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Magazine d’information de la ville N°37 • Juillet / Août / Septembre 2008 ORVAULT M a g a z i n e ORVAULT M a g a z i n e Orvault, une ville tournée vers l’international Orvault, une ville tournée vers l’international

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Magazine d’information de la villeN°37 • Juillet / Août / Septembre 2008

ORVAULTM a g a z i n eORVAULT

M a g a z i n e

Orvault, une ville tournéevers l’international

Orvault, une ville tournéevers l’international

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Orvault Magazine • N°37 • Juillet / Août / Septembre 20082

informations municipales de la ville d’OrvaultN° 37 Juillet / Août / Septembre 2008

Hôtel de ville - BP 19 - 44706 Orvault cedex - Tél. 02 51 78 31 00 - Fax 02 51 78 31 69 - www.orvault.frDirecteur de la publication : Joseph Parpaillon - Co-Directeur : Alexandra Scavennec

Rédactrice en chef : Axelle Berteloot - Rédaction : Dominique Hervé - Agence Rue Prémion Photos : Mairie d’Orvault, Marc Roger - Réalisation : Le Square Deshoulières - Tél. 02 40 35 19 85

Impression : Cartoffset - Tél. 02 28 01 10 00

Dans le cadre du développement durable, Orvault Magazine est imprimé sur papier recyclé

Sommaire7Handicap

La Ville s’associe au 21e festivalHandiclap

22Loisirs

Nouvelle saisonculturelle

Actualités

4-5 Loisirs : Cet été à Orvault

6 Solidarité : Un arc en ciel naît des solidarités

7 Handicap : La Ville s’associe au 21e festival Handiclap

8 Loisirs : l’Orv’autos 2008 sur les chapeaux de roues

Dossier

9 Orvault, une ville tournée vers l’international

Vivre la ville

14 Économie : Des imprimeurs à lapointe du développement durable

15 Zapping

16 Histoire : La résidence Émile Gibier fête ses 45 ans

Visage de ville

17 Portrait : Le magicien de la Bugallière

Vie des quartiers

18 Zoom :20e anniversaire de CALIOP

19 Brèves

Démocratie

20 L’expression de l’opposition21 L’expression de la majorité

Loisirs

22-23 Culture : Nouvelle saisonculturelle : le plein de vitamines

24 Sport : Le pays du soleil levantau TIPB

Développement durable

25 Agenda 21 local : Le développement durable du territoire en bonne voie

Construire la ville

26 La Vallée du Cens bientôt restaurée

Pratique

27 Recyclez malin !

ORVAULTM a g a z i n e

9DossierOrvault, une villetournée versl’international

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N°37 • Juillet / Août / Septembre 2008 • Orvault Magazine 3

La période estivale annonce un changement de rythme bienvenu. Espérons des conditionsmétéorologiques favorables pour profiter

pleinement de cet été. Le contexte économique inter-national, la baisse du pou-voir d’achat, la crise ali-mentaire mondiale,l’augmentation du prixdes denrées, les catas-trophes naturelles, lesnombreux conflits quipersistent… ne peuventque nous interroger surnotre avenir commun. La prise d’otage d’IngridBétancourt et la situation critique de nombreux pri-sonniers aujourd’hui privés de liberté pour s’être bat-tus pour plus de démocratie ne peuvent nous lais-ser indifférents. Les médias, à juste titre, n’enfinissent plus de relayer toutes ces catastrophes. LesUnes des journaux, les radios, les télévisions nousnoient sous des informations et des images toutesplus bouleversantes les unes que les autres. Difficile,dans un tel contexte d’échapper au défaitismeambiant.Et pourtant, essayons de prendre du recul pour regar-der autour de nous ce qui est lueur d’espoir. Dansquelques semaines, un événement sportif majeur,véritable rendez-vous planétaire, mobilisera l’atten-tion des peuples des 5 continents, indépendamment

des nationalités, des langues, des cultures… : les JeuxOlympiques de Pékin.La question du Tibet et des Droits de l’Homme se poseimmanquablement. La tentation est grande de sou-haiter le boycott des Jeux Olympiques de Pékin,comme certains l’ont évoqué, en signe de protesta-tion et de dénonciation d’un régime irrespectueux duplus élémentaire des droits, celui de contester.Pour ma part, je pense que ce serait une erreur. Autravers de ces J.O, c’est un moment fort de commu-nion autour du sport que nous allons vivre commenous venons de le voir pour l’Euro 2008. Les exigencesrelatives aux droits de l’Homme ne peuvent être pas-sées sous silence. Néanmoins, cet événement illus-tre à travers le sport ce que les hommes sont capa-bles de faire lorsqu’ils se retrouvent autour de valeurscommunes. Alors, ne gâchons pas cette fête, réjouissons-nousque dans notre monde aujourd’hui des femmes et deshommes puissent concourir avec pour seul objectif

de donner le meilleurd’eux-mêmes. Nous nepouvons qu’espérer enun monde meilleur ; àchacun d’entre nous, làoù il se trouve, avec lesmoyens dont il dispose d’ycontribuer. Le sport et laculture ont la capacité defédérer ; tout ce qui peutfavoriser de telle commu-nion entre les peuples

doit être entretenu et encouragé sur le plan inter-national mais également à l’échelle locale.Nous sommes à la veille des grands départs, maispour ceux qui n’ont pas la chance de partir envacances, comme une famille sur 3 en France, lesservices de la Ville vous proposent tout l’été dans vosquartiers des soirées animées et des animations deproximité. La piscine de la Cholière vous accueillerapour un rafraîchissement garanti et le Château de laGobinière pour une exposition de peinture inédite. Je vous souhaite à toutes et tous de bonnesvacances.

é d i t o r i a lé d i t o r i a l

Les Jeux Olympiques, c’est un moment fort de communion autour

du sport.

“”

Joseph PARPAILLONConseiller général et Maire d’Orvault

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A c t u a l i t é s

Cet été à OrvaultLoisirs

BibliothèqueL’été est lemoment idéal pourse replonger dans lalecture. Durant toutesles vacances, lesbibliothèquesmunicipales sontouvertes aux horairesd’été ●

Quartiers d’été :Les quartiers d’été sont un rendez-vous désormais bien ancré dans lavie de la commune. Ils rassemblentles habitants de tous les quartiers,toutes générations confondues,autour d’animations, de jeux et derepas pris en commun. « L’objectifest de renforcer le lien social danstous les quartiers orvaltais », explique Elie Brisson, premier adjoint au Maire.

Programme• 28 Juin : Bugallière• 1er Juillet : Plaisance• 5 Juillet : Bois Saint Louis• 8 Juillet : Praudière• 12 Juillet : Cholière• 19 Août : Bugallière • 22 Août : Cholière• 27 Août : Plaisance

Jeunesse et sportComme chaque été, les services dela Jeunesse et des Sports proposent unefoule d’activités en direction des enfantset des adolescents de 3 à 17 ans, qu’ils veuillent partir à la découverted’un pays étranger ou rester découvrirun sport sur la commune.Il reste des places pour les camps du Pessis-Macé (Vie d’artiste) et deMontcontour (sensations fortes).Renseignements : 02 51 78 32 73

ou 02 51 78 32 74

Durant les vacances d’été, la piscine municipale de la Cholièreest ouverte à tous. En plus des jeux aquatiques, elle offre une aire dejeu et de farniente. Un terrain de beach-volley, une table de ping-pongmais aussi des transats et des parasols sont mis à la disposition du public pour profiter pleinement de l’été.L’entrée est gratuite pour les jeunes Orvaltais de moins de 17 ans, sur présentation du livret de famille, d’un justificatif de domicile ainsique d’une photo d’identité. D’autre part, vous pouvez vous inscrire tout l’été pour les activités aquatiques municipales (aquagym, cours de natation…) de la saison 2008-2009 ●Renseignements piscine : 02 40 63 30 40.

Orvault Magazine • N°37 • Juillet / Août / Septembre 20084

Coups de cœur de la b ibl iothèque

Roman adultes

Radioscopie d’un adultère de Edna Mazya - Editions Liana levi, 2008.Quand un homme de 48 ans épouse une jeunefemme de 25 ans, il s’expose à quelquesproblèmes. C’est ce que va bientôt découvrir lehéros, pris en tenailles entre sa jalousie et samère juive prête à tout pour secourir son fils quis’est mis dans un gros pétrin…Un roman drôle et humain, au dénouementinattendu, à découvrir dans le cadre del’éclairage porté sur la littérature israéliennedans les bibliothèques du réseau orvaltais.

