mali : opération de sabordage 04 janvier 2021 76 · 2021. 1. 3. · 76 mali 2 quotidien...

MALI

762www.malikile.com Q U O T I D I E N D ’ I N F O R M AT I O N E T D E C O M M U N I C AT I O N

LUNDI 04 JANVIER 2021L'information est l'oxygène des temps modernes

Vœux de Nouvel an de Bah N’Daw : Paroles, paroles !

Affaire « tentative d’atteinte à la sureté de l’Etat » : Les jeux de mots des conseils

de l’ex-PM Boubou Cissé

Mali : opération de sabordage

Echantillons testés

Suivi des actions de prévention et de riposte au dimanche 03 janvier 2021

Nouveaux guéris

Au cours des dernères 24 H

Nouveaux décès

27

7253dont 65 dans

la communautédont 2778 font l’objet

d’un suivie médical

4913 278

106

1287

2Nouveaux cas confirmés

cas confirmés Guéris Décès

Bilan global de la situation du Covid 19

Ministère de la Santé et du Développement Social

MALIKILÉ - N°762 du 04/01/2021 Quotidien d’information et de communication 3

Sommaire

• Redacteur en Chef :Amadou TALL• Rédaction Générale : Karamoko B., Keïta, Souleymane Mary Diarra (Stagiaire), Moctar Sow • Gérant :Moctar Sow• Service Commercial : Youssouf Diarra• Secrétariat : Rita Tessougué

Une

Actualité

Culture & société

International

Modibo Kéita Jr : Enseignant et Commis de l’État

Cabale contre la France au Mali : La réaction de Sidi Kanouté un malien deFrance revenu s’installer dans son villageMe Zana Koné avocat de RAS BATH : « Le droit et la cité » Mali : Le flûtiste Ismaïla dit Zouzou Soumaré n'est plus Le porte-parole de la FNASSC en colère : "l'armée malienne n'a commis aucun crime de guerre contre l'humanité"Vœux de nouvel an du président Bassidiki Touré : Estimés Directeurs de PublicationCimetière de Sogoniko : Quand la tombe de Soumaïla devient un lieu de repentance

Affaire « tentative d’atteinte à la sureté de l’Etat » : Les jeux de mots desconseils de l’ex-PM Boubou CisséObsèques Soumaila Cissé (1er Janvier 2021) : L’émouvant témoignage de Choguel K. MAIGA Rapport 2019 de l’ARGA : Un score final de 4.2 en 2019Mort de trois 3 soldats français : Des fake news pour ternir l’image de ceux qui meurent pour défendre le Mali

Vœux de Nouvel an de Bah N’Daw : Paroles, paroles !Mali : opération de sabordageMali : La mort de Soumaila Cissé "aggrave la crise de leadership politique"

Gastronomie traditionnelle : Le tô résiste à l’évolution

Élections au Niger : Mahamane Ousmane-Mohamed Bazoum, le dauphin etl’ancien président face à faceCentrafrique : Situation sécuritaire toujours précaire une semaine après lesélectionsPersonnalité de l’année 2020 : Alpha Condé décroche le Saint Graal de GuinéeNews

FIBA-Monde : Hamane Niang, «nous attendons avec impatience 2021»

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Politique

Brèves

Edité par la Société Agence Malienne de Presseet d’Informations (AMPI)Siège : Rue du Gouverneur (902) Immeuble BayeNiass – Faladié (Bamako – Mali)Email : [email protected] / [email protected] Web : www.malikile.comContacts : +223 70 44 22 23

Comité de rédactionQuotidien numérique d’informations générales paraissant du lundi au vendredi

• Redacteur en Chef : Amadou TALL• Rédaction Générale : Karamoko B. Keïta, Demba SIDIBE (Stagiaire), Moctar Sow, Diala Teny Konaté, Ibrahim Sanogo, Yama Diallo • Gérant :Moctar Sow• Service Commercial : Youssouf Diarra• Secrétariat : AZIA Bénédicte

Sport

Son nom rappelle celui d’un illustre de-vancier, le premier Président du Mali in-dépendant. Comme lui il était

enseignant, comme lui il a été homme poli-tique par la force des choses. Modibo Kéita Jrest mort ce samedi, 02 janvier 2021, le lende-main même des funérailles d’un de ses cadets,Soumaïla Cissé, ancien chef de file de l’Oppo-sition politique malienne. Il est, en moins desix mois, la quatrième personnalité politiquemajeure du Mali à dire adieu aux Maliens dansune période critique de l’existence du pays. S’iln’a pas eu l’envergure politique de ces devan-ciers, il aura marqué, par à-coups, la vie poli-tique malienne de 1987 à 2017, sous troisPrésidents différents. Les analystes politiquesdisent de lui qu’il aura été un « Grand commisde l’État ». Pédagogue, comme dans uneclasse, il aura su incarner l’intellectuel qui faitconsciencieusement le travail à lui confié. Ils’en est allé en ce début d’année 2021, sansbruit et en toute discrétion, pendant que sescompatriotes s’adressaient des vœux de Nou-vel an.

J’ai connu l’homme en 1971. Lui venait de ter-miner, il y avait peu, sa formation d’enseignantà l’École Normale Supérieure de Bamako(ENSup), et moi j’étais élève au Cours Bouil-lagui Fadiga en 9ème A’. L’homme s’imposaitpar son port altier et son calme pour expliquerles leçons de français aux adolescents quenous étions. Après le coup d’État militaire de

1969, des élèves, qui avaient pris quelque li-berté dans leurs comportements envers lesenseignants, se montraient parfois peu res-pectueux de la discipline qui exigeait le res-pect vis-à-vis des professeurs. Mais la classetenue par Monsieur Modibo Kéita était calmedurant les deux heures que durait le cours defrançais. Si d’aventure quelqu’un s’exhibait unpeu trop, un regard dissuasif le ramenait viteà la raison. En 1971, je venais d’arriver de monKita natal pour continuer mon école à Bamako.A Kita, j’étais un des meilleurs élèves en fran-çais. Mais quelle ne fut ma surprise en rece-vant ma première copie de Rédaction ! Il y étaitinscrit, au stylo rouge l’observation suivante :« Devoir acceptable, 8/20 ». Moi, le Malinké,qui croyais faire baver les petits bamakois enfrançais, j’étais servi…Cette note, que j’ai cachée pendant longtemps,m’avait appris la modestie, et Monsieur Kéita,la rigueur dans le travail. Je crois qu’il a été,secrètement, ma référence durant les 40 an-nées pendant lesquelles j’ai exercé mon métierde professeur de… français. Ce sont des


UNE

Modibo Kéita Jr : Enseignantet Commisde l’État

Quotidien d’information et de communication MALIKILÉ - N°762 du 04/01/20216

UNE

hommes comme Monsieur Modibo Kéita quiont formé le mieux qu’ils le purent, les cen-taines de milliers de cadres qui ont fait lafierté de l’École malienne. Malgré son passageen politique, car il ne s’agit que d’un passage,Monsieur Modibo Kéita sera resté pour moi etles milliers d’élèves qu’il aura formés, un en-seignant, ce qu’il y avait de meilleur. Lui ettous les cadres de sa génération sont les fruitsd’une École malienne parmi les plus perfor-mantes d’Afrique qui accueillaient les élèveset étudiants de toutes les nationalités del’Afrique de l’Ouest et du Centre.Au cours de son passage en politique, ModiboKéita aura toujours été le pédagogue. Cela seremarquait dans tous ses discours où l’ensei-gnant n’était jamais loin. Ce n’est pas pour rienque Moussa Traoré l’a nommé ministre des Af-faires étrangères de son Gouvernement, lui quia passé ses vingt-trois ans de règne à humilierles enseignants. Après l’avoir gardé auprès delui à la Présidence comme conseiller spécial,Alpha Oumar Konaré le nomme Premier mi-nistre, seulement de mars à juin 2002. La si-tuation politique agitée du Mali d’alors avaitbesoin d’un homme de poigne. Ce sera un cer-tain Ibrahim Boubacar Kéita (IBK), aprèsl’éphémère Abdoulaye Sékou Sow. ModiboKéita Jr ne reviendra sur la scène politiquemalienne que le 24 avril 2014, quand il estnommé Haut représentant du chef de l'Étatpour le dialogue inclusif inter-malien avec lesgroupes rebelles Touaregs du Nord. Cettetâche ne sera pas pour lui une sinécure car

Modibo Kéita Jr était en face de rebelles deKidal insolents et irrespectueux du Mali et deses représentants, aidés en cela par une com-munauté internationale des plus accommo-dantes.On ne saura jamais quel a été le véritable rôlejoué par Modibo Kéita Jr dans les pourparlersd’Alger en vue de l’Accord pour la Paix et laRéconciliation nationale. Certains termes decet accord sont si injustes et si insultants pourle Peuple malien qu’on a de la peine à croirequ’ils furent acceptés de bon cœur par le Hautreprésentant du Mali à Alger. Sa nominationen tant que Premier ministre en janvier 2015,en plein pourparlers d’Alger, était-elle unefaçon de l’éloigner de la capitale algérienne ?Ceux qui connaissent l’homme et le connais-sent bien en sont encore à se demander com-

ment il a pu participer à un pouvoir dont la cor-ruption était le mode de gouvernance. Sansdoute avait-il voulu agir de l’intérieur du pou-voir pour l’amender comme beaucoup d’autrescadres pour qui le Mali était la priorité. En toutcas sa démission en 2017, après avoir eu leplus long règne en tant que Premier ministred’IBK, aura été une délivrance pour l’hommequi n’en pouvait plus des attaques venant desmembres du parti présidentiel pour nommer,enfin, un des leurs à la Primature.C’est donc un vrai commis de l’État qui vientde quitter les Maliens, un homme qui aurajusqu’au bout dédié sa vie au service de la Pa-trie sans contrepartie autre que ce que sonstatut lui accordait. Ses nombreux élèves etses anciens collaborateurs retiendront de luil’image d’un homme affable, d’un commerceagréable mais d’une rigueur morale et intel-lectuelle à toute épreuve. Modibo Kéita Jrn’était pas un saint, mais un homme dont lesMaliens peuvent s’inspirer longtemps encore.La mort, cette faucheuse sournoise, fait dis-paraître le corps mais pas le Nom. C’est encela que les Hommes ont un avantage sur elle.Tout homme – ou femme - qui aura laissé unNom à la postérité n’aura pas vécu inutilement.En ces moments de difficultés majeures pourle Mali, la disparition d’hommes d’État et depolitiques de ces derniers mois nous enseigneque le temps nous est compté pour enfin re-lever le Mali et lui donner le sunsunbéré qui afait marcher Sunjata Kéita, l’Empereur, aprèssept longues années passées à traîner parterre, pour bâtir le Mali éternel.

Diala Thiény Konaté


UNEUNELU SUR LA TOILEUNELU SUR LA TOILE

YERI Bocoum

#YBC/AMARA SYLLAUrgent urgent le Président de la jeunesse de Ke-nieba Pris la main dans le Sac avec les chinoispour détruire l'environnement de Kenieba Trop c'esttrop

RFI Afrique

Au Tchad, une dizaine de personnes ont ététuées dans des affrontements entre agriculteurset éleveurs dans la province du Salamat. Les af-frontements ont éclaté suite à une dévastation dechamp par un troupeau, un phénomène qui s’est accentué ces der-nières semaines dans plusieurs provinces du pays.

Au Niger, plusieurs partis d'opposition affirment vouloir déposer desrecours, après la proclamation, samedi 2 janvier, des résultats glo-baux provisoires du premier tour des élections présidentielle et lé-gislatives de dimanche dernier. Selon ces résultats, un second tourse tiendra le 21 février prochain.

FRANCE 24

URGENT - Niger : le bilan de l'attaque des deuxvillages s'alourdit à 100 morts (maire)

L'organisation de la campagne de vaccination en France fait l'objetde nombreuses critiques en raison des retards constatés par rapportà d’autres pays européens, comme l’Allemagne. Après le coup de se-monce du président Emmanuel Macron, lors de ses vœux du 31 dé-cembre, la stratégie adoptée par le gouvernement a été revue afind’accélérer le processus à partir de lundi.

