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5 minutes ternellesProgramme dtude journalier

Sivan 5772

Au sommaire :- Halakha-La Netilat Yadaim du matin2 au 19 Sivan-Les Birkot Hatorahdu 20 au 30 Sivan

- Pense Juive :-Origine du Tikoun de Shavouot2 au 6 Sivan-Emouna et Hashga'hadu 7 au 30 Sivan-Parachat Hachavouales vendredis et Shabbats.

2010 - H.M & S. Dahan

La reproduction partielle ou intgrale du livret est interdite

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Traduction de la lettre de recommandation du Rosh

Yeshiva, le Gaon Rav Shmouel Auerbach chlita

Mon cher lve, le Rav Harry Mir Dahan, ma prsent

lasrie debrochures ddieaux francophones quil a lintention

dditer et dappeler 5 minutes ternelles . Cette brochuremensuelle contient un programme dtude quotidien de

Halakha (lois appliques), Moussar (pense juive) et Parachat

Hachavoua (section hebdomadaire).

Heureux celui qui se proccupe dterniser ne ft-ce que

5 minutes par jour, mettant de ct pour le monde venir

des mrites incommensurables pour chaque mot de Torahtudi !

Aprsstre dlect de la douceur dela Torah, il dmultipliera

certainement son tude et son accomplissement des Mitsvot.

Il serait fantastique que chaque bon juif nayant pas encore

russi se fixer de temps dtude de Torah, tudie dans ces

brochures conviviales qui abordent des Halakhot importantes

touchant des thmes du quotidien, et des paroles de Moussar

veillant le cur la Torah et la crainte divine.

Je lui souhaite toute la russite possible dans cette entreprise

sainte de diffusion de la Torah au plus grand nombre. Tous

ceux qui contribueront ce projet seront bnis du Ciel,spirituellement et matriellement, eux et leur descendance.

Au nom du respect et de la prennit de la Torah et du

judasme.

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Jrusalem, le 23 Octobre 2011

A lintention du Rav Ari Dahan,

Tout le monde connat limportance de la mitsva de qui consiste tudier la Torah jour et nuit. Elle nestcependant pas facile accomplir pour tout le monde.

Le concept dvelopp par le Rav Dahan travers la brochure

5 minutes ternelles , permet chacun de vivre lexprience du

limoud au quotidien.

Je tiens souligner la qualit du travail accompli et la richesse

des sujets voqus. Je voudrais apporter ma bndiction cetteinitiative et encourager ses auteurs poursuivre leurs efforts.

Laralisationduntelprojetprsentevidemmentdesdifficults.

Cest pourquoi soutenir 5 minutes ternelles apportera un

grand mrite ceux qui le pourront.

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Halakha : Netilat YadamMer. 2 Sivan 577246e jour du Omer, 6 semaines et 4 jours

AShavouot, nous avons lusage de veiller toute la nuit pour tudierla Torah, puis de prierShaharitauNets haHama au lever du soleil.Les Berakhot que nous disons tous les matins prsentent quelques

particularits et mises en garde lorsque nous restons rveills toute lanuit. Ainsi, nous approfondirons pour les jours venir quelques loisde Netilat Yadam ablution des mains du matin puis des BirkothaTorah les Berakhotsur ltude de la Torah.

1. La Guemara [Berakhot 14B] enseigne : Celui qui [le matin] faitNetilat Yadam, met ses Tefilin puis lit le Shema reoit le joug

dHashem magnifiquement. Tous les matins, Hashem nous restitue notreNeshama [me]. Ds notre rveil, nous Lui exprimons notrereconnaissance pour cette bont en utilisant ce nouveau souffle de

vie pour Le servir. LesTefilinnous servent graver dans notre tteet dans notre cur quHashem est notre Dieu, Le Dieu unique. Lalecture du Shema est notre tmoignage de Sa souverainet. Mais laNetilat Yadam, en quoi exprime-t-elle lasservissement Hashem? DanssonResponsa,le Rashba [I ch.191] la met en corrlation avec laNetilatYadamdesCohanimduBeit Hamikdashavant leur service, par laquelleils se sanctifiaient etse consacraient Hashem. Ainsi, la 1re actiondu matin que nous faisons avant de prononcer une prire ou uneBerakhaest de nous consacrer Hashem par la Netilat Yadam, afinde porter ensuite le joug dHashem pleinement.

2. Cette Netilat Yadamest une Mitsva Derabanan. Il faut de ce faitprononcer laBerakhade Al Netilat Yadamlorsquon laccomplit.

3. Une personne qui se lve quelques heures avant la prire deShahritest souvent amen se laver au moins 3 fois les mains: ds son

lever, puis aprs stre habill et avoir fait sa toilette, et enfin, si elledoit se soulager une 2e fois avant de dbuter sa prire comme la

Halakha le prconise. Sur laquelle de ces 3Netilat

devra-t-elle prononcerlaBerakha? Ce sujet fait lobjet de grandes discussions, comme nousle dcouvrirons demain.

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Moussar : Shavouot 23/05/12

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' Au troisime jour, le matin venu, il y eut des tonnerres et des clairs, une

nue paisse sur la montagne et un son de Shofar trs intense Mosh fitsortir le peupledepuis le campvers Hashem

Ledon de la Torah est compar dans les crits saints notammentdans Shir Hashirim, aux pousailles de Hashem et des Bnei Isral. LeMidrash(PirkeideRabbiEliezer)racontequelanuitquiprcdalvnement,les Bnei Isral allrent dormir, et personne ne se rveilla laube pour

se prparer la grande rvlation. La Shekhina(providence) de Hashemdescendit sur la montagne, et rveilla le peuple par un fracas terrifiant.Mosh dut exhorter la Kala la marie, le peuple rejoindre sonHatan le mari. Depuis, nous avons la coutume de veiller la nuit de Shavouot,en tudiant la Torah, pour rparer cet impair.

Enralit, cette coutume antique sest peu peu perdue au fil dessicles. Le Zohar lui-mme (Vayikra,Emor98A) la mentionne comme unusage un peu oubli, que Rabbi Shimon Bar Yoha r-initia, accompagndesescondisciples.Danscepassage,les7semainesdu Omersontcomparesaux 7 jours de puret que la femme Nida menstrue doit compteravant de se purifier. Cependant, les 49 jours sachvent, et la Houpaledais nuptial, le don de la Torah na lieu que le lendemain. Il faut donctudier toute la nuit un morceau de chacun des 24 livres du Tanakh

(Torah, Nviim, Ktouvim) la Bible, ainsi que des textes de la Torahorale, afin de parer la marie de ses 24 joyaux.

Mais cette pratique retomba peu peu en dsutude. Jusqulpoque de Rabbi Yossef Karo, lauteur du Choulhan Aroukh et du BeitYossef, il y a plus de 450 ans, qui eut une rvlation fascinante. A suivre

Leiloui Nishmat Rabbi David Edouardben Yaacov Betito za'l

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Halakha : Netilat YadamJeu. 3 Sivan 577247e jour du Omer, 6 semaines et 5 jours

LaNetilat Yadamdu matin est une Mitsva Drabanan, sur laquellenous prononons une Berakha. Il existe une discussion essentiellequant la raison exacte de cette Mitsva.

Duverset de Tehilim [ch.26]: ' - Je me lave les mains afin de faire le tour de ton autel, Hashem, laGuemara dduit quil est interdit de prononcer uneBerakhaouTefilalorsquon a les mains sales notamment lorsquon a touch une partiecache de notre corps. Toutefois, il nest pas requis de les laver leauspcifiquement. Il suffit de les frotter convenablement dans un lingepropre ou avec de la terre, lorsquon na pas deau disposition.

Concernant la Mitsva deNetilat Yadamdu matin, la Guemara nena pas explicit la raison. Le Rosh explique que cet usage dcoule du

verset cit: lorsquon dort, on touche certainement des parties cachesdu corps. Nos Matres ont de ce fait impos de se laver les mains avantde prier. Cette dfinition implique 2 nouvelles Halakhot: 1. Selonla loi stricte, il nest pas ncessaire de se laver les mains avec de leau

et un Keli [ustensile], ni de suivre les mises en garde de la NetilatYadamdavant le repas. 2. Puisque cest la Mitsva de prier qui imposece lavage, on a le devoir de se laver les mains avec Berakha avantchacune des 3 prires si elles sont sales par ex. si on sort des toilettes.

Parcontre, le Rashba dfinit cetteNetilaautrement: il lassimile toutes les Berakhot que nous prononons le matin, qui sont des louanges Hashem pour avoir renouvel la cration notamment pour nous

avoir restitu notre me. En reconnaissance, nous sanctifions nosmains ds notre rveil et le louons, comme nous le rapportions hier.Selon cette dfinition, cette Netilat Yadam requiert toutes lesinstructions explicites de laNetila davant le repas. De plus, il nestpas ncessaire de se laver les mains [avecBerakha] avant les prires deMinhaou Arvit.

Ainsi,selon le Rashba, cest le fait de stre rveill le matin quiimpose cette Netila. Alors que pour le Rosh, cest la prire qui suitqui la requiert.

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Enlan 5248 (1488 de l're vulgaire), naquit Tolde Rabbi YossefKaro zatsal, fils de Rav Ephram Karo. A lge de 4 ans, la terrible Isabellela Catholique que son nom soit effac jamais expulsa tous les juifsdu Royaume dEspagne. La famille Karo erra dans un premier tempsjusqu Lisbonne, avant dtre nouveau expulse peu de temps aprs.Accompagne dune partie de leur communaut, elle se refugia Constantinople, en Turquie. Fortement affect par ses preuves, RavEphram zatsal dcda. Et cest son frre, Rav Itzhak Karo, qui leva lepetit Yossef.

Ds son jeune ge, cet enfant ralisa la vanit des valeurs matrielles,

et comprit que seule ltude de la Torah de toutes ses forces apaiseraitson me si chagrine. Comme le dit David Hamelekh (Tehilim119:92) Si Ta Torah navait fait mes dlices,jaurais succomb dans ma misre.

Trsrapidement, ses capacits et son enthousiasme pour connatretoute la Torah impressionnrent son entourage. A peine adolescent, des

dizaines de personnes affluaient pour couter ses cours limpides etexhaustifs.Ilse distingua particulirement par son ardeur savoir par cur et

enseigner ses auditeurs les 6 tomes de la Mishna. Pas pas, Mishnaaprs Mishna, il pntrait la signification exacte, puis la rptait plusieursfois jusqu la connatre parfaitement. Il prit pour habitude de se lever Hatsot au milieu de la nuit, et de rpter toutes les Mishnayot djapprises. Dun trait, il ne tarda possder un tome, et entama ensuitele second.

Maisles conditions de lpoque le contraignirent migrer avec safamille Andrinople (Edirne). A suivre

Pour un zivoug hagoun Yal Hassiba Sultana bat Martine Miryam

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Halakha : Netilat YadamVen. 4 Sivan 577248e jour du Omer, 6 semaines et 6 jours

Nous voquions 2 raisons pour la Mitsva de Netilat Yadam dumatin: la reconnaissance Hashem denous avoir rendu notre Neshama selon le Rashba, et la prparation la prire selon le Rosh. Les

dcisionnaires rapportent de sacquitter de ces 2 avis; on ne prononceradonc deBerakhaque si les 2 conditions sont runies pour cetteNetila.

