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Les résumés acceptés à rare 2017 P01 - La sarcoïdose : insidieuse et dangereuse. Nabil Chiali, Nacer Ouadahi P02 - Scléromyxoedème atypique : à propos d'un cas. Asmaa Allim, Billel Bouacha, Yasmina Abiayad, Amina

Serradj P03 - Implication du dyt11 et dyt15 dans la génétique des dystonies-myocloniques. Laila Rachad, Laila

Rachad, Nadia El kadmiri P04 - La plateforme d'expertise maladies rares Paris-Sud : un nouveau modèle pour améliorer la prise en

charge des maladies rares. Alessia Usardi, Martha Darce, Yahya Debza, Isabelle Fernandez, Charlotte Henry, Philippe Labrune, Agnès Linglart

P05 - Phénotype clinique et survie des patients atteints de maladie veino-occlusive pulmonaire héritable et sporadique. Barbara Girerd, David Montani, Xavier Jais, Marilyne Levy, Laurent Savale, Peter Dorfmuller, Andrei Seferian, Mélanie Eyries, Florence Parent, Damien Bonnet, Florent Soubrier, Elie Fadel, Olivier Sitbon, Gérald Simonneau, Marc Humbert

P06 - Impact en termes de qualité de vie d'une maladie rare. Charles Taieb P07 - Sensibilisation des professionnels de santé aux troubles de l'oralité alimentaire : une expérience en

région. Emeline Lesecq-Lambre, Audrey Lecoufle P08 - Complexité de l'observance médicamenteuse dans la maladie de Wilson. Elodie Jacquelet, Aurélia

Poujois, France Woimant P09 - Pratiques et perceptions du traitement substitutif en immunoglobulines (Ig) des patients atteints d'un

déficit immunitaire primitif (DIP). Une enquête nationale auprès de 513 patients. Virginie Grosjean, Estelle Pointaux, Martine Pergent, Nizar Mahlaoui, Nicolas Schleinitz, Véronique Millet, Marie-Dominique Hermoso, Laure Deville, Isabelle Durand-Zaleski

P10 - Séquençage génétique : un nécessaire partage des concepts et enjeux, entre associations de malades et chercheurs. Marion Mathieu, Perrine Malzac, François Faurisson

P11 - Novel genetic causes of the ICF syndrome reveal new players in DNA methylation. Giacomo Grillo, Ivana Ivkovic, Nizar Touleimat, Sophie Chantalat, Jean-François Deleuze, Capucine Picard, Guillaume Velasco, Claire Francastel

P12 - PIMS, le Portail d'Information sur la Maladie de Steinert. Gérard Rivière P13 - Le droit des médicaments orphelins en Europe. Loïc Rigal P14 - Projet « Explique-moi le développement des médicaments dans le champ des maladies rares » :

information, formation et échanges avec les acteurs du domaine. Maya Allouche, Leïla Bachir, Eric Balez, Cécile Colomban, Françoise Watrin, Allan Wilsdorf, Marion Mathieu

P15 - Connaitre les Syndromes Cérébelleux (CSC). Qu'est ce que c'est ? Pascal Masselot P16 - Utilisation de données de soin en recherche dans les maladies rares : quels sont les facteurs de succès

? Application à la base de soin NHEMO pour la filière MHEMO-FMHC. Valerie Horvais, Marc Trossaërt P17 - Caractérisation de la mise en place de la dystrophie musculaire de Duchenne dans les premières

étapes du développement humain. Virginie Mournetas, Emmanuelle Massouridès, Christian Pinset P18 - Identification des causes moléculaires de déficiences intellectuelles par séquençage de génomes en

trio. Benjamin Cogné, Thomas Besnard, Sébastien Küry, Sébastien Schmitt, Wallid Deb, Anne-Sophie Denommé-Pichon, Marie-Laure Vuillaume, Annick Toutain, Dominique Bonneau, Estelle Colin, Laurent Pasquier, Sylvie Odent, Brigitte Gilbert-Dussardier, Philippe Parent, Sandra Mercier, Bertrand Isidor, Jean-François Deleuze, Richard Redon, Stéphane Bézieau

P19 - Le registre Wilson France aujourd'hui et demain. Nadège Girardot-Tinant, Aurélia Poujois, France Woimant

P20 - Syndrome Holt Oram : se construire avec une maladie génétique rare. Elodie Brugallé, Pascal Antoine, Carole Fantini-Hauwel, Laura Geerts, Laurence Bellengier, Patrick Edery, Laurence Faivre, David Geneviève, Didier Lacombe, Sylvie Odent, Nicole Philip, Alain Verloes, Sylvie Manouvrier-Hanu

P21 - Orphanet, source d'information de référence sur l'épidémiologie des maladies rares. Stéphanie Nguengang Wakap, Annie Olry, Valérie Lanneau, Marc Hanauer, Ana Rath

P22 - Etude d'un modèle murin de myopathie myofibrillaire. Eva Cabet, Patrick Vicart, Alain Lilienbaum P23 - Accessibilité spatiale aux médicaments utilisés dans le traitement d'une pathologie rare : exemple de

l'hémophilie. Vincent Leroy, Julie Freyssenge, Florent Renard, Claude Negrier, Valérie Chamouard P24 – APPROACH : Etude de Phase 3 Randomisée, Contrôlée, en Double Aveugle, versus Placebo du

Volanesorsen Administré par Voie Sous-cutanée aux Patients atteints de Syndrome de Chylomicronémie Familiale (SCF). Daniel Gaudet, Eric Bruckert

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P25 - Résultats de l'enquête in-focus de constatations et observations enregistrées sur l'étude du fardeau de la maladie des patients européens avec syndrome de chylomicronemie familiale répondants. Michel Davidson, Laurent De Narbonne

P26 - Les données secondaires issues du Séquençage à Haut Débit (SHD) : enjeux éthiques et psychologiques. Françoise Houdayer

P27 - Livret d'Accueil du syndrome d'Angelman. Lara Hermann, Faustine Bourgoin P28 - Donnons une voix à nos enfants. Lara Hermann, Faustine Bourgoin P29 - Angelman Syndrome Alliance. Lara Hermann, Faustine Bourgoin P30 - Fardeau de l'albinisme de l'adulte : création d'un questionnaire. Fanny Morice Picard, Charles Taieb,

Rebecca Gene, Aurelie Marti, Antoine Gliksohn, Christine Bodemer, Khaled Ezzedine P31 - Fardeau de la neurofibromatose de type 1 de l'adulte : création d'un questionnaire. Marie-

Laure Armand, Aline Bourgeois, Pierre Wolkenstein, Mireille Bourlier, Rebecca Gene, Christine Bodemer, Charles Taieb

P32 - Evaluation de l'impact psycho-social et de la prise en charge pluridisciplinaire du test génétique prédictif dans les maladies cardiaques héréditaires. Marcela Gargiulo, Céline Bordet, Stéphanie Staraci, Estelle Gandjbakhch, Carole Maupain, Marie-Lise Babonneau, Claire-Cécile Michon, Angélique Curjol, Sophie Tezenas de Montcel, Philippe Charron

P33 - Réseau de santé Maladies Rares Méditerranée : un réseau régional et occitane de proximité, pour améliorer le parcours de vie des personnes souffrant d'une maladie rare. Florence Roy, David Genevieve

P34 - Développement d'une membrane de substitution : application au traitement des hernies diaphragmatiques congénitales (HDC) du nouveau-né. Elham Mohsenzadeh, Nabyl Khenoussi, Laurence Schacher, Dominique Adolphe, Joseph Hemmerlé, Anne Schneider, Christiane Wagner-Kocher, Nadia Bahlouli

P35 - Transmission de l'information à la parentèle en génétique humaine : le point de vue des associations de patients sur leur rôle et les conséquences du cadre juridique actuel. Diane d'Audiffret Van Haecke, Sandrine de Montgolfier

P36 - Blépharospasme ; mots pour maux. Brigitte Girard P37 - La filière maladie rare du vasculaire … à quoi ça sert ? Guillaume Jondeau, Jessica Pariente P38 - Hospice pour enfants à Saint-Pétersbourg - établissement médical fait pour porter secours palliatif aux

enfants souffrant des maladies rares du système nerveux. Mariia Sokolova, Mintchenko Svetlana, Kouchnareva Irina, Oksana Nikishina

P39 - Aggravation du tableau clinique de la myopathie de Steinert suite à l'hypoxie périnatale du système nerveux central. Mariia Sokolova, Kouchnareva Irina, Mintchenko Svetlana, Gavritchenko Arthur

P40 - P42, Un peptide thérapeutique contre la maladie de Huntington. Florence Maschat, Simon Couly, Nathalie Bonneaud, Christophe Jourdan

P41 - La Maladie De Von Willebrand Type 2b, 15 Ans pour assoir le diagnostic. Yamina Ouarhlent, Hiba Hamza, Feriel Brakta, Mohamed Ridha Makhloufi

P42 - Les compagnons maladies rares, un projet innovant au service de l'autonomie des malades et de leurs familles. Clément Pimouguet, Paul Gimenes, Claire Dubos, Marie Pierre Bichet

P43 - Accélérer le développement de candidats-médicaments dans les maladies rares : une mission clé pour la Fondation maladies rares. Christine Fetro, Célia Mercier, Nicolas Jan, Audrey Tranchand, Ludovic Dupont, Célia Mercier

P44 - La Fédération Hospitalo-Universitaire (FHU) MaRCHE (Maladies Rares et CHroniques de l'Enfant et l'adolescent). Nicolas Lévy, Pascal Auquier

P45 - La thérapie génique médiée par un virus associé à l'adénovirus (AAV9) restaure l'activité enzymatique dans un modèle murin pour une maladie de surcharge lysosomale, l'aspartylglucosaminurie. Chen Xin, Sarah Snanoudj-Verber, Laura Pollard, Sara Cathey, Steven Gray

P46 - CELPHEDIA, une infrastructure de recherche Nationale, centre de référence pour la recherche animale sur les maladies rares. Philippe Schmitt, Ignacio Anegon, Thomas Brochier, Jean-Paul Concordet, Cécile Fremont, Carine Giovannangeli, Sylvie Guerder, Christophe Heligon, Teresa Jagla, Jean-Stéphane Joly, Romain Lacoste, Jacqueline Marvel, Bernard Malissen, Guillaume Masson, Olivier Neyrolles, Sophie Reibel, Frédéric Sohm, Fanélie Wanert, Yann Herault

P47 - Etude qualitative de l'impact de la naissance d'un enfant atteint d'une malformation abdomino-thoracique rare sur l'ajustement parental de la première année : protocole. Nathalie Coulon, Maria-Hélène Ribeiro, Manel Hanafi, Alain Guerrien, Laurent Michaud

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P48 - Communautés de patients et médecins partenaires de santé et d'apprentissage dans une e-plate-forme thérapeutique pour les maladies rares : le modèle DOT, l'exemple de l'EM/SFC. Isabelle Fornasieri, François Mauviard, Emmanuelle Jouet, Jean-Dominique de Korwin

P49 - Dr Warehouse, un entrepôt de données orienté maladies rares. Nicolas Garcelon, Antoine Neuraz, Rémi Salomon, Vincent Benoit, Anita Burgun

P50 - Maladies rares et financement des médicaments : quelles alternatives au plafonnement forfaitaire du chiffre d'affaires industriel ? Daniel Szeftel

P51 - Un défi pour la prise en charge infirmière des patients. Pierre-Alexis Messarovitch, Jérôme Jeannette, Stanislas Lyonnet, Valérie Cormier Dair, Kim Anh Le Quan Sang, Amélie Cougny, Na An, Geneviève Baujat

P52 - L'avenir de la recherche sur les maladies rares 2017-2027: la perspective d'IRDiRC. Marlène Jagut, Anneliene Jonker, Lilian Lau, Ana Rath

P53 - Sessions d'information et de sensibilisation aux troubles de l'oralité alimentaire. Audrey Barbet, Véronique Leblanc, Audrey Lecoufle, Aurélie Coussaert, Frédéric Gottrand

P54 - Soffoet : organisme de dpc : bilan et reconnaissance de l'expertise au sein de la filiere anddi-rares. Tania Attie-Bitach, Fabien Guimiot, Lilia Ben Slama

P55 - Devenir adulte avec une anomalie du développement : exclusion et participation sociale. Anne Marcellini, Sylvain Ferez, Nathalie Le Roux, Rémi Richard, Yann Beldame, Laura Silvestri, David Geneviève, Marie-Josée Pérez, Christine Coubes, Claire Cianni, Natacha Lehman, Florence Roy-Baconnet, Pierre Sarda

P56 - Enjeux de l'accompagnement des personnes sans diagnostic et solutions apportées pour rompre leur isolement. Anne-Sophie Lapointe, Gwendoline Giot, Magali Padre, Christine Vicard, Virginie Bros-Facer, Laurent Demougeot, Laurence Faivre

P57 - Co-construction d'un programme de recherche en sciences humaines et sociales dans le cadre du Séquençage Haut Débit (SHD) : une approche dynamique et inclusive avec les associations de patients. Anne-Sophie Lapointe, Paulette Morin, Viviane Viollet, Françoise Houdayer, Élodie Gautier, Aline Chassagne, Aurore Pelissier, Lorraine Joly, Christine Peyron, Laurence Faivre

P58 - Cohorte française de 49 patients atteints de déficits du cycle de l'urée à l'âge adulte : circonstances du diagnostic et signes antérieurs pouvant faire évoquer ces pathologies. Ségolène Toquet, François Maillot, Jean-Baptiste Arnoux, Aude Servais, Isabelle Redonnet-Vernhet, Claire Douillard, Fanny Mochel, Sybil Charriere, Esther Noel, Christian Lavigne, Elsa Kaphan, Agathe Roubertie, Gérard Besson, Amélie Servettaz, Roselyne Garnotel

P59 - Une monosomie distal 10p rare : à propos d'un cas. Hassiba Bencheikh P60 - Vers la simplification de textes spécialisés. Natalia Grabar P61 - Implication du cervelet dans la cognition sociale : étude chez des enfants présentant une anomalie

rare de développement du cervelet. Charlotte Barbeau, Alice Mary, Audrey Riquet, Louis Vallee, Delphine Dellacherie

P62 - Rôle potentiel de HSF2 dans le syndrome de Rubinstein Taybi. Aurélie de Thonel P63 - Le syndrome d'Ehlers-Danlos de type parodontal (pEDS) : un lien inattendu avec des mutations des

protéases C1r et C1s. Christine Gaboriaud, Ines Kapferer-Seebacher, Heribert Stoiber, Johannes Zschocke, Nicole Thielens

P64 - Établissement d'un nouveau panel unique de modèles de xénogreffes orthotopiques de lymphomes primitifs du système nerveux central adaptés aux tests précliniques et à la recherche cognitive. Carole Soussain, Frederic Pouzoulet, Franck Assayag, Agusti Alentorn, Khe Hoang Xuan

P65 - Recherche d'une thérapie de la maladie de Lesch-Nyhan : identification de molécules « HPRT-like » issue de criblages virtuel et à haut débit. Irène Ceballos-Picot, Céline petitgas, Lionel Mockel, Franck Augé, Anne Olivier-Bandini, Marie-Claude Burgevin, Françoise Chesney, Jean-François Gibert, Bertrand Daignan-Fornier, Benoît Pinson, Caroline Barette

P66 - La consultation en génétique des surdités : attentes et ressentis des patients et de leurs proches. Sibylle De Bergh, Sandrine Marlin, Mélodie Perez, Souad Gherbi-Halem, Inès Ben-Aissa, Fabienne Saint-Jalmes, Pascale Gavelle, Nathalie Loundon, Alban Ziegler

P67 - Un kit de gènes explicatif des anomalies orales et dentaires : la saga GenoDENT ! Agnès Bloch-Zupan, Tristan Rey, Julien Tarabeux, Megana Prasad, Corinne Stoetzel, Bénédicte Gerard

P68 - L'Institut du Cerveau et de la Moelle épinière au service des maladies rares en neurologie. Ségolène Aymé, Alexis Brice

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P69 - Etiologie de la maladie de Kawasaki : hypothèses climatiques et environnementales. Joseph Boyard-Micheau, Joseph Boyard-Micheau, Xavier Rodo, Silvia Borràs, Joan Ballester, Roger Curcoll

P70 - RD-Connect: data sharing and analysis for rare disease research within the integrated platform and through GA4GH Beacon and Matchmaker Exchange. Beltran S., Piscia D., Laurie S., Protasio J., Cañada A., Fernández J.M., Kaliyaperumal R., Lair S., Sernadela P., Girdea M., Thompson R., Lochmüller H., Badowska D., Straub V., Roos M., Hoen P.A.C. 't, Valencia A., Salgado D., Béroud C., Gut I. and the RD-Connect Consortium

P71 - Are patient-reported outcome measures (PROM) used in the evaluation of orphan drugs? Catherine Acquadro, Sally Lanar, Isabelle Savre, Benoit Arnould

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Nabil Chiali

P01 : La sarcoïdose : insidieuse et dangereuse

Auteurs : Nabil Chiali (1), Nacer Ouadahi (1) 1. Service de médecine interne, CHU DOUERA, Alger, Algérie Mots clefs : Sarcoidose, granulome, BAV, néphropathie, pancytopénie Résumé :

Les formes graves de la sarcoïdose sont exceptionnelles, souvent systémiques. Elles engagent le pronostic vital. Matériels et méthodes : L’étude a porté sur 4 cas récent. Le diagnostic a été retenu après exclusion des causes habituelles de granulomatose, et sur des arguments cliniques et paracliniques. Résultats : Cas 1: femme de 47ans, appareillée pour BAV complet non étiqueté à 42 ans, admise pour éryThème noueux, adénopathies, hépato-splénomégalie, l’histologie hépatique révélait un granulome non caséeux. Une évolution favorable était obtenue sous immunosuppresseurs. Cas 2 : femme âgée de 48 ans, admise pour pancytopénie, l’ECA était à 3N, l’histologie médullaire retrouvait un granulome non caséeux sarcoïdien, un hémogramme normale était obtenu après corticothérapie. Cas 3 : homme de 46 ans, admis pour adénopathies médiastinale et insuffisance rénale, l’histologie rénale était en faveur d’une tubulopathie interstitielle chronique, l’histologie ganglionnaire révélait un granulome sans nécrose caséeuse. l’ECA et la calcémie étaient élevés, une amélioration nette de la fonction rénale était constatée après traitement. Cas 4 : femme de 46 ans, admise pour adénopathies, et syndrome polyuro-polydipsique. L’ADH était effondré, l’ECA était élevé, l’IRM cérébral révélait une lésion annulaire du V3 compressive. La biopsie ganglionnaire révélait un granulome non caséeux. Conclusion : les atteintes cardiaques, rénales, hypophysaires et hématologiques sont graves, inaugurales, rendant ainsi le diagnostic précoce difficile.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Asmaa Allim

P02 : Scléromyxoedème atypique : à propos d’un cas

Auteurs : Asmaa Allim (1), Billel Bouacha (2), Yasmina Abiayad (1), Amina Serradj (2) 1. Dermatologie, EHU ORAN, Oran, Algérie 2. Dermatologie, EHU ORAN, Oran, Algérie Mots clefs : Scléromyxoedème, gammapathie monoclonale, mucinose Résumé :

Introduction : nous rapportons un nouveau cas de scléromyxoedème chez une femme de 66 ans. Observation : une femme âgée de 66 ans a consulté pour des lésions papuleuses prurigineuses d'allure cireuses localisées au niveau du visage, du cou et du haut du thorax avec une induration sclérodermiforme du visage et des mains. L'examen pulmonaire objectivait une dyspnée à l'effort, l'examen histologique retrouvait dans le derme un dépôt de mucine, une prolifération fibroblastique et une fibrose. Il existe une dysglobulinémie de signification indéterminée MGUS à l'électrophorèse des protéines sériques. Un tracé myogène à l'EMG. Une TDM thoraco abdominopelvienne objectivait un syndrome interstitiel bilatéral diffus avec des nodules pulmonaires, des ganglions médiastinaux et des adénomégalies abdominales. Une biopsie bronchique retrouvait une fibrose bronchique. Le bilan thyroidien est normal. Notre patiente avait tous les critères de scléromyxoedème avec une forme clinique intermédiaire. Une corticothérapie générale a été instaurée à la dose de 0,5 mg/Kg/j avec une dégression progressive sur plusieurs mois entrainant une stabilisation sur le plan cutané et de façon transitoire avec un suivi régulier en hématologie. Conclusion : le scléromyxoedème est une affection chronique de traitement difficile avec possibilité d'atteintes extra-cutanées et l'association à une hémopathie sous-jacente pour lesquelles une prise en charge multidisciplinaire et un suivi au long cours doivent être établis.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Laila Rachad

P03 : Implication du dyt11 et dyt15 dans la génétique des dystonies-myocloniques

Auteurs : Laila Rachad (1), Nadia El Kadmiri (2) 1. Génétique et pathologie moléculaire, Faculté de médecine et de pharmacie, Casablanca, Maroc 2. LBVE, La Faculté Polydisciplinaire de Taroudant - Université Ibn Zohr, Taroudant, Maroc Mots clefs : Dystonie-myoclonique, SGCE, DYT11, DYT15 Résumé :

La Dystonie-Myoclonique (D-M) est un trouble rare du mouvement de transmission autosomique dominante. Elle se manifeste dans les deux premières décennies de la vie. Des mutations dans le gène epsilon-sarcoglycane (SGCE, DYT11) sur le chromosome 7q21-q31 représentent la principale cause génétique de D-M dans certaines populations. Le syndrome a été lié à des mutations dans deux autres gènes (DRD2 et DYT1). Un second locus a été rapporté dans une grande famille avec D-M (DYT15, 18p11), mais aucun gène n'a encore été identifié.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Alessia Usardi

P04 : La plateforme d’expertise maladies rares Paris-Sud : un nouveau modèle pour améliorer la prise en charge des maladies rares

Auteurs : Alessia Usardi (1, 2), Martha Darce (1), Yahya Debza (1), Isabelle Fernandez (1), Charlotte Henry (1), Philippe Labrune (1, 3), Agnès Linglart (1, 2) 1. Plateforme d'expertise maladies rares Paris-Sud, Hôpital Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre, France 2. Endocrinologie pédiatrique, Hôpital Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre, France 3. Pédiatrie, Hôpital Antoine Béclère, Clamart, France Mots clefs : Hôpitaux Universitaires Paris-Sud, transversalité, partage, maladies rares Résumé :