Apiè Sangala

Hommage à Ismaila Dit Zouzou SoumaréLe Bureau National de la Jeunesse Ginna Dogonest profondément attristé par le décès brutal denotre frère Monsieur Ismaïla Soumaré dit Zouzou, lesamedi 02 janvier 2021, des suites d’une courte maladie.Depuis 2005, M. Soumaré est un membre actif de l'association pourla promotion et la sauvegarde de la culture dogon (Ginna Dogon),dont il avait été membre du bureau des jeunes jusqu'en 2018. Acteurculturel engagé et homme de média, M. Soumaré à contribué, à tra-vers la cellule de communication de Ginna Dogon, à l'organisationmatérielle et intellectuelle des journées culturelles DOGON et desdifférentes éditions du festival culturel Ogobagna. Né à Gao, d'un père dogon et d'une mère songhoy, Malinké et Bam-bara d'adoption, époux d'une femme peule et allié et cousin des Toua-regs et des Arabes du Mali, Zouzou a été l'incarnation même dubrassage culturel. Il était le Mali en miniature et était un militantinconditionnel du retour de la paix au Mali. En ces temps si durs pour nous de lui rendre hommage, nous nousrappelons cette parole de François René de Chateaubriand: « Les vi-vants ne peuvent rien apprendre aux morts ; les morts, au contraire,instruisent les vivants». Zouzou, tu nous a appris l’humilité, la dis-ponibilité, l’amour du prochain, la sincérité et le courage d’être juste.Puisse Amma et les saints de "Dôgô Ginna" à la cité des Askia teréserver un accueil paisible. Le Bureau National de la Jeunesse Ginna DogonFait à Bamako le dimanche 03 janvier 2020

Radio Guintan

Douentza: un véhicule piégé mis hors d'état denuire. Dans la matinée de ce jour 03 Janvier2021 aux environs de 08H58z. Un convoi du


contingent srilankais de la MINUSMA # quittant Boni pour Douentzaa découvert un véhicule bourré d'explosif à environ 11 Km à l'Est deDallah (RN16). À l'issue, l'équipe EOD a procédé à la destruction surplace du véhicule et sa charge.Nous donnerons d'autres détails par la suite.

VISITE DU MINISTRE DE LA SÉCURITÉ ET DE LA PROTECTION CIVILEET SES CHEFS OPÉRATIONNELS DANS LES REGIONS DE MÉNAKA ETGAODERNIÈRE ETAPE, GAOAprès Ménaka, Labbezanga et Ansongo, le Ministre de la Sécurité etde la Protection Civile le Colonel Modibo KONÉ a été chaleureusementaccueilli ce matin, par les autorités administratives et coutumièresde la cité des Askias. Cette visite du Ministre KONÉ avait un doubleobjectif. D'une part, s'entretenir avec les responsables locaux afinde s'enquérir de leurs préoccupations sur la plan sécuritaire. D'autrepart, constater de visu les conditions de travail des Forces de Défenseet de Sécurité. Les responsables communautaires visitées ont chacun exposé leursinquiétudes face aux menaces sécuritaires pressantes surtout en te-nant compte du facteur de zone frontalière. Entre le harcèlement desGroupes Armés Terroristes et le manque de moyens et d'effectifspour les forces de défense et de sécurité de la zone. Selon certainstémoignages, des complicités locales seraient à la base de la dété-rioration du climat sécuritaire dans la région. Un état de fait auquelil faut impérativement mettre fin pour la quiétude dans la région."Rien n'est possible sans la sécurité", a déclaré le Colonel ModiboKONÉ à l'intention de ces acteurs de la sécurité, sans lesquelles, lesforces de sécurité seraient assurément inefficaces dans l'accom-plissement de leurs missions quotidiennes.Tour à tour, le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile s'estsuccessivement rendu à la Direction Régionale de la Protection Civileet de la Police Nationale, au Groupement Régional de la Garde Na-tionale, à la Region de Gendarmerie, et enfin à l'Antenne Régionalede l'Office Central des Stupéfiants. Partout, le Colonel Modibo a aunom du Président de la Transition SEM Bah N'DAW, du Vice-Présidentle Colonel Assimi GOÏTA et l'ensemble du gouvernement rendu un vi-brant hommage à ces hommes et femmes dévoués dans leurs diffé-rentes missions assignées,

Ville de Menaka: 2 soldats français tués.Ce 02/1/2021, un véhicule de la patrouille de la Force Barkhane asauté sur une mine/ EID sur la route de Kidal entre la ville et lecheick-point,À suivre.

Renouveau TV

Le congrès de l'ADEMA se profile à l'horizon,certains cadres, qui n'ont eu d'autres ambitionsque de fragiliser ce grand parti afin de le braderau plus offrant sont à l'œuvre comme à l'accoutumée.Si ils étaient hier à la solde d'un Président en exercice, aujourd'huides sources bien précises indiqueraient un richissime homme d'af-faires de la place. Affaire à suivre...

UNELU SUR LA TOILEUNELU SUR LA TOILE


UNEUNELU SUR LA TOILEUNELU SUR LA TOILE

Drissa Arama

Les nuits de réveillon, pendant que l’essentieldes populations se réjouissent, nos forces desécurité veillent au grain.Dans nos villes, les forces de la protection civile sonttrès sollicitées en ces moments et travaillent dans un stress impor-tant et parviennent à sauver ainsi des vies !Moussa MARA a passé la nuit du passage à la nouvelle année avecles forces de la protection civile des deux compagnies de Dravela(rive gauche) et de Sogoniko (rive droite) à Bamako. Il a visité les ca-sernes, passé en revue les troupes, discuté avec les responsableset a perçu ainsi les conditions dans lesquelles ces forces travaillent.Des efforts ont été faits ces dernières années mais des défis impor-tants restent à relever, dont en particulier la formation des agents.Moussa MARA a enfin visité le service des urgences de l’hôpital Ga-briel Toure, qui reçois des victimes d’accidents de la circulation, pourleur témoigner de ses encouragements.

Salif Tall

Incroyable, en Indonésie, dans chaque école, unjour est célébré comme un jour spécial. La mèrede chaque élève est invitée à l'école ce jour-là.Les étudiants sont invités à nettoyer les pieds de leurmère, afin qu'ils n'oublient pas de prendre soin de leurs parents.Avec le résultat, il n'y a pas de maison de vieillesse en Indonésie.

Juste une opinion : Rasta est entrain juste de payer le prix de soninconstance et sa versatilité, sinon, il aurait été la référence pourtoute une génération et faiseur de roi.

Ibou SY

Une manifestation est prévue ce 8 janvier à Ké-niéba contre l'exploitation de l'or faite par leschinois. L'état est prévenu !

Média A

Région de Tombouctou : 7 morts dans un acci-dent de pinasse à Gourma Rharous Une pinasse a coulé dans le village de Seréré(Gourma Rharous) faisant 7 mort dont 3 femmes et4 enfants. Dès son chargement, plusieurs femmes et enfants se trou-vaient à bord de cette embarcation. La pinasse se trouve encore sousl’eau, mais les recherches continuent pour identifier d’éventuels corpsqui pouvaient se trouver sous l’eau.Haarifarma Maiga gaoinfos.com

Message de condoléances du Chef de l’Etat SEM Bah N’DAW "J’ai appris avec beaucoup de peine le décès de l’ancien Premier mi-nistre Modibo Keita.Modibo Keita a servi le Mali avec dévouement et professionnalisme.Il a marqué des générations entières de cadres tout au long de sacarrière qui aura été bien remplie. Le Mali le retiendra parmi les meil-leurs de ses fils.J’adresse mes condoléances les plus émues à sa famille, à sesproches, ainsi qu’aux anciens présidents Alpha Oumar Konaré et Ibra-him Boubacar Keita dont il a été le Premier ministre.Que la terre lui soit légère !" SEM Bah N’DAWPrésident de la Transition,Chef de l’Etat

Fatimata Sangare

Honnorable Soumaïla un leader politique excep-tionnel.Un Homme bienTu nous a montré que tu es un homme qui dans sacapacité a donner et non dans ta capacité de recevoir tu nous a donné


l'envie d'avancer pas celui qui nous a fait pleurer à chaque fois endonnant l'envie de renoncer.Tu vie dans nos cœurs.

Mossa Ag Attaher

#Covid-19 : Une rencontre inattendue !Parmi les bénéficiaires de cette opération desensibilisation à la veille du Nouvel An, j’ai eu lasurprise agréable de tomber sur M. Habib Dembéléalias « Guimba National », donnant le bon exemple au volant de sonvéhicule, muni de son masque.C’est cela que nous attendons de la part de nos leaders d’opinion etde chacun d’entre nous, pour briser définitivement la chaîne de trans-mission.Mossa Ag Attaher, ministre de la Jeunesse et des Sports.

UNELU SUR LA TOILEUNELU SUR LA TOILE


BREVESBREVES

Le Droit est la colonne vertébrale du corps social. Autant touteblessure à la colonne vertébrale affecte le corps humain tout en-tier, autant toute entorse au Droit perturbe, directement ou indi-

rectement, immédiatement ou médiatement, la société dans toutes sesassisses.Il ne doit pas être réduit au pouvoir d'un homme, fût-il le plus sage dela cité, de choisir les lois qui devraient être respectées et celles qui nedevraient pas l'être, ni de choisir les moments pendant lesquels leslois devraient être respectées et ceux pendant lesquels elles devraientêtre violées. Car, si un tel homme venait à périr ou à ne plus gouvernerla cité pour quelque raison que ce soit, son successeur, doué ou non desa sagesse, se reconnaitra le droit de perpétuer la pratique qui trouveratoute justification dans le précédent.Dans une société d'hommes, il est tout à fait rare que les actions d'ungouvernant soient guidées exclusivement par l'unique intérêt de la so-ciété comme on a coutume de le croire par idéalisme. Il est certes vraiqu'il arrive des fois où le gouvernant, de bonne foi peut-être, identifieses penchants personnels à l'intérêt général qui lui-même n'est pas àconfondre avec la volonté générale. Il s'ensuit que, à l'exception de celles injustes, les lois de la cité de-vraient, en toutes circonstances, être la boussole du gouvernant toutcomme elles constituent un bouclier pour le peuple.Celui qui soutient la violation d'une loi, soit parce que cette violationlui profite, soit parce qu'elle nuit à son ennemi, se condamne à ne pou-voir élever aucune contestation lorsque dans la même suite, toute autreloi venait à se laisser violer, sauf à s'exclure de la communauté deshommes respectables.La vie d'une société est une succession d'évènements. La pertinenced'un acte, d'une décision ne s'apprécie pas uniquement en considérationdes réponses qu'il apporte à la question du jour, mais aussi et surtouten considération des difficultés qui sont susceptibles d'en découlerdans un futur proche ou lointain. La valeur de l'acte s'apprécie donctant dans ses justifications actuelles que dans ses conséquences "fu-tures". »

Zana Koné

Me Zana Koné avocat de RAS BATH : « Le droit et la cité »

Ne nous trompons pas de cible. Notre principal ennemi c’est Nous-mêmes. Notre problème n’est pas la France, c’est nous-mêmes.Quand on a passé des années à détruire les fondements de sa

Nation à travers la corruption, le népotisme, la gabegie, la dépravationdes mœurs et les laisser-aller multiformes, le réveil ne pouvait être quedouloureux. Quand on a fait de la morale son ennemi, de la légèretéson ami, alors pas étonnant que nous assistions à la dégradation conti-nue de notre Nation, de notre Pays. La facilité c’est de refuser sa res-ponsabilité et de culpabilise l’autre. C’est hélas le cas du Maliaujourd’hui où Tout est à l’envers, le voleur est médaillé, le noble estmoqué, le travailleur méprisé, la vertu foulée au pied, l’honnêteté et laculture de l’effort assimilées à l’idiotie, les menteurs, les tricheurs, lesbeaux-parleurs et les hâbleurs sont ceux qui sont reconnus et chantés,alors pas étonnant de voir notre cher pays sombrer de jour en jour. Est-ce la faute de l’étranger s’il n’y a plus d’éducation dans nos familles ?Si les enseignants ont cessé d’être des modèles pour les élèves ? Sipour réussir, il faut voler, tricher, mentir, brader le patrimoine familialet national ? La faute à qui ? Osons regarder la réalité en face, personnene viendra construire nos familles à notre place, notre école à notreplace, nos entreprises à notre place, en un mot restaurer notre dignitéà notre place. Réveillons-Nous, les seuls coupables de notre descentecontinue aux enfers c’est NOUS. Ayons de courage de le reconnaître.Faisons face à nos responsabilités ? Travaillons, respectons les lois etrèglements, soyons honnêtes, mettons la Méritocratie au cœur de nospréoccupations. Donnons-nous la main, unis et solidaires, nous vain-crons. Notre problème c’est d’abord Nous. Ayons le courage de regarderles réalités en face, c’est à cette seule condition que nous allons nousen sortir. Faisons regard rétrospectif, nous nous rappellerons que nousavons tout pour nous en sortir, remettons simplement les choses à l’en-droit, revenons aux fondamentaux qui ont fait de notre pays, un despays phares du continent, de notre civilisation une des plus citées dansle monde avec la charte de Kouroukanfouga, de notre empereur KankouMoussa, l’homme le plus riche de tous les temps, plus récemment,nous avons donné au monde, Salif KEITA, N’Golo KANTE, Amadou & Ma-riam, (...), l’homme araignée , nos jeunes footballeurs sont vice-Cham-pion du monde. Donc l’espoir est permis, il suffit de mettre les chosesà l’endroit. C’est trop facile de s’attaquer à l’autre, aux autres. Notreprincipal ennemi c’est d’abord NOUS.

