-L. B.*Arrêté du 12 octobre 2016 relatif auxconditions à remplir pour bénéficier dudépassement des règles de constructi-bilité prévu au 3° de l'article L. 151-28du code de l’urbanisme

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

Construction : les critères du bonus 30 %

ENERGIE

CHAMBRE DES MÉTIERS

Tous vainqueursLes urnes ont rendu leur verdict et aulendemain du scrutin tout le mondesemble satisfait. Les listes princi-pales aux élections des chambres demétiers et de l’artisanat ont en effet publié par communiquésleur satisfaction. Ainsi, la liste “Fiers d’être artisans”, portéepar la CGPME et la FFB sont en nette progression et gagnent35 % des chambres alors qu’elles en détenaient 17 % depuis2010. En face, l’UPA, qui représentait notamment la Capeb,recule mais conserve toutefois la moitié des chambres et estarrivé en tête dans la majorité des départements.

Vite !

NUCLÉAIRE

Fermeture programméede cinq réacteurs EDF va fermer progressive-

ment cinq réacteurs jusqu’aumois de janvier 2017. Cette déci-sion fait suite aux dernières pres-criptions de l’ASN : la réalisationde contrôles complémentaires surcertains fonds primaires de gé-nérateurs de vapeur de cinq de sesréacteurs dont l’acier est affectépar une concentration élevée encarbone. Il s’agit du réacteur 1 deCivaux, du réacteur 1 de Fessen-heim, du réacteur 4 de Gravelines

et des réacteurs 2 et 4 de Tricas-tin. Depuis 2015, les analyses me-nées à la demande de l’Autorité desûreté nucléaire par EDF ont concluque la forte concentration en car-bone peut conduire à des proprié-tés mécaniques plus faibles qu’at-tendu. EDF devra donc procéder«sous trois mois» au contrôle de larésistance des générateurs de va-peur, portant à 21 le nombre deréacteurs à l’arrêt, soit près d’untiers du parc. � A. F.

ACTUS FRANCE Zepros 33 | Novembre 201610

C’est un marché promisà un bel avenir. ThierryHénault, président de

l’association Qualifelec, en estpersuadé. Mais sur ce marchéprometteur, la puissance ins-tallée du parc semble se sta-biliser : + 31 MW sur un an. Ledocument indique même quele « rythme auquel se déve-loppent les énergies renouve-lables, et l’éolien en particulier,demeure insuffisant », au re-gard des objectifs de la PPE.Dans ce contexte encore in-certain, Qualifelec a préféréanticiper. Jusqu’ici, les électriciens ne dis-posaient pas de qualification “éo-lien” à proprement parler. Aprèsune longue réflexion en interne,

l’association a décidé de lancerdeux nouvelles mentions RGE enjuin dernier : IRVE (infrastructure

de recharge pour véhicule élec-trique) et éolien. Alexandra DelMedico, secrétaire générale de

l’association, nous explique cechoix : « Ces mentions corres-pondent au développement del’intégration des EnR sur le réseauet à la volonté de développer lemix énergétique ». La logiqueadoptée pour l’éolien est la mêmeque pour le photovoltaïque. Avantde devenir une qualification, la re-connaissance de la compétencephotovoltaïque a d’abord été unemention.

De 6 500 à 30 000 installateurs visésPour bénéficier du label, l’entre-prise devra répondre à un cer-tain nombre de critères. « Notreobjectif est de minimiser le risqueet de s’assurer que le candidatdispose du minimum nécessaire

en termes de compétence tech-nique, de niveau de formation,de moyens matériels et de si-tuation financière... », expliqueAlexandra Del Medico. Le trai-tement du dossier prend enmoyenne deux mois, prévientl’association qui aimerait réduirece temps de moitié.Avec l’aide des 350 “certifica-teurs” de son réseau, l’associa-tion analyse chaque référence dechantier et diligente des auditsau moindre doute.Potentiellement, Qualifelec es-père toucher les 6 500 installa-teurs électriques déjà qualifiés deson réseau, et bien évidemmentles 30 000 professionnelsconcernés par le marché de l’élec-tricité. � A. Flepp

MARCHÉ

Qualifelec crée une mention RGE “éolien”

Un nouveau train de mesuresa été annoncé par le gou-

vernement. Au total, sur cettenouvelle phase, 48mesures desimplification concernent les en-treprises sur cinq grandes thé-matiques : l’innovation entre-preneur ia le , les énerg iesrenouvelables, l’aménagementet la construction, l’allégementdes obligations fiscales et la créa-tion d’entreprise. Au chapitre de l’innovation, leguichet unique France Expéri-

mentation, destiné à favoriserl’innovation dans le secteur éco-nomique via des dérogationstemporaires au cadre réglemen-taire en vigueur, est déjà en ap-plication.

« Renforcer l’attractivitéde la France »Une nouvelle mesure pourrait in-tervenir en faveur des jeunes en-treprises innovantes (JEI) en lesfaisant bénéficier d’exonérationssociales après une simple décla-

ration sur l’honneur aux orga-nismes sociaux. Sur le terrain dela construction, trois annonces,notamment, visent à assouplirles cadres actuels. Pour renfor-cer « l’attractivité de la France »,les règles de conception des en-treprises logistiques seront ainsirévisées. Par ailleurs, le permisde construire pour les éoliennesterrestres sera directement inté-gré à l’autorisation environne-mentale sans qu’une nouvelle re-quête soit nécessaire. Enfin, en2018, l’embauche et l’accès à laformation pourraient être facilitésgrâce à des contrats d’appren-tissage totalement dématériali-sés, accessibles sur le portail in-ternet de l’alternance. Dans lemême esprit, le bulletin de paieélectronique sera également gé-néralisé. L’ensemble de ces me-sures s’ajoutent aux 400 déjà an-noncés. Notamment celle qui,dès janvier 2017, rendra obliga-toire la déclaration sociale nomi-native (DSN) qui automatise, àpartir des logiciels de paie des en-treprises, leurs déclarations auxorganismes sociaux. � M.-L. B.

CHOC DE SIMPLIFICATION

Les mesures à suivre

ENERGIE

ÉCOCONCEPTION

Pour une nouvelleforme d’apprentissageL es Compagnons du Devoir

ont inauguré, le 14 octobre,leur tout nouvel outil de forma-tion. Dans la lignée du Pôle d’ex-cellence des matériaux souples(PEMS) dévoilé en mars dernierà Pantin (93), ce centre de nou-velle génération, situé à Ville-neuve d’Ascq (59), est, cette fois,dédié à l’écoconception.La mission du Pôle écoconcep-tion est de répondre aux nou-veaux enjeux qui se présentent àla filière construction, comme àd’autres secteurs économiques.Son rôle sera ainsi, en premier

lieu, d’adapter ses systèmes deformation aux métiers en inté-grant une approche environne-mentale en adéquation avec latransition énergétique mais aussitechnologique liée à la transitionnumérique. � M.-L. B.

COP21

L’Europe ratifie l’accord Après les États-Unis, laChine et l’Inde, c’est au tourdu Parlement européen dedonner son consentement àla ratification de l’accord dela COP21 par 610 voix en

faveur, 38 contre et 31 absentions. L’accord de Paris doit en-trer en vigueur 30 jours après sa ratification par au moins55 parties, représentant au moins 55 % des émissionsmondiales. À ce jour, 62 États l’ont ratifié, totalisant 52 % desémissions mondiales.

Vit

e !

L’objectif affiché de Qualifelec est de permettre aux professionnels derépondre à l’ntégration des EnR sur le réseau.

Innovation, énergie, construction, fiscalité, création d’entreprises... Surces 5 thématiques clés, l’administration entend lever les obstacles.

DU CÔTÉ DES CHANTIERS Zepros 33 | Novembre 201612ENERGIE

Le réseau de chaleur deMont-Saint-Aignan, a étéconstruit en 1959 afin de

desservir principalement les bâ-timents universitaires situés surla commune. En juillet 2013, la villeconfie, par délégation de servicepublic (DSP) à Mont-Saint-Ai-gnan Énergie Verte (MAEV), fi-liale du groupe Coriance, l’exploi-tation de son réseau de chaleur,la construction d’une chaufferiebiomasse, le développement du

réseau et la rénovation des ins-tallations existantes. Après dix mois de travaux, lanouvelle chaufferie est en servicedepuis avril dernier. Ce nouveléquipement rejoint les trois au-tres chaufferies biomasse déjàimplantées sur le territoire de laMétropole Rouen Normandie. Sacréation s’intègre donc dans lapolitique de transition énergé-tique que la métropole amplifiedepuis 2015.

Grâce à cette nouvelle chaufferiebiomasse, la chaleur distribuéesur le réseau urbain est à 65 %(jusqu’en 2021) issue d’énergiesrenouvelables pour près de lamoitié de la ville. Au-delà de 2021,la chaleur sera “verte” à plus de85 %. La chaufferie gaz histo-rique, située en face de la chauf-ferie biomasse, a été conservéeet sert à l’appoint et au secoursdu réseau.

L’ancienne chaufferie gazconservée en appointC’est à cet endroit que se situe lacogénération gaz. Une intercon-nexion entre les deux chaufferiesa été réalisée grâce à un foragesur 70 m. Cette liaison permetaux deux chaufferies de distri-buer au réseau la chaleur produite

sur chacune des installations. L’installation, dotée de deuxchaudières biomasse de 8,2 et6 MW, possède deux équipe-ments permettant d’optimiserson activité. D’une part, le condenseur de fu-mées (1,6 MW) permet d’attein-dre de hauts rendements de pro-duct ion en amé l io rant l arécupération d’énergie issue dela combustion grâce à la valori-sation de la chaleur basse tem-pérature des fumées. L’échangede chaleur est réalisé entre unesource d’eau froide, constituéepar le retour de la branche est duréseau, et les fumées de sortiedes chaudières. D’autre part, le système de dé-panachage des fumées permetde réduire de manière significa-

tive la visibilité du panache de va-peur d’eau issu de la cheminée etainsi de limiter la gêne visuellepour les riverains. Le principe defonctionnement de cet équipe-ment est de diluer les fumées ensortie de la chaufferie avec de l’airextérieur. Avant leur rejet dansl’atmosphère, les fumées sonttraitées par deux niveaux de fil-tration : des filtres multicyclones,assurant la captation par effetcentrifuge de la plupart des par-ticules et polluants ; et des filtresà manches, éliminant les parti-cules fines issues de la combus-tion du bois. Ces équipementspermettent de garantir le respectdes seuils d’émissions régle-mentaires. Grâce à ces choix et aux valeursde rejet garanties par le construc-teur, les émissions atmosphé-riques seront nettement infé-rieures aux seuils réglementaires.Les fumées seront analysées, aminima, tous les deux ans de fa-çon à compléter l’analyse encontinu de la teneur des fuméesen poussières.

Un soutien financier du Fonds ChaleurL’investissement global sur le ré-seau de chaleur s’élève à plus de21 millions d’euros, dont un peuplus de 7 M€ pour la construc-tion de la chaufferie biomasse.Cette installation a bénéficié dusoutien financier de l’Ademe Nor-mandie, dans le cadre du FondsChaleur, à hauteur de 3,488 M€dont 2,361 M€ pour la partie pro-duction. Côté coût d’exploitation, le mixénergétique (bois + cogénéra-tion) permet de maîtriser les ta-rifs et la chaleur vendue, issued’énergie renouvelable à plus de50 %, bénéficie d’une TVA ré-duite. Après une première baissede 20 % du coût moyen de lachaleur au début du contrat deDSP en 2013, la mise en servicede la nouvelle chaufferie bio-masse a permis une nouvellebaisse de 20 %. � M. Wast

RÉSEAU DE CHALEUR

Économie et écologie pour unechaufferie biomasse normande

Des essais et une mise au point ont étéconduits en octobre 2016. Ils ontpermis une vérification desperformances, notamment au traversde tests d’endurance de 72 heures.

Schéma de fonctionnement de la chaufferiebiomasse de Mont-Saint-Aignan

1La chaufferie biomasse garantit une production d’énergie maîtrisée grâce à des chaudières àhaut rendement. Les émissions de CO2 sont réduites (10 000 tonnes évitées/an), soitl’équivalent de plus de 8 300 voitures sur les routes.

LE RÉSEAU DE CHALEUR EN CHIFFRES

• 11,6 km : longueur actuelle du réseau • 4 branches constituent le réseau • 75 sous-stations • 4 800 logements concernés • 105°C/70°C : température de l’eau chaude véhiculée dans

les réseaux • 6,5 bars de pression • 75 000 mégawattheures utiles produits par an - 4 703 m2 : surface du terrain de la chaufferie et des silos - 24 000 tonnes de bois - 15 emplois locaux

Zepros 33 | Novembre 2016 DU CÔTÉ DES CHANTIERS 13

L ’entreprise de distribution degaz naturel Regaz construit

son nouveau siège social dans lequartier de Bacalan, à Bordeaux,sur le site actuel des servicestechniques. Le bâtiment en ter-rasses, imaginé par l’architecteBruno Huet, est réparti sur qua-tre niveaux pour intégrer lescontraintes du site. Il s’imposesur une longueur de 178m et unelargeur d’environ 20 m. Côté confort, la production dechauffage sera assurée par une

chaufferie gaz à condensationhaut rendement tandis que l’eauréfrigérée sera produite par unePAC à compression gaz naturel,pour l’alimentation des batteriesfroides des centrales de traite-ment de l’air et le rafraîchissementdu local serveur informatique.

Des modules numérotéslivrés prémontésLa chaleur et le rafraîchissementseront diffusés par le plancheret le plafond grâce au système

de dalle active de 8 000 m²,fourni par Uponor. « Sur le chan-tier, les modules sont livrés pré-montés avec un numéro de re-père pour faciliter l’installation.L’avantage par rapport à un chan-tier classique, c’est que l’électri-cien et le chauffagiste intervien-nent en même temps en phasesecond œuvre. Mais cela de-mande coopération et organisa-tion », précise François Murguet,chef de projet.L’installation nécessite aussi untravail bien précis du béton, pourqu’il soit le plus lisse possible etsans aspérité. Sans système declimatisation, les températures àl’intérieur du bâtiment oscillerontentre 21°C et 26°C. En juin 2017,330 salariés travailleront dans celieu qui se veut ergonomique,qualitatif en termes de lumino-sité et favorable aux échanges en-tre les services. � C. Thibault

ENERGIE

CHAUFFAGE - RAFRAÎCHISSEMENT

Une dalle active posée au siège social de Regaz

FICHE CHANTIER

• Siège social Regaz • Durée du chantier : août 2015 à juin 2017 • Construction neuve d’un bâtiment tertiaire • Surface : 8 400 m2

• Maître d’ouvrage : Regaz - 91, rue Jean-Vaquier - 33000Bordeaux • Maître d’œuvre : SABH Angers - 15, boulevard Saint-Michel -49000 Angers • Installateur : Engie Axima - 208, avenue du Haut-Lévêque -33600 Pessac

1Regaz-Bordeaux est le distributeur local de gaz naturel quigère 3 315 km de canalisations et dessert 46 communesgirondines, soit 72% de la population du département.

