madagascar - bulletin humanitaire - (novembre 2013 - janvier 2014)

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    Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) La coordination sauve des vies

    FAITS SAILLANTS

    Rponse acridienne :79.584 ha de surfacestraites et protges pendantla premire phase detraitement.

    Inscurit alimentaire :Existence de pochesdinscurit alimentairemalgr la stabilit desfacteurs exognes et lesactions de rponses en

    cours.

    Saison pidmique :Dbut trs agit ; 285 cassuspects de peste ; 71 dcsnotifis.

    Saison cyclonique :Dbut trs active avec 300pour cent des moyennesnormales de pluies sur lesctes ouest et sud-ouestpendant les deux premiresdcades de janvier.

    Risques chimiques :laboration dun premier plandinterventions contre lesfuites dammoniac dans laville portuaire de Toamasina.

    CHIFFRES CLES

    Nombre annuelde cas de peste(cas notifis)

    [312-1.214]

    Taux demortalit(cas confirms)

    [11%-30%]

    Objectif delanne 1 pourles rponsesantiacridiennes

    1,5millions ha

    FINANCEMENTS

    35,6 millions USD :financements humanitaires

    reus en 2013.

    18,4 millions USD :montant provisoire des besoins

    pour les campagnesantiacridiennes 2014-2015 et

    2015-2016.

    Rsum analytiqueLa situation humanitaire de novembre 2013 janvier 2014 a t marque par undbut de saison pidmique et cyclonique trs agit. En tout, 78 personnes sontdcdes : 71 dans une pidmie de peste dans des zones recules et 7 lors desystmes de basse pression dans le Canal de Mozambique en janvier 2014. Une

    urgence pidmique a failli tre dclare mais la situation a t rapidementmaitrise aprs une prompte intervention sous le lead du Ministre de la Sant.

    Si les pluies taient insuffisantes de novembre dcembre 2013 (30% seulementpar rapport sa valeur moyenne normale dans 2/3 du pays), elles ont tabondantes depuis le dbut de lanne, en particulier presque tout le long de la cteouest du pays o les cumuls des prcipitations ont atteint parfois plus de 300% desmoyennes normales. Ces pluies ont t gnralement bnfiques pour lagriculturedans les zones de production agricole et le Grand sud du pays. Toutefois, quelquesinondations isoles ont t enregistres ailleurs, impactant une partie des grandsprimtres rizicoles (Ambatondrazaka, Morombe, Morondava, Miarinarivo) o setrouvent plus de 100.000 ha de rizires. La proportion des rizires inondes tanttrs faible, celles-ci nont pas dimpact significatif sur la scurit alimentaire.

    Par ailleurs, les prix du riz et dautres produits de base (sucre, farine, huile, petrolelampant, etc.), qui avaient connu une hausse de 11,2 % par rapport fin 2012, sontrests stables pendant plusieurs mois. Celui du riz a mme diminu de 2% enjanvier 2014 par rapport dcembre 2013 suite la rcolte de riz de premiresaison et limportation de riz blanc.

    Les rponses en cours, quelles soient sous le volet humanitaire ou social, ont tpoursuivies, rponses finances travers le Fonds central dintervention desNations Unies pour les urgences humanitaires (CERF) et dautres fonds durgenceet sociaux. Pour les rponses humanitaires qui vont continuer jusquen mai 2014,115.000 personnes (206.000 personnes cibler au total) ont reu des aidesalimentaires, 280.000 autres ont bnfici dappuis aux activits agricoles et202.000 femmes ont reu des kits de sant reproductive. Les rponses menes

    suite au passage des systmes de basse pression pendant le mois de janvier 2014ont cibl la totalit des 2.400 personnes temporairement dplaces.

