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Dixième année - N° 3242 - Lundi 21 avril 2014 – Prix : 10 DA D’ALGERIE LE JOUR Votre quotidien national Situation sécuritaire Onze militaires tués dans une attaque terroriste Déclaration CNAS, inscription ANSEJ, AADL… «Le poste de Premier ministre doit revenir au FLN» Amar Saidani a animé hier une conférence de presse : Page 4 Terrorisme en Kabylie, l'«insoumise»… Par Nadjib Stambouli C’ est aux familles des militaires tués hier, en chouhada du devoir de protection de leurs concitoyens, lors de l’embuscade terroriste, que vont d’abord les pensées, le soutien moral et le partage de la douleur. Ce sont héros morts en service commandé et l’Algérie ne les oubliera pas, même si ce genre d’hommage, aussi noble et sincère soit-il, ne pourra pas sécher les larmes des mères des malheureuses victimes, parce qu’il ne faut jamais perdre de vue la dimension première de ce type de tragédie, à savoir sa charge humaine, avec le choc, les pleurs et le deuil. Paix à leur âme. Cette attaque terroriste, ainsi que son très lourd bilan, vient nous rappeler que contraire- ment à une idée qui tend à se répandre dans les esprits, les hordes terro- ristes, même diminuées en «effectifs» criminels, en armes et en munitions, donc même si leur force de frap- pe n’est pas intacte, n’ont pas perdu pour autant leur capacité de nuisance. Force est de reconnaître que toutes les périodes d’accal- mie, parfois très longues sans le moindre attentat, ne sont en fait que des replis tactiques, permettant aux terroristes intégristes de recharger leurs batteries, tant morales qu’en matière de préparation de nouveaux actes lâches, pour réappa- raître à nouveau sur le registre du crime. Suite en page 3 Indemnisations des habitations et des commerces détruits durant les affrontements Les notables de Ghardaïa rappellent au pouvoir ses promesses La vente des tickets commencera le 30 avril au Méridien Booba en concert à Oran Page 4 Lire page 3 Internet, l’administration se met à la page Page 13 Ph>D. R. Lire page 5 Commémoration sous tension Marches du 20 avril en Kabylie Page 2

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D i x i è m e a n n é e - N ° 3 2 4 2 - L u n d i 2 1 a v r i l 2 0 1 4 – P r i x : 1 0 D A

DD’’AALLGGEERRIIEELE JOURV o t r e q u o t i d i e n n a t i o n a l

Situation sécuritaire

Onze militaires tuésdans une attaque terroristeDéclaration CNAS, inscription ANSEJ, AADL…

«Le poste de Premier ministredoit revenir au FLN»

Amar Saidani a animé hier une conférence de presse :

Page 4

Terrorisme en Kabylie,

l'«insoumise»…Par Nadjib Stambouli

C’est aux famillesdes militairestués hier, enchouhada du

devoir de protection deleurs concitoyens, lors del’embuscade terroriste, quevont d’abord les pensées, lesoutien moral et le partagede la douleur. Ce sont hérosmorts en service commandéet l’Algérie ne les oublierapas, même si ce genred’hommage, aussi noble etsincère soit-il, ne pourra passécher les larmes desmères des malheureusesvictimes, parce qu’il ne fautjamais perdre de vue ladimension première de cetype de tragédie, à savoir sacharge humaine, avec lechoc, les pleurs et le deuil.Paix à leur âme. Cetteattaque terroriste, ainsi queson très lourd bilan, vientnous rappeler que contraire-ment à une idée qui tend àse répandre dans lesesprits, les hordes terro-ristes, même diminuées en «effectifs» criminels, enarmes et en munitions, doncmême si leur force de frap-pe n’est pas intacte, n’ontpas perdu pour autant leurcapacité de nuisance. Forceest de reconnaître quetoutes les périodes d’accal-mie, parfois très longuessans le moindre attentat, nesont en fait que des replistactiques, permettant auxterroristes intégristes derecharger leurs batteries,tant morales qu’en matièrede préparation de nouveauxactes lâches, pour réappa-raître à nouveau sur leregistre du crime.

Suite en page 3

Indemnisations des habitations et des commerces détruits durant les affrontements

Les notables de Ghardaïa rappellent au pouvoir ses promesses

La vente des tickets commencera le 30 avril au Méridien

Booba enconcert à Oran

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Internet, l’administration se met à la page

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Commémoration sous tensionMarches du 20 avril en Kabylie

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Le Jour D’ALGERIEL ’ é v é n e m e n tJeudi 3 avril 2014

De 1980 à 2014, les célébrationsse suivent et se ressemblent.

Comme chaque 20 avril, des com-mémorations sont au rendez-vouspour marquer cette date symbo-lique et pour témoigner d’un com-bat qui est loin de toucher à sa fin.Le 20 avril garde en sa mémoire lesouvenir des printemps à multiplescouleurs pour les amazighs. Lasymbolique de la commémorationde cette date témoigne de l’atta-chement d’une culture et d’uneidentité et de l’hommage renduaux martyrs de la cause amazighe.Il ne s’agit pas d’une fête mais plu-tôt d’un rendez-vous où se répètela même interrogation, diver-gences et maux. 34e anniversairedu Printemps berbère et 13e anni-versaire du Printemps noir, cettedouble célébration renvoie aussi

aux legs et richesses de l’identitéberbère. Tout remonte à l’interdic-tion de la conférence de MouloudMammeri sur les poèmes kabylesanciens à l’université de Tizi-Ouzou. C’était le 10 mars 1980.Un jour plus tard, les étudiantss’insurgent contre cette démarcheet tiennent un rassemblementdevant les sièges de la wilaya et duparti unique à l’époquen le FLN.Les protestations ont fait boule deneige et atteint d’autres régions dela Kabylie. Au bout de quelquessemaines, le mouvement s’intensi-fie. Les mécontents affichaientalors graffitis en tamazight (tifina-ghe). L’interdiction de la conféren-ce des poèmes kabyles aura alorsun effet contraire, celui de revendi-quer la langue tout entière et passeulement une conférence sur la

poésie. Contre une conférenceinterdite, une visite officielle annu-lée, celle du président ChadliBenjedid qui devait se rendre dansla localité de Sidi Saïd durant lemême mois de mars. Les mouve-ments ont pris forme et la répres-sion a envahi toute la ville de TiziOuzou. La répression sera à sncomble la nuit du 20 avril 1980.Les forces de l’ordre ont violé lesfranchises universitaires pourmatraquer les étudiants dans leursommeil, au campus de OuedAïssi. La réponse des étudiants futimmédiate. Les étudiants manifes-tent et réclament les libertés démo-cratiques, la levée du déni identi-taire et culturel. Depuis cetteannée les manifestations se sontmultipliées et le combat s’est ins-crit dans la durée avec ses hauts et

ses bas. D’année en année, la luttea pris forme, comptait ses martyrstout en attendant sa reconnaissan-ce et surtout l’officialisation de lalangue amazighe. Si pour certainsavril 1980 n’a pas de relève, pourd’autres il est question d’aller del’avant quel que soit le prix. Hier,des manifestations ont eu lieu àtravers les wilayas de la Kabylieainsi qu’au niveau de Ghardaïa, cequi est une première pour la com-mémoration du printemps berbère.Contrairement à l’année passée,aujourd’hui le combat identitaire sedéchire entre deux partis, le RCDet le MAK. Cette nouvelle donne enquestion la cause remet et sème lapagaille parmi les meneurs ducombat.

Yasmine Ayadi

Commémoration du 34e anniversaire du printemps berbère

Des printemps et des couleurs

Le Jour D’ALGERIE2 L ’ é v é n e m e n tLundi 21 avril 2014

Par Ahcene Hadjam

Alors que les marchespour la commémorationdu 20 avril se sontdéroulées dans le calme

à Bouira et Béjaïa, celle de Tizi-Ouzou a dégénéré après ledéploiement de troupes antiémeu-te. Plus d'un millier de manifes-tants ont été bloqués par les ser-vices de sécurité qui ont utilisé desbombes lacrymogènes au niveaudu stade du 1er-Novembre, àquelques dizaines de mètres del'entrée principale de l'universitéMammeri d'où avait démarré lamarche. Les slogans scandés sontpartout les mêmes : «officialisationde tamazight», «pouvoir assassin»,«Etat démocratique et social»…Dans la wilaya de Tizi-Ouzou, lesforces anti-émeute ont empêché ledéroulement de la marche àlaquelle a appelé le Mouvementculturel berbère (MCB) pour lacélébration du 34e anniversaire du«Printemps berbère», correspon-dant au 20 avril.

Des milliers de manifestants sesont ébranlés à partir du campusuniversitaire de Hasnaoua, avant

d'être stoppés dans leur proces-sion par les forces anti-émeute àune centaine de mètres du lieu dedépart. Les premiers carrés desmarcheurs, formés essentielle-ment de militants du MAK, recon-naissables aux slogans scandés età leurs banderoles, ont tenté envain de forcer le passage.

Des échanges de jets depierres ont eu lieu entre les deuxantagonistes, avant que les mani-festants ne se réfugient dans l'en-ceinte universitaire et de procéderà des harcèlements des forcesanti-émeute, a-t-on encore consta-té. De nombreux anciens militantsdu MCB, dont Saïd Khelil, SaïdBoukhari, Mouloud Lounaouci etArezki Abbout, avaient pris part audépart de la marche, avant de quit-ter les lieux dès le déclenchementdes échauffourées. Les slogansdu MAK, appelant notamment à lacréation d'un «Etat kabyle» avaientsupplanté ceux du MCB qui appe-

lait à la célébration du 34e anniver-saire du «20 avril» sous le signe derevendications de «libertés démo-cratiques» et de «l'officialisation detamazight». A Bouira, les militantsdu MAK ont réclamé l'autonomiede la Kabylie. La célébration du 20avril à Bouira est marquée par laforte présence des militants duMouvement pour l'autonomie de laKabylie (MAK), rapporte le site ara-bophone Alhadath-dz.com. Unedizaine d'étudiants arrêtés par lapolice vers 9h devant la gare rou-tière alors qu'ils scandaient desslogans hostiles au pouvoir et enfaveur de l'autonomie de laKabylie, ont été ensuite relâchés,après une forte mobilisation desmanifestants. Selon le site électro-nique TSA, dans la wilaya deBejaïa des milliers de personnesont entamé hier une marche à 11hde Targa Ouzemour vers le siègede la wilaya. La marche s'estdéroulée sans incident. Les mani-

festants scandaient des sloganshostiles au pouvoir et revendi-quaient l'officialisation de tama-zight. L'événement le plus mar-quant dans la journée d'hier est

que pour la première fois lesMozabites de Ghardaïa ont célé-bré ce double anniversaire duPrintemps berbère et le Printempsnoir. A. H.

Marches du 20 avril en Kabylie

Commémoration sous tension Les festivités du double anniversaire du Printemps berbère

et du Printemps noir se sont déroulées dans un climat de «sérénité» à Béjaïa et Bouira, alors que celle de Tizi-Ouzou a été empêchée

par la police.

D es milliers de personnes ont répondu àl'appel à la marche lancé par les anciens

militants et animateurs du MCB le 11 avril der-nier hier à Béjaïa. Un appel «rassembleur»,décidé à l'issue d'une réunion tenue àTighremet, sur la côte ouest de Béjaïa. Lesanciens militants du Mouvement culturel berbè-re (MCB) ont sollicité la mouvance amazighepour une marche «unitaire, consensuelle, trans-partisane» afin de «réaffirmer l'attachement dela région aux valeurs d'Avril 80, exiger la recon-naissance de l'identité et de la langue amazi-ghes et le respect des libertés démocratiques».La procession a entamé une marche à 11hdepuis le campus universitaire TargaOuzemour de l'université A. Mira comme prévuet le long du boulevard de la Liberté. C'est leMAK qui a ouvert la marche après s'être enten-du avec les organisateurs. Les marcheurs duMCB ont abrégé leur itinéraire, s'arrêtant à hau-teur de la cité CNS au carrefour Nacéria. Ils ontdéposé une gerbe de fleurs à la mémoire ducouple Aribi, martyrs des évènements de 2001.Ils ont baptisé le carrefour Nacéria du nom de19-Mai 1981, en référence aux évènementsmenés par les étudiants. Ils ont brandi des ban-deroles revendiquant la reconnaissance del'identité et de la culture amazighes et le res-pect des libertés démocratiques, notamment«Tamazight langue nationale et officielle»,«Respect des libertés démocratiques», «Lareconnaissance de l'identité et de la cultureamazighes», entre autres. Les manifestants ontscandé des slogans hostiles au pouvoir, telsque «système dégage», «pouvoir assassin»,

«c'est une République et non une monarchie».Le MCB voulait «porter haut et fort l'exigencede constitutionnaliser tamazight, historique-ment première langue d'Afrique du Nord,comme langue nationale et officielle et per-mettre à ses locuteurs de se donner lesmoyens juridiques et institutionnels (académieberbère, loi de développement et d'aménage-ment linguistique…) pour son épanouissementdans le cadre d'un Etat de droit reconnaissantla diversité de la société algérienne», lit-ondans l'appel lancé récemment. Intervenant surradio Soummam, Rachid Oulebsir estime que«sans l'officialisation de tamazight, cette languene peut pas vivre et se pérenniser», précisantque «la marche est pacifique». il a indiqué quela marche allait être écourtée pour s'arrêter auCarrefour Nacéria. Pour rappel, dans leur appelantérieur, les militants du MCB estiment que «laKabylie s'est investie dans le combat identitaireet la lutte pour les libertés démocratiquesdepuis l'émergence du mouvement nationalauquel elle a donné ses meilleurs enfants. Mais52 ans après l'indépendance les questionsidentitaire, démocratique et nationale restenttoujours posées avec acuité et aucun signed'évolution vers les attentes profondes et légi-times des citoyens ne se dessine à l'horizon».Ils se sont «élevés avec la plus grande énergiecon-tre l'impunité dont jouissent les respon-sables des massacres du ‘’Printemps noir’’ de2001», et appelé «à l'extrême vigilance pourdéjouer les manœuvres d'implication de laKabylie dans les luttes claniques dans les-quelles elle ne se reconnaît pas». A noter que

la marche a été soutenue de «manière indéfec-tible» aussi par le mouvement pour le change-ment qui estime dans un communiqué-appelque «le 20 avril 1980 est l'expression du prolon-gement historique du combat libérateur, qui metau centre la composante identitaire en tant quebase matérielle qui consolide la nation algérien-ne». Et d'ajouter : «Les pouvoirs successifs ontusé toutes les méthodes répressives afind'étouffer cette revendication démocratique quireprésente le socle de la personnalité algérien-ne». Le MCB a exigé également «l'officialisationde langue tamazight comme fondement del'unité de la nation et le respect des libertésdémocratiques». Outre la marche à laquelle ontappelé les différents courants politiques et lamouvance amazighe, plusieurs activités cultu-relles ont été organisées par le mouvementassociatif de la wilaya. Au chef-lieu de wilaya, laligue communale des sports de proximité orga-nise un semi- marathon vendredi prochain pourcélébrer cette date historique. Plusieurs cen-taines d'athlètes ont confirmé leur participation.A Seddouk, Fenaïa, Tinebdar, Barbacha,Chemini, Ighil Ali, Boudjellil, Boukhelifa, Aokaset dans d'autres communes encore, le mouve-ment associatif s'est approprié la date du 20avril pour organiser des manifestations cultu-relles dont des pièces théâtrales, de la poésie,des chants, des expositions artisanales, desplats traditionnels, des conférences sur la chro-nologie du printemps amazigh, des concoursde dessins, des tournois sportifs, des projec-tions de films, etc.

H. C.

Libertés démocratiques et officialisation de tamazight réaffirmées

Marche du «Printemps berbère» à Béjaïa

Mouloud Mammeri, symboledu combat identitaire amazigh

Ph

/DR

TIZI OuzouLa marchedu MAK empêchéepar la police LA MARCHE à laquelle leMouvement pour l'autodétermi-nation de la Kabylie (MAK) aappelé hier à Tizi Ouzou, dans lecadre de la célébration du prin-temps berbère, a été empêchéepar les forces de l'ordre. La déci-sion de ne pas laisser les mani-festants marcher est liée aucaractère illégal du MAK, d'autantplus que les initiateurs n'ontintroduit aucune demandeauprès de l'administration. Dansun premier temps, les centainesde partisans du MAK ont été blo-qués par des policiers devant leportail du campus Hasnaoua del'université Mouloud-Mammeri. Ilsscandaient des slogans hostilesau pouvoir et revendiquaient lareconnaissance de tamazightcomme langue officielle.Soudain la situation dégénère etdes échanges de jets de pierresont lieu entre les deux antago-nistes, avant que les manifes-tants ne se réfugient dans l'en-ceinte universitaire, lançant despierres et autres projectiles endirection des forces anti-émeute.Quelques minutes après, unautre groupe de manifestantss'est à nouveau constitué sousles regards des forces de l'ordremais toujours bloqué devant lecampus Hasnaoua. Ce n'est quevers 12h que de nouveaux ren-forts de forces de l'ordre arriventpour freiner les manifestants quiont marché jusqu'à hauteur dustade du 1er-Novembre où ils ontété bloqués et des affrontementsont éclaté à nouveau entre lesdeux camps. Au niveau de laTour de la nouvelle ville, desmanifestants repoussés par lespoliciers continuaient à jeter despierres et autres projectiles endirection des forces de l'ordre quin'ont pas hésité à utiliser desbombes lacrymogènes. Du côtédu stade du 1er-Novembre, lasituation s'est calmée aux envi-rons de 14h30.

