microsoft word - ansd.sn comptes...  · web viewle dynamisme de l’activité économique a été...

30
REPUBLIQUE du SENEGAL Un Peuple – Un But – Une Foi MINISTERE DE L’ECONOMIE DES FINANCES ET DU PLAN Direction des Statistiques Economiques et de la Comptabilité Nationale NOTE D’ANALYSE DES COMPTES NATIONAUX PROVISOIRES 2013, SEMI‐DEFINITIFS 2012 ET 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 0 1,000 2,000 3,000 4,000 5,000 6,000 7,000 8,000 0.0% 1.0% 2.0% 3.0% 4.0% 5.0% 6.0% 7.0% 8.0% PIB Secteur primaire Secteur secondaire Secteur tertiaire Croissance PIB

Upload: builiem

Post on 01-Feb-2018

217 views

Category:

Documents


1 download

TRANSCRIPT

Page 1: Microsoft Word - ansd.sn Comptes...  · Web viewLe dynamisme de l’activité économique a été particulièrement perceptible en Afrique de l’Ouest qui a ... par le bon comportement

REPUBLIQUE du SENEGALUn Peuple – Un But – Une Foi

MINISTERE DE L’ECONOMIE DES FINANCES ET DU PLAN

Direction des Statistiques Economiques et de la Comptabilité Nationale

NOTE D’ANALYSE DES COMPTES NATIONAUX PROVISOIRES 2013, SEMI‐

DEFINITIFS 2012 ET DEFINITIFS 2011

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 20130

1,000

2,000

3,000

4,000

5,000

6,000

7,000

8,000

0.0%

1.0%

2.0%

3.0%

4.0%

5.0%

6.0%

7.0%

8.0%

PIB Secteur primaire Secteur secondaireSecteur tertiaire Croissance PIB

Avril 2015

Page 2: Microsoft Word - ansd.sn Comptes...  · Web viewLe dynamisme de l’activité économique a été particulièrement perceptible en Afrique de l’Ouest qui a ... par le bon comportement

2Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) – Comptes Nationaux 2011-2013

ANSD

AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE

Directeur Général : Aboubacar Sédikh BEYE

Directeur Général Adjoint : Mamadou Falou MBENGUE

Directeur des Statistiques Economiques et de la Comptabilité Nationale par intérim : Ousseynou SARR

Directeur du Management de l’Information Statistique : Mamadou NIANG

Chef de la Division de la Comptabilité Nationale, des Synthèses et Etudes Analytiques : Ousseynou SARR

Chef du Bureau de la Comptabilité Nationale : Mamadou Ngalgou KANE

Fodé DIEME : Secteurs de l’agriculture et l’élevage

Mamadou FAYE : Secteurs de la pêche et de la sylviculture

Madiaw DIBO : Secteur des Administrations publiques

Abdou DIOUF : Secteurs des sociétés non financières

Malick DIOP : Secteur des sociétés financières

Adama SECK : Secteur extérieur

Agents d’appui : Mamadou Lamine PAYE & Seynabou NDIAYE

Chef de la Division de la Documentation, de la Diffusion et des Relations avec les Usagers (DDDRU)

El Hadji Malick GUEYE

Page 3: Microsoft Word - ansd.sn Comptes...  · Web viewLe dynamisme de l’activité économique a été particulièrement perceptible en Afrique de l’Ouest qui a ... par le bon comportement

3Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) – Comptes Nationaux 2011-2013

AVANT-PROPOS

La présente publication est consacrée aux résultats des comptes nationaux provisoires de l’année 2013, semi-définitifs de 2012 et définitifs de 2011. Ces deux derniers comptes sont révisés, par rapport à leur statut de l’année précédente, en intégrant des informations plus complètes et plus actuelles. Les sous secteurs affectés par ces changements sont notamment la pêche, les entreprises non

financières du CUCI1, les banques et autres établissements financiers, certaines unités des Administrations publiques et les opérations avec l’extérieur.

La méthodologie d’élaboration utilisée dans le cadre de ce travail est conforme aux recommandations du Système de Comptabilité Nationale (SCN 93). Toutefois, certaines innovations proposées par ce système, en particulier la ventilation du Service d’Intermédiation Financière Indirectement Mesuré (SIFIM) entre secteurs institutionnels, ne sont pas intégrées. Les nomenclatures des activités (NAEMAS) et des produits (NOPEMAS) utilisées sont une adaptation au contexte sénégalais des nomenclatures établies par l’Observatoire Economique et Statistique d’Afrique Subsaharienne (AFRISTAT), à savoir la Nomenclature des Activités des Etats Membres d’AFRISTAT (NAEMA) et la Nomenclature des Produits des Etats Membres d’AFRISTAT (NOPEMA).

