mir plus newsletter june 2010 french

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recherche et Ie developpement agricoles). Cet atelier a ete organise sous I'egide de la CEDEAO et de l'UEMOA. II avait pour objectif de mobiliser la capacite scientifique regionale pour la mise it jour techniques et commerciales est faite et les informations sont diffusees aupres des partenaires et des agricuiteurs mis en relation avec des distributeurs d'intrants agricoles au Ghana, au Mali et au Nigeria. II me plait, ici, de rappeler aux membres de l'equipe du projet que la region attend beaucoup d'eux, car l'augmentation de la productivite agricole est tributaire de I'amelioration de la disponibilite d'intrants agricoles de qualite et a des couts abordables. C'est pourquoi, tout en leur reiterant notre soutien, je les exhorte a maintenir Ie cap du travail bien fait et oriente vers des resuitats tangibles. Suite P. 2 II est particulierement encourageant de constater que ce projet est veritablement en train de. booster la mise en ceuvre de nos politiques agricoles, aussi bien au niveau national que regional, notamment en ce qui conceme Ie developpement du secteur des intrants agricoles. Beaucoup reste cependant a faire. Une participation plus active de tous les partenaires est encore necessaire pour faciliter et acceIerer I'execution des activites du projet sur Ieterrain. ' Chers Partenaires, Apn:s Ie lancement officiel du projet MIR Plus dans les locaux de la Commission de la CEDEAO en novembre 2009, l'equipe du projet s'est mise au travail afm de realiser les M,lsmail K: IIn;:;;". FARI, resultats ambitieux Commissaireen charge du developpemeol rurol, de ce projet avec Des reSSOl!rcesnoIurelles et de I'eo,;ronnement I' ''d Commi~ion de I'UEMOA a P p u 1 es Commissions de la CEDEAO et de l'UEMOA. Beaucoup de travail a ete accompli au cours des sept demiers mois dont des activites de terrain. Les echos qui nous parviennent des partenaires et des differentes parties prenantes montrent de bonnes perspectives en ce qui conceme Ie developpement du marche des intrants agricoles en Afri'lue de l'Ouest. En effet, la validation des cadres reglementaires et juridiques sur les intrants agricoles avance a grands pas, de nouvelles technologies agricoles sont en experimentation, la collecte d'informations La CEDEAO et IIUEMOA mobilisent Ilexpertise regionale pour mettre a iour les recommandations d1engrais en Afrique de IIOuest Du 6 au 7 avril 2010, Ie projet MIR Plus et Ie Programme de Gestion des Ressources Naturelles (pGRN) de l'IFDC ont facilite l'organisation et la tenue it Ouagadougou d'un atelier regional sur l'orientation et la planification du travail d' ac tu ali s a ti o.n des Vuepartielle des participants en pleine reflexion au cours d'une presentation recommandatlons de fertilisation des cultures en Afrique de l'Ouest. Pour renforcer l'appropriation regionale de cette initiative, Ie projet a egalement collabore avec Ie CORAF (Conseil Ouest et Centre africain pour la ~ Les Etats membres de la CEDEAO et de I'UEMOA valident /es protocoles d'essai pour l'homoloHotion des pesticides en Afrique de l'Ouest ~ Bientot des informations disponibles sur Ie marche des intrants agricoles en Afrique de l'Ouest dans Ie cadre d'AGRIS La CEDEAO fait la promotion de la gestion integree de la fertilite des sols en Afrique de l'Ouest avec I'assistance technique de I'IFDC ~ La CEDEAO et /'UEMOA evaluent la qualite des pesticides commercialises en Afrique de l'Ouest Des tests du placement profond de I'uree en Afrique de l'Ouest donnent des resultats encourageants La CEDEAO et I'UEMOA mobilisent I'expertise regionale pour mettre a jour les recommandations d'engrais en Afrique de l'Ouest MARCHE n'INTRANTs REGIONAL (MIR)

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Page 1: MIR Plus Newsletter June 2010 French

recherche et Ie developpement agricoles).Cet atelier a ete organise sous I'egide de laCEDEAO et de l'UEMOA. II avait pourobjectif de mobiliser la capacitescientifique regionale pour la mise it jour

techniques et commerciales est faite et lesinformations sont diffusees aupres despartenaires et des agricuiteurs mis en relationavec des distributeurs d'intrants agricoles auGhana, au Mali et au Nigeria.

