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Cap sur la jeunesse Magazine d’information de la ville N°39 • Janvier / Février / Mars 2009 ORVAULT M a g a z i n e ORVAULT M a g a z i n e

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Cap sur la jeunesse

Magazine d’information de la villeN°39 • Janvier / Février / Mars 2009

ORVAULTM a g a z i n eORVAULT

M a g a z i n e

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Orvault Magazine • N°39 • Janvier / Février / Mars 20092

informations municipales de la ville d’OrvaultN° 39 Janvier / Février / Mars 2009

Hôtel de ville - BP 19 - 44706 Orvault cedex - Tél. 02 51 78 31 00 - Fax 02 51 78 31 69 - www.orvault.frDirecteur de la publication : Joseph Parpaillon - Rédactrice en chef : Alexandra Scavennec

Rédaction : Dominique Hervé - Agence Rue Prémion Photos : Mairie d’Orvault, Marc Roger, Ludovic Failler -

Réalisation : Le Square Deshoulières - Tél. 02 40 35 19 85 - Impression : Cartoffset - Tél. 02 28 01 10 00

Dans le cadre du développement durable, Orvault Magazine est imprimé sur papier recyclé

Sommaire6-7Conseils de quartierun outil de démocratieparticipative

22LoisirsXavier Merlet en résidence

ORVAULTM a g a z i n e

9 DossierJeunesse : cap vers l’avenir

Actualités

4 Bibliothèque :le catalogue bientôt sur le net

5 Le CLIC : un pôle « personnesâgées » à votre écoute

6-7 Les conseils de quartier :un outil de démocratie participative

8 La natation prénatale :les mamans comme des poissonsdans l’eau

Dossier

9 Jeunesse : cap vers l’avenir

Vivre la ville

14 Économie : limiter la pub sur la route de Vannes

15 Zapping 16 Histoire : le moulin de la Fabrique

17 Seniors : les après-midi dansants

Vie des quartiers

18 Zoom :la Bugallière s’illumine pour Noël

19 Brèves

Démocratie

20 L’expression de l’opposition21 L’expression de la majorité

Loisirs

22 Culture : résidence de Xavier Merlet

23 Sport : la Sénégazelle, une course humanitaire

Visage de Ville

24 Portrait : Céline Baranger, une petite entreprise en carton

Développement durable

25 L’habitat : économisons l’énergie

Construire la ville

26-27 Le PLU pour un développementharmonieux de la ville

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À l’aube de cette nouvelle année, permettez-moide vous offrir mes meilleurs vœux de santé etde bonheur pour vous et vos proches. Malgré

les vicissitudes liées à une conjoncture particulièrementdéfavorable, ces fêtes de fin d’année doivent rester unmoment privilégié de rencontre et de partage en familleet entre amis.

Cette année 2008 futimportante à bien deségards. Sur le plan poli-tique, vous nous avezrenouvelé votre confiancelors des dernières élec-tions locales. Avec la majo-rité municipale, nousaurons à cœur de réalisernos engagements avec l’appui de nos différents parte-naires Nantes Métropole, Conseil Général, Conseil régio-nal, Etat, sur les projets communs et sous réserve deconditions économiques plus favorables.

2008 a également été marquée par la libérationd’Ingrid Bétancourt, le 2 juillet après six ans et demide captivité aux mains de la guérilla colombienne desFarc. Un moment de bonheur intense partagé par tous.

Et, je tiens à revenir sur un fait marquant, un fait his-torique, véritable signe d’espoir pour l’humanité :l’élection à la présidence de la première puissance mon-diale de Barack Obama, afro américain ! Avec cette élec-tion, l’Amérique tire définitivement un trait sur un siè-cle peu glorieux et douloureux de son histoire et donneune belle leçon à l’ensemble de la planète. Voilà un peu-ple si souvent décrié capable, avec ce choix, de donner

un nouveau visage au monde et d’insuffler une réellevague d’espoir. L’élection de Barack Obama fait entrerl’Amérique dans une nouvelle ère.

Dans un contexte particulièrement difficile, il me sem-blait important d’insister sur cette actualité qui confortema foi dans l’homme.

La crise économique que nous traversons a un impactdirect sur notre quotidien. Certains parmi vous ressen-tent peut être encore plus durement cette crise, d’oùla nécessité de mettre en œuvre des solidarités, tantau niveau local que national. La mise en place du Revenude Solidarité Active avec Martin Hirsch, le Haut-com-missaire aux Solidarités actives va dans ce sens.

Les collectivités constituent le premier investisseurpublic. Elles réalisent plus de 70 % de l’investissementpublic. Elles sont les principaux acteurs de la mise enplace des solidarités.

Néanmoins, n’oublions pas la responsabilité quiincombe à chacun. Tous les individus peuvent à leurniveau agir en faveur d’une plus grande solidarité. Jetiens à saluer tout particulièrement les associations

orvaltaises et les béné-voles qui réalisent à Orvaultun travail remarquable.

Enfin, je souhaite réaffir-mer l’importance desfamilles, dans leur diver-sité, elles constituent lesocle de notre société.Sans repère, les jeunes ne

peuvent ni se construire ni croire au monde qui lesentoure. Et, aucun dispositif d’animation ou de média-tion ne remplacera l’autorité d’un Père ou d’une Mère.

Comme je le dis souvent, il nous faut croire en l’ave-nir. Plus que jamais, l’humain doit être au cœur de nospréoccupations pour guider l’action future. Les effortsdéployés doivent contribuer à faire vivre ensemble tousles Orvaltais, dans le respect de leurs différences et avecdignité.

Bonnes fêtes de fin d’année,

é d i t o r i a lé d i t o r i a l

Joseph PARPAILLONConseiller général et Maire d’Orvault

Plus que jamais, l’humain doit être au cœur

de nos préoccupations pour guider l’action future

“”

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A c t u a l i t é sBibliothèque municipale

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La bibliothèque municipale cherche constamment denouvelles solutions pour améliorer la qualité du serviceaux usagers. L’informatisation du réseau des bibliothèquesen 1999 avait été un grand bond en avant. Elle poursuitdans cette voie en s’équipant d’un nouveau logiciel, avecen ligne de mire l’accès au catalogue par les utilisateursgrâce à Internet.

À la page des nouvelles technologies

Les bibliothèques de lacommune - les 3 biblio-thèques municipales du

Bourg, du Petit-Chantilly et de laBugallière et celle associative dePlaisance - se mettent à la pagedes nouvelles technologies. Aprèsune première informatisationen 1999, le réseau avait en effetbesoin d’être modernisé.« À l’époque, cela avait été une vraierévolution, se souvient Anita Rivière,responsable des bibliothèques.Cette informatisation avait surtout

permis d’améliorer la qualité duservice aux usagers : nouveauxmatériels, recherche documentairefacilitée, carte unique, créneauxhoraires élargis… » Mais au bout de8 années, le logiciel commençait à montrer des signes de fatigue. La décision a donc été prise fin 2007d’en changer. La migration des données a étéeffectuée durant l’été 2008. « Celaa été un gros travail qui a mobilisé le service informatique et les agentsdes bibliothèques. Ces derniers ont

également suivi des formations enseptembre pour faciliter la prise enmain du logiciel », indique Marie-Cécile Corbières, adjointe auxaffaires culturelles, aux biblio-thèques, à l’école de musique et aupatrimoine. Et finalement, les biblio-thèques n’ont été fermées qu’unesemaine en octobre pour la phasede test. L’occasion aussi d’intégrerle centre de documentation de LaSerre Ondine dans le réseau desbibliothèques.

Qualité du service aux usagersAprès quelques semaines d’utilisa-tion, le logiciel tient toutes sespromesses. « Ses nouvelles fonc-tionnalités facilitent le travail, ennous évitant par exemple de sai-sir manuellement les notices desnouveaux ouvrages transmis parla Bibliothèque Nationale deFrance, se réjouit Anita Rivière. Etde rajouter : « nous allons aussipouvoir optimiser la gestion duréseau avec la mise en place deréservation multi-sites. »

Prochain chapitre :l’ouverture à internetLes usagers devraient aussi rapidement s’y retrouver. Car lesbibliothèques en ont profité pourmoderniser leur parc informatiqueet des ordinateurs connectés àinternet seront bientôt mis à ladisposition du public. Parmi lesautres nouveautés prévues pourla fin du premier trimestre 2009 :la possibilité de consulter lecatalogue des bibliothèques surinternet. Une nouvelle page setourne… ●

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Simplifiez-vous la vie en un CLICLes villes de Couëron, d’Orvault et de Sautron se sont associées pour mettre en place unCLIC (Centre Local d’Information et de Coordination). Il s’agit d’un pôle unique consacréaux personnes âgées. Il répondra à toutes les questions que peuvent se poser les personnes confrontées de prêt ou de loin à la vieillesse et les orientera ou les prendra encharge si nécessaire.

Plus de 20% de la populationorvaltaise a aujourd’hui plusde 60 ans (recensement

INSEE de 2005). Un chiffre enconstante augmentation qui pose leproblème de la prise en charge despersonnes âgées : l’âge moyen de laperte d’autonomie est actuellementde 80 ans. Des dispositifs sont doncmis en place pour accompagner lesseniors : les soins infirmiers à domi-cile, le portage des repas ou les rési-dences pour personnes âgées plusou moins dépendantes.Les villes de Couëron, d’Orvault et deSautron ont décidé de mettre leursmoyens en commun afin de gagneren efficacité. Ce nouveau dispositifpermettra de réduire les coûts desservices dédiés aux personnes âgéesen globalisant les dépenses destrois communes.