Les activités ne manquent pas pour les habitants qui restent à Orvault cet été. Sports,culture, loisirs, des animations sont mises en place sur la ville pour toutes les tranchesd’âges : de l’escalade aux rencontres de quartiers intergénérationnelles, chacun peuttrouver de quoi s’évader…

Renseignements et horaires d’ouverture à la Mairie : 02 51 78 31 00

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N°37 • Juillet / Août / Septembre 2008 • Orvault Magazine 5

« Les arts d’ici » à la Gobinière3 artistes orvaltais exposent tout l’étéau château de la Gobinière. A découvrir : les peintures et masquesd’inspiration art tribal de Harold Dupré, lessculptures en verre coloré de Régine Pivautet les vues de Nantes de l’artiste peintrePucya.Exposition visible du 2 juillet au 28 aoûtEntrée libre du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30.Renseignements : 02 51 78 33 33

Les ateliers de la Gobinière proposent desateliers dessins et arts plastiquespour les enfants et les adultes. Pour lesplus jeunes, une initiation aux activités ducirque est proposée ●

Découvrez Orvault, côté nature !Le nouveau guide des sentiersde randonnées est sorti. Il proposede découvrir la commune comme vousne l’avez sans doute jamais vue grâceau réseau de sentiers qui parcourentla campagne orvaltaise. Malin, il vousguidera à travers les chemins de laVallée du Cens, des hauts d’Orvault ouautour du bourg. Il vous donnera unemine d’informations sur la faune, laflore et lepatrimoineque vousserezamenés àcroiser survotreparcours :insectes,oiseaux,ancien lavoir,calvaires, etc.Le guide dessentiers derandonnée est gratuit. Il est disponibleen mairie principale, mairie annexe etau Centre Technique Municipale ettéléchargeable sur le site de la Villewww.orvault.fr ●

La Serre Ondine est ouverte tout l’étéIl s’agit d’un centre d’éducationet de sensibilisation à l’environnement et au développement durable.Il est ouvert les lundis de 15h30 à 18h ainsi que les mercredis et vendredis de 14h à 18h.Vous pourrez consulter sur place et/ouemprunter des ouvrages de qualité (pour les petits et les grands) sur les thèmes de lanature et de l’environnement ●Pour plus d’information, vous pouvez contacter la Serre Ondine au 02 40 94 80 31 (pendant lesheures de permanences) ou par mail à l’adressesuivante : [email protected].

C u l t u r e

E n v i r o n n e m e n t

B a l a d e s

Du 25 août au 14 septembre,le Hangar s’ouvre à une dizained’adhérents quiexposent une partiede leur création ●

Renseignements : 02 40 59 28 99

Exposition « l’été au hangar »

Album jeunesse

Célestin, le ramasseur du petit matinSylvie Poillevé - Ill., Mayalen GoustTous les matins, Célestin s’en va par leschemins pour ramasser les mouchoirs, lesmouchoirs de toutes sortes et de toutes lescouleurs.« Il pique les mouchoirs abandonnés / Lesmouchoirs encore mouillés / Par les petits etgrands malheurs » / Puis il rentre chez lui« fier d’avoir débarrassé la terre de toutesses misères. » Il entasse ces mouchoirs danssa maison, mais cela va bientôt lui jouer destours ! Un album optimiste, illustré avec finesse et douceur quinous offre une belle métaphore du bonheur.

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Orvault Magazine • N°37 • Juillet / Août / Septembre 20086

A c t u a l i t é sSolidarité

L’idée est née au sein de l’es-pace Oasis, au centre Stevin,à la Bugallière. Un lieu où les

personnes en difficulté sociale peu-vent se procurer à des prix adaptésdes denrées alimentaires ou desvêtements. Mais au-delà de ce pre-mier objectif, l’Oasis est égalementun lieu de rencontres et d’échanges ;de réconfort parfois. « L’idée est néede ces échanges, explique NicoleVerlaguet, de la Direction de laSolidarité, à l’origine du projet : nousnous sommes aperçus qu’il se pas-sait quelque chose au centre. Lesbénéficiaires étaient heureux de seretrouver, de sortir de leur isole-ment ». La Direction de la Solidaritéa alors lancé une enquête pourconnaître les animations souhaitéespar les bénéficiaires. Le chant estarrivé en seconde position, justeaprès les cours de cuisine.Un atelier chant a donc été mis en

place avec une dizaine de bénéfi-ciaires de l’Oasis, toutes desfemmes. Cette initiative s’est ins-crite dans le cadre de la missionchanson, en collaboration avec leCAM 44. Le but de l’atelier étaitd’abord de se détendre, de sechanger les idées.

Une ouverture sur les autresMais les membres du groupe y onttrouvé autre chose, qu’elles neretrouvaient pas ailleurs : elles yont appris à s’exprimer en public,à se sentir reconnues. « Lorsquej’ai commencé à participer,explique Nicole Guyard, l’une deschanteuses, je touchais le RMI etje me sentais assez isolée. J’airetrouvé des gens qui vivaient lamême situation que moi. Je mesuis tout de suite sentie à l’aise et

Un arc en cielnaît des solidaritésEn 1998, la Ville, en partenariat avec le CAM44 (Centre d’ActionMusical) mettait enplace un atelier chant.A l’occasion des 10 ansde cette formation, laVille a financé l’enregis-trement d’un CD qui seradistribué à plusieurscentaines d’exem-plaires. Un aboutisse-ment en forme de victoire pour ces artistesamateurs.

l’atelier m’a donné un but dans mavie de tous les jours ». Le petitgroupe s’est donc régulièrementretrouvé, accompagné d’Yves Prual,musicien et musicothérapeute. Lesprogrès se sont accompagnés d’unmieux-être des participantes :l’atelier, avec un soutien socialrégulier, leur a permis progressi-vement de s’ouvrir aux autres et des’affirmer. Depuis, les membres de l’ateliercontinuent de répéter tous lesmois, au Centre Socioculturel dePlaisance. Pour chanter, maisaussi pour le plaisir de se retrou-ver toutes ensemble. Elles chantentdésormais sous le nom du groupe« Arc en ciel », un clin d’œil à ladiversité de leurs origines afri-caines, maghrébines, espagnolesou bretonnes ●Le CD sera disponible au château dela Gobinière au prix de 10 euros.

Le groupe Arc en Ciel au centre socio-culturel de Plaisance.

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N°37 • Juillet / Août / Septembre 2008 • Orvault Magazine 7

A c t u a l i t é sHandicap

Engagée en faveur de l’intégration des personnes en situation de handicap, la Villes’est associée cette année pour la première fois au Festival Handiclap, organisé parl’Association Pour Adultes et Jeunes Handicapés de Loire-Atlantique (APAJH 44). Pour l’occasion, la Ville a invité tous les orvaltais à un spectacle inédit à l’Odyssée.

Tout citoyen doit pouvoiraccéder à l’emploi, aux loi-sirs, au sport ou à toute

activité lui permettant de vivreson quotidien dans les meilleuresconditions. Pourtant, les actes lesplus simples de la vie constituentparfois des obstacles insurmontablespour les personnes handicapées.« On ne prend en général connais-sance du handicap que lorsque l’ons’y trouve confronté, expliquePierre Gadé, Adjoint aux affairessociales, à la solidarité et l’insertion,à la prévention, à l’emploi et auhandicap. La Ville doit faire un travail de fond avec les personnesconcernées afin de les aider à vivrele mieux possible au quotidien. Lespersonnes valides ne se rendentpas compte des difficultés que peuvent rencontrer les personneshandicapées face à des gestes quinous semblent basiques, comme sedéplacer, conduire, s’exprimer, etc.Au-delà, nous devons sensibiliserla population, afin que notre regardsur le handicap change. Il fautapprendre à respecter cette diffé-rence. C’est pourquoi nous avonsengagé de nombreuses actions,notamment auprès des jeunes,pour faciliter l’intégration des per-sonnes en situation de handicap.Par ailleurs, nous travaillons avecle groupe handicap de l’observa-toire social sur un projet decharte ».

Un aveugle qui fait de la musique pour les sourdsA l’occasion du festival Handiclap,la Ville a proposé un spectaclethéâtral : « Lee Voirien, JeanTenrien et la Fille ». Troisartistes ont conjugué leurs diffé-rences pour faire partager leursrêves. Sur scène, Laëtitia Tual(entendante), Jean-Marie Hallegot(sourd) et Cyril Trochu (aveugle) ontprésenté une heure de spectaclesur un thème plutôt original : « Un aveugle qui fait de la musiquepour les sourds, un sourd qui veutfaire de la comédie musicale, une

fille qui voit tout, qui entend tout etqui cause avec les mains… »Un spectacle époustouflant qui aséduit le public : « Émouvant, percu-tant, impressionnant… les qualifica-tifs nous manquent pour dire notreressenti. Nous en sommes restéesimprégnées toute la soirée ! expli-quent deux spectatrices conquises.Fans de théâtre, nous avons assistéà des spectacles de genres divers,mais cela jamais ! Bravo aux troisartistes, quelle leçon, quel profes-sionnalisme, quel talent ! »Alors rendez-vous en 2009 pourune nouvelle édition du festivalHandiclap ●

La Ville s’associe au 21e festival Handiclap

Jean-Marie Hallegot, Cyril Trochu et Laëtitia Tual en spectacle à l’Odyssée

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Orvault Magazine • N°36 • Avril / Mai / Juin 20088

