n° 113 bimestriel - 1 fÉvrier 2018...275 lien entre les paroisses et les quartiers de marcqenaruln...

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275 82 LIEN ENTRE LES PAROISSES ET LES QUARTIERS DE MARCQ-EN-BARŒUL http://marcqenbaroeul.paroisse.net M. & Mme Marc Les petits potins marcquois... PAGE 3 A LIRE EN PAGE 2 N° 113 ~ BIMESTRIEL - 1 Les amis d'Antelias-Liban : 10 ans de jumelage PAR L' ABBÉ JEAN BOULANGÉ Pouvons-nous vivre sans espérance ? Être utile ! C’est le thème de ce numéro de Rencontre : être utile à qui ? Être utile pour quoi ? De quoi avons-nous toutes et tous besoin ? Je n’hésite pas : nous avons tous soif d’espérance et d’amour ! L’actualité récente nous en a fait prendre conscience. Jean d’Ormesson écrivait : «C’est une chose étrange à la fin que le monde, mais, depuis toujours, je l’espère avec force… J’espère qu’il y a, après la mort, quelque chose dont je ne sais rien… je n’ai pas d’autre foi que cette seule espérance.» Il écrivait aussi : «Le monde est un mystère. Tout ce que nous pouvons faire, c’est être modeste et espérer. Je ne sais pas si Dieu existe, mais cela me paraît évident ! Alors je crois, au sens où, comme je ne suis pas sûr : j’espère.» Jours étonnants que ceux qui ont suivi la nouvelle de la mort de Johnny Hallyday ! Johnny a occupé tout l’espace disponible dans la presse écrite, parlée ou télévisée, pendant près d’une semaine. Je ne suis pas un fan de Johnny… mais j’ai été marqué par cette foule, surtout la foule du jour des funérailles, par cette célébration à la fois laïque et religieuse, ce respect entre laïque et religieux, dans un silence lourd de sens… «Que je t’aime, que je t’aime…» : amour de nos chansons, émotion des amours de jeunesse, expression de ce besoin de tous et de chacun d’aimer et d’être aimé, folie des amours d’un temps et dureté des ruptures, témoignage des vieux couples fidèles, amour des chré- tiens en ce Jésus de Noël… Amour, un seul et même mot pour chanter tant de réalités qui font la vie des hommes… et même pour dire que «Dieu est amour». Nous interroger, avec Jean d’Ormesson, avec Johnny Hallyday, sur notre soif d’espérance et notre soif d’amour, c’est aussi nous interroger sur notre soif de croire en quelque chose ou en quelqu’un… Nous ne partageons pas tous la même foi, mais nous avons tous besoin d’espérance et d’amour. L’amour est respec- tueux. Il ne s’impose pas. La foi non plus ne s’impose pas. Saint Augustin nous dit que la lumière est la récompense de la foi… Pour ma part, je vous souhaite d’accueillir cette lumière. Sommes-nous utiles ? SIGNELEMENTS FÉVRIER 2018 «Faites la paix» du 19 au 22 avril Il était une foi : saint François de Sales P .5 P .3 Bientôt la fête de la Saint-Valentin P .4

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Page 1: N° 113 BIMESTRIEL - 1 FÉVRIER 2018...275 LIEN ENTRE LES PAROISSES ET LES QUARTIERS DE MARCQENARULN 82 http:marcenbaroeul.paroisse.net M. & Mme Marc Les petits potins marcquois

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N°82LIEN ENTRE LES PAROISSES ET LES QUARTIERS DE MARCQ-EN-BARŒUL

http://marcqenbaroeul.paroisse.net

M. & Mme MarcLes petits potins marcquois...

PAGE 3A LIRE EN PAGE 2

N° 113 ~ BIMESTRIEL - 1

Les amis d'Antelias-Liban : 10 ans de jumelage

PAR L' ABBÉ JEAN BOULANGÉ

Pouvons-nous vivre sans espérance ?Être utile ! C’est le thème de ce numéro de Rencontre : être utile à qui ? Être utile pour quoi ? De quoi avons-nous toutes et tous besoin ? Je n’hésite pas : nous avons tous soif d’espérance et d’amour ! L’actualité récente nous en a fait prendre conscience.Jean d’Ormesson écrivait : «C’est une chose étrange à la fin que le monde, mais, depuis toujours, je l’espère avec force… J’espère qu’il y a, après la mort, quelque chose dont je ne sais rien… je n’ai pas d’autre foi que cette seule espérance.» Il écrivait aussi : «Le monde est un mystère. Tout ce que nous pouvons faire, c’est être modeste et espérer. Je ne sais pas si Dieu existe, mais cela me paraît évident ! Alors je crois, au sens où, comme je ne suis pas sûr : j’espère.»Jours étonnants que ceux qui ont suivi la nouvelle de la mort de Johnny Hallyday ! Johnny a occupé tout l’espace disponible dans la presse écrite, parlée ou télévisée, pendant près d’une semaine. Je ne suis pas un fan de Johnny… mais j’ai été marqué par cette foule, surtout la foule du jour des funérailles, par cette célébration à la fois laïque et religieuse, ce respect entre laïque et religieux, dans un silence lourd de sens… «Que je t’aime, que je t’aime…» : amour de nos chansons, émotion des amours de jeunesse, expression de ce besoin de tous et de chacun d’aimer et d’être aimé, folie des amours d’un temps et dureté des ruptures, témoignage des vieux couples fidèles, amour des chré-tiens en ce Jésus de Noël… Amour, un seul et même mot pour chanter tant de réalités qui font la vie des hommes… et même pour dire que «Dieu est amour».Nous interroger, avec Jean d’Ormesson, avec Johnny Hallyday, sur notre soif d’espérance et notre soif d’amour, c’est aussi nous interroger sur notre soif de croire en quelque chose ou en quelqu’un… Nous ne partageons pas tous la même foi, mais nous avons tous besoin d’espérance et d’amour. L’amour est respec-tueux. Il ne s’impose pas. La foi non plus ne s’impose pas. Saint Augustin nous dit que la lumière est la récompense de la foi… Pour ma part, je vous souhaite d’accueillir cette lumière.