Do la question: si on se lve tt le matin pour tudier avant laprire, et que lon sait pertinemment que lon devra retourner sesoulager avant de commencer la prire, quel moment prononcera-t-onlaBerakhade Al Netilat Yadam? Les 2 avis semblent diamtralement

opposs: selon le Rosh, cest laNetilaqui prcde laTefilaqui imposela Berakha, tandis que selon le Rashba, il semble que cest la Netilaqui suit la premire toilette qui limpose!

Le Mishna Beroura enseignedattendre de se soulager avant la prire,et de se laver alors les mains en rcitant Al Netilat Yadam que lonfait immdiatement suivre des Berakhot du matin. [Alors quentemps normal, il est permis de direAl Netilat Yadam la maison etde rciter plus tard les autres Berakhot, par ex. la synagogue.] Et dejustifier: le Rashba prcise que la Berakhade Netilat Yadamest dumme ordre que toutes lesBerakhotdu matin, qui sont des louanges Hashem pour avoir renouvel la cration. Il est de ce fait donn derepousser cette Berakhajusqu ce que lon dise dun trait toutes lesBerakhotdu matin.

Ainsi,celui qui se lve tt, bien avant lheure de la Tefila, ne diraaprs sa 1re toilette que la Berakha de Asher Yatsarcomme il estdusage chaque fois que lon se soulage, ainsi que lesBirkot haTorah[Al Divrei Torah Asher Bahar Banou ] sil souhaite tudier de laTorah puisquil est interdit dtudier sans ces bndictions. Etlorsquil sapprtera prier, il repartira aux toilettes, et dira ensuiteAl Netilat Yadam

,Asher Yatsar

,Elohai Neshama

, puis toutes les autresBerakhotdu matin sans prononcer les Birkot haTorahune 2ndefois.

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RabbiYossef Karo arriva Andrinople un peu avant ses 20 ans. Ilpousa une premire femme, qui dcda peu de temps aprs. Il fut, certes,attrist,maispersistaavecplusdardeuracqurirlesMishnayot, sattachantdavantage la devise du roi David Si Ta Torah navait fait mes dlices, jaurais succomb dans ma misre.

Ilmigra nouveau en Grce, Salonique, et connut sa secondefemme. Il eut 4 enfants, 3 garons et une fille. Il monta aussi une Yeshivade grande renomme.

Mais pensez-vous que le Satan allait sarrter l? Cet homme risquaitde rvolutionner le monde avec ses uvres grandioses! Il ntait pas

question de le laisser continuer. Quelques annes aprs, sa femme, safille et 2 de ses fils moururent. Rabbi Yossef tait abattu. Il continuaitcertes se lever la nuit pour rciter ses Mishnayot quotidiennes, maislamertume ne quittait plus son cur.

Comme laccoutume,ilselevaunenuitpourrcitersesMishnayot.Et l, un miracle se produisit. Aprs avoir entam quelques chapitres de

Mishna, une voix cleste sortit de sa bouche Elle se prsenta commetant lincarnation de la Mishna elle-mme, ou encore, la Shekhina laProvidence, la mre du peuple juif, celle qui accompagne les Bnei Israldans toutes leurs preuves. Elle le flicita pour son ardeur connatretoutes les Mishnayot, et le consola de ses preuves. Elle lui dvoila plusieurssecrets de la Torah, ainsi que lessence des Neshamotdes mes de sonentourage, et les raisons des diffrentes preuves endures. Cette voixanglique, appeleMaguid, lui dicta plusieurs conduites adopter. Ellelui assura quen persistant dans son tude de la Mishna, il aurait le mritedachever son uvre Beit Yossef, qui deviendra un des plus grand classiquesdu peuple juif, et de monter enErets Isral, refonder un foyer et avoir unautre enfant A suivre

Refoua Shelema Rivka bat Sarah

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Halakha : ShavouotSam. 5 Sivan 577249e jour du Omer, 7 semaines

1. Question: Celui qui reste veill durant toute la nuit commenous le ferons la nuit prochaine Shavouot doit-il rciter la

Berakhade Al Netilat Yadamle matin venu, avant de commencer les

Berakhotde Shahrit? Prcisons les points considrer:-Tout dabord, selon le Rosh, il ny a pas lieu de dire cetteBerakha,puisquil na pas touch de partie cache de son corps. Mais il existenanmoins une solution: aller aux toilettes avant de commencer laTefila,au petit matin.-Et selon le Rashba, puisquil na pas dormi donc, sa Neshamane

la pas quitt durant la nuit il ne devrait pas rciter deBerakha

. Maisl aussi, le Beit Yosseftend permettre de dire cetteBerakha expliquantque nos Matres ont impos de manire gnrale la Netiladu matinsans considrer le cas par cas.Rponse:Selon le Mishna Beroura, si on va se soulager au toilettedepuis l'aube, on pourra se laver les mains avec Berakha.

Maispour un sfarade, leMaamar Mordekhatmoigne que lusage

est de faire laNetilat Yadamsansprononcer laBerakha.2. Prcisons quelques lois des autres Berakhot du matin pour celui

qui veillera toute la nuit.Toutes les Berakhot du matin sont des louanges sur le renouvellement

de la cration du monde. Lusage est de les rciter mme lorsque nousne constatons pas ce renouvellement, car la louange est exprime surle phnomne existant dans le monde, et non sur le fait que nous enprofitions dans limmdiat. Par ex. nous disons chaque jour laBerakhadeHanoten Lassekhvi qui a dot le coq de la capacit de discerner lejour de la nuit mme sil ny a aucun coq dans nos alentours.

Ainsi, lorsque nous veillons la nuit, nous prononons toutes lesBerakhot, bien que certaines ne soient pas dactualit. Par ex. MatirAssourim qui dlivre les prisonniers qui exprime le fait que nous

tions immobiles en dormant et retrouvons au rveil notre mobilit.[Faute de place, la suite de ces lois urgentes se trouve sur la page de demain.Jetez-y un il avant le lever du jour de demain!]

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LeMaguidraviva lardeur de Rabbi Yossef Karo, qui persista danslapprentissage de la Mishna par cur. Le Maguidrevenait le voir trsfrquemment. Il lui dictait chaque fois de nouvelles conduites adopter,lui reprochait quelques unes de ses actions, et lui dvoilait des secrets dela Torah. Il lui ordonna mme de mettre lcrit toutes ses rvlations.Ainsi, Rabbi Yossef Karo rdigea leMaguid Meisharim, o sont rapportsles discours duMaguid. LeHidacrit que le livreMaguid Meisharimquenous possdons de nos jours ne reprsente quun cinquantime des proposduMaguid.

Alapproche de Shavouot 5293 (1533 de l're vulgaire), Rabbi Yossef

Karo invita 9 de ses condisciples se runir la nuit de la fte, pourr-initier la coutume ancestrale, dtudier la Torah toute la nuit, commelvoque le Zohar. [Lhistoire suivante est extraite dun tmoignage deRabbiShlomoElkabets,lauteurduclbrechant LekhaDodi.Cetmoignageest rapport notamment par le Shlah Hakadosh.]

LanuitdeShavouot venue,3 des appels manqurent aurendez-vous.

Les 7 prsents commencrent lire le dbut de la Torah, qui raconte lacration du monde. Puis ils passrent auxParashiyot qui dtaillent ledvoilement de Hashem au Sina. Puis ils conclurent par le dernierparagraphe de la Torah. Rabbi Shlomo Elkabets prcise que chaqueparagraphe tait lu avec une motion intense, dune voix mlodieuseextrme. Ils enchanrent ensuite par la lecture de plusieurs paragraphesdes Prophtes, notamment de la Haftara de Shavouot qui voque lahirarchie des anges qui entourent le Trne cleste. Puis vint le tour dequelques textes desKtouvim, notammentShir Hashirim et certainsTehilim.Ils tudirent ensuite quelques textes du Zohar, et passrent ltude dela Mishna. Ils achevrent 2 traits de Mishna, et la voix duMaguidslevadepuis la bouche de Rabbi Yossef Karo A suivre

Refoua Shelema Makhlouf ben Yaacov Dahan

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Halakha : ShavouotDim. 6 Sivan 5772

1.Un sfaradequi a veill toute la nuit rcitera au petit matintoutesles Berakhotdu matin, mme les Birkot haTorah [Al Divrei Torah,

vhaarevetAsher Bahar] lexception deAl Netilat Yadam, comme

nous lapprenions hier.2. Un ashknaze sautera 2 Berakhot: Eloha Neshama, et haMaavirHevlei Sheina. Il est tout de mme prfrable quil se fasse acquitter

de ces Berakhotpar celui qui doit les rciter c.--d. un homme quia dormi [allong] plus dune demi-heure; ou au pire, sa femme lenacquittera aprs laTefila, son retour de la synagogue.

QuantauxBirkot Hatorahpour un ashknaze qui veille toute la

nuit, la Halakha est plus complexe:- Sil a dormi plus dune demi-heuredans les dernires 24h, il devra

les rciter ds l'aube.- Sil na pas dormi depuis le matin prcdent, il ne pourra pas les

rciter. Il devra sen faire acquitter par quelquun qui doit les rciter.Ou encore, lorsque dans laTefila, il arrivera laBerakha qui prcdeleShma Ahavat Olam(ou Ahava Raba) il pensera sacquitterde son devoir de prononcer laBerakhasur ltude de la Torah, puistudiera mme quelques mots de Torah immdiatement aprs saAmida.

Nousreviendrons plus tard sur les principes des Birkot haTorah.3.Lorsquon doit rciter lesBirkot haTorah[comme plus haut], il est

interdit dtudier ou de lire un verset ou une parole de Torah.

Ainsi, ds l'aube soit 72 min. avant le lever du soleil on se hterade dire cesBerakhot.4. Celui qui a dormi depuis le dbut de la nuit durant une demi-heure,

mme habill, tant quil est en position allonge ne pourra pastudier ou lire leTikounsans rciter auparavant lesBirkot haTorah. Parcontre, celui qui dort en position assise naura pas besoin de rciter

cesBerakhot

avant l'aube, comme prcdemment.

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Lessept Tsadikimprsents sallongrent par terre, pris de craintemajestueuse. Et laShekhinasexprima: Soyez fiers de vous! Vous mtessi chers! Mon Honneur est si mpris, je me roule dans les dchteries

depuis tant dannes! Et voil que Ma dchance vous a tenu cur!

Vous avez prfr Me parer des Mes atours, plutt que de dormir!

Toute la cour cleste vous admire, Grands Hommes! .Rabbi Shlomo Elkabets raconte quils fondirent tous en larmes,

mus et joyeux davoir tellement remu les cieux. Et la Shekhinarepritson discours pour exprimer son affliction: Si vous aviez conscience neserait-ce que dun millionime de Mes souffrances, jete dans cet exil

interminable, oublie par Mes enfants qui ne se soucient que de leurbien-tre, de leur petit confort Vous ne pourriez plus mme sourire,

tant Mon malheur est incommensurable! A prsent, Mes enfants,

renforcez-vous! Redoublez lardeur de votre tude! Sachez que vous

Mavez fait un bien immense, cette nuit. Cependant, si vous aviez t

10, votre action aurait eu bien plus de porte!

Dslaube, ces Tsadikimallrent au Mikveh. Ils rencontrrent surleur chemin les 3 absents, et leur racontrent leur aventure. Tous semirent pleurer amrement. Cependant, les juifs de Diaspora clbrent2 jours de Shavouot. Ils se promirent de se runir de nouveau la nuitsuivante.

