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LPRFILROUGE@leprogres.fr

TROLLEYBUS À SAINT-ÉTIENNE

Pendant trois semaines, les employés de la Stas ont installé de nouvelles lignes aériennes sur une partie de la ligne M7, entre le boulevard Valbenoîte et le cours Fauriel. Cette ligne accueillera, d’ici fin 2019-début 2020, des trolleybus nouvelle génération. Photo Le Progrès/H. GENOUILHAC

PAGES 26 ET 27

FINALE GAMBARDELLA À 17 H 15

Un trophée à la portée des Stéphanois

Les U19 de l’ASSE à l’entraînement avant la finale de la coupe Gambardella qui se jouera au Stade de France. Photo Le Progrès/Charly JURINE

PAGES 36 ET 37

LOIREOuverture du brochetaujourd’hui,une pêche sportive

PAGE 15

PAGE 14

LOIRE - DON DE MOELLE OSSEUSEIl se bat toujours pour sauver sa femme

Jennifer avec, à ses côtés, ses enfants de 5 et 2 ans.Photo fournie par la famille

PAGE 10LOIRE - ACCIDENT DE LA ROUTE

Une cycliste de 22 ans décède après une collision avec un tracteur

2 ACTU LE FAIT DU JOUR

FRAN

CE M

ONDE

LOI02 - V1

pour les finances publiques de cette solidarité nationale est éva-lué à 220 millions d’euros dansune note récente de la fondationTerra Nova qui estime qu’untiers des 900 000 parents bénéfi-ciaires de pensions alimentairessont victimes d’impayés alors que ces aides subviennent aux besoins de 1,5 million d’enfants.

■Un retour des services publics plus près des usagers

Une maison de service au pu-blic dans les 2 000 cantons. C’estla réponse d’Emmanuel Macronà l’une des préoccupations expri-mées dans les cahiers citoyens :l’État et l’administration se sontéloignés des citoyens au sens géographique comme au sens fi-guré. La question du maintiendes services publics en milieurural a aussi dominé les réunionsd’initiative locale et les rencon-tres du président avec les maires.Le chef de l’État promet une couverture complète du territoi-re d’ici à la fin du quinquennat.

Le projet ne part pas de zéro.En 2018, la France comptait dé-jà 1 281 Maisons de services aupublic plébiscitées par les usa-gers avec un taux de satisfaction de 86 %.

Les futures maisons « Franceservice » et la promesse de plusde services publics sur le terrainconduisent le président à revenirsur son engagement de suppri-mer 120 000 fonctionnaires en cinq ans.

Le chef de l’État enterre le RIC(Référendum d’initiative ci-toyenne) réclamé par les giletsjaunes mais répond à un besoinde plus de démocratie directe encréant un droit d’interpellation

des élus au niveau local. Un cer-tain nombre de citoyens pour-ront faire inscrire un sujet à l’or-dre du jour d’une assembléelocale.

Luc CHAILLOT

euros et elle sera étendue à l’en-semble des retraites en 2021. Lecoût de la mesure pour les pen-sions de moins de 2 000 euros estestimé à 1,4 milliard d’euros par an. La « retraite minimale » quele président veut porter à1 000 euros pour une carrièrecomplète prendra plus de temps.« L’objectif, c’est la fin du quin-quennat, on va essayer de faireau plus vite », annonce GéraldDarmanin. Cette « retraite mini-male » ne change rien pour l’Al-location de solidarité aux per-sonnes âgées (l’ancien minimumvieillesse) dont le montant va être porté de 868,20 euros à 903 euros en 2020. L’âge légal dedépart à la retraite restera fixé à62 ans mais les salariés seront fortement incités à partir plustard grâce à un système de déco-te et de surcote.

■Pensions alimentaires : l’État au secours du parent lésé

Emmanuel Macron veut queles Caisses d’allocations familia-les puissent recouvrer les pen-sions alimentaires qui ne sont pas versées. Cette mesure res-semble beaucoup à celle déjà mi-se en place sous François Hol-lande avec la création en janvier 2017 d’un organisme pu-blic, l’Aripa (Agence de recou-vrement des impayés de pen-sions alimentaires). Seulement,ses résultats sont très insuffi-sants. Le président n’en a pasdit plus mais le projet vise à ceque l’Aripa puisse se substituer au parent défaillant en versant une allocation de soutien fami-lial au parent lésé, le temps d’ef-fectuer des saisies sur salaire ousur compte bancaire. Le coût

■Une baisse d’impôt pour 15 millions de contribuables

L e ministre de l’Économie etdes Finances, Bruno Le Mai-

re, et celui de l’Action et desComptes publics, Gérald Dar-manin, ont précisé les modalitésde la baisse de l’impôt sur le revenu qui doit augmenter lepouvoir d’achat des Français au prix d’un manque à gagner pourl’État de cinq milliards d’eurossur 77 milliards de recettes an-nuelles. Avec le prélèvement à lasource, cette mesure, en réponseau ras-le-bol fiscal, apparaîtrasur les bulletins de salaire dèsjanvier 2020. La baisse devrait atteindre près de 10 % pour tousles contribuables, « à l’exceptiondes plus riches », selon GéraldDarmanin. Environ 15 millions de foyers fiscaux sur les 16,3 mil-lions qui payent l’impôt sur lerevenu seront concernés,d’après Bruno Le Maire. La bais-se sera concentrée sur la premiè-re tranche de l’impôt (taxée à14 %) et dans une moindre me-sure sur la deuxième tranche(imposée à 30 %).

■Un coup de pouce pour les retraites en trois étapes

La réindexation des retraitessur l’inflation, une des revendi-cations des gilets jaunes, inter-viendra dès janvier 2020 pour les pensions de moins de 2 000

8 500 000 de Français ont regardé la conférence de presse d’Emmanuel Macron jeudi soir, selon Médiamétrie. Photo Ludovic MARIN/AFP

POLITIQUE Après la conférence de presse du chef de l’État

Impôts, retraites… Comment ça va marcher ?Plusieurs décisions annon-cées par le président lors de sa conférence de pres-se auront un impact direct sur votre vie quotidienne. Sans que cela suffise cer-tainement à calmer la co-lère des gilets jaunes.

QUESTIONS À

« La solitude du Prince »Vous décrivez dans « Le retour du Prince », le retour de l’homme fort qui concentre et incarne tout le pouvoir. Avez-vous retrouvé cela chez Emmanuel Macron ?« Oui, le Prince Emanuel Macron a multiplié les « je veux », et fait toute une série d’annonces dont certaines auraient pu l’être par le Premier minis-tre. Il est dans la ligne de la Ve Répu-blique et du tournant hyperprésiden-tiel pris par Nicolas Sarkozy en 2007, un président en première ligne qui « assume » de gouverner, et de gouverner seul. Mais on a senti hier qu’il avait pris conscience de cette solitude : il a insisté sur le rôle des maires, voulant partager la responsa-bilité avec des élus qu’il avait jusque-là plutôt ignorés, sinon méprisés. »

Le président a donné l’impression de souffrir de cette solitude…« Revenons au soir de son élection, le 7 mai 2017 : quand il monte sur lascène près de la pyramide du Louvre, il est déjà seul. Il n’appelle qu’unepersonne à ses côtés, Brigitte Macron… Cette solitude du Prince, il l’a mise en scène dès sa campagne : dans Macron, les coulisses d’une victoire, un film totalement à sa gloire, on ne voit quasiment que lui. Il réalise peut-être aujourd’hui qu’à vouloir être responsable de tout, on peut être accusé d’être coupable de tout. »

Il est allé plus loin, demandant à chaque citoyen d’être responsa-ble…« Très bien, mais dans une démocratie fonctionnelle, il y a trois niveaux :le pouvoir central, des contre-pouvoirs, des corps intermédiaires, et enfin la population. En s’adressant directement à la responsabilité citoyenne, il renforce le face-à-face avec l’opinion, sans intermédiaire. »

Emmanuel Macron ne cesse de dire « je veux », alors qu’on n’a jamais autant parlé de concertation, d’horizontalité…« C’est le paradoxe de notre époque. Une demande sans précédent de participation citoyenne et de partage du pouvoir, et en même temps unefaçon d’être englué dans l’incarnation du pouvoir. J’y vois trois origines :les Princes, qui ont confisqué le pouvoir ; les médias, qui préfèrent montrer les images du Prince plutôt qu’expliquer un monde complexe ;enfin les citoyens, qui se défont de toutes leurs responsabilités politiquessur les épaules des gouvernants. »

Les Princes parlent beaucoup mais agissent peu, écrivez-vous. Macron parle, et réforme…« Il est en campagne permanente. Il répète des annonces dont il repous-se sans arrêt la mise en œuvre et le moment des résultats : nous allons faire ceci, vous verrez cela… Comme si la transformation du réel passaitaprès sa mise en scène. Si les Français voyaient dans leur vie quotidien-ne les résultats de ces annonces, il n’y aurait pas eu toutes les manifesta-tions qu’on a connues. »

Recueilli par Francis BROCHET

Vincent Martigny Politologue, auteur du « Retour du Prince » (Flammarion)

Photo Astrid DI CROLLALANZA

CFDTPour le secrétaire général de la CFDT Lau-rent Berger « ce n’est ni l’extase ni la dépres-sion ». Il note « des avancées significati-ves », notamment concernant « le minimumcontributif », mais regrette un « un manquede précision sur la question des personnesles plus en difficultés ». Il a également déplo-ré « qu’il n’y ait pas de mesure spécifique decontribution des très hauts revenus ».

CGTLe secrétaire général de la CGT PhilippeMartinez a estimé qu’aucune « des ques-tions qui sont dans les mobilisations […] n’aété satisfaite ». Selon lui, « il a fait un granddébat, il a écouté mais sa conclusion c’est :‘ce que je fais c’est bien, et on ne changerien’ ».

UNSALe syndicat « constate que pour quelquesmesures concrètes positives (baisse de lapression fiscale sur les classes moyennes,réindexation des retraites, mise en placed’un guichet France service, etc) mais à effetdifféré, les annonces du président restent,pour la plupart, à préciser ».

FO« Les mesures ne sont pas à la hauteur » aestimé le président de Force Ouvrière YvesVeyrier.

CGC« Le président de la République prend cons-cience qu’il n’est pas possible de vivre dansles conditions actuelles, C’est d’autant mieux que c’est la première fois qu’il a desparoles aussi brutes et sincères » a réagi leprésident de la Confédération générale descadres (CGC) François Hommeril qui nes’est toutefois pas dit satisfait des mesuresannoncées.

CFTC« Nous avons été entendus » a expliqué sonprésident Philippe Louis, précisant vouloirdésormais « travailler sur les mesures delong terme ».

SolidairesDans un communiqué, le syndicat estimeque les annonces « sont loin de constituerun tournant dans la politique de ce gouver-nement » et s’étonne que « la question d’unejuste répartition des richesses ait totalementété évincée. »

LES RÉACTIONS

Le grand débat n’a pas dégagéde consensus sur la laïcité et l’im-migration mais Emmanuel Ma-cron s’est emparé de ces deux sujets clivants, avec un ton très ferme.