Hamid M.

3 L ’ é v é n e m e n t Lundi 21 avril 2014Le Jour D’ALGERIE

Par Hamid M.

Onze militaires ont ététués et 5 autres ontété blessés ; tel est lebilan de l’attaque ter-

roriste contre un convoi des élé-ments de l’Armée nationalepopulaire (ANP) survenue dansla soirée du samedi au lieudit laCrête dans la communed’Iboudrarène, à une cinquantai-ne de kilomètres au sud-est de la

wilaya de Tizi Ouzou, avons-nous appris de sources sécuri-taires. Selon les indications four-nies par nos sources, les mili-taires déployés en profondeurdans cette zone très accidentéedans le cadre du dispositif sécu-ritaire ont été surpris au momentde leur retour à leur casernealors qu’ils roulaient à bord d’unminibus appartenant à la munici-palité d’Iboudrarene par des ter-roristes embusqués en haut de la

chaussée qui ont ouvert le feu enleur direction. Il était environ 22heures. Les militaires chargés del’escorte du minibus et roulant àbord de deux autres véhiculesont riposté et tenté de repousserles assaillants. Et un violentaccrochage entre les militaires etles terroristes en nombre impor-tant a duré une trentaine deminutes avant que les renfortsdes forces de sécurité arriventsur les lieux pour repousser les

assaillants. Ce lâche attentat sur-vient quelques jours après l’éli-mination de deux terroristes à AitYahia (Ain El Hammam) etquelques jours après la neutrali-sation d’une dizaine d’autresdans la région coincée entre lescommunes d’Aghribs et Iflissen.Alors que 8 autres sanguinairesavaient été abattus dans uneembuscade dans les monts deSidi Ali Bounab début mars der-nier. H. M.

Situation sécuritaire

Onze militaires tués dans une attaque terroriste Les militaires déployés dans cette zone très accidentée dans le cadre

du dispositif sécuritaire ont été surpris au moment de leur retour à leur caserne alors qu'ilsroulaient à bord d'un minibus appartenant à la municipalité d'Iboudrarene, par desterroristes embusqués en haut de la chaussée qui ont ouvert le feu en leur direction.

L’ Armée nationale populaire(ANP) a enregistré, durant

le premier trimestre de cetteannée, des résultats satisfai-sants dans le domaine de lalutte antiterroriste, le crime orga-n i s é e t l e s p h é n o m è n e sconnexes. D’ailleurs, trente-septterroristes ont été éliminés et unimportant lot d’armes et demunitions de guerre a été récu-péré.

«Les éléments de l’Arméenationale populaire, tous corpsconfondus, ont éliminé durantcette période 37 terroristes dont22 terroristes au cours du moisde mars 2014», a-t-on précisé.

En outre, «plus de 46 fusils etautres armes de guerre ont étérécupérés, dont 26 fusils auto-matique de type kalachnikov, 7fusils semi-automatiques de typeSeminov, trois lance-roquettesRPG-7 et un fusil mitrailleur(FM)», a ajouté la même source,relevant que «des fusils àpompe, à lunettes et de chasse,utilisés par ces hordes crimi-nelles, ont également été récu-pérés durant cette même pério-de». Par ailleurs, lors des diffé-rentes opérations de ratissage,«95 bombes artisanales et 79obus ont été découverts etdétruits par des détachementsde l’ANP activant dans le domai-ne de la lutte antiterroriste qui

ont également détruit desdizaines d’abris, de casemateset d’ateliers de fabrication d’en-gins explosifs», a indiqué leministère, précisant encore que«trois missiles air-sol et 46roquettes, dont 37 roquettes C5air-sol, ont également été récu-pérés aux côtés de quantitésimportantes de grenades et demunitions de divers calibres». Lamême source a souligné que«l’axe Boumerdès-Tizi-Ouzou-Bouira demeure la zone où l’ac-tivité antiterroriste a enregistréles résultats les plus probants»,ajoutant que «durant les troispremiers mois de l’année encours, 21 terroristes, parmi les-quels de dangereux criminels,ont été éliminés par les élémentsde l’ANP dans cette zone rele-vant de la 1re Région militaire».Parallèlement, «des opérationsqualitatives ont été menées parles éléments de l’ANP tout aulong des frontières, notammentau niveau des 3e, 4e, 5e et 6e RMet ont permis d’éliminer plu-sieurs terroristes et de récupérerun armement important, notam-ment à El Oued, Adrar, Tébessaet Bordj Badji Mokhtar», selon lecommuniqué. Plusieurs élé-ments de soutien aux groupesterroristes ont également étéarrêtés et remis à la justicedurant ce premier trimestre.

S’agissant de la lutte contre letrafic de drogue, des détache-ments de l’ANP «ont réussi à sai-sir, lors des différentes opéra-tions, une quantité s’élevant à 20 000,17 kilogrammes de kiftraité, soit plus de 20 tonnes decette substance néfaste», a-t-onencore souligné.

Succès de la luttecontre les trafiquants

Evoquant la lutte contre lacontrebande et le commerce illi-cite, la même source a indiquéque «le carburant reste le produitprivilégié des contrebandiers»,précisant que «plus de 192 200litres de carburant ont été saisispar les éléments de l’Arméenationale populaire durant lestrois premiers mois de l’année encours». «Les saisies de carburantont été effectuées principalementà Tamanrasset, Béchar, BordjBadji Mokhtar et Adrar», a-t-onnoté. Dans ce même cadre, «271tonnes de farine, 71,6 tonnes detamiseuse, 31 tonnes de semou-le, 19 tonnes de pâtes alimen-taires et 12 tonnes de riz ont éga-lement été saisies», par les élé-ments de l’ANP, qui «ont réussidurant cette même période àintercepter une quantité s’élevantà 23,75 tonnes de ciment et 16tonnes de cuivre destinés au

commerce illicite», a-t-on encoreaffirmé. Les éléments de l’ANPont mené «plusieurs opérationssur tous les fronts afin de mettrefin aux différentes activités crimi-nelles et sécuriser chaque par-celle de notre territoire national, àl’instar de la lutte contre le traficd’armes, le pillage de corail,l’émigration clandestine auxcôtés des opérations de démina-ge, de sauvetage et autres mis-sions à caractère humanitaire»,a-t-on fait savoir. «Bien que cesrésultats ne recensent pas l’inté-gralité des opérations exécutéespar les différentes composantesde l’Armée nationale populaire,eu égard au nombre élevé desmissions effectuées quotidienne-ment par les unités opération-nelles à travers tout le territoirenational, ils demeurent, néan-moins, positifs et largement satis-faisants et témoignent de l’entiè-re mobilisation des éléments del’ANP et la détermination du hautCommandement à lutter sansrelâche contre toute menace,intérieure ou extérieure, suscep-tible de porter atteinte à la sécu-rité nationale, à la quiétude descitoyens ou de nuire à l’écono-mie du pays», a-t-on expliqué.

Mustapha Chaouchi

Trente-sept terroristes éliminés en un trimestre

L'ANP sur tous les fronts

Ph

/D.

R.

Terrorisme en Kabylie,

l'«insoumise»…suite de la page une

En même temps, cetteretraite plus ou moins volon-taire, leur permet égalementet surtout, de se faire oublier,impactant ainsi le repli de lavigilance collective, la baissede la garde étant le parfaitterreau pour leurs funestesdesseins. Le constat est quepresque tous les attentats ter-roristes, depuis quelquetemps, ont lieu en Kabylie,pourtant quadrillée au mieuxpar les forces sécuritairescombinées. Or, il est évidentque le dispositif sécuritaire leplus performant, doté de tousles moyens humains et maté-riels, et volonté, bravoure etcompétences mêlées dans lamême pulsion d’en finir avecl’ennemi commun, ne peutêtre efficace sans l’aide de lapopulation, avec l’informationévidemment. En d’autrestermes, cette Kabylie qui sepique d’insoumission et setargue de hardiesse rebelle,se soumet-elle, échine bais-sée, lorsqu’il s’agit de s’éle-ver, au moins en signalant lesdéplacements douteux auxalentours d’un village ou surune colline, lorsqu’il s’agitdes hyènes terroristes ?L’indéniable bravoure locale,déjà prouvée par le passéface au même terrorisme, parles groupes d’autodéfense,a-t-elle abdiqué face aux ter-roristes (qui, eux, n’abdi-quent pas) pour ne montrerses pulsions rebelles queface à un inoffensif transportdes urnes ou en lançant despierres contre des gen-darmes, sachant qu’ils leurpardonneront le lendemain ?Compter sur l’ANP certes,quand elle lutte contre le ter-rorisme elle est dans sonrôle, mais à l’impossible nuln’est tenu, si toute une partiede la population joue auxtrois magots, rien vu, rienentendu, rien dit. De plus, ilne faut pas perdre de vueque cette même armée, qui aéliminé 27 terroristes en unseul trimestre, celui qui vientde s’écouler, est égalementmobilisée sur tous les frontsen plus de celui sécuritaire, àl’instar «de la lutte contre le trafic d’armes, le pillage decorail, l’émigration clandesti-ne aux côtés des opérationsde déminage, de sauvetageet autres missions à caractè-re humanitaire». En matièrede terrorisme, il faut s’ancrerdans les esprits que chaquevictime de plus est une victi-me de trop. Et que, dans lalutte y afférente, tant qu’il y aun seul terroriste tapiquelque part, le terrorismen’est pas encore éradiquédans notre chère Algérie…

N.S.

EDITO

Le Jour D’ALGERIEL ’ é v é n e m e n tLundi 21 avril 20144

Par Lynda Naili Bourebrab

Au lendemain des élec-tions présidentiellesa y a n t r e c o n d u i tAbdelaziz Bouteflika

au palais d’El Mouradia pour un4e mandat, le conseil desnotables ibadites du ksar deGhardaïa ont appelé les pouvoirspublics à mettre en œuvre lespromesses visant à rétablir défi-nitivement la sécurité dans la val-lée du M’zab (Ghardaïa).

En effet, dans un communi-qué, le conseil des notables iba-dites du ksar de Ghardaïa qui sefélicitant du climat «serein et dequiétude» qui a prévalu durant ledéroulement du scrutin,demanl’application des déci-sions prises par les pouvoirspublics, notamment en matièred’«indemnisation» des commer-çants, des agriculteurs et deshabitants, victimes d’incendieslors des événements qu’aconnus Ghardaïa, et l’instaura-tion d’une sécurité de «qualité»dans le M’zab. En outre, leconseil des notables du ksar deGhardaïa considérera que laprise en charge des revendica-tions des citoyens du M’zab estprimordiale pour le retour à la vienormale.

Effectivement, AbdelmalekSellal, directeur de campagne ducandidat indépendant à l’élec-tion présidentielle, AbdelazizBouteflika, a promis à la popula-tion de la vallée du M’zab, lorsd’un meeting à Beni Izgen(Ghardaïa) que «si Bouteflika estréélu pour un nouveau mandat, lapremière mission qui incombe auprochain gouvernement seracelle de rétablir la paix, la quiétu-

de, et la stabilité dans la région».En outre, considérant qu’il était«inadmissible» qu’en Algérie de2014, de tels conflits (entreMalékites et Ibadites)«persistent», il s’est engagé pourplus d’investissement dans larégion, qui aura, a-t-il assuré, «sapart de développement danstous les domaines».

Par ailleurs, après une instruc-tion du chef de l’Etat, lors du der-nier Conseil des ministres, som-mant son gouvernement «d’ap-porter les solutions appropriéesauxquelles aspirent les citoyensde cette wilaya (…)», au débutdu mois de janvier dernier,Abdelmalek Sellal, alors Premierministre, avait reçu à Alger unedélégation de 24 représentantsdes communautés ibadite etmalékite de Ghardaïa afin demettre fin aux tensions qu’a

connues cette région. Suite àquoi, plusieurs décisions ont étéprises à même de permettre leretour à la normale à Ghardaïa.Outre la décision de distribution«équitable et équilibrée» de 30 000 lots de terrain destinés àl’autoconstruction, à travers l’en-semble des communes de lawilaya, le gouvernement a char-gé le ministère de la Solidariténationale d’examiner les diffé-rentes aides à apporter aux vic-times des incidents de Ghardaïa.A ce sujet, quelques jours plustard, Mme Souâd Bendjaballahavait annoncé via la Radio natio-nale «en application des instruc-tions du Premier ministre», le lan-cement d’opérations de prise encharge des personnes touchéespar les derniers évènements sur-venus dans la wilaya deGhardaïa, à savoir la restauration

des constructions et l’indemnisa-tion des propriétaires de locaux.Dans ce contexte, à propos desconstructions incendiées, laministre avait précisé que sonsecteur «contribuera aux opéra-tions de restauration desconstructions endommagées encoordination avec le ministère del’Habitat et des autorités localesde la wilaya». Concernant leslocaux commerciaux, elle avaitaffirmé que son départementministériel «contribuera à l’opéra-tion d’indemnisation des proprié-taires de locaux en coordinationavec les autorités locales dans lecadre de l’action d’une commis-sion composée de représentantsdes ministères de la Solidarité,de l’Habitat et de la Santé».

Ce sont donc tous ces enga-gements pris par les pouvoirspublics que voudraient voir

appliquer les gens de Ghardaïapour un retour à la normale,notamment la création au niveaudes communes touchées d’unconseil de sages, un «espaced’arbitrage et de conciliation» surla base de la «coexistence har-monieuse et pacifique» ancestra-le qui prévalait dans cette wilaya.

Pour rappel, contre touteattente et alors que la crainted’une escalade des affronte-ments à Ghardaïa à l’occasionde la tenue du scrutin présiden-tiel de jeudi dernier était pressen-tie, la population, dans ses deuxcomposantes ibadite et malékite,a mis en échec et mat les voixqui s’étaient élevées pour annon-cer une recrudescence de la spi-rale de violence dans cetterégion. L. N. B.

Indemnisations des habitations et des commerces détruits durant les affrontements

Les notables de Ghardaïa rappellent au pouvoir ses promesses

La prise en charge des revendications des citoyens du M'zab est primordiale pour le retour à la vie normale. C'est ce qu'a indiqué dans un communiqué le conseil des notables du ksar de Ghardaïa qui appelle les pouvoirs

publics à concrétiser les promesses visant à rétablir définitivement la sécurité.

L e secrétaire général du FLN, AmarSaidani a animé hier une conférence

de presse au siège du parti au cours delaquelle il est revenu sur les résultats duscrutin présidentiel du 17 avril dernier.Un vote dont les résultats qui suscitentmultiples et diverses actions de la part dela classe politique et les candidats «recalés». A juste titre, le patron du vieuxparti estime que le taux de participationenregistré à l’élection présidentielle du 17avril (51,7%) est «très significatif». Untaux similaire, argue-t-il, est enregistrédans les pays les plus démocratiques dumonde. «La continuité, la paix et la stabili-té, ce sont les trois leçons à tirer de la vic-toire du président Bouteflika», a affirméAmar Saidani, ajoutant que le FLN a jouéun rôle essentiel dans ces élections et, dece fait, la victoire.

En réponse aux accusations de fraudesoulevées par le candidat Ali Benflis,Saidani rétorque : «Ils brandissentl’éventail de la fraude pour justifier leuréchec. Le candidat du FLN (AbdelazizBouteflika, ndlr) a remporté ces électionsgrâce aux voix du peuple». «Ceux qui par-

lent de fraude veulent justifier leur échec.Le candidat du FLN a remporté ces élec-tions grâce aux voix du peuple», a dit M.Saâdani, en réponse aux accusations defraude formulées par Ali Benflis. Au sujet

de la composition du futur gouverne-ment, Saidani revendique au nom de sonparti, le poste de Premier ministre qui,explique-t-il, doit revenir au parti majori-taire (FLN, ndlr). Ce n’est qu’en Algérie,

ajoute-t-il, que cette règle n’est pas res-pectée. Dans le même ordre d’idées,l’orateur considère qu’on se dirige versun gouvernement de technocrates.Revenant sur ses déclarations sur leDRS, Saidani souligne que «cela relèvedu passé et que le Président a demandéd’arrêter les hostilités».

