o chartrons - octobre 2012 - n°05

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2 | ôChartrons | Octobre 2012 Octobre 2012 | ôChartrons | 3

éditorial"Tribu, tribut"Reconquérir un quartier d'une ville, voilà une noble ambition pour les élus qui en ont la charge. A Bordeaux, ce n'est pas un, mais trois quartiers majeurs qui vont connaître d'importantes mutations : Saint-Michel, le quartier de la gare Saint-Jean et le bassin à flot/Bacalan. On a beau ne pas faire d'ome-lette sans casser des œufs, on aimerait être sûr que ceux qui ont le plus souffert du manque de considération de ces quartiers, leurs habitants, n'en soient pas privés après le passage des promoteurs. En langage techno, la chasse aux indiens s'appelle gentrification. A Saint-Michel, ce sont les couches populaires qui sont menacées et à Paludate, les oiseaux de nuit. Du côté des bassins à flot, comment ne pas avoir une pensée pour ce petit peuple du port (PPP) qui vit chichement dans une coque ou un logement de fortune. Il ne demande rien à personne, juste à vivre en tribu dans un site que personne ne convoitait jusqu'alors. Faisons en sorte de n'avoir jamais à fumer le calumet de la paix avec le dernier des Mohicans.

Julien Pitet

édition : PAGE PUBLIQUE - SARL au capital de 5 000€ - 56 rue de Tivoli, 33000 Bordeaux - Tél. : 05 56 52 94 99 - Mail : [email protected] directeur de la publication : Julien Pitet rédacteur en chef : François Puyo photos : Page Publique, D.R. ont participé à ce numéro : Etienne Douet, Flore d’Anglade, Claudie P., Constance Clertan, Francis Sans. conception : Page Publique - Bordeaux issn : En cours La rédaction n’est pas responsable des documents qui lui sont adressés et qui engagent la seule responsabilité de leurs auteurs. La reproduction même par-tielle, des textes ou illustrations publiés dans ce numéro est interdite sans l’autorisation écrite préalable de l’éditeur. Dépôt légal à parution. © Octobre 2012

Ici, les petits commerçants font la grande distribution... vu d'ici100.1

4-6 | aCTu en brefbordeaux Chartrons, les dernières nouvelles

8-11 | DossierLes bassins à flot croulent sous les vagues de projets

13 | PoLiTiquealain Juppé entre en campagne dans sa ville

14-21 | quarTierfaites une pause rue de la Course Crise : les bons plans pour s'en sortir esMoD s'exporte dans les vitrines Canadiennes

22-31 | CuLTure & sorTiesLe programme de vos prochaines soirées !

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MédailleIl y a un an, la société Page Publique lançait le premier numéro d'une publication consacrée au quartier Fondaudège, ce fût ensuite un nouveau journal destiné aux Chartrons puis à Saint-Seurin.L'objectif de chaque titre est de mettre en valeur les initiatives qui les valorisent et présenter les acteurs (et actrices) qui les font vivre. Une fois n'est pas coutume, c'est Page Publique -en la personne de Julien Pitet, son directeur de publication- qui s'est trouvée sous les projec-teurs. Il a reçu des mains d'Alain Juppé la médaille de la ville, au titre des "Grands acteurs des quartiers de Bordeaux". Dans ses remercie-ments, Julien Pitet n'a pas manqué d'évoquer les lecteurs et annon-ceurs qui rendent possible cette aventure de presse de proximité.

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la place picard, new... look

La rénovation de la place Picard (dans le prolongement du cours Portal), le retour en son centre de la statue de la Liberté toilettée, le funeste 11 septembre... trois rai-sons au lieu d'une pour inaugu-rer ce site avec toute la solennité due au tragique épisode vécu par nos amis New Yorkais il y a déjà 11 ans !Alain Juppé avait convié en ce 11 septembre dernier, le Consul des Etats Unis, Joël Maybury, à cette commémoration. Sollicitées par Natahalie Delattre, adjointe du quartier, plusieurs écoles du secteur ont participé à cette cérémonie.

une rentrée à LA CARTEune pincée de chocolatier, un zeste d'inaugurations, une belle tranche de médailles... C'est le menu de cette rentrée.

La rue du Faubourg des Arts avait tout pour devenir une nouvelle Belle endormie. Gentiment à l'abri des flux de circulation, peuplée d'arti-sans d'art adeptes pour la plupart du « pour vivre heureux, vivons cachés »,

la rue avait tout pour devenir un ghetto-bobo. Consciente de ce risque, Fabienne Mogue a décidé d'investir son dynamisme et son sens de la com-munication pour que l'on connaisse mieux cette rue exceptionnelle. Cette thérapeute de nos poupées acciden-tées a créé une association qui lui sert de porte-voix et de porte-mails. C'est à ce titre que Fabienne Mogue s'est vu remettre une médaille de la ville lors de la réception du 17 septembre, mettant à l'honneur les acteurs des quartiers de Bordeaux. Pour recevoir sa médaille, la présidente avait convié tous ses collègues artisans à cette cérémonie pour bien montrer que ce travail d'animation était l'œuvre de toute une équipe.

Fabienne mogue à l'honneur

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C'est en tant que pré-sidente de l’associa-tion des Visiteurs de Malades en Etablis-sements Hospitaliers que Nathalie Delattre, adjointe en charge du quartier Bordeaux Maritime, s'est vu remettre des mains d'Alain Juppé les in-signes de Chevalier dans l'ordre national du mérite. Cette céré-monie s'est déroulée dans les salons de l'Hô-tel de ville, le vendredi 21 septembre. Natha-lie Delattre avait pour l'occasion convié sa famille et ses nombreux amis. Tous ont partagé ce moment d'émotion, lorsque l'élue a évoqué les missions de son associa-tion. Elle l'a fait en ces termes : « En Gironde nous sommes près de 300 bénévoles à visiter les malades en établissements hospitaliers et en maisons de convalescence et les personnes âgées en maisons de retraite. Nous sommes des écoutants, un rayon de soleil, nous disent plutôt les personnes que nous rencontrons et les soignants. Nous ap-portons notre amour, notre joie de vivre, mais nous recevons au centuple. Quelle force recueillie quand, aux cotés d'une personne qui ne parle plus depuis des semaines ni ne bouge dans son lit, vous lui caressez la main et vous voyez sur son visage s'afficher une émouvante sérénité. Quelle leçon de vie, quand en soins palliatifs vous philosophez avec des gens du même âge qui vous ramènent à l'essentiel de ce que doit être l'huma-nité. Quelle émotion quand nous entrons le soir, Dormeuses et Ronfleurs, à l'hôpital des enfants pour passer 2 heures voire bien plus à jouer, lire et parler avec eux et leurs parents... mais quelle tristesse quand ils nous disent adieu. Graciane et Brigitte je ne peux avoir qu’une pensée particulière pour Alice que nous avons accompagnée pendant 8 ans jusqu’à hier. C'est avec ces 300 bénévoles que je souhaite partager cette distinction, c'est vers vous ce soir que nous nous tournons, c'est votre action que nous honorons. C'est votre dévouement envers autrui, bénévoles de la VMEH, que nous saluons. Et les applaudissements qui vont clore ce propos ce soir, ils sont pour vous, pour vous dire toute notre gratitude et notre fierté ! »

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sébastien antoine, le retour« Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? ». Le cours Portal a beau passer et repasser devant la boutique de Sébastien Antoine, dans l'espoir de voir ses rideaux levés... rien ne bouge au n° 19. Encore un peu de patience, nous disait-on à la fin du mois de septembre. L'ouverture est im-minente mais personne n'était encore en mesure de donner le jour et l'heure. Seule certitude, c'est que l'équipe est à pied d'œuvre à Bruges dans le nouveau laboratoire où seront confectionnées les fameuses pâtisseries que tout le Bor-deaux gourmand attend....

nathalie delattre, preux chevalier

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photo call chezoptique portal

L'opticien situé cours Portal a dévoilé les grandes gagnantes de sa soirée Chanel. Chacune a eu le plaisir de recevoir en ca-deau la paire de lunette avec la-quelle elle s'était faite photogra-phier lors de cet événement. Un vrai succès pour cette première soirée organisée par Laurent Codron, sympathique maître des lieux. Guettez vos agendas pour le prochain shooting !

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Foyer Fraternel, les invités surpriseUn invitant est toujours soucieux de la venue effective de ses invités. Pour l'inaugu-ration du Foyer Fraternel de la rue Gouffrand, ses responsables ont été comblés au-delà même de leurs espérances. La logique veut que, pour ce type de manifestation, on convie des représentants des entités qui ont financièrement participé à la bonne fin du chantier (en l'occurence, une ultime tranche de modernisation des locaux du foyer). Il s'agissait dans ce cas précis de la ville de Bordeaux, de la Région Aqui-taine, du Conseil-Général de Gironde et du Feder (Fonds européens). A eux tous ils ont permis de rassembler un million d'euros, répartis de la façon suivante : 30 % de l'Europe, 17,8% du Foyer, 15% de la ville et de la Région, 12,2% de la CAF et 10% du Conseil Général. Pour s'assurer que les fonds ont été bien employés et surtout s'enquérir de la satisfaction des animateurs des lieux, Alain Juppé -invité- avait fait le déplacement en compagnie de plusieurs adjoint(e)s. La Région était représentée

par Emmanuelle Ajon et le Conseil-Général par l'élu du canton, Philippe Dorthe. Quelle ne fût pas la surprise de voir débarquer, au beau milieu des discours, le député Vincent Feltesse et madame la ministre Michèle Delaunay (par ordre d'entrée en scène), que personne n'avait convié.Cette présence au forcing a créé un trouble certain jusque sur les rangs des représen-tants de la préfecture.A l'inverse, une bonne humeur teintée d'iro-nie était de mise dans le camp de la majorité municipale.Rue Gouffrand, on inaugurait une nouvelle tranche du foyer de tensions politiques qui va régner jusqu'en 2014, foyer qui n'a rien de fraternel.