Un guichet unique pourles trois communesIl vise également à rendre plus cohé-rentes les politiques mises en placeen direction des personnes âgées enessayant de proposer une égalité deservices sur les trois territoires.Le premier grand objectif du CLICest de proposer un guichet uniquequi réponde à tous les problèmesque peuvent rencontrer les per-sonnes âgées et leur entourage. Ilsy trouveront des réponses à leursquestions et seront orientés oupris en charge selon les cas.

« Rapidement, nous souhaitonsintégrer la dimension animationpour tous les seniors, comme unatelier mémoire ou la bibliothèqueà domicile » explique Monique VanKéménade, adjointe aux seniors,aux liens intergénérationnels, au maintien à domicile et à l’animation ●

Le « CLIC seniors Loire et Cens » se situera à Sautron, le lieu le pluscentral. Il ouvrira à la fin du premiertrimestre 2009. Une coordonatrice et un agent à mi-temps seront chargés d’organiserles services du CLIC et de répondreaux questions des habitants.Il sera ouvert de 8h30 à 12h15 dulundi au vendredi et de 13h30 à 17h30sur rendez-vous et visites à domicile.

A c t u a l i t é sSeniors

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A c t u a l i t é sDémocratie

Les nouveaux conseiLes conseils de quartier forment la pierre angulaire dudispositif de démocratie participative mis en placedepuis le début du mandat. Au nombre de 7 (un par quar-tier), ils se sont réunis pour la première fois en novem-bre dernier avec les élus de la majorité, de l’oppositionet les techniciens de la Ville et de Nantes Métropole. À cette occasion, les différents projets de la Ville et deleurs quartiers leur ont été soumis. Plus de 120 Orval-tais ont participé à ces premières réunions. Voici la listede vos conseillers de quartier.

1 BourgSecteur rural

2 Bugallière/ MadoireBois-Jouan

3 Bois Raguenet / Petit-

Claude BELLEAUAlexandre BRUNDOLucien DAVIDDidier DAVIDLouis DENIAUDSylvie FRADCOURTChristiane GENETJean-Marie GIUMMARRAM. Thérèse GOIX J François GUELECBernard GUIHARDAnne HAMONRaphaël HARDYPatrick KUCHLERStéphanie LANCIENHenri LOYENNadine MARCHANDJean-Paul MARTINMarc MERCIERMichel MORELBernard PEZOTHervé PRAUDMarie-Agnès RAHAL

Dominique ARTAUDLaurent COUTELIERJoseph CUPOLIMichel ERRERO Nelly HUCTEAUSébastien JOYEUX

Emanuelle BETYBernard CHIRONBertrand DESSIRIERJacky FAVREAUAbdelkader FENNICHEJacqueline GENAUDEAUBernard GLOTAINHervé GOURLAOUENDaniel JOUINMarie-Thérèse MILINDaniel PIVAUTPierre PRAUDValérie THIBAUD

Les conseils mis en place sont un plus : ils permettent aux conseillers qui s’intéressentparticulièrement à un sujet de se réunir en groupe de travail pour faire avancer les choses. Le point fort de ce nouveaudispositif, c’est que nous nousrendons directement sur le terrain, avec les élus, lestechniciens de Nantes Métropoleet de la Ville.

Daniel Jouin (La Bugalière)

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ls de quartier

-Moulin / Conraie

Pierre BARITEAUArmelle CHABIRANDEtiennette DURANDJ-Baptiste GEAYAlain GUERAUDMary JAGUENET MAZEChristine JEANNEAUChristine LE NOGREPascal MIQUELPatrice MORVANDominique NOBLET Jamal OUAGAZZALDominique PICAUDClaude TRIDOUX

4 CholièreBigeottièreSalentine

5 PraudièreBerthelotièreMulonnièreBout-des-PavésPont-du-Cens

Lionel AUDIONJaoued BEN-ABBOUJean-Pierre BONJeanine CAUDERLIERMaryvonne CROSNIERJean CROUIGNEAUMarc DUPASPhilippe FRANCOISMarcel FREVALPhilippe GORETJ-Claude HAURAIXHubert HERVEClaudia MORIAMEMarie-Madeleine PEIGNEChristian PELTIERClaude Lydie SAVORETJoëlle SOULARDHenri TETEDOIE

7 Bois-Saint-LouisPlaisance Ferrière/ Val-d’or

6 Petit ChantillyBignon Morlière

Patrick ANNESELiliane AUSIMOURGabriel BOIVEAUAurélie BOUYERGisèle CAHAGNONNoël CORBELBruno GILLETDominique GUENAN Joseph LECOQJean-Claude LEPOIVRE Claude MERELHélène NAUXVéronique PABOISPatrick PENNANGUERGuy PETELJacques PRIOUMichel ROBINPhilippe THUAUDBéatrice ULVOAS

M. Françoise BRISACLoïc BUREAUGérard CALLET Marlyne CHAMOUSSETPhilippe CRESPELJean-Luc DEBAENEJacques DEJOIEJean-Jacques DERRIENMireille DOUSSOTM. Françoise FAVENNECPROVOSTIsabelle GUILBERTEAULynda HERAUDChristophe LE SQUERSoazig LE VILLOUXDidier LEGRANDRomain MERCIERE Philippe MOITIEYvonne ONNOPatrick PAJOTChristian PAULICFranck PETITPaul ROUSSEAULouis THOMASAnouck TOUSSAINTColette VINET PINSON

Lucien David (Le Bourg) Pour ce premier conseil de quartier

du Bourg, il a beaucoup été question del’aménagement du Vallon des Garettes.

Chacun a eu la possibilité de faire des réflexions et des propositions.

Cela ne peut apporter que du bon.Pour moi, qui suis un des plus

anciens, cela n’a rien à voir avecla politique d’autrefois : nousvotions une fois, mais nousn’avions pas la possibilitéd’être consultés

régulièrement comme maintenant.

Jean-Claude LEBOSSEMichel LECOMTEYvon PATTECamille ROBERTPierre SARRAMEA

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A c t u a l i t é sNatation prénatale

Comme des poissons dans l’eau

Au début de chaque séance,Thiphaine, la sage-femme,prend la tension des

jeunes femmes. C’est un petitrituel, mais surtout le prétexte à unéchange privilégié entre la sage-femme et la future maman. « C’estsouvent à ce moment-là que chacunenous parle de ses problèmes desanté ou des soucis que lui cause sagrossesse », explique Thiphaine. Dans une eau chauffée à 31° etrenouvelée plus fréquemment afinde garantir sa pureté, les jeunesfemmes évoluent dans un environ-

nement idéal pour se relaxer. « Acette température, expliqueVéronique, la seconde intervenantesage-femme, les vaisseaux san-guins se dilatent et la future mamanpeut se décontracter ».Mais la natation prénatale s’apparenteégalement à une activité sportive,devenue souvent impossible à pra-tiquer pour les femmes enceintes.« Il s’agit aussi de participer à uneséance tonique qui se rapproche par-fois de l’aquagym, poursuit Thiphaine.L’évolution dans l’eau fait travaillertous les muscles du corps et l’ape-

santeur permet aux futures mamansde se déplacer sans sentir le poidsde leur ventre ». Elle permet alorsdes positions qu’elles ne peuvent plusprendre hors de l’eau, comme se coucher sur le ventre.

Connaître les sensations du futur bébéLa natation prénatale donne aussil’occasion aux futures mamans dese rapprocher le plus possible dessensations que perçoit le futur bébédans le ventre de sa mère. Ellesressentent l’apesanteur, la chaleurde l’environnement ou même lafaçon dont il perçoit les sons, grâceà des hauts parleurs placés sousl’eau qui diffusent de la musique.Une musique douce, évidemment. Et les participantes sont pour laplupart conquises dès la premièreséance : « cela apporte un momentde décontraction, de détente,explique Magali : on se repose etcela fait du bien de ne plus avoir àse porter pendant une heure… » La natation prénatale peut sepratiquer à tous les stades de la grossesse : « le but n’est pasd’accoucher dans l’eau, souritVéronique, mais la future mamanpeut pratiquer la natation prénatalejusqu’au terme de sa grossesse. » ●

Chaque samedi matin, la piscine municipale de la Cholièrepropose aux futures mamans une activité prénatale, encadrée par une sage femme et un maître nageur. Un moyen de se préparer tout en douceur à l’accouchement.