    En bref, en dpit dun dbut de saison pidmique et cyclonique trs agit, aucunchoc majeur na t constat ces six derniers mois : les prix sont stables, la saisoncyclonique na pas encore svrement impact le pays et a mme permis dedmarrer effectivement la grande campagne rizicole, les lections prsidentielles etlgislatives se sont droules dans le calme, les rponses acridiennes sepoursuivent avec tous les moyens requis, et enfin les rponses humanitaires et lesactivits des programmes sociaux se compltent. Tout cela a permis dviter unedtrioration des situations durgence. Toutefois, des poches dinscurit alimentairepersistent, particulirement dans certains districts du Grand sud et du Sud-Est, etdes valuations rapides y sont menes. Les risques potentiels susceptibles deconduire des situations durgence pendant les deux prochains mois sont : i) le pic

    du passage des cyclones de fvrier mars (les prvisions mtorologiques font tatdune probabilit accrue de pluviosit normale suprieure la normale de mars avril 2014 et ii) une dprciation de la monnaie locale qui pourrait faire augmenterles prix des denres alimentaires pendant la priode de soudure et ainsi limiteraitlaccs la nourriture pour les populations risque dinscurit alimentaire.

    Bulletin Humanitaire

    MadagascarNumro 02 | Novembre 2013 Janvier 2014

    Sommaire1. Une saison pidmique agite P.22. Une inscurit alimentaire stabilise P.23. Une saison cyclonique active P.44. Prparation aux risques chimiques P.5

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    Un dbut de saison pidmique trs agitTous les ans, entre 300 1.200 cas suspects de peste sont notifis principalementdans les rgions des hautes terres du centre du pays. Le pays a connu depuisoctobre 2013 une saison pesteuse plus agite. Le dbut de la saison pesteuse a tsurtout marqu par lclosion de cas de peste pulmonaire meurtrire dans deux

    districts (Mandritsara et Ikongo). Ces deux districts ont t peu touchs cesdernires annes, mais ils sont caractriss par un enclavement important ainsi quepar une faible couverture sanitaire, ce qui explique lapparition de la formepulmonaire trs contagieuse.

    Lpidmie enregistre a Mandritsara sest tendue, toujours sous formepulmonaire, au district voisin de Soanierana Ivongo, zone traditionnellementindemne de transmission de peste bubonique, et qui a connu pour la toute premirefois la peste, en plus sous sa forme la plus virulente. Au total, 109 cas de peste, dont97% de forme pulmonaire, ont t rpertoris aprs une investigation mene dansles trois districts touchs, parmi lesquels on a enregistr 38 dcs. Ces trois foyersdpidmie sont actuellement totalement matriss et endigus, les derniers casdatent du 16 dcembre 2013 pour les foyers primaires de Mandritsara et dIkongo, et

    du 23 dcembre pour le foyer secondaire de Soanierana Ivongo.Cependant, dautres foyers de peste bubonique - moins dangereuse que la pestepulmonaire - sont apparus depuis octobre dans les zones principales dendmiepesteuse situes sur les hautes terres du centre du pays (rgions dAmoroni Mania,dAnalamanga, de Bongolava et du Vakinankaratra).

    Au total, 10 rgions, qui correspondent 27 districts sanitaires, ont notifi lexistencede 285 cas suspects ou confirms de peste au cours du dernier trimestre de lanne2013, dont 71 cas de dcs. 40% de ces 285 cas taient de forme pulmonaire, soittrois fois plus que pour lanne 2012. Il faut toutefois prciser que parmi ces 285cas, 155 - dont 34 dcs - ont t effectivement confirms par test rapide ou aulaboratoire. Tous ces foyers, qui sont situs en zone rurale, ont t rapidementmatriss par les quipes sanitaires du Ministre de la Sant et de ses partenaires

    techniques tels que lOrganisation mondiale de la sant (OMS), lInstitut Pasteur deMadagascar (IPM) et la Croix-Rouge malagasy. Au dbut de 2014, un nouveaufoyer est apparu dans le district dAntanifotsy avec six cas de peste bubonique, maisont tous t pris en charge correctement et guris.