Lerendez-vous arriv, leur enthousiasme tait intense. Le Maguidfit entendre sa voix plus tt, avant mme quils n'aient achev la lecturede la Torah : Soyez Heureux, mes 10 Tsadikim! Vous Mavez soulagdans Ma peine comme personne ne la fait depuis longtemps ! Votre

mrite est immense. Vous avez eu le mrite de pntrer le vestibule du

palais royal. Vous tes prsent convis entrer dans lenceinte! Montez

en Isral, mes enfants. Ne vous souciez daucun matriel. Je possde la

cl de la subsistance, vous ne manquerez de rien! .

Troisans aprs, cesTsadikimmontrent en Isral et sinstallrent Tsefat (Safed), ouvrant lre du retour dIsral en Terre Sainte.

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Halakha : Netilat YadamLun. 7 Sivan 5772

1.Revenons sur les lois de Netilat Yadamdu matin. Lorsquon dortla nuit, uneToumea [impuret] se dpose sur les mains. La Guemara

enseigne que cetteToumea est trs dangereuse; il ne faut toucher aucun

orifice tant quon ne la pas supprime. Ainsi, ds le rveil, il faut sehter de faire une 1reNetilat Yadam. Le Zohar vante celui qui prpare ct de son lit unKeli[ustensile] rempli deau, afin de sabstenir demarcher jusquau robinet avec cette impuret. Nous prciserons plustard quelques instructions de cetteNetila. Retenons pour linstant quela Mitsva de faire laNetilat Yadamavec Berakha le matin ne dpend

pas de cette Toumea. De par elle-mme, cette Netila ne ncessite

aucune Berakha. Plus encore, nous apprendrons quil est possibledaccomplir la Mitsva de Netilat Yadam avec Berakhasans que cetteimpuret n'ait t retire de ses mains.

2.Pour rappel, on ne prononce laBerakhade Al Netilat Yadamquesi les 2 raisons voques par le Rosh et le Rashba sont vrifies:

la reconnaissance Hashem de nous avoir rendu notre Neshama,et

la prparation laTefila.Question:Puisque selon le Rosh, il nest possible de prononcer cetteBerakha quesila Netila prcde une prire, une femme qui ne sapprtepas prier Shahritpeut-elle dire cetteBerakha?Rponse:Si elle sapprte dire au moins lesBerakhotdu matin, ellepourra prononcer la BerakhadeAl Netilat Yadam.

En effet, une femme accomplit la Mitsva de prier lorsquelle prsente

ses desiderata Hashem. Puisque le texte desBerakhotdu matin inclutdes requtes, elle remplit son devoir de prier en les lisant, et pourradonc dire laBerakhasur laNetilaavant de les lire. [Alors quun hommene sacquitte de son devoir de prier quen rcitant le texte instaurpar nos Matres, et ne pourra direAl Netilat Yadamquavant de prierShahrit.]

Ainsi,lorsquelle se lvera, elle fera une 1reNetila

sansBerakha

,effectuera ensuite sa toilette, et lorsquelle sera prte rciter sesBerakhot, elle fera une 2e NetilaavecBerakhaet rcitera ses Berakhot.

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Halakha : Netilat YadamMar. 8 Sivan 5772

1.Nous avons mis en vidence 2 sortes de Netilat Yadamdu matin:celle par laquelle nous supprimons la Toumeade la nuit, et celle

par laquelle on accomplit la Mitsva de Netilat Yadamau rveil avant

laTefila selon le Rosh et le Rashba. Apportons quelques prcisionssur la 1re sorte de Netila qui supprime limpuret de la nuit.

2.Le Choulhan Aroukh est partag sur le facteur qui provoque cetteToumea: est-ce le fait de dormir qui la cre, ou bien le passage de

la nuit au jour? Dans le doute, on se lavera les mains dans tous lescas.

3. Ainsi, celui qui dort le jour plus dune demi-heure fera NetilatYadam lorsquil se rveillera [sans Berakha]. Il sabstiendra de

toucher aucun orifice jusqu ce lavage.

4. De mme, si on nest pas impos de faire la Mitsva de NetilatYadamdu matin par ex. si on a veill toute la nuit et que lon

ne sapprte pas prierShahritdans limmdiat on fera quand mmeNetilat Yadam sans Berakha ds Alot haShaharl'aube, soit 72 min.

avant le lever du soleil.5.Celui qui se lve par ex. une heure avantAlot haShaharet sait quil

naura pas besoin daller se soulager jusqu lheure de la Tefilapeut rciter ds son lever la Berakhade Al Netilat Yadam ainsi quetoutes lesBerakhotdu matin. A lexception de Hanoten laSekhvi Bina qui donne au coq la capacit de discerner le jour de la nuit quil est

prfrable de ne rciter quaprs l'aube, puisque le moment de discernerle jour de la nuit nest pas encore arriv [Cf. Choulhan Aroukh ch.4713].

Comme prcdemment, il devra se relaver les mains Alot haShaharpour supprimer lventuelle impuret qui sest dpose de nouveausur ses mains la fin de la nuit. [Il devra videmment ne rciter aucuneBerakhasur cette Netila.]

Refouah Shelma Roger Refael ben Marie Miryam

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Moussar : Hashgaha 29/05/12

LeMaharal explique que les 3 ftes ont pour but de nous renforcersur les 3 Ikarim les plus essentiels. A Pessah, la commmoration desmiracles de la sortie dEgypte nous inculque la Emounaen la MetsioutHashem: en modifiant Sa guise les ordres de la nature, des astres etdes anges [Cf. 5minutes ternellesde Nissan], Hashem a prouv quIlest celui qui a cr et dirige constamment le monde. AShavouot, nouscommmoronslagrandervlationtoutlepeupledIsral,nousinculquantpar cela leIkarde laTorah Min Hashamam. Puis Souccot, nous nousinculquons la Hashgaha quHashem veille sur nous et comble nosbesoins, selon nos actions. Durant cette fte, nous quittons notre petit

confort qui nous semble acquis et nous installons dans une cabane, afinde nous souvenir quHashem entretint les Bnei Isral pendant 40 ansdans le dsert. Les nues qui les entouraient aplanissaient leur chemin,les protgeaient du soleil, des reptiles, des ennemis. Ils buvaient leau dupuits de Miryam qui les suivait, mangeaient du pain cleste, qui sassimilaitentirement dans leur corps ne laissant aucun dchet expulser. Chaque

soir, leurs provisions spuisaient, et chaque matin, le miracle sereproduisait. Selon lintgrit de chacun, la manne tombait plus ou moinsprs de son domicile. Pendant 40 ans, leurs vtements et souliers restrentintacts, propres et agrables comme sils venaient dtre fabriqus.

BaroukhHashem, la Emounaen ces fondements est bien ancredans nos curs. Toutefois, nous rencontrons tous des difficults vivreconcrtement ces convictions. Ces Ikarimlitt. ces racines sont certesrobustes et profondes, mais les produits qui en poussent apparaissentsouventcommedesherbessauvages,indignesdeleurssouchessisplendides.Comme en botanique, les rameaux fructueux sont les plus fragiles, etncessitent protection et entretien constants. Ainsi, nous approfondironspour les prochains mois ce thme si vaste et essentiel:

Vivre concrtement laEmouna

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Halakha : Netilat YadamMer. 9 Sivan 5772

1.Une femme qui se rveille la nuit pour allaiter son enfant veillera faireNetilat Yadam[sansBerakha] avant de le nourrir, car il ne

faut toucher aucun orifice tant que lon na pas supprim limpuret

de la nuit dpose sur les mains. [Il lui est conseill de prvoir ctde son lit un verre deau et une petite bassine, pour ne pas avoir selever.]

En cas de trop grande incommodit, elle veillera au moins netoucher son sein ou la bouche du bb qu laide dun vtement.

[Notons que selon les Kabbalistes, si on dort aprs Hatsot Lalale milieu de la nuit [se confrer aux calendriers] limpuret de la

nuit est beaucoup moins intense. Ainsi, si on sest couch tard, onpourra se montrer moins strict en cas dincommodit.]

2. Lorsquon a unbesoin trs pressant de sesoulager, ilest formellementinterdit de se retenir. Si en se levant, on est pris dune besoin

pressant, rav B-T Aba Shaoul zatsal prconise de se soulager avant dese laver les mains, afin de ne pas transgresser cet interdit. Il faudra

dans ce cas veiller ne toucher aucun orifice. Sil y a besoin de senettoyer, on ressortira pour se laver les mains, puis retournera uneseconde fois aux toilettes. [Quant se laver les mains lintrieur destoilettes lorsquil y a un robinet, nous apprendrons plus tard que lonpeut en cas de force majeure y faireNetilat Yadam.]

3. Cest un trs bon usage de faire Netilat Yadam aux enfants en

bas-ge, mme aux nourrissons. Cette conduite est propice ceque lenfant grandisse Beezrat Hashemavec la crainte du ciel.

4. Si on touche un aliment sec sans avoir supprim la Toumeade lanuit, il faut a priori rincer cet aliment 3 fois de suite. Si laliment

risque de sabmer en tant pass sous leau, il sera a posteriori permisde le manger tel quel. Sil ny a pas de grande perte, certains conseillentde sabstenir de le consommer. [Par contre, si on touche un alimentaprs avoir dormi en journe, on pourra sabstenir de le rincer.]

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Nosfidles lecteurs se souviennent surement de la srie dtude deMoussar de lanne dernire, dans laquelle nous approfondissions laEmouna croireen la suprmatie dHashem et leBitahon mettre notreconfianceen Lui. Ce thme tant vaste et complexe, nous avions prfrparcourir les grandes uvres du judasme de la manire la plus fidle auxtextes. Ainsi, nous avions commenc par nous familiariser avec le sujetavec les commentaires des grands Rishonim notamment de RabeinouYona sur Mishlei. Puis en Av, nous vous avions propos une tudesystmatique du Hovot Halevavot. Mais ce sujet tant trop dlicat, nousn'avions pas os tirer des conclusions et directives concrtes, par souci

de ne pas fausser les intentions des auteurs. Ainsi, nous avions soulevdes questions pertinentes et prcises, puis rapport des textes contenantdes lments de rponse, mais avions vit de dfinir catgoriquementdans quelle mesure il nous est donn de mettre notre confiance enHashem. Si plusieurs lecteurs nous flicitaient du travail gnral effectu[et nous vous en remercions!], quelques assidus lesprit bien ordonn

remarquaient aussi cette petite lacune pudique[et nous vous en flicitons!].Pourpoursuivre la mtaphore file dhier, nous pouvons dire queltude de lanne dernire a permis de renforcer davantage les racines,et mme de faire sortir un tronc solide et quilibr. A prsent, le tempsest venu dlever les premires branches, et peut-tre mme, de rcolterles premiers fruits, avec laide dHashem. Notre souci de fidlit tanttoujours prsent, nous avons choisi de suivre les crits du Rav HamFriedlander zatsal [le disciple du rav Dessler]. Hritier de la Yeshiva deKellem, ce contemporain a la particularit de synthtiser les textes desRishonimavec une rigueur et une limpidit extraordinaire. Et pour notrebonheur, le thme deEmounaet Bitahona t amplement approfondi,comme nous le rapporterons demain.