Au sujet de ses relations détérioréesavec l’ex-Premier ministre, Saidani recti-fie : «Je n’ai aucun différend avec Sellal.J’ai mené avec lui la campagne électora-le». Concernant les appels à une périodede transition, Saidani estime qu’il estétonnant d’entendre un candidat auxélections parler d’une période de transi-tion. «Ils ont dit que le président n’étaitpas candidat, puis la revendication d’undeuxième tour et ensuite une période detransition. Cette revendication répond àl’agenda du mouvement Barakat», affirmeAmar Saidani.

Enfin, à propos du projet de réformeconstitutionnelle, le conférencier rappelleque cette révision figure parmi les priori-tés du Président. Yazid Madi

Amar Saidani a animé hier une conférence de presse : «Le poste de Premier ministre doit revenir au FLN»

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Le Jour D’ALGERIE L ’ é v é n e m e n t Lundi 21 avril 2014 5

Par Meriem Benchaouia

Internet se démocratise dansnotre pays et se propage àune vitesse vertigineuse,modernisant ainsi le fonction-

nement des services publics à tousles niveaux, notamment au bénéfi-ce des citoyens par la mise enplace de projet, la disposition deformulaires et de déclarations enligne. En effet, nombreuses sontles administrations qui ont optépour l’utilisation de cet outil afin defaciliter les démarches administra-tives et gagner du temps. Pourpreuve, à partir d’hier, les jeunescandidats à un crédit Ansej pour-ront désormais passer par le siteinternet de l’agence pour leur ins-cription. Fraîchement débarquéesur Facebook, l’agence, qui comp-te plus de 500 «like», a annoncévia ce réseau social un allègementdes démarches administrativespour solliciter un crédit. Un moyenmoderne qui parle aux jeunes.Ces derniers devront téléchargerun document sur le site internet del’organisme :

www.ansej.org.dz. Ce docu-ment, une fois rempli et signé,devra être déposé à l’antenne del’Ansej proche du lieu de résidencede l’intéressé. Ce dernier repartiraavec une date de rendez-vouspour passer devant le Comité desélection, de la validation et definancement des projets. Un langa-ge qui parle aux jeunes, car sur les11 millions d’internautes algériens,plus de 60% sont âgés de moinsde 30 ans. L’agence réalise ainsiun effort de communication afin dese rapprocher de la populationconcernée par ce dispositif éta-tique de soutien à la création d’en-treprises. A l’instar de l’Ansej, laCaisse nationale des assurancessociales des travailleurs salariés amis en place un nouveau systèmede déclaration des cotisations desécurité sociale via internet. Latélé-déclaration a été mise à la dis-position des employeurs à partirdu 15 de ce mois. Ce nouveau

service, inscrit dans le cadre de lamodernisation de l’administrationet de l’allègement des procéduresadministratives dans un souci delutte contre la bureaucratie, offre, àtravers le site internet de la Caissenationale de recouvrement descotisations de sécurité sociale«www.cnrss.dz», «un accès sécuri-sé et disponible 24h/24 et 7j/7»,avait expliqué le directeur généralde la CNAS, Hafed Choukri-Bouziani. «L’ensemble desemployeurs sont priés de se rap-procher des services de leur agen-ce CNAS d’affiliation afin d’acquérirun mot de passe qui leur permettrad’accéder à leur compte poureffectuer en ligne la déclarationdes cotisations mensuelles ou tri-mestrielles de leurs employés sansse déplacer comme par le passé»,a-t-il ajouté. M. Choukri-Bouziani aexpliqué que la télé-déclarationpermettra aussi aux employeursd’«effectuer la déclaration desmouvements des salariés (EMS)qui est affichée juste après ladéclaration de cotisations, afin quel’employeur puisse indiquer leséventuelles entrées et/ou sortiesde salariés». La télé-déclaration,qui représente pour le DG de laCNAS «un moyen simple et rapideadapté aux besoins desemployeurs pour le respect deséchéances sans se déplacer», per-mettra également à l’employeur de«procéder au téléchargement et àl’analyse de la déclaration annuelledes salaires et des salariés (DAS)

en un seul traitement». Par ailleurs,dans le cadre de l’amélioration etde la modernisation des servicesde la CNAS, qui gère des presta-tions pour plus de 30 millions d’as-surés sociaux, M. Choukri-Bouziani a annoncé l’activation àdistance de la carte Chifa qui «seraopérationnelle durant le mois denovembre 2014». Il a annoncé,dans le même contexte, une nou-velle procédure décidée pourréduire, à 30 jours au maximum, ladurée de la restitution des cartesChifa aux assurés dans l’ensembledes 48 wilayas, et ce, après étudeet analyse des recours reçus. Enoutre, les contribuables n’aurontplus à se déplacer auprès des ser-vices fiscaux pour présenter cer-taines de leurs déclarations fis-cales grâce à la mise en ligne parla Direction générale des impôts

(DGI) d’une série d’imprimés fis-caux téléchargeables sous formatdynamique et interactif.

Outre la liasse fiscale et ladéclaration tenant lieu de borde-reau avis de versement (le G50), ils’agit des déclarations annuellesrelatives au BIC-IRG (Bénéficeindustriel et commercial-Impôt surle revenu global) relatif au régimedu réel et la TAP (G11) et à l’IBS(G4), les justificatifs du crédit d’im-pôt (G5), la déclaration d’existence(G8) ainsi que la déclaration duchiffre d’affaires de l’Imprimé fiscalunique (IFU - G12), détaille la DGI.

Les APC ne sont pas en reste

Et pour propulser ce projet demodernisation dans notre pays,une première e-commune en

Algérie a été inaugurée en mars2011 au siège de l’annexe admi-nistrative de la cité des 500-Logements de Batna. Dans cettecommune, les citoyens ont lachance de retirer leur acte de nais-sance de type 12-S, établi enquelques secondes au niveau d’unguichet électronique. Une premiè-re à l’époque, notamment dansune annexe. Cette commune-pilo-te pouvait même délivrer des actesde décès et de mariage, sans queles clients aient à se déplacer àl’APC mère. Aujourd’hui, cette pra-tique s’est généralisée à l’échellenationale. Néanmoins, le gouver-nement a encore un long chemin àparcourir avant de parvenir à sim-plifier les rapports entre citoyens etadministrations et développer lacommunication par voie électro-nique. M. B.

Internet, l’administration algérienne se met à la page

Nombreuses sont les administrations qui ont opté pour l'utilisation de cet outil afin de faciliter les démarchesadministratives et gagner du temps. Pour preuve, à partir d'hier, les jeunes candidats à un crédit ANSEJ pourront

désormais passer par le site internet de l'agence pour leur inscription. Fraîchement débarquée sur Facebook,l'agence, qui compte plus de 500 «like», a annoncé via ce réseau social un allègement des démarches

administratives pour solliciter un crédit.

D eux crimes atroces commis àAlger par une même person-

ne entre 2008 et mars 2014 ont étérésolus au début du mois d'avrilpar les services de la police judi-ciaire de la wilaya d'Alger, ap-prend-on dimanche auprès de lacellule de communication de cetteinstance sécuritaire.

Les services d'investigation dela police judiciaire de la Sûreté dewilaya d'Alger ont solutionné audébut du mois «deux homicidesvolontaires», précise son chargéde communication à l'APS.

Ces deux crimes, l'un en 2008,et resté jusque-là non résolu, etl'autre le 28 mars dernier, ont étécommis par une même personnequi, non seulement connaissaitses victimes, «mais a découpé enmorceaux l'une d'elles», explique-t-on.

Cette affaire a commencé à lasuite d'une déclaration de dispari-tion par les parents de la secondevictime, en date du 28 mars der-nier, qui a déclenché des opéra-tions de recherches et des investi-gations des services concernés.

Les investigations des servicesde la police judiciaire de la wilayad'Alger ont dirigé l'enquête sur lecercle restreint de la personne dis-parue.

«Nos services ont très vite diri-gé l'enquête sur un des amis de lapersonne disparue. C'est lui quiavait vu cette personne disparuepour la dernière fois. Il a été immé-diatement confondu pour cecrime», ajoute-t-on de même sour-ce. L'assassin et la victime

«étaient des amis de longue date.Ils avaient passé la soiréeensemble, et après une dispute, lavictime a été tuée sur le coup»,précise-t-on de même source. Lemode opératoire est macabre: l'as-sassin a tué sa victime, «il l'adécoupé en morceaux, qu'il a misdans des sachets hermétiques.Ensuite, il a brûlé les morceaux deson corps dans des fûts en métalet les a jetés dans une décharge àl'est d'Alger, à Rouiba», souligne la

même source. En fait, les investi-gations ont permis de comprendreque l'assassin avait froidement tuéses victimes. Les mêmesrecherches ont par ailleurs permisde résoudre un autre crime, com-mis dans les mêmes circons-tances en 2008 à Hussein Dey,perpétré par le même meurtrier, etselon le même «modus operandi».Il a été confondu et placé sousmandat de dépôt.

Salem K./APS

Arrestation d'un meurtrier

Un court-circuit serait à l'origine Le restaurant Vivaréa ravagé

par le feu

Il découpait ses victimes et les brûlait

Déclaration CNAS, inscription ANSEJ, AADL…

Contrebande 45 kg de corailsaisis par lesDouanes à ElAyoune LES ÉLÉMENTS des Douanesalgériennes ont saisi, dans la nuitde samedi à dimanche dans lacommune d'El Ayoune (El Tarf),45 kg de corail destinés à lacontrebande, a-t-on apprisdimanche auprès de ce corpsconstitué. Cette saisie, la secon-de en moins de 10 jours, a étéopérée à la suite d’une souricièretendue par les douaniers, a-t-onajouté de même source, préci-sant que les contrebandiers ontpu s'enfuir à la faveur de la nuit.N’écartant pas «l’éventualité d’unlien entre les deux affaires», lesservices des Douanes ont souli-gné qu'une enquête a été ouver-te pour tenter d'identifier lesauteurs de cette tentative decontrebande.

Ali O.

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HIER, aux environs de 14h30, un feu a complète-ment ravagé le restaurant Vivaréa (anciennementTaïba Food) aux Sources.

Situé à proximité du siège de Cevital, aux Sources(Garidi 2), le restaurant a pris feu en début d'après-midi. L'origine du sinistre serait due à un court-circuitdans un ascenseur adjacent à l'établissement. LaProtection civile est immédiatement arrivée sur placeet a réussi à maîtriser les flammes. Deux employés durestaurant ont été transportés à l'hôpital de Kouba.Leurs jours ne sont pas en danger.

Par Ghani H.

De nombreuses agglo-mérations de la wilayade Blida abritent desstructures commer-

ciales réglementées, qui demeu-rent fermées et inexploitées, parleurs propriétaires et locataires,pourtant détenteurs d’acteslégaux pour leur exploitation, aumoment où ces communes fontface à une prolifération de com-merces informels sur les placespubliques et autres espacescommerciaux. Un état de fait quia abouti, au fil du temps, à ladégradation de ces structures,quand elles ne servent pas derepaires à tous les vices. Ceconstat vaut notamment pour lesmarchés de Mouzaia (262locaux), Ouled Yaich (120), etSoummaa, qui n’est que partiel-lement exploité, au même titreque pour les deux marchés deBouarfa, situé pour le premier, àla cité Driouèche(120 locaux), età la cité Kef Lhocine (350 ) pourle deuxième, ainsi que pour lemarché de la cité des 742 loge-ments de Larbaa, comptant 60locaux. Interrogés de nombreuxvendeurs informels activant sur

des places publiques, ont expli-qué leur «refus» d’occuper cesstructures réglementées, pour«leur éloignement de la ville» oupour «absence de commoditésvitales nécessaires à leur utilisa-tion».

Le marché de Bouarfa, une

structure sans âme Le marché de Bouarfa, dont la

réalisation remonte à 2002, estun exemple type de cette situa-tion pour le moins anachronique.Aucun des responsables qui sesont succédé à la tête de cettecommune, n’a apporté un chan-gement à la situation du marché,dont les portes demeurent fer-mées. A titre indicatif, le marchéde la cité Kef Lhocine (352locaux) ne possède toujours pasde salles d’eau, et n’est pas dotéd’un mur de sécurité. Un fait«singulier» au regard du retouren force, ces derniers temps, ducommerce informel dans la com-mune. Toutefois, les respon-sables locaux ont assuré qu’uneaction, associant les proprié-taires de ces locaux, est encours, en vue d’une «réouverture

imminente» du marché, aprèsl’aménagement d’un nombredes locaux, notamment ceux desproduits périssables.

Bouinan, Bougara,Larbaa et Mouzaia,

des marchés en situation complexeCette situation n’est pas

propre à Bouarfa, car d’autresmarchés connaissent la mêmesituation d’ abandon, à l’exemplede celui de Bouinan (46 locaux),qui demeure fermé depuis deuxans, en raison du refus des ven-deurs de l’occuper, en arguantde son «éloignement». Le prési-dent de l’APC a annoncé, dansce sens, un projet pour le trans-fert de la station de transportspublics de voyageurs vers le sited’emplacement du marché, afinde susciter une dynamique com-merciale. Il a, en outre, signalél’affectation de quatre marchésde proximité au profit de la com-mune, en vue d’intégrer la totali-té des vendeurs informels de sonterritoire. Le constat n’est pasnon plus reluisant dans la com-mune de Bougara, où, sur quatremarchés réceptionnés, trois sont

toujours abandonnés et accu-sent un manque en aménage-ments vitaux. La commune deLarbaa, l’une des aggloméra-tions les plus peuplées de lawilaya (plus de 92 000 habitants)dispose, quant à elle, de cinqmarchés organisés, dont troisseulement sont exploités alorsque les deux autres sont «bou-dés» par les commerçants. AMouzaia, une autre commune deBlida où l’informel pose problè-me, un marché de 250 locauxdestiné à la vente de vêtements,demeure inexploité depuis 12ans. Tous les jeunes vendeursinterrogés sur le motif de leurrefus d’occuper ces marchés,ont été unanimes à évoquer leur«éloignement» de la ville et leur«isolement».

Pour le secrétaire de la wilayade l’Union générale des com-merçants et artisans algériens(UGCAA), Boukri Boualem, lemotif du refus des jeunes d’acti-ver au niveau de ces marchésest tout autre. «Ils préfèrent lecommerce informel pour sesoustraire au paiement desimpôts et autres charges liées àcette fonction», a-t-il assuré.Pourtant les vendeurs de l’infor-

mel, déchargés de tout impôt(absence de registre du com-merce oblige), écoulent leursmarchandises aux mêmes tarifsque ceux pratiqués par les com-merces réglementés, allantmême jusqu’à se permettre, cer-taines fois, de vendre à des prixsupérieurs à ceux du marché. Ilss’attirent cependant, toujours,l’ire des commerçants réguliers,qui dénoncent cette «concurren-ce déloyale». Une concurrence àlaquelle certains commerçantsréguliers tentent de faire face enproposant leurs marchandises,sur les places publiques ou surles trottoirs squattés par les ven-deurs de l’informel. Dans cetteoptique, M. Boukri a lancé unappel pour la mobilisation descitoyens et des consommateurs,en vue de renoncer à faire leursachats au niveau des trottoirs etautres étals de fortune, dont lamarchandise constitue unemenace pour leur santé, et pourne pas encourager le commerceinformel. La wilaya de Blidacompte plus de 4 000 vendeursactivant dans le circuit informel,a-t-il signalé à cet égard.

G. H./APS

Le Jour D’ALGERIE6 E c o n o m i eLundi 21 avril 2014

Des marchés organisés boudés par des commerçants

En dépit de leur achèvement, depuis plusieurs années, de nombreux marchés dans des communes de Blidademeurent, à ce jour, fermés et boudés par des commerçants, aux motifs de leur «isolement» pour certains, ou pour

cause de manque de certains aménagements, pour d'autres.

