ms 149 février 2011

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1 N° 149 Février 2011 meilleurs voeux meilleurs voeux meilleurs voeux meilleurs voeux pleine de luttes revendicatives pleine de luttes revendicatives pleine de luttes revendicatives pleine de luttes revendicatives et de conquêtes sociales et de conquêtes sociales et de conquêtes sociales et de conquêtes sociales pour pour pour pour une une une une année année année année 2011 2011 2011 2011

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Bimestriel d'information de l'Union Locale CGT Région Choletaise

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N° 149

Février 2011

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Le secrétariat administratif (accueil, paiement

de cotisations, prise de rendez-vous, etc…) est

ouvert du lundi au jeudi de 13 h 45 à 17 h 45 et

le vendredi de 9 h à 11 h.

℡℡℡℡ : 02.41.62.01.89

E-mail : [email protected]

Conseils juridiques

CHOLET : Permanences bi-mensuelles

(1ers et 3ème mercredis du mois)

de 17 h 00 à 18 h 30 sur rendez-vous

C h ô m a g e

Permanences «PRIVES D’EMPLOI» Cholet

02.41.62.01.89

1ers et 3èmes mercredis du mois

de 9 h à 11 h sur rendez-vous

R e t r a i t é s

Réunion des sections de retraités

le mardi après-midi.

Création de Syndicats et délégués CGT

Le lundi matin de 9 h à 12 h

Consommation

Permanences INDECOSA

les 1er et 3ème mardi du mois

de 16 h 30 à 18 h 30 sur rendez-vous

• Sur Angers : 02.41.25.36.15

Artistes, Spectacle lundi de 14 h à 17 h

Commerce et services lundi de 14 h 30 à 17 h

Construction mercredi de 17 h à 20 h

Construction retraités mercredi de 14 h 30 à 17 h

Education - Enseignants mardi de 15 h à 17 h

Livre mercredi sur rendez-vous

Métaux jeudi de 17 h à 19 h

Nettoyage mardi de 9 h à 11 h 30

Petites communes jeudi de 14 h à 17 h

Santé et action sociale jeudi de 16 h à 18 h

Transport 2ème samedi

et 1er et 3ème lundi de 9 h à 12 h

• Sur Cholet : 02.41.62.01.89

Transport le samedi de 10 h à 12 h

Permanences des secteurs

professionnels

L’accueil

SOMMAIRE

1 ���� LA UNE : Meilleurs vœux pour une année 2011 pleine de succès revendicatifs et de conquêtes sociales

2 ���� Les contacts CGT - Sommaire 3 ���� Edito : 2011 avec la CGT 4 ���� Formations Syndicales Niveau 1 et NAO

5 6 ���� 2011 : ce qui va changer

8 ���� 9 ���� Une page d’histoire 10 ����

11 ���� Concours de belote des retraités 12 ���� Lu dans la NVO

Sur le Web... � http://ulcgtcholet.pagespersohttp://ulcgtcholet.pagespersohttp://ulcgtcholet.pagespersohttp://ulcgtcholet.pagesperso----orange.fr/orange.fr/orange.fr/orange.fr/

LES CONTACTS CGT �

1 ���� LA UNE : Meilleurs vœux pour une année 2011 pleine de succès revendicatifs et de conquêtes sociales

2 ���� Les contacts CGT - Sommaire 3 ���� Edito : 2011 avec la CGT 4 ���� Formations Syndicales Niveau 1 et NAO

5 6 ���� 2011 : ce qui va changer

8 ���� 9 ���� Une page d’histoire 10 ����

11 ���� Concours de belote des retraités 12 ���� Lu dans la NVO

1 ���� LA UNE : Meilleurs vœux pour une année 2011 pleine de succès

revendicatifs et de conquêtes sociales

2 ���� Les contacts CGT - Sommaire

3 ���� Edito : 2011 avec la CGT

4 ���� Formation Syndicale Niveau 1

5 ���� Formation Syndicale NAO

6 - 7 ���� 2011 : ce qui va changer

8 ���� Après 110 jours de grêve à Vendredi-Média

9 - 10 ���� Une page d’histoire : le syndicalisme choletais, l’enfant des

luttes des travailleurs

11 ���� Concours de belote des retraités

12 ���� Les vœux du Sous-Préfet—Elections et représentativité

13 ���� NAO dans le Choletais—Les camarades qui nous ont quittés

14 ���� Lu dans la NVO

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Tous les camarades du bureau de l’UL vous présentent leurs meilleurs voeux pour l’année 2011.

Voeux de santé d’abord pour vous et tous les membres de votre famille, Voeux de prompt rétablissement pour tous ceux qui souffrent aujourd’hui, Voeux de bonheur aussi et de réussite dans toutes vos activités.

Que cette année 2011 permette encore aux salariés de se rassembler, qu’elle soit fertile en luttes et en succès revendicatifs, alors que le gouvernement persiste dans ses projets de réformes dé-vastatrices : projet de loi sur la dépendance, réforme fiscale, nouvelle réforme de la garde à vue et de la justice. Deux négociations décisives vont avoir lieu :

• L’une sur les retraites complémentaires qui concerne 29 millions de salariés actifs et retraités. Elle a démarré en novembre 2010 et se poursuit au cours du 1er trimestre 2011. • L’autre concerne la convention d’assurance chômage et les futures règles d’indemnisa-tion des salariés privés d’emplois, alors que près d’un chômeur sur 2 est exclu du sys-tème.

