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iNFOS ! n ° 1 2 6 8 j u i l l e t 2 0 1 6 Filière Elevage & Viande Retour sur la Convention Annuelle d’INTERBEV du 29 juin 2016 L’édition 2016 de la convention annuelle INTERBEV était placée sous le signe des enjeux sociétaux, un défi auquel la filière doit faire face de façon croissante, notamment en matière de demandes sur le bien-être animal. Comme l’a rappelé en introduction Dominique Langlois, président d’INTERBEV « L’éco-responsabilité, le bien-être animal, la santé, mais aussi la qualité et la sécurité alimentaire, sont déjà et depuis longtemps au cœur des préoccupations de la filière et intégrés à la politique « long termiste » qui concerne toute la filière élevage et viandes… » Après que Bruno Dufayet, président de la Commission Enjeux Sociétaux, ait rappelé les missions et actions de cette nouvelle commission au sein d’INTERBEV pour approfondir la réflexion autour des questions qui font aujourd’hui débat, Dominique Wolton, Directeur de recherche au CNRS et Directeur de la Revue Internationale Hermès et Dominique Lestel, maître de conférence au département de philosophie de l’Ecole Normale Supérieure et auteur de « l’apologie du carnivore » ont pris part au débat de la première table ronde de la matinée. Consacré au décryptage du langage « anti-viande » (mots et images) destinés à influencer l’opinion publique, le débat a permis de rappeler tout d’abord, que la promotion d’une alimentation sans viande n’était pas un phénomène nouveau. Dominique Lestel appelle les nouvelles tendances du véganisme, de l’anti-spécisme… comme celles d’un « végétarisme éthique », c’est-à-dire ayant un discours universaliste qui s’apparente, en réalité, à un discours politique et de pouvoir. Pour Dominique Wolton, le discours anti-viande est également moralisateur et idéologique. Afin de toucher l’opinion publique, les « associations anti » récupèrent des valeurs universelles. Monsieur Wolton rappelle aussi que « la filière a de multiples arguments facilement opposables à ceux des anti-viandes comme le plaisir du goût ou le plaisir de manger ensemble. Les Végan sont par nature des idéologues. Il ne faut pas hésiter à relativiser et pousser le ridicule de leurs arguments. Qui aurait envie de vivre dans un univers sans viande, sans lait, sans fromage, sans œuf... ? L’homme a une mâchoire de carnivore, pas d’herbivore ! Dans l’histoire des civilisations, il y a toujours eu de la viande. Il faut également se méfier des enjeux économiques gigantesques de l’industrie de la nourriture artificielle, qui se cache derrière ces discours « anti ». Quant à Dominique Lestel, il met en avant la posture de « carnivore éthique » à l’opposé de celle du « végétarien éthique », une « notion qui correspond à une défense raisonnée de la consommation de viande et à une démarche affirmée du choix de la viande que l’on veut et de la manière dont on veut la consommer. Par conséquent, être un carnivore est une posture plus éthique que la posture végétarienne.» Enfin, Dominique Wolton et Dominique Lestel s’accordent à dire que la filière doit être dans une posture positive où elle doit expliquer ses pratiques et les valoriser auprès du public. Dominique Wolton prône une parole de plaisir et décomplexée : « La posture défensive fait que l’on finit par se croire mal aimé alors que ce n’est pas le cas ! Et aujourd’hui, la consommation de viande ne baisse pas à la mesure

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016

Filière Elevage & ViandeRetour sur la Convention Annuelle d’INTERBEV du 29 juin 2016

L’édition 2016 de la convention annuelle INTERBEV était placée sous le signe des enjeux sociétaux, un défi auquel la filière doit faire face de façon croissante, notamment en matière de demandes sur le bien-être animal.

Comme l’a rappelé en introduction Dominique Langlois, président d’INTERBEV « L’éco-responsabilité, le bien-être animal, la santé, mais aussi la qualité et la sécurité alimentaire, sont déjà et depuis longtemps au cœur des préoccupations de la filière et intégrés à la politique « long termiste » qui concerne toute la filière élevage et viandes… »

Après que Bruno Dufayet, président de la Commission Enjeux Sociétaux, ait rappelé les missions et actions de cette nouvelle commission au sein d’INTERBEV pour approfondir la réflexion autour des questions qui font aujourd’hui débat, Dominique Wolton, Directeur de recherche au CNRS et Directeur de la Revue Internationale Hermès et Dominique Lestel, maître de conférence au département de philosophie de l’Ecole Normale Supérieure et auteur de « l’apologie du carnivore » ont pris part au débat de la première table ronde de la matinée. Consacré au décryptage du langage « anti-viande » (mots et images) destinés à influencer l’opinion publique, le débat a permis de rappeler tout d’abord, que la promotion d’une alimentation sans viande n’était pas un phénomène nouveau. Dominique Lestel appelle les nouvelles tendances du véganisme, de l’anti-spécisme… comme celles d’un « végétarisme éthique », c’est-à-dire ayant

un discours universaliste qui s’apparente, en réalité, à un discours politique et de pouvoir.