    Situation de lpidmie de peste de septembre dcembre 2013

    Nombre dergions

    touches

    Nombre dedistrictstouchs

    Nombre decas

    suspects

    Nombre dedcs

    Nombre decas sous

    formebubonique

    Nombre decas sous

    formepulmonaire

    Taux deltalit

    10 27 285 71 170 115 25%

    Source : OMS Ministre de la Sant

    Une inscurit alimentaire stabiliseLes rsultats de la lutte antiacridienne

    Suite au lancement officiel de la premire campagne de lutte antiacridienne le 20septembre 2013, des activits de prospection et de lutte ont dmarr laide dedeux bases ariennes mises en place dans les districts dIhosy et deTsiroanomandidy. la fin de 2013, ces oprations ont permis de protger unesuperficie de 18.900 ha (traitements en barrire avec du Teflubenzuron 50 UL) et detraiter 60.671 ha au Chlorpyrifos 240 ULV. Actuellement, de nouvelles prospectionsextensives sont en cours pour dterminer le barycentre des populations acridienneset assurer le redploiement des deux bases ariennes au plus prs des zones decontamination, cela pour optimiser limpact des traitements sur les populations decriquets migrateurs malgaches. En fvrier, une troisime base arienne devrait tremise en place avec un troisime aronef dune capacit de traitement de 15.000 hapar jour, cela pour intensifier les activits de lutte conformment lobjectif de lapremire campagne de lutte (1,5 million ha).

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    ourcentage des pluies tombes ennvier 2014 compares aux valeursoyennes de ce mme mois

    Source :USGS/FEWSNET

    Les rsultats des actions actuelles de rponse linscurit alimentaire

    Type

    dintervention

    Nombre initialde personnesayant besoindassistanceimmdiate

    Nombre depersonnes risquedinscuritalimentaire encas de choc

    Nombre depersonnesassistes travers le fondsCERF

    Cot duprojet(en dollarsUS)

    Nombre depersonnesassistes traversdautresfonds

    Cot duprojet(en dollarsUS)

    Nombre depersonnes assister encas de choc

    Cot estimatifen cas dechoc(en dollarsUS)

    Aidealimentaire

    415 000 3 958 000 120 000 1 400 000 $ 86 000 2 800 000 $ 482 500 10 600 000 $

    Appui auxactivitsagricoles

    388 000 3 200 000 220 000 1 200 000 $ 60 000 350 000 $ 2 920 000 12 530 000 $

    Source : FAO - PAM

    Par rapport aux besoins initialement identifis au dbut de la grande priode desoudure en aot 2013, les actions menes travers le fonds CERF et dautresprojets durgence ont permis dassister 280.000 personnes dans les rgions du Sud-est, de lAndroy et du Sud-Ouest. Ces actions consistent rtablir les moyens desubsistance et renforcer la rsilience face linscurit alimentaire dans ledomaine de lagriculture. Des aides alimentaires ont t offertes 115.000

    personnes (lobjectif final sera datteindre 206.000 personnes jusqu la fin de lasoudure en cours) rparties dans les districts de Morombe, de Toliara II,dAmpanihy, de Betioky, de Tsihombe et de Beloha, par le biais doprations dedistribution gratuite pour 40.000 personnes et de vivres contre production debiens pour 120.000 personnes. De plus, 46.000 autres personnes recevront lamme forme dassistance dans les rgions du Grand sud et du Sud-est.

    Par ailleurs, les femmes en ge de procrer constituent le groupe le plus vulnrable cette situation actuelle dinscurit alimentaire. Pour rduire les risques desurmorbidit et de surmortalit maternelle, 100% des tablissements sanitairespublics (centres de sant de base et hpitaux) des 40 communes prioritairesrparties dans trois rgions (Androy, Anosy et Atsimo Andrefana) ont t, grce aufonds mobilis auprs du CERF, dots en kits suffisants de sant reproductive pour

    prendre en charge gratuitement 202.000 femmes en ge de procrer, y compris desfemmes enceintes et des femmes en attente daccouchement.