1 Idéal pour l’exploitation d’énergie renouvelable et pour lesbâtiments basse consommation, ce système consommemoins d’énergie que les installations traditionnelles.

F iliale de l’entreprise alle-mande Weishaupt dont le

siège français est à Colmar, Géo-forage, qui réalise un CA de3 millions d’euros, sur les 58 M€du groupe Weishaupt France,réunissait 250 chauffagistes le13 octobre 2016 à Colmar dansle cadre d’une formation de sespartenaires. Géoforage œuvreexclusivement dans les couches

les moins profondes en termesgéothermiques. « Il y a troistypes de géothermie, expliqueChristophe Luttmann chargéd’affaires chez Géoforage : en sur-face, c’est-à-dire à 200m deprofondeur au maximum ; inter-médiaire, soit entre 200 et2 000 m ; et en profondeur,jusqu’à 5 000m ». La techniqueconsiste à forer un puits et à ins-

taller en son centre une sondeglycolée puis à injecter une ci-mentation haute conductivité.Outre une qualification obligatoirepour tous les intervenants de lafilière géothermique, les projetsseront différents selon qu’ilssont soumis ou non à une auto-risation administrative en vertudu zonage géographique dessinépar les pouvoirs publics. Pour se lancer dans un chauf-fage géothermique avec pro-duction d’eau chaude/froide,« trois critères doivent être réu-nis : se rapprocher d’une entre-prise qualifiée, s’assurer du ré-gime déclaratif ou soumis à au-torisation du terrain à forer et, en-fin, bien définir les besoins du bâ-

timent pour dimensionner l’ins-tallation », préconise ChristopheLuttmann. En bout de cycle, lesinstallateurs sanitaires jouentun grand rôle, convient encore lechargé d’affaires : « ils doiventtous être certifiés RGE pour as-surer l’entretien annuel de l’équi-pement de chauffage et contrô-ler tous les cinq ans le réseau gly-colé du système ». �

54 | GERMoNVILLE

Receveur sechauffe au bois80 ans pour la menuiserie Re-ceveur de Germonville ! Belleperformance pour cette entre-prise familiale spécialisée dansl’agencement intérieur. Particu-larité à relever, l’ensemble del’atelier de la société est alimen-té par une chaudière à bois. Lesdifférentes chutes de bois sontcompressées

44 | NANTEs

Un centre Innoval pourLegrandLe groupe Legrand, spécialistedes infrastructures électriqueset numériques du bâtiment, ainauguré fin septembre son cen-tre Innoval de Nantes, situé surle Technoparc de l’Aubinière.Siège de la direction régionaleAtlantique-Val de Loire, le sitepropose des espaces showroomet de formation pour les pro-fessionnels.

54 | PIENNEs-JoudREVILLE

Ferme solaireconfirmée en 2017Ferme solaire en vue du côtédes friches minières de Pi-ennes et de Joudreville. Legroupe familial Quadran deChâlons-en-Champagne vientd’être retenu par le ministèrede l’Écologie pour implanter lastructure. 17 600 panneauxsolaires, pour une puissancetotale de 4,8 mégawatts, de-vraient être opérationnels dansle courant de l’année prochaine.Coût annoncé du projet : 6 M€.

68 | CoLMAR

Géoforage informe les chauffagistes

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REGIONSVotre entrepriseinnove, déménage, propose un nouveau service.Parlez-nous de vous!

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Christophe Luttmann, chargéd’affaires chez Géoforage.

10 | TRoyEs

U ne adhésion qui en dit longsur l’importance du marché

de la méthanisation ! Le groupeEiffage, via sa filiale Eiffage Mé-tal, vient d’annoncer son adhé-sion au cluster national BiogazVallée. Basé à Troyes, il est spé-cialisé dans les projets de mé-

thanisation et notamment lesprojets de méthanisation diteterritoriale permettant de mu-tualiser les installations de mé-thanisation sur un territoire. Eif-fage a déjà été associé à plusieursprojets et l’activité s’affiche de-puis plusieurs années comme unélément de développement stra-tégique du groupe. Son adhésionau cluster démontre que legroupe se positionne explicite-ment sur ce nouveau marché enplein boom, notamment dans larégion Grand Est. D’aprèsl’Ademe, le Grand Est s’affichecomme la région la mieux dotéeet la plus prometteuse en matièrede biogaz avec cinq installationsdéjà raccordées au réseau na-tional de GrDf et une quarantainede projets à l’étude. �

Eiffage Métal entredans Biogaz Vallée

L e Centre de rencontre etd’animation du Burck (Crab)

à Mérignac vient d’emménagerdans ses nouveaux locaux, sur lesite du château, dont il occupaitprécédemment une annexe. Lebâtiment, reconnaissable à sonbardage en bois, se veut exem-plaire sur le plan énergétique. Sonorientation et sa position sur laparcelle ont été étudiées spéci-fiquement pour bénéficier desapports de soleil en hiver et del’ombre des arbres, complétéepar des brise-soleil, en été. Le bâtiment dispose égalementd’une bonne isolation thermique,réalisée en fibres de bois com-pactées, pour gagner en termesd’inertie. Des matériaux bio-

sourcés ont été mis en œuvre :le bois et tous ses dérivés, le ci-ment en plafond et le béton brutau sol. L’ensemble de la struc-ture comporte des ossatures àforte épaisseur et un systèmed’étanchéité à l’air. Une attentionparticulière a été portée au trai-tement des ponts thermiques.Dans la salle de 80 m2, de type“club house”, une VMC simpleflux et un poêle à granulés pro-grammable et automatiquecomplètent les équipements deconfort. L’électricité sera fourniepar Enercoop, spécialisé dans lesénergies renouvelables. L’opéra-tion, qui se rapproche d’uneconstruction passive, a coûté313 000 euros à la ville. �

Le Crab emménage en bioclimatique

33 | MÉRIGNAC

F iliale à 80 % d’EDF, l’ES, àl’origine “Électricité de Stras-

bourg”, est incontournable enAlsace dans le secteur des éner-gies. Pour sa part création à100 % de l’ES, ES-Géothermie estnée en 2007 quand il s’agissait desoutenir l’initiative pionnière deSoultz-sous-Forêt, avec son ho-mologue allemand de l’ENBW. La réalisation majeure au-jourd’hui est l’“Exploitation de lachaleur d’origine géothermalepour l’industrie” (Ecogi) installéeà Rittershoffen, dans le Bas-Rhin, pour la société Roquette, deBeinheim. Outre la méthanisationet les solutions biogaz, Roquette,spécialisée dans le raffinage deproduits agricoles, profitera d’unestation géothermique profonde– eau de 150 à 170°C puisée à2 500 m – pour couvrir ses be-soins de production.

Deux autres projets sont àl’étude : électricité et chaleur à Ill-kirch (67) pour un réseau urbainde chauffage ; et un autre en Al-sace du nord à vocation indus-trielle. À savoir quand même : lecoût de deux puits – obligatoirespour une centrale géothermiquede ces dimensions – est de 24 à50 M€, et le prix au kilomètre duréseau de distribution est d’en-viron un million d’euros. �

ES-Geothermie lanceECOGI chez Roquette

86 | SÈVRES-ANXAUMONT 67 | RITTERSHOFFEN

Dans la Vienne, les unités deméthanisation ne fleuris-

sent pas à tous les coins dechamps. Le département n’encompte que deux. La dernière endate a été inaugurée début oc-tobre à Sèvres-Anxaumont. Ceprojet était porté par la SCEABaie des Champs, spécialiséedans l’élevage porcin et lesgrandes cultures. Si les “usines”de ce type restent peu nom-

breuses en France – 237 unitésde méthanisation à la ferme se-lon l’Ademe –, c’est que le che-min est long et sinueux. Ainsi,plus de sept années ont été né-cessaires à Yves Debien et ÉricSabourin, les deux associés de laSCEA, pour que leur dossierpuisse voir le jour.Pour alimenter cette structurequi produira plus de 250 kWh,soit la consommation de

1 800 habitants, les agriculteursprévoient de recycler 12 000 t dematière, dont 5 100 t de lisier deporcs. « Environ 65 % des dé-chets proviendront de l’exploita-tion. Le reste arrivera en grandepartie des industries agroalimen-taires (5 200 t) », précisent lesexploitants. La chaleur produite,elle, permettra de chauffer diffé-rents équipements, comme le di-gesteur, la porcherie ainsi que lesserres d’un maraîcher installé àproximité. Cette usine a de-mandé un investissement deprès de 2,5 M€. Environ 10 % dela somme ont été apportés parla région et l’Ademe.Selon l’association Vienne AgriMétha, qui assiste les agricul-teurs dans leurs démarches deméthanisation, une quinzaine deprojets serait en cours d’instruc-tion dans le département. �

Les fermes peinent à se méthaniser

Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 2013 15Zepros 33 | Novembre 2016 VOS RÉGIONSENERGIE

© Fr

ance

-Bio

gaz

S ergies, filiale du groupe Éner-gies Vienne, vient d’acqué-

rir Infinity PV 8, la société de pro-jet détenant les autorisationspour construire la future centralephotovoltaïque au sol à Saint-Georges-lès-Baillargeaux. Cedossier, représentant un inves-tissement de 5,4 millions d’euros,prévoit l’installation au sol de12 620 modules photovoltaïques.Ils recouvriront une surface de2,5 ha pour une puissance de3 912 kWc. La production an-nuelle atteindra 5 000 MWh/an,représentant l’équivalent de laconsommation électrique de2 500 habitants (hors chauf-fage), soit près de 60 % des be-soins des clients résidentiels dela commune de Saint-Georges.

Ce projet sera implanté sur l’an-cien centre d’enfouissementtechnique des Millas, géré par lacommunauté de communes du

Val Vert du Clain. Cette installa-tion s’inscrit dans le cadre de laréhabilitation de ce site dont l’ex-ploitation a pris fin en 2011.

Grâce à l’aide octroyée par leconseil régional Nouvelle Aqui-taine, les modules photovol-taïques seront fabriqués par lasociété VMH de Châtellerault,mobilisant durant un trimestrela chaîne de production de l’en-treprise. Ces modules seront ins-tallés sur un système de suivi dela course du soleil, dit “trackers”,ce qui permet de maximiser laproduction d’énergie grâce à uneorientation optimale des pan-neaux en permanence.Les travaux de construction dela centrale s’étaleront de fin oc-tobre 2016 à début mars 2017.Aujourd’hui, Sergies dispose deplus de 180 000 m2 de pan-neaux photovoltaïques exploitésen toiture et au sol. �

Le site d’enfouissement se transforme en centrale solaire

55 | BUrE

David Mazoyer à l’Andra Meuse-Marne

À 42 ans, Da-vid Mazoyers’offre unsacré chal-lenge ! Cet an-cien directeurterritorial ad-

joint de la région Nord-Est pourVoies navigables de France vientde prendre la direction du centreMeuse-Marne de l’Andra (Agen-ce nationale pour la gestion desdéchets radioactifs). Il auranotamment en charge le dossierépineux de l’implantation deCigéo (centre industriel destockage géologique) de Bure.David Mazoyer succède à Jean-Paul Baillet parti à la retraite.

44 | BoUGUENaIS

Neovivo ouvreson capitalLa société dirigée par Norbert LeMenelec est spécialisée dans larénovation écologique de l’habi-tat, du diagnostic thermique àl’installation de produits d’iso-lation, de ventilation, dechauffage… Neovivo (15 M€ deCA) ouvre son capital à SiparexIntermezzo et BPIFrance pourfinancer notamment la créationd’une plateforme e-commerce.

57 | MEtZ-BorNY

L’URM se boosteNouveau poste source à MetzBorny pour l’URM, producteur etgestionnaire des réseaux d’élec-tricité de l’agglomération messine.Inauguré fin septembre, le postede transformation affiche troistransformateurs de 36 MVA. Lenouveau site de Borny alimentera35 communes et le secteur del’Actipôle de Metz.

88 | JéSoNvILLE

Un jalon pourl’axe éolienLa SARL Les Éoliennes vient delancer la construction de quatreéoliennes à Jésonville et Dom-martin-lès-Vallois. Le parc enconstruction est l’un des 19 mail-lons de l’axe éolien Grand-Saalesqui traverse les Vosges d’ouest enest, soit un parc éolien tous les sixkilomètres. Deux autres projetssont en cours d’instruction : le parcdes Hauts Chemins à Esley (6machines) et celui du pays entreMadon et Moselle, à Dompaire etVille-sur-Illon (18 machines).

86 | SaINt-GEorGES-LES-BaILLarGEaUX

voS réGIoNS Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 201316 voS réGIoNS Zepros 33 | Novembre 2016

ENERGIE

54 | NaNCY

U ne délégation de servicepublic (DSP) a été signée

entre la Métropole du GrandNancy et Dalkia (groupe EDF)pour la production et la distri-bution de chaleur sur le territoiregrand-nancéien (hors Vandoeu-vre à sa périphérie). Le 10 octo-bre dernier, André Rossinot, leprésident de la Métropole duGrand Nancy, Jean-Michel Ma-zalérat, le P-dg de Dalkia et Be-noît Dujardin son directeur ré-gional, ont signé le document aucœur de la chaufferie biomassede la rue Victor, à Nancy. D’unedurée de vingt ans, la DSP seraassurée par Estia Réseaux de

Chaleur (filiale de Dalkia) etconcernera les réseaux de cha-leurs des quartiers Saint-Julien-Kennedy, Plateau de Haye etBlandan-Médreville, soit au totalprès de 125 254 MWh de chaleurannuelle livrée pour l’équivalentde 10 350 logements. À noter :d’ici à 2021, Estia Réseaux deChaleur s’est engagé à dévelop-per le réseau de plus de 40 %,notamment dans les nouveauxquartiers Nancy Grand Cœur etMeurthe-Stanislas. Une nou-velle chaudière biomasse estégalement programmée et vien-dra s’ajouter aux deux déjà exis-tantes. �

Estia chauffe le Grand Nancy

GraND oUESt

P orté par les régions Pays dela Loire et Bretagne, le pro-

jet Smile (Smart Ideas to LinkEnergie) a été lauréat en mars del’appel à projets national Plan Ré-seaux Électriques Intelligents.Son ambition est de faire duGrand Ouest un territoire leaderen Europe en matière de smartgrids. Smile mobilise déjà plus de160 structures, dont 100 entre-prises. L’enjeu économique et so-cial est d’importance puisque10 000 emplois directs ou induitssont annoncés d’ici à 2020. Autotal, les projets mobiliseront220 M€, dont 55 % seront issusde fonds privés. Dans l’objectifd’avancer sur les projets concrets,le projet s’est structuré avec unecoordination interrégionale, descomités de pilotage et quatregroupes d’experts. Seize chan-tiers sont aujourd’hui lancés surles territoires, chacun supervisépar un partenaire. On peut no-tamment citer les usages intel-ligents de l’énergie au sein de lamétropole nantaise, l’éclairage in-telligent des villes ou encore la

réalisation de “micro-réseaux” in-telligents à l’échelle de zonescirconscrites, comme les îles etles zones d’activité. Trois gros projets se dessinent :le développement des usagesde l’hydrogène au service dustockage de l’énergie et de la mo-bilité ; un projet de 200 bâtimentsintelligents reposant sur le cou-plage entre le solaire photovol-taïque et l’équipement en comp-teurs communicants ; la mobilitéélectrique. Ce dernier chantier adéjà commencé à attirer versl’Ouest des partenaires privésd’envergure mondiale, indique laRégion Pays de la Loire. �

Le projet SMILEavance

Une DSP, d’une durée de vingt ans, pour la production et la distribu-tion de chaleur entre la Métropole du Grand Nancy et Dalkia, vient d’êtresignée début octobre.

