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8. En revenant de la Revue, Désormes. A 9 heures du soir : 1. Robespierre, ouverture, Littolf; 2. Valse de Concert, Godard; 3. Cré- pusoule (solistes : MM. Wagemans, Benedetti et Gabus), Massenet; i. Les Huguenote, grande fantaisie, Meyer- beer; ô. l'al.rie, ouverture, Bizet; G. L'Attaque du Moulin, a) La Guerre; b) La Forêt, (soliste : M. Benedetti), Bru- neau; 7. Marche héroïque (pour Hen- ri Regnault), soliste : M. Rosé, Saint- Saëns. Tous les jours : Concert au Kiosque des Terrasses.'L'après-midi, de l h. à 5 h. i; le soir, de 9 h. à 10 h. \. HOTEL DES ANGLAIS SÉJ^AT Séances du 12 Juillet 1912 Tout comme la Chambre, le Sénat s'est offert, hier, trois séances de liquidation. M. A. Dubosi, a ouvert celle du matin, à 9 heures 30. Le Sénat a validé l'élection de M. Capéran, sénateur du Tani-ct-Garonne, et pris en con- sidération divers projets et propositions. Puis adopté le cahier de crédits supplémen- taires. On passe à l'examen des crédits de l'Oucst- Etat. L'ensemble du projet est adopté à mains levées ; après le vote de divers crédits, le Sénat s'ajourne à 2 heures, Séance levée à midi y2. La séance est reprise à 1 heures )•'•>, sous la présidence de M. A. Dubost. Le Sénat liquide à la hâte son ordre du jour, puis adopte le projet de la loi des croix des exposants, et divers autres projets. M, Dubost.La parole est à M. le Garde des Sceaux pour le dépôt d'un projet. M. Delahaye. — Est-ce le décret de clô- ture ? M. Briand, Garde des Sceaux. — J'ai l'hon neur de déposer sur le bureau du Sénat le pro- jet modifiant les lois organiques relatives à l'élection des députés. (Mouvements di- vers. — Ah ! Ah ! sur plusieurs bancs à droi- te et au centre. — Bruit à gauche). M. Dubost. — Le projet de loi sera impri- mé, distribué et renvoyé aux bureaux. La séance est suspendue à 3 h. 35. La séance est reprise à 5 h. £. M. Maxime Lecomtc prend place au fauteuil présidentiel, M. Antonin Dubost étant occupé à recevoir le Bey. Le Sénat décide aussitôt de s'ajour- ner à ce soir à g h. y2. La séance est suspea- due à 5 h. 20. A 10 h. ] /2, la séance est reprise. M. Cor- delet, vice-président, préside. M. Briand, Garde des Sceaux, donne lecture du décret de clôture. La séance est levée à 10 heures 35. -#o#o#- Fête nationale du 14 Juillet Voici le programme des réjouissan- ces qui auront lieu à l'occasion du 14 Juillet ; SAMEDI 13 JUILLET A 3 heures : Distribution extraordi- naire aux pauvres de la Ville secourus par le Bureau de Bienfaisance. A 7 heures : Salves d'artillerie et sonnerie des cloches. A 8 heures \ : Retraite aux flam- beaux par la Musique Municipale et les bigotphones du Pataclé-Club, les tambours et les clairons des sapeurs- pompiers et des- Sociétés de gymnas- tique. Itinéraire : Place de l'Hôtel-de-Ville, Rues de Fréjus, du Pré, du Suquet, Saint-Antoine, Félix Faure, de Crons- tadt, du Chemin de Fer, Place de la Gare, Rues de Châteaudun, Lecerf, Place du Commandant Lamy, rues d'Alger, d'Antibes, Félix Faure et Hôtel de Ville. Sérénade par l'Estudiantina « La Joyeuse » sur le kiosque des Allées. A 9 heures : Salves d'artillerie. Grand feu de joie sur la Place de l'Hôtel de Ville, bouquets et fusées. Embrasement de l'arbre de la Liberté. Bal populaire par la Philharmoni- que Cannoise. Exécution de la Marseillaise par la Musique Municipale et la Philharmo- nique Cannoise. DIMANCHE 14 JUILLET A 7 heures et à Midi : Salves d'ar- tillerie et sonneries de cloches. De 2 h. J à 3 h. | : Exercices sur les Allées de la Liberté par la Société de gymnastique l'Avenir. D 3 à 6 heures : Fêtes et jeux nauti- ques : Matches de water^polo, sport gai, plongeons. Essais de parachute avec monoplan et ascension libre par M. Bonnet. A 4 heures : Grand Festival par la Musique Municipale. A 7 heures : Salves d'artillerie et sonnerie des cloches. A 8 heures \ : Grand feu d'artifice. A 9 heures | : Grand bal populaire sur les Allées. LUNDI 15 JUILLET De 3 heures à 5 heumes : Exercices divers organisés par la Société de nymiiii'-liiiiifl La Vaillante. Fêtes et jeux nautiques organisés par VAsso- ciation Sportive de Carmes. A 9 heures : Grand bal populaire sur les Allées. Chronique Locale Le temps à Cannes. Communiqué par la Maison B. Alexan- dre, opticien, 24, nie d'Antibes. Hier : Belle journée. Minima : 18.2. Maxima : 28.8. Baromètre : 762.0 Hygromètre : 65. Temps probable : Beau. Ephémérides Cannoises Juillet et 14 Juillet. — 1867. — Des élec- tions ont lieu pour compléter le Conseil Municipal ; sont élus : MM. Isnard, Hu- bert, Matthieu Philippe, Fauche, Al- liôis, Roustan Aimé et Escarras Claude. LETTRE OUVERTE à Monsieur le Maire et Messieurs les Conseillers Municipaux A la réunion publique du Conseil imuiicipal du 4 juillet dernier, vous avez accordé une subvention supplé- mentaire de 500 fra.ncs'à la Société du Sou des Ecoles Laïques, qui envoie, chaque année, pendant les vacances scolaires, un nombre inuportant d'en- fants de familles pauvres à la monta- gne. Le rapporteur, M. Boulingue, a dé- claré que, si «élite somme était insuf- fisante, le Conseil municipal se tien- drait à l'avenir à la disposition de la Société du Sou des Ecoles Laïques pour (lui allouer les fonds qui lui se- raient utiles pour la réalisation de son oeuvre. Puisque vous