II me plait, ici, de rappeler aux membres del'equipe du projet que la region attendbeaucoup d'eux, car l'augmentation de laproductivite agricole est tributaire deI'amelioration de la disponibilite d'intrantsagricoles de qualite et a des couts abordables.C'est pourquoi, tout en leur reiterant notresoutien, je les exhorte a maintenir Ie cap dutravail bien fait et oriente vers des resuitatstangibles.

Suite P. 2

II est particulierement encourageant deconstater que ce projet est veritablement entrain de. booster la mise en ceuvre de nospolitiques agricoles, aussi bien au niveaunational que regional, notamment en ce quiconceme Ie developpement du secteur desintrants agricoles. Beaucoup reste cependanta faire. Une participation plus active de tousles partenaires est encore necessaire pourfaciliter et acceIerer I'execution des activitesdu projet sur Ieterrain. '

Chers Partenaires,Apn:s Ie lancementofficiel du projetMIR Plus dans leslocaux de laCommission de laCEDEAO ennovembre 2009,l'equipe du projets'est mise au travailafm de realiser les

M,lsmail K: IIn;:;;". FARI, resultats ambitieuxCommissaireen charge du developpemeol rurol, de ce projet avecDes reSSOl!rcesnoIurelles et de I'eo,;ronnement I' ' ' dCommi~ion de I'UEMOA a P p u 1 e s

Commissions de laCEDEAO et de l'UEMOA. Beaucoup detravail a ete accompli au cours des septdemiers mois dont des activites de terrain.Les echos qui nous parviennent despartenaires et des differentes partiesprenantes montrent de bonnes perspectives ence qui conceme Ie developpement du marchedes intrants agricoles en Afri'lue de l'Ouest.En effet, la validation des cadresreglementaires et juridiques sur les intrantsagricoles avance a grands pas, de nouvellestechnologies agricoles sont enexperimentation, la collecte d'informations

La CEDEAO et IIUEMOA mobilisent Ilexpertiseregionale pour mettre a iour les recommandations

d1engrais en Afrique de IIOuest

Du 6 au 7 avril2010, Ie projetMIR Plus et Ie

Programme de Gestiondes Ressources

Naturelles (pGRN) del'IFDC ont facilitel'organisation et la tenueit Ouagadougou d'unatelier regional surl'orientation et la

planification du travail

d' ac tu ali s a ti o.n des Vuepartielle des participants en pleine reflexion au cours d'une presentationrecommandatlons de

fertilisation des cultures en Afrique del'Ouest. Pour renforcer l'appropriationregionale de cette initiative, Ie projet aegalement collabore avec Ie CORAF(Conseil Ouest et Centre africain pour la

~ Les Etats membres de laCEDEAO et de I'UEMOA

valident /es protocoles d'essaipour l'homoloHotion despesticides en Afrique del'Ouest

~ Bientot des informations

disponibles sur Ie marchedes intrants agricoles enAfrique de l'Ouest dans Iecadre d'AGRIS

La CEDEAO fait la promotionde la gestion integree de lafertilite des sols en Afrique del'Ouest avec I'assistance

technique de I'IFDC

~ La CEDEAO et /'UEMOA

evaluent la qualite despesticides commercialises enAfrique de l'Ouest

Des tests du placementprofond de I'uree en Afriquede l'Ouest donnent des

resultats encourageants

La CEDEAO et I'UEMOA

mobilisent I'expertiseregionale pour mettre a jourles recommandations

d'engrais en Afrique del'Ouest

MARCHE n'INTRANTs REGIONAL (MIR)

Page 2: MIR Plus Newsletter June 2010 French

Suite de la p. 1

des recommandations de fertilisation des

principales cultures de la region. Pres de 60participants des Etats membres de laCEDEAO, issus des systemes nationauxde recherche et des organisationsregionales et sous-regionales desagriculteurs ouest africains, ont pris unepart active a cet atelier.