Afin de toujours mieux répondre aux besoins des utilisateurs, la présente publication, à l’instar des précédentes, vise principalement deux objectifs majeurs. Le premier se concentre essentiellement sur l’analyse de la situation économique de 2013, à travers la description et l’interprétation de l’évolution des principaux agrégats et ratios issus des résultats des comptes nationaux du Sénégal. Le second objectif poursuivi est de mettre à la disposition du public, en général, et des utilisateurs avertis en particulier, les tableaux qui synthétisent d’une manière simple, en série de données, les principaux résultats des comptes nationaux du Sénégal entre 2009 et 2013.

1 Echantillon d’entreprises du Centre Unique de Collecte de l’Information

Page 4: Microsoft Word - ansd.sn Comptes...  · Web viewLe dynamisme de l’activité économique a été particulièrement perceptible en Afrique de l’Ouest qui a ... par le bon comportement

4Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) – Comptes Nationaux 2011-2013

RESUME

La croissance économique du Sénégal s’est établie à 3,6% en 2013

La situation économique mondiale continue de subir les séquelles de la crise économique et financière de 2009. Ainsi, la croissance économique a légèrement diminué en 2013 aux Etats-Unis se situant à 2,2% contre 2,3% en 2012. L’activité économique a régressé de 0,4% en 2013 dans les pays de la zone euro, après une baisse de 0,7% l’année précédente. Globalement, la croissance économique mondiale est ressortie à 3,3% en 2013, après 3,4% en 20121.

Toutefois, le contient africain fait montre d’une bonne résilience. La croissance économique s’y est établie à 4,2% en 2013 (Afrique hors Libye), après 4,1% l’année précédente2. Le dynamisme de l’activité économique a été particulièrement marqué en Afrique de l’Ouest qui a enregistré la plus forte croissance dans le continent (6,7%) en liaison avec le retour de la stabilité dans des pays comme la Côte d’Ivoire et avec l’essor des exportations de fer et d’autres minerais par la Sierra-Léone. Toutefois, les difficultés du secteur pétrolier au Nigéria constituent un frein à la croissance économique de la zone ouest-africaine.

Au Sénégal, la croissance économique s’est établie à 3,6% en 2013, après 4,4% en 2012. Ce ralentissement de l’activité est imputable à la contreperformance du secteur primaire dont la croissance a reculé de 7,6 points, par rapport à 2012 en s’établissant à 1,3%. En revanche, l’activité dans le secteur secondaire s’est revigorée, affichant un taux de croissance de 4,4% contre 3,5% en 2012 grâce notamment à la relance des bâtiments et travaux publics (BTP). La valeur ajoutée du secteur tertiaire a enregistré une progression soutenue de 4,8% en termes réels, après une augmentation de 4,5% en 2012.

Du côté de la demande finale en volume, la consommation des ménages a ralenti (croissance de 2,5% en 2013 contre 3,0% en 2012). En revanche, la formation brute de capital fixe (FBCF) privée a sensiblement progressé (22,8% en 2013, après 2,0% en 2012) en rapport avec le regain d’activité dans les BTP et l’accroissement des équipements importés.

Le déficit extérieur du compte des biens et services s’est détérioré en atteignant plus de 1 597 milliards en valeur courante. A cet égard, les exportations nettes de biens et services ont contribué négativement à la croissance économique.

1 Cf. FMI, Perspectives Economiques Mondiales, octobre 2014. 2 Banque Africaine de Développement (BAfD), Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) et Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), Perspectives économiques en Afrique, Edition 2014.

Page 5: Microsoft Word - ansd.sn Comptes...  · Web viewLe dynamisme de l’activité économique a été particulièrement perceptible en Afrique de l’Ouest qui a ... par le bon comportement

5Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) – Comptes Nationaux 2011-2013

Introduction

L’environnement économique international est marqué par la persistance des

effets de la crise économique de 2009 dans les pays avancés. Ainsi, la

croissance économique a légèrement diminué en 2013 aux Etats-Unis, se

situant à 2,2% contre 2,3% en 2012. L’activité économique a régressé de 0,4%

en 2013 dans les pays de la zone euro, après une baisse de 0,7% l’année

précédente. Globalement, la croissance économique mondiale est ressortie à

3,3% en 2013, après 3,4% en 20123.

