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42 JUILLET 2016 • GRATUIT VOUS AIMEZ VOS PLANTES ? PRENEZ LES EN PHOTOS !

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JUILLET 2016 • GRATUIT

VOUS AIMEZ VOS PLANTES ?PRENEZ LES EN PHOTOS !

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“En deux jours, j’ai dû décidersi un homme devait mourir”.

GENEVIÈVE DONADINI

Quarante ans après avoir été désignée jurée d’assises dans le procès retentissantde Christian Ranucci, reconnu coupable du meurtre de la petite Marie-Dolorès Ram-bla, et guillotiné le 28 juillet 1976, Geneviève Donadini, maire de la Commune entre1985 et 2004, revient sur cette expérience qui l’a marquée à vie : le manuscritqu’elle a dernièrement achevé, et qui sera prochainement publié, est le fruit d’unelongue et douloureuse genèse, semée de nuits blanches, de regrets et de doutesqui l’assaillent encore aujourd’hui. L’ancienne maire a accepté de s’en confier pourLa Penne Magazine.

Bien que le procès de ChristianRanucci souffle ses quarantelugubres bougies cette année,

Geneviève Donadini s’est attelée à larédaction de son manuscrit il y a àpeine cinq ou six ans. “Pendant plusde trente ans, c’était encore trop dou-loureux. Néanmoins, il fallait bien queje m’y mette un jour ou l’autre : depuistoutes ces années, je ne l’avais jamaisvraiment partagé avec personne. Maisle besoin de transmettre ce témoi-gnage ne s’était jamais émoussé”,confie-t-elle.

En ce début du mois de mars 1976,lorsque s’ouvre le procès au palais dejustice d’Aix-en-Provence, GenevièveDonadini est une jeune femme de 36ans, déjà mère de trois enfants. Elueau sein de la majorité municipale dumaire Elie Uras depuis 1971, elle estson adjointe déléguée aux Ecoles :“J’ai été appelée par les gendarmes,qui m’ont signifié ma désignationcomme jurée. Mais ils étaient persua-dés qu’en tant que maman, et notam-ment d’une fillette de l’âge de lavictime, je serais récusée… Mais non,je me suis retrouvé au sein d’un juryexclusivement composé, à part moi,d’hommes”.

Le 9 mars, le procès commence à 9heures aux Assises des Bouches-du-Rhône d’Aix. Le climat de l’époque,

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dans l’Hexagone, est très particulier.Car la date du procès se télescopeavec l’arrestation de Patrick Henry, ac-cusé d’avoir assassiné le 30 janvier lepetit Philippe Bertrand. Ce climat dechoc, et la haine qu’il peut engendrerà un niveau d’hystérie collective rare-ment atteint à l’échelle d’un pays,sont entretenus par certains médiasavec un sens discutable des respon-sabilités : c’est l’époque du fameux“La France a peur”, jeté par Roger Gic-quel en ouverture du journal télévisédu 18 février, au lendemain de l’arres-tation de Patrick Henry…En ce début de matinée, une foulecompacte se masse devant le palaisde justice. Un tag décore depuis peuun pan de mur de l’édifice : “A mort !”.Geneviève Donadini se souvient préci-sément de ces premiers instants : “ Ce matin-là, la foule hurlait sa hainedevant les portes du palais, j’ai mêmedû demander à deux policiers de m’ai-der à entrer dans le tribunal ! Le cli-mat était délétère, détestable danstout le pays. A cette époque, la ques-tion de la peine de mort clivait déjàl’opinion. J’étais pour l’abolition, etc’était la ligne du Parti Communistedont j’étais déjà membre, commepour d’autres familles politiques de lagauche en France. Mais sincèrement,je me suis demandé de quelle ma-nière j’aurais réagi si on avait assas-siné un de mes enfants… Quoi qu’il ensoit, et quels que soient mes étatsd’âme, je devais accepter cette réalitéimmédiate et implacable : j’étais juréed’Assises, sans aucune expérience, etj’avais seulement deux jours pour dé-cider de la culpabilité ou de l’inno-cence d’un homme, dans une affairede meurtre. C’est cela que j’ai voulutraduire dans mon manuscrit. Il n’estpas là pour reconstituer l’affaire Ra-nucci. Je n’ai pas voulu écrire mon“pull-over rouge” à moi (*). C’est le té-moignage d’une jeune femme, jeunemère dans cette France des années1970, qui se trouve investie d’une res-ponsabilité aussi effrayante : sans rienconnaître aux rouages de la Justice,on se sent lâchée dans cette spirale,livrée à soi-même”.

Durant le premier jour du procès, s’en-chaînent le réquisitoire, les témoins,les experts, les policiers. “On nousmontre les photos de la gamine, lespièces à conviction emballées dansdes sachets plastique : une chaussurede la petite, le couteau ensanglanté…

Et puis, après avoir passé la soirée enfamille, à essayer en vain de penser àautre chose, vient très vite le secondjour, avec les plaidoiries successives,et deux heures, ou à peine plus pourdélibérer”. Une fois dans la salle desdélibérations, c’est le sentiment d’unflot qui emporte la jurée sans qu’ellepuisse le contenir, le sentiment qu’ellene maîtrise pas grand-chose. Elle estla seule femme du jury, “face à desmessieurs plus âgés”, comme elle ledécrit dans ses souvenirs. “Les juryspopulaires sont une avancée démo-cratique, je le pense toujours. Mais,du moins à l’époque, un minimum depréparation nous aurait grandementaidés. On n’a rien eu...”.

Si Geneviève Donadini ne peut tou-jours pas, eu égard au respect du se-cret des délibérations, dévoiler sonchoix, elle est en revanche univoquesur l’orientation de l’instruction : “Onaurait dû délocaliser le procès. Tropde tensions, avec les familles pré-sentes, les gens dehors qui récla-maient le sang de Ranucci… Je mesuis immédiatement rendu compteque l’instruction était à charge.Lorsque l’avocat général, s’adressantà l’accusé, lance froidement qu’il estau-delà de la pitié des hommes, toutest dit. Pour moi, justice n’a pas étérendue”.

