Delphine, 18 ans, vote pour la première fois

Qui se présente à l’élection ?

Qui s’occupe de la campagne ?

A quoi sert le président ?

Que se passe-t-il avant l’élection ?

Qui peut participer à l’élection ?

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mars 2017

DELPHINE, 18 ANS, VOTE POUR LA PREMIÈRE FOIS

Pour la première fois de sa vie, Delphine va participer à une élection. Elle a en effet 18 ans, l’âge à partir duquel on peut voter en France. Pour cette jeune fille qui étudie dans un lycée à Rennes, en Bretagne, ce sera un grand moment. Elle devra choisir un nou-veau président. Pour elle, c’est une sacrée responsabilité parce qu’elle pense que son choix peut faire changer les choses.

A 10 ans, Delphine a participé à la vie politique de sa ville. Elle était élue au conseil municipal des jeunes de Rennes et devait prendre des décisions, par exemple créer plus de pistes cyclables dans les rues.

Delphine ne s’est ensuite plus intéressée à la politique parce qu’elle trouvait ça trop compliqué. Mais, depuis qu’elle a le droit de vote, ce n’est plus pareil. Elle lit des articles à ce sujet et regarde les sites internet de plusieurs candidats pour voir ce qu’ils proposent. Elle débat aussi avec ses amis et elle aime bien ça parce qu’elle trouve que ça lui permet de mieux accepter ceux qui ne pensent pas comme elle.

A la maison, elle ne parle pas trop de politique mais elle s’est rendu compte récemment qu’elle partageait les mêmes idées que l’un de ses frères, qui a 26 ans. 

Elle ne sait pas encore pour qui elle va voter mais elle choisira le candidat qui propose le plus de choses pour protéger la planète parce qu’elle trouve que c’est très important.

Rennes, la vi l le où Delphine va à l ’école

QUI SE PRÉSENTE À L’ÉLECTION ?

Deux candidats à l’élection présidentielle font beaucoup parler d’eux en ce moment : François Fillon, du parti Les Républicains, et Marine Le Pen, du Front national. La police mène des enquêtes parce qu’ils sont soupçonnés d’être impliqués dans  des affaires d’emplois fictifs. Un emploi fictif est un travail pour lequel on gagne de l’argent alors qu’en fait on ne travaille pas. C’est un faux travail.

Les deux candidats assurent que ces accusations sont fausses et qu’on veut juste  les empêcher de devenir président ou présidente de la République. La justice devra dire si c’est vrai ou pas.

François Fillon et sa femme, Penelope, en janvier. Photo Albert Facelly pour Libération

Si ces deux affaires font beaucoup de bruit, c’est justement parce que l’élection prési-dentielle arrive bientôt et que c’est un moment très important en France. Le 7 mai, on connaîtra le nom du nouveau président. Aujourd’hui, c’est François Hollande.Plusieurs personnes veulent lui succéder : il devrait y avoir une dizaine de candidats à l’élection. On ne connaîtra le nombre officiel qu’aux alentours du 20 mars. En 2002, 16 personnes s’étaient présentées à l’élection présidentielle, c’est un record.

Cette année, on parle surtout de cinq candidats. Par ordre alphabétique, il s’agit de François Fillon, Benoît Hamon, Marine Le Pen, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon.

François F i l lonIl est un candidat de droite. Il appartient au parti Les Républicains.

Sa vie personnelle Il est né dans les Pays-de-la-Loire, il a 62 ans et cinq enfants.

Son parcours François Fillon a été plusieurs fois ministre. De 2007 à 2012, il a été le Premier ministre de l’ancien président Nicolas Sarkozy. Il a 

commencé sa carrière politique à 22 ans.

Ses idées On considère qu’il est plus à droite que d’autres personnes de son parti. Il aimerait notamment qu’il y ait moins de fonctionnaires, c’est-à-dire de travailleurs payés avec de l’argent public (l’argent de l’Etat ou de la mairie, par exemple) et que les gens tra-vaillent plus et plus longtemps.

