n°42 - septembre 2011

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es biens chers amis, les deux mois d’été nous ont tous dispersé sur les routes de France (et d’ailleurs...) Un grand merci pour vos cartes postales et vos témoignages d’amitié. La rentrée scolaire sera une nouvelle fois pour nous l’oc- casion de nous retrouver au complet et de mesurer à quel point nous formons vraiment une famille. Cette grande famille spirituelle s’élargit encore. Nous aurons cette année de nombreux nouveaux « paroissiens ». Soyons attentifs à bien les ac- cueillir. Nous formons une fa- mille spirituelle : Comme vous le savez, la famille est la cellule de base de la société et c’est pour cette raison qu’elle est conti- nuellement attaquée par les ennemis du règne de Dieu. Qu’est-ce qui unit notre famille et la rend plus belle, plus forte et plus vraie ? Incontestable- ment, c’est la Croix de Notre Seigneur. Et pour approfondir cette notion, le sacrifice de la Croix lui-même, le culte par excellence, l’oblation d’amour du Fils au Père. Nous sommes tous si différents, nous avons nos histoires, nos blessures, nos joies... et pourtant, aux dires de nombreux fidèles de passage pendant l’été, il y a à Saint François UNE grande ferveur. les SER le cardinal Burke et Mgr Pozzo, secrétaire général de la commission Ecclesia Dei. Le car- dinal, lors d’une audience insis- tait sur la dévotion au Sacré Cœur et au Cœur Immaculé de Marie. Dans ces temps difficiles, son éminence rappelait le primat de la prière et la confiance en Dieu. Comme à chaque rentrée, une fois passé le cap douloureux du premier réveil matin après quelques grasses matinées… Nous sommes plein d’entrain ! Nous n’allons par rester les bras croisés : Domus Christiani, forma- tions, scoutisme, chorale, et tous les services de la chapelle… Saint François nous attend ! Mais au cœur de cette vie de communau- té, il faut mettre le cœur de Dieu. La Chapelle Saint François doit demeurer et progresser dans ce rôle de rayonnement liturgique et spirituel qu’elle reçoit de l’Eglise (cf : Motu Proprio Summorum Pontificum) par la mission que nous donne l’archevêque de notre archidiocèse, Mgr Pierre d’Ornel- las. Soyons donc apôtres, mais n’oublions pas que l’apostolat commence au Cénacle en compa- gnie de notre douce Vierge pour nous laisser embraser par le feu de l’Esprit Saint. A vous tous et particulièrement à tous nos étu- diants et écoliers, je souhaite une sainte rentrée. Chanoine Gwenaël Cristofoli de l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre, votre chapelain ÉDITORIAL Par M. le chanoine G. Cristofoli HUITIÈME ANNÉE - N° 42 Septembre 2011 Lettre d’information de la chapellenie Saint François de Sales de Rennes M MESSES A 10H30 et 18H30 les Dimanches et jours de Fête. 19H le premier Vendredi du mois, adoration de 20H à minuit. 1 Éditorial, par M. le chanoine G. Cristofoli. page 1 Ordinations à Gricigliano, par Jeanne Smits page 2 Homélie du Cardinal Burke pages 4 et 5 Le livre du mois : L’enfant dans la boîte aux lettres page 6 Et aussi : Ordo liturgique, agenda... renseignements... Le Carillon de Saint François Directeur de publication : Chanoine Gwenaël Cristofoli www.saintfrancois.overblog.fr [email protected] (Ce genre de compliment va droit au cœur de votre chape- lain…). Tout rayonne de l’autel. A la messe solennelle, par exem- ple, si on observe les rubriques de l’encensement, il y a comme une contagion mystique de la prière, qui part de la Croix à l’autel, puis au prêtre et au cler- gé et enfin aux fidèles. C’est ainsi que procède notre esprit de famille. Tout rayonne de l’autel et du culte divin. Notre temps est très tenté par l’activisme ; et souvent gagné par l’esprit du monde ; nous pourrions juger la profondeur ou la qualité d’un apostolat à ses œuvres. Mais ne l’oublions pas, les œuvres sans la charité sont vaines et le premier acte de charité et le plus parfait, c’est l’adoration de Dieu. Dans l’Institut du Christ Roi Souve- rain Prêtre, l’esprit de famille est une des marques de fonda- tion. - Vous lirez à ce sujet Jean- ne Smits (p.2) qui traduit avec son style bien connu ce que j’ai du mal à vous expliquer ! - La belle unité de notre cher Institut repose certes sur la ligne spiri- tuelle donnée par notre fonda- teur, sur l’attachement à la For- me Extraordinaire du rit romain et à la romanité, mais avant tout c’est l’autel de Dieu sur lequel son Fils s’immole pour que nous ayons la vie et que nous l’ayons en abondance, c’est cet autel qui est le centre de la vie de notre congrégation. C’est en quelque sorte notre défi à relever pour cette rentrée. Que la Sainte Messe, l’autel de Jésus Christ soient toujours plus et toujours mieux le centre de nos existences. Au cours de l’été, votre chapelain a eu la grâce de rencontrer plusieurs grandes figures romaines, parmi lesquel- page 6 Sainte Famille !