Christian Ranucci est reconnu coupa-ble “par 8 voix au moins”, comme l’an-nonce le président du tribunal. Lescirconstances atténuantes n’étantpas retenues, cela signifie la guillo-tine. Dans un ouvrage qu’il écrira biendes années plus tard, un des avocatsde Christian Ranucci, Maître Le For-sonney, racontera que c’est dans le re-gard de Geneviève Donadini, qu’ilcomprit la sentence qui allait être ren-due. “A l’annonce du verdict, les gensont applaudi… Quarante ans après leprocès, mon esprit fait encore legrand écart entre les deux : un jourcoupable, le suivant innocent”, confie-t-elle.Le jeune homme de vingt-deux ansest guillotiné le 28 juillet 1976, dans

la cour de la prison des Baumettes.“J’ai appris l’exécution en écoutant laradio, se souvient Geneviève. Je n’aipu m’empêcher de pleurer, devantmon mari qui ne comprenait pas cequi se passait, éberlué”.Deux ans plus tard, le philosophe Mi-chel Foucault, dans une tribune paruedans le Nouvel Observateur du 11septembre 1978, déclarait : “La jus-tice, de façon irréfutable, est coupa-ble d’avoir, avec cinq séancesd’instruction, deux jours d’assises, unpourvoi rejeté et une grâce refusée,mené sans plus hésiter Ranucci àl’échafaud”.On peut aisément imaginer le soula-gement que put ressentir l’ancienneMaire de La Penne, à l’annonce del’abolition de la peine capitale, le 17septembre 1981. “Pour que personnene se trouve plus jamais dans unetelle situation : décider de la mortd’un homme, affirme Geneviève. Lapeine de mort est le contraire de la ci-vilisation : elle entretient nos pen-chants les plus obscurs, et ne règleabsolument rien. Pas plus qu’entas-ser des gens en prison, dans desconditions inhumaines : il ne s’agitpas de les absoudre de leurs fautes.Mais si l’on veut tirer quelque chosede bon de ces femmes et de ceshommes, il faut réinstaurer la tradi-tion de la prison au sens républicain :un lieu d’éducation, de soins, pourune future réinsertion”.

La France, berceau des philosophesdes Lumières, sera pourtant le dernierpays d’Europe occidentale à abolir lapeine capitale… Mais en ce 28 juillet1976, à 4h13 du matin, c’est encoreun pays d’un autre âge. Comme le dé-crit glacialement Gilles Perrault dansles derniers mots de son livre, la têtetranchée de Christian Ranucci rebon-dit deux fois sur le sol…

(*) “Le Pull-over rouge” est une en-quête parue en 1978 de l’écrivain etjournaliste Gilles Perrault, dans laquellel’auteur remet en question la culpabilitéde Christian Ranucci.

“A l’annonce du verdict, les gens ont applaudi”

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MONJARDIN

EXTRAORDINAIREFAITES-NOUS PARTAGER VOTRE PASSION

POUR VOS JARDINS, GRANDS OU PETITS, VOS BALCONS, VOS JARDINIÈRES, VOS LÉGUMES,

VOS FRUITS, VOS PLANTES O

n Pages 2/3Geneviève Donadini

n Pages 5/6Actualité

n Page 7Services municipaux

n Pages 8/9/10Budget Primitif 2016

n Page 11Vie associative

n Page 12Actualité

n Page 13Mémoire d’ici

n Page 14Vie économique

EditoLors de sa séance du 8 juin dernier, le conseil d’admi-nistration de la Société Publique Locale “L’Eau desCollines”, qui assure depuis le 1er juillet 2014 la ges-tion de la distribution d’eau, a validé la baisse du tarifde l’eau : cette réduction de 64 centimes par mètrecube d’eau, effective depuis le 7 juillet dernier, concer-nera les 50 premiers mètres cube, ce qui représenteune économie d’environ une trentaine d’Euros, varia-ble selon le nombre de personnes par foyer et le typed’habitat.

Cette baisse est permise par des résultats d’exploita-tion positifs de la gestion du service de l’eau. A cetitre, le conseil d’administration de “L’Eau des Col-lines” s’est prononcé sur une redistribution d’une partdes excédents au travers d’une baisse tarifaire, lereste étant naturellement consacré aux investisse-ments nécessaires à l’entretien et la modernisationdu réseau.

Après dix-huit mois de gestion publique, nous enavons fait la démonstration : oui, l’eau, bien communde l’Humanité, peut échapper à des logiques pure-ment marchandes, et se débarrasser des monopolesexercés par les multinationales.

Voilà qui tord le cou au scepticisme, voire à l’incrédu-lité railleuse de celles et ceux qui, à l’époque, prétex-taient un manque de compétence technique duservice public, à leurs yeux incapable de remplir cettemission : argument fallacieux qui, en réalité, masquaitdès le départ un antagonisme d’ordre purement poli-tique. Pour ces gens-là, l’eau n’est pas un bien com-mun, mais un bien privé, susceptible de générer desprofits privés. C’est là toute la différence : les res-sources générées par l’exploitation de l’eau, au lieude satisfaire l’appétit des actionnaires, sont désor-mais employées au service de l’intérêt général.

Une fois de plus, nous pouvons nous féliciter de la ca-pacité du service public à relever de nouveaux défis.Cela peut en effrayer certains qui craignent pour l’ave-nir de leurs dividendes. Mais cela aussi relève de l’op-position idéologique.

Votre Maire,Pierre Mingaud.

Directeur de la publication : Pierre Mingaud • Rédaction, Crédit photos : Ville de La Pennesur Huveaune : [email protected] • Maquette : Plume Gra-phique • Imprimerie : Imprimerie CCI • Ce numéro a été tiré à 3 000 exemplaires • La Pennesur Huveaune Magazine • Hôtel de Ville, Place Jean Jaurès - 14, Boulevard de la Gare 13713 La Penne-sur-Huveaune Cedex • Tél. : 04 91 88 44 00 www.ville-lapennesurhuveaune.fr

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Andréa Bescond, qui s’était produite à l’Espace de l’Huveaune le 24Novembre dernier, et nous avait présenté son spectacle “Les cha-touilles, ou la danse de la colère”, programmé par le service Culturel,a été récompensée d’un Molière lors de la dernière cérémonie qui s’esttenue le 23 mai dernier. Déjà lauréate du Prix d’interprétation féminineau festival d’Avignon en 2014, elle a remporté le Molière pour ce spec-tacle, dans la catégorie “Seul en scène”. Cela méritait d’être souligné,voilà qui est fait !