Benoît HamonIl est un candidat de gauche. Il appartient au Parti socialiste.

Sa vie personnelle Il est né en Bretagne, il a 49 ans et deux enfants.

Son parcours Il a notamment été ministre de l’Education nationale, en 2014. Benoît Hamon fait de la politique depuis qu’il a 19 ans.

Ses idées On considère qu’il est plus à gauche que d’autres personnes de son parti. Il aimerait notamment créer un revenu universel : tout le monde recevrait 750 euros chaque mois de la part de l’Etat, que l’on travaille ou pas, que l’on gagne déjà beaucoup d’argent ou pas.

Marine Le Pen Elle est une candidate d’extrême droite. Elle appartient au Front national.

Sa vie personnelle Elle est née en région parisienne, elle a 48 ans et trois enfants.

Son parcours Avant de devenir responsable politique, Marine Le Pen a été 

avocate. Elle est devenue présidente du Front national il y a six ans, en 2011. Le parti avait été créé par son père, Jean-Marie Le Pen. Elle est députée européenne, ça veut dire qu’elle est élue au Parlement européen.

Ses idées Marine Le Pen n’aime pas qu’on dise que le Front national est d’extrême droite parce qu’elle veut se différencier de son père, qui a une mauvaise image auprès d’une partie de la population parce qu’il a fait des déclarations choquantes et qu’elle l’a exclu du parti. Elle souhaite notamment que les Français aient plus de droits que les étrangers qui vivent dans le pays.

Emmanuel MacronIl dit qu’il n’est ni de gauche ni de droite. Beaucoup de gens disent qu’il est entre les deux, au centre. C’est le candidat d’«En marche».

Sa vie personnelle Il est né en Picardie et il a 39 ans.

Son parcours Avant de faire de la politique, Emmanuel Macron a été banquier. Il a été nommé ministre de l’Economie en 2014 et a démissionné l’an dernier afin de pouvoir être candidat à la présidence de la République.

Ses idées Il propose notamment d’adapter la durée de travail à l’âge des gens : les plus jeunes travailleraient chaque semaine plus d’heures que les plus âgés.

Jean-Luc Mélenchon Il est un candidat de gauche. Il se présente au nom de «la France insoumise».

Sa vie personnelle Il est né au Maroc, il a 65 ans et un enfant.

Son parcours Jean-Luc Mélenchon a notamment été professeur de français et 

journaliste. Plus tard, il est devenu ministre de l’Enseignement professionnel. Membre du Parti socialiste pendant plus de trente ans, il l’a quitté en 2008 pour créer le Parti de gauche. 

Ses idées On considère qu’il est davantage de gauche que le candidat socialiste, Benoît Hamon. Il voudrait notamment supprimer la fonction de président de la République. Il voudrait que les lois ne soient pas votées que par les députés élus à l’Assemblée nationale, mais aussi par des citoyens.

Crédits photographiques : Boris Allin, Marc Chaumeil, Laurent Troude, Albert Facelly et Albert Facelly pour Libération

C’est quoi la droite ? C’est quoi la gauche ? Relis notre dossier sur le sujet

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A QUOI SERT LE PRÉSIDENT ?

La France est une République. Ça veut dire que les citoyens élisent un président et leurs représentants pour une durée limitée. Le président de la République est élu pour cinq ans et n’a pas le droit d’occuper cette fonction plus de deux fois de suite. C’est le chef du pays. C’est d’ailleurs pour ça qu’on l’appelle aussi le chef de l’Etat. En France, il travaille à Paris, dans un palais qui s’appelle l’Elysée. C’est très grand : il y a plus de 360 pièces !

Une fois élu, le président doit mettre en place les idées qu’il a proposées. Pour ça, il s’entoure d’une équipe, qu’on appelle le gouvernement, composée du Premier ministre (choisi par le président) et de plusieurs ministres (sélectionnés par le Premier ministre). Le Premier ministre travaille dans un lieu qui s’appelle Matignon.

