l'opéra de strasbourg

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De la façade aux coulisses, suivez le guide... parcours découverte L’Opéra de Strasbourg

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Parcours découverte L'Opéra de Strasbourg

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Page 1: L'Opéra de Strasbourg

De la façade aux coulisses,suivez le guide...

par

cour

s dé

couv

erte

L’Opérade Strasbourg

Page 2: L'Opéra de Strasbourg

Après un siècle d’existence, la « Comédie française », installée dans la Grange d’avoine au milieu de la place, est détruite par un incendie.

On pose la première pierre de l’édifice actuel, baptisé en l’occasion « Théâtre Napoléon ».

Au bout de dix-sept ans de chantieret d’atermoiements, est inauguréle « Théâtre français ».

D’importants travaux donnent à la grande salle et au foyer l’apparence qu’on leur connaît encore.

Le bombardement prussien livre le bâtiment aux flammes : seuls restent debout les murs extérieurs et le péristyle.

Reconstruit à l’identique par les autorités allemandes, le théâtre rouvre ses portes.

L’adjonction de salles techniques conduità la construction de la rotonde au chevetdu bâtiment.

La technique de scène est considérablement modernisée avec, en particulier, la création d’un plateau tournant, d’un gril technique et d’un monte-décors.

La grande salle et son plafond font l’objet de la dernière grande campagne de restauration en date.

1800

1804

1821

1854

1870

1873

1888

1941

1965

en 10 dates

le théâtre

Page 3: L'Opéra de Strasbourg

L’élévationSix colonnes en grès rose et jaune couronnées de chapiteaux ioniques, surmontées d’un entablementet d’une corniche en saillie.

Le mur Sur les lignes de refend du mur se découpent des ouvertures en plein cintre au niveau inférieur, des fenêtres rectangulaires à balustrade à l’étage.

élevée selon les plans de 1818 par Villot, architecte de la ville, la façade avant est de facture néo-classique. Inspirée de modèles comme le théâtre de l’Odéon à Paris, elle en adoucitla rigueur par le choix de l’ordre ionique et la présence d’une galerie de Muses.

Les six Muses du péristyleCommandées par Villot au sculpteur Landolin Ohmacht, les figures représentent six des neuf Muses : de gauche à droite, Euterpe préside à la musique et Clio à l’histoire, Thalie est la marraine de la comédie tandis que Melpomène commande à la tragédie, Erato inspire les poètes lyriques et Terpsichore, enfin, donne le mouvement à la danse.

la façadeavant

Page 4: L'Opéra de Strasbourg

édifiée en 1888, cette abside monumentale reprend les éléments de la façade principale, mais dans l’esprit wilhelminien des bâtiments environnants de la Place de la République.

L’élévationEntre les six colonnes ioniques engagées dans le mur, on retrouve l’ordonnancement vertical de la façade opposée.

La fonction du bâtiment se lit aux mascarons de comédie et de tragédie sur la coursive et à la grande lyre d’Apollon au pignon.

La décoration Elle se fait plus présente avec les balustrades des fenêtreset de la coursive, les acrotères,les oculi et le couronnement du toit en dôme.

la façadearrière

Page 5: L'Opéra de Strasbourg

le p

lafo

ndla

gra

nde

salle

Dans la grande salle, l’or le dispute à la pourpre sur fond d’ivoire. Réplique de celle de 1854, cette salle à l’italienne inaugurée en 1873 élève ses quatre galeries jusqu’au plafond, à quelque 18 mètres de hauteur. D’une capacité de 1142 places, elle est remarquable autant par la variété que par l’unité de son décor.

Au-dessus du cadre de scèneApollon, une main posée sur sa lyre, tend de l’autre une couronne de laurier à la troupe des neuf Muses.

En faceAu pied de la statue d’Athéna, dans un théâtral geste d’effroi se joue, devant des figures de Gorgones, la Tragédie.

à gauche en regardant la scèneUn amour ailé présente le grimaçant masque de la Comédie devant desspectatrices ravies.

à droite en regardant la scèneUne ronde de jeunes filles tourneau son de la flûte d’un satyre :voici la Danse.

arrière

Page 6: L'Opéra de Strasbourg

la grande sallele

s av

ant-

scèn

es

Loge de première galerieLe fronton cintré de la grande loge présente, environnées de chêne et de laurier, les armes de Strasbourg, dites d’argent à la bande de gueules(fond d’argent barré de rouge).