Vivre la Vi l leA c t u a l i t é sLoisirs

Jean-PaulDurand agrandi en

rêvant de voi-tures : depuissa premièreauto minia-ture à huit ans,il n’a cessé dese passionnerpour l’automobile.Il se lance même dans lescourses de rallye au volant d’uneDauphine en 1967. Quand arrivel’heure de raccrocher le volant, en1998, il achète sa première voiturede collection et souhaite faire par-tager sa passion. L’idée germealors en 2006 d’organiser unegrande concentration de véhiculesanciens. Le passionné habiteOrvault. La manifestation passeradonc par le bourg de la ville et s’ap-pellera l’Orv’autos. « J’ai essayé decréer un évènement important dèsle début, explique-t-il. Il était pri-mordial que, dès la première édi-tion, l’Orv’autos marque les esprits.Je rêvais de rassembler 150 véhi-cules de collection et plus de 200collectionneurs ont voulu s’ins-crire ! ». Au total, 160 voitures défi-lent dans les rues d’Orvault pourcette première parade. Des Ferrari,

toujours plus de spectateurs, avantde poursuivre sur les ro u t e s

d e campagne. Exposésen fin d’après-midi

place Jeanne d’Arc,les véhicules

ont ravi lesnombreuxspectateurst o u j o u r sp l u sc u r i e u xdevant ces

m a c h i n e sanciennes ou ces

perles de technologie.Parmi les plus beaux véhiculesfiguraient par exemple une Jaguarde 1935 -un modèle unique enFrance qui a nécessité 10 ans derestauration -, une Citroën desannées 20 ou une Ford de 1935. Dequoi faire rêver les amateurs…Devant l’engouement provoqué parla manifestation, l’organisateur,aidé d’une dizaine de bénévoles etdu soutien financier et logistique dela Ville, a déjà en tête l’Orv’autos2009. Une édition qui devrait encoreréserver quelques surprises ●

Contact : Jean-Paul Durand06 07 46 62 59

L’Orv’autos 2008 sur les chapeaux de rouesLa deuxième édition de l’Orv’autos a connu un réel succès : plus de 150 voitures decollection ont participé au défilé, devant des spectateurs éberlués. Des Jaguar, desFerrari ou de vieilles Ford des années 30 se sont déplacées de tous les départementslimitrophes pour participer à cette manifestation unique en son genre en Loire-Atlantique.

des Peugeot anciennes ou des MGbritanniques. Les spectateurs sontau rendez-vous au-delà de touteattente et devant ce succès, l’édition2008 est déjà lancée.

Voitures anciennes et perles de technologiesL’année suivante, si le parcourschange, l’esprit reste le même :« nous cherchons à organiser unemanifestation sympa et convivialepour les participants », expliquel’organisateur. Les 160 véhiculesont donc traversé le bourg, devant

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N°37 • Juillet / Août / Septembre 2008 • Orvault Magazine 9

D o s s i e rCoopération internationale

La Ville d’Orvault s’est lan-cée dans une politiqued’échanges internationaux

il y a 30 ans. C’était alors l’époquedu premier jumelage avecTredegar, une ville du Pays deGalles. Puis la Ville s’est liée à lacité allemande d’Heusweiler, tou-jours dans le même but : celuid’échanger entre nos cultures et debâtir un XXIe siècle européen fraternel.A partir de 1984, Orvault signe desprotocoles d’amitié avec des villesafricaines ou roumaine.

La Ville marque ainsi officiellementle début de cette coopération avecKindia, en Guinée, en 1995. Celle-ci se traduit par une aide financièrepour la réalisation de travauxd’aménagement, par des conseilstechniques et des formations sur leterrain. Grâce à l’associationGuinée 44, de nombreux travauxsont menés à bien, comme laréhabilitation de sources, l’amélio-ration du système de collecte desdéchets et la construction de pontsinterurbains.En 2002, un protocole d’échanges

culturels est signé avec Târgoviste,en Roumanie.Enfin, en 2006, un accord d’amitiéest établi avec Sô-Ava, au Bénin. LaVille apporte ainsi un soutien signi-ficatif à l’association orvaltaiseARCADE, qui mène sur place desactions humanitaires et d’aide audéveloppement. L’association aainsi lancé la construction de blocsde latrines entre 2007 et 2009, dansle cadre d’un programme d’assai-nissement, et aide les habitants àse lancer dans le maraîchage ●

Orvault, une ville tournéevers l’international

>>>

Orvault est liée depuis bientôt 30 ans avec des villes étrangères. L’été est une période propice aux voyages. Nous vous invitons à découvrir les villesavec lesquelles Orvault a tissé des liens d’amitiés étroits. Un périple qui vousentraînera de l’Afrique de l’Ouest au Pays de Galles.

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Orvault Magazine • N°37 • Juillet / Août / Septembre 200810

Vivre la Vi l leD o s s i e rCoopération internationale

Conakry est une grosse métro-pole typique de l’Afrique de l’ouest.Etouffante, grouillantede monde, la capitale dela Guinée est un véritablechaudron. Escale obligéeavant d’arriver à Kindia,elle contraste avec lecalme de la ville. Kindiaest une bouffée d’air frais,au pied du Mont Gangan,qui culmine à plus de 1 000mètres d’altitude. Ici, c’estl’Afrique telle qu’on peutl’imaginer : la brousse,encore peuplée d’animaux sau-vages, encercle la ville. Les pay-sages sauvages se présentent àperte de vue. La ville s’articule autour de l’im-pressionnante avenue principale,bordée de manguiers et d’eucalyp-tus, qui forment un véritable tun-nel de verdure. Sur les bords del’avenue, de grands bâtiments colo-niaux, des magasins et des habita-tions confèrent à la cité une touchede modernité. Mais à cinquantemètres de là, on découvre la cam-

Kindia, l’Afrique entre ville et campag

Sô-Ava, une cité lac

pagne africaine : les villages dequelques cases, les grands arbreset les jardins potagers. Car Kindiaest une ville maraîchère qui cultiveles bananes, les mangues ou lesananas. L’eau y existe en abon-dance, mais à une très grande pro-fondeur. Les femmes, calebasse

sur la tête, traversent donc les vil-lages pour aller chercher l’eau aupuits. Les enfants participent aussià la corvée ou reviennent de l’école,cartable sur le dos et fagot de boissur la tête, pour rapporter de quoipréparer le repas du soir.

Sô-ava, c’est un peu le bout du monde. Un ensem-ble de villages entre fleuve et mer auquel on ne peutaccéder que par pirogue. C’est dans cet endroit isolédu sud du Bénin que les habitants ont trouvé refugeil y a quelques siècles pour fuir les rafles des tribusesclavagistes. Les paysans se sont exilés sur ces terresinondées plus de la moitié de l’année et y ont bâti leursmaisons sur pilotis et toits de chaume. Ils ont créé despirogues traditionnelles creusées dans un seul troncd’arbre et ont inventé un nouveau type de vie. Les pay-sans sont devenus pêcheurs.Aujourd’hui, Sô-ava a grandi : la région abrite 80 000 habi-tants dans 47 villages sur plus de 200 km2. Mais la vien’a pas beaucoup changé : le voyageur qui arrive à Sô-ava est pris par cette chaleur étouffante gorgée d’humi-

Une rue passante de Kindia.

Un village flottant de Sô-Ava.

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N°37 • Juillet / Août / Septembre 2008 • Orvault Magazine 11

ne

custre au bout du monde

Un marché plein de couleursLe marché est la principale attrac-tion de la ville. On y trouve de tout :de la viande, du poisson, des fruitset légumes, mais aussi des pro-duits de beauté. Les menuisiers,les sculpteurs y travaillent à mêmele trottoir. Le spectacle le plus stu-péfiant, c’est sans doute celui desteinturières qui utilisent des pro-duits naturels comme l’indigo pourdonner des couleurs aux pagnes etaux grandes robes traditionnellesdes femmes, les boubous. Multiethnique, Kindia abrite uneéglise catholique, un temple pro-testant et plusieurs mosquées.Tous les habitants y cohabitent enharmonie, au rythme des fêtes traditionnelles de toutes les confes-sions ●

Contact coopérationAtlantique - Guinée 44 :02 40 35 59 80

dité, typique des pays tropicaux. Mais aussi par le spec-tacle des villages et marchés flottants. Les pirogues secroisent lentement sur l’estuaire, au rythme des pagaies.Les enfants qui peuvent aller à l’école y vont en barque.