Sommes-nousutiles ?

SIGN

ELEM

ENTS

FÉVRIER 2018

«Faites la paix» du 19 au 22 avril

Il était une foi : saint François de Sales

P.5P.3Bientôt la fête de la Saint-Valentin

P.4

Page 2: N° 113 BIMESTRIEL - 1 FÉVRIER 2018...275 LIEN ENTRE LES PAROISSES ET LES QUARTIERS DE MARCQENARULN 82 http:marcenbaroeul.paroisse.net M. & Mme Marc Les petits potins marcquois

~ PAROISSE DE LA BONNE NOUVELLE ~2 ~ FévRIER 2018

SAINT-VINCENT ~ SAINT-JEAN ~ SACRÉ-CŒUR

FUNéRAILLESParoisse Bonne Nouvelle

SAINT-VINCENT

Novembre : Jeannette MULLIER, Jacques DILLIES, Nicole BRUNET, Yvonne GRAUX, Nicole LEMPIN, Yves LEFEBVRE, Édouard HAZE, Gilberte BILLIAU, Michèle ADENS, Michel FRITSCH, Marie CAMUS. Décembre : Philippe CARRU, Édouard DUBAR, Maryse de PRINS, Michel VOISIN, Denise BEYAERT, Janine LAENES, Yvette PUCHAUX, Jacqueline CHARLES, Luigi PATERNA, Jean-Michel GUSSE.

SACRÉ-CŒUR

Novembre : Janine VERFAILLE, Jeanne JOLLIVET, Marguerite DELECROIX, Agathe LEBLANC, Jeanne

DEHAUDT. Décembre : Lucette SOMMERARD, Brigitte CREPELLE, Daniel OXOMBRE, Claude DESTOMBES, Jacqueline FILLEBEEN.

SAINT-JEAN

Novembre : Colette CARRETTE. Décembre : Suzanne CORDENIER.

Paroisse Saint-Jean XXXIIISAINT-PAUL

29 octobre : veuve Anne-Marie D’HAEN-CACAN, 98 ans. 2 novembre : Dominique DAVES, 59ans. 3 novembre : José DALONGEVILLE, 86 ans. 6 novembre : veuve Jeannine CHOQURT DELAHOUTTE, 90 ans. 12 novembre : veuve

Gisèle VERHOEST DAIGREMONT, 94 ans. 13 novembre : Martine LETARDRE DEWAVRIN, 65 ans. 4 décembre : Jean-Pierre ZAWADZKI, 67 ans. 18 décembre : Huguette BERNARD BATTESTI, 85 ans. 24 décembre : Pierre HEEREBOUT, 91 ans.

NOTRE-DAME DES VICTOIRES

11 novembre : Veuve Solange LEPRETRE DEVULDER, 88 ans. 19 novembre : Michel TERNISIEN, 63 ans. 27 novembre : Yaël MANOURY, bébé. 10/12 : Roselyne MERCIER LEGRAND, 73 ans. 11 décembre : Marc LEUGNART, 77 ans. 11 décembre : Marie-Louise VAN DE WOESTYNE DELANNOY, 95 ans. 12 décembre : André VOSPETTE, 92 ans.

Les amis d'Antelias-Liban : 10 ans de jumelage

Le 19 novembre, la paroisse Saint-Jean XXIII accueillait solennellement, en l’église Saint-Paul, Monseigneur Gemayel, évêque maronite, et notre évêque auxiliaire, Antoine Hérouard. L’association Marcq-Antelias fêtait ses dix ans de jumelage. La messe était célébrée en rite maronite.

Antelias, au Liban, à 5 km de Beyrouth, est la porte d’entrée d’une région montagneuse, une des régions les plus pros-

pères du Liban. La majorité des habitants sont chrétiens. À l’origine de ce jumelage, quelques familles franco-libanaises et c’est tout naturellement que des liens se sont créés entre Saint-Paul à Marcq et Saint-Elie à Antelias. Liens culturels, religieux, mais surtout très amicaux.

Le rite maroniteUn peu d’histoire : l’Orient est le berceau du christianisme. L’église maronite, née avec saint Maroun au Xe siècle, est reliée à Rome, mais a gardé sa liturgie propre. Elle est la seule Église d’Orient à être fidèle à l’Église catholique depuis ses origines. Son chef est le patriarche d’Antioche. La messe est célébrée en arabe, la consécration en syriaque, parfois le Notre Père est dit en araméen, la langue la plus proche de celle que parlait Jésus.Aujourd’hui, les chrétiens libanais sont pris entre deux feux : les affrontements entre musulmans sunnites et chiites. Le Liban est aussi terre d’accueil pour les nombreux réfugiés syriens.De nombreux Libanais vivent à l’étran-

ger ; ils ont un évêque, Monseigneur Gemayel, qui est chargé d’accompagner les communautés de chrétiens libanais à travers toute la France. Il y a beaucoup d’échanges entre Marcq et Antelias et des liens très fraternels unissent nos deux communautés : un concert pour la paix, réunissant des choristes des deux nationa-

lités, a été chanté de part et d’autre de la Méditerranée. Et comme aiment le dire nos amis libanais en citant le prophète Ezéchiel : « Tous, nous serons unis dans ta main. »

MMB

Une invitation à la saintetéLes reliques de sainte Thérèse et de ses parents, Louis et Zélie Martin, ont été vénérées à l’église Saint-Vincent, le 21 décembre dernier.