Les responsables de Sergies et de la commune entérinent le projet decentrale photovoltaïque au sol.

V enu du monde de l’immobi-lier, mais électricien de for-

mation, Paul Heyberger a ré-orienté son activité il y a quatre ansavec HP Proled. « Ma compagneétant chinoise, j’ai eu l’idée d’allermoi-même avec elle en Chine fairemes achats de composants élec-troniques de Led que j’installedans mes chantiers en France», ex-plique Paul Heyberger. D’aprèslui, si beaucoup se lancent dans laLed, le problème réside dans l’ap-provisionnement dont l’essentielest en Chine… HP Proled faitainsi fabriquer et monter sur me-sure et au meilleur rapport qua-lité/prix les lampes selon les be-soins du client : pas de catalogue,pas de stock et tout est au choixdu client. Avec le changement dela tête d’éclairage indispensablepour utiliser la technologie Led, onparviendrait à des gains de 80 %de consommation électrique, enparticulier sur la voie publique. Ou-

tre la commune de Saulnot enHaute-Saône, HP Proled a équipéla nouvelle École internationalede Strasbourg (en tant que sous-traitant de Clemessy) de 900m li-néaires d’éclairage en barres de1,5 m bout à bout, fabriquées surmesure en Chine. Paul Heybergertravaille seul pour le moment (CAde 250000€) mais il multiplie lescollaborations et envisage de pas-ser au montage en Alsace de sessolutions Led. �

HP Proled éclaire depuis la Chine

38 | GRENOBLE

68 | MULHOUSE

L e projet de “learning grid”sur le site de l’Institut des

métiers de Grenoble est le pre-mier microgrid européen « quiallie technique et pédagogie ».C’est en ces termes que FrançoisMilioni, directeur formation, etJean-Jacques Daniel, directeurdu projet pour Schneider Elec-tric, ont présenté le dossier. Ils’agit de créer un réseau intel-ligent entre les six bâtiments del’Institut, construits entre 1968et 1970, et de permettre aux2 400 alternants d’intégrer lesproblématiques énergétiquesdans leur cursus de formationavec, par exemple, l’installationde capteurs pour le comptagedes consommations dans desespaces comme le restaurant,l’espace coiffure ou l’atelier depeinture.Véritable tour de contrôle et demonitoring énergétique du cam-

pus, le cockpit énergétique serale lieu d’accueil des formations etd’expérimentations appliquéesà la thématique énergie pourtoutes les filières profession-nelles. Le projet entre dans la phase desappels d’offres pour valider lespartis pris théoriques dévelop-pés par les ingénieurs de Schnei-

der. Mais on connaît déjà cer-taines des technologies et desoutils qui seront dédiés à ce pro-gramme. Schneider Electric uti-lisera l’Ecoblade, le système mo-dulaire et intelligent de stockaged’énergie à batterie Li-ion. Pourl’optimisation des consomma-tions, l’industriel a opté pour lasuite logicielle StruxureWare, de

supervision, contrôle et modéli-sation, qui agrège égalementdes données de prévisions mé-téorologiques. Elle permet d’ef-fectuer la gestion globale desénergies dans des environne-ments urbains complexes etmulti-acteurs. L’IMT permettraainsi d’implémenter cette solu-tion en conditions réelles avantde la déployer à grande échelle.Les choix énergétiques ne sontpas encore tout à fait arrêtés.Pour la solution de cogénération,si l’option des chaudières à gra-nulés de bois est envisagée, rienn’est validé mais, par contre,Schneider veut clairement privi-légier le thermique sur l’élec-trique en raison de la présencedes panneaux photovoltaïquesqui seront à même de produire275 MWh à l’année. L’ensembledu projet sera opérationnel pourla rentrée 2018/19. �

Le micro-grid de Schneider pour la formationdes alternants

Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 2013 17Zepros 33 | Novembre 2016 VOS RÉGIONSENERGIE

88 | GRAND EST

EDF prône la formation

« La formation est indispen-sable pour réussir la transitionénergétique. » C’est l’un desmessages que Didier Vaucois,(photo) le délégué régionald’EDF pour le Grand Est, asouhaité faire passer débutoctobre à Maxéville face à unparterre de représentantsd’entreprises à l’occasion d’unpetit-déjeuner d’informationdu Medef de Meurthe-et-Mo-selle. Dans l’auditoire, plu-sieurs apprentis du CFAI deMaxéville en BTS ATI (As-sistance technique d’ingé-nieur) visiblement rassurésd’avoir choisi une filière qui,en toute logique, devrait for-tement recruter.

Thomas Viron directeurde l’IMT s’en félicite, « le

projet permettra de con-solider la filière forma-

tion aux métiers de l’énergie à l’échelle na-

tionale et européenne. »

© V

. Rib

erol

les

Paul Heyberger

Selon le site officiel Énergie-info, l’électricité verte est produite uniquement à partir de sources d’énergiesrenouvelables pour lesquelles le fournisseur peut prouver qu'il a produit ou acheté de l’électricité d’originerenouvelable en quantité équivalente à la consommation des clients ayant souscrit à ce type d’offres.

Depuis plus de deux ans, l’autoconsommation monte en puissance, essentiellement pour répondre auxcontraintes de la RT 2012 qui impose un quota d’énergies renouvelables dans la consommation d’énergieprimaire de toute nouvelle habitation.

Pour aider à la “démocratisation” du véhicule 100 % électrique, certains opérateurs proposent des contratsdédiés avec un prix du kWh qui peut être divisé par deux si la consommation s’effectue en heures creuses.3

1

2

1

Deux objectifsprincipaux ontprés idé à lamise en placede la loi sur latransition éner-

gétique et la croissance verte :lutter contre le réchauffement cli-matique et faire baisser significa-tivement la facture énergétiquede chaque Français et celle dupays, qui avoisine 70 Md€ par an.Deux objectifs à long terme quidemandent une mobilisation detous, du petit consommateur augrand industriel nécessitant descentaines de GWh chaque année,avec à la clé, des économies quipeuvent être substantielles et desmilliers d’emplois créés. Pour cela, les objectifs fixés nesont pas anodins et visent à dé-velopper de façon massive lesénergies non émettrices de CO2

ou d’autres gaz à effet de serre

(GES), hors nucléaire. Jugez plu-tôt : - 40 % de GES en 2030 parrapport à 1990 ; 32 % de re-nouvelable dans la consomma-tion finale d’énergie en 2030 ; etramener à 50 % la part du nu-cléaire dans la production d’élec-tricité en 2025. Des objectifs ambitieux qui, seloncertains , seraient irréalistes à l’aunedes tendances actuelles. Ainsi, leSyndicat des énergies renouvela-bles, même s’il salue le volonta-risme du gouvernement, estimeque, déjà, nous n’atteindrons pasle stade intermédiaire fixé à 23%d’EnR dans notre mix énergétiqueen 2020. Au rythme actuel, nousserions plutôt à 17 %. Il est doncnécessaire de redoubler d’effortpour pouvoir au moins approcherles objectifs de 2030. Par contre,au niveau mondial, les énergies re-nouvelables électriques vont bontrain puisque l’année dernière elles

ont dépassé le charbon pour de-venir la source d’énergie la plus im-portante. Elles devraient repré-senter 28 % de la productionélectrique mondiale en 2023,contre 23% fin 2015.

De plus en plus d’offresLa France peut donc en prendrede la graine… Et pour renforcer ledéveloppement de l’électricitéverte, il faut stimuler la demande.C’est en bonne voie depuis plu-sieurs années et plus particuliè-rement depuis la dérégulation dumarché de l’énergie initiée parl’Europe en 1996 et effective enFrance depuis le 1er juillet 2007pour tous les clients. D’abordaxées sur une baisse des prix, lesoffres des fournisseurs “alterna-tifs” s’orientent désormais fran-chement vers l’électricité verte àl’instar d’Enercoop, de Lampiris,de Planète Oui, ou plus récem-

ment encore, de Engie qui vientde lancer son contrat “Élec Verte”.Tous les contrats proposésmettent en avant la même mé-thode pour verdir la fournitured’électricité : l’achat de garan-ties d’origine pour certifierqu’une partie de l’électricité aété produite à partir de sourcesrenouvelables (article L314-16du Code de l’énergie). Encoremarginal, le recours aux labelspermet, lui, de garantir auxconsommateurs que l’électri-cité produite provient de cen-trales hydrauliques réduisant aumaximum l’impact sur l’envi-ronnement (voir p. 20).Autant d’avantages parfois éco-nomiques mais le plus souventenvironnementaux qui satisfontle client final tout en permettantde valoriser l’image de marque desentreprises qui y souscrivent. �Dossier réalisé par M. Wast et A. Flepp

Presque tout le monde en

rêve mais il restebeaucoup à

faire… L’énergiedécarbonée etnon issue de lafilière nucléaire

dispose d’unfabuleux

potentiel dedéveloppement.Reste à la mettre

en œuvre à hauteur des

objectifsambitieux que

notre pays s’est fixés.

FOCUSÉNERGIE VERTE

Plus rien d’une uto

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otol

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En quelques années, unevague verte s’est abat-tue sur le marché de

l’électricité. Après les fournis-seurs alternatifs et “écolos”, telsEnercoop ou Planète oui, lesacteurs historiques se sont en-fin engagés à verdir leur offre.Récemment, Engie, la compa-gnie ex-GDf suez, a pris la dé-cision de ne proposer que descontrats “green” à ses clientsparticuliers et professionnels,sans surcoût. un moyen de rassurer les fran-çais encore largement rebutéspar le prix des énergies renouve-lables, indique le baromètreopinionway pour Qualit’EnR.or, cette préoccupation n’est

plus vraiment légitime lorsquel’on compare les différentes of-fres entre elles. Prenons le casd ’une PME consommant60 000 kWh/an et ayant sous-crit un compteur d’une puissancede 30 kVA. En appliquant le prixdu kWh et de l’abonnement(HT), son électricité lui sera fac-turée 5 178 euros chez DirectÉnergie, 5 186 chez Planète ouiet 5 280 chez Lampiris, les troisfournisseurs les plus compéti-

tifs. Du côté d’Engie, la facturegrimpe à 5 929 euros, tandis quecelle d’EDf atteint les 7 753 eu-ros. cette PME, que l’on imagineabonnée chez l’opérateur histo-rique, réaliserait donc une éco-nomie de plus de 2 000 euros.De quoi y réfléchir à deux fois. sielle souhaite rester au sein de lamultinationale française, il lui se-rait plus avantageux de souscrireau tarif bleu, l’offre “standard”(5 280 €/an). �

Zepros 33 | Novembre 2016 ÉNERGIE VERTE 19

3

2

Quel est le coût véritable ?

focus SOUSCRIPTION D’UNE OFFRE VERTE

ENERGIE

opieChanger de fournisseur et/ou

d’offre peut également êtremotivé par un engagement en fa-veur des énergies vertes et de l’en-vironnement. En principe, les dis-tributeurs achètent des garantiesd’origine émises par les produc-teurs pour certifier qu’une partiede l’électricité verte délivrée auclient a bien été injectée dans leréseau. Dans les faits, cela n’en-traîne pas nécessairement unplein développement des capaci-tés de production, EDf étant déjàpropriétaire de centrales hydro-électriques (renouvelables). En-gie s’est toutefois engagé à dou-bler en cinq ans la puissance deson parc éolien et à tripler celui dusolaire photovoltaïque. En revanche, souscrire un contratchez Planète oui ou Enercoop re-présente un véritable acte éco-

responsable. En partenariat avecle label Ekoenergy, Planète ouitravaille uniquement avec des pro-ducteurs respectant des critèresenvironnementaux stricts (ges-tion durable de l’eau, respect ducycle de vie de la faune…). Quantà Enercoop, cette coopérative pro-pose de soutenir le développe-ment de producteurs indépen-dants via un contrat de fournituredirect. une action concrète qui semonnaie 20 à 30% plus cher queles autres offres. �

Des critères plus ou moins vertueux

focus ENGAGEMENT ENVIRONNEMENTAL

“La France est en bon ordre demarche avec la multiplication des ap-pels d’offres (solaire, éolien...). Mais ily a encore de nombreuses barrières àlever, notamment en termes de [...]procédures. Au niveau de la chaleur,les perspectives sont moins réjouis-santes. Malgré un budget consé-quent, le fonds peineà développer desprojets.”Diane LESCOT, directrice adjointed’Observ’ER

CHIFFRES.

En 2030, les énergiesrenouvelablesdevraientreprésenter :

32%de la consommationénergétique totale de laFrance

40%de la productiond’électricité

38%de la consommation finalede chaleur

15%de la consommation finalede carburant

10%de la consommation degaz

Source : Syndicat des énergies renouve-lables

ÉNERGIE VERTE Zepros 33 | Novembre 2016FOCUS2020

A u-delà de tous ces chiffreset des possibles économies

liées à la recomposition du pay-sage des fournisseurs d’énergie,qu’est-ce que l’électricité vertepeut vous apporter en termesd’image de marque et de chiffred’affaires au quotidien ? Si votreentreprise n’est pas vraimentstructurée pour mettre en placeune politique RSE (responsabi-lité sociétale des entreprises),une “fibre verte” peut néan-

moins vous aider à vous diffé-rencier de la concurrence enversune clientèle de plus en plus sen-sible aux préoccupations envi-ronnementales.Ainsi, Engie a récemment lancéune nouvelle offre dédiée aux TPEbaptisée “Entreprenez votre vie envert”, agrémentée d’un concoursmettant en jeu diverses actions devalorisation comme des stickersà coller sur votre véhicule utilitaireet votre vitrine, une mise en avant

via une page internet… Du côtédes véhicules justement, lesconstructeurs sont en train de dé-velopper des offres électriques quipermettent, d’ores et déjà, plusd’une centaine de kilomètres d’au-tonomie, une distance que vousdépassez rarement chaque jour.Moyen de transport zéro émis-sion, recharge assurée par del’électricité d’origine renouvelablesont des arguments qui peuventfaire mouche, tout comme le fait

de vous approvi-sionner auprès denégoces qui privilé-gient la vente de ma-tériaux et matériels issusde fabricants qui se sont engagésdans une démarche de dévelop-pement durable, à l’instar du ré-seau Socoda.Et côté carnet de commandes, sivous êtes électricien ou chauffa-giste, par exemple, vous pouvezjouer la cohérence en proposant

à vos clients et prospects des ins-tallations favorisant l’autocon-sommation électrique par le biaisde panneaux photovoltaïques(avec ou sans stockage par bat-teries), ou d’un système de co-génération. �

En France, l’électricité vertepeut bénéficier du méca-

nisme des garanties d’origine (di-rective européenne 2009/28/CE)à la demande du producteur oud’un acheteur lorsqu’elle fait l’ob-jet d’un contrat d’achat. Ce docu-ment électronique prouve auclient final qu’une quantité dé-terminée d’énergie est d’originerenouvelable. Depuis la plate-forme de Powernext (gestion-naire du registre), le producteurreçoit un certificat équivalent à laquantité produite et injectée sur leréseau (une garantie = 1 MWh).Les “titulaires” peuvent se trans-férer ces garanties. Le fournis-seur traditionnel ou alternatif quise lance dans une offre dite“verte” devra acheter autant decertificats que la quantité vendue.