D’un point de vue économique, la croissance est en train de repartir progressivement, mais elle ne s’accompagne pas d’une croissance de l’emploi ou des investissements. C’est encore la précarité (CDD, intérim) qui gagne du terrain au détriment des conditions de vie et de travail.

Alors que beaucoup de salariés peinent à boucler les fins de mois, les enjeux vont être forts au-tour des NAO 2011. Les directions d’entreprise poursuivent dans la même logique : recherche de flexibilité accrue et rigueur salariale.

Le gouvernement a d’ailleurs donné le ton en n’augmentant pas le SMIC en-dehors des obligations légales (+1,6% au 1er janvier 2011).

La préparation des NAO avec les salariés dans l’objectif d’agir sous toutes les formes possibles pour imposer de véritables augmentations générales, prend donc tout son sens en 2011.

Les succès que nous gagnerons, il nous faudra encore les arracher par la lutte. Courage donc, en ce début d’année, et persévérance.

Fraternellement, Le Secrétaire Général,

Luigi TAKACSLuigi TAKACSLuigi TAKACSLuigi TAKACS___����

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Fond commun de connaissances initiales

Stage du 21 au 25 mars 2011

Le but de cette formation Chaque syndiqué ancien ou nouveau a besoin et a droit, à des connaissances lui permettant de participer à l’élaboration et la mise en œuvre des orientations de son organisation.

Ce droit de savoir est un contrat que les autres membres du syndicat passent avec lui au moment de son adhésion. Il est inscrit dans la charte de la vie syndicale adoptée et validée à nos congrès confédéraux.

Cette formation s'adresse à tous les syndiqués, quelle que soit leur ca-tégorie socioprofessionnelle.

Objectifs du stage A l’issue de cette action de formation, les participants seront capables de décider et participer activement à la vie de leur organisation, en commençant par leur syndicat.

Contenu •La réalité actuelle du salariat, les mutations, les tentatives de division. •Nos stratégie et démarche revendicatives,

•La pratique démocratique avec les salariés, •La diversité des revendications et leur fondement, •Les grands champs revendicatifs, •Le fonctionnement de la société dans laquelle nous vivons,

•La création de richesses dans le processus de travail, •Les mécanismes de l’exploitation capitaliste et les critères de la rentabilité financière, •Les luttes revendicatives pour réorienter les choix vers la satisfaction des besoins, •Approche de la mondialisation, les perspectives en France et en Europe, •Le syndicalisme, un rassemblement de lutte des salariés qui s’est forgé dans l’histoire, •Les salariés et le syndicalisme aujourd’hui, l’évolution du syndicalisme, la conception cgt du syndica-lisme rassemblé autour des revendications et des luttes des salariés, •La démarche syndicale, le rôle des syndiqués dans la pratique revendicative démocratique, dans la vie du syndicat, dans la syndicalisation, dans la conquête des moyens pour la vie et l’action syndicale, •Le fonctionnement et les structures de la cgt.

Durée : 5 jours

Les demandes doivent être transmises à l'employeur au plus tard le 18 février 2011

(30 jours avant la tenue du stage).

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Stage des 14 et 15 avril 2011

Le but de cette formation Il s’agit de permettre aux militants à l’entreprise d’acquérir des éléments immédiatement mobilisables pour investir les négocia-tions annuelles obligatoires selon la démarche syndicale Cgt.

Cette formation concerne les militants d’entreprises qui ont à par-ticiper aux négociations, qu’ils soient élus du personnel ou diri-geants de leurs syndicats.

Objectifs du stage A l’issue de cette action de formation, les participants seront ca-pables de construire un projet d’action qui permette d’aboutir à la signature d’un accord de négociations annuelles obligatoires, dans leur entreprise, selon la démarche syndicale Cgt.

Contenu • L’enjeu de la démarche de négociation pour la CGT. • L’approche de la négociation par les autres organisations

syndicales. • L’approche de la négociation par le MEDEF et la CGPME. • La négociation collective, propriété des salariés : historique, évolutions et enjeux. • La démarche syndicale Cgt : stratégie revendicative ancrée sur la satisfaction des besoins sociaux. • Les cinq thèmes des négociations annuelles obligatoires à l’entreprise : approches croisées de no-

tre démarche syndicale (revendicative – juridique – de renforcement). • La construction par chaque stagiaire d’un projet d’action pour aboutir à la signature d’un accord

NAO dans son entreprise.

Durée : 2 jours

Les demandes doivent être transmises à l'employeur au plus tard le 14 mars 2011

(30 jours avant la tenue du stage).

� ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

BULLETIN D'INSCRIPTION

Noms, Prénoms Syndicat ou section syndicale Nom du stage

À retourner à UL CGT, 81 rue Alphonse Darmaillacq, 49300 CHOLET au plus tard un mois avant la tenue du stage.

Les modèles de demande de congés formation sont disponibles sur le Site Internet de la Formation Syndicale CGT (http://www.formationsyndicale.cgt.fr/)

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LE SALAIRE MINIMUM INTERPROFESSIONNEL DE CROISSANCE (SMIC):

C’EST NOËL POUR LES PATRONS.

Il augmente de 1,6 % à compter du 1er janvier. Le Smic horaire brut passe donc de 8,86 à 9 €. Avec 1 073 € net par mois, les salariés vont continuer à se serrer la ceinture car, pour la 5ème année consécutive, il n’y aura pas de coup de pouce au Smic. Au faux prétexte de ne pas pénaliser l’emploi, le gouvernement persiste à ne pas prendre en compte les besoins des salariés.