Le président s’inquiète de lamontée du communautarisme « qui s’est installé dans certains quartiers de la République ». Il dénonce « un islam politique qui veut faire sécession avec notre République ».

Emmanuel Macron n’a pas évo-qué son projet pour adapter la loide 1905 et faire aboutir une vasteréorganisation de l’islam de Fran-ce mais il a rappelé sa volonté de renforcer le contrôle sur les finan-cements venant de l’étranger. Lesassociations culturelles pour-raient être obligées de tenir une

comptabilité transparente soumi-se à la Cour des comptes.

« Schengen et les accords de Dublin ne marchent plus »

Emmanuel Macron a de nou-veau déploré l’échec de l’Europe face au défi migratoire, qu’il quali-fie de deuxième grand combat européen avec le climat. « L’espa-ce Schengen et les accords de Dublin ne marchent plus », cons-tate-t-il. Le président plaide pour une refonte de l’espace Schengen,dont seraient exclus les pays refu-sant la répartition des réfugiés. Emmanuel Macron réaffirme sonattachement au droit d’asile, « undevoir inscrit dans notre Consti-tution », tout en dénonçant des « détournements très profonds du regroupement familial comme

de l’asile ». En mars, le nombre de migrants touchant l’allocation des demandeurs d’asile a battu unrecord avec plus de 148 000 bé-néficiaires, en hausse de 21 % en un an. Emmanuel Macron an-nonce une « reprise en main ».

Le débat annuel au Parlement surla politique migratoire qui faisait partie de ses promesses de cam-pagne n’a jamais eu lieu mais cet-te fois le président assure qu’il aura lieu cette année.

L.C.

Le président a durci le ton sur l’immigration. Photo Ludovic MARIN/AFP

Laïcité et immigration : Macron durcit le ton

} De toute façon, je ne suis pas sûr que (leurs) revendications, que je ne connais plus, aient attendu une quelconque réponse. […] Emmanuel Macron s’est adressé aux Français, pas aux 30 000 manifestants qui manifestent tous les samedis ~

Christophe Castaner Ministre de l’Intérieur

3Samedi 27 avril 2019

LOI03 - V1

pour les finances publiques de cette solidarité nationale est éva-lué à 220 millions d’euros dansune note récente de la fondationTerra Nova qui estime qu’untiers des 900 000 parents bénéfi-ciaires de pensions alimentairessont victimes d’impayés alors que ces aides subviennent aux besoins de 1,5 million d’enfants.

■Un retour des services publics plus près des usagers

Une maison de service au pu-blic dans les 2 000 cantons. C’estla réponse d’Emmanuel Macronà l’une des préoccupations expri-mées dans les cahiers citoyens :l’État et l’administration se sontéloignés des citoyens au sens géographique comme au sens fi-guré. La question du maintiendes services publics en milieurural a aussi dominé les réunionsd’initiative locale et les rencon-tres du président avec les maires.Le chef de l’État promet une couverture complète du territoi-re d’ici à la fin du quinquennat.

Le projet ne part pas de zéro.En 2018, la France comptait dé-jà 1 281 Maisons de services aupublic plébiscitées par les usa-gers avec un taux de satisfaction de 86 %.

Les futures maisons « Franceservice » et la promesse de plusde services publics sur le terrainconduisent le président à revenirsur son engagement de suppri-mer 120 000 fonctionnaires en cinq ans.

Le chef de l’État enterre le RIC(Référendum d’initiative ci-toyenne) réclamé par les giletsjaunes mais répond à un besoinde plus de démocratie directe encréant un droit d’interpellation

des élus au niveau local. Un cer-tain nombre de citoyens pour-ront faire inscrire un sujet à l’or-dre du jour d’une assembléelocale.

Luc CHAILLOT

euros et elle sera étendue à l’en-semble des retraites en 2021. Lecoût de la mesure pour les pen-sions de moins de 2 000 euros estestimé à 1,4 milliard d’euros par an. La « retraite minimale » quele président veut porter à1 000 euros pour une carrièrecomplète prendra plus de temps.« L’objectif, c’est la fin du quin-quennat, on va essayer de faireau plus vite », annonce GéraldDarmanin. Cette « retraite mini-male » ne change rien pour l’Al-location de solidarité aux per-sonnes âgées (l’ancien minimumvieillesse) dont le montant va être porté de 868,20 euros à 903 euros en 2020. L’âge légal dedépart à la retraite restera fixé à62 ans mais les salariés seront fortement incités à partir plustard grâce à un système de déco-te et de surcote.

■Pensions alimentaires : l’État au secours du parent lésé

Emmanuel Macron veut queles Caisses d’allocations familia-les puissent recouvrer les pen-sions alimentaires qui ne sont pas versées. Cette mesure res-semble beaucoup à celle déjà mi-se en place sous François Hol-lande avec la création en janvier 2017 d’un organisme pu-blic, l’Aripa (Agence de recou-vrement des impayés de pen-sions alimentaires). Seulement,ses résultats sont très insuffi-sants. Le président n’en a pasdit plus mais le projet vise à ceque l’Aripa puisse se substituer au parent défaillant en versant une allocation de soutien fami-lial au parent lésé, le temps d’ef-fectuer des saisies sur salaire ousur compte bancaire. Le coût

■Une baisse d’impôt pour 15 millions de contribuables

L e ministre de l’Économie etdes Finances, Bruno Le Mai-

re, et celui de l’Action et desComptes publics, Gérald Dar-manin, ont précisé les modalitésde la baisse de l’impôt sur le revenu qui doit augmenter lepouvoir d’achat des Français au prix d’un manque à gagner pourl’État de cinq milliards d’eurossur 77 milliards de recettes an-nuelles. Avec le prélèvement à lasource, cette mesure, en réponseau ras-le-bol fiscal, apparaîtrasur les bulletins de salaire dèsjanvier 2020. La baisse devrait atteindre près de 10 % pour tousles contribuables, « à l’exceptiondes plus riches », selon GéraldDarmanin. Environ 15 millions de foyers fiscaux sur les 16,3 mil-lions qui payent l’impôt sur lerevenu seront concernés,d’après Bruno Le Maire. La bais-se sera concentrée sur la premiè-re tranche de l’impôt (taxée à14 %) et dans une moindre me-sure sur la deuxième tranche(imposée à 30 %).

■Un coup de pouce pour les retraites en trois étapes

La réindexation des retraitessur l’inflation, une des revendi-cations des gilets jaunes, inter-viendra dès janvier 2020 pour les pensions de moins de 2 000

8 500 000 de Français ont regardé la conférence de presse d’Emmanuel Macron jeudi soir, selon Médiamétrie. Photo Ludovic MARIN/AFP

POLITIQUE Après la conférence de presse du chef de l’État

Impôts, retraites… Comment ça va marcher ?Plusieurs décisions annon-cées par le président lors de sa conférence de pres-se auront un impact direct sur votre vie quotidienne. Sans que cela suffise cer-tainement à calmer la co-lère des gilets jaunes.

QUESTIONS À

« La solitude du Prince »Vous décrivez dans « Le retour du Prince », le retour de l’homme fort qui concentre et incarne tout le pouvoir. Avez-vous retrouvé cela chez Emmanuel Macron ?« Oui, le Prince Emanuel Macron a multiplié les « je veux », et fait toute une série d’annonces dont certaines auraient pu l’être par le Premier minis-tre. Il est dans la ligne de la Ve Répu-blique et du tournant hyperprésiden-tiel pris par Nicolas Sarkozy en 2007, un président en première ligne qui « assume » de gouverner, et de gouverner seul. Mais on a senti hier qu’il avait pris conscience de cette solitude : il a insisté sur le rôle des maires, voulant partager la responsa-bilité avec des élus qu’il avait jusque-là plutôt ignorés, sinon méprisés. »

Le président a donné l’impression de souffrir de cette solitude…« Revenons au soir de son élection, le 7 mai 2017 : quand il monte sur lascène près de la pyramide du Louvre, il est déjà seul. Il n’appelle qu’unepersonne à ses côtés, Brigitte Macron… Cette solitude du Prince, il l’a mise en scène dès sa campagne : dans Macron, les coulisses d’une victoire, un film totalement à sa gloire, on ne voit quasiment que lui. Il réalise peut-être aujourd’hui qu’à vouloir être responsable de tout, on peut être accusé d’être coupable de tout. »

Il est allé plus loin, demandant à chaque citoyen d’être responsa-ble…« Très bien, mais dans une démocratie fonctionnelle, il y a trois niveaux :le pouvoir central, des contre-pouvoirs, des corps intermédiaires, et enfin la population. En s’adressant directement à la responsabilité citoyenne, il renforce le face-à-face avec l’opinion, sans intermédiaire. »

Emmanuel Macron ne cesse de dire « je veux », alors qu’on n’a jamais autant parlé de concertation, d’horizontalité…« C’est le paradoxe de notre époque. Une demande sans précédent de participation citoyenne et de partage du pouvoir, et en même temps unefaçon d’être englué dans l’incarnation du pouvoir. J’y vois trois origines :les Princes, qui ont confisqué le pouvoir ; les médias, qui préfèrent montrer les images du Prince plutôt qu’expliquer un monde complexe ;enfin les citoyens, qui se défont de toutes leurs responsabilités politiquessur les épaules des gouvernants. »

Les Princes parlent beaucoup mais agissent peu, écrivez-vous. Macron parle, et réforme…« Il est en campagne permanente. Il répète des annonces dont il repous-se sans arrêt la mise en œuvre et le moment des résultats : nous allons faire ceci, vous verrez cela… Comme si la transformation du réel passaitaprès sa mise en scène. Si les Français voyaient dans leur vie quotidien-ne les résultats de ces annonces, il n’y aurait pas eu toutes les manifesta-tions qu’on a connues. »

Recueilli par Francis BROCHET

Vincent Martigny Politologue, auteur du « Retour du Prince » (Flammarion)

Photo Astrid DI CROLLALANZA

CFDTPour le secrétaire général de la CFDT Lau-rent Berger « ce n’est ni l’extase ni la dépres-sion ». Il note « des avancées significati-ves », notamment concernant « le minimumcontributif », mais regrette un « un manquede précision sur la question des personnesles plus en difficultés ». Il a également déplo-ré « qu’il n’y ait pas de mesure spécifique decontribution des très hauts revenus ».

CGTLe secrétaire général de la CGT PhilippeMartinez a estimé qu’aucune « des ques-tions qui sont dans les mobilisations […] n’aété satisfaite ». Selon lui, « il a fait un granddébat, il a écouté mais sa conclusion c’est :‘ce que je fais c’est bien, et on ne changerien’ ».

UNSALe syndicat « constate que pour quelquesmesures concrètes positives (baisse de lapression fiscale sur les classes moyennes,réindexation des retraites, mise en placed’un guichet France service, etc) mais à effetdifféré, les annonces du président restent,pour la plupart, à préciser ».

FO« Les mesures ne sont pas à la hauteur » aestimé le président de Force Ouvrière YvesVeyrier.

CGC« Le président de la République prend cons-cience qu’il n’est pas possible de vivre dansles conditions actuelles, C’est d’autant mieux que c’est la première fois qu’il a desparoles aussi brutes et sincères » a réagi leprésident de la Confédération générale descadres (CGC) François Hommeril qui nes’est toutefois pas dit satisfait des mesuresannoncées.