L’informel a la peau dure

Les Bourses asiatiques bouclent la semaine en hausseMarchés

La plupart des bourses asia-tiques ont clôturé la semaine

dans le vert, en dépit d’un yen unpeu affaibli et une annonce d’unralentissement de la croissanceéconomique chinoise au premiertrimestre 2014. La Bourse deTokyo a fini en hausse la séanceléthargique de vendredi, aidéepar un yen un peu affaibli. En find’échanges, le Nikkei des 225valeurs vedettes a gagné 0,68%à 14 516,27 points après avoirstagné la veille à la suite d’unbond de plus de 420 points mer-credi, il a avancé de 3,98% surl’ensemble de la semaine.L’indice élargi Topix de tous les

titres du premier tableau a poursa part augmenté de 0,58% à 1 173,37 points. A la clôture de laplace tokyoïte, le dollar tournaitautour de 102,40 yens et l’euroaux environs de 141,48 yens, enhausse par rapport à leurs coursà la clôture jeudi. La Bourse deShanghai a bouclé à l’équilibrevendredi, au lendemain de l’an-nonce du ralentissement de lacroissance économique chinoiseau premier trimestre. L’indicecomposite de Shanghai a reculéde 1,14 point à 2.097,75 points,soit de 1,54% sur l’ensemble dela semaine, dans un volumed’échanges de 72,6 milliards de

yuans (8,5 milliards d’euros). LaBourse de Shenzhen a parailleurs terminé sur une haussede 0,29% où son indice compo-site a avancé de 0,29%, gagnant3,13 points à 1 089,36 points,dans un volume d’échanges de76,2 milliards de yuans (8,9 mil-liards d’euros). Progressant ainside 0,12% sur l’ensemble de lasemaine. Les bourses chinoisesavaient positivement réagidurant la semaine à la suite del’annonce de donnéesmeilleures qu’attendu sur lacroissance chinoise au premiertrimestre. La deuxième écono-mie mondiale a enregistré entre

janvier et mars une croissancede 7,4%, confirmant un ralentis-sement marqué. Sur les troispremiers mois de l’année, la pro-gression du produit intérieur brut(PIB) publié par le Bureau natio-nal des statistiques (BNS) s’éta-blit très en-deçà de la croissancede 7,7% enregistrée au quatriè-me trimestre 2013. Le chiffre offi-ciel est en revanche légèrementsupérieur à la prévision médianede 13 analystes interrogés parl’agence AFP (7,3%). Par ailleurs,la Bourse de Hong Kong était fer-mée vendredi pour cause de jourférié dans le territoire.

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Le budget s’élève à 134millions de dollarsLa Banqueislamique finance un projetd’hydraulique UN PROJET d’hydraulique vil-lageoise et de sanitaires amé-liorés dans les régions desPlateaux et Maritime au Togo,d’un montant de 134 millionsUSD, a été financé par laBanque islamique de dévelop-pement (BID), a rapportésamedi la Télévision nationale.Ce financement, sous forme deprêt, est destiné, entre autres,à la construction de 400 nou-veaux forages équipés depompe à motricité humaine, àla réhabilitation de 100 foragesexistants, à la construction de60 latrines communautaires etde 8 mini-adductions d’eau, aprécisé la meme source. Par ceprojet, le Togo veut attenuer ladisparité entre les différentesrégions du pays en matièred’accès à l’eau potable et d’as-sainissement dans les milieuxruraux et semi-urbains.Conformément à son program-me des Objectifs du millénairepour le développement (OMD)le pays doit porter le taux d’ac-cès à l’eau potable dans lesrégions des Plateaux etMaritime au même niveau de64% actuellement réalisé dansles autres régions, notammentCentrale, de la Kara et desSavanes. Selon le gouverne-ment le taux d’accès à l’eaupotable se situe actuellement à44% et celui des installationssanitaires améliorées au niveaunational à 35%. Ryad F.

Par Kenza R.

Le président de l'associa-tion «Santé Sidi ElHouari», le Dr KamelBrikci, lance un véritable

cri d'alarme devant la situationcatastrophique dans laquelle setrouve ce quartier mythique de laville d'Oran.

«La sauvegarde de ce quartierhistorique, cœur de la capitalede l'ouest du pays, doit être unepriorité et une préoccupationcontinue des pouvoirs publics»,a estimé ce responsable d'unedes associations locales les plusdynamiques.

La sauvegarde du centre his-torique, culturel d'Oran et detoute la région, doit être une prio-rité et une nécessité, car ce quar-tier renferme, la mémoire del'ouest du pays et de l'Algérie engénéral. «Nous retrouvons desvestiges de l'époque préhisto-rique jusqu'à aujourd'hui en pas-sant par toutes les civilisations»,a expliqué le Dr Kamel Brikci.

Noyau principal de la villed'Oran, ce site abrite plusieurssites archéologiques attirant destouristes, dont 70 monumentsnon classés, 14 autres classésmonuments nationaux, témoi-gnant de plusieurs époques his-toriques qu'a connues la capitalede l'ouest algérien.

Toutefois, l'état des lieux estlamentable : des joyaux architec-turaux du 19e siècle s'effritent etrisquent de s'effondrer à toutmoment, des écoles, l'hôpitalBaudens complètement aban-donné et pillé, la place de laperle (ex-place la Blanca) à partirde laquelle Sidi El Houari a étéconstruit, se trouvent dans unesituation déplorable.

«C'est vraiment désolant.Nous recevons des délégationsétrangères tout au long de l'an-née. Les étrangers nous deman-dent pourquoi toutes cesrichesses sont délaissées. Nousne savons quoi leur répondre»,souligne le Dr Brikci.

Du site «Scalera», premierquartier d'Oran construit en1509, seules quelques maisonsont «survécu» à la vague desdémolitions entreprises dans lesannées 70/80. «Edderb», site édi-fié sous le règne du BeyMohamed El Kebir, a failli, luiaussi, être complètement rasé.«Ce sont des pans entiers del'histoire qui partent dans l'indiffé-rence la plus totale», déplore lemême interlocuteur.

Sidi El Houari se dépeuple.Ses habitants sont relogésailleurs, dans des cités-dortoirs,déshumanisées. Ils se sententcoupés de leurs racines et nepeuvent reproduire dans leursnouveaux sites d'habitation lesvaleurs d'entraide, de fraternité etde solidarité, bien ancrées jadischez les familles oranaises. Aubou leva rd S ta l i ng rad , des

immeubles entiers sont vidés deleurs occupants. Les portesd'accès murées. Les glissementsde terrain se multiplient àl'exemple de la rue des jardins,fermée à la circulation automobi-le depuis plus de deux années.

Les dégâts causés par lescours d'eau souterrains traver-sant la ville, comme OuedRouina et Oud R'hi, commencentà paraître à l'œil nu. «C'est unesituation inacceptable», s'insurgele Dr Briksi, ajoutant que les plushautes autorités de la wilayad'Oran sont conscientes de lasituation.

«Manque de volonté politiquepar la mise en place d'instru-ments opérationnels pour préser-ver Sidi El Houari», a-t-il ajouté,appelant à la mise en placed'«une cellule de crise» pour dis-cuter de la situation et trouver lessolutions adéquates.

«Nous devons mettre en placeun organe exceptionnel avec desmoyens exceptionnels pour pré-

server ce qui reste du quartier etrestaurer ce qui est à restaurer»,préconise-t-il, estimant «impérati-ve» une implication de tous, lesautorités locales, les associa-tions, les comités de quartiers,les universitaires, historiens etmême les citoyens. «La volontécitoyenne est là. Tout le mondeveut sauver Sidi El Houari», sou-ligne le même responsable.

D e s o n c ô t é , H a o u è sBelmaloufi, vice-président deSDH et directeur de l'école-chan-tier de la même association, sou-ligne également l'état désastreuxde certains sites.

«Des bâtisses magnifiquespouvant être des sites touris-tiques par excellence se trouventdans un état déplorable. C'est lecas de Ksar el Aâricha, où lejeune Emir Abdelkader a vécuquatre années durant avec sonpère Hadj Mahieddine, ou enco-re de la mosquée de SidiMohamed El kebir, dont le mina-ret est un monument classé, est

affectée par des fissures de plusde 30 centimètres de large»,explique-t-il. Haoues Belmaloufisouligne le rôle que joue l'asso-ciation en matière d'éducationdes jeunes pour tout ce qui estpatrimoine et préservation. «Lesjeunes sont jaloux de leur patri-moine. Ils sont avides deconnaître leur culture et leuridentité. Cette prise de conscien-ce est déjà un pas vers la préser-vation et la sauvegarde de cepatrimoine», commente-t-il.

Un gros budgetpour la réhabilitation

Dans cette optique, uneécole-chantier, dédiée à la for-mation dans les métiers du patri-moine, a été créée en 2003 parl'association SDH, au cœur duquartier historique de Sidi El-Houari. Elle a été agréée en2011. Les métiers enseignés onttrait à la maçonnerie traditionnel-le, la taille de pierre, la forge et la

ferronnerie, la menuiserie et lacharpente. Près de 500 jeunesartisans ont été formés au seinde cette école. Près de la moitiéont été recrutés par les entre-prises chargées de la réhabilita-tion du vieux bâti à Oran, rappel-le avec fierté le même respon-sable. «Nous formons des jeunesde la rue, des jeunes exclus dusystème éducatif. Nos élèves ontfait des parcours très positifspour aboutir à leur insertion pro-fessionnelle. C'est une grandevictoire pour nous», a-t-il ajouté.En ce mois d'avril courant, unelueur d'espoir a pointé à l'horizonavec l'annonce par le walid'Oran, Abdelghani Zaalane, lorsde la première session ordinairede l'APW, d'une opération deréhabilitation du vieux quartier.

Une enveloppe de pas moinsde 1,04 milliard DA a été allouéepour la réfection de plusieursquartiers de Sidi El Houari et laréhabilitation de ses aspectsurbains. K. R./APS

Le Jour D’ALGERIE 7P a t r i m o i n e Lundi 21 avril 2014

Sidi El Houari,un patrimoine en déperdition

Noyau principal de la ville d'Oran, il abrite plusieurs sites archéologiques attirant des touristes, dont 70 monuments non classés, 14 autres classés monuments nationaux.

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P as moins de 250 jeunes bénéficierontprochainement d'une formation spéciali-

sée en réhabilitation du vieux bâti, a annon-cé samedi à Oran le président de l'associa-tion socioculturelle «Santé Sidi El-Houari»(SDH). «Cette initiative, menée en partenariatavec les différents acteurs du secteur, per-mettra à terme l'insertion professionnelle de250 artisans et ouvriers spécialisés en réha-bilitation», a précisé Kamel Bereksi, enmarge de la cérémonie d'ouverture du moisdu patrimoine.

Cette opération a été mise sur pied parplusieurs partenaires, à l'instar de laDirection de la formation et de l'enseigne-ment professionnels, la Direction de l'emploi,la Chambre de l'artisanat et des métiers,l'Office de promotion et de gestion immobi-lières (OPGI) et la Faculté d'architecture de

l'Université des sciences et de la technologied'Oran (USTO), a expliqué M. Bereksi.

Une société chargée de la réhabilitationd'immeubles anciens dans la ville d'Oranparticipe également à cette opération quidébutera, dans une première phase, par laformation d'une vingtaine de formateurs,dont des architectes, des ingénieurs et arti-sans confirmés, a fait savoir le président de«SDH».

«L'intérêt de cette initiative réside égale-ment dans le fait qu'elle comblera le déficit enmain-d'œuvre relevé à travers les différentschantiers de réhabilitation en cours à Oran»,a-t-il fait valoir, tout en insistant sur la valeurajoutée escomptée au plan qualitatif.

L'association SDH est implantée au cœurdu quartier historique de Sidi El-Houari oùelle dispose d'une école de formation dédiée

aux divers segments du bâti ancien, commela maçonnerie traditionnelle, la taille de pier-re, la charpente et la ferronnerie.

Près de 180 jeunes issus de cette structu-re de formation agréée ont été déjà recrutéspar les entreprises chargées de la réhabilita-tion du vieux bâti à Oran.

La cérémonie d'ouverture du mois dupatrimoine s'est tenue sur le site de «SDH»sous le slogan «Ensemble, ravivons le patri-moine oranais».

Les organisateurs ont présenté à cetteoccasion leur programme d'activités quicomprend, entre autres, une caravane desensibilisation, des visites guidées à traversle vieil Oran et des conférences mettant enexergue la richesse du patrimoine matériel etimmatériel algérien.

R. P.

Maçonnerie traditionnelle, taille de pierre, charpente…Formation à la réhabilitation du vieux bâti

Le mausolée deSidi El Houari

Par Saber Z.

«Ces 34 plagesseront équi-pées decabines d'ha-

billage, de douches et de sani-taires, nouvellement acquis parla wilaya», a indiqué à l'APS lechef de bureau du tourisme decette direction, MoradBoujenane, qui a assuré que ceséquipements en structureslégères, seront distribués enquantités suffisantes, selon letaux de fréquentation desplages.

Par ailleurs, trois plages, àsavoir Madagh (Aïn El Kerma), la«Grande plage» et «les Dunes»(Aïn El Turck) ont fait récemmentl'objet d'une concession au profitde trois exploitants pour unepériode de cinq ans après adju-dication.

La même source a assuré durespect des espaces libres ou àconcéder tels que délimités parles bureaux d'études et approu-vés par les services techniquesdes communes des daïrascôtières concernées et fixés parla loi. Dix autres plages relevantdes communes de Mers ElHadjadj, Gdyel, Ain El Kerma,Aïn El Turck et El Ançor, ont étécédées pour exploitation au gré-à-gré après que l'opération d'ad-judication s'est avérée infruc-tueuse, a ajouté la même sour-ce. D'autre part, pour cette sai-son estivale, toutes les plagesvisitées par une commission de

cette direction répondent auxexigences : voies d'accès amé-nagées avec parking éloignédes zones de baignade et dedétente. Seul le site de CapCarbone (Arzew) fait l'objet dequelques réserves. Celles-ci doi-vent être levées pour permettrel'ouverture de cette plage à labaignade.

Par ailleurs, le chef de servicedu suivi des activités touristiqueset de contrôle à la DTA,Belabbes Kaïm Benamar, a faitpart de la réactivation de la com-mission mixte tourisme-commer-ce, à l'occasion de la saison esti-vale prochaine. Sa mission estde contrôler la qualité des pres-tations de tous les établisse-

ments hôteliers balnéaires, pré-cisant que l'opération de contrô-le sera effectuée à partir du 25mai prochain.

Pour rappel, la wilaya d'Orandispose de 64 établissementshôteliers balnéaires, situés pourl'essentiel (59 unités) dans ladaïra d'Aïn El Turck, a-t-on indi-qué. S. Z./APS

Le Jour D’ALGERIE8 S o c i é t éLundi 21 avril 2014

Préparatifs de la saison estivale à Oran

Les plages seront dotées de nouvelles commodités Les trente-quatre plages de la wilaya d'Oran seront dotées, en prévision de la saison

estivale, de nouveaux équipements pour assurer confort et quiétude aux estivants, a-t-onappris auprès de la direction locale du tourisme et de l'artisanat (DAT).

Ph

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. R

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Thème d'une rencontre à AdrarLes voyages scientifiquesdes anciens hommes deculte en débatLES VOYAGES scientifiques etde quête du savoir des ancienshommes de culte, et les moyensde réhabilitation de leur mémoireet œuvres, ont été au centre destravaux du 12e colloque deCheikh Sidi Mohamed Belkebir,ouverts samedi à Adrar. Initiéepar la commission des affairesreligieuses, culturelles et spor-tives de la commune d'Adrar, encoordination avec la directiondes affaires religieuses et deswaqfs de la wilaya, la rencontrevise la valorisation des voyagesscientifiques en quête du savoirdu défunt Cheikh Sidi MohamedBelkebir. Ce dernier a consacrésa vie à la propagation desvaleurs et préceptes de l'Islam, lamodération dans la religion et lessciences cultuelles au service dela société, a indiqué le présidentde la commission précité,Mustapha Benzita. Le directeurdes affaires religieuses d'Adrar,Abderrahmane Bekraoui, de soncôté, a qualifié cette rencontred'«opportunité pour tirer lesenseignements de cette person-nalité religieuse, le défunt CheikhMohamed Belkebir, à la lumièredu savoir accumulé lors de cesvoyages, et ce, dans un but depréservation de l'identité nationa-le des différents facteurs derégression et de dilution». «Lesexpéditions de Cheikh MohamedBelkebir ont eu un grand impactsur la personnalité et sur l'itinérai-re religieux, scientifique et moraldu Cheikh qui les a investis dansl'enseignement et les actions deréforme au sein de la société», a-t-il ajouté. Les travaux de cetterencontre d'une journée, àlaquelle ont pris part deshommes de culte, chouyoukh,imams et enseignants universi-taires, ont donné lieu à diversescommunications axées sur la vie,les œuvres et les voyages deCheikh Sidi Mohamed Belkebir,de la région de Tamentit à cellede Tlemcen et des lieux saintsde l'Islam, en plus de visites àses disciples qui exercent dansles mosquées à travers diffé-rentes régions du pays. Lescontextes des voyages derecherches, l'histoire des expédi-tions, les éminents voyageurs,les tournées scientifiques chezles ouléma du Touat, les bienfaitsdes voyages sur la formation dela personnalité scientifique, lesvoies de réhabilitation desvoyages scientifiques, ont étéabordés également par les parti-cipants. Concernant l'impact desvoyages sur la formation scienti-fique de la personne, l'ensei-gnant BâathmaneAbderrahmane, a mis en reliefles multiples déplacements desouléma du Touat, dont CheikhSidi Abderrahmane BâoumerTinilani et Cheikh Abou HafsOmar Ben Abdelkader, et leursrépercussions positives sur leurpersonnalité. La rencontre a étémise à profit pour remettre desbillets de voyage «Omra» auxlieux saints de l'Islam et deséquipements informatiques àsept étudiants lauréats duconcours sur l'apprentissage dela Sira (conduite) du Prophète(QSSSL), qui a vu la participationde 37 concurrents. Une vielléereligieuse, avec une lecture de laFatiha du saint Coran, à lamémoire du regretté Cheikh SidiMohamed Belkebir, a eu lieu ven-dredi soir, à la mosquée épony-me, en présence des autoritéslocales, de nombreux élèves etdisciples du Cheikh, venus dedifférentes régions du pays.