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N°42 - Septembre 2011

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es biens chers amis, les deux mois d’été nous ont

tous dispersé sur les routes de France (et d’ailleurs...) Un grand merci pour vos cartes postales et vos témoignages d’amitié. La rentrée scolaire sera une nouvelle fois pour nous l’oc-casion de nous retrouver au complet et de mesurer à quel point nous formons vraiment une famille. Cette grande famille spirituelle s’élargit encore. Nous aurons cette année de nombreux nouveaux « paroissiens ». Soyons attentifs à bien les ac-cueillir. Nous formons une fa-mille spirituelle : Comme vous le savez, la famille est la cellule de base de la société et c’est pour cette raison qu’elle est conti-nuellement attaquée par les ennemis du règne de Dieu. Qu’est-ce qui unit notre famille et la rend plus belle, plus forte et plus vraie ? Incontestable-ment, c’est la Croix de Notre Seigneur. Et pour approfondir cette notion, le sacrifice de la Croix lui-même, le culte par excellence, l’oblation d’amour du Fils au Père. Nous sommes tous si différents, nous avons nos histoires, nos blessures, nos joies... et pourtant, aux dires de nombreux fidèles de passage pendant l’été, il y a à Saint François UNE grande ferveur.

les SER le cardinal Burke et Mgr Pozzo, secrétaire général de la commission Ecclesia Dei. Le car-dinal, lors d’une audience insis-tait sur la dévotion au Sacré Cœur et au Cœur Immaculé de Marie. Dans ces temps difficiles, son éminence rappelait le primat de la prière et la confiance en Dieu. Comme à chaque rentrée, une fois passé le cap douloureux du premier réveil matin après quelques grasses matinées… Nous sommes plein d’entrain ! Nous n’allons par rester les bras croisés : Domus Christiani, forma-tions, scoutisme, chorale, et tous les services de la chapelle… Saint François nous attend ! Mais au cœur de cette vie de communau-té, il faut mettre le cœur de Dieu. La Chapelle Saint François doit demeurer et progresser dans ce rôle de rayonnement liturgique et spirituel qu’elle reçoit de l’Eglise (cf : Motu Proprio Summorum Pontificum) par la mission que nous donne l’archevêque de notre archidiocèse, Mgr Pierre d’Ornel-las. Soyons donc apôtres, mais n’oublions pas que l’apostolat commence au Cénacle en compa-gnie de notre douce Vierge pour nous laisser embraser par le feu de l’Esprit Saint. A vous tous et particulièrement à tous nos étu-diants et écoliers, je souhaite une sainte rentrée.

Chanoine Gwenaël Cristofoli de l’Institut du Christ Roi

Souverain Prêtre, votre chapelain

ÉDITORIAL Par M. le chanoine G. Cristofoli

HUITIÈME ANNÉE - N° 42 Septembre 2011

Lettre d’information de la chapellenie Saint François de Sales de Rennes

M

MESSES A

10H30 et 18H30 les Dimanches et jours de Fête.

19H le premier Vendredi du mois, adoration de 20H à

minuit.

1

Éditorial, par M. le chanoine G. Cristofoli. page 1

Ordinations à Gricigliano, par Jeanne Smits page 2

Homélie du Cardinal Burke pages 4 et 5

Le livre du mois : L’enfant dans la boîte aux lettres

page 6 Et aussi : Ordo liturgique, agenda... renseignements...

Le Carillon de Saint François

Directeur de publication : Chanoine Gwenaël Cristofoli

www.saintfrancois.overblog.fr [email protected]

(Ce genre de compliment va droit au cœur de votre chape-lain…). Tout rayonne de l’autel. A la messe solennelle, par exem-ple, si on observe les rubriques de l’encensement, il y a comme une contagion mystique de la prière, qui part de la Croix à l’autel, puis au prêtre et au cler-gé et enfin aux fidèles. C’est ainsi que procède notre esprit de famille. Tout rayonne de l’autel et du culte divin. Notre temps est très tenté par l’activisme ; et souvent gagné par l’esprit du monde ; nous pourrions juger la profondeur ou la qualité d’un apostolat à ses œuvres. Mais ne l’oublions pas, les œuvres sans la charité sont vaines et le premier acte de charité et le plus parfait, c’est l’adoration de Dieu. Dans l’Institut du Christ Roi Souve-rain Prêtre, l’esprit de famille est une des marques de fonda-tion. - Vous lirez à ce sujet Jean-ne Smits (p.2) qui traduit avec son style bien connu ce que j’ai du mal à vous expliquer ! - La belle unité de notre cher Institut repose certes sur la ligne spiri-tuelle donnée par notre fonda-teur, sur l’attachement à la For-me Extraordinaire du rit romain et à la romanité, mais avant tout c’est l’autel de Dieu sur lequel son Fils s’immole pour que nous ayons la vie et que nous l’ayons en abondance, c’est cet autel qui est le centre de la vie de notre congrégation. C’est en quelque sorte notre défi à relever pour cette rentrée. Que la Sainte Messe, l’autel de Jésus Christ soient toujours plus et toujours mieux le centre de nos existences. Au cours de l’été, votre chapelain a eu la grâce de rencontrer plusieurs grandes figures romaines, parmi lesquel-