Renseignements :Piscine Municipale d’Orvault, La Cholière : 02.40.63.30.40Le samedi matin de 10h15 à 11h15 (hors vacances scolaires) Tarifs à la séance :Quotients 1 et 2 : 4 eQuotients 3,4 et 5 : 6,20 eQuotients 6 et 7 : 7,20 eCommunes extérieures : 8 e

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D o s s i e rJeunesse

Soucieuse d’offrir aux jeunesun cadre de vie répondantà leurs attentes, la Ville

leur propose des activités spor-tives après les cours, des anima-tions dans les différents clubs dejeunes répartis dans les quartiers,et des séjours durant les vacancesd’été. Au travers ces activités,elle souhaite transmettre les

valeurs inscrites dans la « charteéducative locale », sur laquelles’appuie la politique jeunesse de laVille : la responsabilisation, l’ou-verture à l’autre, le goût d’entre-prendre et de s’exprimer et le rap-port à la règle.Consciente que les jeunes sontl’avenir de la cité, la Ville a mis enplace un Conseil Communal des

Jeunes, composé de 25 membreschargés de travailler sur tous lesprojets concernant la jeunesse« aucune décision ne sera priseconcernant ce domaine sans que leCCJ n’ait participé à son élabora-tion », explique Sébastien Arrouët,conseiller municipal à la jeunesseet à l’animation du ConseilCommunal des Jeunes ●

Cap sur la jeunesseAvec un quart de sa population âgée de moins de vingt ans, la Ville développe une politique de la jeunesse qui vise à favoriser la découverte de la vie pour les pluspetits, l’insertion dans la société pour les jeunes et le rôle prépondérant de la famille.Pour cela, elle met en place des projets dans tous les domaines touchant la jeunesse :le sport, la culture, le social, l’environnement et la politique de la ville.

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Vivre la Vi l leD o s s i e rJeunesse

Pour les accrocs du sport, la Ville propose tout au longde l’année des activités

après les cours, les lundis, mercre-dis et vendredis. Les jeunes peuventy pratiquer l’escalade, le foot ensalle ou encore le tir à l’arc. « C’est l’occasion de se défouleraprès l’école, explique SébastienGautier, animateur au Service desSports, mais aussi de rencontrerd’autres jeunes du même âge et dedécouvrir des activités qu’ils n’ont pasforcément l’habitude de pratiquer ».Les différents clubs de jeunes, pré-sents dans les quartiers, proposenteux-aussi des activités aux jeunesde 11 à 17 ans. L’esprit est un peudifférent : « Il s’agit vraiment de purloisir, explique Rachel Dreno, direc-trice du Club de Jeunes municipaldu Bourg : les jeunes viennentquand ils veulent pour participer àdes activités manuelles, des jeux desociétés ou jouer au billard, aubaby-foot. Nous organisons égale-

Des activités pour bouger touQue ce soit lors des périodes scolaires ou pendant les vacances, la Ville a mis en place un large dispositif permettant aux jeunes de 12 à 17 ans de participer à toutessortes d’activités. Petit tour d’horizon des animations proposées.

ment des sorties au bowling ou aucinéma pendant les vacances ». La bourse « initiative jeunes »s’adresse aux 14-25 ans. Elle permetaux jeunes de développer un projetpersonnel ou collectif (départ pourun voyage en autonomie, formation,etc.). A travers cette bourse, la Villeapporte une aide financière oumatérielle, comme le prêt de tentes,de réchauds ou de VTT. Dans le mêmeesprit, la Ville souhaite favoriser lesprojets qui s’attachent à améliorer la vie des jeunes dans un quartier ouà favoriser les échanges entre seshabitants.

Des étés animésChaque été, la Ville offre une largepalette d’animations pour les jeunesde 12 à 17 ans. Elle met l’accent àtravers ces séjours sur la décou-verte de nouveaux horizons. Certains jeunes ont ainsi participél’été dernier à un camp itinérant de15 jours sur le thème du cirque. Après

s’être initiés et entraînés pendant unesemaine, ils ont monté leur chapiteaudans les différentes villes qu’ils ontvisitées et ont réalisé, en compagniede la troupe qui les encadrait, un véri-table spectacle de cirque. Un spec-tacle qu’ils ont pu présenter lors duFestival des enfants, à la Frébaudière,en septembre dernier.

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Interviewte l’année

D’autres sont partis s’initier au surfà Hossegor, au canoë et au VTT dansla baie du Mont-Saint-Michel ouencore à la plongée à la Trinité-sur-Mer. Les plus aventuriers sont même partis en séjour itinérant à la découvertedes villes impériales et du désertmarocains. Chaque année, des séjoursnouveaux sont proposés : « l’offre estrenouvelée à 90 % d’une saison àl’autre », explique Bernard Couraud,le directeur du Service EnfanceJeunesse de la Ville.Pour ceux qui sont restés à Orvault,le Service Jeunesse proposait unstage de vidéo ou de MusiqueAssistée par Ordinateur, maisaussi des animations sportives. Au programme : tir à l’arc, escalade,VTT, roller ou encore accrobranche. Enfin, ils ont pu profiter des soiréesorganisées tout l’été dans les quar-tiers autour de tournois sportifs, deconcerts et de barbecues dans uneambiance festive et conviviale ●

3 questions à Louis Ramin, adjoint à l’enfance, la jeunesse, la famille et les affaires scolairesQuels sont les grands axes de la politique de la Ville dans le domaine de la jeunesse ?La ville a une démarche éducative cohérente et ambitieuse auprès desjeunes. En tant qu’animateur de la cité, nous œuvrons pour favorisertant la découverte de la vie pour les plus petits que l’insertion indi-viduelle, collective et professionnelle des jeunes dans notre société.On parle de valeurs, de savoirs, de savoir-faire et de savoir-être. Maisnous ne sommes qu’un des acteurs de la communauté éducative, avecles parents, l’école et le milieu associatif.

Et en ce qui concerne les adolescents ? L’adolescence est une période de transition où les jeunes à la fois secherchent et cherchent leur place. Ils découvrent plus d’autonomie,plus d’indépendance. Cela engendre parfois des tensions plus oumoins importantes entre les jeunes, leurs parents, le système édu-catif et plus généralement, les adultes. Notre société a fixé un cadreet des règles : à nous de les accompagner, sans les assister, pourles aider à prendre leur envol. Ecoute, dialogue, règles de vie et espacede liberté sont les outils que nous utilisons pour y parvenir.

Certains jeunes peuvent poser des problèmes d’incivilité, quelleréponse y apportez-vous ?Oui, certains jeunes posent de véritables problèmes et transgressentle cadre et les règles fixées. Cependant, je suis intimement persuadéque la collectivité ne peut pas tout régler : si la cellule familiale ne jouepas son rôle, nous sommes voués à l’échec. Il n’est pas normal qu’unenfant de 10 ou 12 ans soit dans la rue à deux heures du matin !C’est tout le travail de prévention effectué par la ville et ses nombreuxpartenaires dans ce domaine. Et quand la situation l’exige, quand les limitessont clairement dépassées, la police et la justice doivent prendre le relais.Mais il s’agit d’une toute petite minorité, même si elle est très visible.

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D o s s i e rJeunesse

Le Conseil Communal desJeunes nouvelle générationIls sont arrivés, un peu timides,comme pour une rentrée des classes.26 jeunes, âgés de 11 à 20 ans ontété investis d’un nouveau mandat deConseiller Communal de la Jeunesse,le 24 octobre dernier, dans la salle duConseil Municipal. Le CCJ, renouvelécette année à 70 %, est composé dejeunes qui se sont portés volontairespour agir sur la vie de la cité.

Yann, le bourg« Je commence mon troisièmemandat au CCJ et cela me pas-sionne toujours autant : le premierprojet auquel j’ai participé a été le« citystade » de Plaisance. Nousavons d’abord été à la rencontredes jeunes pour savoir ce qu’ilssouhaitaient. Puis nous en avonsdiscuté au CCJ et nous sommestombés d’accord sur une petitestructure. Nous avons travailléavec les services de la Ville et lesentreprises en charge de la

construction du citystade. Le projeta été présenté en ConseilMunicipal. Il a été accepté et le « citystade » a été inauguré en2004 »

Nyes, Driss, Fabien et Fouad, Plaisance« Participer au CCJ, c’est l’occasionde faire changer les choses sur lacommune et surtout sur le quartier.Nous avons déjà plusieurs projetsà proposer, comme la création d’unlocal pour tous ceux d’entre nous

qui habitent le bas du quartier.Nous proposerons également quele square destiné aux enfants soitamélioré en leur offrant plus de possibilités de jeux. Nous aimerionsaussi qu’un skate-park soit construitdans le quartier et en intégrant leConseil Communal des Jeunes,nous espérons pouvoir avancer surtous ces projets ».

Emilie, le Petit Chantilly« Je m’étais inscrite la premièrefois lors du mandat précédent, unpeu par curiosité : je voulais savoircomment fonctionnait un conseilmunicipal. Cela m’a plu et j’ai tra-vaillé à la réalisation du clip sur lesincivilités qui a été distribué danstoutes les boîtes à lettres de la ville.J’ai également participé à lacréation du blog du CCJ, mais lesouvenir le plus fort reste notrevisite au parlement européen de Strasbourg. Lors du prochainmandat, je souhaite m’investir dansle « pass jeunes » qui va être crééet dans la rénovation de la fermedu Bignon ». (voir page 13) ●

Quel est le rôle du CCJ ?Sébastien Arrouët, Conseiller Municipal déléguéà la politique de la jeunesse et l’animation duConseil Communal des Jeunes.« Il s’agit d’un mini conseil municipal, relais des attentesdes jeunes, qui réfléchit sur toutes les problématiquespropres à la jeunesse. Le CCJ propose des solutions

concrètes, auxquelles les adultes n’auraient pas forcément pensé. Le CCJ n’estpas là pour faire beau : c’est du concret ! Un groupe de travail « Politique jeunessede la Ville » a été mis en place. Aucune décision « Jeunesse » ne sera prise sansla participation active du Conseil Communal des Jeunes qui compte égalementdeux autres groupes de travail : « Projets et actions » et « Centre de Ressources ».