En revanche, cela ne signifie pasque le client va recevoir directe-ment de l’électricité “verte”. Il esten effet impossible de détermi-ner la provenance de l’électron. Il est à noter que seulement 32%de la production d’électricité re-nouvelable est valorisée en ga-rantie d’origine (source : RTE, CREet Powernext). Les producteursfrançais plébiscitent plus massi-vement les obligations d’achat,pratiquées principalement parEDF, dont le surcoût est financépar la CSPE (Contribution auxservices publics de l’électricité).

Limiter l’impact sur l’environnementD’autres ont fait le choix de labé-liser leur site de production afinde garantir une énergie propre et

respectueuse de l’environnement.C’est le cas du label européenEkoenergy, créé en 2013, qui re-groupe 37 organisations, dont lefrançais Observ’Er. Il repose surtrois critères : 100% renouvela-ble, respect de la nature et fi-nancement de nouveaux projetsenvironnementaux. «L’un des ob-jectifs du label est d’améliorer lesproblèmes générés, notamment,par les centrales hydroélectriques :baisse de débit, perturbations dela faune… », explique Diane Les-cot, directrice adjointe d’Ob-serv’Er. En France, le fournisseuralternatif Planète Oui est le seulà proposer l’option Ekoenergy,un contrat d’électricité inférieurou égal aux tarifs réglementéscomprenant un surcoût de0,45 centimes/kW. �

Garantie d’origine, obligationd’achat, label... Quelles différences ?

FOCUS STRATÉGIE MARKETING

FOCUS TRAÇABILITÉ

ENERGIE

PRISE EN CHARGE À 100 %.

POUR FAVORISER LE DÉVELOPPEMENTdescentrales photovoltaïques, certains producteursproposent des offres sans que les collectivités nedéboursent le moindre euro contre une prise departicipation dans le capital des sociétés projets.

L’ÉOLIEN DÉCOLLE.

SUR LES 12 DERNIERS MOIS, le parc en Francemétropolitaine progresse de 11% avec 1076MW.Avec 23TWh produits de juin 2015 à juin 2016(+27% vs juin 2014-juin 2015), l’éolien couvre4,9% de la consommation électrique du pays.

EAU CHAUDE SANITAIRE .

ÀPARTIR D’EAUXchargées de calories à la suited’un usage domestique, industriel, hôtelier ouautre (lave-vaisselle, process...), l’ERS, de BiofluidesEnvironnement, permet de produire à nouveau de l’eau chaude via une pompe à chaleur.

© Cap Vert Energie

Une orientation bonne pour le business

Selon l’Agence Internationalede l’énergie, le solaire ther-

modynamique contribuera pour11,3% à la production d’électricitémondiale en 2050, soit l’équiva-lent de la consommation élec-trique des États-Unis. Un chiffreconsidérable qui démontre le fortintérêt suscité par cette techno-logie bien adaptée aux pays en-soleillés. Les centrales de ce type,capables de stocker l’énergie, peu-vent atteindre plusieurs dizainesd’hectares et connaissent un dé-veloppement important aux États-Unis, en Espagne et au Moyen-Orient. Pour rappel, la technologieconsiste à concentrer le rayonne-ment solaire, à l’aide de miroirs,pour chauffer un fluide à hautetempérature qui fait tourner desturbines produisant de l’électricité.

Malgré sa faible capacité de puis-sance (13MW à fin 2015), la Franceentend rattraper son retard sur lemarché mondial et s’est engagéeà disposer de 540MW de capacitéà l’horizon 2020. Sur le territoirenational, la filière dispose de la cen-trale Alba Nova 1 (Corse), d’unepuissance de 12MW et attendprochainement (2018) la livraisonde la centrale de Llo (9MW), à mi-roirs de Fresnel, située dans les Py-rénées-Orientales. �

Le thermodynamique à la rescousse

FOCUS INTERMITTENCE

La centrale thermodynamiquede Thémis (66) produit annuelle-ment plus de 800 MWh.

CHAUFFAGE Zepros 33 | Novembre 2016

C’est un clin d’œil aux an-nées 1980 pendant les-quel les Acome avait

lancé son premier plancherchauffant : Thermacome*. C’estdésormais le nom de la filialeque vient de créer Acome, spé-cialement dédiée à la concep-tion, l’ingénierie thermique et ladistribution des systèmes dedistribution d’eau chaude et sa-nitaire et de confort thermiquedans les bâtiments.Pour son directeur général Flo-rent Kieffer, « ce projet de chan-gement d’organisation remonte àla fin de 2014. Il est le fruit de ré-flexions visant à mieux répondreaux évolutions de ce marché qui

demande toujours plus de solu-tions globales ». Cette réponseaux enjeux de la filière chauffage-plomberie était difficilement en-visageable jusqu’à présent dansla mesure où l’activité Bâtimentne représentait que 8 % du chif-fre d’affaires de la société, faceaux autres secteurs majeurs quesont les télécoms et l’automobile.Et comme les synergies directesétaient inexistantes, décision aété prise, avec la création de Ther-macome, de donner une totaleautonomie à cette activité qui neméritait pas d’être marginalisée.

Une gouvernance propreet 100 % autonome« Cette décision est également lerésultat de différents constats,comme celui qui montrait que75% du trafic sur notre site in-ternet concernait le Bâtiment, cequi prouvait le réel intérêt que por-taient les professionnels à nos so-lutions », explique encore Florent

Kieffer. Les objectifs ambitieuxne font pas peur au dirigeant, quicroit à une croissance à deuxchiffres pour les prochainesannées. Pourcela, outre les30 person-nes chargéesde la R&D, dudimension-nement et duchiffrage etdes 13 commerciaux omnipré-sents sur le terrain, la nouvelle fi-liale pourra compter, d’ici au pre-mier trimestre 2017, sur denouveaux outils de communica-tion et de formation pour aiderles bureaux d’études et les ins-tallateurs dans leurs choix. « Nous sommes persuadés,qu’au-delà du plancher chauffantqui bénéficie d’une place enviablesur le marché des émetteurs, leplafond chauffant-rafraîchissantdispose d’un très grand potentielde développement, aussi bien en

neuf qu’en rénovation », préciseFlorent Kieffer. En effet, ses nom-breux avantages comme la réac-tivité, le confort ressenti ou l’éco-nomie à l‘usage, entre autres,demandent à être vulgarisés pourque les professionnels puissentle prescrire plus souvent et en co-hérence avec le cahier descharges de chaque chantier. Àsuivre… � M. Wast*Il s’agit du premier système de plan-cher chauffant-rafraîchissant hydrau-lique basse température mis sur le mar-ché par Acome en 1981 et commercialiséà plus de 25 millions de m2.

AUTONOMIE

Acome croit auxsurfaces chauffantes

Métiers

&Marchés

CHAUFFAGE 22

CLIMATISATION VENTILATION 24

SANITAIRE PLOMBERIEECS 26

ÉLECTRICITÉ 28

Tous les équipementstechniques

du bâtiment

S elon Propellet, la productionde granulé en 2015 a atteint

950 000 t contre 1 040 000 ten 2014. Les prévisions pour2016 sont de 1 million de tonnes. Le marché est composé d’unesoixantaine de producteurs quiproduisent de 200 à 120 000 t/an. Si moins de 25 entreprisesassurent 95 % de la production,le maillage sur le territoire fran-çais est désormais optimal. Lesessences utilisées sont majori-tairement du résineux mais ilexiste aussi des mélanges avecdu feuillu. Aujourd’hui, plus de97 % du granulé français sontcertifiés grâce aux 3 certificationsprésentes sur le marché : DIN-plus, NF et ENplus. Coté générateurs, le parc pro-gresse. À fin 2016, plus de600 000 foyers devraient êtreéquipés d’un chauffage au gra-nulé de bois. Les ventes de

poêles augmentent de près de100 000 pièces chaque année.L’évolution reste contrastée se-lon les marques, mais le marchéest dominé par 3 acteurs italiensqui détiennent 60 % du mar-ché : MCZ, Palazzetti et Edilka-min. Le marché se segmenteprogressivement notammentvia les réseaux de distribution :l’entrée de gamme avec les GSB,

le moyen de gamme avec lesgrossistes et le haut de gammeavec les installateurs-âtriers “af-filiés”. Selon l’étude annuelle 2015 Ob-serv’ER, le prix moyen d’un poêleposé est d’environ 3 000 € TTC.C’est moins bon sur le secteurdes chaudières qui a baissé de25 % en un an, pour atteindre4 100unités en 2015. � M. W.

ÉTAT DES LIEUX

Le granulé bois en mode stagnation

Une équipe R&D de 30 personnes renforcée

par 13 commerciauxsur le terrain

Florent Kieffer, Dg de la nouvelle entitéThermacome.

ÉVACUATION DE FUMÉE

Ubbink simplifie les “conversions”D epuis septembre 2015, la

directive Écoconception aprofondément redistribué lescartes du marché des chau-dières, au profit des systèmes àcondensation nouvelle généra-tion. Un bouleversement auquels’est préparé Ubbink depuislongtemps afin d’être en mesurede répondre aux attentes, d’unepart, des installateurs et, d’au-tre part, des distributeurs. Sesréponses : la simplification del’offre “Évacuations de fumée”avec une gamme plus courte dis-ponible sous forme de kits, inté-grant des produits capables derépondre aux différentes confi-gurations.Pour cela, Ubbink vient de déve-lopper Rolux Renofit 60/100. Ils’agit d’un terminal concentrique« qui permet de conserver le

conduit d’amenée d’air existantde l’ancien terminal

et de réhabiliter l’installationd’une nouvelle chaudière depuisl’intérieur sans intervention mas-sive par l’extérieur », explique l’in-dustriel. Recoupable, il permet àl’installateur d’ajuster la longueursouhaitée à chaque chantier sanstravaux de maçonnerie.

Étanche à l’air et à l’eauConçue en polypropylène, cetteventouse garantit une résis-tance maximum aux conden-sats. Par ailleurs, son joint amo-vible assure à la fois l’étanchéitéà l’air du passage du conduitmais aussi l’absence d’infiltra-tions d’eau. Enfin, sa rosace in-térieure permet de bloquer leterminal et de le rendre invisi-ble sur le mur.Disponible en 3 versions – ter-minal seul, terminal et coude 60/100, terminal et coude 80/125 –,ce lancement répond à la logiqued’Ubbink d’apporter au marchédes solutions simples qui ré-

pondent à toutes les confi-gurations de réno-

vation. �M.-L. B.

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Afin d’accompagner lesacteurs de terrain (en-treprises, collectivités...),

le Cetiat, en partenariat avecl’Ademe, met à leur dispositionle nouveau site www.ventilation-industrie.fr. Il offre aux indus-triels des informations tech-niques et pratiques sur lessolutions de ventilation afin demieux les guider dans leurs pro-jets d’efficacité énergétique.

Un suivi de la réglementationDe n omb r e u s e sdonnées sont acces-sibles, qui sont à lafois d’ordre tech-nique (contexte réglementaire,ventilation et consommationd’énergie, maintenance, etc.),et d’ordre pratique (l’actualité

du secteur, des témoignageset réalisations). S’y ajoutent unglossaire et un focus sur lesmécanismes de soutien finan-

cier pour accompagner lesopérations d’efficacité énergé-tique. Chaque année, le Cetiat créeainsi de nouveaux cycles de for-mations en lien avec les évolu-tions techniques et les nouvellesréglementations. Pour 2017, cesont pas moins de 10 nouvellesformations qui sont proposéesaux acteurs de la filière du génieclimatique (installateurs, entre-prises de maintenance…) ainsi

qu’aux techniciens etingénieurs de l’in-dustrie. Au chapitre aérau-lique, ventilation, fil-t rat ion, le Cet iat

propose trois cursus sur le dé-poussiérage, la manutentionpneumatique et le Syst 9 “ven-tilation et de qualité de l’air dans

l’industrie”. En ce qui concernel’électricité, notons deux modulesconsacrés au dépannage appli-qué à la climatisation et au chauf-fage. Deux formations intègrentla partie “climatisation, PAC etthermodynamique” : initiationau froid et initiation au condi-tionnement d’air. Pour le thème“chauffage, combustion et ECS”,le domaine des chaudières mu-rales gaz décline, d’une part, lamise en service et, d’autre part,l’entretien et le dépannage. Enfin,la 10e formation, inédite, pour lamétrologie et les mesures,concerne les exigences de lanouvelle norme NF EN Iso/CEI17025. Le catalogue complet desstages de formations 2017 ainsique le calendrier des stages sontdisponibles sur www.forma-tion.cetiat.fr. � M. Wast

APPROFONDISSEMENT DES COMPÉTENCES

Le Cetiat informe et forme

CLIMATISATION | VENTILATION Zepros 33 | Novembre 201624ENERGIE

DOCUMENTATION

Nouveaucatalogue VorticeTotalement revisité, le catalogue2016-2017 Vortice paraît enintégrant toutes les nouvellesgammes de systèmes de venti-lation Neotime et Freetime. Aveccette édition à la segmentationstructurée par destination, lefabricant affiche l’étendue deses gammes de produits et pro-pose un outil didactique et mul-ti-applications, scindé désor-mais en plusieurs brochures cor-respondant chacune à une famillede produits. Qu’il s’agisse deventilation, d’aération, de cli-matisation ou encore d’hygiène,les 13brochures qui composentce catalogue sont consultableset téléchargeables sur le sitehttp://www.vortice-france.com.

Vite !

10 nouvelles formations proposées aux acteursdu génie climatique

G râce à la technologie de dé-bit de réfrigérant variable

(VRF), les nouveaux systèmesde climatisation Bosch sont pra-tiques et très économes en éner-gie. Ils adaptent en permanenceleurs performances à la demanderéelle et présentent ainsi un ex-cellent rendement, même àcharge partielle. À l’intérieur du bâtiment, le fa-bricant offre une large gammed’unités pour des installations au

plafond, au mur, ou au sol. Pourcontrôler les installations, leséquipes de R&D ont développél’Intelligent Manager, un logicielqui s’appuie sur un format cen-tralisé dédié au contrôle et à lasurveillance de tous les paramè-tres de l’installation.