Cabale contre la France au Mali : La réaction de Sidi Kanouté un maliende France revenu s’installer dans sonvillage


BREVESBREVES

Le monde de la culture malienne encore en deuil avec la disparitionde ce jeune artiste. Ismaïla Soumaré est décédé ce samedi 02janvier 2021 des suites d'une courte maladie. La triste nouvelle

confirmée par sa famille s'est très vite répandue sur les réseaux sociauxcomme une traînée de poudre à travers hommage et témoignages. « Mon homonyme Ismaïla, un passionné de l'art et de la culture, un ar-tiste dans l'âme. Tu étais quelqu'un de bien. Puisse le tout puissant tepardonner et t'accueillir dans son paradis » a écrit le célèbre rappeurMaster Soumy sur sa page Facebook. Sortant de la promotion 2001 del'Institut national des Arts de Bamako (INA), Ismaïla dit Zouzou Soumaréfait partie des premiers produits du prestigieux Conservatoire des Artset Métiers Multimédia Balla Fasseké Kouyaté du Mali. Originaire de la Cité des Askia (Gao), Ismaïla Zouzou, jusqu'à sa mortce samedi, occupait le poste de chargé de communication au comptedu projet « Donko Ni Mayaa », de L'ONG GIZ de la coopération Allemandeau Mali.Il est également le frère cadet de la charmante ambassadricede la culture malienne, l'artiste musicienne Oumou Soumaré affectueu-sement appelée « la Gazelle du désert » par ses fans.La quarantainerévolue, Zouzou Soumaré laisse derrière lui une veuve et deux filles in-consolables.

A. TRAORÉSource : Essor

Mali : Le flûtiste Ismaïla dit ZouzouSoumaré n'est plus

Les responsables de la fédération nationale des associations etsyndicats de la société civile n'arrivent toujours pas à digérer lesrapports qualifiés "d'incrédibles" établis par l'ONU sur d'éven-

tuelles exactions qui seraient commises par nos militaires. Dans uncommuniqué rendu public, le porte-parole de la fédération nationaledes associations et syndicats de la société civile (FNASSC) dit êtreconscient des actions que mènent nos forces de défense et de sécuritédans la lutte contre les groupes terroristes. Et de saluer au passage,la montée en puissance de l'armée malienne et le retour de plusieursréfugiés au bercail. Par ailleurs, M. Tangara dira que les rapports éta-blis par l'ONU visent seulement à ternir l'image de nos soldats à l'in-ternational. Avant de soutenir que l'armée malienne n'a commis aucuncrime de guerre contre l'humanité. De loin, le porte-parole de l'asso-ciation ajoutera que si la communauté internationale est là pour lacause des Maliens, elle doit mener son combat avec professionnalismedans le respect de l'art avec les militaires maliens". Partant, SanoussiTangara va inviter les soldats au courage et à la détermination afin desécuriser davantage les personnes et leurs biens à travers tout le pays.Rappelons que la fédération nationale des associations et syndicats dela société civile projettent dans les jours à venir d'autres actions desoutien envers l'armée dans son combat.

Yacouba COULIBALYSource : Figaro du Mali

Le porte-parole de la FNASSC en colère : "l'armée malienne n'a commis aucun crime de guerre contre l'humanité"


BREVESBREVES

des hommes de média. A nos morts, je prie pour le repos éternel de leur âme dans AljanatulFirdaoussi. Puisse l'Éternel, le Patron et l'Omnipotent nous inonder debonheur pour l'éternité.Amina yarabal'amin BONNE ET HEUREUSE 2021

Al'orée du nouvel an, je me dois le devoir de souhaiter à vous età vos charmantes familles, mes vœux les meilleurs pour l'année2021. Puisse 2021 nous faire oublier les difficultés de l'année

précédente. Comme vous le savez, 2020 n'a pas été du tout une bonneannée pour l'émergence de nos entreprises de presse. Toutes nos pers-pectives ont quasiment échoué. Les autorités n'ont pas été regardantesface à nos doléances. Pas de fonds Covid, pas d'aide à la presse 2019à fortiori 2020. Les structures étatiques et privées, partenaires des jour-naux, nous ont fait rouler dans la farine sous prétexte (Covid-19, res-trictions budgétaires, Coup d’État), bref, depuis l'instauration de ladémocratie dans notre pays, la presse dans son ensemble n'a jamaisété aussi négligée que ces trois (3) dernières années. C'est pourquoi, ilest nécessaire voire obligatoire pour les hommes de média de se re-mettre en cause et d'imposer les réformes de notre corporation. Les-quelles réformes doivent nous conduire à l'auto évaluation de la pressemalienne. De 1991 à nos jours, qu'est ce qui a été fait, et qu'est ce quireste encore à faire pour une presse libre, émergente, crédible et surtoutune presse professionnelle ? Nous devons le faire sans complaisance pour toiletter notre secteurafin d'aboutir à la réalisation de nos projets phares : indexation de l'aideà la presse sur le budget national (0,1%), la dépénalisation des délitsde presse et l'accès à l'information crédible.Je n'oublie pas aussi nos frères qui sont en prison. Il s'agit bien évi-demment de mon jeune frère et ami, voisin du quartier Seydou OumarTraoré et mon cher frère Vieux Blen. Que de va-et-vient entre les syn-dicats des magistrats et le bureau de Kassogué afin de trouver un terraind'entente pour la libération de nos 2 confrères. Nous souhaitons vive-ment leur mise en liberté à l'audience du 6 janvier 2021. C'est le lieud'ailleurs de féliciter et de remercier la mobilisation de l'ensemble desprésidents des faîtières autour de ce dossier. Mes chers amis,Nous ne devons jamais abandonner le combat pour la liberté de presseet d'expression. Aucun "baga-baga", aucune critique stérile et men-songère, aucune tentative de division, aucune intimidation et aucunconflit d'intérêt ne doivent nous amener à accepter les interpellationsextra-judiciaires quand bien même que notre profession est régie parune loi spéciale sur la presse et les délits de presse. Nous devons resterunis pour faire échouer tous les projets de musellement et d'intimidation

Vœux de nouvel an du président Bassidiki Touré : Estimés Directeursde Publication

Le premier vendredi de l’année de l’année 2021 (jour de l’an) étaitpleine d’émotions et de leçons. Cela faisait suite à la disparitiondu chef de file de l’opposition malienne, l’honorable Soumaïla

Cissé une semaine plus tôt à Paris dans un hôpital américain.Après les hommages du Peuple malien au Palais de la Culture AmadouHampaté Ba, l’illustre cadre, doublé d’acteur politique résilient etconvaincu, a été accompagné à sa dernière demeure par une fouled’amis, de collaborateurs et de sympathisants inconsolables. Inhumé le jour saint de vendredi 01 janvier 2021 aux environs de15heures dans le caveau familial (mère et père), devant des milliers deses compatriotes, un phénomène singulier et étrange s’est produit aucimetière de Sogoniko. Dans un discret passage que nous avons ef-fectué aujourd'hui, il ressort qu'entre la journée du vendredi et celle dece samedi 02 janvier 2021 à 18heures, plus de 2000 personnes sontpassées se recueillir sur la tombe de l'illustre disparu. A la surprise gé-nérale, la majorité des visiteurs, incapables de contenir leurs larmes,ont demandé pardon au défunt Soumaïla Cissé pour d'éventuels dés-agréments causés de son vivant. Nos équipes ont constaté la présence d'un service de gardiennage poursécuriser la tombe. Derrière leurs lunettes fumées, des Maliens venusse recueillir n’ont pas manqué de regretter : « Pour moi, acteur de ladémocratie, Soumaïla Cissé a été un homme de paix qui a tout supportédans son pays. Il n’a jamais répondu aux séries de diffamations ou d’in-jures balancées ça et là », explique péniblement un magistrat connutrès connu de la place et qui a requis l'anonymat. La vie est une étape, la mort en est la fin. Si seulement les Malienspouvaient comprendre que le jeu politique doit se faire sans violence.Il est impérieux de garder des relations avec ses adversaires politiques.Comme une scène de repentance, une quasi bousculade autour d’unmartyr qui tenait à faire aboutir ses idéaux pour le Mali. En assistant àces repentirs des Maliens, on est tenté d’affirmer que la mort de Sou-maïla Cissé sonne comme le commencement de son immortalité.

Source : Figaro du Mali

Cimetière de Sogoniko : Quand latombe de Soumaïla devient un lieu de repentance


L’affaire qui a le plus défrayé la chroniquelors du passage de 2020 à 2021 est sansdoute celle de cette histoire de tentative

d’atteinte à la sureté de l’Etat ! On le sait, uneinformation judiciaire a désormais été ouverteà l'encontre de l'ancien Premier ministre, Bou-bou Cissé, et cinq autres personnalités : VitalRobert Diop, Directeur général de la sociétéPMU-Mali, Aguibou Macky Tall, Directeur gé-néral adjoint de l'Agence de Gestion du Fondsd'Accès Universel, Souleymane Kansaye, Re-ceveur général au Trésor, Sékou Traoré, Secré-taire général de la Présidence, et enfin RasBath, artiste et animateur radio ! Dans son réquisitoire introductif, le Procureurde la République près le Tribunal de Grande

Instance de la Commune III, Mamoudou Kas-sogué, accuse Boubou Cissé d'avoir organisédes réunions secrètes, notamment à son do-micile, avec ses complices. Ensemble, ils au-raient mobilisé plus de 200 millions de francsCFA pour financer des actions de contestationd'associations et de syndicats. Sékou Traoré,le Secrétaire général de la Présidence auraitquant à lui mené des actes de sabotage. Il au-rait notamment consulté à Ségou, LassinaKané, un puissant marabout et introduit au Pa-lais de la viande de sacrifices. Sékou Traoréest aussi soupçonné d'avoir « restreint de sapropre initiative les rendez-vous de la Prési-dence, s'érigeant en obstacle » entre elle etcertaines couches sociales.

L’ancien Premier ministre, supposé êtrele cerveau de cette affaire, et sesconseils s’en défendent, mais d’une ma-nière qui étonne même le vendeur d’ara-chide du marché de Ouolofobougou ! Eneffet, Boubou Cissé fut le premier, depuis lespremières arrestations, à formellement dé-mentir, le 23 décembre, toute implication dansun tel projet de déstabilisation des institutionsde la transition. Il avait ainsi dénoncé : « De-puis quelques jours mon nom est associéà travers les réseaux sociaux à un projetde déstabilisation de la Transition dontcertains présumés auteurs ont fait l’objetde mesures d’arrestation par les servicesde la Sécurité d’Etat. Je tiens à prendre l’opinion nationale etinternationale comme témoin de cetteodieuse tentative de jeter le discrédit surma personne et l’idéal politique que jesuis supposé incarner : je ne suis ni di-rectement ni indirectement, de quelquemanière que ce soit, associé à aucun pro-jet de déstabilisation des institutions demon Pays et, je défie quiconque d’en ap-porter la preuve contraire. Le sens élevéde l’Etat que je tire du privilège inestima-

Affaire « tentative d’atteinte à la sureté de l’Etat » : Les jeux de mots des conseilsde l’ex-PM Boubou Cissé