Samir A.

L e cavalier Said Mahi du club équestre«Hocine-Mansour» de Mostaganem a

remporté le grand prix du concours nationalde saut d'obstacles, qui a pris fin samedi soirau centre équestre «Ahmed-Ben Bella» deRelizane. La deuxième place dans cettecompétition est revenue au même cavaliersur un autre cheval, alors qu'Ait LounisBrahim du club de Zéralda (Alger) s'est clas-sé troisième.

La cérémonie de clôture de cette manifes-tation sportive a été présidée par le wali deRelizane, Abdelkader Kadi, en présence duprésident de la Fédération équestre algérien-ne (FAE), Mohamed Metidji et d'un publicnombreux venu assister à la remise descoupes et médailles aux lauréats.

Le président de la FAE a déclaré à l'APSque cette compétition vise la «sélection dejeunes talents pour renforcer la sélection

nationale et représenter l'Algérie aux compé-titions arabes et internationales».

Le grand prix de saut d'obstacles, organi-sé deux jours durant par le club équestre«Ahmed-Ben Bella» de Relizane en collabo-ration avec la FAE, a vu la participation de 64cavaliers représentant 11 clubs des wilayasd'Alger, d'Oran, de Relizane, de Tiaret, deMostaganem, de Blida, de Tipasa et d'AinDefla. Nadir T.

Concours équestre de Relizane

Le cavalier Saïd Mahi remporte le Grand Prix

L a Direction de l'enseigne-ment et de la formation pro-

fessionnels de la wilaya d'Alger asigné, depuis le début de l'année2014, 12 conventions de parte-nariat avec des entreprises éco-nomiques dispensant aux élèvesstagiaires une formation pra-tique, a indiqué dimanche ledirecteur de cette structure,Zeknoune Ahmed.

M. Zeknoune a précisé àl'APS que la conclusion de cesconventions consacre «la miseen œuvre de la politique adoptéepar le ministère de tutelle pour lamise en place d'une formationcomplémentaire adaptée aux exi-

gences du marché du travail». Ces conventions permettront

aux nouveaux diplômés des ins-tituts et centres de formation etd'enseignement professionnelsd'acquérir de l'expérience dansleurs domaines de formation enleur offrant des opportunités detravail au sein même de cesentreprises qui souffrent d'unmanque de main-d'œuvre quali-fiée dans plusieurs spécialités.

M. Zeknoune a affirmé que «laformation à la demande» consti-tue une nouvelle stratégie adop-tée par la Direction de l'ensei-gnement et de la formation pro-fessionnels pour contenir la crise

de main-d'œuvre spécialiséedans les domaines du bâtimentet des travaux publics, desdomaines qui drainent une main-d'œuvre importante au regarddes grands chantiers et projetsdivers réalisés au niveau de lawilaya.

Les spécialités proposées parles différentes entreprises dusecteur aux élèves stagiairesdans la wilaya d'Alger, consti-tuent, selon M. Zeknoune, 80 %des 422 spécialités prévuesdans la nomenclature des spé-cialités. Toutes ces spécialitésseront disponibles à l'horizon2015 une fois que les différents

projets seront réceptionnés parle secteur, a-t-il affirmé.

Il a ajouté qu'une enveloppede plus de 70 milliards a étéconsacrée au parachèvement deces projets.

Le parc pédagogique du sec-teur de la formation et de l'ensei-gnement professionnels de lawilaya d'Alger comprend près de35 000 places réparties à travers80 instituts, centres et annexesoutre les 183 établissements pri-vés agréés.

Amina L.

Formation professionnelle

Douze conventions de partenariat avec des entreprises économiques

Par Kader S./APS

Q uelque 70 aides à l’habi-tat rural ont été attri-buées dern iè remen t

dans la commune de Sehailia(Mascara) au titre du programmecomplémentaire, a-t-on apprisdu président d’APC.

Ce nouveau quota s’ajoute à1 150 aides à l’habitat rural donta bénéficié la commune depuis2002, ce qui a permis le retourd’un grand nombre de la popula-tion à leurs douars d’originequ’ils ont quittés dans lesannées 90 à cause de la détério-ration de la situation sécuritaire.

La commune de Sehailia àvocation agricole, qui regroupe14 douars totalisant 13 000 habi-tants, connaît un déficit en habi-tat rural de 1 100 unités selondes demandes de citoyens.

Cette collectivité locale abénéficié depuis deux ans de189 logements sociaux locatifsdont 49 ont été réalisés et attri-bués et le restant sera concrétiséavant la fin de l’année en cours.A noter que cette commune n’apas bénéficié d’autres pro-grammes faute de foncier.

Elle déplore aussi, selon sonP/APC, un déficit en matière detransport scolaire disposant seu-

lement de cinq bus insuffisantspour le transport de 200 élèvesdu cycle moyen de la partie sud-est de la commune et de 250lycéens vers la ville de Tighennifen plus d’élèves du primaire versdes écoles distantes de 3 kilo-mètres de leurs foyers. Le vice-

président d’APC chargé desaffaires sociales a insisté, poursa part, sur l’importance de laréalisation d’un CEM dans lacommune destiné aux élèves deZaaguine et de zones limi-trophes en plus d’un lycée.

K. S./APS

Ph

: DR

BiskraTrois personnespérissent dans une fosseseptiqueTROIS personnes dont unenfant ont trouvé la mort,samedi après-midi dans unefosse septique au lieu-dit ElMaktoufa, dans la communede Tolga (Biskra), a apprisl’APS auprès de la Protectioncivile. L’accident est survenulorsqu’un enfant, âgé de troisans, a fait une chute mortelledans un puits servant de fosseseptique, suivi de son père(35 ans) qui a tenté de lesauver, puis d’une troisièmepersonne, un fellah qui s’estprécipité pour les secourir.Tous les trois y ont laissé leurvie. Les trois dépouilles,retirées de la fosse par leséléments de la Protectioncivile ont été déposées à lamorgue de l’hôpitalMohamed-Ziyouche de la villede Tolga (36 km à l’ouest deBiskra), a ajouté la mêmesource. Les servicescompétents ont ouvert uneenquête pour établir lescirconstances exactes de cetaccident. Salim N.

Bouira Deux adolescentsont trouvé la mortpar noyadeDEUX ADOLESCENTS âgésde 14 et 16 ans ont trouvé lamort mardi par noyade dansune mare d’eau dans lacommune d’Ain Bessam (20km à l’ouest de Bouira), a-t-onappris auprès des services dela Protection civile. Les deuxadolescents se sont noyésalors qu’ils nageaient dansune mare d’eau de plus dedeux mètres de profondeur,dont les eaux sont destinées àl’irrigation des terres agricolessituées près de la routenationale n°18, selon lesexplications fournies par laProtection civile. Les corpssans vie des deux adolescentsont été repêchés par lesservices de la Protection civileet transférés à la morgue del’hôpital de Ain Bessam, a-t-onprécisé. Kaci N.

Ain Témouchent De la droguerejetée par la merAU MOINS 31,221 kilos de kiftraité rejetés par la mer ont étédécouverts et saisis en cettefin de semaine par leséléments de la sûreté urbainede Terga, a-t-on indiquésamedi dans un communiquéde la sûreté de wilaya d’AinTémouchent. Répartie en 60plaquettes, la drogue étaitsoigneusement dissimuléeentre les broussailles auniveau des plages de Oued ElHallouf et El Ain, a-t-onprécisé. La police a ouvertune enquête pour identifier etarrêter les auteurs de ce trafic.

R.R. /APS

Le Jour D’ALGERIE R é g i o n s Lundi 21 avril 2014 9

La commune de Sehailia à vocationagricole connaît un déficit en matièred’habitat rural.

Attribution de dizainesd’aides à l’habitat rural

Mascara

Des projets de 4 000 places pédago-giques et 1 000 lits sont actuellement en

cours de réalisation dans la wilaya de Tiaret,a-t-on appris du directeur du logement etéquipements publics (Dlep).

Lancés en février dernier à Tiaret et dotésd’une enveloppe de 1,6 milliard DA, les tra-vaux de réalisation de places pédagogiquessont confiés à une société chinoise (2 000places) et une entreprise algérienne (2 000).

Les délais de réalisation de ce projet, ins-crit dans le cadre d’un lot de 6 000 placespédagogiques dont a bénéficié la wilaya,sont fixés à 30 mois, selon la même source.

Il est prévu le lancement de la réalisationde 2 000 places restantes ultérieurementpour renforcer des instituts relevant de l’uni-versité de Tiaret à Sougueur et à KsarChellala. S’agissant des 1 000 lits en coursde réalisation à Sougueur et Ksar Chellala,

les travaux prévus d’être livrés en fin d’annéeen cours sont confiés à plusieurs entre-prises.

Le secteur de l’enseignement supérieur abénéficié de projets de 3 000 lits lors de lavisite de l’ex-Premier ministre, AbdelmalekSellal en août dernier dans la wilaya. Ilsseront lancés en travaux prochainement, a-t-on indiqué.

Saci F.

Tiaret

Réalisation en cours de 4 000 places pédagogiques

Les travaux de réalisation d’un parc zoolo-gique ont été lancés, dernièrement, au

niveau du parc de loisirs de Kharouba dansla périphérie de la ville de Mostaganem, a-t-on appris du président de l’Assemblée popu-laire communale.

Ce futur parc, premier du genre dans larégion, s’étend sur une superficie de 60 hec-tares. Les travaux de terrassement, d’ouver-ture de pistes et de voiries seront achevés

cette année. Concernant les autres struc-tures de divertissement dans ce parc, leP/APC a indiqué qu’elles seront confiées àdes investisseurs privés, signalant que 5dossiers d’investissement national et étran-ger et autres dans le cadre du partenariatsont à l’étude.

Le projet prévoit un aquaparc de 12 ha,un jardin d’attractions et de jeux pourenfants, des espaces verts pour les familles,

des terrains de sport, un espace de cinéma5D, des restaurants, des locaux commer-ciaux, des cafés outre un parking d’unecapacité de 4 000 véhicules.

Les investisseurs seront tenus d’adopterla qualité et la sécurité dans le choix de maté-riels aux normes internationales. Le parcd’attractions est appelé à devenir un pôletouristique, économique et écologique.

Hakim T.

Mostaganem

Lancement des travaux de réalisation d’un parc zoologique

Une dotation de plus de cinq milliards deDA a été affectée à la wilaya de Djelfa, au

titre du présent quinquennat et du program-me complémentaire, pour la réalisation deprojets de raccordement au gaz naturel, a-t-on appris samedi auprès de la direction loca-le de l’Energie et des mines (DEM).

Un montant de près de 4,492 milliards deDA de cette dotation a été dégagé pour leraccordement des agglomérations urbainesd’Oum Drou, Lakhmis, El Kernini, Sidi

Bayzid, Amoura et Oum Adham, abritantprès de 2026 foyers.

Les études techniques inhérentes à cesprojets sont déjà achevées, au même titreque la sélection des entreprises chargées dela réalisation des réseaux, a ajouté la mêmesource. Une autre enveloppe de près de 800millions de DA servira à la réalisation de prèsde 5 000 raccordements au profit d’agglomé-rations secondaires, et ce, au titre d’uneconvention paraphée entre le ministère de

tutelle et l’entreprise de distribution d’électri-cité et de gaz du Centre.

La concrétisation de ces projets portera letaux de raccordement de la wilaya au réseaude gaz naturel de 82% à 89%, selon la mêmesource, qui signale la réalisation en coursd’autres projets portant sur le raccordementdes communes de Taadhimt et Deldoul et decinq agglomérations urbaines pour un mon-tant de plus de 1,7 milliard de DA.

Amar B.

Djelfa

Un budget le raccordement au gaz naturel

Un tronçon de 13 km de la route nationa-le (RN) n° 10 reliant la commune de

Sigus au lieu-dit Taxas, dans la wilaya d’OumEl Bouaghi, a fait l’objet d’une opération dedoublement et ouvert à la circulation, a-t-onconstaté samedi. D’un coût de 770 millionsde dinars, cet axe, désormais en 2 x 3 voies,

doté d’un ouvrage d’art enjambant l’ouedSigus, a permis d’améliorer «notablement» letrafic automobile, a affirmé à l’APS le direc-teur des travaux publics (DTP), MohamedBahloula. Le doublement attendu «prochai-nement» d’un segment de la RN 10 reliantSigus à Ouled Rahmoune (Constantine) «flui-

difiera davantage la circulation entre leswilayas situées dans cette région et l’autorou-te Est-Ouest», a ajouté le même responsable,soulignant qu’à terme, ce sont 80 km entreAin Beïda et les limites de la wilaya deConstantine qui seront doublés.

Dalila H.

Oum El Bouaghi

Doublement d’un tronçon routier de 13 km

Par Djamal N.

L’Assemblée nat ionaleconstituante ( ANC) aadopté samedi les

articles 7 à 17 du projet de loiélectorale et des référendums etrefusé en bloc l’article 18. Desdivergences sur plusieurs propo-sitions de modification ont per-turbé la séance qui a été suspen-due à deux reprises.

Aucun changement n’a étéapporté à l’article 7 sur le registredes électeurs, alors qu’une pro-position d’amendement a étéretenue pour le 8, stipulant queles structures administrativescompétentes sont appelées àfournir à l’Instance pour les élec-tions (ISIE) toutes les donnéesrelatives au registre électoral etaux personnes privées du droitde vote ainsi que les mises à jourles concernant.

Un amendement consensuelde l’article 9 relatif aux listesélectorales des électeurs a étéapprouvé.

Lors de la reprise des travauxsous la présidence de LarbiAbid, deuxième vice-présidentde l’ANC, 130 députés ont votépour l’article 10 qui interdit l’ins-cription des électeurs sur plusd’une seule liste. Ils ont, égale-ment, adopté l’article 11 dispo-sant que «les listes électoralessont fixées selon un calendrierdéfini par l’ISIE».

L’article 12 relatif à la publica-tion des listes électorales dansles médias a été approuvé par135 voix après le refus d’une pro-position de modification et lemaintien d’une autre préconisantla mobilisation d’interprètes enlangue des signes.

Avant d’être adopté à 114voix, la discussion de la proposi-

tion consensuelle de l’ISIE deréduire à 3 au lieu de 5 jours lesdélais de recours concernant leslistes des électeurs, a suscitéune vive polémique à l’hémicycledu Bardo acculant le présidentde la séance à lever temporaire-ment les travaux.

L’article 14 sur les délaisd’examen des recours a été voté

par 117 élus dans une nouvelleversion amendée.

Les propositions de modifica-tion des articles 15, 16 et 17concernant les demandes decontestation ont toutes été reje-tées. Les élus ont refusé l’article18, le premier du chapitre consa-cré au candidat.

Dj. N.

Lors de la reprise des travaux sous laprésidence de Larbi Abid, deuxième vice-président de l’ANC, 130 députés ont votépour l’article 10 qui interdit l’inscription des électeurs sur plus d’une seule liste. Ilsont également adopté l’article 11 disposantque «les listes électorales sont fixées selon un calendrier défini par l’ISIE».

Le projet de loi électorale adopté Tunisie

Le Jour D’ALGERIEM a g h r e b Lundi 21 avril 2014 11

Montagne Chaâmbi

Un soldat tunisien a été tué et un autreblessé dans l’explosion d’une mine

survenue vendredi dans la montagneChaâmbi, dans la province de Kasserine(centre-ouest) en Tunisie, a indiqué samedile ministère tunisien de la Défense.