Pour Dominique Wolton, le discours anti-viande est également moralisateur et idéologique. Afin de toucher l’opinion publique, les « associations anti » récupèrent des valeurs universelles. Monsieur Wolton rappelle aussi que « la filière a de multiples arguments facilement opposables à ceux des anti-viandes comme le plaisir du goût ou le plaisir de manger ensemble. Les Végan sont par nature des idéologues. Il ne faut pas hésiter à relativiser et pousser le ridicule de leurs arguments. Qui aurait envie de vivre dans un univers sans viande, sans lait, sans fromage, sans œuf... ? L’homme a une mâchoire de carnivore, pas d’herbivore ! Dans l’histoire des civilisations, il y a toujours eu de la viande. Il faut également se méfier des enjeux économiques gigantesques de l’industrie de la nourriture artificielle, qui se cache derrière ces discours « anti ».

Quant à Dominique Lestel, il met en avant la posture de « carnivore éthique » à l’opposé de celle du « végétarien éthique », une « notion qui correspond à une défense raisonnée de la consommation de viande et à une démarche affirmée du choix de la viande que l’on veut et de la manière dont on veut la consommer. Par conséquent, être un carnivore est une posture plus éthique que la posture végétarienne.»

Enfin, Dominique Wolton et Dominique Lestel s’accordent à dire que la filière doit être dans une posture positive où elle doit expliquer ses pratiques et les valoriser auprès du public. Dominique Wolton prône une parole de plaisir et décomplexée : « La posture défensive fait que l’on finit par se croire mal aimé alors que ce n’est pas le cas ! Et aujourd’hui, la consommation de viande ne baisse pas à la mesure

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iNFOS ! de l’amplification du discours anti-viande. Il faut assumer ce qu’est la tradition de l’élevage en France et le plaisir de manger de la viande. »

La 2ème partie de la matinée a donné des pistes de réflexion pour que la filière puisse prendre part au débat sociétal et aille dans le sens de ses valeurs.

La présentation de Patrice Mathieu, co-fondateur d’Out of the Box, a ainsi montré que la filière avait beaucoup d’atouts et disposait de plusieurs éléments clés pour se positionner face à ces discours « anti » comme jouer la carte de la transparence, de la proximité mais également de la participation au débat afin de gagner en crédibilité, valoriser les bonnes pratiques auprès du consommateur... En effet, selon lui : « affirmer ce que l’on est et ne pas se contenter de répondre au coup par coup, est la règle de base. Il y a un enjeu à recréer le lien entre les consommateurs et les enjeux de production. Ceci passe, par exemple, par l’ouverture aux métiers et aux acteurs de la filière via des démarches de transparence et de proximité… mais aussi en revalorisant le produit lui-même par une approche plaisir notamment. »

Enfin, Jean-Louis Blanc, secrétaire général de l’ADEIC (Association de Défense, d’Education et d’Information du Consommateur) a insisté, quant à lui, sur le fait qu’il était important de pouvoir répondre aux interrogations que se posent les consommateurs, notamment celles liées à l’abattage et à la traçabilité : « Les associations comme la nôtre sont demandeuses de supports d’informations édités par les filières professionnelles pour pouvoir les relayer. L’éducation scolaire est également un enjeu important en ce qui concerne la santé et le goût ».

Cette convention a aussi fait l’objet d’une intervention de Stéphane le Foll, ministre de l’Agriculture, qui s’est exprimé sur les récentes actualités touchant la filière (étiquetage des produits transformés à base de viande, contractualisation, plan d’investissement destiné à l’amélioration des abattoirs…). Ce dernier a particulièrement mis l’accent sur l’importance des enjeux sociétaux auxquels les professionnels de la filière sont confrontés chaque jour, notamment en matière de bien-être animal qui, a-t-il rappelé, est « une demande de la société ».