L’ensemble du système de vidéo-surveillance est désormais entière-ment opérationnel, avec unevingtaine de caméras réparties surune dizaine de sites dans la com-mune, qui est entrée dans un dispo-sitif de “vidéo-verbalisation”,permettant à la Police municipale deverbaliser après examen desimages, pour des actes tels que desstationnements dangereux, des dé-pôts sauvages, des dégradations surla voie publique…Des travaux de réfection de cani-veaux sont actuellement en courssur le chemin Raymond-Retor, leboulevard Voltaire – à proximité duparking Henri-Saver – ainsi que surle chemin de Saint-Lambert.Egalement en cours, de très impor-tants travaux préparatoires de créa-tion de la voirie – réseaux de pluvial,d’électricité, d’éclairage public – des-tinée au futur programme de loge-ment, dits “des Arcades”. n

TRAVAUX CULTURE

Au début du mois d’avril dernier, les membres de l’Amicale des ChasseursPennois ont entrepris une opération de nettoyage de la forêt, à proximitéde l’ancienne carrière Cassar. Soucieux de la préservation de notre massif,les Chasseurs Pennois mènent une telle action une à deux fois par an. Maisau vu du butin récolté – gravats de toutes sortes, poutrelles métalliques,et même une baignoire ! – on ne peut qu’adresser un appel au civisme,afin que certains coins de notre forêt ne ressemblent plus à des dépotoirssauvages… n

ENVIRONNEMENT

Afin de répondre à une plus forte demande en période estivale, les quatre déchèteriescommunautaires – Aubagne-Saint-Mitre, Auriol, Peypin et Cuges-les-Pins – sont ou-vertes une heure de plus jusqu’au 30 septembre. Les déchèteries sont ainsi ouvertesau public en continu de 9 heures à 18 heures. Par ailleurs, à partir de la rentrée, desbennes à végétaux sont à nouveaux à la disposition du public aux Candolles (parkingdu Souvenir Français), et sur le parking du boulevard Jean-Jacques Rousseau (parkingface à l’allée Grosso). Candolles : 10-11, 24-25 Septembre, 8-9 Octobre. Parking surJean-Jacques Rousseau : 3-4, 17-18 Septembre, 1-2 Octobre. Il est rappelé que seulsles débris végétaux sont acceptés dans ces bennes. n

APPEL AU CIVISME

On a à déplorer que certaines parties del’ancien canal d’alimentation d’eau, quiserpente à la lisière du massif forestier,soit obstrué par des déchets végétauxde toutes sortes. Rappelons que les dé-pôts sauvages, de toute nature, sontstrictement interdits. Par ailleurs, bou-cher cet ancien canal peut avoir desconséquences en termes de sécurité,dans la mesure où il draine et évacue leseaux de pluie. n

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SERVICE DES BÂTIMENTS COMMUNAUX

On en est à peine aux premiersjours de juin, et il fait déjà bienchaud en ce début de matinée,

dans les futurs locaux de la Police mu-nicipale, où des agents du service desBâtiments Communaux s’affairent. Ge-noux à terre, dans la chaleur et la pous-sière, ou dans le vacarme de laperceuse à percussion qui troue leplancher… C’est fréquemment leurquotidien.

Le service est composé de cinq agents: Alain Nuti, Francis Werlé, Sofien Tiebet Cédric Vatinel sont affectés à l’entre-tien des bâtiments proprement dit, lecinquième agent, Dery Dody, étantquant à lui spécialisé dans les travauxde peinture. “Nous avons en chargel’entretien de l’ensemble des bâti-ments communaux, y compris lesécoles, confie Alain Nuti. Mais égale-ment l’entretien du mobilier de voirie,les potelets, les panneaux de signalisa-tion, ou encore des grilles pluviales”.

C’est Cathy Chotard, au secrétariat desServices Techniques municipaux, quienregistre et transmet les demandes,et définit avec les agents les priorités

en termes de travaux à effectuer. EtAlain de préciser : “Avec Cathy, nous sa-vons gérer le planning des petits tra-vaux d’entretien. Mais en casd’urgence, pour des raisons de sécuriténotamment, c’est le directeur des Ser-vices Techniques qui nous demanded’intervenir immédiatement sur le siteconcerné. C’est le cas aujourd’hui, avecla pose d’une climatisation, car les pre-mières chaleurs peuvent endommagerle serveur informatique présent dans lelocal”. Quant aux bâtiments scolaires,les travaux s’effectuent le mercrediaprès-midi, et chaque agent du servicea “son” école attitrée. Chacun a sa spé-cialité, qu’il s’agisse d’électricité, deplomberie, de maçonnerie ou de pein-ture, “mais on est toujours dans la po-lyvalence, précise Francis. Si uninterrupteur ne fonctionne plus, n’im-porte lequel d’entre nous peut le chan-ger. Mais pour des travaux plusimportants d’électricité, comme unemise en conformité, par exemple, c’estAlain qui s’en chargera, car c’est saspécialité. Il n’empêche que la plupartdu temps, on travaille rarement toutseul dans son coin”.

Alain Nuti et Dery Dody ont récemmentpassé une habilitation afin de pouvoirtravailler sur nacelle, pour des travauxde voirie en hauteur, ou encore le chan-gement de projecteurs défaillants sousle plafond de la salle de spectacle.

“Notre travail se cantonne le plus sou-vent à de l’entretien courant, c’est vrai.Mais nous sommes capables de menerdes chantiers du début à la fin, s’enor-gueillit Alain. Par le passé, nous avonsentièrement rénové des appartementscommunaux, nous avons réalisé la cui-sine du local du Secours Populaire, latisanerie de l’école Jacques-Prévert…”Plus récemment, le service a réalisé laréfection totale du bureau de l’Hôtel deville abritant le matériel de reprogra-phie, et par lequel passent de nom-breux Pennois désirant louer ou utiliserles salles municipales.

Quelles que soient la nature et l’enver-gure des travaux qu’ils réalisent, cha-cun de ces cinq agents apporte sonpropre savoir-faire à l’autre, afin quetous répondent à un impératif de poly-valence… Mais solidaire ! n

Polyvalents et solidaires

En séance du 14 avril 2016, le Conseil municipal a déli-béré en faveur du règlement général de police des cime-tières. La mise à jour de ce règlement a été renduenécessaire par une large réflexion portant sur le réamé-nagement du cimetière des Candolles. D’importants tra-vaux ont été réalisés afin de rationaliser l’espacedisponible et d’améliorer la qualité des concessions quin-zenaires, disposant désormais de caveaux. Rappelonsque ledit règlement est disponible au service de la Policemunicipale, ainsi que sur le site internet de la Ville,www.ville-lapennesurhuveaune.fr n

