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1 BULLETIN D’INFORMATION N o 3 Janvier ‘09 RÉSEAU SECTORIEL Bonne Gouvernance en Afrique Sub-Saharienne Chers collègues, membres du Réseau Sectoriel Bonne Gouvernance en Af- rique Sub-saharienne, Tout en espérant que vous avez pu bien vous reposer et recharger des nouvelles énergies pendant la période des fêtes, je voudrais vous souhaiter une joyeuse et prospère année 2009. Au nom du Comité de pilotage du Réseau Sectoriel BGA, je suis très heureux de vous adresser le premier bulletin d’information réalisé depuis notre conférence d’Addis Abeba en Avril 2008. Le bulletin d’information met l’emphase sur le travail actuel au sein du Comité de pilotage et au sein des trois groupes thématiques du Réseau Sectoriel. Le processus d’intégration des experts nationaux, régionaux et internationaux de la GTZ dans les travaux du BGA a reçu une attention particulière cette année et un aperçu général de la situation actuelle en est donné. Par ailleurs, des informations venant du siège y inclus un aperçu général des travaux de la GTZ dans le domaine de la Bonne Gouvernance, une synthèse de la suite de la rencontre du Réseau Coopération Internationale pour la gestion des Conflits et des Catastrophes (CICC) et un court résumé sur le Thème central de l’année 2009 pour la GTZ (Développer la Sécurité - Sécuriser le Développement) y sont publiés. Le bulletin d’information a également cette fois une particularité car elle met l’accent sur la Reconstruction nationale dans les États fragiles et la pertinence de ce thème pour l’appui de la GTZ dans le domaine de la Gouvernance. Nous vous en souhaitons une lecture fructueuse et comme toujours, nous atten- dons vos commentaires et vos suggestions. Cordialement vôtre, Hajo Junge Responsable, Réseau Sectoriel BGA Nouvelles du Comité de pilotage du Réseau Sectoriel BGA Nouvelles des groupes thé- matiques Intégration des experts nationaux, régionaux, internationaux: Situation et progrès. Nouvelles du siège de la GTZ Trait spécial: Le débat sur la reconstruction nationale dans les États fragiles et sa pertinence pour l’appui de la GTZ à la Gouvernance. Nouvelles entrées Les prochains événements 02 03 09 10 13 14 14 Index

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Bulletin d’informationno 3 Janvier ‘09

Réseau sectoRiel Bonne Gouvernance en afrique Sub-Saharienne

Chers collègues, membres du réseau Sectoriel Bonne Gouvernance en af-rique Sub-saharienne,

Tout en espérant que vous avez pu bien vous reposer et recharger des nouvelles énergies pendant la période des fêtes, je voudrais vous souhaiter une joyeuse et prospère année 2009.

Au nom du Comité de pilotage du Réseau Sectoriel BGA, je suis très heureux de vous adresser le premier bulletin d’information réalisé depuis notre conférence d’Addis Abeba en Avril 2008. Le bulletin d’information met l’emphase sur le travail actuel au sein du Comité de pilotage et au sein des trois groupes thématiques du Réseau Sectoriel.

Le processus d’intégration des experts nationaux, régionaux et internationaux de la GTZ dans les travaux du BGA a reçu une attention particulière cette année et un aperçu général de la situation actuelle en est donné.

Par ailleurs, des informations venant du siège y inclus un aperçu général des travaux de la GTZ dans le domaine de la Bonne Gouvernance, une synthèse de la suite de la rencontre du Réseau Coopération Internationale pour la gestion des Conflits et des Catastrophes (CICC) et un court résumé sur le Thème central de l’année 2009 pour la GTZ (Développer la Sécurité - Sécuriser le Développement) y sont publiés.

Le bulletin d’information a également cette fois une particularité car elle met l’accent sur la Reconstruction nationale dans les États fragiles et la pertinence de ce thème pour l’appui de la GTZ dans le domaine de la Gouvernance.

Nous vous en souhaitons une lecture fructueuse et comme toujours, nous atten-dons vos commentaires et vos suggestions.

Cordialement vôtre,

Hajo JungeResponsable, Réseau Sectoriel BGA

Nouvelles du Comité de pilotage du Réseau Sectoriel BGA

Nouvelles des groupes thé-matiques

Intégration des experts nationaux, régionaux, internationaux: Situation et progrès.

Nouvelles du siège de la GTZ

Trait spécial: Le débat sur la reconstruction nationale dans les États fragiles et sa pertinence pour l’appui de la GTZ à la Gouvernance.

Nouvelles entrées

Les prochains événements

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Nouvelles du Comité de pilotage du Réseau Sectoriel BGA :

Hajo Junge, responsable du réseau Sectoriel BGa

Suite à la 4e Conférence et l’Assemblée Générale du Réseau BGA tenues en Avril 2008 à Addis Abeba, le nouveau Comité de pilotage élu s’est réuni pour la 1ère fois au début du mois de No-vembre à Accra. Des réunions régulières du Comité de pilotage se sont avérées importantes pour suivre l’évolution des travaux, discuter des nouveaux évène-ments intervenus en Allemagne, en Af-rique et sur le plan international et pour donner des orientations stratégiques et des directives pour le Réseau BGA.

Les conditions générales de mise en œuvre des activités du Réseau BGA sont actuellement caractérisées par l’accroissement du budget de la Coo-pération au Développement pour les activités d’appui à la Gouvernance en Afrique Sub-saharienne, l’émergence de nouveaux clients du Gouvernement Fédéral et des résultats du Grand Forum d’Accra. Les récents événements poli-tiques intervenant sur le continent, mar-qués par un certain nombre d’élections nationales (comme au Ghana, en Af-rique du Sud et en Côte d’Ivoire parmi tant d’autres), et les conflits toujours persistants dans certains pays comme au Zimbabwe et à l’Est de la République Démocratique du Congo nécessitent d’être observés de près.

Sans entrer dans les grands détails, les points susmentionnés auront une grande pertinence pour notre action dans les deux prochaines années.

Le nouveau portefeuille des projets du Ministère des Affaires Étrangères met-tant un accent particulier sur la paix et la sécurité est d’une grande importance. Ce thème étant lié à notre travail sur

la Bonne Gouvernance, nous souhait-erions nous y engager plus intensément avec les collègues des nouveaux projets dans le cadre du Réseau BGA. Le Comi-té de Pilotage conduira les travaux sur ce thème en collaboration étroite avec les collègues du Siège.

Le Comité de Pilotage a fourni des com-mentaires substantiels sur la nouvelle politique de la GTZ en matière de Ré-seaux Sectoriels. Un document cadre a été présenté en Août 2008 avec pour objectifs de mieux profiler et d’orienter le travail des Réseaux Sectoriels.

Ensemble avec les Réseaux Sectori-els Bonne Gouvernance de l’Amérique Latine (RED-LAC), de l’Europe de l’Est et de l’Asie Centrale (SELLER), nous avons contribué au processus de con-sultation pour la capitalisation des ex-périences et des leçons apprises sur les continents. Le document final qui devrait être adopté en mi-décembre 2008 démontre que beaucoup de nos commentaires et recommandations ont été pris en compte.

Les échanges entre les 4 Réseaux Secto-riels Bonne Gouvernance en Amérique Latine, en Asie, en Europe de l’Est, en Asie centrale et en Afrique Sub-saha-rienne seront intensifiés au cours de

l’année 2009. Un document commun intercontinental de discussion sur l’appui à la Bonne Gouvernance est prévu pour être finalisé en fin de l’année.