CFTC« Nous avons été entendus » a expliqué sonprésident Philippe Louis, précisant vouloirdésormais « travailler sur les mesures delong terme ».

SolidairesDans un communiqué, le syndicat estimeque les annonces « sont loin de constituerun tournant dans la politique de ce gouver-nement » et s’étonne que « la question d’unejuste répartition des richesses ait totalementété évincée. »

LES RÉACTIONS

Le grand débat n’a pas dégagéde consensus sur la laïcité et l’im-migration mais Emmanuel Ma-cron s’est emparé de ces deux sujets clivants, avec un ton très ferme.

Le président s’inquiète de lamontée du communautarisme « qui s’est installé dans certains quartiers de la République ». Il dénonce « un islam politique qui veut faire sécession avec notre République ».

Emmanuel Macron n’a pas évo-qué son projet pour adapter la loide 1905 et faire aboutir une vasteréorganisation de l’islam de Fran-ce mais il a rappelé sa volonté de renforcer le contrôle sur les finan-cements venant de l’étranger. Lesassociations culturelles pour-raient être obligées de tenir une

comptabilité transparente soumi-se à la Cour des comptes.

« Schengen et les accords de Dublin ne marchent plus »

Emmanuel Macron a de nou-veau déploré l’échec de l’Europe face au défi migratoire, qu’il quali-fie de deuxième grand combat européen avec le climat. « L’espa-ce Schengen et les accords de Dublin ne marchent plus », cons-tate-t-il. Le président plaide pour une refonte de l’espace Schengen,dont seraient exclus les pays refu-sant la répartition des réfugiés. Emmanuel Macron réaffirme sonattachement au droit d’asile, « undevoir inscrit dans notre Consti-tution », tout en dénonçant des « détournements très profonds du regroupement familial comme

de l’asile ». En mars, le nombre de migrants touchant l’allocation des demandeurs d’asile a battu unrecord avec plus de 148 000 bé-néficiaires, en hausse de 21 % en un an. Emmanuel Macron an-nonce une « reprise en main ».

Le débat annuel au Parlement surla politique migratoire qui faisait partie de ses promesses de cam-pagne n’a jamais eu lieu mais cet-te fois le président assure qu’il aura lieu cette année.

L.C.

Le président a durci le ton sur l’immigration. Photo Ludovic MARIN/AFP

Laïcité et immigration : Macron durcit le ton

} De toute façon, je ne suis pas sûr que (leurs) revendications, que je ne connais plus, aient attendu une quelconque réponse. […] Emmanuel Macron s’est adressé aux Français, pas aux 30 000 manifestants qui manifestent tous les samedis ~

Christophe Castaner Ministre de l’Intérieur

4 ACTU MONDE Samedi 27 avril 2019

LOI04 - V1

suites annoncées contre des caci-ques du régime et le placement endétention provisoire de riches hommes d’affaires.

Des observateurs voient dansces enquêtes une forme de « deal » implicite offert aux mani-festants : les têtes des « corrom-pus » ou des symboles du pouvoir,contre un assouplissement des re-vendications notamment sur la présidentielle.

D’autant que le pouvoir ne cède

pas sur l’essentiel des revendica-tions : Abdelkader Bensalah, ap-paratchik ayant accompagné Ab-delaziz Bouteflika au long de ses 20 ans au pouvoir jusqu’à sa dé-mission le 2 avril, est toujours chefde l’État par intérim. Et Noureddi-ne Bedoui, autre fidèle dévoué, toujours Premier ministre d’un « gouvernement de la honte », comme le nomment les manifes-tants.

La rue refuse notamment que lesstructures et figures de l’appareil hérité de M. Bouteflika organisentla présidentielle fixée au 4 juillet etréclament une transition dirigée par des structures ad hoc.

« On refuse cette élection du4 juillet », dit Mohamed, 23 ans, serveur. « Comment des mafieux et des fraudeurs peuvent organi-ser des élections honnêtes ? On marchera jusqu’à ce qu’ils com-prennent ! », renchérit son ami Samir, présent avec lui au rassem-blement.

L’armée, replacée au centre de lavie politique depuis le départ de M. Bouteflika, continue à insister pour que la présidentielle se tien-ne dans les délais prévus par la Constitution.

bloquent les entrées de la capitale,en raison de barrages filtrants dressés par les forces de l’ordre, ont indiqué des manifestants.

Les protestataires pourraientêtre encouragés à poursuivre leur mouvement, à l’issue d’une semai-ne marquée par de nouveaux li-mogeages (dont le PDG de Sona-t r a c h , g é a n t p u b l i c d e s hydrocarbures, entreprise au cen-tre de plusieurs scandales), des convocations judiciaires et pour-

nes de protestataires qui s’étaient rassemblés dès le matin devant la Grande Poste, bâtiment emblé-matique du cœur d’Alger, devenu le point de ralliement de la contes-tation.

De nouveaux limogeagesLes milliers de manifestants

scandent « Système, dégage ! », « Vous avez pillé le pays, vo-leurs ! ».

D’importants embouteillages

Bouteflika n’est plus là, les dé-missions s’enchaînent com-

me les incarcérations, mais la rue persiste… Pour un dixième ven-dredi consécutif de protestation, les manifestants ont encore afflué dans le centre d’Alger.

« Pas de demi-révolution », titreen une l’édition week-end du quo-tidien El Watan, appelant à conti-nuer à manifester jusqu’à la fin du« système » dans son entier. Des appels similaires continuent d’êtrerelayés sur les réseaux sociaux. « Nous voulons que ce système dégage et que tous les voleurs soient jugés », déclare Zohra, en-seignante de 55 ans, venue de Jijel,à 350 km de route avec son fils Mohamed âgé de 25 ans.

De nombreux manifestantsavaient rejoint en début d’après-midi, après la grande prière mu-sulmane du vendredi, les centai-

Dans le centre d’Alger, vendredi. L’intérim post-Bouteflika n’a pas calmé les revendications. Photo AFP

MAGHREB L’armée au centre du jeu

Les Algériens toujours mobilisésLe dixième vendredi de manifestations contre le régime a encore rassem-blé des milliers de per-sonnes dans la capitale. Le limogeage de plusieurs proches de Bouteflika ne produit pas d’effet.

Tout est parti d’une petite bouti-que de l’ouest du pays, à Hi-

gashi-Osaka, et d’un franchisé re-belle qui a décidé de braver l’interdiction de son enseigne, Se-ven Eleven. « Je me suis toujours posé des questions sur le système 24h/24. Puis ma femme est décé-dée, raconte Mitoshi Matsumoto. J’ai alors décidé de fermer parce que je n’avais pas le choix ».

Début février, le gérant de 57 ansa commencé à baisser le rideau en-tre 1 h et 6 h du matin. L’histoire aurait pu s’arrêter là sans la réac-tion inflexible de Seven Eleven, la première des chaînes japonaises etcelle qui a ouvert le premier « kon-bini » du Japon en 1974.

« Le siège pense que nous de-vrions travailler 24h/24 quitte à mourir de surmenage », s’indigne

Mitoshi Matsumoto qui a porté son cas sur la place publique quand il s’est vu menacer d’une pé-nalité financière. Les témoignages de sympathie ont afflué, et le scan-dale a précipité le remplacement du patron de la compagnie.

61 % des commerçants souffrentSelon une enquête menée par le

Ministère de l’économie, du com-merce extérieur et de l’industrie, 61 % de ces commerçants franchi-sés disent souffrir de la pénurie de main-d’œuvre, avec des difficultés

pour recruter des employés accep-tant de travailler la nuit pour à pei-ne plus de 1 000 yens de l’heure (8 euros). Aux caisses, officient dé-sormais, le plus souvent, des étran-gers, souvent venus d’Asie du sud-est, sous visa étudiant.

« La raison pour laquelle l’ensei-gne veut que nous restions ouverts24h/24, c’est parce qu’elle en tire des profits », estime Mitoshi Mat-sumoto. Les chaînes reçoivent un pourcentage des ventes réalisées et ont donc intérêt à ouvrir le maxi-mum de magasins, le plus long-temps possible : les « konbini » (contraction japonisée de « con-venience store ») sont près de 56 000 dans tout le Japon, pour quasiment 11 000 milliards de yens de recettes (87 milliards d’euros) en 2018.

Pour calmer les esprits, SevenEleven a décidé de ralentir le ryth-me de création de supérettes pour mieux se concentrer sur les exis-tantes, en les équipant de caisses en libre-service. Le groupe a aussi promis plus de souplesse dans l’ap-plication de la règle 24h/24, mais le principe sera maintenu.

JAPON Commerce

Le modèle des supérettes « konbini » sur la selletteJour et nuit, week-end et jour férié, les « konbini », supé-rettes qu’on trouve à chaque coin de rue au Japon, ne fer-ment jamais. Mais ce système symptomatique du mode de vie nippon est remis en cau-se, faute de main-d’œuvre.

Dans son discours devant la puissante NRA, le présidentDonald Trump a une nouvelle fois affirmé vendredi que denombreuses vies auraient pu être sauvées lors des attentatsdu 13 novembre 2015 à Paris si la réglementation françaisesur les armes était moins stricte. 130 personnes sont morteset plusieurs centaines avaient été blessées dans une séried’attentats à Paris et Saint-Denis revendiqués par Daech. Undes commandos a tué 90 personnes dans la salle du Bataclan.

ÉTATS-UNISTrump insiste : un homme armé aurait pu sauver de nombreuses vies au Bataclan

Le Sri Lanka a annoncé vendredi que le chef du groupe accusédes attentats djihadistes de Pâques, Zahran Hashim, avaitpéri en perpétrant l’une des attaques suicides qui ont fait253 morts dans l’île d’Asie du Sud. Activement recherché parles autorités depuis cinq jours, Zahran Hashim était le chef duNational Thowheeth Jama’ath (NTJ), mouvement djihadistelocal accusé par Colombo d’avoir perpétré ces attentats dansdes églises et des hôtels de luxe dimanche. Il faisait figure desuspect numéro un dans la chasse à l’homme.

SRI LANKALe chef djihadiste Zahran Hashim était l’un des kamikazes de Pâques

Les clients ne semblent pas attachés mordicus au système. Photo Toshifumi KITAMURA / AFP

La police chypriote menait vendredi des recherches intensesdans deux lacs pour retrouver les restes de trois femmes etd’une enfant étrangères qu’un tueur en série présumé ditavoir jeté dans les eaux. Dans cette affaire qui fait grand bruitsur l’île méditerranéenne, le suspect, un militaire chyprioteâgé de 35 ans, a avoué avoir tué sept femmes et jeunes fillesétrangères. Le président Nicos Anastasiades s’est dit « cho-qué » par ces « meurtres perpétrés contre des femmes étran-gères et des enfants innocents ».

CHYPRELa police cherche les victimes d’un tueur en série présumé

5ACTU FRANCESamedi 27 avril 2019

LOI05 - V1

bordements.À Toulouse un rassemblement

est prévu à partir de 14 heures et, à Marseille, le rendez-vous a été donné sur le Vieux-Port « pour retrouver nos fondamentaux et ce

qui nous a unis par milliers au début de ce mouvement ».