page 6

Sainte Famille !

- Le Carillon de Saint François n°42 - Septembre 2011 -

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� ACTUALITÉACTUALITÉACTUALITÉACTUALITÉ �

S’il fallait un seul mot pour résumer une se-maine d’ordinations à l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre, ce serait celui-ci : la grâce. La semaine dernière, le 7 juillet, en l’église des saints Michel et Gaétan au cœur de la Floren-ce Historique, quatre jeunes hommes ont reçu le sacerdoce des mains du cardinal Raymond Leo Burke, prince de l’Eglise, pour servir celle-ci et répandre le Christ parmi les hommes. La veille, en ce même lieu, onze jeunes gens avaient été élevés au rang de diacres ou de sous-diacres par Mgr Athanasius Schneider ; les jours précédents, plusieurs dizaines d’au-tres avaient reçu les ordres mineurs : portiers, lecteurs, exorcistes, acolytes, toutes ces éta-pes, qui, dans la manière traditionnelle de conférer la prêtrise, marquent progressive-ment une plus profonde appartenance et une plus complète identification à Jésus Lui-même, jusqu’à pouvoir offrir en sa Personne le sacrifice du salut.

Grâce, parce que c’est Dieu qui choisit et envoie des ouvriers dans sa vigne. Nulle part comme dans une ordination sacerdotale, on ne perçoit aussi concrètement, aussi physi-quement la radicalité du don de soi d’êtres humains qui professent dans toutes les fibres de leur chair que l’amour de fieu est le début et la fin de toute chose : ils lui abandonnent leur vie, leurs espoirs, les légitimes joies hu-maines, pour donner encore les grâces reçues aux autres hommes à travers les sacrements qu’ils célèbreront. Et les accompagnent les prières et l’intercession de tous les saints : la prostration des ordinands, accompagnée du chant solennel des litanies, redit toujours cette même vérité et provoque cette même émotion. Quarante minutes la face contre terre, qui disent à la fois l’indignité de l’hom-me et l’extraordinaire puissance de ce qui le soutient et soutiendra toujours dans sa prêtri-se – dans leur exactitude et la variété de leur tons, ces invocations sont aux antipodes du mantra des religions occidentales. Elles par-lent de personnes vraies et d’une réalité qui devient ici presque palpable : la communion des saints. Quarante minutes qui, en somme, ont paru courtes, même aux enfants présents pour la longue cérémonie de l’ordination sa-cerdotale.

Mais revenons à la grâce. Le cardinal Burke l’a rappelé lors des ordinations sacerdotales : le prêtre est là avant tout pour la communi-quer aux hommes, principalement par l’eu-charistie et le sacrement de la pénitence. Il agira désormais par le biais des sacrements in persona Christi. Ainsi en sera-t-il donc pour les nouveaux chanoines de l’institut, ordonnés le 7 juillet : les Français Bertrand Bergerot, Brieuc de La Brosse, Matthieu Thermed, et un Italien, Frederico Pozza, qui desservira l’apostolat de Livourne, auquel l’Institut du Christ Roi a été récemment appelé par l’évê-que du lieu, Mgr Simone Giusti.

Mais cette grâce se traduit aussi de tant et tant d’autres manières. La spiritualité de l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre est celle de Saint François de Sales, et de Saint Philippe Néri, sous l’invocation duquel est placé le séminaire de Gricigliano : des saints aimables et doux, dont la bienveillance – et l’humour ! – était un appât pour attirer les âmes vers Dieu.

Cette Grâce était au cœur des journées pas-sées à Gricigliano : celle du sourire, de la bon-ne humeur, de l’accueil attentif, d’une généro-sité immense se faisant discrète derrière une simplicité très naturelle, d’une courtoisie sans faille.

L’Institut du Christ Roi est réputé (et parfois même décrié par certains) pour son goût de l’apparat, des dentelles, du faste liturgique qui imprime un « style » à ses maisons et à ses célébrations. Et il n’y a pas de doute : tous et chacun y apportent un soin tout particulier à la décoration des lieux saints, aux ornements sacerdotaux, à l’harmonie des gestes et de l’allure. En parfait et complet accord, il faut le préciser, avec les prescriptions traditionnel-les de l’Église latine.