Trois séries d’unités extérieuresEn fonction des besoins et de laconfiguration du bâtiment, troisséries d’unités extérieures sontproposées. La Série SDCI – VRFtout inverter dont les unités ex-térieures permettent de couvrirjusqu’à 200 kW de besoins en

climatisation (72 CV) et suppor-tent une longueur de tubage de1 000m et un dénivelé de 110m.Ensuite, la Série RDCI – VRF àrécupération de chaleur tout in-verter, qui autorise un fonction-nement simultané de climatisa-tion et de chauffage dans un seulsystème. La récupération éner-gétique est transférée là où elleest requise en utilisant la fonc-tion d’échangeur thermique équi-libré. Enfin, la Série MDCI – MiniVRF s’avère bien adaptée aux pe-tits bâtiments commerciaux,puisqu’elle fonctionne avec uneseule unité extérieure et une ré-gulation. � M. W.

MODULARITÉ

Bosch présente sa gamme Climate 5000 VRF

EN BREF.

Composition de la nouvellegamme• Des unités extérieures cou-vrant des besoins jusqu’à200 kW froid.

• Plusieurs unités intérieures,qui peuvent être utiliséesaussi bien pour la climati-sation que pour le chauf-fage.

• Un ensemble de régulationscentralisées ou individuellespour optimiser la gestiondu système.

D epuis le 10 octobre dernier,Aldes a mis en ligne une

websérie sur sa chaîne YouTube.Ces films mettent en scène uncouple qui, confronté aux incon-vénients de ses solutions dechauffage, envisage une alter-native. Ainsi, avec un parti prisrésolument humoristique, tousles avantages du chauffage parl'air sont abordés : confort, réac-tivité, économies, discrétion, etc.Cette websérie est soutenue parun site dédié (http://chauffage-parlair.aldes.com) conçu dans uneoptique pédagogique. Y sont pro-

posés un quizz “vrai/faux”, des chif-fres clés et un onglet “aide auchoix” basé sur un questionnaireen 12points. Enfin, la partie pro-duit est bien représenté avecl’onglet “T.One®” qui présente lasolution Aldes innovante et surmesure.À noter : Aldes s’adressera pro-chainement aux professionnelsdu génie climatique ainsi qu’auxconstructeurs et promoteursde maisons individuelles et delogements collectifs, par le biaisd’une campagne d’e-mailingsciblée. � M. W.

COMMUNICATION

Aldes mise sur le vecteur air et l’humour

Le 1er épisode évoque la notion de chaud et froid ressenti par un cou-ple assis sur un canapé.

Zepros 33 | Novembre 2016 CLIMATISATION | VENTILATION 25ENERGIE

Ce qui avait débuté en 2001sous le nom de “Ouest Ven-

til” en France est aujourd’hui de-venu SIG Air Handling, un groupequi compte une centaine de filialesà travers toute l’Europe. Ce spé-cialiste en chauffage, ventilationet climatisation (CVC) offre desconseils et des systèmes spécia-lisés (plus de 15000 références)à ses clients et partenaires. Souscette nouvelle identité, l’entreprisecontinue d’évoluer, depuis les ser-

vices spécialisés et les solutionsde projets jusqu’aux installationsde production et d’assemblage,en passant par la création de sapropre marque, Cairox. Désor-mais, SIG Air Handling conçoit etdistribue des produits d’amélio-ration, de déplacement et de dif-fusion de l’air sous ses propresétiquettes. � M. W.

STRATÉGIE

SIG Air Handling lancesa marque Cairox

VIE DES CLUBS

Zehnder bichonne ses Parten’AirLes 20 et 21 septembre derniers, la 3e Convention annuelle duclub Installateurs Parten’Air Ventilation Zehnder s’est tenueà Zwolle (Pays-Bas), dans l’usine dédiée à la ventilationdouble flux du fabricant. Quarante-cinq installateurs ont fait

le déplacement pendantdeux jours pour décou-vrir, en avant-première,le nouveau système deVMC double flux Zehn-der ComfoAir Q.

Vite !

Vous faire gagner du temps…C’est l’objectif de Daikin

avec ce nouvel outil gratuit pourtous les professionnels du chauf-fage-climatisation-ventilation. Ilpermet de visualiser rapidementet simplement la température etl’humidité de l’air sur un dia-gramme psychrométrique. Seules deux données d’entréesuffisent pour calculer et afficherclairement d’autres propriétés del’air telles que l’enthalpie, le vo-lume spécifique, la densité, lepoint de rosée... Des propriétésqui varient en fonction de l’alti-tude définie. Le logiciel permetde choisir le mode d’affichage :diagramme psychrométrique oudiagramme de Mollier.

Polyvalent et gratuitEn détail, l’utilisateur pourra af-ficher les propriétés d’un point,survoler le diagramme pour in-

diquer les données psychromé-triques ou relier les points entreeux et zoomer sur le diagrammepour une meilleure lecture. Il auraégalement la possibilité de sé-lectionner le type de diagrammesouhaité, le personnaliser en af-fichant ou non certains paramè-tres ou en changeant les cou-leurs, travailler sur les points àtravers le mélange, l’ajout de puis-sance calorifique, frigorifique,l’humidification avec de l’eau oude la vapeur saturée, le refroidis-

sement jusqu’à saturation, lacondensation ou la déshumidifi-cation. Enfin, il pourra éditer unrapport de synthèse. L’outil diagramme psychromé-trique de Daikin est disponible entéléchargement gratuit, intégrantun tutoriel vidéo et un manueld’utilisation en français. Pour plusd’informations, rendez-vous sur :www.daikin.fr/support-and-ma-nuels/telechargement-de-logi-ciels/psychrometrics-diagram-viewer/index.jsp. � M. W.

TRAITEMENT DE L’AIR

Un logiciel pour contrôler tous lesparamètres

La salle de bains reste lapièce la plus rénovée parles Français. Selon le

deuxième baromètre Lapeyre-Kheolia consacré aux travauxd’aménagement, la salle debains (37 %) devance la cham-bre (35 %) et la cuisine (34 %).L’étude révèle que les objectifsliés aux travaux réalisés ontévolué en un an : l’améliorationdu confort a reculé de 10 points,tandis que la notion d’esthé-tique, « de rendre plus beau »est la principale motivation dessondés (58 %). Parmi les au-tres arguments, la notion demodernisation concerne 49 %des rénovations de cuisine et45 % des rénovations de sallede bains. L’étude atteste que les ménagessont de plus en plus nombreux à

effectuer eux-mêmes leurs tra-vaux, y compris dans les piècesles plus difficiles.Plus d’un Françaissur deux a réalisélui-même la réno-vation de sa sallede bains. De ma-nière globale, lesménages se disent satisfaits durésultat : la salle de bains, lachambre et la cuisine sont lestrois pièces les mieux notées avecun 8,3/10. Côté budget, les Français ontdépensé en moyenne 4 456 eu-ros dans leurs travaux, contre4 300 en 2015. La somme en-gagée par les CSP+ a progresséde 15 % en 2016 et s’établit à6 200 euros. Les retraités, eux,ont vu leur investissement dé-gringoler de 22 %. � A. Flepp

RÉNOVATION DE SALLE DE BAINS

Les Français optent pourl’embellissement

SANITAIRE | PLOMBERIE | ECS Zepros 33 | Novembre 201626

Schell veut conquérir le mar-ché français. Déjà très im-

plantée dans certains établisse-ments publics de l’est du pays, laPME allemande a l’ambition d’ac-croître son développement ens’appuyant sur le succès rencon-tré par le robinet d’équerre dansles principaux pays européens.En termes de sécurité, cette so-lution dispose de sérieux atouts.Selon l’industriel, lors d’une in-tervention sur un bloc sani-taire, l’installateur n’a pasd’autre choix que de fermerle robinet général (typed’arrêt) qui coupe alorsl’arrivée d’eau danstoute la maison.

Maîtrise des fuiteset économie d’eauAvec l’installation d’unrobinet d’équerre, placéen amont des appa-reils sanitaires, seulsles lavabos et éviers

concernés sont coupés. Si unefuite apparaît dans un réseaud’eau, il est alors possible decontinuer à utiliser tous les au-tres appareils non affectés parcelle-ci. Pour évi-ter le risquede dépôt decalcaire, lesr o b i n e t sd ’éque r resont équipés

d’une chambre à graisse, ce quidoit permettre de faciliter leurmanipulation dans le temps. Soucieux de réduire la consom-mation d’eau, Schell a conçu unsystème permettant de régu-ler le débit d’eau froide etd’eau chaude, et ainsi decompenser les variations depression dans la tuyauterie.Membre de l’association eu-ropéenne des constructeursde robinetterie EUnitedValves, la marque est citéeparmi les entreprises inter-nationales les plus dynami-ques en matière de respect del’environnement et d’écono-

mie d’eau. � A. F.

ROBINETTERIE

Schell veut accélérer sa pénétrationsur le sol français

ENERGIE

ORGANISATION

10 nouveauxinstallateurs chezplombier.comLa société plombier.com a an-noncé le recrutement de 10 nou-veaux installateurs en 2016.Cette décision répond à la fortecroissance rencontrée par lastart-up francilienne, spécialisteen dépannage d’urgence, depuisson lancement en 2014. Cou-vrant l’ensemble des départe-ments d’Île-de-France, la jeunecompagnie a réalisé près de12 000 interventions en moinsde deux ans. Chacune de sesréparations est facturée au prixunique de 139 euros. Le forfaitcomprend le diagnostic télé-phonique, le déplacement dutechnicien, la première heurede main-d’œuvre, les petitesfournitures et la garantie 1 an.

Vite !

4456€La somme engagée par lesFrançais, en moyenne, pourl’embellissement de leur salle

de bains.

L es étudiants de l’école desPonts ParisTech, le concep-

teur designer Kramer et VitaConfort* se sont associés pourdévelopper Rain Care, une co-lonne de douche adaptée aumode de vie des seniors. L’ob-jectif initial était de réinventerl’expérience de la salle de bainsdes seniors afin de les rendre plusautonomes. Lors des premières phases de re-cherche, un groupe d’ergothéra-peutes est intervenu pour analy-ser l’environnement matériel ethumain et apporter des solutionspersonnalisées. Le produit finaldevait être innovant et esthé-tique. Les concepteurs se sontorientés vers une colonne dedouche adaptée à tous les mem-bres de la famille, et non plus seu-lement aux seniors. Magnétique,Rain Care permet de positionnerla douchette à main et la tabletteporte-savon à l’endroit souhaité.Conçue en acier inoxydable, la co-lonne dispose d’une douche detête intégrée, d’une douchette àmain 3 jets repositionnable, d’unmitigeur thermostatique avecune sécurité anti-brûlure, ainsique d’une fonction rince-pieds

pour éviter les positions incon-fortables. De plus, la lisibilité desmarquages (chaud/froid) a étérenforcée, tandis que les ma-nettes de la douchette à mainou de la douchette plantaire ontété dissociées. Garantie 5 ans,Rain Care est livrée avec fixationmurale et raccordement parflexibles. � A. F.

* Située dans le 15e arrondissement deParis, Vita Confort est une enseigne La-peyre consacrée à l’accessibilité.

MAINTIEN À DOMICILE

Une colonne de douchepour les seniors

C’est une étape historiquedans l’histoire du géantfrançais de l’énergie. Le

13 octobre dernier, Jean-BernardLévy, président du groupe, a dé-voilé Sowee, une offre domotiquecomprenant une station connec-tée, un contrat de gaz naturel etun thermostat. Sa première fonc-tion concerne le pilotage duchauffage. Via une application,l’utilisateur peut programmer sonplanning de chauffe et choisir sonniveau de chauffage en fonctiondes jours de la semaine et desheures de la journée. Inconvé-nient, certainement provisoire, lesystème propose un contrôle glo-bal et non pièce par pièce. Surl’écran de la station nomade ap-paraît le budget que l’usager de-vra consacrer à la températureindiquée. Exemple : 21°C = 85 eu-ros/mois. « L’intérêt du dispositifest de pouvoir suivre sa consom-mation en kilowattheure mais

aussi en euros », souligne Ti-phaine Bougeard, directrice gé-nérale de Sowee. Le client aensuite le choix entre payer àéchéance ou lisser les paie-ments sur l’année. En cas dedépassement du budget initial,des alertes sont envoyées à l’uti-lisateur.

Capteur CO2 embarquéAutonome, la station connectéeéteint le chauffage et les lumièresen cas d’absence. Ces dernièrespeuvent également être rallu-mées à certains moments le soirou pour simuler une présence. Enoutre, Sowee intègre des mini-capteurs capables de mesurer letaux d’humidité et de CO2 etmême de mémoriser le niveausonore de l’habitat. L’usager estalors informé à partir de chiffreset de smileys, complétés par desconseils pratiques. L’écran ap-porte également d’autres indica-

tions utiles comme la météo ou letemps de trajet entre le bureauet la maison. Côtéinstallation, EDFconseille de faire ap-pel à un profession-nel. Le pack néces-s i t e , e n e f f e t ,l’installation d’unthermostat, d’unactionneur chaudière, d’un relaiset de capteurs électricité et gazcompatibles avec les compteursLinky et Gazpar. Avant la com-mercialisation de Sowee prévuefin novembre, la nouvelle filialecréée par EDF va tester le produitauprès de 200 clients et experts.Il sera ensuite enrichi de nouvellesfonctionnalités. � A. Flepp

*Le pack “station connectée + gaz” à49 €, puis 5,5 €/mois (pendant 36mois) ; le pack Sowee (station + ther-mostat + gaz) à 99 €, puis 5,5 €/mois ;la station connectée seule à 319 €. À cesmontants s’ajoute la facture mensuellede consommation de gaz.

DOMOTIQUE

EDF présente Sowee, la stationconnectée qui compte en euros

ÉLECTRICITÉ Zepros 33 | Novembre 201628

Un million d’euros, c’est lemontant investi en 3 ans

par Delta Dore dans la robotique.Le domoticien s’est ainsi engagédans l’acquisition de 7 robots,dont 1 “cobot” (robot collabora-tif). Mais la PME bretonne necompte pas s’arrêter là et a an-

noncé l’achat de 4 robots et 4 co-bots supplémentaires sur sesdeux sites de Bonnemain etÉtrelles (35) d’ici à fin 2017. Coûtde l’investissement : 2 millionsd’euros. « Delta Dore connaît uneforte croissance et nous sommesconvaincus que la robotique est

un investissement bénéfique pourla santé de l’entreprise et ses per-formances industrielles », a sou-ligné Marcel Torrents, présidentdu directoire de Delta Dore.