Dans d’autres villes, commeLyon, Rennes ou La Rochelle les interdictions de manifester ont été reconduites.

été lancé sur Facebook avec pour but de peser sur les prochaines élections européennes. Près de 4 000 personnes annonçaient leur participation vendredi matin,laissant craindre d’éventuels dé-

lents de tchatcheur » d’un prési-dent « égal à lui-même dans l’ar-rogance et l’autosatisfaction. » « Je ne suis pas décisionnaire mais on va continuer, c’est sûr, tout est déjà programmé ! » con-cluait-il, évoquant les rassemble-ments prévus ce samedi à Paris et à Strasbourg.

Sur la scène sociale, ce nouvelacte de revendications ne sera pascelui du dénouement. Au contrai-re, dès ce samedi, un « front popu-laire » doit unir syndicalistes et gilets jaunes, avec le soutien des partis de gauche.

Répétition générale du 1er maiLes manifestations prévues se

présentent davantage comme une répétition générale avant la mobilisation du 1er mai, cet « ac-te ultime » où les syndicats appel-lent à une convergence des luttes.

Ainsi, dans la capitale, un cortè-ge partira à 13 heures du quartier Montparnasse pour rejoindre la place d’Italie. À Strasbourg, un appel international au rassemble-ment de gilets jaunes européens a

« R ien de concret », « man-que d’annonces », « pa-

roles en l’air ». Au lendemain du discours d’Emmanuel Macron, les réactions de gilets jaunes ne sesont pas fait attendre, laissant pré-sager de nouvelles mobilisations d’ampleur dans les semaines à ve-nir.

« Riposte »Face au « déni » présidentiel, le

gilet jaune Thierry Paul Valette appelait ainsi à une nouvelle union pour ce XXIVe acte, tandisque Priscillia Ludosky tweetait lessamedis du mois de mai où la « riposte générale » allait s’orga-niser.

De son côté, Jérôme Rodrigues,l’une des figures éborgnées des gilets jaunes, fustigeait les « ta-

On s’attend à une mobilisation d’ampleur ce week-end. Photo Mehdi FEDOUACH/AFP

SOCIAL Manifestations ce samedi

Les gilets jaunes appellent à la riposte généraleAprès les annonces du président Macron jeudi soir, le mouvement des gilets jaunes promet de reprendre de plus en belle ce samedi, pour l’ac-te XXIV.

P ôle emploi note une baissede 0,7 % du nombre de chô-

meurs de catégorie A sur le pre-mier trimestre de l’année 2019. Sur un an, le taux de chômage esten baisse de 1,5 %. Toutefois, au 31 mars, 3 391 900 personnes restaient sans emploi.

À l’inverse, le nombre de per-sonnes issues des catégories B, c’est-à-dire exerçant une activité réduite courte, est en hausse de 0,6 % par rapport au trimestre précédent. Celui des chômeurs de longue durée croît pour sa part de 1,2 %.

Des chiffres à relativiserSur le trimestre, catégories A, B

et C confondues, le nombre de chômeurs reste donc stable, avecun recul de 0,4 % sur un an. Enmoyenne, au premier trimestre 2019, le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi en Francemétropolitaine et tenues de cher-cher un du travail (catégories A,

B et C) s’établissait à 5 603 400.Fin décembre, Pôle emploi

avait recensé en moyenne 3,676 millions de personnes en France inscrites en catégorie A, c’est-à-dire sans aucune activité,

soit son plus bas niveau depuis lami-2014.

Toutefois, ces baisses successi-ves n’ont pas entamé en profon-deur le chômage de masse et no-tamment le chômage de longue

durée qui reste en hausse, car il fait suite à deux trimestres de légères hausses.

Une hausse des embauches ?Dans une récente enquête sur

les « besoins de main-d’œuvre », Pôle emploi a enregistré des in-tentions d’embauche en forte hausse : + 14,9 % pour 2019. Après une augmentation déjà de 18,7 % en 2018, cette hausse re-présente près de 350 000 projets de recrutements supplémentai-res.

D’après l’Institut national de lastatistique et des études écono-miques (Insee), la croissance de-vrait tirer son épingle du jeu au premier semestre, ce qui devrait favoriser l’emploi. L’Institut avaitd’ailleurs noté que « l’impactmacroéconomique à court ter-me » des manifestations des gi-lets jaunes avait « sans conteste été plus faible que son retentisse-ment politique et médiatique ».

Justement, jeudi, lors de sa con-férence de presse en réponse auxrevendications sociales, Emma-nuel Macron avait évoqué un ob-jectif de « plein-emploi » à l’hori-zon 2025. Jusqu’à présent,l’objectif était fixé à 7 % d’ici 2022, un taux de chômage consi-déré précisément par certains économistes comme le plein-em-ploi.

ÉCONOMIE Conjoncture

Le chômage en baisse au premier trimestreLégère embellie sur le front de l’emploi. Selon des chiffres publiés ven-dredi.

6 ACTU FRANCE Samedi 27 avril 2019

LOI06 - V1

Notre-Dame de Paris ne serapas sécurisée avant la fin de

l’été. Les professionnels des bâti-ments historiques, en plein travailpour protéger la cathédrale, pré-viennent qu’il faudra des mois avant de pouvoir même travailler au diagnostic préalable à la res-tauration. « On n’est pas dans la phase des travaux de reconstruc-tion, on est dans la phase des tra-vaux de sauvetage », a souligné vendredi Gilles de Laage, l’un desprésidents du Groupement des entreprises de restauration de mo-numents historiques (GMH).

Mise en place d’un parapluieUne dizaine de jours après l’in-

cendie de Notre-Dame et la réso-nance mondiale qu’il a eu, archi-tectes, enquêteurs et experts enchaînent visites et réunions techniques sur les effets du feu et de l’eau ainsi que l’origine du sinis-tre. Parmi les acteurs à l’œuvre surplace, figurent plusieurs entrepri-ses du GMH. Elles étaient déjà encharge de la rénovation de la flè-che d’où est parti le feu et assurentdésormais la sécurisation du site.

Celle-ci prendra « une durée […]de quatre mois », a estimé l’autre président du GMH, Frédéric Lé-toffé, d’après une estimation ap-proximative. La protection, à la-quelle travaillent quelque 80

personnes, consiste d’abord en la mise en place d’un parapluie, achevée cette semaine, pour pro-téger le site des intempéries.

Éviter un écroulementEnsuite, le cœur du travail con-

sistera à installer un réseau de poutres au-dessus et en dessous de la voûte, afin notamment d’évi-ter un écroulement. « Elles vont rester un certain temps parce qu’elles vont aussi servir […] d’ac-cès pour travailler sur les voûtes »,a détaillé M. Létoffé. Pour permet-tre leur installation, 1 000 mètres carrés de vitraux sont en train d’être enlevés par des entreprises spécialisées.

À partir de la semaine prochai-ne, le retrait des gravats doit débu-ter. Une opération qui doit pren-dre du temps car ils seront examinés attentivement par la po-lice pour déterminer les causes del’incendie. C’est seulement après ces premiers secours que pourra

être envisagé l’état des lieux qui servira de base à la reconstruc-tion. Sur ce diagnostic, les profes-sionnels se montrent prudents, s’abstenant de fournir un calen-drier.

La durée des travaux fait débatLes professionnels modèrent en

revanche leur position exprimée immédiatement après l’incendie quant au délai total de reconstruc-tion. Ils tablaient alors sur dix à quinze ans.

« On peut aller plus vite mais ilfaut que tout le monde se donne les moyens », a estimé M. Létoffé,jugeant qu’il s’agissait de simpli-fier les procédures administrati-ves. C’est qu’entre ces deux prises de position, le président Emma-nuel Macron a tranché pour une reconstruction en cinq ans. Le gouvernement doit présenter ra-pidement un projet de loi à l’As-semblée nationale pour tenir ces délais.

Avant la phase des travaux, c’est une phase de sauvetage qui s’annonce. Photo Lionel BONAVENTURE/AFP

FAITS DIVERS Incendie

La sécurisation de Notre-Dame sera longuePlus d’une semaine après le drame qui a touché la cathé-drale, « la phase des travaux de sauvetage » a débuté. Une étape qui prendra qua-tre mois avant de penser à la reconstruction de l’édifice.

C’ est l’une des principalesmesures de la réforme de

la justice, adoptée en févrierpar le Parlement : les cours cri-minelles, à mi-chemin entretribunal correctionnel et courd’assises, vont être expérimen-tées dès la rentrée.

Selon un arrêté du ministèrede la Justice publié vendrediau Journal officiel, l’expéri-mentation de ces cours, oùcinq magistrats jugeront de cri-mes punis de quinze à vingtans de prison, démarrera, pourune durée de trois ans, le1er septembre dans les Arden-nes, le Calvados, le Cher, laMoselle, la Réunion, la Seine-Maritime et les Yvelines.

« Rendre plus rapide le jugement des crimes »

Cette cour permettra de« rendre plus rapide le juge-ment des crimes et de limiter lapratique de la correctionnali-sation », selon l’arrêté. Actuel-lement, des crimes passiblesdes assises sont requalifiés endélit, avec l’accord des parties,pour être jugés plus rapide-ment en correctionnelle.

C’est le cas de nombreux« v io ls » , requal i f iés en« agressions sexuelles ». Cettecour jugera les crimes punis dequinze à vingt ans de prison.On estime qu’environ 60 %des affaires qui seront jugéesdans ces instances concerne-ront des crimes sexuels.

Devant les sénateurs, en no-vembre, la ministre de la justi-ce Nicole Belloubet avait ex-p l i q u é q u e c e t t eexpérimentation visait à ré-pondre à l’« engorgement descours d’assises ». « Ce sera uneforme de cour d’assises » avec« des formalités allégées » et« cinq magistrats profession-nels », avait-elle ajouté.

La création de cette instance,d’abord baptisée tribunal cri-minel départemental, a suscitéla colère de nombreux avo-cats, qui y ont vu une étapevers la disparition des coursd’assises, qui siègent avec unjury populaire. Les cours d’as-sises continueront à juger lescrimes passibles de peines pluslourdes ou commis en état derécidive, et l’ensemble des cri-mes jugés en appel.

Une nouvelle cour va être expérimentée. Photo Julio PELAEZ

JUSTICE Réforme

Les cours criminelles en test dès le 1er septembre

EN BREFNANTESTrois corps découverts dans une maisonLes corps de trois personnes,un couple octogénaire et leurfille handicapée de 40 ans,ont été découverts dans leurmaison jeudi à Nantes, maisla piste criminelle n’est pasprivilégiée, a indiqué ven-dredi le parquet de Nantes.« La piste criminelle n’estpas privilégiée, on est surune recherche des causes dela mort », a déclaré PierreSennès, le procureur de Nan-tes. Dans une maison auxportes closes, les trois corpsont été découverts jeudi dansun état de décompositionavancée par la police, alertéepar des voisins. Les deux oc-togénaires « avaient de grosproblèmes de santé », a pré-cisé le parquet, indiquantqu’une autopsie aurait lieu

« ces prochains jours » pouréclaircir les causes de cesdécès.