La crise n’est pourtant pas la même pour tout le monde. Les entreprises du CAC 40 disposent d’un matelas de trésorerie de 150 milliards et soignent leurs actionnaires. Leurs dividendes ont augmenté en plein coeur de la crise en 2009, pendant que la masse salariale des entreprises baissait de 9,8 %. Et quant aux 2 millions de salariés « smicards », ils devront se contenter de 55 centimes en plus par jour … Et beaucoup moins pour ceux et surtout celles qui sont à temps partiel !

Cerise sur le gâteau des injustices : après avoir repoussé l’obligation de négocier dans les entreprises sur l’égalité homme/femme, les branches dont les minima conven-tionnels sont inférieurs au Smic, ne seront pas sanction-nées. Au contraire, elles pourront continuer à percevoir des exonérations avec la bénédiction gouvernementale jusqu’en 2013 ! Cela concerne 1,4 million de salariés.

La Cgt estime qu’il faut une réforme structurelle des cotisations sociales et du système des aides publiques aux entrepri-ses. Il faut donner un vrai coup de pouce au Smic, jusqu’à le porter à 1600 euros et qu’il se répercute sur l’ensemble de la grille des rémunérations. C’est une question de justice sociale, de reconnaissance du travail et d’efficacité économi-que.

LES PRESTATIONS FAMILIALES ET LOGEMENT : CATASTROPHE ET RÉPRESSION

Pour 2010, le gouvernement avait refusé de revaloriser les montants des prestations familiales. Pour 2011, il décide une revalorisation de 1,5% en prenant l’évolution des prix hors tabac retenue dans la loi de Finances 2011. Quant à la reva-lorisation des plafonds de ressources ouvrant droit à certaines prestations, il propose « généreusement » plus 0,1%, soit quasiment rien. La stagnation des plafonds de ressources va écarter de fait un nombre important de familles de presta-tions pourtant indispensables (complément familial, Paje, ARS...) créant ainsi des situations encore plus dramatiques dans cette période de crise financière aigue.

Le conseil d’administration de la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) a d’ailleurs émis un avis consultatif défavorable aux projets de décrets du gouvernement. Au cours de ce conseil d’administration, les administrateurs CGT ont rappellé leur volonté de voir réformer la Base Mensuelle de calcul des Allocations Familliales, en la basant sur l’évo-lution du salaire moyen (+ 2,9 % en 2011). Cette même base devrait être retenue pour la revalorisation des plafonds de ressources comme c’était la règle antérieurement à 1996 (ordonnances Juppé).

Le Conseil d’administration de la CNAF a également émis un avis défavorable car insuffisant sur la revalorisation de 1,1% des alloca-tions logement alors que la situation du logement en France est dra-matique. S’ajoute à cela la rétroactivité de trois mois pour l’attribu-tion d’une aide au logement qui est supprimée.

Un nouveau délit social est créé avec la possibilité pour la hiérarchie académique (réservée précédemment aux élus territoriaux) de sus-pendre ou supprimer les allocations familiales aux familles dont un de leurs enfants « décroche » de son cursus scolaire. La CGT de-mande le retrait de ce décret !

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LE CRÉDIT D’IMPÔT SUR LES INTÉRÊTS D’EMPRUNTS IMMOBILIERS DISPARAÎT

Créé par la loi « Tepa » (Travail, Emploi, Pouvoir d’Achat) de 2007, le crédit d’impôt est supprimé en 2011. En janvier, les acquéreurs d’un bien immobilier ne pourront plus en profiter. Seules les personnes ayant acheté entre août 2007 et décembre 2010 peuvent déduire de leurs revenus une partie des intérêts de leur emprunt, sur une période de cinq ans.

ASSURANCE MALADIE : MIEUX VAUT ÊTRE RICHE ET BIEN PORTANT

Les médicaments à vignette bleue ne sont plus remboursés qu’à hauteur de 30 % par la Sécu au lieu 35 %, les dépenses de transports pour les patients souffrant d’affections de longue durée (ALD) ne sont plus systématiquement prises en charge, la part de remboursement de l’Assurance maladie pour les actes dits « coûteux » est diminuée, une taxe de 3,5% est mise en place sur la majorité des contrats complémentaires san-té, mais l’élargissement de l’accès à la couverture maladie universelle complémentaire (CMUC) est programmée.

La consultation chez le médecin généraliste passe à 23 €.

Déjà en 2007, le 5 organisations syndicales confédérées (CGT, CFDT, CFTC, CGC et FO) s’étaient adressées au Premier Ministre contre l’institution des franchises médicales. La CGT propose le droit à une protection sociale solidaire, généralisée et de haut niveau tout au long de la vie (consulter la fiche 20 des repères reven-dicative sur cgt.fr).

CONSOMMATION ET SERVICES PUBLICS : TOUT VA AUGMENTER !

Le prix des abonnements de téléphonie mobile incluant un service de télévision et les prix des contrats Internet incluant télévision et téléphone fixe vont augmenter grâce à une TVA qui passe de 5,5% à 19,6%.

Même si 600 000 ménages pauvres devraient pouvoir bénéficier de la réduction applicable sur le prix des cent premiers kilowattheures (kWh) consommés chaque mois (Tarif de Première Nécessité) qui passe de 40 à 60 % le 1er janvier, l’électricité augmente de 3 % en moyenne le 1er janvier en raison de la hausse de la contribution au service pu-blic de l’électricité. Dans les mois à venir, la loi « Nome » entraînera de nouvelles augmentations.