vénérer des reliques ! Voilà qui nous paraît peut-être bien vieillot et périmé… Pourtant, réfléchissons un peu : Nous

sommes tous attachés à des photos, à des

objets familiers… des bagues ou autres bricoles, qui nous viennent de nos parents, enfants, frères, sœurs ou amis : ils ravivent nos souvenirs, ils nous aident à les rejoindre.Il en va de même des reliques des saints. Nous ne sommes pas de purs esprits, nous sommes faits de chair et d’os, de tels souvenirs, surtout si nous sommes croyants, croyants à la résurrection, de tels souvenirs nous aident à communier avec ceux qui nous ont quittés. Davantage encore s’il s’agit de saints, reconnus ou non par l’Église : ils nous ont marqués, ils sont pour nous des modèles, ils nous font vivre mieux et grandir, ils nous relient au Seigneur Jésus, lui, le Saint par excellence.C’est ainsi que notre paroisse a accueilli le jeudi 21 décembre, à l’église Saint-Vincent les reliques de la petite sœur Thérèse et

de ses parents, Zélie et Louis Martin. Nous nous sommes retrouvés pour une homélie prononcée par le père Jacques Beils, un temps d’adoration, ou pour la messe du soir autour de ces reliques.Pour ma part, j’ai une vraie vénération pour sainte Thérèse : elle nous invite à la sainteté par une voie d’enfance. Elle, qui a été éprouvée très jeune par la mort de sa maman, aurait aimé une vie de mission-naire. Elle fut saisie très jeune par la tuber-culose… Elle invite à l’abandon, à accepter nos limites et nos souffrances, pour en faire cadeau, cadeau au Seigneur par amour : «Me voici. Je suis venu, Seigneur, pour faire ta volonté.»

PÈRE JEAN BOULANGÉ

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~ PAROISSES DE MARCQ ~ FévRIER 2018 ~ 3

➔BilletJOINDRE L’UTILE À L’AGRÉABLECe devrait être tout un programme de vie, que l’on devrait se donner comme ligne de conduite. S’il y a un titre que l’on retrouve souvent dans notre courrier, surtout dans le dernier trimestre de l’année, c’est bien ce terme : utilité. Combien de messages nous parviennent faisant appel à notre cœur, et quémandent notre obole en faveur de bon nombre d’associations reconnues d’utilité publique ou qualifiées de bonnes œuvres.Mais si l’on réfléchit quelques minutes on se rend compte que toute l’année, dans bien des circonstances, on peut être utile, d’une façon ou d’une autre. Bien sûr, il arrive souvent que, parvenu à un certain âge (ou plutôt à un âge certain), on s’estime incapable de participer, d’intervenir dans une action, d’apporter une aide, une démarche d’encouragement.Peut-on encore se rendre utile ? J’en étais là de mes réflexions et je piétinais… quand une nuit, un souvenir loin-tain m’est revenu en mémoire. À l’époque, j’étais l’adjoint d’un agent commercial important et, ostensiblement, très aisé financièrement. Ce jour-là, pour je ne sais plus pour quelle raison, il est passé chez moi (c’était un dimanche) accompagné de son épouse. C’était l’époque pour les dames aisées des manteaux de fourrure l’hiver et, en automne, d’arborer un «renard» (argenté de préférence). C’était la peau de cet animal qui était tannée, doublée de soie, traitée de la tête triangulaire à la queue touffue, le tout se portant sur les épaules et revenant sur la poitrine. Ma visiteuse arborait une semblable fourrure. Par chance, mes enfants n’ont pas bron-ché, pas dit un mot, mais lorsque le couple est reparti mon fils de 4 ans a fait ce commentaire : pourquoi la dame, elle porte son chien mort dans ses bras ?Cette histoire, je la raconte en espérant que quelques lecteurs vont sourire… une façon pour moi, d’être utile ! Alors faites de même. Laissez-vous aller à évoquer auprès de vos amis, de vos voisins, un petit fait amusant qui amènera un sourire, une lueur de gaieté. Et pendant quelques instants, vous aurez réussi à être encore utile.

GABRIEL LECORNE

➔Nous avons luCorrespondance 1944-1959MARIA CASARÈS ET ALBERT CAMUS, ÉDITIONS GALLIMARD

Ce n’est évidemment pas un ouvrage de fiction, mais la correspondance bien réelle qu’entretinrent l’actrice et le grand écrivain, futur prix Nobel de littérature, jusqu’à sa mort dans un accident de voiture en 1960. Aucun voyeurisme dans ce recueil de 1300 pages, mais un récit émouvant de cette passion qui unit les deux amants qui se racontent l’un à l’autre en transcrivant sur le papier leur vie intérieure respective au milieu du siècle dernier.

MontaigneARLETTE JOUANNA, ÉDITIONS GALLIMARD

Voici une belle biographie du célèbre auteur des essais au XVIe siècle mais le principal intérêt de cet ouvrage est de faire revivre au lecteur cette période troublée par les guerres de religion où Montaigne montre sa sagesse fondée sur le scepticisme dans cette France qui se déchire. Il y a également de belles pages sur la célèbre amitié avec son collègue juriste Étienne de la Boétie. À lire pour découvrir (ou redécouvrir) ce grand homme et ce grand écrivain.

RÉGIS MARTIN

ASSOCIATION

Et si vous passiez par Saint-Vincent ?

Petit tour d’horizon des activités des «Amis de Saint-Vincent».Paroissiens de Saint-Vincent nous sommes attachés à notre belle église, heureux de la façon dont elle a été soignée et embellie par la municipalité de Marcq. Elle est maintenant très bien éclairée. La voûte, voici deux ans, a été repeinte et l’éclairage totalement révisé…L’association des «Amis de Saint-Vincent» prend une part importante pour concrétiser nos liens avec la mairie. Elle a été longtemps présidée par Pascal Debeune. C’est Véronique Meurice qui lui a succédé.Les Amis de Saint-Vincent, sensibles à la mise en valeur de notre église, de son patrimoine cultuel et culturel, ont organisé une exposition «Regards d’artistes» (peintures et photographies) sur le thème du Bourg et de l’église Saint-Vincent, à l’espace Saint-Joseph, durant deux semaines en septembre dernier. Plus de 750 visiteurs ont pu admirer les 125 œuvres exposées !