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ble de l’exercice des hautes fonctionsd’Etat, notamment celle de Premier mi-nistre du Mali, mon engagement patrio-tique et le respect religieux quem’inspirent les institutions démocra-tiques et républicaines de mon Pays,m’interdisent de participer à un complotquelconque contre le Mali. Je tiens à ras-surer les autorités de transition et le peu-ple malien de ma loyauté et de madisposition à toujours servir les intérêtsdu Mali ». Et une fois formellement cité dans cette af-faire, les conseils de Boubou Cissé, qui restelui-même « introuvable » selon le commu-niqué du Procureur Kassogué, se sont mêlésdans la danse, et évoquent ce qu’ils ont appelédes « accusations risibles ». Selon MaîtreMarcel Ceccaldi, un des avocats de BoubouCissé, « La plume de Mamoudou Kassoguéest au service d'une action politique ». Etd’ajouter que contrairement à ce qu'affirme leProcureur de la République, Boubou Cisséreste parfaitement joignable. « Il n'a jamaisété convoqué, ce n'est pas pareil. M. Bou-bou Cissé est au Mali, il n'a jamais eul'intention de quitter le pays, car il a tou-jours eu la volonté de répondre aux accu-

sations fantaisistes qui sont portéescontre lui ». L’ancien bâtonnier du Mali, MeKassoum Tapo, s’adonnait au même exerciceà travers un communiqué lu sur l’ORTM enguise de droit de réponse ! « Les conseils du Docteur Boubou Cissé,Ancien Premier ministre du Mali, en sonnom et pour son compte, tiennent à ap-porter un démenti formel à l’allégationcontenue dans le communiqué du Procu-reur de la République du tribunal degrande instance de la Commune III duDistrict de Bamako, diffusé dans le jour-nal télévisé de 20h du 31 Décembre del’ORTM, selon laquelle le Docteur BoubouCissé serait introuvable. Ils informentl’opinion que le Docteur Boubou Cissé, quin’a reçu aucune convocation de la partd’aucune autorité judiciaire, policière ouadministrative, se tient à la dispositionde la justice de son pays. Par ailleurs, lesconseils du Docteur Boubou Cissé s’indi-gnent et s’insurgent contre les gravesviolations des libertés fondamentales ga-ranties par la Constitution et les atteintesintolérables aux droits de la défense et àla présomption d’innocence dans cetteprocédure d’une autre époque et se ré-

servent le droit de saisir les juridictionsnationales et internationales compé-tentes », tel est ainsi libellé le contenu ducommuniqué publié par Me Kassoum Tapo, aunom des conseils de Boubou. Mais il est à re-marquer qu’aucun des deux ne soutient queBoubou Cissé est chez lui. Dire qu’il est auMali équivaudrait à dire qu’une aiguille estdans une botte de frein : la retrouver n’est pasacquise d’avance.Ces attitudes et comportement de BoubouCissé et de ses conseils surprennent, car siBoubou Cissé n’a rien à se reprocher commeil l’a fait savoir lui-même, s’il est vrai qu’« iln'a jamais eu l'intention de quitter lepays, car il a toujours eu la volonté de ré-pondre aux accusations fantaisistes quisont portées contre lui », et qu’il « se tientà la disposition de la justice de son pays…pourquoi se cache-t-il ? N’a-t-il pas tout à ga-gner en décidant de lui-même d’aller se pré-senter devant le Procureur qui le dit «introuvable » ? Pourquoi ses avocats ne luiconseillent-ils pas d’aller se présenter devantle Procureur, au lieu de rester dans une pos-ture de sorcellerie judiciaire !

Yama DIALLO

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1-M. le Premier ministre, Chef du Gouverne-ment -Mesdames et Messieurs les Membres duGouvernement -M. les Anciens Premiers ministres -M. les anciens Présidents de l'Assemblée na-tionale -Mesdames et Messieurs les anciens minis-tres -Amis, proches et sympathisants de SoumaïlaCissé, venus de l'extérieur -Cadres, militants et sympathisants de l'URDet du FSD2- Soumaila Cissé n'est plus. Il s'est endormidu dernier sommeil.Le Peuple malien est éploré.La classe politique est endeuillée. Sa famille est profondément attristée. Mais aurait-il pu en être autrement ?

Il est écrit : chaque âme goûtera la mort. ADieu nous sommes, à Lui, nous ferons retour. 3-De Soumaila Cissé, je garde le souvenir dufrère, du patriote, du grand serviteur de l’État,de l'Homme d'État, militant ardemmentconvaincu de la pertinence de ses choix et ré-solument engagé pour les défendre.En ces jours de profonde douleur, à son épousesi éprouvée, à ses familles biologique et poli-tique si attristées, je présente mes sincèrescondoléances. Puisse le Tout-Puissant lui accorder le pardonet lui faire large part en ses jardins éternels.4- Mesdames et Messieurs, Soumaïla et moi, nos chemins se sont croisésen 2003, lorsque le Président de la Républiqueavait décidé de lui demander d'accepter desiéger au sein de la Commission de l'UEMOA.A cette occasion, le Président m'a envoyé spé-

cialement avec des messages diplomatiquesauprès de ses homologues des États membresde l'organisation sous régionale.5- Quelque mois plus tard, en tant que Minis-tre de l'Industrie et du Commerce du Mali, etSoumaïla en sa qualité de Commissaire del’UEMOA, nous nous sommes retrouvés dansles équipes africaines de négociations auxconférences de l'OMC et des pays ACP. Nousnous rencontrions alors dans plusieurs forumset dans des séances de travail. A ces différentes occasions, j'ai découvert uncadre qui maîtrise parfaitement les dossiers,un homme d'une grande modestie et d'une hu-milité légendaire. Ses avis et conseils m'ontété d'un grand apport pour défendre avec suc-cès l'emblématique dossier du coton, en maqualité de négociateur en Chef choisi par lespays africains et les PMA (Pays moins avan-

Obsèques Soumaila Cissé (1er Janvier 2021) :L’émouvant témoignage de Choguel K. MAIGA

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cés) face aux Ministres des pays les plus dé-veloppés. 6- Plus tard, en sa qualité de Président de laCommission de l’UEMOA, il a révélé davantageses qualités de grand panafricaniste, en don-nant à l'Organisation sou régionale ses lettresde noblesse. Là également, nous nous rencon-trions de temps en temps dans des confé-rences ou dans des réunions de travail. Partout, dans toutes ces fonctions, Soumailaen imposait par son sérieux et sa maîtrise desdossiers, sa rigueur, mais aussi son empathie,sa grande capacité d'écoute et de synthèse. 7- Quant à mon compagnonnage politiqueavec Soumaila, il n'a véritablement commencéqu'en janvier-février 2012, lorsque s'estconstitué spontanément un groupe de respon-sables politiques, décidés à appuyer le Prési-dent de la République pour faire face à la gravecrise qui venait d'éclater au Nord du Mali aumois de janvier. J'ai intégré ce groupe sur re-commandation expresse de Soumaila. Depuis, nos chemins ne se sont véritablementjamais séparés. Même la différence des choixque nous avons faits chacun à l'occasion desélections de 2013, n'a pas altéré nos relations,qui ont continué à s'affermir, malgré quej'étais Ministre du Gouvernement et lui Chefde file de l'Opposition. 8-Mais, à la vérité, Mesdames et Messieurs,

mes relations politiques avec Soumaïla sesont véritablement raffermies et consolidées,à l’occasion, de l’élection présidentielle de2018. Surtout entre les deux tours de l'élec-tion. En cette circonstance, malgré les pronosticsqui lui étaient largement défavorables, à lasuite de mon analyse personnelle de la situa-tion sécuritaire de notre pays depuis des an-nées, j'ai décidé, de me tenir auprès de lui, deme tenir debout à ses côtés, pour nous tenir

réciproquement la main, dans l'épreuve, j'al-lais dire dans la tempête, pour faire face auxpuissants vents contraires, dans la dignité,dans l'honneur, dans la fidélité à nos convic-tions : celles d'arriver ensemble, avec d'au-tres patriotes, un jour, proche ou lointain, àrelever le Mali, notre Pays, notre Patrie , la Pa-trie de nos aïeuls, la Patrie de nos ancêtres,de l'abîme et de l'humiliation dans lesquellesil se trouve plongé depuis déjà des années.C'est cette ardente obligation de relever leMali qui a été le ciment qui a fortifié nos re-lations. 9-Depuis ces moments, j'ai acquis l'intimeconviction que parmi les personnalités poli-tiques de premier plan, Soumaïla fait partiede ceux sur qui, le Mali et les Maliens, lesJeunes et les Femmes du Mali, peuvent comp-ter pour apporter des solutions aux problèmesqui les assaillent et qui ont pour noms : pertede souveraineté et vassalisation de la Nation,faillite de l'État, partition de fait du pays, hu-miliations quotidiennes subies par les popu-lations, défense, sécurité, paix,développement économique et social, école,emploi, santé, réconciliation, concorde natio-nale et vivre ensemble, etc.10-Depuis cette date, nous avons décidéd'être, l'un pour l'autre un des alliés politiquesles plus sûrs, les plus fidèles, sur lequel onpeut compter en tous lieux et en toutes cir-constances, jusqu'au rétablissement définitifde la souveraineté, de l'intégrité territoriale,de la dignité du Mali, de la paix et de laconcorde entre toutes les populations de notre


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pays.11- C'est pourquoi, lorsque le coup de tonnerres'est abattu sur nous en apprenant son enlè-vement, le 25 mars 2020, je me suis fait leserment de contribuer de toutes les forces,aussi longtemps que nécessaire, aux côtés desa famille, de ses amis, de son Parti, l'URD,et de tous les Mouvements, RegroupementsPlateformes et Associations qui se battentpour sa libération, pour que sa situationd'otage ne tombe jamais dans la banalité etdans l'oubli. 12-Aussi, la libération de Soumaila, en octobre2020, obtenue grâce aux décisions difficiles etcourageuses prises par les Autorités et l'Étatmaliens, auxquels je rends ici hommage, a étélargement bien accueillie par les Maliens.13- Cette libération a ravivé dans le cœur etl'esprit des Maliens l'espoir. L'espoir d'uneprochaine sortie de crise par le haut. 14- Hélas ! Mille fois hélas ! Le Tout Puissant,l’Omniscient en a décidé autrement. Nousnous soumettons à sa volonté. Tout en faisantle serment de rester fidèle à notre engage-ment, de rester fidèle aux relations solides quenous avons construites dans les épreuves, derester fidèle à l'idéal que Soumaïla incarnait :

un Mali uni, indivisible, souverain et indépen-dant, réconcilié, en paix et prospère. 15- Mesdames et Messieurs, une des qualitésde Soumaïla, qui fait de lui un leader contem-porain, est qu'il n'est pas un idéologue dog-matique. Soumaila est un pragmatique. Ilcherche des solutions concrètes aux pro-blèmes concrets qui lui sont posés, ou qui sontimposés par les circonstances du moment. Apreuve : le parti qu'il a fondé et dirigé, l’URD.A preuve : le Regroupement politique qu'il afondé et animé, le FSD. Ces deux mouvementspolitiques, créés et dirigés par Soumaïla, onten leur sein des militants de toutes les géné-rations, des tous les horizons, courants et cha-pelles politiques qui ont dominé l'espace etles débats au Mali depuis 1946. La toléranceet le respect des origines de chacun, les pers-pectives et l'avenir commun des Maliens, lesdébats d'idées et sur les projets sont les élé-ments fédérateurs et mobilisateurs de ces or-ganisations. C'est pourquoi, Soumailaapparaissait de plus en plus, et aux yeux deplus en plus de Maliens, comme l'homme quipeut les réconcilier, entre eux et avec leur his-toire.16- Pour finir ce témoignage, dois-je rappeler

que Soumaïla est l'un des rares hommes po-litiques de premier plan, qui n'a besoin d'in-terprète dans aucune région du Mali : au Nordil parle Sonrhaï, au Centre, il parle Peul, auSud, il parle Bambara. Dois-je rappeler également ses derniers pro-pos, lors sa récente rencontre publique avecla Communauté malienne au Niger en novem-bre 2020 : lui-même est Sonrhaï et du Nord,son épouse est Bambara et du Sud, sa belle-fille est Arabe et du Nord, son petit-fils, lui,est qui ? Réponse : un Malien tout court ! Unmalien du Nord, du Centre, du Sud. C'est pour le bonheur, le bien-être, l'honneuret la dignité des millions de Maliens commeson petit-fils, que Soumaïla s'est battu et aservi le Mali, de toutes ses forces et son génie,toute sa vie durant. Le patriotisme et l'amourdu Mali chevillés au corps.17-Dors en paix cher frère, cher ami ! Nouscontinuerons sur la voie que tu as tracée, pourle Mali, par les Maliens.

Merci de votre aimable attention. Bamako, le 1er janvier 2021.


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L’évaluation pour compte de l’année 2019a été menée par l’Alliance pour refonderla gouvernance en Afrique (ARGA). Pour

cet exercice un panel de l’expert a été organiséLe résultat du rapport d’évaluation 2019, a été

exposé par le coordinateur Isaac Dakono. A l’encroire, la présence des participants à cet ate-lier permettra de mieux élaborer ce rapport.Ce rapport est déjà évalué mais c’est une co-construction, ce n’est pas parce qu’on s’en-ferme quelque part pour rédiger un rapport. La

démarche participative est très importantedans ce processus. C’est pourquoi, il a tenu àremercier les participants à cet atelier. Ce rap-port est une initiative FH 360 sous l’appui fi-nancier de l’USE. Depuis plusieurs années,cette activité de veille est réalisée dans plu-sieurs pays d’Afrique et dans les pays d’Asie.L’objectif est de porter un regard sur la fonc-tionnalité des organisations de la société civiledans ces différentes localités. Un outil déve-loppé qui permet de questionner les organi-sations de la société civile et voir quels sontles gourous d’étranglement. Questionner dansle sens de la détérioration de leurs activitéset questionner aussi dans le sens de l’amélio-ration de leurs activités. Pour cela nous avonsà notre niveau pour l’exercice N-1, c’est direl’évaluation porte sur une année écoulée. Enterme clair l’évaluation de 2018 est faite en2019 et l’évaluation de 2019 est faite en 2020.« Donc c’est à ce titre que nous avonspostulé pour cette offre et nous avons étéheureux gagnant. Il faut le dire ainsi.Courant 2018 parce que c’est là le pointde départ comme on l’a dit si l’année N- 1doit être considérée. Nous avons naviguésur les 7 dimensions de l’exercice 2018.En 2018 l’index global était de 4.3. Pour2020 nous avons constaté une légèreamélioration de l’activité des organisa-tions de la société civile en lien avec les7 dimensions. Mais c’est important defaire un petit focus sur l’attribution despoints. De 1 à 3 on peut dire que l’indexest amélioré. De 1 à 5 on peut dire que

Rapport 2019de l’ARGA : Un score finalde 4.2 en 2019L’alliance pour refonder la gouvernanceen Afrique a organisé, le mercredi 30décembre 2020, un atelier de restitutiondu rapport d’évaluation des organisa-tions de la société civile au Mali en2019. L’objectif de ce mini atelier estpartager les résultats de l’évaluation del’indice de durabilité des organisationsde la société civile.