Le Président, François Hollande (au centre avec une cravate bleu clair  et des lunettes), pose avec le Premier ministre, Bernard Cazeneuve (à sa droite), 

et ses ministres en décembre dernier. Photo Patrick Kovarik. AFP

Chaque ministre travaille dans un domaine différent (ça va de la sécurité à la culture) avec sa propre équipe. Par exemple, le ministre de l’Education nationale peut changer ce qu’on apprend à l’école. Si le président n’est pas content d’un ministre, il peut le renvoyer.

Le rôle du président est aussi de faire en sorte que la Constitution soit respectée. La Constitution, c’est le texte qui définit les droits et les libertés des citoyens. C’est aussi ce texte qui impose une séparation entre les différents pouvoirs : les personnes qui votent les lois (le pouvoir législatif), celles qui les font appliquer (le pouvoir exécutif) et celles qui disent si elles sont respectées ou non (le pouvoir judiciaire) doivent être différentes.

Le président est aussi le chef des armées. Il est responsable de la sécurité de la France et peut décider de faire la guerre à un autre pays.

Le chef de l’Etat doit évidemment respecter les lois, comme tout le monde. Mais on n’a pas le droit de porter plainte contre lui tant qu’il est président. Si jamais il se comporte vraiment très mal, par exemple s’il trahit le pays, il peut être destitué, c’est-à-dire qu’on lui retire sa fonction de président.

Quelques histoires de présidents

La France a eu 24 présidents de la République différents. Mais il n’y a jamais eu de femme. Le premier président était Louis-Napoléon Bonaparte, élu en 1848. 

Valéry Giscard d’Estaing est l’un des quatre présidents encore en vie, il a 91 ans. Il a dirigé la France il y a quarante ans.

C’est François Mitterrand qui détient le record de la présidence la plus longue ! Il a dirigé la France pendant 13 ans, 11 mois 

et 26 jours, entre 1981 et 1995. A l’époque, le président était élu pour sept ans et non cinq comme aujourd’hui.

Adolphe Thiers est le président élu le plus vieux : il avait 74 ans. C’était en 1871. Le plus jeune est Louis-Napoléon Bonaparte : il n’avait «que» 40 ans.

Quatre présidents sont morts pendant qu’ils dirigeaient la France. Parmi eux se trouve Sadi Carnot : il a été tué en 1894 par un homme 

qui n’était pas d’accord avec lui.

En France, il existe beaucoup de rues Victor-Hugo (un écrivain) ou de places Jean-Jaurès (un homme politique). Mais c’est l’ancien président Charles de Gaulle qui a le plus d’endroits à son nom : on en compte 3 900 !

Sais-tu où travai l lent les personnes qui dir igent la France ?

L’Elysée, construit il y a près de 300 ans, est un palais où vit et travaille le président de la République.

Matignon est le lieu de travail et de vie du Premier ministre depuis 1934.

L’Assemblée nationale, construite il y a près de 300 ans, est le lieu où les députés votent les lois. On l’appelle aussi «le Palais Bourbon».

Le ministère de l’Education nationale a été créé comme on le connaît aujourd’hui en 1829. C’est là où travaille la ministre qui s’occupe de l’école.

LA TOUR EIFFEL

L’ÉLYSÉE

MATIGNON

LE MINISTÈRE DE L’EDUCATION NATIONALE

L’ASSEMBLÉE NATIONALE

QUI PEUT PARTICIPER À L’ÉLECTION ?

Qu’on soit candidat ou électeur, tout le monde ne peut pas participer à l’élection prési-dentielle. Il faut remplir plusieurs conditions.