La plateforme d’expertise maladies rares Paris-Sud (PEPS), organisation créée fin 2014 au sein des Hôpitaux Universitaires Paris-Sud (HUPS), rassemble les 24 centres de référence (CRMR) du groupe hospitalier, les laboratoires de diagnostic et de recherche associés, les structures de recherche clinique et plusieurs associations de patients. Les principales forces de la PEPS sont : 1- la proximité géographique des CRMRs, 2- la transversalité, 3- une équipe multidisciplinaire dédiée. Les missions de le PEPS sont multiples : améliorer la visibilité des centres, faciliter le diagnostic des maladies rares, accélérer la recherche clinique et fondamentale et soutenir l’intégration des centres dans des réseaux nationaux et internationaux. Entre autres, les actions menées par PEPS sont la création d’un site internet (http://maladiesrares-paris-sud.aphp.fr/), la production de vidéos pour chaque centre et d’autres outils de communication. La plateforme finance un poste de bioinformaticien qui développe des systèmes d’analyse de données NGS spécifiques, performants et moins coûteux qui permettent d’accélérer le diagnostic des maladies rares : en 2016 plus de 1500 patients ont été diagnostiqués (5 fois plus qu’en 2014). L’équipe de la PEPS soutient les projets de recherche clinique, assure le lien avec la BNDMR et apporte de l’aide pour la réponse aux appels d’offre. Véritable accélérateur de projets, la plateforme des HUPS et son organisation unique à l’AP-HP, a démontré son efficacité.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Barbara Girerd

P05 : Phénotype clinique et survie des patients atteints de maladie veino-occlusive pulmonaire héritable et sporadique

Auteurs : Barbara Girerd (1), David Montani (1), Xavier Jais (1), Marilyne Levy (2), Laurent Savale (1), Peter Dorfmuller (3), Andrei Seferian (1), Mélanie Eyries (4), Florence Parent (1), Damien Bonnet (2), Florent Soubrier (4), Elie Fadel (3), Olivier Sitbon (1), Gérald Simonneau (1), Marc Humbert (1) 1. Pneumologie, Hôpital Bicêtre, Le kremlin Bicêtre, France 2. M3C necker, Hôpital universitaire Necker-Enfants malades, Paris, France 3. Chirurgie thoracique, Hôpital Marie Lannelongue, Le Plessis Robinson, France 4. Laboratoire d'oncogénétique et angiogénétique moléculaire, Groupe hospitalier Pitié Salpétrière, Paris, France Mots clefs : Maladie veino-occlusive, hypertension pulmonaire, EIF2AK4, phénotype, génotype Résumé :

Introduction Les mutations bi-alléliques du gène EIF2AK4 prédisposent à la maladie veino-occlusive pulmonaire (MVO). Objectif Décrire la relation génotype/phénotype de la MVO. Méthode Décrire les données cliniques et de survie des patients du Registre Français de l'Hypertension Pulmonaire atteints de MVO et ayant eu une recherche génétique de EIF2AK4. Résultats Les données de 27 patients porteurs de mutations du gène EIF2AK4 et de 64 patients sans mutations identifiées ont été obtenues. Les patients porteurs de mutations sont significativement plus jeunes au diagnostic par rapport aux non porteurs de mutations (médiane 26.0 ans [0-50.3] et 60.0 ans [6.7-81.4], p < 0.0001), et les deux groupes ont des caractéristiques hémodynamiques comparables. Un traitement spécifique de l’HTAP a été initié chez 22 patients porteurs de mutations et chez 63 non porteurs de mutations. Un œdème pulmonaire est apparu dans 22% des cas, indépendamment de la présence de mutations. L’analyse de la réponse aux traitements montre que seuls 3 (4%) patients atteignent les critères d’une réponse satisfaisante. La survie sans événement (mort ou transplantation) à 1 et 3 ans est de 63% et 32% chez les porteurs de mutations et 75% et 34% chez les non porteurs (p=0.38). Conclusion Les patients atteints de MVO due à des mutations EIF2AK4 sont significativement plus jeunes au diagnostic de la maladie. La réponse aux traitements est rare et la transplantation doit être envisagée quand celle-ci est possible.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Charles Taieb

P06 : Impact en termes de qualité de vie d'une maladie rare

Auteurs : Charles Taieb (1) 1. Direction Scientifique, EMMA, Fontenay sous Bois, France Mots clefs : SF12, prévalence Résumé :

Rationnel : Si l’impact en termes de qualité de vie [QdV] a été, quelques fois, évalué pour une MR en particulier, il n’a jamais été évalué au sens global. Objectifs : Evaluer la prévalence des MR et leur impact en termes de QdV. Méthode : Un échantillon de 5000 sujets représentatifs de la population française [PF] de 15 ans à 80 ans a été spécifiquement créé selon la méthode habituelle des quotas. Le SF12 a été administré. Résultats : A la question « avez-vous une maladie rare ? » 4.4% des français de 15 à 80 ans répondent « oui » (Rapporté à la PF de référence (INSEE) =2,3 millions). Ils sont 5.76% à déclarer qu’un membre de leur famille est atteint d’une MR. Chez les sujets atteints,19% déclarent une MR chez leur père et/ou mère et 6% chez un de leurs enfants. En termes de QdV, les dimensions physiques (DP) et mentale (DM) du SF12 sont plus dégradé chez les sujets exposés. Les scores DP et DM sont respectivement de 51.4 & 44.2 chez les sujets sans lien avec une MR, 49.9 &39.9 chez les sujets dont un membre de la famille est atteint et de 44.8 &t 39.6 si le sujet est lui-même atteint. Chez les sujets dont un membre de sa famille est également atteint la DM est d’avantage dégradée (46.6 vs 35.6) Discussion : A notre connaissance il s’agit de la première évaluation globale de l’impact en termes de QdV chez les français atteints de MR. Cette évaluation met en évidence une dégradation de la QdV chez les sujets exposés. Les chiffres de prévalence confirment les données estimées publiées.

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Thème : DÉPISTAGE ET NÉONATAL Audrey Lecoufle

P07 : Sensibilisation des professionnels de santé aux troubles de l'oralité alimentaire: une expérience en région

Auteurs : Emeline Lesecq-Lambre (1), Audrey Lecoufle (2) 1. Cabinet libéral, Hem, France 2. Gastro-nutrition pédiatrique, Hôpital Jeanne de Flandre- CHRU de Lille, France Mots clefs : Oralité, médecins, orthophonistes Résumé :

Les troubles de l’oralité alimentaire (TOA) commencent à être connus en France et de plus en plus d’orthophonistes sont sollicités pour prendre en soins ces patients. Cependant nos prescripteurs sont trop peu ou pas sensibilisés à ces difficultés. Or on connait toute l’importance de la prise en soin précoce et de la prévention dans ce domaine. Un travail de sensibilisation et de prévention est donc nécessaire à entreprendre auprès des acteurs de santé afin de d’orienter ces petits patients le plus tôt possible, pour une prise en soin précoce et optimale. Ce projet a bénéficié du soutien des réseaux de périnatalité de la région, ainsi que des centres hospitaliers régionaux. En première intention, une plaquette d’information sur les TOA à destination des médecins a été créée. Pour sa diffusion, deux orthophonistes et un gastropédiatre sont allés à la rencontre des professionnels, pour un partage de connaissances et des échanges sur le sujet. A ce jour, 9 soirées d’information à destination des professionnels de santé dans différents centres hospitaliers régionaux ont été menées. 280 professionnels se sont mobilisés pour ces rencontres, dont 1/3 de médecins. Les échanges ont permis d’aborder la question de la prévention de ces troubles, du parcours de soins du patient ainsi que la notion d’éducation thérapeutique du patient dans cette problématique. Nous espérons ainsi une amélioration du dépistage et de la coordination des soins dans les troubles de l’oralité alimentaire.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Elodie Jacquelet

P08 : Complexité de l'observance médicamenteuse dans la maladie de Wilson

Auteurs : Elodie Jacquelet (1), Aurélia Poujois (1), France Woimant (1) 1. Centre de référence de la maladie de Wilson (CRMW), Hôpital Lariboisière, Paris, France Mots clefs : Maladie de Wilson, observance, traitement, prise en charge Résumé :

La maladie de Wilson est une affection génétique rare du métabolisme du cuivre. Elle atteint le foie et d'autres organes (oeil et cerveau). Fait exceptionnel, il existe des traitements efficaces si prescrits précocement et pris à vie. Toute interruption peut être gravissime. Pourtant, une étude réalisée par le Centre de Référence de la Maladie de Wilson montre qu'1/3 des patients sont mal observant. Les principaux facteurs sont liés au médicament (prises pluriquotidiennes, modes de dispensation, de conservation ou effets secondaires) ou moins rationnels ("oublis", sentiment de bien-être général). Il existe différentes aides selon le niveau de gravité de non observance. Les patients atteints de forme neurologique ont des difficultés d'organisation et de planification et sont aidés par des outils matériels (alarme, pilulier) et le rappel régulier des professionnels. Pour de nombreux patients asymptomatiques, cela est insuffisant. Un suivi pluridisciplinaire personnalisé, notamment psychologique, est plus efficace, y compris s'ils sont mal observants depuis plusieurs années. Enfin, certains patients ne sont pas réceptifs à ces différentes aides et laissent les équipes démunies. Toutefois, instaurer une relation de qualité avec l'équipe est indispensable, car certains patients sollicitent de l'aide des années après. La problématique de l'observance et sa prise en charge sont donc complexes. Ce problème de santé publique reste entier et pose d'importantes questions éthiques.

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Thème : EVALUATION DES THÉRAPIES Virginie Grosjean

P09 : Pratiques et perceptions du traitement substitutif en immunoglobulines (Ig) des patients atteints d’un déficit immunitaire primitif (DIP) Une enquête nationale auprès de 513 patients

Auteurs : Virginie Grosjean (1), Estelle Pointaux (2), Martine Pergent (3), Nizar Mahlaoui (4), Nicolas Schleinitz (5), Véronique Millet (6), Marie-Dominique Hermoso (7), Laure Deville (8), Isabelle Durand-Zaleski (9) 1. Association de patients, IRIS, Toul, France 2. Association de patients, IRIS, Paris, France 3. Association de patients, IRIS, Verdun, France 4. CEREDIH, Centre de référence des DIP, Hôpital universitaire Necker-Enfants Malades, APHP, Paris, France 5. Unité de Médecine interne, La Timone, APHM, Université Aix-Marseille, Marseille, France 6. Unité transversale d’Education Thérapeutique, Hôpital universitaire Necker-Enfants Malades, APHP, Paris, France 7. Hôpital de jour, Unité de médecine interne, La Timone - APHM, Université Aix-Marseille, Marseille, France 8. PharmD, Pharmacie, Hôpital Saint-Louis, APHP, Paris, France 9. ECEVE, UMR 1123 URCEco Ile de France, Hôpital de l'Hotel Dieu APHP Paris, Paris, France Mots clefs : Traitement chronique, immunoglobulines, déficit immunitaire primitif, traitement à domicile, IRIS, CEREDIH, maladie rare Résumé :

Introduction Ce traitement par Ig au long cours est essentiel pour de nombreux patients atteints d’un DIP. Il peut être administré à l’hôpital ou au domicile. En France, il est autorisé au domicile depuis 2005, par voie intraveineuse ou sous-cutanée. Il a été montré que le traitement à domicile était associé une amélioration de la qualité de vie. L’association nationale de patients IRIS a lancé une enquête auprès des patients en France afin de recueillir des données sur les pratiques et les perceptions de ce traitement. Méthode Pilotage (Assocation de patients IRIS - APHP : Hop. Necker, Hop.Saint-Louis, UERCEco Hop Dieu - APHM La Timone) Questionnaire aux patients atteints de DIP entre le 1/12/2015 et le 21/3/2016. Résultats 513 questionnaires inclus. DICV (55%), déficits en sous-classes d’IgG (19%) • 52% femmes • 25% à l’hôpital, 75% au domicile (12% intraveineux, 88% sous-cutané) • 24% des répondants ont moins de 18 ans, 25% ont plus de 60 ans. • Les patients français sont d’autant plus satisfaits de leur prise en charge, (hôpital ou au domicile) qu’ils ont pu choisir le lieu/la voie de leur substitution. • Tous les médecins ne proposent pas les différentes possibilités Conclusion Il est nécessaire de travailler les différents aspects du parcours de soin et la coopération des acteurs afin d’harmoniser les pratiques, d’encourager le respect du choix des patients dans les modalités du traitement et d’assurer l’équité d’accès au traitement à domicile sur tous les territoires.

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Thème : IMPLICATION DES MALADES Marion Mathieu

P10 : Séquençage génétique : un nécessaire partage des concepts et enjeux, entre associations de malades et chercheurs

Auteurs : Marion Mathieu (1), Perrine Malzac (2, 3), François Faurisson (4) 1. Association Tous Chercheurs, Inmed/U901, Marseille, France 2. Département de génétique clinique, Hôpital de la Timone enfants, Marseille, France 3. Espace Ethique Méditerranéen, Hôpital de la Timone adultes, Marseille, France 4. Mission Associations Recherche et Société, Inserm, Paris, France Mots clefs : Séquençage génétique, tests génétiques, associations de malades, formation, clés de compréhension, éthique, étude de cas, interactivité, diffusion, partage Résumé : Les collaborations entre chercheurs et associations de malades ont démontré leur intérêt pour les deux parties. Mais pour que ces échanges soient fructueux, il est essentiel que ces publics partagent concepts et vocabulaire. Dans cet objectif, la Mission Associations de l'Inserm propose depuis plus de dix ans les Séminaires K. Schwartz offrant des clés de compréhension dans divers domaines scientifiques choisis par les associations. Le séminaire tests génétiques et séquençage a été mis en place en 2015. Elaboré par Tous Chercheurs, il est co-animé par une formatrice spécialisée en vulgarisation scientifique et une généticienne impliquée dans le champ de l'éthique. Dans une approche interactive, il associe la présentation de notions de génétique et techniques, à la discussion de cas cliniques. Huit sessions réalisées de 2015 à 2017 ont rassemblé plus de 160 membres d'associations de malades. Une évaluation de la maîtrise des concepts (avant, à l'issue, 3 mois après la session) a montré que la grande majorité des participants avait acquis ces notions. Le contenu du séminaire enrichi des discussions qu'il suscitait ont été réunis dans un livre grand public.

La maîtrise de notions initialement perçues comme complexes par des non spécialistes ouvre la voie à des coopérations éclairées avec les chercheurs. Plus largement, la diffusion de ces concepts permet à chacun de s'informer et de réévaluer ses propres attentes au seuil de la révolution génétique que représente le séquençage.

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Thème : DIAGNOSTIC MOLÉCULAIRE Guillaume Velasco

P11 : Novel genetic causes of the ICF syndrome reveal new players in DNA methylation

Auteurs : Giacomo Grillo (1), Ivana Ivkovic (1), Nizar Touleimat (2), Sophie Chantalat (3), Jean-François Deleuze (4), Capucine Picard (5), Guillaume Velasco (1), Claire Francastel (1) 1. UMR7216, Université Paris Diderot, Paris, France 2. Bioinformatique, CNG, Evry, France 3. Génomique fonctionnelle, CNG, Evry, France 4. Génomique Fonctionnelle, CNG, Evry, France 5. CEDI, Necker, Paris, France Mots clefs : ICF, Heterochromatin disease, DNA repeats, DNA methylation Résumé :

Immunodeficiency with centromeric instability and facial anomalies (ICF, OMIM 242860) syndrome is a rare autosomal recessive disease characterised by severe immunodeficiency, intellectual disability and developmental defects. It is caused by perturbed DNA methylation patterns, more prominently at repetitive regions of the genome, associated with chromosomal instability. The ICF syndrome is a heterogeneous genetic disease with mutations in a DNA methyltransferase (DNMT3B) in 50% of the cases. For the remainder, 30% of the patients have mutations in ZBTB24 and 20% in CDCA7 and HELLS. The puzzling identification of mutations in "ICF factors" devoid of methyltransferase activity, raises questions about their role in DNA methylation, the identification of their genomic targets and the molecular pathways that are affected in the syndrome. Our team gathered a cohort of patients to establish epigenomic profiling and transcriptome analysis in cells from ICF patients. We also generated mouse models to address the role of ICF factors during early embryonic development, at the onset of DNA methylation deposition. Our work aims at providing an integrated view of the perturbations that affect cells from ICF patients with important consequences to (i) understand the genotype/phenotype relationship, (ii) identify biomarkers in the peripheral blood from ICF patients that can serve to aid diagnosis and prioritize patients for mutation screening and appropriate clinical management.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Gérard Rivière

P12 : PIMS, le Portail d’Information sur la Maladie de Steinert

Auteurs : Gérard Rivière (1) 1. APIMS, les Amis du Portail d'Information sur la Maladie de Steinert, APIMS, les Amis du Portail d'Information sur la Maladie de Steinert, GRUISSAN, France Mots clefs : DM1, DM2, Steinert, information internet, éducation thérapeutique Résumé :

Site d’information pour les personnes atteintes de dystrophies myotoniques (DM1 Maladie de Steinert, DM2 Promm), afin d’accéder facilement à une information de qualité sur leur pathologie, les symptômes, la prise en charge médicale et les avancées de la recherche. Le site s’adresse aussi à l’entourage des patients (familles, personnels de santé, enseignants, éducateurs, aidants). La meilleure connaissance de la maladie permet aux patients et à leurs proches de mieux la supporter et de mieux gérer la prise en charge et les précautions à prendre (éducation thérapeutique). La relation avec les professionnels de santé est ainsi améliorée et les recommandations médicales mieux comprises, d’où une meilleure adhésion aux traitements. Les informations sur le site sont élaborées à partir de sources reconnues et tiennent compte de l'expérience vécue des rédacteurs, malades et familles. Le PIMS est opéré et financé par une association Loi 1901 à but non lucratif (APIMS) créée par des bénévoles concernés par la maladie. Un médecin référent valide les informations médicales. Le site est conçu pour être simple, ergonomique : accès gratuit, langage simple et compréhensible par tous, informations «vitales» sur la page d’accueil, pas plus d’un «click» pour accéder à toutes les informations pertinentes, adresse aisée à mémoriser, pas de diagnostic en ligne, ni publicité, ni forum. Depuis l'ouverture fin 2013 le site a reçu 350.000 visites (monde entier francophone). http://www.maladiedesteinert.info

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Loïc Rigal

P13 : Le droit des médicaments orphelins en Europe

Auteurs : Loïc Rigal (1) 1. Institut Droit et Santé INSERM UMR S 1145, Université Paris Descartes, Paris, France Mots clefs : Médicament orphelin, maladies rares, maladies négligées, union européenne, conseil de l'europe, propriété intellectuelle, droit de la concurrence, prix du médicament, démocratie sanitaire, droits des patients, droit pharmaceutique Résumé :

La recherche sur les maladies rares obéit à plusieurs impératifs définis dans le règlement CE n° 141/2000. Les patients ont le droit à « la même qualité de traitement que les autres » ce qui suppose de prendre les mesures d’incitation nécessaires pour « promouvoir la recherche, le développement et la commercialisation de traitements adéquats ». C’est un « domaine prioritaire ». Après avoir désigné ces médicaments, l’UE veut « éviter la dispersion de ressources limitées » notamment par la promotion d’une « coopération transnationale ». Dans une démarche téléologique, cette thèse décrit les effets de la législation européenne sans ignorer la réception de ce droit par les États membres. Des fondements théoriques à même d’assurer une meilleure performativité du droit et des propositions concrètes en vue de conformer le droit positif à l’intention du législateur et aux attentes des parties prenantes sont proposés. En se focalisant sur le seul levier de la propriété intellectuelle, ce droit incitatif ne peut apporter aux patients les traitements attendus. La régulation de la concurrence et la compétence nationale sur le prix des médicaments perpétue un seuil de rentabilité éloignant de nombreuses recherches du développement. L’accès aux MO demeure très restreint. Un changement de paradigme dans la construction de ce droit apparaît nécessaire. Il convient que le profit des pharmaciens de l’industrie dépende de l’intérêt de leurs inventions pour les besoins de santé non satisfaits.

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Thème : IMPLICATION DES MALADES Marion Mathieu

P14 : Projet « Explique-moi le développement des médicaments dans le champ des maladies rares » : information, formation et échanges avec les acteurs du domaine

Auteurs : Maya Allouche (1), Leïla Bachir (2), Eric Balez (3), Cécile Colomban (4), Françoise Watrin (5), Allan Wilsdorf (2), Marion Mathieu (5) 1. OrphanDev, INT, AMU & CNRS UMR 7289, Marseille, France 2. F-Crin, INSERM UMS 015, Toulouse, France 3. Association François Aupetit, AFA, Nice, France 4. OrphanDev, INT, AMU & CNRS UMR 7289, Marseille, France 5. Association Tous Chercheurs, Inmed/U901, Marseille, France Mots clefs : Essais cliniques, recherche préclinique, malades, formation, clés de compréhension, maladies rares, échanges, acteurs Résumé :

De la découverte d’une molécule à sa commercialisation, les recherches précliniques et cliniques sont des étapes clé dans le développement d’un médicament. Processus long et semé d’embuches, qui suscite interrogations chez les patients, il était jusqu’à récemment le domaine réservé des professionnels de santé. Avec le rôle grandissant pris par les associations de patients du fait du financement de programmes de recherche et du soutien à la diffusion d’informations relatives aux mises en place d’essais cliniques, une bascule s’est amorcée où le patient est maintenant pleinement partie prenante. Une meilleure connaissance de la recherche apparait donc comme essentielle pour les membres d’associations afin qu’ils puissent être en mesure d’assumer leur nouveau statut d’acteur de la recherche. C’est sur la base de ce constat qu’en 2014 les associations Tous Chercheurs et François Aupetit, et la plateforme OrphanDev avec F-CRIN ont initié un projet novateur qui associait mise en place de formations pour les malades et réalisation d’un film documentaire. Cela a débouché sur la mise en place de 4 sessions de formation sur les essais cliniques permettant de former sur 3 ans 70 personnes et sur l’organisation de 5 projection-débat (Marseille, Dijon, Nice, Lyon et Nancy). Fort des retours positifs des participants et du public, la dynamique amorcée se complète avec la mise en place d’une nouvelle formation sur la préclinique dont la 1ère édition se tiendra à Marseille en novembre.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Pascal Masselot

P15 : Connaitre les Syndromes Cérébelleux (CSC) Qu'est-ce que c'est ?

