moniteur de la santé

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Equipe de projet Claude Longchamp, politologue, chargé de cours aux Universités de Berne, Zurich et Saint-Gall Jonas Ph. Kocher, politologue Stephan Tschöpe, politologue Sarah Deller, administration Annette Portmann, administration L’essentiel en bref sur le «Moniteur de lasanté 2012» Une politique de santé dans un environnement en mutation

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L'enquête annuelle menée par l'institut de recherches gfs.berne dans le cadre du «Moniteur de la santé» à la demande d'Interpharma fournit depuis 1997 des informations statistiquement fiables - liées à l'actualité et procédant à des comparaisons dans le temps - sur les modes de pensées des électrices et des électeurs de Suisse s'agissant des questions importantes de santé publique et de politique de santé.

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Page 1: Moniteur de la santé

Equipe de projetClaude Longchamp, politologue,chargé de cours aux Universités de Berne, Zurich et Saint-GallJonas Ph. Kocher, politologueStephan Tschöpe, politologueSarah Deller, administrationAnnette Portmann, administration

L’essentiel en bref sur le «Moniteur de la santé 2012»

Une politique de santédans un environnementen mutation

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Page 2: Moniteur de la santé

«Le Moniteur de la santé» entend établir avec fidélité l’attitude descitoyennes et des citoyens suisses vis-à-vis du système de santé.Il se compose d’une partie consacrée à l’actualité et d’une partietraitant des tendances.

L’enquête représentative sur laquelle il s’appuie est menée unefois par an depuis 1996. En 2012, 1200 citoyennes et citoyensont été interrogés dans toutes les régions de Suisse sous laforme d’entretiens personnels en face-à-face.

Nous rendons compte des principaux résultats dans les pagesqui suivent.

InterpharmaAssociation des entreprises pharmaceutiques suissespratiquant la recherchePetersgraben 35Case postale4003 Bâle

Téléphone 061 264 34 00E-mail [email protected]

www.interpharma.ch

Equipe rédactionnelle Interpharma:Natalia P. Aeple, Roland Schlumpf

Deutsche Übersetzung verfügbar.

© Interpharma, 2012, BâleReproduction souhaitée avec indication de la source

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Page 3: Moniteur de la santé

L’essentiel en bref sur le «Moniteur de la santé 2012» 1

Sommaire

Thèses .................................................................................................. 2

Des contraintes financières dues aux coûts de santé ............................. 4Disposition à renoncer ........................................................................... 6Souhaits en matière d’économies .......................................................... 8Valeurs en termes de politique de santé ................................................. 8Bilan relatif à la LAMal ..........................................................................14Domaines de réforme sélectionnés ...................................................... 16L’assurance-maladie personnelle ..........................................................18L’industrie pharmaceutique telle qu’elle est perçue ............................... 20Compétences attribuées aux acteurs................................................... 22La base de données de la série d’enquêtes actuelle............................. 24

Annexe ................................................................................................ 25L’équipe gfs.berne................................................................................ 25

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Page 4: Moniteur de la santé

2 Das Wichtigste in Kürze zum Gesundheitsmonitor 20122 L’essentiel en bref sur le «Moniteur de la santé 2012»

Thèses

Ne pas restreindre les coûts de santépar une réduction des prestationsL’année 2010 a constitué à maints égards un tournant dans les prises de positionen matière de politique de santé. Ainsi l’espoir d’assister à une stabilisation descoûts de santé a-t-il fortement diminué; dans le même ordre d’idées, on s’attendà une poursuite de l’augmentation des primes des caisses-maladie. La disposi-tion à contribuer quelque peu à la réduction des coûts de santé en renonçant desoi-même à certaines prestations est en régression.

Une allocation de fonds ciblée dans le cadre du système de santéDe plus en plus de citoyennes et de citoyens attendent une allocation de fondsciblée dans le cadre du système de santé, avant tout en direction de l’aide et dessoins à domicile (Spitex), de la médecine complémentaire et des hôpitaux pu-blics, au détriment des coûts d’administration générés par les assurances-ma-ladie, des hôpitaux privés, des spécialistes et des médicaments.

Les attentes en matière de qualité restent centralesLes attentes en matière de qualité restent centrales dans le système de santé.Elles sont aussi très largement considérées comme satisfaites. La responsabilitéindividuelle est un souhait de plus en plus exprimé concernant la direction àprendre par le système de santé. Celle-ci se manifeste aussi dans la dispositionà décharger l’assurance-maladie du remboursement des médicaments consa-crés aux maladies bénignes. En contrepartie, on attend un système de bonuspour récompenser un comportement favorisant le maintien en bonne santé.

