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Conseillers régionaux essonniens : Stéphane Beaudet (LR), Faten Hidri (UDI), Grégoire de Lasteyrie (LR), Aurélie Gros (LR), Jean-Philippe Dugoin- Clément (UDI), Marianne Duranton (UDI), Jean-Raymond Hugonet (SE), Sylvie Carillon (LR), Gérard Hébert (LR), Isabelle Perdereau (LR), Jean-François Vigier (UDI), Sandrine Lamiré-Burtin (MoDem), Robin Reda (LR). LE RéVEIL DE L’ILE-DE-FRANCE Avant de partir quelques jours pour un repos bien mérité, il nous a semblé important de faire un rapide retour sur ce 1er bilan de notre nouvelle ma- jorité. Elus fin décembre, nous avons eu à cœur de mettre en œuvre nos en- gagements car il y a urgence à remettre l'Ile-de-France en marche. Nous n'aurons pas la prétention de dire que toutes nos décisions portent déjà leurs fruits mais toujours est-il que nous avons su insuffler un nouvel état d'esprit en Ile-de-France fondé sur l'engagement, le travail, la remise à plat et renouer le dialogue avec les acteurs. Le 1er chantier a naturellement été de faire une véritable analyse de notre situation budgétaire afin de connaître les moyens à notre disposition. A cet égard, nous avons découvert un budget en trompe l'œil où certaines mesures étaient ouvertement non financées comme le Pass Navigo à 70 € pour lequel il manquait 300 millions d'euros de financement qu'il a fallu consolider. D'autres secteurs, au contraire, bénéficiaient d'affichages mais n'étaient volon- tairement pas mis en oeuvre. Notre volonté a été de respecter nos engagements de campagne : passe Navigo, formation professionnelle, code de la route gratuit pour les ly- céens, défense de tout le territoire de l'Ile-de-France, rénovation des lycées, modernisation des transports, réactivation des dossiers qui étaient enterrés depuis des années, plan de sauvetage des territoires ruraux, soutien à l'in- vestissement des collectivités et à l'initiative, décision sur le déménagement du siège qui s'installera à Saint-Ouen. Parallèlement, nous avons su faire face aux urgences qui se sont présentées à nous : les inondations bien sûr mais aussi l'engagement pour l'emploi aux côtés du Gouvernement dans le cadre du plan 500 000 emplois. Ce qui ressort de ces 6 mois, c'est aussi et surtout cette nouvelle dynamique qui se met en place en Ile-de-France avec l'ensemble des parte- naires et les personnels régionaux qui apprécient cette nouvelle gouvernance car l'Ile-de-France était cette belle endormie depuis 17 ans que nous réveillons progressivement dans l'intérêt des Franciliens. Forts de ce travail nous organiserons, d'ici la fin de l'année, des réu- nions publiques de restitution et d'échanges sur le travail que nous menons en Ile-de-France. LA NEWSLETTER 91 N°8 Juillet 2016 CHIFFRE DU MOIS 85 €  C'est le prix réel d'équilibre que la gauche  connais- sait du Navigo. Grâce  à  Valérie Pécresse et Stéphane Beaudet, ce déficit de 330 M€ est enfin cou- vert par l'Etat. Avec un Navigo à 73 euros,  ce  sont  bien l'amélioration  des conditions  de  trans- port,  l'achat  de matériel,  des  plans bus  et  parkings  qui seront lancés. Une  politique  de clarté,  une  politique efficace,  une  poli- tique d'engagements tenus !

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Page 1: Mise en page 1...Si le budget supplémentaire 2016 permet de procéder à un certain nombre d’ajustements techniques (affec-tation et reprise du résultat de l’exercice 2015 constaté

Conseillers régionaux essonniens :Stéphane Beaudet (LR), Faten Hidri (UDI), Grégoire de Lasteyrie (LR), Aurélie Gros (LR), Jean-Philippe Dugoin-Clément (UDI), Marianne Duranton (UDI), Jean-Raymond Hugonet (SE), Sylvie Carillon (LR), Gérard Hébert (LR),Isabelle Perdereau (LR), Jean-François Vigier (UDI), Sandrine Lamiré-Burtin (MoDem), Robin Reda (LR).