Refoua Shelema Amram ben Solika

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Halakha : Netilat YadamJeu. 10 Sivan 5772

1. Comment faire la Netilat Yadam pour supprimer limpuretde la nuit, et pour la Mitsva de se laver les mains avant de prier ?

Apriori, on suivra pour les 2 types de Netilales mises en garde de

la Netilat Yadam davant consommation du pain. On se lavera lesmains avec un Keli [ustensile], qui contient au moins 86mL, en utilisantune eau propre, qui na pas dj t utilise. On versera leau surtoute la main, depuis le poignet. La main gauche verse une premirefois sur la main droite, puis la droite sur la gauche, et on ritre ceprocd 3 fois soit, 6 ablutions au total. Lorsquil faut rciter laBerakhadeAl Netilat Yadam,on la rcitera ce moment, avant de se

scher les mains. Selon le Gaon de Vilna, il faut a priori verser une4e paire dablutions lorsquon supprime limpuret de la nuit.

2.A posteriori, il faudra quand mme se nettoyer les mains, parfoismme, en prononant la Berakha, comme suit:

a.Si on a de leau propre mais pas de Keli, on se passera les mains3 fois par intermittence sous un courant deau. On pourra dans ce

cas rciter laBerakhadeAl Netilat Yadam. Dans la mesure du possible,il sera prfrable douvrir et fermer le robinet pour chaque ablution.b.Si on napas du tout deau, on se frottera les mains dans un linge,ou avec de la terre ou de lherbe [propre], et on prononcera laBerakhade Al NekioutYadam qui nous a ordonn de nous nettoyer lesmains en rfrence au verset rapport en dbut de propos. On

veillera se frotter toute la main, mme si on est sr de ne pas avoirtouch de partie cache avec le dos de la main.Attention: ce nettoyage acquitte de la Mitsva de se laver les mainsavant la prire, mais ne supprime pas limpuret de la nuit. Ainsi, onne se touchera aucun orifice jusqu ce que lon obtienne dans lecourant de la journe de leau.- Si on a de leau qui nest pas propre, nous expliciterons ces lois

demain.

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A la fin de sa vie, Rav Ham Friedlander zatsal fut frapp duncancer qui le poussa aller se soigner en Amrique, loin de sa famille,loin dePoniowitz. Assoiff de vrit, laEmounatait chez lui un sujet enapprofondissement constant. Sa recherche dauthenticit ne le laissait passe traner dun mdecin lautre sans se demander quoi bon. Si toutesa vie durant, Reb Ham emmagasina dans sa tte et dans son cur detrs vastes connaissances il annota et dita notamment la plupart deslivres du Ramhal, ses mois de maladie lui permirent de vivre sesconnaissances fleur de peau. Avant de nous quitter en 5746 (1986), ileut le temps de laisser aux gnrations venir un hritage capital : une

courte uvre intitule Hava Nireh Et Yad Hashem viens donc voir lamain dHashem dans laquelle il pose 17 rgles assimiler afin dintgrerune Emouna authentique et rationnelle. Pour notre propos, nousrapporterons ces axiomes les mois prochains. Pour le moment, nousfonderons notre tude sur le Emouna vHashgaha [Hashgaha Pratite,Maamar5], dans lequel le Rav pose les axiomes fondamentaux duBitahon.

Commenons par la dfinition exacte des 4 notions cls: la Emouna,leBitahon, laHishtadlout, et laHasgaha Pratite.LaEmouna Bashem croire en Hashem,cestintgrerlasuprmatie

de Hashem qui a cr et maintient constamment toutes les forces dumonde. Son pouvoir est illimit, Il nest contraint par aucune rgle. LaMitsva deEmouna Bashemstend dans tous les domaines de notre vie.Nous devons croire quIl est celui qui concrtise tous les efforts produitspour amliorer notre situation, car cest Lui qui leur donne la capacitdagir. Mme le pain que nous mangeons ne rassasie que parce quHashemlui donne cette aptitude.

Remarquonscependant que laEmounanimplique pas de mettresaconfiance en Hashem c.--d.esprer Son aidepour la ralisation denos projets. La confiance en Hashem, cest ce que nous appelons le

Bitahon Bashem. Lhomme doit compter sur Hashem pour quIl luidverse quotidiennement sa subsistance. A suivre

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Halakha : Netilat YadamVen. 11 Sivan 5772

1. (Suite des conduites adopter lorsquon on ne peut pas faire NetilatYadam comme il se doit)

-Si on a uniquement de leau impropre pour laNetilat Yadam, on

se lavera quand mme les mains avec, plutt que de les frotter dansun linge. Dans ce cas, un sfarade ne rcitera aucune Berakha, et unashknaze diraAl NekioutYadam, comme hier.

2. Les lois de leau impropre pour la Netila sont nombreuses, etexplicites dans le Choulhan Aroukh ch. 160 dans les lois de

consommation du pain. Retenons quelques cas deau inutilisable:- De leau sale au point de ne pouvoir tre bue par un chien estinadquate. Ainsi, on ne fera pas deNetilat Yadamavec de leau quiest trop trouble, ou avec de leau de mer. De mme, on vitera a prioride se laver les mains avec de leau trop chaude.- De leau qui a chang de couleur. A posteriori, on se lavera lesmains avec une boisson qui contient de leau, telle que du Coca. Ouencore, on tolrera mme un pur jus de fruit. Prcisons quil ny a

aucune contre-indication se laver les mains avec de leau ptillante,mme si elle est aromatise, tant quelle est transparente.- De leau de rcupration . Si on a effectu un travail avec de leau,il est interdit de lutiliser pour laNetilat Yadam. Par ex. si on rinceun fruit au-dessus du Keli, on ne pourra utiliser cette eau pour laNetila.

3.Comme pour les lois deNetilat Yadamdavant consommation dupain, il faut veiller navoir aucune salet sur les mains qui fassecran entre leau et la main. Ainsi, une femme qui te toujours sesbagues des doigts avant de faire un travail salissant ptrir du painpar ex. veillera l aussi ter ses bagues avant de se laver les mainsle matin.

Par contre, une femme qui garde toujours ses bagues aux doigts

na pas besoin dter ses bagues mme lorsquelle se lave les mainspour consommer du pain[Cf.Or LetsionII p.93].

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La Hishtadlout leffort, cest le devoir de fournir les effortsncessaires pour lobtention de notre subsistance. Mme si nous devonscroire en la capacit dHashem combler nos besoins, lhomme na pasle droit de rester les bras croiss et en attendant que son gagne-pain luitombe du ciel.

Lesconcepts de Emouna et Bitahon, et de Hishtadloutsemblent secontredire. Mettre notre confiance en Hashem implique apparemmentdtre convaincu que notre Hishtadloutne sert rien; puisquHashemdirige tout, et donne chacun sa subsistance, quoi bon planifier avecprcision les moyens par lesquels nous lobtiendrons? Navons-nous

nous-mmes pas souvent tendance ngliger des consignes de prcautions, tout niveau de la vie, nous justifiant: Si a doit marriver, a marrivera!?

Pourtant, lorsque nous sommes amens conclure une affaireimportante, nous perdons notre Emouna. Nos mninges plongententirement dans notre contrat. Nous enqutons, valuons, calculons etrecalculons le rendement. Nous avons mme parfois tendance avoirrecoursdesmoyensimmoraux.Oestdoncpassela Emouna sividente?Ne disions-nous pas Si a doit marriver, a marrivera?

Oestlquilibreentreces2notions?Devons-nouscroirequHashemtablit depuis le dpart les pertes et profits de chacun et laHishatdloutserait dans ce cas une sorte de mise en scne pour que notre subsistancenous parvienne en apparence de manire naturelle? Ou bien, lhommea-t-il la possibilit de modifier ses conditions, par ses efforts matriels, ou

mme spirituels ? Si ctait le cas, comment dans ce cas dfinir le devoirdeEmounaet deBitahon?

Ces questions nous amnent approfondir un autre thme: laHashgaha Pratite la bienveillance dHashem sur chacun pour comblerses besoins. En comprenant la manire dont Hashem nous dirige, nousseronsBeezrat Hashemcapables de trouver un certain quilibre entre laEmouna

etBitahon

, et laHishtadlout

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Halakha : Netilat YadamSam. 12 Sivan 5772

1. Il faut a priori utiliser un Keli [ustensile] entier pour la NetilatYadam du matin. Si le Keli est brch ou trou, il nest plus

considr comme unKeli. [Il faut tout de mme savoir que ceKeliest

encore valide jusquau niveau de la brche, et quil est utilisable enversant leau par ce trou. Mais ce cas tant complexe, il vaut mieuxse passer compltement de lutiliser.]

2.Les dcisionnaires contemporains sont en discussion sur le statutdu verre jetable. Rav B-T Aba Shaoul zatsal prouve quun ustensile

que lon na pas lintention dutiliser de manire permanente nestpas considr dun point de vue halakhique comme un Keli, etinterdit de ce fait de faire laNetilat Yadamavec un verre en plastiquejetable. Il propose tout de mme une astuce pour les cas de forcemajeure : prvoir de rutiliser le verre plusieurs fois avant de le jeter.En cas de force majeure, on sappuiera sur les avis qui considrent le

verre jetable comme unKeli.

3. Quant se laver les mains avec une bouteille que lon prvoit

de rutiliser,comme prcdemment , cetteNetilaest valable. Onsuivra toutefois les mises en garde suivantes: Si louverture de labouteille permet de verser assez deau pour mouiller toute la maindun coup, elle peut tre utilise a priori. Si la main ne peut se fairemouiller dun coup, on exercera une petite pression sur la bouteille,ou encore, on la secouera un peu, afin de faire jaillir plus d'eau. Et a

posteriori, laNetilasera valable mme si on na pas secou la bouteille.4. Toutes ces mises en garde sont explicites dans les lois de NetilatYadam davant consommation du pain [ch.159-162]. Ce sujet

tant trs vaste, nous nous contenterons de ces quelques lois frquentes.Mais retenons tout de mme ce point mis en vidence: lorsquon parten excursion avec un sandwich, il est prfrable de faire la NetilatYadamavec une bouteille en plastique que lon prvoit de rutiliserplutt quavec un verre en plastique que lon jettera tout de suiteaprs.

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Parashat Nasso 02/06/12

NotreParasha dtaille le rituel de la Sota la femme souponnedadultre. Une femme qui transgresse cet interdit ne peut plus continuer vivre dans son foyer. Si une femme sisolait avec un tranger alors queson mari lavait auparavant mise en garde, elle tait apporte au BeitHamikdashpour la faire avouer par les eaux de laSota.

Dans un premier temps, le Cohen lpuisait moralement, en lapromenant et lhumiliant de plusieurs manires, notamment en la faisantapporter uneMinha (oblation) dorge, symbole de lalimentation animale.Il commenait ensuite la prparation de leau amre, en mlangeant dela terre du Mishkandans de leau. Puis il dgradait cette frivole, en lui

dcouvrant la tte et en dchirant ses vtements. Il lavertissait quil valaitmieux reconnatre immdiatement son cart, plutt que de prir en buvantcette eau. Si elle navouait pas sa faute, il la faisait jurer. Ensuite, il crivaitsur un parchemin le passage de la Torah qui dtaille ce rituel, quil effaaitaprs dans cette eau. Enfin, il achevait doffrir loblation dorge sur leMizbah lautel, et faisait boire leau la femme. Si elle avait effectivementfaut, son ventre gonflait, et ses membres se dsintgraient. Tandis quela femme blanchie de soupons tait bnie, et enfantait ds lors avec plusde facilit.