Bien que confronté au contexte international encore difficile, le contient africain

qui polarise plus de 3%4 des échanges commerciaux au niveau mondial, fait

montre d’une bonne résilience. La croissance économique s’y est établie à

4,2% en 2013 (Afrique hors Lybie), après 4,1% l’année antérieure5. Le

dynamisme de l’activité économique a été particulièrement perceptible en

Afrique de l’Ouest qui a globalement enregistré la plus forte croissance dans le

continent (6,7%). Cette sous-région a notamment tiré profit du retour de la

stabilité dans des pays comme la Côte d’Ivoire et de l’essor de l’industrie

minière en Sierra-Léone. Toutefois, les difficultés du secteur pétrolier au Nigéria

ont constitué un frein à la croissance économique de la zone ouest-africaine.

Au plan national, l’année 2013 a été marquée par de mauvaises conditions climatiques (installation tardive de l’hivernage et pauses pluviométriques) qui ont eu un impact négatif sur la campagne agricole hivernale. En outre, l’économie nationale a été caractérisée par la persistance des difficultés dans certains segments de l’industrie, notamment l’extraction de phosphate et la production d’acide phosphorique, la baisse de l’activité des huiliers liée en partie à des difficultés d’approvisionnement et un recul du raffinage du pétrole. Au total, le PIB s’est accru de 3,6% en 2013, en deçà de la moyenne de l’Afrique de l’Ouest (6,7%).

La suite du document est consacrée à l’analyse des principaux résultats des comptes nationaux. L’accent est mis sur l’évolution des indicateurs macroéconomiques ainsi que celle des ressources et des emplois du PIB.

I. L’évolution des principaux indicateurs macroéconomiques3 Cf. FMI, Perspectives Economiques Mondiales, octobre 2014.4 Cf. CEA : rapport sur les échanges internationaux et intra-africain, huitième session du Comité du Commerce, de la Coopération et de l’Intégration Régionale 6-8 février 2013 à Addis-Abeba (Ethiopie). 5 Banque Africaine de Développement (BAfD), Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) et Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), Perspectives économiques en Afrique, Edition 2014.

Page 6: Microsoft Word - ansd.sn Comptes...  · Web viewLe dynamisme de l’activité économique a été particulièrement perceptible en Afrique de l’Ouest qui a ... par le bon comportement

6Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) – Comptes Nationaux 2011-2013

Le taux de croissance du PIB réel est ressorti à 3,6% en 2013, en baisse de plus de 0,7 point par rapport à son niveau de 2012. Cette décélération de

l’activité économique est essentiellement imputable au secteur primaire avec la

contreperformance de l’agriculture sous pluie marquée par une baisse sensible

des cultures céréalières, la baisse des débarquements de la pêche artisanale et

le repli de la production des activités extractives. En revanche, le secteur tertiaire

a maintenu sa vigueur, tandis que le secteur secondaire s’est redressé par

rapport à l’année précédente.

L’inflation, mesurée par le déflateur du PIB, s’est établie à -1,9% en 2013 contre

2,6% en 2012, sous l’effet de la détente de la plupart des prix domestiques.

Tableau 1: Les principaux agrégats (en milliards FCFA) et ratios

2009 2010 2011 2012 2013Produit intérieur brut (PIB) 6 033 6 402 6 783 7 264 7 387Consommation finale 5 719 5 971 6 287 6 671 6 866 Publique 861 947 1 053 1 108 1 133 Privée 4 858 5 024 5 235 5 563 5 733Formation brute de capital fixe 1 386 1 421 1 660 1 714 1 884 Publique 383 421 411 452 451 Privée 1 004 1 001 1 249 1 262 1 433Variation de stocks -53 -6 78 403 233Solde extérieur des biens et services -1 018 -985 -1 242 -1 524 -1 597

Exportations 1 472 1 593 1 787 2 025 1 990Importations 2 490 2 578 3 030 3 549 3 587Autres agrégats et ratiosRevenu National Brut Disponible (RNBD)

6 651 7 107 7 503 8 042 8 113

RNBD par habitant (en milliers FCFA) 546 568 584 610 600

RNBD par habitant (en US $) 1 153 1 203 1 238 1 195 1 214Solde extérieur courant (hors transferts officiels)

-426 -322 -603 -856 -835

Evolution du déflateur du PIB -1,7% 1,8% 4,1% 2,6% -1,9%Taux de FBCF 23,0% 22,2% 24,5% 23,6% 25,5%Taux d'épargne intérieure 5,2% 6,7% 7,3% 8,2% 7,0%Taux d'épargne nationale 15,5% 17,7% 17,9% 18,9% 16,9%

Source : ANSD

Page 7: Microsoft Word - ansd.sn Comptes...  · Web viewLe dynamisme de l’activité économique a été particulièrement perceptible en Afrique de l’Ouest qui a ... par le bon comportement

7Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) – Comptes Nationaux 2011-2013

Au total, le PIB nominal s’est établi à 7 387 milliards FCFA en 2013 contre 7 264 milliards FCFA en 2012. Le Revenu national brut disponible (RNBD) qui,

en plus du PIB, intègre les flux nets de revenus et de transferts courants entre

l’économie sénégalaise et le Reste du monde, s’est établi à 8 113 milliards FCFA

en 2013, après 8 042 milliards FCFA en 2012. Il est noté une baisse du revenu

disponible par tête qui passe de 609 à 600 mille FCFA entre 2012 et 2013.

