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Dixième année - N° 3166 - Jeudi 23 janvier 2014 – Prix : 10 DA D’ALGERIE LE JOUR Votre quotidien national Conférence de Genève 2 La crise en Syrie dans un carrefour d’impasses Election présidentielle du 17 avril Saisie de 560 kg de kif à Ghardaïa Lutte contre le trafic de drogue Page 24 Vers une absence de candidat islamiste ? Lire page 4 L’après-Genève 2 commence déjà Par Mohamed Habili L es négociations entre Syriens, impliquant d’une part, le gouverne- ment syrien et de l’autre, l’opposition incarnée par la Coalition, débuteront après les pompes de la séance d’ouverture de Montreux qui s’est dérou- lée en présence de pas moins de représentants d’une quarantaine de pays, mais paradoxale- ment en l’absence de l’Iran, sans l’accord duquel pourtant nulle solu- tion politique n’est envisa- geable à la guerre en Syrie. Si l’objectif des organisateurs, au premier chef les responsables onusiens bien sûr, qui tou- tefois ne seront pas les seuls à pousser à la roue, est d’amener les deux bel- ligérants à se faire mutuel- lement des concessions, seule voie possible pour aboutir, comme dans toute négociation de ce type, à l’arrêt des hostilités dans un premier temps, à la conclusion d’une paix durable ensuite, alors on peut dire sans plus attendre que leurs efforts sont voués à l’échec. La raison principale en est que les deux belligérants dans ce cas précis ne pèsent pas d’un poids comparable au point de vue militaire, le seul qui compte dans un conflit armé de cette nature. Il est même des plus douteux que sur le terrain l’armée loyaliste soit essentielle- ment confrontée à l’Armée libre, le bras armé de la Coalition. Suite en page 3 Le Premier ministre à Bordj Bou-Arréridj Colère de Sellal contre les rejets de dossiers à l’investissement Auditorium de la Radio algérienne Le duo espagnol Fuel Fandango s'invite à Alger Page 4 Page 13 Phs>D. R. Saidani : «Bouteflika officiellement candidat» Le PLJ tranchera dans les prochains jours Lire pages 2 et 3 Le bilan du ministère relève un regain de dynamisme Emploi, le «tout va bien» de trop… L'Association des producteurs algériens de boissons (Apab) dénonce La Tunisie instaure une taxe sur les produits algériens Page 2 Page 5

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D i x i è m e a n n é e - N ° 3 1 6 6 - J e u d i 2 3 j a n v i e r 2 0 1 4 – P r i x : 1 0 D A

DD’’AALLGGEERRIIEELE JOURV o t r e q u o t i d i e n n a t i o n a l

Conférence de Genève 2

La crise en Syrie dans un carrefour d’impassesElection présidentielle du 17 avril

Saisie de 560 kg

de kif à Ghardaïa

Lutte contre le trafic de drogue

Page 24

Vers une absence de candidat islamiste ?

Lire page 4

L’après-Genève2 commence

déjàPar Mohamed Habili

Les négociat ionse n t r e S y r i e n s ,impliquant d’unepart, le gouverne-

ment syrien et de l’autre,l’opposition incarnée parla Coalition, débuterontaprès les pompes de laséance d’ouverture deMontreux qui s’est dérou-lée en présence de pasmoins de représentantsd’une quarantaine depays, mais paradoxale-ment en l’absence del ’ I r a n , s a n s l ’ a c c o r dduquel pourtant nulle solu-tion politique n’est envisa-geable à la guerre enSyrie. Si l’objectif desorganisateurs, au premierchef les responsablesonusiens bien sûr, qui tou-tefois ne seront pas lesseuls à pousser à la roue,est d’amener les deux bel-ligérants à se faire mutuel-lement des concessions,seule voie possible pouraboutir, comme dans toutenégociation de ce type, àl’arrêt des hostilités dansun premier temps, à laconclusion d’une paixdurable ensuite, alors onpeut dire sans plusattendre que leurs effortssont voués à l’échec. Laraison principale en estque les deux belligérantsdans ce cas précis nepèsent pas d’un poidscomparable au point devue militaire, le seul quicompte dans un conflitarmé de cette nature. Il estmême des plus douteuxque sur le terrain l’arméeloyaliste soit essentielle-ment confrontée à l’Arméelibre, le bras armé de laCoalition. Suite en page 3

Le Premier ministre à Bordj Bou-Arréridj

Colère de Sellal contre les rejetsde dossiers à l’investissement

Auditorium de la Radio algérienne

Le duo espagnol FuelFandango s'invite à Alger

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Saidani : «Bouteflika officiellement candidat» Le PLJ tranchera dans les prochains jours

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Le bilan du ministère relève un regain de dynamisme

Emploi, le «tout va bien» de trop…

L'Association des producteurs algériens de boissons (Apab) dénonce

La Tunisie instaure une taxesur les produits algériens

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Le Jour D’ALGERIE2 L ’ é v é n e m e n tJeudi 23 janvier 2014

Par Yasmine Ayadi

Contrairement à la réa-lité amère des chô-meurs et des diplô-més universitaires qui

ont toutes les peines du monde àtrouver du travail, les études etenquêtes menées par les institu-tions publiques, elles, rapportenttoujours de bonnes nouvelles.L'incohérence et la déconnexionsont évidentes ainsi que l’absen-ce presque totale d'une critiqueobjective de la copie de l'emploiengagée par les autoritéspubliques. Si d'après certainsobservateurs la non fiabilité deschiffres s'explique par le fait quel'Office national des statistiques«n'intègre pas les critères d'ana-lyse adoptés par l'Organisationinternationale du travail (OIT)»,d'autres regrettent cette fuite enavant appliquée dans la luttecontre le chômage. C'est doncun nouveau bilan plutôt «positif»que le ministère du Travail adres-se au nom des travailleurs éphé-mères des dispositifs de l'Anemet non à celui des chômeurs quiprotestent régulièrement dans larue pour réclamer leur droit autravail et à une vie digne. Selonle bilan du ministère de Travail,le secteur de l'emploi a connu un«regain de dynamisme» durantl'année 2013 grâce aux place-ments opérés notamment par lesecteur économique privé, ainsiqu'«une augmentation appré-ciable des placements opéréspar l'Anem (Agence nationale del'emploi) auprès des entreprisesdans le cadre de son activité d'in-

termédiation classique», relève ledocument. A cet effet, l'offred'emploi reçu par les différentesagences de l'Anem a évolué de21% par rapport à 2012 et 37%pour 2011. Dans ce sens, le sec-teur privé constitue «la sourceprincipale de l'offre d'emploi»avec une part de 71,5% desoffres reçues en 2013, dont61,5% pour le privé national. Lebilan a également relevé lacontribution des micro-entre-prises créées dans le cadre desdispositifs d'appui à la créationd'offre d'emploi qui ont été à l'ori-gine de 3 110 offres déposées l’annéepassée. En matière de recrute-ment, le secteur privé a absorbé70% des placements effectuéspar l'Anem en 2013, alors que lesmicro-entreprises ont contribué

au recrutement de 2 408 deman-deurs d'emploi. Ainsi, 675 459emplois ont été créés en 2013hors agriculture, dont 595 489hors recrutements opérés dansla Fonction publique. Sur cechiffre, 457 470 demandeursd'emploi ont été insérés dans lemonde du travail à travers les dif-férentes formules classiques del'emploi, dont 260 154 recrute-ments effectués dans le cadre dudispositif de l'Anem et 138 973postes créés dans le cadre duDispositif d'aide à l'insertion pro-fessionnelle (DAIP). Dans lemême cadre, 49 076 postes ontété créés par le biais descontrats de travail aidés (CTA) et9 267 placements effectués parles agences privées agréées. Aaucun moment dans son enquê-te le ministère n'a cité le salaire

des recrutés de l'Anem. Ces der-niers dénoncent l'esclavagismeet se trouvent dans l’obligationde travailler pour un salaire men-suel oscillant entre 8 000 et 15 000 DA. S'agit-il d'un succèsou d'une politique de trompe-l’œil ? Sans compter les chô-meurs, les recrutés éphémèresde ces dispositifs dénoncent l'in-justice de ces salaires qui ne seconjuguent pas avec leur rende-ment. Le gouvernement qui cau-tionne ainsi l'exploitation et l'es-clavagisme, puisque les salairesn'atteignent même pas le Smig,décidera-t-il alors de revoir sapolitique de l'emploi ? C'est letravail que les chômeurs et lesrecrutés éphémères attendenttous. Y. A.

Le bilan du ministère relève un regain de dynamisme

Emploi, le «tout va bien» de trop… Le bilan du ministère du Travail relève un dynamisme dans le marché de l’emploi,

caractérisé par «un accroissement de l'offre dans le privé» ainsi qu'«une augmentation desplacements opérés par l'Anem». Le gouvernement croit-il réellement à un tel succès ?

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L e Parti de la liberté et de lajustice (PLJ) n'a pas encore

tranché sur sa participation àl’élection présidentielle du 17avril. Le bureau politique qui s'estréuni samedi dernier, s'est donnérendez-vous dans un mois pourtrancher la question.

Le président du Parti de laliberté et de la justice (PLJ),Mohamed Saïd, a exprimé hierau siège de son parti son«inquiétude» face aux événe-

ments violents qui secouent cer-taines régions de la wilaya deGhardaïa, au moment où le paysa besoin plus que jamais de lacohésion nationale et de conso-lidation du tissu social pour pré-server la stabilité et se prémunirdes tempêtes qui soufflent nonloin de nos frontières. «A cetteoccasion, le bureau nationalréitère son appel aux conci-toyens de la wilaya pour faire pré-valoir les vertus de la sagesse et

du dialogue dans le traitement decette crise et éviter de faire le jeudes forces hostiles qui s'atta-chent à présenter des problèmespurement sociaux, communs dureste aux autres wilayas, sousforme de conflits ethniques etconfessionnels», a-t-il justifié. Parconséquent, le conférencier aréaffirmé que l'unité nationale estsacrée. «Elle impose à toutes lesforces politiques nationales detranscender leurs calculs poli-tiques et partisans pour coopérerentre elles afin de protéger cetteunité par tous les moyens et quelque soit le prix», a-t-il encoreargumenté. Concernant la pro-chaine élection présidentielle,l’orateur a fait savoir que sonparti est contre tout genre deboycott. «Nul doute que l’élec-tion du 17 avril prochain consti-tue une opportunité supplémen-taire à saisir dès lors qu'elle per-met d'ouvrir la voie au renouvelle-ment de la classe politique, dejeter les fondements d'un Etat fortet juste, de moraliser la viepublique, d'éradiquer toutesformes de corruption et de neu-traliser tous ceux qui portentatteinte aux intérêts de la Nationet à ses valeurs suprêmes», a-t-ilsouligné. A propos de la partici-

pation de son parti à la prochai-ne joute électorale, MohammedSaïd a souligné que son partis'est donné un délai d'un mois,soit jusqu'au 22 février, pour arrê-ter sa décision définitive. «Ledébat se poursuit encore au seindu parti pour savoir si on se pré-sente avec notre propre candidatou si l'on se contentera de soute-nir l'un des candidats en lice», a-t-il indiqué. Mais, assure-t-il,«d'une manière ou d'une autre lePLJ participera» car, poursuit-il,«cette élection constitue un ren-dez-vous important pour lepays». Interrogé sur la questionde savoir si son parti soutiendraalors le chef de l'Etat s'il venait àse présenter pour un quatrièmemandat, le responsable a indi-qué que son parti se prononceraau moment opportun. «Nousnous prononcerons quand il pré-sentera sa candidature», a-t-ilaffirmé. Et à propos de la santédu chef de l'Etat qui pourrait,éventuellement, l'empêcher dese présenter, l'ancien ministre dela Communication estime que«s'il remplit les conditions néces-saires exigées par la loi, il est deson droit de se présenter commetout Algérien».

Ahcene H.

Le PLJ tranchera dans les prochains jours Présidentielle

Entreprise des travauxroutiers Les travailleursrevendiquent «latête du directeur» APRÈS quelques mois d'accal-mie, le torchon brûle entre ledirecteur et les travailleurs del'Entreprise des travaux routiers(ETR) de Béjaïa qui reviennentà la charge. On croyait leconflit réglé suite aux nom-breuses missions de médiationengagées par l'union de wilaya(Ugta) et autres responsables,mais il n'en est rien. Hier, lestravailleurs ont fermé la routeau niveau des quatre cheminsdans la ville de Béjaïa, paraly-sant le trafic routier. Les protes-tataires revendiquaient «ledépart immédiat du directeur» àqui il est reproché tous lesmaux vécus par cette unité,autrefois parmi les plus perfor-mantes de la région. Les tra-vailleurs étaient exacerbés parle comportement de leur direc-teur qui a été, rappelons-le,débouté par la justice le 3décembre passé dans l'affaireaccusant quelques travailleursde troubles commis dans lasociété. Mais ce dernier avaitintroduit un appel auprès de ladeuxième chambre le lende-main. Ce qui est«inadmissible» pour les mécon-tents. «Ne nous voulons plusde réconciliation avec ce dic-teur. Nous voulons son départun point c'est tout», nous dittrès en colère AbdelhakMessaâd, secrétaire général dela section syndicale (Ugta) del'unité. Il est reproché à leurchef de nombreux «dépasse-ments». Pour les employés, cedernier «n'a pas bougé le petitdoigt pour récupérer la carrièrede Boulimat comme les direc-teurs des autres entreprises,dont la STP et l'ENOF, qui onttout fait pour obtenir des autori-sations d'exploitation de la car-rière». Il lui est reproché égale-ment «la mauvaise gestion» del'argent généré par la carrièrede Mahrira dans la communede Kherrata dont l'exploitationavait été cédée en 2007 à unprivé au prix de 600 millions decentimes par année. Pour eux,«les sommes engrangées par lalocation de la carrière n'ont pasété investies et n'ont pas detraces dans les comptes del'entreprise». «L'unité pouvaitexploiter cette carrière pourrelancer ses activités et per-mettre aux travailleurs de nour-rir leurs familles au lieu de qué-mander», lance un travailleur.Notre interlocuteur et un autresyndicaliste appellent leministre des Travaux publics àintervenir et mettre fin à ceconflit en «relevant» le directeurde ses fonctions rapidementavant que la situation ne dégé-nère. Ils rappellentqu'un rap-port détaillé sur la situation del'unité avait été établi par unecommission d'enquête del'Inspection générale desfinances (IGF) il y a quatremois, mais il est resté sanssuite. Ils demandent «l'applica-tion» des conclusions de cerapport qui est «accablant»,selon eux. «Le directeur necherche que le pourrissementet ne veut ni le bien des tra-vailleurs ni celui de l'entrepri-se», martèlent-ils.

Hocine Cherfa

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3 L ’ é v é n e m e n t Jeudi 23 janvier 2014Le Jour D’ALGERIE

Par Nacera Chennafi

Dans ce contexte, lesislamistes commen-cent à renoncer à leurrêve d'arriver au Palais

d'El Mouradeia comme c'est lecas du président du Parti pour lajustice et le développement(PJD) Abdellah Djaballah. Cedernier «ne voit aucun intérêt» àparticiper à la présidentielle du17 avril prochain. C'est ce quiressort de l'entretien qu'il aaccordé au quotidien arabopho-ne Al Hadath, publié mardi 21janvier.

Le fondateur du MouvementEnnahdha et El Islah dira : «Sij’étais sûr d’être entendu, j'appel-l e r a i a u b o y c o t t d e c e t t eélection». Ce n'est pas tout, carDjaballah se prononce contre unquatrième mandat de Bouteflika,un retour de Zeroual et un candi-dat de l'opposition. Il se voitaussi, «la seule personnalité poli-tique en mesure de représenterle courant islamiste» mais hélas,Djaballah qui a déjà perdu deuxformations politiques islamistes(Ennahdha et El Islah) n'arrivepas à avoir le soutien de ces par-tis, ni celui du Mouvement de lasociété pour la paix (MSP) quipréfère négocier avec les laïcs(RCD) faute de ne pasconvaincre aussi à son tour lesislamistes. Dans ce cadre, desreprésentants de cinq partis poli-tiques, dont le MSP et des per-sonnalités politiques, à l'instar del'ancien chef du gouvernementAhmed Benbitour se sont réunisdimanche dernier au siège duRassemblement pour la cultureet la démocratie pour se concer-ter autour de sujets ayant trait àla prochaine présidentielle. «Larencontre de concertation s'estdéroulée en présence des prési-dents des partis politiques ElFadjr El-Djadid, Mouvement de lasociété pour la paix (MSP), JilJadid (JJ), respectivement TaharBenbaibeche, Abderrezak Mokri

et Djilali Sofiane, ainsi que dus e c r é t a i r e g é n é r a l d uMouvement Ennahda, MohamedDouibi, du président du parti hôted e l a r e n c o n t r e M o h c i n eBelabbas et M. Benbi tour» ,indique un communiqué duRCD. Les participants à la ren-contre ont convenu d'«esquisserune série d'actions politiques surle terrain prochainement», sansexpliquer de quoi il s'agit. Onpeut dire que le doute sur la par-ticipation des islamistes à la pro-chaine élection présidentielles'installe de jour en jour chez cecourant qui a échoué dans satentative de trouver un candidatcommun pour les échéancesd'avril et présenter un candidatindividuellement serait un suici-de.