«La mine a explosé au passage d’unvéhicule de l’armée près d’un campementde terroristes dans la zone militaire ferméede Chaâmbi», a expliqué le porte-parole duministère, le colonel-major Taoufik

Rahmouni. Peu de temps avant, une fusilla-de avait éclaté entre des militaires position-nés à l’intérieur de la zone fermée et desterroristes retranchés dans la zone, a pour-suivi le porte-parole.

Le ministère de la Défense avait annoncéjeudi que les frontières occidentales dupays étaient désormais classées commeune zone militaire. Au regard des opéra-tions de balayage en cours menées par l’ar-mée, le périmètre de la montagne Chaâmbi

a également été déclaré zone militaire fer-mée .

Le colonel-major Taoufik Rahmouni avaitexpliqué que la hausse de la criminalitéorganisée et les attaques ciblant les forcesde sécurité étaient les principales raisonsde cette décision.

Plus de 16 explosions de mines ont étésignalées dans ladite zone depuis avril2013.

Zaid T./APS

Un soldat tué dans l’explosion d’une mine

Sahara occidental

Une délégation sahraouie au Forum social des migrations à Tunis

Nomination dequatre nouveauxambassadeurs QUATRE nouveauxambassadeurs de Tunisie vontêtre nommés prochainement,selon le magazine JeuneAfrique. Il s’agit de MohamedSlim Hammami, ancien consulde Tunisie à Toulouse quireprésentera la Tunisie auprèsde l’Unesco à Paris, postevacant depuis le départ deKhemaïs Chamarri, en févrierdernier. Ilyès Gasri, ancienambassadeur à Tokyo et àSéoul, sera affecté à Alger,tandis que Raouf Chatti seranommé à Tripoli et Nadra Drijà Berne. Les nouveauxambassadeurs sont tousdiplomates de carrière etprésumés neutres.

Une délégation sahraouieprend part aux travaux du

troisième Forum social desmigrations organisé à Monastiren Tunisie, pour débattre lespolitiques de migration entre-prises par les pays des deuxrives de la Méditerranée et sonimpact sur les conditions de vieet de la sécurité des migrants.

La question sahraouie étaitprésente en force durant lesdébats des ateliers, notammenten ce qui concerne la liberté decirculation entre les pays duMaghreb arabe, où les partici-pants ont pu s’informer de laréalité du mur de la honte érigépar le Maroc qui divise leSahara occidental et son peupledivise le peuple sahraoui endeux parties depuis plus de38ans.

Les femmes sahraouies ontprésenté des témoignages rela-tant les souffrances des femmes

sahraouies dans les camps deréfugiés et dans les territoiresoccupés du Sahara occidentalen raison de l’occupation illéga-le de leur territoire par le Maroc.

Les participants ont appeléau respect des conventionsinternationales des réfugiés,notamment la sensibilisationautour de la situation de réfu-giés auprès des gouverne-ments, et à faire reconnaîtreleurs souffrances, en particulier

les réfugiés du Sahara occiden-tal, Palestine et de la Syrie. Latroisième session du Forumsocial des migrations poursuitses travaux auxquels participentune délégation sahraouieconduite par le secrétaire géné-ral de l’union des étudiants sah-raouis (UESARIO), AhmedLahbib Abdi, des élus et desreprésentants de la société civi-le. Aymen K./SPS

Ph

: DR

La délégation des organisations partici-pantes à la conférence internationale de

soutien à la résistance de la femme sah-raouie a adressé une lettre aux membres duConseil de sécurité de l’ONU ,exprimant leurprofonde préoccupation par l’expulsion desdélégations étrangères, à la ville d’El Aaiunoccupé du 17 au 20 avril. Ces délégationsétrangères composées des organisations

sociales et politiques européennes tentaientde se rendre aux territoires occupés duSahara occidental pour prendre part aux tra-vaux de la troisième conférence internationa-le de solidarité avec la femme sahraouie ets’enquérir de la situation des droits de l’hom-me dans le territoire occupés. Dans le mêmecontexte, les participants ont exprimé leurvolonté de joindre leurs voix aux organisa-

tions internationales, dont AmnestyInternational , centre Robert F. Kennedy pourla justice et les droits de l’homme, afin decondamner les graves violations des droitsde l’homme commises par les autorités d’oc-cupation marocaines et exigent la créationd’un mécanisme permanent pour la protec-tion des droits de l’ homme au Sahara occi-dental. Rafik M.

Conférence internationale de soutien à la résistance de la femme sahraouie L’expulsion des délégations étrangères condamnée

M o n d eLundi 21 avril 201412 Le Jour D’ALGERIE

Par Ali O.

«Je ne m'attendais pas àce qu'on doive se battrepour les droits desfemmes dans ce pays»,

assure Inam Adboul Majed, uneprésentatrice de télévision, candi-date à un siège de députée àBaghdad.

«Je voulais me battre pour unmeilleur système éducatif, desmeilleurs services, des meilleuresconditions de vie» mais la questiondu droit des femmes est un «pro-blème fondamental qui doit êtrerésolu» avant tout, ajoute-t-elle.Selon l'ONU, au moins un quartdes Irakiennes âgées de plus de12 ans sont illettrées, seulement14% des femmes travaillent ousont en recherche d'emploi. Etplus de la moitié des femmes de15 à 49 ans pensent qu'un époux ale droit de battre sa femme.L'emploi est un enjeu majeur carcela «affecte l'indépendance finan-cière des femmes, et sans cetteindépendance, elles ne peuventpas choisir leur vie», insiste FrancesGuy, la responsable en Irak del'ONU Femmes. Les Irakiennes sonten outre victimes de violences, à lafois dans l'espace privé, mais aussidans les lieux publics et les trans-ports. Pourtant dans les années1970, l'Irak était réputé être le paysle plus progressiste en matière dedroits des femmes au Moyen-Orient. Mais le régime de SaddamHussein, puis les violences quiravagent le pays depuis l'invasionaméricaine de 2003, ont fait volercette liberté en éclats. Analystes etcandidates s'accordent à dénoncerl'impact désastreux des violences –

qui ont fait plus de 2 650 mortsdepuis début 2014 selon un bilande l'AFP – sur la situation desfemmes. Mais ils pointent égale-ment du doigt les mentalités. Ainsiles hommes irakiens sont environ50% à considérer qu'ils sont endroit d'empêcher leur femme de tra-vailler et qu'ils peuvent la frapper

dans certaines circonstances,selon l'ONU. Et une récente propo-sition de loi controversée risque deles conforter dans leur opinion.Déposé à quelques semaines desélections, ce projet de loi sur lafamille a créé une polémique, sesdétracteurs dénonçant en particu-lier une clause autorisant les filles à

divorcer dès l'âge de neuf ans,induisant la possibilité de les marierencore plus jeunes. Une litanied'autres articles de ce genre, dontl'obligation pour les femmes d'avoirdes relations sexuelles avec leurmari à chaque fois que ce dernier lesouhaite, ont été décriées par desmilitants laïques irakiens et desONG internationales fustigeant unedégradation flagrante des droitsdes femmes. A l'opposé de ce pro-jet, la Constitution irakienne recon-naît la place des femmes, exigeantqu'un quart des sièges auParlement leur revienne. Cettecontrainte ne s'impose cependantpas à l'exécutif, et les femmesministres ont été de moins enmoins nombreuses dans les diffé-rents cabinets entre 2006 et 2010,explique Intisar al-Joubouri, dépu-tée de la province de Ninive, quidéplore les vaines promesses. «Sion regarde les programmes électo-raux (...) on voit qu'ils s'intéressentaux droits des femmes», dit-elle.«Mais lorsque des hommesgagnent un siège de député aux

élections, ils oublient» ces pro-messes. Lors d'un récent forum surles droits des femmes, la questiondes quotas a été soulevée, plu-sieurs intervenants prenant la paro-le pour critiquer une loi qui amène-rait au pouvoir des politiciennespeu qualifiées. La majorité desinterventions ont néanmoins soute-nu ce système. «Même si les quotasprésentent de nombreux aspectsnégatifs (...) il y a plus de bonneschoses que de mauvaises», insisteainsi Maysoon al-Damalouji, unedéputée de Baghdad, candidate àsa réélection. «Au moins cela afamiliarisé les femmes à la vie poli-tique et les a fait devenir une réalitédans la vie politique», explique-t-elle. Quant aux aptitudes des candi-dates, l'élue rétorque: «de la mêmefaçon, on peut se demander si cer-tains hommes ont été aussi compé-tents qu'ils auraient dû l'être». «Jepense que la plupart des gens sontd'accord sur le fait que ni leshommes, ni les femmes, n'ont été àla hauteur de leurs responsabilités»,conclut la députée. A. O.

Les candidates aux législatives en campagne pour les droits des femmes

Q uand il n'élabore pas une stra-tégie pour prendre les

champs de pétrole du Soudan duSud, l'ancien vice-président RiekMachar, redevenu chef de guerrerebelle, aime lire un livre au titreévocateur: «Pourquoi les nationséchouent».

Les cyniques pourraient lui direqu'il n'a qu'à regarder les ruines deson pays, dévasté par plus dequatre mois de guerre civile entreses hommes – un mélange de sol-dats déserteurs, de miliciens etd'enfants-soldats – et les forcesrestées fidèles à son rival, le prési-dent Salva Kiir.

«Je ne souhaitais plus menerune nouvelle guerre», déclarait-ilrécemment à l'AFP, jugeant que lesSud-Soudanais avaient connuassez de combats lors de la longueguerre d'indépendance (1983-2005) contre le Soudan voisin.

C'est ce conflit, durant lequel ildirigeait déjà une rébellion, qui adébouché sur l'indépendance duSoudan du Sud en 2011.

Mais aujourd'hui, la plus jeunenation du monde a replongé dansla violence et est au bord de l'effon-drement. Avec un cessez-le-feu enmiettes et une intensification descombats qui ont fait des milliers demorts et près d'un million de dépla-cés, un million de personnes sontmenacées de famine, prévientl'ONU, tandis que les experts crai-gnent une régionalisation du

conflit. Des négociations ont bienété engagées en Ethiopie maiselles sont dans l'impasse. «Desforces de maintien de la paix large-ment dépassées en puissance defeu ne font pas le poids face à desmilliers de soldats et miliciens lour-dement armés», estimait récem-ment le centre de réflexionInternational Crisis Group (ICG).

Comme pour lui donner raison,jeudi, plusieurs centaines dejeunes gens armés ont attaqué unebase de l'ONU abritant 5.000 réfu-giés dans la ville de Bor (est), fai-sant au moins 48 morts parmi lescivils – des hommes, femmes etenfants appartenant à une autreethnie.

Lorsque le conflit avait éclaté le15 décembre à Juba, il s'agissaitd'un différend politique entre MM.Machar et Kiir, selon l'ICG.

Mais il a pris un tour ethnique ets'est étendu dans tout ce pays trèspauvre, dont l'une des raresrichesses est le pétrole. Une esca-lade qui s'est traduite par «desniveaux consternants de cruautécontre les civils», souligne l'ICG.L'origine des violences remonte à

des rivalités personnelles entre ex-rebelles parvenus au pouvoir etdes conflits non résolus remontantà la guerre d'indépendance, aux-quels est venue s'ajouter uneopposition entre ethnies dinka duprésident Kiir et nuer de l'ancienvice-président Machar. «La guerrerisque de déchirer un peu plus lepays et attire des États de larégion», ajoute l'ICG, en référenceau projet de pays voisins d'envoyerdes soldats, en plus des Casquesbleus déjà présents. L'Ougandavoisin a déployé des troupes poursoutenir le gouvernement, et leministre sud-soudanais del'Information Michael Makuei aaccusé «des forces venues duSoudan» d'appuyer la rébellion. Iln'est pas allé jusqu'à accuserKhartoum d'ingérence mais desgroupes armés du Darfour, uneprovince en guerre de l'ouest duSoudan, combattraient dans lesdeux camps au Soudan duSud.Riek Machar lui-même préditsombrement que «cela va devenirun conflit régional».

D'autres prédisent une catas-trophe humanitaire.

Autrefois modèle en matière de droits des femmes, l'Irak est aujourd'hui critiquée pour les discriminations et les violences que subissent les Irakiennes, une situation au cœur des programmes des candidates

aux élections législatives du 30 avril.

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U n kamikaze s'est fait exploserhier dans une université au

nord de Baghdad, faisant au moinstrois mort et neuf blessés, ont indi-qué des responsables desécurité.Les circonstances de l'at-tentat, qui intervient à moins dedeux semaines des élections légis-latives, n'étaient pas très claires.Selon un colonel de police, unkamikaze est entré dans l'universitéImam Kadhim et y a fait détoner sacharge, tandis qu'un autre kamika-ze et un homme armé étaient tuéspar des forces de sécurité. Maisd'après un responsable du ministè-re de l'Intérieur, il n'y avait que deuxkamikazes, l'un ayant réussi à se

faire exploser au niveau de la portede l'établissement, et l'autre ayantété abattu. L'Irak est plongé depuisplusieurs mois dans une spirale deviolences quotidiennes, qui ont faitplus de 460 morts rien qu'au moisd'avril et plus de 2 700 depuis le début de l'année,selon un bilan établi par l'AFP sur labase de rapports de police et médi-caux. Les attaques contre les uni-versités restent cependant assezrares. Hier, trois personnes sontmortes et quatre ont été blesséesdans l'explosion d'une voiture pié-gée dans la province de Babylone,au sud de Baghdad. Plus au sud, àAl-Rumaitha, dans la province de

Mouthanna, deux autres voiturespiégées ont fait trois morts et 26blessés, ont indiqué des sourcesde sécurité et médicales. Armée etpolice ne parviennent pas à mettreun terme à ces violences, alimen-tées par le conflit en Syrie voisine etpar le sentiment de discriminationde la minorité sunnite irakienneface à la politique menée par lesautorités chiites. L'approche desélections législatives du 30 avril n'aen outre fait que renforcer le dis-cours communautaire de chaqueparti, ce qui n'a en rien aidé à apai-ser les tensions. Ce scrutin est lepremier depuis le retrait américainfin 2011.

Irak

Attentat suicide contre une université de Baghdad, trois morts

S i depuis quelques semaines tous les sondages regardant laprochaine élection européenne de mai prochain indiquentsans ambages que l’UMP sera le parti vainqueur de ce scrutin,

le Front national compte bien continuer à faire campagne jusqu’audernier jour auprès des électeurs français. Surtout le FN ne semblepas prêt à concéder la victoire à la droite, après avoir été lui-mêmeen tête des sondages durant un long moment. «Notre objectif, c'estd'arriver en tête au niveau national», affirmait ainsi Marine Le Pen cesamedi. «Nous avons une vision nationale de ces élections», a-t-elleinsisté, lors d'un point presse avant une réunion publique, la premiè-re en région de Marine Le Pen pour ces élections, qui doivent se tenirle 25 mai. Plusieurs sondages récents placent le FN juste derrièrel'UMP et devant le Parti socialiste. Le FN pourrait atteindre une ving-taine d'élus. La présidente du parti d'extrême droite a évoqué lesdeux axes de la campagne de son parti : l'opposition à l'accord delibre-échange transatlantique, actuellement en négociation entrel'Union européenne et les États-Unis, et la lutte contre la politiqueagricole commune (Pac). La présidente du Front national s'est parailleurs montrée optimiste quant à la constitution d'un groupe de «patriotes» nationalistes au Parlement européen, «car nous avonsune cohérence sur les problèmes de l'Union européenne, ce qui n'estpas le cas pour les autres groupes où il n'y a même pas de cohéren-ce de vote». Elle a notamment évoqué des discussions avec le partid'extrême droite autrichien, FPÖ, le Parti de la liberté (PVV) aux Pays-Bas et la Ligue du nord italienne. Reste à voir si dans les faits cettevision de Marine Le Pen sera concrétisable ou même souhaitée parles électeurs européens. Surtout la droite tente de récupérer une par-tie de cet électorat dévoué à l’extrême droite en adoptant un tonbeaucoup moins pro-européen que par le passé. A l’UMP certainsn’hésitent même pas à s’approprier un discours profondément anti-européen tranchant d’ailleurs singulièrement avec le discours officielde la droite qui si elle se fait critique face à l’UE, continue de soute-nir un projet européen global. Mais le Front national reste le seul partidont le discours anti-européen est cohérent et consistant, ce qui seracertainement un élément important pour les électeurs qui veulentexprimer leur rejet des institutions européennes qu’ils estiment êtretrop contraignantes et intrusives. F. M.

