nous pensons que d'autres politiques économiques sont possibles
DESCRIPTION
Nous pensons que d'autres politiques économiques sont possibles. Pour changer d’économie Nos propositions pour 2012. Tous atterrés. Les économistes atterrés. Plan de l’intervention L’association des économistes atterrés Des fausses évidences à combattre Pourquoi nous en sommes arrivés là ? - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
Pour changer d’économieNos propositions pour 2012
NOUS PENSONS QUE D'AUTRES POLITIQUES
ÉCONOMIQUESSONT POSSIBLES
TOUS ATTERRÉS
Plan de l’interventionL’association des économistes atterrésDes fausses évidences à combattrePourquoi nous en sommes arrivés là ?L’éloge des dépenses publiquesPour une nouvelle fiscalitéPour une politique économique en EuropeVers la rupture : l’après libéralisme
LES ÉCONOMISTES ATTERRÉS
L’association des économistes atterrés
L’association a pour but d’impulser la réflexion collective et l’expression publique des économistes, issus d’horizons théoriques divers, qui ne se résignent pas à la domination de l’orthodoxie néolibérale sur la pensée économique et qui jugent nécessaire de changer le paradigme des politiques économiques en Europe et dans le monde.
LES ÉCONOMISTES ATTERRÉS
Atterrés par la soumission des politiques économiques actuelles aux exigences des marchés financiers, les membres de l’association veulent œuvrer pour la refondation de l’économie politique. Ils veulent éclairer le débat public sur la nécessité d’une autre politique économique brisant la domination des marchés financiers, favorisant la création d’emplois de qualité, favorisant la cohésion sociale et le plein emploi, répondant aux nécessités issues de la crise écologique
LES ÉCONOMISTES ATTERRÉS
Les sciences économiques doivent éclairer la pluralité des choix possibles en matière économique et sociale, et non imposer une solution unique aux citoyens. L’association se donne comme objectif de favoriser le débat public et démocratique sur les objectifs et l’organisation de l’activité économique et sociale.
LES ÉCONOMISTES ATTERRÉS
Nous faisons le par qu’il est possible de concevoir un nouveau type de développement humain, orienté vers la qualité sociale et écologique de la production : Entre le capitalisme vert et le sous-développement durable,
d’autres alternatives sont possibles et crédiblesDes leviers doivent être explorés
Une politique de développement planifiée Une politique d’expansion (salaires et dépenses publiques) Une politique de réindustrialisation
Retrouver les capacités de se doter d’une politique budgétaire autonome Retirer aux marchés financiers la clé du financement des Etats
Des politiques de lutte contre l’évasion fiscale et la corruption
REPRENDRE LA MAIN SUR LES DÉTERMINANTS ÉCONOMIQUES
10 fausses évidences à combattreLe manifeste des économistes atterrés, 2010
Fausse évidence n°1 :les marchés financiers sont efficients
Fausse évidence n°2 :les marchés financiers sont favorables à la croissance économique
Fausse évidence n° 3 :les marchés sont de bons juges de la solvabilité des États
Fausse évidence n°4 :L'envolée des dettes publiques résulte d'un excès de dépenses
LUTTER CONTRE LES ÉVIDENCES
Fausse évidence n°5 : Il faut réduire les dépenses pour réduire la dette publique
Fausse évidence n°6 :La dette publique reporte le prix de nos excès sur nos petits-enfants
Fausse évidence n°7 :Il faut rassurer les marchés financiers pour pouvoir financer la dette publique
LUTTER CONTRE LES ÉVIDENCES
Fausse évidence n°8 :L'union européenne défend le modèle social européen
Fausse évidence n°9 :L’euro est un bouclier contre la crise
Fausse évidence n°10 :La crise grecque a enfin permis d'avancer vers un gouvernement économique et une vraie solidarité européenne
LUTTER CONTRE LES ÉVIDENCES
Pourquoi nous en sommes arrivés là ?
Comment en sommes-nous arrivés là ? Les gouvernements ont renoncé à maintenir une croissance
permettant de satisfaire le plein emploi Dans les années 70 : taux de croissance 5,7 %, taux de
chômage : 2,4 % et un excédent budgétaire de 0,8 % du PIB. Inflation 5 %
Hausse du pouvoir d’achat et très faibles inégalités sociales
Une contre révolution libérale nécessaire pour un nouveau partage de la richesse Car les rentiers sont spoliés par l’inflation
Les actionnaires prennent le pouvoir au détriment des dirigeants Des taux de rentabilité du capital à 15%
QUELLE POLITIQUE ÉCONOMIQUE POUR UNE VÉRITABLE
ALTERNATIVE CRÉDIBLE ?