U n e s e m a i n e d e p u i s l aconvocation du corps électoralpour les prochaines électionsprésidentielles par le présidentde la République, Abdelaziz

Bouteflika alors que les partisdits «islamistes» n'ont pas encoretranché sur leur participation auprochain rendez-vous électoral.

Dans ce cadre, le présidentdu MSP, Abderrezak Mokri a indi-qué que la question de la partici-pation du parti à l'élection prési-dentielle lors de la réunion, mi-janvier courant, sera soumise auconseil de la choura mais rienencore n'a été fait.

Dans une déclaration à lapresse en marge de l'ouverturedes travaux de la conférencenationale des structures du MSP,Mokri a déclaré : «Le conseil dela choura décidera, lors de laréunion de ses membres à la mi-janvier, de la participation ou nonà la prochaine présidentielle».Cependant, jusqu'à aujourd'huiaucune option n'a été choisie,car le parti du défunt Nahnahhésite entre trois options portantsur le boycott de la présidentiel-le, le soutien d'un candidat ou

bien présenter un candidat duparti.

Le cas du parti El Islah, ne dif-fère pas, sachant que son prési-dent actuel, Djahid Younsi étaitl'un des candidats malheureuxde la présidentielle d'avril 2009.

Dans ce contexte, maintenantque la prononciation du prési-dent Bouteflika sur la présiden-tielle n'est qu'une question dequelques jours. Si on en croit laparole du Sg du FLN, AmarSaïdani, hier devant les mouha-fedhs du parti réunis au siège duFLN «Bouteflika est candidat etse p rononce ra au momen topportun».

En attendant que le chef del'Etat sorte de son silence, lesislamistes se dispersent de jouren jour.

Il est à noter que jusqu'à lundidernier, il y a eu 42 candidats quiont retiré les formulaires desouscriptions individuelles.

N. C.

La réunion hier des secrétaires des mou-hafadhas du FLN qui s’est tenue au siège

du parti, a été une tribune pour réitérer lesoutien et l’appel de la base à l’adresse duPrésident Bouteflika pour briguer un quatriè-me mandat. Cela, au moment où la fièvre descandidatures bat son plein à moins de troismois du scrutin, fixé au 17 avril 2014. Lesecrétaire général du FLN, Amar Saidani, aannoncé que «le président AbdelazizBouteflika est officiellement candidat à l’élec-tion présidentielle d’avril 2014».

Mieux, Saidani a précisé à l’issue d’unerencontre au siège du FLN avec les mouha-fidhs du parti que le président Bouteflika«annoncera sa candidature au momentopportun».

A vrai dire, la candidature du chef del’Etat de briguer un nouveau mandat prési-dentiel est d’une grande importance pour levieux parti dont il est président d’honneur.Au sein du FLN, l’affaire est close puisque le

président Bouteflika se présentera officielle-ment pour l’élection présidentielle du 17 avrilprochain. Même son de cloche d’ailleurschez le RND, allié du FLN, qui lui aussi, aréitéré son soutien au président AbdelazizBouteflika au cas où il présente sa candida-ture pour un quatrième mandat. AbdelazizBouteflika sera le candidat du RND à la pré-sidentielle d’avril. Le RND annoncera officiel-lement son soutien au quatrième mandat duPrésident ce samedi. Le secrétaire généraldu parti, Abdelkader Bensalah, a convoquéune réunion extraordinaire du conseil natio-nal à Riadh El Feth pour clarifier la positiondu parti par rapport à cette échéance électo-rale. «Au RND, nous sommes pour la conti-nuité, la stabilité et la paix. Nous l’avions tou-jours dit et revendiqué. On ne peut pas êtreplus clair que ça», explique Nouara Djaâfardans une déclaration à la presse. «Le secré-taire général du parti va exprimer ce choixdans son discours d’ouverture», précise-t-on

encore. Les travaux du conseil nationalseront sanctionnés par une déclaration quiappuiera la candidature de Bouteflika.

Par cette déclaration, le RND vient sejoindre au FLN dont le secrétaire général,Amar Saidani, a annoncé la candidature offi-cielle du président Bouteflika.

Le RND rejoint, par extension, égalementles partis TAJ et le MPA qui s’étaient engagésà soutenir le président Bouteflika, même s’ilne s’est pas toujours exprimé sur la questionde sa candidature. Ceci dit, les quatre partisdevront mener, si toutefois le présidentBouteflika se porte candidat, la campagneélectorale du candidat Bouteflika dont lasanté s’est nettement améliorée. Ce constatest confirmé par les résultats du derniercontrôle médical de routine qu’il a effectué le14 janvier dernier à l’hôpital parisien du Valde Grâce.

Yazid Madi

Election présidentielle du 17 avril LA QUESTION DU JOUR

Vers une absence de candidat islamiste ? L'absence des islamistes lors de la présidentielle du 17 avril prochain se confirme de jour

en jour, car aucun d'eux n'a annoncé sa candidature pour le moment à ce scrutin, sauf changement de calcul, alors que dans un temps récent, ils se voyaient déjà président,

du moins du côté du parti du défunt Nahnah.P

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L'après-Genève2 commence

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En fait, la réalité est à cetégard tout autre. Ce n’estdonc pas en tant que forceprépondérante au sein del’opposition que la Coalitionest présente dans ce qui estcensé être des pourparlers depaix, mais parce qu’elleconstitue la seule fractionreconnue à l’échelle interna-tionale. Si c’était le critère dela force de frappe qui avaitprévalu dans le choix desnégociateurs, la Coalitionaurait été la dernière à se voirassigner un rôle dans cespourparlers. D’autres groupesauraient été mieux à leur placepour discuter des conditionsde la paix. Mais heureusementpour elle, aucun de ses rivaux,qui lui dament le pion sur leterrain, n’est sortable, étantpresque tous cataloguéscomme terroristes par lesgrandes puissances (ceux quine le sont pas ayant quant àeux décliné l’invitation). L’unedes raisons d’ailleurs qui fontque les Etats-Unis se refusentdepuis le début à fournir desarmes performantes à l’Arméelibre, c’est leurs craintesqu’elles finissent entred’autres mains que lessiennes. Or l’un des points depassage obligés dans cegenre de négociations consis-te à demander aux belligé-rants d’observer, en signe debonne volonté, mais aussipour que la preuve soit faitequ’ils contrôlent bien leurstroupes sur le terrain, un ces-sez-le-feu, serait-ce pourquelques jours ou pourquelques heures, le temps parexemple de pouvoir achemi-ner des secours aux popula-tions enfermées dans leszones de combat. Dès cemoment, la Coalition seraitdans ses petits souliers, àsupposer qu’elle ne perde pastoute crédibilité. Seulementvoilà, les négociations quidébutent à Genève ne serontqu’en apparence bilatérales.Les vrais pourparlers sedérouleront dans les cou-lisses, et se tiendront entreplusieurs pays, les uns appar-tenant à la région, et les autresparce que par définition leursintérêts se trouvent en jeu par-tout où il y a conflit. Deux posi-tions diamétralement oppo-sées s’affronteront. L’une veutque Genève 2 soit consacré àtrouver les voies et moyens demettre en œuvre Genève 1,c’est-à-dire à voir commentorganiser le transfert du pou-voir, alors que l’autre estimeque l’objet de la discussionest de s’entendre sur lesactions à mener ensemblecontre le terrorisme, qui s’estincrusté en Syrie, et aux finsde l’en déloger. Il est évidentqu’il n’existe aucun compro-mis possible entre ces deuxfaçons de concevoir les négo-ciations qui commencent.Rien ne pourra faire qu’ellesfinissent par se trouver un ter-rain d’entente. Tout le savoir-faire reconnu de LakhdarBrahimi comme négociateurn’y suffira pas.

M. H.

Le secrétaire général du FLN l'a annoncé hier :

«Le président Bouteflika sera officiellement candidat»

Le Jour D’ALGERIEA c t u e lJeudi 23 janvier 20144

De notre envoyée spéciale àBordj Bou-Arréridj,Lynda N. Bourebrab

Poursuivant son périple,le Premier ministre s'estrendu dans la capitaledes Bibans, issue du

dernier découpage administratifqui, faut-il relever, a connu unecertaine dynamique de dévelop-pement ces dernières années fai-sant d’elle actuellement un pôleindustriel technologique en élec-tronique par excellence.

A ce propos, s'adressant auxautorités locales qui lui présen-taient un bilan sur les investisse-ments dans cette wilaya, M. Sellals'élèvera contres ces dernièrespour avoir rejeté 136 dossiersd'investissement pour des raisonsliées au volume et à la nature desprojets. Suite à quoi le Premierministre a appelé à «une gestionpurement liée à l'investissementdes dossiers et non pas adminis-trative», instruisant les adminis-trations de «ne plus refuser dedossiers d'investissement». LePremier ministre a donné desdirectives lors d'un exposé desactivités du Calpiref (Comité d'as-sistance à la localisation et à lapromotion des investissements etde la régulation du foncier), pré-senté à cette occasion, où il a étésouligné que 72 des projets vali-

dés en 2013 par ce comité rele-vaient du secteur de l'industrie.En outre, huit unités industriellessont entrées en productiondurant le même exercice. A celas'ajoute un projet de création d'unpôle pharmaceutique et sept nou-velles zones d'activités, en privilé-giant leur implantation dans descommunes déshéritées au planéconomique, à l'image d'ElMansourah, où une zone de 160hectares est prévue, et d'El Euch.A propos d'investissements, lePremier ministre s'est rendu dansla zone industrielle de BBA, sur le

site de Condor Electonics dugroupe Benhamadi, pour la miseen service d'une unité de produc-tion de panneaux solaires. Unexposé a été présenté sur la nou-velle activité dans le secteur desénergies renouvelables et surl'ensemble des activités duGroupe Benhamadi. Sur la nou-velle unité de panneaux solaires,Smail Benhamadi expliquera quece projet a été inscrit en 2012 etsa réalisation a nécessité un bud-get de 950 millions DA. D'unecapacité de 75 mégawatts/an,une fois achevée, elle aura un

effectif total de 350 employés. Ilsoulignera que le Groupe comp-tait commercialiser ses produitssur le marché national en tant quepanneaux solaires destinés àl’usage industriel et domestique.En outre, le Premier ministre aégalement mis en service, danscette même zone industrielle, uneunité de fabrication de géomem-branes destinées à l'étanchéitédes barrages et des cen-tresd'enfouissement technique(CET), réalisée par la SarlAlgérienne GéomembraneMechri. Elle est présentée

comme la seconde unité dugenre en Afrique après celled’Afrique du Sud. Inscrite en août2011 pour un coût global de 232millions DA et des délais de réali-sation de 12 mois, elle généreraune quarantaine d'emplois per-manents dès son entrée enexploitation. Selon Zohir Mechri,gérant de cette unité, le montantde cet investissement est de plusde 50 milliards DA, avec une timi-de participation bancaire estiméeà quelque 10%. En outre, il ferasavoir que la matière première uti-lisée est importée d'Allemagne etrécemment de Jijel. Procédant àl'inauguration de l'Etablissementhospitalier spécialisé mère-enfantqui vient d'être réhabilité, lePremier ministre a été interpellépar le personnel paramédical quis'interrogeait sur les promessesfaites par son prédécesseur. Aquoi rétorquera M. Sellal : «Il nes'agit pas de personne mais del'Etat, et ce dernier prendra encharge vos doléances». M. Sellal aappelé à étoffer l'encadrement decet établissements ainsi que detoutes les autres structures hospi-talières de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, d'autant, a-t-il souligné,que cette dernière disposerabientôt d'une école de formationparamédicale. L.N.B.

R eprésentants du régime syrien et del'opposition sont réunis depuis hier en

Suisse, sous l'égide des grandes puis-sances hégémoniques pour la conférencede Genève 2, en vue de trouver une solu-tion politique au conflit armé qui déchire laSyrie depuis mars 2011. La rébellion estplus divisée que jamais, le régime n'accep-te pas la feuille de route d'une transition,tandis que l'Iran a été exclu de la conféren-ce à la demande des forces rebelles. Peut-on pour autant parvenir à un accord ?

En effet, le Secrétaire général de l'ONU,Ban Ki-moon, qui a ouvert la réunion, aappelé les Syriens à saisir la «grandeopportunité» offerte par la conférence inter-nationale sur la paix en Syrie dite Genève 2pour trouver une solution à la guerre enSyrie. «Après presque trois péniblesannées de conflit et de souffrances enSyrie, aujourd'hui est un jour d'espoir», a

déclaré M. Ban dans son dis-cours. «Vous, les représen-tants de l'opposition et dugouvernement syrien, vousavez une énorme opportunitéet une responsabilité envers lepeuple syrien», a-t-il dit ens'adressant aux parties auconflit. Le chef de l'ONU aappelé les puissances inter-nationales à faire «tout ce quiest en leur pouvoir» pourcontribuer à mettre fin auconflit.

Des appels à saisir l'opportunité

«Lavrov et Kerry ont tra-vaillé dur avec moi, ainsi queplusieurs autres partenaires,pour nous amener à ce jour»,a déclaré Ban Ki-moon en

ouvrant la séance. «Tous les Syriens ont lesregards tournés vers vous aujourd'hui», a-t-il dit à l'attention des représentants syriens.Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry,a déclaré pour sa part que les négociationsde Genève seraient «difficiles et compli-quées», tout en réaffirmant le souhait desEtats-Unis de voir Bachar Al-Assad écartédu pouvoir. «Nous ne voyons qu'une seuleoption, négocier un gouvernement de tran-sition né d'un consentement mutuel. Celaveut dire que Bachar Al-Assad ne participe-ra pas à ce gouvernement de transition. Iln'est absolument pas possible qu'unhomme qui a mené une réponse brutalecontre son propre peuple puisse retrouverune légitimité à gouverner». Le ministrerusse des Affaires étrangèress, SergueïLavrov, a pour sa part estimé que la tâcheprincipale de Genève 2 était de «mettre fin

à un conflit tragique» et d'empêcher qu'il nefasse tache d'huile dans la région, tout enappelant les «acteurs extérieurs» à ne passe mêler des affaires internes de la Syrie. Ason arrivée, le ministre français des Affairesétrangères, Laurent Fabius, a indiqué auxmédias que «la France va mettre tout sonpoids pour mettre en œuvre une solutionpolitique. Je ne vous cache pas les difficul-tés, mais il n'y a pas d'autre solution quecette solution politique. Je pense que celamettra du temps. Il faut que la conférencene dévie pas de son objectif qui est,comme l'a exprimé Ban Ki-moon dans salettre d'invitation, de créer un gouverne-ment de transition doté de tous les pouvoirsexécutifs».