En séance du 25 mai 2016, le Conseil municipal s’estprononcé afin de solliciter le Conseil départemental desBouches-du-Rhône, pour l’obtention de subventions dansle cadre des dispositifs “Aides aux travaux de proximité”et “Fonds départemental d’aide au développementlocal”. Le premier dispositif (*) concerne des travauxd’amélioration et de rénovation des bâtiments commu-naux, des infrastructures communales et des espacespublics. Le second – 60 % de participation du Conseil dé-partemental – sera destiné à l’acquisition de véhicules

et à la création et la modernisation du réseau de télécom-munication communal.En cette même séance, le Conseil Municipal a délibéréafin de déclarer symboliquement la Commune “ZoneHors TAFTA et hors CETA”, les deux accords de libre-échange actuellement en négociation, respectivemententre les Etats-Unis et l’Union Européenne, l’Union Euro-péenne et le Canada. Ces négociations relatives au com-merce, à l’industrie, au secteur bancaire, àl’environnement, à l’exception culturelle, ont pour ambi-tion d’harmoniser les législations en vigueur des deuxcôtés de l’Atlantique, au profit des normes américaines,pour faciliter le libre-échange sous peine de sanctionspour le pays contrevenant. Ces accords deviendraient defait, un moyen légal pour les multinationales de s’exoné-rer de toutes les décisions publiques qui peuvent lescontraindre, entraver leur extension ou l’expansion deleurs parts de marché. En résumé, la suppression desbarrières non tarifaires prévue dans le cadre de ces trai-tés, est un instrument pour promouvoir une course versle bas en matière de normes, de règlement et de lois dansles domaines environnemental, social et sanitaire. n

JEUNESSE

Au début du mois de juin, six jeunes de l’Association Solidairedes Jeunes Pennois, une junior association (*), ont passé leweek end au Grau du Roi, afin de découvrir ce coin de Ca-margue blotti face à la mer, entre La Grande-Motte et Aigues-Mortes. Encadrés par deux agents de notre service Jeunesse,ces jeunes ont goûté aux joies du camping, ont visité une ma-nade et ont pu profiter d’une balade à cheval le long du littoral.Un bien agréable week end pour des jeunes qui, tout au longde l’année, entreprennent des actions citoyennes, qu’ils’agisse de la récolte des bouchons de plastique destinée aurecyclage, des échanges intergénérationnels, notamment avecles seniors, ou encore de leur contribution régulière et active,à des actions initiées par le service Jeunesse. n(*) Une Junior Association est une association gérée par des jeunes mi-neurs, et qui a obtenu ce label par le Réseau National des Juniors As-sociations.

ACCÈS AUX MASSIFS FORESTIERS

En été, l’accès aux massifs forestiers du département est ré-glementé par arrêté préfectoral, entre le 1er juin et le 30 sep-tembre. Plusieurs niveaux de danger sont ainsi établis,définissant les possibilités d’accès.

Un serveur vocal est disponible en composant le :0811 20 13 13, en utilisant l’application “MyProvence Balade”, ou en se rendant sur les sites suivants : www.myprovence.fr, ou www.bouches-du-rhone.gouv.fr. Le serveur vocal, l’application et les sites internet sont actua-lisés chaque jour, au plus tard à 18 heures pour le lendemain.

(*) Après avoir délibéré, la Commune a été avisée par la Présidente du Conseil départemental, du changement de finan-cement par le Département du dispositif “travaux de proximité”, passant de 80% à 70% du montant des travaux.

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C’est voté !

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LA PENNE MAGAZINE : ChristineCapdeville, ce Budget Primitif 2016a-t-il une particularité notable ?Christine Capdeville : D’une manièregénérale, chaque budget primitif est tri-butaire du résultat de l’exercice de l’an-née précédente, ce que l’on appelle lecompte administratif. Il serait donc plusopportun d’évoquer la particularité dubudget de l’année dernière. En 2015,nous avons dû faire face à une diminu-tion des dotations d’Etat de près de200 000 Euros, et ce budget, fait aussiinédit qu’inquiétant, fut en diminutionpar rapport à l’exercice 2014. Nousavons donc dû à l’époque, passer d’unepolitique de rigueur - imposée par undésengagement de l’Etat débuté sousle gouvernement Sarkozy, et aggravépar l’actuel – à une politique d’austé-rité sans précédent, qui s’est traduitepar une diminution de la qualité de l’of-fre de services à la population. Des dé-cisions douloureuses à prendre, maisl’Etat ne nous a pas laissé le choix.

LA PENNE MAGAZINE : Ces déci-sions ont-elles porté leurs fruitspour l’élaboration du Budget Primi-tif 2016 ?Christine Capdeville : Au prix d’effortssans précédent, oui. Nous avons clô-turé l’exercice 2015 avec un excédentde fonctionnement de près de 600 000Euros, alors que n’avions pu retirerqu’un excédent 2014, d’environ255 000 Euros. Nos charges à carac-tère général ont diminué de 3% par rap-port aux prévisions établies, ce quinous permet d’inscrire les mêmes pré-visions de dépenses dans ce chapitrecette année.

LA PENNE MAGAZINE : Vous êtes donc satisfaite ?Christine Capdeville : Tout dépendsur quel curseur on place son niveaude satisfaction. Je le répète, nousavons réussi à contenir nos dépenses,au-delà de nos prévisions. Mais com-ment pourrais-je me satisfaire d’avoiratteint ces objectifs, lorsqu’ils ont dûs’accompagner de la diminution pureet simple des services rendus en direc-tion de nos concitoyens ? Un exemple :nos charges de personnel se hissent àun niveau inférieur à nos prévisions,certes. Mais nous avons dû nous résou-dre à ne pas remplacer chaque départà la retraite, ou à ne plus proposerd’emplois saisonniers à des jeunesPennois… Ca n’est pas satisfaisant :c’est tout l’inverse !