Unedes grandes particularits de cette eau est dtre prpare eneffaant le nom de Hashem, crit dans le passage de la Torah. Bien quilsoit par ailleurs formellement interdit de leffacer, Hashem laspcifiquement permis, pour la paix des foyers, pour que le mari sache

sans quivoque si sa femme la trahi. A notre niveau aussi, apprenons ne jamais causer de discorde dans les foyers. Malheureusement, tant depersonnes se permettent dexprimer toutes sortes de critiques, tort et travers, parfois mme une femme contre son mari! Il faut non seulementsduquer ne pas exposer toutes nos remarques, mais mme savoirencaisser parfois de rels affronts injustes, si cela peut viter dinstallerun froid au sein dun couple.

Leilou nichmat Simha bat Sarah

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Halakha : Netilat YadamDim. 13 Sivan 5772

1. Tout au long de la journe, nous sommes confronts nous souillerles mains tantt pour des raisons de Toumea, tantt par une

salissure devant laquelle il est interdit de rciter uneBerakha. Etudions

les diffrentes circonstances pour lesquelles la Halakha prescrit de selaver les mains. Commenons par les rapporter en vrac, avant de lesclassifier.

2. Le Choulhan Aroukh ch.4 18 rapporte: Voici les circonstancespour lesquelles il faut se laver les mains leau: lorsquon se lve du lit,

sort des toilettes ou dune salle de bain, se coupe les ongles, se dchausse, setouche les pieds, ou se gratte la tte. Certains ajoutent : lorsquon entre aucimetire, ou touche un mort, lorsquon accomplit la Mitsva conjugale, toucheun pou, ou touche une partie du corps[cache]. Celui qui ne se lave pas lesmains aprs l'une de ces actions, sil est un Talmid Hakham[rudit], il oublieson tude. Sinon, un esprit de folie le gagne [Les commentateurs expliquentquil sagit dun vent de folie qui le pousse transgresser un interditde la Torah.]

Dans les paragraphes suivants [19 et 21], il ajoute: lorsquon secoupe les cheveux, se fait une saigne, et touche toute partie du corpso s'accumule de la salet due la transpiration lexception de latranspiration du visage, des mains, et des parties dcouvertes du corps.

Et dans le 23, le Choulhan Aroukh prcise quelles sont les priresouBerakhotqui sont interdites de prononciation tant que lon ne sest

pas lav les mains, selon les circonstances deToumea

.3.Dans le chap. 92, le Ramaajoute encore les muqueuses du nez etdes oreilles. Tandis que quelques dcisionnaires notamment le

Gaon de Vilna pense que ces muqueuses ne ncessitent pas deNetilatYadam[ partir du moment o elles sont en dehors du nez].

4.Dans les lois deBrit Mila[Yoreh Dach.265 1], le Rama enseigneque le Mohelqui achve une circoncision doit se laver les mains

et la bouche avant de rciter uneBerakha, du fait que ces parties sontsalies par du sang.

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Ose trouve lquilibre entre les notions deBitahon Bashemavoirconfiance en Hashem quIl nous donne notre subsistance et la Hishtadloutle devoir de produire des efforts pour lobtenir?

Lasemaine dernire, nous soulevions une contradiction entre notre

savoir thorique et les efforts que nous dployons pour amliorer notresituation. Sans aucun doute, ce contraste nest pas le fruit dune hypocrisie,mais celui du manque de dfinition de laEmouna. Nous savons quil fautcroire, mais ne savons pas combien. Le monde semble tre dirig par unnaturel et un rapport de causalit incontournable.

A vrai dire, ce contraste trouve dj sa source entre les divers

enseignements de nos Matres. Rabbi Hanina enseigne [Houlin7B]: Un hommene se cogne pas ne fut-ce le petit doigt sur terre si cela n'a pas t dcrt d'en-hautdonc, rien n'est livr au hasard ou laHishtadlout..

Demme, la Torah nous ordonne de construire un garde-fou surnotre toit et de ne possder chez soi aucun objet dangereux, en

justifiant: - litt. car celui qui tombe, y tombera. LaGuemara [Shabbat32A] commente: 'Celui qu'Hashem a prvu de faire tomberdepuis la cration du monde, y tombera. Dduis-en que lon se sert du fauteurpour concrtiser le mal prdestin, et du mritant pour rcompenser.' Les citationsqui tayent cette ide sont nombreuses.

De lautre ct, un verset de Mishlei [22:5] enseigne: - Des ronces et des piges sont sems surla route du pervers; qui tient sa vie s'en loigne. Et la Guemara [Ketoubot30A] de commenter : Tout est dcrt du ciel, lexception du chaud et dufroid un homme qui tombe malade parce quil a nglig de se couvriren hiver, ou de se protger du soleil en t, est le seul fautif de son mal.Il faut videmment entendre par ce 'chaud et froid' tout rapport decausalit naturelle. Si l'on nglige de se protger dun quelconque danger

et que lon se fasse Has Veshalomatteindre, l'on est seul responsable deson mal, sans que rien nait t dcrt du ciel!

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Halakha : Netilat YadamLun. 14 Sivan 5772

1. De manire gnrale, en fonction des raisons de la souillure, lesrgles de la Netilaseront diffrentes:

- Lorsquon se lave les mains pour supprimer une Toumea, il fautncessairement se les laveravec de leau. A priori, on utilisera unKeli[ustensile]. Mais a posteriori, on validera tout lavage leau. De plus,si une seule main sest souille, il faudra en gnral se laver les 2mains. Dans certains cas, il faudra passer 3 fois les 2 mains parintermittence sous leau, et dans dautres cas, il suffira de se rincer les2 mains.-Par contre, lorsquon se lave les mains pour supprimer une salet

uniquement, si on na pas deau proximit, il suffit de les frotterdans tout ce qui permet de supprimer cette souillure, tel quun lingepropre. De plus, il suffit de nettoyer lendroit qui est entr en contactavec la salet uniquement.2. LaToumeaqui se dpose sur les mains lorsquon dort la nuit est

la plus stricte, et elle doit tre rapidement supprime sans rientoucher, comme nous lexpliquions. Tandis que les cas voqus hiersont moins stricts. Les dcisionnaires les hirarchisent en 4 degrs :1)leRouah Raale mauvais esprit accompagn deToumea, qui inclut

tout contact avec un mort ou l'entre au cimetire [ainsi que laMitsva conjugale].

2)leRouah Raauniquement, qui inclut les toilettes et SDB mmesi on y est simplement entr , la coupe des ongles et des cheveux,

et la saigne mme si on n'a rien touch.3) laZouhama la salet spcifique aux impurets du corps, soit: letoucher des chaussures ou de parties du corps caches, de la tteet d'un pou.

4) la salet simple incluant tout ce qui rpugne, ainsi que lesmuqueuses du nez et des oreilles.

Cessouillures sont classes de manire dcroissante. Pour le niveau

1, il est important dobtenir de leau le plus rapidement pour se laverles mains, et avec un Keli, comme le prconisent certains dcisionnaireset Kabbalistes.

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Nouscitions hier la Guemara de Houlin: Un homme ne se cogne pasne ft-ce le petit doigt sur terre si cela na t dcrt den-haut. Pourtant, nousapprenions deKetoubotquun homme qui ne se protge pas dun dangeret se fait lser, est le seul responsable de son malheur. Certains pensentprobablement rpondre que le premier enseignement ne parle que desimprvus, quil ne faut pas laisser au hasard ou la mauvaise chance,tandis que le second concerne la ngligence. En dautres termes, si nousnous protgeons dun danger et quil nous atteint malgr tout, ce mal estenvoy par le ciel. Et si le mal sabat cause dune ngligence, nous seronstenus responsables, au mme titre quun homme peut dcider de se tuer

et mourra avant lheure prvue par Hashem.Intuitionrespectable, mais trs incomplte. Tout dabord, o fixerla limite entre limprvu et la ngligence? Faut-il faire tous les mois uneprisedesangdecontrle,afindedcelerunquelconquedysfonctionnementdu corps? Peut-tre direz-vous, quil suffit de se prserver autant que lecours naturel dumonde limpose, et interprter les autres incidents commedes coups du ciel.

Noblerponse, mais qui contredit tous les progrs de la science dece dernier sicle, qui fait tat des phnomnes par des recherchespidmiologiques, puis cherche les interprter, et leur apporter dessolutions.Etcestindniableamarche!Lamortalitinfantileadiminu,l'esprance de vie a augment [et le trou de la scu avec Mais bon, on prfretout de mme un monde peupl et pauvre!].

LaGuemara elle-mme prescrit dans maints endroits des directivespour prserver la sant qui entrent dans les moindres dtails de la vie,de nos rapports avec autrui, et surtout, de notre nutrition. Le Rambam le plus grand des mdecins les runit toutes dans les Hilkhot Dot, etconclut [ch.4 20] en assurant que celui qui les suivra ne sera jamaismalade, et aura une longue vie condition toutefois quil nait pas djhabitu son corps durant des annes un autre rythme de vie [en dautres

termes, nous sommes grills !]. A suivre

Leilou Nishmat Brigitte Mercedes bat Jacqueline Fortuna Sheff

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Nousdveloppions hier une thse selon laquelle lhomme doit seprotger des dangers naturels, car ceux-ci ne sabattent pas sur lui pardcret du ciel, mais par son propre choix, autant que lhomme lelibre-arbitre dcourter ses jours et sera tenu pour unique responsable.Cette thorie est toutefois incomplte. Tout dabord, o fixer la limitede la prcaution? Selon le Rambam, un quilibre parfait de nutrition etde rythme de vie assure une vie saine et longue. Or, trs peu suivent cesinjonctions. Sommes-nous donc les seuls fautifs de nos maux?

De plus,faceunmmerisqueencourupar2personnes,onconstateque certains y passent, dautres trpassent. Pourquoi? Il est videmment

inconcevable que lhomme soit un singe de laboratoire vou subir lesfoudres de la statistique, sans aucune Hashgaha[bienveillance divine].

Lapierre angulaire sur laquelle reposera la rponse est la GuemaradeShabbat [32A]. La Mishna enseigne: Les femmes dcdent en couches parcequelles ne sont pas mticuleusessur 3 Mitsvot : les lois de la Nida [menstruation],le prlvement de la Hala, et lallumage des bougies [du Shabbat]. La Guemara

illustre ensuite cette rigueur de diffrentes manires. Lide gnraleconsiste exprimer que celui qui encourt un danger physique est en gravedtresse spirituelle. De manire gnrale, Hashem ne chtie pas un fauteursur le champ; Il le livre son cours naturel, lui offrant ainsi la possibilitde se ressaisir lui-mme. Mais lorsque lhomme est en danger mmemalgr lui, comme la femme en couches qui ne fait que son devoir davoirdes enfants !lapolarisationsinverse ; lecours naturel, cest une probabilitconsquente dy passer, Has Veshalom ! Pire encore, lange accusateursaisit loccasion pour rappeler les ventuelles fautes de cette personne.Dans un tel moment, il faut une intervention du ciel pour sen sortir.En loccurrence, ces 3Mitsvotsont spcifiques la rparation de la fautedeHava, dont la punition fut denfanter avec souffrance. Une ngligencedans cesMitsvotremet en cause son droit l'existence.