Auteurs : Pascal Masselot (1) 1. Association CSC, association CSC, Saint-Estèphe, France Mots clefs : Cervelet, ataxie, recherche, maladie rare, handicap Résumé :

Un syndrome cérébelleux est un ensemble de troubles caractéristiques d'une atteinte du cervelet et/ou des voies nerveuses en lien avec le cervelet. Un syndrome cérébelleux peut être héréditaire, isolé ou associé à d'autres maladies, évolutif ou stable. On estime à moins de 30 000 le nombre de personnes atteintes en France. Ce syndrome peut se manifester à tout âge et sans distinction de sexe. Il se caractérise essentiellement par une Ataxie, c'est à dire des troubles de la coordination, des mouvements volontaires et de l'équilibre: la démarche est dite "pseudo ébrieuse", le geste est maladroit, la parole est explosive. Mais d'autres symptômes peuvent compléter ce tableau comme des troubles de l'ingestion ou de la vision. Ces troubles peuvent amener à une situation très invalidante. Depuis 1995 existe une association d'intérêt général à but non lucratif: CSC, composée de personnes bénévoles et en lien direct avec ces troubles. Cette association poursuit principalement quatre objectifs: - PROMOUVOIR LA RECHERCHE, chaque année, CSC étayée par son conseil scientifique, aide au financement de programmes de recherche. - REPRESENTER SES ADHERENTS, auprès de différentes instances. - INFORMER ET FAIRE CONNAITRE, les syndromes cérébelleux, auprès de tous et aussi du personnel soignant. - SOUTENIR SES ADHERENTS, grâce à diverses réalisations comme des écoutes téléphoniques, générales, psychologiques ou sociales.

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Thème : REGISTRES ET COHOTES Valerie Horvais

P16 : Utilisation de données de soin en recherche dans les maladies rares : quels sont les facteurs de succès ? Application à la base de soin NHEMO pour la filière MHEMO-FMHC

Auteurs : Valérie Horvais (1), Marc Trossäert (2) 1. Direction de la Recherche Clinique, CHU de Nantes, Nantes, France 2. Centre Régional de Traitement de l'Hémophilie, CHU de Nantes, Nantes, France Mots clefs : Maladies hémorragiques constitutionnelles, hémophilie, Willebrand, plaquettes, soin, recherche, base de données, cohorte, données empiriques, exactitude des données Résumé :

CONTEXTE : La généralisation de dossiers patients informatisés a ouvert de nouvelles perspectives dans le domaine de la recherche sur les maladies rares (MR). Cependant, la qualité des données issues du soin peut-elle être considérée comme suffisante pour une utilisation en recherche ? OBJECTIFS : L’objectif de ce travail était d’établir un répertoire de critères permettant de garantir l’utilisation de données empiriques issues du soin pour la recherche, puis de lui confronter le dossier de spécialité NHEMO pour la filière MR MHEMO-FMHC (maladies hémorragiques constitutionnelles) afin d’identifier les axes d’amélioration à apporter. METHODES : Une revue de la littérature a permis de définir le cadre réglementaire à respecter et de spécifier les critères nécessaires à une utilisation secondaire des données électroniques pour la recherche. RESULTATS : Les critères de succès ont pu être classés en 6 groupes : accès aux données, sécurité, qualité des données, outils d’analyse, résultats, appropriation par les utilisateurs. NHEMO répond à la majorité des items mais certains points semblent émerger, favorablement ou non : protection des données, approche multidisciplinaire, structuration des champs… Ainsi plusieurs actions correctives à mener ont été identifiées. CONCLUSIONS : Sous réserve de garantir leur qualité, l’utilisation de données empiriques en recherche est un réel changement de paradigme porteur d’espoir dans les MR, tant pour les cliniciens que pour les patients.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Virginie Mournetas

P17 : Caractérisation de la mise en place de la dystrophie musculaire de Duchenne dans les premières étapes du développement humain

Auteurs : Virginie Mournetas (1), Emmanuelle Massouridès (1), Christian Pinset (1) 1. I-STEM, CECS/Inserm UMR861, EVRY, France Mots clefs : Dystrophie musculaire de Duchenne, développement musculaire humain, séquençage haut débit Résumé :

La dystrophie musculaire de Duchenne (DMD) est une maladie monogénique récessive liée à l’X causée par des mutations dans le gène de la dystrophine et touchant un garçon sur 3 300 naissances. Chez les patients DMD, l’absence de dystrophine fragilise progressivement mais sévèrement les muscles. A ce jour, le diagnostic se fait vers 4 ans, diagnostic tardif si l’on considère les dommages déjà subis par les muscles. De plus, les patients n’ayant pas accès à un traitement pour stopper la maladie, décèdent prématurément suite à une défaillance cardiaque et/ou respiratoire. Tout cela soulève le besoin de mieux définir les premières étapes du développement de la maladie afin de trouver des marqueurs plus précoces 1) pour augmenter la sensibilité du diagnostic, et donc, pour améliorer la prise en charge des patients et 2) pour découvrir de nouvelles cibles thérapeutiques et augmenter les chances de développer des thérapies efficaces que pourraient représenter les thérapies combinées. Au sein de l’Institut des Cellules Souches pour le Traitement et l’Etude des Maladies Monogéniques (ISTEM), nous travaillons sur la modélisation in vitro de la DMD à l’aide de cellules souches pluripotentes humaines donnant accès aux premières étapes du développement musculaire. La comparaison entre cellules humaines saines et DMD par séquençage à haut débit effectué cette année grâce à la Fondation Maladies Rares nous permet d’ores et déjà de formuler de nouvelles hypothèses de recherche.

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Thème : DIAGNOSTIC MOLÉCULAIRE Benjamin Cogné

P18 : Identification des causes moléculaires de déficiences intellectuelles par séquençage de génomes en trio

Auteurs : Benjamin Cogné (1), Thomas Besnard (1), Sébastien Küry (1), Sébastien Schmitt (1), Wallid Deb (1), Anne-Sophie Denommé-Pichon (2, 3), Marie-Laure Vuillaume (4, 5), Annick Toutain (4, 5), Dominique Bonneau (6, 7), Estelle Colin (6, 7), Laurent Pasquier (8, 9), Sylvie Odent (8, 9), Brigitte Gilbert-Dussardier (10, 11), Philippe Parent (12), Sandra Mercier (1), Bertrand Isidor (1), Jean-François Deleuze (13), Richard Redon (14, 15), Stéphane Bézieau (1) 1. Service de génétique médicale, CHU de Nantes, Nantes, France 2. Service de génétique, CHU de Nancy, Vandœuvre-lès-Nancy, France 3. UMR U954, INSERM, Vandœuvre-lès-Nancy, France 4. Service de génétique, CHU de Tours, Tours, France 5. UMR U930, INSERM, Tours, France 6. Département de Biochimie et Génétique, CHU d'Angers, Angers, France 7. UMR 1083, INSERM, Angers, France 8. Service de Génétique Clinique, CHU de Rennes, Rennes, France 9. UMR 6290, CNRS, Rennes, France 10. Service de génétique, CHU de Poitiers, Poitiers, France 11. EA3808, Université de Poitiers, Poitiers, France 12. Génétique Médicale, CHRU de Brest, Brest, France 13. Centre National Génotypage, Institut de Génomique, CEA, Evry, France 14. INSERM, CNRS, l’Institut du Thorax, Université de Nantes, Nantes, France 15. L'institut du thorax, CHU de Nantes, Nantes, France Mots clefs : Déficience intellectuelle, génome, bioinformatique, variations structurales Résumé :

En 2013, les 6 services de génétique du centre de référence maladies rares « anomalies du développement » CLAD-Ouest (Angers, Brest, Nantes, Poitiers, Rennes, Tours) au sein du consortium HUGO ont initié le projet HUGODIMS, qui visait à séquencer l’exome en trio de 75 patients atteints de déficience intellectuelle (DI) modérée à sévère. Au terme de ce projet, un diagnostic moléculaire a pu être établi pour la moitié des patients et de nouveaux gènes de DI ont été identifiés chez 19% des patients, dont certains déjà publiés (CHAMP1, PSMD12, GNB1). Un tiers des patients restait cependant sans étiologie identifiée. Le but de ce projet est donc de séquencer le génome en trio de 20 patients non résolus par HUGODIMS. Les 7 premiers patients de ce projet ont été financés par la Fondation maladies rares en 2016. L’analyse de ces patients a permis d’identifier (1) deux variants faux-sens de novo dans le gène H3F3A dans un exon non couvert par exome pour lequel une cohorte de patients est en cours de publication, (2) une inversion de novo de 2.2Mb avec un point de cassure dans FOXP1, gène connu responsable de DI, (3) une translocation réciproque équilibrée de novo, (4) un variant faux-sens de novo dans TFE3, pour lequel une cohorte est également en cours de publication. Nous avons donc réalisé 4 diagnostics certains, un diagnostic possible et 2 patients restent négatifs. La suite de ce projet consiste en l’inclusion de 13 nouveaux patients, afin de constituer une cohorte significative.

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Thème : REGISTRES ET COHOTES Nadège Tinant

P19 : Le registre Wilson France aujourd’hui et demain

Auteurs : Nadège Girardot-Tinant (1), Aurélia Poujois (1), France Woimant (1) 1. CRMR Wilson - Service de Neurologie, Hôpital Lariboisière, Paris, France Mots clefs : Maladie de Wilson, registre Résumé :

Une des priorités du CRMR maladie de Wilson est d’améliorer son registre afin de mieux cerner l’épidémiologie de la maladie, ses différents phénotypes cliniques au diagnostic et son évolution. Initialement en lien avec le registre EuroWilson recensant les cas incidents, le registre Wilson France recense depuis 2005 l’ensemble des patients suivis en France. Aujourd’hui, 604 patients sont inclus dans le registre (2/3 des cas estimés en France). Plusieurs études ont été réalisées à partir des différentes données des patients (cliniques, biologiques, …). Les principales limites à ce registre sont la difficulté à obtenir le consentement éclairé des patients, le nombre important de données qui rend leur implémentation laborieuse et la réalisation de requête difficile. Suite aux recommandations européennes, nous proposons une évolution du registre; la gouvernance jusqu’ici uniquement médicale associera industriels et associations de patients. Des liens automatisés seront aussi développés avec les dossiers médicaux informatisés et la Banque Nationale de Données Maladie Rare. Son exploitation avec un logiciel performant permettra de réaliser des requêtes plus complexes et d’effectuer des travaux ciblés sur un laps de temps défini. Dix ans après sa création, cette évolution est nécessaire pour respecter les recommandations européennes en vue de travaux internationaux. L’ouverture à l’ensemble des professionnels de santé, industriels et associations de patients permettra de le dynamiser.

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Thème : IMPLICATION DES MALADES Pascal Antoine

P20 : Syndrome Holt Oram : se construire avec une maladie génétique rare

Auteurs : Elodie Brugallé (1), Pascal Antoine (1), Carole Fantini-Hauwel (2), Laura Geerts (2), Laurence Bellengier (3), Patrick Edery (4), Laurence Faivre (5), David Geneviève (6), Didier Lacombe (7), Sylvie Odent (8), Nicole Philip (9), Alain Verloes (10), Sylvie Manouvrier-Hanu (3, 11) 1. UMR CNRS 9193 SCALAB, Univ Lille SHS, Villeneuve d'Ascq, France 2. Center of clinical psychology, psychopathology and psychosomatic research, Université Libre de Bruxelles, Bruxelles, Belgique 3. Centre de référence maladies rares pour les anomalies du développement Nord-Ouest Clinique de Génétique médicale, CHRU de Lille, Lille, France 4. Centre de référence maladies rares pour les anomalies du développement Sud-Est Service de Génétique, CHU de Lyon, Lyon, France 5. Centre de référence maladies rares pour les anomalies du développement Est Service de Génétique, CHU de Dijon, Dijon, France 6. Centre de référence maladies rares pour les anomalies du développement Sud-Est Service de Génétique, CHU de Montpellier, Montpellier, France 7. Centre de référence maladies rares pour les anomalies du développement Sud-Ouest Service de Génétique, CHU de Bordeaux, Bordeaux, France 8. Centre de référence maladies rares pour les anomalies du développement Ouest, CHU de Rennes, Rennes, France 9. Centre de référence maladies rares pour les anomalies du développement Sud-Est, CHU de Marseille, Marseille, France 10. Centre de référence maladies rares pour les anomalies du développement Ile de France Service de Génétique, CHU Robert debré, Paris, France 11. EA 7364 - RADEME - Maladies RAres du Développement et du Métabolisme, Université de Lille, Lille, France Mots clefs : Syndrome Holt Oram, analyse phénoménologique interprétative, maladie rare, transmission génétique, malformation cardiaque et musculaire Résumé :

Le syndrome de Holt-Oram (HOS) est une maladie génétique rare, transmise sur un mode autosomique dominant, caractérisée par l’association de malformations de sévérité variable du rayon radial des membres supérieurs et de cardiopathies et/ou troubles du rythme cardiaque. Ce projet, soutenu par la Fondation Maladies rares, a pour objectif d’approfondir la compréhension du vécu des personnes atteintes afin d’en pouvoir mieux cerner les enjeux et de proposer des réponses adaptées. Dix entretiens réalisés auprès d’adultes atteints de HOS ont fait l’objet d’une analyse qualitative. D’une part, les patients expriment le sentiment d’une expérience de vie biaisée d’emblée. Souffrir du HOS implique de se façonner différemment d’une personne non atteinte. Ainsi, dès l’enfance, les symptômes cardiaques et les malformations des membres avec leurs limitations physiques imposent des renoncements et des perspectives de vie adaptées. D’autre part, les répercussions du HOS se modifient lorsque l’aspect génétique/familial vient prendre le pas sur le vécu personnel. Ainsi, le vécu est plus douloureux lorsque la question de la transmission génétique entre en considération. Les trajectoires de vie peuvent être interprétées selon une perspective développementale. Le HOS ne vient pas seulement impacter le bien-être physique/psychique, il façonne également la manière dont les patients comprennent et construisent leurs expériences de vie.

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Thème : REGISTRES ET COHOTES Stéphanie Nguengang Wakap

P21 : Orphanet, source d’information de référence sur l’épidémiologie des maladies rares

Auteurs : Stéphanie Nguengang Wakap (1), Annie Olry (1), Valérie Lanneau (1), Marc Hanauer (1), Ana Rath (1) 1. US14-Orphanet INSERM, Plateforme Maladies Rares, Paris, France Mots clefs : Maladies rares, données épidémiologiques, population générale, exhaustivité, zone géographique Résumé :

Introduction: Malgré l’avancée considérable des connaissances médicales sur les maladies rares (MR), un déficit d’exhaustivité des données épidémiologiques persiste, le nombre d’études en population et de registres de données étant restreints. Orphanet (www.orpha.net), base de données européenne, développe des procédés pour améliorer l’information sur l’épidémiologie des MR. Méthode : Orphanet réalise une revue de la littérature afin de collecter les données sur l’incidence annuelle et la prévalence (instantanée, à la naissance et vie-entière) des MR en population générale. Pour chacun de ces indicateurs, les valeurs moyennes sont renseignées selon la zone géographique. Lorsqu’une maladie est très rare, le nombre rapporté de cas/familles est indiqué. Les sources utilisées et le statut de validation sont systématiquement précisés. Résultats : En septembre 2017, sur 6 097 MR répertoriées, les données épidémiologiques ont été recensées pour 4 901 MR (80,4 %). La prévalence, l’incidence annuelle et le nombre de cas/familles sont renseignés respectivement pour 1 979, 336 et 2 895 MR. L’ensemble des données est disponible sur Orphanet via la plateforme Orphadata. Orphanet publie également, 2 fois par an, les valeurs mondiales et européennes dans des cahiers. Conclusion : Avec la plus grande couverture de données épidémiologiques, Orphanet constitue une source d’information unique. Elle est utile aux décideurs politiques, à la communauté des chercheurs et à l’industrie pharmaceutique.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Alain Lilienbaum

P22 : Etude d'un modèle murin de myopathie myofibrillaire

Auteurs : Eva Cabet (1), Patrick Vicart (1), Alain Lilienbaum (1) 1. Biologie fonctionnelle et Adaptative (UMR 8251), Université Paris 7 Denis Diderot, Paris, France Mots clefs : Myopathie, desminopathie, desmine, muscle Résumé :

Les myopathies myofibrillaires sont des maladies neuromusculaires rares qui débutent à l'âge adulte et se manifestent par une faiblesse musculaire des membres distaux et du coeur, ainsi qu'une accumulation d'agrégats denses contenant de la desmine, le filament intermédiaire caractéristique du muscle. Nous avons obtenu un financement de la "Fondation Maladies rares – Phenomin" pour établir un modèle murin de la mutation R405W de la desmine, qui correspond à un des cas les plus sévères chez l'homme. Notre objectif est de comprendre comment la maladie se met en place, lorsque les signes cliniques ne sont pas encore apparents. Les coupes histologiques de muscles de souris R406W montrent que la desmine s'accumule de façon anormale et que son réseau est altéré, chez des animaux homozygotes d'un mois, et hétérozygotes de 9 mois. Le diamètre des fibres, la présence de noyaux centraux indiquent un processus régénératif compensateur chez les mutants, à partir de 3 mois. Les animaux homozygotes présentent un déficit pondéral de 30 % et meurent autour de l'âge de 3 mois. Ils montrent de sérieuses anomalies du tube digestif proximal qui est gonflé, les couches musculaires lisses sont sévèrement désorganisées avec des agrégats de desmine, et les villosités sont anormales. Ce modèle murin nous a permis de suivre l'évolution des muscles striés au cours du développement postnatal, et de mettre en évidence des atteintes des muscles lisses, sous-évalués chez les desminopathes jusqu'à présent.

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Thème : ORGANISATION DES SOINS Vincent Leroy

P23 : Accessibilité spatiale aux médicaments utilisés dans le traitement d’une pathologie rare : exemple de l’hémophilie

Auteurs : Vincent Leroy (1), Julie Freyssenge (2, 3), Florent Renard (3), Claude Negrier (1), Valérie Chamouard (1) 1. Centre Régional de Traitement de l'Hémophilie de Lyon, Hospices Civils de Lyon, France 2. Laboratoire HESPER, Université Claude Bernard Lyon 1, France 3. UMR 5600 CNRS "Environnement Ville Société", Université Jean Moulin Lyon 3, France Mots clefs : Hémophilie, accessibilité spatiale, facteurs anti-hémophiliques, géographie de la santé, rétrocession Résumé :

L’hémophilie est une maladie hémorragique constitutionnelle. Les facteurs anti-hémophiliques (FAH), médicaments utilisés comme thérapeutique substitutive de cette maladie rare, ne sont dispensés aux patients que dans le cadre de la rétrocession hospitalière, limitant ainsi leur accessibilité qu’aux hôpitaux. Peu d’études font état de l’accès aux soins en France, et aucune recherche n’a été effectuée sur l’accessibilité au médicament. Cette étude a pour but d’apprécier l’accessibilité des personnes hémophiles, prises en charge à Lyon, à leur lieu de dispensation de médicaments. La distance et le temps de trajet entre leur domicile et la pharmacie hospitalière sont les critères d’évaluation de cet accès. Les résultats obtenus montrent l’existence d’une forte proportion de personnes hémophiles (85%) dans les courts intervalles de temps d’accès (< 20 minutes). La sévérité de la maladie impacte sur ces intervalles. En effet, les personnes hémophiles ayant une sévérité majeure ou modérée s’y retrouvent fortement représentées. Le comportement des malades a également été étudié. Il en ressort que les patients ne se rendent pas nécessairement dans l’établissement de santé le plus proche de leur domicile. Ces données quantitatives ne prennent pas en compte la représentation des personnes nécessitant de compléter cette approche par une étude de l’accessibilité perçue. Ce type d’approche pourra être transposé à d’autres maladies rares, concernés par des problématiques similaires.

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Thème : EVALUATION DES THÉRAPIES Laurent De Narbonne

P24 : APPROACH: Etude de phase 3 randomisée, contrôlée, en double aveugle, versus placebo du volanesorsen administré par voie sous-cutanée aux patients atteints de syndrome de chylomicronémie familiale (SCF)

Auteurs : Daniel Gaudet (1), Eric Bruckert (2) 1. Département de Médecine, Université de Montréal, Chicoutimi, QC, Canada 2. Institut E3M et IHU Cardio-Métabolique (ICAN), Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, France Mots clefs : Hypertriglycéridémie, chylomicron, mutation génétique LPL, familial, pancréatite aiguë Résumé :

Objectif : Le SCF est une maladie génétique rare caractérisée par une chylomicronémie sévère, des triglycérides plasmatiques élevés (TG) et un risque de pancréatite récurrente. APPROACH a évalué efficacité et innocuité du volanesorsen (VLN). Méthodes : Phase 3 qui a inclus 66 pts avec SCF et des TG à jeun ≥ 8,4 mmol/L. Les pts ont été randomisés selon un rapport de 1:1 à 52 sems avec du VLN SC (300mg) ou placebo. Le critère d'efficacité primaire (% moyen de réduction de la concentration plasmatique TG) a été évalué à 3 mois. Résultats : A l’inclusion moyenne, la valeur moyenne des TG (SD) étaient de 24,9 mmol/L. Les TG au 3ème mois ont diminué en moyenne de 77% (-97,4, -55,5) chez les pts traités par VLN et ont augmenté de 18% (-4,0, 39,2) chez les pts traités par placebo (p <0,0001). Cet effet a été maintenu durant le traitement de 52 sems (-50,1% [-71,4, -28,7]). Les pts traités par VLN qui ont rapporté au moins 2 épisodes de pancréatite dans les 5 ans précédant la randomisation n'ont subi aucune attaque pendant 52 sems (p=0,02). Aucun EI rénal ou hépatique lié au traitement. L'EI le plus courant dans le groupe traité était des RSI (11,8% injections). La baisse des plaquettes a entraîné le retrait anticipé de 5 pts, dont 2 avaient des plaquettes<25000/μl. Conclusions : VLN a réduit les TG et récurrence de la pancréatite chez les pts ayant un SCF. Changements dans niveau plaquettaire nécessitent une surveillance et peuvent être gérés avec un suivi fréquent du niveau plaquettaire.