Degré d’approbation élevé pour la LAMalLa LAMal continue à susciter l’approbation d’une majorité. Le catalogue desprestations est considéré comme fondé. Conséquence: l’approbation relative à

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Page 5: Moniteur de la santé

Das Wichtigste in Kürze zum Gesundheitsmonitor 2012 3L’essentiel en bref sur le «Moniteur de la santé 2012» 3

des alternatives n’est pas un fait acquis; cela vaut pour la caisse unique dans lesecteur des paiements et pour la suppression du caractère obligatoire dans lesecteur de l’assurance-maladie. En revanche, une assurance des soins pour legrand âge bénéficie d’une opinion favorable.

Satisfaction vis-à-vis des caisses-maladieS’agissant du professionnalisme et du remboursement des coûts, l’assurance-maladie personnelle est jugée positivement par la majorité des personnes inter-rogées. Les changements de franchise ou de caisse-maladie restent toutefois lefait de minorités. Ils sont motivés en premier lieu par les coûts, en second lieu pardes attentes et des offres de prestations. Les assurances allant dans le sens dumodèle de la gestion intégrée des soins (Managed Care) sont le fait de minorités.

L’industrie pharmaceutique est un moteur de l’exportationL’industrie pharmaceutique et les pharmacies doivent pouvoir faire des béné-fices sur les médicaments. Tout le reste est plus ou moins contesté. L’industriepharmaceutique continue à être considérée comme un employeur important etcomme un moteur des exportations. La transparence du travail d’information faiten revanche l’objet de critiques.

Impuissance vis-à-vis de la complexité du système de santéSituation inchangée: les médecins demeurent les acteurs les plus crédibles dusystème de santé en termes de compétence, suivis des pharmacies et de l’indus-trie pharmaceutique. Ce sont surtout les caisses-maladie et le Conseil fédéral quiont perdu en crédit. D’un point de vue personnel, chacun se sent de plus en plusdépassé.

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Page 6: Moniteur de la santé

4 L’essentiel en bref sur le «Moniteur de la santé 2012»

Des contraintes financières dues aux coûts de santéPour 22 pour cent des personnes interrogées (+3 points par rapport à 2011),les primes des caisses-maladie constituent un problème récurrent. D’autres 24pour cent (–9 points) les considèrent comme un problème occasionnel. Près dela moitié des citoyennes et des citoyens rapportent ainsi avoir des difficultés àfaire face aux primes des caisses-maladie. Ce faisant, les plaintes expriméesdépendent directement du revenu familial. Elles sont en outre plus répanduesque lorsqu’il s’agit de régler ses impôts ou de payer soi-même les factures demédecins et les dépenses consacrées aux médicaments. (Graphique 1, 2)

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Page 7: Moniteur de la santé

L’essentiel en bref sur le «Moniteur de la santé 2012» 5

2 | Un problème continuel ou occasionnel:factures de médecins, dépenses pour les médicaments«Dites-moi, s.v.p., pour chacune des catégories de dépenses ménagères suivantes si celles-ci constituent pour vous un problème continuel ou occasionnel, quelles sont les dépenses quevous estimez élevées mais supportables, ou quelles sont les dépenses qui ne représententpour vous aucun problème?»

Pourcentage de votants

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2012 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

1 | Un problème continuel ou occasionnel:les primes des caisses-maladie«Dites-moi, s.v.p., pour chacune des catégories de dépenses ménagères suivantes si celles-ci constituent pour vous un problème continuel ou occasionnel, quelles sont les dépenses quevous estimez élevées mais supportables, ou quelles sont les dépenses qui ne représententpour vous aucun problème?»

Pourcentage de votants

201220102008200620042002200019970

10

20

30

40

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60

0

10

20

30

40

50

60

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2012 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

n problème occasionnel n problème continuel

2012201020082006200420020

5

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15

20

25

30

35

n problème occasionnel n problème continuel

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Page 8: Moniteur de la santé

6 L’essentiel en bref sur le «Moniteur de la santé 2012»

Selon les citoyennes et les citoyens, les subventions pour l’assurance de basedestinées aux faibles revenus doivent provenir en premier lieu de la Confédéra-tion, en second lieu d’un impôt grevant les riches. En l’espace de deux ans, laproportion de personnes s’exprimant en ce sens a presque doublé; elle demeuretoutefois minoritaire en ce qui concerne la première mention. Les cantons suiventen troisième position. (Graphique 3)

L’espoir des citoyennes et des citoyens de voir baisser les primes des caisses-maladie a continué à diminuer en 2012. La tendance s’est inversée en 2010.45 pour cent des personnes interrogées croyaient alors que le montant desprimes pourrait être au minimum stabilisé. Aujourd’hui, avec 28 pour cent, cetteopinion est beaucoup moins partagée. En revanche, 65 pour cent considèrentun recul de la charge imposée par les primes comme le scénario à venir le moinscrédible. Raison essentielle: on compte avec des coûts du système de santé quicontinueront à progresser, lesquels se répercuteront sur les payeurs de primes.