Comment en sommes-nous arrivés là ? Un travail idéologique orchestré et la main mise des financiers et
des économistes de banque Le mont Pèlerin
1947, Friedrich Hayek 1972, Milton Friedman : « l’entreprise doit être gérée en fonction des intérêts des seuls
actionnaires » Le cercle des économistes
Jean-Hervé Lorenzi, sous tutelle de Bernard Arnault (Rencontres économiques d’Aix en Provence)
Le conseil d’analyse économique Christian de Boissieu, Opa des Banksters
L’école d’économie de Paris « Paris School of Economics » François Bourguignon après Thomas Piketty
L’école d’économie de Toulouse, Jean Tirole Daniel Cohen, senior adviser banque Lazard, conseil de la Grèce et
conseil en privatisations Président du conseil d’orientation scientifique de la fondation Jean Jaurès
QUELLE POLITIQUE ÉCONOMIQUE POUR UNE VÉRITABLE
ALTERNATIVE CRÉDIBLE ?
Des « experts » à la rescousse des idées simples À courte vue :
« la crise est finie » – Patrick Artus, banque Natixis « la bonne nouvelle c’est que cela ne durera pas plus
longtemps » - Daniel Cohen, école normale supérieure « la crise est grotesquement psychologique » - Alain Minc « les pires nouvelles sont derrière nous » - Dominique Strauss
Kahn
TINA : There is no alternative
« Il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre » affirmait Albert Einstein
QUELLE POLITIQUE ÉCONOMIQUE POUR UNE VÉRITABLE
ALTERNATIVE CRÉDIBLE ?
Des stratégies mises en place par les « banksters » avec le soutien du gouvernement Natixis, Patrick Artus
La fin de la mission de service public des Caisses d’Epargne Automne 2008 : perte de 750 M €
Dexia, Anton Brender Privatisation de la direction des collectivités territoriales
de la CDC 6 G € partis en fumée
QUELLE POLITIQUE ÉCONOMIQUE POUR UNE VÉRITABLE
ALTERNATIVE CRÉDIBLE ?
GALERIE DES PORTRAITS
L’éloge des dépenses publiques
Éloge de la dépense publiqueLe secteur public est improductif, il est financé par prélèvement sur le secteur privé : seul créateur de richesse ? Dépense publique : 50 % du PIB
Dont 30 % transferts sociaux monétaires Les 20 % autres financent les externalités du secteur
privé Et produit de la valeur d’usage (PIB non marchand)
QUELLE POLITIQUE ÉCONOMIQUE POUR UNE VÉRITABLE
ALTERNATIVE CRÉDIBLE ?
Éloge de la dépense publiqueLe revenu national est de 2800 € par adulte en moyenne et par mois : 1300 € d’impôts et de cotisations sociales
Dont 600 € vont aux transferts monétaires Dont 700 € pour les services publics
L’impôt ne sert pas à payer les fonctionnaires mais à régler ce qu’ils produisent
La dépense publique n’est donc pas un puits sans fond !
QUELLE POLITIQUE ÉCONOMIQUE POUR UNE VÉRITABLE
ALTERNATIVE CRÉDIBLE ?
Éloge de la dépense publiqueAlors régulation marchande ou régulation publique pour les usages collectifs ? L’accès aux services est alors fonction du revenu
des ménages : système inégalitaire La performance est loin d’être plus forte
Les USA consacrent 17 % de leur PIB à la santé contre 13 % en France Profits versés aux actionnaires
Régulation marchande : développement de l’épargne de protection inégalitaire par définition et au détriment de la consommation
QUELLE POLITIQUE ÉCONOMIQUE POUR UNE VÉRITABLE
ALTERNATIVE CRÉDIBLE ?
Une régulation marchande au sein du service public Une marchandisation croissante de la sphère publique
RGPP, T2A, LRU Le ver dans le fruit La remise en cause de l’indivisibilité de l’utilité sociale
Le taux de prise en charge de la sécurité sociale est passé de plus de 80 % en 70 à 75 % en 2009
Le marché privé des retraites est 13,2 G € en 2009, soit 5,4 % des cotisations des régimes
obligatoires Le CA des assurances complémentaires a été multiplié de 65 % entre 2001
et 2008
Et pourtant une performance marchande qui reste à démontrer Les frais de gestion des assurances sociales : 4 %, les frais de gestion des
structures privées : 20 %
QUELLE POLITIQUE ÉCONOMIQUE POUR UNE VÉRITABLE
ALTERNATIVE CRÉDIBLE ?
Que dire de la dette ? Le PIB en 2010 : 1 932 G €
Fin 2010, la dette publique est de 1 600 G € (82 % du PIB). 80 % pour l’Etat et 10 % pour les collectivités locales et 10 % pour la sécurité sociale(USA : 100 %, Japon : 220 %)
Un stock Des charges d’intérêts (1° poste budgétaire)
Si taux d’intérêt supérieur au taux de croissance : effet boule de neige La dette a pour contrepartie des titres d’emprunt : on ne lègue aux générations futures
une dette… mais aussi des créances Solde du Patrimoine des actifs publics : 2 273 G € Le problème est plus le risque que les enfants des salariés ne rémunèrent
les enfants des rentiers Dette des ménages : 77,4 % de leur revenu disponible brut Dette des sociétés non financières : 131,30 %
La principale dette est une dette privée 120 % du PIB
Baisse des salaires rime avec endettement
QUELLE POLITIQUE ÉCONOMIQUE POUR UNE VÉRITABLE
ALTERNATIVE CRÉDIBLE ?