Des changements sont intervenus dans la composition du Comité de Pilotage. Madame Ute Klamert qui conduisait la thématique Bonne Gouvernance au sein du Département Afrique partira au Département Asie après six mois de congés sabbatiques. Monsieur Jochen Salow, responsable de la Division Sa-hel et Afrique de l’Ouest a pris sa place et dirigera la thématique Bonne Gou-vernance. Il représentera également le Département Afrique dans le Comité de Pilotage. Monsieur Roman Poeschke dirige désormais l’Unité de Prévention de la Paix et de la Sécurité et Madame Frauke Bartels le remplace en tant que Coordinatrice du Domaine prioritaire Gouvernance.

Nous aimerions sincèrement remercier Ute Klammert et Roman Poeschke pour leur engagement sans faille et leurs contributions qualitatives au Réseau Sectoriel BGA tout en leur souhaitant le meilleur pour leurs nouvelles respon-sabilités. Nous comptons beaucoup sur une collaboration intense avec Jochen Salow et Frauke Bartels dans le futur.

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Réunion du Comité de Pilotage du 4 au 5 Novembre 2008 à Accra au Ghana.

Du gauche: Anselme Guézodjè, Hajo Junge, Rajeev Ahal, Ute Klamert, Roman Poeschke, Armin Nolting, Frauke Bartels, Jochen Salow, David Nguyen-Thanh, Nikolas Beckmann

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Nouvelles des groupes thématiques

Groupe thématique n°1: Processus de réforme de la gouvernance nationale

david nguyen-thanh (responsable du groupe thématique n°1)

A la conférence du Réseau Sectoriel à Addis Abeba en Avril 2008, le groupe thématique n°1 s’est restructuré et s’est donné un programme de travail à la fois ambitieux et intéressant.

Sur le plan organisationnel: Le travail est organisé autour de deux groupes de travail ou « chambres » à savoir Dével-oppement National et la Bonne Gou-vernance Financière (BGF). La chambre 1 est composée de 17 membres et est coordonnée par Martin Ott du Malawi. Elle s’occupe des questions de dével-oppement national en Afrique, entre autres, le rôle des structures néo-pat-rimoniales, les autorités traditionnelles, les partis politiques et leur signification pour la Coopération au Développent (CD) en général et pour la GTZ en par-ticulier. Barbara Haeming du Cameroun coordonne la chambre n°2 dans laquelle sont impliqués environ 20 collègues et qui traite des sujets liés aux Finances Publiques et la Bonne Gouvernance Fi-nancière en Afrique (BGF). L’importance de l’intérêt pour la BGF s’est accrue dans le contexte du développement interna-tional et à la GTZ.

le programme de travail

Le groupe thématique s’est fixé des objectifs qui prennent en compte les questions suivantes sur une large base incluant toutes les chambres.

Comment est-ce que les Conseillers à 1.

la Gouvernance perçoivent leurs pro-pres rôles ?

Quel est le rôle de la Société Civile 2.

dans le contexte des Approches Pro-grammes (AP) ?

Le fondement de la question concernant le rôle des Conseillers à la Gouvernance était lié à l’observation selon laquelle ceux d’entre nous occupant cette posi-tion ont souvent des difficultés à clarifier ce qui nous distingue des autres conseill-ers. Ceci peut entraîner des problèmes de communication, et dans le pire, des insuffisances de résultats due à la mau-vaise définition de l’approche de con-seil. Dans le même temps, une esquisse de document de discussion a été pré-parée et est actuellement en train d’être revue sous la direction d’Ernst Hustaedt de l’Afrique du Sud conformément aux vives discussions internes. Elle sera ap-prouvée et rendue disponible au début de 2009.

Le deuxième sujet largement partagé au sein du groupe a trait au rôle actuel de la Société Civile dans le contexte de l’Aide budgétaire, des Pools d’Assistance Tech-nique (AT), d’autres formes d’Approche Programme et le rôle qu’elle devrait jouer. Ceci fut proposé comme sujet de recherche approfondie car le rôle de la Société Civile est actuellement large-ment et intensément discuté dans les dé-bats internationaux comme ce fût le cas récemment au Grand Forum d’Accra. En plus, l’orientation vers un programme devient de plus en plus importante pour plusieurs collègues dans leurs projets, et jusqu’à présent, très peu de lumière a été jetée sur la manière de travailler avec les représentants de la Société Civile. Une discussion initiale sur le sujet au sein de la chambre n°2 a abouti à la surprenante impression selon laquelle plusieurs collègues n’accordent du tout aucun rôle à la Société Civile dans les instances officielles de prise de décisions (ex. les comités de coordination de l’aide budgétaires, le management des pools des AT), même pas la moindre parce que cela soulève la question de la légitimité dans la relation entre le Gouvernement et les bailleurs de fonds. Toutefois, il a été souligné que la coopération tradi-tionnelle et aussi la promotion de la So-ciété Civile par la coopération technique

devraient se poursuivre. Plusieurs ques-tions n’ont été que effleurées briève-ment. Puisque cette question intéresse considérablement la GTZ, le Comité de Pilotage du Réseau BGA propose qu’un papier soit préparé sur « les opportuni-tés, les risques et les limitations au rôle de la société Civile dans les Approches Programmes ».

Dans la chambre sur le Développe-ment national, il était retenu à Addis Abéba de préparer un papier sur « les défis pour le Développement national en Afrique Sub-saharienne ». L’objectif est de faire une contribution à la discus-sion sur la Gouvernance au sein de la Coopération Allemande au Développe-ment et de soulever simultanément sur cette base la question de l’effectivité de notre approche de conseil. Le document est maintenant disponible sous forme provisoire. Il fut discuté en profondeur lors de la réunion de la chambre du 24 au 27 Novembre 2008 en Namibie et attend d’être approuvé et rendu di-sponible dans la forme finalisée en dé-but 2009.

La chambre sur la Bonne Gouver-nance Financière s’est également donné un programme de travail à Ad-dis Abeba. Ceci peut être scindé en trois grandes catégories relatives à la stra-tégie, la communication et l’échange d’expériences sur le contenu.

Stratégie1. : Avant la conférence du Réseau Sectoriel BGA, une esquisse de document de prise de position sur « les finances publiques et le rôle de la Coopération Allemande au Dével-oppement en Afrique Sub-sahari-enne » a été présentée et discutée. Le but était de provoquer au sein de la GTZ une discussion sur la position actuelle, les objectifs et les stratégies de la Coopération au Développe-ment dans le domaine des finances publiques. Il est évident que le sujet sur les finances publiques devient de plus en plus important pour la CD en Afrique Sub-saharienne depuis

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plusieurs années et soulève ainsi des questions pour la GTZ et la Coopéra-tion Allemande au Développement. Motivé par la discussion au sein du Réseau Sectoriel BGA, le Départe-ment Afrique à décidé de préparer une stratégie BGF pour l’Afrique Sub-saharienne.

Communication2. : Il a été retenu de présenter les résultats et les modes d’intervention de nos projets BGF sous forme de rapports succincts, de papiers facilement accessibles, et par là, de faire une contribution à une forme standardisée de l’effort largement fait pas la GTZ en vue de mettre en œuvre une meilleure com-munication de notre travail. Plusieurs papiers ont été préparés à cet effet. Lors de la réunion de la chambre qui a eu lieu du 7 au 8 Novembre 2008 à Berlin (conjointement avec la con-férence annuelle de la GTZ sur les fi-nances publiques), il fut conclu que tous les projets BGF devraient sou-mettre un rapport à la fin de 2008, et ceci devait être rendu disponible sous forme de dossier.

