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M MU US SI IT TH ÈM ME E 6 6 « « S S U U R R L L E E S S C C H H E E M M I I N N S S D D U U J J A A Z Z Z Z » » Direction de la lecture publique / Conseil Général de Loir-et-Cher

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««« SSSUUURRR LLLEEESSS CCCHHHEEEMMMIIINNNSSS DDDUUU JJJAAAZZZZZZ »»»

Direction de la lecture publique / Conseil Général de Loir-et-Cher

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««« SSSUUURRR LLLEEESSS CCCHHHEEEMMMIIINNNSSS DDDUUU JJJAAAZZZZZZ »»»

Musique de rencontres par excellence, le jazz est riche d’expressions musicales très variées. Il a su se nourrir des autres musiques (musique classique, musiques du monde…) et des grands bouleversements de la société contemporaine. Il est aussi source d’inspiration pour grands nombres d’artistes, notamment de la chanson française. Des premiers Negro spirituals au jazz actuel en passant par le jazz « classique » et le jazz-rock, sans oublier la scène française, cette sélection de CD vous permettra de (re)découvrir les grandes étapes et les principaux interprètes.

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Trésors du Gospel / Louis Armstrong, Golden Gate Quartet, Mahalia Jackson, Sister Rosetta Tharpe… (2006) 1.22 TRE Cette anthologie est une immersion dans les sources du jazz et des musiques noires américaines. C’est aussi l’empreinte historique, sociale et géographique du peuple noir américain issu de l’esclavage. Influencés par les

textes religieux occidentaux auxquels ils ont apportés les rythmes et instruments africains, c’est par le chant et la musique que les esclaves ont pu préserver ces racines africaines où l’oralité est essentielle et où le chant accompagne les différents événements de la vie. Sur le premier CD, on retrouve les principaux Gospels, apparus principalement dans les zones urbaines des Etats-Unis et qui ont pour caractéristique l’apport d’instruments. Le deuxième CD est consacré aux Negro Spirituals, venus des zones rurales et essentiellement vocal.

Big band legends / Fletcher Henderson, Paul Whiteman, Duke Ellington, Cab Calloway… (2009) 1.300 BIG L'heureux temps des grands orchestres se situe à l'époque où leur musique faisait danser l'Amérique et une bonne partie du monde, où le son caractéristique des sections de cuivres et d'anches, trompettes, trombones et saxophones, était familier à toutes les oreilles, comme aujourd'hui l'est celui des guitares électriques. La « swing craze », cette « folie du swing », dura de 1935 à la fin de la guerre. Cependant, l'histoire des big bands avait commencé bien plus tôt et dure encore : de l'orchestre de Fletcher Henderson (1927) à celui de Gil Evans et de Quincy Jones, mais aussi de Cab Calloway, Benny Goodman, Artie Shaw..., sans oublier celui de Duke Ellington.

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Cherchez la femme / Fats Waller, Dave Brubeck, Clark Terry, Duke Ellington… (2012) 1.300 CHE Tous ceux parmi vous qui s'intéressent de près ou de loin au jazz ou qui l'aiment passionnément ont certainement noté que les musiciens qui se consacrent à cette musique, et qui sont en majorité des hommes, manifestent un intérêt certain vis-à-vis des dames. Sans doute parce que celles-ci comptent parmi leurs plus ferventes admiratrices et que, à ce

qu'on dit, la vie d'artiste favorise les rencontres... En tout cas, il est intéressant de chercher à savoir à qui sont destinées les compositions, nombreuses, que les jazzmen ont dédié à des femmes, épouses, amantes, personnages de fiction ou actrices qui font rêver.

Jazz divas : The very best of / Stacey Kent, Sara Lazarus, Catherine Russell, Diana Krall, Elisabeth Kontomanou… (2012) 1.300 JAZ Voici une anthologie très complète réunissant les grandes voix féminines du jazz : celles d’aujourd’hui (les « princesses ») et celles d’hier (les « reines »). Ici s’arrête la distinction, toutes ont en commun cette immense qualité d’interprétation et parviennent à nous communiquer de véritables émotions. Retrouvez toute la douceur et la sensualité des ces grandes artistes, parfois exclusivement chanteuses, mais aussi musiciennes : Melody Gardot, Nina Simone, Norah Jones, Ella Fitzgerald, Diana Krall, Billie Holiday, Madeleine Peyroux, Peggy Lee, Dinah Washington, Sarah Vaughan…

