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GLISSADES au Théâtre La Loge du 6 au 9 février 2018 à 21 h 77, rue de Charonne - 75011 Paris M° Charonne (ligne 9) / Ledru-Rollin (ligne 8) / Faidherbe-Chaligny (ligne 8) Pourvu que nous ne passions pas à travers les planches... Texte et jeu Jean-Claude Bonnifait Mise en scène Stéphane Valensi

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GLISSADES

au Théâtre La Loge du 6 au 9 février 2018 à 21 h77, rue de Charonne - 75011 Paris M° Charonne (ligne 9) / Ledru-Rollin (ligne 8) / Faidherbe-Chaligny (ligne 8)

Pourvu que nous ne passions pas à travers les planches...

Texte et jeu Jean-Claude BonnifaitMise en scène Stéphane Valensi

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Cie Stéphane Valensi – ste

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GLISSADESPourvu que nous ne passions pas à travers les planches...

texte et jeu Jean-Claude Bonnifaitmise en scène Stéphane Valensiassistant mise en scène Franck Duartescénographie Graziella Delermlumière Pierre Gaillardot création sonore Denis Gambiez

Production Cie Stéphane Valensi, avec le soutien du CENTQUATRE-PARIS.

Résidence de création au Château de la Roche-Guyon.

Remerciements Yves Chevalier, Tréteaux de France et Evelyne Loew.

Réalisation affiche Romain Arnaud-Kneisky et Ben Rajca

DiffusionEmmanuelle Dandrel - [email protected] - 06 62 16 98 27Kelly Gowry - [email protected] - 06 09 27 93 67

Cie Stéphane Valensic/o Jean-Dominique Alfonsi - 39 bis, rue de Montreuil - 75011 ParisSiret : 49139076100022 - Licence : 2-1090822

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Glissades, c’est l’odyssée d’un comédien, d’un enfant, d’un roi.Au cœur de la nuit, accompagné d’un lion, d’un souffleur, d’un

rabot, d’une pie, Jean-Claude Bonnifait, capitaine somnambule, nousconduit avec humour et poésie dans l’espace mystérieux et merveilleuxqui entoure la scène.

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Note de l’auteur

J’écris depuis mes quinze ans. J’aimais tellement ce que je lisais quej’ai voulu imiter les poètes, comme un enfant joue à imiter les adultes. Ce divertissement pratiqué en cachette est devenu une nécessité, un

remède, une échappée. J’écris pour combler quelque-chose, cemanque lancinant qui creuse un trou dans l’existence à notre insu.J’écris pour ne pas y tomber, dans ce trou au-dessus duquel je passeet repasse, faisant des figures en équilibre précaire, au bord de la chute.Je retranscris tous les mots que j’entends résonner au fond. L’écriturea pour moi la même valeur qu’un saut toujours recommencé, qu’unecourse sans poteau d’arrivée, tout cela effectué dans le vide ; mon vide.C’est un geste d’insouciance absolue, un acte de totale liberté que jerépète, jamais rassasié, encore et encore. Acteur, j’éprouve uneémotion semblable : me tenir debout, adossé au noir et lui faisant face,sans y tomber et disparaître. Passer entre ces deux pans d’obscurité,mon corps et le texte pour passage.

J’ai composé Glissades sans aucun autre effort que de laisser aller,laisser aller ma phrase, ma mémoire clairsemée de trous, et mon désirde dire et ne pas dire, de retenir et délivrer. J’ai glissé sur moi.

Ma parole écrite portée à la scène serait l’essai qui combleraitl’espace obscur tapi entre ma présence et mon absence, centre in-maîtrisable que tout acteur traverse ; une glissade de plus !

Jean-Claude Bonnifait

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Note du metteur en scène

Jean-Claude Bonnifait dit avoir très tôt, dès l’enfance, perçu les lumières, les bruits,les noirceurs d’un monde autre que celui du quotidien ; fresque de sons, de couleursqu’il ne pouvait laisser sous silence. Les mots, les noms des choses tissaient entre euxdes toiles, des rêves qu’il ne voulait ni taire ni oublier. Glissades, c’est le voyage d’unacteur à travers un monde de récits qui l’ont emporté et sauvé d’une vie sans intérêt,et l’ont conduit sur une scène, et cela jusqu’à aujourd’hui...