Dr. Lompo Fran~ois, Directeur GeneralAdjoint de l'Institut National del'Environnement et la Recherche Agricole(INERA) du Burkina Faso, qui a presidel'ouverture de l'atelier, s'est dit convaincuque «pourfaciliter l'adoption des engraispar les petits agriculteurs, leur efficaciteagronomique doit etre amelioree, et cecipasse par desformules plus adaptees, desapplications en temps opportun et despratiques culturales permettantd'ameliorer les taux de matiere organiquedans les sols. Les recommandations defertilisation doivent egalement tenircompte de l'ensemble des flux d'elementsnutritifs et des pratiques agricoles etproposer des doses optimales en fonctiondes prix des engrais et des speculationsvisees».

Pendant des decennies, l'utilisation desengrais dans tous les pays de la CEDEAO atres souvent ete vulgarisee avec des taux derecommandations uniformes dans

l'ensemble du pays et pour chaque culture.Par consequent, les doses recommandeesne sont pas adaptees aux conditionsbiophysiques etJou socio-economiqueslocales de production et ne sont souventpas rentables. II n'est donc pas surprenantque peu de producteurs les aient adoptees.

Apres plus de trois decennies deproduction, la quantite de nutrimentscontenus dans les sols a change ainsi queles varietes utilisees, les rendementsescomptes et les prix des intrants agricolespar rapport a ceux des produits. Cetteinitiative conjointe de la CEDEAO etl'UEMOA est par consequent basee sur Ieconstat que les formules et doses actuellessont depassees et doivent etre mises a jourpour chaque espece et en fonction des sols.

Cet atelier a permis de (a) faire l'etat deslieux des initiatives passees ou en coursdans les pays de la region sur ce theme, (b)echanger des experiences, notammentcelIe d'AGRA (en particulier son

programme Sante des Sols) et lesapproches de modelisation du ProgrammeGestion des Ressources Naturelles del'IFDC et leurs applications dans diverspays et sur certaines cultures, (c) echangersur les recommandations actuelles defertilisation dans les zones agro­ecologiques ouest africaines (Sahel, paysc6tiers et zones irriguees) et (d) identifierdes elements de base d'un plan d'actionregional. De fa~on specifique, lesparticipants se sont accordes surl'utilisation de la modelisation en utilisantdivers outils complementaires (SIG,DSSAT, QUEFTS, Diagnostic Sol, etc.).

lIs ont, par ailleurs, recommande la mise enplace d'un comite technique dont lamission est d'elaborer un projet de pland'action regional assorti d'une feuille deroute pour la mise a jour desrecommandations de fertilisation des

cultures. Ce projet de plan fera l'objet d'unatelier regional de validation avant la fm de2010 avec les partenaires techniques. Lesrepresentants des Commissions de laCEDEAO et de l'UEMOA ont reitere

l'engagement de leurs Commissionsrespectives a apporter Ie soutien necessairea cette initiative.

Des tests du placement profond de Ilureeen Afrique de IJOuest donnent des resultats encourageants

En s'appuyant sur les efforts entreprisdepuis 2008 par Ie Programme deGestion des Ressources Naturelles

(PGRN) de l'IFDC, Ie projet MIR Plus facilitel'experimentation de la technologie duplacement pro fond de l'uree (PPU) auBurkina Faso, Mali, Niger, Nigeria, Senegalet Togo. A cet effet, des membres de l'equipedu projet et du PGRN ont effectue une visitede terrain au Mali et au Senegal en fevrierdemier, ainsi qu'au Niger et au Burkina Fasoen avril et mai, en vue d'evaluer avec lespartenaires les activites de 2009, discuter dessous-traitances pour celles de 2010 etenvisager des enquetes socio-economiquesde cette technologie.