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Piano solo legends / Jelly Roll Morton, James P. Johnson, Willie Smith, Duke Ellington… (2012) 1.300 PIA Le piano est un instrument essentiel et symbolique du jazz. Utilisé dès la fin du 19ème siècle avec le rag-time joué dans les cabarets, les bars et les lieux de prostitution, il est très tôt utilisé comme instrument-clé de l’improvisation

sans laquelle le jazz ne serait pas. Le piano permet ainsi aux musiciens d’inventer sans cesse de nouvelles techniques de jeu propres aux différents courants du jazz : jazz classique et swing, jazz composé, be-bop, free jazz, jazz contemporain ou fusion. Cette anthologie vous permettra d’entendre une déclinaison du piano-jazz à travers les différents styles et par ses principaux interprètes.

Sélection jazz : les sélections FIP vol. 1 / Julien Lourau, Malia, Paolo Fresu, Antoine Hervé… (2003) 1.300 SEL La station radio FIP (France Inter Paris) a été créée dans les années 1970. Aujourd’hui diffusée sous forme de web radio, FIP continue à explorer et revisiter tous les genres musicaux de toutes les époques. Sa programmation est sans doute la plus éclectique de la bande FM. Le label « sélection FIP » garantit la qualité de cette compilation consacrée aux principaux musiciens et interprètes de jazz des dix dernières années. Reprises de standards ou compositions originales, les quatorze titres de cet album dévoilent la richesse et la variété du jazz aujourd’hui.

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Jazz rock / George Duke, Return to Forever feat. Chick Corea… 1.381 JAZ Le jazz-rock ou jazz fusion est un courant musical né vers 1970. Il mêle des éléments venus du jazz avec d'autres courants musicaux comme le rock et le funk. Le jazz-rock a permis d'élargir considérablement le public du jazz, qui s'était beaucoup réduit avec le free jazz des

années 1960, et a généré de nombreux succès commerciaux. Le mouvement est surtout marqué par Miles Davis, Frank Zappa et le groupe Weather Report. Sur cette anthologie, on retrouve d’autres représentants, tout aussi importants, de ce courant : George Duke, Chick Corea et sa formation Return to forever, les Brecker Brothers et même Chet Baker (maître du jazz West coast) qui s’est aussi rapproché du jazz-rock en revisitant le classique « Love for sale ».

Peace / Chet Baker (1982) 1.3 BAK 50

Chesney Henry Baker Jr., dit « Chet » Baker était trompettiste, bugliste et chanteur. Il découvre le be-bop avec Charlie Parker et Dizzy Gillespie. Son style, empreint de délicatesse et de fragilité, évolue au cours de sa carrière. Son jeu semble souvent à la limite de la rupture, alternant léger staccato et legato, en de longues phrases sinueuses, sensuelles et vaporeuses, soulignées par des effets de souffle et par la proximité du pavillon et du microphone. Il maîtrise à merveille l'art de la ballade. Son chant présente les mêmes caractéristiques, même dans l'improvisation « scat ». De 1975 jusqu’à sa disparition en 1988, il joue et enregistre abondamment en Europe. Très proche de la perfection, il reste l’un des maîtres du jazz « West coast » (côte Ouest des Etats-Unis).

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Les années Bechet / Sidney Bechet (rééd. 1997) 1.3 BEC 20 Clarinettiste exceptionnel, Sidney Bechet fut très tôt engagé dans les meilleurs orchestres de la Nouvelle Orléans. Son style inimitable et son sens du rythme à la clarinette ou au saxophone soprano, firent de lui le pilier de ces formations. Maître de l'improvisation bien avant l'heure, il

joua très tôt aux côtés des plus grands. En 1917, il quitte la Nouvelle Orléans pour Chicago et dès 1919 il suit d’autres orchestres dans leur tournée européenne. Les premiers enregistrements de Sidney Bechet datent de 1923. De 1925 à 1929, il joue pour la « Revue Nègre » avec Joséphine Becker. Dans les années 40, Bechet enregistre avec son vieux compère, mais rival, Louis Armstrong et joue régulièrement à New York. Sidney Bechet devient alors une figure populaire de la renaissance du style Dixieland et reste le symbole immuable du jazz New Orleans.