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c’est dans une logique évolutive maisde 5 à 7 on peut dire que la durabilitéen tant que telle est entravée. C’est en3 et 5 qui est bon globalement », a-t-ilprécisé, avant d’indiquer que lorsqu’onprend l’indice environnement juridique, en2018 on avait 4.3 et cette année, des acti-vités de plaidoyer réalisées courant cettepériode en vue de l’adoption d’une loi deprotection contre les défenseurs de droitde l’Homme au Mali. Ce qui permet de direque l’environnement n’a pas évolué defaçon systématique mais des actions ontété posées par les organisations de la so-ciété civile pour améliorer l’environnement.« C’est pourquoi vous verrez que la loia été adoptée en 2020 mais nous capi-talisons cela comme des acquis de2019. Sur la dimension capacité orga-nisationnelle, nous avons relevé unscore final de 4.4 en 2019. Vousconstatez avec moi qu’en 2018 il yavait 4.3. Cela explique une légère dé-térioration de la capacité organisa-tionnelle », a-t-il dit. En résumé, Isaac Dakono dira que compa-rativement à l’exercice 2018, l’indice de du-rabilité en 2019 des organisations de lasociété civile au Mali s’est légèrementamélioré. A la fin de l’atelier, les partici-pants ont livré leur impression sur cetteactivité. En somme, c’est la quintessencede ce rapport.Au Mali, les organisations de la société ci-vile sont une entité indépendante de l’Etatet des organisations économiques, elles netravaillent pas pour un but lucratif et es-saient d’attirer l’attention sur leurs intérêts.En effet, elles travaillent selon la détermi-nation des objectifs, au service de la chosepublique et ne poursuivent pas des fonc-tions étatiques, mais s’intéressent unique-ment à une participation politiqueindépendante. Au Mali, il y a une panoplied’organisations de la société civile quiœuvre dans différents secteurs de la gou-vernance, elles mènent, des actions deveille citoyenne, de plaidoyer, mènent desactions de développement communautaire,pour ne citer ceux-ci, et elles font du Fun-draising dans la dynamique d’atteindreleurs objectifs respectifs.

Ibrahim Sanogo

Le mardi 29 décembre 2020, Amina Fo-fana, membre du tout nouveau Conseilnational de transition (CNT), était l’invi-

tée de l’émission Appels sur le continent dela chaîne de télévision camerounaise AfriqueMédia. A la question du présentateur « Com-ment la nouvelle de la mort de ces soldatsfrançais a été accueillie du côté de Bamako »,Amina Fofana répond :« Le soir du réveillon de Noël, ils se sont al-coolisés. C’est ça qui est la version normale.Ils se sont tirés dessus. Quand ils se sont tirésdessus, les trois grièvement blessés, donc ilsétaient hospitalisés. Après, nous avons vu uncommuniqué, à l’ancienne, comme d’habitude,de la Françafrique pour dire qu’ils ont sautésur un engin explosif. Ça c’est la diplomatie,le mensonge éternel français (…) ». Ainsi, elleréfute les circonstances évoquées par l’état-major général des armées françaises.Pourtant, un simple tour sur la page Facebookde l’état-major général des armées françaisespermet de savoir que les deux incidents ne sesont pas produits à la même date. L’altercationentre des soldats français, sous l’emprise del’alcool, est survenue sur la base de Barkhaneà Gao.Il y a eu deux événements. Le premier est in-tervenu dans la nuit du 24 au 25 décembre oùun soldat français, sous l’emprise de l’alcool,

a blessé avec son « pistolet de service » deuxde ses camarades lors d’une dispute. L’un aété légèrement blessé et l’autre grièvement,comme l’a rapporté ici Le ParisienLe 28 décembre, l’état-major a annoncé lamort de trois soldats : « Le 28 décembre, lebrigadier-chef Tenerii Mauri et les chasseursde première classe Dorian Issakhnian et Quin-tin Pauchet sont morts au combat au coursd’une opération conduite par la force Barkhaneau Mali », dit le communiqué. Cet incidents’est passé cette fois-ci entre Hombori etGossi.Des sources locales, que nous avons contac-tées, ont confirmé qu’un véhicule de Barkhanea bien sauté sur un engin explosif, tout enajoutant que les Forces armées maliennes ontété attaquées dans la même zone. L’attaquesurvenue á Hombori contre les forces fran-çaises de l’opération Barkhane a été revendi-quée par le Groupe de soutien à l’islam et auxmusulmans (GSIM) à travers un communiquédiffusé par son agence de propagande az-Zal-laqa.Pour rappel, en 2015, selon Afrik.com, lachaîne Afrique Media avait été suspendue parle Conseil national de communication du Ca-meroun « pour avoir accusé la France et lesÉtats-Unis de soutenir Boko Haram ».

Source : Benbere

Mort de trois 3 soldats français :Des fake news pour ternirl’image de ceux qui meurentpour défendre le MaliDepuis quelques jours, une vidéo fait le tour de la toile malienne. Elle montre un mem-bre du Conseil national de la transition (CNT) accuser la France de cacher les circons-tances réelles dans lesquelles sont morts trois de ses soldats au Mali cette semaine.Pourtant, les circonstances sont différentes.


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Encore une fois, une occasion a été don-née à Bah N’Daw de s’adresser aux ma-liens, après ses écarts de langage dans

le périple qui l’avait conduit en Côte d’Ivoire,en Guinée et au Niger, en mis décembre.C’était pour ses vœux de nouvel an Si l’hommes’est cette fois-ci voulu un peu conciliant avecles syndicalistes, évoquant les limites des ca-pacités de l’Etat, pour le reste, les maliensn’auront eu droit qu’à du « déjà entendu ».Quasiment le même discours qui n’a pas

changé depuis trois mois !S’il n’était point besoin pour lui de revenir endétail sur les crises qui secouent notre paysdepuis plus d’une décennie, et auxquellesnotre pays a payé le prix fort, Bah N’Daw trouvecependant que nous devons tous, chacun pource qui le concerne, questionner notre manièrede gouverner, notre rapport au pays et la valeurque nous donnons au serment sacré de n’œu-vrer qu’au bonheur des citoyens, et des seulscitoyens.

Et sa réponse à lui, en dépit des exigences destemps, est que « Nous devons travailler àrenforcer l’ancrage de notre démocratiepar la consolidation de l’armée républi-caine et l’instauration d’une gouvernancevertueuse, une gouvernance qui ne sau-rait avoir qu’un seul objectif : le Mali, rienque le Mali, tout le Mali, le Mali partout,le Mali à tout moment » !Objectif noble, sauf que Bah N’Daw sembleignorer, sinon feigne d’ignorer que qu’un telobjectif avec pour charpente une gouvernancevertueuse doit commencer par eux qui sontaujourd’hui aux affaires. Quel exemple ont-ilsjusqu’ici donné aux maliens quant à leur in-tégrité ? Quelle assurance ont-ils donné auxmaliens quant à la gestion rigoureuse des res-sources du pays devant commencer par la ré-

Vœux de Nouvel an de BahN’Daw : Paroles, paroles !


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duction du train de vie de l’Etat ? Qui est ce malien qui connait aujourd’hui com-bien touche Bah N’Daw, combien touchent sonvice-président, le Premier ministre et lesmembres du gouvernement ? Et tous ces nou-veaux postes de dépenses qu’ils ont créées etcontinuent de créer par-ci, par-là dans l’admi-nistration générale ? A combien revient au-jourd’hui les charges dévolues à l’entretien deleurs cabinets respectifs ? Voilà autant dequestions que les maliens devraient plus êtreamenés à se poser, vu les maux qui ont étésous IBK et pour lesquels il a été chassé ! Dès lors, comment donner du crédit à ces pro-pos de Bah N’Daw : « La bonne gouver-nance, la lutte contre l’impunité et lacorruption font partie des missions de laTransition, parce que le peuple le veut,parce que le peuple sait où nous condui-sent la gabegie, le pillage des deniers pu-blics et l’impunité totale pour ceux qui selivrent à ces pratiques. Nos ressourcesdoivent être mieux gérées. Depuis maprise de fonction, c’est à ce seul objectifque je travaille. Je puis en dire autant duPremier ministre et de son gouverne-ment. Rétablir une gouvernance responsable etvertueuse de nos ressources à travers lerenforcement de la justice, la lutte contrela corruption, la valorisation du mérite etde l’intégrité, le refus de l’impunité, estsans doute un long processus. Il va au-delà de la durée de la Transition. Maisc’est à celle-ci de donner le ton, ferme-ment, irréversiblement mais sereine-ment. Il est hors de question de faiblir.Les richesses nationales doivent aller aupeuple malien d’abord, elles doivent nouspermettre de mieux doter nos hôpitaux etnos centres de santé, elles doivent êtreinvesties pour avoir plus de salles declasse, plus de points d’eau, plus d’em-plois pour les jeunes. Les ressources mises à notre dispositionpar les partenaires techniques et finan-ciers ne sont qu’un appoint. Le bien-êtredes citoyens doit d’abord être assuré parla richesse nationale et cela engage aupremier chef la responsabilité des gou-vernants. Ma promesse du 25 septembreest plus que jamais valable : l’argent dela corruption sera rendu au peuple, lesdélinquants financiers seront traqués et

seront jugés, quels qu’ils soient, je disbien quels qu’ils soient » ?Aussi s’étonne-t-on d’entendre de nouveauBah N’Daw entonné, pour ce qui concerne lamarche du pays « j’entends votre impa-tience. J’entends vos interrogations.J’entends vos doutes… Je vous redis queje reste habité par l’esprit et la lettre desengagements de mon investiture, le 25septembre dernier. Je ne m’en suis ja-mais éloigné.Je n’ai aucun autre plan, aucune autreambition. Je suis ici pour vous, pour cha-cune de vous, pour chacun de vous ». En effet, comment prétend-t-il d’être là pourles maliens et les maliennes, lorsqu’on secontente d’un CNT autre ce qu’il aurait dû être,avec des copains et des copines, des genssans grande dignité courant pour la plupartpour les intérêts, nommés en son sein par vo-lonté d’un homme, pour ne dire Assimi Goita? Comment prétend-il entendre ou avoir en-tendu les cris de cœur des maliens qui tirentaujourd’hui le diable par la queue ? Parlant de la question sécuritaire qui, pour lui,conditionne le succès de tout ce que l’équipetransitoire a entrepris comme actions, BahN’Daw annonce que beaucoup de mesures sé-curitaires et militaires sont à l’œuvre. Pour lui,l’armée est au front, et elle se bat, tout enétant consciente des responsabilités qui pè-sent sur ses épaules. Et elle remporte des vic-toires, selon Bah N’Daw. Il reste que denombreux compatriotes au centre et au norddu Mali ne partagent pas cet optimisme béatdu président de la transition ! Aussi, peut-on accorder le bénéfice du douteà Bah N’Daw et son équipe, lorsqu’il affirme :« Pour ce faire, nous attachons un grandprix à l’édification d’une armée discipli-née, républicaine, respectueuse de la viehumaine et des droits humains. Aucuneviolation des droits de l’homme par lessoldats ne sera tolérée ; les récentes ac-tions judiciaires enclenchées devant lajustice militaire l’attestent à suffisance.Du reste, notre armée, dont la montée enpuissance se poursuit, est prête pour ac-compagner le retour de l’administrationsur toute l’étendue du territoire. Elle seralà pour assurer la sécurité des électionsgénérales dont le calendrier est en dis-cussion » ? En effet, peut-on leur accorder le bénéfice du

doute, quant on sait que cette armée a été sai-gnée par des sangsues politico-militaires àtravers le détournement des 2320 milliards dela Loi d’Orientation et de Programmation Mi-litaire (LOPM), sans quel nul, parmi ceux quisont trempés dans cette sale affaire, ne soitinquiété ? Mieux, ceux à mêmes d’être inquié-tés dans cette affaire sont, soit pour la plupartdans la nature, soit reconvertis dans le circuit,si certains d’entre eux ne sont pas aujourd’huitraités comme des princes et sur le dos ducontribuable malien ! La seule partie du discours de Bah N’Daw oùon peut concéder quelque chose a trait aucomportement à observer face à la résurgencede la pandémie du covid-19. Le temps est vrai-ment venu de faire face à cette crise. La côted’alerte est atteinte, et il faut des mesuresplus adéquates pour rompre la chaîne decontamination. Les autorités religieuses,imams, prêcheurs, pasteurs, prêtres, les au-torités morales, administratives et leadersd’opinion, tous doivent aujourd’hui s’impliquerpour stopper cette maladie dans notre pays. Et même là, il y a des réserves, car peu de noscompatriotes sont tombés des brigades desensibilisation, de veille et distribution gra-tuite de masques, comme promis par le gou-vernement. Aussi veut-on encore croire à BahN’Daw, quand il déclare : « Et, au-delà desmesures préventives destinées à romprela chaine de contamination, le Gouverne-ment ne ménagera aucun effort pour pro-diguer des soins de qualité standards. Jepuis vous assurer que les diligences ap-propriées ont été entreprises en vue del’acquisition des vaccins ». Convenons en-core avec lui que « La santé et la vie desMaliens n’ont pas de prix » ! Pour le reste, à savoir l’organisation des élec-tions ; la mise en œuvre efficiente et diligentede l’accord pour la paix et la réconciliation issudu processus d’Alger ; la mise en œuvre desrecommandations du Dialogue National Inclu-sif… la Rédaction de « Malikilé » reste réser-vée, non pas parce rien de tout cela n’estfaisable, mais plutôt par ce que les maliensdoutent de ceux qui nous gouvernent… Et pourcause !