Pour tout savoir sur le CCJ : www.ccj-orvault.fr

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13Orvault Magazine • N°39 • Janvier / Février / Mars 2009

Un espace « jeunes » bientôtcréé à la ferme du Bignon

Le premier objectif de cettestructure est de fourniraux jeunes Orvaltais un

centre de ressources documen-taire sur l’emploi, la santé, l’orien-tation professionnelle, les loisirsou le droit. « Le but est de per-mettre aux jeunes de trouver desréponses aux questions qu’ils seposent, explique Anne-GaëlleBachelier, la future responsablede la structure. Le centre seralabélisé « Point InformationJeunesse » et à ce titre, nous dis-poserons de toute la documenta-tion que propose le CentreRégional d’Information pour laJeunesse sur ces sujets ». Le centre sera encadré par uneresponsable et un animateur àplein temps. Il accompagnera lesjeunes dans leurs diversesdémarches comme écrire un CVou chercher un stage et passera

le relais à d’autres structures,comme l’ANPE ou la MissionLocale, lorsque cela s’avéreranécessaire.

Le « pass » partoutDu format d’une carte bleue, le« pass jeunes » sera mis en placeen même temps que l’ouverture ducentre. Il permettra aux jeunesOrvaltais d’obtenir des réductionssur les loisirs ou le sport, maisaussi d’être accompagnés dansdes projets à caractère citoyen.« Nous essayerons de proposer unproduit qui soit simple d’utilisationet très attractif, sur le principe dudonnant-donnant », expliqueSébastien Arrouët, conseillermunicipal à la jeunesse et à l’ani-mation du Conseil Communal desJeunes (CCJ). Ce « pass » sedéclinera en cinq volets :• le « pass loisirs » : il permettra

d’obtenir des réductions sur les

places de cinéma, de certainsévènements sportifs ou encoresur l’entrée au bowling.

• le « pass asso » : il offrira uneréduction sur les licences desclubs de sport ou sur l’inscriptiondans une association culturelle.

• le « pass permis » : grâce à cepass, les jeunes Orvaltais pourrontavoir une réduction sur le prix desleçons de conduite. En échange,l'utilisateur s’engage à effectuerune action citoyenne autour detrois grands axes : Investissementassociatif, Agenda 21 (développe-ment durable et lien social) etcoopération internationale. Lejeune devra être complètementacteur de sa démarche.

• le « pass initiative » : il fonctionnesur le même principe que le« pass permis ». En échanged’une action citoyenne, le jeunepeut être aidé dans un projet àcaractère personnel (comme unvoyage culturel) ou humanitaire.

• le « pass ville » : il répertorie tousles services gratuits ou proposésà des prix préférentiels aux jeunesd’Orvault (piscine gratuite pendantles vacances, etc.) ●

Après deux ans de travaux, la ferme du Bignon commencera une nouvelle vie en septembre 2009. Elleaccueillera alors un centre d’information et d’accompa-gnement consacré aux jeunes de 15 à 25 ans.

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Vivre la Vi l leÉconomie

Route de Vannes : « trop de pub tue la pub ! »

tiques, qui rendraient la signalétiqueplus lisible, plus percutante et l’en-semble plus esthétique. »

Limiter le nombre de panneaux d’affichagesEn ce qui concerne les panneauxpublicitaires de 4 mètres sur 3, le pro-blème est plus compliqué à résoudre :« Nous souhaiterions voir disparaîtreune grande partie des panneaux d’af-fichage, continue Bruno Laposta, maisune telle mesure dépend des villes surlesquelles ils sont implantés ».Une situation dont Florent Thomas,Conseiller Municipal délégué à la vieéconomique, à la création d’entreprise,au commerce et à l’artisanat estconscient : « Nous avons engagé uneréflexion en partenariat avec les asso-ciations de commerçants locaux etnous envisageons de lancer des étudespour la révision du règlement local depublicité » ●

Aujourd’hui dans un contexteéconomique particulièrementconcurrentiel et difficile, les

entreprises souhaitent accroître leurvisibilité par tous les moyens et sou-vent au détriment de l’ensemble descommerces en présence », expliqueNicolas Garnier, conseiller communau-taire à l’économie.La route de Vannes présente en effetaujourd’hui un paysage plutôt anar-chique : des dizaines de panneauxpublicitaires, des enseignes de toutesles tailles et de toutes les couleurs…Une image que les commerçants vou-draient bien voir gommée. Depuisplusieurs années, ils essayent de lutter contre cette pollution visuelle.« Une grande majorité des commer-çants est favorable à des mesuresvisant à limiter la publicité, expliqueBruno Laposta, co-président de l’asso-ciation des commerçants de la routede Vannes. Ils sont prêts à enleverleurs enseignes trop visibles pour lesremplacer par des totems tous iden-

Les commerçants de la route de Vannes souhaitent voir lenombre de panneaux publicitaires diminuer sur cet axe, afinde redorer l’image de la plus grande zone commerciale del’agglomération.

Nouvelles entreprisesSeptembre 2 0 0 8

DESAPHIX CHANTAL Orthophoniste149 Avenue Félix Vincent • PETIT CHANTILLYSAINT YVES CONSULTING SISCOIngénierie, études techniques10 Rue du Lion • BERTHELOTIEREDOMICIL NET Service à domicile : soutienscolaire, garde d’enfants, services ménagers2 Rue du Printemps • GRAND VALLA CHARCUTERIE DU PETIT CHANTILLYCharcuterie147 Avenue Félix Vincent • PETIT CHANTILLYDIRECTION REGIONALE PEUGEOTCommerce d’automobilesCité Expandis – Immeuble Golden Gate3 Rue du Mail • ZAC DU MAIL

Octobre 2 0 0 8ADES INFORMATIQUERéparation, installation machines de bureaux7-9 Rue Jean Rouxel • PENTECOTEL’AMENAGEUR BIOCLIMATIQUEPromotion immobilière d’infrastructure15 Avenue du Capricorne • BERTHELOTIERECAP COULEURS Enduit peinture ravalement, rénovation1 Allée du Trieux • PLAISANCENERRIERECommerce spécifique pour économiser l’eauet toutes prestations de services s’yrattachant. 10 Rue Jules verne • FORUMVANNIER JEREMIE JEAN FRANCOISMICKAELVente sur internet de tous produitsmultimédia. 9 Rue Charles Richet • BIGNONCHARCUTERIE10 Rue Hubert de la Brosse • BOURGLAKI NATUREVente à distance de cosmétiques et decompléments alimentaires biologiques14 Rue des Glénans • PETIT CHANTILLYACTILISPrestation de services en informatiques,conseil, formation, assistance technique10 rue Jean Rouxel • PENTECOTEPAYSAGE SERVICES LOCATIONSEntreprise de paysage, location de matériel,vente de végétaux3 Allée du Don • PLAISANCEDINECOCommerce de gros de fournitures et équipements industriels divers4 bis Chemin des Marais du Cens • PRAUDIEREBI NUMBER ONEAchat et vente de fournitures et équipementsà tous commerces9 Avenue Félix Vincent • PONT DU CENSADESTORE Vente de tous matérielsinformatiques, électroniques9 Rue Jean Rouxel • PENTECOTE

Novembre 2 0 0 8SEA ROAD LOGISTIC Organisation de transports internationaux10 Rue Jean Rouxel • PENTECOTEGABRIEL DOMINIQUE Toilettage canin,vente de produits et d’accessoires 168 Route de Vannes • PLAISANCEFLJ CONSEIL Expertise sécurité conseil aux maîtres d’œuvre et maîtres d’ouvrage9 Rue des Marronniers • CHOLIERE

«

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Expo photos sur 2 ans de théâtreLe théâtre de la Gobinière présente toute cette sai-son une exposition de photos réalisées par StanisPaysant. Des clichés quiretracent deux ans despectacles, joués authéâtre de la Gobinièreet à l’Odyssée, vus descoulisses. Le photo-graphe, ancien comé-dien, s’est attaché àmontrer l’envers dudécor lors des pièces dethéâtre ou des concertsproposés par les deuxlieux de culture. Il acapté l’ambiance del’avant spectacle et l’arendu dans une superbeexposition ●

Lire en fêteUne foule d’amateurs delecture était présente pour la20e édition de « Lire en fête ». Le principe est simple : des livresd’occasion sont vendus à touspetits prix (de 50 centimes à 3 e)par les bibliothèques de la Villeet des particuliers. Cette mani-festation était aussi l’occasiond’organiser une grande fête.Deux spectacles, inspirés par des livres, et une fanfare afro-cubaine ont fait du bourg d’Orvault une grande bibliothèquefestive à ciel ouvert, le temps d’une journée ●

Grand prix hippique de la VilleEn clôture de la semaine des retraités, la Villeprésentait le grand prix de l’ORA (Orvault Retraite Active) àl’hippodrome du Petit Port, le 19 octobre dernier. Plus de

90 Orvaltais ont parti-cipé au déjeuner pro-posé sur place, avantd’assister à la course.Sur une toute nouvellepiste et sous les derniersrayons de soleil de l’au-tomne, c’est RocabarCarlan qui l’a emporté,au son du Bagadd’Orvault ●