Drums around the corner / Art Blakey (1958-59, rééd. 1999) 1.3 BLA 42 Arthur « Art » Blakey était un batteur et chef d’orchestre de jazz américain. Avec Kenny Clarke et Max Roach, il fut l’un des inventeurs du style de batterie be-bop moderne, et fut l'un des piliers du genre hard bop. Fondateur des Jazz Messengers, il a aujourd'hui encore une grande influence sur le jazz, non seulement par son style puissant, bluesy et funky, mais également pour avoir « lancé » de nombreux jeunes, futurs grands noms du jazz, plusieurs décennies durant. Parmi ses « élèves », on citera Wynton Marsalis, Terence Blanchard ou encore Kenny Garrett…

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Trios / Carla Bley (2013) 1.3 BLE 62 Pianiste, organiste et compositrice américaine, Carla Bley est une figure importante du post-bop. Elle a aussi travaillé avec des artistes pop-rock (Linda Ronstadt, Robert Wyatt…). Encouragée par son premier mari, le pianiste Paul Bley, elle commence à composer dès la fin des années 1950. Dans les années 1960, elle

participe à divers projets d’orchestres de jazz. Dans les années 1975-85, elle produit avec le Carla Bley Band une musique difficilement classable où se croisent post-bop, free-jazz , rock, rhythm and blues, pop, fanfare, tango, musiques de cabaret et réminiscences de musique classique. Dans les années 1990, elle s’oriente vers des formations en duo ou en trio. Dans « Trios », elle revisite certaines de ses compositions. Elle est accompagnée ici par Andy Sheppard (saxophones) et Steve Swallow (contrebasse). Ce disque évoque des paysages picturaux où cohabitent harmonieusement la parfaite maîtrise du jeu et une grande sérénité, voire une forte spiritualité.

Time out / The Dave Brubeck Quartet (1962, rééd.) 1.3 BRU 50 David Warren « Dave » Brubeck était un pianiste et compositeur américain. Il étudie d’abord la musique classique avec Schoenberg et Darius Milhaud. Au début des années 1950, alors qu’il joue avec le saxophoniste Paul Desmond au sein d’un quartette, il commence à développer des formules musicales originales basées sur des rythmes non coutumiers au jazz (fugue, rondo et polyphonies). L’album « Time out » reste son plus grand succès avec des titres comme Blue Rondo a la Turk (repris par Claude Nougaro) et Take five. Au début des années 2000, il s’entourera de jeunes lions devenus depuis incontournables : Joshua Redman, Roy Hargrove, Christian McBride…

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A love supreme / John Coltrane (1964, rééd. 1995) 1.3 COL 61 On ne peut pas aborder le jazz « moderne » sans parler de John Coltrane et de son influence tant sur la musique que sur les musiciens eux-mêmes. « Trane », comme on le nommait aussi, était un saxophoniste ténor et soprano de jazz, compositeur et chef de formation américain. Après Charlie Parker dans les années 1940 et

1950, il fut considéré comme le saxophoniste le plus révolutionnaire et le plus influent de l'histoire du jazz, meneur du courant avant-gardiste dans les années 1960 (prémices du free jazz). Il reste l'un des artistes les plus importants de la musique de la deuxième moitié du 20ème siècle. Coltrane a toujours cherché à se dépasser sur tous les plans : technique, stylistique et personnel. Il a fait de sa musique une quête quasi spirituelle, une musique « suprême ».

Orvieto / Chick Corea & Stefano Bollani (2011) 1.3 COR 62 Chick Corea, 72 ans, a commencé sa carrière dans les années 1960. Dans les années 1970, il est l’un des précurseurs du jazz-rock et du jazz fusion auquel il apporte des sonorités d’Amérique Latine. Il est aussi un grand interprète de musique classique. Stefano Bollani, 42 ans, a débuté dans la pop avant de rejoindre le trompettiste Enrico Rava. Il prend alors conscience qu’il est à sa place parmi des musiciens tels que Gato Barbieri, Lee Konitz, Michel Portal ou Paolo Fresu. « Orvieto » réunit l’intelligence pianistique, la virtuosité et la capacité à revisiter le jazz avec une grande part d’improvisation. Au-delà d’un rendez-vous inter générationnel, une telle complicité pourrait nous laisser croire qu’il n’y a qu’un piano et un pianiste.