Les pêcheurs deviennent maraîchersAu moment de la décrue, l’eau de mer entre dans ledelta de la Sô et les pêcheurs peuvent alors capturerdes crevettes et des crabes, une curiosité de la région.Puis ils se font maraîchers lorsque la terre se décou-vre. Depuis quelques années, grâce à des ONG(Organisations Non Gouvernementales), les habitantsont commencé l’élevage de vaches et de bœufs. Mais cette image de carte postale cache aussi unegrande pauvreté. C’est pourquoi un prêtre ouvrier du

q u a r t i e r d ePlaisance y avaitété envoyé audébut des années80, afin d’aider à laconstruction d’uncentre de santé. Delà est partie la chaîne de solidarité qui continueaujourd’hui : 400 personnes adhèrent à l’ARCADE(Association de Retraités pour la Coopération et l’Aideau Développement, qui vient en aide à Sô-Ava) à Orvaultet 100 adhérents béninois, tous retraités, sont sur placeafin d’y relayer les actions de l’association ●

Contact : ARCADE, 02 40 63 74 [email protected]

Târgoviste, ancienne cité royaleTârgoviste est une ancienne cité royale,située au centre-sud de la Roumanie, dans lesbassins hydrographiques de Lalomita etDambovita, sur une colline de 260 mètres d’altitude, à 75 km de la capitale, Bucarest. Vlad III, dit “l’Empaleur”, y bâtit la tour de Chindia,qui est aujourd’hui le symbole de la ville. Cette ville de 100 000 habitants est le centre éco-nomique du département de Dambovita, situédans la région de Valachie. Orvault a entretenu desrelations culturelles par l’intermédiaire de l’association Orvault TârgovisteRoumanie pendant de nombreuses années. Ces relations se sont officialiséespar la signature d’un protocole d’amitié en 2000 à Târgoviste et en 2002 àOrvault. Depuis, de nombreux échanges culturels et sportifs ont amené lespopulations des deux villes à se rencontrer et à se connaître ●

Contact : OTR (Orvault Târgoviste Roumanie) : 02 40 76 45 [email protected]

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Orvault Magazine • N°37 • Juillet / Août / Septembre 200812

D o s s i e rCoopération internationale

L e s r u e s d eTredegar rappel-lent le passé minierde cette ville gal-loise : des petites

maisons de briques, assez étroiteset construites sur deux niveaux s’ali-gnent, accolées les unes aux autres, lelong des rues. Le passé a laissé samarque sur la ville et la population seremet lentement de la crise économiquequi a suivi la fin de l’exploitation desmines. De plus en plus d’habitants deCardiff, à environ cinquante kilomètresde là viennent s’installer à Tredegar, atti-rés par les loyers moins chers que dansla capitale galloise mais aussi par le

Heusweiler, une petiteville florissanteHeusweiler est une petite ville de la Sarre qui n’est pas sans rap-peler Orvault : elle est divisée en 7 quartiers, séparés d’espacesverdoyants et bénéficie elle aussi d’un paysage de collines et devallées. À une vingtaine de kilomètres de Sarrebrück, la petite citéest composée de maisons individuelles, que les habitants prennentsoin d’entretenir méticuleusement. Quelques immeubles apparais-sent, mais sans excès, préservant l’architecture traditionnelle allemande. Après avoir vécu pendant des décennies des mines de charbon, lacité bénéficie aujourd’hui du très riche bassin d’emploi deSarrebrück. En souvenir de ce passé, la ville a gardé une tour depuits d’extraction, monument symbolique connu de la ville. Chaqueancien quartier a son église pitoresque. À Obersalbach, l’édifice reli-gieux a été construit il y a seulement 10 ans pour remplacer l’ancien, fissuré par les galeries souterraines, creusées durant lesannées d’extraction minière.Le climat y est plus rude que dans l’ouest de la France mais resteagréable et le froid de l’hiver contraste avec la chaleur de l’accueildes Allemands ●

Contact : 02 51 78 33 33, Comité de jumelage : 06 83 27 70 27

Tredegaancienn

L’ancienne et la nouvelle église.

L’horloge, symbole de Tredegar.

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13N°37 • Juillet / Août / Septembre 2008 • Orvault Magazine

Brigitte VillarealConseillère Municipale déléguée à la Coopération DécentraliséePourquoi la Ville d’Orvault s’implique-t-elle dans des actions internationales ?Nous ne pouvons plus vivre chacun chez soi : on parle de mondia-lisation, mais elle n’est pas seulement économique, elle est aussiculturelle, humaine. C’est un monde d’échanges. Nous ne pouvonsplus nous limiter à un territoire communal délimité. Le rôle de laVille envers les jeunes est important pour les aider à s’ouvrir aumonde. Nous participons ainsi pleinement à la construction du XXIe

siècle. Et autant préparer un siècle d’amitié entre les peuples.

Quels sont les projets de ce mandat concernant les échangesentre Orvault et les villes jumelles ou amies ?Nous allons promouvoir les échanges culturels entre Orvault et sestrois villes amies : Kindia, Targoviste et Sô-Ava. Nous avons par exem-ple en projet de faire une grande fresque sur la thématique de l’eaudans chacune des villes. Nous souhaiterions également intégrer desartistes béninois ou guinéens à la programmation culturelle. Je sou-haite que ces relations fassent partie de la vie quotidienne desOrvaltais, à travers la fête de la musique, les bibliothèques, etc.Ces échanges ont aussi pour but d’apprendre la tolérance entre leNord et le Sud : si nous voulons construire un monde de paix, il fauty travailler.

Qu’en est-il des jumelages, avec Tredegar et Heusweiler ?Ils datent de nombreuses années, mais ce n’est pas parce qu’uneamitié est ancienne qu’elle doit être négligée, d’autant plus qu’elleimplique de nombreuses familles. Les échanges entre les écolessont en baisse, peut-être parce que les jeunes se sentent déjà com-plètement européens. Nous allons donc étudier d’autres pistes pourrester en contact avec nos villes jumelles. Je pense notamment auxnouvelles technologies. Pour les familles intéressées, je les invite à prendre contact avec le Comité de Jumelage d’Orvault, présidé par M. Jean-Claude Gendre ●

Contact : [email protected]él. 06 83 27 70 27

cadre qu’offre la ville. Des collines, desvallées et la lande de bruyères s’éten-dent tout autour de la ville où paissenttranquillement des moutons en liberté.Si les alentours de la ville valent le coupd’œil, l’intérieur des maisons est fidèleà la réputation des Gallois : chaque habi-tation est aménagée avec coquetterie etla gastronomie, parfois surprenante, estexcellente. Les plats salés à la confiturepeuvent dérouter les moins courageuxmais s’avèrent un délice pour lescurieux tentés par de nouvelles expé-riences ●

Contact : 02 51 78 33 33, Comité de jumelage : 06 83 27 70 27

Interview

r, e cité minière

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Orvault Magazine • N°37 • Juillet / Août / Septembre 200814

Vivre la Vi l leÉconomie

Nouvelles entreprises

M a rs 2 0 0 8• NANTES AUTO PARTAGE310 route de Vannes - ROUTE DE VANNES

• DONADA SAS26 rue Jean Rouxel - BUGALIÈRE

Av r i l 2 0 0 8• SMABTPSociété Mutuelle d’Assurance du Bâtiment et des travaux publicsImmeuble le Rubis – Bât. A130 Avenue Claude Antoine PeccotANTONS

• TEKNITYS Expertises techniques immobilières, conseil énergie…3 rue des Mimosas - PLAISANCE

• JARDINS DE L'AUNIS Marchand de biens2 rond-point des Antons - ANTONS

• HEOL - Énergies renouvelables17 rue de l'Omnibus - BOURG

M a i 2 0 0 8

• POISSONNERIE DU PETIT CHANTILLYPoissonnerie5 Avenue Alexandre GoupilPETIT CHANTILLY

• AMAGUIZ.COM et MUTUADEFiliales d’assurance directe de Groupama(internet et téléphone)Immeuble le Rubis 130 Avenue Claude Antoine PeccotANTONS

• Mme BOUCHARD ELVINA Ostéopathe59 Avenue de la Cholière - CHOLIERE

• JMRA Pièces détachées par internet6 rue Maryse Bastié - FORUM

• ZNAIEN - Import export54 avenue du Bois Raguenet - BOIS RAGUENET

J u in 2008

• PARC ACROCHATSParc de loisirs – espace jeux enfants 0-10 ans184 Route de Vannes - ROUTE DE VANNES

• L’EPI GAULOIS Boulangerie170 Route de vannes - ROUTE DE VANNES

Des imprimeurs à la pointedu développement durable

fabricants de meubles, estassez récente dans ledomaine de l’imprimerie :elle exige d’utiliser dupapier issu de forêtsgérées de façon durable.« Cela permet de fairesavoir à nos clients quenous sommes sensibles àla problématique de pro-tection de l’environnement.C’est un “plus” », conclutLaurent Romefort.L’imprimerie Cartoffset,basée au forum, est, elleaussi, engagée depuislongtemps dans une poli-

tique de protection de l’environne-ment, notamment parce qu’elleproduit des emballages de produitsalimentaires : « le cahier des chargesde l’industrie agro-alimentaire esttrès strict. Nous ne pouvons évi-demment pas utiliser de produitsnocifs et notamment d’alcool dansla composition des emballages. Il adonc fallu que l’on rassure nosclients », explique StéphaneGeorget, directeur commercial del’entreprise. Cartoffset bénéficieelle aussi du label “Imprimvert” eta engagé des démarches pourêtre également homologuée“PEFC”. « Le métier a beaucoupévolué, conclut Stéphane Georgetet nous sommes maintenant loin del’image d’industrie pollueuse quevéhiculaient les imprimeries » ●

De plus en plus d’entreprises, multinationales ou PME, s’en-gagent aujourd’hui dans une démarche de développementdurable. Depuis longtemps, les imprimeries ont pris lesdevants et montré l’exemple. C’est notamment le cas desimprimeurs d’Orvault.

Pour Laurent Romefort,gérant de l’imprimerie dumême nom à la Bugallière,

le sujet n’est pas nouveau : « dès2005, nous avons obtenu le label“imprimvert”, un label qui exige demettre en place une politique poin-tue de protection de l’environne-ment ». Le papier est recyclé, lesencres sont végétales et les produits nocifs sont retraités. Maiscette démarche va même plus loin,dans la mesure où elle intègre désormais le recyclage des ordina-teurs, des néons ou des métaux desplaques d’impression. Aujourd’hui,l’entreprise a décidé de s’engagerdans une nouvelle politique deprotection de l’environnement :l’agrément “PEFC”. Cette norme,largement mise en avant par les

Impression sur papier recycléà l’imprimerie Cartoffset.