Services à la personne : l’abattement de 15 points sur les cotisations pa-tronales, proposé aux ménages déclarant leur employé à domicile au salaire réel, est supprimé. Cela va concerner aussi les services rendus aux personnes dépendantes et aux publics fragiles.

Les contrats d’assurances automobile vont augmenter de 2,5 à 4,5% et les multirisques-habitation jusqu’à 8 %.

AGIR POUR LE POUVOIR D’ACHAT ET L’EMPLOI, UNE GARANTIE D’AVENIR…

Avec le passage en force de la casse des droits à la retraite, les luttes de 2010 ne peuvent avoir un sens que si elles se traduisent par de nouvelles mobilisations des salariés. La lutte pour la retraite à 60 ans n’est pas terminée. Loin d’abandonner nos acquis perdus, avec la CGT, profitons de toutes les occasions, notamment les Négociations Annuelles Obliga-toires (NAO), pour rassembler les salariés, mais aussi les retraités et les chômeurs, autour de leurs revendications, pour gagner sur l’emploi et le pouvoir d’achat, sur la pénibilité et les conditions de travail, sur la protection sociale, sur l’accès à la santé… et sur la retraite à 60 ans à taux plein.

Plus que jamais, l’année nouvelle devra por-ter nos besoins sociaux

pour la justice, la solidarité et le bien-être.

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Depuis le 22 septembre 2010, 17 salariés de « Vendredi Média » sont en grève totale. L’activité essentielle de cette société est la distribution de catalogues tels le « Hic », « Cholet Magazine », « Synergie », le journal de la CAC, et de prospectus publicitaires. La société compte 125 salariés, dont 34 sur le site de Cholet et les autres sont rattachés au site de Saumur.

Depuis des années, les salariés contestent leur situation. En comptant leurs heures de travail réellement effectuées, ils ont fait le calcul que cela revenait à être payé 3,50 Euros de l’heure.

Avant chaque tournée de distribution, ils se rendent d’abord au dépôt récupérer les documents. Il faut ensuite prépa-rer l’encartage, les « poignées », c'est-à-dire chaque paquet qui sera distribué dans chaque boîte aux lettres. Ensuite ce sera la distribution dans des quartiers définis à l’avance en fonction de la fiche hebdomadaire de travail. Un salarié peut avoir plusieurs encartages et plusieurs tournées par semaine.

Les fiches de travail mentionnent une somme en argent pour les tournées mais ne comportent aucun temps de travail. Le total des sommes représente le salaire mensuel porté sur le bulletin de paie. Parfois ce salaire est inférieur au total des sommes porté sur les fiches…

L’employeur divise le salaire par le SMIC horaire et calcule votre nombre d’heu-res de travail. D’habitude, on fait l’inverse : on multiplie le nombre d’heures par le taux horaire… Mais à « Vendredi Média » pour gruger les salariés, rien n’est impossible.

Le temps d’encartage n’est pas pris en compte en tant que tel ; idem pour des temps d’attente et de chargement, pour des durées de déplacement et le forfait indemnisation secteur. Les contrats de travail sont illégaux. Certains d’entre eux ne sont même pas signés par l’employeur. Ils ne comportent aucune durée du travail, aucun élément de rémunération.

Après être intervenus à de nombreuses reprises par courrier auprès de la direction, les salariés en ont eu le ras le bol et se sont mis en grève. Ils ne sont pas restés inactifs : distribution de tracts à la population, aux super marchés Ils ont participé à toutes les manifs sur les retraites et leur groupe était dynamique avec slogans contre « Vendredi-Média ». Nos camarades ont bénéficié du soutien financier de plusieurs syndicats.

La convention collective de la distribution directe aurait dû s’appliquer depuis 2005. Celle-ci permet de quantifier le temps de travail. Les 17 grévistes ont saisi le Conseil des Prud’hommes pour obtenir un rappel de salaire sur les heu-res réellement effectuées.

A la mi-décembre, la direction s’engageait sous l’égide de l’Inspection du Travail à appliquer la convention collective de la distribution au 1er janvier 2011. Mais le 6 jan-vier, lors d’un rendez-vous au siège de la société, la direction posait comme condition la signature d’un avenant au contrat de travail à chacun des salariés.

Dans cet avenant, l’employeur ne s’engage à fournir que 4 heures de travail par se-maine ; le reste sera précisé ensuite sur les fiches de travail… Les grévistes qui faisaient bien plus de 4 heures par semaine ont refusé de signer leur avenant. Ils n’ont aucune garantie que leurs tournées sont maintenues et ils ne font surtout pas confiance à la direction qui se réserve le droit de faire ce qu’elle veut et de réduire leur activité à leur reprise du travail.

Alors, leur combat continue. Solidarité avec nos camaradesAlors, leur combat continue. Solidarité avec nos camaradesAlors, leur combat continue. Solidarité avec nos camaradesAlors, leur combat continue. Solidarité avec nos camarades !

Une collecte de soutien a été organisée. Vous pouvez envoyer vos chèques à CGT FAPT 49, BP 70921, 39, rue de l’Enfer—49009 ANGERS cedex 01 en précisant « Solidarité V-MEDIA »

APRES 110 JOURS DE GREVE A « VENDREDI-MEDIA »

Dernières nouvelles : l’ensemble des salariés (y compris les salariés protégés présentés comme candidats aux élections professionnelles) ont reçu une mise à pieds conservatoire ainsi qu’une convocation pour un entretien préalable à licenciement !!!! Étant grévistes, ne pouvant donc pas être licenciés, ils ne se présenteront pas à l’entre-tien préalable et ont décidé collectivement de reprendre le travail mardi 18 janvier à 9 heures.