En 2010,286 parcelles de demonstration PPU_ ont ete mises en place au Burkina Faso, 113 au

Mali et 130 au Senegal et 127 au Niger.L'objectif de ces demonstrations etait decomparer Ie rendement lie a l'utilisation del'uree granulee (UG) epandue manuellementa la dose recommandee (300 kg / ha) et saprofitabilite avec celui obtenu avec Ie PPU a115 kg / ha. Les recoltes n'ont pas encore etefaites. Mais en 2009, bien que plus du doublede la quantite d'uree a ete applique dans lesparcelles utilisant l'UG que dans cellesfertilisees au PPU, les rendements obtenusdans les parcelles PPU ont ete superieurs aceux des parcelles UG de 1,860 kg / ha enmoyenne au Mali et 1070 kg/ha au SenegaL ~De meme, en 2009, les resultats obtenus destests realises ont revele un rendement desparcelles PPU superieur a celui des parcellesUG de 977 kg/ha au Burkina Faso et2000kg/ha au Niger. Les tests du Burkina

Faso et du Niger sont particulierementencourageants compte tenu de l'interetmanifeste par les agriculteurs en raison desresultats agronomiques prometteurs et leurdemande pour plus d'USG afm d'augmenterles parcelles de demonstration dans certainesparties du Niger et dans la vallee du Kou auBurkina Faso. Une evaluation preliminairepar les agriculteurs met en exergue lescontraintes it attenuer, notamment lacontrainte de la main d'reuvre intensiverequise pour Ie placement des USG que lesagriculteurs eux-memes essaient de reduirepar des strategies locales (partie de culture,groupes specialises de travail des jeunes).

En outre, la recherche a essaye d'adapter la

meJhode PPU au riz pluvia7. 'au maYset aup~de de semis direct du riz. Les donneesdisponibles montrent que la technologie duPPU pourrait s'appliquer it d'autres systemesde culture tels que Ie riz pluvial et Ie maYsenplus des rizieres traditionnellementsubmergees. BIles indiquent egalement des

lueurs d'espoir lit ou Ie probleme de maitrised'eau se pose.

Si les resultats des essais sont confirmes pardes tests supplementaires, il y a de tres bonnesperspectives pour la vulgarisation de latechnologie. Le Niger et Ie Burkina Fasopourraient faire l'objet de tournee regionalede promotion de la technologie. Toutefois,des efforts particuliers qui doivent etredeployes a travers des campagnes depromotion sous Ie leadership de la CEDEAOet de l'UEMOA, restent necessaires pour nonseulement soutenir techniquement etfinancierement la phase de diffusion, maisaussi mobiliser suffisamment de volontepolitique et d'investisseurs prives.

Pour mener it bien les activites du plan detravail conjoint de 2010 de MIR Plus etPGRN, Ie projet a besoin de plus debriqueteuses it placer dans les sitesd'experimentation afin d'assurer la fourniturereguliere de granules pour les essais etevaluer la rentabilite de l'exploitation des

/ fnachines. A cette fin, Ie projet a fait unepremiere commande de six machines duBangladesh. Par ailleurs, .une formationfinancee par Ie projet est prevue en juilletprochain au Burkina Faso sur la productiondes USG, l'entretien et l'exploitation desbriqueteuses et l'utilisation d'applicateursmanuels des USG developpes au Bangladesh.Une trentaine de participants est attendue etviendra du Burkina Faso, Madagascar, Mali,Niger, Nigeria, Senegal et Togo, ou latechnologie est egalement enexperimentation.

Page 3: MIR Plus Newsletter June 2010 French

Commission de la CEDEAO it poursuivreson soutien it la mise en reuvre des PNIA et

la promotion de la OIFS dans les Etatsmembres.

Le projet MIR Plus continuera de jouer unrole preponderant dans la facilitation de ceprocessus it travers la mise en reuvre desrecommandations susmentionnees. Il

prevoit en particulier d'avoir, d'ici la fin decette annee, des modules de formationpour les trois zones ecologiques pour: (a)les formations it la base au niveau nationalpour les agents de vulgarisation, et aussipour (b) les formations de haut niveauspecialement conyues pour les chercheurstant au niveau regional que national. LaCommission de la CEDEAO a reaffmne

son engagement it soutenir cette initiative.