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Kind of blue / Miles Davis (rééd. 2010) 1.3 DAV 44

Miles Davis a commencé à jouer de la trompette à l'âge de 12 ans. Il fut à la pointe de beaucoup d'évolutions dans le jazz et s'est particulièrement distingué par sa capacité à découvrir et à s'entourer de nouveaux talents. Il a marqué l'histoire du jazz et de la musique du 20ème siècle. De 1940 à 1980, beaucoup de grands noms du jazz ont travaillé avec lui. Les

différentes formations de Miles Davis étaient comme des laboratoires au sein desquels se sont révélés les nouveaux horizons de la musique moderne et les talents de nouvelles générations : Sonny Rollins, Julian « Cannonball » Adderley, Bill Evans et John Coltrane dans les années 1950. De 1960 aux années 1980, ses « sidemen » se nomment Herbie Hancock, Wayne Shorter, Chick Corea, John McLaughlin, Keith Jarrett, Joe Zawinul, Dave Liebman, Marcus Miller… Avec eux, il s'oriente vers la « fusion » du rock et du jazz, dont il reste l'un des pionniers.

Out to lunch ! / Eric Dolphy (rééd. 1998) 1.3 DOL 61 Saxophoniste et flûtiste, Eric Dolphy est une figure importante du free-jazz malgré une carrière éphémère qui aura duré cinq ans. Après des débuts dans l’orchestre de Chico Hamilton en 1958, il rejoint Charles Mingus. En 1960, il participe à l’enregistrement de l’album-manifeste «Free jazz » d’Ornette Coleman. Initialement proche du post-bop alors dominant, il finira par s’en éloigner pour développer d’autres formes d’expressions qu’on peut rapprocher du free-jazz. « Out to lunch », enregistré quelques mois avant sa disparition, est une succession de déconstructions, d’aventures sonores et d’explosions des rythmes. Bien que son écoute ne soit pas toujours facile, cet album permet de découvrir un musicien qui a su se libérer des cadres musicaux de son époque et a ainsi enrichi considérablement le langage du jazz.

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Les Double Six / Les Double Six (rééd. 1999) 1.3 DOU 30 Mimi Perrin, pianiste dans les caves de Saint Germain des Prés et choriste de nombreux artistes yéyés, fonde les Double Six en 1959. Cette formation s’inscrit dans le style « vocalese » qui consiste à vocaliser à la manière des instruments sur la base d’improvisations. La prouesse tient dans

l’adaptation de textes poétiques ou humoristiques qui remplacent les onomatopées. Les voix des six chanteurs étaient « doublées » grâce à la technique du ré-enregistrement qui permettait de restituer un big band de douze voix grâce à la superposition de sons. Mondialement connus dans les années 1960, les Double Six ont arrêté leur activité en 1966. Certains membres se sont orientés vers les Swingle Singers, autre formation vocale. A noter la présence d’Eddy Louiss et Bernard Lubat, respectivement organiste et multi-instrumentiste de jazz.

First time ! The Count meets the Duke / Duke Ellington & Count Basie (rééd. 1999) 1.3 ELL 30 Au programme de cet album, enregistré en 1961 : la rencontre des deux plus fameux big-bands de l'histoire du jazz. Les têtes d’affiches : Duke Ellington et Count Basie. Le défi : réunir en un seul lieu deux « monstres » du jazz souvent mis en concurrence, mais qui nourrissaient l’un pour l‘autre une véritable admiration. Tout est mis en place pour faire de cet événement musical un monument discographique : pochette conçue comme un affichage public, équilibre des interprétations et interaction des deux pianos… Une véritable leçon de swing et d’élégance.

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Catalogne / Christian Escoudé (2010) 1.3 ESC 75 Christian Escoudé est accompagné ici de la fine fleur du jazz : David Reinhardt et Jean-Baptiste Laya aux guitares, Ann Paceo à la batterie, Darryl Hall à la contrebasse, Thomas Savy aux clarinettes et Fiona Monbet au violon. Une section rythmique d'une très grande tenue, un violon qui rime avec émotion, des arrangements très soignés, une belle réalisation et un son acoustique splendide accompagnent les guitares d'un Christian Escoudé très inspiré. Il est incontestablement le père spirituel de la nouvelle génération de guitaristes. Un album dont l'intensité et la légèreté nous rappellent qu'il est aussi un des plus dignes héritiers de Django Reinhardt.