TROYESUn détenu s’évade lors d’une sortie encadréeUn détenu en fin de peines’est évadé jeudi de la mai-son d’arrêt de Troyes lorsd’une sortie sportive enca-drée, mais l’homme n’est pasconsidéré comme dangereux,a indiqué le parquet deTroyes vendredi. « Une en-quête a été ouverte », aprèsl’évasion de ce détenu « quiparticipait à un entraînementsportif à l’extérieur de la pri-son », en vue de participer àun marathon du patrimoineprévu le 8 juin, a indiqué leprocureur de Troyes OlivierCaracotch. L’homme « étaiten fin de peine et devait nor-malement être libéré en octo-

bre ». Il s’était déjà évadéune première fois « dans descirconstances comparables »et à quelques mois de sa libé-ration en 2015, alors qu’ilétait détenu dans une autreprison, a précisé M. Cara-cotch.

SOCIALViré pour s’être mis à genoux devant sa hiérarchie ?Il assure « avoir réagi àchaud ». Un syndicalisteSUD-Rail de la SNCF est me-nacé de licenciement pours’être mis à genoux devantdeux supérieurs hiérarchi-ques, a-t-il lui-même expli-qué à l’issue d’un « entretienpréalable à sanction ». Le20 mars dernier, après un re-fus de promotion, il s’était« agenouillé devant sa chef-fe », lui demandant « si

c’était ça la posture d’agentde maîtrise » que sa hiérar-chie lui reprochait de ne pasadopter, relatent nos confrè-res de Ouest-France. Il s’étaitmis à genoux quelque tempsplus tard devant un autre su-périeur hiérarchique

DISPARITIONJulien Lauprêtre, figure de Secours populaire, est décédéÀ la tête du Secours populai-re depuis plus de 60 ans,Julien Lauprêtre est décédévendredi à 93 ans. L’associa-tion a annoncé que sa mortétait la conséquence d’unechute dans un hôpital. « C’estun ami que tous les membresdu Secours populaire ont per-du aujourd’hui », a fait savoirl’association. Ancien résis-tant, grand officier de la Lé-

gion d’honneur, il avait étéélu à la tête du Secours popu-laire en 1955, à une époqueoù l’association n’était enco-re qu’une petite structure duParti communiste. Il en a faitune des organisations carita-tives les plus connues deFrance, avec son million demembres et ses 80 000 bé-névoles.

Photo Jean-Christophe VERHAEGEN/AFP

7ACTU ZAPPINGSamedi 27 avril 2019

LOI07 - V1

Les internautes mexicains sont furieux ! Une députée localemexicaine, Maria de Lourdes Paz, veut faire voter une loi pourinterdire la vente de bières fraîches dans la capitale. Unmoyen, assure-t-elle, de limiter la consommation d’alcool.Vendues à températures ambiantes, les bouteilles devraientpasser par la case réfrigérateur avant de boire. « Les déci-sions et la bière, ne se prennent pas à chaud », ironisait uninternaute, tandis qu’un autre proposait de vendre les tacos« glacés » afin de lutter contre l’obésité…

MEXIQUEDes bières chaudes contre l’alcoolisme ?

La compagnie aérienne britannique EasyJet a annoncé l’arrêtde la vente de cacahuètes à bord de ses avions. La raison de ceretrait ? Protéger les passagers contre les risques d’allergie.La compagnie demande de plus à ses clients allergiques à lacacahuète de le signaler afin qu’elle prie les autres passagersde ne pas consommer lors du vol de fruits à coque – achetésavant le départ. Les risques allergiques ont pris un reliefparticulier au Royaume-Uni à la fin de l’année dernière aprèsla mort d’une adolescente, après avoir mangé un sandwich« Prêt à Manger » mal étiqueté.

SANTÉEasyjet arrête de vendre des cacahuètes dans ses avions

Le Boss est de retour. Bruce Springsteen a annoncé la sortiede son 19e album « Western Stars », le 14 juin prochain. Unopus « sous influence pop sud-californienne ». Il a expliqué :« Ces chansons nous font voyager sur les autoroutes déserti-ques des États-Unis et nous questionnent sur la solitude,l’appartenance communautaire et l’espoir ». Un premier titre,« Hello Sunshine », et son clip, ont été dévoilés. BruceSpringsteen n’avait plus sorti d’album depuis « High Hopes »,en 2014.

MUSIQUELe nouvel album de Bruce Springsteen sort le 14 juin

J ean-Jacques Savin, 72 ans, en-trera bientôt en mer des Ca-raïbes. L’aventurier, qui tra-

verse depuis quatre moisl’Atlantique à bord d’un ton-neau, a presque gagné son pari.

« Je suis à 450 km de la terre laplus proche, Saint-Barthélé-my », expliquait l’ancien militai-re et baroudeur jeudi au télé-phone. « La traversée seraterminée quand je serai dans leméridien qui entre dans la merdes Caraïbes, ajoute Jean-Jac-ques Savin qui estime pouvoirsymboliquement le franchir lasemaine prochaine. Là, je pour-rai dire, ça y est, j’ai fini, j’aigagné. »

Déjà 121 jours de merCe baroudeur, grand sportif,

s’est lancé à la mer le 26 décem-bre de l’île d’El Hierro dans lesCanaries, pour traverser l’Atlan-tique mû par la seule force descourants. Par goût de l’aventureet amour de la « sensation deliberté », il a déjà passé 121 joursdans son embarcation orange,en forme de tonneau. Fabriquée

dans un petit chantier navald’Arès (Gironde), elle mesure àpeine trois mètres de long, avecun diamètre principal de 2,10 met un espace de vie de 6m2.

Il se baigne tous les joursAprès 4 700 km parcourus

(calculés en ligne droite), l’hom-me est « toujours heureux, (se)baigne tous les jours », avecnéanmoins le « point d’interro-gation » que représente la ques-tion de son arrivée.

Une fois entré en mer des Ca-raïbes, l’homme compte publierla photo de son relevé GPS. « J’ymets un point d’honneur », dit-il, par crainte des « détrac-teurs ». Car Jean-Jacques Savinprojette, quand il sera près descôtes – ce pourrait être dans unedizaine de jours – de trouver uncargo qui puisse le prendre encharge avec son tonneau. Il se-rait alors conduit dans l’idéal enMartinique où l’attendront sa compagne et ses amis.

Jean-Jacques Savin a débuté sa traversée de l’Atlantique le 26 décembre. Photo Georges GOBET / AFP

AVENTURE Des Canaries aux Caraïbes

La traversée de l’Atlantique en tonneau presque validée

Vingt tortues royales relâchées au CambodgeLibres ! Une vingtaine de tortues royales ont été relâchées vendredi dans une rivière, à proximité du village de Boeung Trach (sud du Cambodge) lors d’unecérémonie. L’espèce est particulièrement menacée et a même été proche de l’extinction à cause de la chasse, du trafic et de l’extraction illégale de sable.

Photo Tang CHHIN SOTHY/AFP

EN IMAGE

8 ACTU FORUM Samedi 27 avril 2019

LOI08 - V1

«Une révolution qui a fait pschiiiit »T’te choupetteA propos de l’article : «Ma-cron veut que les Français travaillent plus longtemps»Je n’attendais rien de cette énorme mascarade parce que je n’attendais pas de miracle. Si, j’attends une seule et uni-que chose d’un Président de laRépublique: qu’il prenne ses responsabilités, se comporte comme un homme d’Etat et assume son programme. Il nous a confirmé qu’il venait de découvrir la vie de son peu-ple : famille monoparentale, école, chômage, prise en char-ge du handicap, fiscalité, pou-voir d’achat... Ce que je veux, c’est qu’il cesse de me prendrepour un lapin de 15 jours.

SUR LEPROGRES.FR

«Beaucoup d’autosatisfaction»Daniel Adamczak. Lons-le-Saunier (39).Un très long, trop long préambule, avec un monologue où l’accenta essentiellement été mis sur son autosatisfaction et son auto-con-gratulation. Et toujours son petit sourire narquois de donneur deleçons. Décidément, (Emmanuel Macron) n’a pas compris grand-chose au mécontentement des Français. Une réflexion de plu-sieurs mois pour si peu d’annonces réellement concrètes (...).

Le petit-déjeuner à l’écoleJean Tire. Bagnols (69).Les plus anciens se souviennent du fameux verre de lait voulupar Pierre Mendès-France, distribué dès 1954 dans les écolespour rendre les élèves plus «studieux, solides, forts et vigou-reux».Qu’adviendront-ils avec un complet petit-déjeuner désormaisoffert? Deviendront-ils encore plus intelligents, surdoués, avidesde connaissances, créateurs, ingénieux et prêts, pour se présen-ter plus tard à l’ENA ? Oh mince, elle aura disparu !

LE DESSIN

■L’actualitévous interpelle ? Donnez-nous votre avis. Écrivez-nous par mail : lprforum@leprogres.fr ou par courrier : Le Progrès, page Actu-Forum,4 rue Paul-Montrochet, 69284 Lyon cedex 02

LA QUESTION WEB

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E9ACTU LOIRE ET RÉGIONSamedi 27 avril 2019

42G09 - V1

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N on, le patouès n’est pasmort. A Saint-Romain-en-

Jarez, le groupe de patoisantsLes Galaillos l’a ressuscité de-puis plusieurs années. Aujour-d’hui, ces passionnés vont mêmejusqu’à revisiter, en langue fran-coprovençale, les grands tubesdes tauliers des sixties, Johnnyou Antoine.

L’émulation est née en 2007dans ce petit village des hauteursdu Gier. Annie Chatagnon,membre du groupe, et Annie Fontvieille, coprésidente de laMJC (Maison des jeunes et de laculture), dont Les Galaillos sontune émanation, se souviennent.« La Région avait lancé un appelà projet pour promouvoir leslangues régionales. On a organi-

sé une petite réunion. On s’estrendu compte que beaucoupd’habitants avaient envie de re-parler le francoprovençal ou, carrément, de l’apprendre. »

« Un jeune qui parlait le francoprovençal, on se moquait de lui… »

L’ancienne langue romane par-lée en France, notamment enRhône-Alpes, mais aussi dansles hautes vallées piémontaisesde l’Italie et en Suisse romande,a laissé des traces à Saint-Ro-main-en-Jarez. À presque 90 ans,Claudius Joly et René Virissel,les « piliers » du groupe de pa-toisants, n’ont rien oublié. « Nosparents ne parlaient que le pa-tois. Nous, à l’école, ça nousétait interdit : on était obligésd’utiliser le français. Un jeunequi parlait le francoprovençal,on se moquait de lui… »

La langue, pas morte, a pris sarevanche : ils sont aujourd’hui

une vingtaine, âgés de 6 à 90 ans,à venir s’entraîner une fois parsemaine avec la vigilante com-plicité des deux anciens, ravisd’assurer la transmission. « Ilssont nos correcteurs. Et des fau-tes, ils n’en laissent pas passersouvent ! »

Les Galaillos restituent chaqueannée leur travail sous la formed’un spectacle, qui se joue à gui-chets fermés. En dix ans, le grou-pe a mis le francoprovençal àtoutes les sauces. Cette année,c’est le thème de la vie quoti-dienne dans un immeuble qui aété retenu. La troupe a eu pitiédu public, qui dispose d’un livretpour pouvoir suivre l’histoire.Encore que des expressions tel-les que la potrasse du deuxièmeétage ou le propriétaire non payé pris pour un lapi de tresemaines se comprennent sanssous-titre !