En conclusion, Marc Pagès, directeur d’INTERBEV, a rappelé qu’à l’éclairage de ces débats, l’interprofession devait « continuer de faire savoir ce que nous faisons : de l’élevage à la distribution, poursuivre l’ouverture des portes à l’instar des Rencontres Made in viande, pérenniser les actions de l’interprofession à l’attention des jeunes publics en milieu scolaire et périscolaire, continuer à prendre activement la parole sur internet. Le mot de la fin est revenu à Dominique Langlois qui a insisté sur la nécessité de communiquer vers le consommateur, vers les associations de consommateurs et renforcer le dialogue avec celles qui ne sont pas forcément favorables à la filière… ». Enfin, ce dernier a demandé la construction d’une charte éthique de la filière viande, dans un objectif

de transparence totale pour le citoyen.

« Nuit debout devant les abattoirs » : INTERBEV met en place une procédure d’urgence

Dans la nuit du jeudi 30 juin au vendredi 1er juillet, l’association 269 Life Libération Animale a lancé une opération « Nuit debout devant les abattoirs ». Les participants à ces rassemblements statiques et silencieux devaient rester aux portes des abattoirs afin de ne pas bloquer l’accès ou entraver l’exploitation des outils. Cependant, dans l’éventualité de débordements dommageables pour les abattoirs ou leurs activités, INTERBEV a mis en place une procédure d’urgence pour contacter un huissier territorialement compétent en vue de réaliser un constat si nécessaire. Des recommandations ont également été transmises sur la caractérisation des actions et les moyens de preuve en vue d’une demande en réparation du préjudice subi. Au lendemain des rassemblements, aucune action n’a nécessité l’intervention d’huissier pour la réalisation de constat.

BOVINS : Section INTERBEV Bovins du 28 juin

INTERBEV Bovins s’est vu présenter le 28 juin 2016 un point d’étape de l’audit qui a été commandité par l’interprofession pour s’assurer que le modèle économique de la dématérialisation des passeports de bovins était robuste. Les auditeurs, le cabinet Blézat Consulting, ont soulevé certains points qui méritent d’être creuser en termes de chiffrage avant toute décision formelle de lancement de la DEMAT.

Sections

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iNFOS ! D’autre part, les fédérations de l’aval demandent unanimement comme condition sine qua non que la DEMAT se déploie de manière synchronisée avec l’identification électronique des bovins. Or le collège amont souhaite aborder les 2 dossiers de manière séparée. La divergence de point de vue des collèges d’INTERBEV Bovins et les éléments à creuser sur le plan technique et économique ne permettent pas d’établir pour l’instant et au démarrage de la DEMAT une position favorable lors du Conseil d’Administration de SPIE du 12 juillet (pour application à l’horizon de 2 ans). Malgré les oppositions, tous s’accordent pour autant à dire que le projet doit continuer à être travaillé.

OVINS : Assemblée Générale d’OVINFOS

L’assemblée générale de l’association Ovinfos a eu lieu le 28 juin dernier. Joël Agulhon, le nouveau président, s’est félicité des avancées en matière de fiabilisation des données. Un taux de 91% de notification a été atteint pour les éleveurs ovins. OVINFOS a par ailleurs démontré son utilité dans la gestion de la FCO pour la filière ovine. La filière et l’administration sont en effet satisfaites du service rendu par OVINFOS pour limiter les perturbations liées à la FCO dans la filière ovine.

Pour rappel, en septembre 2015, la France était coupée en deux par la FCO : d’un côté la zone réglementée où les mouvements d’animaux sont restreints, de l’autre la zone indemne. Une dérogation existe pour pouvoir sortir des animaux de ZR à destination directe des abattoirs sous réserve d’un abattage dans les 24 heures. Pour les abattoirs ovins situés en ZI, le délai de 24 heures n’est pas tenable concernant l’abattage des agneaux Lacaune issus du bassin de Roquefort. La mise en place de flux canalisés est proposée et acceptée par les autorités sanitaires. Il s’agit de vérifier, via OVINFOS, que les bergeries de pré-abattage sont exclusivement dédiées aux animaux issus de ZR destinés directement à l’abattoir. Sous cette condition, les agneaux, désinsectisés avant leur départ, peuvent donc être emmenés en bergerie de pré-abattage, elle-même désinsectisée et protégée contre l’insecte vecteur de la FCO. Ils peuvent s’y reposer jusqu’à 14 jours avant leur abattage.