Complete recordings 1961-1962 / Bill Evans Trio (rééd. 2013) 1.3 EVA 50 Adolescent, Bill Evans commence à s'intéresser au jazz, et en particulier à Bud Powell, Nat King Cole et Lennie Tristano. S'il n'a jamais fait partie de « l'avant-garde », Bill Evans a profondément révolutionné l'approche du trio et du piano-jazz. Il a su incorporer dans son discours une certaine

couleur harmonique provenant de ses influences classiques (Fauré, Debussy et Ravel, mais aussi Chopin, Scriabine...). Nombre de ses compositions sont devenues des standards du jazz : Waltz for Debbie, Very early, Turn out the stars, Time remembered... Il est incontestablement l’un des pianistes majeurs de l'histoire du jazz.

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Swing guitar / Raphaël Faÿs (2005) 1.3 FAY 75 D’origine tzigane, Raphaël Faÿs a été initié par son père à la musique dès l’âge cinq ans. Il a ensuite étudié le solfège et la guitare à l’Académie de guitare de Paris. Il a fait ses premiers pas sur scène à l’adolescence. Son répertoire va de la musique classique, et l’influence de Chopin et Villa-Lobos dans ses compositions, au Flamenco, sa passion. Reconnu et estimé par ses pairs, il excelle dans le jazz manouche. Sa discographie reflète le large éventail de ses interprétations, sa parfaite maîtrise de l’instrument et l’intensité de ses interprétations. Un musicien qui considère que « la guitare a aussi une âme qu’il faut faire vibrer ». On notera sa présence régulière sur les scènes du Loir-et-Cher.

Stan Getz plays / Stan Getz (1953, rééd.1988) 1.3 GET 50 Fils d’immigrés ukrainiens, Stan Getz reçoit son premier saxophone à l’âge de 13 ans. Il débute dans le grand orchestre de Woody Herman en 1948 mais commence très tôt à constituer ses propres formations. Surnommé « The sound » grâce à un « son » reconnaissable entre tous, il est l’un des saxophonistes ténors majeurs du

cool jazz. Parmi ses rencontres musicales, on citera Bill Evans, Dizzy Gillespie, Chet Baker… et plus tard Gary Burton, Chick Corea, Eddy Louiss… Capable de s’adapter à tous les styles, il reste néanmoins le précurseur de la bossa-nova, comme en témoigne le mondialement célèbre Girl from Ipanema interprété par Astrud Gilberto.

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Dizzy : The music of John Birks Gillespie / Dizzy Gilespie (2005) 1.3 GIL 41 Que serait le jazz sans « Mister Dizzy Gillespie », trompettiste, chanteur et compositeur ? Avec Charlie Parker, Kenny Clarke et Thelonious Monk, il est à l’origine du be-bop. Technicien hors du commun, trompettiste génial, il fut l’un des grands innovateurs du jazz. Véritable show-man, il passait avec bonheur et une facilité déconcertante du be-bop pur et dur aux rythmes afro-cubains. Compositeur de génie, on lui doit entre autres A night in Tunisia, Salt peanuts, Anthropology… Durant ses cinquante ans de carrière, il n’aura de cesse de partager sa conception du jazz, en solo, en orchestre ou à travers de nombreuses rencontres.

Herbie Hancock : Watermelon man ; Blind man, blind man ; Succotash ; Cantaloupe island… / Herbie Hancock (2011) 1.3 HAN 44 Pianiste et compositeur, Herbie Hancock est l'un des musiciens les plus importants et influents. Il a mêlé au jazz des éléments de soul, de rock, de funk, de disco et de rap. Il reste ainsi l’une des figures à la fois les plus vénérées et les plus controversées du monde du jazz. Il a joué

avec de nombreux grands jazzmen dans les années 1960 et a été membre du Miles Davis Quintet. Il a également été un des premiers à utiliser les synthétiseurs et le scratch. Malgré ses expérimentations, la musique d'Herbie Hancock est restée mélodique et accessible, rencontrant parfois des succès commerciaux, avec en particulier les morceaux Cantaloupe Island, Watermelon Man, Chameleon et Rock it.

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Strength EP / RH Factor (2004) 1.3 HAR 84 Trompettiste et arrangeur américain, Roy Hargrove a été découvert par Wynton Marsalis à la fin des années 1980. Il accompagne successivement Herbie Hancock, Sonny Rollins, Michael Brecker, Natalie Cole et Diana Krall… Virtuose et novateur, il est aussi à l’aise dans un quartet acoustique post-bop ou un big band que dans son groupe RH Factor qui mêle jazz, funk, hip-hop, soul et gospel. C’est cette dernière formation efficace et débordante d’énergie que l’on entend ici. Un parcours éclectique qui le place parmi les musiciens de jazz les plus importants de la nouvelle génération.