Points chaudsCampagne Par Fouzia Mahmoudi

Soudan du Sud

Pas de sortie de criseen vue alors que la guerre civile fait rage

Irak

Par Meriem Benchaouia

L a ville d’Oran continue degâter les fans du Rap fran-çais avec un concert du

célèbre Booba le 22 mai pro-chain à l’auditorium de l’hôtel LeMéridien, le tout organisé parNight Life. En effet, après LaFouine, l’Algerino et Mister You,c’est au tour de l’un des rap-peurs les plus connus actuelle-ment sur la scène française, àsavoir Booba, d’être en concert àOran au mois de mai. Connupour ses paroles tranchantesqu’il appelle lui-même des «métagores», ce rappeur qui necesse de faire polémique maisdont la fanbase ne cesse de

grandir, passera à la capitale del’ouest algérien au plus grandbonheur de ses admirateurs ora-nais. Le prix des tickets com-mence à 3 000 DA pour accès aubalcon, puis 4 000 DA pour uneplace au théâtre, et enfin, 5 000DA pour une place VIP. La ventedes tickets commencera le 30avril au Méridien. À noter quel’ouverture des portes se fera à17h, et le show commencera à18h avec une première partie de30 minutes animée par Dj Rwanet le Dj officiel de Booba: DJMedi Med.

De son vrai nom Élie Yaffa,Booba est un rappeur françaisné le 9 décembre 1976 àBoulogne-Billancourt. Il est

membre du 92I, un collectif derap français dont il a été le fonda-teur, regroupant des rappeursissus des Hauts-de-Seine, Malaet Bram’s (ce dernier est mort le21 mai 2011). Il a créé sa propremarque de vêtements streetwearnommée Ünkut. Elle est aujour-d’hui la marque de streetwearfrançaise la plus vendue enFrance. Après 20 ans de carrière,Booba reste un des plus

célèbres rappeurs franco-phones. Il est le premier rappeursolo français à remplir le Palaisomnisports de Paris-Bercy sansaucune aide de la part desmédias. Il s’est d’abord faitconnaître grâce au groupeLunatic, avec son compère Alioriginaire d’Issy-les-Moulineaux,où le succès vient à la fois de lacritique et du public. L’album«Mauvais œil» entrera dans l’his-

toire du rap français en obtenantun disque d’or. Il s’agit en effetdu premier album en indépen-dant à obtenir une telle récom-pense.

Le rappeur a déjà vendu plusd’un million d’albums et en aproduit six. Le premier, nommé«Temps mort», voit le jour en2002 ; en 2004 sort la mixtape,«Autopsie Vol». Un cinquièmealbum, nommé «Lunatic», estsorti le 22 novembre 2010, le titrereprend le nom de l’ancien grou-pe de Booba. L’album a été cer-tifié disque d’or dès la premièresemaine et est aujourd’huidouble-disque de platine.

Le 26 novembre 2012, Boobasort son sixième album nommé«Futur» qui deviendra disque d’oren une seule semaine en se ven-dant à plus de 51 000 exem-plaires ce qui est le meilleurdémarrage de vente de toute lacarrière du rappeur. Il a battuégalement le record françaisd’albums digitals vendus, toutescatégories musicales confon-dues, sur iTunes avec plus de 17000 exemplaires en une seulesemaine, détrôné aujourd’huipar les Daft Punk.

M. B.

La réhabilitation de la construction enterre et l’approfondissement de la for-

mation dans ce domaine étaient au cœur dela cérémonie d’ouverture du 3e Festival inter-national de promotion des architectures deterre (Archi Terre) qui s’est tenue samedisoir à Alger. Cet événement qui se tiendradu 20 au 24 avril à l’Ecole polytechniqued’architecture et d’urbanisme d’Alger(Epau), prévoit des ateliers de formation,animés par des spécialistes algériens etétrangers, sur les techniques des architec-tures de terre à l’adresse des étudiants enarchitecture et en génie civil de plusieursuniversités du pays. Pour la première foiscette année les organisateurs d’Archi Terres’attèlent à l’implication et la sensibilisationdes enfants à la richesse du patrimoinearchitectural algérien à travers des ateliers

adaptés aux élèves de quelques écolesd’Alger. Lors de cette cérémonie, la ministrede la Culture, Khalida Toumi a souligné lanécessité de réhabiliter ces architecturesqui répondent à la «tendance mondiale del’économie verte», et qui donnent aux villeset villages algériens leur «identité visuelle etarchitecturale». La ministre de la Culture aégalement annoncé que son départementétait «prêt à donner l’exemple en dévelop-pant progressivement l’utilisation de maté-riaux locaux dans la construction des infra-structures culturelles». Cette cérémonie aégalement connu la remise des prix aux lau-réats du concours «Intervenir sur le patri-moine» lancé lors de l’édition précédentedont le premier prix est revenu à l’étudianten architecture Taki-eddine Seghier qui arevisité avec des techniques modernes les

maisons du Souf. L’architecte YasmineTerki, commissaire de ce festival, a égale-ment rappelé à cette occasion la nécessitéde «réhabiliter l’image de ce type deconstructions aux yeux des usagers maissurtout aux yeux des décideurs algériens,afin que le bâtiment public puisse donnerl’exemple». En 2013, le ministère de laCulture avait créé le Centre national de pro-motion des architectures de terre(Capterre), dirigé par Yasmine Terki, et quidevrait être «opérationnel au mois de maiprochain» selon sa directrice.

Le 3e Archi Terre se poursuivra jusqu’au24 avril avec des ateliers sur les techniquesde constructions en terre et un séminaire dedeux jours dédié, entre autres, aux perspec-tives et possibilités offertes par l’architectu-re de terre. R.G.

Le Jour D’ALGERIE Lundi 21 avril 2014 13

La vente des tickets commencera le 30 avril au Méridien

C u l t u r e

3e Archi Terre à Alger

Formation et réhabilitation de l’architecture de terre au menu

RENDEZRENDEZ--VOUSVOUSCULCULTURELS TURELS

Jusqu’au 26 avril sauf lesdimanches :

Salle El-Mouggar ( Alger-Centre) :projection du film

L’Andalou de MohamedChouikh,à raison de 3

séances : 14h, 17h et 20h.Jusqu’au 30 avril

Galerie isma de Riadh El-Feth(El-Madania, Alger):

Exposition de photographiesd’art «Regards reconstruits»,

par les photographesMohamed Cherif Abda, NabilChattouh, Abou Firas Zaghez,

Biliana Racocevic, HindOufriha, Abdelhamid Aouragh.

Jusqu’au 30 avril : Galerie Ezzou’Art du Centrecommercial & de loisirs de

Bab Ezzouar (Alger):Exposition variées de Saïda

Mekaideche. Jusqu’au 30 avril :

Musée public national Cirta(Constantine)

Jusqu’au 30 avril : Exposition«Le cinquantenaire de la pein-

ture algérienne» de l’artisteallemande Bettina Heinen-

Ayech.Jusqu’au 3 mai :

Galerie Baya du Palais de laculture Moufdi-Zakaria

(Kouba, Alger) :Exposition depeinture «Les portes éternelles

de La Casbah» de l’artisteAbderrahmane Kahlane.

Jusqu’au 5 juillet :Musée national d’Art moderneet contemporain d’Alger (Rue

Larbi-Ben-M’hidi, Alger):Exposition de photographies

«El moudjahidate, noshéroïnes», par les jeunes pho-tographes Nadja Makhlouf etBenyoucef Chérif, accompa-

gnée de textes de l’historienneMalika El-Korso.

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Booba en concert à Oran Après La Fouine, l’Algerino et Mister You,c’est au tour de l’un des rappeurs les plusconnus actuellement sur la scène française, àsavoir Booba, d’être en concert à Oran aumois de mai.

Le chanteur algérien Rachid Taha participe-ra aux côtés d’un millier d’artistes repré-

sentant 13 pays au 26e Festival de musique«Francofolies de Montréal» (Canada) prévuesdu 12 au 22 juin prochain, annoncent lesorganisateurs. Rachid Taha a débuté enFrance durant les années 1980, avant deconnaître la gloire avec la reprise de la chan-son de Dahmane El Harrachi «Yar’rayeh» en

1998, devenue un tube planétaire. L’artistealgérien, qui a démarré dans la chanson il y a20 ans, allie dans son style le raï et le chaâbià la musique techno et rock, dans un brassa-ge de sonorités traditionnelles et modernes.Dans «Zoom», son 9e album sorti en 2013,Rachid Taha, chantant en arabe et en fran-çais, rend hommage dans quelques-unes des11 chansons de son dernier opus, à Oum

Kaltoum et Elvis Presley, deux grandes icônesmondiales de la chanson. Fondé en 1989, leFestival de musique Francofolies de Montréalqui inscrit à son programme de 2014 près de250 concerts, se veut «un miroir à la musiquefrancophone dans le monde», en présentantau public canadien à chacune de ses éditionsles meilleures voix francophones du moment.

N.T.

Du 12 au 22 juin prochain

Rachid Taha aux Francofolies de Montréal

Un riche programme a été élaboré par lamaison de la culture pour célébrer le

mois du patrimoine dans la wilaya deTissemsilt (18 avril-18 mai), a-t-on appris deson directeur. Le programme comprend,selon Benali Amcha, des expositions sur lesmanuscrits et le patrimoine du M’zab.

Des stands sont réservés au costume tra-ditionnel. Deux journées d’étude sont pré-vues sur le patrimoine culturel et historiquede l’Ouarsenis. En outre, deux conférencesdébattront de «l’importance de création d’unmusée en ville» et de «l’Atlas historique etarchéologique de la wilaya de Tissemsilt :réalité et perspectives».

La célébration du mois du patrimoinedonnera également lieu à un atelier artistiqueet à la projection d’un documentaire du réa-lisateur Ali Aissaoui de la wilaya de Mila surla chanson du terroir lors de la glorieuseguerre de Libération.

Le 7e art sera aussi présent avec la projec-tion de deux films «Harraga blues» deMoussa Haddad et «La colline oubliée» duregretté Abderrahmane Bouguermouh. Lepatrimoine culturel des wilayas deKhenchela et d’Ain Témouchent sera mis enexergue à l’occasion de deux semaines cul-turelles. Les organisateurs ont prévu aussides concours pour faire connaître le patri-

moine de la wilaya de Tissemsilt à la maisonde la culture, outre des visites pédagogiquesau musée des monuments anciens et artsislamiques à Alger, le musée «Ahmed-Zabana» d’Oran, des zaouias de Tissemsilt.Des soirées artistiques animées par destroupes locales figurent au programme dumois du patrimoine, qui prévoit des spec-tacles folkloriques, du chant chaâbi etbédouin, des récitals poétiques, des exposi-tions d’artisanat et du livre historique et unevisite de deux sites de Ouarthane de ThenietEl Had et Boukhirane de Sidi Boutouchent,selon le directeur de la culture, MohamedDahel. F.S.

Mois du patrimoineRiche programme de célébration à Tissemsilt

Tottenham Bentaleb toujours remplaçant

Par Anouar M.

L e driver des Verts pense, ainsi,qu’il devrait mieux faire ladécantation le plus tôt possible

pour pouvoir travailler uniquementavec les éléments qui devraient êtreprésents au Brésil.

Il doit également prendre la déci-sion d’écarter deux joueurs, justeaprès le match amical, et garder seule-ment 23 joueurs qui seront assurés dedisputer le Mondial qui s’annoncedéterminant pour le onze national quisera dans un groupe plus au moins à

la portée. Pour ce qui est du stage quise déroulera prochainement au centredes équipes nationales de SidiMoussa, Halilhodzic n’a pas encoretranché et se doit de bien réfléchiravant de prendre une décision définiti-ve pour ce qui est des joueurs à retenir.

Il craint qu’il y ait des grincementsde dents si jamais il annonce dèsmaintenant le groupe sur lequel ilcomptera au Mondial. C’est pour cetteraison qu’il préfère attendre avant detrancher.

Le coach sait que la situation seradifficile, surtout que bon nombre de

joueurs souhaitent figurer dans les 23qu’il choisira pour le Mondial.Toutefois, des sources proches de cedernier affirment qu’il n’y aura pasbeaucoup de surprises dans la listesurtout qu’il avait déjà laissé entendrequ’il comptera sur les éléments évo-luant à l’étranger puisqu’ils sont plusaptes à jouer alors que les locaux sontloin du niveau qu’il attend d’eux. Toutse décidera donc dans les prochainsjours et la décantation sera faite ensélection pour ne choisir que les élé-ments susceptibles vraiment de don-ner ce plus attendu d’eux. A. M.

Equipe nationale

La stratégie de HalilhodzicPar Anouar M.

I l semblerait que l’affaire du joueur de l’équipe nationale, SofianeFeghouli, qui s’était absenté lors du match amical face à la Slovénie

pour effectuer une opération sur demande de son club Valence, susci-te encore la polémique avec sa nouvelle déclaration affirmant qu’ildevait faire cette opération et ne pouvait la reporter. Pourtant, il fallaitvite oublier ce chapitre et passer à plus important : la préparation duMondial qui se profile à l’horizon et pour lequel la sélection nationaledoit être prête à cent pour cent. Cela n’arrange pas les choses qu’unetelle affaire soit remise sur le tapis, elle ne fera qu’envenimer la relationentre le joueur et son coach, Halilhodzic, très remonté contre lui.Pourquoi revenir sur cela alors qu’un temps relativement long s’estécoulé après cet épisode ? La sélection nationale a besoin de plus desérénité et de concentration pour préparer les prochaines échéances,notamment ce qui attend les Verts lors du Mondial brésilien qui sera dif-ficile. Le joueur ne doit pas également se perdre dans ce genre d’im-broglio surtout qu’il est très difficile de se concentrer sur son sujet sion continue à parler de choses hors propos. A. M.

Coup-franc direct

Eviter la polémique Le coach national, VahidHalilhodzic, a donc décidé derevoir certaines choses avantle Mondial qui aura lieu auBrésil au mois de juinprochain. Ainsi, il auraitconvenu avec les membres deson staff et les responsablesde la FAF de ne faire appelqu’à 25 joueurs seulementpour le prochain stage quiaura lieu en Suisse et où unmatch amical face àl’Arménie est programmé. Le coach n’a pas

tranché encore

S p o r t sLe Jour D’ALGERIE Lundi 21 avril 2014 23

L’ USM Alger s’est imposée samediaprès-midi en amical face au

pensionnaire de la L2, l’USMM Hadjout(4-0), dans le cadre de la préparationdes deux équipes en vue de la reprisede la compétition. Cette rencontre, dis-putée au stade Omar-Hamadi (Alger) àhuis clos, a vu les Algérois inscrire leursbuts grâce à Nsombo (9e), Koudri (40e),Frioui (60e) et Bourdim (78e). La veille,les joueurs de l’entraîneur françaisHubert Velud, ont donné la réplique àl’équipe usmiste des moins de 21 ans(U-21), dans un match qui s’est terminésur un nul (2-2). L’USMA, solide leaderde la Ligue 1, à onze longueurs de sesdeux poursuivants, la JS Kabylie et l’ESSétif, a profité de la période d’arrêt

qu’observe le championnat, engendrépar l’élection présidentielle du 17 avril,pour effectuer un stage bloqué enTunisie. Les Rouge et Noir ont remportéleurs deux premiers matchs, face res-pectivement à l’ES Tunis (5-3) et l’ESSahel (2-1), avant de faire match nulface à l’équipe de D2 tunisienne duSporting Ben Arous (1-1). Lors de lareprise du championnat de L1, prévuesamedi prochain, l’USMA effectuera undéplacement à Aïn M’lila pour donner laréplique au CRB Aïn Fekroun, dans lecadre de la 25e journée. Le club algéroisaura besoin d’engranger 6pts lors deses prochains matchs pour s’assurer dutitre de champion, qui fuit ses étalsdepuis 2005.

Match amical L’USMA l’emporte face à Hadjout

L e milieu international algérien duFC Grenade, Yacine Brahimi, pré-

serve la première place au classementdes meilleurs dribbleurs du champion-nat d’Espagne de football, devançantnotamment l’Argentin de Barcelone,Lionel Messi, selon un classementpublié vendredi soir par la Liga BBVA.

Avec un total de 319 dribbles, dont152 réussis, depuis le début de la sai-son, Brahimi fait mieux que LionelMessi, avec 211 dribbles dont 118réussis, alors que Sergio Garcia del’Espagnol Barcelone, occupe la troi-sième place avec 196 dribbles pour 63réussis. L’attaquant brésilien duBarça, Neymar, occupe la quatrièmeloge avec 195 dribbles dont 76 réus-sis, alors que le buteur de l’AtleticoMadrid, Diego Costa, est 5e avec 186dribbles pour 54 réussis. Brahimi (24ans), considéré comme une pièceessentielle dans le dispositif de l’en-traîneur andalou, Lucas Alcaraz, aoffert la victoire à son équipe samedidernier face au Barça en inscrivantl’unique but de la partie. Il s’agit dutroisième but pour le joueur algériendepuis le début de l’exercice.