Le sérieux des opérateurs et OVINFOS ont permis l’octroi et surtout le maintien d’une dérogation pour les « Mouvements des agneaux destinés à l’abattage mais nécessitant un hébergement temporaire d’une durée supérieure à 24 heures ». Le dispositif a pu être mis en place avant la sortie massive des agneaux du bassin de Roquefort qui représentent plus de 20% des abattages nationaux.

Le 25 mai 2016, à l’occasion d’une réunion de bilan avec l’administration, la DGAL a officiellement fait part de sa satisfaction quant au travail conduit par la filière, et par OVINFOS en particulier, pour limiter les perturbations économiques liées à la FCO dans la filière ovine tout en garantissant un haut niveau de sécurité sanitaire.

Finale des Ovinpiades européennes

La finale européenne des Ovinpiades aura lieu le 27 juillet prochain au Sheep Day, à Malvern, UK. Les vainqueurs français 2015, Dylan Lombard, et 2016, Flavien Olivier, représenteront la France dans cette compétition. Une délégation française composée d’anciens candidats des Ovinpiades et de représentants des 5 C2OR d’Inn’Ovin accompagnera nos deux concurrents. Ce déplacement sera également l’occasion de découvrir la filière ovine britannique et de s’enrichir d’expériences qui pourront nourrir Inn’Ovin.

Un kit pour les techniciens ovins

Pour atteindre l’objectif de +10% d’agneaux en 2020, Inn’Ovin lance un kit technique à destination des techniciens ovins. Sur la base de divers supports, ce kit est un moyen pour aider le technicien dans l’accompagnement de l’amélioration des performances techniques et économiques des éleveurs. Il est composé de différents outils : 1) Des fiches audits « Aide au diagnostic et recommandations » qui permettent d’établir un diagnostic et de proposer des pistes d’amélioration à l’éleveur. 2) Des fiches techniques d’actualité réalisées à la demande des techniciens et traitant de références qui ne sont pas disponibles. 3) Une chronique ovine en images. 4) Des web conférences : formations d’1h30 à distance sur des sujets techniques. 5) Des outils de démonstration pédagogiques pour sensibiliser, de façon ludique, les éleveurs à des pratiques incontournables pour l’amélioration de leurs performances techniques et économiques. Les premiers outils (mannequin pour la note d’état corporel, kit pour évaluer la qualité du colostrum) seront disponibles sur les salons de l’automne.

Plus d’informations sur www.inn-ovin.fr

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iNFOS ! Animations Pédagogiques Elevage & Viande

Ile de France : des animations organisées dans 7 établissements auprès de plus de 1 000 écoliers du primaire

En début d’année, INTERBEV Île-de-France est intervenu dans les 7 écoles primaires auprès d’élèves de CE1/CE2/CM1/CM2 pour présenter les deux animations pédagogiques «Leçon d’élevage» et «Leçon d’équilibre» avec les animateurs spécialistes du jeu « tour d’horizon de l’élevage ». Les écoliers ont pu, entre autres, compléter un paysage permettant ainsi d’aborder les thématiques de l’environnement et du bien-être animal de façon ludique.

La diététicienne d’Ile de France du réseau INTERBEV a présenté les sept groupes d’aliments et les enfants ont pu composer un menu complet adapté à leurs besoins nutritionnels spécifiques.

Poitou-Charentes : le Comité Régional présente l’élevage

à l’école de Lezay

En amont du concours de Lezay, INTERBEV Poitou-Charentes réalisait un atelier sur l’élevage et la viande avec deux classes de primaire. La cinquantaine d’élèves a fait preuve de curiosité en posant des questions sur l’alimentation des animaux, leurs conditions d’élevage, les races bovines françaises mais aussi sur les métiers de la filière.

Des dégustations de viande ont clôturé l’atelier, initiant les « petits goûteurs » à une approche sensorielle de leurs assiettes avec le constat qu’il ne faut pas toujours se fier à sa première impression pour savourer un plat. Cette intervention faisait lien avec la visite du concours quelques jours plus tard ; elle aussi très appréciée des enfants !

Restauration Hors Domicile

Centre-Val de Loire : Découverte de la restauration collective

Début 2016, un groupe de travail s’est formé au sein du Comité Régional Centre – Val de Loire avec pour objectif de développer

l’approvisionnement en viande locale des restaurations collectives. Son but est notamment d’accompagner sur cette thématique le Conseil Régional dans ses projets avec les lycées.