vous intéressez d'u- ne façon toute particulière au sort des enfants de parents besogneux, per- mettez-moi de venir m'entretenir avec vous de la Société du Sou des Ecoles Laïques, démette oeuvre si utile, si humaine et si nécessaire. Je demande, par conséquent, toute votre attention, et je viens, en même temps faire ap- pel à votre extrême bienveillanoe. En 1908, à la date dto 26 novem- bre, à l'assemblée' générale de cette Société qui se tint à la Mairie, j'ai soumis, en mon nom personnel, et au nom: de plusieurs amis, un rapport qui avait pour but de procéder à la nomination d'une Commission char- gée de faire les démarches auprès de la Municipalité pour obtenir d'elle les cantines et les colonies scolaires ainsi que la. distribution gratuite de vêtements et de chaussures aux en- fants, filles et garçons, d'ouvriers pauvres. Ce rapport eut le don de plaire à une grande partie àes mem- bres présents, et fut adopté à une for- te majorité. Malheureusement, la Commission nommée à cet effet, chargée de se rendre auprès de la Municipalité, ne tint pas compte de la décision qui avait été prise en réunion générale. Ce rapport, dont je suis l'auteur, je le reprends aujourd'hui, pour mon compte, et je viens vous le soumettre. Voulez-vous, Messieurs, me permet- tre d'examiner avec vous ce qu'est exactement la Société du Sou des Ecoles Laïques •? Reportons-^nous à ses débuts, et voyons ensemble le but qu'elle se proposait. Elle fut créée en 1882, et c'est le 4 novembre 1881, que la. demande d'autorisation fut dé- posée à la Préfecture. Pour que vous vous rendiez bien compte de l'état d'esprit qui guidait les fondateurs, il est d'une extrême urgence que je vous mette sous les yeux les deux premiers articles des statuts. Article premifir. — II est formé en- tre toute les personnes qui adhèrent aux présente statuts, une association républicaine qui prend la dénomina- tion du « Sou des Ecoles Laïques de Cannes ». Article 2. — Cette société fait appel au concours de tous les républicains pour travailler, par tous les moyens légaux, au développement de l'ins- truction. A cet effet, la Société se propose : 1° De fournir aux enfants des fa- milles les plus nécessiteuses, suivant ses ressources, des vêtements, des li- vres et autres fournitures scolaires. 2° D'encourager, par la concession de bourses, demi-bourses, etc., les élè- ves les plus méritante des écoles pri- maires ou cours d'adultes, désirant continuer leurs c'ludes. 4° Distribuer N nus forme de livrets de caisse il 'i'-|iai-^ne-, des récompen- ses pécuniaires aux meilleurs élèves, filles ou garçons des écoles commu- nales et des écoles libres liiïrpics de Cannes et de la banlieue. 5" Enfin, d'encourager inuralnnent cl. matériellement, s'il est possible, l'établissement à Cannes d'une école professionnelle». Vous eonslalerez avec moi que les intentions des organisateurs étaient tort louables, que le but poursuivi (''lait des meilleurs et, qu'à cette épo- que, déjà lointaine, il y avait d'ex- cellents républicains qui compre- naient exactement la triste situation faile à la classe ouvrière, et qu'ils considéraient comme un devoir impé- rieux, une obligation pour ainsi dire, de venir en aide aux ouvriers pau- vres. Suiviiul l'exemple de nos prédéces- seurs, il l'uni que nous soyons leurs continuateurs zélés et dévoués; ani- més d'intentions charitables, d'esprit d'initiative, de justice et de dévoue- ment, nous devons avoir à coeur de vonir en aide à tous les petits enfants dont les parents sont pauvres et qui ne trouvent, par conséquent, pas le nécessaire chez eux. Cette Société du Sou des Ecoles Laïques créée depuis de longues an- nées par des hommes de bonne vo- lonté est incontestablement une ex- cellente chose. Toute oeuvre d'assistance, sérieuse- ment entreprise, qui peut apporter un peu de joie, diminuei- un peu la misè- re dans les rangs des travailleurs, mérite nos sympathies. Cependant, Cannes prend un tel développement, qu'en présence d'une population toujours croissante, je ne cesserai de répéter que cette oeuvre est imparfaite, et que dorénavant elle ne peut être qu'une oeuvre d'adminis- tration municipale. Oui, Messieurs, et j'attire ici toute votre attention, c'est à vous qui avez la direction des affai- res de la Ville de vous préoccuper de ces questions si intéressantes et de ne pas laisser plus longtemps à l'initia- tive privée,- aussi dévouée sodt-eUe, le soin et la lourde charge d'assurer un tel service. Quand vous aurez mûre- ment étudié cette question, j'ai la cer- titude absolue qu'avec- la plus grande diligence, vous organiserez les canti- nes scolaires, les colonies scolaires, ainsi que la distribution gratuite des vêlements et des cliaussures aux en- fants de parents pauvres. Consultez votre coeur de philanthrope, et mon- trez au prolétariat cannois ce que vous êtes en état de faire pour lui ; vous aurez alors droit à toute sa connaissance. Si, au contraire, je me heurtais à un refais de votre part, si vous me di- siez que vous ne pouvez pas inscrire à votre budget la somme exigée pour cette oeuvre, vos ennemis politiques, les trafiquants et les soudoyés des « Pompes funèbres » qui voudraient revenir au pouvoir pour se remplir à nouveau les poches, ne manque- raient point de dire bien haut que vous n'êtes que de