Disposition à renoncerL’attitude critique vis-à-vis de l’évolution des primes entraîne des conséquencesdans les domaines les plus divers. Cela se manifeste de plus en plus dans laréticence des citoyennes et des citoyens à contribuer par eux-mêmes à faire deséconomies en matière de santé.

Sur cinq mesures testées correspondant à un renoncement personnel si lescoûts du système de santé pouvaient s’en trouver abaissés, on ne rencontreplus de majorité d’approbation en 2012. Cela vaut désormais même pour lerenoncement à la liberté thérapeutique (recul de 58 à 46%) et le libre choix del’hôpital (recul de 50 à 45%). Comme les années précédentes, il n’existe pas demajorité pour ce qui concerne la limitation du libre choix du médecin (40% encas de remboursement élevé des coûts), la réduction du catalogue des presta-tions dans l’assurance de base et l’accès général aux médicaments (respective-ment 37 et 36%). (Graphique 4)

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Page 9: Moniteur de la santé

L’essentiel en bref sur le «Moniteur de la santé 2012» 7

4 | Attitude vis-à-vis de mesures visant à abaisser les coûts«Vous-même parmi les mesures suivantes, lesquelles seriez-vous prêt(e) à accepter, si,au travers de celles-ci, les coûts de la santé baissaient? Veuillez me dire si vous seriez prêt(e)dans tous les cas, selon l’importance de la baisse des coûts ou si vous ne seriez pas du toutprêt(e) à accepter ces mesures.»

Pourcentage de votants «dans tous les cas» et «selon l’importance de la baisse des coûts»

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2012 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

n pas de libre choix en matière de thérapien pas de libre choix de l’établissement

hospitaliern pas de libre choix du médecin

n diminution des prestations de l’assurancede base

n accès limité aux nouveaux médicamentsmodernes ou aux nouveaux traitementsmédicaux

20

30

40

50

60

201220112010

3 | Attitude vis-à-vis des subventions des primesde l’assurance de base«Les primes de l’assurance de base sont identiques pour tous au sein d’une même région deprimes. Elles sont toutefois subventionnées pour les bas revenus. Comment ces subventionsdevraient-elles être financées selon vous? Que placez-vous en première position?»

Pourcentage de votants 1er lieu

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2012 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

0

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20

30

40

50

20122011201020092008200720062005200420032002

n par la Confédérationn par les cantonsn par un impôt sur la fortune

n par un pourcentage de lataxe sur la valeur ajoutée

n par un impôt sur lessuccessions

n par un pourcentage prissur les salaires

n par un impôt se basantsur l’écologie

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Page 10: Moniteur de la santé

8 L’essentiel en bref sur le «Moniteur de la santé 2012»

Souhaits en matière d’économiesLes économies devraient porter en premier lieu sur les coûts d’administration desassureurs-maladie (67%). On note une proportion croissante de personnes quisouhaiteraient dépenser moins pour ce qui concerne les hôpitaux privés (47%; +9points), les spécialistes (41%; +12) et les médicaments (36%; +11). (Graphique 5)

Pour la première fois depuis plus de 10 ans, il existe aussi des domaines que l’ondésirerait exclure des mesures d’économies. Cela vaut en premier lieu pourl’aide et les soins à domicile/Spitex (48% prêts à dépenser plus), la médecinecomplémentaire (34%) et les hôpitaux publics (29%).

Valeurs en termes de politique de santéLe changement de perception en matière de coûts a entraîné différents boule-versements dans la structure des valeurs exprimées par les citoyennes et lescitoyens en termes de politique de santé. En 2012, on privilégie d’abord laresponsabilité individuelle. De manière générale, 58 pour cent des personnesinterrogées donnent la priorité à cette valeur, tandis que 39 pour cent mettent aucentre la responsabilité collective. En 2010, avec 66 contre 32 pour cent enfaveur de la responsabilité collective, le rapport était encore exactement inversé.(Graphique 6)

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Page 11: Moniteur de la santé

L’essentiel en bref sur le «Moniteur de la santé 2012» 9

5 | Répartition des finances«Admettons un instant que vous deviez décider de la répartition des finances du secteur dela santé. Le budget à disposition ne pourrait cependant pas être dépassé. Pour quels domainesinvestiriez-vous moins d’argent, autant, ou plutôt plus qu’aujourd’hui? Si l’un des domainessuivants ne vous dit rien, dites-le moi, s.v.p.»