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Halakha : Netilat YadamMer. 16 Sivan 5772

1. Beaucoup de dcisionnaires pensent quil ny a pas de Toumeadans des toilettes davion ou de train, du fait que les dchets sont

toujours vacus sur le champ. En cas de force majeure comme cestsouvent le cas on se contentera de nettoyer la partie de la main quia touch une partie cache, et l'on pourra ensuite tudier ou prier.2. En cas de ncessit, on pourra faire laNetiladu matin dans des

toilettes. Il sera prfrable de se scher les mains en dehors.3.La salle de bain de nos jours lorsquil ny a pas de toilettes est

considre par la plupart des dcisionnaires comme un endroitpropre, qui ne ncessite aucuneNetilat Yadamlorsquon en sort. Plus

que cela, plusieurs permettent mme dy faire laNetilat Yadamdavantconsommation du pain dont les conditions sont bien plus strictesque celle du matin.4. Celui qui nentre quune main aux toilettes na pas besoin selon

la loi stricte de se laver les mains.5. La coupe dongles ou de cheveux. Elle concerne celui subit la

coupe, mme sil ne touche pas lui-mme ses ongles ou cheveux.Quant celui qui coupe, il ne devra se laver les mains qu cause du3e degr deToumea, parce quil touche le crne.6. La saigne. Si on fait une prise de sang dans laquelle on tire plus

de 86mL de sang, rav Eliashiv shlita pense quil faut a priori selaver les mains ensuite. Tandis que Rav S.Z. Auerbach zatsal dispense.7. Quant la Zouhama de niveau 3 les impurets du corps les

dcisionnaires et Kabbalistes sont diviss sur la nature de cettesouillure. Elle est soit de lordre du Rouah Raa de niveau 2 etncessite donc un lavage des mains leau ou bien considre commeune simple salet de niveau 4 et il suffit de frotter la partie de lamain qui a touch lendroit du corps. Le Mishna Beroura pense commece dernier avis.

8. Autre consquence, lorsquon touche cette salet avec une seulemain; si elle a le mme statut que limpuret de niveau 2, il faudrase laver les 2 mains.

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LaGuemara deShabbat dhier conclut: Un homme ne se mettra jamaisen situation de danger en esprant quon le sauvera miraculeusement, car il napeut-tre pas le mrite de voir un miracle. Et sil a toutefois t sauv ainsi, quilsache quil a entam son capital de mrites!

Ainsi,la Guemara rapporte toutes sortes de conduites dAmoramqui veillaient ne pas approcher de danger. Lun ne montait pas dansune barque sil ne vrifiait pas lui-mme sa permabilit. Lautre ne passaitpas sous un palmier lorsque soufflaient des vents violents. Un autreAmoraencore ne montait pas sur une passerelle en mme temps quun Goy, depeur que les fautes de ce dernier ne lentranent ou n'puisent ses mrites

cette occasion.NosMatres dduisent cet enseignement de Yaacov Avinou. Alors

quHashem le somma de rentrer en Isral, on lavertit quEssav lattendaitpour venger le vol de laBerakha de Itzhak. Bien quHashem lui eut promisde le protger, Yaacov pria dabord Hashem de tout son cur, puis laboraplusieurs stratgies, selon lallure que prendrait cette rencontre. Il couvrit

Essav de pots-de-vin, et spara aussi sa famille en 2 camps, pour quaupire, lun deux survive. Pourquoi ne se contenta-t-il pas de quelquesHishtadloutsymboliques, puisquHashem lui avait assur sa protection?Nos Matres dduisent des versets que Yaacov craignait que ses fautes nelui fassent plus mriter cette bienveillance. Remarquons une incohrencedans cette conduite: si les fautes de Yaacov le rendent passible de mort, quoi bon cetteHishtadlout? Et sil mrite de vivre, pourquoi craindrede ne plus mriter la protection dHashem ? De plus, Yaacov tmoignedans ce passage quil a gard la Torah de ses pres chez Lavan ; pourquoise pensait-il donc passible de mort ?

Lasolution se trouve dans lexpression rapporte par le Midrash :Peut-tre me suis-je laissentacherpar une faute! Yaacov savait quil navaitfait aucune faute qui le rende passible de mort. Il craignait uniquement

de ne pas mriter dtre protg de manire miraculeuse!A suivre

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Faisonsun premier point des notions deHashgahaapprises. De laprparation de Yaacov avant la rencontre avec Essav, nous apprenonsquHashem peut parfois promettre quelquun de le protger, parce quIllui rserve un rle mondial construire le peuple dIsral qui perptueraSa Torah. Cette promesse implique initialement une protectionmiraculeuse.Maislafautepeutempchercetteprotectiondivine,entranantde graves complications. Non pas que ces difficults soient le fruit duhasard ou de la malchance; elles sont prononces par le grand tribunalcleste convoqu par lange accusateur lorsque lhomme court un dangerphysique. Lhomme doit de ce fait faire uneHishtadlout c.--d. laborer

une parfaite stratgie pour ne pas se mettre en danger.Attention: la faute qui peut empcher cette protection nest pas

forcment celle pour laquelle la Torah condamne mort, comme Yaacovqui craint de stre lgrement souill par un semblant de faute.

Cetteprcision est explicite dans la Guemara de Menahot[41A].Selon la Torah, la Mitsva de porter unTsitsitnimplique que daccrocher

des franges un habit 4 coins. Celui qui na pas de tel habit tel quuntricot ou une chemise na pas dobligation de mettre sous ses vtementsunTsitsit. Pour cette raison, rav Ketina ne portait pas deTsitsit. Un jour,un ange se dvoila lui et lui reprocha cette conduite. Rav Ketina stonna:Votre tribunal punit mme sur le fait de ne pas se faire imposer par une Mitsva ?!Et lange lui rpondit: Dans les priodes de colre, mme ces fautes sont prisesen compte! Autrement dit, le fait desquiver une Mitsva est perue commeun certain mpris [Sil nous est permis de parler ainsi dun Amora qui sedvoilait un ange!] qui, en priode de Din de rigueur divine, trouveloccasion de se faire payer !

Selon notre dveloppement jusquici, on pourrait tomber danslhrsie en pensant que leBitahon Bashemavoir confiance en HashemquIl subviendra nos besoins na plus sa place, puisque Hashem se

comporte avec nous selon nos actions et les risques que nous courons.Nous dfinirons la semaine prochaine le rle duBitahon.

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Halakha : Netilat YadamVen. 18 Sivan 5772

Sion estcertain de stre souill les mains, il faut imprativementse laver les mains leau [sans Berakha], quel que soit le degr desouillure, car il est interdit de dire une Tefila avec les mains sales.[Certains avis invalident mme une telle Tefila; a posteriori, on nepriera pas une seconde fois.]

Si l'on na pas deau disposition, la Halakha prconise de senprocurer si l'on peut en trouver 18 minutes de marche la ronde.Et si on est en dplacement, on attendra d'avoir march durant 72minutes avant de dclarer forfait. Il nest toutefois pas requis dedpenser une somme dargent consquente pour obtenir de leau.

Sion na pas non plus deau dans ce primtre, ou encore, si onrisque de ne plus trouver de prire enminyan, on se contentera de sefrotter les mains dans un linge.

Sipendant la Tefila, on touche machinalement une partie cachedu corps ou mme loreille ou le nez (plus ou moins profondment,selon les avis), on devra aller se relaver les mains, sauf pendant laAmida,o lon on se contentera de se frotter la main dans un linge,

comme supra.Ces lois incombent aussi aux femmes. Elles nont certes pas

dobligation de prier les 3Tefilot, toutefois, si elles dcident de prier,elles doivent le faire dans les conditions optimales.b. Concernant la rcitation de Berakhotou ltude de Torah, si on

nest pas certain davoir souill ses mains, il ny a pas de Mitsva

de les laver.Sielles sont impures, tant que lon a de leau disposition, on seles lavera, et mme avec unKelia priori.

Sion na pas deau disposition facilement, on se contentera defrotter la partie sale de la main, si on sest souill les mains par lesniveaux 3 et 4 [laZouhamaet la salet].

Parcontre, limpuret de la nuit et le Rouah Raa[niveaux 1 et 2]

ne sen vont qu leau. Puisque lon ne peut pas se laver leaufacilement, il ny a aucun interdit prononcer uneBerakha, ni mmedtudier la Torah sans se laver les mains.

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Parashat Bhaalothekhai 08/06/12

Saviez-vous que la Torah est compose de 7 livres et non de 5 ?Le livre deBamidbarse subdivise en fait en 3 livres. Le premier correspond la disposition du campement des Bnei Isral dans le dsert, lordre selonlequel ils devaient se dplacer, et plusieurs mises en garde pour prserverle niveau de spiritualit du peuple. Le second livre comporte 2 versets(chap.10 ver. 35-36 de notre Parasha) o est voqu le dplacement duAron Habrit larche sainte. Quant au 3e livre, cest la fin du Sfer Bamidbar,essentiellement caractris par les diffrentes fautes des Bnei Isral, et lespidmies qui ensuivirent.

Apeine quittrent-ils le Sina, en direction de la Terre promise,

quils commencrent se rvolter. Notre Parasha voque 2 soulvements.Ils commencrent par se plaindre et furent frapps dune premirepidmie. Puis vint la rvolte de la manne. Partie de gens vulgaires, lepeuple entier se laissa entraner dans les lamentations. Qui nous donnerade la viande manger? Nous regrettons le poisson que nous mangions en Egypte,les concombres et des melons, les poireaux, les oignons et l'ail. Maintenant, nous

sommes extnus, nous manquons de tout: point d'autre perspective que la manne!(11:4-5-6)Quereprochaient-ils la manne? Cette nourriture avait la capacit

de prendre tous les gots quils dsiraient, gurissait tous les maux, ettait totalement intgre dans les intestins! Plusieurs Midrash dvoilentque leur lassitude tait en fait morale. Ils ne voulaient plus dpendreconstamment de la Emouna en Hashem. Leur mode de vie dans le dsertrequraituntravailconstant.LaproximitavecHashemtaitinsupportablepour celui qui souhaitait se laisser vivre plus instinctivement. Par ex. lamanne tombait plus ou moins prs de la tente de chacun paralllement ses actions. Il tait interdit den gardait pour le lendemain, et allaitchaque soir se coucher en esprant que Hashem daignera leur dverser leur rveil leur ration du lendemain. Leur vraie rclamation tait de

vivre une vie normale, instinctive, sans rflexion ni contrainte. La viespirituelle, sense, avec des objectifs, ne les motivait plus.

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Halakha : Netilat YadamSam. 19 Sivan 5772

1. Leau de Netilat Yadamqui a servi supprimer limpuret de lanuit est dangereuse et ne doit pas tre utilise, ni pour abreuver

un animal, ni mme pour tremper de la vaisselle sale. Par contre, les

autres eaux de lavage des mains peuvent tre utilises ces effets.2.Il faut veiller ne pas toucher les mains de celui qui sest rveillet na pas encore fait saNetilat Yadam.Quant celui qui touche

la main de celui qui sort des toilettes [ un endroit propre de sa main],il nest pas oblig de se laver les siennes. [Toutefois, sil a facilementde leau porte, cest un bon usage de les laver malgr tout.]