Les colonnesDes colonnes corinthiennes d’ordre colossal ornées de trophées supportent des candélabres de bronze.

Loge de troisième galerieDe chaque côté de la scène, les masques de la comédie et de la tragédie se font face sur fond de treillage losangé.

Le frontonétendus sur ses rampants, deux élégants putti retiennent, de part et d’autre d’une urne, de riches guirlandes.

Page 7: L'Opéra de Strasbourg

la grande salle

les

balc

ons

Quatrième galerieAu royaume de Pomone, moulurede fruits et bouquets de grenades,de figues et de raisins.

Troisième galerieEncadrant des urnes, les trophées réunissent des instruments bucoliques : cornemuses, castagnettes, flûtes de pan, tambourins, mandolines…

Deuxième galerieDans les cartouches, des masques de comédie et de tragédie alternent avec des trophées qui superposent lyres et autres instruments de musique.

Première galerieHuit putti musiciens couronnés de pampres dionysiaques ou de laurier apollinien jouent de divers instruments devant le parapet conçu comme une balustrade aveugle.

Page 8: L'Opéra de Strasbourg

De style Louis XV, le foyer offre un vaste espace lumineux où les moulures dorées se détachent sur des lambris blancs. Son nom rend hommage à Paul Adrien Bastide, directeur de l’Opéra de Strasbourg avantla Seconde Guerre mondiale et à la Libération.

le foyerSalle Paul Bastide

Sous la balustrade d’un balcon en trompe-l’œil sont honorés, sous un ciel d’azur, les sciences et les arts, représentés par des livres et divers instruments de mesure et de musique.

Le buste de Louis ApffelLe buste de 1874 (réplique par Philippe Grass qui en avait sculpté l’original en 1854) célèbre Louis Apffel : par testament, ce magistrat de Wissembourg dota le théâtre de Strasbourg afin de favoriser « la perfectibilité et un plus ample développement de l’art dramatique et musical ». Son legs finança les travaux de 1854.

Page 9: L'Opéra de Strasbourg

derrière...

... le rideau

La fosse d’orchestre> capacité en « petite fosse » : 65 musiciens> capacité en « grande fosse » : 75 musiciens> largeur : 12,50 m> profondeur : 9 m

Le cadre de scène> largeur : 11,20 m> hauteur maximale : 7,20 m

La scène

> profondeur utile : 19 m> profondeur totale(bord de fosse / fond de scène) : 21,50 m> largeur de mur à mur : 26 m> hauteur utile maximale : 16 m> diamètre de la scène tournante : 16 m

La machinerie> 88 perches contrebalancéessur toute la profondeur de la scène> longueur d’une perche : 16 m> capacité d’une perche : 220 kg> charge maximale des palans motorisés (« ponctuels ») : 500 kg> capacité du monte-décors en fond de scène (L : 17 m, l : 2 m, h : 4 m) : 5 000 kg

Page 10: L'Opéra de Strasbourg

Rideaude fer

côté

pub

lic

Tourellescôtés Cour et Jardin

Cabine « poursuite »(projecteurs)

Régie lumière / vidéo / surtitrage& Régie son

Page 11: L'Opéra de Strasbourg

Rideaude fer

Cintres

Passerelle de charge

Loges

Passerellede manipulation(ou passerellede manœuvre)

Loge chœur dames

Loge chœur hommes& loge perruqueset maquillages

Loges solistes

Scène

Dessous de scène

Cage de scène

Régies de scènecôtés Cour et Jardin

côté coulisses

Monte-décors

Gril techniquePont d’éclairage

Cabine « poursuite »(projecteurs)

Régie lumière / vidéo / surtitrage& Régie son

Entrée des artistes

Page 12: L'Opéra de Strasbourg

Textes Pierre ZimmerPhotos Frédéric Godard Conception graphique Flora Klein - OnRImpression IREG StrasbourgImprimé à 30 000 exemplairesN°ISSN 2103-981XLicences 2 - 1055775 et 3 - 1055776

Opéra national du Rhin19 place Broglie ▪ BP 8032067008 Strasbourg cedex France+33 (0)3 88 75 48 00 [email protected]

www.operanationaldurhin.eu

Directeur généralMarc Clémeur