LE RéVEIL DE L’ILE-DE-FRANCEAvant de partir quelques jours pour un repos bien mérité, il nous a sembléimportant de faire un rapide retour sur ce 1er bilan de notre nouvelle ma-jorité.

Elus fin décembre, nous avons eu à cœur de mettre en œuvre nos en-gagements car il y a urgence à remettre l'Ile-de-France en marche.Nous n'aurons pas la prétention de dire que toutes nos décisions portentdéjà leurs fruits mais toujours est-il que nous avons su insuffler un nouvelétat d'esprit en Ile-de-France fondé sur l'engagement, le travail, laremise à plat et renouer le dialogue avec les acteurs.

Le 1er chantier a naturellement été de faire une véritable analyse de notresituation budgétaire afin de connaître les moyens à notre disposition. A cetégard, nous avons découvert un budget en trompe l'œil où certaines mesuresétaient ouvertement non financées comme le Pass Navigo à 70 € pour lequelil manquait 300 millions d'euros de financement qu'il a fallu consolider.D'autres secteurs, au contraire, bénéficiaient d'affichages mais n'étaient volon-tairement pas mis en oeuvre.

Notre volonté a été de respecter nos engagements de campagne :passe Navigo, formation professionnelle, code de la route gratuit pour les ly-céens, défense de tout le territoire de l'Ile-de-France, rénovation des lycées,modernisation des transports, réactivation des dossiers qui étaient enterrésdepuis des années, plan de sauvetage des territoires ruraux, soutien à l'in-vestissement des collectivités et à l'initiative, décision sur le déménagementdu siège qui s'installera à Saint-Ouen.

Parallèlement, nous avons su faire face aux urgences qui se sont présentéesà nous : les inondations bien sûr mais aussi l'engagement pour l'emploi auxcôtés du Gouvernement dans le cadre du plan 500 000 emplois.

Ce qui ressort de ces 6 mois, c'est aussi et surtout cette nouvelledynamique qui se met en place en Ile-de-France avec l'ensemble des parte-naires et les personnels régionaux qui apprécient cette nouvelle gouvernancecar l'Ile-de-France était cette belle endormie depuis 17 ans que nous réveillonsprogressivement dans l'intérêt des Franciliens.

Forts de ce travail nous organiserons, d'ici la fin de l'année, des réu-nions publiques de restitution et d'échanges sur le travail que nousmenons en Ile-de-France.

LA N

EW

SLE

TT

ER

91

N°8 Juillet 2016

CHIFFRE DUMOIS

85 € 

C'est le prix réeld'équilibre que lagauche  connais-sait du Navigo.Grâce  à  ValériePécresse et StéphaneBeaudet, ce déficit de330 M€ est enfin cou-vert par l'Etat.Avec un Navigo à 73euros,  ce  sont  bienl'amélioration  desconditions  de  trans-port,  l'achat  dematériel,  des  plansbus  et  parkings  quiseront lancés. Une  politique  declarté,  une politiqueefficace,  une  poli-tique d'engagementstenus !

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LE CODE DE LA ROUTE GRATUIT, BIENTOT POSSIBLE

La Région va instaurer la gratuité de l'apprentissage du Code de la route pour les jeunes ap-prentis et les lycéens.Tout est cher en Ile-de-France surtout lorsque l'on démarre dans la vie. Le jeune apprenti ou le lycéen doit souventfaire des distances très importantes pour se rendre à son travail sans pouvoir bénéficier des transports en com-mun.

Lorsqu'il passe son permis, le jeune est confronté à l'examen du Code qui est devenu difficile et qu'il peut êtreamené à repasser à plusieurs reprises. C'est donc un examen qui s'avère coûteux.La volonté de l'exécutif régional est d'aider le jeune à passer son permis en prenant encharge le coût du Code.Pour financer ce coût, la Région va mettre en place un financement innovant qui permet de ne passolliciter le portefeuille du contribuable : la personnalisation des plaques d'immatriculation, déjà pra-tiquée en Belgique et en Angleterre. La mise à disposition d'un espace personnel sur la plaque à un particulier ouà une entreprise sera payante et permettra d'abonder un fonds destiné à financer le code pour les jeunes franciliensapprentis ou lycéens.