Pourcentage de votants investir moins

6 | Préférences concernant le système de santé publique en Suisse«Je vous demanderais cette fois de me dire quel système de santé publique vous souhaiteriezavoir en Suisse. Si vous êtes d’accord avec la première partie de la proposition, sélectionnez ‹1›ou un chiffre proche de ‹1›. Si vous êtes d’accord avec la seconde partie de la proposition,sélectionnez ‹6› ou un chiffre proche de ‹6›.»

«Souhaitez-vous avoir en Suisse un système de santé publique où la responsabilitécollective est plus importante que la responsabilité personnelle ou où la responsabi-lité personnelle est plus importante que la responsabilité collective?»

Pourcentage de votants

n responsabilité personnelle n 5 n 4 n ni l’un ni l’autre n 3 n 2 n responsabilité collective

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2012 (N = environ 1200 par sondage)

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2012 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

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20

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201220112010

2012201120100

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n administration des caisses-maladien hôpitaux privésn prévention des dépendancesn pharmacies

n spécialistesn médicamentsn prestations des caisses-maladien généralistes

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Page 12: Moniteur de la santé

10 L’essentiel en bref sur le «Moniteur de la santé 2012»

Parallèlement, une faible majorité porte un jugement nouveau sur la prescriptionde médicaments lors de la visite chez le médecin: 51 pour cent considèrent quele médecin doit aussi prêter attention aux coûts, alors que 48 pour cent estimentque seul ce qu’il y a de meilleur est ce qui convient. Au cours des 10 dernièresannées, les majorités étaient toujours exactement inversées. (Graphique 7)

En 2012, on observe à nouveau une augmentation de la proportion de citoyenneset de citoyens qui approuvent les systèmes de remboursement individuels enfonction du comportement: 72 pour cent estiment qu’un bonus devrait êtreaccordé pour les prestations de la LAMal qui n’ont pas été sollicitées (+13 points).61 pour cent (+17) sont d’avis qu’un comportement favorisant le maintien enbonne santé à travers l’alimentation et l’activité physique devrait également êtrerécompensé financièrement. Si les modèles qui ne prennent pas en compte lecomportement continuent à être appréciés, ils ne bénéficient plus de la mêmeapprobation.

Une faible majorité est disposée à ce que les caisses-maladie soient dispenséesde rembourser les médicaments pour maladies bénignes. 50 pour cent sont trèsd’accord ou plutôt d’accord. (Graphique 8)

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L’essentiel en bref sur le «Moniteur de la santé 2012» 11

8 | Modèles de primes en fonction du comportement«Voici une liste comportant diverses exigences adressées aux caisses-maladie.Dites-moi, s.v.p., à chaque fois si vous êtes tout à fait d’accord, plutôt, plutôt pas oupas du tout d'accord avec ces exigences.»

Pourcentage de votants tout à fait d’accord / plutôt d’accord

n «Les primes d’assurance-maladie ne devraient pas dépendre du comportement del’assuré.»

n «Un bonus devrait être prévu sur la prime d’assurance-maladie en cas de non-recoursaux prestations de la LAMal.»

n «Un comportement favorisant la santé (faire régulièrement de l’exercice, manger sainement)devrait être récompensé par un bonus.»

n «Les médicaments pour bagatelles ne doivent plus être payés par les caisses-maladie.»

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2012 (N = 1200)

7 | Attitude envers la prescription de médicaments«Pour la plupart des traitements des problèmes de santé, il existe divers médicamentsà choix. Lorsque vous vous rendez chez le médecin, attendez-vous de lui qu’il vous prescriveà tout prix le médicament le plus adéquat, sans égards aux coûts de ce dernier, attendez-vous qu’il vous prescrive des médicaments pas trop chers, ou attendez-vous qu’il pondèreà chaque fois les deux aspects (efficacité et coûts)?»

Pourcentage de votants

n ne sait pas / pas de réponsen des médicaments pas trop cher

n pondérer à chaque fois les deux aspectsn le médicament le plus adéquat

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2012 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

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40

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70

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201220112010

20122011201020090

20

40

60

80

100

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Page 14: Moniteur de la santé

12 L’essentiel en bref sur le «Moniteur de la santé 2012»

Si l’on passe en revue l’ensemble des valeurs, on peut observer différentesconstantes au fil du temps: elles concernent l’accent mis sur les notions de qua-lité et de quantité, lesquelles viennent avant les considérations de coûts. Enlégère variation, les proportions de personnes se prononçant pour le libre choixdu médecin, pour davantage de marché et pour une prise de risque plus mar-quée de la part de l’assurance-maladie: néanmoins, on enregistre ici partout desmajorités en faveur de la direction indiquée. Cela vaut également pour le renfor-cement du rôle des cantons comme agents du système de santé. (Graphique 9)