3.Ainsi, celui qui a vers de leau sur sa main, et touche l'autre avantdyavoirvers86mLdeau,devrasescherlesmainsetrecommencer

saNetilat Yadam.Cette Halakha sapplique aussi pour la Netilat Yadam davant

consommation du pain. Le cas se prsente souvent lorsquon faitNetilat Yadamavec un verre qui na pas d'anse. Machinalement, ona tendance se passer le verre dune main lautre, et celui qui nest

pas averti touche coup sr sa main non lave avec sa main lave,alors que cette dernire est mouille. Cette Netilaest invalide, et laBerakhaqui suit savre tre prononce en vain,Has Veshalom.

Lorsquele cas se prsente, il est impratif de se scher totalementles 2 mains, et de recommencer. De mme, il faut scher la partie du

verre sur laquelle est dpose leau de cetteNetilainvalide.

4.Concluons en rappelant une Halakha essentielle apprise plus haut.Lorsquon se lve le matin, il faut en gnral se laver 2 fois lesmains avec unKeli: une1re foisau rveilsans Berakha, avant mmedaller se soulager, pour supprimer limpuret de la nuit. Puis une2nde foislorsquon est prt commencer laTefila,cetteNetilase faitavec Berakha.

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Parashat Behaalothekha 09/06/12

Mosh,le plus grand des prophtes, vivait spar de sa femme, dufait quHashem risquait de se dvoiler lui chaque instant. Miryam, sasur ane, ne comprit pas la raison de son loignement, et sadressa Aharon, en sa prsence: Hashem se rvle nous aussi, sans que la ralitde vie de famille ne soit entrave!. Mosh, le plus humble des hommes,couta leurs paroles, sans ragir.

Lanuit suivante, alors que Miryam et Aharon dormaient intimementdans leur tente, Hashem se dvoila eux soudainement, malgr leurimpuret. Il les rprimanda davoir os parler du prophte suprme,davoir compar leurs rvlations aux siennes. Miryam fut frappe de

lpre, le chtiment duLashon Hara la mdisance.Lescommentateurs soulvent plusieurs interrogations sur la faute

deLashon Harade Miryam. Son intention ntait que pour le bien-trede son petit frre trs aim. Elle parla dailleurs devant lui, en comitrestreint, pour trouver une solution ce quelle pensait tre une erreur(Cf. Ramban Devarim 24:9). Quel point prcis Hashem lui reprocha-t-Il?

La rponse se trouve dans la faon dont Hashem la rprimanda.Durant un instant, Il lui fit vivre ce quest la relle vie de Mosh. Hashempeut se dvoiler chaque instant, mme pendant un moment intime.Dun coup, Miryam saisit son erreur: avoir jug lautre selon son proprepoint de vue. Sans essayer dapprhender celui que lon accable.

Au niveau de la prophtesse Miryam, un tel propos est peru commeduLashon Harancar cest prcisment le point de dpart de la plupartdes paroles de mdisance. On accable notre prochain de critiques sanstenir compte de tout le contexte, alors quen considrant tous les lmentsde sa vie et de ses expriences, on raliserait combien son choix taitparfaitement lgitime, peut-tre mme le plus juste.

Pour un zra chel kayama Dborah bat Martine Miryam

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Halakha : Birkot haTorahDim. 20 Sivan 5772

Commeavant toute Mitsva que nous nous apprtons faire, il fautaussi rciter desBerakhotavant dtudier la Torah, appeles lesBirkothaTorah. A la diffrence des autres Berakhot, nous ne rcitons cellede la Torah qu'une seule fois dans la journe, ds notre lever, etsommes dispenss de les redire jusquau lendemain. Nousapprofondirons les raisons de cette particularit, qui auront desconsquences surplusieurs applications. Commenons pour le momentpar la signification de cesBerakhot.

LesBirkot haTorahsont en fait composes de 3 Berakhot:.1 ] ' '

] Tues source de bndictions, Hashem, roi du monde, qui nous a sanctifispar ses Mitsvot et nous a ordonn les paroles de Torah

Les ashknazes concluent: et nous a ordonndapprofondirles parolesde Torah. LeTazcommente: cette prcision met en exergue la maniredont il faut accomplir la Mitsva dtudier la Torah. Il faut toujourstudier avec intrt, en se concentrant autant que possible, en mettant

de ct les diffrentes causes de drangement..2 ' [ ] ' .

. Et rends agrable, Hashem, notre Dieu, les paroles de Ta Torah notre

bouche, et celles de Ton peuple Isral, afin que nous, nos enfants, [nospetits-enfants], et tous les enfants dIsral, connaissions Ton Nom, et tudiionsTa Torah pour son seul amour. Tu es source de bndictions, Hashem, quienseigne la Torah Son peuple Isral.

Le Ets Yossefcommente partir de la Guemara: lorsque nous peinonspour comprendre la Torah, la Torah plaide devant Hashem pour quIlnous ouvre les yeux. Par cela, nous pntrons les profondeurs caches

de la Torah, comprenons les conduites dHashem, et dcuplons notreinvestissement pour accomplir laTorah. Ainsi, nous implorons HashemquIl daigne nous faire goter cette splendeur.

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Yosseftait ha de ses frres, qui le vendirent en esclave. Arriv enEgypte chez Potiphar, la femme de ce dernier lprouva. Yossef refusantde trahir son matre, elle laccusa davoir tent dabuser delle. On le jetaalors en prison. Aprs quelques annes, 2 ministres de Pharaon se firentincarcrer, le matre chanson et le matre panetier. Un matin, les 2hommes se rveillrent anxieux, secous par des rves dont ils necomprenaientpaslasignification.Yosseflesleurinterprta,etleurannonaque le roi les convoquerait 3 jours plus tard: lun rcuprerait ses fonctions,lautre serait excut. Yossef demanda alors au matre chanson de parler Pharaon en sa faveur lorsquil reviendrait en grce, lui expliquant quil

avait injustement t condamn. Mais le ministre oublia Yossef pour 2annes supplmentaires. Le Midrash raconte que Yossef se fit ainsi punirdavoir espr en laide dun homme, plutt que davoir mis sa confianceen Hashem. Or, il ny a aucun doute que Yossef na demand sonintervention que par souci de Hishtadlout ; en effet, maints passagesmettent en vidence lextrme intgrit de Yossef, qui ne cessait dinvoquerHashem en toutes circonstances. Pourquoi se fit-il donc rprimander?

Napprenions-nous pas limportance de la Hishtadlout mettre de sonct toutes les chances de russir?

Plusieurs rcits des Prophtes relatent que des Tsadikim semettaientdans des situations trs risques et usaient du BitahonBashem pour russir.Prenons lhistoire de David et Goliat. Ce petit berger rouquin voulutvenger lhonneur dHashem, mpris chaque jour de plus belle par Goliatle gant. Shaoul donna David son aval pour affronter lnergumne.On voulut habiller David dune armure, mais celui-ci ne savait pas utiliserces armes. Il prfra affronter Goliat avec sa fronde et 5 petites pierresaiguises. Le monstre humilia le nimbus, mais le grand David clama:"Tuviens moi avec l'pe, la lance et le javelot; et moi je viens au nom d'HashemTsvaot, du Dieu des lgions d'Isral que tu insultes. () Et toute cette multitudesaura qu'Hashem n'a pas besoin d'pe ni de lance pour donner la victoire, car

Hashem est le matre de la guerre, et Il vous livrera en notre pouvoir!"EtcestparlarmeduBitahonBashemqueDavidrenditlasouverainetau peuple dIsral. A suivre

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Halakha : Birkot haTorahLun. 21 Sivan 5772

.3 ' . ' .

Tu es source de bndiction Hashem, roi du monde, qui nous a choisis parmitous les peuples, et nous a donn sa Torah. Tu es source de bndiction,Hashem, qui donne la Torah.

LeTourprcise quil faut, lors de la rcitation de cette Berakha, sesouvenir de la grande et unique rvlation du mont Sina [Cf. 5minutes ternelles du mois dernier], lorsquHashem nous choisitpour nous donner Sa Torah.

Remarquonsque nous concluons cette Berakha au prsent qui

donnela Torah. LeEts Yossefcommente quHashem donne chacunlaTorah chaque journouveau; selon notre dsiretnotre investissementpour la comprendre, Hashem nous claire et nous aide mieux nousimprgner de Sa sagesse!

2.LeTour[ch.47] rapporte un Midrash selon lequel Hashem dtruisitle Beit Hamikdash parce que les Bnei Isral tudiaient la Torah

sans rciter de Berakhaauparavant. En quoi cette faute tait-elle sigrave? LeBahexplique que ltude et laccomplissement de la Torahont pour but de rapprocher lhomme dHashem. Lorsque nous tudionsla Torah, nous nous levons, nous raffinons, atteignons la perfectionquHashem a prvue pour lhomme, et permettons par cela la Shekhina[Providence] de rsider parmi nous, afin daccomplir le but de lacration du monde dvoiler la Majest dHashem sur terre. Etudiersans prononcer de Berakhasignifie ne pas aspirer par notre tude concrtiser ceprogramme mondial, maisuniquement aiguiserdavantagenotre finesse desprit, afin de nous enorgueillir. La Shekhina ne trouvantpas de place sur Terre, elle se retire, remonte au ciel, Has Veshalom.Or, le peuple dIsral na dun point de vue matriel aucune possibilitdexisterface aux nations. Tout au long de lhistoire, Isral ne continue

dexister que parce quHashem le protge, parce que nous veillons perptuer la Torah authentique de gnration en gnration!

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Si la semaine dernire, nous apprenions limportance de vivrerationnellement et de faire toute la Hishtadlout ncessaire pour fuir ledanger et russir une entreprise, les anecdotes dhier dmontrent lecontraire. Lhomme semble pouvoir sappuyer sur leBitahon Bashem pourrussir l o le cours naturel du monde ne le permet pas. Plus que cela,Yossef fut mme puni selon son niveau de ne pas avoir mis son espoiren Hashemexclusivement. Comment quilibrer ces 2 notions ?

Unlment de rponse fondamental est expliqu dans le MorehNevoukhim du Rambam [III ch.51 par.Hara.], repris par le Ramban dansson commentaire surIyov[36:7]. Rapportons les points essentiels.

Lesversets qui voquent la protection dHashem sur leTsadiksontnombreux. David consacre unTehilimentier Yoshev beSeter Elion[91]pour numrer les bienfaits dont jouit celui qui met son Bitahon enHashem: Celui qui demeure sous la sauvegarde du Trs-Hautqui dit : Tues mon refuge, ma citadelle, Hashem, en qui je place ma confiance !Il te prservera des piges, de la peste meurtrire. Sous ses ailes, Il te protgeratu ne craindras ni les terreurs de la nuit, ni les flches qui voltigent le jour[LeRambam introduit la suite du texte ainsi: Mme lorsque tu iras en guerre,que tes ennemis assailliront ton camp,] tes cts, il en tombera mille, etdix mille ta droite,mais toi, le mal ne tatteindra pas !Puis leTehilimrapporte le discours dHashem: Par ce quil Me dsire, Je le sauverai!

Je le hisserai de toutes ses adversits, parce quil connat Mon nom!