Alors, s’exprimer en franco-provençal, facile ou pas ? « C’estsurtout la prononciation qui est

compliquée. Les accents varientd’un village à un autre, parfoisd’un hameau à un autre .À 400 mètres de distance, çapeut changer. Ça donne parfoislieu à des petites guéguerres se-lon les origines des participants,mais on finit toujours par se comprendre ! »

Les Galaillos, ça signifie « ceuxqui aiment s’amuser ». Les mem-bres du groupe en sont l’illustra-tion parfaite. « On ne se prendpas au sérieux, on n’est pas à laComédie française. Mais qu’est-ce qu’on rigole ! ». Et là, pas be-soin de traduction.

Marie PERRIN

Contact : MJC Saint-Romain-en-Jarez au 04.77.20.88.04.

À Saint-Romain-en-Jarez, les plus anciens se souviennent « qu’à la maison, nos parents ne parlaient que le patois ». Photo Le Progrès/Marie PERRIN

SAINT-ROMAIN-EN-JAREZ Insolite

Ils chantent Johnny en patoiset réveillent le parler d’antan !

« Quand on était enfant, à l’école, il était interdit de parler en patois. » Des décennies plus tard, le francoprovençal a pris sa revanche : à Saint-Ro-main-en-Jarez, le groupe Les Galaillos met cette ancienne langue à toutes les sauces. Et ça pique…

} La prononciation varie d’un village à un autre. À 400 mètres de distance, ça peut changer. ~

Annie Chatagnon,membre du groupe

■Guillaume Roquille, poète ouvrier de Rive-de-Gier, chantre du francoprovençalLes Galaillos ont un « ancêtre » local célèbre :Guillaume Roquille, poète ouvrier né à Rive-de-Gier en 1804 et mort en 1860, à 56 ans.Il publie, dans les années 1830-1840, de nom-breuses plaquettes en francoprovençal lyon-nais, sans traduction française, ce qui est rareà une époque où le français est la langue deprestige et où l’on réserve au patois une placestrictement orale. Dans son ouvrage en versLo Pereyoux (1840), Roquille soutient la pre-mière grève des mineurs à Rive-de-Gier. Il aégalement stigmatisé dans Breyou la répres-sion de l’insurrection lyonnaise de 1834.

■Le francoprovençal, ou arpitanLangue romane parlée en France, en Suisse eten Italie, c’est l’une des trois langues distinctesdu groupe linguistique gallo-roman. L’arpitancomporte des caractères propres qui en fontune langue considérée comme distincte par lalinguistique contemporaine. Il présente égale-ment certains traits communs avec les languesd’oïl et avec l’occitan.Longtemps délaissé ou combattu par les pou-voirs publics, n’ayant eu un caractère officielque très rarement au cours de son histoire,l’arpitan est menacé, mais connaît aujour-d’hui un regain d’intérêt, porté notammentpar des fédérations associatives.

REPÈRES

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10 ACTU LOIRE ET RÉGION Samedi 27 avril 2019

LOI10 - V1

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L’ accident s’est produitpeu avant midi. Selon

les premiers éléments re-cueillis sur place, il serait dûà un malheureux concoursde circonstances.

Deux cyclistes de 22 ans,un homme et une femme,circulaient en direction deVeauchette. Une voiture sor-tait d’une allée le long de laroute, cachée par un mur.Surpris par le nez de la voitu-re, les cyclistes auraient faitun écart sur la gauche et lajeune femme aurait été dés-tabilisée. Un tracteur et saremorque étaient en train dé-

passer les cyclistes au mêmemoment. Le vélo s’est coincésur l’encoche de la remor-que. Et la cycliste est passéedessous.

Héliportée dans un état critique, elle n’a pas survécu

Le conducteur du tracteur,dont la remorque remplie decopeaux de bois s’est renver-sée dans le fossé, est indem-ne. Tout comme le secondcycliste de 22 ans et le con-ducteur de la voiture. Trèschoqués, ils ont été transpor-t é s au C H U de Sa in t -Étienne.

La jeune femme, en revan-che, était dans un état criti-que. Prise en charge par lespompiers de Saint-Galmier,Andrézieux-Bouthéon et Su-ry-le-Comtal, ainsi que par leSamu 42, son pronostic vitalétait engagé. Elle a été héli-

portée en urgence absolueau CHU de Saint-Étienne.Elle est décédée à son arrivéeà l’hôpital. Originaire duChambon-Feugerolles, étu-diante en Staps à l’universitéJean -Monnet de Sa in t -Étienne, elle était fan de

triathlon et de sports en toutgenre, et sapeur-pompier vo-lontaire. Le Sdis (Service dé-partemental d’interventionet de secours) de la Loire apartagé son émotion sur lesréseaux sociaux.

Une enquête de gendarme-

rie est en cours pour détermi-ner les circonstances exactesde l’accident. La route dé-partementale, connue pourêtre accidentogène, a étécoupée le temps de l’inter-vention.

Jérôme DELABY

Le vélo s’est coincé sur l’encoche de la remorque, et la cycliste est passée dessous. Photo Le Progrès/Jérôme DELABY

VEAUCHETTE/SAINT-CYPRIEN Faits divers

Une cycliste perd la vie après une collision avec un tracteurUn accident impliquant un véhicule léger, deux cy-clistes et un tracteur s’est produit vers midi, rue de l’Étang-Nicolas, entre Saint-Cyprien et Veauchet-te. Une femme de 22 ans, originaire du Chambon-Feugerolles, est décédée.

Les faits se sont produits vendredi, aux alentours de 14 h 50.Selon un témoin, le retraité de 85 ans était en train de pêcherautour de l’étang de Croizet-sur-Gand, dans le Roannais,lorsqu’il est tombé dans l’eau après avoir fait un malaise.Arrivés sur place, les pompiers sortent rapidement l’hommede l’étang. Mais il est trop tard. Après un long massagecardiaque, le retraité est déclaré décédé par le médecin duSamu.

CROIZET-SUR-GANDUn homme de 85 ans décède après être tombé dans un étang

Découverte macabre, jeudi en milieu de journée, dans lequartier de la gare à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).sans domicile fixe qui fouillait dans une poubelle, avenueAlbert-et-Elisabeth, a mis au jour le corps d’un bébé sansvie. La police nationale a tout de suite twitté pour signalercette terrible découverte en indiquant qu’une enquêteétait en cours.Selon les premiers éléments, le bébé gisait dans un sacplastique. Une autopsie a eu lieu dans la journée àl’institut médico-légal de Clermont-Ferrand.« Pour l’instant, de nouvelles analyses médicales sontencore engagées, notamment pour savoir s’il s’agit d’unenfant mort avant la naissance ou après, et pour connaîtreavec certitude son âge », a précisé le procureur de perma-nence Bruno Fauh. Il pourrait s’agir d’un bébé né prématu-rément.

Geneviève COLONNA D’ISTRIA

CLERMONT-FERRAND (PUY-DE-DÔME)Le corps d’un bébé découvert dans une poubelle par un SDF

11ACTU LOIRE ET RÉGIONSamedi 27 avril 2019

LOI11 - V1

147419700

Q uelques millimètres delongueur, un corps noiravec des rayures blan-

ches. Peu de doutes, c’est lemoustique-tigre. « Après unhiver relativement doux et desvagues de chaleur précoces,dès février, la saison des mous-tiques a déjà débuté depuisquelques semaines », alerteVigilance-moustiques qui ac-tualise chaque année, les don-nées sur l’insecte aux caracté-ristiques propres.

Courbatures et fièvres

« Il ne fait pas de bruit et nepique pas forcément de nuit,

détaille le professeur PhilippeBerthelot, chef du service in-fectiologie au CHU de Saint-Étienne. Le moustique tigreest surveillé, il peut être levecteur de certaines maladiesvirales comme le chikungu-nya. C’est en piquant quel-

qu’un d’infecté qu’il peuttransmettre une maladie àquelqu’un de sain. C’est pour-quoi sa diffusion est inquié-tante. » Courbatures, fièvres,douleurs articulaires consti-tuent autant de symptômesqui peuvent alerter sur une

infection.Venu d’Asie du sud-est et visi-

ble depuis des années dans lesud de la France et de l’Euro-pe, l’insecte prolifère désor-mais vers le nord.

Face à ce constat, Vigilance-moustique appelle à la partici-

pation citoyenne en déclarantl’insecte sur son site. Pour seprémunir, il faut veiller à nepas laisser d’eaux stagnantesdans son environnement pro-che : vider les soucoupes despots de fleur, retourner seauxou arrosoirs ou encore net-toyer les gouttières. La présen-ce du moustique dans nos ré-gions « est probablement liéeà l’augmentation des trans-ports et aux variations climati-ques », rappelle le professeurBerthelot.

J. P.

Site : www.vigilance-mousti-ques.com

La saison des moustiques a déjà démarré dans plus de la moitié du territoire, favorisée par un hiver relativement doux et des vagues de chaleur précoces. Photo illustration Le Progrès

LOIRE Santé

Vigilance maximale pour le moustique-tigreL’insecte progresse dans la Loire. Il est désormais déclaré officiellement implanté et actif au même titre que cinquante autres départements. Le mousti-que continue sa progres-sion vers le nord.

WEB +Retrouvez la carte des dé-partements impactés par la présence du moustique tigre sur notre site leprogres.fr

L a virée a commencé par unjet de pierre sur une vitrine

du musée Crozatier, ce qui aentraîné le déclenchement del’alarme.

Ils aperçoivent un policier et stoppent leurs méfaits

Les deux jeunes hommes ontensuite, entre 4 et 5 heures, dé-gradé une station météorologi-que de la société ATMO (quimesure notamment la pollutionde l’air) au stade de Causans, ruede la Fonderie. Les malfaiteursont continué leur déambulationdans le centre du Puy-en-Velay,où ils se sont introduits dans leslocaux du journal L’Éveil, pro-bablement en escaladant unegrille intérieure. Là, sans pou-voir entrer dans le service rédac-

tion, ils ont causé de nombreuxdégâts, en déversant deux bi-dons d’huile sur une rotative, enplantant un couteau dans un or-dinateur, et ajoutant quelquesdégradations par le feu.

Ils n’ont pas manqué d’emme-ner trois extincteurs et une fois àl’extérieur, ont commis des dé-gradations. Les deux malfratsn’ont stoppé les dégradationsqu’au moment d’apercevoir unpolicier qui venait prendre sonservice.

Un particulier a déposé plainteaprès avoir été agressé à proxi-mité du commissariat, à 5 h 20,par deux jeunes gens, porteursd’un pied de biche et d’un petitchalumeau.

C’est seulement après ces mé-faits que les deux malfaiteurs sesont rendus au lycée Jean-Mon-net, où les dégâts qu’ils ont cau-sés en incendiant le self, ont étéestimés à 1,5 million d’euros.