Échange d’expériences:3. Les mem-bres de l’équipe BGF ont utilisé le cadre de la réunion de la chambre susmentionnée ayant eu lieu à Ber-lin pour un échange de vues sur des thèmes sectoriels variés. L’un des thèmes était le rôle des plans de ré-forme de la Gestion des Finances Pub-liques (GFP) dans les pays partenaires (Dans quelles mesures contribuent-ils à l’objectif d’offrir un cadre pour les reformes ? Les bailleurs de fonds sont-il prêt à les supporter ? Quels rôles jouent-ils pour les projets de la coopération technique?). Le second sujet fréquemment y afférent est l’instrument d’analyse connu sous le nom de PEFA (Dépenses Publiques et Comptabilités Financières). D’autres questions soulevées à cet égard con-cernent : Les expériences accumulées dans les pays partenaires concernant la mise en œuvre et la valeur infor-

mative des analyses PEFA, la mesure dans laquelle les projets de la Coo-pération Technique y participent et le rôle que peut jouer le PEFA dans les approches de Coopération Tech-nique. L’échange des points de vue s’est avéré particulièrement néces-saire. Il a été ainsi retenu d’utiliser encore cette méthode de travail dans l’avenir.

Coopération avec Pauvnet

Avant la conférence du Réseau Sectoriel BGA à Addis Abeba, l’idée d’échange intensif entre réseaux sectoriels était déjà soulevée. Silke Wolterman, alors responsable de PauvNet, un groupe de travail du Réseau Sectoriel sur le développement économique durable en Afrique a pris part à la réunion du Réseau Sectoriel BGA. En retour, j’ai été invité à la conférence du PauvNet à Dakar en Juin 2008 dans mon rôle de Responsable du groupe thématique avec l’objectif d’identifier les possibili-tés de coopération et les thèmes com-muns. Cela fut un succès et PauvNet et BGF cherchent maintenant la possibilité d’organiser un atelier régional conjoint sur la planification financière à moyen terme visant les institutions partenaires et programmées pour le 1er semestre de 2009 en Afrique de l’Ouest. Les re-sponsables du PauvNet, Andrew Tench (Malawi) et Joana Henseler (Eschborn) prirent part à la réunion BGF de Berlin. Une fois encore, il était retenu que des échanges devraient être intensifiés et que nous étions en bonne voie.

aperçu général

La chambre n°1 est optimiste et estime que de bons progrès peuvent être faits avec le programme de travail de la prochaine conférence du Réseau Sec-toriel à Dakar en Novembre 2009. Les prochaines étapes importantes seront : 1) Élaboration et publication de deux papiers sur la Gouvernance (Les con-seillers en Gouvernance et les défis pour le Développement national). 2) Élabora-

tion et distribution des papiers pour les projets de BGF.

Nous serons capables d’effectuer une revue des progrès obtenus lors de la rencontre du groupe thématique pré-vue à Accra pour la fin d’Avril 2009.

Groupe thématique n°2 : Processus de réforme de Gouvernance Régionale

armin K. nolting (responsable du groupe thématique n° 2)

La construction d’un réseau sectoriel ou d’un groupe de travail ou chambre visant à rassembler tous les programmes qui traitent de la dimension régionale de la Gouvernance a été montée au Cam-eroun en 2005. Depuis lors, le bulletin d’information du Réseau BGA a rapporté sur les progrès effectués et les activités organisées. Les informations suivantes vont présenter le résumé des décisions prises lors de la dernière rencontre du Réseau Sectoriel d’Addis Abeba (Avril 2008), exposer les progrès effectués depuis lors, identifier les points à clari-fier et à réorienter et donner un aperçu des prochains mois.

résultats de la conférence du réseau sectoriel d’addis abeba (avril 2008)

La période qui a séparé les dernières réunions (Johannesburg 2006 et Ad-dis Abeba 2008) fut dominée par les demandes de soutien politique du Gouvernement Allemand, durant re-spectivement la double présidence de l’Union Européenne et du G8. Néan-moins, le groupe thématique n2 a gar-dé une étroite communication et coo-pération. En préparation à la rencontre d’Addis Abeba, un sondage au sein des programmes membres du Réseau Sec-toriel a permis d’identifier les domaines d’intérêts communs. Ceci a été plus tard nourri par les membres du groupe et a abouti à la définition des sous-groupes de travail suivants (chambres) :

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viron de 50%. Au regard de la petite taille des groupes, ceci constitue un très faible pourcentage. Les résultats ont été envoyés au Département Afrique tout comme à l’unité Politique Corporative afin de contribuer à la prise de posi-tion prioritaire de la GTZ en matière de modes d’intervention pour cette année. Par ailleurs, deux documents de bonnes pratiques élaborés ont contribué au développement d’initiatives sous la con-duite du Département de la Planification et du Développement.

Groupe 2 : Synergies et réseautage vertical et horizontal (sur les plans panafricain, régional et national)

L’activité la plus urgente de ce groupe coordonné par Nicole Schaffer (Afrique du Sud) a été de clarifier les mandats et les programmes de travail entre le Réseau BGA d’un côté et le groupe de travail nouvellement formé sur l’appui aux organisations panafricaines/ ré-gionales de l’autre. Ce dernier aura à se focaliser sur les processus dans la poli-tique allemande pour le développement et la Coopération au Développement de même qu’au sein de la GTZ en tant qu’acteur corporatif.

Le réseautage horizontal (régional–régional) et vertical (panafricain-ré-gional-national) dans le contexte des programmes d’appui sera élaboré par le groupe 2. Une première étude de cas identifiant les principaux challenges et les possibilités d’une meilleure coordi-nation et d’un meilleur réseautage sont en cours de préparation.

En même temps, les membres de la chambre 2 sont en train de contribuer

activement aux travaux entrepris par le groupe de travail du siège pour assurer la collaboration en cours entre les deux unités.

Possibilités de collaboration entre les deux groupes thématiques

A travers les travaux en groupe, les points de départ suivants pour la col-laboration entre 3 entités sous le toit commun du Réseau Sectoriel BGA sont identifiés et requièrent une suite :

Avec le Groupe thématique n1 « Pro-•cessus de réforme de gouvernance nationale » : le processus du Mécan-isme Africain de Revue par les Pairs (MARP) est une initiative panafric-aine de même qu’une série d’activités nationales. Les programmes de coo-pération pourraient refléter ceci plus fortement.

Avec le groupe thématique n2 « Dé-•centralisation » : La Conférence Af-ricaine de la Décentralisation et du Développement Local (CADDEL) et Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLUA) sont des institu-tions qui établissent un lien direct en-tre le niveau de gouvernance locale et le niveau continental des standards et des pratiques politiques. Des pos-sibilités de collaboration devraient être recherchées systématiquement.

observations, points de vue et questions ouvertes.

Participation

Notre groupe comprend jusqu’à ce •jour environ 12 collègues représen-tant 8 à 10 programmes. C’est de très loin le plus petit groupe du Ré-seau du BGA.

Puisque tous les membres ne peu-•vent pas être impliqués de la même façon, le nombre de membres réelle-ment actifs va de 3 à 4.

Chambre 1 Modes d’intervention dans les programmes de Gouvernance Région-ale

Chambre 2 Synergies et réseautage vertical et horizontal (sur les plans panafricain, régional et national)

Chambre 3 L’implication pour notre programme régional de l’appropriation par les pays africains

Chambre 4 Mandats et rôles dans la coopération avec les organisations régionales (cette chambre a été plus tard disloquée par les participants)

Au sein des groupes, les coordinateurs étaient identifiés et le travail fut mené indépendamment des autres mem-bres du groupe dans le but de définir les étapes suivantes, les objectifs et les produits convenus (voir ci-dessous). La fonction du responsable du groupe (coordinateur) a été prise par Dr. Armin K Nolting, Conseiller en Gouvernance dans le Programme Allemand d’Appui a l’Union Africaine basé à Addis Abeba. A travers la rencontre d’Addis, le groupe 2 du BGA fut renforcé. Il a été capable de retenir unanimement les principaux défis auxquels font face les programmes régionaux. De même il a pu définir les priorités et les programmes de travail.