Fiabilité et améliorationdes conditions de travailL’industriel met en avant la ca-pacité de rééditer un mouvementplusieurs milliers de fois par jour(et par nuit) tout en conservantune précision quasi infaillible, cequi garantit la fiabilité et la qua-lité des produits. Au chapitre op-portunités, Delta Dore pourraitcapter des marchés de volume« low cost », comme i l lesnomme, jusqu’ici monopoliséspar la concurrence. En investis-sant massivement dans la robo-tique, la société espère égalementaméliorer les conditions de tra-vail de ses salariés. � A. F.

LIGNE DE PRODUCTION

Delta Dore investit deux millionsd’euros dans la robotique

ENERGIE

Dans le cadre du salon IBS etSmart City-Smart Grid de

Paris, le groupe Arcom, fabricantd’automatismes publics (venti-lation, bornes électriques…), a présenté un nou-veau systèmed e g e s t i o nconnectée del’éclairage ur-bain : Smartligh-ting-box. La so-lution intègre unehorloge astrono-mique programma-ble afin de gérer demanière individualiséel’allumage des diffé-rentes armoires électriques de laville, selon les besoins. Le sys-tème de communication bidirec-tionnel s’occupe des alarmes etenvoie des alertes par mail ouSMS en cas de dysfonctionne-

ment (perte de secteur, défaut dedépart, porte ouverte, surcon-sommation…). Depuis un portailweb de supervision, le techniciens’informe de l’état des ins-

t allations, repère lespannes critiques et

optimise l’éclairagede la ville tout en

gérant au mieuxla consomma-tion d’énergie.Parmi ses au-

tres atouts,Smartligh-

ting-box disposed’une télé-relève

des compteurs, de remontée demesures, d’une maintenance àdistance, de calendriers heb-domadaires, mensuels et an-nuels de programmation surheures crépusculaires oufixes. � A. F.

ÉCLAIRAGE URBAIN

Arcom, pour une gestionplus fine par zone

319€Le prix de la stationSowee seule. Égale-ment proposée enpacks (49 et 99 €,puis 5,5 €/mois).

La sélection de la rédactionLa haute technologie continue de s’inviter dans les nouveaux produits. Résultat : davantage de confort et d’économies.

CHAUDIÈRES - ÉVACUATION PAC - VEN TILATION ROBINETTERIE - SANITAIRE - POMPES

PRODUCTION ECS ÉLECTRICITÉ - DOMOTIQUE OUTILLAGE - INFORMATIQUE

NOUVEAUTÉS Zepros 33 | Novembre 201630

SCHNEIDER ELECTRIC

DZ FRANCE

VITRUM GLASS

www.schneider-electric.fr

Configurateur de tableau électriqueEcoreal630, disponible gratuitement sur internet depuis un PC ou une ta-blette, est pour les électriciens un outil simple, efficace et complet pourconcevoir des tableaux électriques jusqu’à 630 A avec de l’appareillagemodulaire (disjoncteurs, interrupteurs, contacteurs, télérupteurs), éta-blir la nomenclature des produits nécessaires et passer commande chezson distributeur. Cinq types d’appareils sont concernés : parafoudres,départs directs, têtes de groupe, départs terminaux, contrôles. Unecommande unique détermine les nomenclatures et prix sans avoir re-cours à un catalogue. Le logiciel permet ensuite de gérer le projet (achatdu matériel, coût de la main-d’œuvre…) et de l’exporter sous différentsformats (DWG, pdf, txt, xls...), avec visualisation 3D éventuellement.

Solution pour vitrages connectésPour que les surfaces vitrées deviennent un élément plus important de la maison connectée en matière de confort etd’économies d’énergie, Smart in Glass se propose de collecter les données de divers équipements, comme les vitrageschauffants, opacifiants ou à Led, et de les mettre en interaction pour un contrôle thermique maîtrisé, une optimisa-

tion des performances ou la prise en compte des usages oudes données météo… Cette solution IoT (internet des objets)s’intègre en plug & play à 90 % des profils de menuiseries

existants et 90 % des solutions domotiques du mar-ché. Compatible BIM, elle fournit aux architectesun outil supplémentaire pour développer de nou-veaux usages dans la gestion intelligente des bâ-timents et relever les défis de la RT2020.

www.dz-france.fr

Poêles à pellets en 24 VSe prémunir contre l’arrêt du chauffage en cas de panne d’électricitépeut être une vraie préoccupation dans les zones rurales où le réseau,souvent plus fragile, est fortement exposé en hiver. Pour y répondre,DZ lance un concept exclusif, en remplaçant les moteurs 220 V de seschaudières à pellets par un moteur 24 V, ainsi que la chandelle d’allu-mage. Une batterie au gel de 25 à 35 ampères peut ainsi prendre lerelais en cas de coupure, et ce pour une durée de 3 à 4 jours si néces-saire. Le poêle peut également être raccordé à un panneau solairepour une autonomie à 100 %. Dans l’opération, ni la régulation, ni le système d’allumage, le modestand by ou la modulation ne sont affectés. Toute la gamme des poêles ou inserts à pellets de lamarque est concernée, du petit Rolo 8 compact et économique à l’Air Max de 18 kW (photo).

www.okofen.fr

ÖKOFEN

Chaudière granulés à air pulséPellematic Air estun générateurd’air chaud pourateliers, entre-pôts, serres oumaisons indivi-duelles jusqu’à1 000 m3, parsoufflage directou via un système de gaines. Elle estdisponible en deux classes de puis-sances (7 à 21 kW ou 10 à 30 kW) etéquipée d’un groupe moto-ventilateurà 4 ventilateurs développant une ca-pacité de 3 680 m3/h d’air chaud à70°C. La puissance est modulable se-lon les besoins de 15 à 100 % et laconsommation électrique est limitéeà 230 W. Le foyer à segments ECC,la sonde de flamme et le contrôle dudébit d’air assurent une combus-tion propre et silencieuse avec un ren-dement de 93,8 %. Tout est auto-matisé, de l’allumage à l’alimentationet au décendrage (1 à 3 fois par anseulement). La régulation tactile Pel-lematic Touch (pilotage à distance,alertes) est installée de série.

www.saint-gobain-glass.fr

SAINT-GOBAIN

Vitrage chauffant

Le vitrage chauffant EGlas, loin d’êtreune nouveauté puisqu’il a déjà 30 ans,s’offre une seconde jeunesse avec l’ar-rivée d’un nouveau traitement de sacouche métallique conductrice parlaser. Conservant tous les atouts dela première génération – chauffaged’appoint, désembuage, dégivrage etdéneigement grâce à la modulation depuissance de chauffe et au choix dusens de propagation de la chaleur –,il se passe désormais de transfor-mateurs et peut être branché direc-tement sur le secteur comme un ra-diateur électrique classique. La miseen œuvre est plus simple et le défautd’un vitrage n’entraîne plus l’arrêt detoute l’installation. EGlas peut être as-socié à des verres spécifiques du fa-bricant (atténuation acoustique ou so-laire, sécurité renforcée...).

ENERGIE

La compatibi-lité avec le BIMet 90 % des produits dumarché

Le gain detemps pourl’électricien,les multiples formats d’édition

www.vitrumglass.com

La sécurisationde l’allumageélectrique

www.autogyre.fr

31

COMAP

Robinet thermostatiqueLa nouvelle gamme de robinets thermostatiques auto-équilibrants AutoSar in-tègre la fonction d’équilibrage directement dans le corps thermostatique, en in-troduisant un régulateur de pression différentielle. Ce dispositif garantit que ledébit de chaque radiateur reste constant quelles que soient les variations de pres-sion dans le réseau et indépendamment du mode de fonctionnement des au-

tres radiateurs. Il permet également de simplifier l’opérationd’équilibrage puisque les interventions se font uni-

quement au niveau des radiateurs. C’est une solu-tion particulièrement adaptée aux réseaux de taillemoyenne (environ 20 logements par pompe), af-

franchissant l’installateur de la mise en œuvre devannes sur les différentes branches du réseau.

AUTOGYRE

Grille de cheminéemotoriséePour améliorer le rendement d’unecheminée à foyer fermé et accélérerle réchauffement de la pièce, lagrille Mono Chemin’Air se clipsedans la structure autoporteuse de lahotte et se relie au secteur par unprécâblage haute température dis-simulé dans le volume de la chemi-née. Son moteur haut rendement etbasse consommation de 9 W, qua-siment inaudible (24 dBA), débite unvolume d’air de 75 m3/h. Un ther-mostat intégré la déclenche à 40°Cdans la hotte et l’arrête en dessousde 30°C pour ne pas refroidir lapièce. Compatible avec tout foyern’excédant pas 120°C et installéconformément au DTU 24.2 (ame-née d’air de convection d’au moins400 cm2 et sortie d’air chaud d’aumoins 500 cm2).

FISCHER

Fixation de réseauxtechniquesLe système SaMontec offre unegamme complète de fixations pourles réseaux en sanitaire, chauffage,ventilation, climatisation et réfrigé-ration : tuyauteries, chemins de câ-bles, gaines. Elle comprend desrails en “U” de différentes tailles, desconsoles, des colliers, des sabots,des connecteurs, des griffes à pou-trelles… La compatibilité de tous ceséléments permet une grande sou-plesse de montage et des installa-tions sûres et soignées avec desfixations adaptées. Côté sécurité,nombre de ces pièces ont été tes-tées au feu. Plusieurs systèmessont proposés, pour des applicationslourdes, standards ou légères. Unesuite logicielle de dimensionnementet de calcul, Fixpérience, téléchar-geable gratuitement sur le sitewww.fischer.fr/fixperience, guiderales installateurs, ingénieurs et bu-reaux d’études dans leurs choix.

www.vortice-France.com

VORTICE

Centrale de ventilation

En locaux tertiaires et industriels, lagamme de centrales Vort NRG pourinstallations de ventilation double fluxest une solution à haut rendement(90 %). Monoblocs compacts et ex-traplats, ces appareils communicantsassurent la filtration de l’air et lecontrôle de la température, et s’ins-tallent très simplement en plug & play.Ils se déclinent en 5 modèles couvrantdes débits de 100 à 2 400 m3/h :Season, First, Smart, Premium et In-finite. Les deux premiers sont desti-nés aux climats tempérés, les trois sui-vants s’adaptent à des climats plusrudes et sont équipés d’une batteriepour le dégivrage. Tous, sauf Season,embarquent la régulation Easy, com-municante en Modbus, Bacnet ouWeb, avec commande à distance à 100m ou 1 km avec répétiteur. Un by-passintégré assure les fonctions Free-coo-ling et Night-Cooling, et 4 options derégulation de débit sont offertes.

www.novapac.fr

NOVAPAC

PAC intérieure intégraleEtelia est une PAC innovante qui se passe d’unité ex-térieure, se contentant de gaines et d’une grille d’aé-ration standards pour générer un échange thermiqueavec l’extérieur. De la taille d’un réfrigérateur, elle réu-nit un ballon ECS inox de 165 l, un ballon tampon chauf-fage inox de 80 l et le générateur thermodynamique.Etelia joue la carte de la simplicité avec une installationsans manipulations frigorifiques, des raccordementsstandards et une régulation sans électronique programmable sur écran. Elle negénère pas plus de 49 dB(A) à 1 m, et 32 dB(A) en extérieur à 4 m de la grille,soit une totale absence de nuisance sonore pour le voisinage en zone pavillon-naire. Puissance 3,6 ou 4,8 kW. COP chauffage (+ 7°C/35°C) 3,56 ; COP ECS 2,24.

pro.aldes.fr

ALDES

Tourelles d’extractionConçues pour une installation facile, une haute effi-cacité et un faible niveau sonore, les tourelles à jetvertical Tava et à jet horizontal Taha (photo) sontadaptées au neuf ou à la rénovation, pour l’éva-

cuation de l’humidité, des poussières, du CO2 et desodeurs. Chacune est proposée avec deux motorisa-

tions : AC ou EC (micro-watt basse consommation), en monophasé ou tri-phasé. Le débit d’air extrait atteint 16 000 m3/h. L’enveloppe, elle, est en alu-minium insensible à la corrosion, et l’embase est en acier galvanisé. De nom-breux accessoires sont disponibles, tels que souches terrasse en alu, man-chon flexible atténuant la transmission des vibrations, clapet anti-retour, in-terrupteur de proximité et variateur de vitesse monophasé et triphasé.

www.terreal.com

TERREAL

Sortie de toit aérauliqueCobra est un système pour raccorder facile-ment les conduits de VMC (hydroréglablesou autoréglables simple et double flux), bal-lon d’eau chaude ou toute autre gaine aéraulique de rejetpar le toit de 125 mm ou 160 mm en évitant les pertes decharge, conformément aux nouvelles normes basseconsommation. Il se compose d’une gaine en PET (poly-téréphtalate d’éthylène) associée à une tuile à douille etune lanterne de diamètre 150 mm en terre cuite. L’ensemble,conforme au DTU 68.3 limite les pertes de charge à moins de 25 Pa sur undébit de 200 m3/h. Cobra est compatible avec tous les modèles de tuile Ter-real et s’adapte à toutes les pentes de toit sans avoir à casser de tuiles.

ENERGIE

www.daikin.fr

DAIKIN

Centrale d’eau glacée

Le refroidisseur EWWD-VZ est lepremier du marché à atteindre lecoefficient d’efficacité énergétique(EER) 5,7 à pleine charge et uncoefficient de performance saison-nier (ESEER) allant jusqu’à 8,3 encharge partielle. Il intègre un com-presseur monovis, des échangeursde chaleur de type noyé, et la tech-nologie Inverter qui permet d’obte-nir un fort rendement et une amé-lioration de 60 % du transfert dechaleur en comparaison de la sérieprécédente. La gamme se décline enmodèles à un circuit, de 150 kW à1 100 kW, et à deux circuits à doublecompresseur (de 1 200 kW à2 100 kW). Outre l’eau glacée, leVZ est également capable de four-nir de l’eau chaude à 65°C et peutêtre contrôlé à distance.

Zepros 33 | Novembre 2016 NOUVEAUTÉS

www.fisher.frwww.comap.fr

www.gastonmille.com

GASTON MILLE

Chaussures de sécuritéCasual Grip est une gamme de chaus-sures destinée aux artisans du Bâti-ment et des TP, offrant confort et sé-curité dans des situations de travailcomportant des flexions répétées,des allers-retours fréquents ou desstations debout prolongées. Très lé-gères (980 g), elles offrent un chaus-sant large et un avant-pied spacieuxprotégé à l’avant par une coque en fi-bre de verre. La semelle, antidéra-pante sur sols gras ou humides et an-tiperforation, est fabriquée selon unprocédé de thermo-injection garan-tissant un meilleur amorti. La tige,quant à elle, est aérée et doubléed’une membrane Coolmax® assurantune meilleure respiration du pied etun séchage rapide ; elle est égalementdotée d’un traitement antibactérien.La semelle intérieure de propreté

est amovible et la-vable facilement

à l’eau tiède etau savon.

getconnected.honeywell.com/fr

www.vitra-vcare.co.ukwww.villeroy-boch.fr

HONEYWELL

Thermostat connectableDéveloppé en pensant au confort de l’installateurcomme à celui de l’utilisateur, Lyric T6 est un thermostatprogrammable proposant une configuration intuitive,manuelle ou connectée. Son boîtier orientable facilite lecâblage, et la configuration d’usine peut aisément

être modifiée à partir du smartphone ou de la tablette de l’installateur. Côtéutilisation, Lyric T6 bénéficie d’un calendrier préconfiguré proposant un vastechoix de réglages du chauffage : mode “absent”, possibilité de programmer6 plages horaires sur 7 jours, 5/2 jours (semaine/week-end) ou 1 jour. En ver-sion filaire ou sans fil, ce thermostat est compatible avec toutes les applica-tions de chauffage par radiateurs ou plancher chauffant, sur chaudières On/Off,Open Therm, mixtes, pompe à chaleur ou vannes de zones.