C u l t u r e

C u l t u r e

S p o r t

Coupe de France de footballPlus de 1 500 spectateurs ont assisté au match decoupe de France Orvault/Carquefou. Un match difficile pourles joueurs orvaltais qui évoluent 2 divisions en dessousde leur adversaire. Les joueurs orvaltais n’ont pourtant pas démérité. Ils se sont inclinés de justesse 1 à 0 après prolongation. Dans le cadre du développement durable, laVille avait mis en place, en collaboration avec la Semitan,une navette reliant le bourg au stade ●

S p o r t

Décès Jean Morice, adjoint aux affaires sociales et membredu Centre Communal d’Action Sociale de 1983 à 1995 estdécédé en septembre dernier à l’âge de 87 ans. Le ConseilMunicipal lui rend hommage et s’associe à la peine desa famille ●

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Vivre la Vi l leZ a p p i n g

F e s t i v i t é s

Illuminations de NoëlComme tous les ans,la Ville a inauguré les festivités deNoël par le lancement des illumi-nations. Après les ours polairesl’an passé, elles étaient placéescet hiver sous le signe duCanada. Et parce que le déve-loppement durable reste unepréoccupation même pendantles fêtes, tout l’éclairage étaitcomposé de LED : des lampesà basse consommation ●

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Vivre la Vi l leHistoire

Dès 1889, la familleGuillaud, une famille demeuniers de père en fils

depuis plusieurs générations, s’installe au moulin de la Fabrique.Celui-ci joue à l’époque un rôleimportant dans la vie du monderural orvaltais : le pain est alors labase de l’alimentation et les paysansle font eux-mêmes. Ils ont doncrecours au meunier qui passedans les fermes chercher le blé etfournit en échange la farine pour lepain et la nourriture pour le bétail.En 1903, un incendie détruit entiè-

rement le bâtiment. Mais dèsl’année suivante, il est reconstruit.En 1939, un camion, « le petitBerliet » remplace les chevaux,mais pour quelques mois seule-ment : quand éclate la guerre, levéhicule est réquisitionné. Seulreste alors le vieux « Panhard àgazogène » pour assurer les tour-nées. Au fil des années, le moulinest modernisé. « Un moteur estd’abord installé, explique FrançoisGuillaud qui a travaillé dans laminoterie familiale avant de la diri-ger. Puis en 1940, la guerre éclate

La Fabrique, c’est un lieu-dit en contrebas du bourg, situéautour d’un petit étang. Mais c’est également le nomd’un moulin qui a fonctionné pendant presque un siècle,fournissant de la farine aux agriculteurs d’Orvault etdes alentours. Il a tourné jusqu’en 1987.

et la pénurie de carburant nousoblige à passer à l’électricité ».

La fin des tournées en campagneAprès la fin de la guerre, le nombred’agriculteurs sur la commune esten forte diminution et ils sont demoins en moins nombreux à conti-nuer à faire leur pain eux-mêmes.Les tournées se raréfient et lemoulin travaille de plus en plus avecles boulangeries d’Orvault et mêmede Nantes. Il faut alors suivre les progrèstechniques : en 1965, un nouveaubâtiment est construit pour lafabrication des aliments pourbétail, puis des silos à grain sontmis en place. Le moulin traverseainsi les années, au rythme desavancées de la modernisation.Mais pour pouvoir continuer sonactivité, le moulin devait s’agrandir.La configuration de la Fabrique nepermettant pas cette évolution, saproduction reste modeste, compa-rée aux usines qui se développentdans la région.En 1987, il faut bien se résoudre àenvisager la fermeture du moulin.François Guillaud, le dernier meu-nier de la famille, part en retraite.L’outil de travail reste performant,mais il n’y a plus aucun moyend’agrandissement et l’entrepriseest trop petite pour être reprise.Le personnel est donc reclassédans d’autres moulins ou mis enpréretraite et le 31 décembre 1987,la minoterie est définitivementarrêtée, après presqu’un siècle defonctionnement ●

Le moulin de la Fabrique

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Orchestre en costume etprojecteurs de couleur, la salle de l’Odyssée

accueillait une foule de retraitésd’Orvault et des villes alentourspour ce premier rendez-vous dan-sant. Beaucoup sont venus « pourvoir ». Et ils ne sont pas déçus.André a amené une dizaine d’amiset tous n’ont qu’un seul commen-taire : « c’est super ! » Un langagede jeunes pour des retraités quiretrouvent leur âme de 20 ans auson d’un bal musette. Pour Danièle« l’idéal serait même d’organiserces fêtes deux fois par mois ! ». EtJacqueline ajoute « Nous sommeslà pour nous faire plaisir, maisaussi pour rencontrer du monde etse faire des amis ». Ces après-midirépondent à une véritable demandedes Orvaltais.

Près de 300 personnesau rendez-vousLes habitués sont aussi présents.Ils écument les après-midi dan-sants de la région, jusqu’à deux foispar semaine : « nous étions àSaint-Sébastien hier, expliqueFrançoise, et nous allons réguliè-rement à Vertou ou même auLoroux-Bottereau ». La qualité del’orchestre joue beaucoup dans laréussite d’un après-midi dansant.Certains – un must - sont passéschez Pascal Sevran et attirent tousles amateurs de danse de la région. Ce premier rendez-vous est uneréussite : les organisateurs avaientprévu 220 billets, mais ce sont prèsde 300 personnes qui affluent !Monique Van Kéménade, adjointeaux seniors et aux liens intergéné-rationnels, est à l’origine du projet.

Vivre la Vi l le

Près de 300 personnes ont afflué pour le premier après-midi dansant organisé par Orvault Retraite Active et laVille, le lundi 6 octobre dernier. Un rendez-vous qui adésormais lieu chaque premier lundi du mois. La Villea en effet la volonté de développer les animations endirection des seniors.

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Succès des premiers après-midi dansants

« Il a fallu tout organiser en s’ap-puyant sur quelques bénévoles.Notamment ceux de l’ORA et desclubs de retraités du bourg et de« Soleil d’Automne », explique-t-elle. Madeleine, 78 ans est là pourdonner un coup de main : « celam’amuse d’être là et puis je vois dumonde », explique-t-elle en souriant.Visiblement, la première fête a fait l’unanimité et les après-mididansants suivants ont connu unsuccès croissant ●

Les prochains rendez-vousIl n’y a pas d’après-midi dansant le lundi 5 janvier• 2 février : Sax Musette• 2 mars : Damien Ducelier• 6 avril : Frank Franck Gergaud• 4 mai : Bella musica

Le premier lundi du mois de 14h30 à 19h à l’Odyssée (Bois-Cesbron). Entrée : 8 e, brioche et une boisson comprise.

Contact : ORA 02 51 78 33 30

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Vie des quart iersZoom

Comme chaque année, les habitants de la Bugallièrese mobilisent et font de leur quartier l’un des plus beauxde France à l’occasion de Noël. Sapins, guirlandes multicolores, le quartier attire alors des centaines decurieux. A l’origine de cette aventure : quelques voisinsmotivés, dont Patrick Boudeau, l’un des « illuminés »de la Bugallière.

Transformé en Géo Trouvetoutcomme chaque hiver, PatrickBoudeau s’attelle à préparer

les décorations de Noël dans savéranda convertie en atelier. Au totalpresque un mois de travail pour pré-parer l’une des plus belles maisonsilluminées de la Bugallière. Car toutest fait maison : Patrick s’occupedes personnages qui illuminerontle jardin, des pères Noël en bois oudes animaux décorés de lumière etson épouse, Marie-Anne coud lescostumes.Tout a commencé il y a dix ans, avecquelques guirlandes toutes simples,tendues entre le toit et le sapinplanté dans le jardin. Puis Patricket sa femme se sont pris au jeu : ils ont d’abord accroché quelquesguirlandes lumineuses et les voisins,

que cela faisait sourire au début, se sont mis eux aussi à décorer leurmaison. L’idée a fait boule deneige et le quartier a commencé às’illuminer. Chacun donnait uncoup de main à son voisin pour toutpréparer.