Full color sort ses graFFes

Avec les encouragements de la ville de Bordeaux, le collectif de graffeurs Full Color a été retenu pour réaliser une nouvelle fresque sur les façades du skate parc installé sur les quais.Les trois artistes de rue vont se parta-ger cet espace pour réaliser un décor peint mettant à l'honneur, le skate, la Garonne et Bordeaux.Début des travaux prévu le mercredi 26 septembre, durée du chantier 15 jours... hors intempéries.

isabelle camus change de braquet

Après deux blogs toujours actifs, Isabelle Camus nous embarque pour une relation textuelle à bord de ce dernier pure-player baptisé "My global Bordeaux". A cette nouvelle adresse (www.myglobalbordeaux.com), on partagera les goûts et les couleurs, les coups de cœur et les humeurs de cette néo-journaliste bi-média (Sud Ouest, Aqui.fr, Spir!t), cycliste, geek et anglophile à la vision glocale (globale + locale). Comme derrière son vélo, faut la suivre...

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ginko : le Far-west A son école

Dans la plupart des classes, la rentrée s’est faite dans la cohue générale. Un problème que

n’ont pas connu les rares élèves qui ont rejoint les bancs de l’école maternelle et primaire de Václav-Havel, dans le futur quartier Ginko à Bordeaux-Lac. Ce vaste programme d’écoquartier promu par Bouygues a pris du retard, beaucoup de retard, dans les travaux. Certaines familles prévoyantes avaient malgré tout inscrit leurs enfants à Václav-Havel, pensant s’installer dans leur nouveau domicile en décembre, évitant ainsi un changement d’établis-sement en cours d’année.

« Il faut apprendre partout où c'est pos-sible » disait justement Václav Havel, qui a donné son nom à l'établisse-ment. [voir encadré]. Partout, même en plein chantier. Encerclée par les grues et autres engins, l’école ac-cueillait contre vents et marées neuf élèves, soit l’équivalent d’une petite classe, alors qu'elle devrait en compter treize au total. Un effectif minimum qui a conduit la mairie à redonner à

l’Inspection d’académie l’un des deux postes d’instituteurs initialement ob-tenus, quitte à le récupérer plus tard, si de nouveaux élèves prennent bien-tôt le chemin -déblayé- des écoliers une fois le chantier fini.

aucun retardSur place, l'ambiance n'est pas sans rappeler ce que devait être celle de ces villages du Far west, construits à la hâte avant l'arrivée des chercheurs d'or. Autre temps, autres mœurs, aujourd'hui on se préoccupe de construire une école alors que la priorité des cow-boys était de disposer à leur arrivée d'un saloon bien garni !Mais pourquoi avoir maintenu l'ouver-ture de cette école dans de telles condi-tions ? « Nous ouvrons sans aucun retard [une école] dans un quartier qui, lui, a pris du retard, justifie dans le journal Sud Ouest Brigitte Collet, l’adjointe d’Alain Juppé à la petite enfance. Bouygues nous a préve-nus, mais nous avons décidé d’ouvrir quand même l’école car les premiers habitants de Gin-ko doivent arriver à partir de la Toussaint. » A vérifier. En attendant, l’établissement lui-même est encore en travaux. Même si « l’école fonctionne, rassure Brigitte Collet, la cantine et la garderie aussi ». Reste à attendre les nouveaux habitants, et les futurs élèves.

alors que le futur quartier écologique Ginko à bruges est en plein chantier, la nou-velle école Václav-Havel a malgré tout ouvert ses portes pour la rentrée. elle accueille pour l'heure une dizaine d'écoliers en attendant l'arrivée de prompts renforts.

Par Constance Clertanhistoire d'un nom : václav havelLe nom de l'école du quartier Ginko rend hommage à un grand intellectuel engagé, Václav Havel, décédé en décembre dernier. Essayiste, dramaturge et homme d'Etat tchécoslovaque (puis tchèque), il fut l'une des figures de proue de la révolution de velours, en 1989, qui mit un point final au régime communiste. Ancien président de la République fédérale tchèque et slovaque de 1989 à 1992, puis président de la République tchèque de 1993 à 2003, il fut un politicien atypique, surnommé le « président-philo-sophe ».

jeunesse


Dernier vestige du passé por-tuaire de Bordeaux, le quartier dont la base sous marine et le

port à flots sont les épicentres, prend des allures d'eldorado pour les promo-teurs immobiliers. Toute la profession est sur le coup pour construire loge-ments et bureaux.La dimension du gâteau explique cet appétit : entre la Garonne, Bacalan, le Boulevard Alfred Daney et le Nord des Chartrons, 160 hectares sont à aména-ger.Seuls la base sous-marine, les grues témoins et les hangars les plus caracté-ristiques d'une époque révolue doivent être conservés, classement UNESCO oblige.

manœuvres délicatesPour tout le reste des friches, les ar-chitectes ont les coudées franches. Ils sont autorisés à construire 65 000 mètres carrés de bâti, ce qui corres-pond à l'arrivée sur le marché immo-bilier de 5 400 logements, soit 15 000

bassins à Flot : les GRAnDes MAnœUVRes onT coMMencéLe site des bassins à flot est à la veille de connaître une métamorphose de très grande ampleur. attention à ceux qui quitteront bordeaux dans les trois années à venir, ils risquent de ne rien reconnaître de ce site à leur retour. Voici ce qui va s'y passer.

Par françois Puyo

nouveaux résidents dans ce quartier... Le parti pris de la ville de Bordeaux et de la CUB, grands ordonnateurs de ce projet, est de promouvoir la mixité des activités et des populations. Il y aura donc le quota requis de logements sociaux, de bureaux et d'équipements grand public. On attend : le Centre du Vin, le musée de la mer, une crèche flottante, un hôtel haut de gamme, un centre dédié au numérique et une grande surface consacrée aux produits du terroir. On veut aussi maintenir des activités professionnelles axées sur le nautisme (atelier pour l'entretien de yachts de plaisance). Alain Juppé rêve quant à lui d'aménager un jardin pota-ger sur le toit de la base sous-marine, une idée inspirée des buldings New-YorkaisVu l'ampleur du programme les inter-venants sont nombreux. Pour le Grand Port Maritime de Bordeaux, c'est Etienne Naudé son directeur qui est sur le pont. La CUB a choisi l'architecte Nicolas Michelin pour tenir la barre et

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musée de la marine oU RADeAU PIRATeLe press book de ce que l'on bap-

tise déjà le Musée de la Mer et de la Marine de Bacalan est déjà

impressionnant. Si son concepteur Norbert Fradin, comptait sur lui pour attirer les projecteurs, le résultat est probant. Au cours du récent Agora, le musée Fradin a bien sûr tenu la ve-dette. De quoi s'agit-il ? D'autoriser le promoteur-mécène à concrétiser sur le site des bassins à flot l'un de ses rêves : construire un musée dédié à ses deux passions : la mer et la marine.L'homme possède déjà une collection de bateaux, d'objets de marine, de documents anciens et de maquettes dignes d'intérêt.Au même titre que le vin , Bordeaux mérite d'avoir un lieu qui rappelle ce que fût son passé « maritime ». Nor-bert Fradin a confié à un architecte marseillais, Julien Monfort (Agence MOA), le soin de traduire sous forme d'esquisses, et depuis peu de maquette, « son » musée dont il entend assurer seul le financement. Le plus spectacu-laire tient dans cette grande tour de verre et de métal en haut de laquelle on a perché un sous-marin ! Aussi haut que son futur voisin, le Centre culturel du vin, le quartier ne va pas manquer de signaux !L'architecte compte y installer des bu-reaux sur les six niveaux de l'immeuble, le premier et le rez-de chaussée étant dévolus au musée proprement dit.

En plus de cette tour-vigie, le bâtiment se distingue par une galerie-exposition, toute vitrée, de 100 mètres de long et 8 de large qui se positionnera au-dessus du quai.Sensations et vue imprenable de l'inté-rieur sont garanties. Il reste que tout cet ensemble intrigue et interpelle. Comment va-t-il cohabiter avec les im-meubles voisins ? La galerie est-elle per-tinente ? Des questions qui provoquent des montées d'adrénaline chez le pro-moteur et des aller-retour incessants entre le cabinet d'architecte marseillais et les autorités bordelaises. Pour beau-coup, ce musée fait encore figure de radeau pirate.

réussir les manœuvres diplomatiques les plus délicates. La ville de Bordeaux compte sur son adjointe-corsaire Nathalie Delattre pour éviter les tor-pilles, notamment celles venues de bâbord. Tout ce petit monde a choisi un cadre juridique original pour tra-vailler : le PAE (programme d'aména-gement d'ensemble). Entre promoteurs et collectivités, c'est –pense-t-on– du gagnant/ gagnant. Les premiers par-ticipent au coût des aménagements urbains (voirie, réseau, …) et en contre partie, ils ont toute liberté pour agir.Le label Ecoquartier est d'ores et déjà revendiqué, cela se justifie notamment par la mise en place d'un chauffage col-lectif innovant à partir de la géother-mie et d'une chaudière à bois géante.A ce jour, plus d'une cinquantaine d'ar-chitectes (et non des moindres) font équipes avec des groupes de bâtisseurs. Abondance de talents peut nuire. Il est à craindre que de bons programmes , vus séparément, se télescopent une fois côte à côte.Les choses se compliquent aussi lorsque les casquettes (de marin) s'em-pilent sur une même tête. C'est le cas de Norbert Fradin. L'homme est à la fois mécène du musée de la mer et l'un des gros promoteurs de ce futur quar-tier. Ce mélange des genres conduit Norbert Fradin, le concepteur du mu-sée, à se montrer favorable à une acti-vité comme l'entretien de Yachts. Mais dans le même temps, Fradin Norbert, le promoteur avisé, cherche par tous les moyens à limiter l'ampleur de ce chan-tier naval de peur qu'il ne fasse fuir ses clients. Dans cette opération, difficile de tenir un cap, même si on a le pied marin !

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le pont prend son TABlIeRLa promesse de danser sur le pont

BABA durant la nuit de la Saint Sylvestre sera-t-elle tenue ?