Mais l’envers du décors, si l’on peut dire, montre combien ces aspects extérieurs sont comme la floraison d’une attitude intérieure. A Gricigliano, j’ai vu des processions hiérati-ques et des ors somptueux – mais aussi la centaine de séminaristes qui, pour faire place aux chanoines, aux prêtres, aux familles et proches des ordinands, avaient cédé leurs chambres avec grâce, pour se tasser dans les caves et des appentis où ils dormaient sur de méchants lits de camp… J’ai admiré la capa magna du cardinal Burke, le parfait ordon-nancement liturgique, toutes ces courtoisies et ce décorum justifiés par la place centrale de Dieu dans le culte traditionnel – mais aussi l’empressement des séminaristes chargés à tour de rôle du service, portant tablier et air amène pour faire honneur à chacun des hôtes, du plus petit au plus important.

Car l’attention au détails est partout, dans le choix des musiques comme le soin apporté aux tables où sont reçu les hôtes, montrant que la liturgie catholique traditionnelle est aussi en harmonie avec une culture et une civilisation qui ont porté les arts profanes à leurs sommets.

J’ai vu les tapisseries élégantes et la beauté paisible de la magnifique villa Martelli qui s’inscrit dans la campagne Toscane comme une évidence – et les bouteilles de vin et d’huile qui témoignent de ce que les futurs prêtres de l’Institut du Christ-Roi, Souverain Prêtre, y travaillent aussi de leurs mains. J’ai vu tous les chanoines et séminaristes présents se « déranger » pour assister aux trois confir-mations conférées par le cardinal Burke en la

chapelle baroque de Gricigliano alors qu’ordi-nations, offices et enfin un beau Te Deum remplissaient déjà leurs journées depuis le lundi matin. J’ai vu des sourires lumineux et une charité manifeste, une exquise attention chacun, aussi bien au séminaire Saint Philip-pe Néri qu’à la maison des sœurs de l’Institut, les Adoratrices du Cœur Royal de Jésus-Christ Souverain Prêtre, où se déroulaient les déjeuners après les ordinations.

Ainsi les ordinations à Florence et les fêtes qui les ont entourées – comme chaque fois où l’Institut du Christ Roi célèbre la consécra-tion d’hommes ou de femmes qui se dépouil-lent d’eux-mêmes pour le service de Dieu – marquent-elles le caractère profondément humain, incarné de ces évènements. Equilibre nécessaire entre le surnaturel et le naturel, recherche d’adéquation entre ce que l’on voit, ce que l’on montre et ce que l’on vit : c’est véritablement la marque de l’Institut fondé par Mgr Gilles Wach.

Assurément, les différents Instituts, Fraterni-tés et autres communautés qui font toute la richesse et la diversité du monde catholique attaché à la liturgie traditionnelle ont-ils cha-cun leur génie propre, leur vocation particu-lière et leur style bien à eux, et chez chacun d’eux l’on perçoit des qualités et des vertus qui forcent l’admiration. Celles de Gricigliano sont aimables comme l’Italie et romaines comme l’attachement au Souverain Pontife.

De Gricigliano, nous sommes repartis après le splendide feu d’artifices qui, traditionnelle-ment et en musique, met un point final à l’année d’études qui culmine avec l’ordination de nouveaux prêtres. Avec des étoiles plein les yeux et le cœur dilaté par cette splendeur qui envahit la vallée de l’Arno, et dit la joie des hommes qui est celle de Dieu, leur Père.

Jeanne Smits 16 et 17 juillet 2011

Quatre nouveaux prêtres pour l’Église.

Une lettre de Rome...

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- Le Carillon de Saint François n°42 -Septembre 2011 -

Nous reproduisons ici une copie de la lettre que SER le cardinal Burke a

adressé à notre chapelain en remercie-ment de la relique de Saint Louis que

nous lui avions offert lors du pèlerinage de Lourdes en Mai dernier. Le cardinal lui a confié prier pour nous devant elle.

Chn. G. Cristofoli

� ACTUALITÉACTUALITÉACTUALITÉACTUALITÉ �

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- Le Carillon de Saint François n°42 -Septembre 2011 -

Chapitre de l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre � ACTUALITÉACTUALITÉACTUALITÉACTUALITÉ �

Le cardinal Burke, préfet du Suprême Tribunal de la Signature Apostolique nous a fait l’amitié d’être présent au chapitre général de notre Institut qui avait lieu du lundi 29 août au vendredi 2 septembre. Nous avons choisi de vous transmettre le texte d’une homélie que son éminence a prononcé le 1er septem-bre dernier. C’est une admirable et paternelle présentation, rappelant la spiritualité de l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre.