LA PENNE MAGAZINE : Vous avezabordé le budget 2016 avec plusde sérénité ?Christine Capdeville : Nous sommesen mesure cette année, de ne pas en-visager de nouvelles baisses de nos dé-penses. Ainsi, nous avons inscrit lesmêmes prévisions pour les chapitres re-latifs aux charges à caractère général,et aux charges de personnel. Nos re-cettes 2015 ont été supérieures à ceque nous avions prévu : le produit denos droits de mutation (*), les recettesliées au Contrat Enfance-Jeunesse quinous lie à la CAF des Bouches-du-Rhône, et naturellement le produit dela fiscalité locale, dont nous avons étéobligés d’augmenter les taux l’annéedernière, mais pour laquelle l’Etat nousavait communiqué des bases sous-es-timées…

LA PENNE MAGAZINE : Par rapportà 2015, la Commune trouve donccette année un nouveau souffle fi-nancier…Christine Capdeville : Nous ne rogne-rons pas d’avantage l’offre de nos ser-vices. Nous n’avons pas augmenté lesimpôts locaux. Nous avons revalorisénos tarifs sur la simple inflation prévi-sionnelle. Alors oui, nous avons tenu,voire dépassé nos engagements, en dé-penses comme en recettes, mais il se-rait irresponsable de notre part, denous appuyer sur ces résultats : pourune raison principale, à savoir la poli-tique du gouvernement, qui s’acharne

Le 14 avril dernier, le Conseil municipal a adopté le Budget Primitif 2016. Celui-cisuccède à un budget 2015 qui aura témoigné d’une austérité sans précédent, im-posée à la commune, comme à des milliers d’autres aux quatre coins du pays, parun gouvernement soucieux de l’étranglement méticuleux de l’ensemble des collectivités territoriales. Les prévisions ont été tenues, mais au prix de décisionsdouloureuses… Afin de présenter ce budget, Christine Capdeville, première adjointeau maire déléguée aux Finances, répond aux questions de La Penne Magazine.

“Peut-on se féliciter d’avoir tenu de tels engagements ?”

à étrangler financièrement les collecti-vités locales. Cette année, l’Etat nousprive de plus de 180 000 Euros en Dotation Globale de Fonctionnement,principale dotation d’Etat. C’est laconséquence, pour la deuxième année,du plan gouvernemental d’économiede 11 milliards sur le seul dos des col-lectivités. Si l’on se réfère à l’année2011, première année du gel des dota-tions d’Etat décidé par le gouverne-ment Sarkozy, puis aggravé dans desconditions inimaginables par FrançoisHollande, notre Dotation Globale deFonctionnement, a été réduite de 470 000 Euros, soit une baisse de 40% !C’est, tout proprement, criminel.

Voilà pourquoi, je le répète, je ne puisme satisfaire d’un tel budget. Il y a cequi relève de l’indispensable vigilancequant à l’utilisation de l’argent public,une pratique qui n’a rien de nouveaupour la Municipalité : mais lorsqu’onampute financièrement les communes,au point de détruire méthodiquementles services qu’elles ont créés et déve-loppés depuis plusieurs décennies, onn’est plus dans la vigilance, mais dansla gestion de l’abandon progressif deces services. Abandonner nos missionsde service public, c’est abandonner lespopulations. Voilà l’enjeu. On peut tou-jours se glorifier de tenir des engage-ments budgétaires. Mais si ces

engagements imposent de renoncer auservice public, parce qu’un gouverne-ment ne comprend toujours pas qu’unetelle politique est non seulement crimi-nelle, mais contre-productive en termesde création d’emplois et de richesses,alors nous, élus locaux, serions bien in-décents d’afficher une quelconque sa-tisfaction. Ici en tout cas, à la Penne,c’est la position de la Municipalité…

(*) La taxe additionnelle aux droits demutations concerne les ventes de biensimmobiliers ou mobiliers. Elle est perçueau profit de la commune où s'effectuentces ventes.

Service scolaire Administration générale Travaux - Environnement Culture Jeunesse et sports Enfance - Petite Enfance Sécurité (Police Municipale - Pompiers) Action sociale - 3ème âge Remboursement des intérêts d'emprunt Autofinancement Autres charges

1 765 836 €1 507 321 €1 350 034 €655 087 €825 218 €898 886 €560 198 €158 369 €205 600 €803 863 €136 856 €

FONCTIONNEMENT : 8 867 268 €

Dépenses de Fonctionnement

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“Une fête devenue populaire et dont lanotoriété a dépassé les frontières de larégion. Maintenant, en termes de Mé-diévale, on parle de la Penne au plannational”. Pierre Brottier qui présideaux destinées de cette manifestationdepuis 2008, aspire à présent à passerle relais pour se consacrer à autrechose. En attendant, il dresse fière-ment le bilan de la dernière édition,qu’avec lui une quarantaine de béné-voles de l’association “Agir au cœur deLa Penne” a organisée, tandis qu’unevingtaine d’autres en a assuré la sécu-rité et la tranquillité pour le public.C’était comme chaque année, au moisde mai, et pour la première fois, sur lessix hectares des Candolles, entre les Ar-cades et les Peupliers. “Un site formi-dable, qui a accueilli cette année entre20 000 et 25 000 visiteurs, 70 forains,et où tout s’est bien passé” expliquePierre Brottier. Malgré les rafales d’uncapricieux mistral qui a arraché les dé-cors installés la veille, ce fut un incon-testable succès, grâce à l’organisationirréprochable de la fête au cours de la-

quelle rien n’a été laissé au hasard, dela concertation engagée en amont avecle Comité d’Intérêt de Quartier des Can-dolles et l’Association des Jardins Fami-liaux, à l’installation de sanitairesécologiques et au ramassage des dé-chets… Et, naturellement, la qualité desanimations. “Nous renouvelons chaqueannée environ 60 % de la programma-tion en matière d’attractions telles queles spectacles équestres ou les com-bats”, précise le président. Un succèsdû peut-être aussi à une autre nou-veauté, la première messe de Pente-côte célébrée sur le site en plein air parle père Fournier, suivie de la bénédic-tion des pains distribués ensuite auxpersonnes présentes. L’an prochain, ilfaudra faire aussi bien, sinon mieux. Larançon à payer réside dans l’immensechantier que représente La Médiévaleaujourd’hui, avant, durant et après satenue. C’est pourquoi Pierre Brottierlance un appel “à la population pour re-joindre l’équipe jeune et dynamiqueafin de construire La Médiévale de2017”. Rendez-vous est donné au mois

de mai 2017, pour deux jours entiersdès 9 heures du matin. Avec des ren-forts, le temps de l’installation pourraitêtre considérablement réduit, la manu-tention des quelque 210 bottes depaille serait plus facile… Toutes lesbonnes volontés seront donc les bien-venues pour l’édition 2017, notammentpour améliorer le confort des visiteurs.Pierre Brottier est confiant car la Médié-vale illustre pour une part le patrimoinepennois. Ses recherches lui ont permisde vérifier que le Moyen-Âge tenait uneplace non négligeable dans le passé dela commune, où ses propres ancêtressont arrivés en 1340. n

P.S. Beaucoup de vêtements d’enfantsont été oubliés à la médiévale 2016, ilssont à la disposition des parents qui veu-lent les récupérer.