Les techniciens restent prudents sur ce rendez-vous. Logiquement, le planning et l'avancement des travaux autorisent cette fête mais, avant d'en être certain, une ultime épreuve doit être rempor-tée. Il s'agit de l'arrimage de la partie levante du pont, un joli morceau de béton et de ferraille, long de 117

mètres, et pesant plus de 1 200 tonnes.Comme les deux précédentes tra-vées, celle-ci a été fabriquée à Venise. Elle a ensuite voyagé par bateau. Au moment des journées du patrimoine, le convoi se trouvait encore en Médi-terrannée guettant une fenêtre météo

pour attaquer le Golfe de Gascogne. La barge était attendue dans l'estuaire de la Gironde début octobre, l'opération d'emboitage de cette dernière pièce du mécano géant étant prévu entre le 6 et le 11 octobre.La manœuvre va consister à fixer ce tablier aux câbles qui assureront ses ascensions et ses descentes en douceur. Des contrepoids de 1200 tonnes sont prévus pour soulager les moteurs et poulies de relevage.Comme pour les précédents épisodes de ce feuilleton hors norme, les res-ponsables du chantier (GTM, Vinci, la CUB...) communiqueront le jour et les créneaux horaires de cette opéra-tion (on trouvera l'info sur le site www.lacub.fr).

le temple de bacchus à bacalan « Comment, il n' y avait pas encore de musée du vin à Bordeaux ?! » , il paraît qu'à l'étranger cet état de fait est vécu comme une anomalie. Celle ci prendra fin en 2015 avec l'ouver-ture annoncée du Centre Culturel et Touristique du Vin (CCTV).Il s'agit d'un beau bébé joufflu et tout rond conçu par les architectes Anouk Legendre et Nicolas Desma-zières. L' « objet » rappelle, selon ses concepteurs, le vin tournant dans un verre et le cep de vigne. Ceux qui ont cru voir la silhouette d'un étron couleur champagne n'ont bien sûr rien compris au film.Le lieu abritera tout à la fois, un musée, des salles de conférences et de cinéma, des boutiques, des restaurants. Pour contenir autant d'activités, il a fallu voir grand.

Le centre culminera à une hau-teur de 50 mètres et occupera une surface de 14 000 mètres carrés. Le budget prévisionnel s'élève à 63 millions d'euros (à titre de compa-raison, le budget du futur grand stade est de 170 millions).A l'exception du Conseil général, toutes les collectivités ont mis la main à la poche, l'Etat et l'Europe abondant à la caisse commune. Un tiers du budget (15 millions d'euros) est trouvé auprès de partenaires pri-vés (la plupart issus du mundillo du vin). Comme pour le pont Bacalan, donner un nom qui fasse consensus à ce futur centre est plus délicat que de lui trouver un financement.

en breF

le pont en breF433 m de long, 60 levées prévues par an, 2x2 voies de circulation, un site pour TSP (pas de tram pour le moment), 2 voies piétonnes et cyclistes.Coût de l'édifice : 105 millions d'euros. Mise en service : mars 2013. Nom de l'ouvrage : encore en débat.Visite exclusivement sur rendez-vous, le jeudi entre 13h45 et 16h. Contact : 05 56 99 88 49.


Cela fait des années que le Grand Port Maritime de Bordeaux (GPMB) projette un réaménage-

ment en profondeur du bassin à flot N2, dévolu à l'hivernage des voiliers de plaisance.Les derniers plans ont été présentés fin juin en présence d'un grand nombre d'occupants du site.L'ambition du concessionnaire est de faire plus et mieux pour les voiliers, ve-dettes et péniches qui ne bougent pas.« Plus », c'est l'augmentation du nombre

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de places de parking (prononcez « anneaux »).Pour y parvenir, huit pontons, contre deux aujourd'hui, seront installés per-pendiculairement aux quais. Ceci dou-blera le nombre de places disponibles (300 contre 150 actuellement).« Mieux », c'est l'amélioration des conditions de vie et d'accueil des plai-sanciers (certains résidant à bord de leur bateau). Un poste d'attente sera créé près du pont du Pertuis pour faci-liter l'entrée et la sortie des embarca-

tions. L'autre grand chantier concerne la zone d'activités où est implanté le Compas Marin et son parc de bateaux en cale sèche. L'accès à cette aire de ca-rénage sera facilité par la construction d'un plan incliné. Les travaux devaient débuter cet automne, ils ont été au der-nier moment repoussés de six mois, temps nécessaire pour remettre en état les écluses.Les quatre (!) associations de plai-sanciers ont plutôt bien accueilli ces perspectives. Leur crainte est de subir les nuisances des chantiers annoncés et voir leur prix de séjour s'envoler lorsque tout sera en place.Le GPMB n'a pas caché que les 3 mil-lions d'euros qui seront investis dans cette opération seront -en partie- récu-pérés sur les loyers portuaires. Une hausse qui sera temperée par l'aug-mentation du nombre de locataires. Le GPMB réfléchit à l'idée de trouver un partenaire pour gérer le port, mieux qu'il ne l'a fait jusqu'ici.Vu l'état des lieux, les candidats ne se bousculaient pas à la porte des écluses, un vent porteur pourraient les y inciter.

Potentiel sous utilisé... Ce constat s'établit à la vue des bassins à flot. Pour en tirer un meilleur parti, des travaux vont être entrepris.

Pour modeste qu'elle soit, la première édition du salon nautique est encourageante. Le site s'y prête et un public de connaisseurs mérite d'être fidélisé. © D.r.

L'ouverture de votre salle, c'était répondre à un phénomène de mode ?Philippe : Si c'est le cas, cela fait très longtemps que je suis à la mode ! J'ai même l'impression de l'avoir devan-cée. Pour moi, l'aventure des salles de gym (on n'employait pas encore le mot de fitness) a commencé en 1981. Danseur de formation, j'animais une compagnie tout en donnant des cours au Métropole Ornano. Les deux disci-plines sont très complémentaires. Le Métropole ???Philippe : Oui, c'était la grande en-seigne des années 80, ce groupe a compté jusqu'à quatre adresses à Bor-deaux, avant l'arrivée des franchisés. Je l'ai quitté pour créer en 1999 ma propre salle, déjà dans le quartier des Chartrons, rue Ramonet. Ce fût une belle aventure. Avec Bruno, mon asso-cié, nous avons repris cette ancienne salle de sport et ce ne fùt pas une mince affaire. C'est en 2007 que nous avons quitté cette rue Ramonet pour ce lieu plus confortable. Il s'agissait aussi d'une salle de sport ?Philippe : Pas du tout, c'était un en-trepôt de stockage, en grande partie désaffecté. J'ai conservé des photos de l'avant travaux. Quand je les montre à tous ceux qui découvrent les lieux,

tout le monde trouve que nous étions un peu fous pour entreprendre, du-rant six mois, un tel chantier. Qui s'est occupé de la décoration ?Philippe : Bruno et moi avons don-né des idées, chacun dans notre domaine, mais c'est l'architecte Marie Castaing qui a piloté toute l'opération. Izi Fit c'est ?Philippe : Comme vous le voyez, c'est le plus beau club de Bordeaux... (rires) Non, ne marquez pas cela. Je préfère-rais qu'on insiste sur la présence de nos

six professeurs diplômés, sur le fait que nous soyons ouvert toute l'année, que nous proposons, en plus des activités sportives, des soins relaxants dans notre pool « soins du corps ». Parlez aussi de l'ambiance conviviale à laquelle je tiens beaucoup, qui fait de Izi Fit un club à part entière. Trente ans d'expérience, il faut bien que cela procure quelques avantages... Bruno et moi sommes com-plémentaires : pendant qu'il est en salle, je veille au bon accueil de nos abonnés.

Vous êtes à la réception, pas le savetier ?Philippe : Savetier, je le suis à mes mo-ments perdus. J'ai récemment décou-vert le chant, j'ai rejoint le groupe vocal Arpège, dont je suis l'un des ténors. Je fais aussi de la poterie, je suis un élève de J.F. Boulard, et j'ai créé mon propre atelier. J'aime toutes les disciplines artis-tiques et je suis heureux que notre club accueille des expositions… Un esprit sain dans un corps sain, cette préoccu-pation ne date pas d'hier, mais elle est toujours d'actualité. IZI FIT - Fitness, musculation, cardio, coaching, esthétique (soins du corps homme et femme)107 rue du Jardin Public05 56 38 49 60

un Esprit sain dans un corps sain ! avec bruno Ligner, Philippe Delpech (à gauche sur la photo) est aux commandes de iZiT fiT, le club de forme de la rue du Jardin public, voici son parcours...

RESTAURANT

a la cantineOn mange bien,on mange sain,on mange entre copainson mange entre copainson mange entre copainson mange entre copains

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Le dirlo vous accueille du lundi au samedi de 12h00 a 14h30

et du mardi au samedi a partir de 19h30


Octobre 2012 | ôChartrons | 13

des Feuilles de route POUR TROUVER SES VOIX

annonce« Je suis candidat à Bordeaux aux prochaines élections municipales, je suis d'ores et déjà en campagne et à plein temps ». Applaudisse-ments nourris sur le banc des élus et des amis du maire venus assister à son point presse.

bordeaux métropole � C'est la nécessité pour la seule ville de Bordeaux de construire 50 000 nou-veaux logements d'ici 2030, soit 3 000 par an dont 1 000 logements sociaux. La Cub devra elle aussi adopter ce rythme.� C'est la création de 25 à 30 000 nou-veaux emplois.� C'est garantir la mixité fonctionnelle des nouveaux quartiers.� C'est configurer la rocade en deux fois trois voies.

Feuille de routeAlain Juppé a réuni avant l'été ses troupes pour les (re)mobiliser en vue de la prochaine bataille des municipales. Les directives et consignes ont pris le nom de « feuille de route ». Le maire de Bordeaux a fixé trois priorités à ses adjoints : la proximité, la proximité et la proximité.

les nouveautésCette conférence de presse de rentrée a été parsemée d'annonces inédites :� L'organisation à Bordeaux, pour la

première fois, d'une opération de com-munication intitulée « les Participiales ». Elle se déroulera les 18 et 20 octobre et servira à rapprocher les administrés de leurs services municipaux.� L'organisation, au Printemps, d'une Journée de la Propreté avec la participa-tion des habitants à un grand nettoyage de la cité.� L'extension des zones de station-nement payant dans les quartiers va se poursuivre à la demande des rive-rains. Le tarif spécifique applicable à ces mêmes riverains pourra l'être pro-chainement pour les commerçants et artisans qui travaillent dans le quartier concerné.� Douze caméras supplémentaires vont renforcer la surveillance sur les quais et cinq autres à Bacalan. � De nouvelles bouées, protégées dans un coffret, vont être installées pour remplacer les précédentes qui ont été volées.

actualité� PollutionAlain Juppé est inquiet à la lecture des résultats d'analyse attestant que l'air qu'on respire dans l'agglomération bor-delaise n'est pas de bonne qualité. Pour l'améliorer, rien n'est simple. Il cite le cas de la place Gambetta, avec ce para-doxe que ce sont les véhicules de trans-ports en commun qui sont sources de pollution. Le maire de Bordeaux n'est

pas opposé à l'idée que l'on interdise les moteurs diesel en centre ville.