Yama DIALLO


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Des politiciens retors et leurs alliés dela société civile ont entamé la dansemacabre du scalp autour des nouvelles

autorités maliennes. Après avoir conduit lepays au bord du gouffre, ils veulent à présentpar le biais de grèves sauvages et d’attaquespernicieuses en tous genres reprendre à leurprofit le contrôle de la situation. Le Présidentet le Gouvernement sauront- ils déjouer cecomplot qui s’apparente à une véritable opé-ration de sabordage de la Transition ?

UNE GOUVERNANCE DE RUPTURES’IMPOSE

Selon Koffi Annan, ancien directeur de l’ONU,sans une bonne gouvernance, c’est-à-diresans application de la loi, sans une adminis-tration préventive, un pouvoir légitime et unerégulation de la sanction, aucun montant definancement, ni aucun montant de charité nenous mettront sur le chemin de la prospérité.Il devient alors loisible de comprendre pour-quoi le Mali se trouve embourbé depuis unetrentaine d’années, à la merci de différentspôles de corruption savamment structurés. Eneffet, « la gouvernance englobe les traditions,les institutions et les processus qui définis-sent comment le pouvoir est exercé, commenton donne la voix aux citoyens et comment lesdécisions sont prises en ce qui concerne lagestion des services publics ». Sur lequel deces chapitres peut-on dire que le Mali est un

modèle ? Avec des intellectuels vivant enAfrique dans la nostalgie de l’Europe où ils sesoignent et font leurs emplettes après y avoirplacé des fortunes colossales acquises frau-duleusement, des institutions au fonctionne-ment desquelles le peuple comprend peu dechose et une corruption endémique, par quelbout faut-il engager le combat pour sauver leMali ? De 1992 à ce jour, on n’a développé au-cune philosophie politique, aucune morale so-ciale dont pourrait s’inspirer la jeunesse trahieet abandonnée à elle-même, condamnée àvivre d’expédients. La politique de décentrali-sation qui était censée impliquer les régions,les villes, les zones rurales et les communau-tés pour permettre aux populations de parti-ciper plus directement au processus degouvernance et aider à renforcer le pouvoir desgens antérieurement exclus de la prise de dé-cision a été galvaudée et travestie. Une élitepolitique issue du moule de 1991 confisque lepouvoir au nom de la démocratie après avoirbrisé tous les tabous et fragilisé à souhait lesystème immunitaire même du pays. C’estpourquoi, la Transition en cours doit être né-cessairement une période de rupture offrantune nouvelle chance au pays de se refonderet de se restructurer. Naturellement, cetteperspective coupe le sommeil à certains quicroient détenir un titre de propriété sur le pou-voir. Aux responsables actuels de le compren-dre pour ne pas céder aux menaces etinvectives, d’où qu’elles viennent.

LES CONDITIONS DE LA RENAIS-SANCE DU PAYS

Aucun pays ne peut se développer durable-ment avec une culture d’emprunt et sans lesmoyens de défendre son territoire et ses po-pulations parce que le développement reposesur la sécurité et la paix sans lesquelles il de-vient illusoire. Dans le cas spécifique du Mali,un retour aux valeurs sociétales qui ont faitleur preuve permettrait d’impliquer un plusgrand nombre de citoyens dans le processusdécisionnel et d’obtenir ainsi une plus grandeadhésion aux différents programmes de déve-loppement à l’échelle régionale et nationale,tout en les protégeant des germes de la vio-lence. Malheureusement, les régimes poli-tiques successifs de l’ère dite démocratiqueont chacun divisé les maliens, les partis poli-tiques, les organisations de la société civile etmême l’armée nationale pour pouvoir tirer leurépingle du jeu. Les revendications corpora-tistes ont ainsi pris le pas sur l’amour de lapatrie et la défense de l’intérêt général. Ceuxqui ont dirigé ces régimes ainsi que ceux quien ont abondamment profité de façon souventéhontée ne sauraient aujourd’hui s’ériger endonneurs de leçon car, ce sont eux et non lesmilitaires du CNSP qui ont conduit le paysdans cette impasse dramatique. La Transitiondoit entamer sans état d’âme la moralisationde la vie publique afin de sortir le pays de l’en-fer de la prédation organisée à tous les ni-veaux. Sinon, comment comprendre qu’onnous rabatte les oreilles avec les nouvellesnominations ou les 22 places attribuées auxmilitaires au sein du Conseil National de Tran-

Mali : opération de sabordage


Les obsèques du chef de file de l'opposi-tion malienne, décédé le 25 décembre2020, ont lieu ce vendredi au Mali.

La dépouille de l'ancien président de la com-mission de l'UEMOA est arrivée à Bamako, lacapitale malienne, le 31 décembre en prove-nance de la France. Soumaila Cissé, est dé-cédé du Covid-19, trois mois après salibération. Il avait été maintenu otage pendantsix mois par des djihadistes.Son décès survient dans un contexte de crisepolitique au Mali. Peu avant sa libération, desmilitaires ont pris le pouvoir dans le pays ren-versant le régime d'Ibrahim Boubacar Keita,son rival qui l'a vaincu à deux reprises à laprésidentielle de 2013 et 2018. Arrivée troisfois deuxième à la présidence en 2002, 2013et 2018, Soumaila Cissé était considérécomme une alternative à Ibrahima BoubacarKeita mais aussi à la junte. A sa libération, sespartisans et plusieurs observateurs de lascène politique malienne pensaient le voir ac-céder à la magistrature suprême au terme dela transition de 18 mois. Mais le Covid-19 amis fin à cette perspective. Il est mort le 25décembre à Paris.Le professeur Etienne Fakaba Cissoko, direc-teur du centre d'analyse politique et écono-mique du Mali, considère le décès deSoumaila Cissé comme "la perte de l'un desespoirs pour sortir le Mali de cette grave

crise".Soumaila Cissé est décédé le 25 décembre2020"Le Mali traverse l'une des plus graves crisesde son existence. Soumaila Cissé a été detoutes les grandes élections de ces 20 der-nières années. Et, il s'est toujours classédeuxième. Ce qui montre la force de proposi-tions de l'homme mais aussi sa représentati-vité au sein de la population. Il n'y a pas dedoute c'est une très grosse perte pour leMali", explique l'analyste politique.Le défunt chef de l'opposition laisse derrièrelui un vide politique difficile à combler selonle Pr Cissoko.Mais ajoute-t-il, c'est surtout les idées poli-tiques qu'il laisse derrière lui, son idéologiedont son parti est le seul héritier légitime."Il laisse une formation de cadres valeureux,C'est à eux de chercher dans un processus dé-mocratique la personne idéale pour poursuivrele combat de Soumaila Cissé. Il est évidentqu'au regard de son parcours politique, il a puinstaller son parti sur tout le territoire malien.Il a su avoir une représentativité nationale.Cette assise politique sera tout l'enjeu del'après-Soumaila. Mais ce qui est difficile àdéterminer c'est le financement du parti URDsans son leader", indique M. Cissoko.

Source : BBC

Mali : La mort de SoumailaCissé "aggrave la crise de leadership politique"

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sition ? Le changement commence parcelui des hommes avant de s’attaquer ausystème ancien. Les places attribuées auxmilitaires au sein du CNT ne représententque 18% de cette assemblée, ce qui esttrès loin de la majorité. Pourtant, les par-tisans du chaos veulent faire croire lecontraire au lieu d’avouer leur impuis-sance à mobiliser les 82% restants. C’estla preuve que le pays a longtemps été di-rigé par une minorité intrigante qui ne vitque du trafic d’influence et de la corrup-tion. Il ne sert à rien de chercher à diabo-liser les forces de défense et de sécuritéqui sont avant tout composées de ci-toyens inspirant plus confiance que leshommes politiques actuels. L’armée estdevenue par la force des choses la réfé-rence et la caution morale qu’il faut sou-tenir en l’aidant à ne pas oublier leserment fait au peuple malien. En consé-quence, les politiciens et leurs compa-gnons en cagoule dont la responsabilitéest clairement établie dans la mauvaisegestion du pays, ne sauraient au nomd’une démocratie qu’ils ont toujours ba-fouée et de droits humains qu’ils n’ont ja-mais respectés, demander qu’on écarteles militaires de la gestion des affairespubliques. La société civile doit accom-pagner et soutenir résolument le proces-sus en cours qui s’inscrit dans unelogique d’assainissement de la vie pu-blique. Les cris et les larmes des bour-reaux d’hier ne sont que l’expression deleur grand désarroi.Si tout le monde est unanime pour direque le Mali a besoin d’être sauvé, chacundevrait comprendre que la menace nevient pas des militaires mais plutôt despoliticiens et des cadres véreux de l’ad-ministration qui imposent depuis long-temps à tous l’injustice, l’impunité et lacorruption. Ils veulent à présent créer lazizanie au sein de l’armée nationale, seuleforce suffisamment structurée pour ap-porter le vrai changement. Personne n’estdupe ! Alors, bonne et heureuse année2021 pour une Transition réussie, pro-messe de changement!

Mahamadou Camara Email : [email protected]


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Les vieilles marmites font les meilleuressauces, a-t-on coutume d’entendre dansles conversations. On peut dire autant

des recettes de grand-mère qui, pour cer-taines, ont tendance à tomber dans les ou-bliettes. Un mets échappe fièrement à cetteterrible règle. Un peu de suspens pour aroma-tiser notre propos. Je suis un mets très cou-rant au Mali, en Guinée et en Côte d’Ivoire,ainsi qu’au Burkina Faso. Je suis cuisiné àl’aide d’un fouet, à base de farine de mil ou desorgho et d’eau. Je suis servi sous forme depâte et consommé avec une sauce. Qui suis-je ? Tô! « Ah, les jeunes ne savent plus pré-parer de nos jours ! », provoque la vieille Adjaqui a tenu à sermonner sa fille de 16 ans,Salma. Il y a de quoi. La jeune femme, fiancéedepuis quelques mois, vient de passer à côtéde sa sauce arachide. Elle a commis l’impaird’oublier le sel. Ce n’est pas le plus grave : lacuisson du bouillon d’arachide n’était pas àpoint.Crier haro sur Salma pour avoir rater sa cuisine

est une sentence quelque peu sévère. Pourcause, la veille, la famille Diarra a honoré sansmodération la friture de viande d’agneau et lesbananes plantains, assaisonnées d’une vinai-grette à la mayonnaise. La jeune dame saitfaire ces genres de petits plats exotiques. Lesmets traditionnels, en revanche, ne sont pasdans ses cordes. Et pourtant !Et pourtant, certains de ces plats traditionnelsreviennent au goût du jour. Nostalgie ou re-connaissance d’une valeur sûre ? MamadouSidibé, entrepreneur établi au Badialan III,confie que les plats traditionnels sont de loinmeilleurs que les « petits plats » que nosépouses prennent du plaisir à servir à la mai-son. « J’aime le tô, le couscous à base de milet surtout le laaro », salive l’entrepreneur. Etil ajoute quelques ingrédients : « Tu sais, avecun peu de poisson sec, du beurre de karité pur,du sel et un peu de bonne volonté, l’affaire estdans le sac… Avant, il n’y avait rien de tout cequ’on voit aujourd’hui. Pourtant, les gens man-geaient bien et tombaient moins malades».