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Du pain bio à la Serre Ondinepour les tout-petitsLa Serre Ondine accueille un vendredi par moisles assistantes maternelles et leurs petits boutsautour d’animations développement durable. Aumois de mai, elle proposait un atelier de prépara-tion de petits pains biologiques. Un succès pour lesboulangers en herbe qui ont pu apprendre àconfectionner eux-mêmes leur pain bio et leramener prêt à cuire à la maison ●

Contact : 02 40 94 80 31

Portes ouvertes de l’École Municipale de MusiqueL’École Municipale deMusique a invité les Orvaltaisà découvrir l’établissement etles enseignements dispensés.Les futurs élèves ont eu la possibilité d’essayer trompette,clarinette, flûtes, violon, percussions… ●

Contact : 02 51 78 33 34

D é v e l o p p e m e n t d u r a b l e

É d u c a t i o n

PréventionroutièreDans le cadre duPrintemps desEnfants, des animationsde prévention routièreétaient mises en place dansles différentes écoles de laVille, le 30 mai dernier.Elles sont pilotées par leService des Sports, laPolice Municipale ainsi quela CRS 42 (CompagnieRépublicaine de Sécurité42) ●

Stage sportif multisportsLes 8-11 ans ontpu profiter pleine-ment des vacancesde printemps pours’adonner à toutessortes de sports,lors des stagesorganisés par leService des Sportsde la Ville. Au pro-gramme : escalade,tir à l’arc, roller etorientation. Unesemaine riche enefforts ! ●

S p o r t

La poste : modification deshoraires de levée du courrierLa Direction du Courrier de Loire-Atlantiqueet Vendée réalise un ajustement des heures dedépôt du courrier sur l’ensemble de son territoire.Ainsi sur Orvault, la levée du courrier aura lieu, àcompter du 15 juillet :• à 16H00 au bureau d’Orvault Bourg• à 16H30 au bureau d’Orvault Petit Chantilly• à 18H00 au centre de traitement du courrier (rue

de Solay près de la route de Vannes) et jusqu’àminuit au même endroit pour le courrier à destination de Loire-Atlantique et Vendée ●

S e r v i c e s

C u l t u r e

Dire lireTous les mois, leclub Dire Lire se ras-semble dans l’une desbibliothèques de la villeafin de discuter deslivres que les lecteursont particulièrementappréciés. C’est l’occa-sion de confronter sespoints de vue ou dedénicher des idées delivres à découvrir.

Le 15 mai dernier, les lecteurs ont pu partager leurs impressions surle thème des livres de voyageurs ●

Contact : 02 51 78 33 20

B i b l i o t h è q u e

N°37 • Juillet / Août / Septembre 2008 • Orvault Magazine 15

Vivre la Vi l leZ a p p i n g

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Vivre la Vi l leHistoire

Emile Gibier est né en1922 à Nozay. Il s’ins-talle à Orvault en 1953,

dans le quartier du PetitChantilly. Des idées plein latête, il crée dès son arrivée l’as-sociation « Les CheveuxBlancs » avec des amis dans le butd’améliorer la vie des plus anciens.Nous sommes dans les années 50.La cohabitation parents-enfantsdisparait peu à peu et les plus âgésse retrouvent isolés. Emile Gibierdécide alors de créer un «foyer» oùils seront accueillis. Un lieu où ilspourront s’installer comme chezeux, avec leurs meubles, en touteindépendance. Ils auront égale-ment la possibilité de bénéficier durestaurant commun s’ils le dési-rent.

Une résidence enperpétuelle évolutionÀ l’origine, l’établissement avaitsurtout une vocation hôtelière : ils’agissait d’accueillir des personnesvalides. Mais des difficultés appa-

raissent lorsque les pensionnairesperdent leur autonomie. Pour EmileGibier, il n’est pas question de leurfaire quitter l’établissement. Afin depermettre le maintien des résidentsmalades et dépendants, il décided’étoffer l’équipe soignante avec dupersonnel médical et paramédical.En 1979, l’établissement devientainsi un « centre de long séjour ».Au fur et à mesure des années, leFoyer des Cheveux Blancs évoluepour répondre à une nouvelledemande : tous les résidents sontdésormais dépendants. La prise encharge évolue vers une individuali-sation des projets de vie, respectantainsi la citoyenneté, la dignité et lasingularité de chaque résident.En 1990, la résidence fait l’objetd’une restructuration complèteafin de mieux répondre aux nou-

La Résidence des Cheveux Blancs a été créée en 1963, sous l’im-pulsion d’un Orvaltais : Emile Gibier. De maison de retraite, larésidence (qui porte aujourd’hui son nom) est devenue une struc-ture d’accueil médicali-sée adaptée à la prise encharge de personneslourdement dépen-dantes.

La résidence Emile Gibierfête ses 45 ans

velles exigences d’un publicqui a évolué. En 1993, lenouveau Foyer desCheveux Blancs entre enservice, sous une nou-velle appellation en hom-mage à son créateur :« Résidence EmileGibier ».

Enfin, en 2006, des travaux sontlancés dans le cadre d’une nouvellerestructuration importante, « Il fallaitrendre la résidence plus conforta-ble et toujours mieux adaptée à unpublic de plus en plus âgé etmoins autonome », explique YvesBréheret, le Président de l’associa-tion des Cheveux Blancs. Les tra-vaux devraient être terminés à la finde l’année.Personnalité remarquable de l’his-toire récente de la ville, Emile Gibiera également donné son nom à uneécole élémentaire.

Pour plus d’informations, lire « Les Cheveux Blancs à Orvault, petite histoire d’une grande maison de 1963 à nos jours », disponible sur place (5 euros) ●

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Enzo Weyne,le petitprodige de la magie.

La magie, Florian Ménardest tombé dedans quand ilétait tout petit. A 6 ans

exactement. C’est l’âge auquel il areçu sa première boîte de magie,comme beaucoup d’enfants. Maisà la différence de la plupart, Florians’y est accroché avec un rêve qui nele quittera plus : devenir magicien.Un rêve qui fait alors sourire sesparents, mais qui prend pourtantforme petit à petit. A 11 ans,Florian donne son premier specta-cle dans un camping en Bretagne.Le trac est là, mais il fait partie dujeu : « c’est cette adrénaline qui faitque ce métier est si particulier »,explique Florian, devenu EnzoWeyne. « Enzo » décide alors de sespécialiser dans la grande illusion,avec des effets spéciaux origi-naux : « cela ne m’amusait pas derefaire des tours qui existaient déjà,comme la femme coupée en deux.J’ai donc beaucoup lu et j’ai apprisla prestidigitation à travers leslivres, en autodidacte ». Décidéplus que jamais, Enzo se donne lesmoyens d’y arriver : il suit desétudes d’ingénieur au lycée NicolasAppert, en STI (Sciences etTechniques de l’Ingénieur). « J’y aiappris le design, l’électronique, lamécanique… des sciences quim‘ont permis de réaliser moi-

même lesnuméros degrande illu-sion ». PuisEnzo suit unea n n é e d emenuiserie ena l t e r n a n c e ,toujours aveccette idée depouvoir prépa-rer lui-mêmeses numéros.« J’y ai appris à manipuler le bois,mais aussi le plastique, le fer et j’aipu mettre un peu d’argent decôté : j’avais déjà dans l’idée demonter ma propre entreprise ».

Un premier spectacleacclaméC’est chose faite en décembre2007. Son premier grand spectacles’appelle « Dream ». Il le présenteà la salle de l’Odyssée. « J’habitela Bugallière depuis l’âge de 3 ans,alors c’était un rêve de pouvoir pré-senter mon premier spectacle pro-

Visage de Vi l le

Depuis décembre 2007, FlorianMénard, un jeune Orvaltais s’estlancé dans le spectacle de magie. Cejeune artiste autodidacte de 18 ansdonnait en février dernier la premièrereprésentation de son show à l’Odys-sée. L’occasion de découvrir un artisteplein d’avenir.

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Le magicien de la Bugallière

fessionnel à Orvault. Cela s’est trèsbien passé : nous avons fait sallecomble les deux soirs, uniquementavec mes propres numéros degrande illusion ».Désormais, Enzo Weyne voit grand :il prépare une tournée à travers laFrance et rêve de conquérir lesEtats-Unis et le Japon, « parceque c’est là que ça marche le mieuxet que l’on trouve le public le plusfasciné par la magie ».

Renseignements : 02 51 78 85 3606 67 67 10 69 www.enzoweyne.com ●

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Orvault Magazine • N°37 • Juillet / Août / Septembre 200818

Vie des quart iersZoom

Praudière-Mulonnière

Les 20 ans del’associationCALIOPCréer du lien social, fédérer et faire vivre le quartier !Ce sont les objectifs de CALIOP, le Centre Animation Loisirs Inter-Ages Orvault Praudière. Installée rue dela Mulonnière, l’association souffle cette année ses 20 bougies. L’occasion de rappeler son parcours et les différentes activités proposées.