Retenez la dateProchainement, ils invitent le chœur Orphée à chanter dans l’église : le dimanche 18 février, à 17 heures. Vous êtes toutes et tous les bienvenus.

EVÉNEMENT

« FAITES LA PAIX »

A l’occasion des commémorations du centenaire de la fin de la Grande Guerre, le rassemblement interdio-césain « Faites la Paix » organise, en avril, un certain nombre de manifes-tations.Les intuitions : on a toujours les germes de 14-18 dans le monde d’aujourd’hui. La paix commence à côté de chez soi. On en a marre d’écouter les « va-t-en guerre » et si on écoutait le « va-t-en paix » ?Manifestations : – le jeudi 19 avril, à Notre-Dame de Lorette.– le vendredi 20 avril, colloque à la Catho de Lille.– le samedi 21 avril, grande fête populaire sur la grand-place d’Arras.– le dimanche 22 avril, une grande chaîne humaine sur la ligne de front.

JACQUES BAILLON,COORDINATEUR GÉNÉRAL

À MéDITER

La cruche fissurée

Un vendeur d’eau se rend chaque matin à la rivière, remplit ses deux cruches et part vers la ville distribuer l’eau à ses clients.Fissurée, une des cruches perd son eau. Toute neuve, l’autre rapporte plus d’argent. La pauvre fissurée se sent inférieure. Un matin, elle décide de se confier à son patron :— Tu sais, je suis consciente de mes limites. Tu perds de l’argent à cause de moi, car je suis à moitié vide quand nous arrivons en ville. Pardonne mes faiblesses.Le lendemain, en route vers la rivière, le patron interpelle la cruche fissurée :— Regarde sur le bord de la route ! C’est joli et plein de fleurs ! C’est grâce à toi. C’est toi qui, chaque matin, arroses le bas-côté de la route. J’ai acheté un paquet de graines de fleur et je les ai semées le long du chemin. Et toi, sans le savoir, et sans le vouloir, tu les arroses chaque jour. Ne l’oublie jamais : nous sommes un peu tous fissurés mais, si nous lui demandons, Dieu sait faire des merveilles avec nos faiblesses.

PÈRE LUC LAFLEUR

M. &

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Les petits potins marcquois...

✘ M. et Mme Marc ont souvent regretté la disparition des commerces de proximité dans leur quartier. Aussi, ce fut une agréable surprise de découvrir deux nouvelles boutiques : l’une consacrée à la décoration de la maison, l’autre, aux fromages et aux vins. Jolies boutiques, très accueillantes, M. et Mme Marc leur souhaite « bonne chance » !

✘ Mme Marc apprécie l’installation de « boîtes à livres » dans différents quartiers de Marcq. Basées sur l’échange, le partage, la gratuité, la proximité, elles vont, espère Mme Marc, mettre en route de nouveaux lecteurs.

✘ 1er décembre : ça dérape sur les trottoirs. Une belle couche de verglas propre à la glissade. M. Marc salue les riverains qui déblaient.

En attendant l’intervention des employés muni-cipaux (un semeur de sel au loin), ils sécurisent les accès en grattant la glace à la pelle et en l’évacuant du balai. Merci à eux de pousser jusqu’à l’entrée de leur voisine, une personne âgée qui, sans eux, serait bien embarrassée pour sortir de chez elle.

✘ M. Marc a été « scotché » par les images de l’église de La Madeleine à Paris, lors des funérailles de Johnny : quel rassemblement, quelle communion, quelle ferveur autour d’un homme qui a tellement marqué le quotidien de plusieurs générations, comme on se le disait entre voisins ! Chacun y mettait son cœur. M. Marc y est allé de sa prière : remercier, rendre hommage au défunt, et grâce au Père créateur ! (Eddy chantait bien : « Dieu bénisse le rock’n’roll ! »)

✘ Mme Marc a bien écouté le « savoir attendre » que l’abbé Binault a développé dans un sermon en moquant nos petites impatiences, méchancetés et manques de charité : quand nous voyons la petite grand-mère qui fouille son porte-monnaie pour en sortir un à un ses centimes d’euro à la caisse du supermarché (ah ! c’est fini bientôt !) ; quand, au péage, le conducteur devant nous s’est arrêté trop loin de la machine et que son bras n’est pas assez long (« quelle cruche ! »). Ah, les difficultés à vivre ensemble ! Que fait le Petit Prince de Saint-Exupéry des 52 minutes qu’on lui propose de gagner ? « Je marcherais tout doucement vers une fontaine. »

Vous voulez en savoir plus : « Faites la Paix » sur YouTube et Facebook.

~ Des livres à partager ? Pensez aux «boîtes à livres»...

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4 ~ FévRIER 2018

SIG

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Fête de la Saint-Valentin : mais d’où vient-elle ?...

«Chérie !... C’est la Saint-Valentin ! – Et alors ? Tu t’appelles Valentin ?...» Si votre 14 février commence comme ça, la journée promet !… Mais pourquoi donc la Saint-Valentin est-elle la fête des amoureux ? L’histoire et différentes légendes fournissent des explications variées !

La prière des célibataires

«Je sens en moi un grand vide que ne remplissent ni l’amitié ni l’étude. J’ignore qui viendra le combler. Sera-ce Dieu, sera-ce une créature ? Si c’est une créature, je prie qu’elle ne se présente que quand je m’en serai rendu digne. (…) Ne m’abandonnez pas, Seigneur, faites que je sois aimé. Vous le savez, ce n’est pas seulement de la douceur que je cherche dans l’amour, c’est le mépris de toute bassesse, c’est la force de combattre pour le bien, pour le vrai.»