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Thème : IMPLICATION DES MALADES Laurent De Narbonne

P25 : Résultats de l'enquête in-focus de constatations et observations enregistrées sur l’étude du fardeau de la maladie des patients européens avec syndrome de chylomicronémie familiale répondants

Auteurs : Michel Davidson (1), Laurent De Narbonne (2) 1. Département de Médecine, Université de Chicago, Chicago, IL, États-Unis, Département de Médecine, Université de Chicago, Chicago, IL, États-Unis, Chicago, Etats-Unis 2. Akcea Therapeutics France, Akcea Therapeutics France, Boulogne Billancourt, France Mots clefs : Chylomicronémie, familiale, hyperlipidémie, pancréatite aiguë, qualité de vie, fardeau de la maladie Résumé :

Introduction : Le Syndrome de Chylomicronémie Familiale (SCF) est une maladie autosomique récessive rare caractérisée par des triglycérides sériques extrêmement élevés (TG), portés par les chylomicrons, qui prédispose le patient à des épisodes récurrents de douleurs abdominales et au risque de pancréatite aiguë. Les conséquences physiques, émotionnelles, psychosociales et cognitives sont mal comprises, non documentées dans la littérature. Méthodes : L'enquête InFOCUS, (via internet) pour quantifier le fardeau de la maladie et la QdV du point de vue du patient. Résultats : 14 adultes avec SCF de 5 pays de l'UE ont terminé l'enquête. La majorité des pts (64,3%) ont signalé que leur maladie a eu une incidence négative sur leur vie au cours des 12 derniers mois sur leur niveau de stress/anxiété (64,3%), leur capacité à avoir une vie sociale normale (57,1%), leur capacité de voyager au travail ou pour loisirs (57,1%), leur capacité mentale (53,8%), la qualité du sommeil (50,0%) et leur sentiment de l'estime de soi (50,0%) ont tous été affectés. Au cours des 12 derniers mois, 42,9% des pts ont dû prendre en moyenne 10,8 jours de repos en raison de problèmes liés au SCF. 58,3% des pts ont estimé que leur maladie avait influencé leur décision d'avoir des enfants ou le nombre d'enfants à avoir. 57,1% des pts ont déclaré avoir été un fardeau pour leur entourage à cause de leur SCF. Conclusions: Le SCF a un fardeau de la maladie marqué pour le pt qui dépasse les symptômes physiques reconnus.

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Thème : DIAGNOSTIC MOLÉCULAIRE Françoise Houdayer

P26 : Les données secondaires issues du Séquençage à Haut Débit (SHD) : enjeux éthiques et psychologiques

Auteurs : Françoise Houdayer (1) 1. Génétique clinique, Hospices civils de Lyon, Bron, France Mots clefs : Données secondaires, séquençage haut débit, psychologie, éthique, anomalies du développement Résumé :

Le SHD pangénomique permet d’aboutir plus fréquemment à un diagnostic primaire et potentiellement à des données secondaires (DS) non en lien avec la pathologie du patient. L’ACMG a publié une liste de gènes médicalement actionnables qui doivent être rendus aux patients sauf s’ils s’y opposent. Les résultats quantitatifs de l’étude SEQUAPRE (513 questionnaires) montrent que les parents d’enfants atteints d’anomalies du développement d’étiologie inconnue sont très demandeurs d’informations médicales, y compris de résultats incertains et fortuits. En revanche, les préférences de patients concernés par l’annonce d’une prédisposition en oncogénétique, cardiogénétique, et pour des maladies métaboliques, révélées lors d’échanges en focus groupes animés par des psychologues cliniciens, diffèrent. Les arguments contre la recherche de DS sont le caractère anxiogène des surveillances médicales régulières et du statut de porteur asymptomatique. La notion d’utilité médicale a fait débat versus l’impact psychologique, ainsi que l’annonce de DS aux mineurs. Ont fait consensus : laisser le choix et un délai de réflexion aux patients ; ne pas restreindre l’information aux seuls aspects médicaux ; l’importance d’un accompagnement psychologique et du moment auquel survient l’annonce. En conclusion le caractère singulier de chaque situation, tant du point de vue médical que du vécu psycho affectif, s’est révélé être au cœur des préoccupations des patients.

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Thème : SOLUTIONS DE E-SANTÉ Faustine Bourgoin

P27 : Livret d'Accueil du syndrome d'Angelman

Auteurs : Lara Hermann (1), Faustine Bourgoin (2) 1. Association Française du Syndrome d'Angelman, Paris, France 2. Communication, Association Française du Syndrome d'Angelman, Paris, France Mots clefs : Syndrome d'Angelman, maladie rare, livret, accompagnement, aidants Résumé :

En 2016, l’AFSA a publié un nouveau support : le Livret d’Accueil sur le syndrome d’Angelman. Ce petit livre a pour but d’informer les jeunes parents sur l’ensemble des spécificités du syndrome, ses prises en charge, les associations et organismes vers qui se tourner lorsque le diagnostic vient d’être posé. C’est aussi l’occasion pour les parents d’engager la conversation sur la maladie avec l’environnement familial et d’être en position d’experts vis à vis du corps médical, paramédical et auprès du secteur médicosocial. Le peu d’information des professionnels de santé concernant le syndrome d’Angelman et l’errance de la prise en charge suite au diagnostic ont été à l’origine de la rédaction de ce livret. Le 15 février 2017, à l’occasion de la Journée Internationale du Syndrome d’Angelman (JISA), l’AFSA a rendu disponible la version numérique de ce livret. Plus complet que sa version papier, ce site est agrémenté de fiches thématiques. Elles permettent aux parents de se positionner en expert de la maladie et aux professionnels qui suivent les personnes porteuses du syndrome de trouver des informations spécifiques sur la maladie pour leur faire gagner du temps et être rassurés quant à leur pratique. Chacune des parties et des fiches présentes sur ce site ont été rédigées par des experts, tous membres du Conseil Médical et Scientifique, du Conseil Paramédical et Educatif et/ou du réseau de professionnels de l’AFSA. Rendez-vous sur : www.livret-angelman-afsa.org

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Faustine Bourgoin

P28 : Donnons une voix à nos enfants

Auteurs : Lara Hermann (1), Faustine Bourgoin (2) 1. Association Française du Syndrome d'Angelman, Paris, France 2. Communication, Association Française du Syndrome d'Angelman, Paris, France Mots clefs : Communication alternative, tablette, CAA, application, syndrome d'Angelman Résumé :

La communication alternative est essentielle dans la prise en charge des personnes porteuses du syndrome d’Angelman puisqu’elles n’ont pas accès à une communication orale. Elle facilite les échanges avec leur environnement en leur permettant de s’exprimer et d’être mieux compris. Les tablettes et les écrans tactiles sont devenus des outils indispensables pour la mise en place des différentes méthodes de communication alternative du fait de leur accessibilité et de leur utilisation intuitive. Des logiciels de communication alternative fonctionnant sur tablettes sont parfaitement adaptés au syndrome d’Angelman et permettent à nos enfants de communiquer leurs souhaits et leurs émotions. En donnant un « coup de pouce » à l’acquisition de ces équipements à ses familles adhérentes, l’AFSA « donne une voix » à ces personnes. Au delà de la communication alternative, les tablettes peuvent être utilisées pour de multiples activités d’éveil et d’éducation : consulter un emploi du temps facile à comprendre grâce à l’utilisation de pictogrammes, travailler le développement cognitif avec des applications éducatives, etc. Depuis 2014, L’AFSA a mis en place 3 éditions de l’opération « Donnons une voix à nos enfants » qui consiste à aider les familles à hauteur de 300€ dans l’acquisition d’une tablette, d’une coque de protection et d’une application de communication alternative. Elle a ainsi permis d’équiper 66 familles touchées par ce syndrome.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Faustine Bourgoin

P29 : Angelman Syndrome Alliance

Auteurs : Lara Hermann (1), Faustine Bourgoin (2) 1. Association Française du Syndrome d'Angelman, Paris, France 2. Communication, Association Française du Syndrome d'Angelman, Paris, France Mots clefs : Coopération internationale, recherche génétique, syndrome Angelman Résumé :

On dit souvent que les parents feraient tout pour leurs enfants, et c’est ce qui se vérifie avec le syndrome d’Angelman. Animées d’un amour infini pour leurs enfants, des organisations parentales de 15 pays, dans l’AFSA, ont formé en 2015, une alliance européenne dans le but de faire avancer la recherche génétique internationale sur cette maladie. Surmontant les obstacles dus aux langues, aux différences culturelles et légales, les organisations parentales ont créé Angelman Syndrome Alliance (ASA), visant à faire progresser la recherche et à mettre en commun les ressources et les financements. Dans les deux premières années, 550 000 € ont été réunis et d’autres organisations venues du monde entier souhaitent s’y associer. Parallèlement aux levées de fonds et aux appels à projets, les membres de l’ASA organisent tous les ans des meetings internationaux de recherche scientifique sur ce syndrome. C’est l’occasion pour les chercheurs du monde entier de se rencontrer et d’échanger sur leurs projets et avancées ; mais également pour les familles d’avoir des conférences sur les points d’avancement de la recherche.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Charles Taieb

P30 : Fardeau de l’albinisme de l'adulte : création d’un questionnaire

Auteurs : Fanny Morice Picard (1), Charles Taieb (2), Rebecca Gene (2), Aurelie Marti (1), Antoine Gliksohn (3), Christine Bodemer (2), Khaled Ezzedine (4) 1. Dermatologie, CHU Bordeaux, Bordeaux, France 2. FIMARAD, Hopital Necker Enfants Malades, Paris, France 3. Genespoir, Association de Patients, Fontenay sous Bois, France 4. Dermatologie, Hopital H. Mondor, Creteil, France Mots clefs : Fardeau, Albinisme, Impact vie quotidienne Résumé :

Introduction : Il n’existe aucun outil spécifique évaluant le fardeau des personnes souffrant d’albinisme. Dans le cadre du projet RADICO,la filière FIMARAD a pris l’initiative de créer un questionnaire [Q] spécifique. Matériel & Méthodes : Le Q a été élaboré à l'aide de la méthodologie standardisée de développement et de validation des Q de QdV selon le schéma chronologique phase conceptuelle, développement & validation. Résultats : A partir d’un 1er verbatim, 65 'items ont été créé, retranscrits et reformulés en Q. Elles ont été réorganisées puis regroupées en fonction de leur contenu et réduits à 24 (Q conceptuel) Ce Q a été proposé à 63 sujets atteints d’albinisme. Durant la phase de validation, une analyse en composantes principales a été réalisé sur les 24 items et a permis de ramener le Q à 20 questions. Les coefficients de régression standardisés étaient tous supérieurs à 0,5 sur leur facteur. Selon les coefficients de régression normalisés, chaque groupe de Q a été relié à une dimension parmi les 4 suivantes: "vivre avec la maladie" (8Q) "vie quotidienne" (3Q), "résignation" (3Q) et "crainte de l’avenir" (6Q). Dans le cadre de la validité externe les coefficients de corrélation du Q par rapport aux Q validés : SF12 et DLQI ont été calculés. Ils étaient fortement corrélés et ont confirmé la validité externe. Discussion : Ce Q est le premier outil d'évaluation spécifique lié au fardeau de l’albinisme, il pourra permettre d’évaluer le fardeau au travers du temps avec un Q reproductible

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Charles Taieb

P31 : Fardeau de la neurofibromatose de type 1 de l’adulte : création d’un questionnaire

Auteurs : Marie-Laure Armand (1), Aline Bourgeois (1), Pierre Wolkenstein (1), Mireille Bourlier (2), Rebecca Gene (3), Christine Bodemer (3), Charles Taieb (3) 1. Dermatologie, Hôpital H. Mondor, Créteil, France 2. Association Neurofibromatoses et Recklinghausen, Association de Patients, Neuville en Ferrain, France 3. FIMARAD, Hôpital Necker Enfants Malades, Paris, France Mots clefs : Fardeau, neurofibromatose de type 1, impact vie quotidienne Résumé :

Introduction : Il n’existe aucun outil spécifique évaluant le fardeau des personnes souffrant de NF1.Dans le cadre du projet RADICO, la filière FIMARAD a pris l’initiative de créer un questionnaire [Q] spécifique. Matériel et Méthodes : Le Q a été élaboré selon la méthodologie standardisée de développement & de validation des Q de QdV selon le schéma chronologique phase conceptuelle, développement & validation. Résultats: A partir d’un premier verbatim, 79 items ont été créés, retranscrits et reformulés en Q. Puis réorganisés & regroupés en fonction de leur contenu et des réponses, pour être réduits à 17 (Q dit « conceptuel») Ce Q a été proposé à 110 sujets atteints de NF1. Lors de la phase de validation, une analyse en composantes principales (ACP) a été réalisé et a permis de ramener le Q à 15 questions. Les coefficients de régression standardisés étaient tous supérieurs à 0,5 sur leur facteur. Selon les coefficients de régression normalisés, chaque groupe de Q a été relié à une dimension parmi les 4 suivantes : "vivre avec la maladie"(3Q),"concentration"(5Q),"résignation"(5Q)et "relation avec les autres" (2Q).Dans le cadre de la validité externe les coefficients de corrélation du Q par rapport aux Q validés:SF12,Estime de Soi et DLQI ont été calculés. Ils étaient fortement corrélés & ont confirmé la validité externe. Discussion : Ce Q est le premier outil d'évaluation spécifique lié au fardeau de la NF1, il pourra permettre d’évaluer le fardeau au travers du temps avec un Q reproductible.

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Thème : ORGANISATION DES SOINS Philippe Charron

P32 : Evaluation de l’impact psycho-social et de la prise en charge pluridisciplinaire du test génétique prédictif dans les maladies cardiaques héréditaires

Auteurs : Marcela Gargiulo (1), Céline Bordet (1), Stéphanie Staraci (1), Estelle Gandjbakhch (2), Carole Maupain (2), Marie-Lise Babonneau (1), Claire-Cécile Michon (1), Angélique Curjol (1), Sophie Tezenas de Montcel (3), Philippe Charron (1) 1. Département de Génétique, CHU Pitié-Salpêtrière, Paris, France 2. Département de Cardiologie, CHU Pitié-Salpêtrière, Paris, France 3. Département de Biostatistiques et DIM, CHU Pitié-Salpêtrière, Paris, France Mots clefs : Génétique, cardiologie, test prédictif, impact psychique, impact social Résumé :

Les maladies cardiaques héréditaires sont caractérisées par un haut risque de mort subite et d’insuffisance cardiaque. Ces pathologies ont souvent une expression cardiaque retardée à l’âge adulte. Un test génétique prédictif est proposé aux apparentés asymptomatiques afin d’identifier ceux qui ne sont pas à risque de développer la maladie et ceux qui nécessitent une prise en charge médicale ciblée. L’impact psycho-social du test génétique prédictif est cependant mal connu et les modalités de l’accompagnement au cours de la consultation de génétique très hétérogènes. L’objectif de l’étude PREDICT est d’évaluer l’impact psycho-social de la révélation du statut génétique, et l’influence des modalités d’accompagnement, chez des consultants adultes qui ont réalisé un test génétique prédictif. L’évaluation se fait par des auto-questionnaires remplis par les consultants (avant et après le rendu de résultat génétique dans la phase prospective, à distance du rendu dans la phase rétrospective). Cette étude multicentrique française est soutenue par la Fondation Maladies Rares et a inclut à ce jour plus de 400 consultants au sein de 20 centres. Les résultats de cette étude interdisciplinaire apporteront des informations innovantes qui devraient permettre de réviser les modalités d’accompagnement et de réalisation des tests génétiques prédictifs dans les maladies cardiaques héréditaires, afin d’harmoniser les pratiques et le parcours de soins en France.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Florence Roy Baconnet

P33 : Réseau de santé Maladies Rares Méditerranée : Un réseau régional et occitane de proximité, pour améliorer le parcours de vie des personnes souffrant d’une maladie rare

Auteurs : Florence Roy (1), David Geneviève (2) 1. Réseau Maladies Rares Méditerranée, Montpellier, France 2. Génétique Médicale, CHU Montpellier, France Résumé :

Les maladies sont rares … mais les malades nombreux en France : plus de 3 millions de personnes sont touchées, 285000 en Occitanie, dont 135000 dans l’est de la région. Les maladies rares sont le plus souvent graves, chroniques, évolutives et le pronostic vital est souvent en jeu. La prise en charge est de ce fait multidisciplinaire et déborde largement du seul champ médical. Outre les médecins, interviennent précocement de très nombreux acteurs de santé : rééducateurs libéraux, personnels de l’Education Nationale, de l’insertion professionnelle et du médico-social. En 2009, pour répondre aux besoins des malades et de leurs familles, a été créé en Languedoc Roussillon, le réseau de santé VADLR. Son objectif est de tisser, au plus près des patients, un maillage de praticiens et d’institutions. Depuis 2016 le réseau s’adresse dorénavant à l’ensemble des personnes porteuses de maladies rares. Il est financé par l’Agence Régionale de Santé Occitanie. Nos missions Ecoute – Evaluation – Appui à la mise en place d’une prise en charge coordonnée - Orienter vers les soins adaptés : un médecin régulateur maladies rares - Améliorer la connaissance et la formation des professionnels et des patients (territoire régional) - Améliorer l’accès à l’information et l’accès aux droits - Contribuer à la coordination des acteurs autour de situations complexes.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Elham Mohsenzadeh

P34 : Développement d’une membrane de substitution : application au traitement des hernies diaphragmatiques congénitales (HDC) du nouveau-né

Auteurs : Elham Mohsenzadeh (1), Nabyl Khenoussi (1), Laurence Schacher (1), Dominique Adolphe (1), Joseph Hemmerlé (2), Anne Schneider (3), Christiane Wagner-Kocher (1), Nadia Bahlouli (4) 1. Laboratoire de Physique et Mécanique Textiles, UHA, Mulhouse, France 2. Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, Faculté de Médecine, Strasbourg, France 3. Service de Chirurgie Pédiatrique, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France 4. ICUBE, Laboratoire des sciences de l'ingénieur, de l'informatique et de l'imagerie, Strasbourg, France Mots clefs : Hernies diaphragmatique congénitales (HDC), comportement mécanique du diaphragme, élasticité, prothèse implantable Résumé :

HDC est une maladie congénitale rare. Environ 150 nouveau-nés naissent en France avec cette malformation qui a un pronostic globalement sévère avec un taux de mortalité néonatale de 30 à 60 % selon les études. Cette HDC se matérialise par un trou ou défaut situé au niveau du diaphragme. L’intervention médicale existante consiste en la fermeture de l’orifice au moyen d’une intervention lourde soit en réalisant une suture du diaphragme soit en implantant une membrane artificielle. A ce jour, des membranes en PTFE sont principalement utilisées par les chirurgiens pédiatriques comme prothèse. Ces membranes ne sont pas adaptées aux nouveau-nés, en effet la croissance importante de l’enfant lors de ses premiers mois/années implique une tension au niveau des tissus menant à une chirurgie correctrice. Ce projet de recherche entreprend d’étudier le comportement mécanique du diaphragme de cochon comme modèle animal. Il s’agit de développer une membrane capable de reproduire au mieux le comportement mécanique du diaphragmatique notamment en termes d’élasticité. La caractéristique principale de cette nouvelle prothèse est sa capacité à s’adapter aux évolutions dimensionnelles du diaphragme, inhérentes à la croissance biologique accompagnant la croissance de l’enfant. Les propriétés mécaniques accrues de la prothèse développée ont pour but de réduire les échecs implantaires, le nombre de récidives herniaires et, par conséquent, le taux de morbidité de la HDC.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Sandrine de Montgolfier

P35 : Transmission de l’information à la parentèle en génétique humaine : le point de vue des associations de patients sur leur rôle et les conséquences du cadre juridique actuel

Auteurs : Diane d'Audiffret Van Haecke (1), Sandrine de Montgolfier (2) 1. Laboratoire Interdisciplinaire d'étude du Politique Hannah Arendt - Paris-Est (LIPHA-PE), Marne-La-Vallée Cedex, France, Université Paris Est Marne-la-Vallée (UPEM), Marne La Vallée, France 2. Institut de Recherche Interdisciplinaire sur les enjeux Sociaux (IRIS), Ehess/INSERM/CNRS, Paris, France Mots clefs : Génétique, information à la parentèle, association de patients Résumé :

Dans le cas de maladie héréditaire, la transmission de l’information dans la famille est un enjeu majeur en particulier quand des mesures de prévention et des traitements existent. Le cadre légal français sur la question de l’information à la parentèle a évolué vers une obligation légale en 2011. Dans le cadre d’un projet de recherche interdisciplinaire explorant les conséquences de cette évolution, nous avons interrogé des représentants d’associations de patients sur la compréhension qu’ils ont de la loi et de son applicabilité, et du rôle possible des associations sur ce sujet. Pour mener cette enquête, nous avons réalisé des entretiens semi-directifs d’une heure ½ chacun avec 10 représentants d’associations de patients de différentes maladies génétiques. Nous avons également recueilli les réactions de ces représentants à la présentation de quelques résultats d’une précédente enquête réalisée auprès de professionnels de santé sur ce sujet. L’analyse des entretiens a été menée en les confrontant aux caractéristiques de la pathologie: niveau d’expression, âge d’apparition des symptômes, l’impact sur la qualité de vie, l’accès à des traitement et l’accès à du conseil génétique. Ce travail nous permet d’élaborer une liste de recommandations en vue d’améliorer la chaine de responsabilité des acteurs en jeu dans la transmission de l’information génétiques dans les familles. Projet de recherche financé par l’INCa et le Canceropole d’Ile-de- France (subvention 2013-130).

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Brigitte Girard

P36 : Blépharospasme ; Mots pour maux

Auteurs : Brigitte Girard (1) 1. Ophtalmologie, Hôpital TENON, PARIS, France Mots clefs : Blépharospasme, toxine botulique, oeil sec, photophobie, kératite, douleurs. Résumé :

Le Blépharospasme est une maladie rare (Orphanet 93964) atteignant 1/33000 personnes. Ce chiffre est probablement inférieur à la réalité du fait de la méconnaissance de la maladie aussi bien par les médecins que par le grand public. L'auteur expose un livre simple pour expliquer la maladie, améliorer le diagnostic et détailler la prise en charge thérapeutique du Blépharospasme. Des cas pratiques et vécus sont rapportés. Des schémas simples expliquent l'origine de la maladie. L'auteur insiste sur une prise en charge globale du Blépharospasme, incluant bien sur le traitement du spasme des paupières par la toxine botulique, mais aussi par la prise en charge de la kératite, de l'œil sec, des douleurs faciales, et de la photophobie. Ce livre est fait pour aider les patients et leurs médecins.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Jessica Pariente

P37 : La filière maladie rare du vasculaire… à quoi ça sert ?