«Ligne rouge»Dans son intervention hier, le chef de la

Coalition de l'opposition syrienne, AhmadJarba, a appelé le président syrien Bacharal-Assad à «remettre le pouvoir à un gou-vernement de transition». «J'appelle la délé-gation du gouvernement syrien à signerimmédiatement le document de Genève 1prévoyant le transfert des prérogatives d'al-Assad, y compris celles de l'armée etde la sécurité, à un gouvernement de tran-sition», a déclaré M. Jarba à Montreux, oùs'est ouvert la conférence de paix sur laSyrie. Le chef de la diplomatie syrienne,Walid Mouallem, qui conduit la délégationdu gouvernement syrien, avait pour sa partindiqué dans son intervention que «la Syrieva faire tout le nécessaire pour se défen-dre», soulignant que «son gouvernementporte en charge les espérances du peuplesyrien pour les années à venir». Sur lepapier, les positions des deux camps sontirréconciliables. L'opposition demande ledépart pur et simple de Bachar al-Assad,au pouvoir depuis 2000. Damas veut pro-

mouvoir pour sa part la «lutte contre les ter-roristes» et a mis en garde : le sort du pré-sident est une «ligne rouge». Dans un pre-mier temps, la communauté internationaledevrait chercher à obtenir des résultatstangibles : livraisons d'aides humanitaires,obtention d'un cessez-le-feu localisé à Alepou échange de prisonniers. «Il ne faut pasattendre d'avancées majeures dans lesjours à venir», a indiqué le ministre britan-nique des Affaires étrangères, WilliamHague, à son arrivée à Montreux.«Néanmoins, quand la diplomatie se meten marche on peut obtenir des choses, onl'a déjà vu dans plusieurs autres dossiers,notamment dans le dossier nucléaire ira-nien», a ajouté le responsable britannique.Pour Burhan Ghalioun, opposant delongue date présent à Montreux, «il fautmet-tre les sentiments de côté et faire pré-valoir la raison». «S'il y a 10% de chancesde réaliser des progrès dans l'intérêt dupeuple syrien, ce sera une bonne chose»,a-t-il estimé. Pour rappel, le ministre desAffaires étrangères, Ramtane Lamamra, apris part, hier, à Genève 2, a indiqué leporte- parole du ministère des Affairesétrangères, Amar Belani. Invitée à cetteconférence internationale qui se tient sousl'égide des Nations unies, l'Algérie «n'a eude cesse d'appeler à l'arrêt de l'effusion desang et de plaider en faveur de l'ouvertured'un dialogue politique responsable, en vuede trouver une solution politique à ce conflitqui ensanglante ce pays frère», a soulignéle porte-parole du MAE. C'est dans cetesprit, a précisé M. Belani, que «nous sou-tenons, de manière inconditionnelle, lesefforts de Lakhdar Brahimi et que nousexhortons les parties antagonistes à placerl'intérêt suprême du peuple syrien au-des-sus de toute considération».

Mustapha Chaouchi

Le Premier ministre à Bordj Bou-Arréridj

Colère de Sellal contre les rejets de dossiers à l’investissement

Habitat, Environnement, Industrie et investissements, Santé, tels étaient les secteurs visés par la visite, hier, du Premier ministre Abdelmalek Sellal, accompagné des ministres concernés, afin d'inspecter l'état d'avancement

de nombreux projets de développement socio-économique inscrits dans cette wilaya dans le cadre de la miseen œuvre du programme du Président Abdelaziz Bouteflika.

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Conférence de Genève 2

La crise en Syrie dans un carrefour d’impasses

Par Selmane H.

L 'Association des pro-ducteurs algériensde boissons (Apab)a dénoncé, mercre-

di à Alger, l'instauration par laTunisie d'une taxe sur la consom-mation des produits algériens,une disposition qui donnera uncoup de frein aux exportationsalgériennes vers ce pays, selonson président.

"Dans le cadre de la zone delibre échange avec la Tunisie, lesdroits de douanes ne sont plusexigés pour les produits algé-riens, mais l'instauration de cettenouvelle disposition bloque nosexportations", a déclaré le prési-dent de l'Apab, Ali Hamani, aucours d'une conférence de pres-se.

L'instauration de cette taxepour limiter l'accès des produitsalgériens au marché tunisien,rend l'accord de libre échangecomplètement "dénué de sens"et en "défaveur" de l'Algérie, aestimé l'Apab.

"Le marché tunisien est unmarché favorable pour les pro-ducteurs algériens de boissons.

Il constitue en plus une portevers d'autres pays principalementvers la Libye, c'est pour cela quenous revendiquons la suppres-sion de cette taxe ou l'applicationdu principe de la réciprocité àtravers l'instauration d'une mesu-re similaire vis-à-vis des produitstunisiens", a ajouté Hamani.

Il a fait savoir que le ministèredu Commerce a déjà saisi lesservices compétents tunisiens

sur cette question, soulignantque si "cette taxe n'est pas sup-primée, l'Apab saisira le Conseilnational de la concurrence".

"C'est une concurrencedéloyale puisque les produitstunisiens qui rentrent en Algériene sont frappés d'aucune taxe",a-t- il dit.

Le président de l'Associationnationale des exportateurs algé-riens et membre de l'Apab, Ali

Bey Nasri a affirmé que cettetaxe appliquée depuis fin 2012"pénalise" les exportations algé-riennes vers la Tunisie.

Cette taxe "n'est pas payéepar les opérateurs tunisiens,mais plutôt prélevée à la source,à l'importation, ce qui oblige nosexportateurs à la payer", a-t-il pré-cisé.

"Il s'agit d'un droit d'effet équi-valent et pas d'un droit de doua-ne.

Cette taxe annule toute com-pétitivité des entreprises algé-riennes puisqu'elle n'est pas pré-vue", a soutenu Nasri, estimantqu'elle représente un obstacle àla liberté du commerce entre lesdeux pays dans le cadre de lazone de libre échange. "Nousdemandons la suppression decette taxe", a-t-il déclaré.

Les exportations algériennesde boissons ont atteint 34 mil-lions de dollars en 2013, enhausse de plus de 10% par rap-port à 2012 (environ 30 millionsde dollars), selon des chiffresprésentés par Ali Bey Nasri.

S. H./APS

L a ville d'Akbou abrite dès cematin la 17e Foire de l'olive.

Un rendez-vous très attendu parles paysans et les oléiculteurs dela région et ceux de plusieurswilayas. Il revêt un caractèreimportant pour les gens de lafilière, car il constitue une tribunepour échanger les expérienceset acquérir de nouvelles tech-niques permettant de dévelop-per ce domaine dont la wilaya deBéjaïa est leader avec un tiers deproduction d'olives et d'huile quecompte le marché national.Justement, les nombreux oléicul-teurs (une centaine) venus desept wilayas du pays, à savoirJijel, Béjaïa, Alger, Boumerdès,Bouira, Khenchela, Tissemsilt,Biskra et Tizi Ouzou, vont assis-ter aux communications quiseront dispensées par desexperts et spécialistes en lamatière. A ce propos, on assiste-

ra à la communication qui seradonnée dès l'entame de la ren-contre par la Direction des ser-vices agricoles de la wilaya deBéjaïa qui va parler du "program-me de développement de la filiè-re oléicole", puis de celle laconservation des forêts qui décli-nera son "programme de déve-loppement rural intégré de proxi-mité", l'Itaf, (ferme de démonstra-tion de Takarietz) va intervenirsur le plan de la "conduite, cultu-re et lutte contre les maladies del'olivier", un chercheur de l'Insidd'El Harrach (Alger) va aborder"la problématique de salinité dessols et de l'irrigation" et le Pr

Khoudir Madani de l'universitéA. Mira de Béjaïa va communi-quer sur "les produits et les sous-produits de l'olivier". On noteraégalement la venue d'expertsfrançais qui seront de la partieavec leur savoir.Jacques

Duboisset et Philippe Thevenetexpliqueront "comment conce-voir un projet de création de peti-te entreprise dans le domaine del'agroalimentaire? Approche detoutes les étapes: idée à la réali-sation. Ces experts vont tenterde répondre à la question desavoir "est-il possible de déve-lopper de nouvelles activitésdans le domaine de l'oléiculture?La rencontre verra aussi l'inter-vention, à la fin, des animateursdes ateliers qui seront mis surpied dès le début de la manifes-tation pour lire les résolutionsadoptées pour le développe-ment de la filière et les solutionsproposées aux problèmes quiseront posés par les oléiculteurset autres intervenants de cettefilière. Les participants saisirontcomme chaque année, l'occa-sion pour appeler les autoritésconcernées à trouver des solu-tions à leurs problèmes et faire lepoint sur les avancées réaliséespar la branche et leur organisa-tion qui veut se lancer dans lemarché international. En effet, lalabellisation et la commercialisa-tion de l'huile et de l'olive consti-tuent de vrais soucis pour lespaysans qui font face aussi àd'autres problèmes liés à l'amé-lioration de la qualité d'huile quipasse par des techniques etaussi des habitudes à changerdans le processus de collecte etde trituration, voire de conserva-tion du produit. Il y a lieu de rap-peler que cette branche a bénéfi-

cié d'un programme de stimula-tion avec l'octroi de 85 000 plantspour une vingtaine de com-munes ayant été touchées parles incendies ces cinq dernièresannées. L'an passé, la filière avaitbénéficié de 50 000 plans, maisces programmes restentminimes par rapport à la voca-tion que porte la région qui pos-sède une superficie totale deplus de 52 000ha et une superfi-cie en production dépassant unpeu plus de 49 800 ha. On peutrappeler que les prévisions de laChambre d'agriculture pour cetteannée sont de 9 millions de litresalors que l'an passé, la wilaya aproduit 16,7 millions de litresd'huile. La collecte tend à sa finet on est à 8,9 millions de litres.Si l'on fait une petite analyse deces chiffres on pourrait dire quela récolte de cette année pourraitaller jusqu'à 10,5 millions oumême à 11 millions de litresd'huile mais elle restera toujoursloin des résultats obtenus l'anpassé. Des causes pourraientjustifier cela, d'abord la nature del'olivier lui-même qui produit detrès bonnes quantités d'olives unan sur deux seulement, lemanque de pluviométrie cetteannée et l'an passé, les maladiesqui touchent l'olivier et le fruit(l'olive), les incendies et la cha-leur qu'ils en génèrent pendantde très longues semaines en été,ajouter à cela l'entame descueillettes avant l'heure, entreautres. Hocine Cherfa

Le Jour D’ALGERIE A c t u e l Jeudi 23 janvier 2014 5

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L'instauration de cette taxe pour limiter l'accès des produits algériens au marché tunisien,rend l'accord de libre-échange complètement "dénué de sens" et en "défaveur" de l'Algérie,

a estimé l'Apab.

La Tunisie instaure une taxe sur les produits algériens

Le développement de l'oléiculture au cœur de la rencontreCoup d'envoi de la 17e Foire de l'olive ce matin à Akbou

L'Association des producteurs algériens de boissons (Apab) dénonce Loi sur les mutuellessocialesLa coordinationdes mutuellesappelle à surseoirà l’avant-projet LE COMITÉ de coordinationdes mutuelles (CCM) a appelé,hier à Alger, à surseoir àl’avant-projet de loi sur lesmutuelles sociales, élaboré,selon lui, de façon «unilatérale»par l’administration. «Les repré-sentants des mutuelles ont exa-miné l’avant-projet de loi sur lesmutuelles sociales et déclarent,par conséquent, son rejet. Ilsdemandent également le reportde sa présentation devant leParlement», a indiqué le porte-parole du comité, AbdelkaderHermat, lors d’une conférencenationale sur la mutualité. Il aexpliqué ce rejet par le fait quele document en question a étéélaboré de façon «unilatérale»par l’administration et «sans laparticipation des mutuelles».Les mutualistes plaident, selonleur porte-parole, pour que lesnouveaux textes sur la mutuali-té «renforcent le principe deliberté, assouplissent l’interven-tion administrative et accen-tuent le caractère démocratiquede la gestion de la mutualité».Parmi les revendications expri-mées lors de cette conférence,figure également le développe-ment de la convention CNAS-mutuelles en «intégrant uneréponse aux besoins des assu-rés mutualistes, fondée surl’égalité du traitement dans lecadre de l’exercice de la carteChifa». Ainsi, il a été proposé laconstitution d’une «mutualitéparticipative qui apporterait unélément dynamique à tout lesecteur social».Les mutualistesont préconisé que ce dispositifsoit «facultatif», tout en permet-tant la création d’une seulecaisse nationale de retraitecomplémentaire pour ne pasmettre les mutuelles «en gran-de difficulté de remboursementsocial». Le projet de loi relatifaux mutuelles sociales, quidevrait être soumis auParlement, a pour objet de fixerles conditions et les modalitésde constitution, d’organisationet de fonctionnement desmutuelles sociales. Le texte en110 articles vient amender lesdispositions de la loi 90-33 du25 décembre 1990 relative auxmutuelles sociales et intervientdans le sillage des réformes dusystème national de sécuritésociale, adoptées lors des 13e

et 14e tripartites. Elles portententre autres sur le statut de lamutuelle sociale, l’élargisse-ment de son champ d’interven-tion, l’intégration des mutuellessociales au système de la carteélectronique de l’assuré socialChifa et au système du tierspayant et l’institution de laretraite complémentaire. Crééen 2009, le CCM compte prèsde 30 mutuelles représentantdifférents secteurs d’activité.

Faten D./APS

Le Jour D’ALGERIE6 J u s t i c eJeudi 23 janvier 2014

Par Azouaou Mahiout

Quelque 24 accusésavaient été poursuivisen justice dans lecadre de ce même

dossier. Entre autres accusés il ya lieu de citer des ancienscadres de ce même ministère.Les tenants et les aboutissantsde cette affaire remontent à l’an-née 2006 lorsque le scandaleavait été déclenché par le secré-taire général de ce même minis-tère. Tout avait commencélorsque celui-ci avait découvertque certains des accusés dansce dossier avaient été à l’originede dossiers falsifiés attestant deleur appartenance à la famillerévolutionnaire en vue de tirer lesdividendes et de bénéficier indû-ment d’une pension de moudja-hid. Les mis en cause dans cedossier ont bénéficié de lar-gesses et de l’aide de plusieurspersonnes influentes au sein dece département et cela en falsi-fiant leurs dossiers de base quileur ont permis de bénéficier depension d’anciens combattantsde l’armée de Libération nationa-le ALN. Il y a lieu de signaler quebon nombre d’accusés danscette affaire avaient reconnu toutau long de l’instruction de cetteaffaire qu’il avait bel et bien été àl’origine de falsifications de leursdossiers de base. Il a été indi-qué dans le rapport de l’arrêt derenvoi que les personnesinfluentes du ministère en ques-tion lesquelles étaient impli-quées dans cette affairen’avaient pas aidé les autresaccusés dans ce dossier à béné-ficier d’une rémunération régu-lière gratuitement mais elles

l’avaient fait contre de grossessommes d’argent reçues enguise de pot -de-vin en échangedes largesses qui leur sontaccordées. Les enquêteurs quiavaient pris en charge cette affai-re avaient découvert par la suiteque des certificats de reconnais-sance d’appartenance à l’arméede Libération nationale lors de larévolution avaient été falsifiés etintroduits dans les dossiers debase des prévenus dans cetteaffaire et qui leur avaient permisd’avoir accès à toutes sortes de

privilèges auxquels ils n’avaientpas droit normalement. Il a étéindiqué dans les rapports decette affaire que les mis encause recevaient des sommesallant de 15 000 à 50 000 DApour un seul dossier réception-né. Il y a lieu de signaler queprès de la moitié des accusésdans ce dossier avaient nié etrejeté en bloc les accusationsretenues à leur égard. Ce sontceux-là mêmes qui avaient indi-qué et maintenu leur position aucours de toutes les étapes de

l’instruction de cette affaire enindiquant qu’ils avaient bel etbien participé à l’émancipationdu territoire national et qu’ilsavaient pris le maquis pour unecourte période mais qu’ilsavaient quand même étébel et bien dans les rangs desmoudjahidine et qu’ils n’avaientde la sorte falsifié aucun docu-ment que ce soit juste pourbénéficier des largesses et desavantages.

A. M.

24 accusés dont des ex-cadresdu ministère

Affaire de falsification des dossiers de moudjahidine

Alors qu'il s'apprêtait à traiter l'affaire dans laquelle sont impliqués des cadres duministère des Moudjahidine qui avaient été accusés d'avoir bénéficié de pensions de

moudjahid d'une manière tout à fait illégale, le tribunal criminel près la cour d'Alger avaitdécidé de reporter la tenue de ce même procès à la prochaine session criminelle.