Les deux malfaiteurs ne sonttoujours pas identifiés à cetteheure. Le parquet indique que« des constatations minutieusesont été opérées par les servicesde l’identité judiciaire ».

H. D.

LE PUY-EN-VELAY (HAUTE-LOIRE) Faits divers

Incendie à Jean-Monnet : le parcours de deux malfratsL’enquête concernant les malfaiteurs, qui ont agres-sé le proviseur du lycée professionnel et incendié le self de l’établissement, avance à grands pas. Les enquêteurs ont pu retra-cer la virée destructrice de deux des agresseurs.

12 ACTU LOIRE ET RÉGION Samedi 27 avril 2019

LOI12 - V1

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L es bronzes de Bugatti sontdes œuvres d’art extrême-

ment rares. Il s’en vend cha-que année, tout au plus, unedizaine, dans les maisons devente aux enchères. Il y a troisans, Alain Delon s’était sépa-ré de douze de ces bronzes etmarbres du célèbre sculpteuranimalier italien, frère cadetd’Ettore Bugatti, fondateur dela marque automobile Bugat-ti. Douze œuvres d’art quiavaient été adjugées pourplus de 4 millions d’euros.

Jeudi, les Antilopes appri-voisées, présentées à l’hôtel

des ventes du Marais, qui pro-venaient d’une succession deSaint-Étienne, ont bien évi-demment fait l’objet de toutesles attentions.

De belles surprises

Estimé entre 150 000 et200 000 euros, ce beau bron-ze à patine brune sur son so-cle en marbre à écume demer, décrit dans le livre Rem-brandt Bugatti, une trajectoi-re foudroyante, s’est envolé à240 000 euros… Avec lesfrais, l’acquéreur, un collec-tionneur Belge, dont le nom aété gardé secret, devra s’ac-quitter de la coquette sommede 300 000 euros.

Jeudi, les trois commissai-res-priseurs associés, Me Im-bert, Me Carlier et Me Morel,ont aussi adjugé une tapisse-rie en laine et soie à décord’aristoloches, de la fin duX V I e s i è c l e p o u r

160 000 euros, mais égale-ment une huile sur toile si-gnée Wang Yan Cheng pour

23 500 euros.Et puis, presque passée ina-

perçue dans cette vente, une

Renault Gordini 1 300 typeR, mise en circulation en1 9 6 7 , a é t é a d j u g é e à37 500 euros.

Preuve une fois encore queles ventes aux enchères deprovince peuvent réserver debelles surprises…

Frédéric PAILLASfrédéric.paillas@leprogres.fr

Me Édouard Morel, commissaire prieur, a procédé à la vente aux enchères de ce couple d’antilopes signé Bugatti, adjugé à 240 000 euros. Photo Le Progrès/Yves SALVAT

LOIRE Enchères

Les Antilopes apprivoisées signées Bugatti, adjugées 240 000 eurosElles étaient estimées entre 150 000 et 200 000 euros. Les deux Antilopes appri-voisées du sculpteur Rem-brandt Bugatti ont été adju-gées jeudi 240 000 euros à l’hôtel des Ventes du ma-rais, à Saint-Étienne. C’est un collectionneur Belge qui a remporté cette œuvre.

■ Expertises gratuitesTous les jeudis matinsans rendez-vous à hô-tel des ventes du Maraisà Saint-Etienne, rue desDr Müller, entre 9 heu-res et midi ou sur ren-dez-vous en appelant le04.77.32.53.12.

Retrouvez toutes lesventes aux enchères surle site www.interenche-res.com

REPÈRES

13ACTU LOIRE ET RÉGIONSamedi 27 avril 2019

LOI13 - V1

P our ce drôle d’atelier, tout acommencé en 2015, comme

le raconte Florence Grataloup,adjointe au maire de Saint-Héand en charge du comité fleu-rissement et attractivité du villa-g e : « A v e c l e c o m i t éfleurissement, nous nous som-mes demandé comment faire pour avoir des décorations deNoël. Un groupe de bénévoless’est alors proposé pour conce-voir et fabriquer des décora-tions. Nous étions alors cinq ousix. On a fabriqué quelques dé-corations. On avait passé de bons moments et avec quelques retraités qui nous avaient re-

joints, on a décidé de conti-nuer. »

Convivialité et créativité :les maîtres mots de l’Atelier des amis bricoleurs

C’est comme ça à l’Atelier desAmis bricoleurs, tout se fait na-turellement. Le groupe a conti-nué ses créations en fabriquantun manège à propulsion paren-tale et autres insectes géantspour le passage au zéro pestici-de. Rapidement, L’Atelier des amis bricoleurs ne se limite plusaux décorations de Noël et élar-git ses compétences : « On réali-se tout ce que les associationsnous demandent. On a par exemple fait trois toilettes sèchespour la fête de la Batteuse. »

En septembre 2017, l’équipedes Amis bricoleurs déménagedans un nouveau local fournipar la municipalité : « Depuis2017, ça monte en puissance.

Nous sommes de plus en plusnombreux et nos créations sontplus abouties. De fil en aiguillede plus en plus de monde a re-joint l’atelier. Des retraités mais aussi des mamans avec leurs en-fants. Aujourd’hui, l’ateliercompte une vingtaine de mem-bres. » Un succès qui surprend encore Florence Grataloup : « J’aurais jamais pensé que çaprenne une telle ampleur et que les gens aient autant envie devenir. »

Embellir et animer la commu-ne, telles sont les ambitions de ceclub héandais. Mais il joue égale-ment un rôle social important :« On accueille aussi le centre deloisirs l’hiver et l’été. Et le conseilmunicipal des enfants vient de réaliser une dizaine de nichoirspour les mésanges. C’est un es-pace intergénérationnel avec une belle convivialité. Les genssont étonnés quand ils viennent,ils restent. J’ai rencontré beau-coup de personnes du village

que je ne connaissais pas grâce àl’atelier. »

Actuellement, les Amis brico-leurs participent à l’élaborationdu parcours pédagogique de laforêt communale avec tables depique-nique et toilettes sèches.Après la thématique du Pôlenord cet hiver, l’équipe prépare des décorations sur le thème des

fables de La Fontaine et la biodi-versité.

L’Atelier des Amis bricoleurs,tous les mercredis de 9 à 12 heu-res et de 14 à 17 heures, sauf encas de jour férié (l’atelier se réuni-ra ce jeudi 2 mai). Plus d’informa-tions, mairie de Saint-Héand :Tél. 04.77.30.41.23.

Embellir et animer la commune en fabriquant des objets de décoration avec de la récupération, telles sont les ambitions de ce club héandais. Photo Le Progrès/Frédéric CHAMBERT

LOIRE Trophées des maires

L’Atelier des amis bricoleurs donne le sourire à Saint-HéandLes trophées des maires permettent de mettre en lumière des initiatives ambitieuses des commu-nes ligériennes. L’Atelier des amis bricoleurs de Saint-Héand a remporté le Trophée du service à la population. Découverte.

« Ce qui réunit tout le monde, c’est la motivation de se voir et de créerdes choses de ses mains. Il y a une émulation. On se rend compte qu’ensemble on peut faire de belles choses. » Et la créativité ne manque pas. Des palettes deviennent des sapins ; des pots de fleur ; un personnage. Ce n’est pas un club de magie mais bien l’Atelier des amis bricoleurs. L’équipe arrive toujours à détourner un objet pour une nouvelle décoration : « On a fait une fourmi avec des extinc-teurs. Pour cet été, un berceau va être transformé en cigogne. » La récupération fait partie de l’ADN de ce groupe d’amis bricoleurs :« On récupère tout à l’atelier. Ce sont des particuliers qui donnent. On fait un appel de temps en temps sur le bulletin municipal. »

« On se rend compte qu’ensemble, on peut faire de belles choses »

MERCI A TOUS NOS PARTENAIRES

14 ACTU LOIRE ET RÉGION Samedi 27 avril 2019

LOI14 - V1

J ennifer, 34 ans, est rentréechez elle, dans le Roannais.« Elle a fini sa deuxième cu-

re de chimio, précise Olivier,son mari. Elle devrait resterune quinzaine de jours à lamaison. Puis elle retournera àl’hôpital, à Saint-Étienne,pour continuer son traite-ment. »

En janvier, cette maman dedeux enfants, âgés de 2 et5 ans, a été diagnostiquée por-teuse d’une leucémie. Seuleperspective de guérison pourla jeune femme de 34 ans : unegreffe de moelle osseuse. Hé-las, aucun donneur compati-ble n’a été détecté dans sonentourage.

« Les Français sont généreux, on l’a vu avec Notre-Dame »

Mais Olivier, son mari, est uncombattant. Policier à Roan-ne, il a lancé un appel auprèsde ses collègues et amis. UnSOS relayé dans les colonnesde notre journal La Tribune-Le Progrès début avril (1), avecl’espoir de trouver un don-

neur. « Il n’y a pas de personnecompatible avec ma femmedans les fichiers de donneurs.Mais il existe forcément quel-qu’un, en France ou dans lemonde, qui l’est et qui ne le saitpas parce qu’il n’est pas réper-torié. »

Les jours suivants cet appel,de nombreux nouveaux volon-taires, notamment des poli-ciers, s’étaient présentés surles sites de l’Établissementfrançais du sang (EFS) à Roan-ne et à Saint-Étienne pour fai-re tester leur compatibilité.« Ça fait chaud au cœur, re-

mercie Olivier. Ce que les col-lègues ont fait est super. Lahiérarchie avait donné uneautorisation pour qu’ils puis-sent s’arrêter pendant les pa-trouilles afin de faire une prisede sang. C’était phénomé-nal ! »

Malgré cette mobilisation,aucun donneur potentiel n’aété trouvé. « C’est le statu quo.Nous sommes toujours dansl’attente d’une bonne nouvel-le », précise le père de famille.Qui reprend son bâton de pè-lerin. « Bien sûr que je suisd’accord pour relancer un ap-

pel ! Mon seul objectif, aujour-d’hui, c’est de trouver ce don-neur. Même si, après, il faudraencore que la greffe fonction-ne. »

« Ce n’est pas une opération invasive comme une greffe de rein »

Olivier, qui souhaite mettretoutes les chances de son côté,apporte une précision d’im-portance. « Le don de moelleest une procédure très simple :une première prise de sangpour vérifier la compatibilité,puis une seconde pour le pré-

lèvement. Ce n’est pas uneopération invasive commeune greffe de rein par exemple.C’est indolore… Et ça sauvedes vies ! »

Un tout petit geste pour espé-rer voir Jennifer guérir. « LesFrançais sont généreux, on l’avu avec Notre-Dame. Je n’airien contre la cathédrale deParis, évidemment. Mais là, ils’agit d’une vie humaine. Au-dessus, il n’y a rien d’autre… »

Marie PERRIN

(1) Nos éditions du jeudi4 avril.

LOIRE Santé

Don de moelle osseuse : il continue de se battre pour son épouse« Il y a forcément quel-qu’un, en France ou dans lemonde, qui est compatible avec ma femme ! » Olivier, père de famille domicilié dans le Roannais, ne bais-se pas les bras. Son objec-tif : trouver le donneur de moelle osseuse qui pour-rait sauver son épouse, frappée par une leucémie.