Des centaines de curieuxMais le véritable déclencheur de cetteferveur a été la venue de TF1 : larumeur s’était répandue qu’uneéquipe de la chaîne allait venir faireun reportage. Toutes les maisons se sont alors illuminées pour l’ac-cueillir. Le reportage est passé aujournal de 13h et les habitants ont vudéferler une vague de curieux quivenaient de tout le département

pour admirer le spectacle. « Il y amême eu des Belges qui étaient envacances dans la région et qui sontpassés voir les illuminations de laBugallière, sourit Patrick. Nousavons alors eu l’idée de sortir unetable devant la maison pour offrir auxpassants un chocolat ou un verre devin chaud ». Cette année, le Noël d’Orvault estplacé sous le signe du Canada.Patrick a donc préparé des déco-rations blanches et vertes, auxcouleurs de l’hiver canadien. Etses trois personnages grandeurnature seront en accord avec lethème : un trappeur, sa femmedans un tepee et leur enfantdécoreront le jardin, le tout sousla lumière, évidemment. Développement durable oblige,Patrick a équipé toutes ses guir-landes d’ampoules à basseconsommation. « J’ai toujours faitattention à économiser l’énergie etdepuis quelques années, j’ai aban-donné tout ce qui est consomma-teur d’électricité », explique-t-il.Aujourd’hui, Patrick et sa femmesont plus motivés que jamais :« tant que j’aurai la santé, je conti-nuerai, juste pour voir les yeux desenfants s’illuminer à leur tour » ●

Les illuminés de la Bugallière

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C h o l i è r e

B o u r g - S e c t e u r r u r a lB o i s R a g u e n e t

Le club des retraités du Petit Chantilly organisaitle 12 décembre dernier son exposition-vente de Noël :broderies, dentelles, vannerie, tricots, poupées… de quoi trouver son bonheur en vue du passage du Père Noël ●

L’association des Amis du Bois-Saint-Louis et du Vald’Or organisait une fête en plein air le 24 octobre dernier.Au programme : châtaignes grillées et chocolat antillais

(cannelle, muscade,citron vert). Une centainede personnes dont denombreux enfants ontparticipé à ce rendez-vous d’automne qui arassemblé les habitantsau-delà du quartier ●

Organisée par la Villeen collaboration avec denombreuses associations,l’édition 2008 du Téléthons’est tenue à la salle del’Odyssée, le 5 décembredernier. Un grand dînerspectacle a été le temps fortde ce Téléthon orvaltais.Au programme : apéritifanimé, repas spectacle etFest-noz pour terminer lasoirée ●

P e t i t - C h a n t i l l y

P r a u d i è r e

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Vie des qua rt ie rsBrèves

B o i s S a i n t - L o u i s

Depuis octobre dernier,l’association CALIOP a mis enplace un atelier créatif « scrap-booking ». Ce loisir créatifconsiste à donner de la vie et del’originalité à vos albums photos.C’est une façon agréable etdivertissante de mettre en valeurvos clichés ●

L’ARBR organisait un concert de jazz samedi 22 novembreavec deux groupes à l’affiche : PENTA TONIK, une formationde jeunes musiciens talentueux âgés de 14 et 15 ans puis letrio AU BONHEUR DES GAMMES. Cette soirée s’estterminée par un « bœuf » avec tous les musiciens sur scène pour le plus grand plaisir du public ●

Le collectif Cholière organisait son arbre de Noël, le 13 décembre dernier. Sous le chapiteau mis en place par la mairie, les parents ont pu se restaurer tandis que les plus jeunes participaient à l’élaboration des décorationsdu sapin. Ils sont tous repartis avec un petit cadeau ●

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Démocratie

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Expression de l’opposition

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Madame, Monsieur,Cher-e-s Orvaltais-e-s,Orvault et les Orvaltaisn’échappent pas à la crise. Commepartout ailleurs, la crise écono-mique commence à faire sentir seseffets à Orvault.Dans ce contexte économique etsocial difficile, nous avons apprisavec stupeur que le maire allaitproposer au conseil municipal toutà la fois une hausse des impôtslocaux et une baisse des servicesaux Orvaltais.

Cette annonce est incompréhensi-ble en temps de crise. Alors que lerevenu de toutes et tous stagne oubaisse, comment supporter unehausse aussi forte des impôtslocaux ? A cette première injustices’en ajoute une autre : cette haussedes impôts va s’accompagner d’unebaisse des services aux habitantspour cause d’incapacité budgétaire.

Cette annonce est également cho-quante. Où sont passées les pro-messes de campagne (qui parlaientde zéro hausse des impôts) pour-tant vieilles de moins d’un an ?Quelle valeur a la parole publiquesi elle peut être bafouée de lasorte ? Que valaient enfin lesgrandes déclarations d’autosatis-faction sur la bonne gestion de la

commune et les finances saines ?On est maintenant en droit de sedemander si on n’a pas délibéré-ment caché la situation financièredélicate de la ville au moment desélections municipales de marsdernier ? Les Orvaltais peuvent sesentir légitimement trompés. C’estpourquoi, nous en appelons solen-nellement au maire pour qu’ilrevienne sur cette annonce. Vouspouvez d’ores et déjà compter surnous pour refuser toute hausse desimpôts pour 2009.Enfin, nous n’acceptons pas que lesOrvaltais subissent deux fois lesconséquences de cette mauvaisegestion en voyant les services auxhabitants être réduits ou suppri-més. Au-delà du devoir de trans-parence et de vérité auxquelsl’équipe du maire devrait se sou-mettre, nous souhaitons que despriorités soient clairement définies.Il nous semble que la priorité doitaller à la solidarité : solidarité aveccelles et ceux qui souffrent de lacrise, solidarité avec les plus âgésd’entre nous et solidarité avec lesfamilles. Les services organisés parla commune doivent être garantisdans tous ces domaines : portagede repas à domicile, soins infir-miers, accueil de la petite enfance,conditions de réussite dans lesécoles, centre de loisirs, loge-

ments à loyers abordables…Enfin, pour améliorer la gestioncommunale et dégager de nou-velles marges de manoeuvre, nousproposons à nouveau que l’onenclenche des changements pro-fonds. Il est urgent de faire un diag-nostic énergétique de tous lesbâtiments communaux pour envi-sager des travaux d’isolation. Celapermettra de gagner des écono-mies durables sur le dépenses defioul ou de gaz. Et cela donnera dutravail et de l’activité aux entre-prises du bâtiment qui souffrentparticulièrement de la criseactuelle.Je profite par ailleurs de cettepetite tribune pour saluer OlivierBessin, qui avait été élu au conseilmunicipal sur la liste que je condui-sais en mars dernier. Pour des rai-sons professionnelles, il a décidéde partir à Strasbourg. Nous nedoutons pas que ces talents trou-veront à s’y exprimer et espéronsle revoir bientôt à Orvault ! C’estdonc Jean-Marc Pansard qui sié-gera maintenant au conseil muni-cipal. Vous pouvez compter sur lui.

En cette fin d’année 2008, je sou-haite à toutes et à tous de bonnesfêtes et une heureuse année 2009.

François DE RUGY

Que cache l’annonce de hausse des impôts à Orvault ?

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Démocratie

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Expression de la majorité

Le contexte économiquemondial particulièrement défavo-rable creuse encore plus les inéga-lités entraînant une plus grandeprécarité sur des populations par-ticulièrement exposées. Le travail,la santé et le logement sont lesprincipales clés d’une bonne inté-gration dans la société. Des évolu-tions majeures, notamment le lan-cement du Revenu de SolidaritéActive, devraient permettre à despublics en marge du marché dutravail de retrouver leur place dansle monde de l’emploi et dans lasociété. Le RSA a également voca-tion à réduire le nombre de travail-leurs pauvres.Dans le domaine du logement, la loirelative à la Solidarité et auRenouvellement Urbains imposantaux villes la création d’un minimumde 20 % de logements sociaux, l’ap-plication du droit opposable aulogement, ainsi que les mesurespour faciliter l’accession à la pro-priété constituent de réelles avan-cées pour que tout le monde puisseau minimum bénéficier d’un toit etde conditions de vies décentes.Sur le front de la santé, l’état tra-vaille activement pour améliorerl’accès aux soins et la couverturedes plus modestes.

Ainsi, dans une telle conjoncture,la collectivité doit jouer son rôle deproximité. Pour répondre à l’en-semble des besoins, la Villed’Orvault propose une politiquesociale sur deux axes : penser glo-balement l’ensemble des problé-matiques sociales et agir en consi-dérant l’individu. Dans sa première

dimension, la ville doit s’attacher àrendre cohérentes les actions desdifférents partenaires et à favori-ser les solidarités. Dans sa secondedimension, elle constitue un cen-tre de ressources pour l’écoute, laprise en charge, l’orientation et larésolution des précarités.

La politique sociale se décline auquotidien. Elle doit également per-mettre aux différentes popula-tions, personnes en situation dehandicap, d’isolement, de chô-mage, ou encore connaissant desproblèmes de santé, de nouer ledialogue. Il s’agit alors de travail-ler sur la différence et la dimensionintergénérationnelle pour amélio-rer la compréhension et le partaged e s d i f f i c u l t é s e n t re l e s générations.

Nous nous devons également deprendre en compte l’allongementde la durée de vie avec le souhaitexprimé par nos aînés de rester àdomicile le plus longtemps possi-ble. Ceci suppose donc des servicesadaptés que nous mettons enœuvre à Orvault comme le service

de soins infirmiers à domicile ouencore le portage des repas.

Au-delà de sa compétence sociale,la municipalité apporte uneréponse transversale avec dessolutions qui relèvent du sport, dela culture, de l’urbanisme, dutransport… Elle s’appuie égalementsur la proximité des habitants etd’un réseau associatif riche et fortde compétences spécifiques. Laville intervient alors au travers desubventions aux associations. Elleanime, coordonne, informe etoriente les publics en fonction deleurs besoins.

Notre politique sociale vise avanttout à créer les conditions d’uneplus grande autonomie. Il s’agitbien « d’apprendre à faire » plusque « faire à la place ». Pouratteindre cet objectif, nous utilisonstous les moyens dont nous pouvonsdisposer. Contribuer à l’épanouis-sement de la personne et au« mieux vivre ensemble », n’est cepas là l’objectif de toute missionsociale ? ●

Soutenir, accompagner, anticiper et prévenir : les maîtres mots de notre politique sociale

Groupe de la majorité municipale, rassemblant les élus du centre, de la droite et les non-inscrits

NDLR : extrait du Débat d’Orientation Budgétaire diffusé le 28 novembre aux élus de la majorité et de l’opposition.