Art floral, cuisine, gymnas-tique, théâtre, restaurationde siège, yoga, bricolage,

peinture, vitrail, streching, car-tonnage… La liste des activités proposées par CALIOP est troplongue pour la citer in extenso!Forte de ses 20 années d’existence,l’association compte aujourd’hui280 familles adhérentes : un chiffrequi prouve qu’elle sait répondre àune vraie demande. « Nous avonscréé l’association en 1988 »,explique Guy Tessier, le premierPrésident. « Avec le fondateur,Pierre Bariteau, nous partionsd’un constat : dans le quartier, leshabitants avaient tous des jeunesenfants, ils souhaitaient partagerdu temps ensemble. Il n’y avaitcependant pas de lieu où se croi-ser. En 1987, pour favoriser lesrencontres, nous avons mis surpied un feu de la Saint-Jean. Faceau succès, nous avons décidé decontinuer : nous souhaitions une

vraie structure, un lieu de vie pourtous ». En partenariat avec laMairie, qui a toujours soutenuleurs initiatives, les projets ont prisforme. « En 1990, nous avons inau-guré la salle ELIA, rue de laMulonnière. Depuis, les ateliers semultiplient et ne désemplissentpas ».

20 ans d’échanges et de rencontresDes concours de belote, du sport,des stages d’anglais, d’informa-tique… « La pluralité des offres faitsans doute le succès de l’associa-tion », reprend Lionel Pannetier,ancien Président du bureau.« Lorsque nous créons une nou-velle action, c’est toujours pourrépondre aux attentes. C’est ce quinous permet de créer d’abord dulien social », confirme MoniqueVallé, l’actuelle Présidente. « Fairevivre le quartier et permettre à tous

les habitants de se réunir autourdes loisirs reste notre principalobjectif ». Fêtés au mois de mai, les 20 ansde l’association ont célébré deuxbelles décennies d’échanges etde rencontres. « L’ambiance estamicale et conviviale, les adhérentsse renouvellent… Notre bilan estpositif et encourageant ! ». Preuvequ’une telle association est utilesur une commune : en proposantun lieu qui allie loisirs, plaisir etcontacts humains, les membres ontréussi leur pari. Ils repartent sourire aux lèvres pour 20 autresbelles nouvelles années… Ou plussi affinités !

Contact : Adresse : 40, rue de la MulonnièreTél : 02 40 40 91 66Blog internet : http://caliop.over-blog.comPermanences le mardi aprèsmidi de 14h30 à 18h ●

Une association inter-âges et pour tousSoucieuse de romprel’isolement, l’association CALIOPfavorise avant tout les contactset les rencontres. Elle accueilletous les habitants d’Orvault sansdistinction d’âge ni de quartier.Elle est aussi accessible auxpersonnes hors commune.

Les quatre Présidents deCALIOP depuis sa création: Lionel Pannetier,Monique Vallé, Guy Tessieret Pierre Bariteau.

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C h o l i è r e

B o u r g - S e c t e u r r u r a l

B o i s - R a g u e n e t

B u g a l l i è r e

Fête de la BugallièreLe quartier de la Bugallière étaiten fête le samedi 31 mai dernier. Un programmechargé a attiré de nombreuxhabitants autour desdifférentesanimations.

Les 10 km de la Bugallière, une brocante, des balades en poney, des chorales d’enfants ou encore desstructures de jeux gonflables ont enchanté les riverainspendant toute la journée ●

L’ALPC en pisteLes artistes de l’Amicale Laïque du PetitChantilly ont présenté leur nouveau programme : « la piste aux étoiles », le 24 mai dernier à l’Odyssée.

L’occasion dedécouvrir lesnombreusesactivités queproposel’ALPC sur le thème ducirque. Auprogrammede la soirée :

exposition, spectacles de danse et un grand diaporama.02 40 63 46 66 ●

Succès pour la classique cyclistePrès de 400 coureurs ont participé aux différentescourses organisées autour de la classique Orvault-SaintNazaire-Orvault qui s’est déroulée les samedi et dimanche26 et 27 avril. Pendant que les meilleurs coureurs bouclaientles 150 km dela course, descyclistes detous âges ontparticipé auxcourses d’at-tente dans les rues de la ville ●

Portes ouvertes à la bibliothèqueLa bibliothèqueGeorge Sandorganisait le 17 maidernier desanimationsdestinées à toute la famille. Elleproposait desateliers tels que lacalligraphie, desheures du conte, des stands BD et caricature ou un« brad’livre ». Un spectacle familial gratuit « Samuel,l’apprentissage » a conclu un après-midi couronné desuccès ●

Valides et handicapés dans un même tournoi

L e C o l l e c t i fCholière organisaitson premier tournoide pétanque inter-mobilité le 2 mai der-nier. Une compétitionamicale qui proposaitaux joueurs valides ouen fauteuil roulant dejouer ensemble. Leprincipe était simple :

lorsqu’un joueur valide se retrouvait face à un handicapé,il devait l’affronter lui aussi en fauteuil roulant ●

P e t i t - C h a n t i l l y

Balade contéeL’ARBR(Associationdes Riverainsdu BoisRaguenet)organisait unepetite randon-née et unpique-nique quiont rassembléplus de 60 personnes, dont beaucoup d’enfants, le 18 mai dernier. En plus de la balade, tous ont puécouter un conteur qui leur a narré l’histoire d’arbresextraordinaires ●

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Vie des qua rt ie rsBrèves

P l a i s a n c e

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Démocratie

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Expression de l’opposition

Orvault Magazine • N°37 • Juillet / Août / Septembre 2008

Madame, Monsieur, Cher-e-s Orvaltais-es,

Le début d'un mandat muni-cipal est l'occasion de se fixer desrègles communes pour faire vivrela démocratie locale dans notrecommune. Cela se concrétise parl'adoption d'un règlement inté-rieur mais aussi plus concrètementdans les attitudes du maire et desa majorité.

Dès le premier conseil municipal,nous avions dit que nous étions dis-ponibles pour remplir pleinementnotre mission d'opposition vigilantemais constructive. La majorité dedroite avait semblé saisir la balleau bond en acceptant que l'oppo-sition soit représentée dans cer-tains organismes. Malheureu-sement, très rapidement, la majo-rité a changé de ton. Alors que nousrappelions notre volonté deconstruire ce « vivre ensemble »démocratique dans le consensus,nous nous sommes heurtés à unrefus systématique de nos propo-sitions. Refus de nous voir siégerau conseil d'administration du collège Rostand ou du LycéeAppert. Refus de notre propositiond'un groupe de travail sur le règle-ment intérieur du conseil municipal.

Ainsi nos suggestions de faire ren-trer la vie quotidienne des Orvaltaisau conseil municipal a égalementété rejetée : alors que les sujetsd'actualité sur lesquels le conseilmunicipal pourrait se positionnerclairement ne manquent pas (situa-tion à la résidence des CheveuxBlancs, mobilisation des parents etdes enseignants dans les écolesd'Orvault), le maire refuse quecela soit possible et préfère choi-sir de façon solitaire, sans trans-parence ni concertation avec leconseil municipal, quand et surquel sujet il intervient.

De la même façon, alors que desreprésentants des écoles ou desCheveux blancs voulaient interve-nir très pacifiquement avant le der-nier conseil municipal, cela leur aété refusé. D'une manière géné-rale, les questions d'actualité nepourront pas être posées au conseilmunicipal : nous souhaiterions aucontraire que le conseil municipalsoit un vrai lieu d'échanges sur cequi se passe à Orvault, au-delà del'adoption souvent formelle dedélibérations, préparées longtempsà l'avance et souvent déconnectéesdu vécu quotidien des Orvaltais-es.

De même, nous avons été très surpris de voir que le maire avaitexclu les femmes de sa liste d'ha-

bitants proposés à la commissioncommunale sur les impôts locaux :pas une femme sur 24 personnes !Ne serions-nous pas toutes ettous concernés par ce sujet ?!

Nous regrettons beaucoup toutesces attitudes de fermeture aux-quelles s'ajoutent le refus pour lesélus de pouvoir célébrer desmariages alors que le la loi le per-met et que de nombreuses villes lefont : s'il y a bien un sujet qui nedevrait pas être l'objet de polé-miques politiciennes, c'est bien lemariage!

Nous continuerons à plaider pourque l'esprit d'ouverture et deconsensus l'emporte, pour que ladémocratie locale soit vivante etpermette de mettre en place desactions au plus près des besoins detou-te-s les Orvaltais-es. Nous nesommes plus en campagne électorale !

Nous avons maintenant le devoir detravailler ensemble au serviced'Orvault et des Orvaltais.

François DE RUGYPour tout contactMairie d'Orvault B.P. 1944706 OrvaultE-mail : [email protected]

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N°37 • Juillet / Août / Septembre 2008 • Orvault Magazine 21

Démocratie

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Expression de la majorité

Chères Orvaltaises,Chers Orvaltais,

Le 9 mars dernier, vous nousavez choisis, avec un score sansappel de 52,21 %, sur la base d’unprogramme que nous noussommes engagés à réaliser. Apeine 3 mois après les élections,nous avons déjà initié de nom-breuses actions et commencé àtravailler sur l’ensemble des pro-jets. Conformément à nos engage-ments de campagne, nous seronsparticulièrement vigilants au res-pect d’une fiscalité maitrisée.