vulgaires réaction- naires, et que vous étalez au grand jour votre impuissance ou votre mau- vaise volonté. Ma démarche de ce jour auprès de vous a donc pour but principal : de soulager la classe ouvrière de Cannes (tu fardeau qui pèse sur elle. Ces deux institutions : les cantines scolaires et les colonies scolaires, sont les seules qui peuvent assurer aux fils et filles des travailleurs, le bénéfice de l'ins- truction que leur donne gratuitement la bourgeoisie. Ce sont celles que tou- tes les municipalités, quelles que soient leurs opinions -politiques, de- vraient regarder comme de leur de- voir d'améliorer et de pousser sans cesse. Pour que l'enfant puisse profiter de l'enseignement qui lui est donné, il lui faut des cahiers, des plumes, de l'encre, etc. C'est à la enmmunc a lui fournir ces instruments nécessaires à son travail. Cette réforme est réalisme dans la ville de Cannes. Il y a rmeux à faire encore. Vous conviendrez avec moi, Mon- sieur le Maire et Messieurs les Con- seilers miuniicpaux, pour que le jeu- ne écolier puisse s'instruire, pour que son intelligence se développe, pour que son cerveau fonctionne normale- ment, il faut que son corps ne souffre ni de la faim, ni du froid. Si le petit prolétaire se rend en. classe avec l'es- tomac creux, et avec le corps couvert de guenildes, il est incapable d'écou- ter avec fruit les leçons de son maître. Voilà les arguments que j'avais à vous soumettre. A vous de me dire si vous voulez les prendre en considéra- tion. 'Ma tâche ne sera accomplie que le jour où j'aurai obtenu entière sa- tisfaction de la Municipalité. M. le Maire et MM. les conseillers municipaux, je compte sur votre .con- cours pour la réalisation de cette oeu- vre. Elle ne profitent pas seulement à l'enfant qui en bénéficiera, elle sera un bienfait pour toute la famille ou- vrière, a qui les frais de nourriture de l'enfnii! et. île vêlements seront en- levées en parère. G. TlIELLIER. Ancien conseiller municipal. L'idée die M. Tltellier est fort juste. Il y a tùc.i sacrifices rpii incombent à la cnlh'clwiU 1 rt rwi'ii aux inilifitivas privées. Le devoir des cmrmmiies et de la nation est «te pourvoir largement à toutes tes dépenses néaessaifys à l'ins- truction et à la formation tant corpo- relle gîte spirituelle eus élèves âe nos écoles laïques. Siw ae point rien ne Sa- ra assez beau, assez cher, assez grand., assez soigné. En conséquence, il nous semble que sans aucun inconvénient, le Consiiil Municipal pourrait municipaliser le ivervke. des Enfants à la Montagne. Lu question vaut qu'on l'étudié. Et nous allons plus loin. Nous voudrions qu'ion assswrfe, comme à Bordteaux, par une visite périodique de médecins spécia- listes faite à tous l&s enfants de nos écoles laïques, la parfaite hygiène de l'enfance à tous les points de vwe. Nous signalons à nos édiles dette rt>- fonne intéressante et utile. P. o Vers l'Impasse Nos adversaires ont déposé une plainte contre inconnu tendant à la répression des manoeuvres frauduleu- ses qui auraient, selon eux, provoqué le résultat de l'élection du 5 mai. Tout d'abord, on verra pa.r la suite quel est le parti qui a employé des manoeuvres frauduleuses. Cela reste à discuter, à établir. Et puisque Mes- sieurs les Gazagnairistes attirent l'at- tention sur leurs procédés électoraux, ils ne s,'en prendront qu'à eux-mêmes si, ayant appelé le gendarme, ils sont les premiers conduits en prison. Ensuite on verra s'il est permis de corrompre des témoins pour arriver à établir une fausse accusation et s'il est permis de jongler avec la vérité moyennant espèces sonnantes et tré- buchantes. Mais, le plus curieux de l'affaire est que la loi punit, à un égal degré, les corrupteurs et les corrompus. Il n'y a, aux yeux des juges, aucune dif- férence entre l'électeur qui donne et l'électeur qui reçoit. Tous les deux sont coupables au même titre. Dans ces conditions les témoins mercantiles que nos adversaires ont ramassés à prix d'argent et qui vien- dront témoigner faussement qu'un quelconque de nos amis les a payés pour voter, ces gailJardts seront ou bien condamnés comme corrompus en vertu <te l'article 38 du Décret orga- nique de 1852 et l'article 113 an Code Pénal, ou condamnés pour faux té- moignage -à la requête des accusés. Voilà l'alternative de tous les té- moins présentés par les Gazagnairis- tes! Ça leur apprendra à vouloir faire chanter M. Capron ou à servir les basses rancunes d'un quadrille de re- quins de la politique, des affaires et d(u port. Si les individus qui ont osé signer des déclarations mensongères contre nos amis se figurent qu'on va les lais- ser mentir en paix, ils se trompent. .Nous niions les traquer jusqu'au jaillissement de la vérité. Et cie jour-là gare la prison ! La prison ! c'est tout ce que peu- vent offrir les Gazagnairistes. l'enlève. Delofre (isolé), gagne la p nme de IO francs. Voici le classement de l'arrivée k Mar- ;eille : i", Défraye, à 3 h. 6' ; 2°, Garrigou, à 4 longueurs ; 3 B , Lamtx)!, à 2 longueurs ; /l°, Lapize, à i longueur ; 5* Christophe, à i longueur ; 6", Salmon, à i longueur ; 7", Vandenberghe, à 3 h. 12' ; 8 e , Thys, à une longueur, etc. AVIS. — A vendre de suite sur grandes rues au centre de Cannes, Belle villa, moitié prix de sa valeur et super- bes lots de terrain pour maisons