Qui peut être candidat ? Pour devenir président de la République, il faut se présenter à l’élection présidentielle et donc être candidat. Pour ça, il faut : être de nationalité française, avoir au moins 18 ans et ne jamais avoir été puni pour un crime. Ça paraît facile comme ça, mais le plus dur reste à faire ! Pour éviter les candida-tures pas très sérieuses (comme quelqu’un qui encouragerait la consommation de bonbons), chacun doit obtenir le soutien de 500 élus. Il peut s’agir de maires, de députés (qui travaillent à l’Assemblée nationale) ou encore de sénateurs (qui tra-vaillent au Sénat). Ces élus doivent donner ce qu’on appelle un parrainage, c’est-à-dire remplir une feuille disant qu’ils veulent que ce candidat se présente à l’élection.  Ensuite, il y a trois façons de se présen-ter : en se déclarant candidat tout seul, en étant désigné par son parti politique ou en gagnant une primaire ouverte. Une primaire ouverte, c’est une élection qui a lieu avant la présidentielle, lors de laquelle les citoyens peuvent choisir le candidat qu’ils préfèrent pour représenter leur parti. Cette année, il y en a eu trois : à gauche, à droite et chez les écologistes.

Qui peut voter ? Pour voter, il faut être de nationalité fran-çaise, avoir au moins 18 ans et être inscrit sur les listes électorales, c’est-à-dire les listes sur lesquelles sont écrits les noms des citoyens qui ont le droit de voter.

En France, voter n’est pas obligatoire mais ça permet de choisir qui va nous représenter au pouvoir et ce que l’on sou-haite pour la société. L’élection présidentielle, comme toutes les élections, a toujours lieu le dimanche, pour que le plus de monde possible puisse voter parce que la plupart des gens ne travaillent pas. Chaque électeur doit se rendre dans son bureau de vote, souvent la mairie ou l’école la plus proche de chez lui.

QUI S’OCCUPE DE LA CAMPAGNE ?

Quand un candidat se présente à l’élection présidentielle, on dit qu’il fait campagne : ça veut dire qu’il fait tout pour être élu en se déplaçant dans toute la France, en étant le plus possible dans les médias… Mais il n’est pas tout seul pour le faire. Chaque candidat est entouré d’une équipe de campagne pour l’aider à réaliser son objectif. 

Les acteurs

Un directeur de cam-pagneIl y a beaucoup de choses à faire pendant une campagne et ça demande une bonne organisation. C’est le rôle du directeur 

de campagne. Il s’agit généralement d’une personne très proche du candidat, en qui il a une grande confiance. C’est une sorte de chef d’orchestre : il dirige toutes les per-sonnes qui travaillent pour le candidat. 

Des porte-paroleLe candidat ne peut pas répondre à toutes les questions de tous les journalistes dans

les médias, ni faire des discours toute la journée, il n’aurait pas le temps. Il a donc des porte-parole, des personnes qui sont officiellement chargées de diffuser ses idées.

Des conseillersA l’école, on peut être bon élève et avoir à la fois de très bonnes notes en français, en sciences et en sport. Mais quand on fait de la politique, 

c’est vraiment difficile de connaître sur le bout des doigts tout ce qui concerne les Français. Alors les candidats ont des conseillers : ce sont des spécialistes d’un sujet, qui partagent leurs connaissances avec eux.

Une équipe de communication

Si un candidat a de très bonnes idées mais que personne ne les connaît, ça ne sert pas à grand-chose : personne n’aura envie de voter pour lui.

Des personnes sont donc spécialement payées pour faire connaître le candidat : elles créent des affiches qui donnent une image sympathique, elles contactent les journalistes pour qu’ils parlent de lui dans leur média…

Des militantsLes candidats sont aidés par des citoyens qui partagent leurs idées et les aident à les défendre. Il s’agit 

de militants. Ils distribuent des tracts (des feuilles sur lesquelles sont écrites certaines de leurs propositions) dans la rue, ils collent des affiches, ils sonnent chez les gens ou les appellent pour leur donner envie de voter pour leur candidat.