Le rapport de cette etude sera valide lorsd'un atelier regional conjoint CEDEAO­UEMOA qui se tiendra avant la fin de2010. Ce rapport devrait contenir lesdonnees et les renseignements suivants:l'organisation institutioIfuelIe de la gestiondes pesticides dans Ie pays, les ressourceset 1es contraintes des services

gouvemementaux en charge du controle dela qualite des pesticides, les instrumentsjuridiques reglementant la production et Iecommerce des pesticides utilises dans Iepays, la proportion des produits non­homologues parmi les produits mis envente par les distributeurs visites, celIe desproduits contrefilits, celIe des produitsobsoletes / perimes, la qualite desconditions de stockage des points de ventevisites, la qualite des conditions de ventedes magasins visites, Ie niveau dequalification et Ie statut du distributeurvisite.

visites des points de vente etl'administration de questionnaires.

Vue partielle des participants a fa Jonnation sur fa GIFS

agricole en Afrique de l'Ouest. Par ailleurs,les interventions complementairessuivantes sont necessaires pour Ie succesde la OIFS: l'appui aux systemes de creditrural et les changements institutionnelspro-marche, Ie renforcement desconnaissances et des competences desagriculteurs; l'amelioration des relationsentre les institutions de recherche et la

vulgarisation agricole et Ie developpementde circuits d'approvisionnement enengrais.

Ils ont exhorte la Commission de la

CEDEAO it poursuivre les efforts en coursportant sur Ie developpement de circuitsd'approvisionnement et l'actualisation desrecommandations de fertilisation dans les

Etats membres. Ils ont egalement invite la

Dans chacun de ces pays, des enquetes sonten cours sur un echantillon de cinq grandsmarches choisis conjointement avecl'institution nationale en charge de lagestion des pesticides. Elles se focalisentsur les facteurs physiques qui affectent laqualite des pesticides tels que la dated'expiration .....des produits, son statutd'homologation, l'expertise des vendeurset les conditions de stockage et de vente.Les donnees sont recueillies it travers des

La CEDEAO et I'UEMOA evaluent la qualite despesticides commercialises en Afrique de IIOuest

Depuis mai 2010, Ie projet MIRPlus a entrepris une etude visantitevaluer la qualite des pesticides

commercialises en Afrique de l'Ouest.Cette evaluation, qui facilitera ladetermination de la situation de referenceavant la mise en reuvre du cadre juridiqueregional, est realisee par les servicesnationaux de reglementation. ElIe estentierement fmancee par Ie projet et couvrehuit Etats membres de la CEDEAO it

savoir Benin, Burkina Faso, Cote d'Ivoire,Ghana, Mali, Nigeria, Senegal et Togo.

L'atelier a permis it environ 40 participantsdes Etats membres (y compris certainsmembres du personnel de la CEDEAO)d'acquerir des connaissances theoriques etpratiques sur la GIFS. Les participants ontegalement ete divises en groupes agro­ecologiques (zone sahelienne, zone cotiereet zone irriguee) et ont utilise lesconnaissances theoriques acquises pourdiscuter des problemes majeurs de fertilitedes sols dans leurs zones respectives, enproposer des solutions et identifier lesbesoins de formation correspondants.

Pour cette formation, Ie projet a mobiliseune equipe d'experts du Programme deGestion des Ressources Naturelles

(PGRN) de l'IFDC. Pendant la formation,ces experts se sont appesantis sur lesapproches d'adaptation des options OIFSaux besoins agronomiques et· socio­economiques et aux interets desagriculteurs ainsi que sur l'utilisation desmethodes d'apprentissage des adultes dansIe processus de diffusion de la GIFS. lIs ontpresente une vision holistique de la GIFS ittravers une serie d'apprentissage des outi1sinformatiques d'aide it la decision etl'interaction directe avec 1esagriculteurs etles chercheurs au cours d'une vi site deterrain.