La consommation finale en valeur s’est élevée à 6 866 milliards FCFA en 2013,

après 6 671 milliards FCFA en 2012, soit un accroissement de 2,9%, plus fort

que celui du PIB nominal (+1,7%). En conséquence, le taux d’épargne intérieure

s’est contracté de 1,1 point, passant de 8,2% en 2012 à 7,0% en 2013.

Figure 1 : Evolution du PIB, de la Consommation finale et de la FBCF

Source : ANSD

En outre, le taux d’investissement, approché par le taux de formation brute de

capital fixe (FBCF) relativement au PIB, s’est bonifié après un léger repli en

2012. Il est évalué à 25,5% du PIB en 2013, contre 23,6% en 2012 et 24,5% en

2011.

Page 8: Microsoft Word - ansd.sn Comptes...  · Web viewLe dynamisme de l’activité économique a été particulièrement perceptible en Afrique de l’Ouest qui a ... par le bon comportement

8Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) – Comptes Nationaux 2011-2013

Figure 2 : Evolution des taux d’épargne et d’investissement

Source : ANSD

Le déficit extérieur du compte des biens et services s’est davantage creusé en

s’établissant à 1 597 milliards FCFA en 2013 contre 1 524 milliards FCFA l’année

précédente, du fait de la hausse de 1,1% des importations en valeur

concomitamment à une diminution des exportations en valeur de 1,7% (2 025

milliards FCFA en 2012 à 1 990 milliards FCFA en 2013). Le déficit extérieur

courant rapporté au PIB est resté stable (-10,7% en 2013) en dépit de

l’amélioration du solde des revenus primaires (15,4%) et secondaires (4,2%) vis-

à-vis du reste du monde.Figure 3 : Evolution des importations et des exportations

Source : ANSD

Page 9: Microsoft Word - ansd.sn Comptes...  · Web viewLe dynamisme de l’activité économique a été particulièrement perceptible en Afrique de l’Ouest qui a ... par le bon comportement

Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) – Comptes Nationaux 2011-2013 9

II. L’évolution des ressources et des emplois du PIB

II.1. L’évolution des ressources du PIBa. Evolution des volumes

La décélération de l’activité économique en 2013 (3,6%, après 4,4% en 2012) est

essentiellement imputable à la contreperformance du secteur primaire dont la

croissance s’est établie à 1,3% contre 8,9% en 2012. En revanche, le secteur

secondaire s’est revigoré avec une valeur ajoutée en hausse de 4,4%, après 3,5%

en 2012. L’activité du secteur tertiaire s’est raffermie (4,8%, contre 4,5% en 2012),

confortant ainsi la place de ce secteur comme principal moteur de la croissance

économique au Sénégal. Figure 4 : Taux de croissance en volume du PIB et des secteurs d’activité (en %)

Source : ANSD

La valeur ajoutée du secteur primaire s’est accru de 1,3% en 2013, en retrait de 7,6

points de croissance par rapport à 2012. Ce ralentissement est en particulier

imputable au recul de la production des cultures hivernales, à la baisse des

débarquements de la pêche artisanale et au repli de la production des activités

extractives.

La contreperformance du sous-secteur de l’agriculture (0,4% en 2013, contre 17,1%

en 2012) est principalement liée à l’installation tardive des pluies et à des longues

pauses pluviométriques qui ont induit une baisse de 15,9% de la production des

cultures céréalières ainsi qu’un net recul des principales spéculations destinées à

Page 10: Microsoft Word - ansd.sn Comptes...  · Web viewLe dynamisme de l’activité économique a été particulièrement perceptible en Afrique de l’Ouest qui a ... par le bon comportement

Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) – Comptes Nationaux 2011-2013 10

l’industrie et à l’exportation (arachide (-2,2%), coton (-17,1%), tomate industrielle

(-18,5%), la canne à sucre (-15,0%)…). Toutefois, la contraction des cultures sous

pluie a été contenue par le dynamisme de l’horticulture en rapport avec

l’augmentation de la production en quantité de fruits (4,5%) et légumes6 (14,9%).

L’activité de la pêche s’est également contractée de 4,6% en 2013 en liaison avec le

repli des débarquements de l’ensemble des produits de la pêche artisanale (-2,7%)

et des crustacés (-35,7%) et mollusques (-37,9%) pour la pêche industrielle.