Contact :[email protected]

06 15 14 39 69

http://www.medievale.org/

La Médiévale 2016 : entre 20 000 et 25 000 visiteurs !Créée en 2008, la Médiévale est devenue une référence à l’échelle du pays. Au-jourd’hui son succès est tel que l’équipe a besoin de renforts. Les bonnes volontésseront les bienvenues pour l’édition 2017.

Maintien de la gratuité des rythmes scolaires

Avec une part de près de20%, le service scolaire re-présente le plus gros postede dépenses dans la sec-tion de fonctionnement.Ce sont en effet plus de 1 700 000 Euros qui sontconsacrés aux écoles et àla restauration scolaire :

personnel affecté aux écoles et à la cuisine centrale, fourni-tures scolaires et matériel pédagogique, garderie du matin etétude du soir, mais aussi dépenses d’énergie, travaux d’en-tretien des bâtiments scolaires… Concernant la réforme desrythmes scolaires, et malgré le coût engendré pour les fi-nances communales, la Municipalité a souhaité maintenir,pour la troisième année consécutive, la gratuité de ces activi-tés périscolaires : l’aspect financier ne saurait en effet consti-tuer une entrave à l’accès à ces activités pour nos enfants…

InvestissementAvec une section d’investissement qui se hisseà plus de 3 600 000 Euros, la Commune peutencore se prévaloir d’une politique d’investis-sement dynamique. Plus de 100 000 Euros se-ront consacrés cette année auréaménagement de l’ancien poste de PoliceNationale, dont les travaux ont débuté, et oùseront prochainement transférés les policiersmunicipaux. Une enveloppe de 215 000 Eurosest également prévue pour des travaux d’im-portance sur le cimetière des Candolles, ainsique 115 000 Euros pour le dispositif de vidéo-protection, désormais opérationnel. Notonségalement que 317 000 Euros seront affectésà des travaux de voirie, notamment dans lequartier des Candolles et sur le chemin deSaint-Lambert, travaux exécutés avant le trans-fert de cette compétence à la Métropole à l’ho-rizon 2018 : la Municipalité a en effet priscette décision, considérant qu’une grande in-certitude planait autour de ce transfert sur lamanière dont elle allait être exercée, en parti-culier en direction des petites communes.Enfin, un autre chantier d’importance a dé-buté, afin d’aménager la voirie communaledans le cadre du futur programme de loge-ments, dits des “Arcades”.

Évolution de la baisse des dotations d’État en direction de la commune

-15 000 €-40 000 €-90 000 €

-196 000 €-216 650 €

-557 650 €

20122013201420152016

Perte cumulée

Fiscalité et Métropole : ce qui attend les contri-buables locaux.Si la Municipalité a décidé de ne pas revalori-ser les taux de la fiscalité locale, elle continued’appliquer, comme elle le fait depuis une tren-taine d’années, un abattement sur la taxed’habitation au taux maximum prévu de 15%.Cet abattement, qui n’est en rien une obliga-tion pour les communes, est calculé sur la va-leur locative moyenne de l’ensemble desfoyers recensés sur le territoire communal. Undispositif qui revêt un caractère éminemmentsocial, dans la mesure où, pour un foyer occu-pant un logement dont la valeur locative esten-deçà de la valeur moyenne, cet abattementatteint un taux supérieur aux 15%. Par ailleurs,et jusqu’à la création de la Métropole Mar-seille-Provence, les intercommunalités, surleur part de prélèvement, calquaient leurs tauxd’abattement sur les taux respectifs dechaque commune. Avec la Métropole, ce nesera plus le cas, un taux d’abattement de 5%étant la règle sur sa part fiscale. De plus, etalors qu’auparavant, la part intercommunales’appliquait uniquement sur la taxe d’habita-tion, la Métropole appliquera également sonimposition sur la taxe sur le foncier bâti. Ils’agit donc d’une perte autonomie décision-nelle en termes de fiscalité pour les com-munes, et qui s’accompagnera d’une haussedes cotisations pour les ménages…

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Ce lieu bordé au nord par le boulevardJean-Jacques Rousseau et au sud parnotre espace naturel boisé, ne tire passon nom des plus ou moins grandspins qui le dominent. Son nom d’origine, avant transforma-tion – probablement suite à une mau-vaise lecture des documents antérieurs- était “les Rampins”. Rampin signifiegrincheux, c’était le sobriquet d’Ambroise Caillol, propriétaire de celieu en 1789 (in Bernard Savelli page315). Le changement a eu lieu après1950 (cf. Carte état-major de 1950). n

TOPONYMIE ET PALÉO TOPONYMIEDANS LA COMMUNE : L’ORIGINE DES NOMS

“LES GRANDS PINS” ET “LA GÉLADE”

LES GRANDS PINSCe Lieu situé au sud de notre commune, est aujourd’huiterrain militaire. Les pennois avaient l’habitude, à l’occa-sion des fêtes de Pâques, de s’y rendre en famille et d’yorganiser des pique-niques. Il ne fait pas plus froid à la“Gélade” que dans d’autres vallons. Le nom d’origine estla Girade, c’est-à-dire le virage, le tournant, là où l’an-cienne voie de communication tourne après le col de LaPenne, col situé en haut du chemin de Cassis (BoulevardJean-Jacques Rousseau pour la partie pennoise). Le nomde Girade est mentionné sur le cartulaire d’Aubagne de1458. Le changement a eu lieu après 1866 (cf. carte del’état-major 1820-1866 au 1/40 000 et avant 1892, cf.carte des environs de Marseille au 1/100 000, librairieLaffitte Marseille). n

LA GÉLADE

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Dans le cadre de la promotion dela grainothèque, inaugurée enmars dernier, la mairie de la

Penne sur Huveaune lance unconcours photos intitulé “Mon jardin ex-traordinaire”. Les Pennoises et les Pen-nois sont invités à faire partager leurpassion pour leurs jardins, grands oupetits, leurs balcons ou leurs jardi-nières, leurs légumes, leurs fleurs,leurs arbres ou leur plantes vertes…

Chacun peut donc immortaliser ce quifait la fierté de son coin de nature,quelle que soit sa taille. Les clichés ennumérique (format Jpeg) seront collec-tés pour une grande exposition qui sedéroulera le samedi 17 septembre à lamédiathèque, et au cours de laquellele public aura l’opportunité de voterpour les plus belles photos dont les au-teurs recevront un cadeau (clôture desdépôts de photographies le 3 septem-bre).