Mes très chers fils dans le Christ, Tout d’abord, je tiens à exprimer ma joie profonde à venir célébrer pour vous la mes-se solennelle pontificale, à l’occasion de votre chapitre annuel. Ce fut une grande bénédiction pour moi de connaître l’Insti-tut du Christ Roi Souverain Prêtre dès les premières années de mon service comme évêque diocésain. Je resterai toujours pro-fondément reconnaissant pour votre aide fidèle et très généreuse pour moi dans le soin des âmes, pendant mes années comme évêque de La Crosse et comme archevêque de Saint Louis. Avec l’affection d’un père spirituel, je prie chaque jour que votre cœur puisse reposer entièrement dans le Cœur royal de Jésus, notre Grand Prêtre, afin que vous répondiez à votre vocation dans l’Église. C’est aussi une source particulière de joie de célébrer avec vous la fête de votre bien-aimé Prieur général, Monseigneur Gilles Wach. D’une manière spéciale, je prie pour Monseigneur Wach, aujourd’hui, pour que par l’intercession de son saint patron, saint Gilles, il profite toujours de la sagesse et de la force de l’Esprit-Saint pour pouvoir vous guider et vous diriger (vous et toutes les œuvres de l’Institut) résolument et avec amour. Le chapitre annuel est le moment de re-tourner à votre fondation, au don de l’Es-prit Saint donné à Monseigneur Wach, au chanoine Mora et à vos membres pionniers pour la création d’une société de vie apos-tolique qui, selon l’ancienne pratique des chanoines séculiers, est dédiée à la célébra-tion du rite romain selon l’usus antiquior, pour la triple fin de la gloire de Dieu, de la sanctification des prêtres et du salut des âmes. Le chapitre est une espèce de pèleri-nage au cours duquel vous quittez les nom-

breuses fonctions quotidiennes de votre apostolat pour réfléchir de nouveau sur la réalité fondamentale de votre vocation et mission, c’est-à-dire sur la grâce de Dieu à l’œuvre en vous en tant que membres de l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre et des Adoratrices du Cœur Royal de Jésus Souverain Prêtre. Pendant les jours du chapitre, vous recevez une grâce puissante pour atteindre les objectifs de votre mission sacrée : « la gloire de Dieu et la sanctification des prêtres au service de l’Église et des âmes par une formation doctrinale et spirituelle ». Les jours du chapitre vous découvrent à nouveau ce qui vous a attiré à l’Institut en premier, à savoir le service désintéressé du Christ Roi à travers l’extension de son Rè-gne dans tous les aspects de la vie humaine. Ces jours-ci vous amènent de nouveau à l’esprit romain, qui anime le service de Christ Roi, à cet esprit insufflé par le Christ Lui-même à saint Pierre qu’il a choisi Prin-ce des Apôtres, « principe et fondement per-manents et visibles de l’unité, aussi bien des évêques que de la multitude des fidèles ». Grâ-ce à la prière et à l’étude pendant ces jours saints, vous revenez aux sources par les-quelles l’esprit romain a été fidèlement transmis, dans une lignée ininterrompue, de saint Pierre au pape Benoît XVI : « la Tradition, les Décrétales des Papes, les ca-nons de l’Église et les Conciles ». Revenant à ces sources, plus particulièrement à la sain-te Liturgie, l’expression la plus élevée et la plus parfaite de notre vie dans l’Eglise, vous revenez au Christ Roi Souverain Prê-tre qui agit à travers elles pour votre inté-rêt, pour confirmer la sainte vocation à laquelle Il vous a appelé. D’une façon particulière, les jours du cha-pitre vous amènent à considérer une fois encore le sens de votre dévouement à la digne célébration de la sainte Liturgie, qui est au cœur de votre vocation. Ce sont des jours à considérer, avec un nouvel étonne-ment, comme le grand Mystère de la Foi, en rappelant les mots du Catéchisme de l’Église catholique : « Par la liturgie, le Christ continue dans son Église, avec elle et par elle l’œuvre de notre rédemption ».