Pour connaitre les différents acteurs, leurs enjeux et problématiques, des visites de structures régionales ont été organisées. Les premières ont eu lieu le 28 juin en Eure-et-Loir, avec les deux extrémités de la filière : une exploitation de bovins viande et la restauration collective de Chartres Métropole. Les prochaines visites auront lieu dans un abattoir, une boucherie et un atelier de découpe et transformation.

Midi-Pyrénées : conférence régionale autour de l’approvisionnement de proximité de la restauration collective en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées à Carcassonne le 17 juin dernier

Organisée par le SRAL et la DRAAF de la nouvelle région, cette conférence, ouverte aux acteurs de la restauration collective, aux fournisseurs et à l’ensemble des intervenants de ce secteur, a permis de faire le point sur les outils et ressources existants en région ou au national pour favoriser l’approvisionnement de proximité. Différents groupes d’experts intégrant les interprofessions de viandes bovine et porcine se sont réunis depuis juillet 2015 pour travailler sur trois thématiques : les aspects juridiques, le prix et les conditions d’organisation d’une offre adaptée.

Des témoignages de gestionnaires de la restauration scolaire ou de grossistes ont complété le panorama des acteurs et des filières régionales. Les boîtes à outils, les guides ou les fiches thématiques et techniques réalisés pour favoriser le partage d’expériences ont été présentés.

Autres actualités

Alsace – Champagne-Ardenne et Lorraine : Rencontre avec la Présidente de la Commission Agricole de la région Grand-Est, le 8 avril à Chalons en Champagne

Roger LANFROY, Lucien SIMLER et Philippe NICOLAS ont rencontrés Madame Pascale GAILLOT, Présidente de la Commission Agricole de la région Grand-Est. Le point a été fait sur la structuration des interprofessions.

L’échange a permis de communiquer sur les différents maillons de la filière et de positionner l’interprofession régionale comme un interlocuteur

Comités Régionaux

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iNFOS ! majeur de l’Assemblée Régionale. Les productions animales dans la région Grand-Est sont importantes : 9% des effectifs de vaches laitières, 7% des effectifs de vaches allaitantes, 8% de la production de viande bovine et 16% de la production de Jeunes Bovins (3ème région française). Une production de viande bovine de 144 000 tonnes. La région détient 5% des effectifs de brebis soit la 5ème région.

Aquitaine : «La Viande une idée par jour» en avant-première au Salon de l’Agriculture Aquitaine du 14 au 22 mai 2016

Au sein de l’ «Espace Gastronomie» du salon de l’Agriculture Aquitaine, le Comité Régional a mis en scène les viandes régionales de boeuf, veau, agneau pour le plaisir de tous. Le public a été accueilli autour d’atelier de dégustations permettant ainsi de découvrir la diversité des morceaux et le plaisir de partager de la viande. Les visiteurs sont repartis avec en poche des solutions pratiques et des idées pour tous les jours !

Des temps forts sont venus ponctués l’animation : mise à l’honneur du Veau de la Pentecôte avec ses toutes nouvelles recettes printanières, rencontres avec des professionnels de la boucherie et des démarches régionales, 2 concours d’élèves bouchers en partenariat avec le Syndicat de la Boucherie de la Gironde et le CFA de la Chambre des Métiers, ainsi que l’annonce en continue des Rencontres MADE in VIANDE.

Lorraine : Découverte de la filière « steaks hachés » de Moy Park, fournisseur de McDonald’s à Orléans

La rencontre s’est faite sur le site de l’usine Moy Park d’Orléans (45) où McDonald’s sous-traite la production des steaks hachés de ses restaurants. La traçabilité est l’une des grandes forces de cette filière ; ainsi en 6 heures seulement, on peut connaître le nom de l’exploitation d’où est originaire le produit.

Le niveau d’automatisation a impressionné les visiteurs. McDonald’s est également un important partenaire de la filière viande française puisqu’il achète près de 25 000 tonnes (désossée) de viande bovine française.

Pour sécuriser l’approvisionnement, MOY PARK a entrepris de contractualiser avec les éleveurs français pour la viande bovine et souhaite continuer cette démarche, ce qui représente une opportunité

intéressante pour les éleveurs. Après l’usine, découverte de l’atelier cuisine d’un restaurant McDonald’s et échanges avec le responsable de l’établissement. Sur la route du retour, visite d’un atelier de 760 places Jeunes Bovins entièrement automatisé. Tous les membres du Conseil d’administration d’INTERBEV Lorraine participaient à ce voyage.