� Emplois d'avenirAlain Juppé compte utiliser ce disposi-tif. Cent postes seront créés et affectés dans les services municipaux et auprès des associations.

propreté des ruesConsciente d'être perfectible dans ce domaine, la ville de Bordeaux va de-mander à la CUB de clarifier le « qui fait quoi » en matière de ramassage des poubelles et du nettoyage de la voirie. Autre point qualifié de « faible » : la col-lecte des ordures dans l'hypercentre. Le maire demande une diversification des moyens : la multiplication des bacs enterrés, celle des bacs verts operculés et celles de poubelles au pied des im-meubles.

L'annonce d'une candidature à une élection et la façon de la formuler sont désormais très attendues. alain Juppé n'a pas voulu décevoir les impa-tients. il a profité de sa confé-rence de presse de rentrée pour dire, de la manière la plus directe, qu'il sera bien là en 2014 pour briguer un nouveau mandat de maire. Voilà qui est dit. Droit au but.

politique

jeunesse : le paquetDans le domaine de la jeunesse, beaucoup de choses ont déjà été faites mais il convient pour le maire de Bordeaux de les ampli-fier. Il souhaite :� accroître les capacités d'accueil des crèches� l'installation d'équipements numériques en grande section maternelle� la création d'une Maison de l'adolescence dans les locaux du CIJA, rue Alsace Lorraine


Pas encore Chartrons, plus tout à fait fondaudège-Jardin Public, le quartier de la rue de la Course (et adjacentes) possède un tissu commercial dense et original. nous avons levé un coin de ce voile...

quiquandveutUn homme, un lieu. L'homme, c'est le jovial Eric Théron qui a décidé que la vie était trop courte pour se prendre la tête. Le lieu, c'est ce bar restaurant PMU de la rue du Jardin Public au décor impro-bable. L'enseigne de l'établissement est un clin d'œil humoristique à l'une de ses nombreuses activités : le speed dating. L'exercice consiste à réunir au même endroit (l'arrière salle d'un bar dans le cas présent) des célibataires – autant d'hommes que de femmes – afin qu'ils fassent connaissance de façon expédi-tive. Le face à face dure dix minutes, le temps de jauger son interlocuteur(trice). A la fin de l'entretien express, on change de partenaire et ainsi de suite tout au long de la soirée. Le but de la manœuvre c'est de repartir avec l'âme sœur pour la soirée et plus si affinité. Qui sont ses

client(e)s ? Ils viennent d'un peu par-tout, prévenus des dates et des adresses des speed dating grâce à un site internet spécialisé. Au Quinquandveut, on peut tenter sa chance autrement qu'en amour puisque l'endroit fait PMU ! On y joue fort tard, en direct, avec la retransmission des courses nocturnes sur grand écran. Insomniaques, plutôt que compter les moutons, essayez les chevaux !45 rue du Jardin PublicTél. : 05 56 52 39 92

restaurant l'air de FamilleOn sait qu'il faut prendre avec des pin-cettes les commentaires de clients de restaurant trouvés sur Internet. Sauf bien sûr si l'unanimité se dégage sur un site aussi crédible que « linternaute.

un quartiertoujours dans la coursE

com ». C'est le cas pour l'excellent res-taurant de la rue Albert Pitres, l'Air de famille. Bon producteur, bons produits, bon cuisinier (Jean-Luc Beaufils), excel-lent rapport qualité/prix (comptez de 15 à 40 €). Que demandez de plus ? Famille je vous aime.15 rue Albert Pitres05 56 52 13 69

vert du décorCet atelier d'Art floral a été créé en 2004 par Chloé Fournier. C'est au-jourd'hui Solange Benais qui manie en solo le sécateur pour confectionner des bouquets et des gerbes recherchés pour leur originalité. L'«élève» qui a travaillé trois ans aux côtés de la « pro » apporte sa touche personnelle à ses créations. Solange est convaincante lorsqu'elle ex-plique que la décoration florale est un

commerces



surtout les conseils de Gaël Korber, la coach de Planet Ceramic. Une fois peint à son idée, le biscuit est passé au four durant 12 heures à 1 000 degrés pour garantir sa longévité et lui donner des propriétés culinaires.De très amusantes formules (Ceramic party) sont proposées pour les enfants à l'occasion de leur anniversaire ou d'une après-midi récréative. w 25, rue de Jardin PublicTel: 05 56 23 16 57

la blanche hermine

Au pied de l'ancienne église des Carmes de la rue Montgolfier, voici un petit res-taurant dont l'enseigne fleure bon la Bretagne. Le patron des lieux, Sébastien Cocheril, nous vient de Dinan. Breton bre-tonnant, il n'a pourtant pas fait de son éta-blissement une crêperie bigoudenne où le cidre coule à flot. Il propose une cuisine de tradition avec tout de même une touche de la bonne gastronomie de la Vallée de la Rance. Le restaurant dispose d'une grande salle pour recevoir les groupes.15 rue MandronTél. : 05 56 44 28 49

l'artisane

Le domaine de prédilection de Ginette Laven? la tapisserie d'ameublement. Rideaux, stores et bien sûr fauteuils et canapés retrouvent une seconde (et parfois une première) jeunesse, une

élément de communication pour l'évè-nementiel, au même titre que les ban-deroles ou les calicots. Un bouquet est porteur d'un message de dynamisme, de gaité, de solennité ou d'émotion.L'atelier qui a pris le joli nom de Cocci-nelle propose aussi d'initier ses client(e)s à la confection d'un bouquet.40 bis rue de la Course

Tél. : 05 57 85 80 49www.vertdudecor.com

planet ceramicLe concept est original : peindre soi-même des objets en porcelaine (appelés biscuit) choisis dans le magasin. Tout est prévu pour cela : un grand choix de plats, assiettes, vases, bols... blancs comme neige, un atelier de peinture avec pinceaux et tubes de couleur et

fois passés entre ses mains expertes. Formée à l'Ecole Boule, Ginette Laven s'est installée rue de la Course à Bor-deaux depuis 12 ans en optant pour un statut de micro-entreprise. Elle a su développer son activité au point de former aujourd'hui des apprentis. Du très classique au plus contemporain, l'Artisane passe d'un style à l'autre avec beaucoup de bonheur et de savoir-faire. Il convenait de le faire savoir. Conseils, devis gratuit, vente de tissu au mètre, grand choix de tissu disponible.26 rue du Jardin Public27 bis rue de la CourseTél. : 05 56 81 71 76 et 06 61 13 83 56

cave de la courseElle ne s'appelle pas Laurette mais Nicole... si Michel Delpech avait connu durant sa jeunesse le café de la Course, nul doute que sa chanson- hommage aurait eu d'autres rimes.C'est bien, c'est chouette... pas de nos-talgie puisque ce refuge est bel et bien ouvert. Une jeunesse qui apprécie

encore les lieux authentiques (ce bar à vin date de 1934) vient ici en appor-tant son panier repas. Nicole est là pour écouter ses hôtes et leur servir à boire. Excellents vins sélectionnés avec amour... off « Course ». Ouvert à partir de 17 heures. Anniversaire, brunch entre amis, il est prudent de réserver.43 rue de la Course - Tel : 05 56 52 62 57

boucherie rue de la courseQuand nous avions rencontré Ber-nard Mandé au printemps, nous pensions qu'il était là encore pour longtemps à proposer ses steack et ses excellents champignons. Ne disait-il pas à ceux qui lui deman-daient la date de son départ en retraite : « qu'est-ce que vous voulez que j'aille m'emmerder à rien faire ! ». A 77 ans, la raison a fini par l'em-porter. La boucherie-épicerie de poche de la rue de la Course a défi-nitivement baissé son store fin sep-tembre, le fils de Bernard, boucher lui aussi, continuera ses marchés. Bernard Mandé n'avait pas son pareil pour évoquer les grandes heures de la rue Daviau et sa clien-tèle huppée. Les familles Cruse, Corcelles, Chiller et autres Luze qui envoyaient le personnel de maison se ravitailler en foie et ris de veau ou en faux-filet. Une page se tourne. Merci Bernard, et heureuse retraite.

Cabinet immobilier Corim, 59 rue de la Course; Cabinet de la Course, 29 rue de la Course; Institut de Beauté 7 rue Albert Pitres.Le Petit Marché Paul Doumer6, rue de la Course

et aussi



commerces

l'amic' halle dEs chartrons

au bouquet d'arômes, un choix très sûrL'étale de Valérie Gilbert est si bien présentée qu'on se croirait dans une boutique. Les confitures ont leur armoire, les bouteilles leur présentoir. Les masters chefs trouveront ici tous les ingrédients nécessaires à la confec-tion des recettes les plus sophistiquées, même celles d'Alain Ducasse de notre supplément télé. Ceux qui ont admis qu'un bon ouvre-boîte permettait de confectionner d'excellents repas, trouveront des conserves d'une maison réputée (l'Armoire aux Conserves; Popol). Ces produits viennent des Landes, label de qualité pour les confits et les abats. Le choix des vins est très sûr, c'est le mari de Valérie, caviste aux Capucins, qui s'en occupe. Et pour apprécier les mets de ses collègues, on trouve ici du pain de chez Laurent Lachenal, boulanger réputé de Nansouty.

À la fermeture de la grande halle des Chartrons, bien peu d'espoir de réussite était donné à la tentative de créer, dans les locaux annexes, une mini halle. rares ont été les candidats pour ce transfert. sans la foi des pionniers et la fidélité d'une clientèle attachée aux commerces de proximité, les oiseaux de mauvaise augure auraient dit vrai. aujourd'hui, la halle affiche complet avec l'arrivée d'un charcutier- traiteur venu rejoindre la tribu des irréductibles chartronnais. et les oiseaux ? ils ont fini de croasser, chassés par les gais pinsons.