Depuis votre dernier chapitre, la Commis-sion pontificale Ecclesia Dei a publié l’Ins-truction tant attendue pour la mise en œu-vre de la Lettre Apostolique en forme du Motu proprio, Summorum Pontificum de Sa Sainteté le pape Benoît XVI. En raison de l’usage que vous faites des livres liturgiques de la forme extraordinaire du rite romain, vous offrez au Successeur de saint Pierre une aide plus particulière dans la réalisa-tion des fins énoncées dans sa Lettre apos-tolique par les moyens qui ont été soigneu-sement articulés dans l’Instruction Univer-sae Ecclesiae. Alors que vous remerciez Dieu en ces jours pour le don de votre vocation dans l’Insti-tut, considérez, d’une manière particulière, ces paroles de l’Instruction Universae Eccle-siae et leur signification pour votre mission particulière dans l’Eglise : Les textes du Missel romain du Pape Paul VI et la dernière édition du Pape Jean XXIII sont deux formes de la liturgie romaine, respectivement appelées ordinaire et extraordinaire : il s’agit de deux mises en œuvre juxtaposées de l’unique rite romain. L’une et l’autre formes expriment la même lex orandi de l’Église. En raison de son usa-ge antique et vénérable, la forme extraordi-naire doit être conservée avec l’honneur qui lui est dû. En tant que membres de l’Institut, vous fournissez un service plus particulier à l’É-glise universelle en conservant, avec les honneurs qui lui sont dus, la vitalité de l’usus antiquior du Rite romain, de sorte qu’il continue à être une expression très précieuse et durable de l’unique [ou de la grande] lex orandi de l’Eglise. À cet égard, il est bon de rappeler de nou-veau les trois fins que notre Saint-Père envisageait quand il a prévu le juste ordon-nancement de la célébration de la sainte Liturgie dans l’Église par sa lettre apostoli-que Summorum Pontificum. Ces trois fins sont : . d’offrir à tous les fidèles la liturgie romai-ne dans l’usus antiquior, comme un trésor à conserver précieusement ; . de garantir et d’assurer réellement l’usage de la forme extraordinaire à tous ceux qui le demandent, étant bien entendu que l’usage de la liturgie latine en vigueur en mille-neuf-cent-soixante-deux est une faculté donnée pour le bien des fidèles et donc à interpréter en un sens favorable aux fidèles qui en sont les principaux destinataires ; . de favoriser la réconciliation au sein de l’Église.

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- Le Carillon de Saint François n°42 -Septembre 2011 -

- Sermon de SER le cardinal Raymond Leo Burke � ACTUALITÉACTUALITÉACTUALITÉACTUALITÉ �

A votre institut a été donnée une grâce spéciale par le Saint-Esprit pour aider le Pontife romain, en accord avec l’esprit romain, dans la réalisation des nobles ob-jectifs qu’il a énoncés dans sa lettre aposto-lique Summorum Pontificum. D’une façon particulière, votre formation solide à tra-vers la doctrine spirituelle de saint François de Sales, votre saint patron, vous prépare à mener à bien la mission confiée à l’Eglise universelle par notre Saint-Père. Toutes vos réflexions durant ces jours de Chapitre trouvent leur sens ultime dans le Mystère de la foi qui nous est rendu présent par Notre Seigneur à chaque fois que le sacrifice de la Sainte Messe est offert. C’est le mystère de l’obéissance totale de Dieu le Fils à la volonté de Dieu le Père pour le salut du monde. L’écrivain sacré de la Let-tre aux Hébreux exprime le mystère de la foi en ces termes : [Il] a appris, tout Fils qu’il est, par ses pro-pres souffrances, ce que c’est qu’obéir ; et maintenant que le voilà au terme, il sauve à jamais tous ceux qui lui obéissent, Dieu l’ayant déclaré grand prêtre selon l’ordre de Melchisédech. Chaque Messe rend témoignage à l’obéis-sance parfaite de Dieu le Fils incarné lors-que, au moment de la consécration, le prê-tre donne sa voix au Christ qui transforme les offrandes du pain et du vin en son Corps, Sang, Âme et Divinité par les mots: « Ceci est mon corps, livré pour vous… Cette coupe qui est versée pour vous est la nouvelle alliance en mon sang ». Au moment de la consécration, le fruit entier de notre salut est rendu présent sur l’autel et reste présent dans la Sainte Hostie que l’on repose dans le tabernacle. Dans le Mystère de la Foi, vous comprenez le mystère de votre appel à être un avec le Christ dans l’effusion de son Corps et de son Sang pour le salut du monde, dans l’obéis-sance à Dieu le Père. L’offrande de la Messe ne représente pas seulement le modèle de votre vie au Christ, en accord avec votre vocation, mais elle est aussi la source de la fidélité, de la générosité et de la pureté dont vous avez besoin pour mener votre vie d’a-près le modèle du sacrifice du Christ. Dans le sacrifice eucharistique, vous décou-vrez la pleine signification de ces mots qui sont la devise de l’Institut (« Veritatem facientes in Caritate ») et, en même temps, vous recevez la grâce d’être fidèle à cette devise dans votre vie quotidienne. Par le sacrifice eucharistique, le Christ rend pré-