de rap- port. Grandes facilités de paiement. Pour renseignements et traiter ,s'adresser à M. Granier, 2, rue Montaigne, Cannes. Le Tour de France Cycliste LE PASSAGE A CANNES Bien avant l'heure de .l'arrivée probable des vaillants cyclistes du « Tour de Fran- ce », bon nombre de .sportsmen se pres- saient sur les Allées pour assister au pas- sage des coureurs. Arrive à 7 h. 55, Coochi. A 8 heures, un peloton composé de ÎV ber, Garrigou, Lapize, Défraye, Delofre, Alavoine. A 8 h. o5, autre pefioton : Buysse, De- rpyter, Engel, Hanlet. A 8 h. 08, Tiberghien, Dhers, Elgeidin- ger, ïleusghem, Huret, Lartigue, La fou r- cade, Harquet, Leliaert, Cuchetti, Ooudin, Rîngeval, Léonard, Du mont, Gervig, Col- saet, Caudrelier, Perrucca, Olivier, De Smet, Neboux, Pratc?i, elc. MM. Andrau, Halbide et quelques mem- bres du C. P. C. s'étaient transportés aux Adrets pour décerner le prix de 20 francs au premier arrivant. C'est Défraye qui Pataclé-Club Cannois. Comme l'indique le calendrier de notre Club de pêche, c'est 1© 21 juillet qu'aura Heu lu sortie à l'île Sainte-Marguerite. Cette partie de pêche attendue avec im- patience par tous les sociétaires et leurs familles, promet d'obtenir un succès sans précédent. Comme toujours, la fanfare bigotpho- nique sera de la partie ; c'est une preuve que l'on ne s'ennuiera pas ce jour-là. Ajoutons que, pour satisfaire un grand nombre de pêcheurs, M. Cinli Clair, mem- bre de la Société, mettra à leur disposi- tion, deux canota automobiles, à partir de 3 heures du matin. Départ du pont Guy de Maupassant. Les inscriptions sont reçues par le Tiv- sorier,"àu siège social. Mercredi soir, 17 juillet, au Bar de la Passerelle, à 8 h. £, assemblée générale. L'ordre du jour étant très important, tous les sociétaires sont priés d'être pré- Mariage. Nous apprenons, avec le plus grand plaisir le prochain mariage de la toute gracieuse Mile Honorine Sobieski, fille du négociant bien connu de la rue Fenx- Fanre, a ver. M. Francis Moulin, profes- seur de musique. Nous formons les meilleurs voeux de bonheur en faveur des futurs et char- ma-nts époux. Tramways de Cannes. A l'occasion de ]a FêU; Nationale, il sera fait, le dimanche I/I juillet, un service spécial! de nuit. Départ de l'Hôtel de Ville pour la Boc- ca : 10 h., 10 h. 4o et 11 h. 20. Départ de l'Hôtel do Ville pour Le Can- ncl : IO h., 10 h. 4o et 11 h. 20. Départ de l'Hôtel de Ville pour le Gol- fe : 10 h. 20 et ri h, 20. Tarif double à partir de 10 heures du ?oir. (En cas de mauvris temps, ce service n'aura pas lieu). Institut Stanislas de Cannes. Des cours préparatoires aux examens du baccalauréat de la session d'octobre seront organisés à l'Institut Stanislas pendant les grandes vacances. Les candidats qui désirent les suivre, comme pensionnaires ou comme externes, --ont priés de se faire inscrire avant le 1" août. Pour tous renseignements complémen- taires, s'jwlreser à la Direction. Meeting de Natation organisé par le Football-Club Cannois. Nous sommes heureux d'annoncer que la jeune et vaillante société qu'est le Football-Club Cannois organise, pour le dimanche 31 juillet, une fête nautique aux Bains de la Croisette. Le programme, des mieux composés, comprendra : i° 2 matches de water-polo, comptant pour le championnat de la Côte d'Azur ; 2 0 Championnat de lia Côte d'Azur des 100 mètres ; 3° Course de 200 mètres (ouverte aux nageurs de a 0 et 3 e catégories) ; !\° Concours de plongeon. De nombreux prix seront distribués, en- tr'autres, une superbe médaille offerte par M. Bronda, le sympathique propriétaire des Bains de la Croisette. Les engagements pour 'la course de 200 mètres sont fixés à o.s5 et seront clos le jeudi 18 juillet. ; ils devront être adressés au siège socia-l, café de la Jetée. Nous donnerons, en {omps utile, la lisfe complète des engagés et l'ordre dôs diver- ses épreuves. Le 15 juillet, jour férié. Le 14 juillet tombe, cette année, un di- manche. Est-ce que le lundi 15 juillet sera jour férié ? La question ne fait aucun doute. On se rappelle que la loi du 20 décembre 1906 avait laissé le point dans l'ombre. Mais le com- mentaire législatif a fixé l'usage. Nous reproduisons de nouveau le rapport de M. Guillcr, qui présentait la loi au Sénat : a La pensée du législateur a été celle-ci : Quand les fêtes légales coïncident avec un dimanche, les employés de commerce et de banque, que la confusion du dimanche et du jour de fête prive du repos dont la fête les aurait fait bénéficier, doivent cependant pouvoir en jouir. A cet effet, on a décidé que, si le lendemain de ces fêtes est un lundi, ce jour-là il ne pourrait être réclamé aucun paiement et dressé aucun protêt. De la sorte, les patrons n'ayant plus une raison impé- rieuse de tenir ouverts leurs guichets, peu- vent accorder la journée du lundi à. leurs su- bordonnés, et ceux-ci peuvent goûter deux jours de repos, l'un correspondant au di- manche, l'autre à la fête légale. » Les derniers précédents remontent au lendemain de Noèl 1910, et au lendemain du i 01 " janvier 1911. Ces jours-là, la Bourse n'ouvrit point et les échéances furent léga- lement différées de vingt-quatre heures. Il en sera de même le 15 juillet. Banquet des Sauveteurs médaillés du Gouvernement. Le banquet annuel des sauveteurs mé- daillés du Gouvernement, section de Can-