Prétoire

Rejet

Par Salah Harirèche

La violence contre lesenfants est un phé-nomène planétaireaux conséquences

qui ne peuvent être quegraves. Toutefois, c’est lecomportement et toute lastratégie juridique et socialequi est opposée à cette vio-lence qui diffèrent. Il est despays qui sont plus ou moinssévères avec les auteurs dece genre de violence. EnOccident et plus particulière-ment en France, on ne badi-ne pas avec les dérapageslorsqu’il s’agit de l’intégritém o r a l e e t p h y s i q u e d umineur car si jamais uneplainte est enregistrée ausein des bureaux de la poli-ce en ce qui concerne l’im-plication d’une personnedans une affaire d’une quel-conque violence à l’égardd’un mineur, les consé-quences judiciaires ne tarde-ront pas à se faire voir etpeser sur les épaules deceux qui ont eu le culotd’être impliqués dans uneaffaire de ce genre. Si la vio-lence appliquée et subie auxenfants est reconnuecomme étant un délit grave,voire un sacrilège même,d’autant plus grave qu’elleest sévèrement punie par laloi de certains pays, elledemeure toujours banaliséedans une bonne partie despays du monde livrant ainsil’innocence aux griffes igno-minieuses et impitoyablesde ceux-la mêmes qui mal-traitent les enfants. EnEurope c’est tout un arsenalpolicier, social et judiciairequi est ébranlé suite à unappel d’un mineur au numé-ro vert qui est vulgarisé parles autorités compétentes.On n’a pas le droit de fairesubir des souffrances à unepersonne en herbe. Lesdélits commis contre lesenfants sont classés dansles systèmes judiciairesdignes de ce nom parmis etqui impliquent par voie deconséquence les châtimentsles plus rudes pour peuqu’une expertise psychia-trique soit menée sur la per-sonne de l’accusé qui s’étaitrendu coupable du crimepour déterminer les attitudesà prendre à son égard. Ils’agit là d’une réaction natu-relle des sociétés modernesà des provocations et à desagressions. Cette réactionexprime le refus et le rejet dela société de cette violence.

S. H.

Ph.

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P as moins de 765 affaires ontété traitées par les diffé-

rentes structures de la Sûreténationale à travers le territoire dela wilaya, lit-on dans un commu-niqué de la direction de la sûretéde wilaya, dans lesquelles sontimpliqués 1 245 individus dont 1 146 hommes, 51 femmes, 43mineurs et 5 étrangers dediverses nationalités. 371 ont étéplacés sous mandat de dépôt,21 sous contrôle judiciaire et 443ont bénéficié de la citation direc-te. Selon le communiqué de ladi-te structure départementale, lesdélits de coups et blessuresvolontaires constituent l’essen-tiel des affaires traitées par lesdifférentes brigades mobiles dela police judiciaire (BMPJ) de lawilaya de Boumerdès durantl’année 2013, puisque 432affaires ont été traitées et ontabouti à l’interpellation de 710

individus dont 642 hommes, 34femmes, 20 mineurs contre 546affaires en 2012 dans lesquellessont impliquées 859 personnesdont 800 hommes, 36 femmes et23 mineurs. Une baisse de la cri-minalité que les responsablesn’ont pas manqué de signaler etqui est due à la mobilisation desservices de sécurité et aunombre de rondes effectuéespar les brigades dans les quar-tiers, notamment des grandesvilles touchées par le fléau de ladrogue et la délinquance,situées dans les daïras deKhemis El khechna, Boudouaou,Boumerdès et Bordj-Menaiel.Pour cette année, les services dela sûreté de wilaya n’ont enregis-tré aucun homicide volontaire,hormis un cas de coups et bles-sures volontaires ayant entraînéla mort alors qu’au cours de l’an-née 2012 deux cas ont été enre-

gistrés. Dans le chapitre desvols, les brigades de la Sûreténationale ont enregistré 32affaires de vol par effraction. Al’issue des enquêtes et desinvestigations des policiers, 42hommes, 6 mineurs et unefemme ont été mis en examen.28 individus parmi ces derniersont été reconnus coupables etincarcérés, 17 ont bénéficié de lacitation directe et une femme aété placée sous contrôle judiciai-re. Quant aux vols sous la mena-ce d’armes blanches, les ser-vices ont traité pas moins de 20affaires dans lesquelles sontimpliquées 41 personnes (20hommes, 11 mineurs et unefemme). Pour l’année 2013, lesdélits relatifs aux infractionssexuelles ont connu, certes, unelégère baisse, mais restentimportants, dira avec désolationTouati Krimo, chargé de commu-

nication au niveau de la directionde la sûreté de wilaya deBoumerdès. Pour preuve, aucours de cette année les ser-vices ont traité 39 affaires avecl’interpellation de 45 adultes, 9femmes et 4 mineures, contre 45affaires enregistrées en 2012 etl’implication de 56 personnesadultes et 5 femmes. Outre lesinfractions citées, les unités de lasûreté de wilaya ont enregistrépas moins de 16 affaires liées àl’escroquerie, 10 portant surl’abus de confiance et 16concernant l’association de mal-faiteurs. Selon les statistiquesdes services de sécurité, l’âgedes personnes impliquées varieentre 18 et 40 ans. Les psycho-tropes et la drogue sont à l’origi-ne de plusieurs affaires notam-ment liées aux coups et bles-sures volontaires.

A.Kichni

765 affaires traitées et interpellation de 1 245 individus

La sûreté de wilaya de Boumerdès décline son bilan

Par Tania G.

Selon le ministre desFinances, Karim Djoudi,"ce recul constituera unpas vers un retour aux

prix d'avant 2012". Les prix à laconsommation ont augmenté de3,25%, “situant l'évolution annuel-le du taux d'inflation en 2013 à3,3%", a indiqué l'ONS, précisantque cette variation est duenotamment à des hausses deplus de 4% des produits agri-coles frais et de 6% des services.Cette variation haussière est due,en général, à une hausse de3,25% des biens alimentaires en2013 contre une "forte augmenta-tion", de 12,22 %, en 2012, a rele-vé l'office. Les produits agricolesfrais ont connu une augmenta-tion de 4,02% contre 21,37%durant la même période de com-paraison. Les produits alimen-taires industriels ont également

connu une augmentation de prèsde 2,4% en 2013. "Cette variationreste de moindre ampleur parrapport à une hausse de 4,67%enregistrée en 2012", a-t-il faitremarquer. Après une hausse de6,6% en 2012, les biens manu-facturés ont augmenté de prèsde 2% l'année écoulée, alors queles services ont évolué de 5% à6,2% en 2013. A l'exception de lapomme de terre et de la volailledont les prix ont chuté, respecti-vement, de 27,5% et de 11,3%,tous les produits agricoles fraisont connu une hausse en 2013,mais reste de moindre ampleurpar rapport à l'année d'avant. Eneffet, les hausses les plus pro-noncées ont concerné les pois-sons frais (+17,02%), les viandesde mouton (+14,3%), les viandesde boeuf (+14,87%), les fruitsfrais (+5,9%) et les œufs(+4,7%) et enfin les légumesfrais avec près de 1%. Les pro-

duits alimentaires industriels ontégalement connu des augmenta-tions en 2013, mais restent moinsimportantes comparativement àcelles enregistrées en 2012.

L'habillement en haus-se notable

Après une hausse de 4,5% en2012, le sucre et les produitssucrés, ont reculé de près de 1%en 2013, alors que les autres pro-duits alimentaires industriels ontconnu des variations haussières.Il s'agit notamment des boissons(près de 4%), des huiles etgraisses (+2,8%), du pain etcéréales (+3,02%), des laits, fro-mage et dérivés (+1,14%) et enfinles café, thé et infusion avec seu-lement 0,3%. Les prix de produitsdu "panier" des biens et services,représentatif de la consommationdes ménages ont augmenté de4,1% en 2013. Tous les consti-tuants du panier ont augmenté.

L'augmentation la plus remar-quable a concerné le groupe"habillement et chaussures"(+8,6%), "transports et communi-cation" (+7,7%), santé-hygiènecorporelle (+6,2%). D'autres pro-duits ont aussi connu des haussesmais de moindre importance. Ils'agit, notamment des produits"divers" (matériel d'entretien et net-toyage, produits de cosmétiques,dépenses des restaurants, caféset hôtels...) avec 4,5%, "alimenta-tion, boissons" (+3%), "meubles etarticles d'ameublement" (+3,7%),"logements et charge" (+2,7%) etenfin celui de l'"éducation, cultureet loisirs (+1,7%). Pour le moisde décembre dernier et par rap-port au même mois de 2012, l'in-dice des prix à la consommation aenregistré une hausse de 1,10%.Cette hausse est tirée principale-ment par les services dont les prixont augmenté de 5,66%. Cettevariation haussière s'explique

notamment par la croissance dumarché national de la téléphoniemobile qui a connu "un saut quan-titatif et qualitatif" durant les quatredernières années essentiellementavec le lancement de la 3G endécembre dernier. La hausse dumois de décembre dernier esttirée aussi par les produits alimen-taires qui ont connu une haussede 1,24%, dont 1,1% pour les pro-duits agricoles frais et 1,36% pourles produits alimentaires indus-triels, a souligné l'office des statis-tiques. La maîtrise du taux d'infla-tion constitue une "préoccupationconstante" du ministère desFinances ainsi que de la Banqued'Algérie, avait déclaré le ministredes Finances. Il avait réaffirmé àplusieurs occasions que le gou-vernement était engagé dans"une politique de préservation dupouvoir d'achat des citoyens etdes populations", rappelant à cepropos l'effort de soutien des prixdes produits et des services debase, qui a permis, selon lui, demaintenir une inflation à unniveau "raisonnable".

T. G./ APS

T rois sessions de formationdans le domaine de l'agroali-

mentaire sont programmées àAïn Témouchent et Oran, dans lecadre du programme de diversi-fication de l'économie en Algérie"Diveco”, a annoncé mercredi ledirecteur de l'industrie, de laPME et de la promotion de l'in-vestissement de la wilaya d'AïnTémouchent. S'insérant dans lecadre de la mise en œuvre desplans de formation au profit desinstitutions et des acteurs dessecteurs agricole et agroalimen-taire en Algérie dans le cadre dupartenariat algéro-européen, ces

sessions se dérouleront d'ici aumois de juin prochain, a préciséKhaldoune Abderrahim.

La première session de for-mation s'articulera autour de l'ap-plication de la méthode améri-caine "Hasard Analysis CriticalControl Point" (HACCP), consi-dérée comme "une démarchequalité spécifique au secteuragro-alimentaire permettant auxopérateurs algériens de seconformer à la réglementationsanitaire internationale", a-t-onajouté. Les deux autres ses-sions, qui seront abritées parOran, seront consacrées à des

séances théoriques et pratiquesd'analyses de qualité en labora-toires. Ces formations de courtedurée qui regrouperont desreprésentants des secteursconcernés, à l'instar du commer-ce (qualité), de l'agriculture, del'université, ainsi que les opéra-teurs, s'insèrent également dansla cadre de la mise à niveau desopérateurs économiques sur desthématiques propres à l'agroali-mentaire "en vue de préparerl'outil de production au passagede l'Algérie à l'OMC et à l'exécu-tion de l'accord algéro-UE", a-t-on souligné. A rappeler qu'une

session de formation de quatrejours, consacrée aux "bonnespratiques de l'hygiène" a été clô-turée mardi à Aïn Témouchent.Encadrée par des experts del'Union européenne, cette forma-tion a réuni des représentants dequatre wilayas (Oran, Sidi Bel-A b b è s , T l e m c e n e t A ï nTemouchent), à savoir des opé-rateurs économiques et descadres des collectivités localesconcernés par cette action, ainsique des représentants du sec-teur agricole et des Chambresde commerce.

Selwa C.

Le Jour D’ALGERIE E c o n o m i e Jeudi 23 janvier 2014 7

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Le taux d'inflation en Algérie a enregistré une baisse sensible en 2013 s'établissant à 3,3% après une "importante"hausse (8,9%) en 2012, a appris mercredi l'APS auprès de l'Office national des statistiques (ONS). Ce chiffre est inférieur

aux attentes du gouvernement (3,5%) et aux prévisions de la loi de finances 2013 qui tablaient sur un taux de 4%.

Le taux d’inflation en baisse sensible

Programme agroalimentaire DivecoPartenariat algéro-européen

L a production primaire d'hydrocarbures aatteint 190 millions de tonnes équivalent

pétrole (TEP) en 2013, soit une baisse de 4%par rapport à 2012, a indiqué mardi à Alger lePDG de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine.Cette légère baisse s'explique notammentpar un relatif repli de la production assuréepar les partenaires de Sonatrach ainsi quepar l'attaque terroriste qui avait ciblé en jan-

vier 2013 le site gazier de Tiguentourine, aprécisé M. Zerguine lors d'une conférence depresse animée conjointement avec leministre de l'Energie et des Mines, YoucefYousfi. Le groupe a, en outre, réalisé 32découvertes dont 29 en efforts propres enplus du forage de 93 puits dont 85 en effortspropres. En matière de raffinage, Sonatracha traité 20 millions de tonnes de produits

pétroliers, en hausse de 12% par rapport à2012. La production de GNL a, elle, atteint 25millions de mètres cubes durant l'année pas-sée, a affirmé le patron de Sonatrach, ajou-tant que le méga train GNL de Skikda seramis en production prochainement suite à laréussite des essais préliminaires.

R. E.

Légère baisse de la production d'hydrocarburesElle a atteint 190 millions de tonnes en 2013

Ce chiffre est inférieur aux attentes du gouvernement

Pour la première foisdepuis six ans La dette publique dela zone euro reculeLA DETTE publique de la zoneeuro s'est établie à 92,7% duPIB au troisième trimestre2013, contre 93,4% à la fin dutrimestre précédent, soit la pre-mière baisse depuis six ans, aannoncé mercredi l'Office sta-tistique de l'UE Eurostat. Lemontant de la dette de la zoneeuro s'est réduit à 8 841,823milliards d'euros, contre8 875,107 milliards au secondtrimestre 2013. Pour l'ensemblede l'UE, le ratio a très légère-ment augmenté, passant de86,7% à 86,8%, principalementdu fait des effets de taux dechange, selon Eurostat. Parrapport au troisième trimestre2012, le niveau de dettepublique a cependant encoreaugmenté tant dans la zoneeuro (de 90,0% à 92,7%) quedans l'UE à 28 (de 84,9% à86,8%). A la fin du troisième tri-mestre 2013, les ratios de detteles plus élevés ont été enregis-trés en Grèce (171,8%), auPortugal (128,7%) et en Irlande(124,8%), trois pays sous pro-gramme d'assistance financièrede l'UE et du FMI à cette date,ainsi qu'en Italie, elle aussidans la tête du peloton avecune dette représentant 132,9%de son PIB. Les taux les plusfaibles sont en Estonie (10,0%),en Bulgarie (17,3%) et auLuxembourg (27,7%). Dix paysont enregistré une hausse duniveau de leur dette publiquepar rapport au deuxième tri-mestre, notamment Chypre(+11,0 points), le Luxembourg(+4,6) et la Grèce (+3,0). Lesbaisses les plus marquées ontété observées au Portugal (-2,6points), en Finlande (-2,5), enBelgique (-1,5) et en Allemagne(-1,4). Akila Y.

Par Amina T.

Une nouvelle enquêted'opinion américainerévèle que le tempsperdu à cause d'ordi-

nateurs obsolètes et trop lentsconstitue oui, une énorme pertede temps, mais génère aussi dustress et est un obstacle à unebonne santé quotidienne.

«Comme les Américains, lamajorité des utilisateurs per-draient 2 heures par semaine àcause d'ordinateurs trop lents»,rappellent les experts de l'étude.L'ordinateur trop lent, une sourcede stress. «Si vous avez utilisé unordinateur régulièrement ces 10dernières années, vous avezpeut-être perdu plus d'un moiscomplet à attendre que votreordinateur démarre, que les pro-grammes s'ouvrent, se ferment,ou à effectuer des tâches quisont normalement simples etrapides», explique RoddyMcLean, directeur marketing del'étude. Soit 16 minutes par jour.

«Or l'un des principaux obs-tacles à une bonne gestion de lasanté personnelle est un manquede temps dans nos journées tropremplies. Gagner 20 minutes parjour pourrait avoir des avantagesénormes. Ce temps permettraitde mieux s'alimenter, de dormir

plus ou de pratiquer une activitésportive», insiste Kathy Kaehler,auteur, formateur et coach spor-tive. En effet, 31% des adultesinterrogés ont confié qu'ilsferaient plus de sport, 26% dor-miraient plus et 37% déclarentqu'ils organiseraient mieux leursrepas.