VILLEROY & BOCH

Gamme couleur pourvasques, baignoires,éviers

Confiée à la designer dano-alle-mande Gesa Hansen, la mise en cou-leur des gammes du fabricant ouvrede larges horizons dans la décorationet la personnalisation des cuisines etsalles de bains. À partir de 4 couleursde base – rouge, bleu, jaune, vert –la palette se répartit en teintes viveset éclatantes pour les éviers de cui-sine ou plus neutres et douces pourles baignoires et vasques de sallede bains. Ainsi, la vasque Artis,conservant son intérieur blanc lu-mineux, se pare à l’extérieur desteintes Ocean, Lemon (photo), San-cha ou Powder. Quant aux bai-gnoires Squaro Edge, La Belle etLoop&Friend, outre les couleurscréées par Gesa Hansen, elles adop-tent plus de 200 teintes avec le pro-gramme Colour on Demand.

VITRA

WC lavant suspenduLe WC lavant à la japonaise gagne duterrain et la nouvelle génération decuvette intelligente V-care en est unparfait exemple. Disponible en deuxoptions, standard et confort, elleoffre, grâce à sa télécommande er-gonomique, toutes les options depersonnalisation pour le bien-être etl’hygiène. La version confort inclut :le réglage de la température dusiège, du jet de lavage et de l’air deséchage ; le positionnement avant-arrière précis de la buse de lavage, sapression d’eau ainsi que différentesoptions de jet (concentré, diffus,oscillant, pulsatile) ; la diffusion d’undésodorisant dans l’air de séchage ;l’ouverture/fermeture automatiquedes rabattants grâce à un capteur deprésence. Le profil sans bride de lacuvette permet son rinçage parfaitselon trois directions simultanées. Di-mensions : 380 x 600 mm.

www.megaman.fr

MEGAMAN

Spots LedBien adapté aux locaux tertiaires pour remplacer leurs spotshalogènes, désormais prohibés dans l’Union européenne,le luminaire Zeki encastrable se décline sur trois supports,à une, deux ou trois têtes. Il délivre un éclairage multidirec-tionnel performant et entièrement modulable. Deux modules d’éclairage du fa-bricant sont proposés au choix : le Led Tecoh THx 50 mm (photo), pour le rem-placement des spots MR16 et PAR16, et le Led Tecoh THx 111 mm comme al-ternative aux halogènes AR111. Le premier est disponible avec l’option Dim toWarm qui délivre une lumière plus chaude à mesure que l’intensité diminue ;le second assure un flux lumineux plus puissant, jusqu’à 3 200 lm et possèdeune durée de vie de 50 000 heures. Zeki est compatible avec l’application In-genium Blu du fabricant pour la programmation et le contrôle à distance.

NOUVEAUTÉS Zepros 33 | Novembre 201632ENERGIE

www.dubourgel.fr

DUBOURGEL

Pieds pour receveur de douchePour simplifier le travail de l’installateur, le fabricant a conçu un kit complet com-posé de pieds réglables, d’une clé spécifique et d’une rehausse. Le pied se règlecommodément par le bas entre 85 à 135 mm de hauteur, ce qui facilite l’ajuste-

ment une fois le receveur positionné. Il supporte une charge jusqu’à400 kg et des tests sont en cours pour des charges de 600 kg.

Pour atteindre les pieds du côté opposé, la clé de réglage peutêtre rallongée grâce à un embout conique pouvant accueil-

lir un tuyau. Enfin, une rehausse très stable de 55 mmde haut et 200 mm d’embase, couplable avec

le pied par des encoches, sera utile danscertaines configurations

particulières.

www.jacobdelafon.fr

JACOB DELAFON

Baignoire en îlotElite Îlot est traitée dans le matériauFlight, développé par Jacob Delafon. Cedernier, une résine à charge minéralerecouverte des deux côtés d’une plaqueacrylique, présente une rigidité quasiéquivalente à celle de la fonte pour unpoids moindre. Deux fois plus épaissesque celles d’une baignoire acrylique classique, les parois de cette baignoire ré-sistent à une charge de 800 kg. Un traitement en usine par l’antibactérien Bio-Cote, à base d’ions argent non toxiques, assure une parfaite hygiène du re-vêtement. Côté confort, les 38 cm de profondeur permettent une immersiontotale, tandis qu’un coussin gel repositionnable offre un repos pour la tête.

www.somfy.fr

SOMFY

Pilotage des ouvertures

Connexoon est un boîtier de com-mande des portes, fenêtres et oc-cultations de la maison facile à ins-taller : pas besoin de connexion in-ternet pour appairer les équipe-ments. Cette solution est évolu-tive : à tout moment, et à leurrythme, les utilisateurs peuventajouter des applis. Connexoon Fe-nêtre pilote les volets roulants etstores, crée des scénarios de vie,permet de vérifier l’état des ouver-tures et de les gérer où que l’on soit.Connexoon terrasse connecte lesstores et la pergola, crée des am-biances, les mémorise, les rejoue enun clic. Connexoon Accès com-mande le portail et la porte du ga-rage. Enfin, la géolocalisation permetde déclencher le scénario “bienve-nue” à l'approche de la voiture avecouverture du portail, du garage et al-lumage des éclairages extérieurs.

www.uvex-heckel.fr/fr www.brady.frwww.würth.fr

Zepros 33 | Novembre 2016 NOUVEAUTÉS 33

UVEX

Lunettes protectricesPort agréable, design léger et sport,haute résistance… Les lunettes dechantier uvex i-works répondent par-faitement aux exigences des utilisateurs pro-fessionnels. Ses verres panoramiques offrent une vision latérale étendue etses branches souples et flexibles s’adaptent à toutes les formes de visage.Des protections latérales renforcent encore la sécurité et des embouts anti-dérapants assurent un maintien confortable. Les oculaires sont traités avecla technologie uvex supravision : un traitement antibuée en surface internequi reste actif même après plusieurs lavages ; et un traitement antirayure etantisalissure en face externe qui prolonge la durée de vie des lunettes. Qua-tre coloris de monture (bleu, vert, gris et jaune), en verre transparent ou teinté.

WÜRTH

Pince coupe collier

Würth France lance sur le marché unepince coupe collier innovante. Laforme spécifique des becs de la pincepermet de couper les colliers plas-tiques et nylons sans endommager lescâbles, là où un ciseau ou un cutterpourrait involontairement le faire.Cette nouvelle pince peut égalementcouper un câble jusqu'à 10 mm de dia-mètre et jusqu'à 50 kg/mm² (filssouples et rigides). Elle est dotéed’un cran de déverrouillage ainsi qued’un ressort d’ouverture automa-tique pour faciliter la coupe. Attention,ce produit n'est pas isolé VDE 1000 V,il doit impérativement être utilisélorsque le réseau est hors tension.Longueur totale de la pince : 150 mm ;longueur de la lame : 27 mm.

BRADY

Étiquettes pour câblesL´étiquette non adhésive en poly-ester B-7598 est une étiquetted´identification générale pour les câ-bles exposés à des conditions ex-trêmes. Elle résiste à la chaleur, auxUV, au froid, à la saleté, à la pluie età de nombreux produits chimiques.Ses applications courantes sont no-tamment l´identification des câ-bles multiconducteurs, des câblesdes tours de téléphonie mobile, da-tacom et télécom en général, ou uneidentification des câbles extrême-ment durable et résistante. Des col-liers de serrage permettent de l´ap-pliquer sur des câbles de différentsdiamètres, et les imprimantes sanshalogènes IP et BP PR+ peuventl’imprimer à la demande sur place.Disponible en 7 couleurs, en diffé-rentes tailles et formes.

www.atlascopo.fr

ATLAS COPO

CompresseursLa gamme de compresseurs à vis lubrifiées GA VSD+,qui ne concernait que les matériels de puissances 7 à37 kW, s’élargit aux puissances 37 à 75 kW. Rappelonsque la technologie VSD (Variable Speed Drive) adaptela vitesse du moteur à la demande d’air, réduisant sen-siblement la consommation d’énergie. Quant auxmachines VSD+, elles comportent un moteur à aimantiPM, un nouvel étage de compression et une tête derégulation. Avec pour résultat un débit d’air disponi-

ble amélioré de 9 % et une dépense d’énergie diminuée,elle, de 9 %. Les modèles de la gamme élargie 7-75 VSD+ d’Atlas Copo offrentun encombrement au sol réduit et un niveau sonore limité (67 dB).

ENERGIE

DisTRiBuTion Zepros 33 | Novembre 201634ENERGIE

Vite !

«Être en phase avec les be-soins de nos clients »,« démultiplier notre ex-

pertise de marques », « êtreproactifs »… Courant octobre, enprésentant aux fournisseurs etadhérents les Plans annuels d’ac-tions et d’animations commer-ciales 2017 (PAAC) pour sesbranches Électricité et Sanitaire-Chauffage, le président duGroupe Socoda, Philippe DeBeco, a insisté sur les notionsd’expertise métiers et la défensedes marques. Deux valeurs« chères aux indépendants », se-lon lui. L’an prochain, le groupe-ment multispécialiste (plus de3 Md€ de CA) ne fait pas la ré-volution. Mais ses PAAC évoluentavec des formules « plus simpleset plus pragmatiques ».

Des adhérents connectésà 4 piliersRespectivement directeur et res-ponsable marketing de la cen-trale, Pierre Berchet et AntoineKafka ont dévoilé des actions« au plus près du terrain » pourrythmer le calendrier. Celles-cirestent articulées autour de qua-tre grandes typologies de sup-

ports. Avec l’objectif d’« optimi-ser leur pertinence et la visibilitédes marques ».“Les Experts”.Diffusés en troisvagues (mars, juin et septem-bre), ces catalogues sont per-sonnalisables à 100 % ou bâtisvia une offre présélectionnée. Parexemple, 14 thèmes sont dé-ployés en 2017 pour le pôle Sa-nitaire-Chauffage (55 adhérents,146 agences) : ENR, traitementde l’eau, plomberie, collectivités,solutions pour personnes à mo-bilité réduite (PMR), sélection In-novations, etc. De son côté, lePAAC de Socoda Électricité(40 adhérents, 193 sites) a étésegmenté autour de 15 thèmes

pour s’adapter aux attentesclients. Nouveauté 2017 : les40 adhérents de cette branchepourront diffuser les catalogues“Les Incontournables”, là aussi,en mars, juin et septembre.Thème de l’édition 2017-2018 ?Le génie climatique et les EnR.

“Les Immanquables”. « Faceau succès remporté en 2015 »,cette animation « structurante »qui s’adapte aux besoins del’adhérent (produits, marques,prix de vente fixes), est réité-rée. Parmi les thèmes abordésde ces actions “prêtes à ven-dre” : l’éclairage Led, le chauf-fage électrique et le traitementde l’air.“Promos Exclusives”. Élabo-rées par la centrale, ces actions“push” sont négociées avec lesfournisseurs pour assurer « unediffusion large et rapide des of-fres produits/prix ».“Les Promos de printemps,d’automne”.Exclusives, ces ac-tions saisonnières «à fort impact»valorisent « une offre produit/prixpromotionnelle». �M.-L. Barriera

ACTIONS COMMERCIALES

Socoda : des PAAC tout terrain en 2017

SANITAIRE

L’offre Sider en ligne

En octobre,le spécialisteen sanitaire,chauffage etp l o m b e r i e(9 agences,145 M€ de

CA) a ouvert un site web dédiéau sanitaire sur sa plateformed’e-commerce Sider.biz. Unelarge sélection à sa marque(mitigeurs thermostatiques,lavabos, vasques, bâtis sup-ports, systèmes adaptés à laRT 2012…) est livrée dans lajournée pour toute commandeavant 15 h 30. L’artisan peutaussi acheter via la nouvelle ap-pli lancée à la rentrée.

DIGITAL

CGED, l’applimobile

L’enseigne du groupe Sonepar(171 agences) a fait évoluer sonapplication consultable mêmehors ligne. Promu sur son standà Artibat, le dispositif permetnotamment de commander etvoir la disponibilité produits entemps réel en flashant des QR-codes. Un moyen de réduireaussi le temps d’attente aucomptoir : pour le client, « monsmartphone, c’est ma scan-nette », assure le grossiste.

DÉVELOPPEMENT

Hitachi fait unepercée à l’ouest

Présent à Artibat avec la volon-té de « devenir un acteur majeurdans le Nord-Ouest », le réseaudu spécialiste en chauffage/cli-matisation s’étoffe. En octo-bre, deux comptoirs ont ou-vert : Cap Énergie à Poitiers etDistritec à Nantes. Au prin-temps 2017, le réseau qui dis-posera alors de 34 unités, an-nonce l’arrivée d’un site Dis-tritec à Rennes et un autre souspavillon NACH (Normandy AirConditioning Heating) à Caen.

D ’entrée de jeu, LaurentGourbière annonce la cou-

leur. « Avec RézoPro, nous sou-haitons aider nos clients BtoB à

développer leur portefeuille d’ac-tivité en leur permettant de créerleur propre site internet pourprospecter de nouveaux clients »,

indique le responsable de cenouveau service numérique.Lors du récent salon Artibat àRennes, les installateurs duGrand Ouest se bousculaientd’ailleurs pour voir les “démos”sur le stand du grossiste en ma-tériel électrique. Après un an detest avec cinq agences du ré-seau, le dispositif a été déployéà la rentrée.

La philosophie des 3 “S”Sur le portail de l’enseigne, leprofessionnel remplit un simpleformulaire où il mentionne di-vers paramètres (métier, ciblesclients visées…). « Pour créer sonsite sur mesure, cela prend moins

de 10 mn chrono. L’artisan gardela main à 100 % », assure le ma-nager.Intérêt de RézoPro ? « Non seu-lement, le site de l’entreprise esthébergé sur l’annuaire de notreportail web, mais l’installateurest assuré d’améliorer son réfé-rencement naturel sur internet.Tout est basé sur la notion deproximité avec les clients finauxà projet », détaille-t-il. À terme,l’enseigne prévoit, a minima, 5à 10 sites d’artisans par agence.Avec, en filigrane, « la volonté derefléter la philosophie de l’en-seigne et ses trois "S" : services,solutions et stock », rappelleLaurent Gourbière. � S. V.