Auteurs : Guillaume Jondeau (1, 2), Jessica Pariente (2) 1. Centre de référence syndrome de Marfan et apparentés, Hôpital Bichat – AP-HP, Paris, Paris, France 2. Filière anomalies vasculaires rares FAVA-Multi, Hôpital Bichat – AP-HP, Paris, Paris, France Mots clefs : Filière, parcours de vie, ERN, spécificités, vasculaire, prise en charge globale, accompagnement social, Education nationale, milieu professionnel, recommandations Résumé :

La filière de santé maladies rares FAVA-Multi a été labellisée en 2014. A quoi sert-elle ? Exemples concrets de nos actions. 1 - Les patients atteints de maladies rares sont aussi sujets aux pathologies fréquentes. Dans ces situations, la prise en charge peut différer de celle habituellement proposée à un patient non atteint par ces maladies. La filière a développé des fiches simples et pratiques avec les 2-3 principales recommandations points pour ces situations fréquentes mais spécifiques. 2 - Pour répondre au besoin de rencontres entre les médecins, MDPH, Education nationale, milieu professionnel, la filière organise tous les 4 mois des rencontres régionales inter-filières. Ces rdv permettent d’apprendre sur ce que fait l’autre et de nouer des liens pour les professionnels d’une même région autour du parcours de vie. 3 - D’un côté, le faible nombre de travailleurs sociaux dans les centres et de référents « sociaux » dans les associations …, de l’autre le grand besoin de se voir expliquer des démarches administratives, pas toujours simples. Pour répondre à des situations où chaque patient ne peut pas être suivi personnellement, mais pour quand même répondre de manière personnalisée, la filière a réalisé des tutoriels de 30 secondes à 8 mns. 4 - Les 3 CRMR de la filière sont intégrés au réseau VASCERN. VASCERN rassemble 31 hôpitaux de 11 Etats membres de l’UE. Sa constitution ouvre des perspectives de soin et de recherche majeures. Autres : Outre-Mer, groupe handicap invisible…

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Thème : ORGANISATION DES SOINS Mariia Sokolova

P38 : Hospice pour enfants à Saint-Pétersbourg – établissement médical fait pour porter secours palliatif aux enfants souffrant des maladies rares du système nerveux

Auteurs : Mariia Sokolova (1), Mintchenko Svetlana (2), Kouchnareva Irina (2), Oksana Nikishina (3) 1. Ph.D. of Medicine, North-West StateMedical University n.a. I.I. Mechnikov, neurology chair n.a. acad. S.N.Davidenkov, Saint-Petersburg, Russie 2. L'hospice pour enfants à Saint-Pétersbourg, L'hospice pour enfants à Saint-Pétersbourg, Saint-Pétersbourg, Russie 3. Student, North-West StateMedical University n.a. I.I. Mechnikov, neurology chair n.a. acad. S.N.Davidenkov, Saint-Peterburg, Russie Mots clefs : L'hospice pour enfants, les maladies rares du système nerveux Résumé :

L'hospice pour enfants à Saint-Pétersbourg s'est ouvert en 2010. L'objectif des activités de l'hospice pour enfants consiste en prestation de services médicaux, psychologiques et spirituels aux enfants souffrant de graves maladies incurables. Le secours palliatif est porté aux enfants âgés de 1-18 ans. Chaque année des enfants souffrant des pathologies rares différentes suivent un traitement à l'hospice. Parmi ces malades prévalent ceux souffrant des maladies du système nerveux. Nous avons formé 3 groupes selon l'indicateur topique de lésion du système nerveux. Le premier groupe comprend des malades souffrant des maladies rares avec lésion héréditaire de l'encéphale: leucodystrophie (maladie de Canavan (n=2), forme liée à l'Х de la leucodystrophie (n=3), leucodystrophie avec hypomyélinisation II type (n=2), maladie de Pelizaeus-Merzbacher (PMD) (n=1), syndrome d'Ondine (n=1), maladie d'Hallervorden-Spatz (n=1), syndrome d'Alpers (n=1). Le deuxième groupe comprend des malades souffrant des maladies rares avec atteinte du neurone moteur périphérique : amyotrophie spinale de type I (n=4), amyotrophie spinale de type II (n=12), neuropathie sensitive héréditaire (n=7), hérédopathie ataxique polynévritique (n=1). Troisième groupe avec atteinte du système musculaire: myopathie de Duchenne (n=16), myopathie mitochondriale (n=3), myopathie congénitale (n=2), myopathie de Steinert (n=2). À l'hospice les enfants reçoivent une thérapie symptomatique, la gymnastique médicale, des massages, des hydrothérapies, un secours pédagogique et psychologique. L'hospice aide, si nécessaire, à assurer une ventilation artificielle des poumons d'un enfant gravement malade, organise la formation des parents et assistent des enfants gravement malades à domicile.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Mariia Sokolova

P39 : Aggravation du tableau clinique de la myopathie de Steinert suite à l'hypoxie périnatale du système nerveux central

Auteurs : Mariia Sokolova (1), Kouchnareva Irina (2), Mintchenko Svetlana (2), Gavritchenko Arthur (2) 1. Ph.D. of Medicine, North-West StateMedical University n.a. I.I. Mechnikov, neurology chair n.a. acad. S.N.Davidenkov, Saint-Petersburg, Russie 2. L'hospice pour enfants à Saint-Pétersbourg, L'hospice pour enfants à Saint-Pétersbourg, Saint-Pétersbourg, Russie Mots clefs : Myopathie de Steinert, l'hypoxie périnatale du système nerveux central Résumé :

Enfant M, 5 mois. L'enfant est hospitalisé au service de l'hospice pour enfants à cause d'un retard exprimé du développement psychomoteur et du déficit de la masse corporelle (4 050 g), régurgitations fréquentes (10-20 par jour). De l'anamnèse nous savons que le bébé est né après une grossesse prématurée (1ère grossesse, 30 semaines). Sa mère a 26 ans. Son grandissement et son développement se sont passés sans particularités, elle ne souffre pas de maladies du système nerveux; elle souffre de crises végétatives, d'hypothyroïdie, d'amygdalite chronique, de cystite, de pyélonéphrite; sa grossesse s'est déroulée avec anémie, colpite, une appendicectomie a été réalisée à 23ème semaine de grossesse. Une menace d'interruption de la grossesse à 28ème semaine a eu lieu; l'hydramnios, l'insuffisance chronique placentaire d'après les données de l'examen de l'enceinte et du fœtus par ultrasons ont été diagnostiqués. La mère a été hospitalisée; à l'hôpital elle a reçu un traitement. Elle a accouché à la 30ème semaine de grossesse. L'accouchement était rapide; le poids du bébé lors de la naissance – 1330 g, longueur 41 cm, tour de tête - 30 cm, tour de poitrine 23 cm. L'asphyxie chronique du fœtus a été diagnostiquée: score d'Apgar 3/5/7 points, insuffisance placentaire aiguë. L'état dès la naissance est très aggravé: couleur grise de la peau avec ecchymoses multiples sur la tête, les bras et les jambes, peau œdémateuse, flasque, hyporéflexie, hypotonie musculaire, strabisme divergent, respiration affaiblie dans les poumons, plus à gauche, râles crépitants. Bruits du cœur: sourds, son systolique, tendance à l'hypotension. Anémie, état acido-basique du sang, acidose respiratoire décompensée. Une intubation est faite, la ventilation artificielle des poumons pendant 5 jours. L'enfant a reçu une thérapie d'infusion: ampicilline, gentamicine, vicasol. Dès le début le diagnostic « hypoxie périnatale du système nerveux central » a été fait. Statut neurologique: enfant est conscient. Du côté de l'innervation crânien: le visage de « poupée » est symétrique, les pupilles sont égales, symétriques, la réaction de la pupille au contact de la lumière est vive, durable, l'enfant fixe son regard, présence du strabisme, le mouvement des globes oculaires est renforcé, un nystagmus horizontal périodique. L'appréciation de l'ouïe a été réalisée à l'aide des potentiels stationnaires provoqués: à gauche elle n'est pas enregistrée, à droit elle est enregistrée dans les limites de la norme. Cri faible, à contrecœur, activités motrices spontanées brusquement diminuées, pose de la «grenouille», hypotonie musculaire exprimée, réflexes faibles des bras et jambes, sans indices pathologiques, position pathologique des mains et contractures «équines» des pieds. Selles normales, le bébé urine lui-même en quantité suffisante. Neurosonographie – échogénicité augmentée symétrique des zones périventriculaires de deux côtés, aspect « bariolé » de l'encéphale, dilatation ventriculaire atrophique, voies lymphatiques perméables Saturation 93-99% oxygénée indépendante, sans apnée. Échocardiographie – fenêtre ovale ouverte de 3 mm, flux min de gauche à droite, accélération dans les artères pulmonaires gauche et droite avec gradient de 15 mmHg, une corde complémentaire dans le plan du ventricule gauche. L'électroneuromiographie a révélé les indicateurs de la myopathie. Une analyse moléculaire génétique a été faite qui a confirmé la présence de la mutation du gène sur le 19ème chromosome (19q13.3). Cela peut certifier la myopathie de Steinert. L'examen réalisé de la mère a révélé chez elle les mêmes changements du génotype; le diagnostic « myopathie de Steinert » a été fait. L'état de la mère est entièrement compensé, sans déficit neurologique. L'état grave du bébé M, d'après notre opinion est lié à l'hypoxie placentaire chronique, mais la présence d'une maladie héréditaire progressive du système musculaire aggrave les perspectifs de développement de l'enfant.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Florence Maschat

P40 : P42, Un peptide thérapeutique contre la maladie de Huntington

Auteurs : Florence Maschat (1), Simon Couly (1), Nathalie Bonneaud (1), Christophe Jourdan (1) 1. Unité Inserm, Montpellier, France Mots clefs : Maladie de Huntington, neurodégénerescence, peptide thérapeutique Résumé :

P42 est un peptide de 23aa, qui fait partie de la protéine Huntingtin (Htt) dont la mutation est responsable de la maladie de Huntington (MH), une maladie rare neurodégénérative. Les effets protecteurs de P42 ont été testés dans différents modèles de la MH, incluant des cellules humaines en culture, mais aussi des organismes entiers modèles de la MH (Drosophile et souris R6/2). En utilisant ces organismes modèles nous avons pu montrer que P42 présentait des propriétés protectrices contre des phénotypes pathologiques induits dans le cadre de cette maladie, tels que l'agrégation, les défauts de transport axonal et la dégénérescence des neurones. Ces données montrent que P42 est capable d’agir à différents niveaux de la maladie, au niveau du processus d’agrégation à un stade précoce au moment de leur formation, mais aussi sur l’activité des neurones et donc la neurodégénérescence. P42 agit donc non seulement en diminuant l’impact de l’accumulation de la protéine mutante polyQ-Htt, mais aussi en activant l’activité de la protéine normale Htt dont P42 fait partie. Ces données nous ont permis d’obtenir une désignation de médicament orphelin par l’agence européenne du médicament (EMA). Des études de maturation dans un but thérapeutique sont actuellement en cours.

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Thème : DÉPISTAGE ET NÉONATAL Yamina Ouarhlent

P41 : La maladie de Von Willebrand type 2b, 15 ans pour assoir le diagnostic

Auteurs : Yamina Ouarhlent (1), Hiba Hamza (1), Feriel Brakta (1), Mohamed Ridha Makhloufi (1) 1. Hématologie, CHU de Batna, Batna, Algérie Mots clefs : Maladie de Von Willebrand, difficultés diagnostic Résumé :

Introduction La maladie de Von Willebrand est la plus fréquente des maladies hémorragiques constitutionnelles, deux grands groupes de déficit : quantitatif, partiel (type 1) ou total (type 3), et qualitatif (type 2 :2A, 2B, 2M, 2N) Objectif : diagnostic difficile ; le patient peut rester des années sans diagnostic Matériel et méthode La recherche d'antécédents hémorragiques personnels et/ou familiaux TS, TCA et l’agrégation plaquettaire en présence de ristocétine (RIPA) l’activité cofacteur de la ristocétine (vWF-RCo), facteur Willebrand antigène (vWF-Ag) et facteur VIII (FVIII). Un groupage sanguin et un hémogramme Résultats Il s’agit d’une patiente âgée de 15 ans adressée en hématologie pour le suivi d ’un purpura thrombopénique idiopathique(PTI) pour lequel elle était suivie pendant 4 ans en pédiatrie ; elle est issue d’un mariage consanguin, une sœur décédée en bas âge. L’examen clinique retrouve une pâleur, des épistaxis et des métrorragies, une thrombopénie à 35000/mm 3, TP 75%, TCA 52 s / témoin de 30 s, fibrinogène à 3 g/l. VWF : RCo/VWF : Ag et VWF : CB/VWF : Ag inférieurs à 0,7, groupage A positif Conclusion : Devant une thrombopénie fluctuante le diagnostic de maladie de Willebrand type 2B est facilement évoqué avec des rapports VWF : RCo/VWF : Ag et VWF : CB/VWF : Ag inférieurs à 0,7 et RIPA

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Thème : ORGANISATION DES SOINS Clément Pimouguet

P42 : Les compagnons maladies rares, un projet innovant au service de l’autonomie des malades et de leurs familles

Auteurs : Clément Pimouguet (1), Paul Gimenes (1), Claire Dubos (1), Marie Pierre Bichet (1) 1. Alliance Maladies Rares, Paris, France Mots clefs : Autonomie en santé, accompagnement, maladies rares Résumé :

Contexte : Plus de 3 millions de personnes sont concernées par les maladies rares en France. Leur prise en charge est souvent complexe. La dernière loi de santé publique prévoit d’expérimenter des projets recherchant l’autonomie en santé de personnes présentant des vulnérabilités en santé. L’Alliance Maladies Rares, collectif de plus de 210 associations de malades a souhaité développer un projet d’accompagnement des personnes atteintes de maladies rares en Nouvelle-Aquitaine. Objectif : Expérimenter en 5 ans un dispositif d’accompagnement de ces personnes malades et de leur entourage afin de leur permettre de devenir pleinement acteur de leur prise en charge. Méthode : Cet accompagnement sera réalisé par des patients-experts, concernés par les maladies rares. Leur savoir expérientiel, leur connaissance acquise au cours d’une formation préalable seront déterminants. Ils auront un rôle de facilitateur dans l’accès aux droits et de navigateur dans le système de santé. Le recrutement des compagnons aura lieu mi-2018 pour une mise en place en janvier 2019. Ils seront intégrés aux territoires de santé et constitueront le point de convergence de toutes les demandes d’accompagnement. Conclusion : Ce projet devrait permettre de faciliter les parcours de vie des personnes atteintes de maladies rares et d’apporter des informations précieuses sur les difficultés vécues par les familles, les inadaptations du système de santé et les moyens d’y faire face.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Christine Fetro

P43 : Accélérer le développement de candidats-médicaments dans les maladies rares : une mission clé pour la Fondation maladies rares

Auteurs : Christine Fetro (1), Célia Mercier (1), Nicolas Jan (1), Audrey Tranchand (1), Ludovic Dupont (1) 1. Fondation maladies rares, Paris, France Mots clefs : Fondation maladies rares, recherche, valorisation, entreprises du médicament, académiques, club POC, partenariats Résumé :

Dans le cadre de sa mission et grâce à ses 7 responsables régionaux, la Fondation maladies rares noue des contacts privilégiés avec les chercheurs académiques par ses appels à projets, sa détection et son accompagnement de preuves de concept (POC). Ainsi, 143 POCs ont été détectées depuis 2012 dont 73 accompagnées, 61% d’entre elles étant au stade préclinique. Les entreprises du médicament se tournent de plus en plus vers les académiques pour détecter l’innovation : 17% des molécules arrivant sur le marché sont initialement développées par des académiques (Nature, 2014). Soucieuse d’accélérer le développement de nouveaux traitements (2% des maladies rares bénéficient d’un traitement aujourd’hui), la Fondation a mis en place un Club de valorisation de la recherche ‘Club POC’ pour faciliter la mise en lien des équipes de recherche académique avec les partenaires industriels. Après accord des chercheurs, la Fondation sélectionne les projets académiques les plus matures, les présente sous la forme de fiches non confidentielles aux industriels membres du Club. En cas de marque d’intérêt, un accord de confidentialité est établi entre le chercheur, son organisme de tutelle et l’industriel, ce dernier recevant alors les informations confidentielles. Une rencontre est ensuite organisée entre toutes les parties prenantes. La première édition du Club POC confirme d’ores et déjà le rôle d’accélérateur de la Fondation dans la chaine de valorisation de projets de candidats-médicaments.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Isabelle Evrard-Amabile

P44 : La Fédération Hospitalo-Universitaire (FHU) MaRCHE (Maladies Rares et CHroniques de l’Enfant et l’adolescent)

Auteurs : Nicolas Lévy (1), Pascal Auquier (2) 1. UMR S910-GMGF, Aix-Marseille Université/Inserm, Marseille, France 2. Santé Publique : Maladies Chroniques et qualité de vie (SPMC) – EA3279, Aix-Marseille Université, Marseille, France Mots clefs : Maladies rares, génétique, enfant, adolescent, maladies chroniques, épidémiologie, qualité de vie, gènes actionnables, preuves de concept, innovation, valorisation, bases de données, cohortes, prise en charge patients, impact social, analyse NGS Résumé :

MaRCHE vise à dynamiser la recherche, améliorer la qualité des soins, et créer des synergies nouvelles par une diffusion plus rapide des innovations dans le champ des maladies rares et chroniques. A Marseille, 2ème région Française en termes de soins et de recherche, MaRCHE fédère de façon transversale 7 équipes pluridisciplinaires de recherche fondamentale, 8 pôles/départements interdisciplinaires de recherche clinique, 4 CRMR coordonnateurs, 13 CRMR constitutifs, 78 CCMR, 2 Filières nationales de santé Maladies Rares et 1 Réseau national de recherche à coordination marseillaise France Coag. L’objectif est de développer des outils améliorant le diagnostic et l'identification des patients, leur prise en charge médico-sociale ainsi que celle de leurs familles et d'identifier de nouvelles pistes thérapeutiques. Nos 5 axes de travail sont : (1) Cohortes, bases de données; (2) Epidémiologie et SHS ; (3) Biologie/Génétique ; (4) Recherche pré -clinique et preuves de concept; et (5) Dissémination, valorisation et transfert de technologies. Ils sont développés sur 3 groupes de pathologies "pilotes" pour le niveau d'expertise dans la prise en charge des malades, pour l'existence de bases de données structurées et pour les équipes de recherche: les pathologies rares neuromusculaires, les pathologies rares métaboliques de l'Enfant, les pathologies rares hématologiques non malignes. Les outils développés pourront par la suite être déployés sur l'ensemble des maladies rares.

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Thème : EVALUATION DES THÉRAPIES Sarah Snanoudj-Verber

P45 : La thérapie génique médiée par un virus associé à l’adénovirus (AAV9) restaure l’activité enzymatique dans un modèle murin pour une maladie de surcharge lysosomale, l’aspartylglucosaminurie

Auteurs : Chen Xin (1), Sarah Snanoudj-Verber (2, 1), Laura Pollard (3), Sara Cathey (4), Steven Gray (1, 5) 1. Gray lab, UNC Gene Therapy Center, Chapel Hill, NC, Etats-Unis 2. Service de génétique, Centre Hospitalo-Universitaire de Caen, Caen, France 3. Metabolic laboratory, Greenwood Genetic Center, Greenwood, SC, Etats-Unis 4. Genetics clinic, Greenwood Genetic Center, Charleston, SC, Etats-Unis 5. Department of Ophtamology, University of North Carolina at Chapel Hill, Chapel Hill, NC, Etats-Unis Mots clefs : Thérapie génique, AAV, maladie lysosomale, aspartylglucosaminurie, modèle murin Résumé :

L'aspartylglucosaminurie (AGU) est une maladie de surcharge lysosomale, rare, et à transmission autosomique récessive. Elle est due à un déficit en enzyme aspartyglucosaminidase (AGA), entraînant l'accumulation de substrat (aspartylglucosamine, GlcNAc-Asn) dans différents tissus. L'AGU est une maladie progressive avec déficience intellectuelle, anomalies squelettiques et mortalité précoce, ne disposant d’aucun traitement spécifique. Il a été montré qu’une thérapie génique médiée par adénovirus était partiellement efficace pour réduire l’accumulation de substrat chez des souris AGU. Récemment, la thérapie génique médiée par virus adéno-associé (AAV) a rapidement progressé, en particulier dans les maladies neurologiques grâce au sérotype 9. Des souris knock-out pour Aga ont été injectées par voie intraveineuse ou intrathécale (par injection lombaire) avec un vecteur AAV9/AGA (portant le gène humain). Nos résultats montrent une augmentation de l'activité enzymatique à des taux super physiologiques, jusqu'à 48 semaines post-injection. L'excrétion d'urine GlcNAc-Asn est drastiquement réduite à 4 et 8 semaines post-injection. Chez une souris traitée en intrathécal, l'activité de l’AGA a été restaurée à des niveaux physiologiques dans le cerveau et le foie. A haute dose, la thérapie génique restaure également un comportement normal d’exploration. Les résultats de cette étude suggèrent que la thérapie génique pourrait être envisagée pour un futur essai clinique dans l’AGU.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Philippe Schmitt

P46 : CELPHEDIA, une infrastructure de recherche Nationale, centre de référence pour la recherche animale sur les maladies rares

Auteurs : Philippe Schmitt (1), Ignacio Anegon (2), Thomas Brochier (3), Jean-Paul Concordet (4), Cécile Fremont (5), Carine Giovannangeli (4), Sylvie Guerder (6), Christophe Heligon (7), Teresa Jagla (8), Jean-Stéphane Joly (9), Romain Lacoste (10), Jacqueline Marvel (11), Bernard Malissen (12), Guillaume Masson (3), Olivier Neyrolles (6), Sophie Reibel (13), Frédéric Sohm (14), Fanélie Wanert (15), Yann Herault (16) 1. CELPHEDIA, CNRS, Illkirch, France 2. TRIP, UMR 1064 Inserm/UMS 3556 CNRS, Nantes, France 3. CE2F-PRIM, UMS 3537, Marseille, France 4. TEFOR-TACGene, U 1154 INSERM / UMR 7196 CNRS, Paris, France 5. PHENOMIN-TAAM, UPS 44 CNRS, Orléans, France 6. Anexplo, US006/Crefre UMS Inserm - IPBS CNRS, Toulouse, France 7. CRB Xénopes, UMS 3387, Rennes, France 8. TEFOR- Fly Facility, U 1103 INSERM/ UMR 6396 CNRS, Clermont-Ferrand, France 9. TEFOR Core Facility, UMR 9197 CNRS / Université Paris-Saclay, Gif-s-Yvette, France 10. Station de Primatologie, UPS 846 CNRS, Rousset-s-Arc, France 11. AniRa, UMS 3444/US8 SFR-Biosciences Gerland, Lyon, France 12. PHENOMIN-CIPHE, US 12 Inserm – UMS 3367 CNRS et Aix-Marseille Université, Marseille, France 13. Chronobiotron, UMS 3415 CNRS-UdS, Strasbourg, France 14. TEFOR-AMAGEN, UMS 3504 CNRS / UMS 1374 INRA, Gif-s-Yvette, France 15. SILABE, CDP/UdS, Niederhausbergen, France 16. PHENOMIN-ICS, GIE-CERBM, CNRS, INSERM, UdS, Illkirch, France Mots clefs : Infrastructure, maladies rares, organismes modèles, innovation thérapeutique Résumé :

CELPHEDIA est une infrastructure de référence ouvert à la communauté scientifique pour faciliter l’accès aux organismes modèles majeurs et déterminer le meilleur modèle pour répondre aux questions de la biologie moderne, intégrative et systémique, ou aux enjeux de santé publique. Cet accès unique permet des approches multi-modèles dès la conception des étapes de création, de phénotypage ou de préservation. En développant des méthodologies innovantes, standardisées et parallèles sur les organismes modèles, Celphedia les offre sous forme de prestations à la communauté scientifique. Ces technologies permettent d’accélérer la compréhension du génome et des maladies humaines, et aussi de favoriser l’innovation thérapeutique par la validation de cibles et de leurs effets dans des organismes modèles de référence. CELPHEDIA rassemble une masse critique d'expertises et de compétences, garants de progrès de rupture dans la recherche animale avec une meilleure reproductibilité des données. CELPHEDIA est impliqué dans plusieurs programmes nationaux et internationaux, demeurant ainsi à la pointe des développements technologiques et conceptuels dans la recherche animale. Elle joue un rôle primordial pour la recherche sur les maladies rares avec un catalogue de modèles dans différentes espèces pour comprendre la pathophysiologie de ces maladies et progresser vers des approches thérapeutiques par la validation préclinique.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Nathalie Coulon

P47 : Etude qualitative de l’impact de la naissance d’un enfant atteint d’une malformation abdomino-thoracique rare sur l’ajustement parental de la première année : protocole

Auteurs : Nathalie Coulon (1), Maria-Hélène Ribeiro (1), Manel Hanafi (2), Alain Guerrien (1), Laurent Michaud (3) 1. Laboratoire Psychologie : Interactions, Temps, Emotions, Cognition (PSITEC, EA 4072), Université de Lille - Sciences Humaines et Sociales, Villeneuve d'Ascq, France 2. Unité de gastro-entérologie, hépatologie et nutrition- Pôle enfant, CHRU, Lille, France 3. FIlière des Malformations Abdomino-THOraciques (FIMATHO), Hôpital Jeanne de Flandre, CHRU, Lille, France Mots clefs : Atrésie de l'oesophage, hernie diaphragmatique, atrésie de l'intestin grêle, parentalité, petite enfance, psychologie Résumé :

Les recherches actuelles ne permettent pas d’avoir une idée précise de l’adaptation parentale à la venue au monde d’un enfant atteint d’une malformation abdomino-thoracique rare qui nécessite une réparation précoce, telle que l’atrésie de l’œsophage, la hernie diaphragmatique congénitale, ou l’atrésie de l’intestin grêle. Les complications subséquentes de la première année sont cependant connues. L’objectif de cette étude est d’analyser sous un angle psychologique la dynamique de l’ajustement parental pour la période qui va du diagnostic de l’une ou l’autre de ces maladies jusqu’au un an de l’enfant atteint. L’étude impliquera trois centres hospitaliers (Lille, Lyon, Paris Necker Enfants Malades). Un échantillon raisonné de 30 parents d’enfants âgés de 12 à 36 mois et atteints de l’une ou l’autre de ces maladies sera constitué. Des entretiens individuels semi-directifs seront d’abord réalisés. Des entretiens collectifs seront ensuite menés en focus groupes de parents pour enrichir l’interprétation des données. L’analyse des entretiens suivra les principes et étapes d’une analyse par théorisation enracinée. Ce type d’analyse pourrait aboutir à une modélisation de l’ajustement parental pour des maladies rares diagnostiquées en période périnatale. En repérant les facteurs qui facilitent ou rendent difficile l’ajustement parental, cette étude permettra d’améliorer les accompagnements proposés aux familles et de proposer des pistes d’intervention psycho-éducatives.