«C'est incroyable de penserau temps perdu au cours de lajournée, d'une semaine, d'unmois et d'une année», a déclaréla coach. Si l'ordinateur lent faitperdre du temps, il a aussi lacapacité d'irriter et de stresserses utilisateurs. Cette frustrationest aussi mauvaise pour lasanté. 45% des personnes son-dées ont avoué que le fait de res-ter devant un ordinateur trop lentépuisait plus qu'une séanceintense de sport.

Avis donc aux employeurs :pour améliorer la performance etla santé de vos salariés renouve-lez votre parc informatique.Cette enquête a été menée enligne aux Etats-Unis auprès de 2 025 adultes âgés de 18 ans etplus, par Harris Interactive.

A. T. / Agence

Le Jour D’ALGERIE8 S a n t éJeudi 23 janvier 2014

Une nouvelle enquête d'opinion révèle

La lenteur des ordinateurs augmente le stress L'ordinateur trop lent est une source de stress. Pour être en meilleure santé et moins stressé, il suffirait tout

simplement de changer d'ordinateur et d'utiliser du matériel performant et rapide.

U ne personne qui fait uninfarctus la nuit ou le week-

end a moins de chances de s'ensortir que lorsque l'accident car-diaque arrive pendant la journée.En cause : une moins bonneprise en charge à l'hôpital. Uneétude qui vient d'être publiéedans le British Medical Journalmontre que tout le monde n'apas les mêmes chances de sur-vie face à un infarctus. En effet,selon cette étude menée par laMayo Clinic, aux Etats-Unis, lesconditions d'accueil et de soins àl'hôpital n'étant pas les mêmes

pendant la journée et pendant lanuit, les personnes qui font uninfarctus la nuit ou le week-endont 5% de risques en plus dedécéder. Pour parvenir à cesconclusions, les chercheursaméricains se sont penchés sur48 études menées aux Etats-Unis mais aussi en Europe, afind'avoir une vision globale desstatistiques concernant l'infarc-tus. Le but a été «d'évaluer leseffets des admissions en dehorsdes heures normales pour lespatients souffrant de crise car-diaque», peut-on lire dans le

BMJ. Pour les patients souffrantd'un type particulier d'infarctusdu myocarde dits avec élévationdu segment ST (dans ce typed'infarctus, l'artère coronaire esttotalement obstruée par uncaillot et la circulation sanguineest interrompue), l'étude a mon-tré que ces patients admis la nuitou le week-end devaient patien-ter un quart d'heure de plus enmoyenne pour être traités parune angioplastie d'urgence, untraitement efficace mais qui doitêtre réalisé rapidement. Pour lesauteurs de l'analyse, la mortalité

accrue chez les personnesadmises en urgence la nuit ou leweek-end s'explique manifeste-ment par ce qui se passe «aprèsl'admission» et non parce qu'ilaurait un profil de risque différentpar rapport aux personnes quifont un infarctus la journée. Lesauteurs de l'étude appellentdonc les autorités sanitaires àmettre en place un accueil iden-tique jour et nuit, 7 jours sur 7afin de réduire le nombre dedécès par infarctus.

Rédaction/ CatherineCordonnier

Infarctus : moins risqué la journéeSelon une étude publiée dans le British Medical Journal

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LaghouatDes enseignantspour encadrer lanouvelle facultéde médecine CINQUANTE enseignantsencadreront la future faculté demédecine de Laghouat à laprochaine saison universitaire(2014-2015), a-t-on apprismardi auprès du recteur del'université Amar-Thelidji de lawilaya. Il s'agit d'un quota desti-né à la faculté de médecine deLaghouat parmi les 2 000postes consacrés par le minis-tère de tutelle à l'encadrementdes facultés similaires à traversle pays, a précisé DjamelBenbertal. Une enveloppe de100 millions DA a été allouée àune opération d'équipementdes laboratoires de cette facul-té, sachant que les cahiers descharges ont été approuvés etl'appel d'offres en voie d'êtrelancé, a-t-il ajouté. Cette future faculté de médeci-ne englobe d'autres filièresd'études liées à la santé,notamment les sciences phar-maceutiques, la chirurgie den-taire et le paramédical, a-t-il faitsavoir. Ce nouvel établissementscientifique accueillera lesfuturs lauréats du baccalauréatayant de bonnes moyennes,résidant dans la région, dési-reux de s'inscrire en médecineafin de leur éviter la contraintedu déplacement vers d'autresuniversités pour pouvoir suivreun cursus dans la filière.

Katia H.

L ' Académie de médecine a lancé un appelau don de cerveau post-mortem.

L'objectif est de pouvoir avancer plus rapide-ment dans la recherche sur le vieillissementcérébral et les maladies neurodégénératives,la maladie Alzheimer ou de Parkinson en tête.Le cerveau est un organe aussi fascinant quecomplexe à observer. Pourtant, s'intéresseraux processus qui s'y déroulent est un enjeumajeur, notamment pour mieux comprendreles maladies neurodégénératives telles que lamaladie d'Alzheimer ou la maladie deParkinson et plus généralement, le vieillisse-ment cérébral. De nombreuses recherchessont en cours dans le domaine mais les scien-tifiques sont aujourd'hui freinés par un problè-me majeur : la pénurie de cerveaux à étudier.C'est ce que vient de révéler l'Académie demédecine qui a lancé lundi un appel au don.Selon elle, cette pénurie est notamment à attri-buer à «la disparition programmée de l'autop-sie scientifique en France». En 2011, lesautopsies n'étaient réalisées que dans 0,11%des décès en France. Des chiffres qui n'ont

pas augmenté depuis. Par ailleurs, les lois debioéthique imposent désormais d'obtenir leconsentement du donneur ou de sa familleavant de pouvoir prélever un organe post-mortem. Or, si des donneurs ou des famillesconsentent à céder certains organes, l'affaireest plus délicate quand il s'agit du cerveau,encore plus lorsqu'il s'agit de la recherche. Defait, les scientifiques disposent de très peu decerveaux à étudier. C'est dans ce contexte depénurie qu'a été créé, en 2006, une banquenationale de cerveaux : le GIE Neuro-CEB,basé à l'hôpital de La Pitié-Salpêtrière à Paris.Des cerveaux malades et sains à étudier. Cettebanque a été créée par les associationsFrance Alzheimer, France Parkinson, laFondation Arsep (recherche sur la sclérose enplaques - SEP) et CSC (Connaître les syn-dromes cérébelleux). Grâce à ces dernières etcette banque, 400 cerveaux ont pu être collec-tés et 1 700 personnes ont d'ores et déjàaccepté que leurs cerveaux soient prélevés etétudiés à leur décès. Toutefois, ceci ne suffitpas à répon-dre totalement à la pénurie.

«Nous avons besoin de cerveaux de patientsatteints de ces maladies, mais également decerveaux témoins, c'est-à-dire de personnesqui n'étaient pas touchées par ces pathologiesavant leur décès afin de pouvoir les compa-rer», souligne Marie-Claire Artaud, la coordina-trice du GIE Neuro-CEB reprise par l'AFP. Siles dons de patients atteints de la maladied'Alzheimer ou de Parkinson sont suffisants, lacollecte de cerveaux sains et de cerveaux depatients souffrant de SEP pose davantage deproblèmes. Les conditions du don. Les prélè-vements de cerveau sont différents de ceuxréalisés en vue d'une greffe d'organes : ils nesont effectués ni par les mêmes équipes nidans les mêmes conditions. Par exemple, encas d'accident de la route mortel, le cerveauest généralement endommagé tandis qued'autres organes peuvent être prélevés. Unprélèvement de cerveau doit intervenir dansles 48 heures qui suivent le décès et doit êtreréalisé par un neuropathologiste dans un des15 centres français spécialisés.Agence / R.S.

Un appel lancé au don de cerveau post-mortemVieillissement cérébral

Une enveloppe de plus de 600 millions deDA puisée du programme du Fonds spé-

cial de développement des régions du sud dupays a été réservée pour la concrétisation deprojets agricoles dans la wilaya de Tindouf, a-t-on appris hier auprès de la direction localedes services agricole (DSA).

Ce programme de développement dans lesecteur agricole, actuellement en phase depréparation des cahiers des charges, vise lapromotion des oasis et des capacités de leursproductions, ainsi que l’encadrement des pro-grammes agricoles, a-t-on indiqué.

Dans ce cadre, quatre programmes ont étéattribués pour la réalisation de 8 forages dansles périmètres d’Oued Mehia et Gueraïr El-

Harth, de projets d’irrigation par système degoutte à goutte pour 200 ha de palmeraies, enplus de l’installation d’une centaine de serres,a ajouté la même source.

Le même programme assure un encadre-ment des programmes agricoles, le raccorde-ment à l’électrification rurale, la réalisationd’autres forages ainsi que des bassins d’irri-gation.

Les responsables du secteur soulignentque des critères et conditions de bénéfice deces programmes doivent être imposés auxbénéficiaires, afin d’assurer une efficience deces investissement et une promotion de laproduction dans cette wilaya du sud du pays.Un accord a été conclu avec les responsables

de Sonelgaz concernant le raccordement àl’électrification rurale sur 5 km, dont les tra-vaux ont débuté ce mois, en plus d’une enve-loppe de 100 millions de DA réservée au ren-forcement de l’énergie électrique dans plu-sieurs périmètres agricoles souffrant de la fai-blesse du courant électrique, selon la mêmesource.

Concernant le programme complémentai-re de soutien à la croissance, la DSA fait étatd’une enveloppe de 450 millions de DAconsacrée à l’exécution de deux opérations àlancer prochainement, l’une concernant l’étu-de et la réalisation de 50 km de pistes agri-coles (300 MDA), l’autre l’électrification rurale.

Merzak S. / APS

Par A.Kichni

P our préparer la rentrée de février pro-chain, la direction de la formation pro-fessionnelle de Boumerdès a lancé,

avant-hier, une campagne de sensibilisationet de vulgarisation. La caravane touche l’en-semble des communes, voire les régions etmêmes les villages enclavés de la wilaya, ras-sure le directeur du secteur, AbdelnasserArab. Il a ajouté, qu’outre la campagne desensibilisation entamée le 20 janvier et quiprendra fin le 24, des journées portes serontorganisées au niveau des centres de forma-tion disséminés à travers la wilaya du 26 jan-vier au 28 du même mois.

Selon lui, cette manifestation permettraaux jeunes sans emploi à la recherche d’unmétier de connaître les modalités à entre-prendre quant aux inscriptions. Il a rassuréque toutes les facilitations sont accordées àcette tranche de la population pour s’inscrire.Nous sommes disposés à accueillir le maxi-mum de stagiaires, se targuera notre interlo-cuteur. Pour plus de renseignements, il a rap-pelé l’organisation du salon d’orientation etde formation dans sa 3e édition qui se tiendraau début du mois de février à la maison de laculture Rachid-Mimouni de Boumerdès,quelques jours avant la rentrée pédagogique.Une opportunité pour les personnes intéres-

sées à s’inscrire. Il est à signaler que lescentres de formation de Boumerdès spéciali-sés dans la formation des métiers du bâtimentaccusent un déficit de stagiaires dans la for-mation de maçon, crépisseur et ferrailleur, oudans les métiers de la pêche, notammentcelui de ramendeur qui consiste en la fabrica-tion des filets de pêche. Ces métiers sont trèsdemandés par les entreprises du bâtiment oules armateurs.

Par ailleurs, la participation à ces manifes-tations des dispositifs de création d’emploi,entre autres, l’Agence nationale de soutien àl’emploi des jeunes (Ansej ) et l’Agence natio-nale de gestion du microcrédit (Angem) sontd’un grand intérêt pour les stagiaires titulaires

de diplômes. Pour le représentant de l’Ansej,Brahim Tchoulak, sa structure offre toutes lesfacilitations quant aux prêts sans intérêtaccordés aux stagiaires diplômes ou titulairesd’une attestation.

Pour peu, ajoutera-t-il, qu’ils se présententet déposent un dossier conforme. Il a rappeléégalement que 4 annexes de l’Ansej sontimplantées au niveau des daïras deBoumerdès, Bordj-Menaiel, Khemis ElKhechna et Dellys. Elles sont ouvertes aupublic pour les dépôts des dossiers et lesorientations. Ce dernier n’a pas manqué d’an-noncer l’ouverture, dans les prochains jours,d’une autre antenne à Boudouaou.

A.K.

Le Jour D’ALGERIE R é g i o n s Jeudi 23 janvier 2014 9

Les centres de formationenregistrent un déficit destagiaires, notamment dans lesmétiers du bâtiment.

Boumerdès KhenchelaLe réseauroutier rénové DIX-SEPT opérationssont inscrites à Khenchelaen vue de moderniser leréseau routier.Ces opérations dontl’exécution «touche à safin» portent sur larénovation de plus de 2 000 km de routes, laconstruction d’ouvragesd’art et de trémies, laréalisation de voies decontournement deplusieurs villes et laconstruction de maisonscantonnières, a précisé lamême source. Mobilisantplus de 5,8 milliards dedinars, ces actions sontvenues s’ajouter à 8opérations retenues autitre du programmespécial de développementdes Hauts-Plateaux,engagés pour 4,44milliards de dinars dans lazone saharienne du sudde la wilaya où lespérimètres agricoles fontl’objet d’importantesopérations de mise envaleur par la concession,a-t-on souligné à la wilaya.Sur le même chapitre, despréparatifs sont en courspour entamer les étudestechniques préalables aulancement des projets derenforcement du réseauroutier, inscrits dans lecadre du programmecomplémentaire accordéà la wilaya au terme de lavisite du Premier ministre,Abdelmalek Sellal, ennovembre dernier. Lesplus importantesopérations programméesà ce titre concernent laréalisation de deuxcarrefours sur les routesnationales (RN) 88 et 32desservant les wilayas deBatna et d’Oum ElBouaghi, ledésenclavement descommunes de Ouldja etLemsara par laconstruction d’une routede 45 km, larequalification de 30 kmde la RN 80 entreKhenchela et Babar et laconsolidation de 28 kmdu chemin de wilaya (CW)172 entre Bouhmama et laRN 88, selon la mêmesource. Des travaux sontégalement en cours pourle doublement, sur 15 et20 km, des routesnationales reliantKhenchela à Oum ElBouaghi et à Kaïs endirection de Batna, a-t-onencore indiqué, soulignantl’importance, pour romprel’enclavement de la zonesud de la wilaya, du projetde la route en chantierdevant relier sur 25 km lalocalité d’El Meita auxlimites de la wilaya d’ElOued.

Samir O.

Ph

: DR

Tindouf

Un gros budget pour des projets agricoles

M ille offres d’emploi ont dûêtre annulées dans la wilaya

de Biskra au cours de l’année2013 «faute de candidats deman-deurs», a indiqué mardi le res-ponsable local de l’Agence natio-nale de l’emploi (Anem), AliHaddouche. Ces offres d’emploinon pourvues ont été exprimées,

essentiellement, par les secteursdu bâtiment et de l’agriculture, aprécisé le même responsable,soulignant que «ce paradoxe» estdû fait que les métiers de maçon,de crépisseur et de ferrailleurpour le bâtiment, ainsi que lesactivités liées aux récoltes dansl’agriculture «ne semblent pas

susciter l’enthousiasme desjeunes sans emploi». Cette situa-tion est d’autant plus préjudi-ciable que les secteurs concer-nés, vitaux pour l’économie loca-le, ont besoin de beaucoup debras, a déploré ce responsable.Dans le cadre de ses missions degestion des offres d’emploi et de

placement des chômeurs, l’an-tenne locale de l’Anem de Biskraa procédé, tout au long de l’an-née dernière, à 6 286 placementsde demandeurs d’emploi dans lesecteur économique public etprivé, a-t-on souligné de mêmesource.

Khaled K.

Offre d’emploi annulée faute de candidats

Un réseau de fibre optique d’un linéaire de312 km sera réalisé prochainement à tra-

vers la wilaya de Médéa, au titre du program-me complémentaire 2013, afin de moderniserle réseau Internet et de téléphonie, a déclarémardi le directeur de la Poste et des technolo-

gies de l’information et de la communication. Au moins 23 communes seront desservies

par ce réseau de fibre optique, destiné à élar-gir la couverture des réseaux Internet et detéléphonie fixe et à améliorer les prestationsoffertes aux clients d’Algérie Télécom, a préci-

sé Benyacoub Touahria. La longueur duréseau de fibre optique au niveau de la wilayasera portée, une fois ce programme concréti-sé, à 855 km contre 443 à fin 2013, a observéce responsable.