Autrement dit, un projet qui répond à une véritable attente bénéficiant d'un financementautonome qui pourrait rapporter jusqu’à 10 millions d'euros par an.

Contact : [email protected]

BUDGET SUPPLEMENTAIRE 2016 : 500 000 FORMATIONS SUPPLéMENTAIRES !

Si le budget supplémentaire 2016 permet de procéder à un certain nombre d’ajustements techniques (affec-tation et reprise du résultat de l’exercice 2015 constaté au Compte Administratif, ajustement des certainesrecettes et dépenses du budget primitif 2016), il permet également de décliner le « Plan 500 000formations supplémentaires ».

Ce plan sera signé avec l’Etat et les Partenaires sociaux ainsi que le projet de convention avec le Fonds paritairede sécurisation des parcours professionnels (FPSPP).

Par ailleurs et globalement, le résultat de fonctionnement de 217 880 441,24 € est affecté à la couverture dubesoin de financement dégagé par la section d’investissement, soit la somme de 213 651 683,15 € et en ex-cédent de fonctionnement reporté le solde, soit la somme de 4 228 758,09 €.

De surcroît, le montant de l’emprunt nécessaire à l’équilibre du budget pour 2016 est ramené de 802 290 000€ à 798 061 241,91 €.

Notons enfin l’augmentation des crédits de paiement ouverts à la section d’investissement qui passent de 4 399 853 000 € à 4 698 856 569,15 €. 

Ajustements, accent porté sur la formation, priorité à l’investissement, le budget supplé-mentaire 2016 s’inscrit donc concrètement dans le respect des engagements pris par Valérie Pécresse et lenouvel exécutif régional.

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STOP AUX DéPôTS SAUVAGES !   

Au travers d'un rapport pour une « Région Ile-de-France propre  », la majorité régionale asouhaité se saisir de la question des dépôtssauvages de déchets, qu'ils soient ménagers ounon.

A la base de ce projet de délibération, il y a eneffet un constat que nous pouvons touspartager, celui de la multiplication des dépôts ende nombreux points du territoire francilien.

Qu'entend on exactement par la no-tion de dépôt sauvage ?

Il s'agit d'une réalité très large, celled'un incivisme qui touche aussi bienles communes urbaines que rurales,allant  de  l'abandon  sur  un  trottoird'un meuble encombrant à des déversements en lisière de forêt de déchets de chantierou de matériaux usagers.

Face à cette situation, il y a le droit, qui permet aux Maires, dans le cadre de leurs pouvoirs depolice de dresser des amendes et il y a la réalité ou, faute de pouvoir identifier les fautifs,les communes supportent les coûts des enlèvements.

Dans certaines communes, la collecte de ces déchets sauvages peut représenter un coûtallant jusqu'à 13 € par habitant et par an... Plus de 50 € par foyer…

C'est donc un enjeu financier essentiel pour les communes, mais c'est aussi un problème en ce qui concerne lecadre de vie des Franciliens ainsi, évidemment, que l'image et donc l'attractivité de notre région.

La force de cette délibération réside dans le déblocage d'un fonds de soutien de 940 000€ pourles acteurs de la lutte contre les dépôts sauvages ainsi que dans le très large répertoired'actions qu'elle propose.

Des actions de prévention d'abord, à travers la multiplication des lieux de collecte des déchets qu'ils soientménagers ou issus du BTP. Au-delà et sur la base cartographique plus fine de l'ensemble des sites concernéspar ces dépôts sauvages d'autres mesures plus ciblées pourront être prises telles que la restriction de l'accèsà certains sites ou encore l’aide à leur surveillance.

Des actions visant à répondre à ces infractions ensuite, avec une aide financière aux communes pour le nettoyagede ces sites et la collecte de ces déchets.