Le souhait principal relatif au système de santé – à savoir l’exigence d’une hautequalité – est satisfait à un niveau toujours aussi élevé. 76 pour cent des citoyenneset des citoyens le trouvent «très bon» ou «bon». D’autres 20 pour cent le qualifientde plutôt bon. Seules de très faibles minorités ne sont pas convaincues par l’offreexistante. Considéré dans le temps, c’est l’impression de stabilité qui domine,avec de petites variations pour la mention «très bon». (Graphique 10)

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Page 15: Moniteur de la santé

L’essentiel en bref sur le «Moniteur de la santé 2012» 13

10 | Qualité du système de santé«Comment vous estimez en général la qualité de la domaine de la santé Suisse?Croyez-vous qu’elle est très bien, bien, assez bien, assez mal, mal ou très mal?»

Pourcentage de votants

9 | Préférences concernant le système de santé publique en Suisse«Je vous demanderais cette fois de me dire quel système de santé publique vous souhaiteriezavoir en Suisse. Si vous êtes d’accord avec la première partie de la proposition, sélectionnez ‹1›ou un chiffre proche de ‹1›. Si vous êtes d’accord avec la seconde partie de la proposition, sélec-tionnez ‹6› ou un chiffre proche de ‹6›.»

Pourcentage de votants

n risque versus ensemble des prestationsn responsabilité individuelle versus

responsabilité collectiven cantons versus Confédération

n marché versus Etatn quantité des prestations versus coûtsn libre choix du médecin versus choix imposén qualité des prestations versus coûts

n ne sait pas / pas de réponse n mal n assez bien n très bienn très mal n assez mal n bien

0

20

40

60

80

100

201220112010200920082007200620052004

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2012 (N = environ 1200 par sondage)

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2012 (N = environ 1200 par sondage)

1.5

2.0

2.5

3.0

3.5

4.0

2012201120102009200820072006200520042003

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14 L’essentiel en bref sur le «Moniteur de la santé 2012»

Bilan relatif à la LAMalMalgré des changements dans les jugements de valeur, on n’observe pas nonplus cette année de renversement fondamental de tendance dans l’appréciationque portent les citoyennes et les citoyens sur la LAMal. 64 pour cent jugent labase légale en vigueur très positive ou plutôt positive. Pour 27 pour cent despersonnes interrogées, elle est très négative ou plutôt négative. Ce n’est doncpas seulement l’approbation qui l’emporte; en comparaison dans le temps, lerésultat actuel arrive en troisième position depuis l’introduction de la LAMal.(Graphique 11)

Comme souvent pour ce qui touche au système de santé, cela a peu à voir avecla politique des partis: le jugement le plus positif vient du camp PLR (77% favo-rables), le plus négatif du côté PS (39% défavorables). Cela ne reflète que trèspartiellement les débats entre les partis, car la critique explicite vient plutôt de ladroite que de la gauche. Pour 57 pour cent des personnes interrogées, le cata-logue actuel des prestations de l’assurance de base est exactement ce quiconvient. 30 pour cent souhaiteraient en recevoir plus pour leur argent, 7 pourcent accepteraient aussi que ce soit moins. La tendance à court terme va denouveau dans le sens de «recevoir plus». Sans oublier que différentes alterna-tives à la LAMal sont plutôt rejetées.

Les débats sur l’introduction d’une caisse unique sont largement pris en compte.69 pour cent (+15 points) en ont entendu parler ou ont lu des articles sur la ques-tion. Beaucoup plus sollicitées via les médias et les milieux politiques, les opi-nions n’en sont pas devenues plus claires pour autant; l’indécision s’est accrue;elle est passée de 9 à 15 pour cent. 45 pour cent préfèrent le statu quo, 40 pourcent préféreraient une caisse unique. (Graphique 12)

Ce qui parle en premier lieu en faveur du système actuel, c’est l’espoir de voir laconcurrence contribuer à l’amélioration de la qualité; si l’approbation est certesmajoritaire (54%), elle est toutefois en recul (–11 points en l’espace d’un an). Pour76 pour cent (+14), cela présente toutefois l’inconvénient que les concurrentsrechercheraient les faibles risques et consacreraient des dépenses inutiles à lapublicité. 72 pour cent (+20) appuient cette dernière affirmation.