Nawel H.

Médéa

Vers l’extension du réseau de fibre optique

Des centres de formation cherchent stagiaires

Biskra

Par Zaid T.

L e Parti pour la Justice et laconstruction (PJC), issudes Frères musulmans

libyens, a annoncé mardi leretrait de ses ministres du gou-vernement d’Ali Zeidan. Le PJCa annoncé dans un communiqué«le retrait de ses ministres dugouvernement d’Ali Zeidan»,ajoutant qu’il faisait «porter latotale responsabilité à la partie(Parlement) soutenant le gouver-nement», après avoir échoué àobtenir un retrait de confiance dece cabinet au Congrès généralnational (CGN, équivalent duParlement).

Le PJC estime que le gouver-nement n’est «pas capabled’amener le pays à bon port»,ajoutant qu’il avait échoué dansles principaux dossiers de lapériode de transition. Le PJC,bras politique des Frères musul-mans libyens, détenait cinq des

32 portefeuilles du gouverne-ment, ceux du Pétrole, del’Electricité, de l’Habitat, del’Economie et des Sports.

Une centaine de membres duCGN ont annoncé mardi avoiréchoué à retirer la confiance augouvernement d’Ali Zeidan, enl’appelant à démissionner pouréviter une aggravation de la crisedans le pays. Dans un commu-niqué signé par 99 membres duCGN, les détracteurs du Premierministre ont reconnu ne pasavoir réuni les 120 voix néces-saires à un retrait de confiance,après trois semaines de tracta-tions entre différents blocs poli-tiques du Congrès. Ils ont pré-cisé devant la presse que lestractations en vue d’atteindre lequorum pour faire tomber legouvernement allaient se pour-suivre. Selon le texte, leurdemande est motivée parl’«échec cuisant» du gouverne-

ment dans les dossiers de lasécurité, des réformes adminis-tratives en vue d’une décentrali-sation et des ports pétroliersdans l’est du pays, bloqués pardes protestataires depuis plu-sieurs mois.

Dans une déclaration à lachaîne privée Libya al-Ahrar, M.Zeidan a accusé à nouveau lesFrères musulmans d’être derriè-re les initiatives visant à déstabi-liser le gouvernement.

En poste depuis un peu plusd’un an, Ali Zeidan est notam-ment critiqué pour ne pas êtreparvenu à rétablir l’ordre dans unpays en proie à l’anarchie depuisla chute il y a plus de deux ansdu régime de MouammarKaddafi. Mardi encore, de nou-velles violences ont secoué lesrégions de Tripoli et Benghazialors que le sud du pays est lethéâtre d’affrontements tribauxdepuis plusieurs jours. Au moins

cinq personnes ont été tuées etune vingtaine blessées à l’ouestde la capitale dans des affronte-ments entre ex-rebelles etgroupes armés accusés d’êtredes partisans de l’ancien régime.Dans l’est du pays, deuxmembres des Forces spécialesde l’armée ont été tués dans l’ex-plosion de leur voiture àBenghazi, où les forces de sécu-rité sont régulièrement prisespour cible, a indiqué une sourcemédicale.Mécontents notam-ment de l’état de la sécurité, lesislamistes du Parti pour laJustice et la construction (PJC)tentaient depuis plusieurssemaines de réunir autour d’euxsuffisamment de parlementaires120 (sur 194) pour faire adopterau Congrès général national(CGN, Parlement) une motion dedéfiance et faire ainsi chuter legouvernement Zeidan.

Z. T.

La pressions’accentuait mardisur le Premierministre libyen AliZeidan suite à ladécision desislamistes, issus duParti pour la Justiceet la construction (PJC) de retirer leurscinq ministres de soncabinet après avoirtenté sans succès desoumettre unemotion de défianceau Parlement.

Libye

Ph

: DR

Le Jour D’ALGERIEM a g h r e b Jeudi 23 janvier 2014 11

Maroc

Hausse du coût de la vie en 2013Le coût de la vie au Maroc a augmenté

de 1,9 % en 2013 par rapport à 2012 enraison de la hausse aussi bien des produitsalimentaires (+2,4 %) que des produitsnon-alimentaires (+1,5 %), a annoncémardi le Haut-Commissariat marocain auplan (HCP).

Dans une note d’information relative àl’Indice des prix à la consommation (ICP)pour l’année 2013, le HCP a précisé que lesvariations enregistrées pour les produits

non-alimentaires vont d’une baisse de 9,2 % pour les «communications» à unehausse de 5,5 % pour «l’enseignement».

Concernant l’ICP de décembre par rap-port à novembre, le HCP a indiqué qu’il aconnu une baisse de 0,1 % résultat d’unrecul de 0,5 % de l’indice des produits ali-mentaires et de 0,2 % de l’indice des pro-duits non alimentaires.

Les baisses des produits alimentaires,observées entre novembre et décembre

2013, concernent principalement les fruits(-6,1 %), les poissons et fruits de mer (-5,7%) et les viandes (-1,7 %), tandis que lesprix des légumes ont bondi de 3,3 %, a rele-vé la même source.

Selon le HCP, l’indicateur d’inflationsous-jacente, qui exclut les produits à prixvolatiles et les produits à tarifs publics,aurait connu une stagnation en décembre2013 par rapport au mois précédent.

Habib D.

Au moins cinq personnes ont été tuées etune vingtaine blessées mardi à l’ouest

de Tripoli, dans des affrontements entre ex-rebelles et groupes armés accusés d’êtredes partisans du régime déchu de MaamarKaddafi, a indiqué une source médicale.

Cinq morts ont été transportés à l’hôpitalAbou Slim à Tripoli, a déclaré le docteurKhaled al-Bouzidi à la chaîne privée al-Naba,faisant état en outre de 20 à 25 blessésadmis dans son établissement. Parmi ces

victimes, trois personnes avaient été «som-mairement exécutées, les mains ligotées», a-t-il ajouté.

Selon des sources des services de sécu-rité, une opération militaire a été lancéecontre des «bandes armées», comptant dansleurs rangs des partisans de l’ancien régime.Les combats se déroulent autour de la ban-lieue de Ouerchefana.

Des ex-rebelles qui avaient combattu l’an-cien régime en 2011, participent à l’opéra-

tion. Selon des habitants de la banlieueouest de la capitale, des explosions et destirs nourris étaient entendus dans la régiontout au long de la journée.

Des affrontements similaires se déroulentdans le sud du pays où des partisans de l’an-cien régime avaient pris dimanche le contrô-le d’une base aérienne à Sebha, avant d’enêtre chassés par l’armée, selon le ministèrede la Défense.

Meriem H.

Cinq morts dans des heurts à Tripoli

Sahara occidental Human RightsWatch dénonceles exactionsmarocaines L’ORGANISATIONinternationale des droits del’homme Human RightsWatch (HRW) a dénoncé laviolation continue des droitsde l’homme par le Marocau Sahara occidental encitant les procèsinéquitables et les violencesdes forces de l’ordreréprimant les revendicationsdu peuple sahraoui pourl’autodétermination. Dansson rapport annuel mondialsur les droits de l’hommepublié mardi, cette ONGnote que les tribunauxmarocains ont condamnédes Sahraouis à des peinesde prison à la suite de«procès inéquitables»,ajoutant que la policerecourt à un «usageexcessif de la force» pourdisperser desmanifestations pacifiquesau Sahara occidental alorsque les autorités «ontréprimé les partisans del’autodétermination». «Quand il s’agit des droitsde l’homme, le Marocressemble à un vastechantier où les autoritésannoncent à grand bruit devastes projets, maisretardent ensuite la finitiondes fondations», a déclaréSarah Leah Whitson,directrice de la divisionMoyen-Orient et Afrique duNord auprès de HRW dontle rapport critique aussibien la violation des droitsde l’homme contre lesSahraouis que lesMarocains. Pour cette ONG,même les Marocains et leursociété civile ne bénéficientpas de la liberté de critiqueet de protestation contre lapolitique du gouvernementmarocain lorsqu’il s’agit decertains sujets tel celui dela question du Saharaoccidental. Cette ONG a égalementrappelé que les tribunauxmarocains avaientcondamné des accuséssahraouis sur la seule basede leurs aveux, sansenquêter sur les plaintesselon lesquelles la police aextorqué les aveux sous latorture et les mauvaistraitements. En février 2013, a-t-ellepoursuivi, le tribunalmilitaire de Rabat acondamné 25 accuséssahraouis à des peines deprison, allant pour la plupartde 20 ans à la prison à viepour leur participationprésumée à de violentsaffrontements dans le campde protestation de GdeimIzik deux ans plus tôt.

Bahi A.

Le gouvernement Zeidan sous la pression des islamistes

Ali Zeidan

M o n d eJeudi 23 janvier 201412 Le Jour D’ALGERIE

Par Ali O.

Les affrontements se sontencore intensifiés, avecplusieurs assauts succes-sifs lancés depuis le petit

jour par les forces anti-émeutescontre les barricades dresséesdans la rue Grouchevski où setrouvent le siège du gouvernementet le Parlement, et théâtre depuisdimanche de heurts d'une violenceinédite à Kiev. Les manifestantsjetaient des cocktails Molotov enmasse sur les forces de l'ordre, etcelles-ci ripostaient avec des tirsde balles en caoutchouc et de gre-nades assourdissantes. Les pro-testataires et les forces de l'ordreétaient plusieurs centaines dechaque côté, sans qu'il soit pos-sible de connaître leur nombre pré-cis. Les hommes des unités anti-émeutes Berkout, casqués et équi-pés de boucliers, gagnaient du ter-rain au fil de leur avancée, alorsque des ambulances emmenaientdes blessés. Les manifestants iso-lés ou tombés étaient battus sansménagement à coup de pied et dematraque. Le président ViktorIanoukovitch a de son côté appeléles Ukrainiens à ne pas suivre les"extrémistes". Les États-Unis ontannoncé de premières sanctionsen révoquant les visas de respon-sables ukrainiens. La diplomate enchef de l'UE, Catherine Ashton, a

condamné “l'escalade violente” etexprimé une inquiétude "extrême"après la mort de manifestants. Leparquet ukrainien a en effet confir-mé la mort de deux hommes, tuéspar balles dans la zone du centre-ville où ont lieu les affrontements.Selon une source au sein du servi-ce médical improvisé de l'opposi-tion, un des manifestants a été"probablement tué par un tireurembusqué". L'opposition, qui a faitétat d'un troisième mort, un jeunehomme décédé mardi après êtretombé dimanche de plus de 10mètres de haut alors qu'il cherchaità échapper aux forces anti-émeutes, a fait porter l'entière res-ponsabilité sur le pouvoir. "Tout cequi va se produire désormais dansle pays, la vie et la sécurité dechaque citoyen, et la mort de mani-festants, est la responsabilité per-sonnelle (du président) ViktorIanoukovitch, qui a ignoré durantdeux mois les revendications légi-times et provoque sciemment uneescalade", ont averti les partis desleaders de l'opposition ArseniIatseniouk, Oleg Tiagnikok et l'an-cien boxeur Vitali Klitschko. Depuisdimanche, la situation est très ten-due à Kiev, où les affrontements àcoups de cocktails Molotov, tirs deballes en caoutchouc et grenadesassourdissantes n'ont quasimentpas cessé. Selon le ministère del'Intérieur, avant l'assaut de hier, aumoins 200 personnes ont été bles-

sées. Des sources médicales ontaffirmé qu'au moins une personneavait eu la main amputée et queplusieurs avaient perdu la vue. Parailleurs, un militant et blogueurd'opposition, Igor Loutsenko, aaffirmé avoir été kidnappé et battupar des inconnus, qui l'ont retenude force pendant 15 heures avantde le relâcher dans une forêt. Il aajouté avoir été enlevé avec un

autre militant dont le sort resteinconnu jusqu'à présent.L'offensive musclée des forces del'ordre intervient alors que lePremier ministre ukrainien MykolaAzarov a menacé mardi soir derecourir à la force. "Si les provoca-teurs ne s'arrêtent pas, les autori-tés n'auront pas d'autre choix qued'utiliser la force dans le cadre dela loi pour assurer la sécurité des

gens", avait-t-il dit. Il faisait référen-ce à la législation controverséeentrée en vigueur mardi à minuit etqui durcit les sanctions contre lesmanifestants pro-européensdéfiant le pouvoir dans les rues deKiev. Après déjà deux mois decontestation dans les rues de Kiev,l'adoption de ces lois a relancé lamobilisation en Ukraine.Dimanche, une manifestation de200.000 personnes pour lesdénoncer a été suivie par d'in-tenses violences. Les autoritésukrainiennes ont reçu le soutien deMoscou, qui a dénoncé une situa-tion qui "échappe à tout contrôle".Le ministre russe des Affairesétrangères, Sergueï Lavrov a aussipointé du doigt le soutien "indé-cent" apporté selon lui à l'opposi-tion par les Européens. Ceux-ci ontaccusé le pouvoir ukrainien d'avoirprovoqué l'escalade de la violenceen adoptant des lois répressivescontre les manifestants. Le mouve-ment de contestation a mobilisédes centaines de milliers de per-sonnes dès la fin novembre aprèsla volte-face du présidentIanoukovitch, qui a choisi de nepas signer un accord d'associationavec l'UE, pour se tourner vers laRussie.

A.O

Ukraine

L e gouvernement turc a procé-dé hier à une nouvelle purge

dans les effectifs de la police, limo-geant ou mutant 470 de sesmembres dont des hauts gradés àAnkara, sur fond de scandale poli-tico-financier, a rapporté la chaîneprivée NTV. Depuis le début del'enquête judiciaire qui vise desdizaines de ses proches, lePremier ministre islamo-conserva-teur Recep Tayyip Erdogan aengagé une épuration sans précé-dent de la police et de la justice dupays, accusées d'abriter le cœurd'un “complot” visant à déstabili-

ser son régime, au pouvoir depuis2002. Cette nouvelle vague demutations et de révocations porteà plus de 2 000, selon le décomp-te de la presse turque, le nombrede policiers, hauts-gradés commesimples officiers, sanctionnésdepuis la mi-décembre. Dans lemême temps, le gouvernement aégalement multiplié les purgesdans la magistrature. Mardi soir,un total de 96 procureurs et jugesde haut rang de plusieurs villes dupays ont été mutés. Mardi soir, leParlement turc a également com-mencé à débattre en séance plé-

nière d'un projet de loi très contro-versé qui vise à réformer le Haut-conseil des juges et procureurs(HSYK) afin de donner, notam-ment, au ministre de la Justice ledernier mot en matière de nomina-tion des magistrats. Depuis unmois, Erdogan accuse ses ex-alliés de la puissante confrérie duprédicateur musulman FethullahGülen d'avoir infiltré la police et lajustice et de manipuler lesenquêtes anticorruption qui visentses proches, à la veille des élec-tions municipales de mars et prési-dentielle d'août 2014.