N.S. : 20 % d’augmentation de la dette, soit 600 G €
Dividendes versés en 1999 : 10 G €2010 : 35 G €
POUR UN AUTRE PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTÉE
10 points de VA regagnés par le capital en 30 ans, soit 195 G €Pour la France
L’Europe s’épuise depuis des mois à trouver 110 milliards d’euros pour sauver la Grèce alors que la fortune cumulée des 0,2% les plus riches de la planète est estimée à 39.000 milliards de dollars !
Pour une nouvelle fiscalité
Pour une nouvelle fiscalitéCotisations sociales
16 % du PIB, salaire socialisé Impôts indirects
10,8 % du PIB, impôts régressifs et inégalitaires Les 10 % des ménages les moins aisés dépensent 11,5 % de leur revenu en TVA.
Pour les 10 % les plus aisés : 5,9 %
Impôts directs 15 % du PIB, généralement progressifs
L’absence d’harmonisation fiscale engendre une concurrence et une baisse progressive de cet impôt
Les exemptions fiscales L’impôt direct est de moins en moins progressif
QUELLE POLITIQUE ÉCONOMIQUE POUR UNE VÉRITABLE
ALTERNATIVE CRÉDIBLE ?
Pour une nouvelle fiscalitéLes niches fiscales aujourd’hui 145 G €Un exemple dans le champ des politiques emploi
QUELLE POLITIQUE ÉCONOMIQUE POUR UNE VÉRITABLE
ALTERNATIVE CRÉDIBLE ?
Impact des exonérations en matière de création d’emploi : 100 000 emplois créés, le coût de ces créations : 200 K€/an l’emploi créé pour des salaires annuels de 20 K€
Pour une politique économique en Europe
La politique économique européenne Le pacte de stabilité et de croissance (99)
Limitation des déficits publics à 3 % du PIB Limitation des dettes publiques à 60 % du PIB Mais aucun rôle à l’égard des déséquilibres
À l’égard des stratégies néomercantiles (Allemagne, Autriche, Pays-Bas) Gains de compétitivité et accumulation des excédents
Fin des années 2000 Surévaluation de € entre 20 et 40 % pour la Grèce et l’Espagne, 15 %
pour la France 10 % de sur évaluation équivalent à un transfert entre 2,5 et 4
% du PIB Pour la Grèce : perte de production entre 5 et 10 % du PIB Pour l’Allemagne : 8 % de son PIB en +
QUELLE POLITIQUE ÉCONOMIQUE POUR UNE VÉRITABLE
ALTERNATIVE CRÉDIBLE ?
La politique économique européenneUne stratégie atterrante
Austérité budgétaireRenforcement de la gouvernance
PSC Règle d’or Contrôle des salaires à l’égard de la productivité Semestre européen
La mise en place du Mécanisme Européen de Stabilité
QUELLE POLITIQUE ÉCONOMIQUE POUR UNE VÉRITABLE
ALTERNATIVE CRÉDIBLE ?
La BCE et son autonomieL’article 123 du TFUE (Traité de Fonctionnement de l’Union Européenne) interdit le droit à la BCE de financer les états membres, chaque état membre doit recourir aux marchés financiers
Michel Barnier (commissaire au marché intérieur UE) cherche 1000 G € de la BCE prêtés en décembre 2011 au système bancaire
QUELLE POLITIQUE ÉCONOMIQUE POUR UNE VÉRITABLE
ALTERNATIVE CRÉDIBLE ?
8 points de PIB perdus, quelle reconquête ?Planification fédératrice
Revalorisation de la PACDirectives européennes à l’égard du système bancaire
Réhabilitation de grands programmes industrielsBCE et MES sous contrôle politiqueChangement des parités
Dévaluation des € du sud et réévaluation des € du nord
QUELLE POLITIQUE ÉCONOMIQUE POUR UNE VÉRITABLE
ALTERNATIVE CRÉDIBLE ?
Vers la rupture : l’après libéralisme
Une rupture est nécessaireMais « attention la ruine du système bancaire c’est le retour au jardin potager en 5 jours »
Les banques = bien public, dépositaire du système de paiementVers un système socialisé du crédit
QUELLE POLITIQUE ÉCONOMIQUE POUR UNE VÉRITABLE
ALTERNATIVE CRÉDIBLE ?
Une rupture est nécessaireSortir du cadre de ce système installé, il ne peut exister de replâtrage Libre échangisme avec son cortège de délocalisation La financiarisation de l’économie Le modèle de politique économique européenUne nécessaire bifurcation La « démondialisation » ? De la post-croissance à la prospérité vient en effet du
latin spero (s'attendre à) et pro(en avant) : faire en sorte que les choses aillent bien, ou mieux, au fil du temps, sans connotation d'abondance matérielle nécessaire
QUELLE POLITIQUE ÉCONOMIQUE POUR UNE VÉRITABLE
ALTERNATIVE CRÉDIBLE ?