Ces textes n’étaient pas destinés au théâtre, pas même à la publication. Jean-ClaudeBonnifait écrit pour le plaisir. Pour toucher du doigt, bricoler les mots, goûter lessaveurs et les sons. Ces textes m’ont profondément plu, dès la première lecture. J’y airessenti un appel qui est celui de la nécessité. Parce qu’il y est question de théâtre,des frontières mouvantes qui séparent la mélancolie et le désir de dire et de proférer,parce qu’on y voit et y entend un homme jouer à imiter les poètes, comme l’enfantjoue à imiter les adultes. Comment se frayer un passage vers la scène, ou l’autre scène,qui serait la vie même ? C’est pourquoi j’ai proposé à Jean-Claude de se lancer dansl’aventure et d’organiser la rencontre entre l’acteur et le matériau textuel dont il estaussi l’auteur.

Glissades transpire de tout ce qui fait le talent de Jean-Claude Bonnifait acteur. La vérité et la justesse, l’humour mais surtout la pudeur, la capacité à dessiner un lieu,à préserver le secret, à partager la pensée. Alors il s’agit d’inventer ce voyage, cetteodyssée qui nous rappellera Alice aux pays des merveilles, ou le Poète traversantl’Achéron, ou le personnage d’un film de David Lynch redécouvrant des espaces dansleur inquiétante étrangeté. Accompagné d’un lion, d’un rabot, d’un souffleur, il tentecette traversée dans le noir, de la coulisse au plateau là « dorment les bêtes, les ombresqui font semblant de dormir et nous regardent ».

Non, il n’y a pas d’histoire... Il ne s’agit pas d’une autobiographie d’acteur. C’estun monde reconstitué. Une friche, des tas, un vrac de pensées, de sensations, desouvenirs fictionnés, fantasmés, que sa soif d’écrire a jeté pêle-mêle sur la page. Il recycle, réinstalle ce bric-à-brac, fait l’inventaire de cette joyeuse casse où glissentcomme sous le pinceau du peintre, pensées macabres, leçons de choses minimalistes.

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Note du metteur en scène (suite)

Le je devient un tu et puis un nous. C’est de la solidarité de tout ce qui vit dont il nousparle, de ce qui en nous reste irréductible face à la barbarie de la transparence. Le propos est profondément humaniste. Mais ce n’est pas un discours, ni une leçon.Ce sont des glissades, joyeuses, loufoques, où l’effroi participe de l’émerveillement.Tel un enfant qui voudrait voir comment ça marche. Jusqu’où ça va. Nous ne sommespas dans un temps réaliste. Le personnage de Glissades, somnambule, évite l’adressedirecte. Mais le spectateur doit se sentir convié, pris par la main, autorisé às’approcher. Comme si se réalisait la menace que semble craindre le personnage deThomas Bernhardt dans Le Faiseur de théâtre, « pourvu que nous ne passions pas àtravers les planches ». Il s’agit maintenant de refaire surface.

C’est un clair obscur propice aux apparitions, aux sortilèges. Un acteur sur unescène quasi vide, dans un temps indéfini, comme dans un rêve. Quelques éléments dedécors, singuliers, en attente de dévoilement, dans une pénombre. Un abri transitoire,qu’il traverse. Un lieu d’abandon. Il parle « une bonne fois pour toute » avec sérénité,ardeur. Sa voix par de fins décalages suggèrerait des voix autres. L’architecturelumineuse et sonore sera re-création d’un univers à partir de sons concrets, de sourcesde lumière brute captés au gré des divers champs rencontrés au quotidien. Tellel’argile vierge qui se reforme, ces matériaux de base se déploient, parfois abstraits,parfois concrets, univers musical ou bruitiste, jouant de diverses instrumentations.