Deux principales recommandations se sontdegagees de cette-formation: (a) uneimportance particuliere doit etre accordee itla mise en reuvre de la GIFS dans lesprogrammes nationaux d'investissementagricole (PNIA) et dans Ie Programmeregional d'investi~sement agricole (PRIA)et (b) un plan d'action regional pour lapromotion de la GIFS doit etre elabore,adopte et mis en' reuvre dans les Etatsmembres.

Les participants ont convenu qu'une pluslarge adoption des strategieset pratiquesGIFS contribuerait au developpementdurable des systemes de production

La CEDEAO fait 10 promotion de 10 gestion integree de 10 fertilitedes sols en Afrique de l'Ouest avec I'assistance. technique de I'IFDC,.eL'IFDC, it travers Ie projet MIR Plus,

aanime, du 31 mai au4 juin 2010 itPraia au Cap-Vert, un atelier

regional de formation de formateursorganise par la CEDEAO sur la gestionintegree de la fertilite des sols (OIFS) enAfrique de l'Ouest. Les principauxobjectifs de cet atelier etaient les suivants:(a) former les participants en strategies,methodes et outils OIFS et (b) discuter desmodalites de l'elaboration et de la mise en

reuvre d'un programme regional deformation en GIFS qui integre desformations en cascades dans les Etatsmembres en vue du transfert de

connaissances et de competences itla base.

Page 4: MIR Plus Newsletter June 2010 French

Coordonnateur du projet

speciallste en communication

Speciallste en communication

Georf!es Dlmithe

Francis Dabire

Vera Onyeaka

Contribution

Priere envoyer vos lettres,commentaires et contributions au chef de

.projet a [email protected]

~E.i;Q.UIP. E.· ..•'.'..·'.i n.· .• • •.•..••. ·.•.•..E.•.•··.·•..REDACTION" '.' ' .

L'atelier a permis a la CEDEAO et al'UEMOA de sensibiliser et d'eduquer lesparticipants sur Ie contenu du Reglementet les implications pour les partiesprenantes (y compris les Etats membres)des instruments juri diques que lesCommissions adoptera pourl'homologation des pesticides en Afriquede l'Ouest. Cet atelier constitue une etapemajeure dans Ie processusd'harmonisation. Tous les protocolesd'essais specifiques presentes ont eteexamines et valides. En outre, les modelesde documents administratifs pourI'homologation des pesticides ontegalement ete examines et vatides. Lesparticipants a l'atelier ont felicite lesCommissions de la CEDEAO et de

l'UEMOA et appele a l'acceleration duprocessus d'harmonisation. lIs ont exhorteles Commissions a adopter rapidement IeReglement d'execution relatif a la mission,la composition et Ie foactionnement du€omite Ouest Africain d'Homologationdes Pesticides (COAHP)-

des Etats membres ont valide ces

protocoles lors d'un atelier regional quis'esttenu du 18 au21 mai 2010. Cetateliera ete organise par la CEDEAO etl'UEMOAet facilite par Ie projet MIR Plusavec l'appui technique du CILSS et deCropLife Afrique et Moyen-Orientrepresentant l'industrie de la protectiondes vegetaux.

M. Sy Alain Traore, qui a ouvert cet atelierde quatre jours au nom de la Commissionde la CEDEAO, a reitere l'engagement dela Commission a soutenir Ie processusd'harmonisation des cadres juri diquesnationaux regissant l'homologation despesticides dans la region, a declare que «ceprocessus aboutira a une reglementationcommune et harmonisee applicable aux15 Etats membres ». II a egalementreconnu que Ie processus d'harmonisationa ete assez difficile et rappele que «lavalidation des protocoles permettra a laCEDEAO de mettre en rruvre les

Reglements sur les pesticides adoptes en2008."