F R É D É R I C O Z A N A M

La prière des couples

«Dieu notre Père, toi qui es la source de tout amour, tu connais notre chemin et l’histoire de notre rencontre. Fais grandir en nous l’amour : que nous accordions sans cesse priorité à l’amour de l’autre et des autres. Donne-nous, Seigneur, un cœur débordant de générosité et de tendresse. Que notre amour soit contagieux !»

Ce qu’on sait... Valentin de Terni était un jeune prêtre et médecin. Il est mort martyr le 14 février 269, en raison de sa foi et parce qu’il soignait les prison-niers. Quelques décades plus tard, chaque 15 février,

la ville de Rome célébrait les lupercales, fête païenne de la fécondité, fête disons assez «débridée». Pour protester contre ces débauches, le pape Gélase, en 495, solennisa la fête de la Saint-Valentin inscrite au calendrier la veille. Au fil du temps et de la progression de l’Église, le culte de Saint-Valentin vainquit les lupercales...

Ce qui se raconte...Parmi quelques éléments (non exhaustifs) de la littérature pieuse, choisissez !• Valentin aurait célébré beaucoup de mariages, suscitant la colère de l’empereur Claude : car être marié dispensait de partir à la guerre, et ça faisait autant de soldats en moins... D’où emprison-nement et exécution de notre sympathique marieur.• Valentin, beau jeune homme, aurait rencontré dans sa prison Julia, fille de son geôlier Asterius. Julia était aveugle et Valentin avait le temps de lui décrire le monde et tout ce qu’il y avait à voir dans la Création. Au bout d’un moment, il trouva plus simple de la guérir pour qu’elle voie par elle-même ! «Seigneur Jésus Christ qui êtes la vraie lumière, éclairez votre servante !» Guérison qui n’empêcha pas l’assassinat de Valentin, mais qui entraîna la conversion au christianisme d’Asterius, de Julia et de toute la famille !• En Italie, c’est autour de la mi-février que les oiseaux se mettent en couple (en France, on dit que c’est mi-mars, pour la Saint-Joseph !) : les messieurs auraient trouvé subtil de faire leur décla-ration d’amour à leur belle à la même période, d’où le patronage de saint Valentin...

Et aujourd’hui ? Ce 14 février pourrait être l’occasion de prier ! Car si nous compa-tissons à la grande détresse d’une solitude non choisie, mal assu-mée, la solitude est aussi parfois l’objet de moquerie… Prière des célibataires, prière des amoureux, prière des couples : demandons à Dieu, quel que soit notre état de vie, chaque jour de l’année, la force d’aimer, «l’art d’aimer», comme disait Ovide, l’art de vivre comme le Christ, visage parfait de l’amour de Dieu le Père, dans la joie de l’Esprit d’amour.

PÈRE JEAN-MARIE POITOUT

LA PRIÈRE DES AMOUREUXFace aux déchirures et aux divisions du monde, donne-nous de toujours nous aimer sans aucun égoïsme pour être, au milieu de tous, de fidèles témoins de l’amour de Dieu. Accorde-nous de demeurer animés d’un même amour et d’une confiance capables de nous faire surmonter les obstacles de l’existence.

Ce 14 février pourrait être l’occasion de prier ! Car si nous compatissons à la grande détresse d’une solitude non choisie, mal assumée, la solitude est aussi parfois l’objet de moquerie… 

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FévRIER 2018 ~ 5~ IL éTAIT UNE FOI ~

«Nous sommes tous capables de Dieu»

Il écrit beaucoup : des tracts spirituels distribués à domicile, des lettres pour accompagner de nombreuses personnes dans leur vie de tous les jours et aussi des livres, dont l’Introduction à la vie dévote qui connaît un grand succès : il est convaincu que «nous sommes tous capables de Dieu», que chacun, aimé personnellement de Dieu, est en mesure de répondre à cette tendresse de Dieu par toute sa vie.

Un homme de dialogue

Refusant la brillante carrière de magistrat que son père a préparée et un mariage tout aussi brillant, il devient prêtre en 1593. Il est chargé de prêcher la foi catholique dans le pays du Chablais acquis au protestantisme. Pour lui, il ne s’agit pas de juger les habitants mais de dialoguer, témoigner et engager des débats théologiques avec les pasteurs protestants dont il a étudié les livres. Pendant près de huit ans, avec douceur et respect il parcourt un pays dévasté par la guerre, il brave de nombreux dangers pour «rejoindre les gens là où ils sont». Devenu évêque, il visite tout son diocèse, va voir aussi bien les pauvres que les riches et témoigne de la tendresse de Dieu.

Du désespoir à la révélation

François de Sales est né en Haute-Savoie en 1567, dans une famille noble et restée catholique. L’Europe est déchirée par les guerres entre protestants et catholiques. À l’âge de 20 ans, il passe par une grave crise de désespoir. Il réussit néanmoins à se libérer d’une image très négative de Dieu qu’on lui enseigne à l’université, celle d’un Dieu redoutable et vengeur. C’est à ce moment-là qu’il découvre un «Dieu amoureux de l’humanité, qui aime chacun et chacune avant même la création du monde».

Saint François de Sales, la voie du cœur

«Les gens vont-ils le lire, au moins ?...» demande Zoé, qui accompagne une amie, Laura, lors de la distribution du journal paroissial de son quartier. La maman de Zoé intervient : «Sais-tu que saint François de Sales, patron des écrivains et des journalistes, glissait des tracts sous les portes ? Que, par tous les moyens, il n’a cessé d’essayer de nous faire savoir que Dieu nous aime et que nous pouvons répondre à cet amour quelle que soit notre vie ?...»