Quil Mappelle, et Je lui rponds, parce que Je suis avec lui dans sa

dtresse. Je le dlivrerai et le comblerai dhonneurs - Parce quil Medsire. Le Rambam explique que Heshekexprime le sentiment intense qui anime le cur de lamoureux au pointde ne plus penser qu sunir avec sa bien-aime. Ainsi, Hashem prometSa protection constante celui qui connat Son Nom qui comprendSes conduites et naspire qu trouver davantage grce Ses yeux.A suivre

Refouah Steve Rahamim ben Eugnie Seroussi

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Halakha : Birkot haTorahMar. 22 Sivan 5772

1.LesBirkot haTorahsont semblables auxBerakhotque nous rcitonsavant daccomplir une Mitsva. Ainsi, il est interdit dtudier de la

Torah de lire un verset, une Mishna, un Midrash tant que lon na

pas rcit cesBerakhot

.2.Le Choulhan Aroukh permet depenser un sujet de Torah mmesi on na pas encore dit les Birkot haTorah. En effet, il considre

que lon naccomplit pas de Mitsva dtudier par la pense.Dolinstruction essentielle pour vous, les lecteurs du 5 minutes

ternelles: lorsque vous lisez un texte de Torah, ne vous contentezpas de le lire des yeux! Lisez-le voix basse, afin que chaque mot de

Torah vous soit comptabilispleinementcomme une Mitsva. Dautantplus que nos Matres vantent celui qui tudie et synthtise son sujet voix haute, car le sujet appris se grave mieux dans la mmoire ainsi.

Notonstout de mme que pour le Gaon de Vilna, lon accomplitla Mitsva dtudier mme par la pense et de facto, il interdit depenser un sujet de Torah tant que lon na pas dit les Birkot haTorah.

A priori, on sefforcera de rciter cesBerakhot

avant de penser dessujets de Torah.4.Ajoutons quelques prcisions sur ltude de la Torah par la pense.-Quand on lit un texte voix haute, si on marque des arrts pourorganiser et intgrer les nouvelles notions dans la tte, on accomplitdurant ces instants la Mitsva dtudier mme si on ne prononce aucunmot.

- Lorsquon coute un cours de Torah, on accomplit la Mitsva dtudier.IlfautdoncrciterlesBirkotHatorah avant dcouter un cours enregistr.De mme, le Choulhan Aroukh prconise de rciter ces Berakhotavant dcrire un mot de Torah.- Il nest pas requis de dire lesBirkot haTorahavant de faire une Mitsva.Et si au moment de laccomplir, on a besoin de se remmorer un

dtail de Halakha, il nest pas non plus ncessaire de les rciterauparavant, car l'on n'a pas lintention daccomplir la Mitsva de l'tude,mais celle qui se prsente nous.

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LeTehilim rapport hier assure une protection totale celui quimet sa confiance en Hashem. Pourtant, plusieurs pisodes des Prophtesmontrent que des grands hommes parfaitement intgres et confiants enHashem ont parfois t frapps de malheurs. Le Rambam rpond celapar une grande leon sur la HashgahadHashembienveillance, c.--d.le fait quHashem veille sur un tre pour subvenir ses besoins.

Dans plusieurs endroits [Cf. Ibid.ch.17-18], le Rambam expliqueque la Hashgahanest pas la mme sur chaque lment de la cration.En effet, Hashem a tabli la cration du monde toutes sortes de lois,et nomma des intermdiaires les anges pour veiller sur leur ralisation.

Ds lors, ce sont ces responsables qui veillent sur la concrtisation de cesordres, sans que la bienveillance dHashem nait besoin dintervenir.Ainsi, une loi naturelle qui tablit quun vnement a une certaineprobabilit de russir sera systmatiquement vrifie.

Toutefois, ce principe ne sapplique pas lespce humaine. Etplus particulirement, celui qui sefforce de connatre Hashem c.--d.

vivre et comprendre Ses comportements. Plus lhomme cherche serapprocher dHashem, plus laHashgahaveille sur lui individuellement.Le Rambam fonde cette rgle partir dun verset deVayelekh [31:17].

Dans cette squence, Hashem met en garde les Bnei Isral de ne pasrsilier Son alliance, et de prciser: Ce jour-l, Ma colre senflammera contrelui [Isral]. Je les abandonnerai, Je leur droberai Ma face, et il deviendra lapture de chacun. Nombre de maux et dangoisses viendront lassaillir. Alors il

se dira: En vrit, cest parce quHashem ne rside plus avec moi que je suis enbutte ces malheurs Ce verset met en exergue que les malheurs nepeuvent sabattre que parce que Hashem dtourne Sa face. Tant quIlveille sur nous, le mal ne peut pas nous atteindre.

Il en va de mme pour chaque particulier: tant quil vit avec Hashem,il jouit de laHashgaha Pratite la bienveillance individuelle.

A suivre

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Halakha : Birkot haTorahMer. 23 Sivan 5772

1. Lorsquon nous pose une question de Halakha pratique et quelon na pas encore rcit les Birkot haTorah, il est permis de

rpondre, sans justifier les raisons de cette Halakha.

2. Il est permis de dire une Berakha ou Tefila avant de rciter lesBirkot haTorah. Beaucoup de textes de prire sont composs deversets de Torah, que nous lisons avec lintention de prier, et nondtudier. Par ex. lesSelihotrcites enEloul. Est-il permis de lire cesprires avant de dire lesBirkot haTorah? Considre-t-on que lon prieou quon lit des versets de Torah? Cela fait lobjet dune discussion.

A priori, un sfarade devra dire lesBirkot haTorahauparavant. Tandisque lusage ashknaze est de permettre de lire ces prires sansBerakhot.3.Les femmes peuvent rciter lesBirkot haTorah. Toutefois, elles ny

sont pas obliges, et ont de ce fait le droit dtudier sans Berakha.Remarque:Les dcisionnaires discutent sur la permission pour unefemme de rciter uneBerakhasur une Mitsva qui ne lui incombe paspar ex. couter leShofar,manger dans laSoucca. Les ashknazes ont

lusage de la prononcer , les sfarades sen abstiennent. Or, le ChoulhanAroukh [ch.47 14] lui permet de rciter les Birkot haTorah, bienquelle ne soit pas non plus oblige dtudier. Pourquoi?

LeAgorrpond: parce quelles ont tout demme lobligation dtudierles lois qui les concernent. Mais les dcisionnaires rfutent cette raisonet en proposent dautres. Retenons celle du rav B-T Aba Shaoul zatsal:

Bienqueles BirkothaTorah soient quivalentes auxBerakhotprcdantl'accomplissement des Mitsvot, elles appartiennent aussi au groupedesBirkot haNhnim les Berakhotrcites avant de profiter de toutplaisir. De ce point de vue, une femme a le droit de remercier Hashempour le plaisir procur par ltude de la Torah. Et mme si le texteditVetsivanouqui nous a ordonns qui ne semble pas exact pourune femme, la Guemara enseigne [Sota21A] quela femme a une partactive dans ltude de la Torah de son mari et de ses enfants!

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Nousapprenions hier quun homme qui vit avec Hashem, c.--d.qui porte constamment la volont dHashem dans son cur, jouit de SaHashgaha Pratite la bienveillance divine individuelle qui protge le justedes diffrentes preuves. Or, lhomme est partiellement animal, confrontnaturellement toutes sortes de besoins matriels. Lorsquil est proccup les combler, il ne peut concrtement mditer sur les conduites dHashemavec intensit. Le Rambam enseigne que dans ces moments, laHashgahaPratitediminue forcment. Il explique par cela que tout danger naturelqui rde autour dun prophte ou Tsadikne peut avoir demprise quedans ces moments de dconnexion. Et dajouter que la russite de nos

Patriarches dans tous les domaines leur tait due au fait quils parvenaient rester constamment en mditation profonde sur les conduites dHashem,comme la Guemara les dfinit : Ils couraient devant Hashem comme deschevaux infatigables qui galopent dans les marcages sans sarrter.

Ainsi, face un mme danger par ex. une embuche sur le chemin le Tsadikqui porte Hashem dans son cur jouira dune protectionspciale qui le fera contourner lembuche, alors que celui qui est cemoment proccup par un quelconque besoin naturel risque de trbucherdessus. Non pas par chtiment, ni par fruit du hasard comme nouslexpliquions la semaine dernire, mais parce que dans les moments dedtresse physique, lange accusateur dnonce nos manques dintgrit.[Nous reviendrons sur cela plus tard, Beezrat Hashem.]

Ilexiste encore une 3e forme deHashgaha, qui consiste cette fois-ci

punir celui qui oublie Hashem pour ne croire quen sa force et sesmoyens. Son attitude le voue lchec. Comme lenseignent notammentles versets deYirmiyahou[37:5-6]: Ainsi parle Hashem: Maudit soit l'hommequi met sa confiance en un mortel, prend pour appui un tre de chair, et dontle cur sloigne de Dieu! Pareil la bruyre dans les landes, il ne verra pas debeaux jours. Il aura pour demeure les rgions calcines du dsert, une terre couvertede sel et inhabitable.


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Halakha : Birkot haTorahJeu. 24 Sivan 5772

TouteMitsva que nous accomplissons en ayant rcit auparavantuneBerakha, lorsque nous sommes amens dans la mme journe la raliser une autre fois, nous devons rciter nouveau la Berakha.Par ex. lorsque nous mettons les Tefilinle matin puis les rangeons, sinous dsirons les remettre plus tard pour Minhapar ex. il faudraredire la Berakha avant. Idem pour les Birkot haNhnim, comme laBerakhade Mezonot: si on la prononce une 1re fois sur un gteau,et que plus tard, dans autre contexte, on dsire manger de nouveaude ce gteau, il faudra nouveau rciter la Berakha, puisquil y a euune interruption entre les 2 vnements .

Par contre, lesBirkot Hatorahfont exception. Nous nous contentonsde les rciter une seule fois par jour, au lever. Mme lorsque nousnous interrompons durant plusieurs heures ensuite, pour travaillerpar exemple, puis reprenons ltude le soir, la Halakha ne prescrit pasde dire de nouveau laBerakha. Pourquoi ny a-t-il pas dobligation dela rciter chaque fois que lon sinstalle de nouveau devant un livre?

En compilant plusieurs commentateurs notamment Tossafot[Berakhot 11B], le Rosh etleAgor il ressort que cette diffrence provientdu fait que la Mitsva dtudier la Torah est constante. Mme lorsquonest contraint de travailler ou de rgler des problmes matriels, laMitsva continue nous incomber chaque instant, et l'on ne sedconnecte de ce fait jamais rellement. Plus que cela, on est dansmaintes situations confronts agir selon ce que la Torah enjoint.Mme en entrant aux toilettes, o il est interdit d'voquer par lapense de la Torah, on considre que lon ne sinterrompt pas du faitque lon doit se conduire comme la Halakha le prconise. Ainsi, celuiqui vit son judasme est constamment rattach plus ou moins fortement la Torah!

Plusieurs applications dcouleront de cette rponse. Mais

auparavant, nous apprendrons demain une Halakha importanteconcernant lesBerakhotduShma.

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Faisonsle point des rgles apprises jusque-l. Hashem peut adopterenvers un homme qui sexpose un danger probable 3 attitudes : Sil est un Tsadik qui connat le Nom dHashem c.--d. qui estprofondment convaincu quHashem est ltre suprme qui alimentetoutes les forces du monde et met sa confiance totale en Hashem pourquIl le protge, Hashem lui assure SaHashgaha Pratite, contre toute loinaturelle,mmecellequidevait natur

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