I'

It- _

LesE.a,s membres de la CEDEAO et de IIUEM<r>A'vaUdent les, . I .

protoc'oles d1essai poyr Ilhomologatioh' des pes'icidesehAf~ique de IIOuest

Les informations collectees dans Ie cadreL ~ 2":..~..-JII/!I!& "1:t..~,J de cette activite serviront de situation deUn groupe de producteurs a la recherche de I'information agricole reference pour la mise en place du systeme

Bient6t, les agriculteurs et les d'in,formation sur ~esmarches des intrantsdistributeurs d'intrants agricoles ag:Icoles dans 1espac.e . ~EDE~O deen Afrique de l'Ouest auront acces mer.ne que pour. Ie sUlvI-evaluatI?n du

a l'information de marche a temps p~oJet..~our la mIse en place effectIve ~uopportun afin de prendre des decisions diSPOSI~Ifdans ch~que. pays, Ie ~roJeteclairees sur quel intrant acheter et ou or~allls~ un~ ~eulllon tec.hn.Iquel'acheter. Les initiatives du projet MIR preparatOlre reUlllssant les pnncipauxPlus sur la mise a disposition acteurs du secteur des engrars et de lad' i n for mat ion s t e c h n i que set chaine de valeurs des semences et descommerciaIes pour les agriculteurs et les pesticides. Cette reunion est suivie d'unedistributeurs d'intrants incluent une table ronde nationale pour ·valider les

evaluation des d~nnees sta~istiq\les propositions de la r~un~on technique etexistantes dans les pays de'}a CEDEAO' enfin de la formation dt?senqueteufs et des'sur res intrants agricoles. Cette etude a ete ,'. distributeurs d'intrant~ pom: IIr coHectelancee en fevrier 2010 et vise ~ collecter effective des informations. L'objectif desdes donnees relatives aux sectelirs. des reunions preparatoires et des tables rondesengrais, semences et pesticides {pour les est de discuter du dispositir"de collecte a10 demieres annees autant que possible). mettre en place, des listes des produits quiLes enquetes de terrain, entierement seront suivis par Ie systeme d'informationfinancees par Ie projet, sont en cours avec et des points de collecte des informations.Ie RESIMAO, l'un des partenaires Les reunions techniques preparatoires ontstrategi<Jues, du projet a.u ~enin, B~~ina deja ete organisees dans huit (Ghana,Faso, Cote d IvoIre, .M~h, Nlge~ et Senegal Nigeria, Mali, Burkina Faso, Niger,e~ av.ec les asso~.IatlOns natlOnales de. Benin, Senegal et Cote d'Ivoire) des dixdlstnbuteurs d mtrants au Ghan~ paysconcem~.sparlapremierephase •

Bientot des informations disponibles sur Ie marche des intrants

agricoles en Afrique de l'Ouest dans Ie cadre d'AGRIS

(GAABIC), .en Guinee (APIDIA), auNigeria (NOCAIDA) et au Togo (APITO).Cette initiative s'inscrit dans Ie cadregeneral du systeme d'information agricolede la CEDEAO (AGRIS) et vise a faciliterla prise en compte et Ie traitement adequatdes informations relatives aux intrants.

, IVue partielle des participants en pleine revision des protocoles

Ladetermination de la CEDEAO et produits soumis a l'homologation sous Iede l'UEMOA a construire un regime du cadre juridique regional ont etemarche commun des pesticides en valides en mai demier a Bamako, au Mali.

Afrique de l'Ouest vient de franchir une Trente-huit participants, dont des expertsautre etape importante. En efIet, 30 de la protection des vegetaux et desprotocoles necessaires pour tester les chercheurs specialises dans l'agriculture

ECOWAS COMMISSION

Rui Silva

Email: [email protected]: +234 - 80 73 81 4446

:,.J~C NIGJ;~IA:• Georges Dimithe

.Email: [email protected]: +234 - 70 38 974713

IFOC BURKINA:, IBocar Diagana

Email: [email protected]: +226 50 37 450305

IFOC GHANA:

Malick Lompo

Email: [email protected]: +233 - 54 5224905

UEMOA COMMISSION

Kolado Bocoum

Email: [email protected]: +226 - 50 32 88 59