Globe-trotter / Didier Lockwood (2003) 1.3 LOC

Né dans une famille de musiciens, Didier Lockwood pratique la musique classique au conservatoire de Calais où il obtient un Premier prix. Initié par son frère pianiste Francis Lockwood, il s'oriente vers le jazz. Il découvre le violon amplifié et, à 17 ans, intègre le groupe de jazz-rock Magma en 1974. Suivent de

nombreuses collaborations musicales avec André Ceccarelli, Didier Levallet et Henri Texier, sans oublier Stéphane Grappelli. Il enchaîne ensuite les albums avec différentes formations, notamment son fameux DLG (Didier Lockwood Group). Sa grande curiosité musicale l’amène à aller en permanence vers de nouveaux horizons, comme en témoignent ses compositions pour le cinéma, son exploration de l’art lyrique avec la soprano Caroline Casadesus et son spectacle « Omkara » réalisé avec le chorégraphe et danseur indien Raghunath Manet.

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Mythes et légendes / Magma (1990) 1.3 MAG 81

En 1969, Christian Vander, compositeur-batteur-chanteur, fonde Magma. Cette formation crée un langage et un genre musical, le Zeuhl, mélangeant rock, jazz, avant-garde et chant choral. Le groupe a exercé une influence inestimable sur le jazz-rock et l'avant-garde musicale à travers le monde et a fait connaître des musiciens français et étrangers de premier ordre (Didier Lockwood, Jannick Top et Claude Engel, entre autres). En 1983, le groupe est mis en sommeil au profit d'Offering, formation laissant une plus grande place à l'improvisation et aux influences d'un jazz « Coltranien ».

Metheny-Mehldau / Pat Metheny & Brad Mehldau (2006) 1.3 MET La rencontre au sommet de deux légendes du jazz moderne : Brad Mehldau (piano) et Pat Metheny (guitare). Certes, leurs styles respectifs sont immédiatement identifiables et leurs carrières se mesurent au niveau mondial. Pourtant, ils font preuve ici d’une extrême

intelligence musicale : respect mutuel, compréhension réciproque et vision partagée de la musique. Chacun a apporté des compositions originales pour réaliser un album dont le seul titre affirme cette volonté de se rejoindre, et qui peut être considéré comme une référence du jazz contemporain. La réussite de cette rencontre est aussi le résultat d’un équilibre délicat entre maîtrise de la technique et sens de la mélodie, confirmé dans un second opus commun paru en 2007.

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The Modern Jazz Quartet / The Modern Jazz Quartet (1996) 1.3 MOD 50

Milt Jackson (vibraphone), John Lewis (piano, directeur musical), Percy Heath (contrebasse) et Kenny Clarke (batterie) ont formé le Modern Jazz Quartet en 1952 aux Etats-Unis. Milt Jackson, John Lewis et Kenny Clarke ont joué pour la première fois dans un quartette alors qu'ils faisaient partie du Dizzy Gillespie Orchestra, de 1946 à 1950. Ils jouaient durant les intermèdes destinés à permettre au trompettiste de se reposer. Leur répertoire était principalement constitué de pièces standards de bop et swing de l'époque et s’inscrit dans les courants « cool jazz » et « third stream ».

Complete Bird at the Bandbox / Charlie Parker (rééd. 2012) 1.3 PAR 41 Saxophoniste alto américain, Charlie « Bird » Parker est considéré comme l'un des créateurs et interprètes majeurs du be-bop. Dans les années 1940, avec Dizzy Gillespie et Thelonious Monk, il pose les premiers éléments du jazz moderne en participant à l'émergence de ce

style, caractérisé par des tempos rapides, une grande technicité et une part d’improvisation. Les nouvelles approches proposées par Parker sur la mélodie, le rythme et l'harmonie ont considérablement influencé les musiciens contemporains. Des compositions comme Ornithology ou Confirmation sont devenues des standards. Au début des années 1950 sa santé décline, principalement en raison de sa dépendance aux drogues et à l'alcool initiée dans sa jeunesse. Il décède en 1955 à l’âge de 34 ans.