Progrès effectués depuis avril 2008

Des progrès mitigés ont été effectués lors des six derniers mois de travail. Cependant un certain nombre de réali-sations mérite d’être mentionné :

Groupe1 : modes d’intervention dans les programmes de Gouvernance régionale

Pour obtenir une meilleure compréhen-sion du mode d’intervention dans nos programmes régionaux, un petit sond-age a été mené avec la facilitation du coordinateur de la chambre Dr. Jochen A. Hoettcke (Tunisie). Basé sur la coordi-nation avec diverses unités organisation-nelles au siège, particulièrement avec l’unité Politique Corporative, un ques-tionnaire sur les modes d’intervention fut élaboré (sur la base d’un modèle existant) et fut distribué aux collègues. La participation des collègues était en-

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L’ouverture de toutes les activités du •Réseau BGA aux experts nationaux, ré-gionaux, et internationaux serait néces-saire pour la viabilité du groupe 2.

Il nous est encore nécessaire de se •demander si un si petit groupe peut abriter et maintenir 3 différentes chambres.

actions prioritaires

Les priorités choisies par les groupes •semblent fortement liées (ex. la com-préhension de l’appropriation par nos partenaires détermine le mode d’intervention approprié).

Tous les 3 groupes travaillent sur des •thèmes qui ne sont pas spécifiques à la gouvernance mais qui sont plutôt liées aux questions de méthodologie et/ou de politique corporative.

Certains événements récents né-•cessitent d’être traités comme « le Partenariat pour la Gouvernance sous la stratégie commune entre l’Union Européenne et l’Afrique. »

Prochaines étapes

Il est nécessaire d’avoir à bord nos •collègues nationaux, régionaux et internationaux et de les intégrer to-talement afin de profiter réellement de leur expertise et d’améliorer la gestion du savoir globalement gé-néré. Ce processus doit être conçu dans le même sens que les décisions prises au niveau du Comité de Pilot-age du Réseau BGA de même que dans le sens des exigences de gestion des programmes par les coordonna-teurs et chefs de programmes.

Toutes les chambres devraient évaluer •en leur sein leurs réalisations, essayer de consolider les acquis et évaluer de façon réaliste les ressources di-sponibles pour les activités à mener dans l’avenir.

La restructuration des groupes doit être prise en considération. Ceci rendrait notre groupe plus réaliste, effectif et politiquement pertinent. Une réunion en Mars ou Avril 2009 pourrait appuyer ce processus en travaillant sur les ob-jectifs suivants : apprécier et consolider nos réalisations, intégrer de nouveaux collègues et définir les priorités de tra-vail avec une vue sur la prochaine con-férence du BGA en Novembre 2009.

Groupe thématique no3 : Décentralisation et gouvernance locale

(Nikolas Beckmann, Responsable du groupe thématique 3)

information Générale

Évaluation externe des programmes de décentralisation

La Décentralisation a été sélectionnée par le siège comme l’un des deux do-maines prioritaires pour l’évaluation externe en 2008. Six des quatorze pro-grammes d’appui à la décentralisation évalués a travers le monde sont de la zone Afrique Sub-saharienne.

Pays partenaire – projet/programme estimation de délai de finalisation

Rwanda: Appui à la décentralisation Octobre 2008

Cameroun: Appui à la décentralisation et au développement local

Février 2009

Afrique du Sud: Renforcement de la gouvernance locale Mars 2009

Ghana: Appui aux reformes de décentralisation Mars 2009

Burkina-Faso: décentralisation et développement local Mars 2009

Malawi: Appui la décentralisation démocratique Avril 2009

Les deux rapports écrits soumis à l’unité d’évaluation jusqu’à ce jour, montrent des résultats inconsistants au regard de l’évaluation des programmes en Afrique Sub-saharienne. Pour le groupe théma-tique n3 du Réseau BGA, l’évaluation

externe a néanmoins offert la possi-bilité d’analyser les divers rapports et de tirer les conclusions concernant la prochaine conception des programmes dans le domaine de la décentralisation et de la gouvernance locale. De plus, il est nécessaire de développer une stra-tégie pour une communication appro-priée des résultats au BMZ, à l’Unité responsable au Département Planifica-tion et Développement et au Départe-ment Afrique en soulignant les facteurs du succès des programmes d’appui à la décentralisation dans la région, et indi-quant les leçons apprises de l’évaluation pour l’orientation future de nos pro-grammes.

Caddel

La conférence de tous les ministres afric-ains en charge de la décentralisation et du développement local (CADDEL) qui a pour but de dynamiser les réformes de décentralisation en Afrique s’est tenue à Yaoundé en Mai 2008. La CADDEL a tenu trois réunions pour trois différents groupes cibles : Deux symposiums sous le patronage de la CADDEL sur le « Ren-forcement des capacités pour la Gou-

vernance locale » et pour les femmes-maires ont constitué une prélude à une série de réunions. La conférence des Directeurs sous l’égide du Cameroun et du Sénégal visait la préparation de la conférence des Ministres et l’élaboration

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de propositions en vue de clarifier des questions procédurières concernant le statut de la CADDEL. La conférence des Ministres a renvoyé la discussion sur les aspects statutaires et a chargé le Cam-eroun de faire des propositions pour le changement statutaire et des amende-ments. La candidature du Cameroun pour la présidence tout comme celle de la Côte d’Ivoire pour abriter la future réunion à Abidjan furent unanimement approuvées. La GTZ à travers les liens institutionnels avec le gouvernement du Cameroun et avec la Commission de l’Union Africaine entend fournir un ap-pui au processus actuel et renforcer le rôle politique de la CADDEL.

les CGlua

Un groupe de pays s’est détaché des Cités et Gouvernement Locaux Unis d’Afrique (CGLUA) pour créer une as-sociation concurrente. A cet effet, deux congrès parallèles se sont tenus par les deux associations en Juin 2008 respectivement à Abuja et à Accra. Le « groupe dissident » a ouvert son secré-tariat à Rabat.

Le congrès des CGLUA à Accra qui a vu la participation d’environ 1000 partici-pants venus de 27 pays a condamné le congrès parallèle d’Abuja et a mis en place un comité ad-hoc d’unification pour engager une discussion avec l’autre camp. La volonté des deux parties de rechercher activement un compro-mis semble cependant limitée. Jusqu’à présent, aucun consensus acceptable par les parties n’a été obtenu.

Bien que les partenaires au développe-ment soient toujours intéressés par le rôle que pourrait jouer une association des collectivités locales africaines pour une gouvernance locale dans la ré-gion, la GTZ et les autres partenaires au développement (Canada, France) ont suspendu leur soutien à chacune des deux associations à cause du conflit non tranché et observe alors son évolution.