La Halle est ouverte

du mardi au samedi de 7h

à 13h et le vendredi

après-midi.2 rue sicard à bordeaux

© Photos : D.r.

pratique


poissonnerie gunsett : TOUjOURS la PêchEAu lendemain de la guerre de 1940, lorsque Marion, jeune italienne, épouse un anglais, mister Gunsett, ils ne savent pas qu'ils fondent une dynastie de poissonniers qui perdure aujourd'hui et sans doute demain. Mickaël est le représentant de la troisième génération des Gunsett à exercer cette noble profession (foi de Saint-Pierre). Pour répondre aux exigences de qualité de sa fidèle clientèle, ils parlent aux ouies de ses poissons comme d'autres aux oreilles des chevaux. Ceux qui sont durs (pas frais) de la feuille sont immanquablement recalés. Ses prestataires, les mareyeurs des criées d'Arcachon, de Royan, de la Côtinière ou de La Turballe, savent que la réputation des Gunsett les oblige à donner ce qu'ils ont de meilleur. Mickaël a su, en trois ans d'activité aux Chartrons, s'impo-ser, mais sa grand-mère Eliane, dite Lili, est toujours à ses côtés pour l'épauler. Chez les Gunsett, les poissonniers comme les pêcheurs, tout le monde est sur le pont.

louisa, la PIOnnIèREDes œufs qui ont vu des poules, des tomates des tuteurs et des carottes la terre... voilà ce que l'on constate -ras-suré- en parcourant du regard l'étalage de Louisa, l'avenante marchande de fruits et légumes de la Halle. Souriante et prévenante, Louisa n'a pas son pareil pour s'enquérir de la santé de ses fidèles clientes tout en répondant à leurs attentes. Une échoppe à l'an-cienne, comme on les aime, fraîche et sincère comme ses produits. Avec sa voisine Eliane, Louisa a été la première à relever le défi de cette halle.

olivier traiteur, bIEnVEnUE aU clUb

Avec sa brasserie et son activité de traiteur, Olivier Etchart fait depuis 8 ans les beaux jours de la Halle des Grands Hommes. Il se dit prêt à relever un défi similaire aux Char-trons. Il avoue ne pas bien connaître ce quartier et entend bien rattraper le temps perdu avec cette nouvelle implantation ouverte depuis le mar-di 2 octobre. Confiant, il compte sur le potentiel économique du secteur pour trouver sa clientèle. Plats cui-sinés et charcuterie seront au menu de cette nouvelle enseigne. Tous les produits de chez Olivier sont faits maison par les quatre cuisiniers aux fourneaux des Grands Hommes.

Voilà un exemple de reconversion réussie. En 2010, Karine aban-donne son tailleur et sa mallette d'assistante commerciale pour une élégante blouse de caviste et le couteau à fromages qui va avec. Son initiative s'inscrit dans cet engoue-ment pour ce produit laitier que le monde entier nous envie. Cours Portal, rue Fondaudège, avenue de la Libération au Bouscat, un peu par-tout dans Bordeaux, des fromageries ont ouvert leur porte alors pourquoi pas sur la place des Chartrons ?

Pour apprendre son métier, Karine

a mis les bouchées doubles (sans prendre un gramme la veinarde !) et elle a aujourd'hui le nez requis et l'œil aguerri pour commander ses fromages auprès des meilleurs producteurs : Rodolphe Lemeu-nier, François Bourgon et Domi-

nique Bouchait. Karine en convient : le bon fromage est cher, alors autant bien le choisir

pour en avoir pour son argent.

Objectif atteint.

karine : si le Fromage m'était comté

huîtres de marennes, c'est le pied !Ne soyons pas chauvins ! Le Bassin d'Arcachon produit certes de très belles huîtres, mais les eaux de Normandie ou de Bretagne donnent, elles aussi, des huîtres très authen-tiques. Il en va de même pour les Bassins de Marennes-Oléron. La famille Archambeau connaît bien cette région et ses ostréiculteurs, no-tamment ceux installés dans le port de La Tremblade. Leurs parcs béné-ficient de la rencontre des eaux de l'océan et de celles de la Seudre. Le mieux est encore de vous adresser à Marie-Françoise, la représentante de la famille Archambeau, aux halles des Chartrons. Vendredi et samedi uniquement.


Les temps sont durs et vu ce qu'il nous est annoncé, la période glaciaire pour nos finances devrait se prolon-ger. D'où l'intérêt d'être à l'affût dans son quartier des bonnes adresses pour dépenser moins, pour consommer plus.

AmosL'association Amos créée en 1994 par le Secours catholique et l'église pro-testante de Bordeaux a besoin, comme toutes les œuvres caritatives, de fonds pour ses missions d'insertion de per-sonnes en difficultés. Pour y parvenir, elle possède plusieurs magasins dont un dans le quartier des Chartrons. Il faut fouiner pour trouver la bonne affaire dans les rayons vêtements hommes, femmes, enfants ou layettes. Un espace jouets et livres est régulière-ment alimenté.1 cours Saint-Louis (proximité place picard) Ouvert du lundi au samedi de 10 h à 18 h 45 - Tél. 05 57 87 06 92

Le 48On s'est agacé à voir la baguette flirter avec les 1 €, on la voit aujourd'hui fran-chir ce prix que l'on pensait plafond... logique que l'on cherche à trouver son pain quotidien le moins cher au mo-

ment où l'on est dans le pétrin. Le 48 réalise cette prouesse que l'on croyait réservée aux hypermarchés et à leur mauvais pain. La boulangerie-pâtis-serie de la place Paul Doumer propose une baguette à 0,75 €. A ce prix-là, on marche... à la baguette !

QuAi des mArQuesTout au long de cette incontournable esplanade des quais, 50 boutiques re-prennent, pour la plupart, les règles des magasins d'usine. A savoir écouler la marchandise de marque de l'année pré-cédente, avec des remises intéressantes. Attention, certaines boutiques profitent de l'engouement des lieux pour présen-ter les nouvelles collections à côté des ar-

ticles soldés. Comme par hasard ce sont elles que l'on préfèrerait acheter, jusqu'à ce que l'on retourne l'étiquette.Le Creuset, le Temps des Cerises, Marèse, Little Marcel, Princesse Tam Tam, Jalla, Hugo Boss, du Pareil au Même, Reebook...sont quelques unes des 400 marques re-présentées.

chartrons PAs cheR

quartier

restAurAnt Au rêve, LA criseC'est l'un des quatorze lieux de restauration de la place des Char-trons. Pour être vu, il faut donc savoir se singulariser, bingo, avec son plat de crise proposé le mercredi soir à 5 €, la nouvelle direction de Au rêve (Thomas, Philippe et son équipe) a réussi à faire le buzz. En tout cas, voilà pour elle de la pub... pas cher.

Pneu occAsion service

Un négociant de pneumatiques installé (depuis 25 ans) sur les quais qui ne vend pas des bateaux gonflables, ça se remarque. Quitte à faire dans l'originalité, le pro-priétaire de ce garage incongru a décidé de faire dans le pneu d'occasion à prix discount. Gonflé ! Egalement du neuf et une formule de dépôt-vente pour jantes allu.35 quai des ChartronsTél. 05 56 44 47 34


tAbLe & coL'usine dont Table & Co se dit être le magasin n'est pas à côté (comptez quelques milliers de kilomètres), mais qu'importe. On vient ici pour dénicher l'objet de déco bradé et non pour en-courager l'artisanat du Lot et Garonne. Le groupe Verceral, (Côté Table, Iden-tity Vignoble ou Tendance Table) a été repris l'an dernier par le groupe Ben-ton. Le nouveau boss a eu la bonne idée de conserver cette adresse connue des amateurs de déco chic et pas cher.79 cours Edouard VaillantTél. 05 56 39 94 08Autre adresse : 7, rue Robert Schuman à Gradignan

eco'décoPerdu au milieu d'une enfilade de magasins de motos et scooters qui ont « pignons » sur l'avenue Lucien Faure, Eco'Déco, trace sa route. Les 1 000 m2 d'exposition valent la balade. Ils abritent une collection très disparate de meubles d'importation coloniale et d'inspiration marine. Les objets de décoration que l'on verrait bien chez soi, surtout si l'on a hérité d'une cabane au Ferret. Le teck est le bois dominant et la longévité du mobilier vendu est donc garantie.

Ouvert du mardi au samedi21 rue Lucien FaureTél. : 05 56 80 53 43

mAison GiroLLesAu pays du cèpe de Bordeaux, ce concept de maison évolutive a connu son heure de gloire dans les années 70/80. On peut, avec ce constructeur aquitain ( A.T.B.), se faire bâtir un pe-tit chez soi ( ossature bois ou maçon-

nerie classique) à l'esthétique indé-modable, sans se ruiner, tout en ayant la possibilité de l'agrandir lorsque ses finances le permettent.142 Cours Balguerie Stuttenberg05 56 50 47 10

AnnAmonde

Anne pour Anna, Monde pour Monde... l'enseigne de cette petite boutique n'est pas très explicite, mais Anne Massias, gérante des lieux, a tout pour partir à la découverte du monde sans être obligée de prendre l'avion : livres, CD, DVD à des prix vraiment intéres-sants. Avis aux fouineurs.Ouvert le Lundi de 15h30 à 19h et du mardi au vendredi de 10h à 12h30 et de 15h30 à 19h.123 Cours Balguerie StuttenbergTél. 06 80 46 67 49

GArAGe moderne.L'ambiance des lieux n'a pas d'équi-valent à Bordeaux comme les services proposés par cet atelier associatif. On peut y faire réparer sa voiture en suivant les conseils des mécanos maisons, mais aussi acheter une bicyclette d'occasion et notam-ment les indémodables vélos jaunes de nos facteurs. Ouvert du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 19h. 1 rue des EtrangersTél. : 05 56 50 91 33

Les Chartrons n'est pas forcement le quartier low-cost de bordeaux... Mais en cherchant bien, on trouve quand même de bonnes affaires ! © F.P.