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Page 17: Moniteur de la santé

L’essentiel en bref sur le «Moniteur de la santé 2012» 15

11 | Bilan LAMal«Si vous faites le bilan de la situation de la santé publique après 16 ans de LAMal,votre impression sur le système de santé suisse est-elle …»

Pourcentage de votants

12 | Jugement caisse-maladie unique«A votre avis, est-ce qu’à l’avenir toutes les personnes devraient être assurées auprèsde la même caisse unique ou devrait-on conserver le système de concurrence existantaujourd’hui entre les caisses-maladie?»

Pourcentage de votants

n très négativen plutôt négative

n ne se souvient plus /ne souhaite pas répondre

n plutôt positiven très positive

n en faveur du maintien du système actueln ne sait pas / pas de réponse

n en faveur d’une caisse unique

20122009200620030

20

40

60

80

100

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2012 (N = 1200)

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2012 (N = 1200)

201220110

20

40

60

80

100

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Page 18: Moniteur de la santé

16 L’essentiel en bref sur le «Moniteur de la santé 2012»

A cet égard, les opinions sont loin d’être définitivement forgées. Le principalproblème de tous les assureurs-maladie, c’est que – pour 73 pour cent despersonnes interrogées – leur communication manque de transparence. Lestenants d’une réforme doivent toutefois encore démontrer qu’en apportant dunouveau ce serait aussi mieux; et là, le scepticisme règne.

Une majorité de citoyennes et de citoyens ne voudraient pas renoncer au carac-tère obligatoire pour tous de l’assurance-maladie. Cette exigence, contrôléepour la première fois, montre que, pour trois quarts des personnes interrogées,le statu quo est la bonne solution; 17 pour cent pourraient concevoir une limita-tion aux enfants et aux retraités. 4 pour cent se prononcent en faveur d’unesuppression générale de l’obligation. (Graphique 13)

Domaines de réforme sélectionnésUne majorité se dégage en faveur d’une assurance des soins pour le grand âge,qui couvre intégralement les coûts générés par les pensionnaires des établis-sements médico-sociaux. Près des deux tiers des personnes interrogéesapprouvent cette mesure. Seuls 19 pour cent considèrent que la populationdes établissements médico-sociaux devrait assumer elle-même ces coûts.(Graphique 14)

Selon une majorité de 94 pour cent des citoyennes et des citoyens, les maladiesrares devraient certainement ou plutôt être prises en charge par l’assurance.Elément nouveau: une majorité de 57 pour cent est d’avis que les chances desurvie devraient aussi être prises en compte. La majorité considère que la déci-sion devrait être prise par les médecins et les patient(e)s, seuls ou en associa-tion. Point nouveau: la création d’une commission composée de représentant(e)sde toutes les parties impliquées serait approuvée par 54 pour cent.

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Page 19: Moniteur de la santé

L’essentiel en bref sur le «Moniteur de la santé 2012» 17

13 | Caractère obligatoire de l’assurance de base«On entend toujours différentes opinions au sujet de l’obligation de contracterune assurance de base. Quelle est votre opinion? Devrait-on …»

Pourcentage de votants

14 | Les côuts des soins de la vieillesse«Parlons maintenant des coûts des soins de la vieillesse. Les pensionnaires des homessupportent les coûts du logement, de la nourriture et des soins. La part prise en charge parles caisses-maladie est réglée de manière uniforme pour l’ensemble de la Suisse, les fraissupplémentaires sont repris par les cantons et les communes. Veuillez me dire si vous êtesentièrement d’accord, plutôt d’accord, plutôt pas d’accord ou pas du tout d’accord avecles déclarations suivantes.»

Pourcentage de votants

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2012 (N = 1200)

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2012 (N = 1200)

«Etant donné que la population vieillit de plus en plus, il devrait y avoir une assuranceobligatoire des soins également pour les frais de logement, la nourriture et les soins.»

«Les caisses-maladie doivent payer tous les frais des pensionnaires des homes.»

«Les frais supplémentaires ne doivent pas être pris en charge par les cantons et lescommunes, mais par les caisses-maladie.»

«Les frais supplémentaires ne doivent pas être pris en charge par les cantons et lescommunes, mais par les pensionnaires des homes.»