Les observateurs

Des journalistesLes journalistes accom-pagnent les candidats lors de leurs déplace-ments, racontent ce qui s’y passe, leur posent 

des questions au sujet de leurs propo-sitions ou de l’actualité, interrogent les électeurs sur ce qu’ils pensent…

Des instituts de sondageTout au long de l’année, des entreprises, qu’on appelle des instituts de sondages, demandent aux Français pour qui ils voudraient voter 

ou quels sujets leur semblent les plus im-portants à défendre pendant la campagne présidentielle. Parfois, des candidats changent d’avis en voyant des sondages. Par exemple, si l’un d’eux veut absolu-ment changer les menus de la cantine mais se rend compte que ça n’intéresse pas les Français, il peut laisser tomber cette idée et en trouver une autre.

QUE SE PASSE-T-IL AVANT L’ÉLECTION ?

Pour tenter de devenir président, il faut beaucoup travailler et franchir de nombreuses étapes. Le P’tit Libé a sélectionné les moments les plus importants.

L’annonce de candidatureQuand on est candidat à la présidentielle, il faut d’abord l’annoncer aux Français ! C’est un moment très important. Certains font leur déclaration lors d’un discours dans la région qu’ils connaissent le mieux, d’autres envoient un texte à la presse ou l’annoncent dans une interview pendant le journal de 20 heures à la télévision. A partir du 21 mars, ceux qui ont obtenu au moins 500 parrainages d’élus deviennent officiellement candidats à la présidentielle.

Les déplacementsLes candidats se déplacent un peu partout en France à la rencontre des électeurs. On les voit serrer des mains sur les marchés, visiter des écoles ou des entreprises, parler avec des agriculteurs, prendre 

les transports en commun. Tout est fait pour que les médias parlent d’eux : les formules sont préparées à l’avance et rien n’est laissé au hasard.

Benoît Hamon a mis une tenue de chantier pour visiter les travaux d’une ligne de métro à Paris, en février. Photo Marc Chaumeil pour Libération

Les meetingsUn meeting est en quelque sorte un grand spectacle pendant lequel un candidat prononce un discours devant ses supporteurs. Certains meetings ont parfois lieu dans des stades avec 20 000 personnes ! Mais ça coûte cher, alors certains privilégient les réunions avec moins de monde.

Emmanuel Macron, le candidat d’«En marche», fait un discours lors d’un meeting en février. Photo Guillaume Binet. Myop pour Libération

La campagne officielleLe 10 avril, deux semaines avant l’élection, c’est le début de la cam-pagne officielle. On recevra dans les boîtes aux lettres les profes-sions de foi des candidats. C’est un document où chaque candidat doit expliquer ses propositions et montrer en quoi il est meilleur que les autres.

A côté des bureaux de vote (dont beaucoup sont des écoles), on verra aussi les visages de tous les candidats sur des affiches qui seront collées sur de grands panneaux.

La dernière élection présidentielle s’est déroulée en 2012.  Des panneaux électoraux avec les affiches des candidats avaient été installés 

dans toute la France. Photo Bob Edme. AFP

Quand la campagne officielle démarre, il y a plus de règles à respecter et ce sont les mêmes pour tout le monde. 

Les radios et les télévisions doivent parler autant de tous les candidats, pour ne pas en mettre un plus en avant que les autres. C’est le CSA, le Conseil supérieur de l’audiovisuel, qui veille à ce que ça soit bien respecté. On entendra aussi à la télé et sur les radios publiques les clips de campagne des candidats (des messages courts où chacun défend son programme). Attention : la veille de l’élection (le samedi), il ne faut plus parler des candidats à la télé et à la ra-dio, pour ne pas influencer les électeurs.

Le débat de l’entre-deux-tours Les deux candidats qui remporteront le plus de voix au premier tour de l’élection s’affronteront pour un second tour. Ils peuvent faire un débat à la télé pour convaincre les gens de voter pour eux. Et tout se négocie : le choix de la chaîne, la durée, le style de l’émission, etc. Ensuite, celui ou celle qui remporte plus de la moitié des voix au second tour devient président !