En outre, l’embellie enregistrée ces dernières années sur les « activités extractives »

est freinée par la forte diminution du niveau de production d’or étayée par une baisse

(-10,5%) des exportations en quantité et la persistance des difficultés des Industries

Chimiques du Sénégal (ICS). En revanche, la diminution de la VA de cette branche

a été limitée par la progression de la production de sable (11,5%) consécutive à la

reprise de l’activité de construction en 2013. Au total, la valeur ajoutée des

« activités extractives » s’est repliée de 13,3%.

La baisse de l’activité du secteur primaire est par ailleurs atténuée par le bon

comportement des sous-secteurs de l’élevage et de la sylviculture qui enregistrent,

respectivement, des accroissements de 8,3% et 4,5% de leur valeur ajoutée.

Globalement, le secteur primaire a contribué de 0,2 point à la croissance, après

avoir concouru à celle-ci de 1,2 point en 2012. Son poids dans le PIB nominal s’est

contracté en s’établissant à 15,7%, après 16,4% en 2012. Figure 5 : Contribution du secteur primaire à la croissance économique

Source : ANSD

6 Légumes hors tomate y compris pastèque

Page 11: Microsoft Word - ansd.sn Comptes...  · Web viewLe dynamisme de l’activité économique a été particulièrement perceptible en Afrique de l’Ouest qui a ... par le bon comportement

Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) – Comptes Nationaux 2011-2013 11

Au niveau du secteur secondaire, la progression de l’activité (4,4% en 2013, contre

3,5% en 2012) est essentiellement tirée par le regain du sous-secteur des bâtiments

et travaux publics (BTP) en liaison avec la vigueur des ventes locales de ciment

(10,4%, après -2,3% en 2012).

L’accroissement de valeur ajoutée du secondaire est également renforcé par la

bonne tenue du secteur de l’énergie (eau, électricité et gaz) dont la valeur ajoutée a

augmenté de 4,7%, en rapport avec les efforts consentis dans la restructuration du

secteur de l’électricité.

En outre, à la faveur des bonnes récoltes de riz et de mil lors de la campagne

agricole précédente et de l’accroissement des importations de blé, la valeur ajoutée

de la branche « travail du grain et fabrication de produits amylacés, aliments pour

animaux » s’est bonifié de 7,7% en 2013, après une baisse de 4,5% l’année

antérieure. Par ailleurs, le secteur secondaire est marqué par une bonne tenue des

industries du tabac (8,7%, après 1,2% en 2012) et de la construction de matériels de

transports (11,2%, contre -5,6% en 2012).

En revanche, la valeur ajoutée de la fabrication de produits chimiques a baissé à

nouveau en 2013 (-13,8%, après -4,0% l’année précédente) malgré ses bonnes

performances cumulées depuis 2009. Cette situation résulte de la diminution de la

production d’acide phosphorique qui est passée de 363 1717 tonnes en 2012 à

260 055 tonnes en 2013, en rapport avec les difficultés des ICS.

La valeur ajoutée de la fabrication de corps gras alimentaire a régressé de 5,2% en

2013, en liaison avec la chute de près de la moitié de la production d’huile raffinée

végétale. Celle-ci est, en partie, corroborée par la réduction considérable des

importations d’huile brute de soja (-53,5%) utilisée comme intrant.

La reprise de l’activité de raffinage de produits pétroliers, amorcée en 2011, s’est

estompée en 2013 avec une baisse de 0,5% de la VA. Cette situation résulte des

difficultés8 financières auxquelles était confrontée la Société Africaine de Raffinage.

En outre, les importations de pétrole brut ont chuté de 6,7% en quantité en 2013.

7 Source : ANSD. Bureau des Enquêtes de Conjoncture. 8 La SAR a perdu la moitié de ses capitaux propres notamment à cause d’une dette de 42 milliards vis-à-vis de l’Etat.

Page 12: Microsoft Word - ansd.sn Comptes...  · Web viewLe dynamisme de l’activité économique a été particulièrement perceptible en Afrique de l’Ouest qui a ... par le bon comportement

Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) – Comptes Nationaux 2011-2013 12

Au total, la contribution du secteur secondaire à la croissance du PIB s’est située à

0,9 point contre 0,7 point en 2012. En conséquence, son poids dans le PIB courant

s’est légèrement accru (19,0% en 2013 contre 18,8% en 2012).Figure 6: Contribution du secteur secondaire à la croissance économique

Source : ANSD

La valeur ajoutée du secteur tertiaire a progressé de 4,8%, sous l’effet notamment

d’une croissance vigoureuse des services des postes et télécommunications

(10,0%). Cette progression est essentiellement imputable au dynamisme du marché

de la téléphonie mobile, corroboré par une augmentation soutenue du nombre

d’abonnés et des volumes de communications émises qui ont progressé de 28,0%

selon les rapports des quatre trimestres de l’année 2013 publiés par l’ARTP.