0% 20% 40% 60% 80% 100%

n tout à fait d’accordn plutôt d’accord

n ne sait pas / pas de réponsen plutôt pas d’accord

n pas du tout d’accord

n conserver telle quellel’obligation de s’assurer parla loi sur l’assurance-maladie 75%

n la limiter à des groupesspécifiques (p. ex. enfantsou personnes âgées) 17%

n la supprimer complètement 4%

n ne sait pas / pas de réponse 4%

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18 L’essentiel en bref sur le «Moniteur de la santé 2012»

L’assurance-maladie personnelleLa caisse-maladie personnelle est mieux jugée que les caisses-maladie en tantque système. Pour 90 pour cent des personnes interrogées, le professionna-lisme est un fait totalement ou plutôt acquis. 79 pour cent sont très ou plutôtsatisfaits du délai de remboursement des coûts. (Graphique 15)

Seuls 5 pour cent des citoyennes et des citoyens ont vu leur franchise augmenterau cours de l’année écoulée; 2 pour cent l’ont vu baisser. Les raisons principalessont de nature financière, dues à l’âge ou à l’état de santé. Avec 26 pour cent desSuissesses et des Suisses adultes, la proportion de celles et de ceux qui ont unefranchise d’au moins 1500 CHF arrive à un niveau encore jamais atteint. La situa-tion est similaire pour ce qui concerne le changement de caisse: 3 pour cent descitoyennes et des citoyens – chiffre pratiquement stable – envisagent de changerde caisse cet automne. 17 pour cent indiquent avoir déjà entrepris cette démarcheau cours des dernières années. Là encore, les questions de primes sont le motifcentral de changement.

Fait inchangé: les assurances spécifiques allant dans le sens du modèle de lagestion intégrée des soins (Managed Care) ne sont utilisées que par une mino-rité. 41 pour cent des personnes interrogées indiquent avoir souscrit une assu-rance complémentaire via un modèle de médecin de famille. La tendance est icien régression (–5 points). Avec 28 pour cent, la proportion en faveur d’une assu-rance HMO est encore plus faible parmi les Suissesses et les Suisses. La ten-dance est ici plutôt stable.

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L’essentiel en bref sur le «Moniteur de la santé 2012» 19

15 | Jugement sur l’amabilité / le professionnalismede la caisse-maladie«Comment jugez-vous l’amabilité et le professionnalisme des collaborateursde votre caisse-maladie?»

Pourcentage de votants

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2012 (N = 1200)

n très bien 44%

n plutôt bien 46%

n moins bien 4%

n ne sait pas / pas de réponse 6%

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20 L’essentiel en bref sur le «Moniteur de la santé 2012»

L’industrie pharmaceutique telle qu’elle est perçueUne majorité continue à accepter que les fabricants de produits pharmaceu-tiques et les pharmacies puissent tirer un bénéfice de la vente. Ce qui estcontesté, c’est que ce soit aussi le cas des grossistes. Une majorité rejette enrevanche le fait que les médecins tirent un bénéfice de la vente des médica-ments. (Graphique 16)

Pour une forte majorité, l’industrie pharmaceutique est considérée – élémentpratiquement inchangé – comme un employeur important en Suisse et commeun moteur de l’industrie d’exportation. Sa bonne réputation à l’étranger restestable à un niveau élevé. L’intérêt manifesté par les entreprises pharmaceutiquespour la Suisse est un fait acquis pour deux tiers des personnes interrogées.Opinion en légère baisse, mais largement répandue: le fait que l’on accepte desbénéfices, dès lors qu’ils sont réinvestis dans la recherche. (Graphique 17)

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L’essentiel en bref sur le «Moniteur de la santé 2012» 21

17 | Déclarations relatives à l’industrie pharmaceutique«Voici quelques déclarations d’ordre général relatives à l’industrie pharmaceutique suisse.Veuillez me dire pour chacune de celles-ci, sur la base de vos connaissances, quel est sonimpact sur l’industrie pharmaceutique?»

Pourcentage de votants correspond tout à fait ou plutôt

n «L’industrie pharmaceutique est un employeur important en Suisse.»n «Grâce à l’exportation, l’industrie pharmaceutique représente un moteur de l’économie suisse.»n «Les grands bénéfices de l’industrie pharmaceutique sont nécessaires pour le

financement de la recherche.»n «L’industrie pharmaceutique suisse possède une bonne réputation professionnelle

à l’étranger.»n «L’industrie pharmaceutique s’intéresse au site suisse.»n «L’industrie pharmaceutique suisse informe de manière transparente au sujet

de ses activités.»

40

60

80

100

201220112010

16 | Attitude gains sur les médicaments«Qui selon vous devrait gagner quelque chose sur la vente des médicaments, et qui ne devraitrien toucher? Si l’un des groupes suivants vous est inconnu, dites-le-moi, s.v.p.»