L’acteur parle, se parle, rêve, évoquant des choses vécues réellement, mélangées àdes choses jouées par le passé, bribes de textes de « ses auteurs de chevet », ThomasBernhard (Le Faiseur de théâtre), Shakespeare (Hamlet, le spectre...), Tchékhov (Le Chant du cygne), Borgès, Nerval (El Desdichado).

Il dialogue avec les objets présents sur le plateau, avec la lumière qui l’éclaire,glissant d’un sujet à l’autre, y revenant, s’inventant là, au présent. Cet hommedisparaît ; son récit (Glissades) l’amène à ça. Il disparaît, dans sa propre langue.

Stéphane Valensi

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Extrait

Je ne sais pas si ce que je vis a lieu... a vraiment lieu... si c’est là vraiment là quand je... on le croit tous... oui mais... on voit quelque chose on sent quelque chose oui...Cette matière de vivre c’est un grand oui qu’on traverse et qui oui s’agrandit mais si je dis non il se passe quoi c’est une histoire qu’on nous raconte et dans la quelle on nous a mis ou c’est notre histoire à chacun de nous dans la quelle on met le monde Je ne sais pas si mon langage est vraiment un langage quand il sort de mon trouet s’il a vraiment sa place là dehors dans le grand langage béant qui s’agrandit toujours plus béant je ne sais pas Je n’arrive pas à discerner où ça se situe exactement vivre je me demande où passe la fissure Où est-ce qu’elle passe la fissure ? Où est-ce que l’ombre se fait en moi ? Mon sang c’est de l’ombre Je me demande si j’ai disparu dans mon ombre Disparaître apparaître c’est toujours trop tard pour en parlerJ’aimerais encore apparaître dans cette longue disparition qui consiste à être là à l’intérieur desoi de nous de vous qui tous tout d’un coup apparaissez les uns aux autres et un à un disparaissez Quelle histoire cette vie de vivants et de défuntsOn a tous les traits d’un défunt incrustés dans notre vivantOù passe la fissure ?Je me demande si on voit un tas d’ombre quand on me regarde Je me demande si mon ombre peut tuer Je me demande si un jour je n’aurai pas tué quelqu’un sans en rien savoir et il réapparaît dans mondos avec son grand couteau et on apparaît on disparaît comme ça avec ou sans couteau c’est trèsamusant et on s’amuse à attendre une révélation sur cette folle histoire d’apparition et de disparition et on croit qu’on va s’en sortir et on ne s’en sort jamais et c’est très amusant....

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Biographies

Jean-Claude Bonnifait - auteur et acteurTout en menant des études d’Histoire de l’art et de Lettres modernes, il a suivi une

formation d’acteur à Bordeaux, puis au cours Florent, et a commencé à jouer au théâtre en1978 dans Notre-Dame de Parismis en scène par Robert Hossein et dans Casta Diva conçupar Maurice Béjart. Il a joué dans des créations de Robert Cantarella, Adel Hakim, PatriceBigel, Joël Dragutin et du Panta Théâtre. Il a créé avec Xavier Durringer Une envie de tuersur le bout de la langue.

Il a joué sous la direction de Patrick Haggiag (La Villégiature de Goldoni, Comment j’aimangé du chien de Grichkovetz), David Ayala (Scanner), Jean-Claude Fall (Richard III etLe Roi Lear), Lucas Bonnifait (La pluie d’été de Marguerite Duras et Affabulazione dePasolini), Pierre-Marie Baudouin (Jimmy Savile), Frédéric Jessua (Annabella - Dommagequ’elle soit une putain). Il a travaillé aussi pour la télévision, notamment dans les séries L’École du pouvoir réalisée

par Raoul Peck, et Braquo produite par Canal Plus.