Dieu passe par le cœur C’est un homme humble qui a vécu sa foi en acceptant le monde tel qu’il est et en voulant rejoindre les gens là où ils sont. Chacun peut trouver un chemin original de rencontre avec Dieu qu’il soit religieux, forgeron, paysan ou noble, pauvre ou riche. Il n’y a pas le même modèle pour tous, pense François de Sales, mais le chemin pour aller vers Dieu passe par le cœur.

PAGE RÉDIGÉE PAR L’OTPP : VÉRONIQUE DROULEZ ET LE PÈRE MICHEL CASTRO. DESSINS : NICOLAS HAVERLAND.

En remettant le journal paroissial à un de ses voisins, Zoé a conscience de participer à cet élan qui anime de nombreux journalistes, écrivains, distributeurs, aujourd’hui comme hier, pour faire parvenir le message de l’Évangile à tous.

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~ MARCQ ~ GRAND ANGLE ~ 6 ~ FévRIER 2018

En pensant au thème de ce journal, je me suis rappelé avoir lu récemment un roman intitulé La partition intérieure de Réginald

Gaillard – Éditions du Rocher. Un curé d’un village perdu dans le plateau jurassien fait la

connaissance de Charlotte, la demi-folle du village moquée des habitants ; voici ce qu’il en

dit : «Charlotte, je vous le dis, je vous l’affirme, était de la plus haute utilité et de la plus grande

efficacité qui soient, d’une utilité et d’une efficacité de même nature que celle des religieux qui consacrent leur vie à la prière et la louange,

loin des tumultes du monde mais proche de chacun de nous.» Un autre fait m’est revenu

en mémoire : un ami d’enfance, originaire de Marcq, est prêtre des Missions étrangères de

Paris, en Inde du Sud depuis des décennies. Il a refusé d’être évêque mais, actuellement,

tous les évêques de l’Inde du Sud sont ses anciens élèves. «Devenir inutile», n’est-ce pas

aussi un bel objectif ?

MARGUERITE-MARIE BUISINE

La part du colibri

Depuis un peu plus d’un an, Marie-Jeanne Delepaul est bénévole aux Petits frères des pauvres.

Cette association, créée en 1946, offre un peu de réconfort à des personnes âgées isolées, et souvent démunies financière-

ment. Nous rendons visite régulièrement aux personnes accompagnées, qu’elles habitent toujours chez elles ou qu’elles soient en EHPAD. Dès que possible, nous organisons aussi des sorties culturelles (le musée de la piscine à Roubaix, la villa Cavrois, etc.) ou des événements festifs, comme des goûters ou des repas dansants. Tous les étés, nous les emmenons en vacances pendant dix jours : cet été, nous sommes allés prendre l’air à Cabourg, en Normandie.Les fêtes de fin d’année sont une période particulièrement difficile pour les personnes qui souffrent de solitude. C’est un moment important pour les Petits frères, qui mettent

un point d’honneur à permettre à chaque personne de fêter Noël comme il se doit. Chacun reçoit une invitation pour le soir du réveillon ou le repas du 25 ; pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer, c’est Noël qui vient à eux puisque des bénévoles leur apportent des paniers-repas festifs à domi-cile. L’année dernière, j’ai participé au grand repas de Noël : c’était un moment joyeux, très convivial, ou chacun avait l’impression d’appartenir – au moins pour un jour – à une grande et belle famille.Je ne sais pas si mon bénévolat est utile. Mais je sais que chaque personne qui est partie en vacances à Cabourg garde précieusement l’album photo qu’on leur a offert à l’issue du séjour. Face à la souf-france des personnes, leurs maladies, leurs blessures personnelles, leur agressivité,

aussi, parfois, nous autres bénévoles nous sentons parfois démunis. Certains jours, notre action paraît bien dérisoire, une goutte d’eau dans un océan. Ces jours-là, je me rappelle la légende amérindienne du colibri racontée par le philosophe et paysan Pierre Rahbi. Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : «Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu !» Et le colibri lui répondit : «Je le sais, mais je fais ma part.»

MARIE-JEANNE DELEPAUL

Bonheurs et malheurs d’une «conseillère syndicale»

TL habite une résidence depuis douze ans. Elle s’est très vite investie auprès des personnes âgées pour rendre de petits services : conduire à un examen médical, faire quelques courses, aller à la pharmacie…Mais elle a souhaité s’engager encore davantage.

En 2009, tu t’es engagée dans le conseil syndical de ta résidence, pourquoi ?TL. L’événement déclencheur a été le départ de la concierge qui était un lien précieux. Elle a été remplacée par une société de nettoyage avec tous les changements que cela a provoqués. Je me suis totalement investie et, au décès du président, j’ai accepté de prendre le relais, à condition de travailler en équipe.

À quoi sert le conseil syndical ?Il sert à faire le lien entre les résidents et le «syndicat des copropriétaires». Nous faisons des propositions pour le mieux-être des résidents. Tous les quinze jours, une réunion en petit comité (quatre ou cinq)

permet de faire le tour des problèmes, grands ou petits : réfection de la toiture, suppression des vide-ordures, incendies dans les garages, inondations… Quatre fois par an, le conseil syndical se réunit en vue de l’assemblée générale annuelle. Mais il faut aussi répondre au téléphone pour rassurer les personnes inquiètes, trouver un dépanneur pour une imprimante, rendre visite à une personne qui souffre de soli-tude, prendre des nouvelles de tel ou tel…

Mais tout cela n’a rien à voir avec l’enga-gement syndical ?Non, bien sûr, mais les trois-quarts des résidents sont des personnes âgées et je suis connue comme «le loup blanc» !…

J’ai de quoi alimenter ma prière ; tous les jours, je confie au Seigneur tous ceux que j’ai rencontrés. Et quand j’ai réussi à faire naître un sourire sur un visage fatigué, à faire briller «une petite étoile dans un regard triste», je me sens enrichie ! Et puis, j’ai été, moi-même hospitalisée quelque temps : les coups de téléphone pour prendre des nouvelles m’ont fait chaud au cœur !