Pour participer au concours, les photosdoivent être envoyées à l’adresse suivante :[email protected]. On peutégalement les apporter à la Média-thèque – mais toujours en format nu-mérique, sur clé USB par exemple - aux

heures habituelles d’ouverture.

Cette journée sera également l’occa-sion de venir réapprovisionner la grai-nothèque qui victime de son succès, abesoin d’être regarnie. Pour rappel,près d’une centaine de variétés degraines, tous genres confondus, y a étééchangée depuis son lancement, dont29 variétés différentes de tomates,toutes issues de variétés anciennes.

“Grâce aux dons de semences, la grai-nothèque de la médiathèque œuvre àlutter contre la standardisation denotre alimentation et à maintenir cettediversité végétale, confie le conseillermunicipal Philippe Jonquières. La grai-nothèque répond à un enjeu majeur etambitieux. Comme la culture et sesmoyens de diffusion, les graines sontun bien commun que nous devonstransmettre à nos descendants, afin deleur garantir le maintien de la biodiver-sité. C’est aussi un moyen d’affirmerque face à la dictature mercantile et li-bérale, les multinationales de l’agro-ali-mentaire qui imposent des produits –parfois nocifs pour les hommes et l’en-vironnement – tout n’a pas un prix : entout cas, pas forcément un prix mar-

chand”. C’est enfin rappeler que la no-tion de partage est un élément essen-tiel de la vie en communauté. Chacunpeut donc venir pour prendre ou don-ner les semences, en toute gratuité.Mais la gratuité ne saurait exempterpersonne du sens des responsabilités.Cette richesse est un bien commun,gratuit mais pas inépuisable.

Alors, soyez nombreux à participer auconcours, et contribuer à la vie de lagrainothèque ! n

Le règlement du concours est disponible sur le site officiel de la Ville :

www.ville-lapennesurhuveaune.fr

MONJARDIN

EXTRAORDINAIREFAITES-NOUS PARTAGER VOTRE PASSION

POUR VOS JARDINS, GRANDS OU PETITS, VOS BALCONS, VOS JARDINIÈRES, VOS LÉGUMES,

VOS FRUITS, VOS PLANTES OU VOS ARBRES…

ENVOYEZ-NOUS VOS PHOTOS(PAS PLUS DE 3),

À L’ADRESSE SUIVANTE :[email protected]

JUSQU’AU 3 SEPTEMBRE 2016

EXPOSITION ET RÉCOMPENSES POUR LES MEILLEURS CLICHÉS

LE SAMEDI 17 SEPTEMBRE PLUS D’INFOS SUR WWW.VILLE-LAPENNESURHUVEAUNE.FR

Exposez vos plantes !

La Grainothèque a été inaugurée le 9 mars dernier

Ornières sur la voie publique

Carte état-major - 1820-1866

Carte de 1950

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Rassemblement solidaire pour l’avenir de La Penne sur HuveauneFacilitation des licenciements économiques, baisse de la paie des heuressupplémentaires, négociations des acquis, non plus à l’échelle desbranches, mais des entreprises, où les rapports de forces sont le plus sou-vent défavorables aux salariés… Les dispositions de la loi El Khomri, ou“loi travail”, ne manquent pas pour illustrer l’orientation clairement libéralede cette loi.Ce n’est pas un hasard si le grand patronat et sa branche armée, leMEDEF, l’ont plutôt favorablement accueillie, arguant juste qu’elle “n’allaitpas assez loin”…Plus révélateur, les parlementaires du Front National qui, derrière leur dis-cours aussi pontifiant qu’hypocrite sur la défense des “petits”, des travail-leurs pauvres broyés par la machine libérale, etc… n’ont en fait, déposéaucun amendement contre la loi… Pire, ils ont même proposé de faciliterd’avantage les licenciements, ou de supprimer l’article traitant de la dé-nonciation du harcèlement sexuel en entreprise !Ne nous en étonnons pas : le Front National est favorable à tout ce quipeut anéantir la protection des travailleurs. Voilà son véritable ADN idéo-logique : ultralibéral.Il ne faut jamais perdre de vue cette réalité.

La liste du village

En application de la loi n° 2002-276 du 27 février 2002, relative à la démocratie de proximité, et selon les mo-dalités prévues par le règlement intérieur du Conseil Municipal, votre Magazine ouvre ses colonnes à l’expres-sion des groupes politiques constitués au sein de l’assemblée communale.

Boycott

Sans projet, la majorité « gère les affaires courantes » et utilise les insti-tutions comme le porte-voix d’une minorité d’ultra-gauche. Au conseildu 25 mai elle a ridiculisé la ville en la proclamant « en dehors du restedu monde ».

Croyez-vous que les élus communistes de la Penne vont influencer lesnégociations internationales menées par le gouvernement de gauchequ’ils ont eux-mêmes soutenu en votant Hollande ?

En boycottant ce conseil, nous honorons la fonction d’élu de proximité,refusant d’être otages d’opérations de communication indignes de laRépublique.

Qu’elle s’occupe de la circulation difficile, de la fiscalité excessive, del’animation inexistante, de l’insécurité, des commerces en difficulté,etc…

Nicole ROURE, Marielle DUPUY, Philippe GRUGET et Christophe SZABO

www.listeduvillage.com

Lors du dernier conseil municipal, une motion contre le projet de LibreEchange entre les Etats-Unis et l’Europe a été votéeCette motion n’est pas une initiative isolée mais fait partie d’une action glo-bale des communes de FranceNotre parti est depuis longtemps hostile à ce traité qui met en péril notrepatrimoine et notre économieNous avons donc approuvé ce texte en espérant que l’action des Mairesde France contribue à faire échouer ce projet

La Penne Bleu Marine

Gilles MANIGLIO et Violaine TIEPPO

Les jeunes gens âgés de 16 ans révolussont tenus de se présenter en Mairieafin de s’inscrire au recensement mi-litaire, munis de leur carte d’identitéen cours de validité et du livret de fa-mille.

