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ANIMATION MISSIONNAIRE - AFC REP. DEM. CONGO

PRIERE MISSIONNAIRE 11 JUIN 2016

« Missionnaires, soyons témoins du Cœur Miséricordieux de Jésus »

Introduction

Chers frères et sœurs, le

mois de juin est le mois du Sacré-

Cœur Jésus. C’est sous l’icône du

bon pasteur que se manifeste la

bonté miséricordieuse de Jésus

envers les brebis de son troupeau.

Notre ardeur missionnaire est tributaire du cœur de Jésus bon

pasteur. Nous allons donc prier pour tous ceux qui travaillent

dans la vigne du Seigneur, afin qu’il y ait un seul troupeau et un

seul Pasteur.

Hymne (cf. Bréviaire)

Psaume

Parole de Dieu

Exhortation

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Chers frères (et sœurs), notre

méditation porte essentiellement sur le

Sacré-Cœur de Jésus à travers les

lectures que nous avons écoutées le

dimanche dernier.

Etre missionnaire du Cœur

miséricordieux de Jésus c’est savoir se

plonger avant tout dans les sentiments

ou les pensées du cœur de Dieu et de

son Fils Jésus. Ezéchiel parle des

mauvais bergers qui ont noyé l’Israël

dans la misère de l’exil en Babylonie. Cette souffrance du

peuple arrive faute des dirigeants capables de le défendre et

aussi à cause de la faute de chacun. Les dirigeants recherchent

leurs propres intérêts même si le prix en est la compromission

avec les païens. Le prêtre Ezéchiel déplore la situation tout en

exprimant son espérance de voir la restitution nationale par la

miséricorde de Dieu.

La décision de Dieu est tombée et sa réalisation ne va

pas tarder : « J’irai moi-même à la recherche de mes brebis et je

veillerai sur elles (…) J’irai les délivrer dans tous les endroits où

elles ont été dispersées un jour de brouillards et d’obscurité »

(Ez 34,11.12). C’est le mouvement du cœur de Dieu qui veut

aller à la recherche des fils d’Israël pour les ramener sur leur

terre comme le pasteur rassemble ses troupeaux en des lieux

de pâturage, de breuvage, de repos et de sécurité.

Le berger ramène, soigne et redonne des forces. Il fait

des besoins élémentaires de ses brebis sa principale

préoccupation. Le texte d’Ezéchiel nous montre le cœur de

Dieu capable de souffrir à cause de la perte des hommes pour

quelque raison que ce soit.

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Tous les soucis du pasteur

traduisent les pensées du cœur de Jésus,

ce qu’il attend de chacun de nous et ce

qu’il veut faire pour nous. La célébration

du Sacré-Cœur est la contemplation de

l’amour de Dieu pour nous. Elle nous

invite à profiter de tous les biens qu’il

accorde mais aussi à avoir une attitude

qui réjouit son cœur.

L’évangéliste Luc parle de la joie du

pasteur qui retrouve sa brebis. Bien de

nos chrétiens perdurent dans leurs

égarements en évoquant cette joie ; ils rappellent que le Christ

est venu pour les pécheurs, pour les malades, pour ceux qui

sont perdus. C’est la tâche du Christ bien sûr, mais c’est une

tâche qui lui fait de la peine. Saint Luc veut nous faire voir

combien le berger souffre, combien il est inconsolable tant

qu’il ne retrouve pas une seule de ses brebis. Obliger le pasteur

à laisser quatre-vingt-dix-neuf brebis dans le désert, avec la

rudesse du lieu, afin de ne s’occuper que de moi n’est-ce pas

un manque de charité ? Pourquoi ne pas faire la joie du maître

en restant avec les quatre-vingt-dix-neuf autres ? Le père

prodigue aurait-il pu fêter et retrouver sa tranquillité si l’enfant

n’avait pas pris l’initiative de revenir à lui?

Le cœur de Jésus met tout en œuvre pour nous sauver et

nous réconcilier avec son Père (Rm 5, 9-10). Tant que dure

notre égarement, la souffrance du cœur du Christ persiste ;

chaque moment d’égarement de notre part est une

participation à ce coup de lance qui l’a percé sur la croix. Il faut

chercher à se laisser porter sur les épaules du pasteur non

seulement quand il nous ramène de nos erreurs mais chaque

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jour de notre vie. Il faut faire de notre vie entière une parfaite

expérience avec Dieu.

Entant que missionnaires,

nous sommes invités à

communier aux sentiments du

cœur du Christ. C’est-à-dire

rechercher et retrouver nos

frères, les rassembler, les nourrir,

les soigner et leur donner de la

force. La joie du berger ce n’est

pas parce que le nombre des brebis est complet, mais c’est une

joie qui est vécue quand la brebis égarée peut désormais

écouter et suivre sa voix comme les quatre-vingt-dix-neuf

restées au bercail. Alors il y aura un seul troupeau et un seul

Pasteur.

Cantique de Marie (Cf. Bréviaire)

Intercession

Regardons celui que nous avons transpercé et disons-lui avec

amour :

R/ Béni sois-tu et prends pitié de nous.

Jésus, en toi habite la divinité :

– Béni sois-tu !

Fais-nous vivre de ta vie,

– Prends pitié de nous.

Jésus, en toi le Père met tout son amour :

– Béni sois-tu !

Apprends-nous à écouter ta parole,

– Prends pitié de nous.

Jésus, en toi le Père nous manifeste sa tendresse :

– Béni sois-tu !

5 Révèle dans l’Église toute la sagesse de Dieu,

– Prends pitié de nous.

Jésus, de ta plénitude nous avons tout reçu :

– Béni sois-tu !

Accorde-nous surabondance de grâce,

– Prends pitié de nous.

Jésus, source de vie :

– Béni sois-tu !

Rends-nous saints et immaculés dans l’amour,

– Prends pitié de nous.

(Intentions libres)

Notre Père

Prière finale

Dieu éternel et tout puissant, regarde le Cœur de ton

Fils bien-aimé, ainsi que les louanges et les satisfactions qu'il te

présente au nom des pécheurs et, à ceux qui implorent ta

miséricorde avec ferveur, accorde ton pardon ; en vénérant le

Cœur de ton Fils bien-aimé, nous disons les merveilles de ton

amour pour nous ; fais que nous recevions de cette source

divine une grâce plus abondante. Par le même Jésus-Christ, ton

Fils et notre Frère qui vit et règne à avec toi et le Saint-Esprit,

pour les siècles des siècles. Amen