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L'enseigne nous économise déjà de longues réflexions quant à son objet. On a affaire (et parfois des bonnes) à un immense entrepôt où sont présen-tés pêle-mêle des lots acquis au gré des ventes aux enchères et liquida-tions. Belles collections de vin pour spécialistes, vêtements, décoration, alimentation, meubles et bimbelote-ries pour cadeau au second degré.113 Cours Balguerie StuttenbergFermé le dimanche et le lundi matin

outiL-thèQueApprendre à réparer une chasse d'eau, à changer une prise électrique ou à poser du carrelage sont source d'économie. Que nos amis artisans (toujours débordés) nous pardonnent ce conseil. Cet appren-tissage, les Compagnons Bâtisseurs de

l'Outil-Thèque le dispense tous les mer-credis après-midi. Une adhésion pour une modique somme donne accès à ces cours. On y apprend aussi le maniement des outils comme la perceuse ou la scie cir-culaire, ce qui est également une source d'économie pour... la sécurité sociale.Ouvert le mercredi de 14 h à 16 h 3028 cours du MédocTél. 05 56 01 30 70

Le PAuL's PLAceCette adresse est à la fois un restaurant, un bouquiniste, un théâtre, un cinéma, un café philo, un lieu d'échange linguistique et un rendez-vous des poètes.Dans ce haut lieu de la branchi-tude chartronnaise, le rapport ambiance/authenticité/prix n'a pas d'égal. C'est aussi la cantine d'Isa-belle Camus, un gage de qualité.76 rue Notre DameTél. 06 73 65 31 96findpaulsplace.com

sALLe des ventesEvidemment, lorsque les Pétrus, tableaux de maîtres et autres meubles Louis XV sont mis aux enchères, fauchés s'abstenir. A pe-tit budget, petite vente, et il y en a beaucoup d'organisées, meubles courant, télé, deux roues, voi-tures... les prix varient d'une vente à l'autre mais dans un jour sans (enchérisseur), on peut faire de bonnes affaires. Reste qu'une vente animée par Maître Baratoux est toujours un spectacle avec ses bons mots et son sens de la répartie et cette prestation est... gratuite. Pro-gramme des ventes : www.interencheres.comHôtel des ventes des Chartrons, 136 quai des ChartronsTél : 05 57 19 60 00

Le b.r.G.L'un de ces nombreux petits restau-rants des quais. Celui-ci a la particula-rité de proposer le midi un vrai repas (quasi) complet pour un peu moins de 10 €.27 quai de BacalanTél. 05 56 39 83 56

mode chArtronsVêtements d'occasion et neufs pour femme, homme et enfant à des prix très attractifs. On y trouve aussi du linge de maison et un accueil des plus sympathique !24 Cours Balguerie StuttenbergOuvert du mardi au samedi de 10h à 19h

La grande braderie du foyer Fraternel de la rue Franc aura lieu le samedi 13 octobre 2012.

à noter


Du 4 au 9 septembre, dans le cadre de la manifestation « québec fête de vin, » plusieurs chefs d'entre-prise bordelais ont profité de l'occasion pour prospecter le marché de nos cousins canadiens. Jean flahaut, le directeur de l'école esMoD était du voyage... son récit.

interview

esmod à quebec PoUR Un conTRAT XXl Ce voyage à Québec était-il une première pour vous ?J.F. : Non, je connaissais bien ce pays pour y avoir séjourné, pendant huit ans à Montréal, de 2001 à 2009. Ce délai me permet aujourd'hui de posséder la double nationalité franco-canadienne. Quel job y avez-vous exercé ?J.F. : J'étais styliste dans une maison de prêt-à-porter haut de gamme. Le fait d'avoir travaillé auparavant chez Lanvin à Paris a facilité mon « exportation ». Votre cursus vous a-t-il servi durant votre séjour ?J.F. : Oui, sans aucun doute, on m'a même dit que j'avais repris l'accent cana-dien durant notre voyage! C'est vrai que j'aime ce pays et que je le connais bien, même si Québec est très différent de Montréal. Lesquels ? J.F. : Au cours de notre séjour, beaucoup d'industriels sont venus rencontrer les chefs d'entreprise qui composaient la délégation bordelaise. Parmi eux, il y avait Monsieur Simons, le PDG du groupe Simons. Au Canada, c'est une chaîne de magasins créée en 1840 et dirigée depuis par les membres d'une même famille. Simons, c'est aujourd'hui huit magasins au Québec, l'équivalent de nos Galeries Lafayette, 2 000 salariés dont 15 stylistes et 15 modélistes, le

groupe réalise un chiffre d'affaires de 300 millions de dollars et cherche à se développer à l'étranger. Que pouvait bien donc proposer la « petite » école de mode de Bordeaux à ce géant de la distribution ?J.F. : On a toujours besoin de plus petits que soi... la preuve, grâce à ces pre-mières discussions à Québec, je suis depuis en pleine négociation avec les dirigeants du groupe Simons. Ce que nous faisons à Esmod les a emballés. Il n'y a pas d'équivalent au Canada. Du coup, ils nous lancent un défi : leur pro-poser d'ici six mois une mini collection de vêtements pour hommes et femmes. Il s'engage à faire fabriquer ses créations originales et à les présenter dans leurs rayons pour l'été 2014. On dirait un conte de fée ?J.F. : C'en est un, c'est pour notre école une opportunité extraordinaire, un formi-dable booster pour nos étudiants. A eux, à nous enseignants, d'être à la hauteur de la confiance qui nous est accordée.

Avez-vous parlé rémunération ?J.F. : Elles sont prévues mais nous n'avons pas encore vu dans le détail comment les étudiants seront défrayés. Le plus enrichissant pour eux, c'est de s'impliquer dans cette collection. Le sou-hait de Simons est de mettre en place des échanges d'étudiants et de profes-

seurs dans les années à venir. Ils sont prévus avec le département mode du campus Notre Dame de Foy près de Qué-bec que j’ai également rencontré. Nos étudiants pourraient faire un stage chez Simons et en sens inverse des stylistes et modélistes canadiens pourraient suivre une formation complémentaire à Esmod Bordeaux.

D'autres membres de la délégation bordelaise ont fait, comme vous, de bonnes affaires ?J.F. : D'aussi bonnes je ne sais pas, Nathalie Delattre, l'adjointe qui a monté toute cette opération, a facilité de très nombreux contacts. Je sais que des liens se sont établis et que par exemple une avocate internationale d'origine russe installée à Bordeaux a signé à Québec un très intéressant contrat.

Esmod, 11 Cours Edouard Vaillant05 56 51 34 93 - www.esmod.com

esmod, c'est :Une école privée de mode, créée à Paris en 1841. Il existe cinq écoles décentralisées en France et 23 dans le monde. Esmod a été ouverte à Bordeaux en 1991. De ses cours sont sortis les stylistes et modélistes de renom : Alexandre Vauthier (Thierry Mugler, Jean-Paul Gaul-tier, Pyrenex...) et Olivier Rousteing (Balmain). L'école accueille une cin-quantaine d'élèves répartis en trois sections : cursus en 2 ans, cours d'initiation et perfectionnement. Deux professeurs à temps complet : Aurélie Dupont (modéliste) et Ju-liette Desplanches (styliste et modé-liste) donnent des cours aux côtés de Jean Flahaut.


art chartronslUX, oMBRes eT VolUPTésDu 18 au 28 octobre, le quartier des Chartrons sera le cadre de la 8ème édition d'une manifestation destinée à mettre en valeur tout le capital artistique de ce quartier. Valeur, capital.. pas ceux bien sûr qui sont côtés en bourse

Conférences, expositions, vernis-sages, musique, cinéma, perfor-mances, lectures, diaporamas...

aucun des sept arts n'est oublié et pour bien montrer l'éclectisme des Chartrons, le 8ème, la photo est également à l'hon-neur (voir encadré).A l'instar des lyonnais et de leur traboule, les bordelais sont conviés, durant une semaine, à aller de galeries en ateliers d'artistes, de salles d'exposition en scènes ouvertes, de librairies en cafés philo, sachant que dans chacun des lieux il y a

matière à découvertes.Pour cette 8ème édition, de très nom-breux artistes présenteront leurs œuvres. Risquons cette énumération, forcément incomplète : Bruce Milepied, Cyril Joui-son, Catherine Bosch, Max Mitau, Anne Chopin, Christophe Abadie, Sophie Mel-nick, Laurence Lemaire, Claire Harel, Os-car Lopez, Béagtrice Millot ainsi que de nombreux collectifs créés parfois pour l'occasion.Les lieux participant à cette manifes-tation sont eux aussi très nombreux.

culture

la maison dela photographieLe lieu n'est pas encore définitif, mais les bases de ce que pourrait devenir une maison de la photo à Bordeaux ont été jetées au 79 de la rue Bourbon depuis la rentrée. Les couloirs de cette propriété du XIX siècle, appartenant à la ville, ont déjà permis d'accrocher les œuvres de Thomas Desjeamme, Dominique Jumelle, Harold Lagaillarde, Guillaume Air, Aline Fournier de Laurière...Ce lieu dédié à l’image organise les mercredis photographiques,des animations, et des ren-contres entre les photographes et les amateurs. Pendant Art Chartrons plusieurs soirées spé-ciales et repas seront organisés.

Focus

Citons les incontournables : Le CCAS du Cours Saint-Louis, l'Atelier 5F rue de la Pomme d'Or, la bibliothèque du Grand Parc, la Librairie Olympique de la rue Sicard, le Hangar en bois de la rue Vieillard, l'Inoxerie rue Notre Dame, les Vivres de l'Art ou l'Espace Chantecuit.Art Chartrons n'est pas avare en docu-ments de communication et comme l'an passé, un plan guide sera édité pour encourager le visiteur à se perdre pour mieux se retrouver car c'est bien là le but de la manœuvre.

gueule d'hexagone Six équipes composées d’un écrivain et d’un photographe sont partiesà la rencontre d’un territoire choisi dans l’œuvre documentaire de Jacques Windenberger.A l’occasion de cette exposition, un volet bordelais est rajouté : il est consacré à la rue Bourbon. Le collectif Argos, à l'origine de ce travail, se compose de journalistes indépendants, soucieux des enjeux sociaux et environnementaux.

L'exposition Gueule d'hexagone sera visible dans les locaux du CCAS, du Lundi 19 au vendredi 23 octobre, 74 Cours Saint Louis.