La valeur ajoutée du commerce, qui constitue l’activité prépondérante dans le

secteur tertiaire (environ 30% du secteur tertiaire), s’est accrue de 5,6% en 2013,

après 4,1% en 2012. Cette évolution est essentiellement liée à l’accroissement des

marges sur les produits importés notamment les biens d’équipement.

La vigueur du secteur tertiaire est également expliquée par le relèvement de la valeur

ajoutée de la branche « services d’hébergement et de restauration » qui s’est accrue

de 10,1% en 2013, après 0,1% en 2012. Dans le même sillage, les activités des

services aux entreprises (6,6%) et les services de la réparation (6,8%) ont contribué

à l’accroissement de la valeur ajoutée du secteur.

Page 13: Microsoft Word - ansd.sn Comptes...  · Web viewLe dynamisme de l’activité économique a été particulièrement perceptible en Afrique de l’Ouest qui a ... par le bon comportement

Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) – Comptes Nationaux 2011-2013 13

L’augmentation du taux de croissance du secteur tertiaire a été toutefois limitée

par la décélération des activités non marchandes des administrations publiques,

(2,0%% en 2013, contre 3,4% en 2012) et le ralentissement des services de

transports (3,5%, après 4,5% en 2012), des activités immobilières (3,9% contre

4,1% en 2012) ainsi que des services sociaux (1,0% contre 1,3% en 2012).

Par ailleurs, l’embellie observée entre 2010 et 2012 au niveau des services

financiers s’est essoufflée en rapport avec la diminution de 7,5% de la production en

volume des banques et systèmes financiers décentralisés et de 2,7% de celle des

assurances. Le retrait des volumes de la production bancaire s’est accompagné d’un

relèvement prix des services bancaires.

Compte tenu de son poids dans le PIB réel (plus de 55%), le secteur tertiaire a

contribué à hauteur de 2,7 points à la croissance économique de 2013, après 2,5

points l’année antérieure.

Figure 7: Contribution du secteur tertiaire à la croissance économique

2,009

2,010

2,011

2,012

2,013

0.0% 0.5% 1.0% 1.5% 2.0% 2.5% 3.0%Source : ANSD

Quant aux taxes nettes de subventions sur les produits, elles ont quasiment stagné

en valeur en passant de 887,1 milliards FCFA à 886,7 milliards. En particulier, l’effet

de la hausse de 5,8% de la TVA à l’importation a été évincé par celui du recul de

11,0% de la TVA intérieure. Les taxes nettes ont baissé de 0,9% en volume et leur

contribution à la croissance est évaluée à -0,1 point.

Page 14: Microsoft Word - ansd.sn Comptes...  · Web viewLe dynamisme de l’activité économique a été particulièrement perceptible en Afrique de l’Ouest qui a ... par le bon comportement

Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) – Comptes Nationaux 2011-2013 14

Encadré 1 : Structure des ressources du PIB nominal (cf. partie 2, tableau 15)

Page 15: Microsoft Word - ansd.sn Comptes...  · Web viewLe dynamisme de l’activité économique a été particulièrement perceptible en Afrique de l’Ouest qui a ... par le bon comportement

Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) – Comptes Nationaux 2011-2013 15

Le poids du secteur primaire représente en moyenne 16,2% du PIB courant sur la période 2009-2013. En revanche, les poids des secteurs secondaire et tertiaire se situent respectivement à 18,9 et 52,6% du PIB. Quant aux taxes nettes sur les produits par rapport au PIB, elles constituent 12,3%.

La part du secteur primaire dans le PIB

Le secteur primaire est marqué par la prépondérance du sous secteur agricole qui représente 45,5% (dont 34,3% constitué de l’agriculture vivrière et 11,2% l’agriculture industrielle ou d’exportation) en moyenne de la valeur ajoutée courante de ce secteur sur la période. L’élevage et la chasse arrivent en seconde position après l’agriculture avec un poids moyen de 25,9%. Les activités extractives, la pêche et la sylviculture et exploitation forestière font respectivement 12,7%, 10,3% et 5,6% de la valeur ajoutée du secteur.