Progrès dans les chambres

Cinq thèmes ont été identifiés lors de la réunion du Réseau BGA d’Addis. Les plans de travail préliminaires élaborés lors de la réunion guideront les activi-tés du groupe jusqu’à la prochaine ren-contre en 2009 à Dakar. Quoique les recommandations d’activités formulées par les chambres à Addis –Abeba (la documentation des meilleures pratiques et des leçons apprises pour souligner l’impact des programmes de décentrali-sation) soient reflétées dans les thèmes et les plans de travail, les objectifs par-tiellement vagues et les responsabilités des chambres ont entrainé des retards dans certains groupes. Les activités et les résultats des cinq groupes peuvent être résumés comme suit :

les modalités de l’aide

L’objectif initial et le plan d’action de la chambre ont prévu l’élaboration d’une étude comparative sur les modalités de l’aide dans des pays choisis. Les termes de référence pour une étude com-parative sur les modalités de l’aide au Mozambique et en Tanzanie ont été élaborés en conséquence et discutés. Du au fait que le papier sur les Modali-tés de l’aide et sur le Pool d’Assistance technique rédigé par les collègues à Es-chborn n’est pas encore approuvé, le groupe fut prié d’attendre les conclu-sions des discussions sur ledit papier afin d’éviter les doublons ou des possibles contradictions.

Les échanges intenses entre les mem-bres de la chambre ont entrainé une réorientation du travail. Le groupe se focalise désormais sur l’organisation de l’implication des autres pays africains dans des missions conjointes de revue, sur le rôle du coordonnateur du point focal, sur le positionnement de la GTZ à propos de l’établissement des arrange-ments des Pools d’Assistance Technique et sur l’échange d’expérience sur la

formulation des offres de programmes conjoints. Une rencontre du groupe aura lieu en Tanzanie en janvier 2009 afin de discuter des avancées effectuées à ce jour et de mettre à jour le plan d’action pour la période restante.

décentralisation fiscale

Le groupe envisage de fournir un aperçu sur les principaux problèmes et les prior-ités des pays partenaires à propos de la décentralisation fiscale et de document-er les principales des programmes GTZ en Afrique Sub-saharienne. Un outil de sondage pour la collecte de données sur ces deux aspects a été élaboré et testé.

Le sondage sera mené dans 16 pays et conduira d’un côté à la compilation des bonnes pratiques. De l’autre côté, les résultats seront consignés dans un document conceptuel sur les approches de décentralisation fiscale. En plus, le document présentera dans ses grandes lignes les concepts effectuant un lien entre coopération technique et coo-pération financière dans le domaine de la décentralisation fiscale pour les fu-tures offres conjointes futures.

les « Quick wins » (résultats rapides)

L’objectif demeure l’identification des approches permettant d’accroître la de-mande et la motivation des pays parte-naires pour les réformes de décentralisa-tion à travers des mesures qui génèrent des résultats et des impacts rapides et tangibles. Le groupe de travail a com-mencé à produire des informations et des expériences dans les programmes participants et développe actuelle-ment un outil de sondage. Le sondage va fournir un aperçu général sur les mesures et les activités des programmes dans les domaines focaux afin de réa-liser des progrès dans les pays dont les conditions cadres de mise en œuvre des réformes de décentralisation sont en-

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core difficiles. Le groupe a l’intention de chercher ces genres d’exemples non seulement en Afrique Sub-saharienne mais également d’étendre le sondage à l’Amérique latine et à l’Asie.

Certaines des expériences faites lors des activités menées avec succès et ayant entraîné des « Résultats rapides » seront documentées comme cas d’étude. Le sondage et les cas d’études aboutiront également à des recommandations sur des mesures éventuelles capables de renforcer l’existence des réformes de décentralisation et qui seront présentées sous forme de documents conceptuels pour des discussions lors de la prochaine réunion du Réseau BGA à Dakar.

Gouvernance territoriale

Dans une causerie informelle lors de la conférence de Strasbourg sur la dé-centralisation et la gouvernance locale en Juin 2008, le groupe a identifié des documents de base établissant ainsi une compréhension commune du sujet. Ainsi, comme premier résultat, un docu-ment sur la gouvernance territoriale en Afrique du Sud a été préparé et présen-té lors de la conférence. Toutefois, le groupe a observé que la terminologie utilisée lors de la discussion sur la gou-vernance territoriale n’est pas claire et décida en conséquence, de commencer à élaborer un glossaire des principaux thèmes, clarifiant ainsi les concepts de base de la GTZ et des autres organisa-tions impliquées dans la discussion sur le thème. Basés sur une compréhension commune, les objectifs et le plan de tra-vail furent élaborés.

Les questions directrices des recherches du groupe sur la Gouvernance territori-ale en Afrique Sub-saharienne définies lors de la conférence devraient aboutir à un questionnaire qui a pour objec-tif d’effectuer une évaluation des ap-proches nationales de gouvernance en Afrique. Des études par pays devraient

permettre d’analyser et de décrire com-ment les questions de gouvernance sont prises en compte par les programmes de décentralisation dans les pays parte-naires. L’objectif final demeure la défini-tion des interfaces entre la décentralisa-tion et la gouvernance territoriale (ex. économie régionale), l’identification des meilleures pratiques en matière de conseil en gouvernance territoriale et la consignation des résultats dans un document de discussion. En plus, le groupe exploitera les aspects potentiels du thème à développer dans le cadre d’un développement futur des services de la GTZ.

Le groupe prévoit une réunion en Mars 2009 à Madagascar afin de discuter les résultats préliminaires et de planifier la suite des activités. Ina Thiel, l’actuel co-ordinateur du groupe a quitté son poste en Afrique du Sud en décembre 2008 et passera le relais à un successeur qui reste à identifier.

Valeurs culturelles et décentralisation en afrique

La chambre se débat avec les objectifs vaguement définis et les résultats es-comptés. En plus, il a été affaibli par le changement du personnel et le nombre de ses membres ayant quitté le Ré-seau BGA. Diverses idées pour aborder le thème furent émises et la majorité des membres restant ont profité d’une réunion lors de l’université d’été sur la décentralisation de Septembre 2007 à Berlin pour discuter des options du-rables. Diverses tentatives de réduire ce vaste thème spécifiquement à la dimension culturelle de la réforme de décentralisation (tel que l’autorité tradi-tionnelle ou les concepts culturels d’un leadership non durable) n’ont pas en-core abouti.

La chambre espère bénéficier de l’implication prévue des experts na-tionaux, régionaux et internationaux

dans les travaux du Réseau BGA et des groupes thématiques. Il est attendu que les collègues, avec leur connaissance des valeurs et concepts de base des programmes de décentralisation de la GTZ d’un côté, et de leur connaissance profonde des valeurs culturelles dans les pays partenaires respectifs de l’autre, contribuent à la clarification des inter-dépendances entre valeurs culturelles et la mise en œuvre des réformes de décentralisation en Afrique Sub-sahari-enne.

Le document visant la clarification des spécificités sociopolitiques de la gouver-nance locale en Afrique Sub-saharienne et les concepts culturels de base a été actuellement élaboré et distribué aux participants du groupe thématique. Des experts nationaux identifiés seront im-pliqués dans la discussion sur l’approche conceptuelle à adopter pour étudier les caractéristiques et les approches qui semblent être plus relativement réussies dans l’utilisation de la décentralisation pour l’amélioration de la gouvernance aux niveaux local et national.

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Intégration des experts nationaux, régionaux, internationaux: Situation et progrès.

rajeev ahal et anselme Guézodjè (représentants des experts nation-aux, régionaux et internationaux).

Environ 68 experts de programmes et projets de la GTZ travaillant dans le do-maine de la Gouvernance en Afrique Sub-saharienne se sont réunis lors de la conférence du Réseau BGA à Addis Abeba du 9 au 11 Avril 2008. Le thème portait sur « le rôle du renforcement des capacités en appui à la bonne gouver-nance en Afrique Sub-saharienne»

Par le biais d’un partage intensif d’expériences et d’approches, les par-ticipants ont abandonné leurs intérêts personnels pour travailler étroitement et intégrer leurs aptitudes et leurs com-pétences dans le Réseau BGA. Ils ont élu Anselme Guézodjè (Cameroun) et Rajeev Ahal (Lesotho) comme leurs représentants au Comité de Pilotage du BGA pour faciliter ce processus.