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Page 1: N Chronique Localearchivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/littoral/1912/Jx5_Littoral... · delet, vice-président, préside. M. Briand, Garde des Sceaux, donne lecture du décret

8. En revenant de la Revue, Désormes.A 9 heures du soir :1. Robespierre, ouverture, Littolf;

2. Valse de Concert, Godard; 3. Cré-pusoule (solistes : MM. Wagemans,Benedetti et Gabus), Massenet; i. LesHuguenote, grande fantaisie, Meyer-beer; ô. l'al.rie, ouverture, Bizet; G.L'Attaque du Moulin, a) La Guerre; b)La Forêt, (soliste : M. Benedetti), Bru-neau; 7. Marche héroïque (pour Hen-ri Regnault), soliste : M. Rosé, Saint-Saëns.

Tous les jours : Concert au Kiosquedes Terrasses.'L'après-midi, de l h. à5 h. i ; le soir, de 9 h. à 10 h. \.

HOTEL DES ANGLAIS

SÉJ^ATSéances du 12 Juillet 1912

Tout comme la Chambre, le Sénat s'estoffert, hier, trois séances de liquidation.

M. A. Dubosi, a ouvert celle du matin, à9 heures 30.

Le Sénat a validé l'élection de M. Capéran,sénateur du Tani-ct-Garonne, et pris en con-sidération divers projets et propositions.

Puis adopté le cahier de crédits supplémen-taires.

On passe à l'examen des crédits de l'Oucst-Etat.

L'ensemble du projet est adopté à mainslevées ; après le vote de divers crédits, leSénat s'ajourne à 2 heures, Séance levée àmidi y2.

La séance est reprise à 1 heures )•'•>, sousla présidence de M. A. Dubost.

Le Sénat liquide à la hâte son ordre dujour, puis adopte le projet de la loi des croixdes exposants, et divers autres projets.

M, Dubost.— La parole est à M. le Gardedes Sceaux pour le dépôt d'un projet.

M. Delahaye. — Est-ce le décret de clô-ture ?

M. Briand, Garde des Sceaux. — J'ai l'honneur de déposer sur le bureau du Sénat le pro-jet modifiant les lois organiques relativesà l'élection des députés. (Mouvements di-vers. — Ah ! Ah ! sur plusieurs bancs à droi-te et au centre. — Bruit à gauche).

M. Dubost. — Le projet de loi sera impri-mé, distribué et renvoyé aux bureaux.

La séance est suspendue à 3 h. 35.La séance est reprise à 5 h. £. M. Maxime

Lecomtc prend place au fauteuil présidentiel,M. Antonin Dubost étant occupé à recevoirle Bey. Le Sénat décide aussitôt de s'ajour-ner à ce soir à g h. y2. La séance est suspea-due à 5 h. 20.

A 10 h. ]/2, la séance est reprise. M. Cor-delet, vice-président, préside. M. Briand,Garde des Sceaux, donne lecture du décret declôture. La séance est levée à 10 heures 35.

-#o#o#-

Fête nationale du 14 Juillet

Voici le programme des réjouissan-ces qui auront lieu à l'occasion du 14Juillet ;

SAMEDI 13 JUILLETA 3 heures : Distribution extraordi-

naire aux pauvres de la Ville secouruspar le Bureau de Bienfaisance.

A 7 heures : Salves d'artillerie etsonnerie des cloches.

A 8 heures \ : Retraite aux flam-beaux par la Musique Municipale etles bigotphones du Pataclé-Club, lestambours et les clairons des sapeurs-pompiers et des- Sociétés de gymnas-tique.

Itinéraire : Place de l'Hôtel-de-Ville,Rues de Fréjus, du Pré, du Suquet,Saint-Antoine, Félix Faure, de Crons-tadt, du Chemin de Fer, Place de laGare, Rues de Châteaudun, Lecerf,Place du Commandant Lamy, ruesd'Alger, d'Antibes, Félix Faure etHôtel de Ville.

Sérénade par l'Estudiantina « LaJoyeuse » sur le kiosque des Allées.

A 9 heures : Salves d'artillerie.Grand feu de joie sur la Place del'Hôtel de Ville, bouquets et fusées.Embrasement de l'arbre de la Liberté.

Bal populaire par la Philharmoni-que Cannoise.

Exécution de la Marseillaise par laMusique Municipale et la Philharmo-nique Cannoise.

DIMANCHE 14 JUILLET

A 7 heures et à Midi : Salves d'ar-tillerie et sonneries de cloches.

De 2 h. J à 3 h. | : Exercices sur lesAllées de la Liberté par la Société degymnastique l'Avenir.

D 3 à 6 heures : Fêtes et jeux nauti-ques : Matches de water^polo, sportgai, plongeons.

Essais de parachute avec monoplanet ascension libre par M. Bonnet.

A 4 heures : Grand Festival par laMusique Municipale.

A 7 heures : Salves d'artillerie etsonnerie des cloches.

A 8 heures \ : Grand feu d'artifice.A 9 heures | : Grand bal populaire

sur les Allées.LUNDI 15 JUILLET

De 3 heures à 5 heumes : Exercicesdivers organisés par la Société de

nymiiii'-liiiiifl La Vaillante. Fêtes etjeux nautiques organisés par VAsso-ciation Sportive de Carmes.

A 9 heures : Grand bal populaire surles Allées.

Chronique LocaleLe temps à Cannes.Communiqué par la Maison B. Alexan-

dre, opticien, 24, nie d'Antibes.Hier : Belle journée.Minima : 18.2.Maxima : 28.8.Baromètre : 762.0Hygromètre : 65.Temps probable : Beau.

Ephémérides CannoisesJuillet et 14 Juillet. — 1867. — Des élec-

tions ont lieu pour compléter le ConseilMunicipal ; sont élus : MM. Isnard, Hu-bert, Matthieu Philippe, Fauche, Al-liôis, Roustan Aimé et Escarras Claude.

LETTRE OUVERTEà Monsieur le Maire

et Messieurs les ConseillersMunicipaux

A la réunion publique du Conseilimuiicipal du 4 juillet dernier, vousavez accordé une subvention supplé-mentaire de 500 fra.ncs'à la Société duSou des Ecoles Laïques, qui envoie,chaque année, pendant les vacancesscolaires, un nombre inuportant d'en-fants de familles pauvres à la monta-gne.