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Avec le développement de l'activité textile, les ouvriers choletais ressentirent très tôt le besoin de s'organiser collectivement dans la défense de leurs intérêts. Les ouvriers tisserands à la cave formaient la plus importante corporation, vivant souvent dans une grande misère.

Les luttes du 19ème siècleLes luttes du 19ème siècleLes luttes du 19ème siècleLes luttes du 19ème siècle

Dès 1831, une manifestation fut organisée où les grévistes dénoncèrent la fraude des fabri-cants qui utilisaient une aune supérieure à la longueur réglementaire.

Malgré la Loi Le Chapelier de 1791 qui interdi-sait les coalitions, d'autres actions collectives furent mises en place : grève des tisserands du 30 septembre 1836 contre la baisse du tarif de main d’œuvre, grèves et manifestations de l’au-tomne 1840 où les tisserands déclarèrent préfé-rer « mourir par les baïonnettes plutôt que de mourir de misère et de faim ».

En octobre 1841, il y eut à nouveau des heurts violents, une trentaine d'arrestations et 12 condamnations à des peines de prison par le tribunal de Beaupréau. D’autres luttes eurent lieu : 1844, 1849, 1851, etc…

A l'automne 1849, la grève des tisserands don-na lieu, à nouveau, à des heurts violents avec la troupe et à une vingtaine d'arrestation durant la nuit du 22 au 23 septembre.

Dans leur volonté de s'organiser collectivement contre l'exploitation dont ils sont l'objet de la part des fabricants et négociants, le 24 octobre 1849, quatorze tisserands adressèrent un cour-rier au Maire de Cholet :

« Les ouvriers tisserands de Cholet désirant se réunir dans le but de parvenir par le moyen d'un versement individuel et mensuel de 30 centimes d'établir une fabrication de tissus ad-ministrée par les ouvriers eux-mêmes, viennent à cet effet, messieurs, vous demander l'autorisa-tion nécessaire (écrite). ». Le Maire, tout en sou-tenant la demande auprès du Préfet, demanda en parallèle l'augmentation des Compagnies d'Infanteries (300 hommes) : « autorisation de la société des ouvriers de Cholet mais augmen-tation de la garnison ».

La naissance du syndicalisme choletaisLa naissance du syndicalisme choletaisLa naissance du syndicalisme choletaisLa naissance du syndicalisme choletais

En 1864, la loi autorisa les coalitions et le droit de grève fut tolérer. Mais le syndicalisme chole-tais ne fit son apparition qu'en 1882 avec la création de deux syndicats : la Chambre syndi-cale ouvrière des diverses corporations en bâti-ments de la Ville de Cholet (le 16 juillet) et la Chambre syndicale des ouvriers tisserands du rayon de Cholet (le 30 juillet). Pour les besoins de la négociation sur les tarifs, à la demande des ouvriers, les patrons créèrent leur Chambre syndicale des fabricants du rayon industriel de Cholet le 1er février 1883.

Les tensions organisées par les réactionnaires durant grande grève de 1887 entraînèrent la

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création, le 11 décembre 1887, du Syndicat de pré-voyance des tisserands à la main de Cholet (syndicat jaune).

Au 1er janvier 1894, treize organisations syndica-les s'étaient constituées dans la commune de Cholet. En plus des quatre citées plus haut, étaient apparus :

•la Chambre syndicale des négociants et repré-sentants de commerce de l'arrondissement de Cholet (2 novembre 1886) •le syndicat des fabricants tisseurs à la mécanique du rayon industriel de Cholet (les manufacturiers – 3 décembre 1887) •l'Union des syndicats professionnels d'ouvriers tisserands (jaune – 14 mai 1888) •la Fédération régionale des tisseurs et similaires de l'Ouest (Fédération de syndicats ouvriers – 1er octobre 1891) •le Syndicat des patrons boulangers de Cholet (12 octobre 1891) •la Chambre syndicale ouvrière des Cordonniers et Monteurs en galoches de la Ville de Cholet (syndicat rouge – 1er janvier 1892) •l'Union fédérative des tisseurs et similaires du Rayon de Cholet (comprenant 19 syndicats rou-ges) •le Syndicat médical des arrondissement et Cercle de Cholet (médecins – 17 octobre1893) •la Chambre syndicale des ouvriers menuisiers de la Ville de Cholet

La syndicalisation s’étend La syndicalisation s’étend La syndicalisation s’étend La syndicalisation s’étend à tous les secteursà tous les secteursà tous les secteursà tous les secteurs

Jusqu'en 1914, le syndica-lisme continua de s'organiser et se développer autour de la Bourse du Travail de Cholet, née durant l'été 1891 : Cham-bre syndicale et de secours des ouvriers boulangers (1895), Chambre syndi-cale des Employés (commerce, industrie, bâti-ment, transport, banque, administrations publi-ques et privées, en 1902), Chambre syndicale des ouvriers en voitures (1914).

La Chambre syndicale des ouvriers tisserands eut à cœur d’accueillir en son sein les ouvriers des tissages mécaniques peu de temps avant le dé-clenchement de la grande grève de 1887, mais le syndicat eut aussi à subir des scissions (création du syndicat jaune, création de la Chambre syndi-cale des Blanchisseurs et Apprêteur).