    Amlioration des conditions pluviomtriques en janvier 2014

    En dcembre 2013, plus des 2/3 du pays ont connu des faibles prcipitations parrapport aux valeurs moyennes normales. Lextrme sud et les ctes sud-ouest etouest en particulier nont reu que moins de 30% des quantits de pluies par rapportaux valeurs normales moyennes.

    Par contre, les pluies abondantes tombes pendant les deux premires dcades dumois de janvier, mme si elles avaient engendr des inondations isoles notammentdans les zones susmentionnes, ont favoris le dmarrage effectif des campagnesrizicoles et de celles dautres cultures vivrires, notamment Ambatondrazaka

    (premier grenier riz du pays - 80.000 ha), Morombe (primtre rizicole du Bas-Mangoky - 8.000 ha) et Morondava (primtre rizicole du Dabaraha - 7.000 ha).

    Stabilit des prix des denres alimentaires depuis septembre 2013

    La stabilit des prix du riz depuis septembre 2013 a t toujours maintenue avec larcolte de premire saison en dcembre-janvier dans plusieurs zones rizicoles dupays. Le prix du paddy a mme diminu de 2% au dbut de cette anne par rapport celui de fin 2013. Cette stabilit est galement note pour les produits de basecomme lhuile, la farine et le sucre.

    Appui des programmes sociaux en cours ou rcemment approuvs

    Certains grands programmes/projets sociaux, dont les financements sont djapprouvs, ont pu dmarrer et leurs rsultats se conjuguent avec les rponseshumanitaires en cours.

    Source :USGS/FEWSNET

    Pourcentage des pluies tombesen dcembre 2013 compar auxvaleurs moyennes de ce mmemois

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    Un projet de distribution des kits scolaires pour lanne scolaire 2013/14, projet misen uvre par lUNICEF sur financement de lUnion europenne (UE) et de laNorvge, sest achev dans les 114 circonscriptions scolaires du pays.Paralllement cela, un programme de cantine scolaire, projet mis en uvre par lePAM et financ par lUE, couvrira les deux premiers trimestres de lanne scolaireen cours dans le sud de Madagascar, et le nombre de bnficiaires est pass de

    185.000 219.000 personnes dans 1.250 coles primaires, ce qui reprsente 43%des lves en ge scolaire dans le sud de Madagascar. Au dbut de lannescolaire 2013/14, le taux de scolarisation dans le primaire tend augmenter danstout Madagascar, les statistiques officielles ne sont pas encore disponibles.

    Dans le cadre de la rduction de la morbidit et mortalit maternelles et nonatales,avec les jeunes femmes comme cible, lUNFPA finance et couvre, avec leProgramme mondial de scurisation des produits de sant reproductive (GPRHCS)et le Fonds thmatique pour la sant maternelle (MHTF), les besoins en produitscontraceptifs dans tout Madagascar ainsi que le 1/10edes besoins nationaux en kitsindividuels daccouchement et doprations csariennes (couverture de 6 rgionsprioritaires).

    En outre, dautres grands programmes concernant les domaines de lagriculture, de

    la sant, de la protection sociale, de la nutrition et des infrastructures vont dmarrerdans les prochains mois, programmes dun montant total de 131,8 millions de dollarsUS. Il sagit des programmes suivants : le programme Actions intgres en nutritionet alimentation (AINA) mis en uvre par un consortium dONGs et coordonn par laFAO ; le Programme d'appui aux services sociaux de base dans le domaine de lasant (PASSOBA), financ par lUE et mis en uvre par lUNICEF ; et leprogramme de protection sociale de la Banque mondiale. Les dtails de tous cesprogrammes sont fournis dans lannexe.

    En bref, il ny a donc pas eu de chocs majeurs ayant touch les zones initialement risque dinscurit alimentaire depuis le dbut de la priode de grande soudurejusqu ce jour. Cependant, il y a des besoins qui nont pas t couverts et malgr lastabilit des facteurs exognes pouvant aggraver la situation, des poches

    dinscurit alimentaire existent. Une valuation rapide multisectorielle sera menpar le groupe sectoriel Scurit alimentaire et moyens de subsistance pourvaluer les besoins ventuels dans ces poches dinscurit alimentaire.