Le rapporteur, M. Boulingue, a dé-claré que, si «élite somme était insuf-fisante, le Conseil municipal se tien-drait à l'avenir à la disposition de laSociété du Sou des Ecoles Laïquespour (lui allouer les fonds qui lui se-raient utiles pour la réalisation deson œuvre.

Puisque vous vous intéressez d'u-ne façon toute particulière au sort desenfants de parents besogneux, per-mettez-moi de venir m'entretenir avecvous de la Société du Sou des EcolesLaïques, démette œuvre si utile, sihumaine et si nécessaire. Je demande,par conséquent, toute votre attention,et je viens, en même temps faire ap-pel à votre extrême bienveillanoe.

En 1908, à la date dto 26 novem-bre, à l'assemblée' générale de cetteSociété qui se tint à la Mairie, j'aisoumis, en mon nom personnel, et aunom: de plusieurs amis, un rapportqui avait pour but de procéder à lanomination d'une Commission char-gée de faire les démarches auprès dela Municipalité pour obtenir d'elleles cantines et les colonies scolairesainsi que la. distribution gratuite devêtements et de chaussures aux en-fants, filles et garçons, d'ouvrierspauvres. Ce rapport eut le don deplaire à une grande partie àes mem-bres présents, et fut adopté à une for-te majorité.

Malheureusement, la Commissionnommée à cet effet, chargée de serendre auprès de la Municipalité, netint pas compte de la décision quiavait été prise en réunion générale.

Ce rapport, dont je suis l'auteur,je le reprends aujourd'hui, pour moncompte, et je viens vous le soumettre.

Voulez-vous, Messieurs, me permet-tre d'examiner avec vous ce qu'estexactement la Société du Sou desEcoles Laïques •? Reportons-̂ nous àses débuts, et voyons ensemble le butqu'elle se proposait. Elle fut crééeen 1882, et c'est le 4 novembre 1881,que la. demande d'autorisation fut dé-posée à la Préfecture.

Pour que vous vous rendiez biencompte de l'état d'esprit qui guidaitles fondateurs, il est d'une extrêmeurgence que je vous mette sous lesyeux les deux premiers articles desstatuts.

Article premifir. — II est formé en-tre toute les personnes qui adhèrentaux présente statuts, une associationrépublicaine qui prend la dénomina-tion du « Sou des Ecoles Laïques deCannes ».

Article 2. — Cette société fait appelau concours de tous les républicainspour travailler, par tous les moyenslégaux, au développement de l'ins-truction. A cet effet, la Société sepropose :

1° De fournir aux enfants des fa-milles les plus nécessiteuses, suivantses ressources, des vêtements, des li-vres et autres fournitures scolaires.

2° D'encourager, par la concessionde bourses, demi-bourses, etc., les élè-ves les plus méritante des écoles pri-

maires ou cours d'adultes, désirantcontinuer leurs c'ludes.

4° Distribuer Nnus forme de livretsde caisse il 'i'-|iai-̂ ne-, des récompen-ses pécuniaires aux meilleurs élèves,filles ou garçons des écoles commu-nales et des écoles libres liiïrpics deCannes et de la banlieue.

5" Enfin, d'encourager inuralnnentcl. matériellement, s'il est possible,l'établissement à Cannes d'une écoleprofessionnelle».

Vous eonslalerez avec moi que lesintentions des organisateurs étaienttort louables, que le but poursuivi(''lait des meilleurs et, qu'à cette épo-que, déjà lointaine, il y avait d'ex-cellents républicains qui compre-naient exactement la triste situationfaile à la classe ouvrière, et qu'ilsconsidéraient comme un devoir impé-rieux, une obligation pour ainsi dire,de venir en aide aux ouvriers pau-vres.

Suiviiul l'exemple de nos prédéces-seurs, il l'uni que nous soyons leurscontinuateurs zélés et dévoués; ani-més d'intentions charitables, d'espritd'initiative, de justice et de dévoue-ment, nous devons avoir à cœur devonir en aide à tous les petits enfantsdont les parents sont pauvres et quine trouvent, par conséquent, pas lenécessaire chez eux.

Cette Société du Sou des EcolesLaïques créée depuis de longues an-nées par des hommes de bonne vo-lonté est incontestablement une ex-cellente chose.

Toute œuvre d'assistance, sérieuse-ment entreprise, qui peut apporter unpeu de joie, diminuei- un peu la misè-re dans les rangs des travailleurs,mérite nos sympathies.

Cependant, Cannes prend un teldéveloppement, qu'en présence d'unepopulation toujours croissante, je necesserai de répéter que cette œuvreest imparfaite, et que dorénavant ellene peut être qu'une œuvre d'adminis-tration municipale. Oui, Messieurs, etj'attire ici toute votre attention, c'està vous qui avez la direction des affai-res de la Ville de vous préoccuper deces questions si intéressantes et de nepas laisser plus longtemps à l'initia-tive privée,- aussi dévouée sodt-eUe, lesoin et la lourde charge d'assurer untel service. Quand vous aurez mûre-ment étudié cette question, j'ai la cer-titude absolue qu'avec- la plus grandediligence, vous organiserez les canti-nes scolaires, les colonies scolaires,ainsi que la distribution gratuite desvêlements et des cliaussures aux en-fants de parents pauvres. Consultezvotre cœur de philanthrope, et mon-trez au prolétariat cannois ce quevous êtes en état de faire pour lui ;vous aurez alors droit à toute saconnaissance.

Si, au contraire, je me heurtais àun refais de votre part, si vous me di-siez que vous ne pouvez pas inscrireà votre budget la somme exigée pourcette œuvre, vos ennemis politiques,les trafiquants et les soudoyés des« Pompes funèbres » qui voudraientrevenir au pouvoir pour se remplirà nouveau les poches, ne manque-raient point de dire bien haut quevous n'êtes que de vulgaires réaction-naires, et que vous étalez au grandjour votre impuissance ou votre mau-vaise volonté.