Cependant la place essentielle des ouvriers du tis-sage dans le syndicalisme interprofessionnel de la région choletaise perdura jusqu’après la seconde guerre mondiale, puis ce fut les syndicats de la Mé-tallurgie qui prirent le relais.

La Grande Guerre de 1914– 1918 et ses millions de morts stoppèrent la création de syndicats.

Le 26 mai 1919, à nouveau, des ouvriers donnaient naissance à un syndicat, celui des Cuirs et Peaux de Cholet et des environs.

La vie syndicale reprenait ses droits.

��

Dans les bonnes librairies …Dans les bonnes librairies …Dans les bonnes librairies …Dans les bonnes librairies …

Après « Le Choletais des Années Noires », Scarlett MARTIN fait paraître, dans une édition de l’Association des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (AFMD 49), un livre extrêmement documenté avec de nombreuses photos, sur la période de la seconde guerre mondiale : « 1939-1945, le Cho- letais une région dans

la guerre ».

Décrire localement cette période som-bre du 20ème siècle en y plaçant ces résistants, femmes et hommes, issus pour la plupart du monde du travail, ceux qui sont morts, ceux qui ont survécu, ces combattants pour la liberté que certains d’entre-nous ont connu, voilà un magnifique travail de mémoire.

A noter : les droits d’auteurs sont

intégralement reversé à l’association AFMD 49.

11

à l’UUUUnion des SSSSyndicats LLLLocaux de RRRRetraités CGT 81, rue Darmaillacq à Cholet81, rue Darmaillacq à Cholet81, rue Darmaillacq à Cholet81, rue Darmaillacq à Cholet

Inscriptions 13 h 30

Début de concours 14 h 00

Participation : 6 € par joueur

Un lot Un lot Un lot Un lot par

concurrentconcurrentconcurrentconcurrent

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Par un courrier de son secrétaire général adressé le 10 janvier 2011 à Monsieur le Sous-Préfet, l’Union Locale a décliné l’invi-tation au regard de la politique menée par l’État :

« Monsieur le Sous Préfet, L’année 2010 a été marquée par la mobilisation sociale unitaire pour s’opposer à la réforme des retraites fondées sur des bases injustes et inefficaces. Face à ce mouvement d’ampleur exceptionnelle de plusieurs mois, soutenu par une très large majorité de la popula-tion, qui revendiquait l’ouverture de réelles négociations, ce fut l’intransigeance du coté du Président de la Républi-que et le dédain à l’égard des positions syndicales sur un choix de société qui conditionne l’avenir pour des millions de salariés. D’ailleurs, lors de la venue à Cholet, le 6 janvier 2010, de Monsieur le Président de la République, la manifestation organisée par la CGT et la FSU a subi l’interdiction d’avoir lieu à l’endroit prévu, Place Jean Moulin. Il a fallu négo-cier la possibilité de l’organiser rue Saint Bonaventure, les forces de l’ordre nous interdisant l’utilisation du porte-voix !

C’est dans ce contexte que se présente la cérémonie habituelle des vœux de Nouvel an de Monsieur le Sous-Préfet de Cholet, représentant de l’État sur notre territoire. Nous connaissons votre position affirmée de recevoir les organisations syndicales de salariés à leur demande. Mal-heureusement, l’attitude du Président de la République, contrairement à ses déclarations sur l’encouragement au « dialogue social » et la nécessité de « syndicats forts », aboutit à la négation de la représentation des salariés en France. Le mouvement sur les retraites a mis en évidence la nécessité de revoir les politiques d’emploi, de conditions de tra-vail et du temps de travail, les exonérations de cotisations dont bénéficient les entreprises ... De plus, la politique de l’État contre les « sans-papiers » aggrave la situation des personnes qui viennent trouver re-fuge en France. C’est pourquoi l’Union Locale CGT de la Région Choletaise participe à l’activité du Comité de Soutien Oumar Diallo. La CGT appelle ses organisations et les salariés à résister à toute velléité d’aggravation des conditions de vie et de tra-vail, à toute atteinte contre les droits des plus fragilisés. Nous resterons exigeants et mobilisés pour la prise en compte des revendications sociales dans les entreprises et les branches professionnelles.

La CGT décide par conséquent de décliner votre invitation pour les vœux de 2011. Recevez, Monsieur le Sous-Préfet, l’expression de nos sentiments respectueux. » Le Secrétaire Général, Luigi TAKACS

L’Union Locale décide de ne pas participer à la cérémonie

des vœux du Sous-préfet de Cholet

Elections et représentativitéElections et représentativitéElections et représentativitéElections et représentativité

En 2013, la représentativité nationale de chaque En 2013, la représentativité nationale de chaque En 2013, la représentativité nationale de chaque En 2013, la représentativité nationale de chaque syndicat sera déterminée à partir des élections d’en-syndicat sera déterminée à partir des élections d’en-syndicat sera déterminée à partir des élections d’en-syndicat sera déterminée à partir des élections d’en-treprise ayant eu lieu en 2010, 2011 et 2012. treprise ayant eu lieu en 2010, 2011 et 2012. treprise ayant eu lieu en 2010, 2011 et 2012. treprise ayant eu lieu en 2010, 2011 et 2012. Partout où la CGT est présente, il est essentiel de Partout où la CGT est présente, il est essentiel de Partout où la CGT est présente, il est essentiel de Partout où la CGT est présente, il est essentiel de communiquer à l’UL le résultat de vos élections afin communiquer à l’UL le résultat de vos élections afin communiquer à l’UL le résultat de vos élections afin communiquer à l’UL le résultat de vos élections afin que la Confédération puisse faire le suivi.que la Confédération puisse faire le suivi.que la Confédération puisse faire le suivi.que la Confédération puisse faire le suivi.