LES VIEILLES MARMITES. La voilà déclarer uneguerre de génération. Nos mamans savaient-elles mieux cuisiner que nos sœurs et nosépouses ? « Ah oui ! », tranche sans conces-sion Flakè, de son vrai nom Abdoulaye Diallo,32 ans, gardien d’une ferme et jardinier à sesheures perdues.Quels sont les plats traditionnels encore envogue ? Il est hasardeux de réussir un clas-sement sans polémique. En la matière, c’estune question de goût et de culture. En toutétat de cause, posons le débat. Le tô, pâte demil, sorgho, riz …, revendique le podium. De-puis la nuit des temps, ce plat est servi danstous les milieux. Du Nord au Sud, d’Est enOuest, partout au Mali, le tô est connu.Ce plat est la base de l’alimentation des pay-sans dans le pays profond. Toutes les céréales,sans discrimination aucune, y trouvent leurplace. Facile à préparer, la pâte est consom-mée avec une sauce de gombo, de tomate etde feuilles. La recette dépend des cultures etdes habitudes culturales. Certains poussentla gourmandise jusqu’à l’associer au lait.« Je n’aime pas le tô mais je l’adore », exagèreAblo, mécanicien qui, heureuse coïncidence,se voit servir du tô à son lieu de travail par sonépouse qui porte sur le dos leur dernier né,Moussa. « Ma femme sait mes goûts. Et avecle peu de moyens dont nous disposons, ellearrive à me faire plaisir en me cuisinant monplat préféré », ajoute le mari comblé. Ses ap-prentis se lèchent les doigts quelques minutesplus tard après avoir honoré la nourriture.Ce mets qui traverse les âges sans prendreune ride, est proposé dans certains restau-rants une fois la semaine. « Je mange du tôtous les vendredis à la maison ou au restau-rant », témoigne un employé de commerce.Dans certaines gargotes, il est préparé tousles jours. Avec 100 Fcfa, il y a déjà de quoi ali-menter l’estomac. Plus la bourse du client estconséquente, mieux le plat est savoureux. Lesupplément est constitué de viande ou depoisson. Une sauce de tomate rejoint la saucede gombo sur les hauteurs de la pâte pour re-monter le goût du plat. Pour les conserva-teurs, le tô mérite le respect. En ce sens qu’ilfaut le manger à la main pour en tirer le maxi-mum de plaisir et de saveur.À LA MAIN. Manger à la main est d’ailleursculturel. Amadou Hampaté Bâ en a dit du bien.Le sage va jusqu’à le recommander aux fils ducontinent. Pour lui, s’asseoir en groupe pour

Gastronomie traditionnelle : Le tô résiste à l’évolution Mariage réussi entre la pâte et la sauce, il trône sur la liste des meilleurs plats degrand-mère et demeure l’un des mets préférés de chez nous

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partager un repas relève carrément de l’ordredu sacré. Dans la culture de différents peu-ples, manger ensemble (encore mieux avecles mains) représente un rituel qui a ses prin-cipes. Il a pour avantage de consolider lesliens et cultiver les vertus de solidarité, departage et d’amour. Malheureusement, leconstat qu’on peut faire de nos jours est quecette méthode d’éducation au sein des fa-milles tend à disparaitre. Dans son ouvrage «Amkoullel, l’enfant Peul » paru en 1991, l’écri-vain et historien malien Amadou Hampâté Bâraconte son enfance avec le but de donner dusens à l’éducation. Il ne manque pas de pein-dre les clichés des repas communautairespartagés en famille.Retournons à table. Et voyons comment le tôest préparé chez différentes ethnies. Au Norddu Mali, nous sommes chez les Sonrhais. Cul-tivateurs aguerris, ils consomment beaucouple tô, surtout la nuit. La pâte est plutôt diluée,tendre. Elle est servie avec la sauce gombo.Accessoirement, on y ajoute du beurre devache. Un peu plus au centre, au pays Dogon,le tô prend le pouvoir à la maison. Connus pourêtre de grands cultivateurs de mil, les Dogons

mangent de ce plat mythique à tout momentde la journée. Chez eux le tô est plus dur, raf-fermi. Chez les Bambaras, il est égalementtrès consommé. La croyance populaire leur enattribue la paternité. Dans les milieux urbains,le mets prend des déclinaisons en fonctiondes fortunes. On y ajoute du poulet et peutêtre même du caviar. Qui sait ?Le Mali n’est pas le seul pays dépositaire dece plat. Le Burkina Faso, le Bénin, le Togo oùil est appelé « akoumé » et la Côte d’Ivoire enmangent très souvent. La gargote de Tantie(surnom) est aux abords du marché de Railda,derrière l’Assemblée nationale. De son aveu,le tô est le mets le plus demandé par sesclients. « Ils aiment le tô, surtout avec legombo frais », confie la tenancière du petitrestaurant du bout de la rue. Elle sert le platà chaud par pièces superposées à 100 Fcfal’unité. La sauce de tomate qui arrose legombo généreusement coulé, est offerte.Certains clients fidèles, des commerçants, desdémarcheurs, des porteurs et des tailleurs dumarché ont même droit à un traitement parti-culier. Une espèce de carte de fidélité.Quelques morceaux de viande coiffent leur

plat. à côté de sa mère affairée à satisfaire saclientèle par son plat national, la petite Abi, 3ans à peine, se lèche les doigts après avoiravalé deux grosses boules de tô.C’est bon ? « Awo (oui)», répond la petite auxcheveux sommairement tressés, secouant satête de bas en haut à la manière d’un magouil-lat enchanté.Qu’en disent les médecins ? Du point de vuede la santé, le tô est plutôt conseillé par lesmédecins. Facile à digérer, les personnes du3è âge en font leur aliment de base. Malgréses bienfaits, dans le milieu juvénile, le tô estsouvent méprisé. « Papa, je n’aime pas le tô», entend-t-on dans certaines familles nu-cléaires et quelque peu formatées au mode devie moderne.Dans ce milieu inhospitalier, il se laisse ap-peler « l’Afrique en danger ». Certains disentqu’ils en ont tellement mangé à l’enfance auvillage qu’ils n’en veulent plus. Alors question: pourquoi cet honorable repas est traité avecsi peu de respect ?

Amadou. CISSÉSource : L’ESSOR

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Dix ans séparent les deux challengers :le plus ancien, Mahamane Ousmane, a70 ans. Mohamed Bazoum a lui 60 ans.

Tous deux sont de la même région de Zinder,à l'est du pays. Pour la première fois de l'his-toire politique nigérienne : deux fils du terroir,l'un économiste, l'autre philosophe, pour unfauteuil présidentiel.Premier président élu démocratiquement en

1993, Mahamane Ousmane est une vieille fi-gure de la politique du Niger. Il garde une as-sise électorale importante dans sa ville natalede Zinder. Fragilisé politiquement par une co-habitation, il est renversé en 1999 par le co-lonel Ibrahim Baré Maïnassara.Faiseur de roi, son soutien politique a permisà Mamadou Tandja de remporter l'élection de1999. C'est la sixième fois que Mahamane

Ousmane participe à des élections présiden-tielles.Pour sa part, Mohamed Bazoum est le plusproche collaborateur du président MahamadouIssoufou depuis une trentaine d'années. Il étaitde toutes les grandes décisions du PNDS,qu'ils ont créé en 1991.Avec une vingtaine d'années de vie d'opposant,Mohamed Bazoum a été cinq fois député etplusieurs fois ministre. Selon son entourage,il a construit sa carrière avec méthode. Sesdifférents postes ministériels lui ont permisd'avoir la haute main sur l'administration etde se constituer un solide réseau à l'extérieur.Il est aujourd'hui une figure incontournable dela décennie Issoufou, son mentor.«Le scrutin n'est pas du tout plié, au contraire.Tout dépendra des logiques de grandes coali-tions qui vont se former pour le second tour,et de la réserve de voix que l'un et l'autre peu-vent mobiliser. Le scrutin est encore plus ou-vert qu'au premier tour.»

Source : RFI

Élections au Niger : MahamaneOusmane-Mohamed Bazoum, ledauphin et l’ancien présidentface à faceMohamed Bazoum, le candidat du parti au pouvoir, et Mahamane Ousmane, ancienprésident, sont arrivés en tête des résultats du premier tour de la présidentielle, pu-bliés par la Commision électorale samedi 2 janvier. Portrait croisé de deux figures po-litiques nigériennes, issues de la même région mais aux parcours différents.



Samedi matin, c’est la ville de Damaraqui était touchée par les combats, villeconsidérée comme le dernier verrou

avant la capitale. La CPC a lancé un assautqui a été repoussé par les forces centrafri-caines soutenues par leurs alliés rwandais etrusse.Des villes qui ont été durement touchées audébut de l’avancée de la coalition commeMbaïki sont aujourd’hui calmes. L’axe principalYaloke-Bossembele-Bouali, qui a fait l’objetde violents combats, semble aujourd’hui dé-gagé même si des sources sécuritaires assu-rent que des éléments armés restentpositionnés non loin de la grande route.Le trafic frontalier, qui permet d’alimenterBangui, n’a pas encore repris. Sur le terrain,certains espèrent si les assurances sont don-nées pouvoir voir les convois de nouveau cir-culer la semaine prochaine.Certaines villes, malgré le calme, sont dansl’inquiétude notamment Bangassou ou Berbe-

rati. Les groupes armés menaçaient de rejoin-dre ces localités, mais la situation reste pourl’instant sous contrôle. L’arrivée des forcesrusses et rwandaises semble avoir changé la

donne, même si les informations remontentdifficilement du terrain.

Source : RFI

Centrafrique : Situation sécuritaire toujoursprécaire une semaine après les électionsEn Centrafrique, une coalition de groupes armés s’est formée il y a trois semaines environ. Elle menaçait de descendre sur la ville deBangui, créant beaucoup d’inquiétudes. Des combats ont eu lieu de manière localisée dans différentes zones. Quelle est la situationaujourd’hui ?



De la fumée blanche qui s’est élevéesuite au vote de la rédaction de Gui-néenews©, c’est le nom du président

Alpha Condé qui est apparu, comme le vain-queur de cette joute pour la consécration dela personnalité de l’année 2020. Dans cettecompétition où il était aux prises avec 6 autresnominés, le chef de l’État l’a emporté avec28,8% des voix, dépassant d’une tête l’ancienministre de l’Enseignement supérieur et de larecherche scientifique, Abdoulaye Yéro Baldé,qui s’en est tiré avec 26,9% des voix.A la troisième place de cette course au titrede la personnalité de l’année, on retrouveGrand P avec 19,2%. Preuve que cet artistehaut en couleur, prend de la place dans lecœur des Guinéens. De quoi faire rougir ceuxqui ont toujours vu Grand P comme un simplephénomène de foire.Cellou Dalein Diallo, principal opposant au ré-gime de Conakry, autre nominé dans cette ca-tégorie, vient lui, en quatrième position avec11,5% des votes. Suivi de Lamine Guirassy,PDG de Hadafo Médias qui n’a obtenu que7,7% des faveurs de la rédaction de Guinée-news©.C’est le lieu de rappeler que le titre de per-sonnalité de l’année, inspiré du célèbre heb-domadaire américain Time Magazine, quipratique cet exercice depuis 1927, est décernéà la personnalité qui a marqué « le plus l’an-née écoulée, pour le meilleur ou pour le pire».Cela justifierait d’ailleurs l’attribution du fa-meux « sésame » en son temps par Time Ma-gazine, à Adolphe Hitler et à Joseph Staline.Deux dictateurs qui s’illustrèrent par leur mé-galomanie et leur cruauté, hors du commun. Le président Condé, l’Alpha et l’Oméga de lapolitique guinéenneDans cette course pour le Saint Graal, rem-portée par Alpha Condé, c’est Marie Hélène etDiogo Baldé, le duo des commissaires de laCommission électorale nationale indépen-dante (Ceni), qui marqua les esprits, en jetant

l’éponge en pleine cuisine électorale, quiferme la marche. Avec seulement 5,8% desvoix des 52 membres de notre rédaction, mo-bilisés pour départager ces nominés, triés surle volet.Pour revenir à Alpha Condé, le choix porté sursa personne pourrait se justifier par le simplefait que durant tout le long de l’année 2020,l’homme a fait la Une de l’actualité politique

de notre pays. Sans doute, pour son obstina-tion à mener jusqu’au bout, son fameux projetde troisième mandat. Et ce malgré les pertesen vies humaines et les importants dégâtsmatériels causés par cette épreuve de force.Comme pour dire que durant cette annus hor-ribilis que fut 2020 pour les Guinéens, cet ani-mal politique, au tempérament impétueux,s’est imposé comme étant l’Alpha et l’Omégade la politique guinéenne.En effet, après le double scrutin controversédu 22 mars, le chef de l’exécutif et son gou-vernement ont réussi un autre tour de forceélectoral le 18 octobre. Sans aucun étatd’âme, pour un Alpha Condé, rompu aux rap-ports de force.