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The best of Michel Petrucciani (Blue Note years 1986-1994) / Michel Petrucciani (1998) 1.3 PET 44 Après plusieurs années d’études de musique classique, Michel Petrucciani a très tôt gagné l’estime des fans de jazz et de ses pairs. En 1977, il joue auprès de Kenny Clarke (batterie). Au début des années 1980, il enregistre son premier album avec Aldo Romano (batterie) et Jean-François Jenny-Clark (contrebasse). Dans la même décennie, il s’installe aux Etats-Unis où il rencontre Lee Konitz (saxophone) avec qui il partira en tournée mondiale. Doté d’un sens du swing inimitable, capable d’interpréter des ballades d’un grand lyrisme, il maîtrisait aussi un répertoire allant de Duke Ellington à Bill Evans. Epuisé par son rythme de vie et par les tournées, il succombe à une pneumonie en 1999, à l’âge de 36 ans.

Live at Chene Park / Jean-Luc Ponty (1996) 1.3 PON 81 Maître du violon électrique, Jean-Luc Ponty a révolutionné la pratique de cet instrument dans le jazz. Dans les années 1960, il joue avec Stéphane Grappelli puis en trio avec Daniel Humair et Eddy Louiss. En 1967, John Lewis, du Modern Jazz Quartet, l'invite au Festival de Jazz de Monterey en Californie. Il entreprend une carrière outre-Atlantique où il rencontre Frank

Zappa qui lui compose l’album « King Kong », puis George Duke (clavieriste) avec qui il enregistre «The Jean-Luc Ponty Experience ». Depuis, il poursuit ses explorations et rencontres musicales dans divers projets. De la musique classique, il conserve les climats orchestraux et les couleurs sonores. Du jazz, l'art des solos improvisés. Du rock, l'énergie brute, le rythme carré et le goût de la recherche électronique. Cet album enregistré à Detroit nous donne un aperçu de cette impressionnante « fusion » musicale.

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Souvenirs / Django Reinhardt, Stéphane Grappelly et le Hot Club de France (rééd. 1988) 1.3 REI 30 1934 : Django Reinhardt et Stéphane Grappelli fondent le Hot Club de France. On peut déjà parler de « fusion » entre la musique tzigane de certains pays de l’Est, empreinte de nostalgie et de fête, et une musique très française inspirée de la valse-musette et agrémentée d’une bonne dose de swing. Au début de la Seconde Guerre mondiale, la formation est en tournée en Angleterre. Django Reinhardt retourne en France tandis que Stéphane Grappelli reste en Angleterre. En 1946, ils se retrouvent au sein du Quintette. Le jazz « manouche » est toujours très prisé, grâce aussi aux héritiers : Babik et David Reinhardt, Biréli Lagrène, Christian Escoudé, Florin Niculescu, Raphaël Fays, Les Pommes de ma douche …

The bridge / Sonny Rollins (rééd. 2010) 1.3 ROL 40 Saxophoniste et compositeur, Sonny Rollins est largement reconnu comme l'un des musiciens de jazz les plus importants et influents de l'ère post be-bop. La longue et prolifique carrière de Sonny Rollins au saxophone ténor commence vers l'âge de 16 ans. Certaines de ses compositions sont devenues des standards. Ses cinquante ans de carrière lui donnent aujourd'hui le statut de

dernier géant en activité. Improvisateur, croisant les genres, poussant à leurs limites le son et le phrasé, Sonny Rollins incarne l'esprit de quête inlassable du jazz. Sonny Rollins était toujours en tournée en 2013 après avoir survécu à la plupart de ses contemporains qu’il côtoya : John Coltrane, Miles Davis, Max Roach et Art Blakey.

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3+3 / Aldo Romano, Louis Sclavis, Henri Texier 1.3 ROM 62

En 1995, Aldo Romano (batterie), Henri Texier (contrebasse) et Louis Sclavis (saxophone) forment un trio emblématique du « jazz européen ». Après un voyage en Afrique, ils publient un premier album, « Carnets de route ». Suivront « Suites Africaines » puis « African Flashback », sorti fin 2005. « 3+3 », quatrième volet de ces aventures, démontre que le trio n’a rien perdu de sa jeunesse et de sa créativité. La flamme que ces musiciens « historiques » entretiennent depuis de longues années, ensemble ou séparément, est un exemple à suivre pour tous les autres. Ils sont rejoints ici par Enrico Rava à la trompette, Nguyên Lê à la guitare et Bojan Z au piano. Plus qu’une formule mathématique, une véritable alchimie musicale.