Ils sont arrivés

FRANCOIS PEREZ Ayrton Jean-Claude Fernand22/03/2016BAHMANE Rayan Abbes 30/03/2016FALCO Lana Jade Solange 16/04/2016MARMORATO Louna Brigitte Houria 18/04/2016ADRAR Aylan 21/04/2016SERRANO Eliott 07/06/2016ANDRE Tessa Céléna Ghislaine 11/06/2016

Ils se sont dit oui

MEHARRAR Abdelkrim et LOPEZ Marie-Pascale Simone07/04/2016

EL ATRACHE Omar et KHEDHIRI Afifa 23/04/2016

TERFAïA Ounoughi Khaled et HEDRACHE Wassila29/04/2016

AMROUCHE Hamza et CANIZARES Jennifer Marie Ange30/04/2016

BEN MANSOUR Mohamed et M'BAREK Chaïma14/05/2016

BERNARD Claude Robert et NICOT Chantal 28/05/2016

SORAZU Julien Karl Louis et AILLAUD Judith Victoria10/06/2016

ALLIONE Julien Claude Christophe et SALSANO MélanieJosepha Eva 18/06/2016

Ils nous ont quittés

SPERENZA née ADAMO Caterina 13/03/2016

GIANNO née RAVEL Baptistine Raymonde 27/03/2016

SENATORE Antoine Michel Lucien 30/03/2016

ABRAN née PAYRÉ Jeanne d'Arc Mélanie 05/04/2016

JOURDAN Madelaine Louise 05/04/2016

JAYNE Pierre Alfred 07/04/2016

CHIEZI née AGU Juliette Andrée 08/04/2016

NARCISSE Thérèse Juliette 23/04/2016

DONATI Paul Claude 26/04/2016

GALOUSTIAN Marguerite 26/04/2016

FAZY Ernest Joseph 29/04/2016

HOOS Maurice André 07/05/2016

REISYAN née GERIN Monique Marie Léonie Suzanne11/05/2016

JULIEN née BOTTI Irma Rose Serge 12/05/2016

GIRAUD Jean André 14/05/2016

SAFROY née PAYROUSE Simonne Maria Catherine18/05/2016

DIMEGLIO née CATALA Georgette Clarie 20/05/2016

PANZA Claude Joseph 24/05/2016

BORRELLY Léon Roger Armand 05/06/2016

TESCH Hans Joachim Hugo Hermann 09/06/2016

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Le nom “Cherrydon” n’est autre que lacontraction de Mary Cherry et Don Do-nuts. Deux amis, deux associés qui par-tagent la “Custom culture” commel’explique Mary : “Tout ce qui est rock,tatouages, vieilles bagnoles”. Lui, mu-sicien dans un groupe de country, etelle, fonctionnaire de police à la re-traite, se sont rencontrés il y a une dou-zaine d’années, à l’occasion d’un“Custom car show” qu’elle avait orga-nisé à Gémenos avec des groupes derock. Après avoir géré un bar-rock asso-ciatif à Marseille, Mary a voulu tournerune nouvelle page : “Je me suis ditqu’après 37 ans de bons et loyaux ser-vices, il était temps de quitter mon mé-tier que j’ai beaucoup aimé. J’aicherché un endroit, j’ai eu une idée, etj’ai demandé à Don qui est aussi un ex-cellent ingénieur du son, si ça lui disait

de tenter l’aventure et de créer un en-droit qui soit un peu atypique, commenous deux”. Une minute plus tard, Dondisait oui. Voilà comment, dans l’esprit,le Cherrydon est né. Plus concrète-ment, il a vu le jour dans un bâtimentdans la zone d’activités du chemin deSaint-Lambert. Mary Cherry raconte :“Nous sommes partis de zéro, nousavons fait réaliser beaucoup de tra-vaux, avec une idée bien en tête : faireen sorte que cet endroit soit vraimentouvert à tout le monde”. Un endroitdédié au spectacle qui fasse la partbelle aux mouvances musicales et cul-turelles les plus diverses. “Rien de trèsprécis en termes d’influences, le Cher-rydon c’est un peu de tout” confieMary. Pour preuve, ce soir-là, elle y ac-cueille la chanson française.

Elle lui tient à cœur en souvenir desguinguettes des bords de Marne qu’ellea connues. La programmation c’est plu-tôt elle. La technique c’est Don. Leurdevise : “Que tout le monde puisseavoir sa soirée ici”. D’ores et déjà, l’éta-blissement en témoigne après avoir ac-cueilli notamment des tributes à MikeBrant, aux Blues Brothers, Trust, maisaussi des soirées estampillées “hu-mour”, ou encore des groupes de mu-sique cubaine. Mary, née en Algérie, agrandi en Normandie et travaillé en ré-gion parisienne. Don lui, est d’ici. Lechoix de la Penne sur Huveaune ne doitrien au hasard. Mary y a beaucoup desouvenirs : “C’est une ville que j’adore,où j’ai beaucoup de souvenirs et oùmes enfants ont grandi. Je savais qu’unjour j’y reviendrais.” Le Cherrydon esttrès vite passé de 50 personnes à 150par soirée. Le samedi soir on y partagetoutes les musiques actuelles et cellesdes années 80 à aujourd’hui, avec Fredle D.J. Le vendredi l’ambiance est tou-jours très rock. “Ici, il n’y a pas d’âge,pas de style vestimentaire particulier sice n’est une tenue correcte le samedisoir. Toutes les cultures nous intéres-sent, il n’y a aucun à priori. Le Cherry-don accueille tous ceux qui aiment lamusique et le rire, qui aiment s’amuser,danser, et faire la fête”. Quant à lasalle, elle change de décor au fil desspectacles et des styles. L’entrée estlibre – cela mérite d’être précisé – etles réservations pas obligatoires maisconseillées, surtout pour le samedi soirsi l’on veut être assis. Le Cherrydon estun lieu de culture et de divertissement,qui ne ressemble décidément pas auxautres. n

Le Cherrydon, le club de toutes les culturesUn endroit atypique, qui ne ressemble à aucun autre, une programmation pourcelles et ceux qui aiment la musique, le rire, la fête… Tous les jeudis, vendredis etsamedis soirs.

Le Cherrydon, 7 chemin de Saint-Lam-bert. 06 60 70 91 50.Ouvert tous les jeudis, vendredis, same-dis soirs, et quelquefois le dimanche.Parking assuré.

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ÉROS

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LES]

Mairie04 91 88 44 00Crèche Halte Garderie 04 91 36 25 35Centre de Loisirs "La Farandole" 04 91 88 67 09Contact Jeunesse04 91 24 82 49Salle "La Colombe"04 91 36 02 18Service Culturel04 91 24 70 42Médiathèque Pablo-Neruda04 91 36 21 41Foyer Loisirs04 91 36 06 96La Poste04 91 87 70 40Commissariat d'Aubagne04 42 18 55 55Police Secours 17Pompiers18Hôpital d'Aubagne04 42 84 70 00SAMU (Urgences Médicales) 15

Présentation de la saison culturelle

2016-2017Vendredi 23 septembre

à 18h32Espace de l’Huveaune

ville-lapennesurhuveaune.fr

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