Avant de gagner l’élection en 2012, François Hollande avait débattu à la télévision face à son adversaire, l’ancien président Nicolas Sarkozy. Photo Marc Chaumeil pour Libération

QUIZ

1. Parmi ces noms, qui représente la droite à la présidentiel le ? a. François Fillonb. François Mignonc. François Hollande

2. Parmi ces noms, qui représente l ’extrême droite à la présidentiel le ?

a. Marine Le Penb. Marine Le Styloc. Marion Le Pen

3. Pour combien de temps le président est- i l é lu en France ?a. Cinq ansb. Sept ansc. Dix ans

4. Comment s’appel le le l ieu où travai l le le Premier ministre ?a. L’Elyséeb. Le ministère des Affaires étrangèresc. Matignon

5. Quel président est resté le plus longtemps au pouvoir dans l ’h istoire ?

a. François Mitterrandb. François Hollandec. François Millande

6. Que faut-il obtenir pour être candidat à l ’élection présidentielle ?a. Une interview au JT de 20 heuresb. Les parrainages de 500 élusc. 500 bisous d’électeurs

7. A partir de quel âge peut-on voter en France ?a. 18 ansb. 16 ansc. 23 ans

8. Qu’est-ce que ça veut dire quand un candidat «fait campagne» ?a. Qu’il va à la campagneb. Qu’il fait tout pour être éluc. Qu’il se marie

9. Qu’est-ce qu’un mi l itant ?a. Le chef d’orchestre de la campagne d’un candidatb. Un citoyen qui s’engage dans un parti en distribuant des tracts ou en collant des affiches c. La personne qui conseille un candidat

10. A quoi sert le Consei l supérieur de l ’audiovisuel (CSA) pendant la présidentiel le ?

a. A veiller à ce qu’on ne parle pas plus d’un candidat que d’un autre à la télé et à la radiob. A inviter les candidats à la télévisionc. A enregistrer les voix des candidats

Rédaction : C

écile Bourgneuf et Elsa Maudet

Graphism

e et illustrations : Emilie C

oquard Edition : N

oémie D

estelle Iconographie : Emilie R

ouy et Laure Troussière

LE COIN LECTURE

Liberté, égalité, fraternité dès l’âge de raisonde Pierre Gay (Chemins de traverse jeunesse, 2016, 9,95 €). Dès 6 ans.

Liberté, égalité… Mathilde ! de Sophie Chérer, illustré par Véronique Deiss (Mouche de l’Ecole des loisirs, 2011, 7,70 €). Dès 7 ans.

La démocratie en BDde Nathalie Loiseau, illustré par Aki (Caster-man, 2017, 12,50 €). Dès 8 ans.

C’est quoi la politique ?de Jacques Azam (Milan, 2017, 7,90 €). Dès 8 ans.

La politique à petits pasde Sophie Lamoureux, illustré par Claire Perret (Actes Sud Junior, 12,70 €). Dès 9 ans.

Maxime fait de la politiquede Brigitte Smadja (L’école des loisirs. 6,40 €) Dès 9 ans.

Les présidents de la Républiquede Vincent Cuvellier. Illustrations Jean- Christophe Mazurie (Actes Sud Junior. 10,80 €). Dès 9 ans.

Pour les grandes sœurs et les grands frères

Tous citoyens, tous politiques !de Sandra Laboucarie, illustré par Vincent Ber-gier (Nathan, 15,90 €). Dès 13 ans.

Pour les petites sœurs et les petits frères

Le président de Stéphanie Ledu, illustrations Pascal Baltzer (Milan. 7,40 €). Dès 3 ans. En librairie le 8 mars.

La politique d’Alexia Delrieu  et Sophie de Menthon, illustrations Clothilde Perrin (Gallimard Jeunesse). 8,65 €. Dès 5 ans.