Ma démarche de ce jour auprès devous a donc pour but principal : desoulager la classe ouvrière de Cannes(tu fardeau qui pèse sur elle. Ces deuxinstitutions : les cantines scolaires etles colonies scolaires, sont les seulesqui peuvent assurer aux fils et fillesdes travailleurs, le bénéfice de l'ins-truction que leur donne gratuitementla bourgeoisie. Ce sont celles que tou-tes les municipalités, quelles quesoient leurs opinions -politiques, de-vraient regarder comme de leur de-voir d'améliorer et de pousser sanscesse.

Pour que l'enfant puisse profiter del'enseignement qui lui est donné, illui faut des cahiers, des plumes, del'encre, etc. C'est à la enmmunc a luifournir ces instruments nécessaires àson travail. Cette réforme est réalismedans la ville de Cannes. Il y a rmeuxà faire encore.

Vous conviendrez avec moi, Mon-sieur le Maire et Messieurs les Con-seilers miuniicpaux, pour que le jeu-ne écolier puisse s'instruire, pour queson intelligence se développe, pourque son cerveau fonctionne normale-ment, il faut que son corps ne souffreni de la faim, ni du froid. Si le petitprolétaire se rend en. classe avec l'es-tomac creux, et avec le corps couvertde guenildes, il est incapable d'écou-ter avec fruit les leçons de son maître.

Voilà les arguments que j'avais àvous soumettre. A vous de me dire sivous voulez les prendre en considéra-tion. 'Ma tâche ne sera accomplie quele jour où j'aurai obtenu entière sa-tisfaction de la Municipalité.

M. le Maire et MM. les conseillersmunicipaux, je compte sur votre .con-

cours pour la réalisation de cette œu-vre. Elle ne profitent pas seulement àl'enfant qui en bénéficiera, elle seraun bienfait pour toute la famille ou-vrière, a qui les frais de nourriturede l'enfnii! et. île vêlements seront en-levées en parère.

G. TlIELLIER.

Ancien conseiller municipal.

L'idée die M. Tltellier est fort juste.Il y a tùc.i sacrifices rpii incombent àla cnlh'clwiU1 rt rwi'ii aux inilifitivasprivées. Le devoir des cmrmmiies et dela nation est «te pourvoir largement àtoutes tes dépenses néaessaifys à l'ins-truction et à la formation tant corpo-relle gîte spirituelle eus élèves âe nosécoles laïques. Siw ae point rien ne Sa-ra assez beau, assez cher, assez grand.,assez soigné.

En conséquence, il nous semble quesans aucun inconvénient, le ConsiiilMunicipal pourrait municipaliser leivervke. des Enfants à la Montagne. Luquestion vaut qu'on l'étudié. Et nousallons plus loin. Nous voudrions qu'ionassswrfe, comme à Bordteaux, par unevisite périodique de médecins spécia-listes faite à tous l&s enfants de nosécoles laïques, la parfaite hygiène del'enfance à tous les points de vwe.

Nous signalons à nos édiles dette rt>-fonne intéressante et utile.

P.o

Vers l'ImpasseNos adversaires ont déposé une

plainte contre inconnu tendant à larépression des manœuvres frauduleu-ses qui auraient, selon eux, provoquéle résultat de l'élection du 5 mai.

Tout d'abord, on verra pa.r la suitequel est le parti qui a employé desmanœuvres frauduleuses. Cela reste àdiscuter, à établir. Et puisque Mes-sieurs les Gazagnairistes attirent l'at-tention sur leurs procédés électoraux,ils ne s,'en prendront qu'à eux-mêmessi, ayant appelé le gendarme, ils sontles premiers conduits en prison.

Ensuite on verra s'il est permis decorrompre des témoins pour arriver àétablir une fausse accusation et s'ilest permis de jongler avec la véritémoyennant espèces sonnantes et tré-buchantes.

Mais, le plus curieux de l'affaireest que la loi punit, à un égal degré,les corrupteurs et les corrompus. Iln'y a, aux yeux des juges, aucune dif-férence entre l'électeur qui donne etl'électeur qui reçoit.

Tous les deux sont coupables aumême titre.

Dans ces conditions les témoinsmercantiles que nos adversaires ontramassés à prix d'argent et qui vien-dront témoigner faussement qu'unquelconque de nos amis les a payéspour voter, ces gailJardts seront oubien condamnés comme corrompus envertu <te l'article 38 du Décret orga-nique de 1852 et l'article 113 an CodePénal, ou condamnés pour faux té-moignage -à la requête des accusés.

Voilà l'alternative de tous les té-moins présentés par les Gazagnairis-tes!

Ça leur apprendra à vouloir fairechanter M. Capron ou à servir lesbasses rancunes d'un quadrille de re-quins de la politique, des affaires etd(u port.

Si les individus qui ont osé signerdes déclarations mensongères contrenos amis se figurent qu'on va les lais-ser mentir en paix, ils se trompent.

.Nous niions les traquer jusqu'aujaillissement de la vérité.

Et cie jour-là gare la prison !La prison ! c'est tout ce que peu-

vent offrir les Gazagnairistes.

l'enlève. Delofre (isolé), gagne la p n m ede IO francs.

Voici le classement de l'arrivée k Mar-;eille :

i", Défraye, à 3 h. 6' ;2°, Garrigou, à 4 longueurs ;3B, Lamtx)!, à 2 longueurs ;/l°, Lapize, à i longueur ;5* Christophe, à i longueur ;6", Salmon, à i longueur ;7", Vandenberghe, à 3 h. 12' ;8e, Thys, à une longueur, etc.

AVIS. — A vendre de suite surgrandes rues au centre de Cannes, Bellevilla, moitié prix de sa valeur et super-bes lots de terrain pour maisons de rap-port. Grandes facilités de paiement. Pourrenseignements et traiter ,s'adresser à M.Granier, 2, rue Montaigne, Cannes.