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Thème : SOLUTIONS DE E-SANTÉ Isabelle Fornasieri

P48 : Communautés de patients et médecins partenaires de santé et d’apprentissage dans une e-plate-forme thérapeutique pour les maladies rares : le modèle DOT, l’exemple de l’EM/SFC

Auteurs : Isabelle Fornasieri (1, 2), François Mauviard (3), Emmanuelle Jouet (4), Jean-Dominique de Korwin (5, 6) 1. ASFC Association du Syndrome de Fatigue Chronique, Nancy, France 2. Faculté de Psychologie, Université de Strasbourg, Strasbourg, France 3. ADENUM Association pour le Développement du Numérique, Strasbourg, France 4. Laboratoire Experice, Université Paris 8, Paris, France 5. Département de Médecine Interne et d'Immunologie Clinique, CHRU de Nancy, Nancy, France 6. Faculté de Médecine, Université de Lorraine, Nancy, France Mots clefs : Innovation, e-santé, pédagogie thérapeutique, autosoins, communauté apprenante, savoirs expérientiels, transdisciplinaire Résumé :

Digitale Open Thérapeutique est une e-plateforme open-source visant à construire des communautés réunies autour d'une thématique médicale pour des maladies rares, orphelines ou handicapantes. Patients, proches et médecins construisent et évaluent ensemble des contenus adaptés et contextualisés dans des parcours pédagogiques d’auto-soins individualisés. Les données anonymisées sont accessibles par les chercheurs. Les fonctionnalités de DOT en font un outil unique en palliant le manque de réponse thérapeutique fiable - par exemple pour l’encéphalomyélite myalgique/syndrome de fatigue chronique (EM/SFC), pathologie invalidante posant des problèmes importants de diagnostic et de prise en charge et laissant patients et médecins désemparés. Le dispositif valorise la complémentarité des savoirs cliniques, académiques et expérientiels dans une approche de co-construction par les pairs, et ce depuis les prémices de sa conception, la construction de l'arborescence et des fonctionnalités de l'outil numérique, sa réalisation (production des contenus et leur valorisation), jusqu'à sa mise en production. Un prototype est en cours de développement avec l’appui de l’Association Française du Syndrome de Fatigue Chronique et de son conseil scientifique. Cette expérience originale montre l’émergence d’une auto-organisation de la collaboration entre acteurs au cours du processus de développement de l’e-plateforme, et de premiers effets thérapeutiques par le “faire au bénéfice des autres malades”.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Marion Pilorge

P49 : Dr Warehouse, un entrepôt de données orienté maladies rares

Auteurs : Nicolas Garcelon (1), Antoine Neuraz (2), Rémi Salomon (3), Vincent Benoit (1), Anita Burgun (2) 1. Data Science, Institut Imagine, Paris, France 2. Informatique médicale, Necker-Enfants Malades, Paris, France 3. Néphrologie pédiatrique, Necker-Enfants Malades, Paris, France Mots clefs : Entrepôt de données, phénotypage, moteur de recherche, aide au diagnostic, fouille de données Résumé :

La réutilisation des données de soins pour la recherche s’est largement répandue avec les entrepôts de données cliniques orientés données structurées. Mais la production de soins est largement pourvoyeuse de données textuelles provenant des comptes rendus hospitaliers. Cette masse de données est une source d’information indispensable dans le contexte des maladies rares. Le texte libre permet de décrire le tableau clinique d’un patient en exprimant l’absence de signes et l’incertitude. Pour les patients non diagnostiqués, le médecin décrit l’histoire médicale du patient en dehors de tout cadre nosologique. Cette richesse d’information fait du texte clinique une source précieuse pour la recherche translationnelle. Cela nécessite toutefois des algorithmes et des outils adaptés pour en permettre une réutilisation optimisée. Nous avons développé Dr Warehouse, un entrepôt de données centré sur le document clinique. Nous avons tenté d’adresser les problématiques inhérentes aux données textuelles à travers trois cas d’usage pour la recherche translationnelle dans le contexte des maladies rares : (i) le recrutement de patients à travers un moteur de recherche, (ii) le phénotypage automatisé, (iii) l’aide au diagnostic. Nous avons pu évaluer ces méthodes sur l’entrepôt de données de Necker-Enfants Malades, intégrant environ 490 000 patients et 4 millions de comptes rendus. Dr Warehouse est diffusé en Open source depuis septembre 2017.

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Thème : EVALUATION DES THÉRAPIES Laure de Limerville

P50 : Maladies rares et financement des médicaments : quelles alternatives au plafonnement forfaitaire du chiffre d’affaires industriel ?

Auteurs : Daniel Szeftel (1) 1. Paris, France Mots clefs : Maladies rares, médicaments orphelins, plafonnement forfaitaire du chiffre d'affaires, mécanismes de régulation économique Résumé :

Les caractéristiques des médicaments orphelins induisent des incertitudes quant à la taille de la population cible, l’efficacité en vie réelle et l’impact budgétaire. Pour gérer les enjeux de viabilité financière, d’allocation efficiente des ressources et d’accès au marché rapide, les payeurs ont un recours accru à des mécanismes de régulation économique. Une revue de la littérature et quand disponibles des bases de données nationales ont permis de décrire ces mécanismes et les processus nationaux d’accès au remboursement pour les médicaments orphelins dans 5 pays européens. Pour compléter, 5 entretiens ont été menés avec des experts nationaux. Une variété de mécanismes de régulation a été mise en place en Europe pour répondre à ces incertitudes : accords financiers et contrats de performance (Belgique, Italie), accords de remboursement conditionnel (Pays-Bas) et accords financiers (Royaume-Uni). En France il est impossible de dénombrer ces mécanismes mais les informations collectées indiquent un recours fréquent à une clause de plafonnement du chiffre d’affaire. L’utilisation trop exclusive de ce mode de régulation va à l’encontre des spécificités des maladies rares et des médicaments orphelins. La mise en place de mécanismes adaptés aux incertitudes de chaque situation et adaptatifs en fonction de l’évolution de la démonstration de preuve en vie réelle ou dans les essais en cours permettrait d’apporter un bénéfice plus important pour l’ensemble des parties prenantes.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Pierre-Alexis Messarovitch

P51 : Un défi pour la prise en charge infirmière des patients

Auteurs : Pierre-Alexis Messarovitch (1, 2), Jérôme Jeannette (1, 2), Stanislas Lyonnet (3, 4), Valérie Cormier Daire (3, 4), Kim Anh Le Quan Sang (3, 5), Amélie Cougny (6), Na An (6), Geneviève Baujat (3, 7) 1. Recherche clinique, IMAGINE, paris, France 2. Génétique médicale, Hôpital Necker APHP, paris, France 3. Génétique médicale / université Paris Descartes, Hôpital Necker APHP / Sorbonne Paris Cité, Paris, France 4. Inserm umr1163, IMAGINE, Paris, France 5. Recherche clinique centre des maladies osseuses constitutionelles, IMAGINE, Paris, France 6. Recherche clinique, IMAGINE, Paris, France 7. Centre de référence des maladies osseuses constitutionelles, IMAGINE, Paris, France Mots clefs : Fibrodysplasie ossifiante progressive, parcours de soin, soins infirmiers Résumé :

L’hôpital Universitaire Necker – Institut IMAGINE constitue un centre d’excellence pour le diagnostic et la prise en charge des maladies génétiques. Entre la recherche fondamentale et le soin courant, la recherche clinique est un maillon essentiel des activités de l’hôpital. Le travail d’infirmier en recherche Clinique est un métier exigeant et précis, où chaque étape, chaque geste et chaque réaction doit être observé, analysé et transmis à l’ensemble des partenaires locaux, et au promoteur. Dans ce cadre, nous suivons une cohorte de 20 patients âgés de 2 à 30 ans, atteints de Fibrodysplasie ossifiante progressive (FOP) et suivis par les médecins du centre de référence des maladies osseuses constitutionnelles (MOC). Il s’agit d’une pathologie très rare, 1/700.000. Toute contrainte musculaire entrainant, par poussées, l’ossification des tissus mous, enfermant progressivement le patient dans un second squelette. Les prélèvements que nous devons réaliser pour ces patients sont délicats tant du point de vue relationnel que technique, du fait des spécificités liées à leur handicap : peur (du soin, d’une ossification secondaire, de la douleur) et limitation de l’exposition des points de ponction. Nous avons réalisé 128 prélèvements sur 3 ans. Nous analysons les stratégies mises en place pour optimiser ce soin, et limiter le taux d’échec (Disponibilité, prélèvements sans garrots, jeux, connaissance du patient et de sa pathologie, installation personnalisée, analgésie préventive,...).

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Marlène Jagut

P52 : L'avenir de la recherche sur les maladies rares 2017-2027: la perspective d'IRDiRC

Auteurs : Marlène Jagut (1), Anneliene Jonker (1), Lilian Lau (1), Ana Rath (2) 1. Sécrétariat Scientifique de l'IRDiRC, Plateforme des maladies rares, Paris, France 2. Orphanet et Sécrétariat scientifique de l'IRDiRC, Plateforme des maladies rares, Paris, France Mots clefs : IRDiRC, maladie rare, recherche, consortium, coordination, international Résumé :

Le consortium international de recherche sur les maladies rares (IRDiRC) a été créé en 2011 avec pour mission de coordonner les efforts de la recherche sur les maladies rares au niveau international. A la lumière des progrès effectués depuis 6 ans, IRDiRC a initié une année d’intense réflexion avec l’ensemble des parties prenantes pour sa nouvelle vision ambitieuse à l’horizon 2027 : Permettre aux personnes vivant avec une maladie rare de recevoir un diagnostic exact et les traitements disponibles dans l’année suivant leur consultation avec un spécialiste. Pour atteindre ses ambitions, IRDiRC s’est fixé trois objectifs 1- Les patients atteint d’une maladie rare recevront un diagnostic dans l’année suivant leur consultation avec un spécialiste, si leur pathologie est décrite dans la littérature médicale. Les patients ne pouvant pas être diagnostiqués entreront dans un programme global de recherche et de diagnostic 2- Contribuer au développement de 1000 nouvelles thérapies pour les maladies rares et en particulier pour les maladies ne possédant pas traitement 3- Développer des méthodes afin de mesurer les bénéfices de l’accès au diagnostic et au traitement sur la vie des patients touchés par des maladies rares Ces objectifs ne pourront être atteints qu’en instaurant des changements fondamentaux dans la manière dont les données scientifiques/médicales sont partagées mondialement. L’IRDiRC espère être rejoint dans son action par encore plus d’institutions de recherche de par le monde.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Audrey Barbet

P53 : Sessions d’information et de sensibilisation aux troubles de l’oralité alimentaire

Auteurs : Audrey Barbet (1), Véronique Leblanc (2), Audrey Lecoufle (3), Aurélie Coussaert (1), Frédéric Gottrand (1) 1. Filière des malformations abdomino-thoraciques, CHU - Hôpital Jeanne de Flandre, Lille, France 2. Hôpital Robert Debré, Paris, France 3. CHU - Hôpital Jeanne de Flandre, Lille, France Mots clefs : Troubles, oralité, alimentaire Résumé :

Les malformations abdomino-thoraciques ont en commun de nécessiter une chirurgie néonatale, des soins et des hospitalisations dès les premiers mois de vie, dans cette période si importante pour le développement de l’oralité alimentaire. Ainsi, un grand nombre des enfants pris en charge vont bénéficier d’une nutrition artificielle plus ou moins transitoire, de soins vitaux mais invasifs autour de la bouche. Certains enfants développent une dépendance à la nutrition artificielle et il est parfois difficile pour eux d’en être sevrés même lorsque leur état de santé le permet. A court terme, des difficultés d’investissement de la sphère orale comme source de plaisir sont constatées, elles ont un retentissement sur tout le développement des étapes alimentaires de l’enfant et sur le développement global. Fort de ce constat, la filière des malformations abdomino-thoraciques FIMATHO a développé des sessions d’information et de sensibilisation aux troubles de l’oralité alimentaire sous la forme d’ateliers pratiques et d’apports théoriques. Elles se déclinent en 2 temps : une journée de formation pour les professionnels (évaluation et la prise en charge des troubles de l’oralité), une seconde journée destinée aux parents (prévention, repères de développement oral et accompagnement parental). Le vif succès des sessions réalisées à Lille, Lyon et Toulouse en 2016 (64 professionnels et 33 familles) permet de reconduire cette action dans d’autres villes en 2017 et 2018.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Lilia Ben Slama

P54 : Soffoet : organisme de DPC : bilan et reconnaissance de l’expertise au sein de la filière anddi-rares

Auteurs : Tania Attie-Bitach (1), Fabien Guimiot (2), Lilia Ben Slama (3) 1. Laboratoire de Génétique, Hôpital Necker-Enfants Malades, Paris, France 2. UF de Foetopathologie INSERM U1141, Hôpital Robert Debré, Paris, Paris, France 3. Filière de Santé maladies rares AnDDI-Rares, Hôpital Necker-Enfants Malades, Paris, France Mots clefs : SOFFOET: société française de fœtopathologie, DPC: Développement Professionnel Continu, ANDPC: Agence nationale du DPC, Filière de Santé maladies rares AnDDI-Rares Résumé :

La SOFFOET est une association régie par la loi de 1901 et fondée en 1984. Elle regroupe les personnes exerçant la fœtopathologie, ou impliquées dans la médecine fœtale. Elle organise des journées de formation, d'ateliers dans le cadre de la formation continue en neuropathologie, cardiologie, maladies métaboliques, placentologie avec présentations de cas cliniques et lecture de lames. Elle organise sur un rythme bimensuel des journées thématiques avec présentations théoriques et de cas cliniques. En lien avec la fédération française de génétique humaine, elle participe à l’organisation des assises de génétique avec une session dédiée aux anomalies du développement. Les professionnels de la SOFFOET ont tous la volonté de parfaire leur savoir en participant à des sessions de Formation Continue et de Développement Professionnel Continu. Les concepteurs, impliqués dans la formation initiale et continue sont multidisciplinaires : praticiens de la fœtopathologie, neuropathologie fœtale et génétique. Les thématiques des programmes sont conçues sur enquête des besoins des professionnels. Ils couvrent le champ de la discipline : neuropathologie, placentologie, anomalies du développement, imagerie anténatale. La SOFFOET, membre de la filière AnDDI-Rares, a été enregistrée auprès de l’ANDPC. La reconnaissance de la qualité des programmes proposés lors de ses journées a mis en avant la légitimité de son expertise et son implication dans la formation des praticiens fœtopathologistes.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Laura Silvestri

P55 : Devenir adulte avec une anomalie du développement : exclusion et participation sociale

Auteurs : Anne Marcellini (1), Sylvain Ferez (2), Nathalie Le Roux (2), Rémi Richard (2), Yann Beldame (2), Laura Silvestri (2), David Geneviève (3), Marie-Josée Pérez (3), Christine Coubes (3), Claire Cianni (3), Natacha Lehman (3), Florence Roy-Baconnet (4), Pierre Sarda (4) 1. Faculté de Sciences Sociales et Politiques, Université de Lausanne, Lausanne, Suisse 2. Laboratoire Sant.E.Si.H., Université de Montpellier, Montpellier, France 3. Centre de Référence Sud Anomalies du Développement et Syndromes Malformatifs, CHU de Montpellier, Montpellier, France 4. Réseau VADLR - Vivre avec une anomalie du développement en Languedoc-Roussillon, Montpellier, France Mots clefs : Participation sociale, âge adulte, retard du développement intellectuel Résumé :

L’objectif de cette étude était de connaître comment se construisent des situations de handicap ou de participation sociale chez des jeunes, entre 16 et 25 ans touchés par trois anomalies chromosomiques distinctes (trisomie 21, microdélétion 22q11, syndrome de Williams et Beuren), qui peuvent comporter des retards du développement intellectuel. Nous avons mené des entretiens (n=52) avec les jeunes et leurs parents concernant leur vie quotidienne, leur trajectoire scolaire, leur éventuelle professionnalisation et leur vie affective et trois focus groups avec les parents, en plus de sept entretiens avec des professionnels. Les résultats principaux concernent : - Le rôle rempli par le suivi en génétique dans l’information aux parents et aux acteurs de la prise en charge médicale et éducative. - Les représentations, parfois conflictuelles, qu’ont les parents et les personnels de l’école et du secteur médico-social sur les capacités et les besoins des personnes ayant des anomalies chromosomiques. - Les avantages et les risques de la scolarité et de la professionnalisation en milieu ordinaire et en milieu protégé pour le développement d’un réseau social diversifié. - Les opportunités de sociabilisation offertes par les réseaux associatifs.

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Thème : IMPLICATION DES MALADES Anne-Sophie Lapointe

P56 : Enjeux de l’accompagnement des personnes sans diagnostic et solutions apportées pour rompre leur isolement

Auteurs : Anne-Sophie Lapointe (1), Gwendoline Giot (2), Magali Padre (3), Christine Vicard (4), Virginie Bros-Facer (5), Laurent Demougeot (6), Laurence Faivre (7) 1. Filière de santé AnDDI-Rares, Hôpital Necker-enfants malades, Paris, France 2. Filière de santé AnDDI-Rares, CHU Angers, Angers, France 3. Association Sans Diagnostic et Unique, Associatif, Marcillac, France 4. Maladies Rares Info Services, Plateforme Maladies Rares, Paris, France 5. EURORDIS-Rare Diseases Europe, Plateforme Maladies Rares, Paris, France 6. Filière de santé AnDDI-Rares, CHU Dijon, Dijon, France 7. Centre de Référence des Anomalies du Développement et Syndromes Malformatifs, Filière de Santé AnDDI-Rares, CHU Dijon, Dijon, France Mots clefs : Accompagnement, partenariat, sans diagnostic, information, forums, exome, génome. Résumé :

La filière AnDDI-Rares recense dans sa file active près de la moitié de patients sans diagnostic, soit environ 100 000 personnes (source : BNDMR). Ces personnes souffrent d’isolement, d’un manque de reconnaissance sociale et administrative de leur handicap et rencontrent des difficultés pour bénéficier de réseaux de soutien. Afin de répondre à ce besoin d’accompagnement, un partenariat entre l’Association Sans Diagnostic et Unique, Maladies Rares Info Services et la filière AnDDI-Rares a été initié en 2016. Cette collaboration a permis de mieux connaître la réalité des personnes sans diagnostic. Elle a aussi rendu plus visibles les ressources existantes grâce notamment à leur mise en réseau, à une vidéo, à des articles de presse, à des plaquettes d’information, à la création de forums dédiés sur le site de Maladies Rares Info Services, et la cartographie des laboratoires proposant l'accès au séquençage de l'exome. Pour mieux informer les familles et les malades, une première journée nationale pour les personnes sans diagnostic et unique a été organisée en septembre 2017. Les personnes en errance de diagnostique ne sont plus seules et voient leurs problématiques portées à une échelle internationale avec la mobilisation du réseau SWAN (Syndrome Without A Name) Europe et l’élaboration de recommandations pour les « sans diagnostic ». Ce partenariat s’inscrit dans les actions préconisées par le plan France Médecine Génomique 2025 en soutenant l’accès au diagnostic génétique.