Nouvelle purge en Turquie

470 policiers limogés à Ankara

A u moins six policiers pakista-nais ont été tués hier par un

groupe armé alors qu'ils escor-taient un touriste cycliste espagnolsur une route reculée et dangereu-se du sud-ouest du Pakistan, selonles autorités locales. Le cycliste etson escorte sont tombés dans uneembuscade dans le district deMastung, à 55 km à l'ouest environde Quetta, capitale de la trèsinstable province du Baloutchistan.Frontalière de l'Iran et del'Afghanistan, le Baloutchistan estune région reculée déchirée par leconflit entre l'armée et les rebellesindépendantiste baloutches. Elleabrite également de nombreuxgroupes criminels, islamistes et/oumafieux. Les enlèvements pourrançon y sont communs, faisantdes étrangers, notamment occi-dentaux, passant dans la régiondes proies recherchées. La policetribale était en train d'escorter lecycliste espagnol, depuis sonentrée au Pakistan depuis l'Iran,lorsqu'elle a été attaquée par deshommes armés, a déclaré à l'AFPun haut responsable de l'adminis-

tration locale, Shafqat Sehwani. Sixpoliciers ont été tués et cinq bles-sés dans l'affrontement qui a suiviet s'est terminé avec le départ desassaillants, a-t-il ajouté. Un autreresponsable de l'administrationlocale, Akbar Baluch, a confirmé cebilan, ajoutant qu'un desassaillants avait également été tué."Le cycliste espagnol, dont l'identi-té n'a pas été dévoilée, a quant à luiété légèrement blessé", selon AasaGilani, un membre du gouverne-ment provincial. "Pris en chargepar l'administration locale, il a ététransféré et soigné à l'hôpital deQuetta et devrait être rapatrié cesoir dans la capitale Islamabad", a-t-il ajouté. Un porte-parole de l'am-bassade d'Espagne à Islamabad aconfirmé à l'AFP qu'il était sortie del'hôpital et en bonne santé, sansplus de précisions. En mars der-nier, deux femmes tchèquesavaient été enlevées alors qu'elletraversaient le Baloutchistan enprovenance d'Iran. Toujoursotages, elles sont apparues enoctobre dernier dans une vidéo oùelles demandaient à leur gouverne-

ment de se mobiliser pour les fairelibérer. A l'été 2001, un couple suis-se avait été enlevé dans la mêmerégion par les rebelles talibanspakistanais, avant d'être libéré enmars 2012. Dans ce contexte, legouvernement pakistanais commeles gouvernements étrangersdéconseillent en général fortementà leur ressortissants d'empruntercette route reliant l'Iran à l'Inde,autrefois très prisée des voyageursbohèmes occidentaux. L'attaquede hier a eu lieu près du lieu où 24pèlerins chiites ont trouvé la mort laveille dans un attentat contre le busqui les ramenait d'Iran. Hier, lesautorités du Baloutchistan ontannoncé avoir retrouvé la veille lecorps d'un chiite enlevé deux joursplus tôt. Les chiites, qui représen-tent environ 20% de la population,très majoritairement sunnite parailleurs, sont régulièrement viséspar de sanglants attentats, réguliè-rement revendiqués par des extré-mistes sunnites proches d'Al-Qaïda, notamment auBaloutchistan.

Pakistan

Six policiers tués par un groupe armé

La police à l'assaut des barricades,premiers morts

La police ukrainienne a donné l'assaut hier pour démanteler les barricades et chasser les manifestants desalentours des bâtiments officiels, déclenchant de nouvelles batailles de rue avec les opposants à Kiev où la

confrontation a fait ses deux premiers morts.

S i en 2005, la France sous l'impulsion de la droite avait été l'unedes raisons du gel de la procédure d'adhésion de la Turquie au

sein de l'UE, aujourd'hui, c'est bien Erdogan et sa pratique du pouvoirqui défavorisent l'entrée de son pays dans l'Europe. En effet, l'un desprincipauex obstacles de la Turquie, Nicolas Sarkozy, ne faisant pluspartie des décideurs de l'UE, l'on se demande pourquoi Ankara aautant de mal à relancer son dossier alors que l'adhésion était siproche d'aboutir en 2005, avant que le ministre de l'Intérieur françaisne s'y oppose farouchement. Et si les Pays-Bas autre pays fonda-mentalement opposé à une entrée de la Turquie dans l'UE sembleencore camper sur ses positions, les principaux obstacles sontaujourd'hui turcs. En effet, alors que le pays avait fait, il y a quelquesannées de spectaculaires réformes pour adapter sa législation auxnormes européennes, le renforcement de l'influence et du pouvoir deRecep Tayyip Erdogan, le Premier ministre islamo-conservateur, aéloigné le pays des canons démocratiques prônés par les nationseuropéennes. La laïcité turque qui plaisait tant aux dirigeants de l'UE,a depuis l'événement de Erdogan, été bien maltraitée et le malaisesociétal a fortement cru ces dernières années. Mais ce qui dérangele plus les Européens dernièrement c'est la main mise du dirigent turcsur la justice de son pays. Le Premier ministre turc a d'ailleurs réitérémardi à Bruxelles sa volonté d'encadrer la justice turque. En visitedans la capitale de l'UE, Erdogan n'a pas hésité à démentir le prési-dent de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Lorsd'une conférence de presse commune à l'issue de leur rencontre, cedernier venait de saluer "l'engagement personnel" du dirigeant turc "à poursuivre les réformes nécessaires" pour garantir le respect de l'É-tat de droit, condition sine qua non d'un rapprochement avec l'UE. "La justice ne peut pas outrepasser son mandat, c'est ce qui se fait enTurquie, et tout le reste n'est que désinformation", a rétorqué Erdogan,accusé de vouloir mettre au pas le système judiciaire turc en riposteà la mise en cause de son régime dans des affaires de corruption."Personne ne peut s'interroger sur la nécessité de séparer les pou-voirs", comme l'UE le demande instamment, "mais si l'un de ces pou-voirs parasite l'autre", alors le législatif peut intervenir, a-t-il insisté. Desdéclarations qui facilitent le travail de ceux qui estiment que la Turquien'est pas prête à faire partie d'une UE que beaucoup estiment c'estdéjà beaucoup trop agrandi ces dernières années. Mais Erdogan deson côté semble néanmoins être décidé à continuer à promouvoirl'adhésion de son pays. Reste à savoir si les Européens jugeront celacompatible avec leurs exigences et surtout si le Premier ministre quiaime à surfer sur son image de fermeté sera prêt à faire les conces-sions nécessaires.

F. M.

Points chaudsAdhésion Par Fouzia Mahmoudi

L’établissement Arts et Culture de lawilaya d’Alger ne cesse pas de gratifier

le public algérois avec des soirées musicalesde différents genres. Après des soirées dechaabi, de l’andalous et du malouf, c’est letour des amoureux de la samba. En effet, cetétablissement organise en collaborationavec son partenaire Organic Music quatreweek-ends où la samba enfiévrée résonneraentre les murs de la salle Ibn Khaldoun.

Cette salle accueillera des groupes brési-liens quatre week-ends de suite, pour desspectacles de batucada, de samba et dechants et orchestrations divers et variés,venus de Rio de Janeiro.

Le groupe percussionniste fémininZalindé ouvrira le bal avec du batucada(sous-genre de la samba), suivi de l’idole dela jeunesse brésilienne à la voix caramel,Renata Rosa, puis des femmes de la sambaauthentique : Samba des Rosa, du chanteurMarcio Faraco, du groupe Orchestra do

Fubà et enfin, du Carnaval Extravaganza doBrazil en guise de clôture.

Ce programme artistique s’inscrit dans lecadre des échanges culturels entre les deuxpays connus par leurs richesses artistiques.

La particularité de ce programme, premierdu genre depuis plus d’une décennie, estqu’il offre au public algérien l’occasion dedécouvrir de près la samba brésilienne etses artistes.

A.S.

Par Abla Selles

L’ Auditorium de la Radioalgérienne vibrera le 30janvier courant sous les

rythmes du flamenco lors d’unesoirée artistique organisée parl’institut Cervantès en collabora-tion avec la Radio algérienne.Cette soirée musicale qui s’ins-crit dans le programme des acti-vités culturelles de l’InstitutCervantès se veut une occasionpour renforcer les relations cultu-relles et artistiques entre lesdeux pays. En effet, c’est le duoespagnol formant FuelFandango qui anime cette soi-rée. Les deux artistes ne secontenteront pas de servir duflamenco en brut sur un plateau,

mais ils le marieront à d’autrestonalités plus modernes, commede l’électro, du funk ou encoredu rock. Le résultat, issu de leuralbum Trece Lunas (treize lunes),est aussi original qu’efficace, dequoi ravir le public de l’audito-riom de la Radio algérienne.

Fuel Fandango est composéd’une femme (Nita) et d’unhomme (Ale). La première a tou-jours eu le don de la chansonaux rythmiques flamenco, savoix ayant parcouru toutel’Andalousie. Ale, quant à lui, estun musicien prisé et primé, Asde la production dans son pays,il sera le garant de l’aspectunique de la performance.

En plus des cours de langue,l’Institut Cervantès s’occupe de

la diffusion de la culture espa-gnole. Il collabore avec des ins-titutions, des entreprises, desorganismes publics et privés,espagnols et de divers pays, et iloffre un lieu de rencontres pourdes spécialistes de diversdomaines. Il invite continuelle-ment des chercheurs et des écri-vains à des débats, des discus-

sions et des séminaires sur la lit-térature, la linguistique, l’art, lecinéma, l’histoire, etc. Dans leprogramme culturel de l’Institut,il y a toujours des activités liéesau théâtre, à la danse, à lamusique, à la littérature, à l’art, àl’architecture et à la gastrono-mie.

A.S.

L’institut Cervantès d’Alger continue sasérie d’activités culturelles et artistiques eninvitant les plus brillants artistes d’Espagne.Pour sa première visite en Algérie, le duoespagnol formant Fuel Fandango animera le30 de ce mois un concert à l’Auditorium dela Radio algérienne. Cette soirée artistiquesera sous les rythmes de la musique flamencoqui compte un nombre important demélomanes dans notre pays.

Le Jour D’ALGERIE Jeudi 23 janvier 2014 13

Auditorium de la Radio algérienne

Le duo espagnol Fuel Fandango s’invite à Alger

C u l t u r e

Rendez-Rendez-vous culvous culturels turels Galerie Art 4 You

Jusqu’au 31 janvier : Exposition «Les Enigmes de la reine de

Saba» par l’artiste Feriel Kouadria.

Librairie El Ijtihad Samedi 25 janvier à 14h30 :

Ali Brahiti et Djelloul Boubir signeront leurslivres Le régime foncier et domanial enAlgérie et Comptabilité financière, parus

aux Editions ITCIS, 2013.

Librairie générale d’El-Biar Samedi 25 janvier à 14h30 :

Mohamed Walid Grine signera son recueilde nouvelles Les autres, paru aux Editions

Alpha.

Galerie El Yasmine Du 23 au 26 janvier :

Expo-vente d’œuvres d’art réalisées par lesartistes syriens, venus de Malaisie, Nawara

Zentah et Alaa Shasheet.

Institut français d’AlgerJeudi 23 janvier à 19h30 :

Concert de jazz avec le duo Ben Wendel &Dan Tepfer. Ben Wendel : saxophone,

basson. Dan Tepfer : piano. Réservations àl’adresse: duowendeltepfer.alger@if-

algerie.com

Ouverture aujourd’hui des Journées du film européen à Alger

Une vingtaine de films projetés

Festival de Cannes 2014 Jane Campionprésidente du jury LA RÉALISATRICE néo-zélandaise Jane Campion serala présidente du 67e Festival deCannes du 14 au 25 maiprochain. Elle a été la première(et à ce jour seule) réalisatrice àrecevoir la palme d’or : JaneCampion sera la présidente dujury de la 67e édition du Festivalde Cannes, ont annoncé lesorganisateurs. La réalisatricenéo-zélandaise de 59 anssuccède ainsi à StevenSpielberg qui a brillé l’an derniersur la Croisette. «C’est un grandhonneur pour moi d’avoir étéchoisie pour être la présidentedu jury. Et pour dire la vérité, jesuis très impatiente, a-t-elledéclaré dans le communiquérepris par l’AFP. C’est la passionqui rend Cannes incontestable.C’est un lieu mythique etsurprenant où des acteurs serévèlent, des films trouvent leursproducteurs et des carrièresdémarrent. Je le sais : ça m’estarrivé». En 1986, alors inconnue,Jane Campion faisait sespremiers pas sur la Croisette.Elle était récompensée de lapalme d’or du court-métragepour Peel. Sept ans plus tard,en 1993, elle rafle le prix le plusconvoité du Festival grâce à Laleçon de piano. Sa comédienne,Holly Hunter, était quant à elleauréolée du prix d’interprétationféminine. Les deux femmes ontensuite respectivement reçul’Oscar du meilleur scénario etcelui de la meilleure actricel’année suivante à Los Angeles.Si plusieurs femmes ont déjàété présidentes du jury (IsabelleAdjani en 1997 et IsabelleHuppert, la dernière en date, en2009), Jane Campion sera lapremière réalisatrice à endosserce rôle, même si la comédienneLiv Ullmann, présidente en2001, a déjà réalisé quelquesfilms. Le 67e festival de Cannesse déroulera du 14 au 25 mai2014.

M.K.

Salle Ibn Khaldoun

Quatre week-ends de samba

Un espace de projection, de formation etd’échange cinématographique des ciné-

mas européens et algériens sera reconduitpour les deuxièmes Journées du film euro-péen à Alger prévues à partir d’aujourd’hui etjusqu’au premier février.

Programmé à la filmothèque Mohamed-Zinet à Alger, l’événement prévoit la projec-tion d’une vingtaine de films européensinédits en Algérie ainsi que des conférenceset master-class.

Avec des films comme «Quartet» du réali-sateur américain Dustin Hoffman, «Gare duNord» de la Française Claire Simon,«Blancanieves» de l’Espagnol Pablo Berger,«Die lebenden» (Les vivants) del’Autrichienne Barbara Albert ou «La petiteVenise» de l’Italien Andrea Segre, ces jour-nées se veulent un rendez-vous de ciné-philes organisé par les services culturels de18 pays participant sur les 28 Etats membresde l’UE. «La Chine est encore loin», longmétrage documentaire du réalisateur algé-

rien Malek Bensmail est le seul long métragealgérien programmé lors de ces journées, enplus de courts-métrages comme «L’île»d’Amine Sidi Boumediene et «Le Hublot» deAnis Djaad.

En plus d’offrir au public et aux cinéastesalgériens l’occasion de rencontrer des réali-sateurs et scénaristes européens de renom,la programmation des Journées du film euro-péen prévoit aussi une conférence sur ledéveloppement et les perspectives du docu-mentaire dans le monde arabe.

Le réalisateur italien Andrea serge anime-ra aussi un atelier de formation à l’Institutsupérieur des métiers des arts de la scène(Ismas) sur «Le film comme moyen de pres-sion politique».

En plus de la découverte mutuelle de nou-veaux horizons cinématographiques, lesJournées du film européen œuvrent pour lerenforcement du dialogue et des liens inter-culturels unissant l’Europe et le Maghreb.

L.B.

Par Anouar M.

L es gars des Hauts Plateaux etmalgré son parcours enchampionnat qui reste pro-

bant est sujet à des perturbations,dues aux problèmes financiers etsurtout à une coupure entre la direc-tion et les supporteurs qui ne sontpas satisfaits de la manière de dirigerde Hammar qui est beaucoup décrié.

Malgré cela, les poulains deSaâdane, qui avait boudé le matchd’Aïn Fekroune et qui sera de retoursur le banc pour ce match, feronttout ce qui est en leur possible pourremporter la victoire et passer le capdes Sanafirs. Toutefois, il faut avouerque la mission sera quelque peucompliquée car en face il y aura uneformation très motivée et qui reste

sur une belle victoire en champion-nat acquise à l’extérieur de sesbases face au CA Bordj Bou Arreridj.Les Constantinois tenteront de créerla surprise et revenir avec la qualifi-cation en terre sétifienne, surtout quecette compétition est un bonus poureux qui souhaitent terminer la saisonsur le podium pour pouvoir disputerune compétition internationale, etnotamment la Ligue des championsd’Afrique la saison prochaine. Le MCOran, lui, aura la mission plus aumoins facile face à la formation duNC Magra. Toutefois, les Hamraouadoivent se méfier de cette petiteéquipe qui peut créer la surprise,sachant que Dame Coupe reste tou-

jours capricieuse. Au stade du 1ernovembre de Tizi-Ouzou, le petitpoucet, l’US Beni Douala affronte leMO Constantine dans l’espoir depasser au prochain tout, même sicela ne sera pas facile face à une for-mation qui ne compte pas abdiquer.Enfin pour ce qui est du match quiopposera l’USM Hadjout à la JSMTiaret, il devrait être équilibré.

A. M. Programme

Vendredi 24 janvier 2014NC Magra - MC Oran (15h00)US Beni Douala - MO Constantine(15h00)USMM Hadjout - JSM Tiaret(15h00)ES Sétif - CS Constantine(16h30)

1/8es de finale de la Coupe d’Algérie de football

Choc à Sétif,le petit poucet en appelPar Anouar M.