Le poids du secondaire dans le PIB

En moyenne sur les cinq dernières années, le poids du secteur secondaire s’établit à 18,9% du PIB courant. Il est essentiellement constitué des activités de construction qui représentent 21,2% de la valeur ajoutée du secteur. Elles sont suivies des activités de production d’électricité, eau et gaz (13,8%), de transformation de viande et poisson (12,2%), de fabrication de produits chimiques (6,9%) et la fabrication de verre, poterie (cette activité est essentiellement composée de la fabrication de ciment). Ces activités représentent, à elles seules, 60,4% du secteur.

Le poids du secteur tertiaire

Le secteur tertiaire demeure le premier secteur en termes de création de richesse et son poids est en moyenne de 52,6% du PIB courant sur la période 2009-2013. Il est essentiellement constitué du commerce (30,3%), des activités de postes et télécommunications (12,5%), d’administration publique (12,1%) et de services immobiliers (10,4%). Au total, ces activités représentent 65,4% de la valeur ajoutée du secteur.

Page 16: Microsoft Word - ansd.sn Comptes...  · Web viewLe dynamisme de l’activité économique a été particulièrement perceptible en Afrique de l’Ouest qui a ... par le bon comportement

Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) – Comptes Nationaux 2011-2013 16

b. Evolution des prix9

L’analyse de l’évolution du déflateur du PIB fait ressortir une situation de déflation en 2013 (-1,9%, après avoir atteint 2,6% en 2012 et 4,1% en 2011). Cette situation est, en partie, imputable à la réduction des prix de la valeur ajoutée du secteur primaire (-3,5%). Cette diminution résulte notamment de la dépréciation des prix de la valeur ajoutée de la branche «activités extractives» (-12,2%), en rapport avec le recul des cours mondiaux de l’or. Ceux de la branche « agriculture vivrière» ont également diminué de 4,5% à la suite au repli des prix des principales spéculations (riz paddy (-4,7%), maïs (-9,2%), mil-sorgho (-0,7%), légumes (-1,0%) …).

Les prix de la valeur ajoutée du secteur secondaire ont régressé de 1,4%, contribuant ainsi à la baisse du déflateur. Cette diminution est notamment liée à celle des branches comme la « construction » (-3,4%), l’« égrenage de coton » (-11,7%), le « raffinage de pétrole… » (-6,6%), la « fabrication de produits chimiques » (-4,6%), le « travail de grains et fabrication de produits amylacés » (-6,3%) et la « fabrication de corps gras alimentaires » (-2,2%). Elle a été contenue par le relèvement des prix de la valeur ajoutée de la « transformation et conservation de viande et poisson » (+8,4%), de la « fabrication des produits à base de tabac » (+14,5%).

Dans le même sillage, les prix de la valeur ajoutée du secteur tertiaire se sont contractés (-1,9%) en 2013, après une hausse de 2,2% en 2012, sous l’effet d’une diminution des prix de la valeur ajoutée des branches « commerce » (-3,5%, après +3,0% en 2012), «postes et télécommunications » (-3,7% contre 1,5% en 2012), « service de la réparation » (-4,3%, après -0,2% en 2012) et «transports » (-0,5% contre 2,0% en 2012). En revanche, les prix de valeur ajoutée de la branche « services financiers » se sont accrus de 8,1%, limitant ainsi la baisse des prix de la valeur ajoutée du secteur tertiaire.

II.2 L’évolution des emplois du PIB

Les emplois du PIB sont notamment la Consommation Finale (CF), la Formation Brute de Capitale Fixe (FBCF), les Exportations nettes d’importations et les variations de stock. L’investissement est constitué par l’agrégation des variations de stock et de la FBCF. Durant l’année 2013, la CF en volume a connu un

9 Dans cette partie, les évolutions de prix de la valeur ajoutée sont analysées. Dans la méthodologie actuelle utilisée par l’ANSD, les valeurs ajoutées ne font pas l’objet de « double déflation » (i.e détermination des prix de la production et des consommations intermédiaires séparément). A cet égard, l’évolution des prix des valeurs ajoutées dépend de celle des produits des branches concernées.

Page 17: Microsoft Word - ansd.sn Comptes...  · Web viewLe dynamisme de l’activité économique a été particulièrement perceptible en Afrique de l’Ouest qui a ... par le bon comportement

Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) – Comptes Nationaux 2011-2013 17

accroissement de 2,5%, contre 3,0% l’année antérieure. Cette décélération est surtout imputable à l’effet conjugué des ralentissements de la consommation publique qui passe de 2,7% en 2012 à 1,4% en 2013 et également la consommation privée qui progresse moins vite que l’année précédente (2,7% en 2013, contre 3,1% en 2012).

L’investissement a été très dynamique, surtout la FBCF privée qui a progressé de 22,8% en 2013, après un accroissement de 2,0% en 2012. Cette situation traduit le regain noté dans les activités de construction et, dans une moindre mesure, dans la fabrication de matériels de transports. En outre, la FBCF en équipements importés a sensiblement augmenté en volume (31,6%).