PROPOS RECUEILLIS PAR MMB

TéMOIGNAGE

«Je suis chef d’entreprise familiale»

Les «mères au foyer» sont-elles utiles ? Cela fait une bonne dizaine d’années que je n’emploie plus cette expression…

Autrefois, les conversations s’arrêtaient après la réponse : «Je suis mère au foyer». Mais depuis que j’utilise «je suis chef d’entreprise familiale», je deviens beaucoup plus intéressante et on se

pose des questions sur mes activités quotidiennes. En me mariant, je ne voulais pas que mes enfants soient élevés par la société : garderie le matin, cantine et garderie le soir où on les récupère fatigués et excités… Au troisième, j’ai eu la chance de pouvoir arrêter de travailler et de m’occuper de ma tribu de quatre.Au bout de quelques années, le rôle de «bonne à tout faire» est devenu pesant, je me suis alors investie dans la vie de l’école (et, maintenant, au niveau du caté) où les mamans ne travaillant pas et donc ayant du temps sont de plus en plus rares et donc très sollicitées. Avoir la possibilité de voir ses enfants évoluer au milieu des autres est une réelle chance et eux sont fiers que maman les accompagne, ce n’est plus le cas au collège ! Une maman à la maison est plus disponible pour écouter les petits soucis, confidences des uns et des autres, arbitrer les conflits, anticiper certaines envies ou besoins.Le bénévolat prend vite une place importante, parfois un mi-temps, et permet d’exister au niveau de la société, alors quelquefois la maison n’est pas forcement bien rangée, nettoyée et quand on s’entend dire : "tu ne pourrais pas faire ceci, préparer cela (d’un air de dire, tu ne fais rien de très important de tes journées)", il m’arrive de m’énerver et de dire comment cela serait si je travaillais réellement à l’extérieur.L’entretien d’un foyer et d’une famille est quelquefois ingrat, pas de remerciement pour le linge bien repassé la chambre rangée… et c’est un éternel recommencement. C’est pourquoi il faut s’avoir se préserver et se garder une activité bien à soi, le tennis pour moi, une heure trente de véritable oxygène hebdomadaire que je ne raterais qu’en cas de grande nécessité…Il faut également trouver un juste milieu entre Marthe et Marie, la vie quotidienne exige des services familiaux indispensables, mais savoir se poser, méditer, prier, écou-ter une musique douce l’est tout autant, et après tout, un peu de poussière sur les meubles n’a jamais empêché une famille d’être heureuse.

AB

Sommes-nous utiles ?

«Nous faisons des propositions pour le mieux-être des résidents.»

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~ MARCQ ~ GRAND ANGLE ~ FévRIER 2018 ~ 7

Un bar pas tout à fait comme les autres

Ce sont des amis étudiants qui m’ont fait découvrir le Comptoir de Cana, 28, rue des Bouchers à Lille. Un café comme

tant d’autres ? Pas tout à fait. Bien sûr, il s’adresse à un public de jeunes, bien sûr, on y organise des événements, on y fait des rencontres. Mais il n’y a pas que ça : on peut y manger, on peut laisser un euro pour des repas gratuits aux personnes sans domicile, tiens ! En regardant bien, on y voit des indices : photo du pape François, prière. Le bar est tenu par un salarié, mais plusieurs bénévoles s’y relaient, et on apprend que le responsable, Régis, est diacre. C’est un café «catho», et si les jeunes vont moins nombreux à l’église, pourquoi ne pas aller vers les jeunes là où ils se retrouvent de façon plus conviviale, en prenant un verre. Alors, ça vous dit, un verre ?

«À l’heure de la retraite, un nouveau sens à ma vie»

À 64 ans, RV exerce maintenant à mi-temps dans un Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).

Après avoir exercé 30 ans et achevé ma carrière en tant que cadre dans une grande entre-prise, l’heure de la retraite

officielle est arrivée. J’ai alors décidé de vivre ma passion, celle de me mettre au service des personnes âgées ou handicapées. Pour être habilitée à exercer cette activité, j’ai suivi une formation pendant un an et obtenu un diplôme d’AMP, Aide médico psychologique. L’AMP assiste et accompagne des personnes handicapées ou âgées. C’est un métier humainement riche qui demande une grande patience. À leur arrivée dans l’établissement, les personnes accueillies sont souvent très vulnérables, fragilisées par une rupture avec leur vie d’avant. Elles arrivent après

une chute, une perte d’autonomie et leur environnement familial ne peut plus gérer la situation. Aussi, j’accompagne au quoti-dien ces personnes vieillissantes présentant des déficiences sévères avec des possibili-tés de communication parfois très faibles. L’attention que je peux leur porter me permet de saisir un sourire, de décrypter le sens d’une grimace, celui d’un regard.

Jour après jour, s’instaure une véritable relation avec «mes protégés». Je vis ce métier, mon métier de maintenant, comme une passion qui a donné un nouveau sens à ma vie. L’écoute, le soulagement que je perçois sont pour moi un grand bonheur. Et pourquoi pas, avec «la pêche», exercer jusqu’à 70 ans !

RV

Sommes-nous utiles ?