« Compte tenu des objectifs que la ville s’est fixée pour offrir desservices de qualité, (…) et aussi pour répondre aux besoins nouveauxnotamment de proximité, il est envisagé pour 2009, d’actualiser les taux des trois taxes (taxe d’habitation, taxe sur le foncier non bâtiet taxe sur le foncier bâti), à un niveau proche de l’inflation ».

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L o i s i r s

Il fait partie des jeunes chanteurs qui montent sur la scènerégionale… Après deux premiers albums salués par la cri-tique, il revient avec un nouveau spectacle. Xavier Merletsera sur la scène du Théâtre de la Gobinière les 15 et 16janvier prochains pour le présenter en avant-première.

C u l t u r e

Xavier Merlet , en janvier au Théâtre de la Gobinière

D’une scène à l’autre

qui produit son 1er album Je n’adul-terai pas en 2002.Depuis cette date, il enchaîne lesscènes et les festivals de la région,faisant notamment les premièresparties de Laurent Voulzy, Cali etJeanne Cherhal… Et trouve encorele temps de sortir un second albumDu point d’vue d’la mouette en2005, mélange de chansons àtextes traitant de sujets graves oulégers, avec humour et beaucoupd’autodérision. Des histoires duquotidien mâtinées de guitaresmanouches et colorées à l’accordéon.Mais c’est avant tout sur scène queson spectacle prend toute sadimension. Car Xavier Merlet ne secontente pas d’enchaîner les chan-sons : il les interprète, les incarne,se glissant dans la peau de ses per-sonnages. Et prend un malin plai-sir à surprendre le public, avec lacomplicité de ses musiciens !

Àla frontière du café-théâ-tre et du concert, difficilede qualifier les spectacles

de Xavier Merlet. Mais ce qui estsûr, c’est que ça marche ! Depuisses débuts, ce jeune auteur, com-positeur, interprète vendéen aimemélanger les genres. De ses jeunesannées, il conserve la passionpour le théâtre.

Repéré et produitdans la fouléeLa musique, il y arrive un peu plustard : première guitare à 16 ans.« J’ai appris tout seul. J’ai com-mencé à écrire mes propres textes.Je jouais mes compositions devantma famille et mes amis ». Desproches qui, convaincus de sontalent, le poussent à participer autremplin de musique des Herbiersen 2002. Et là : il remporte le 1er prixet il est repéré par B.A.ba Music,

En avant-première à OrvaultLe spectacle sera mis en scèneavec la complicité du chanteur FredRadix, dont on a pu récemmentapprécier le talent à l’Odyssée àtravers le spectacle d’Amélie-Les-Crayons qu’il avait déjà dirigé.Dans le cadre de sa résidence,Xavier Merlet a reçu un groupe dejeunes handicapés au théâtre de laGobinière et il est allé à la rencon-tre des Orvaltais dans les quartiers,lors des soirées Mélomaniesconsacrées à Charles Trenet. Il aégalement travaillé avec desenfants des écoles de la ville afind’enregistrer deux chansons sur unCD qui paraitra prochainement.De ce passage, Xavier Merlet garde untrès bon souvenir : « le cadre est trèsagréable, la scène est à taille humaine.J’apprécie vraiment le contact directavec le public ». Et l’artiste a déjà prévude revenir en janvier, après quelquesrépétitions dans d’autres salles de larégion, pour peaufiner la mise enscène de sa dernière création. Unspectacle à découvrir en avant-pre-mière les 15 et 16 janvier avant d’en-tamer une tournée qui l’emmènera àtravers toute la France ●Plus d’informations sur son sitewww.xaviermerlet.com.

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L o i s i r sS p o r t

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Va lérie Magueur, coureuse engagée

Elle court, elle court,la gazelle…Plusieurs fois par semaine, Valérie Magueur,professeur de français, range ses cours pourenfiler une paire de running. Les chemins dela Vallée du Cens sont un terrain d’entraîne-ment idéal. En avril prochain, changement dedécor : elle sera sur les pistes sablonneuses del’Afrique pour participer à la Sénégazelle, unemagnifique course humanitaire.

Qu’est ce qui peut bien fairecourir Valérie Magueur ?Avant tout, le plaisir : « On

est vraiment gâté à Orvault, avec laVallée du Cens juste à côté, précisecette professeur de français aulycée La Colinière à Nantes. Je cours régulièrement avec monmari. On participe ensemble à des courses ». Ils ont déjà plusieursmarathons à leur actif : le MontSaint-Michel en mai dernier, La Rochelle, Paris ou encoreLondres…

Une course 100 % féminineDepuis quelques semaines, cettemaman de 3 ados (2 garçons et 1 fille) a une motivation supplé-mentaire : préparer sa participationà la 11e édition de la Sénégazelle,du 9 au 17 avril, dans la région deDjofior, à 150 km au sud de Dakar.Et cette fois-ci, ce sera sans sonmari : cette course, alliant perfor-mance sportive et action humani-taire, est exclusivement féminine !« Quand j’ai découvert cetteépreuve, cela a été un vrai coup de

foudre. J’ai toujoursvoulu faire quelquechose de concret dansl’humanitaire. Et en plusje ne connais pas encorel’Afrique. J’ai réussi àconvaincre une collèguede m’accompagner ». Elles formeront l’équipe des« Gazelles de la Col ». Avec commeobjectif : parcourir les 5 étapes,longues d’une dizaine de kilomètres,en course à pied ou en randonnée. Un challenge sportif très motivantmais l’essentiel reste l’actionhumanitaire.Pour participer, chaque « gazelle»doit en effet emporter des fourni-tures scolaires (environ 35 kilos)qu’elle distribuera dans les écolesvisitées. « Ce sera aussi l’occasionpour nous de découvrir une nouvelleculture. L’Afrique est un continentfascinant. Une belle aventurehumaine en perspective ! » Ellecompte en faire profiter ses élèvesen travaillant avec eux autour duthème de l’ouverture aux autres etde l’intégration. Elle a égalementplein d’autres idées pour fairevivre son projet sur la commune :

implication des écoles primaires,intervention dans les clubs decross… Convaincue de l’intérêt decette initiative, la mairie d’Orvaulta aussi décidé de la soutenirfinancièrement.

Une mobilisationgénérale« Tout le monde est très motivé, seréjouit-elle. Jusqu’à mes enfants !L’aîné de mes fils veut même réali-ser un site internet. J’ai été vraimentsurprise par l’ampleur de cettemobilisation. Dès les premièressemaines, j’avais déjà pratiquementrécolté mon quota de fournitures ! »Gonflée à bloc par toute cette éner-gie, elle n’est pas prête de s’arrêterde courir… ●

Informations sur www.senegazelle.fr.

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V i s a g e d e V i l l eP o r t r a i t

Orvault Magazine • N°39 • Janvier / Février / Mars 2009

Il n’y a pas d’âge pour imaginer et fabriquer desobjets en carton. Habitante de la Bugallière,Céline Baranger a décidé de voir plus grand etd’en faire son métier. Canapés, commodes, tables,miroirs, luminaires… Dreamdéco vient d’ouvrir sesportes sur un rêve devenu réalité.

Céline Bara nger

Rêves de carton

Pour en savoir plus surDreamdéco (réalisations,commandes, stages adultes et enfants) ou lui proposer des cartons d’emballage :Céline Baranger : 06 89 11 71 62, [email protected]

Tout vient à point à qui saitattendre. « J’avais depuislongtemps envie de créer

mes propres meubles. Mais, sij’aime bien apprendre par moi-même, j’étais freinée par le coût du bois et de l’outillage ». CélineBaranger a finalement le décliclorsque, durant son congé maternité,elle tombe sur un reportage téléprésentant du mobilier fabriquéen… carton ! « Livres, internet… Je me suis alors documentée et je me suis lancée ». Et sa premièrepièce est une réussite : le canapé

est d’ailleurs toujours en placedans la chambre de son fils. « Si bien que je n’ai plus arrêté ! ».Une table de chevet, une commode,une bibliothèque destinée à lahalte-garderie La Farandole…Céline multiplie rapidement meubleset objets pour son entourage, dessinant et fabriquant tout de A à Z.

Sa petite entrepriseÀ 29 ans, cette jeune maman dedeux enfants se lance et décide detransformer son passe-temps en

entreprise, et laisse derrière elleses métiers d’infirmière et d’opti-cienne. Sa première cliente ? Uneboulangerie de Basse-Goulainequi a craqué sur une de ses mallesau salon Créativa pour l’installerdans sa vitrine.Mais au fait, le carton, c’est si solideque ça ? « Le siège à bascule quej’ai créé a supporté les 100 kg ! »,sourit Céline. « Je ne travaillequ’avec du carton d’emballage àdouble cannelure que je récupèredans les entreprises. Ensuite, jeréalise une ossature en emboîtantautant de panneaux que nécessaire,que je peux ensuite peindre, rem-bourrer, recouvrir de papiers,d’aluminium ou tout simplementlaisser brut et vitrifier. En fait, ce qu’ily a de bien avec le carton, c’est qu’onpeut se lâcher et laisser parler sonimagination ! » ●

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Quelques rendez-vous :• 18 janvier 2009 à 15h : visite

de la ferme du Bignon, bâtiment municipalrestauré selon les normes HQE (Haute QualitéEnvironnementale). Renseignements etinscriptions Serre Ondine.