Source : Guinéenews

Personnalité de l’année 2020 :Alpha Condé décroche le SaintGraal de GuinéeNews


“L’inclusion et l’égalité des chances nesont pas des aspirations au sein de laFIBA, ce sont des exigences. En tant

qu’organisation responsable du développementet de la santé future de notre sport, la FIBA sedoit d’être un exemple pour toute la commu-nauté du basket-ball. Ceci signifie qu’elle doitsavoir faire preuve de compassion, de compré-hension et d’une constante détermination àvouloir progresser et à donner la parole à cha-cun». Ces propos qui sont signés du présidentde la FIBA, Hamane Niang traduisent parfai-tement la volonté de notre compatriote à don-ner une nouvelle impulsion au basket-ballmondial.Ainsi, alors que 2020 touche à sa fin, le pre-mier responsable de FIBA, a pris le temps deréfléchir à cette année fortement impactée parla pandémie de la Covid-19 et de se tournervers l’avenir jusqu’à la fin du cycle en 2023. Eneffet, lors d’une interview accordée à fiba.bas-ketball, Hamane Niang révèle que malgré lapandémie du coronavirus qui a frappé lemonde sportif, la FIBA a été en mesure degérer positivement cette crise sanitaire. Etmieux a exécuté de nombreux événements.«La FIBA a été l’une des premières fédérationsà prendre des mesures drastiques au début dela pandémie. En février, nous avons déplacél’un des tournois de qualification olympiqueféminins de la FIBA de Foshan (Chine) à Bel-grade (Serbie), et nous avons pu l’organiser demanière professionnelle et appropriée pournos joueuses en neuf jours. Puis le 12 mars,nous avons décidé de suspendre toutes lescompétitions FIBA et après l’annonce des nou-velles dates des Jeux olympiques, nous avonsréussi, avec les efforts de tous les membresde la famille FIBA, à approuver en neuf joursun calendrier adapté pour les trois prochainesannées. La FIBA a démontré qu’en tant qu’or-ganisation, elle peut s’adapter rapidement àune situation aussi difficile et extraordinaire.La FIBA a publié pour la première fois des re-commandations sur la reprise de la compéti-

tion en mai à la suite de la pandémie de laCovid-19. Une deuxième édition a ensuite étépubliée en août afin d’offrir des orientations etdes conseils supplémentaires pour la reprisedes activités et compétitions de basket-ballpour les fédérations nationales et les ligues»,a expliqué le président Hamane Niang.La crise a permis à la FIBA d’innover et de dé-velopper de nouveaux projets comme le défides compétences des jeunes et l’espoir. Aucours de l’année, la FIBA et ses bureaux régio-naux ont publié des webinaires à l’intentiondes fédérations nationales, des joueurs, desentraîneurs, des officiels du jeu, des photo-graphes et d’autres acteurs du jeu pour lessoutenir dans leurs activités de développe-ment et d’apprentissage. Il y a quelques mois,plus de 250 webinaires ont été produits en untemps record, avec la participation de plus de150 fédérations nationales et de plus de80.000 personnes. «Les défis s’accompagnentd’opportunités et la FIBA a pu adapter et exé-cuter deux projets différents cette année, sou-ligne l’ancien président de Fédération maliennede basket-ball (FMBB) et de FIBA-Afrique.à cause de la crise sanitaire, les Coupes dumonde U17 n’ont pas pu avoir lieu. Cela a ce-pendant permis de développer le défi compé-tences FIBA U17 pour les garçons et les filles.En août dernier, 32 équipes ont participé auxdéfis compétences FIBA U17 2020 après la findes éliminatoires régionaux en Afrique, Amé-riques, Asie et Europe. Une performance spec-taculaire en finale a vu la Mongolie conquérirle peloton dans la FIBA U17 Skills Challenge2020, tandis que la Chine a célébré son succèsdans la FIBA U17 Women’s Skills Challenge2020. Ce format de compétition a donné l’oc-casion à certaines petites fédérations de s’im-pliquer à l’échelle internationale et aussi pourque les équipes s’entraînent et s’affrontent ànouveau ensemble», a détaillé le présidentNiang.Quel sera l’objectif principal de la FIBA en 2021? Réponse de Hamane Niang : «Nous atten-

dons avec impatience 2021 et les très atten-dus tournois de qualification olympique de laFIBA qui se tiendront au Canada, en Croatie,en Lituanie et en Serbie, ainsi que les tournoisde qualification olympique 3×3. Et puis, biensûr, il y a les Jeux olympiques à Tokyo avecles débuts historiques en 3×3, que nous at-tendions tous avec impatience. Pour le bas-ket-ball, ce sera la première fois que 12médailles olympiques seront mises en jeu auxJeux olympiques. Le lancement d’Africa basketleague (BAL) est également un autre momentpassionnant qui aura lieu en 2021». S’appuyantsur les compétitions de clubs actuelles de laFIBA en Afrique, Africa basket league marquela première collaboration avec la NBA pour ex-ploiter une ligue en dehors de l’Amérique duNord.«Nous sommes très heureux de travailler surcette compétition, conjointement avec la NBAet je suis sûr que nous assisterons à de ma-gnifiques moments de basket-ball une foisque la ligue commencera. Le voyage vers laCoupe du monde de basket-ball FIBA 2023 sepoursuivra en 2021, avec le début des élimi-natoires du Mondial FIBA 2023 en novembre2021. Nous verrons 80 équipes prendre le courtpour avoir la chance de participer à l’événe-ment phare de la FIBA, qui sera organisé pourla première fois dans trois pays : les Philip-pines, le Japon et l’Indonésie. Nous poursui-vrons également le travail important réalisécette année sur les priorités stratégiques etles nouveaux projets de la FIBA».

Seïbou S. KAMISSOKOSource : L’ESSOR

FIBA-Monde : Hamane Niang, «nous attendons avec impatience 2021»

SPORT

Bélier (21 mars - 19 avril)En embuscade dans votre maison X, celle de vos activités, Jupiter rétrogradevous mènera la vie dure. Vous devrez vous battre contre la mauvaise foi de vossupérieurs ou les attaques de vos collègues. Par sagesse, vous éviterez les po-sitions radicales.En ce qui concernera vos dépenses, vous appuierez sur la pédale frein, pluspar obligation que par réelle volonté. Vous n'aurez pas trop le choix, car voseuros s'envoleront et il vous faudra être rigoureux dans vos finances en ce mi-lieu de mois.

Taureau (20 avril- 19 mai)Cela fait belle lurette que vous ne vous rendez plus à votre travail avec uneboule au ventre. En effet, vous êtes de plus en plus polyvalent... Aujourd'hui,ami Taureau, vous aurez même l'opportunité de rajouter une corde supplémen-taire à votre arc !Pour les négociations qui touchent de près ou de loin à l'argent, vous serez uncrack ! Aujourd'hui, vous pourrez user d'arguments convaincants pour persuadervotre conseiller bancaire de vous faire confiance, comme par exemple pour undécouvert...

Gémeaux (20 mai - 21 juin )Rien de tel qu'un nouveau départ ! Vous voilà sur les starting-blocks ! Rien nevous décourage. Un changement de service ou une nomination arrive ! Ce quevous attendez depuis longtemps se concrétise. Vous devriez changer de bureauou d'équipement !Un peu de sagesse est vivement conseillée ! Vous craquez facilement pour lespetits plaisirs. La somme des dépenses pèse lourd ! Votre salaire continue departir très rapidement ! Pas d'inquiétude pour autant. Vous vivez légèrementau-dessus de vos moyens !

Cancer (21 juin - 21 juillet )Vous avez du mal à accepter la moindre remarque, le moindre commentaire,que cela vienne de votre hiérarchie ou de vos collègues. Le carré Lune/Soleilimplique des rapports de force, et vous avez beaucoup de mal à le supporter.D'où un climat de tensions.Il faut peut-être vous attendre à quelques contrariétés dans ce domaine. Unemauvaise nouvelle risque de vous mettre de méchante humeur, et de vous per-turber toute la journée. Restez positif, et essayez de relativiser. À chaque pro-blème sa solution !

Lion (22 juillet - 23 août )Vous serez contraint de vous adapter aux changements que vous imposera l'en-treprise pour laquelle vous travaillerez. À moins que vous ne soyez vous-mêmedéterminé à apporter votre touche personnelle. Dans ce cas, vous serez amenéà prendre des contacts.Vous pourriez soudainement être privé d'une source de revenus, d'un confortmatériel. Vous comptiez sur ce complément pour régler quelques factures.Vous chercherez des pistes pour combler cette défaillance, mais cela vous de-mandera un peu de temps.

Vierge (23 août 23 septmbre)Votre raisonnement sera sans faille. Mine de rien, vous allez tracer votre routesans plus vous laisser perturber par des remarques sans fondements. De toutemanière, vous serez soutenu dans votre travail. Vos attributions seront mêmeen forte hausse.Fidèle à vos habitudes, vous commencerez à dresser le bilan de vos financesau titre du premier semestre 2020 ! Votre indicateur ? Que les chiffres de l'annéeen cours soient meilleurs que ceux de l'année dernière... Pour l'instant, toutva bien !

Balance (23 septmbre - 22 octobre )Votre poste est stable. Il vous fait évoluer vers une fonction avec des respon-sabilités. La confiance en vous, aide à mieux communiquer. En plus, vos col-lègues aiment travailler à vos côtés. Vos activités peuvent demander la gestiond'une clientèle.Gardez-vous de dépenser à tout-va ! Des coups de coeur tombent mal ! Ils secumulent à des charges incompressibles. Il est bon de refaire les comptes !Tenez mieux à jour votre gestion. La prudence est recommandée ! Vous pourriezavoir oublié une facture !

Scorpion (23 octobre - 22 novembre )Vous éprouvez une grande satisfaction dans ce que vous faites, mais attentionaux rapports avec vos collègues. Votre relationnel risque d'être épineux toutela journée, la moindre remarque vous fait bondir ! Ne prenez pas tout au piedde la lettre.Votre esprit est perturbé, vous avez du mal à réfléchir et à vous concentrer. At-tention à ne pas faire n'importe quoi, peut-être devriez-vous reporter certainsprojets, ou même certaines réunions qui devaient avoir lieu. Évitez les trans-actions financières.

Sagittaire (23 novembre - 21 décembre)Vous parviendrez à résoudre une bonne partie de vos difficultés relationnellesau travail, mais surtout, vous passerez à autre chose. Vous attendrez que vossupérieurs vous confient des responsabilités plus valorisantes, comme ils vousl'auront promis.Vous éviterez les opérations hasardeuses, c'est pourquoi vous ne ferez pas vosachats sur le net, sauf sur des sites dont vous connaîtrez la fiabilité. Dans unautre registre, vous saurez évaluer les risques avant de prendre une initiativeaudacieuse.

Capricorne (21 décembre -20 janvier ) Pour insérer le monde du travail, ou demander une promotion, vous aurez votreméthode... Les entretiens ? Non merci, vous aurez l'impression de faire lamanche... Vous allez préférer l'appui d'un proche pour vous dénicher une pisteou travailler en famille.Un excédent monétaire ne vous dissuadera pas de chercher comment baisserdavantage vos frais et réduire le montant de vos achats, sans provoquer desà-coups trop désagréables à votre train de vie. Ami Capricorne, deux mots :bonne chance !

Verseau (20 janvier - 19 février)Des soucis d'organisation arrivent. Vous devez changer de processus de travail.Une réunion importante peut se présenter. Elle donne des instructions pouravancer mieux. Vous êtes exposé en première ligne ! On peut vous demandervotre opinion !Un peu de relâche arrive enfin. Un changement de contrat financier est possible.Vous envisagez de changer des petits placements. La journée est idéale pourune nouvelle stratégie financière. Le but est de réaliser des économies. Vosidées sont judicieuses !

Poisson (19 février - 21 mars)Votre créativité est à son comble, et vos idées deviennent beaucoup plus struc-turées. Votre logique et votre esprit d'analyse favorisent grandement votreréussite, vous forcez l'admiration. Alors, chassez votre stress intérieur, il n'apas lieu d'être !Votre générosité est encore plus importante que d'habitude, et vous n'aspirezqu'à une chose, gâter vos proches ! Vous pouvez vous le permettre, mais pru-dence, tout de même, freinez un peu vos ardeurs, vous avez tendance à dépensersans compter !

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mali : opération de sabordage 04 janvier 2021 76 · 2021. 1. 3. · 76 mali 2 quotidien...

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