Stéphane Valensi - metteur en scèneComédien et metteur en scène, il a joué au théâtre sous la direction notamment de Laurent

Terzieff (Dernières Lettres de Stalingrad), Patrick Haggiag (Le Chant des Chants de HenriMeschonnic, Trilogie du Revoir de Botho Strauss, Le Canard Sauvage d’Ibsen), AlainOllivier (Le Cid de Corneille), Benjamin Lazar (Le Dibbouk de An-Ski), Georges Werler(Alma Mahler de Marc Delaruelle), Jean Gillibert (Les Frères Karamazov de Dostoïevski,Athalie de Racine), Henri Ronse (Les Hauts Territoires de René Zahnd, Comédie deBeckett), Michel Guyard (La Poche Parmentier de Perec, Andromaque de Racine), LucClémentin (D’un retournement l’autre de Frédéric Lordon), Nathalie Grauwin (Le Bourgeon de Feydeau), Graziella Delerm (Le Shaga de Duras), Philippe Ferran(Fragments de Schisgal).

Il met en scène plusieurs pièces inédites de Murray Schisgal qu’il a traduites 74 GeorgiaAvenue précédé de Les Marchands ambulants et Le Vieux Juif, ainsi que Le MinistreJaponais du commerce extérieur. Il a également mis en scène Maman revient pauvreorphelin de Jean-Claude Grumberg et Le 20 Novembre de Lars Norèn.

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Biographies

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Graziella Delerm - scénographe

Également comédienne et metteuse en scène, Graziella Delerm s’intéresse aux artsplastiques avant de se consacrer à l’architecture et à la scénographie. Elle participe à desexpositions collectives en tant que sculptrice et montrera son travail à Louise Bourgeoisen 2003 lors d’une réunion de plasticiens. Elle a travaillé comme scénographe sur le plateaudes collections du musée Branly. Elle réalise la scénographie d’Une Cantate pour l’an 2000à l’Auditorium de Lyon, d’un Opéra Théâtre, Médée de Sénèque, et récemment de la pièceLe Shaga de Marguerite Duras.

Pierre Gaillardot - créateur lumière

Fils et petit fils de peintre, il développe très tôt un intérêt particulier pour la lumière dansl’architecture et le spectacle. Il a travaillé pendant quatre ans pour la Salle Pleyel. En 1990,il est engagé au Théâtre du Châtelet et travaille sur Pelléas et Mélisande (mis en scène parPeter Stein) et Les Maîtres chanteurs (mis en scène par Claude Régy). À partir de 1992, ilassiste Dominique Bruguière sur Les Noces de Figaro (mis en scène par Robert Carsen),et Pelléas et Mélisande (mis en scène par Alain Ollivier). Il assiste également Marie-Christine Soma sur Lettre à un jeune poète (mis en scène par Niels Arestrup). Il collaborerégulièrement comme concepteur lumière avec Patrice Bigel, Jacques Robotier, Louis DoDe Lancquesaing, Catherine Diverrès, Karl Biscuit, Marc Paquien, Véronique Widock,Stéphane Valensi, Nicolas Struve et Claude Régy.

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Biographies

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Denis Gambiez - créateur sonore

Suite à sa rencontre en 1988 avec le musicien Eiji Nakasawa et le Studio DM (Divarreset Montet), il découvre le spectacle vivant. Depuis cette période, il collabore en tant quecréateur sonore et régisseur spectacle avec plusieurs chorégraphes, compagnies de danseou de théâtre : Catherine Divarres, Joëlle Bouvier, Le Panta Théâtre, Céline Agniel, ThéâtreIncarnat, Le Fléau, Thierry Bae, Stéphane Valensi, Ensemble W, Prana...

En 2016, il a été régisseur son au Théâtre de la Porte-Saint-Martin, sur le Cyrano deBergerac mis en scène de Dominique Pitoiset. Et en 2017, régisseur général au Théâtrede la Ville à Paris sur le spectacle Les Séparables, de Fabrice Melquiot, mis en scène parEmmanuel Demarcy-Motta et Christophe Lemaire.

Il a déjà réalisé les créations sonores des précédents spectacles de Stéphane Valensi :Maman revient, pauvre orphelin, de Jean ClaudeGrumberg ; Le Ministre Japonais ducommerce exterieur, de Murray Schisgal ; et Le 20 novembre, de Lars Norén.

Franck Duarte - assistant metteur en scène

Formé aux cours Périmony, Franck Duarte est metteur en scène et comédien. Il a mis enscène plusieurs pièces comme Tout sur tout (et son contraire), jouée à Paris et au Festivald’Avignon en 2011 au Théâtre La Luna ; Tri[s] Sélectif[s], une comédie satirique ; ouencore Grain de sable, un drame d’Isabelle Janier, présenté au Théâtre du Temps à Paris.