Octobre 2012 | ôChartrons | 2322 | ôChartrons | Octobre 2012

le jazz s'immErgE à la BasE expo de photos, d'objets design ou d'architecture, la base sous-marine et son univers de béton, brut de décoffrage, vont s'ouvrir les 12 et 13 octobre au jazz . Compte tenu de la notoriété des groupes et de l'origi-nalité du lieu, ces soirées promettent beaucoup.

roberto Fonseca, cuba libreNé à la Havane en 1975 d'une famille de musiciens, Roberto Fonsecaest au-jourd'hui une figure majeure du jazz cubain. Il est connu pour avoir été le pianiste du Buenavista social club et le dernier pianiste d'Ibrahim Ferrer. Avec son nouveau répertoire YO, il donne un nouvel éclat à son jazz. En rendant hommage à ses racines africaines. Il explore une nouvelle dimension so-nore alliant brillamment instruments acoustiques, traditionnels et électro-niquesIl est accompagné par Jœl Hierrezuelo Balart (percussions cubaines) - Jorge Luis Valdes Chicoy (guitare électrique) - Ramsés Manuel Rodríguez Baralt (bat-terie) - Yandy Martínez Gonzalez (basse et contrebasse) - Baba Sissoko (percus-sions africaines, ngoni et chant) Vendredi 12 Octobre à 21h00

mélodie gardot, le jazz baladeurMelody Gardot a été révélée en 2008 avec Warrisome Heart, puis consacrée en 2009 avec My One And Only Thrill (vendu à plus de deux millions d'exem-plaires) Elle s'est vite imposée sur les scènes de jazz. Aujourd'hui elle est de retour avec son troisième album The Absence, album né de 18 mois de déambulation autour du monde : Bré-sil, Portugal, Maroc, Argentine...lors de ces errances voyageuses elle explore les sonorités des pays traversés.Pour ce concert elle s'est entou-rée de Michel Long (guitare) - Pete Korpela (percussions) - Stephanne Braun (violoncelle) - John Leftwich (basse) - Chuck Staab (batterie et clavier) - Irwin Hall (saxophone). Un concert tout en suavité et sensualité à ne pas manquer.Samedi 13 Octobre à 21h00

musique

le livre, toujours à la page Le rendez-vous annuel des biblio-philes et amateurs de beaux livres -dix septième du nom- se tiendra dans son cadre habituel de la Halle des Chartrons durant le week-end des 20 et 21 octobre.Trente cinq libraires profession-nels bordelais et aquitains, mais aussi venus de toute la France, proposeront des livres anciens et belles reliures, littérature contem-poraine, histoire, albums d’art ou de voyages, illustrés anciens ou contemporains, livres pour en-fants, ouvrages rares ou épuisés, vieux papiers, etc. Des libraires spécialisés dans l’édition musi-cale ancienne ou la photographie seront également présents.Internet c'est bien, mais rien ne remplace le contact direct, visuel, avec le livre et son libraire, pro-fessionnel passionné et commu-nicatif. Ce salon est aussi une véritable exposition des plus belles réalisations de cet artisanat majeur qu’est l’imprimerie.Le Salon du Livre ancien et mo-derne de Bordeaux est organisé par l’association ALAM (Les Amis du Livre Ancien et Moderne) avec le soutien de la Ville de Bordeaux.20 et 21 octobre, place des Chartrons.

zoom

histoire

si bordeaux m'était conté...Les éditions du groupe de presse ouest france bous-culent les frontières instaurées par les grands mé-dias en publiant ce Guide des secrets de bordeaux... on attend désormais que sud ouest riposte en allant traquer ceux de nantes. Pour l'heure, régalons nous avec ce joli petit ouvrage de style résolument rétro. naly razakandraïbé, connaît bien sa ville et c'est en toute confiance que l'on peut suivre ce guide dont voici l'un des secret :

Le 22 août 1940 sera le jour le plus long jour pour Heinz Sta-hlschmidt. Il est artificier démi-

neur de la marine nazie et coordonne l'activité des hangars du port où doivent être entreposés les explosifs pour la destruction du port. Il sait que celle-ci est pour bientôt. Il a en fait tout rassemblé dans le blockhaus dit -parce que proche- « de la rue Raze » et une nouvelle fois a prévenu la Résis-tance. L'homme est un soldat presque comme les autres. Il est antinazi ré-fractaire à la guerre qui l'a déjà pro-fondément meurtri et ne trouve au-cune justification à ce projet auquel on l'oblige à participer. « Au-dessus de la discipline, il y a la conscience », dira-t-il plus tard. On l'appelle aussi le « petit Français » et sa hiérarchie le regarde d'un drôle d'œil. Les ré-seau résistants aussi d'ailleurs, d'où le peu de réaction à ses révélations. Il agira donc seul ce jour-là et ira se cacher ensuite chez un instituteur à la retraite et résistant, au Bouscat, 58 rue du Calypso. Il piège le blockhaus

de la rue Raze. Celui-ci sautera vers 20 h 30 presque en même temps que la chaîne du vélo qui l'emmène au Bouscat...

Dès le lendemain, Heinz Stahlschmidt est caché au 100 cours de l'Yser dans l'un des sièges secrets des FFI de la Gironde jusqu'à la libération de Bordeaux quelques jours plus tard.

Retour au port Le 19 août 1944, les troupes occupantes décident de quitter Bordeaux. Le port sera aussi détruit sur 10 km de part et d'autre du Pont de pierre. Dégâts collatéraux envisagés : 3 000 victimes.

naly, un bordelais très secretPoète musicien, journaliste, rédac-teur, homme de culture, éternel curieux, amoureux des lettres.. Naly Razakandraîbé avait toutes les cordes à son arc (comme à sa guitare) pour partir à la recherche des secrets de Bordeaux et de ses environs.Cette ville il la connait comme sa poche à force de la sillonner en tous sens. Il lui a déjà consacré un premier ouvrage: « Et vous comment écrivez-vous Bordeaux, » aux éditions Cairn. Jamais deux sans trois...

Focus

Il obtiendra en 1947 la nationalité française, sous le nom de Henri Sal-mide, épousera Henriette, habitera rue Croix-de Seguey et, depuis 2009, repose au cimetière protestant de Bordeaux. Jusqu'à il y a peu, aucun digne hommage public ne lui avait été rendu. Son nom est aujourd'hui associé au nouveau siège du port de Bordeaux qu'il aura sauvé du feu.

Heinz stahlschmidt, héros oublié et retrouvé.



du 10 Au 20 octobre

La danse espagnoleAu rythme d’une danse espagnole, elles dé-filent et surgissent comme des photographies. Du mercredi au samedi, à 21h. Par Chantal Galiana, écrit en collaboration avec Geneviève Rando.

› La Boîte à Jouer, 50 rue Lombard

jeudi 11 octobre

exposer l’intimité et la rêverie2nde séquence du cours d'histoire de l'art Acteurs, Acrobates, Architectes, Affubalateurs proposé par Vanessa Desclaux du 13 septembre 2012 au 20 juin 2013.

› 12h30 et 18h, CAPC Bordeaux

du 10 Au 20 octobre

chroniques nomades d'un ratagePar le Théâtre K, du mercredi au samedi, à 21h. Théâtre. Chroniques nomades d’un ratage c’est un voyage dans l’histoire d’une création

qui ne verra jamais le jour. L’auteur se perd, déconstruit son récit, lit, se délie, revient aux origines, à sa mythologie. C’est aussi un par-cours ludique dans l’histoire contemporaine entre l’aéroport d’Alger et la brousse africaine.

› La Boîte à Jouer, 50 rue Lombard

jeudi 11 octobre

CabosanroqueEntre chansons comeladiennes et esthétique à la Jeunet, c'est la nouvelle expérience sonore des CaboSanRoque.

› Le Rocher de Palmer, Cenon

vendredi 12 octobre

Caravan PalaceConcert. Ils adulent Django Reinhardt et Boris Vian, ne jurent que par le jazz manouche, le scat et, malgré tout, sont les purs produits de la génération électro.

› Le Vigean, Eysines

vendredi 12 octobre

florent PeyreHumour

› Casino Théâtre Barrière

vendredi 12 octobre

Cie Lubat de JazzcogneUne grande soirée autour de l'improvisation théâtrale par la Cie Lubat de Jazzcogne et ses invités !


vendredi, 12 octobre

norbert KriefRock. Guitariste incontournable du rock fran-çais, membre du groupe Trust, il propose aujourd’hui de le retrouver sur scène en solo.

› Théâtre Fémina

sAmedi 13 octobre

Lo Cor de la PlanaDes lascars marseillais qui injectent du swing à l'idée de chant traditionnel. Avec un vrai sens du groove et une bonne humeur polissonne.


sAmedi, 13 octobre

Jean-Yves rupertHumour. On vous aura prévenu : lorsque Jean-Yves Rupert monte sur scène, il est impossible de ne pas rigoler ! C’est de l’humour antillais à base de personnages emblématiques des îles qui jouent les naïfs pour mieux vous avoir ! On rigole, on danse, on se plie de rire et au final, on passe une heure de bonheur et on voyage dans les îles. Si vous n’avez ni le temps, ni les moyens d’aller...


Par ici la sortie ! Votre journal de quartier vous propose quelques excursions culturelles à travers la Cub.

octobre - novembre 2012

Pour paraître dans notre prochain

agenda, envoyer vos informations à :

[email protected]



du 13 oct. Au 27 jAnvier

La belle et la bêteExposition. Regards croisés sur la Beauté. Œuvres de Bernard Buffet, René Magritte, et nouvelles œuvres de la Collection Bernard Magrez.