Partager sa vie avec des personnes sans domicile

Marine de Blic a vécu une colocation pas comme les autres, grâce à l’association Lazare qui développe et anime des colocations entre de jeunes actifs et des personnes sans domicile fixe. Témoignage.Riches. Je crois que c’est le mot le plus approprié que je puisse trouver dans la langue française pour décrire ces deux années passées à Lazare*. Et pourtant – paradoxe – je les ai vécues en colocation avec des pauvres, à Marcq-en-Barœul. Des personnes en galère de logement, dit-on chez nous. Deux années passées à donner de l’amour. Et à en recevoir tout autant. Accepter de se sentir inutile. De laisser l’autre être ce qu’il est. Tel est le défi lancé par Lazare. Aimer l’autre, pour ce qu’il est. Lui permettant

ainsi d’aller chercher en lui-même la force de s’en sortir. Et non pas essayer de régler ses problèmes à sa place. La visée n’est pas la rentabilité, mais bien l’amour gratuit. «Vous n’êtes pas appelés à réussir, mais à être fidèles», nous dit sainte Thérèse.Et pourtant. Que de fruits dans ma vie aujourd’hui. De ma confiance en Dieu qui s’est affermie, à l’ouverture à l’autre. En passant par l’affirmation de soi. La prise de recul. La gestion de conflit. Sans oublier la découverte d’un monde si proche géographiquement, mais si loin de mes réalités. Ni la sérénité qui m’habite désormais. Il y a de quoi se demander qui fut le plus utile à l’autre.

POUR EN SAVOIR PLUS : HTTP://LAZARE.EU/

~ L'alcool nuit à la santé : il est à consommer avec modération.

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L’HISTOIRE VRAIE DES GRANDES PHOTOS

Nous avons tous en mémoire ces images : le premier pas de l’homme sur la Lune, les Beatles marchant sur Abbey Road, l’étudiant chinois face aux chars sur la place Tienanmen, etc. David Groison, rédacteur en chef du magazine Phosphore, et Pierangélique Schouler, iconographe de presse, décryptent ici pour nous ces photos : ils racontent l’histoire derrière l’image, la prise de vue, les anecdotes et la grande histoire. Leur petit livre documentaire s’adresse aux jeunes à partir de 12 ans mais, à vrai dire, les adultes seront ravis de profiter de la culture iconographique et de la pédagogie des deux auteurs. Ouvrez l’œil !

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8 ~ FévRIER 2018 ~ PAROISSES DE MARCQ ~

Rédigé par votre équipe locale : Rédaction – Administration 22, rue Galliéni – 59700 Marcq-en-Barœul – tél. 03 20 72 20 67 – OTPP : rédacteur en chef, Bruno Roche, diacre – Edité par Bayard Service : Parc d’activité du Moulin, Allée Hélène Boucher BP 60090 - 59874 Wambrechies Cedex

– tél. 03 20 13 36 60 – fax 03 20 13 36 89 – www.bayard-service.com – Directeur de la publication : Pascal Ruffenach – Secrétaire de rédaction : Eric Sitarz – Contact publicité : tél. 03 20 13 36 70 – Imprimerie : Indicateur Hazebrouck (59) – Textes et photos : droits réservés - Commission paritaire : 54995 – Dépôt légal : 1e trimestre 2018

L’église du Sacré-Cœur de 1900 à 2017

De l’édification de la chapelle en bois au campanile, inaugurée en septembre, l’édifice du Sacré-Cœur témoigne d’une histoire en marche et d’une église en mouvement.

vers 1900, deux notables, M. et Mme Boissonnet, firent édifier une chapelle en planche avec un clocheton à l’emplacement approximatif de la rue du Docteur Bouret.

C’est en 1920 que fut édifiée la première église du Sacré-Cœur, du fait de l’urbanisation du quartier. Les plans en furent confiés à Monsieur Vilain, architecte en charge du chantier de la cathédrale Notre-Dame de la Treille. Le choix fut fait d’une église de style byzantin, en croix grecque à quatre bras égaux, avec à la croisée une vaste coupole. Une église en béton armé. La première pierre fut posée le 13 janvier 1929, par le cardinal Liénart, évêque de Lille, et l’édifice fut achevé en un temps record, moins de deux ans. L’abbé Poulet était alors le curé de la paroisse.Un clocher campanile était prévu, de 60 mètres de haut ! Il ne fut jamais construit… Vers 1960, le dôme fut recouvert de cuivre : il fallait pallier les chutes de béton, dues aux infiltrations et à la corrosion des aciers. Devenue dangereuse, l’église fut démolie en mars 1986. Elle était âgée de 57 ans ! Grâce à des fonds privés, à une souscription, à la volonté des paroissiens et au dynamisme de l’ACCES (Association centre culture et spiritualité), l'actuelle église fut reconstruite sur les fondations de l’ancien édifice, en respectant les salles paroissiales attenantes.La mobilisation des paroissiens fut exemplaire. Tous se souviennent du «groupe des vieux papiers» : 1 250 tonnes de vieux papiers furent collectées ; elles rapportèrent plus de 250 000 francs !Les plans de l’église ont été dessinés par l‘architecte Maurice Salembier. Du toit à quatre pentes s’élève une flèche de 22,40 mètres, surmontée d’une croix et d’un coq atteignant symboliquement le niveau de la croix de l’ancien dôme. C’est une église chaleureuse, faite de briques et de bois clairs, pouvant accueillir 750 personnes : quatre bras égaux, comme l’église ancienne, avec quatre piles maçonnées, ouvragées, qui reçoivent la flèche de l’église.Les cloches étaient restées sur le toit de la sacristie qui supportait mal leurs vibrations. La décision a été prise d’implanter en 2017 un campanile sur l’emprise de l’ancienne chapelle Saint-Christophe. Les architectes, Jean-Louis Munch et Xavier Lalieu ont repris la symbolique de quatre piles pour n’en former qu’une, un socle et

un chapiteau en béton blanc. Les trois cloches sont placées dans une structure métallique, habillée d’un voile perforé en inox s’enroulant comme une écharpe s’élevant vers le ciel.

JEAN BOULANGÉ

Merci à Monsieur Jean Normand, ancien président de l’association ACCES qui s’est laissé aimablement interviewer et aux architectes Jean Louis Munch et Xavier Lalieu qui m’ont remis leurs propres notes.

~ L'actuelle église et le campanile.

~ La chapelle primitive. ~ L'église antérieure, dont le projet avec le campanile-befffroi.

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