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Thème : IMPLICATION DES MALADES Anne-Sophie Lapointe

P57 : Co-construction d’un programme de recherche en sciences humaines et sociales dans le cadre du Séquençage Haut Débit (SHD) : une approche dynamique et inclusive avec les associations de patients

Auteurs : Anne-Sophie Lapointe (1), Paulette Morin (2), Viviane Viollet (2), Françoise Houdayer (3), Élodie Gautier (4), Aline Chassagne (5), Aurore Pelissier (6), Lorraine Joly (7), Christine Peyron (6), Laurence Faivre (8) 1. Filière de santé AnDDI-Rares, Hôpital Necker-enfants malades, Paris, France 2. Alliance Maladies Rares, Plateforme Maladies Rares, Paris, France 3. Centre de Référence des Anomalies du Développement et Syndromes Malformatifs, Hospices Civils de Lyon, Lyon, France 4. Centre de Référence des Anomalies du Développement et Syndromes Malformatifs, CHU Dijon, Dijon, France 5. FHU TRANSLAD, équipe GAD INSERM UMR 1231, Centre Hospitalier Universitaire et Université de Bourgogne-Franche Comté, Dijon, France 6. Laboratoire d’Économie de Dijon (LEDI) - EA7467, Université Bourgogne Franche Comté, Dijon, France 7. Centre de Référence des Anomalies du Développement et Syndromes Malformatifs, FHU TRANSLAD, CHU Dijon, Dijon, France 8. Centre de Référence des Anomalies du Développement et Syndromes Malformatifs, FHU TRANSLAD, Filière de Santé AnDDI-Rares, CHU Dijon, Dijon, France Mots clefs : Co-construction, information, consentement éclairé, séquençage de l’exome, diagnostic, éthique Résumé :

L’arrivée du Séquençage à Haut Débit (SHD) transforme l’odyssée du parcours du diagnostic génétique. Le passage de la recherche au soin impose d’adapter l’information en amont du consentement aux préférences des patients et de leurs familles. La méthodologie du projet de recherche SEQUAPRE, soutenu par la Fondation Maladies Rares, a combiné une enquête quantitative menée par une équipe d’économistes de la santé avec 528 parents interrogés pour identifier leurs préférences (en termes d’information, y compris les résultats fortuits et d’interprétations incertaines) en amont du SHD et une enquête qualitative menée par deux sociologues et une psychologue, avec 57 parents en aval du SHD pour comprendre le vécu d’annonce de résultats. Ce projet a été réalisé dans une démarche de co-construction. Durant le continuum de la recherche, les membres du comité éthique et société de l’Alliance Maladies Rares ont pu relire et modifier le protocole, assister aux réunions de travail, commenter les résultats et être associés à leurs disséminations lors de congrès et de publications d’articles scientifiques. L’enjeu éthique pour les équipes pluridisciplinaires des centres de référence est de proposer des projets de recherche en sciences humaines et sociales construit directement avec les personnes concernées afin de mieux comprendre leurs vécus et leurs attentes. Il s’agit d’ajuster la recherche au plus près des sujets pour une recherche personnalisée, inclusive et participative.

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Thème : REGISTRES ET COHOTES Ségolène Toquet

P58 : Cohorte française de 49 patients atteints de déficits du cycle de l’urée à l’âge adulte : circonstances du diagnostic et signes antérieurs pouvant faire évoquer ces pathologies

Auteurs : Ségolène Toquet (1), François Maillot (2), Jean-Baptiste Arnoux (3), Aude Servais (4), Isabelle Redonnet-Vernhet (5), Claire Douillard (6), Fanny Mochel (7), Sybil Charriere (8), Esther Noel (9), Christian Lavigne (10), Elsa Kaphan (11), Agathe Roubertie (12), Gérard Besson (13), Amélie Servettaz (1), Roselyne Garnotel (14) 1. Médecine interne, Hôpital Robert Debré-CHU Reims, REIMS, France 2. Médecine interne, CHRU de Tours - Hôpital Bretonneau, Tours, France 3. Métabolisme, Hôpital Necker-Enfants Malades, APHP, Paris, France 4. Service de Néphrologie Adulte, Hôpital Necker-Enfants Malades APHP, Paris, France 5. Laboratoire de Biochimie, Hôpital Pellegrin, CHU Bordeaux, Bordeaux, France 6. Service d'Endocrinologie et Métabolismes, Hôpital Claude Huriez - CHRU Lille, Lille, France 7. Département de génétique, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, France 8. Hôpital Louis Pradel (Bronn)-HCL, Service d'Endocrinologie et Diabétologie, Lyon, France 9. Médecine interne, CHRU Strasbourg, Strasbourg, France 10. Centre national de référence - Maladies mitochondriales, CHU Angers, Angers, France 11. Neurologie, APHM Hôpital La Timone, Marseille, France 12. Département de neuropédiatrie, CHRU de Montpellier, Montpellier, France 13. Neurologie, CHU Grenoble Alpes, Grenoble, France 14. Laboratoire de Biochimie et de Recherche Pédiatriques, CHU Reims, REIMS, France Mots clefs : Déficits du cycle de l’urée, hyperammoniémie, adulte, maladie héréditaire du métabolisme, révélation tardive Résumé :

Les déficits du cycle de l’urée (UCD) sont des pathologies rares touchant surtout les nouveau-nés, dues à un déficit portant sur une des enzymes ou un des transporteurs impliqués dans le cycle. Ce cycle garantissant l’élimination d’azote, son inhibition provoque une hyperammoniémie potentiellement mortelle. L’objectif de cette étude est de décrire une cohorte de patients adultes et de mieux caractériser la présentation des UCD chez l’adulte. Nous avons réalisé une étude rétrospective, observationnelle et française incluant des patients atteints de UCD diagnostiqués après 16 ans. 49 patients ont été inclus, 31 femmes et 18 hommes d’âge moyen 37 ans. Le diagnostic a été fait lors de la 1ère décompensation pour 59% des patients, lors d’un dépistage familial pour 37%, et dans le bilan de symptômes chroniques pour 4%. 42 patients avaient un déficit en OTC, 3 un déficit en CPS1, 2 un syndrome HHH, 1 une acidurie arginosuccinique et un patient est resté sans diagnostic. Les patients présentaient des symptômes neurologiques, digestifs et psychiatriques. 78% des patients diagnostiqués lors d’un dépistage familial étaient symptomatiques. Tous avaient une hyperammoniémie en décompensation. 5 patients sont décédés. Notre étude est la plus grosse cohorte de patients diagnostiqués après 16 ans et confirme les précédentes descriptions cliniques (signes neurologiques, psychiatriques et digestifs). Les 10% de mortalité démontrent la gravité du diagnostic, à évoquer aussi chez l’adulte.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Hassiba Bencheikh

P59 : Une monosomie distal 10p rare : à propos d’un cas

Auteurs : Hassiba Bencheikh (1) 1. Pédiatrie, EPH de Dellys, Boumerdes, Algérie Mots clefs : Monosomie 10p, syndrome de DiGeorge, syndrome HDR. Résumé :

Intérêt et buts : La monosomie 10 p est une anomalie génétique due à la perte de l'extrémité distale du bras court du chromosome 10. La variabilité de la taille et de l’emplacement de la délétion est à l’origine d’un polymorphisme phénotypique allant du syndrome de Di George partiel jusqu’au syndrome HDR (hypoparathyroidie-surdité-dysplasie rénal). Sa prévalence est de 1 /1000000 et seul 50 cas ont été décrit jusqu’à présent. Méthodes : Nous rapportons le cas du petit T.A âgé de 7 ans suivi pour hypocalcémie précoce, un retard sévère des acquisitions psychomotrices ainsi qu’une surdité neurosensorielle. Cliniquement l’enfant présente : un hypertélorisme, un ptosis congénital, une pointe du nez large, des narines antéversées, des oreilles mal ourlées et basses implantées ainsi qu’une cryptorchidie. Les explorations biologiques et radiologiques retrouvent une hypocalcémie avec parathormone normale et phosphorémie élevé (soit une hypoparathyroidie), une hydronéphrose gauche, ainsi qu’une hydrocéphalie tétraventriculaire. Aucune anomalie cardiaque n a été retrouvé à l’échocardiographie. Résultats : L’étude du caryotype ainsi que la cytogénétique moléculaire (FISH) objectivent une monosomie partiel 10pter– >P12 soit une perte de la partie distale du bras court du chromosome 10 siégeant au niveau de la zone 12. Conclusion: Il semble, dans ce cas, que la monosomie 10pter– >P12 partage certains signes du syndrome de Di George et du syndrome HDR auxquels s’associent d’autres symptômes cliniques.

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Thème : SOLUTIONS DE E-SANTÉ Natalia Grabar

P60 : Vers la simplification de textes spécialisés

Auteurs : Natalia Grabar (1) 1. UMR8163 STL, CNRS, Lille, France Mots clefs : Termes techniques, simplification, traitement automatique des langues Résumé :

Les documents et informations du domaine médical contiennent beaucoup de termes spécialisés qui sont difficiles à comprendre par les patients et qui peuvent de plus créer un obstacle dans leur processus de soins, diminuer leur qualité de vie et empêcher une bonne communication avec les médecins. Une compréhension correcte de ces termes demande en effet une certaine expertise dans le domaine. Dans le cas de maladies rares, comme les documents et informations nécessaires au patient sont rares aussi, cela diminue d'autant leur chance de trouver les bonnes informations et de les comprendre correctement. Nous proposons des méthodes issues du Traitement Automatique des Langues pour la création de ressources et outils dédiés à la simplification des textes médicaux. Cet outil informatique peut aider à améliorer les informations médicales. Plus particulièrement, nous décrivons nos travaux sur la création d'une base de connaissances destinée à l'explicitation de termes médicaux en français. Pour les patients, il s'agit d'un moyen pour leur faciliter l'accès aux connaissances sur la pathologie et son traitement, afin qu'ils puissent mieux gérer leur pathologie et augmenter le degré de participation à la vie sociale malgré la maladie.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Charlotte Barbeau

P61 : Implication du cervelet dans la cognition sociale : étude chez des enfants présentant une anomalie rare de développement du cervelet

Auteurs : Charlotte Barbeau (1), Alice Mary (2), Audrey Riquet (2), Louis Vallee (3), Delphine Dellacherie (1) 1. Laboratoire PSITEC (EA 4072), Université de Lille-Nord de France, Lille, France 2. Centre National de Référence des Malformations et Maladies Congénitales du Cervelet, CHRU de Lille, Lille, France 3. Neuropédiatrie, Pôle Enfant, CHRU de Lille, Lille, France Mots clefs : Cognition sociale, cervelet, enfants Résumé :

La cognition sociale nous permet d’interagir avec autrui grâce à différents processus cognitifs (tels que la théorie de l’esprit et la reconnaissance d’affects) sous-tendues par diverses structures cérébrales, dont le cervelet (Van Overwalle et al, 2015). L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact d’un trouble du développement du cervelet sur la cognition sociale chez l’enfant. À l’aide de deux subtests de la NEPSY II (Théorie de l’esprit-TDE et Reconnaissance d’affects-RA), nous avons évalué 17 patients (6 à 16 ans) présentant une anomalie rare de développement du cervelet (agénésie, atrophie, hypoplasie, dysplasie du vermis et/ou des hémisphères cérébelleux). Les patients présentaient une efficience intellectuelle normale. Nous avons comparé leurs résultats à ceux d’une population appariée d’enfants sains (n=33). Les données révèlent des performances significativement inférieures chez les patients cérébelleux par rapport à celles obtenues par le groupe contrôle, ce dans toutes les tâches de cognition sociale. L’analyse des performances individuelles montre que la tâche la plus fréquemment échouée chez les patients est la TDE alors que la RA semble moins affectée (TDE et RA: respectivement 59% et 12% des patients déficitaires ; 29% et 41% dans la moyenne faible). Il semblerait donc que les anomalies du cervelet perturbent le développement de la cognition sociale, en particulier celui de la théorie de l’esprit et à un moindre degré la reconnaissance des émotions.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Aurélie de Thonel

P62 : Rôle potentiel de HSF2 dans le syndrome de Rubinstein Taybi

Auteurs : Aurélie de Thonel (1) 1. UMR7216 Epigenetique et destin cellulaire, Paris, France Mots clefs : HSF2, syndrome de Rubinstein-Taybi, P300/CBP, acétylation Résumé :

Les patients atteints du syndrome de Rubinstein-Taybi (RTS), présentant une mutation hétérozygote sur une histone acétyl-transférase (HAT) CBP ouP300, sont plus sujets au développement de diverses affections (infections, cancers, troubles neuropsychiatriques…) témoignant de leur plus grande vulnérabilité aux stress. De ce fait, la dissection des mécanismes moleculaires induits par le stress est indispensable pour le traitement curatif et/ou préventif de ces pathologies. Dans ce contexte, nous étudions plus particulierement le rôle des facteurs de transcription Heat Shock Factors (HSFs) qui sont au carrefour des programmes génétiques et des stress environnementaux. Nous montrons que l’acétylation de HSF2 par CBP/p300 régule la stabilité de HSF2 endogène et/ou exogène en conditions normales et de stress par différentes approches : (1) la technique de pulse/chase (SNAP-TAG) dans des lignées CRISPR/Cas9 Hsf2KO surexprimant des mutants de HSF2 mimant ou empêchant l’acétylation, (2) les techniques d’immunoprécipitation et d’immunofluorescence en triple hybride (F3H), (3) des essais d’acétylation in cellulo et in vitro. Enfin, nous montrons un défaut d'expression d’HSF2 dans les fibroblastes de patients RTS qui est restaurée en présence d’un inhibiteur du protéasome. Cette étude sur la régulation post-traductionnelle de HSF2, aide à caractériser un des mécanismes par lequel ce facteur est susceptible d’agir sur le syndrome RTS en conditions de stress.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Christine Gaboriaud

P63 : Le syndrome d'Ehlers-Danlos de type parodontal (pEDS) : un lien inattendu avec des mutations des protéases C1r et C1s

Auteurs : Christine Gaboriaud (1), Ines Kapferer-Seebacher (2), Heribert Stoiber (3), Johannes Zschocke (4), Nicole Thielens (5) 1. Institut de Biologie Structurale, Institut de Biologie Structurale, Grenoble, France 2. Dept of Operative and Restaorative Dentistry, Medical University of Innsbruck, Innsbruck, Autriche 3. Div. of virology, Medical University of Innsbruck, Innsbruck, Autriche 4. Div. of human Genetics, Medical University of Innsbruck, Innsbruck, Autriche 5. Institut de Biologie Structurale, Univ. Grenoble Alpes, CEA, CNRS, IBS, F-38000 Grenoble, Grenoble, France Mots clefs : Ehlers-Danlos, parodontites, protéases à sérine, C1r, C1s Résumé :

Le syndrome d'Ehlers-Danlos (SED) regroupe plusieurs maladies rares et peu connues. Les symptômes, liés à une altération des tissus conjonctifs, peuvent varier d’un individu à l’autre. Parmi eux, une hyper-élasticité de la peau et des articulations hyperlaxes sont liées à une altération des propriétés de collagènes. Différents sous-types sont distingués en fonction du gène affecté, et une nouvelle classification a été établie au printemps 2017. Le SED de type parodontal est caractérisé plus spécifiquement par des parodontites agressives survenant de façon précoce et conduisant à une perte rapide de dents en absence de traitement. Au niveau génétique, une transmission autosomique dominante a été établie et un lien a été récemment proposé entre ce syndrome pEDS et des mutations de deux protéases du système immunitaire, C1r et C1s, ce qui était totalement inattendu. Une collaboration franco-autrichienne a été initiée pour tenter de déchiffrer et mieux comprendre au niveau moléculaire ce lien inexpliqué. Nous proposons de décrire ici simplement les éléments de cette étude : les symptômes majeurs associés au pEDS, la nature des protéases C1r et C1s, leur(s) fonction(s) ‘classique(s)’, la localisation des mutations observées sur leur structure tridimensionnelle, ainsi que les premières analyses des effets des mutations observées in vitro dans le cadre d’expériences de transfection de cellules. Ces observations font penser à un lien significatif, non fortuit, entre pEDS et C1r/s.

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Thème : EVALUATION DES THÉRAPIES Franck Assayag

P64 : Établissement d'un nouveau panel unique de modèles de xénogreffes orthotopiques de lymphomes primitifs du système nerveux central adaptés aux tests précliniques et à la recherche cognitive.

Auteurs : Carole Soussain (1), Frederic Pouzoulet (2), Franck Assayag (3), Agusti Alentorn (4), Khe Hoang Xuan (4) 1. Hematologie, Institut Curie, Saint-Cloud, France 2. Radiothérapie expérimentale, Institut Curie, Orsay, France 3. Recherche translationnelle, Institut Curie, Paris, France 4. Neurologie, Pitié-Salpétrière APHP ICM, Paris, France Mots clefs : Lymphome cérébral, xénogreffe, préclinique Résumé :

Les Lymphomes Primitifs du Système Nerveux Central (LPSNC) sont une forme rare de Lymphome Diffus à Grandes Cellules B (LDGC-B) avec un facteur de mauvais pronostic, et représentant seulement 300 nouveaux cas par an. Le LPSNC est une maladie hétérogène ayant une diversité moléculaire avec des réponses différentes aux traitements standards. Des modèles précliniques qui reflètent les caractéristiques moléculaires et l'hétérogénéité fonctionnelle des LPSNC sont nécessaires pour évaluer les traitements innovants. Aucun modèle de Xénogreffes Dérivées de Patients (PDX) et aucune lignée cellulaire primaire de LPSNC ne sont disponibles dans le commerce à ce jour. Dans cette optique, nous avons déjà établi, depuis 2016, un panel unique au monde de 5 modèles humains de LPSNC-PDX sur souris immunodéficientes ayant les caractéristiques de la maladie d'origine. Nous avons validé l'interleukine-10 humaine comme marqueur biologique pronostique et prédictif de la maladie dans nos PDX. D'autres modèles vont être générés pour constituer une banque représentant les différents profils clinique de LPSNC, afin de pouvoir obtenir des cohortes suffisantes afin de lancer des essais précliniques plus pertinents et plus facilement. Permettant ainsi de pourvoir pallier à la rareté des patients et d’avoir du matériel biologique en quantité pour des études biologiques. Ces modèles seront disponibles pour des études précliniques visant à trouver des thérapies innovantes, ainsi que pour la recherche cognitive.

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Thème : EVALUATION DES THÉRAPIES Irène Ceballos-Picot

P65 : Recherche d’une thérapie de la maladie de Lesch-Nyhan : identification de molécules « HPRT-like » issue de criblages virtuel et à haut débit

Auteurs : Irène Ceballos-Picot (1), Céline petitgas (2), Lionel Mockel (2), Franck Augé (3), Anne Olivier-Bandini (4), Marie-Claude Burgevin (4), Françoise Chesney (4), Jean-François Gibert (3), Bertrand Daignan-Fornier (5), Benoît Pinson (6), Caroline Barette (7) 1. Département de Biologie et produits de santé, Hôpital Necker et Université Paris Descartes, Paris, France 2. Département de Biologie et produits de santé, Hôpital Necker, Paris, France 3. Unité de Sciences Translationnelles, Sanofi R&D, Chilly Mazarin, France 4. Unité de Sciences Translationnelles, Sanofi R&D, Paris, France 5. CNRS UMR5095, Institut de Biochimie et de Génétique et Cellulaires, Paris, France 6. CNRS UMR5095, Institut de Biochimie et de Génétique et Cellulaires, Bordeaux, France 7. Equipe Gen&Chem plateforme CMBA Laboratoire BGE U1038 INSERM, CEA, Grenoble, France Mots clefs : Maladie de Lesch-Nyhan, hypoxanthine phosphoribosyltransferase, HPRT, criblage haut débit, HTS Résumé :

La maladie de Lesch-Nyhan est une maladie neuro-métabolique rare causée par un déficit de l’enzyme « hypoxanthine-guanine phosphoribosyltransferase » (HPRT) de la voie de recyclage des purines. Des mutations du gène hprt ont été identifiées chez 98 patients français sur les 164 diagnostiqués de 1987 à 2017. La forme classique à tableau clinique sévère (LND) inclue hyperuricémie, dystonie généralisée et comportement d’automutilation. Des formes atténuées (LNV: Lesch-Nyhan Variants) existent avec des degrés variables de troubles neurologiques et sans automutilation. Chez les LNV une activité HPRT résiduelle (10%) est suffisante pour protéger les patients des problèmes neuro-comportementaux majeurs. Par conséquent, l’objectif du criblage à haut-débit (HTS) fut de trouver des molécules capables de compenser le défaut métabolique. Plusieurs tests de criblage ont été développés pour évaluer l’intérêt thérapeutique de molécules issues de la chimiothèque Sanofi (900000) et de la chimiothèque Prestwick (1280 molécules approuvés pour un usage thérapeutique). Un des tests utilisé pour l’HTS, utilisant des cellules de patients LND, a permis d’identifier deux molécules candidates qui se sont avérées être efficaces sur les cellules de plusieurs patients LND porteurs de mutations distinctes du gène hprt. Projet lauréat de la Fondation Maladies Rares et contrats avec SANOFI avec le soutien des associations Lesch-Nyhan Action et Mallaury.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Mélodie Perez

P66 : La consultation en génétique des surdités : attentes et ressentis des patients et de leurs proches

Auteurs : Sibylle De Bergh (1), Sandrine Marlin (2), Mélodie Perez (2), Souad Gherbi-Halem (2), Inès Ben-Aissa (2), Fabienne Saint-Jalmes (2), Pascale Gavelle (3), Nathalie Loundon (4), Alban Ziegler (2) 1. U.F. de Psychologie et Psychiatrie de Liaison et d’Urgences, HEGP, Paris, France 2. CRMR surdités génétiques, Hôpital Necker enfants malades, Paris, France 3. Service de chirurgie maxillo-faciale, Hôpital Necker enfants malades, Paris, France 4. Service ORL, Hôpital Necker enfants malades, Paris, France Mots clefs : Surdité, génétique, consultation Résumé :

La surdité de l’enfant est le déficit sensoriel le plus fréquent, la recherche de son origine se fait lors d’une consultation en génétique médicale. Par cette étude, nous souhaitions comprendre ce qui amène les parents à demander un test génétique ainsi qu’étudier leurs attentes vis-à-vis de cette consultation et leurs ressentis après celle-ci. Les résultats ont mis en exergue différents points. Les patients présentent de nombreux questionnements sur les causes de la surdité et l’éventuelle association à d’autres pathologies, ainsi que sur la transmission de la surdité et les risques en cas de nouvelle grossesse. Avant cette consultation, de nombreux patients présentent de l’anxiété et certains de la peur, mais la grande majorité des interrogés ne la regrettent pas et la jugent utile et bénéfique. Après celle-ci, de nombreux patients n’ont pas ressenti le besoin d’un second rendez-vous. Il est apparu que la première consultation de génétique pouvait apporter en elle-même des éléments de réponses aux familles, et offrir un certain apaisement. Néanmoins un temps d’explications en amont même de la consultation apparait nécessaire tant les incompréhensions sont importantes. Pour ces raisons, au sein du CRMR « Surdités génétiques » de l’hôpital Necker, nous avons souhaité un parcours de soin original avec un temps d’accueil initial par une psychologique.