Dès le dépouillements des résultats du 1er tour, Dès le dépouillements des résultats du 1er tour, Dès le dépouillements des résultats du 1er tour, Dès le dépouillements des résultats du 1er tour, nous transmettre le «nous transmettre le «nous transmettre le «nous transmettre le « CERFACERFACERFACERFA » DP et CE de tous les collèges » DP et CE de tous les collèges » DP et CE de tous les collèges » DP et CE de tous les collèges (document officiel à demander à l’employeur).(document officiel à demander à l’employeur).(document officiel à demander à l’employeur).(document officiel à demander à l’employeur).

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Les camarades qui nous ont quittés...

Christian PAPINChristian PAPINChristian PAPINChristian PAPIN, militant EDFmilitant EDFmilitant EDFmilitant EDF Christian est décédé brutalement à 57 ans.

Christian avait intégré EDF le 1er janvier 1977, à l’équipe travaux de Cholet. Il s’était syn-diqué en 1978. Il poursuivra les métiers techniques au district de Cholet, avant d’évoluer dans l’agence commerciale. Il subira la casse des services et le processus de privatisation. Christian était également un farouche défenseur du service public.

Depuis son récent départ en retraite, il s’était véritablement engagé dans la construction et l’animation des activités sociales et syndicales, ne ménageant pas son emploi du temps et ses déplacements. Il était de ces jeunes retraités qui donnent d’eux-mêmes pour le progrès social et la vie associative.

Animateur de la permanence de la SLVIE de Cholet, pilier de différentes commissions dé-partementales ou régionales, du conseil d’administration de la CMCAS, il aura beaucoup

apporté aux activités sociales des électriciens et gaziers, étant aussi l’été présent pour accueillir les vacanciers dans la convention de Ribou.

Il était également de toutes les actions syndicales pour la défense et l’amélioration du service public, et des droits des salariés ou usagers. Il était très assidu dans la lutte récente pour l’emploi, les salaires et la retraite. Christian était un battant et manqueras fortement à tous celles et ceux qui l’ont connu et apprécié .

Nous exprimons notre sincère sympathie à sa famille.

Robert BERENGUERRobert BERENGUERRobert BERENGUERRobert BERENGUER, militant retraité THALESmilitant retraité THALESmilitant retraité THALESmilitant retraité THALES Déraciné de sa terre natale, Robert portait en lui ses idées révolutionnaires bien trempées dans sa culture méditerranéenne. Notre camarade était de toutes les manifs et de tous les combats de la CGT.

Fondamentalement ancré sur ses bases de classe, il participait aux débats avec la force de ses convictions.

Délégué élu au CE durant de nombreuses années à Thomson CSF, la retraite n’avait pas réduit son activité. Il fut membre de la commission des activités de loisir retraités du Comité d’Établissement Thalès jusqu’à ce que sa santé ne le lui permettre plus.

Tous les syndiqués qui l’ont connu, auront inévitablement une pensée fraternelle pour notre camarade Anna, sa femme, pour leur fils et sa famille.

Négociations annuelles obligatoires dans le Choletais L’Union Départementale CGT de Maine-&-Loire a sollicité les syndicats pour connaître les avancées et acquis dans le cadre des NAO sur le dépar-tement. La lutte des retraites n’est pas fini, pas plus que celles pour les sa-laires, les conditions de travail, l’emploi et la protection sociale.

Les syndicats choletais sont invités à transmettre à l’UL, soit les accords ob-tenus, soit un compte-rendu des négociations afin de les publier dans l’An-jou Syndicaliste.

Être à l’offensive, se passer les informations pour conquérir des droits nou-veaux, voilà l’objectif de la démarche.

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No u s s omme s d e p l u s e n p l u s n omb reu x à u t i l i s e r I n t e r ne t p ou r c o m m u n i q u e r , s e d i s t r a i r e , s e documenter.

Ce nouvel outi l peut permettre aux s y n d i q u é s C G T d e s ’ i n f o r m e r rapidement.

Voici quelques sites à consulter :

Droits, Libertés et Action JuridiqueDroits, Libertés et Action Juridique

Les salariés ont droit à une formation tout

au long de leur vie.

La Cour de Cassation, dans un arrêt du 23

octobre 2007, a rappelé, suite à la

contestation de salariés de leur licenciement

économique, le principe, contenu dans

l’article L.900-1 du Code du Travail

(ancienne rédaction), d’obligation nationale

de formation professionnelle tout au long de

la vie… permettant de maintenir les salariés

dans l’emploi… , de favoriser le développe-

ment de leurs compétences…

La loi du 14 Mai 2004 vise l’adaptation à

l’évolution du poste de travail et le maintien

de la capacité du salarié à occuper un

emploi.

L’arrêt confirme qu’au regard de l’obligation

de l’employeur, adaptation et maintien des

capacités, celui-ci commet un manquement

dans l’exécution du contrat de travail,

entraînant un préjudice qui doit être réparé.

La CGT revendique de longue date un droit

à la formation permanent, réalisée et

rémunérée comme temps de travail.

La formation doit favoriser la reconnaissance

professionnelle et permettre à tout salarié

d’atteindre en fin de carrière un niveau de

qualification supérieur, en garantissant

gratuitement la validation des acquis.