En 2015, en tant que comédien, il a joué dans la reprise de la pièce Cravate Club, deFabrice Roger-Lacan à Paris et au Théâtre La Luna au Festival d’Avignon et en 2017, dansla comédie romantique Pierre et Papillon, de Murielle Magellan, au Théâtre du Marais àParis.La même année, il a été sélectionné au deuxième tour du Prix Théâtre 13-Jeunes metteurs

en scène pour son projet autour de la pièce Dents Miroir, de Nick Gill.Professeur de théâtre depuis près de quinze ans et titulaire d’un Master II d’Édition, il

enseigne également l’art dramatique à l’Université de Jussieu.

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Revue de presse

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Stéphane Valensi a lui-même traduit cestrois pièces et en ravive la profondeursarcastique. Le spectacle bénéficie destalents d’une équipe remarquable : JeanHaas, décor mouvant, Pascal Sautelet,mystérieuse lumière, Ghédalia Tazartès,musique et chansons qui ensoleillent lareprésentation par la voix et la présence deGuilaine Londez, Maggie, personnage « shisgalien » s’il en est, avec ses rêves et savulnérabilité, sa dignité, dans les atours deCidalia Da Costa. On et ému et troublé (Le Vieux juif), on rit franchement (LesMarchands ambulants) on est profon-dément bouleversé et l’on rit aussi (74Georgia Avenue). Stéphane Valensi, quijoue lui-même dans deux registres est trèsfin. Il dirige bien ses camarades et a trouvéun rythme excellent. Marc Berman est aumeilleur de son talent profond et mobiledans deux rôles qu’il dessine très bien etPaulin F. Fodouop donne au magnifiquepersonnage qu’il incarne sa sincérité et sagrâce. C’est très beau.

Armelle Héliot, Le Figaro

Comédie de l’exil sur la scène juive new-yorkaise. 74 Georgia Avenueest un petit-chefd’œuvre d’humour, d’inte-lligence, et surtoutun bel hommage aux hommes intelligents etdrôles, et aux acteurs qui les incarnent. Lamise en scène de Stéphane Valensi estsensible et fine, Marc Berman et Paulin F.Fodouop sont remarquables…

Martine Silber, Le Monde

À travers l’histoire d’un acteur laissé à sasolitude dans une petite chambre, larencontre d’un ancien immigrant et d’unnouvel exilé, le retour d’un homme dansl’appartement de son enfance, Schisgal faitmouche de trois manières. Très belleinterprétation, très fine mise en scène deStéphane Valensi.

Gilles Costaz, Les Echos

Les quatre comédiens, Marc Berman,Paulin F. Fodouop, Guilaine Londez etStéphane Valensi, ce dernier égalementtraducteur et metteur en scène, rivalisentde virtuosité dans leur jeu pour incarnerdes personnages savoureux et à la présencescénique très forte.

Henri Lépine, La Marseillaise

74, Georgia Avenueprécédé de Les Marchants ambulants et Le Vieux Juifde Murray SchisgalCréation Théâtre Gérard Philipe - Saint Denis, mars 2007Théâtre des Halles - Avignon, juillet 2008Célestins - Théâtre de Lyon, mars 2009

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Maman revient pauvre orphelinde Jean-Claude GrumbergCoproduction Act’art 77-Scènes RuralesCréation Théâtre Le Bourg Neuf - Avignon, juillet 2011Le Lucernaire, mai 2014

Très bel objet théâtral où défile dans ledésordre toute une vie… L’art de Grumberg,c’est de convoquer le rire en terre étrangère,d’en user comme d’une arme de protectionmassive contre la bêtise et la haine. StéphaneValensi signe une mise en scène limpide.Saluons une excellente distribution et laprésence, le jeu subtil d’un Marc Bermanimpressionnant.