Comme vous avez pu le constater,le chantier de la Voie verte, la pistecyclable et piétonne qui rejoindrale bourg au rond point de laGarenne se poursuit avec une fin dechantier prévue pour septembre2008.Ce chantier a fait l’objet de la miseen place d’un premier comité desuivi composé de membres de lacommission de quartier et d’usa-gers. Il a pour mission de contrô-ler l’avancée des travaux. La démocratie participative va évo-luer pour permettre une plus grandeimplication des Orvaltais dans lagestion des nouveaux projets. Ainsi,les comités de suivi permettrontd’accompagner les projets jusqu’àleur réalisation finale. Le 10 juin der-nier, nous avons rencontré lesmembres des commissions dequartier pour évoquer l’évolution dela démocratie participative à Orvault.

Parce que nous croyons dans laprévention par le sport et la culture,nous avons attribué aux associa-tions sportives qui assurent la for-mation des jeunes Orvaltais 13 000 euros de subventions supplémentaires attribuées surcritères.

Les Conseillers municipaux dequartier ont pris place dans lesconseils d’école pour renforcer ledialogue entre la municipalité, lesparents d’élèves et les ensei-gnants.

Dès le mois d’Octobre, nous invi-tons les seniors d’Orvault et d’ail-leurs aux après midi dansants del’Odyssée. Un lundi par mois,l’Odyssée accueillera des orches-tres renommés pour faire danseramateurs et passionnés.

Depuis de nombreux mois, nousavions engagé le dialogue avec desopérateurs de téléphonie et desfournisseurs internet pour permet-tre aux habitations des zonesrurales d’accéder à l’internet hautdébit. Avec l’association « LesHauts d’Orvault », nous avonstrouvé une solution qui sera pré-sentée au prochain ConseilMunicipal.

Lors du Conseil municipal du 2 juin, le groupe des élus de l’opposition a interpellé le Maire surla question des mariages célébrésuniquement par les élus de la

majorité. Il faut rappeler la loi,seuls le Maire et les adjoints sontofficiers d’état civil et à ce titre,autorisés à célébrer les mariages.Bien évidemment, lorsqu’il s’agit dumariage d’un membre proche de lafamille d’un Conseiller Municipal,opposition ou majorité, le maireprend un arrêté pour permettre auConseiller municipal concerné decélébrer le mariage. Par ailleurs,le mariage a une valeur symboliqueforte où la politique n’a pas saplace. Il nous semble dangereux dechoisir l’élu par idéologie poli-tique. Vous avez élu un Maire, leMaire de tous les Orvaltais.

Groupe de la majoritémunicipale, rassemblant les

élus du centre, de la droite etles non-inscrits

Joseph PARPAILLON, Elie BRISSON, MoniqueMAISONNEUVE, Louis RAMIN,Marie-Cécile CORBIERES, PierreGADE, Aliette BERTHELOT,Bernard BREHERET, MoniqueVAN KEMENADE, ChristianARDOUIN, Arlette DESPOUYS,Jean-Pierre LEMASLE, NicolasGARNIER, Brigitte VILLAREAL,Catherine HEUZEY, FlorentTHOMAS, Sébastien ARROUET,Pascale HUCHET, Chantal LEMENELEC, Patrick BRIATTRE,Eric GIRAUDEAU, ValérieGAREL-PETIT, Philippe DAVID,Nadine HOUDOUX, MaryvonnePICAUD, Mireille PLUMEJEAU,Jacky GENTET

Des engagements : des réalisations

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Théâtre, chanson, comédie musicale, musique classique,danse, humour, arts du cirque… À Orvault, la saison culturelle 2008-2009 invite au voyage et à la découverte !Attentifs à la qualité des spectacles proposés, les pro-grammateurs ont choisi de belles rencontres pour tousles publics. Zoom sur un agenda bien rempli, diversifiéet riche en surprises.

ÀOrvault, concevoir la sai-son culturelle, c’estd’abord proposer une

offre artistique de grande qualité etbien diversifiée. « En allant au spec-tacle, chacun doit pouvoir trouversa tasse de thé, explique Marie-Cécile Corbières, adjointe auxaffaires culturelles. Dans cetteoptique, la Ville programme desrencontres privilégiant la diversitéet l’accessibilité ». Des artistesconnus et reconnus comme Anne

Sylvestre, Yannick Jaulin, AnneRoumanoff, Gabriel Yacoub (ex-lea-der de Malicorne)… Des compagniesinternationales singulières commeces Italiens qui proposent Klinke, uneforme de cirque théâtralisé à couperle souffle… Des œuvres lyriques oudramatiques revisitées commeL’école… Des femmes ?, La flûteenchantée… Des concerts demusiques du monde (SimonNwambeben), du traditionnel (Sloï),du baroque (Flanders Recorder

Quartet)… « C’est dans un vastetourbillon de découvertes et d’émo-tions que je souhaite entraîner lepublic. Seuls, entre amis ou enfamille, j’invite les spectateurs à sefaire une culture de la culture. Jesouhaite inscrire le spectacle vivantdans les habitudes de sorties, dedivertissement, de loisirs culturels »,continue Marie-Cécile Corbières.

Des spectacles pour la tête, le cœur et les zygomatiquesCette année encore, les program-mateurs ont fignolé l’offre : sur les38 spectacles prévus, 13 sontouverts au jeune public et aux sco-laires. « 6 rendez-vous les mercre-dis à la Gobinière pour les plus

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L o i s i r sC u l t u r e

O d y s s é e / L a G o b i n i è re

Nouvelle saison culturelle :le plein de vitamines

Pynocchio de Mergerac

Quand il fait beau, il pleut des bulles

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jeunes à partir de deux ans, et desdimanches à l’Odyssée accessiblesde 5 à 105 ans, confirme AnneMeignen, responsable SpectaclesJeune Public. L’idée, c’est de ras-sembler les générations autourd’un moment fort. Ces petits ren-dez-vous sont des invitations àpartager, à sortir du quotidienpour profiter d’une aventure, d’unéclat de rire, d’un tour de magie.Bref ! D’un instant plaisir ». Unpoint de vue que confirme l’adjointeà la Culture : « C’est un petit clind’œil à la famille ».Une petite balade au pays des féesavec Minuit Song, la nouvelle comé-die musicale du Théâtre-Nuit, uneautre dans l’univers chanté etextravagant d’Amélie-les-crayons,qui présente La porte plume…« Les arts dits et les arts chantésmarquent la ligne artistique denotre programmation, reprendMarie-Cécile Corbières. Nous

N°36 • Avril / Mai / Juin 2008 • Orvault Magazine 23

Deux salles pour une offre plurielleForte du succès de la saison2007-2008 (1 300 abonnées et près de 90 % de taux de remplissage), la programmation culturelle de la villed’Orvault élargit son offre pour répondreà la demande. « Deux salles accueillentspectacles et spectateurs », expliqueYann Olivier, directeur de l’ActionCulturelle, le petit théâtre intime et cosyde la Gobinière, qui compte 203 places,et la salle de l’Odyssée, modulablejusqu’à 700 places. Nous travaillonsaussi avec des structures partenaires.Des spectacles programmés à Onyx-La Carrière à Saint-Herblain, laFleuriaye à Carquefou, la Bouche d’air et le Grand T à Nantes font partie du parcours culturel orvaltais… Avec réciprocité dans la plupart des cas.Les abonnés de ces salles ont accès àcertains de nos spectacles ». Attentive àune politique culturelle plurielle, Orvault multiplie les initiatives. « Nous proposons des conférences, desexpositions… Nous invitons des artistesà créer en résidence comme XavierMerlet, jeune espoir très prometteur dela chanson française. Autre événement,nous invitons cette année Alex Beaupain,César 2008 de la meilleure musique defilm pour « Les chansons d’amour ». Et Marie-Cécile Corbières de conclure :« Pour vous faire une idée de ce vasteprogramme, écarquillez les yeux et venez vite découvrir le catalogue de la nouvelle saison ! ».

avons opté pour l’originalité, lacréativité, l’invention et la fantaisie,propices à la découverte de nou-veaux univers. Aller au spectacle,c’est aussi oser sortir des sentiersbattus. C’est être curieux, ne pas avoirpeur et y aller ! ». Les rencontres proposées permettent donc d’explorer des domaines différentset métissés. Elles incitent au bonheur de sortir.Et parce que vie culturelle rime avecaccès pour tous, les tarifs desspectacles restent abordables pourtoutes les bourses. Une démarchequi donne envie de sortir pour senourrir les sens… À vos agendas ! ●

Billetterie et réservationsChâteau de la Gobinière37 avenue de la Ferrière44 700 Orvault02 51 78 37 47www.orvault.fr

Anne Roumanoff.

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Vivre la Vi l leS p o r t

Le pays du soleil levant au TIPBA l’occasion du dixième anniversaire du Tournoi Inter-national Poussins Benjamins (TIPB), les organisateursont invité pour la première fois une équipe du continentasiatique. Les joueurs japonais ont découvert un nouveaufootball, mais surtout une nouvelle culture qu’ils ne sontpas prêts d’oublier.