Le rapport de la conférence fut con-séquemment établi en français et en an-glais et fut distribué à tous les membres. En dehors de cela, le Comité de Pilot-age qui s’est réuni à Accra en Novem-bre 2008 et auquel ont participé pour la première fois les 2 représentants, a trai-té en détail les questions d’intégration et de la manière de la rendre plus ef-fective. Le Comité de Pilotage était très satisfait de l’implication des experts na-tionaux/régionaux/internationaux dans le Réseau BGA notamment au vu des améliorations apportées dans la gestion du savoir entre les programmes et du

profond renforcement de la qualité au sein des groupes thématiques. Il a été proposé :

d’effectuer des avancées en im-1.

pliquant les experts dans les sujets thématiques et dans le travail dans les groupes thématiques du ré-seau étant donné que les questions d’incorporation institutionnelle sont en cours de discussion.

Le bulletin d’information du BGA sera 2.

désormais en anglais et en français à partir de Janvier 2009.

3

participants à la conférence du BGA à Addis Abeba.

Basé sur les domaines d’expertise et 3.

d’intérêt des participants, un proces-sus sera initié à travers les respons-ables de programme (AVs) en Janvier 2009 pour impliquer les experts na-tionaux, régionaux et internationaux dans les différents groupes théma-tiques du réseau BGA.

Nous sommes contents du progrès de la réalisation du mandat qui nous été confié et comptons sur une collabora-tion étroite entre toutes les sections de la famille GTZ.

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Personnes à contacter :[email protected] (Directeur Division État et Démocratie)

[email protected] (Coordinatrice Domaine Prioritaire Gouvernance)

Nouvelles du siège de la GTZ

Départment Planification et Développement

frauke Bartels (Coordonnatrice do-maine prioritaire Gouvernance)

le cube magique pour illustrer notre appui à la Bonne gouvernance.

En fin 2007, la Division 42, État et Dé-mocratie du Département Planifica-tion et Développement a commencé à développer un profil général des servic-es, des différents thèmes et domaines thématiques de l’appui de la GTZ dans le domaine de la Bonne Gouvernance.

Le processus de discussion à divers niveaux nous a conduits à une com-préhension commune de la Bonne Gou-vernance qui comprend le système de contrôle politique et les relations entre l’État et la société. Dans cette perspec-tive, nous nous sommes donné comme objectif de promouvoir par notre tra-vail un développement durable par la Bonne Gouvernance entendu comme l’existence d’institutions politiques ef-fectives et un usage responsable par l’État du pouvoir politique et des res-sources publiques. Cela implique aussi l’interaction entre l’État et la Société en vue d’assurer une participation des citoyens dans la prise de décision, le respect des droits de l’Homme, tout comme le bien être social et la règle de droit. L’amélioration des conditions institutionnelles et le développement des capacités constituent l’essentiel de notre travail. Ceci sous-tend l’appui aux populations et aux organisations en vue de faciliter les négociations entre le gou-vernement, la société civile et le secteur privé. La promotion de la Bonne Gou-

vernance découle de l’établissement d’un certain nombre de conditions dans le pays concerné.

En résumé, la Bonne Gouvernance est la coopération responsable entre l’État et la Société pour un développement au-todéterminé des populations.

Plus précisément, nous comprenons l’intervention de notre appui sur trois dimensions :

Nous consultons nos partenaires sur 1.

la mise en œuvre des fonctions prin-cipales de l’État qui consistent en la mise sur pied d’institutions étatiques transparentes, efficientes et facile-ment accessibles par les citoyens, des règles de droit démocratiques et d’une sécurité alimentaire en situa-tions d’urgence et de crise.

Ce faisant, nous sommes guidés par 2.

les thèmes clés du développement (lutte contre la corruption, lutte con-tre la pauvreté, le genre, les droits de l’homme et le maintien de la paix.)

Et nous prenons en considération la 3.

situation du pays concerné (Fragilité de l’État, pays émergents, pays en transformation, pays pauvres très endettés, pays en conflit, pays à rev-enus intermédiaires).

Les produits combinent l’expertise pro-fessionnelle et l’expérience de la division (ex : Décentralisation/Régionalisation, Réforme des finances publiques, Ré-forme du secteur de la sécurité, Recon-struction pour la prévention des crises, Prévention de la corruption. Voir intra-net GTZ , savoir, Produits GTZ ; http://intranet.gtz.de/en/wissen/dni3633.html)

4Pour illustrer notre profil d’offre de ser-vice (https://dms.gtz.de/livelink-ger/livelink.exe?func=ll&objaction=overview&objid=51115793&viewType=1), nous avons développé un « cube magique » qui nous permet de montrer cette approche tridimensionnelle et de jouer avec nos thèmes centraux.

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Réunion générale en 2008 du Réseau «Coopération Internationale pour la gestion des Conflits et des Catastrophes (CICC)»

Plus de 100 experts de la GTZ, du CIM et d’agences de consultation impli-quées dans plus de 60 projets à travers le monde ont participé à la réunion générale de la CICC en 2008. Les par-ticipants interviennent partout dans le monde dans les domaines de l’Aide tran-sitoire et d’Urgence au développement, la prévention des crises et le maintien de la paix et la gestion des risques de catastrophe. C’était la 4e réunion gé-nérale depuis 2002 l’année où le réseau fut créé.

Principaux résultats du réseau.

développements positifs au sein du réseau :

Il était apparu clairement que la for-•mation des équipes sectorielles et la réunion générale demeurent les élé-ments clés du réseau. La structure de base dans laquelle les équipes secto-rielles et le réseau entier se rencon-trent alternativement chaque année a démontré son importance et doit donc être retenue.

Un résultat positif du travail effectué •au cours des 2 dernières années est l’augmentation des projets membres de 46 (en 2006) à 63 (en octobre 2008).

Il y a une amélioration dans la gestion •du savoir. Des efforts ont été fournis et continuent d’être fournis en vue d’impulser une grande coopération avec les réseaux déjà existants.

L’échange d’informations et •d’expériences entre les membres s’est avéré fructueux et utile pour les activités des projets membres.

L’implication des experts et de con-•sultants externes a montré son im-portance et devra se poursuivre de manière plus large.

défis pour le futur

A la base, il y a un désir de voir une coordination plus étroite et une inter-action plus accrue entre les équipes du réseau sectoriel.

Il a été suggéré que le Centre Interna-tional pour la Migration et le Dével-oppement (CIM) et GTZ International services (GTZ IS) soient plus impliquées dans les travaux menés par le réseau.

Le réseau cherche à relever son pro-fil au sein de la GTZ et voudrait jouer un rôle actif notamment dans le cadre du Thème central de l’année 2009 qui s’énonce comme suit : « Développer la sécurité- Sécuriser le développement »

Il a été estimé souhaitable de recher-•cher un plus grand profil de la part des cadres dirigeants de la GTZ, du BMZ et de la KfW.

Programmes et thèmes

La réunion du réseau pour l’année 2008, qui fût préparée conjointement par le Comité de pilotage du CCIC et le coordinateur en collaboration avec les cadres membres de l’extérieur et du siège a eu lieu du 15 au 19 Septembre.