Le 31 août 2012, Brahimi a étéprêté par le Stade rennais (Ligue1/France) pour une saison à Grenade,avec option d’achat.

Une année plus tard, le club espa-gnol a décidé de lever l’option moyen-nant la somme de quatre millionsd’euros. Brahimi sera certainementl’un des joueurs les plus en vue del’équipe nationale, lors de la coupe dumonde 2014 au Brésil (12 juin-13juillet).

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24e Coupe d’Afrique des clubs champions de volley-ball Les clubs algériens

ont eu des fortunes diverses L es volleyeuses du GS

Pétroliers ont battu leurshomologues tunisiennes du CSSfaxien sur le score de 3 sets à2, alors que le NR Chlef s’estincliné face au FAP duCameroun sur le score de 3 setsà 1, lors de la 1re journée de laCoupe d’Afrique des clubs

champions (19 au 27 avril), disputée samedi à Tunis. Les Pétrolières (vice-championnes en titre) ont décroché leur première victoire dans le groupe Cen inscrivant les sets suivants : 25-12, 25-27, 25-11, 22-25, 15-13. L’autrematch du groupe C, mettant aux prises le NDJ Ouganda et Manga Sport duGabon, a vu la victoire des Ougandaises sur le score de 3 sets 0. De soncôté, l’autre représentant algérien à savoir le NR Chlef (groupe D), s’est incli-né face au FAP du Cameroun sur le score de 3 sets à 1 (25-16, 21-25, 23-25, 17-25). Dans l’autre match du groupe D, les Kényanes de Pipe Linessont facilement venues à bout d’APR du Rwanda sur le score de 3 sets à 0.

L e milieu international algérien deTottenham, Nabil Bentaleb, a été

à nouveau remplaçant, à l’occasionde la réception de Fulham samedi (3-1), dans le cadre de la 35e journée duchampionnat d’Angleterre de foot-ball. Ayant débuté la seconde partiede saison dans le onze titulaire del’entraîneur Tim Sherwood, Bentaleb(19 ans) a été relégué depuis au sta-tut de remplaçant. Il s’agit de la troi-sième fois de rang que Bentaleb secontente se suivre ses équipiers àpartir du banc, après les deuxmatchs face à Sunderland (5-1) etWest Bromwich Albion (3-3). La mau-vaise situation que traverse le joueuralgérien depuis quelque temps inter-vient au mauvais moment, à moins

de deux mois de la coupe du monde2014 au Brésil (12 juin-13 juillet). Lejoueur algérien, formé à Lille, s’étaitmis en évidence lors de la périodedu «Boxing Day», à la fin de la pre-mière partie de saison, où il avaitsigné sa première titularisation le 22

décembre dernier. Depuis, Bentaleba enchaîné les matchs avecTottenham, en championnat et enEuropa League, ce qui lui a valud’être convoqué pour la premièrefois en équipe nationale, le 5 marsdernier, à l’occasion du match amicalface à la Slovénie (2-0), disputé austade Mustapha-Tchaker de Blida.Tottenham reste à la 6e place au clas-sement de la Premier League malgrécette victoire avec 63 pts, à quatrelongueurs de la quatrième loge,occupée par Arsenal, qualificative àla Ligue des champions.

Fulham, avant-dernier avec 30points, devra puiser dans ses res-sources pour éviter la relégation, àtrois journées de l’épilogue.

L e défenseur international algérien du SC Bastia, Fethi Harek, blessé à la cuis-se, a déclaré forfait pour le derby face à l’AC Ajaccio hier, dans le cadre de la

34e journée du championnat de France de football de L1. Il s’agit du second for-fait pour Harek, qui avait été contraint de faire l’impasse sur le match face à Evian(défaite 2-1) samedi dernier, en raison de la même blessure. Outre Harek, Bastias’est passé aussi des services de l’autre défenseur, Julian Palmieri, victime d’unedéchirure musculaire derrière un genou. En revanche, la défense enregistre leretour de Sébastien Squillaci, de même pour le milieu de terrain malien SambouYatabaré qui effectuait son retour dans le groupe après avoir été écarté pendanttrois matchs pour motif disciplinaire. L’autre international algérien de Bastia, RyadBoudebouz, figurait dans la liste des 18 joueurs convoqués par l’entraîneurFrédéric Hantz.

SC Bastia Harek absent face à Ajaccio

L e boxeur algérien MohamedWaeel Omani (69 kg) s’est qua-

lifié samedi aux 8es de finale deschampionnats du monde de boxejuniors (garçons), qui se déroulentdu 10 au 25 avril àSofia en Bulgarie.

Le boxeur algé-rien, dernier engagéau stade des 16es definale, a pris le des-sus sur son adver-saire du jour, leB u l g a r eC h a m a s a n y a nRobert (2-1). La qualification deWaeel Omani aux 8es de finale s’ajou-te à celles obtenues par AdlaneOuarzeddine (+91 kg) et Salem

Tamma (56 kg) qui ont battu, respec-tivement, le Croate Lakovic Miljan (3-0) et le Tadjik NurmukhammadiAshrali (2-1).

Les combats de Salem Tamma,Adlane Ouarzeddineet Mohamed WaeelOmani sont program-més pour dimancheface, respectivement,à l’Australien TraversJesse, au BritanniqueGorman Nathan et auHongrois BarsonyBernard. Sur les huit

boxeurs algériens engagés danscette compétition mondiale, troissont arrivés à arracher leur billet pourles 8es de finale.

Championnats du monde de boxe juniors (garçons)Med Waeel Omani en 8es de finale

Classement des meilleurs dribbleurs en Ligua espagnole Brahimi mieux que Lionel Messi

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D’ALGERIELE JOUR

V o t r e q u o t i d i e n n a t i o n a l

Par Racim C.

Il s'agit de Souad Massi, dontc'est la deuxième participation àce festival après celle de 2011,qui se produira avec sa voix

«douce et aérienne», le 5 juin auThéâtre Mohammed V, lequelconnaîtra «une prestigieuse et sur-prenante programmation» de célébri-

tés internationales, a indiquél'Association Maroc Cultures dans uncommuniqué.

«Comparée à Tracy Chapman ouencore à Joan Baez, la jeune femme(Souad Massi) reste une artisteunique en son genre, une référencedu répertoire folk dont les influencesorientales ont donné naissance à unemusique unique, un métissagesavant où le chaâbi côtoie le rock etles mélodies arabo-andalouses»,souligne le communiqué.

Considéré comme un des maî-tres du chaâbi, genre musical popu-laire algérien, Abdelkader Chaou, unhabitué des scènes marocaines maisdont c'est la première participationau Festival Mawazine donnera, quantà lui, un concert le 31 mai au centreculturel «La renaissance».

«Formé au conservateur d'Alger,Abdelkader Chaou modernise lechaâbi en y introduisant des instru-ments tels que le piano et la guitare.

Son répertoire musical passe de lamélodie triste à la mélodie gaie,emprunté de la musique arabo-anda-louse», lit-on dans l'annonce de laparticipation du célèbre artiste algé-rien.

C'est la deuxième participation dece style de musique algérienne àcette manifestation culturelle ayantpour ambition de faire découvrir lesdifférentes musiques du monde,après le concert donné par l'interprè-te algérien Rachid Khali, en 2012.

De son côté, cheb Bilal aura ren-dez-vous avec son public, le 2 juinprochain sur la scène Nahda à Rabatpour une soirée 100% Raï.

«Star incontestable de ce genremusical», le spectacle de ce «grandnom» de la musique raï s'annoncecomme «un grand concert fort enémotions» dans la programmationdu festival, ont souligné les organisa-teurs.

R. C.

Souad Massi, Chaou et cheb Bilal au festival Mawazine

[email protected]

Souad Massi, Abdelkader Chaou et cheb Bilal, trois artistes algériensinterprétant trois styles de musique algérienne sont au programme du 13e

Festival Mawazine Rythmes du Monde qui se déroulera du 30 mai au 7juin à Rabat (Maroc), ont annoncé les organisateurs.

Par Mohamed Habili

Les vrais fraudeurs nesont peut-être pas ceuxque l'on croit. Quand uncandidat sait par avance

que son résultat ne peut être quemédiocre, pour ne pas dire déri-soire, et qu'il se présente quandmême, dans l'idée qu'il pourratoujours se refaire à la fin encriant à tue-tête à la fraude mas-sive, généralisée, gigantesque,démentielle, pour se réserver ledroit d'être de la partie dès la pro-chaine fois, on est pour le moinsfondé à se demander si on aaffaire à quelqu'un de crédible,s'il ne s'agit pas là d'un imposteurprofessionnel. Dans cinq ans, ilne serait pas étonnant que Touatisoit de nouveau dans la course.Sans même parler de ceux qui,candidats à la candidature, n'au-raient pas réussi à réunir les 60 000 signatures ouvrant droit àcelle-ci. Sans doute ne faut-il pasmettre tout le monde dans lemême sac : des candidaturesfantaisistes, il y en aura proba-blement toujours. Et c'est bienainsi. Ne serait-ce que pour l'es-pèce de fraîcheur et de gratuitéque ça pourrait apporter à uneéchéance qui chez nous ne revêtguère les allures d'une fête, maisplutôt celles d'une tragédie. Unecandidature qui aurait pour effetd'introduire un peu d'humour etde légèreté dans une atmosphè-re à couper au couteau ferait l'ef-fet d'une bénédiction. Encorefaut-il qu'elle soit portée par quel-qu'un qui ait du métier, c'est-à-dire de l'humour. Mais que pen-ser d'un artiste qui tous les cinqans nous refait le même numéro,lequel de plus ajoute à la lour-deur de l'atmosphère au lieu dela détendre. Pas le plus grandbien, je le crains, d'autant moinss'il se prend au jeu et se met àcroire sérieusement à sa bonneétoile. Ce serait même assezangoissant, le spectacle d'undélire n'étant pas ce qu'il y a deplus réjouissant. Touati a balayéd'un revers de main son résultat,disant que cette élection n'a pasde sens. Il aurait été mieux inspi-ré s'il avait reconnu que rétros-pectivement tout au moins, c'étaitsa candidature, la troisième dugenre, qui ne correspondait àrien. Rebaïne lui aussi a récusé lerésultat qui lui a été attribué. Il

aurait été intéressant de luidemander à quel montant ilaurait estimé en avoir eu pourses frais. Même réflexe chezBenflis, qui s'est donné pour levéritable vainqueur, mais qui n'apas produit la moindre preuve àl'appui de ses dires. Un vain-queur, ça doit, c'est la moindredes choses, disposer de sonscore réel, pour l'opposer à celuiqui lui a été attribué par le minis-tère de l'Intérieur. Il ne devrait passe contenter de se déclarer vain-queur. Au bout du compte, il n'y aeu que Louisa Hanoune pourreconnaître sa défaite, parmi leshabitués à la candidature. Elle aeu en cela d'autant plus de méri-te qu'elle a beaucoup régressépar rapport à la présidentielleprécédente. Autant que je m'ensouvienne, c'est la deuxième foisdepuis qu'il existe des électionspluralistes en Algérie qu'un can-didat, en l'occurrence une candi-date, a reconnu sa défaite. Lepremier à l'avoir fait, c'était SaïdSadi, au premier tour des législa-tives de décembre 1991, quiavait reconnu la victoire du FIS,ce qui à l'époque n'était pas rien.Cela, il est vrai aussi, ne l'avaitpas empêché d'appeler ensuite àl'arrêt de ces élections. Al'époque, le FIS avait pourtantfraudé. Seulement c'était à lamarge. Il aurait gagné de toutefaçon. Moralité de tout ça : ondevrait pouvoir interdire de sereprésenter à quelqu'un qui adéjà montré qu'il était mauvaisjoueur. A quelqu'un qui fraude oupas fraude aurait obtenu de toutefaçon un score sans recours pos-sible. Pour autant que l'on veuilleêtre plus restrictif, alors ce sontles candidatures fantaisisteselles-mêmes qu'il faudrait interdi-re, compte tenu du climat sempi-ternellement sinistre dans lequelbaignent les élections. La règlepourrait être la suivante : toutcandidat qui n'est pas capabled'avoir un représentant sûr pourveiller à ses intérêts au niveau dechacun des 50 000 bureaux deposte répartis sur le territoirenational devrait se sentir dansl'obligation morale de s'abstenir.Les Algériens sont en effet fati-gués de ces candidats sans pro-fondeur populaire qui viennentimputer à seule la fraude unéchec pourtant inévitable.

M. H.

De quelquesfraudeurs méconnus

La question du jour

Beni Amrane

Béjaïa

Rabat

LES POLICIERS de la brigadecriminelle chargée de la lutte contrela drogue et les stupéfiants de ladaïra de Thénia ont arrêté un trafi-quant pour vente et commercededrogue dans le milieu juvénile dela localité, indique un communiquéde la sûreté de wilaya deBoumerdès. D'ailleurs, c'est sur labase d’informations parvenues ausiège de la sûreté que les policiersont déclenché une enquête. Aprèsmoult recherches et investigations,ce dernier a été repéré et identifiéavant d'être arrêté en flagrant délit.En vertu d'un mandat de perquisitionles enquêteurs ont effectué desrecherches dans le domicile du dea-ler où une quantité appréciable de51,35 g de drogue type résine decannabis, ainsi qu'une somme d'ar-gent représentant les rentes de lavente de la journée ont été trouvés.Arrêté, le dealer a été soumis à uninterrogatoire au cours duquel il areconnu les faits et dénoncé son aco-

lyte chargé de la surveillance deslieux. Le mis en cause, répondantaux initiales B.M et âgé de 41 ans,habite le quartier Ellouz à BeniAmrane. C’est un repris de justice,connu dans le milieu des consomma-teurs de drogue, précise le communi-qué. Il a déclaré avoir acquis cettequantité auprès d'un trafiquant habi-tant les Issers. Ce dernier a été inter-pellé. En vertu d'une autorisationd'extension de compétence, lesenquêteurs ont procédé à desfouilles dans le domicile de ce der-nier à Isser, mais en vain. Déférés auparquet, le mis en cause a été placésous mandat de dépôt au centre derééducation de Tidjelabine sur ins-truction du procureur de laRépublique près le tribunal deBoudouaou pour détention et com-merce de produits prohibés (drogueet psychotropes). Son acolyte char-gé de la surveillance des lieux abénéficié de la citation directe etcomparaîtra en audience. Ahmed K.

LES TRAVAILLEURS des ser-vices des impôts de la daïra deBéjaïa observent une grève de troisdepuis hier. Il s'agit, selon DjelloulChellouah, secrétaire général de lasection syndicale des travailleursdes contributions de Béjaïa, deréclamer «l'amélioration de nosconditions socio-économiques quisont précaires». «La grève a été sui-vie à 81% dans la daïra de Béjaïa»,indique notre interlocuteur qui préci-se que ce taux est provisoire. Il trou-ve «anormal» que les travailleurs deplusieurs secteurs bénéficient d'unebaisse de l'IRG, mais pas les fonc-tionnaires des impôts dont «l'IRG estprélevé, dit-il, à la source». D'ailleurs,c'est l'une des revendications avan-cée par le syndicat de l'entreprisedes impôts de Béjaïa qui exige éga-lement six autres points, dont le ver-sement de la prime du fonds derevenus complémentaires (FRC) ou(pénalités de retard) versées parl'opérateur de téléphonie mobileDjezzy au Trésor, le relèvement de laprime de rendement à 50% du salai-re, le passage automatique à la caté-gorie supérieure après 10 ansd'exercice comme le stipule le statutdes fonctionnaires des impôts, l'aug-mentation des salaires de 40% pourles agents des corps communs ettechniques, etc.

H. C.

Arrestation d'un dealer

Les fonctionnairesdes impôts en grève

Depuis le début de l'année

TROIS CAS de noyade ont étéenregistrés à travers les différentsplans d'eau de la wilaya de Médéadepuis le début de l'année, dont ladernière victime, un jeune de 17 ans,a été repêchée samedi à l'intérieurd'un bassin, sis au village de Bazil,commune d'Ouzera, à l'est deMédéa, a-t-on appris dimancheauprès de la Protection civile. Lesdeux autres victimes, des jeunesâgés entre 15 et 20 ans, se sontnoyées dans des plans d'eau situés

respectivement à Bouchrahil etGuelb-El-Kébir, à l'est de la wilaya, aindiqué la même source. Les ser-vices de la Protection civile avaientdéploré le décès, pour cause denoyade, de 11 personnes, en majori-té des jeunes, au cours de l'année2013, soit un nombre de victimessupérieur aux deux précédentesannées où il a été recensé quatredécès en 2012 et sept en 2011.

APS

Trois cas de noyade enregistrés à Médéa