› Institut Culturel Bernard Magrez

Lundi 15 octobre

andy McKee's Guitar MastersLa soirée guitare par excellence ! Avec Preston Reed et Antoine Dufour


mArdi 16 octobre

amoresDe Stockhausen à Zappa, un concert de percus-sions hors du commun et contemporain.


mArdi 16 octobre

Marcus MillerIl est temps pour une Renaissance, un nouveau chef-d'œuvre moderne pour le très grand Marcus Miller.


mercredi 17 octobre

iziaConcert


mercredi 17 octobre

Jane birkinConcert


mercredi 17 octobre

Lo’JoUn collectif bigarré et bourlingueur qui a exploré autant de directions musicales que de continents depuis 30 ans !


dimAnche, 21 octobre

olivier ChauzuMusique classique. Olivier Chauzu, piano. Mozart : Noces de Figaro, Symphonie Jupiter Tchaïkovski : Concerto pour piano


mArdi 23 octobre

sébastien TellierAvec My god Is Blue, Sébastien Tellier s’offre une renaissance culte et inspirée, entièrement bleutée.


mercredi 24 octobre

raul MidonJazz Soul - Une voix profonde, les riffs d’une guitare habitée et Raul Midón envoûte son auditoire, lui donne le vertige.


jeudi 25 octobre

amandine bourgeoisConcert


dimAnche 28 octobre

John McLaughlin & the 4th dimensionPassé maître dans l’art du jazz rock, le guita-riste John McLaughlin est une référence abso-lue et indéfectible


sAmedi 27 et 28 octobre

notre-Dame du vin nouveauComme chaque année à pareille époque, depuis 32 ans, la rue Notre-Dame sera de la fête pour saluer la fin des vendanges et l'arrivée du vin nouveau.Durant deux jours, les samedi 27 et dimanche 28 octobre, un copieux programme d'ani-mations sera servi sur un plateau aux affamés de brocantes, de flonflons et d'apéros gour-mands. Parmi les temps forts de ces festivités qui font la fierté du quartier des Chartrons, outre leur inauguration, le samedi à 11h en présence d'Alain Juppé, il convient de signaler la traditionnelle bénédiction du vin nouveau le dimanche à 11h 30 et un concert d'orgue gratuit à l'église Notre Dame le dimanche à 16h.Olivia Elie et Frédérique Astruc sont depuis des lustres (en cristal) les infatigables organisa-trices de ce week end récréatif et promotionnel pour toute leur profession. Elles comptent une fois encore mobiliser leurs collègues antiquaires et brocanteurs pour présenter à cette occasion, leurs meilleurs affaires aux meilleurs prix.De nombreux groupes de jazz ont été contactés pour donner à ces journées l'indispensable swing, gage de bonne humeur. On compte sur la venue du Jazz Chamber Orchestra, des Gosses de la rue, du groupe Contrebande et (sous réserve) des Napkings.la corde.

› Rue Notre-Dame, quartier des Chartons

27OCT

OBRE 2

012

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

Dimanche 28 :11h30 - Bénédiction du vin nouveau16h - Concert d’orgue gratuit

SAMEDI

DIMANCHE28

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l.com

RUE NOTRE DAME À BORDEAUX

&de la brocanteFête du vin nouveau

32ème édition

Antiquités,Brocante,Restaurants,Art contemporain,Design,Animations de rue,Vin nouveau, Marrons chauds…

au cœur des Chartrons

Aff-Fete Vin&Brocante 28/09/12 18:10 Page 1


vendredi 12 octobre

richard bonaAuteur-compositeur à la fine écriture et chanteur au timbre soyeux, il est reconnu comme l'un des bassistes les plus doués de sa génération.


mArdi 30 octobre

GiedréGuitare noire et cheveux blonds, Giedré chante des comptines au vitriol avec la plus exquise candeur.


jeudi 1er novembre

Godspeed you ! black emperorLe grand retour de godspeed You ! Black Emperor à Bordeaux.


vendredi 2 novembre

Les nuits zebrées de radio novaLe Zèbre de Nova pour la 1ère fois au Rocher de Palmer, en live et en direct à la radio bien sûr !

› Le Rocher de Palmer, Cenon – Gratuit

sAmedi 3 novembre

Lee fields & The expressionsLa pépite de la soul revival ! Loin des clichés soul revival de ces dernières années, Lee fields est le chanteur incontournable.


dimAnche 4 novembre

GossipConcert. Rock indépendant.

› Patinoire Mériadeck

mArdi 6 novembre

irmaConcert. Produite par les internautes de MyMajorCompany, Irma est la nouvelle révéla-tion pop soul !


mArdi 6 novembre

Trio Pilc, Moutin, HœnigLe meilleur trio franco-new-yorkais sur scène avec son dernier album Threedom.


jeudi 8 novembre

Daniel LavoieConcert


jeudi 8 novembre

olivier de benoistSpectacle comique


sAmedi 10 novembre

ubb - CastresRugby, 11ème journée de Top 14.

› Stade André Moga

jeudi, 8 novembre

olivier de benoistHumour.“ TRÈS TRÈS HAUT DÉBIT ”. Olivier de Benoist s’est désigné porte-parole des hommes face à la dictature des femmes … quel courage !


vendredi 9 novembre

brigitteConcert. Brigitte, c'est des gonzesses, des vraies, c'est une brune et une blonde qui chantent des histoires de gangsters et de filles d'aujourd'hui.


mArdi 13 novembre

Two Door Cinema ClubLa synthèse quasi parfaite de Franz Ferdinand, Bloc Party, Foals ou Klaxons. Nouvel album Beacon sorti le 3 septembre !


mercredi 14 novembre

stingConcert



ibrahim MaaloufCompositeur réfractaire à l’idée de frontières en musique, ce trompettiste ne se prive d’aucune piste pour fertiliser son esprit créatif



mercredi, 14 novembre

ary abittanHumour. “ À LA FOLIE ”. Gestuelle décapante, pas de danses et interludes chantés, il use de son talent avec un fol entrain.


jeudi 15 novembre

earth Wind & fire experienceConcert

› Médoquine

jeudi 15 novembre

Les objets, une partition textuelle à incarnerDans le cadre du cours d'histoire de l'art Ac-teurs, Acrobates, Architectes, Affabulateurs proposé par Vanessa Desclaux du 13 septembre 2012 au 20 juin 2013.

› 12h30 et 18h, CAPC Bordeaux

sAmedi 17 novembre

Jeremy ferrariHumour. Subtil, corrosif, décapant, ennemi des idées reçues et du » bien pensant « , c’est sur la religion que la plume acide de Jeremy Fer-rari a sévi. Révélé au grand public par Laurent Ruquier dans l’émission » on n’ demande qu’à en rire » sur France 2, Jeremy Ferrari devient en quelques passages seulement » le spécia-liste de la provocation et de l’humour noir « . Après deux Festivals d’Avignon et une saison entière à Paris joués...


dimAnche 18 novembre

Hugues aufrayConcert



bordeaux - MarseilleLe choc de la 13ème journée de Ligue 1 !

› Stade Chaban-Delmas, 21h

jusQu'Au 27 novembre

exposition de peintures de Christope abaDieInformation au 05 56 56 97 57 ou 06 11 28 45 06. Ouvert de 09h à 19h du lundi au vendredi ou sur rendez vous.

› Galerie Kuryos, 23 rue minvielle


Matt PokoraConcert



Hugues aufrayChanson.TROUBADOR TOUR 2012



Johnny WinterConcert



bharatiConcert


mercredi, 21 novembre

Christophe WillemChanson. “ SESSIONS ”. Doué d’un timbre puis-sant et singulier, il surfe sur tous les genres avec une égale aisance.


vendredi 9 novembre

archiveConcert – Entre Londres et Paris, Darius Keeler et Danny griffiths ont composé leur der-nier album With Us Until You’re Dead. Un opus épique et beau, aussi sombre que puissant. Depuis leur mythique Londinium en 1996, le groupe n’a cessé de transgresser les limites du rock, menant sa musique vers des envolées progressives, planantes et hypnotiques. Leur nouvelle expérience est de cette force-là ; elle rappelle Massive Attack ou Radiohead mais s'offre des détours vers le soulful d'Otis Redding. Une envie de parler d'amour après avoir longtemps interrogé l'humanité. Accompagné de quatre chanteurs, Archive dessine des paysages sonores orchestraux et électroniques, des tourbillons symphoniques, une musique totalement émotionnelle.

› Espace Médoquine, Talence

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La collection Rêves Sud-Ouest s’agrandit : après le premier tome“Campagne gourmande”voici “Saveurs marines”....Des photos de paysagesde la côte atlantique duCap Ferret à Hendaye ; associées à des recettes typiques d’une jeune chef bordelaise.132 pages 20/24 cm 35 €

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jeudi 22 novembre

forever Concert


sAmedi 24 novembre

Le Casse noisette de st-Petersbourg Ballet – Théâtre


sAmedi, 24 novembre

arnaud TsamereHumour. Arnaud Tsamere dans « Chose Promise » Avant son triomphe dans l’émission « On ne demande qu’à en rire » présentée par Laurent Ruquier sur France 2., Arnaud Tsamere, membre actif de la Ligue Majeure d’Improvisation (LMI) a été chroniqueur télé, notam-ment dans la météo du « Grand Journal » et comédien dans l’émission « Made in Palmade » (France 3). Au théâtre, il a joué dans des pièces telles que « Monique...


dimAnche, 25 novembre

Laurent KorciaMusique classique. Mozart Cosi fan tutte, Ouverture Tchaikovski Concerto pour violon Tchaikovski «Lac des cygnes», suite


vendredi 30 novembre

TryoConcert


sAmedi 1 décembre

sexion D'assautConcert


dimAnche 2 décembre

Dani LaryMagie


dimAnche, 2 décembre

Le pays du sourireOpérette. Au cours d’une soirée donnée par le Comte de LICHTENFELS en l’honneur de sa fille la Comtesse LISA, le lieutenant Gustave de POT-TENSTEIN cousin de la jeune Comtesse et fort amoureux d’elle, vient lui demander sa main.


mercredi, 5 décembre

Cine ConcertMusique classique. Les Plus Belles Musiques du Cinéma par l’Orchestre Philharmonique de Prague.


jusQu'Au 13 jAnvier

rétrospective / Perspec-tives, le Grand ParcExposition - Agora 2012

› Arc en Rêve

jusQu'Au 17 mArs

au temps des Gaulois, l'aquitaine avant César Entrez dans un village gaulois ! Le musée d’Aquitaine invite le public à percer les secrets de la vie quotidienne des peuples qui habi-taient l’Aquitaine entre 800 av. J.-C. et le début de la période romaine.

› Musée d'Aquitaine

jeudi 29 novembre

Julien DoréAprès s’être produit en live avec ses camarades de la Nouvelle Star 2007 et avec son groupe Dig Up Elvis, Julien Doré se produit depuis deux ans en solo. Après avoir été à l’affiche de plusieurs festivals comme Paroles et Musiques, les Francofolies de la Rochelle ou le Nice Jazz Festival, le chanteur sera en tournée à travers la France. L’occasion de découvrir les chansons issues de son album Bichon. Derrière une apparence plutôt tranquille, Julien Doré cache une énergie débordante une fois qu’il monte sur scène. Avec son univers musical particulier, entre le folk et le rock, il n’a pas peur d’être jugé. Maîtrisant plusieurs instruments (guitare, piano, ukulélé), Julien aime composer pour ses deux groupes : Jean D’Ormesson’s Disco Suicide et Dig Up Elvis.


© Andres reynaga

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o chartrons - octobre 2012 - n°05

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