Au cours de l’événement ayant marqué le début de la rencontre, Tom Koenigs (ex envoyé spécial des Nations Unies) et Irmgard Schwaetzer (présidente du Comité Allemand pour la Réduction des Catastrophes) a discuté avec les cadres de la GTZ sur « le devoir de protection » lors des catastrophes, des crises et des

conflits. Les possibilités et les limites de la Coopération au développement ont été également discutées dans ce sens. Les invités des autres organisations, des institutions de recherche académique et des autres divisions de la GTZ ont égale-ment participé aux différentes manifes-tations.

A cause des multiples facettes des projets et des membres impliqués, les thèmes principaux abordés englobent un certain nombre de sujets qui se présentent sous plusieurs aspects in-cluant entre autres : « Apprendre des évaluations », « opportunités et défis dans la collaboration avec les nouveaux clients » de même que des thèmes tech-niques spécifiques.

Les thèmes suivants furent exposés en particulier par l’équipe sectorielle Prévention des Crises et Maintien de la Paix : « Leadership dans les États frag-iles », « Violence Juvénile » et « Coo-pération pour le développement dans les États en période post-conflits ».

Dans l’équipe sectorielle Aide Transi-toire et d’Urgence au Développement (DETA), le débat technique était dominé par les thèmes tels que « la crise ali-mentaires », « la Convention pour l’Aide Alimentaire », « la coopération militaire et civile », et également par les thèmes sur « les défis techniques relatifs aux projets DETA». D’autres thèmes furent aussi présentés et conjointement discu-tés en incluant cependant l’amélioration de la gestion de savoir, les sujets sur le financement et sur les outils de suivi et d’évaluation.

L’équipe sectorielle sur la Gestion des Risques de Catastrophe, ensemble avec les représentants d’autres organisations (Comité Allemand pour la Gestion des Risques et Catastrophes/DKKV, l’ONG Agro-action Allemande/DWHH et la Croix Rouge Allemande/DRK), s’est

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occupée de manière plus large confor-mément aux tendances nationales et internationales en matière de préven-tion des catastrophes. Elle a ainsi traité plus profondément les sujets comme « l’adaptation au changement clima-tique », « la prise en compte de la Ges-tion des Risques de Catastrophe (GRC) dans les processus de planification », « les systèmes de préparation et d’alerte rapide » de même que « la coopéra-tion avec le secteur privé ». Dans les différentes sessions ouvertes, d’autres thèmes liés aux travaux concrets ont été discutés.

Déclarations clés

Les déclarations clé sont un guide interne et une orientation pour nos collègues à la fois en Allemagne et à l’étranger, avec une remarque préliminaire qui souligne la pertinence du thème. Les crises et les conflits sont entrain d’avoir des impacts croissants sur l’environnement de la coopération internationale. Les escalades ne peuvent pas être prévenues seulement par les négociations, notamment dans les so-ciétés affligées par des années et même des décennies de tension et de guerres. Les principaux services de la GTZ dans ce domaine vont de l’amélioration de la sécurité des pays en crise sur le court terme au soutien à la société civile et aux États dans la résolution pacifique des conflits à long terme.

1. la sécurité pour le développement

La sécurité est essentielle pour tout développement durable dans toutes les sociétés.

2. la sécurité pour les peuples

La sécurité de l’homme est de première importance. Pour cela le respect des droits de l’Homme est fondamental.

3. la sécurité et la règle de droit

La sécurité est le produit de l’interaction entre l’État et la société. Cette interac-tion doit garantir la règle de droit, la participation politique et le respect des droits de l’Homme.

4. la sécurité a plusieurs partenaires

Une sécurité durable ne peut être ob-tenue que si tous les acteurs se la socié-té travaillent ensemble. Il est primordial qu’y soient impliqués non seulement la police, l’armée et la justice, mais aussi la société civile et le secteur privé.

5. la sécurité doit être négociée

Les causes des conflits varient de la compétition sur l’utilisation les ressourc-es aux restrictions de la participation ac-

tive en société. Les causes structurelles des conflits doivent être abordées avant qu’une réconciliation pacifique des inté-rêts ne soit recherchée.

6. la sécurité à travers la continuité

De la prévention des crises aux mesures de stabilisation à long terme, un en-gagement soutenu génère la sécurité et la confiance.

7. Sécurité au delà des frontières

Les conflits ne connaissent pas de fron-tières. Le développement est durable-ment sécurisé par les initiatives qui ne se limitent pas aux frontières nationales.

Comme chaque année, le Dialogue de Eschborn sera un des évènements phares de l’année. Cette année, il se tiendra les 23 et 24 Juin. En plus de cela, plusieurs autres événements seront organisés. Afin d’obtenir un calendrier plus détaillé, il faudra se référer à la page internet du Thème central de l’année sur le site web de la GTZ dès qu’elle sera disponible au début de 2009.

Personnes à contacter :[email protected] (Coordonnateur CCIC)

[email protected] (Coordonnateur du Domaine Prioritaire Gouvernance)

Le thème central de l’année est l’outil de référence centrale pour la GTZ. Chaque année un thème central politiquement pertinent et d’intérêt stratégique pour la GTZ est choisi. Tous les sujets ont une dimension interdisciplinaire et décrivent l’avantage comparatif de la GTZ dans le domaine. Le thème central de cette an-née 2009 est: « Développer la sécurité -Sécuriser le développement »

Le thème central de la GTZ pour l’année 2009

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trait spécial: Le débat sur la reconstruction nationale dans les États fragiles et sa pertinence pour l’appui de la GTZ à la Gouvernance.anne friederike röder (Projet d’appui «Bonne Gouvernance et démocratie»)

La fragilité des États a été un thème très discuté dans le débat international (Coopération au Développement) au cours des dernières années. Le sujet a été abordé par l’OCDE en 2004 avec pour leitmotiv de « rester engagé mais différemment », et le groupe des pays a trouvé sa voie dans la Déclaration de Paris de 2005 (paragraphe 35-37). Maintenant qu’il y a un consensus que la Coopération au Développement ne doit plus se limiter aux « bons exécuteurs », l’OCDE et les bailleurs de fonds luttent pour avoir plus d’éléments sur la deux-ième partie du leitmotiv : « … s’engager différemment ».

Jusqu’à présent, les discussions ont été très concentrées sur la reconstruction nationale qui est vue comme le princi-pal objectif de la Coopération au Dével-oppement dans les États fragiles. Selon l’OCDE, « elle peut être définie comme un processus endogène en vue de dével-opper les capacités, les institutions et la légitimité de l’État conduit par les rela-tions entre l’État et la Société »1 et est perçue comme un moyen pour dévelop-per la solidité de l’État.

Comment les bailleurs de fonds peuvent-ils soutenir de la meilleure manière ces processus? L’OCDE prépare actuellement les lignes directrices pour la reconstruc-

1 Reconstruction nationale en situation de fragilité – Résultats préliminaires, OCDE, Août. 2008, http://www.oecd.org/dataoecd/62/9/41212290.pdf

tion nationale qui donneraient au moins une réponse partielle à cette question. Dans un récent séminaire auquel ont participé des consultants internationaux et nationaux2, plusieurs études et leçons apprises ont été discutées. Les recom-mandations préliminaires peuvent se décliner à présent :

- L’importance du contexte a été plu-sieurs fois mentionnée. Ceci ne constitue en fait rien de nouveau. Il semble exister beaucoup plus et de meilleures analyses ou instruments d’analyse à cet effet. Mais apparemment, cela n’est pas suffisant :

Premièrement, les participants au •séminaire étaient d’accord que les analyses ne sont pas suffisamment partagées entre les bailleurs de fonds et les agences d’aide au développe-ment. Ceci est vrai pour les études qui ont été surtout menées pour l’usage interne, mais aussi pour les informa-tions en général, par exemple celles sur la situation sécuritaire.