• 20 janvier 2009 : Conférence sur l’habitat sain. Serre Ondine.

• 22 mars : Journée Mondiale de l’eau.

• 8-19 mai 2009 : Floralies,opération auprès des écoles« les petits jardins naturels »Ecopôle.

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Développement durable

Le chauffage représente les2/3 des besoins en énergied’un logement. La pre-

mière chose à faire pour l’écono-miser est donc de renforcer l’iso-lation de son habitation. Pour cela, retenez que le meilleurisolant, c’est l’air sec et immobile.Le but des matériaux d’isolation estde retenir cet air afin d’éviter les

1974 372 kwh/m2/an

2003 245 kwh/m2/an

2008 250 kwh/m2/an

Règlementation 2005pour la construction 85 kwh/m2/and’habitat neuf

• 90% de l’énergie consommée par un lecteur DVD l’est en mode « veille »

• 1 centrale nucléaire : le remplacement de toutes lesampoules à incandescence de Francepar des lampes basse consommation ou des LED permettrait de supprimer 1 centrale nucléaire.

1 • la diffusion de l’information auprès des habitants pourleur projet de construction / rénovation écologiqueA cette fin, une permanence gratuite ENERGIE sera mise en placeen 2009 en vue d’accompagner les particuliers ayant un projet deconstruction ou de rénovation.

2 • La mise en œuvre de l’éco construction dans la plupartdes programmes d’urbanisme municipauxUn audit énergétique global vient d’être conduit par un bureaud’études spécialisé sur l’ensemble du patrimoine bâti de la commune.Ainsi, la consommation générale des bâtiments est de 13,2 GWh/an, ce qui corres-pond à une moyenne de 123 KWh/m2/an. Ces résultats montrent que les bâtimentscommunaux sont pour la plupart assez bien classés en termes de diagnostic deperformance énergétique : 40 % d’entre-eux consomment moins de 100 KWh/m2/an.De cet audit va découler à présent un plan pluriannuel de travaux afin d’améliorerles performances énergétiques des autres bâtiments communaux.

Et l’Agenda 21 ?

Deux chiffres parois froides et les déperditions dechaleur.Pensez aussi à revoir votre isola-tion de façon globale, de manièreà ne pas créer de ponts thermiques(points de perte de chaleur) qui sesituent toujours aux points dejonction des différentes parties dela construction (nez de planchers,linteaux au-dessus des ouverturesetc.)Des gestes simples peuvent per-mettre d’économiser beaucoupd’énergie : remplacer des ampoulesà incandescence dans les pièces devie par des lampes économiques ouLED, laisser entrer la lumière dansles pièces orientées au sud sontdes actions faciles à entreprendre.Alors, on s’y met quand ? ●

Consommation énergétique d’un logement en France

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L’ère de l’énergie bon marché est désormaisrévolue ; il est temps de se tourner vers lesénergies renouvelables et surtout d’en fairel’économie : l’énergie la moins chère est tou-jours celle que l’on ne consomme pas !

Eco(lo)nomisonsl’énergie à la maison !

En savoir plus :• Deux sites internet :

www.ademe.frwww.voizo.fr

• Un magazine : « La maison écologique » disponible à la Serre Ondine.

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Construire la ville

Monique Maisonneuve,adjointe à l’aménagement, au développement durable, à l’urbanisme et aux affairesfoncières et à l’agriculture.

« Le Plan Local d’Urbanisme a étévoté par Nantes Métropole en 2007. Ilest le prolongement du Pland’Occupation des Sols. Comme sonprédécesseur, il régit les possibilitésde construction et d’usage des sols. Il n’est pas plus permissif que le PLUen termes de droit de construction :les immeubles qui ne pouvaient pasêtre construits sous le POS ne le pour-ront pas non plus avec le PLU. Il existeune règlementation stricte qui limitela hauteur du bâti selon l’endroit où ilest implanté (voir le plan) et tout pro-jet de construction doit être déposé auservice urbanisme de la mairie. La Villeveille alors à ce qu’il s’intègre harmo-nieusement à son environnement ».

Philippe Martial,architecte urbaniste au CAUE(Conseils d’Architecture,d’Urbanisme et d’Environnement)de Loire Atlantique.

« Orvault a la chance d’avoir su pré-server un véritable bourg traditionnel,avec son église et sa mairie. Il n’estpas dilué dans un secteur pavillon-naire, contrairement à beaucoup devilles de banlieue. Le nord de la com-mune est lui extrêmement végétalisé :la campagne orvaltaise est l’une desplus importantes de l’agglomération.Quant au sud, c’est là que se concen-trent le plus d’habitations. Le PLU viseà densifier les zones déjà urbanisées,tout en gardant des espaces verts, afind’éviter l’étalement des habitationssur l’espace naturel. D’autre part, leCAUE a fait un recensement de tousles éléments patrimoniaux de la commune à protéger » ●

Superficies du POS au PLU

POS 1995 PLU 2006

Zones urbaines mixtes 610 ha 629 ha

Zones d’activités 196 ha 258 ha

Zones naturelles et de loisirs 645 ha 672 ha

Zone agricole 1 130 ha 1 105 ha

Zones d’urbanisation future 203 ha 120 ha

Superficies totale de la commune 2 784 ha

A zone agricole durable à protéger enraison de leur potentiel agronomique,

biologique ou économique.

NH zone naturelle accueillant desconstructions isolées exis-

tantes à la date d’approbation du PLU.Possibilité d’extension de 50 m2 de SHONpour l’habitat et 150m2 pour l’activité.

NN et NNs zone deprotection

des espaces naturels d’intérêt paysager ouécologique. Le sous secteur NNs protègeles milieux naturels sensibles d’intérêtécologique.

UE zones d’activités économiquesdestinées a recevoir des com-

merces services bureaux activités légèreset artisanat, ainsi que des constructionset installations nécessaires aux servicespublics ou d’intérêt collectif.

UH Zones urbanisées essentiellement constituées de « tours et debarres ». Dans la majorité des cas ces quartiers font l’objet d’opé-

ration de revitalisation qui pourront entrainer des démolitions, des construc-tions nouvelles ou des changements d’affectation permettant une mixité des fonc-tions mal assurée jusqu’à présent.

NX Zone naturelle où l’usage agricolen’est pas garanti au-delà de ce PLU.

PLU : bilan un an aINTERVIEW

A

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1AUU

UBb

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À travers ce PLU, la Ville réaffirme sa volonté de préserver son identité et de garantir une intégration harmonieuse des nouvelles constructions dans leur environnement.

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1AU Zone d’urbanisationfuture avec orientation

d’aménagement.• Règlement des zones UB• Minimum 20% de logements

sociaux• Habitat-services-petits

commerces-équipement publics.

126 permis de construire dont :• 33 pour 41 maisons individuelles• 2 pour collectifs (9 et 18 logements)• 12 pour activité économique• 79 pour extension d’habitation

supérieure à 20 m2

• 249 Déclarations préalables pour extensions inférieures à 20 m2, modification de façade ou division de terrain.

Bilan des autorisations délivréesdepuis le PLU

près sa mise en place

UBb et UBcPérenniser la formedu tissu pavillonnaireexistant.

UCConserver le caractèrede village.

UAConserver la forme du centre autour d’un frontbâti continu en alignementde voie et permettre le renouvellement urbain.

UBaOptimiser les constructionstout en permettantl’évolution du tissuexistant.

Un retrait minimum de 3 mpar rapport aux limitesséparatives.Une implantation en limiteséparative est autorisée si lahauteur de la constructionn’excède pas 3,20 m.

Un retrait minimum de 3 mpar rapport aux limitesséparatives.Une implantation en limiteséparative est autorisée si la hauteur de laconstruction n’excède pas 3,20 m.

Un retrait minimum de 3 m(6m en UBc) par rapport auxlimites séparatives.Une implantation en limiteséparative est autorisée si lahauteur de la constructionn’excède pas 3,20 m.

Pas de bande constructiblesecondaire.Un retrait minimum de 3 mpar rapport aux limitesséparatives.Une implantation en fondde terrain est autorisée si lahauteur de la constructionn’excède pas 3,20 m.

En continu d’une limite à l’autre.

En continu d’une limite à l’autre.

En continu d’une limite à l’autre.

En continu d’une limite à l’autre.

En retrait d’un côté, supérieur ou égal à la moitié de la hauteur de la construction, avec un minimum de 3 mètres.

En retrait d’un côté, supérieur ou égal à la moitié de la hauteur de la construction, avec un minimum de 3 mètres.

Une hauteur maximale de 10 mètres à l’égout du toit.

En retrait d’un côté, supérieur ou égal à la moitié de la hauteur de la construction, avec un minimum de 3 mètres.

En retrait de chaque côté, supérieur ou égal à la moitié de la hauteur de la construction, avec un minimum de 3 mètres.

Une hauteur maximale de 9 mètres à l’égout du toit (6 mètres en UBc).

En retrait de 3 mètres d’un côté.Une hauteur maximale de 10 mètres à l’égout du toit.

Objectif de la zone En bande Constructible Principale “Côté jardin”Implantation par rapport aux limites séparatives Implantation par rapport

(vue de face) aux limites séparatives

Les zones urbaines à vocation d’habitat :Les règles proposées

UAUBc

UBa

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