Le Tour de France CyclisteLE PASSAGE A CANNES

Bien avant l'heure de .l'arrivée probabledes vaillants cyclistes du « Tour de Fran-ce », bon nombre de .sportsmen se pres-saient sur les Allées pour assister au pas-sage des coureurs.

Arrive à 7 h. 55, Coochi.A 8 heures, un peloton composé de Î V

ber, Garrigou, Lapize, Défraye, Delofre,Alavoine.

A 8 h. o5, autre pefioton : Buysse, De-rpyter, Engel, Hanlet.

A 8 h. 08, Tiberghien, Dhers, Elgeidin-ger, ïleusghem, Huret, Lartigue, La fou r-cade, Harquet, Leliaert, Cuchetti, Ooudin,Rîngeval, Léonard, Du mont, Gervig, Col-saet, Caudrelier, Perrucca, Olivier, DeSmet, Neboux, Pratc?i, elc.

MM. Andrau, Halbide et quelques mem-bres du C. P. C. s'étaient transportés auxAdrets pour décerner le prix de 20 francsau premier arrivant. C'est Défraye qui

Pataclé-Club Cannois.Comme l'indique le calendrier de notre

Club de pêche, c'est 1© 21 juillet qu'auraHeu lu sortie à l'île Sainte-Marguerite.

Cette partie de pêche attendue avec im-patience par tous les sociétaires et leursfamilles, promet d'obtenir un succès sansprécédent.

Comme toujours, la fanfare bigotpho-nique sera de la partie ; c'est une preuveque l'on ne s'ennuiera pas ce jour-là.

Ajoutons que, pour satisfaire un grandnombre de pêcheurs, M. Cinli Clair, mem-bre de la Société, mettra à leur disposi-tion, deux canota automobiles, à partir de3 heures du matin. Départ du pont Guyde Maupassant.

Les inscriptions sont reçues par le Tiv-sorier,"àu siège social.

Mercredi soir, 17 juillet, au Bar de laPasserelle, à 8 h. £, assemblée générale.

L'ordre du jour étant très important,tous les sociétaires sont priés d'être pré-

Mariage.Nous apprenons, avec le plus grand

plaisir le prochain mariage de la toutegracieuse Mile Honorine Sobieski, fille dunégociant bien connu de la rue Fenx-Fanre, a ver. M. Francis Moulin, profes-seur de musique.

Nous formons les meilleurs vœux debonheur en faveur des futurs et char-ma-nts époux.

Tramways de Cannes.A l'occasion de ]a FêU; Nationale, il sera

fait, le dimanche I/I juillet, un servicespécial! de nuit.

Départ de l'Hôtel de Ville pour la Boc-ca : 10 h., 10 h. 4o et 11 h. 20.

Départ de l'Hôtel do Ville pour Le Can-ncl : IO h., 10 h. 4o et 11 h. 20.

Départ de l'Hôtel de Ville pour le Gol-fe : 10 h. 20 et ri h, 20.

Tarif double à partir de 10 heures du?oir.

(En cas de mauvris temps, ce servicen'aura pas lieu).

Institut Stanislas de Cannes.Des cours préparatoires aux examens du

baccalauréat de la session d'octobre serontorganisés à l'Institut Stanislas pendant lesgrandes vacances.

Les candidats qui désirent les suivre,comme pensionnaires ou comme externes,--ont priés de se faire inscrire avant le1" août.

Pour tous renseignements complémen-taires, s'jwlreser à la Direction.

Meeting de Natation organisé par leFootball-Club Cannois.

Nous sommes heureux d'annoncer quela jeune et vaillante société qu'est leFootball-Club Cannois organise, pour ledimanche 31 juillet, une fête nautique auxBains de la Croisette.

Le programme, des mieux composés,comprendra : i° 2 matches de water-polo,comptant pour le championnat de laCôte d'Azur ; 20 Championnat de lia Côted'Azur des 100 mètres ; 3° Course de 200mètres (ouverte aux nageurs de a0 et 3e

catégories) ; !\° Concours de plongeon.De nombreux prix seront distribués, en-

tr'autres, une superbe médaille offerte parM. Bronda, le sympathique propriétairedes Bains de la Croisette.

Les engagements pour 'la course de 200mètres sont fixés à o.s5 et seront clos lejeudi 18 juillet. ; ils devront être adressésau siège socia-l, café de la Jetée.

Nous donnerons, en {omps utile, la lisfecomplète des engagés et l'ordre dôs diver-ses épreuves.

Le 15 juillet, jour férié.Le 14 juillet tombe, cette année, un di-

manche. Est-ce que le lundi 15 juillet serajour férié ?

La question ne fait aucun doute. On serappelle que la loi du 20 décembre 1906 avaitlaissé le point dans l'ombre. Mais le com-mentaire législatif a fixé l'usage.

Nous reproduisons de nouveau le rapportde M. Guillcr, qui présentait la loi au Sénat :

a La pensée du législateur a été celle-ci :Quand les fêtes légales coïncident avec undimanche, les employés de commerce et debanque, que la confusion du dimanche et dujour de fête prive du repos dont la fête lesaurait fait bénéficier, doivent cependantpouvoir en jouir. A cet effet, on a décidéque, si le lendemain de ces fêtes est un lundi,ce jour-là il ne pourrait être réclamé aucunpaiement et dressé aucun protêt. De la sorte,les patrons n'ayant plus une raison impé-rieuse de tenir ouverts leurs guichets, peu-vent accorder la journée du lundi à. leurs su-bordonnés, et ceux-ci peuvent goûter deuxjours de repos, l'un correspondant au di-manche, l'autre à la fête légale. »

Les derniers précédents remontent aulendemain de Noèl 1910, et au lendemain dui01" janvier 1911. Ces jours-là, la Boursen'ouvrit point et les échéances furent léga-lement différées de vingt-quatre heures.

Il en sera de même le 15 juillet.

Banquet des Sauveteurs médaillésdu Gouvernement.

Le banquet annuel des sauveteurs mé-daillés du Gouvernement, section de Can-