Deuxièmement, il n’est pas suffisant •de contracter chaque deux ans un consultant pour mener des analyses spécifiques. Des contextes fragiles sont en soi très rapidement changeants. Il est important d’analyser le statu quo de temps en temps, mais cela a ses limites. Dans le but de s’adapter de manière adéquate au changement, des scenarii pour la planification et un suivi continu de la situation se-ront utiles. Cependant, ceci nécessite des ressources suffisantes : Il s’agit d’abord de personnel suffisant dis-posant de temps et d’expertise pour mener ces analyses. Il y a ensuite le besoin d’information de partout dans le pays et non seulement de la capitale. Il s’agit enfin de l’accès aux populations constituées de différents groupes sociaux. Beaucoup d’agences d’aide au développement se débat-

2 Tiré du Centre de Recherche de LSE sur les États en crise , de PWC et de la Sierra Leone, du Rwanda, de l’Afghanistan et de la Bolivie.

tent avec ces recommandations. Leurs enveloppes financières augmentent tandis que le nombre de personnel di-minue. Le personnel restant est con-finé dans la capitale et dispose de très peu de temps.

Troisièmement, une fois qu’une anal-•yse est menée, elle doit être traduite dans la pratique. Ceci nécessite des mécanismes spécifiques. Les ap-proches de la GTZ sont flexibles et les « variations des coûts » sont faibles. Le réseau BGA est un forum qui peut encourager l’utilisation de cette mar-ge de manœuvre de manière aussi ef-fective que possible. Il offre un cadre d’échange d’expériences où l’avis des collègues peut être recherché.

La discussion sur la reconstruction na-tionale tend toujours à se focaliser sur le développement des institutions éta-tiques, particulièrement celui de l’organe exécutif. L’OCDE est en train d’essayer d’accorder plus d’importance au fait que l’État comprend d’autres institutions que l’organe exécutif et les citoyens. Elle met l’emphase sur le besoin d’impulser une interaction constructive entre les citoyens et les institutions étatiques. Il existe toujours le risque que la Coo-pération au Développement ne supporte qu’un côté de cette équation. Toutefois, les institutions étatiques et les organi-sations de la société civile y compris le secteur privé ont toutes les deux be-soin de renforcer leurs capacités afin de s’engager mutuellement de façon con-structive. La création d’espace pour cette interaction comme les groupes conjoints de conseillers sectoriels ne serait pas en soi suffisant.

Les discussions ont également souligné qu’il y a encore la tendance à mettre les ONG et la société au même niveau.

Le défi pour les bailleurs de fonds est que le soutien à la Société Civile n’est pas économiquement effectif (compara-tivement aux appuis budgétaires directs par exemple), mais est plutôt risqué si on veut aller au-delà de la capitale et si on

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veut toucher les ONGs autres que celles de type occidental. Ceci est particu-lièrement vrai pour les États fragiles où la société peut être plus fragmentée et conflictuelle, où il est difficile de voyager hors de la capitale et où d’autres besoins semblent plus pressants. Le soutien à la Société Civile dans ce contexte consiste souvent à seulement financer les ONGs de prestation de service qui travaillent parallèlement à l’État. Ici aussi, la réalité selon laquelle il est important de renforc-er les liens entre les institutions étatiques et les citoyens, est difficile à traduire dans les faits pour plusieurs agences d’aide au développement. La GTZ3 a collecté sur ce sujet des leçons apprises de différents programmes de la Caucase du Sud, du Népal, de la République Démocratique du Congo, de la Sierra Leone, du Zim-babwe, du Guatemala et qu’elle publiera bientôt.

Les consultants ont aussi mis lors du séminaire un accent particulier sur « les processus politiques ». En bref, ceci sig-nifie que la Coopération au Développe-ment n’est pas un thème technique mais plutôt politique et que son appropriation par le partenaire est d’importance capi-tale. Ceci semble banal à première vue mais quand on y pense au fond, il peut en ressortir d’importantes implications pour le bailleur particulièrement concer-nant les modalités de l’aide.

Ce débat pourrait paraître très abstrait et loin de la réalité pour plusieurs conseill-ers. En même temps, il y a un réel intérêt à réfléchir sur la question de la Fragilité et d’aboutir à certaines orientations opéra-tionnelles. Le thème Fragilité restera dans l’agenda pour au moins deux ans encore d’autant plus que le 3ème Grand Forum d’Accra sur l’Effectivité de l’aide au développement l’a confirmé non seulement à l’OCDE mais également au niveau des pays. Entre autres, plusieurs

3 Projet de Conseil « Bonne Gouvernance et Démocratie »

pays partenaires4 se sont portés volon-taires pour suivre la mise en œuvre des principes de l’OCDE.

La GTZ et particulièrement ses conseill-ers en Gouvernance et le Réseau Secto-riel BGA auront un rôle à jouer dans ce débat.

La Gouvernance (du moins l’appui à •la Gouvernance) est placée au cœur du débat sur la fragilité étant donné qu’une Gouvernance améliorée est la seule voie qui permet de renforcer un État de manière durable.

Au niveau international, la GTZ, au •nom du BMZ, est dans une position unique de relier le niveau politique à l’expertise de la mise en œuvre. Au

4 A ce jour, les pays concernés sont la République Démocratique du Congo, la Sierra Leone, la République Centrafricaine, l’Afghanistan et le Timor Leste

niveau des pays, l’expertise de la GTZ pourrait avoir une importance crois-sante d’autant plus qu’elle dispose à travers son appui politique directe et son implantation en dehors de la capitale, une meilleure connaissance du pays que d’autres agences d’aide au développement et bailleurs ne sau-raient avoir.

Les modalités d’intervention de la GTZ devraient être partagées avec les bailleurs de fonds qui normalement se retirent du Pool d’Assistance Technique mais recon-naissent le besoin de renforcement des capacités.

Le réseau fournit un forum où des leçons apprises peuvent être partagées et où on peut facilement avoir recours aux con-seils des collègues. Il est également une importante institution pour rapporter les expériences « du terrain » au niveau politique.

6Nouvelles entréesNous voudrions souhaiter la bien-venue aux 11 nouveaux membres du Réseau Sectoriel BGA

Frauke Bartels (Division Planification et développement, Domaine prioritaire Gouvernance au siège à Eschborn)

Rebekka Rust (Département Afrique, Responsable en charge des questions liées à la mutilation génitale des femmes) au siège à Eschborn)

Elisaberth Leiss (Programme de promotion de la Gouvernance, Ghana)

Ulrich Nitshke (Programme de d’appui à la Décentralisation et Développement Communal, Bénin)

7Les prochains événements Réunion du Comité de pilotage du réseau BGA, du 23 au 24 avril 2009 à Berlin, Allemagne

5e Conférence et Assemblée Générale, du 2 au 5 Novembre 2009 à Dakar, Sénégal

Nadine Stiller (Projet d’Appui à la Bonne Gouvernance, Kenya)

Katja Guerten (Forum pour le dialogue et la paix, Malawi)

Hoger Seyfert (Programme d’Appui à l’EAC, Tanzanie)

Caroline Moje (Programme de décentralisation, Mozambique)

Bianca Reichel (Programme de décentralisation, Mozambique)

Daniela Funke (Programme d’appui à la Réforme du service public, Afrique du Sud)

Annelene Bremer (Programme de développement rural décentralisé, Lésotho)

Eva Michler, Ethiopia, GTZ Office