Strange place for snow / Esbjörn Svensson Trio (2002) 1.3 SVE 62 Esbjörn Svensson est né en 1964 en Suède dans une famille de musiciens et amateurs de jazz. Au lycée, il joue dans différents groupes, tout en prenant des leçons de piano. Pendant ses quatre années d’étude de musique à l'Université de Stockholm il développe les qualités techniques nécessaires à l'expression

de ses concepts personnels. Il considérait Chick Corea et Keith Jarrett comme ses influences majeures. Il était capable d'emprunter leurs caractéristiques stylistiques respectives, pourtant distinctes, et de les adapter à sa propre vision musicale. En 1990, il forme le trio E.S.T. avec lequel il signe 12 albums. Grâce à, notamment, « Tuesday Wonderland », son avant-dernier album paru en 2006, on lui doit d'avoir fait venir au jazz un public plus jeune. Esbjörn Svensson est décédé accidentellement et prématurément en 2008.

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Trio / Art Tatum, Lionel Hampton & Buddy Rich (rééd. 2011) 1.3 TAT 30 Presque aveugle à la naissance, Art Tatum apprend très jeune le piano, la guitare et le violon. Particulièrement doué, il commence sa carrière dès l’adolescence dans des clubs. Largement reconnu pour sa virtuosité et ses improvisations créatrices, il a séduit le pianiste classique Wladimir Horowitz et Jean Cocteau. La légende veut qu'un jour, quand il entra dans un club où Fats Waller donnait un concert, ce dernier déclara : « C'est moi qui joue ce soir, mais Dieu est avec nous dans la salle ! ». Enregistré en 1955, quelques mois avant sa disparition, cet album réunit trois grands représentants du swing : Art Tatum au piano, Lionel Hampton au vibraphone et Buddy Rich à la batterie.

In between / Erik Truffaz (2010) 1.3 TRU 85 Erik Truffaz est un trompettiste de jazz français né en 1960. Il découvre l'univers du jazz avec l'album « Kind of blue » de Miles Davis auquel il est souvent comparé. Il intègre à ses compositions certaines caractéristiques des musiques électroniques, en particulier le « drum and bass ». Apparu en Angleterre au début des

années 1990, ce genre musical est basé sur une rythmique particulière de la batterie associée à des lignes de basse lourdes à très basse fréquence ayant pour but de faire ressentir au danseur des vibrations à l'intérieur du corps. Sa musique s’enrichit aussi des musiques du monde venues du Mexique, d’Inde et d’Asie. Une fusion des styles parfaitement maîtrisée. Erik Truffaz est un musicien à part, à la croisée des chemins du jazz…

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The best of Weather Report / Weather Report (2002) 1.3 WEA 81 Weather Report a été l'un des premiers groupes de jazz-rock. Il a été formé à New York en 1971 par le claviériste Joe Zawinul et le saxophoniste Wayne Shorter, ainsi que le bassiste et contrebassiste Miroslav Vitous. L’influence de Miles Davis dans sa période électrique est incontestable, d’autant plus que Wayne Shorter et Miroslav Vitous ont accompagné le célèbre trompettiste. Le succès de Weather Report doit beaucoup à l'arrivée en 1976 de Jaco Pastorius, jeune bassiste prodige qui reste parmi les plus influents de son époque. En 1977, le célèbre Birdland deviendra un standard du groupe. Wayne Shorter et Joe Zawinul, outre leurs carrières individuelles, sont restés les deux membres piliers du groupe jusqu’en 1986.

Organics / L2W (Laurent de Wilde) (2004) 1.3 WIL 85 Laurent de Wilde est un pianiste de jazz, compositeur et écrivain français, né aux Etats-Unis en 1960. Après des études de philosophie, il part à New York où il entame sa carrière de musicien. Alternant les séjours en France et aux Etats-Unis, Laurent de Wilde est reconnu pour ses qualités de pianiste de jazz traditionnel (Prix Django Reinhardt, Victoires de la Musique). Mais

il a aussi été l'un des pionniers de la révolution électronique du jazz des années 2000 et continue de se produire très activement sur les deux fronts musicaux. En parallèle de la musique, il réalise et tourne avec le projet jazz de Diane Tell autour de Boris Vian (« Dr Boris and Mister Jazz »). Il produit quatre volumes de contes d'Afrique avec Souleymane Mbodj pour les éditions Milan et publie des nouvelles (« Jazz Me Blue », 2009 et « Au Duc des Lombards », 2010) tout en participant à la co-écriture et présentation d’un documentaire pour Arte autour de Thelonious Monk et du livre qu'il lui a consacré.

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