A yant signé un contrat le liant à la formation de l’Entente de Sétif,avant d’encaisser quatre mensualités en un coup, l’ancien sélec-

tionneur national, Rabah Saâdane, a été un exemple de cupidité en nepensant qu’à soi-même. Mieux, il est resté aussi capricieux en refusantde s’asseoir sur le banc lors du dernier match du Championnat face auCRB Aïn Fekroune, pour soi-disant éviter les insultes étant donné queles supporteurs étaient furieux tel un volcan, eux qui connaissent bienla situation et savent que cela risque d’exploser, après le favoritisme dela direction qui a décidé de payer l’entraîneur et oublier les joueurs quise sont pourtant sacrifiés pour décrocher le titre de champion la saisondernière. Poussant le ridicule encore plus loin, le cheikh s’est trouvé denouvelles vocations de dirigeant en signalant que l’Entente se devait dese procurer la somme de quatre milliards de centime pour mettre fin àla crise qui secoue le club. Pourquoi donc n’a-t-il pas pensé à faire lepremier un geste en se contentant par exemple de prendre une seulemensualité surtout que la direction lui a fixé un salaire très élevé et quidépasse nettement ce que prenait l’entraîneur français, Hubert Velud ?Saâdane fait signe le proverbe qu’on impute au prêtre chrétien : «Faisce que je dis, ne fais pas ce que je fais». A. M.

Coup-franc direct

Que veut Saâdane ?

Les huitièmes de finale dela Coupe d’Algérie defootball propose desaffiches très intéressantes etqui attireront certainementl’attention des puristes dela balle ronde nationale.Ainsi, le choc de ce tour etqui est programmé pourdemain au stade du 8 mai1945 de Sétif, opposeral’Entente locale au CSConstantine.

L’ attaquant international algérien, IslamSlimani, serait convoité par les clubs ita-

lien de Sassuolo, allemand de Stuttgart et espa-gnol de Leche, indique mardi la presse portu-gaise. Le joueur du Sporting Lisbonne intéressesérieusement ces trois formations évoluantdans les championnats de l’élite de leurs paysrespectifs en vue d’un transfert lors de la pério-de des transferts d’hiver qui sera clôturée en findu mois courant, selon le journal O Jogo. Maisles chances de voir la transaction conclue avec l’une de ces trois formationssont très minimes, ajoute la même source, précisant que les dirigeants duSporting tiennent énormément à leur attaquant engagé l’été passé en prove-nance du CR Belouizdad (L1, Algérie). Samedi passé, le meilleur buteur del’équipe nationale lors des éliminatoires de la Coupe du monde, a inscrit sontroisième but sous les couleurs du club de la capitale portugaise.

Ph

.>D

R.

Les Sétifiens décidés à continuer l’aventure en Coupe d’Algérie

Slimani intéresse Sassuolo,Stuttgart et Elche

S p o r t sLe Jour D’ALGERIE Jeudi 23 janvier 2014 23

Parme Mesbah vers Chievo

Verone

L’ international algérien Djamel Mesbah,pourrait devenir la première recrue de

Chievo Verone lors de l’actuel mercato d’hiveren provenance de Parme, club pensionnaire dela Série A italienne de football, indique mardi lapresse locale. La transaction devrait se réaliser

dans les prochains jours, selon la même source, ajoutant que les dirigeantsdes deux clubs sont sur le point de trouver un terrain d’entente permettantau défenseur algérien de changer d’air. Très rarement utilisé à Parmedepuis le début de l’exercice en cours, Mesbah a émis le vœu d’intégrer lesrangs d’une autre formation afin de bénéficier de plus de temps de jeu.

L e conseil d’administration de lasociété sportive par actions (SPA)

du MC Oran a décidé d’ouvrir son capi-tal social à d’éventuels investisseurs, aindiqué mardi le président du club deLigue une algérienne de football,Youcef Djebbari. «L’annonce officielle

de l’ouverture du capital du MCO serafaite dans les prochaines heures.Désormais, toute personne désireused’investir dans le club est la bienve-nue», a déclaré à l’APS, le premier res-ponsable de la formation phare del’ouest algérien.

Cette procédure est dictée par «lacrise financière» qui couve auMouloudia, selon son président, ajou-tant que les membres de son conseilfont de leur mieux pour convaincred’éventuels investisseurs de rejoindrecette structure.

Elle intervient également après unelongue durée d’attente de la venue de

Naftal, une filiale de Sonatrach aveclaquelle la direction du MCO avaitsigné un protocole d’accord permet-tant à cette entreprise de racheter lamajorité des actions de la SPA du club.

«L’attitude de Naftal demeure ungrand point d’interrogation pour nous,puisque tout a été ficelé pour qu’ellerachète la majorité des actions de notreSPA, comme l’a fait Sonatrach et deuxautres de ses filiales avec le MC Alger,le CS Constantine et la JS Saoura, maisaprès plus d’une année de la signaturedu protocole d’accord, rien n’a étéencore conclu», a précisé Djebbari.

L a commission de discipline quis’est réunie le lundi 20 janvier a

traité les affaires des matches de la16e journée du championnat de Ligue1 et de ligue 2. Elle a décidé de don-ner match perdu par pénalité pour leMO Béjaïa face à l’USM Alger aprèsl’interruption de la partie à la 12’suite à la panne d’électricité ayantcausé l’absence d’éclairage du ter-rain de jeu de club hôte. La commis-sion s’est basée sur l’article 63 durèglement du Championnat profes-sionnel qui indique :

1- Si un match est interrompu àcause de l’obscurité consécutive àune panne d’électricité, l’arbitre nepourra arrêter définitivement la partiequ’après avoir observé un délai d’at-

tente de quarante-cinq minutes. Si lecourant n’a pas été rétabli dans ledélai d’attente fixé, l’arbitre arrêtedéfinitivement la rencontre.

2- Si le club visiteur menait auscore, il aura le gain du match.

3- Si c’est le club recevant quimenait au score ou que le résultatétait nul au moment de l’interruptionde la rencontre, le match sera rejouéle lendemain en diurne.

4- Les frais supplémentaires deséjour de l’équipe visiteuse seront àla charge du club recevant.

Par ailleurs, La commission dediscipline a infligé un match à huisclos au MC Alger pour jet de projec-tiles lors de sa rencontre face à laJSM Béjaïa. La commission a laissé

ouvert le dossier de ce match pourcomplément d’information.

En Ligue 2, l’O Médéa a écopéégalement de 1 match à huis clospour jet de projectiles ayant causédes dommages physiques aux offi-ciels de la rencontre, et entraîné l’ar-rêt définitif de la rencontre à la 90’ +3 de jeu. Mené par 1/0 au momentde l’arrêt de la partie, le club deMédéa perd ce match par pénalitédevant le MC Saïda qui remportéainsi le gain du match sur le scorede 3/0.

Enfin, Slimani Ahmed (entraîneurESM) a été suspendu pour unedurée de six mois dont trois moisavec sursis et une amende de 40 000,00 DA.

Discipline

Mach perdu pour le MOBet le huis clos pour le MCA

SportingLisbonne

L a Direction technique nationale dela FAF a décidé de regrouper des

joueurs U-21 au centre techniquenational à Sidi Moussa (Alger) du 25au 29 janvier, dans le cadre de la miseen place d’une sélection algérienneolympique en prévision des élimina-toires des Jeux olympiques, Bresil-2016. Ce nouveauregroupement dejoueurs nés en1993 et 1994 inter-vient après celuiorganisé endécembre dernieret va permettre à laDTN d’effectuerune revue d’effectifavant de mettre en place une sélectionolympique algérienne. La Fédérationalgérienne de football avait pris unesérie de dispositions pour que la caté-gorie des U-21 constitue un vivier pourl’élite nationale et le football profes-sionnel en Algérie. En effet, les cham-

pionnats espoirs qui ont été instaurésregroupent plus de 800 joueurs, dont160 évoluent au sein des équipesseniors des Ligues 1 et 2. Ceci a pourconséquence le rajeunissement deseffectifs et une intégration harmonieu-se des jeunes joueurs dans le profes-sionnalisme. Quant au staff technique

de la future sélec-tion olympique, ilsera désigné aucours du premiertrimestre de lanouvelle année2014.

Le nouveausélectionneur rem-placera Azeddine

Aït Djoudi, qui avait dirigé cette équipelors des précédentes éliminatoires desJO-2012 à Londres, au cours des-quelles les jeunots des Verts n’ont puse qualifier en échouant pendant laphase finale des qualifications quis’était déroulée au Maroc.

Sélection olympique de football Regroupement des joueurs à Sidi Moussa

MC Oran

Le club décide l’ouverturede son capital social

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D’ALGERIELE JOURV o t r e q u o t i d i e n n a t i o n a l

Par Ali O.

«L’ensemble desdemandes des citoyensde la wilaya en matière

de lots de terrain à bâtir serontsatisfaites, pour peu que l’onnous donne le temps de lancerles travaux de viabilisation despremiers lotissements dont ontbénéficié ces 4 200 citoyens», aindiqué Mohamed Sallamani, enmarge d’une visite d’inspectiondes services de l’état civil de lacommune de Béchar. «Nous

avons entamé la régularisationdes dossiers des premiers béné-ficiaires, et nous procéderonsensuite à l’attribution d’autres ter-rains aux citoyens désireux deconstruire eux-mêmes leurs habi-tations», a-t-il précisé. Cette cla-rification du wali de Béchar vientà la suite d’un rassemblementpacifique de citoyens, organisédimanche dernier devant le siègede la wilaya de Béchar, pourréclamer des lots de terrain àbâtir, et en réponse aussi auxattentes des citoyens de la com-

mune de Béchar en matière desatisfaction de leur demande enterrains à bâtir. Techniquement, ilest nécessaire de procéder à laconcrétisation des travaux deviabilisation des lotissementsattribués pour la poursuite desattributions de terrains, dans lebut d’éviter les erreurs du passéoù des lots de terrains avaientété attribués sans qu’ils ne soientvéritablement viabilisés, ont faitsavoir des responsables du sec-teur de l’urbanisme.

A. O.

Le wali de Béchar accède à la pression de la rue

La demande des citoyens de terrains à bâtir sera satisfaite, pour peu quesoient finalisés les dossiers des 4 200 premiers bénéficiaires à travers la

commune de Béchar, a affirmé hier le wali de Béchar.

[email protected]

La demande de lots de terrain à bâtir «sera satisfaite»

LA DIRECTION de distribu-tion de Sétif – Sonelgaz – etl’équipe phare des Hauts-Plateaux, l’Entente de Sétif, fontéquipe avec les fans de footballpour la riposte aux gaz brûlésqui ne cessent de faire de vic-times ces jours-ci à Sétif. Unappui de taille de la part des diri-geants de l’Entente de Sétif pourmener des activités conjointesdans le cadre de la campagnede sensibilisation liée à la bonneutilisation du gaz naturel bapti-sée «la mort par les gaz brûlésn’est pas une fatalité». Cettenouvelle initiative permettra derenforcer le programme de sen-sibilisation au gaz, d’améliorer etde diversifier les actions menéesen usant de tous les supports decommunication et de travaillerpour inculquer au large public,

notamment sportif, lesmesures de sécurité à tenircontre ce fléau, lors des matchesde football et des événementsconnexes. Le slogan «Tous

contre les gaz brûlés» sera flo-qué sur les maillots de l’ESS lereste de la saison sportive.

Khalil Hedna/D.D. S.

Sonelgaz et Entente de Sétif font équipeSensibilisation au gaz

L E P R E M I E R m i n i s t r e ,Abdelmalek Sellal, effectuerasamedi une visite de travail dansla wilaya de Skikda, indique hierun communiqué du cabinet duPremier ministre. Cette visite, quis’inscrit dans le cadre de la miseen œuvre du programme du pré-sident de la République,Abdelaziz Bouteflika, «permettrad’examiner l’état d’exécution etd’avancement du programme dedéveloppement socio-écono-

mique de cette wilaya», précisele communiqué. Le Premierministre, qui sera accompagnéd’une importante délégationministérielle, présidera desréunions de travail en présencedes élus locaux et des représen-tants de la société civile afin de«débattre du développement decette wilaya sous tous sesaspects», ajoute la même sour-ce.

APS

Sellal samedi dans la wilaya de Skikda

UNE GRANDE tensionrégnait hier à Sidi-Ali Lebher,suite à un litige opposant leshéritiers Aboud, propriétairesproclamés d'un terrain, et despromoteurs immobiliers ayantentamé des travaux de construc-tion d'un programme de 502logements. Pour rappel, leschoses ont commencé à dégé-nérer lorsque la famille Aboud afermé l’accès au chantier suscité, dimanche passé, pourrevendiquer la propriété des ter-rains sur lesquels sont engagésdes programmes de logementset dénoncer la complicité de cer-tains responsables se trouvantdans l’ombre dans ce conflit.Les fils héritiers d’El HachemiAboud se disent spoliés de leursbiens par des gens zélés qui ontfalsifié et vendu leurs terres avecdes actes de complaisance, etdisent détenir de véritables actesenregistrés en bonne et dueforme à la conservation foncière.Les héritiers rappellent lesactions engagées en justice etles interventions faites auprèsdes juridictions compétentespour demander le rétablisse-ment de leurs droits. «Nous, héri-tiers Aboud El Hachemi, proprié-taires des terrains au villageZaouia, douar Oued Soummam,Sidi-Ali Lebher, demandons l’ap-plication de la loi pour l’arrêt destravaux sur nos terres ainsi que lerétablissement de notre droit depossession étant propriétaires ettitulaires de titres de propriété auniveau de la Conservation fon-cière de Béjaïa sous le volume

Acte N° 1027 N°79 et volumeActe 1161 N°35», lit-on dans leurdéclaration. De leur côté, lespromoteurs ne l’entendent pasde cette oreille. Ils revendiquentla propriété avec tous les docu-ments nécessaires et réglemen-taires. «Nous avons acheté le ter-rain auprès des propriétairesAzib avec acte en bonne et dueforme et pu avoir les permis deconstruire conformément à laréglementation. Nos actes sontauthentiques et la justice a déjàtranché en notre faveur», déclareun des promoteurs. Pour cesderniers, les héritiers ne sontque «des imposteurs car noussommes propriétaires avec actede propriété publié et enregis-tré». «Leur père avait une anti-chrèse en 1959 qui a été levéepar la veuve Heddache-Goumrien 1969…et même si elle n’a pasété levée toute hypothèque etautre antichrèse dépassant dixans est déclarée caduque defait», selon un autre promoteur.«La justice a été saisie. Elle atranché en notre faveur et enfaveur des propriétaires terriensauthentiques. Ils ont été débou-tés à cinq reprises. Noussommes dans la légalité la plusabsolue avec des permis deconstruire et nos projets sontgarantis par l’Etat par le biais dufonds de garantie», martèlentd’autres promoteurs qui ontappelé les protestataires à la rai-son. Les uns et les autres cam-paient hier sur leurs positions etun bras de fer semble engagé.

Hocine C.

Litige entre promoteurs et un propriétaire terrienSidi-Ali Labher/ Béjaïa

Visite de travail

L’ATTAQUANT internationalalgérien de l’Inter Milan, IshakBelfodil, en manque de tempsde jeu, devrait être prêté au cluba n g l a i s d e s Q u e e n s Pa r kRangers cet hiver, rapporte hierla presse locale. Selon lesmedias italiens spécialisés dontSky Sport Italia, le club anglaisdes QPR qui évolue enChampionship (2e division), aintensifié les discussions cesdernières heures pour obtenir leprêt jusqu’à la fin de la saison del’attaquant de l’Inter, co-proprié-té de Parme, qui a déjà donné le

feu vert pour ce transfert en prêt.Rarement utilisé par l’entraîneurd e l ’ I n t e r M i l a n W a l t e rMaterrazzi, l’ancien attaquant deParme veut relancer sa carrièreavant la Coupe du monde 2014au Brésil. Outre les Queens ParkRangers, West Ham était égale-ment intéressé par les servicesdu joueur algérien qui n’entreplus dans les plans du coachdes Nerazzurri. Belfodil avaitrejoint l’Inter Milan lors du mer-cato d’été en provenance deParme pour un contrat de cinqans. Racim S.

Lutte contre le trafic de drogueSaisie de 560 kg de kif à Ghardaïa

L ors d'une patrouille de routine, des éléments de laGendarmerie nationale relevant de la 4e RM, dans la localité de

Zalfana, wilaya de Ghardaïa, ont découvert hier vers 12h, sur laroute de wilaya n°103, un véhicule en panne stationné au bord dela route et dans lequel se trouvaient 560 kg de kif traité. La quan-tité a été saisie et une enquête ouverte.

Selon toute vraisemblance, les narcotrafiquants tentent coûteque coûte de profiter de la situation dans laquelle se trouve lawilaya de Ghardaïa cses dernier temps.

M. C.

Belfodil en route vers les Queens Park Rangers

Transfert