Contact : [email protected]

Du côté de l’Essonne

Déchets sauvages à Ballainvilliers: coût de nettoyage 400 000 €

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Contact : [email protected]

Du côté de l’Essonne

LA RéGION AUX COTéS DES TERRITOIRES POUR AMéLIORER LA SéCURITé 

La Région Ile-de-France tient à s’impliquer pleinement dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité. Ainsi, alorsque les crédits permettant de financer l’implantation des forces locales de sécurité avaientconnu plusieurs années de baisse régulière, 5 M€ ont été inscrits au budget 2016 par la nou-velle majorité régionale. La convention Etat-Région existante, relative à l’équipement immobilier de la police nationale et de la gendarmerieet signée en 2013, arrive à échéance le 17 octobre 2016. Celle-ci doit donc être prorogée d’un an le temps de né-gocier sereinement les termes d’une nouvelle convention, avec pour ambition de renforcer le partenariat Etat –Région dans le domaine de la sécurité.

Concrètement, cette nouvelle convention intégrera le soutien à l’équipement mobilier de la police na-tionale et de la gendarmerie, tout en prenant mieux en compte les besoins des territoires ruraux de lagrande couronne en matière de sécurité, faisant ainsi de la Région Ile-de-France un acteur majeur dans ce domaine.

Comme elle s'y était engagée durant la campagne, Valérie Pécresse respecte là encore un de ses en-gagements qui était d'assurer la sécurité sur l'ensemble du territoire.

PACTE RURAL : LA RéGION EN SOUTIEN DU COMMERCE DE PROXIMITéLe Pacte rural acté le 17 mars 2016 avait été le premier geste fort de la nouvelle majorité.Cet engagement en faveur des territoires ruraux franciliens vient de se voir conforté et renforcé.

Un dispositif spécial visant à sauvegarder les commerces de proximité dans les villes etvillages de l’Ile-de-France a été adopté ce 7 juillet 2016.

L’enjeu est de taille. Il répond à une attente forte et maintes fois exprimée.Maintenir les commerces deproximité en milieu rural, c’est en effet préserver la vie de village. C’est renforcer leur attrac-tivité, c’est accompagner la dynamique économique et d’emploi dans notre région.

C’est dans cet objectif qu’il a été décidé la création de deux types d’aides complémentaires.La première s’adresse directement aux commerces de proximité et à leurs responsables.Il s’agit, au travers d’une participation aux dépenses d’investissement à hauteur de 30 % de maintenir, favoriserla création, le développement ou la reprise dans les centres-villes et les centres-bourgs.Ce soutien ciblé concerne toutes les activités du quotidien (commerce de bouche, restauration, alimentation,coiffeur…).A noter que les dépenses de réparation des dégâts subis par les commerces touchés par les inondations de ceprintemps sont éligibles à cette aide.

Le deuxième volet de ce dispositif vise pour sa part les communes de moins de 10 000 habitantset EPCI (Etablissements publics de Coopération Intercommunale) hors Métropole du Grand Paris et unitéurbaine de Paris. La Région entend contribuer à hauteur de 50 % à la réalisation de ces collectivités que ce soit en matière d’amé-nagement (création, rénovation de rues piétonnières, places de stationnement…) ou d’acquisition foncière ouimmobilière pour l’installation de ces commerces (fonds artisanaux, mise aux normes, études…).

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Contact : [email protected]

Du côté de l’Essonne

UN CONTRAT D’INTéRêT NATIONAL POUR L’ESSONNE

Vendredi 24 juin est une date importante pour l'Essonnepuisque c'est à cette occasion que le Premier ministre asigné, sur  la base aérienne 217 de Brétigny-sur-Orge,  un  contrat  d’intérêt  national  Porte  SudGrand Paris avec les Conseils départementaux de l’Essonneet de Seine et Marne ainsi que Cœur d’Essonne Agglomérationafin de définir une stratégie de développement pour le territoireen lien avec le Grand Paris.

Ce contrat porte des engagements de transports,de développement économique et d’aménagementurbain. 