STRATÉGIE DIGITALE

Des sites web d’artisans chez Yesss Électrique

MARKETING.

Mieux connaître le clientÀ l’attention des fournisseurs (145 en électricité, 129 en sani-taire-chauffage), Pierre Berchet (directeur de Socoda) a souli-gné que ces initiatives pour « vendre mieux et plus », impliquent« un nouveau deal ». Cette réussite partagée négoce-marques dé-pend de leur implication dans la transmission de l’informationet données produits : un préalable indispensable à la connais-sance intime du client. Ce message ouvre la première phase del’offensive de Socoda dans la bataille de l’information.

En présentant les PAAC 2017, le président du groupe, Philippe De Beco(au pupitre, à dr.), a évoqué la maîtrise des datas pour optimiser les ac-tions multicanal auprès des installateurs.

Avec RézoPro (29 € HT/mois), l’enseigne propose à ses clients pros unservice d’intermédiation avec l’utilisateur final.

Zepros 33 | Novembre 2016 DISTRIBUTION 35ENERGIE

Dès la mi-2013, Point.P s’en-gageait à former 5000en-

treprises par an à l’efficacité éner-gétique. Cette fois, le partenariatentre la Capeb et Saint-GobainDistribution Bâtiment France(SGDBF) prend « une nouvelleampleur ». À l’occasion du salonArtibat, le leader du négoce mul-tispécialiste et deux enseignessœurs (Brossette et Cédéo) sesont engagés à « soutenir la mon-tée en compétence des artisans[sur] l’amélioration énergétique etl’accessibilité [qui] occupent uneplace toute particulière au traversde la qualification Éco Artisan RGEet de la marque Handibat ». Là encore, la formation est aucœur du dispositif en s’adossantau module 4.2 de FEEBat (For-mation aux économies d’énergiedes entreprises dans le Bâtiment)pour les aider à « commercialiseret réaliser les travaux d’améliora-

tion énergétique des bâtimentsrésidentiels » (techniques devente, évaluation des besoins dumaître d’ouvrage, financementdes travaux, usage des outils di-gitaux).

RGE : valoriser les labelsPour aider les TPE à «développerleurs activités en maintenance etSAV (thermique, thermodyna-mique et ventilation) », l’UNACouverture-Plomberie-Chauffagede la Capeb jouera un rôle central.

Tout en valorisant la qualificationÉco Artisan RGE, les trois en-seignes déploieront le label “Né-goce partenaire RGE” dans leursagences “Efficacité énergétique”.Paraphé fin 2015 par le négoceBâtiment et d’application volon-taire, il vise à renforcer la forma-tion sur la rénovation énergétique.SGDBF proposera aussi des pro-duits et services adaptés aux at-tentes des PMR en plaçant lamarque Handibat (Capeb) aucœur de l’offre. � S. V.

RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE & ACCESSIBILITÉ

Trois enseignes de Saint-Gobain“embarquées” aux côtés des artisans

F in octobre, le distributeur deproduits et services pour le

secteur de l’énergie a dévoilé sonnouveau comité exécutif. Pilotépar Patrick Bérard (Dg dugroupe), le comex se composede 11 membres, dont six encharge d’activités opérationnellesclés. Dans une filière de l’énergieen pleine mutation, cette évolu-tion doit aussi renforcer la pré-sence du groupe sur ses princi-pales zones géographiques.

Traduire la reprise en ventesEn France (35 % de ses ventesen Europe), l’activité au T3 achuté de 1,1 % (à données com-parables) en raison, surtout « demoindres ventes de câbles ». Endépit de meilleurs chiffres dansla construction, le grossiste faitétat « du décalage habituel en-tre la reprise de la construction

et sa matérialisation dans lesventes de matériel électrique BTet TBT ». � M.-L. B.

STRATÉGIE

Rexel : un état-majorplus opérationnel

Concrétisation du partenariat, le 19 octobre sur Artibat entre (de g. àdr.) Olivier Mercadal (Dg de DSC, pôle sanitaire-chauffage de SGDBF),Patrick Liébus (président de la Capeb) et Jacques Pestre (Dg de Point.P).

Pour accélérer la mise en œuvrede la stratégie, le comex que dirigePatrick Bérard, va se focaliser surl’efficacité opérationnelle.

© Capeb

C inq ans après avoir fermé sessix agences de l’Est, le spé-

cialiste en sanitaire-chauffageappuie à nouveau sur l’accéléra-teur. À Courtrai (Belgique), legroupe familial (plus de 400 M€de CA total) s’est attaqué, mi-juillet, à la refonte totale de sa lo-gistique (lire encadré). Selon saprésidente Caroline Van Marcke,c’est « le plus gros investissement

(70 M€) » de l’histoire de l’en-treprise fondée en 1929. Opéra-tionnel en 2018, ce hub servirade levier pour redévelopper l’en-seigne dans l’Hexagone, qui dis-pose de 11 sites dans le Nord, sixdans le Pas-de-Calais et un dansla Somme.Sur un marché erratique, legrossiste (37 M€ de chiffre d’af-faires 2015) teste depuis l’été

2013 le concept Van Marcke Ins-pirations à Marcq-en-Barœul(59). « Dans l’univers du bain,l’installateur français préconiseavant tout une solution designet d’un bon rapport qualité/prix.C’est une différence fondamen-tale par rapport à l’artisan belgequi a une approche plus prag-matique de ce lot technique (du-rabilité, confort, sécurité...), noteVincent Lepoivre, à la tête deVan Marcke France. Basé au sudde Lille, le showroom de 600 m²sert de « laboratoire ».

SAV et RGEReprenant les codes merchandi-sing des points de vente belges,le concept « met en valeur nosgammes techniques pour mieuxnous positionner et cibler les par-ticuliers [10 à 15 % du CA] qui, àenviron 75 %, sont envoyés parl’installateur », note le manager.« Nos priorités en France : réno-

ver nos 18 points de vente datant,en majorité, du début des années1990 ; intensifier la prospectionclients ; monter en puissance surles MDD (25 à 30 % du CA àterme, contre 18 % à ce jour) ; ren-

forcer nos offres de services (miseen place d’un SAV chauffage-ven-tilation-climatisation, offrir un ou-til digital performant, formationRGE notamment) », détaille Vin-cent Lepoivre. � S. V.

EXPANSION

Le Belge Van Marcke mise à nouveau sur la France

DISTRIBUTION Zepros 33 | Novembre 201636

À l’attention des plombiersnotamment, l’enseigne de

Saint-Gobain dispose désormaisd’un point de contact supplé-mentaire. Neuf mois après avoirlancé son site marchand (envi-ron 30 000 comptes à fin octo-bre), elle vient d’ouvrir son appli-cation mobile à l’e-commerce.Adossé depuis fin 2015 à unstock central, le spécialiste en ca-nalisations plastiques franchitainsi « un nouveau cap dans sontravail de digitalisation ».

Téléchargeable gratuitementsous Androïd ou Apple, maisaussi via les QR codes présentssur le site web du grossiste, l’ap-pli se veut « simple, intuitive etrapide ».

Du “J+1”La commande s’effectue en5 clics sur smartphone ou tablette« quel que soit l’endroit où l’on setrouve ». Elle géolocalise l’agencela plus proche, permet de s’y ren-dre par GPS et d’enregistrer les

coordonnées d’un point de ventePUM. Un espace “Mon compte”permet de consulter les informa-tions client : tarifs personnalisés,commandes, bons de livraison,factures et avoirs. Les stocks des205 agences du réseau peuventêtre visualisés, ainsi que les arti-cles “dispo garantie à J+1”. Lesquelque 670 commerciaux (dont340 ATC itinérants) de l’enseigneen sont d’ores et déjà tous équi-pés. À quand la livraison sur chan-tiers par drone ? � S. V.

APPLI MOBILE

PUM Plastiques : l’e-commerce à 360°

ENERGIE

À la tête de Van Marcke France, Vincent Lepoivre veut moderniser les18 LS Van Marcke Technics et se déployer au-delà du nord de la France.

DÉVELOPPEMENT DURABLE Comme en Belgiqueet au Luxembourg, le grossiste dispose d’un Big BluePoint au sud de Lille. Composé de 9 boxes, l’espacede 100 m² « combine toutes les solutions écologiquesabordables pour l’eau et la chaleur ».

SHOWROOM Le concept Van Marcke Inspirationss’articule autour de 14 boxes de 4 à 8 m² et un échan-tillon de robinetteries, systèmes de douche, lavabos,meubles et supports bâtis exposés individuellement.

FORMATION Depuis plus d’un an, l’enseigne dis-pense ses propres formations via le Van Marcke Col-lege : un centre de 200 m² doté d’une trentaine demodules à l’échelle 1, dont les EnR.

LOGISTIQUE.

Un hub HQE

Située à 5 km de l’actuelle base logistique de Courtrai (17 ha) ju-gée « moins appropriée », la future plateforme de 88 000 m² seraautomatisée et digitalisée à 100 % pour « faire face aux défis lo-gistiques actuels». Elle sera neutre en émissions de CO2 (géo-thermie, 20 000 m² de panneaux photovoltaïques…) et renfor-cera la mission de “stockiste-logisticien” en France.

Zepros 33 | Novembre 2016 SERVICES 39ENERGIE

Clémentine est un cabinetd’expertise comptable enligne. Il offre de nouvelles

procédures de traitement de lacomptabilité des petites entre-prises à distance, tout en se ser-vant des nouvelles technologiestelle que la dématérialisation.Ainsi, Clémentine facilite la ges-tion des entreprises en automa-

tisant au maximum leur comp-tabilité, en supprimant l’archivagepapier, le tout à des tarifs trèscompétitifs. Pour cela, l’objectifest de rentrer dans l’ère de l’éco-nomie des nouvelles technolo-gies qui pratiquent la transpa-rence des services et la simplicitéde compréhension de ses offres.«Nous avons éliminé toutes les

dépenses annexes, papiers, ar-chivage physique et déplacementsen conservant l’essentiel. Ce mo-dèle restitue du pouvoir d’achatau chef d’entreprise qui peut in-vestir en arbitrant sur ce qui l’in-téresse économiquement ounon », indique William Boiché, undes co-fondateur. Ainsi, le paniermoyen est de 100 € HT/mois. L’application, en véritable outil touten un, accompagne les entrepre-neurs dans leur vie quotidienne.L’interface web procure simple-ment aux TPE des tableaux debord leur permettant de piloterleur activité. C’est un gain detemps pour tous les chefs d’en-treprise qui peuvent se consacrerpleinement au développement deleur business. Le prestataire met un point d’hon-neur à ouvrir un accès au plus grandnombre d’entreprises qui, gratuite-ment, bénéficieront d’une applica-tion web de suivi en temps réel aussiprécise que les logiciels de gestiondes grandes sociétés. � M. Wast

COMPTABILITÉ 3.0

Clémentine, la comptapas chère et sans pépins

L e rapport parlementaire dela mission d’information sur

“L’offre automobile française”présenté le 12 octobre dernierpar la députée des Deux-SèvresDelphine Batho, propose la dé-ductibilité à 80 % de la TVA surl’essence, comme actuellementpour le gazole. Dans le cadred’un calendrier de mise en placeprogressive, cette mesure a no-tamment pour ambition de fa-ciliter le choix des moteurs à es-s e n c e p o u r l e s f l o t t e sd’entreprises. Concrètement,pour les véhicules particuliersachetés par les entreprises, celaréduirait de 10 centimes par li-tre sur 5 ans l’écart de coût derevient entre essence et gazole,et de 12 centimes sur 6 ans pourles véhicules utilitaires.

La déductibilité de la TVA propo-sée dans le “rapport Batho”s’ajoute à la baisse de la TICPE del’essence par rapport au gazole, enparticulier sur le SP95-E10, moinstaxé car plus “écologique”. Pourmémoire, le rapprochement pro-gressif des niveaux de TICPE en-tre essence et gazole, entamé dans

le PLF 2016, avait déjà permis auSP95-E10 de bénéficier d’unebaisse supplémentaire de 2 cen-times par litre par rapport au SP95et au SP98, et de 3 centimes parrapport au gazole. À noter : cetécart entre les essences et le ga-zole se réduira encore de 2 cen-times au 1er janvier 2017. � M. W.

VÉHICULES

Coup d’accélérateur pour se convertir à l’essence

Dans le domaine des appelsd’offres, « 9 procédures sur

10 sont alimentées par des dos-siers irrecevables ou incomplets.Il faut savoir que 70 % des mar-chés publics sont passés “pardéfaut”, sans combler la totalitédu besoin exprimé par l’ache-teur », explique Gladys Person-naz, dirigeante de la start-upGBS Appel d’Offres. 80 % desclients ayant répondu seuls auxappels d’offres ont déjà vu plu-sieurs de leurs dossiers rejetéssans même avoir été analysés ;une perte de temps et d’argentindéniable. Et la demande va bon train. Àraison de plus de 400 marchéspublics traités par an, GBS Ap-

pel d’Offres a généré plus de50 millions d’euros pour sesclients depuis 2 ans. La start-up entame donc une phase dedéveloppement pour passer de4 salariés actuellement à 50 etatteindre ainsi un CA d’1,6 M€ àéchéance de 5 ans. � M. W.Infos sur www.gbs-appeldoffres.fr

APPELS D’OFFRES

De l’aide pour conquérirles marchés publics

D isponible en modeSaaS (Soft-

ware as a Ser-vice) ou en modelicence, EverwinGX-BTP est unenouvelle offrede gestion dechantiers parti-cul ièrementdestinée auxentreprises duBâtiment deplus de 10 personnes,représentant un marché d’envi-ron 20 000 sociétés. « Everwin GX BTP est le logiciel leplus innovant du marché de parsa couverture fonctionnelle et sonouverture. Grâce aux nombreuxoutils de pilotage proposés, il per-met également une optimisationdes coûts et des marges et un suivides chantiers en temps réel. »,précise Sylvain Thévenot, res-ponsable du pôle BTP d’Everwin.

Compatibilité logicielleétendueCette solution est d’ores et déjàinterfacée avec les principaux lo-giciels de comptabilité, Tarifeopour l’intégration des données

tarifaires, Spigao pour la gestiondes appels d’offres du BTP, Ever-win CXM pour la gestion com-merciale et des clients. Le logi-ciel est également compatibleavec Everwin iVision (portail webintégré) pour la gestion des inter-ventions et la saisie des heuressur le chantier via une tablette tac-tile, ainsi que la mise à disposi-tion de contenus (fiches tech-niques, photos de chantier,schémas électriques ou de bâti-ments...). Dans les mois qui viennent, unepasserelle sera développée avecla base de données d’ouvragesBatiprix pour optimiser la réali-sation des devis. � M. W.

SUIVI DE CHANTIERS

Un logiciel pour unegestion en temps réel