    Un dbut de saison cyclonique trs activeLes prvisions correspondant une saison cyclonique agite se confirment de plusen plus. Cinq cyclones se sont dj forms dans lOcan indien sans avoir touchdirectement le pays. En revanche, deux systmes de basse pression se sont aussidvelopps dans le Canal de Mozambique pendant les deux premires dcades dumois de janvier et ont eu un impact sur les ctes nord-ouest, ouest et sud-ouest dupays. La cte Ouest tait la plus arrose avec plus de 300 pour cent des pluiestombes par rapport aux valeurs normales du mois de janvier.

    Pour les trois derniers mois de la saison cyclonique, mois considrs comme tantla priode de pic de la saison cyclonique Madagascar, la Direction Nationale de laMtorologie prvoit des pluies normales suprieures la normale de mars a avril.Jusquici, les dgts cumuls enregistrs sont minimes et les Comits locaux degestion des risques et des catastrophes (GRC) sur place ont, avec lappui du Bureaunational de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), la capacit de fournirdes aides aux populations impactes.

    Dgts cumuls de la saison cyclonique 2013-2014 (situation en fin janvier 2014 - lesdtails sont fournis dans la carte en annexe)

    Nombre demorts/disparus

    Nombre depersonnes

    dplaces

    Nombre de maisonsendommages/inondes Autres dgts

    7 1.643 63302 coles endommages06 puits d'eau potable endommags

    Source : BNGRC

    La saison cyclonique 2013-

    14 a t trs agite entre

    dcembre et janvier, avec

    le passage de cinq

    systmes cycloniques et de

    deux systmes de basse

    pression, sans toucher

    directement le territoire.

    Plus de 300 pour cent des

    moyennes normales de

    pluies tombes sur toute la

    cte ouest du pays, ce qui

    a provoqu des dgts qui

    sont pour linstant limits.

    Le pic de la saison

    cyclonique se situe entre

    fvrier et mars et des

    pluies normales

    suprieures la normale

    sont prvues de mars

    avril 2014.

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    Pour plus dinformations, veuillez contacter :Mme Fatma Samoura,Coordonnatrice rsidente de lONU Madagascar, [email protected], Tl. (+261) 34 48 008 70

    M. Rija Rakotoson, Charg des affaires humanitaires, [email protected], Tl. (+261) 33 15 076 93

    Les Bulletins humanitairespublis avec lappui de lUNOCHA sont disponibles sur :www.snu.mg | www.hayzara.org| www.unocha.org| www.reliefweb.int

    Activits de prparation et capacits de rponse

    En plus des activits dj ralises jusquen novembre 2013, des activitsadditionnelles de prparation ont t encore menes en dcembre 2013.

    Oprationnalisation du systme dinformation Activity Info : ce systmeconsiste en une gestion et suivi virtuels des rponses aux urgences. Il est

    accessible sur le lien www.ActivityInfo.orgo tout utilisateur peut tlchargerdiffrents rapports tels que des cartes, des tableaux et des graphiques, quisont dresss partir de donnes saisies en temps rel par les intervenants.

    Pour une phase pilote : optimisation de lutilisation du SMS pour latransmission, pendant les premires 48 heures, de donnes sur les dgtset les besoins post-cyclones/inondations par lintgration de tous les rseaux Urgences de lUNICEF dans lensemble du pays, en complmentaritavec les rseaux du BNGRC dj en place. Les premires tendances desdgts cycloniques, ventiles par commune/district/rgion, peuvent tresuivies en ligne sur le site du BNGRC: www.bngrc.mg

    La capacit de rponse multisectorielle actuelle du pays pour cette saisoncyclonique 2013/14 - capacit 25.000 personnes - na pas chang depuis le dbut

    de la saison cyclonique. En effet, aucune rponse significative na t, pour linstant,dclenche et aucun stock additionnel de pr-positionnements na t reu.