Dans les sociétés, 10 % des heures travaillées

doivent être consacrées à la formation et

faire l’objet d’un dialogue social renforcé

dans l’entreprise, dans les branches et dans

les régions.

Le plan de formation doit être décidé par la

négociation et sa mise en œuvre contrôlée

par les partenaires sociaux. Ainsi, libéré des

WEB utile

www.cgt.fr as- www.atousante.com

���� Entre gavage des oies…Entre gavage des oies…Entre gavage des oies…Entre gavage des oies… Période de fêtes oblige, le gavage des canards et des oies est revenu au menu des nos chers édiles européens. Pro-cédé cruel, estiment certains. Sous leur impulsion, plusieurs pays membres en ont déjà proscrit la pratique -dont l’his-toire remonterait à l’ancienne Egypte-, supprimant de leurs tables et de leurs étals le savoureux foie gras. Face à ces menaces, la France, qui en conserve la tradition au point de figurer au premier rang des pays producteurs, n’a pas hési-té à ériger -et par un texte de loi, s’il vous plaît !- le foie gras au rang de « patrimoine culturel et gastronomique proté-gé ». La preuve que quand on veut, on peut ! Reste qu’en Europe et dans les vingt sept Etats membres, le temps est aux vaches maigres et aux cures d’austérité : dépenses publiques au régime sec, salaires allégés, effectifs dégrais-sés…et table rase des acquis sociaux ! Les smicards, quant à eux, faute du coup de pouce espéré, n’auront qu’à se serrer encore la ceinture. Peu de chance que le foie gras ait abondé à la table des plus modeste, même pour les fêtes !

…et appétit de profits !…et appétit de profits !…et appétit de profits !…et appétit de profits !

En matière de gavage, toutefois, l’Union Européenne ainsi que nos chers gouvernants nationaux, M. Sarkozy en tête, sont parfois moins scrupuleux. Avec les actionnaires des grands groupes, par exemple, dont les dividendes sont la seule chose -avec le chômage, il est vrai- à enregistrer une hausse en cette fin d’année. En 2010, les sociétés du CAC 40 ont versé 36 milliards d’€uros, soit 77% des bénéfices, aux actionnaires. Mais, pour eux, pas de régime ! ...On continue même à leur servir la soupe. Bien grasse. Sans craindre la crise…de foie. C’est qu’ils ont grand appétit ! Chaque année, la disparité entre les dividendes versés aux actionnaires et la part consacrée aux salaires prive les sala-riés de 90 à 100 milliards d’€uros de revenus ! Pendant la crise financière et économique mondiale, les profits ont « amputé de moitié la croissance mondiale des salaires de 2008 à 2009 », révèle un rapport du Bureau International du Travail (BIT) publié le 15 décembre dernier. Ainsi, mettre fin à ce « gavage cruel » paraîtrait œuvre de salubrité publi-que ! Ce ne sont pas les milliers « d’invités » des Restos du Cœur et autres soupes populaires qui démentiront le pro-pos, tant ils savent la différence qui sépare le « gavé » de l’exclu.

���� SMICSMICSMICSMIC : pas de coup de pouce: pas de coup de pouce: pas de coup de pouce: pas de coup de pouce Pour la cinquième année consécutive, la revalorisation du Smic (effective au 1er janvier) est à son minimum : 1,6%, soit 55 centimes par jour, ou 17 €uros par mois pour les deux millions de salariés payés au Smic. Au moment où les annonces d’augmentation de prix pleuvent (santé, loge-ment, assurances, énergie…), la décision gouvernementale est très mal reçue par les syndicats qui la dénoncent. Pour la CGT, c’est inacceptable : « la crise n’est pas la même pour tout le monde. Les entreprises du CAC 40 disposent d’un matelas de trésorerie de 150 milliards et soignent leurs actionnaires. Leurs dividendes ont augmenté en plein cœur de la crise en 2009, pendant que la masse salariale des

entreprises baissait de 9,8% ! »

���� Boulettes…de neige Boulettes…de neige Boulettes…de neige Boulettes…de neige

On connaissait de Brice Hortefeux son penchant pour les jeux de mots douteux et son mépris pour la justice. On sa-vait moins son goût pour la philosophie. Tenant une confé-rence de presse le 8 décembre dernier quand l’Île de France était sous la neige, il en fit un étalage qui nous lais-sa pantois. Soulignant que le terme « pagaille » s’accompa-gnait généralement du qualificatif « indescriptible », il pré-tendit que le fait même qu’il puisse se livrer à une descrip-tion de la situation attestait que de pagaille il n’y avait point… Beau raisonnement n’est-ce pas ? … Las, Brice Hortefeux se heurta à l’expérience concrète de millions de ses concitoyens qui virent dans cette sous-estimation du flocon la preuve manifeste que le ministre n’avait pas mis le pied dehors. La boulette déclancha une avalanche de réac-tions dont le gouvernement fit les frais. L’histoire aurait pu s’arrêter là si, de Moscou, le Premier ministre n’avait cru bon de devoir voler au secours de son collègue de l’Inté-rieur en incriminant Météo France. Nouveau dérapage. Là encore, le propos contredisait l’expérience de tout un cha-cun qui, depuis la veille et sur toutes les ondes, était assailli de mises en garde. En vérité, la pagaille était prévue et pourtant les pouvoirs publics ont été pris au dépourvu. On peut s’interroger sur ce que sont devenus l’art de gouverner et celui de communiquer. Le premier, à l’évidence, ne consiste plus à prévoir. Quant au second… il semble, ces temps-ci, condamné à la multiplication des boulettes !

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