S’agissant des échanges extérieurs en volume, ils ont été caractérisés par un maintien du rythme de progression des importations (10,2% en 2013, après 11,0% en 2012) et une diminution des exportations qui reculent de 1,0%, après avoir augmenté de 9,2% en 2012. L’accroissement des importations est tiré par les commandes de matériaux de construction et de machines et appareils. En particulier, les achats extérieurs de fer à béton, de matériels électriques et de machines et appareils se sont rehaussés en 2013. Toutefois, ces augmentations sont limitées par le recul des quantités importées de pétrole brut (-2,7%) et de produits céréaliers tel que le maïs (-13,5%). Quant aux exportations en volume, leur contreperformance est essentiellement expliquée par le repli des expéditions d’or en quantité (-10,5%).

Page 18: Microsoft Word - ansd.sn Comptes...  · Web viewLe dynamisme de l’activité économique a été particulièrement perceptible en Afrique de l’Ouest qui a ... par le bon comportement

Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) – Comptes Nationaux 2011-2013 18

Encadré 2 : Structure des emplois du PIB nominal (cf. partie 2, tableau 13)

La consommation finale constitue la principale composante de la demande finale nette. Son poids par rapport au PIB courant s’élève à 93,1% en moyenne entre 2009 et 2013. Elle est composée de la consommation privée et publique représentant respectivement 78,1% et 15,0% du PIB.

Figure 9: Structure des emplois du PIB nominal en 2013(en %)

Consommation finale Formation brute de capital fixe

Variation de stocks Exportations nettes de biens et services

-40.0%

-20.0%

0.0%

20.0%

40.0%

60.0%

80.0%

100.0%

La FBCF pèse 23,8% du PIB courant en moyenne sur les cinq dernières années. Elle est principalement constituée de la construction (72,4%), des machines et matériels électriques (10,7%), des matériels de transport (10,0%) et des équipements et appareils 4,4%).

Quant aux exportations nettes, elles se situent en moyenne à -18,6% du PIB entre 2009 et 2013. Elles s’expliquent par une prépondérance des importations par rapport aux exportations. Tableau 2 : Structure des emplois du PIB

2011 2012 2013 Moyenne 2011-2013Consommation finale 92,7% 91,8% 93,0% 92,5% marchande 70,6% 70,5% 71,1% 70,7% non marchande 22,1% 21,4% 21,8% 21,8% publique 15,5% 15,3% 15,3% 15,4% privée 77,2% 76,6% 77,6% 77,1%Formation brute de capital fixe 24,5% 23,6% 25,5% 24,5% publique 6,1% 6,2% 6,1% 6,1% privée 18,4% 17,4% 19,4% 18,4%Variation de stocks 1,1% 5,5% 3,2% 3,3%Exportations nettes de biens et services -18,3% -21,0% -21,6% -20,3% Exportations de biens et services 26,4% 27,9% 26,9% 27,1% Importations de biens et services -44,7% -48,9% -48,6% -47,4%

Page 19: Microsoft Word - ansd.sn Comptes...  · Web viewLe dynamisme de l’activité économique a été particulièrement perceptible en Afrique de l’Ouest qui a ... par le bon comportement

Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) – Comptes Nationaux 2011-2013 19

Conclusion

L’année 2013 a été marquée par une décélération de l’activité économique consécutive à un ralentissement de la valeur ajoutée du secteur primaire. Le repli sensible du taux de croissance enregistré dans ce secteur est lié à la mauvaise campagne hivernale qui a eu comme conséquence la diminution de la production céréalière et des cultures oléagineuses, après les bonnes récoltes enregistrées en 2012. En outre, la baisse des débarquements de la pêche artisanale ainsi que la diminution de la production des « activités extractives » ont contribué à l’atonie du secteur primaire. En revanche, le secteur secondaire s’est revigoré en liaison avec le regain des activités de construction tandis que le secteur tertiaire s’est consolidé maintenant sa prépondérance dans l’économie.

Du côté de la demande, la consommation finale a progressé moins vite que par rapport à l’année précédente, en rapport avec le ralentissement de la croissance de la

consommation publique. L’investissement10 a, pour sa part, crû de façon substantielle en 2013, tandis que le solde extérieur des biens et services (en volume) s’est davantage dégradé.

Le niveau général des prix, mesuré par le déflateur du PIB, s’est replié de 1,9% en 2013 contre 2,6% en 2012 et 4,1% en 2011, traduisant une poursuite de la détente sur les prix observée l’année précédente.

10 Approché par la formation brute de capital fixe (FBCF)