sente la vérité dans l’amour, la réalité de l’amour incommensurable de Dieu pour nous « jusqu’à la fin ». Grâce à votre com-munion avec le Christ dans Son Corps et son Sang, vous recevez la grâce de rendre présente la vérité dans l’amour, à travers vos pensées et vos attitudes, vos paroles et vos actions. Surtout, grâce au Sacrifice eucharistique, nous obtenons une compréhension et ap-préciation toujours plus pleines et profon-des des mots des Constitutions de l’Institut: Tout en étant séculiers sans vœux et me-nant une vie canoniale en commun, les Chanoines de l’Institut du Christ Roi Souve-rain Prêtre et tous ses autres membres veu-lent vivre les vertus d’obéissance, de chas-teté et de pauvreté, pour obtenir la perfec-tion de leur état, conscients que cette per-fection sera soutenue par la plus grande des vertus : la Charité. Ils méditeront souvent la devise de l’Institut : Veritatem facientes in Caritate symbolisée de manière réelle par la Sainte Enfance du seigneur Roi et Prêtre et par Son Cœur Royal. Par la célébration de la Sainte Messe, le Christ ne manquera jamais de vous soute-nir dans la charité divine, qui rend possible votre obéissance à la volonté du Père dans

votre obéissance à la volonté du Père dans l’accomplissement de votre vocation. Il rendra en effet votre obéissance fructueuse pour le salut du monde, au-delà de tout ce qui peut s’imaginer. Elevons maintenant notre cœur vers le Cœur royal de Jésus à travers le grand Mystère de la Foi, le Sacrifice Eucharisti-que. A travers votre communion au Corps et au Sang du Christ, mes chers frères de l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre et mes chères sœurs Adoratrices du Cœur Royal de Jésus-Christ Souverain Prêtre, puissiez-vous redécouvrir le grand don de votre vocation. Puissiez-vous être renfor-cés pour la mission du Christ qui est la vôtre: la gloire de Dieu, la sanctification des prêtres et le salut des âmes. Cœur de Jésus, Roi et centre de tous les cœurs, ayez pitié de nous. Cœur Immaculé de Marie, priez pour nous. Saint Benoît, priez pour nous. Saint Thomas d’Aquin, priez pour nous. Saint François de Sales, priez pour nous.

Raymond Leo Cardinal Burke Préfet du Suprême Tribunal de la Signature apostolique

Pèlerinage à Lisieux pour les vocations

avec l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre

SAMEDI SAMEDI

15 OCTOBRE 201115 OCTOBRE 2011

Sous la présidence

de

SER le cardinal

Burke

Renseignements et inscriptions auprès de M. le chanoine Cristofoli : 02 99 31 74 92 - [email protected]

POUR JOINDRE

NOTRE CHAPELAIN

RENSEIGNEMENTS

Monsieur le chanoine Gwenaël Cristofoli Institut du Christ

Roi Souverain Prêtre 20 rue Saint Louis

35000 - RENNES � 02 99 31 74 92 � 06 98 31 31 23

ORDO LITURGIQUE

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LE LIVRE DU MOIS

INTENTIONS DE PRIÈRES

� 10 - 11 septembre : Week-end Europa Scouts à l’Institution l’Angélus de l’Institut du Bon Pasteur.

� Vendredi 16 septembre : A Saint Grégoire, à 20h00, réunion de rentrée des unités Europa Scouts.

� Samedi 17 septembre : A 11h00, première messe solen-nelle de M. le chanoine Brieuc de La Brosse, nouvellement ordon-né, à la basilique ND de l’Espérance de Saint Brieuc.

� Dimanche 18 septembre : Grand Messe de rentrée, célébrée pour le Révérend Père Perrero. Prédication de M. le chanoine Rouquayrol. A l’issu de la messe, pique nique familial et rassem-b lement de rentrée de s différentes unités Europa Scout.

� Samedi 24 septembre : Sortie des servants de messe au château de la Bourbansais. S’inscrire auprès de Mme Merclair.

� Mercredi 28 septembre : A 14h30 à la chapelle Saint François, adoration et bénédiction du Saint Sacrement pour la rentrée des catéchismes.

� Jeudi 29 septembre : 19h, messe de Saint Michel, suivie d’un dîner au presbytère pour les nouveaux arrivants. S’inscrire directement auprès de M. le chanoine Cristofoli.

� Samedi 1er octobre : Premier samedi du mois. 10h, confessions ; 10h30, chapelet ; 11h, messe du Cœur Immaculé de Marie.

� Vendredi 7 octobre : Premier vendredi du mois et fête de Notre Dame du Saint Rosai-re. 19h, messe ; adoration de 20h à minuit.

� Samedi 15 octobre : Pèlerinage pour les vocations à Lisieux avec l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre. Messe pontificale à la cathédrale de Lisieux, célébrée à 10h30 par SER le cardinal Burke. Rensei-gnements et inscriptions auprès de M. le chanoine Cristofoli.

� Dimanche 23 octobre : Première messe solennelle du chanoine Matthieu Thermed, nouvellement ordonné, à 10h30 à la chapelle Saint François.

HORAIRES DES OFFICES

• En semaine : Consulter le site Internet de la chapelle ou les horaires affichés sur le tableau au fond de la chapelle et sur la porte extérieure de la chapelle de la Madone.