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Thème : DIAGNOSTIC MOLÉCULAIRE Agnes Bloch-Zupan

P67 : Un kit de gènes explicatif des anomalies orales et dentaires : la saga GenoDENT !

Auteurs : Agnès Bloch-Zupan (1, 2), Tristan Rey (3, 2), Julien Tarabeux (3), Megana Prasad (4), Corinne Stoetzel (4), Bénédicte Gérard (3) 1. Centre de Référence des Maladies Rares Orales et Dentaires, O-Rares, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France 2. Faculté de Chirurgie Dentaire, Université de Strasbourg, Strasbourg, France 3. Laboratoire de diagnostic génétique, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France 4. Laboratoire de Génétique Médicale, INSERM UMRS_1112, Institut de Génétique Médicale d’Alsace, FMTS, INSERM, Université de Strasbourg, Strasbourg, France Mots clefs : NGS, panel ciblé, anomalies dentaires, génétique, maladies rares, dent, cavité buccale Résumé :

Les pathologies ou anomalies bucco-dentaires sont souvent l’expression très peu connue de maladies rares d’origine génétique. Ces anomalies retiennent de plus en plus l’attention du fait de leur caractère diagnostique voire prédictif. Elles sont classées en anomalies dentaires de nombre, forme, taille, de structure, anomalies de formation radiculaire et de l’éruption et correspondent à des problématiques de développement et génétiques spécifiques. Elles sont isolées ou associées à d’autres symptômes dans les syndromes. Les diagnostics cliniques et l'identification des gènes impliqués sont difficiles à poser et mettre en œuvre. Afin d’améliorer la connaissance de ces pathologies, la qualité des diagnostics, l’accès aux soins et les prises en charge des patients concernés, les travaux scientifiques réalisés réunissent des cliniciens, chirurgiens-dentistes, médecins, des chercheurs, des enseignants-chercheurs, des associations de malades et de professionnels de santé et combinent les approches cliniques, précliniques, bio-informatiques, génétiques et biologiques voire évolutives pour une meilleure compréhension de ces maladies. La conception et validation de nouvelles stratégies de diagnostic moléculaire (outil de séquençage ciblé haut débit : GenoDENT) et leur transfert vers le laboratoire de génétique médicale des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg (projet RARENET, Interreg V, cofinancé par l'UE FEDER) favorisent l'accès au diagnostic génétique et en démontrent l'utilité.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Ségolène Aymé

P68 : L’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière au service des maladies rares en neurologie

Auteurs : Ségolène Aymé (1), Alexis Brice (1) 1. Institut du Cerveau et de la Moelle épinière, Paris, France Résumé :

L’ICM est une Fondation privée reconnue d’utilité publique, composée d’un centre de recherche de 12 000 m2 composé d’une unité mixte de recherches (U1127) sous tutelle de l’Inserm, du CNRS et de l’UPMC, et d’équipes recrutées par l’ICM sur appel d’offres international. Le centre de recherches rassemble aujourd’hui plus de 500 personnes. Les points forts de L’ICM dans le domaine des maladies rares sont les recherches sur la sclérose latérale amyotrophique, la maladie de Huntington, les ataxies cérébelleuses, les mouvements anormaux, les formes rares d’épilepsie et les démences fronto-temporales. Il héberge aussi un centre d’investigation clinique et des plateformes technologiques accessibles aux chercheurs académiques, mais aussi aux partenaires industriels de l’ICM. Elles comprennent culture cellulaire, vectorologie, imagerie cellulaire, histologie, génotypage, séquençage, réalité virtuelle, robotique, neuro-imagerie (IRM 3T, 11,7T, MEG-EEG), anatomie cognitive, investigation fonctionnelle (10.000 rats – 20.000 souris - 60 primates), banques de tissus, d’ADN et de cellules (40 000 échantillons ADN représentant les plus importantes maladies neurologiques), banque d’échantillons de tumeurs neuro-oncologiques, banque de cerveaux. A cela s’ajoute un espace « entreprises » pour faciliter l’émergence et l’accompagnement de projets d’entreprise, en particulier issus de la recherche de l’ICM, avec une zone d’incubation pouvant accueillir une quinzaine de projets. Vingt start-up, dont 3 internationales y développent leurs produits.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Joseph Boyard-Micheau

P69 : Etiologie de la maladie de Kawasaki : hypothèses climatiques et environnementales

Auteurs : Joseph Boyard-Micheau (1), Joseph Boyard-Micheau (1), Xavier Rodo (1, 2), Silvia Borràs (1), Joan Ballester (1), Roger Curcoll (3) 1. Climate & Health program, Barcelona Institute for Global Health (ISGLOBAL), Barcelona, Espagne 2. Institucio Catalana de Recerca i Estudis Avançats, Barcelona, Espagne 3. Institut de Ciència i Tecnologia Ambientals (ICTA), Universitat Autonoma de Barcelona, Barcelona, Espagne Mots clefs : Maladie de Kawasaki, etiologie, zones agricoles, environnement, climat, FLEXPART Résumé :

La maladie de Kawasaki (MK), décrite pour la première fois en 1961 par Tomisaku Kawasaki (Kawasaki, 1967), est la principale cause des pathologies cardiaques acquises chez les enfants des pays développés. Elle affecte majoritairement le nourrisson et le jeune enfant et sa gravité est liée aux complications cardio-vasculaires et aux graves anomalies coronariennes qu’elle peut engendrer (Bajole et Laux, 2012 ; Bajole, 2012). Depuis le début des années 60 et son apparition au Japon, le nombre de cas ne cesse de croître un peu partout dans le monde et l'intérêt de la recherche pour cette maladie rare est grandissant. Après plus de quatre décennies de recherches intensives (Kawasaki et al., 1974 ; Rodó et al., 2016), la MK apparaît encore comme un mystère médical. Plusieurs hypothèses sont émises sur son étiologie mais aucun consensus clair n'a été établi pour le moment (Burns,2012). Depuis quelques années notre équipe s'évertue à rechercher les facteurs déclencheurs de la maladie et il semble que le climat et l'agriculture jouent un rôle non négligeable. Les principaux résultats obtenus sur ces points spécifiques ainsi que les recherches en cours, seront l'objet de ce poster. • Les premiers résultats encourageants obtenus en 2011 montrent que l'apparition de cas de MK au Japon, Hawaï et sur la côte ouest des États-Unis est souvent liée à des vents provenant du nord-est de l'Asie, ce qui laisse penser que le déclencheur peut être d'origine environnementale et transportable par le vent (Rodó et al., 2011). • L'utilisation du modèle de dispersion de particules FLEXPART (Stohl et al., 2005), complétée par une campagne de prélèvements atmosphériques, a permis de constater que des mycotoxines présentes dans l’air, et soufflées sur le Japon lors des pics d’incidence de MK, proviennent très majoritairement du nord-est de la Chine, une zone d’agriculture céréalière intensive (Rodó et al., 2014). • Depuis 2015, les investigations se poursuivent en explorant les possibles liens entre la dynamique du couvert végétal et la variabilité inter annuelle et saisonnière de la maladie. La confrontation des données de NDVI fournies par la NOAA avec les données de MK dans différentes régions du monde permet de mettre en exergue l'existence de covariations positives entre la variabilité spatio-temporelle des zones agricoles à prédominance céréalières et l'incidence de la MK.

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Roseline Favresse

P70 : RD-Connect: data sharing and analysis for rare disease research within the integrated platform and through GA4GH Beacon and Matchmaker Exchange

Auteurs :

Beltran S. (1,2), Piscia D. (1,2), Laurie S. (1,2), Protasio J. (1,2), Cañada A. (3,14), Fernández J.M. (3,14), Kaliyaperumal R. (6), Lair S. (7), Sernadela P. (8), Girdea M. (9), Thompson R. (10), Lochmüller H. (10), Badowska D. (10), Straub V. (10), Roos M. (6), Hoen P.A.C. 't (6), Valencia A. (3,14), Salgado D. (4,5), Béroud C. (4,5,13), Gut I. (1,2) and the RD-Connect Consortium.

1. Centro Nacional de Análisis Genómico (CNAG-CRG), Center for Genomic Regulation, Barcelona Institute of Science and Technology (BIST), Barcelona, Spain 2. Universitat Pompeu Fabra (UPF), Barcelona, Spain 3. Centro Nacional de Investigaciones Oncológicas (CNIO), Madrid, Spain 4. Aix-Marseille Université, Marseille, France 5. Inserm, UMR_S 910, Marseille, France 6. Department of Human Genetics, Leiden University Medical Center, Leiden, The Netherlands 7. Interactive Biosoftware, Rouen, France 8. DETI/IEETA, University of Aveiro, Portugal 9. Centre for Computational Medicine, Hospital for Sick Children and University of Toronto, Toronto, ON, Canada 10. John Walton Muscular Dystrophy Research Centre, Institute of Genetic Medicine, MRC Centre for Neuromuscular Diseases, Newcastle University, UK 11. Centre for Comparative Genomics, Murdoch University, Perth, Western Australia 12. APHM, Hôpital TIMONE Enfants, Laboratoire de Génétique Moléculaire, Marseille, France 14. Instituto Nacional de Bioinformática (INB), Spain Résumé :

RD-Connect is a platform for rare disease research bringing together multiple omics data types (genomics, proteomics, transcriptomics) with biosample and clinical information at individual-patient, family or whole-cohort level. It provides both a centralized data repository and a user-friendly online analysis system. Whole-genome, exome or gene panel data are deposited at the European Genome-phenome Archive for long-term storage, then processed by RD-Connect's standardised analysis and annotation pipeline to make data from different sequencing providers comparable. Clinical information is recorded in PhenoTips, simplifying clinical data entry using the Human Phenotype Ontology. Results are made available to authorised users through the highly configurable platform (platform.rd-connect.eu) which enables filtering and prioritization of variants using common genomic location, effect, pathogenicity and population frequency annotations, enabling users to do their primary genomic analysis of their own patients online and compare with other submitted cohorts. The platform enables data sharing at various levels. At the most basic (“does this variant exist in this cohort?”) is the Global Alliance Beacon (www.beacon-network.org). At the next – finding patients in different databases with matching phenotype and candidate variant in the same gene – it is further developing Matchmaker Exchange (www.matchmakerexchange.org), allowing users of different systems to exchange information to find confirmatory cases. Finally, since patients have been consented for data sharing, authorized users can access datasets from other centres for further study. The platform is open to any rare disease and already includes hundreds of datasets from partner projects such as NeurOmics (www.rd-neuromics.eu) and BBMRI-LPC (www.bbmri-lpc.org). RD-Connect is free and open for contributions: [email protected].

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Thème : AUTRE, EN LIEN AVEC MALADIES RARES Catherine Acquadro

P71 : Are patient-reported outcome measures (PROM) used in the evaluation of orphan drugs?

Auteurs :

Catherine Acquadro (1), Sally Lanar (1), Isabelle Savre (2), Benoit Arnould (1)

1. Mapi, Patient Centered Sciences, Lyon, France 2. Mapi Research Trust, Lyon, France

Résumé :

Background: In its report published in February 2016, the IRDiRC concluded that the use of patient-reported outcome measures (PROM) is a necessity in clinical research on rare diseases because they measure the real benefits of the treatment from the patient's point of view. The objective of our study was to evaluate the extent to which PROM were used in the evaluation of orphan drugs authorized by the Food and Drug Administration (FDA) and the European Medicines Agency (EMA).

Methods: The website of the FDA and the EMA were reviewed to retrieve all products approved with an orphan designation from 01/2002 to 06/2017 included. The label (FDA) and the summary of product characteristics (EMA) of all products were analyzed to find any mention of PROM used and found relevant by the agencies. Results: The review shows that less than 20% of the products approved with an orphan drug designation include a PRO claim in their label. When PRO results are mentioned in the label, the measures are primarily focused on symptoms (e.g., fatigue, pain, dyspnea), rarely on functioning or health-related quality of life. In most cases the measures used are not specifically developed for the disease.

Conclusions: This review shows that the patient’s perspective in the evaluation of orphan drugs is not fully implemented. The high number of rare diseases, the small number of patients for each pathology, the lack of information on the natural history of certain diseases, or the association with significant disability and cognitive impairments, make the development of specific PROM an arduous task. One strategy to enhance the use of PROM in clinical research might be a wider use of measures of specific function. A systematic codification of existing instruments measuring function, based on widely recognized categorizations such as ICF and Orphanet indexing, could be of great value to support cost-effective patient-centered clinical research in rare diseases.

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INDEX DES AUTEURSAbiayadYasmina P02AcquadroCatherine P71AdolpheDominique P34AlentornAgusti P64AllimAsmaa P02AlloucheMaya P14AnNa P51AnegonIgnacio P46AntoinePascal P20ArmandMarie-Laure P31ArnouldBenoit P71ArnouxJean-Baptiste P58ArthurGavritchenko P39AssayagFranck P64Attie-BitachTania P54AugéFranck P65AuquierPascal P44AyméSégolène P68BabonneauMarie-Lise P32BachirLeïla P14BadowskaD. P70BahlouliNadia P34BalezEric P14BallesterJoan P69BarbeauCharlotte P61BarbetAudrey P53BaretteCaroline P65BaujatGeneviève P51BeldameYann P55BellengierLaurence P20BeltranS. P70BenSlamaLilia P54Ben-AissaInès P66BencheikhHassiba P59BenoitVincent P49BéroudC. P70BesnardThomas P18BessonGérard P58BézieauStéphane P18BichetMariePierre P42Bloch-ZupanAgnès P67BodemerChristine P30,P31BonneauDominique P18BonneaudNathalie P40BonnetDamien P05BordetCéline P32BorràsSilvia P69BouachaBillel P02BourgeoisAline P31BourlierMireille P31Boyard-MicheauJoseph P69BraktaFeriel P41BrochierThomas P46Bros-FacerVirginie P56BruckertEric P24BrugalléElodie P20BurgevinMarie-Claude P65BurgunAnita P49CabetEva P22CañadaA. P70CatheySara P45Ceballos-PicotIrène P65ChamouardValérie P23ChantalatSophie P11CharriereSybil P58CharronPhilippe P32ChassagneAline P57ChesneyFrançoise P65ChialiNabil P01CianniClaire P55CognéBenjamin P18ColinEstelle P18ColombanCécile P14ConcordetJean-Paul P46CormierDaireValérie P51

CoubesChristine P55CougnyAmélie P51CoulonNathalie P47CoulySimon P40CoussaertAurélie P53CurcollRoger P69CurjolAngélique P32D'audiffretVanHaeckeDiane P35Daignan-FornierBertrand P65DarceMartha P04DavidsonMichel P25DeBerghSibylle P66DeKorwinJean-Dominique P48DeMontgolfierSandrine P35DeNarbonneLaurent P25DeThonelAurélie P62DebWallid P18DebzaYahya P04DeleuzeJean-François P18,P11DellacherieDelphine P61DemougeotLaurent P56Denommé-PichonAnne-Sophie P18DevilleLaure P09DorfmullerPeter P05DouillardClaire P58DubosClaire P42DupontLudovic P43Durand-ZaleskiIsabelle P09EderyPatrick P20ElKadmiriNadia P03ElricJulien P68EyriesMélanie P05EzzedineKhaled P30FadelElie P05FaivreLaurence P20,P56,P57Fantini-HauwelCarole P20FaurissonFrançois P10FaustineBourgoin P27,P28,P29FerezSylvain P55FernandezIsabelle P04FernándezJ.M. P70FetroChristine P43FornasieriIsabelle P48FrancastelClaire P11FremontCécile P46FreyssengeJulie P23GaboriaudChristine P63GandjbakhchEstelle P32GarcelonNicolas P49GargiuloMarcela P32GarnotelRoselyne P58GaudetDaniel P24GautierElodie P57GavellePascale P66GeertsLaura P20GeneRebecca P30,P31GenevièveDavid P20,P55,P33GéninAlexis P68Georges-FrançoisPierre P68GerardBénédicte P67Gherbi-HalemSouad P66GibertJean-François P65Gilbert-DussardierBrigitte P18GimenesPaul P42GiotGwendoline P56GiovannangeliCarine P46GirardBrigitte P36Girardot-TinantNadège P19GirerdBarbara P05GirdeaM. P70GliksohnAntoine P30GottrandFrédéric P53GrabarNatalia P60GraySteven P45GrilloGiacomo P11GrosjeanVirginie P09GuerderSylvie P46GuerrienAlain P47

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GuimiotFabien P54GutI. P70HamzaHiba P41HanafiManel P47HanauerMarc P21HeligonChristophe P46HemmerléJoseph P34HenryCharlotte P04HeraultYann P46HermannLara P27,P28,P29HermosoMarie-Dominique P09HoangXuanKhe P64HoenP.A.C.'t P70HorvaisValerie P16HoudayerFrançoise P26,P57HumbertMarc P05IrinaKouchnareva P38,P39IsidorBertrand P18IvkovicIvana P11JacqueletElodie P08JaglaTeresa P46JagutMarlène P52JaisXavier P05JanNicolas P43JeannetteJérôme P51JolyJean-Stéphane P46JolyLorraine P57JondeauGuillaume P37JonkerAnneliene P52JouetEmmanuelle P48JourdanChristophe P40KaliyaperumalR. P70Kapferer-SeebacherInes P63KaphanElsa P58KhenoussiNabyl P34KürySébastien P18LabrunePhilippe P04LacombeDidier P20LacosteRomain P46LairS. P70LanarSally P71LanneauValérie P21LapointeAnne-Sophie P56,P57LauLilian P52LaurieS. P70LavigneChristian P58LeQuanSangKimAnh P51LeRouxNathalie P55LeblancVéronique P53LecoufleAudrey P53,P07LehmanNatacha P55LeroyVincent P23Lesecq-LambreEmeline P07LevyMarilyne P05LévyNicolas P44LilienbaumAlain P22LinglartAgnès P04LochmüllerH. P70LoundonNathalie P66LyonnetStanislas P51MahlaouiNizar P09MaillotFrançois P58MakhloufiMohamedRidha P41MalissenBernard P46MalzacPerrine P10Manouvrier-HanuSylvie P20MarcelliniAnne P55MarlinSandrine P66MartiAurelie P30MarvelJacqueline P46MaryAlice P61MaschatFlorence P40MasselotPascal P15MassonGuillaume P46MassouridèsEmmanuelle P17MathieuMarion P14,P10MaupainCarole P32MauviardFrançois P48

MercierCélia P43MercierSandra P18MessarovitchPierre-Alexis P51MichaudLaurent P47MichonClaire-Cécile P32MilletVéronique P09MochelFanny P58MockelLionel P65MohsenzadehElham P34MontaniDavid P05MoricePicardFanny P30MorinPaulette P57MournetasVirginie P17NegrierClaude P23NeurazAntoine P49NeyrollesOlivier P46NguengangWakapStéphanie P21NikishinaOksana P38NoelEsther P58OdentSylvie P20,P18Olivier-BandiniAnne P65OlryAnnie P21OuadahiNacer P01OuarhlentYamina P41PadreMagali P56ParentFlorence P05ParentPhilippe P18ParienteJessica P37PasquierLaurent P18PelissierAurore P57PérezMarie-Josée P55PerezMélodie P66PergentMartine P09PetitgasCéline P65PeyronChristine P57PhilipNicole P20PicardCapucine P11PimouguetClément P42PinsetChristian P17PinsonBenoît P65PointauxEstelle P09PollardLaura P45PoujoisAurélia P19,P08PouzouletFrederic P64PrasadMegana P67PisciaD. P70ProtasioJ. P70RachadLaila P03RathAna P21,P52RedonRichard P18Redonnet-VernhetIsabelle P58ReibelSophie P46RenardFlorent P23ReyTristan P67RibeiroMaria-Hélène P47RichardRémi P55RigalLoïc P13RiquetAudrey P61RiviereGerard P12RodoXavier P69RoosM. P70RoubertieAgathe P58RoudotClaire P68RoyFlorence P33Roy-BaconnetFlorence P55Saint-JalmesFabienne P66SalgadoD. P70SalomonRémi P49SardaPierre P55SavaleLaurent P05SavreIsabelle P71SchacherLaurence P34SchleinitzNicolas P09SchmittPhilippe P46SchmittSébastien P18SchneiderAnne P34SeferianAndrei P05SernadelaP. P70

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SerradjAmina P02ServaisAude P58ServettazAmélie P58SilvestriLaura P55SimonneauGérald P05SitbonOlivier P05Snanoudj-VerberSarah P45SohmFrédéric P46SokolovaMariia P38,P39SoubrierFlorent P05SoussainCarole P64StaraciStéphanie P32StoetzelCorinne P67StoiberHeribert P63StraubV. P70SvetlanaMintchenko P38,P39SzeftelDaniel P50TaiebCharles P06,P30,P31TarabeuxJulien P67TezenasDeMontcelSophie P32ThielensNicole P63ThompsonR. P70ToquetSégolène P58TouleimatNizar P11ToutainAnnick P18TranchandAudrey P43TrossaërtMarc P16UsardiAlessia P04ValenciaA. P70ValleeLouis P61VelascoGuillaume P11VerloesAlain P20VicardChristine P56VicartPatrick P22ViolletViviane P57VuillaumeMarie-Laure P18Wagner-KocherChristiane P34WanertFanélie P46WatrinFrançoise P14WilsdorfAllan P14WoimantFrance P08,P19WolkensteinPierre P31XinChen P45ZieglerAlban P66ZschockeJohannes P63

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UNE MISSION D’INTÉRÊT GÉNÉRAL

ACCÉLÉRER LA RECHERCHE SUR TOUTES LES MALADIES RARES

La Fondation maladies rares est une Fondation de coopération scientifique, créée en 2012 de la volonté conjointe de 5 membres fondateurs : l’AFM- Téléthon, l’Alliance Maladies Rares, l’Inserm, la Conférence des Directeurs Généraux de Centres Hospitaliers Universitaires et la Conférence des Présidents d’Université.

DEPUIS SA CRÉATION EN 2012

DES RÉSULTATS MAJEURS

→ Près de 900 projets de recherche soumis et expertisés→ 301 projets financés sur l’ensemble du territoire national→ 15 plateformes technologiques partenaires des appels à projets → Plus de 170 équipes de recherche académique accompagnées par les 7 responsables régionaux de la Fondation→ 88 preuves de concept thérapeutiques suivies quotidiennement

Retrouvez le détail de nos résultats et notre rapport d’activité sur notre site : www.fondation-maladiesrares.org