2 ----------------------------INFORMATION----------------------------Couverture : Classique

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Molène faux phlomoide : le plus puissant remède naturel contre la toux

Daniela Vinciguerra Radut

6.40 643870

Daniela Vinciguerra Radut

MOLÈNE FAUX PHLOMOIDE : le plus puissant

remède naturel

contre la toux

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Du même auteur : Vivant entre deux mondes, 2013, Edition Société des

Ecrivains (www.societedesecrivains.com/)

De la Roumanie à la Corse, aller-retour, 2014, Les Editions du Net (www.leseditionsdunet.com/)

L’autre visage de la Roumanie, l’autre visage de la corse, 2014,

Editions Edilivre (www.edilivre.com/) La Femme de l’Est, 2014, Editions Edilivre

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Un grand merci à mon amie Catalina Mares, de Montréal, Canada, pour l’idée graphique de la première

couverture

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Molène faux Phlomoide (française)

Verbascum plomoides (latin)

Lumânărica (roumain)

L’Arba bianca ou a Barbaresca (corse)

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Introduction

L’ethnobotanique est une des disciplines les plus récentes à étudier, dans le monde scientifique. Son appellation se compose de deux mots : ethno qui signifie (le) peuple, et botanique, la science qui a pour objet la connaissance des végétaux sauvages. Par conséquent, on peut définir l’ethnobotanique comme étant très simplement la connaissance des plantes par le peuple.

Manquant d’une industrie de médicaments comme on en a aujourd’hui, nos ancêtres observaient la nature et apprenaient à se servir de tout ce qu’elle leur offrait avec tant de générosité. C’était l’époque où, on soignait également les bêtes et les gens avec « les remèdes de grand-mère » obtenus en utilisant des racines, des feuilles, des tiges, ou des fleurs de plantes sauvages.

Jour après jour leur expérience basée sur l’observation de la nature environnante s’enrichissait. L’homme moderne a utilisé le mot « empirique » pour définir cette manière ancestrale d’appliquer dans sa vie quotidienne les connaissances acquis tout simplement en observant la nature, et apprenant dans une « école » unique – l’environnement entier, et ayant un unique professeur, la Nature elle-même.

Ainsi comme Mme Marcelle Conrad le disait dans son discours, « Les Corses et les plantes sauvages, autrefois et maintenant », pendant une conférence faite à Cervione le 3 avril 1981 au nom de l’Association pour l’Etude Ecologique du Maquis, d’une certaine façon, nos ancêtres faisaient de l’ethnobotanique sans le savoir. On peut s’imaginer comment chaque expérience acquise se transformait en un morceau de « brique » qui s’ajoutait peu à peu au long processus de bâtir la science nommée

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aujourd’hui ethnobotanique, et à la fondation de laquelle se trouve l’empirisme.

Oui, loin de s’opposer aux sciences, l’empirisme, sans exception, a servi de point de départ pour toutes les futures sciences, étant même la pierre de fondation pour celles-ci.