Ce déplacement a été l’occasion de signer le Contrat construc-teur avec le groupement Ibelys, du futur grand stade derugby qui devrait prendre place sur l’ancien hippodrome deRis Orangis/Bondoufle. Un grand pas pour la Fédérationfrançaise de Rugby (FFR) dont son Président, Pierre Camou, adéclaré que cet événement est un moment fondateur de demain. Un stade de 82 000places qui devrait voir le jour en 2021 avec autour un cluster sportif de 115 ha envisagésur la santé, le bien-être, la formation, la représentation des marques internationales,l’hôtellerie, du coworking. 

Un projet qui offrira de nombreux emplois pour les Franciliens et qui permettra à l'Essonne d’avoir unestructure pour accueillir les jeux Olympiques de 2024 si le dossier français est retenu. Ce projet favoriserala mise en place de transports tels que le tram express Sud Evry-Massy qui pourrait voir le jour dès 2019. Il offrira des correspondances avec les RER B,C,D, les réseaux de bus et permettra un trajet de 39 mn. Pierre Villepreux, grand joueur de rugby à XV, disait « Dans une équipe de rugby, il n'y a pas de passagers, iln'y a qu'un équipage." Soyons les supporters de cet équipage. La Région Ile-de-France sera attentive à ceprojet..

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Contact : [email protected]

Du côté de l’Essonne

UN PLAN VéLO POUR L’ILE-DE-FRANCE 

Sous l'impulsion de Stéphane Beaudet, dont on connaît tous la passion pour le vélo, a été lancé le plan ré-gional en faveur du vélo dont l'objectif n'est pas seulement de financer des pistes cyclables mais belet bien de faire du vélo un mode de locomotion complémentaire aux autres moyens detransports, bus, RER, voiture.Il s'agit donc d'engager résolument la Région et ses partenaires dans l'élaboration d'une vraie visionpour les transports en Ile-de-France.Pour cela, il faudra :

1) revoir d'une façon globale et pragmatique les itinéraires cyclables existants en prenanten compte le « ruptures de déplacement » et concevoir le vélo, non plus seulement comme un loisir maiscomme un mode de déplacement à part entière qui peut compléter l'offre de transport  notamment grâceà un dialogue étroit avec les acteurs économiques et les associations d'utilisateurs ;2) soutenir cette complémentarité en développant à la fois une offre diversifiée (soutienà l'achat, vélo/ vélo à assistance électrique/ location) mais également des stationnements comme des dé-placements sécurisés ;

3) prévoir de nouveaux services pour les utilisateurs de vélos alliant souplesse et ef-ficacité : compatibilité des modes de paiements, informations communes sur les différents déplacementspossibles, possibilité de réservation des vélos « publics ».

Le débat est ouvert, il s'agit maintenant de travailler ensemble pour élaborer un plan vélo ambitieux etréaliste pour l'Ile-de-France et l'Essonne.

INSTAURATION D’UNE PRIME DE DéPART POUR LES PERSONNELS DUSIèGE DE LA RéGION

Sur la dernière mandature régionale, les effectifs du siège de la Région ont augmentéde 135 agents alors que la gauche supprimait en même temps 82 agents dans les ly-cées. Devant cette masse salariale qui a bondi et n'a pas été gérée au détriment des franciliens, la majoritéa décidé de mettre en place l'indemnité de départ volontaire, dispositif prévu par la loi et déjàappliqué dans plusieurs collectivités. En clair, ce dispositif vise à offrir une opportunité pourles agents qui souhaitent s’investir dans d’autres missions et quitter la fonctionpublique. Il nous semble réellement judicieux de faciliter le départ des agents du siège avec la prime dedépart volontaire qui constitue un véritable capital, les agents pourront par exemple entreprendre et créerdes emplois directs ou indirects pour nos concitoyens. L'indemnité de départ permettra unemeilleure gestion des compétences par les DRH qui devront essayer de garder des talentsplutôt que gérer le trop plein d'agents. Ces départs correspondront donc bien à des projets de vie etnous avons à cœur d’accompagner les agents du siège qui font le choix de s’engager dans une nouvelleaventure professionnelle ou personnelle.