L’arrivée des joueurs japo-nais de Yokohama auStade de Gagné était une

première et elle a fait sensation.Dès l’arrivée de leur bus, les jeunesJaponais sont entourés de joueursfrançais, plutôt curieux de voirdes adversaires asiatiques. La plu-part des joueurs n’était jamaissortis du Japon. « C’est magnifiquepour eux, raconte Kaz, l’accompa-gnateur japonais du groupe. La villeest très belle. L’air est pur ici et ily a beaucoup de verdure…Rien àvoir avec la vie à Yokohama ! » Lesjoueurs ont pu découvrir les cou-tumes françaises, souvent avec

étonnement. Ils ont mangé avecdes fourchettes et non desbaguettes, ils ont goûté les platsfrançais et ont partagé leurs repasassis sur des chaises, alors qu’ilsont l’habitude de déjeuner assis parterre, autour d’une table basse.« Ce qui a le plus surpris lesenfants, continue Kaz en souriant,ce sont les hommes et les femmesqui se font la bise. C’était pour euxdu jamais vu ! Mais tout cela, c’estune dimension très importante denotre voyage : voir un autre footballbien sûr, mais aussi découvrir unnouveau pays. Nous habitons surune île où il n’y a pratiquement pas

d’étrangers, alors les enfants nec o n n a i s s e n t p a s d ’ a u t r e s cultures. »

Quelques yens en souvenirSur le terrain, même si les premiersmatchs paraissent faciles, les petitsjoueurs japonais subissent le déca-lage horaire (8 heures) et la fatiguedu voyage. Mais Yokohama est unedes meilleures équipes du Japon etles joueurs ont fait parler leurtechnique et leur sens du footballpour arriver en quart de finale dutournoi. Ils ont en revanche buté surune très bonne équipe, plus phy-sique, du Werder de Brême.Le contact n’aura pas été toujoursfacile entre les joueurs japonais etfrançais, barrière de la langueoblige. Mais certains ont réussi à separler… avec des gestes. D’autresont même échangé des centimesd’euro contre des yens, histoire degarder un souvenir d’un voyage pascomme les autres ●

Orvault Magazine • N°37 • Juillet / Août / Septembre 2008

Les joueurs japonais à leur arrivée au stade de Gagné.

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N°37 • Juillet / Août / Septembre 2008 • Orvault Magazine 25

Développement durable

Préserver l’environnementet la qualité de vie àOrvault, permettre à cha-

cun d’y vivre dignement et poursui-vre le développement de la ville,tels sont quelques-uns des objec-tifs de l’Agenda 21. Conçu enconcertation avec l’ensemble desacteurs du territoire (habitants,associations, entreprises, Éduca-tion nationale, agents de la ville…),il a pris forme grâce à des ateliersouverts à tous. « La mise en placed’actions concrètes pour organiserla ville dans le respect de l’environ-nement et des individus ne pouvaitse faire que par le biais d’une vraieconcertation participative, confirmeMonique Maisonneuve, adjointe àl’Aménagement, au DéveloppementDurable, à l’Urbanisme et àl’Agriculture. Chacun devait pouvoirapporter son point de vue et proposer ses idées ».

Se mobiliser pour lesgénérations futures« Durant l’année écoulée, expliqueCatherine Heuzey, conseillèremunicipale chargée de l’Agenda 21

et de la Vallée du Cens,les services de la Ville nesont pas restés inactifs.Les 55 orientations ontété confiées à des pilotes,lesquels ont réparti les 241actions à des chefs de projets clairement identi-fiés. Un travail approfondi aété réalisé par ces diffé-rents acteurs pour préciserl’action, l’estimer financièrement,concevoir sa réalisation, la planifier et l’évaluer. »Au vu de cet examen, il est apparuclairement que certaines actionspouvaient être réalisées à trèscourt terme ou étaient déjà initiéespar les services. C’est le cas parexemple des conférences d’infor-mation de la Serre Ondine, de lacréation de la Maison des Sports oude la rénovation de la Ferme duBignon aux normes HQE (HauteQualité Environnementale), uneopération pilote pour la Ville.« D’autres actions nécessitentétudes, réflexion, partenariat ouintervention conjointe des diffé-rents services, » continue l’élue.

Désormais, l’Agenda 21 est unsupport, une feuille de route surlaquelle s’appuient les servicesde la Ville. Mais il n’est pas figé.C’est la raison pour laquelle lamunicipalité mettra en place à l’au-tomne un Conseil Communal deDéveloppement Durable, qui serachargé de suivre la progression del’Agenda 21 et de l’adapter à denouvelles réalités.« Evidemment, la population seraégalement informée d’un bilanrégulier de l’avancement del’Agenda car nous avons bienconscience que le citoyen est à sonéchelle un acteur incontournabledu devenir d’Orvault » conclutCatherine Heuzey ●

Déjà 55 orientations déclinées en 241 actionsconcrètes ! Adopté par la Ville d’Orvault en2006, l’Agenda 21 est un plan d’actions en faveurdu développement durable. Élaboré en concer-tation avec les acteurs du territoire, il est entrès bonne voie : la ville s’organise dans le res-pect de l’environnement et des individus.

Agenda 21 local

Le développement durabledu territoire en bonne voie

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Construire la ville

mais les travaux ontété retardés par lesintempéries et unlitige avec l’entre-prise en charge de l’ouvrage. Lepassage sur cette digue est doncinterdit.Parallèlement, Nantes Métropoledoit intervenir prochainement pourmettre en place une passerelle afinde rétablir la continuité piétonne.Par ailleurs, le Maire a pris unarrêté de fermeture d’une partie ducircuit pédestre au niveau de laBerthelotière. Deux raisons sont àl’origine de cette décision : d’unepart, la dégradation du chemin etd’autre part le démarrage des tra-vaux liés au programme de restau-ration et de mise en valeur de laVallée du Cens dès le mois de juil-let 2008. Afin d’assurer la continuitépiétonne sur ce secteur, un contour-nement a été mis en place ».Ce programme de travaux étantsoumis aux conditions météorolo-

Le programme de restauration etde mise en valeur de la Vallée duCens repose sur 3 domaines d’intervention : • le volet « milieux » portant sur

la restauration et l’entretien de lavégétation riveraine et de fond devallée (élagage, débroussaillage,abattage sélectif, lutte contre lesespèces invasives), la protectionciblée de berges érodées, la res-tauration des zones humides(fauche de prairies humides,approfondissement de mares), lavalorisation du potentiel piscicole

• le volet paysager concernant lescontinuités piétonnes existantesou à créer

• le volet hydraulique relatif à lalutte contre les inondations dansle quartier du Pont du Cens

« Pour ce dernier volet, une diguea été réalisée, explique CatherineHeuzey, conseillère municipalechargée de la Vallée du Cens,

giques (pluie et niveaux d’eau) etaux rythmes biologiques de lavégétation, il est susceptible d’êtreinterrompu à certaines périodes del’année.En complémentarité de ce pro-gramme, la ville mène de soncôté une réflexion afin de permet-tre la connexion entre les différents quartiers de la ville en passant parla Vallée du Cens.Afin de donner au public une idéede l’intervention sélective prévuesur la végétation, un tronçon« témoin » va être réalisé sur300 m dans le secteur du PetitMoulin. Les promeneurs pourrontainsi découvrir le résultat des tra-vaux qui seront réalisés sur l’en-semble de la Vallée, de Sautron àNantes ●

Afin de préserver et de mettre en valeur lescours d’eau et les zones humides de l’agglo-mération, Nantes Métropole a lancé, en col-laboration avec les communes et de nombreuxpartenaires, le programme « Neptune » : unprojet ambitieux de protection et de restau-ration des milieux aquatiques permettant depréserver la biodiversité des vallées de l’agglomération, de limiter les inondations etd’améliorer la qualité de l’eau.En parallèle, Nantes Métropole réalise et amé-liore des cheminements piétonniers, inscritsau schéma directeur des continuités pié-tonnes au fil de l’eau.

La Vallée du Cens bientôtrestaurée

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Les autres déchets

N°37 • Juillet / Août / Septembre 2008 • Orvault Magazine 27

P r a t i q u e

Les autres déchets ménagers

Recyclez malin !À Orvault, l’environnement occupe une place essentielle dans la vie quotidienne des habitants. Fortement engagéedans une démarche de développement durable, la ville d’Orvaultvous invite à recycler les déchets. Rappel pour un tri efficace.

Dans le sac de collecte

Dans le conteneur

à verre

Le verre

Pour tous les autres déchets, la déchèterie de l’Espérance(face au centre technique municipal du Croisy) est ouverte 7 jourssur 7 de 10h00 à 18h00 sauf jours fériés.Des composteurs sont à votre disposition gratuitement pour lesdéchets b i o d é g ra d a b l e s (déchets de cuisines et de jardins).

ContactCommunauté urbaine de NantesPôle Erdre et Cens :02 51 83 65 00

>>

>Les bouteilles plastiques, les boîtes métalliques, les petits cartons, le papier…

Dans le bacindividuel

Les déchets d’origine alimentaire, les emballages sales, les bouteilles d’huile,les films et les sacs en plastique…

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