• DIMANCHE 10h30 : Messe chantée 18h30 : Messe basse 19h30 : Office des Complies

• Chaque 1er vendredi du mois : Messe du Sacré Cœur à 19h00, suivie le l’adoration du Saint-Sacrement jusqu’à minuit.

• Chaque 1er samedi du mois : Messe de la Sainte Vierge à 11h00. Les confessions sont entendues à partir de 10h00.

Offrandes de messe dans l’Archidiocèse de Rennes :

Messe : 18 € Neuvaine : 180 € Trentain : 630 €

Plus d’informations sur le site Internet de la chapelle : www.saintfrancois.over-blog.fr

Recevez par courriel toutes les informations de la chapelle en

vous adonnant à la lettre d’information sur le site Internet de la chapelle.

Septembre 2011

Je 1er Saint Gilles Ve 2 Saint Etienne de Hongrie Sa 3 Saint Pie X Di 4 12ème Dimanche après la Pentecôte

Lu 5 Saint Laurent Justinien Ma 6 Saint Bertrand Me 7 Sainte Reine Je 8 Nativité de la TS Vierge Marie Ve 9 Saint Gorgon Sa 10Saint Nicolas de Tolentino Di 11 13ème Dimanche après la Pentecôte

Lu 12 Très Saint Nom de Marie Ma 13 Saint Aimé Me 14 Exaltation de la Sainte Croix Je 15 Notre Dame des Sept Douleurs Ve 16 Saints Corneille et Cyprien Sa 17 Stigmates de Saint François Di 18 14ème Dimanche après la Pentecôte

Lu 19 Saint Janvier Ma 20 Saint Eustache Me 21 Quatre-Temps de Septembre Je 22 Saint Thomas de Villeneuve Ve 23 Quatre-Temps de Septembre Sa 24 Quatre-Temps de Septembre Di 25 15ème Dimanche après la Pentecôte

Lu 26 Sainte Justine Ma 27 Saints Côme et Damien Me 28 Saint Wenceslas Je 29 Saint Michel Archange Ve 20 Saint Jérôme

L’enfant dans la boîte aux lettres.

Marie-Luce Debar

M a r i e - Lu c e Debar nous présente avec beaucoup de sensibilité et un esprit réso-lument chré-tien le témoi-gnage de l’a-

doption d’un de ses fils. Le style lim-pide et clair en fait une lecture capti-vante. Le sujet est traité avec beau-coup de délicatesse et de foi. Il nous permet de comprendre, mais aussi d’admirer l’engagement de certaines familles à l’adoption, une adoption vécue avec ses difficultés et ses joies dans une dimension d’oblation et de charité. _______________________ L’enfant dans la boîte aux lettres Marie-Luce Debar Ed. Edifa - Mame - 14 €

A NOTER... CITATION DU MOIS

Saint Jean-

Marie Vianney,

curé d’Ars

(1786 + 1859)

- Le Carillon de Saint François n°42 - Septembre 2011 -

NUMÉROS UTILES

Ménage de la chapelle : Melle Claire-Marie Téqui 06 61 16 59 24 Fleurissement des autels : Mme de La Pintière 02 99 57 87 76 Mme Vatar 02 99 62 73 88 Chorale : M. Etienne Desjars 02 99 13 08 78 Groupes Europa Scouts : M. et Mme Levillayer 02 99 04 37 30 Enfants adorateurs : Mme Gerbel : 02 99 45 8 70 Ménage du presbytère : Mme Demeillez : 02 99 07 40 12 Œuvre Saint François d’Assise : M. Fabien Jorand 02 99 69 32 98 Association St Benoit de Neursie : M. Eric Bourges 02 99 55 18 74 Domus Christiani : M. Guillaume de Raguenel 02 97 22 04 93 Groupe de prières des mères : Mme Claire de Laborie 02 90 78 67 95 Site Internet de la chapelle : M. Donatien Renoul 02 99 63 14 18 Le Carillon de Saint François : M. Guillaume Montserrat 02 90 09 76 78 Rosaire pour la vie : Abbé Yves Jausions 02 99 67 51 59

« Il n'y a rien de plus grand que l'homme, et rien de plus petit. Il n'y a rien de plus grand quand on regarde son âme, rien de plus petit quand on regarde son corps. »

SE SONT UNIS DEVANT DIEU PAR LE MARIAGE

Mademoiselle Anne-Cécile Chaladey et Monsieur

François-Xavier Schmitt

Mademoiselle Mathilde Audureau et Monsieur

Ludovic Bertrand

Mademoiselle Marguerite-Marie de Pluvier et Monsieur Marc Thomas de La Pintière

Mademoiselle Marie Beaucoudray et Monsieur Dimitri Van Der Dooren

ONT RECU L’HONNEUR DES FUNÉRAILLES CHRETIENNES

Monsieur Alfons Becker (père de Mme Monique Formet)

Madame Jeanne Jorand (grand-mère de M. Fabien Jorand)

RIP