Marie-Josée Sirach, L’Humanité

Il est à l’affiche du off avec l’excellente miseen scène de Stéphane Valensi. C’est l’une deses pièces les plus déchirantes. C’est mis enscène avec délicatesse et interprété demanière à la fois rigoureuse et bouleversantepar Marc Berman, magnifique et sobre dansson pyjama rayé…

Armelle Héliot, Le Figaro

Trois formidables acteurs, un violonistehors pair… Grumberg a ce talent miraculeuxde sonner toujours juste et de n’userd’aucun artifice, mais seulement desimplicité de force et d’humour… Jean-Luc Porquet, Le Canard Enchaîné

C’est drôle et poignant, parfois mêmebouleversant, sans pathos. Où l’on voit qu’ilsuffit parfois de peu (un texte et des acteurs)pour faire un grand spectacle.

Jack Dion, Marianne 2

Soit un homme seul, assis en pyjama rayé,au centre de la scène – admirable MarcBerman – à dévider le fil de ses souvenirs, deses cauchemars qui, comme de bienentendu, le prennent toujours à revers : lesréponses à ses appels au secours ne sontjamais celles qui sont attendues. Il fallait undoigté, une délicatesse extrêmes pour fairethéâtre de tout cela. Stéphane Valensi yparvient avec intelligence et drôlerie. (...)Autant dire que ce « petit » spectacle est unevéritable réussite.

Jean-Pierre Han, Revue Frictions

Ce spectacle, impeccablement joué et misen scène, est un bijou.

Marion Richez, Magazine Théâtral

Stéphane Valensi a su donner le maximumen offrant une mise en scène sobre mais trèsefficace. Une pièce à l’humour délicat quel’on adore.

Jean-Michel Gautier, La Marseillaise

L’écriture épurée est servie par une miseen scène simple et brillante.

Marie-Laure Atinault, Webthea

Un petit bijou subtil et drôle. Rue 89

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Le Ministre japonais du commerce extérieurde Murray SchisgalCréation Théâtre 13, Nov 2012

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C’est irrésistible. La mise en scène deStéphane Valensi - acteur passé récemmentà la mise en scène, à qui l’on ne doit que desréussites et qui s’affirme là de façonéclatante - évite toute charge, toutdérapage, tout clin d’œil. Tous lespersonnages ont leur poids d’authenticité.(...) Il y a longtemps que l’on n’avait pas vuune soirée d’une telle teneur comique.

Gilles Costaz – Le Point

Le bonheur que procure ce spectacle tientà la découverte de l’exacte intrigue, au ton,à l’esprit de Schisgal, si bien traduit et misen mouvement par Stéphane Valensi, quidirige dix comédiens épatants qui font rireet rire encore ! Et pourtant, à la fin, c’estune mélancolie à la Tchekhov qui plane…

Armelle Héliot – Le Figaro

Schisgal, fort bien adapté par StéphaneValensi, se fait ici grinçant et réjouissant.Ce dernier a dirigé les comédiens vers unjeu totalement déjanté… Avec talent ils sedéchaînent sur scène, incarnant à laperfection la crédulité et la stupidité deleurs personnages.

Marie-Céline Nivière – Pariscope

Grâce à la mise en scène de StéphaneValensi, on pense aux meilleurs desvaudevilles… Et que dire des comédiens,sinon qu’ils sont tous magnifiques dansleur rôle survolté. (...) Bravo !

Guy Flattot – France Inter

Murray Schisgal n’y va de main mortepour dépeindre une société contemporaineaméricaine où tout n’est que bassesse ethypocrisie. Adaptation acerbe de l’œuvrephare de Gogol.

Gilles Renault – Libération

Stéphane Valensi accentue les caractèresde ces personnages dans une mise en scènesobre et efficace afin de faire écho à ladisproportion de la situation. Le grotesqueest présent de bout en bout incarné avecbrio (...). Une création originale etférocement drôle à ne pas manquer !

Audrey Jean – Théatres.com

La mise en scène est portée par desacteurs en grande verve et inventivité, quis’agitent, courent, s’invectivent, s’épient…Pour le plus sain rire des spectateurs.

Annick Drogou – Spectacleselection