    Prparation aux risques chimiquesLes risques chimiques font partie des risques mergents Madagascar, en raisonde limplantation de grands investissements miniers. La ville portuaire de Toamasinaest la plus concerne. Le Systme des Nations Unies, travers le Bureau decoordination des affaires humanitaires (UNOCHA), le Programme des Nations Uniespour lenvironnement (PNUE) et la Coopration franaise, ont conjointement appuyle BNGRC et la Commission de gestion des risques industriels (CGRI) Toamasinapour renforcer la prparation et les rponses aux accidents chimiques et industriels.

    Trois missions successives ont t menes en quelques mois : une premiremission de diagnostic prliminaire, suivie dune seconde mission sur llaborationdun Plan Particulier dIntervention (PPI) contre les fuites dammoniac et enfin unemission dvaluation dtaille des risques chimiques et industriels. lissue de cestrois missions, les actions suivantes sont considres comme tant des priorits :

    Scurisation et neutralisation des 24 tonnes de stocks dammoniacappartenant lancienne socit ZEREN, qui sont stockes dans un endroitdj habit par la population locale.

    Validation du PPI Ammoniac par la CRGI Toamasina, pour treoprationnalis.

    Appui la CGRI par la mise en place dun secrtariat technique pour animeret conseiller la CGRI dans ses tches quotidiennes.

    Intgration de tous les risques potentiels identifis dans une planificationcommune travers le processus APELL (Sensibilisation et prparation auxsituations durgence au niveau local).

    Signature et ratification de la Convention sur la prvention des accidentsindustriels majeurs, convention internationale adopte en 1993.

    Rvision des textes et lois relatifs aux grands investissements qui fontintervenir des produits chimiques dangereux, en tenant compte de ladimension accidents chimiques et industriels .

    Le pays sest engag au

    dmarrage effectif de la

    prparation aux risques

    industriels et chimiques. La

    zone pilote est la ville

    portuaire de Toamasina o

    se concentre des usines

    manipulant des produits

    chimiques dangereux.

    Une valuation dtaille

    des risques chimiques a

    t mene, un Plan

    Particulier dInterventions

    contre les fuites

    dammoniac a t labor

    et le processus de

    prparation continuera tout

    au long de 2014.

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    Annexe 1. Aperu humanitaire et les risques potentiels

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    Annexe 2. Rponses humanitaires aux situations durgence en cours ou rcentes

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    B d di ti d ff i h it i (OCHA) L di ti d i

    Annexe 3. Dtails des programmes de dveloppement et sociaux en cours

    ( )

    DCAI D

    E :21.837 ;

    4.235.000 22 .

    7,6 ,

    ICEF,

    (ABA)

    11.287 FA (A, ,, A A A)

    21.653 FA 12 (B,, B, A, I,B, A , A,, D, I ).

    ICEF,

    AE( '' , )

    12.645 FA 5 (A , H , F, A A)

    B

    A GE ( )

    J 2016 85,4 F ()

    CIAIEAIEE II

    C 219.000 1.250 (A, A AA)

    5,96 (4,5 )

    ,

    A, ICEF,

    A (AIA)

    150.000 ( 5.000 ) ; 400 ; 130.000 5 .

    17,8 (12,5 )

    A IC (AI),CAE, FA, FIDA,GE, ICC, A,

    HH 46.000 ( ) 1,1 A

    A CEA CEI

    539 CEA49 CEI10.607 34.000

    0,96 C I

    ICEF,

    A (ABA)

    5 3 27

    ICEF,

    4 2014 10

    ICEF,

    2014,

    22.

    2014, 6 : ()

    1,750

    6,747

    0,481

    FA

    GHC

    HF

    FA,

    , ,FIA, AAFA,AAA, IA, BA, B

    ECICIAE

    C 75 B

    AH E

    5 (A A, AA, A, A, A) 2

    7 DID, ICEF

    A (AEA)

    50 ( A ,A, I, B, A, A, A, AA, H , , F)

    12,46 (9,41 )

    FIKIFAA, GE,IA, ,

    Source : Humanitarian Country Team, Donateurs