Pourcentage de votants devrait retirer un bénéfice

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2012 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

n le fabricant de produits pharmaceutiquesn le pharmacienn le pharmacien grossiste

n le médecinn le distributeur de médicaments (par poste)

20

40

60

80

100

201220112010

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2012 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

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22 L’essentiel en bref sur le «Moniteur de la santé 2012»

Compétences attribuées aux acteursLe corps médical reste l’acteur central du système de santé. C’est à lui que l’onreconnaît le plus souvent la compétence. Suivent sur cette échelle d’évaluationles pharmacies, l’industrie pharmaceutique et les autorités de santé. Tous pré-cèdent les organisations de patients, les scientifiques, les assureurs-maladie, leConseil fédéral, les spécialistes de politique de santé et les organisations deprotection des consommateurs. (Graphique 18)

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L’essentiel en bref sur le «Moniteur de la santé 2012» 23

18 | Compétence des acteurs dans le domaine de la santé«Dites-moi, s.v.p. – en vous servant pour cela de l’échelle suivante – quel degré de compétencevous donnez aux organisations ou groupes suivants compétents dans le domaine de la santé?‹0› signifie que ces organisations ou groupes n’ont pas de compétence, ‹10› signifie beaucoupde compétence. Les valeurs intermédiaires vous permettent de nuancer votre jugement. Si vousne connaissez pas une de ces organisations, veuillez me le signaler ainsi.»

(valeurs moyennes)

Source: gfs.berne, Moniteur de la santé 2012 (N = depuis 2003, toujours env. 1200, auparavant env. 1000)

(valeurs moyennes)

4

5

6

7

8

9

201220112010200920082007200620052004200320022001200019991997

4

5

6

7

8

9

201220112010200920082007200620052004200320022001200019991997

n organisations de patientsn scientifiques / expertsn médecins

n pharmaciens / pharmaciennesn l’industrie pharmaceutiquen offices fédéraux

n organisations des consommateursn politiciens chargés des questions

de la santé

n des gens comme vous et moin caisses-maladien le Conseil fédéral

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24 L’essentiel en bref sur le «Moniteur de la santé 2012»

La base de données de la série d’enquêtes actuelleLes résultats du travail relatif au «Moniteur de la santé 2012» reposent sur uneenquête représentative conduite auprès de 1200 citoyennes et citoyens de toutela Suisse, et menée par l’Institut gfs.berne à la demande d’Interpharma. Cetteenquête a été réalisée entre le 1er avril et le 14 mai 2012 à l’aide d’entretienspersonnels en face-à-face. L’erreur statistique respective d’échantillonnage pourles groupes recensés est la suivante:

Tableau 1

Erreur d’échantillonnage

Sélection d’erreur statistique d’échantillonnage selon la taille de l’échantillon

et la distribution initiale

Taille de l’échantillon Taux d’erreur distribution initiale50% à 50% 20% à 80%

N= 1000 ± 3.2 points ± 2.5 points

N= 600 ± 4.1 points ± 3.3 points

N= 100 ± 10.0 points ± 8.1 points

N= 50 ± 14.0 points ± 11.5 points

Exemple de lecture: chez environ 1000 personnes interrogées et pour une valeurchiffrée de 50 pour cent, la valeur effective se situe à 50 pour cent ± 3.2 points;pour une valeur de base de 20 pour cent, elle se situe à 20 pour cent ± 2.5points. Ce faisant, en matière d’enquêtes par sondage, on fixe généralement unindice de confiance de 95 pour cent; autrement dit, on accepte une probabilitéd’erreur de 5 pour cent que le rapport statistique démontré n’existe pas ainsidans la population.

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L’équipe gfs.berne

Claude LongchampPrésident du conseil d’administration et président de la direction gfs.berne,conseil d’administration gfs-bd, politologue et historien, chargé de coursaux Universités de Berne, Zurich et Saint-Gall ainsi qu’à la Haute Ecole zuri-choise de WinterthurPôles de compétence: votations, élections, partis, culture politique, commu-nication politique, lobbying, opinion publique, racisme, politique de santé etpolitique financière. Nombreuses publications: ouvrages d’auteur, contribu-tions à des ouvrages collectifs, articles dans des revues scientifiques

Jonas Philippe KocherChef de projet, politologuePôles de compétence: analyse des thèmes et des dossiers politiques,élections cantonales/municipales, préparation et suivi de campagnes,études ad hoc, votations et élections, sujets de société, e-government,analyse de contenu des médias, extrapolations

Stephan TschöpeCollaborateur scientifique, politologuePôles de compétence: analyse complexe des données,programmations informatiques et programmations d’enquêtes,extrapolations, baromètre des partis politiques, visualisation

Sarah DellerAdministration, spécialiste en marketing avec diplôme fédéralPôles de compétence: publication assistée par ordinateur,visualisations, administration de projets, administration des conférences

Annette PortmannAdministrationPôles de compétence: publication assistée par ordinateur, visualisations,administration de projets, administration des conférences

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InterpharmaPetersgraben 35, case postaleCH-4003 BâleTéléphone +41 (0)61 264 34 00Téléfax +41 (0)61 264 34 [email protected]

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