Les mots d’Emmanuel Macron prononcés jeudi soir n’aurontpas suffi à apaiser la colère des Gilets jaunes. Ce samedi, ilsse rassembleront de nouveau dans les rues de Saint-Étiennepour l’acte XXIV. Le point de ralliement est fixé à 14 heures,place du Peuple.À Roanne, à la même heure, les Gilets jaunes manifesterontdepuis la place des Promenades.Mais les yeux sont déjà tournés vers le 1er Mai. Si Paris a étédésigné comme rassemblement national, dans la Loire, lesGilets jaunes pourraient se joindre aux cortèges des syndicatsà Saint-Étienne, à 10 heures à la Bourse du Travail et àRoanne.« Le 1er Mai, ça va être chaud. Fin mai, début juin après lesélections européennes, on ne sera pas étonné que les gensreprennent les ronds-points », avait réagi Raphaël Pessoa,engagé dans le mouvement depuis le mois de novembre,après les annonces d’Emmanuel Macron.

LOIREGilets jaunes : à quoi s’attendre dans la Loire ce week-end et le 1er Mai

Jennifer, maman de deux jeunes enfants, a été diagnostiquée en janvier porteuse d’une leucémie. Depuis, son mari Olivier se bat pour trouverun donneur de moelle osseuse compatible. « C’est une procédure indolore, mais qui peut sauver des vies. » Photo fournie par la famille

Dans la Loire, le chômage est en baisse de 1,2 %. On compte désormais 36 640 deman-deurs d’emploi de catégorie A. Dans le département voisin de la Haute-Loire, le nombre dedemandeurs d’emploi tenus de rechercher un travail et sans activité (catégorie A) s’établiten moyenne sur le trimestre à 8 850 personnes. Et bonne nouvelle : ce nombre baisse de1,9 % sur un trimestre (soit -170 personnes) et de 3,9 % sur un an. Toutes catégoriesconfondues (A, B, C, D, E), 19 060 personnes sont inscrites à Pôle emploi en Haute-Loire,soit une baisse de 1,0 % en un an, puisque le département comptait 19 250 inscrits à lamême période l’année dernière. Un chiffre également en baisse de 0,3 % comparé autrimestre dernier. Toujours dans la Haute-Loire, le nombre de demandeurs d’emploi tenusde rechercher un travail, ayant ou non exercé une activité (catégories A, B, C) s’établit enmoyenne à 16 800 au premier trimestre 2019. Ce nombre baisse de 0,4 % sur un trimestre(soit - 60 personnes) et de 0,5 % sur un an. En revanche, les inscrits non tenus derechercher un emploi et sans emploi (catégorie D) ont augmenté de 25,3 %, passant de 910inscrits, il y a un an, à 1 140 personnes. Pour le département, l’ensemble des personnestenues de chercher un emploi sont au nombre de 16 800, soit une baisse de 0,4 % sur untrimestre. Concernant l’ancienneté des inscrits, 8 700 personnes sont inscrites à Pôleemploi depuis moins d’un an dans le département, soit une baisse de 3,9 % en un an.Toutefois, 8 100 personnes sont également inscrites depuis un an ou plus. Un chiffre enhausse de 3,4 % sur un an.

LOIRE/HAUTE-LOIREEmploi : le nombre de chômeurs en légère baisse

15ACTU SAINT-ETIENNESamedi 27 avril 2019

42G15 - V1

D u 8 avril jusqu’à ce vendre-di, ceux qu’on appelle les

« lignards » de la Stas (Sociétéde transports de l’aggloméra-tion stéphanoise) ont travailléde nuit.

Les « lignards » (ils sont dix),ce sont les employés en chargede l’entretien du matériel rou-lant et des infrastructures du ré-seau de transports en commun.

Durant ces trois semaines, leurtâche a consisté à rénover lesstructures du trolleybus sur unepartie de la ligne M7, entre leboulevard Valbenoîte et le coursFauriel en passant par la placeEdmond-Maurat.

« On a juste changé les lignesaériennes, qui n’avaient pas étédémontées mais qui n’avaientpas été utilisées depuis trente-cinq ans », explique Éric Laisne,directeur de la communicationà la Stas.

Vingt-deux trolleysà batterie rechargeable

Ces travaux visent à préparerle grand retour du trolleybusdans les rues stéphanoises.Sa in t -É t ienne Métropole(SEM) a en effet décidé, dans lecadre de sa politique de déve-loppement durable, de miser surce véhicule à zéro émission deCO2 (comme le tram).

L’avantage, c’est que Saint-Étienne fait partie des cinq seu-

les villes françaises à disposerd’un réseau de lignes aériennes.Et des trois, avec Lyon et Limo-ges, qui l’exploitent encore.

Même si, aujourd’hui, seule laligne M3 (La Cotonne-Terrenoi-re) est concernée, avec neuf vé-hicules qui circulent de façonintermittente.

SEM a décidé de redéployer cemoyen de transport aussi an-cien qu’écologique. La Métro-pole va acquérir, pour 17 mil-l ions d’euros , v ingt -deux

trolleybus dernière génération,dotés du système IMC (in mo-tion charging) : ils sont équipésde batteries qui se rechargentpendant qu’ils circulent sous laligne électrique, ce qui leur per-met de se passer du réseau surcertaines portions.

Ils peuvent fonctionner à 60 %sur le filaire et à 40 % sur labatterie, avec une autonomie d’une vingtaine de kilomètres,voire plus. Le passage du filaireà la batterie et inversement s’ef-

fectue en quelques secondes lorsque le véhicule est à l’arrêt.

C’est pour cela que la Stas n’apas besoin d’installer des câblestout au long de la M7, maisseulement de remplacer ceuxprésents de manière alternative.

Ces nouveaux trolleybus 2.0renteront progressivement encirculation à partir de fin 2019ou début 2020. Les cinq pre-miers seront mis en service surla ligne M7, de Bellevue à Mi-chon. Cinq autres suivront dans

la foulée.Les douze derniers, eux, se-

ront destinés à la M3, où ilsremplaceront les vieux modèlescirculant actuellement. Mais là,ce ne sera pas avant 2021.

À plus long terme, les élus mé-tropolitains aimeraient égale-ment faire circuler des trolley-bus sur la ligne M6 (square Violette-IUT), ce qui passeraitpar l’acquisition d’environhuit autres véhicules.

Loïc TODESCO

Durant trois semaines, des équipes de la Stas ont rénové les structures du trolleybus sur une partie de la ligne M7 entre le boulevard Valbenoîte et le cours Fauriel. Photo Le Progrès/Hubert GENOUILHAC

SAINT-ÉTIENNE Transports

La Stas prépare le grand retourdes trolleybusPendant trois semaines, les services de la Stas ont installé de nouvelles li-gnes aériennes sur une partie de la ligne M7, qui accueillera, d’ici fin 2019-début 2020, des trolley-bus nouvelle génération.

Les nouveaux trolleybus stéphanois seront construits par lessociétés Solaris et Skoda (pour ce qui est de la motorisation),en Pologne et en République tchèque.D’une longueur de 12 m et d’une largeur de 2,55 m, ils serontdotés de trois portes (une centrale et deux latérales). Ilscomprendront 22 places assises plus une place PMR (per-sonnes à mobilité réduite), et leur capacité sera de94 voyageurs. Ils offriront le même confort que les autresvéhicules de la Stas, avec la climatisation, le wi-fi…Leur châssis sera en inox, une matière qui résiste mieux auxintempéries. Leur durée de vie sera de 25 ans (contre 20 ansmaximum pour un bus classique).Leur terminus sera le Transparc, rue Pierre-Coppel à LaRivière, qui est le dépôt historique des trolleybus.

Des véhicules construits en Pologne et en République tchèque ■Rue Antoine-Durafour

en juilletLe même type de chantier se déroulera à partir de juillet, mais sur un linéaire beau-coup plus important : près dedeux kilomètres, rue Antoi-ne-Durafour. Là, les travaux devraient durer un mois au minimum, toujours de nuit pour atténuer l’impact sur la circulation. Au total, ce sont 4 500 heures de travail cumu-lées qui seront nécessaires pour rénover les câbles de la ligne M7. Un investissement de 1,2 million d’euros HT.

REPÈRES

Les lignes aériennes de la ligne M7, qui n’ont jamais été démontéesmais qui n’ont pas été utilisées depuis trente-cinq ans,doivent être changées. Photo Le Progrès/Hubert GENOUILHAC

16 ACTU SAINT-ETIENNE Samedi 27 avril 2019

42G16 - V1

L es simulateurs virtuels en9D sont encore peu répan-

dus en France. Il y en a pour-tant un à Saint-Étienne, dansla rue Francis-Garnier.

Au numéro 12, la boutiquene paie pas de mine. À l’inté-rieur, deux étranges œufs lumi-neux attirent pourtant le re-gard. Youssef Najem a investidans cette grosse machine, ve-nue de Chine, il y a un an. Et ilavait de grandes ambitionspour elle.

Il tient depuis 2014 un maga-sin d’accessoires et de répara-tion de téléphonie, LyssoElectro, et dispose d’un grandlocal qu’il n’utilisait qu’en par-tie. Alors, pour combler le vi-de, il a eu l’idée d’installer cesimulateur.

Le principe : on s’assoit, seulou en duo, dans ces gros œufsarticulés. On choisit l’un des99 jeux disponibles, on enfileles lunettes de réalité virtuelle.

Et c’est parti pour une baladeau-dessus de Dubaï ou, pourles amateurs de sensations, uncircuit vertigineux sur desmontagnes russes, un vol auxcommandes d’un avion (dirigégrâce à des manettes)…

Les œufs bougent en rythmeet l’immersion virtuelle, de 4 à9 minutes selon les jeux, est

totale (mais bien sûr interditeaux moins de 5 ans et décon-seillée aux personnes suscepti-bles de faire une crise d’épilep-sie).

Il y a un an, Youssef Najemcroyait dur comme fer au suc-cès de son simulateur. Il envi-s agea i t même d’acheterd’autres machines par la suite,jusqu’à éventuellement démé-nager pour créer une salle dejeux.

Un rêve : ouvrirune salle de jeux

Sauf qu’il s’est vite renducompte que l’emplacement desa boutique était loin d’êtreidéal. À l’écart de la place Jean-Jaurès, dans une rue peu pas-sante, sa machine reste seule.

Mais Youssef Najem ne bais-se pas les bras. Il cherche unlocal plus central, « le plusproche possible de la Grand-Rue, pour être plus visible ».Son rêve : pouvoir ouvrir unesalle à Steel, le futur pôle decommerce et de loisirs duPont-de-l’Ane.

Un rêve qu’il n’a pas lesmoyens de réaliser pour l’ins-tant. « J’aimerais trouver desfinancements », souffle-t-il,toujours persuadé que le côténovateur de son projet ne peutque séduire les Stéphanois.

Mélina RIGOT

Lysso Electro, 12, rue Francis-Garnier. Ouvert du mardi ausamedi de 15 à 18 heures.Tarifs : 5 euros la partie ou10 euros les trois parties.

Avec ses sièges articulés et ses lunettes de réalité virtuelle, le simulateur emmène le joueur dans un volen avion, des descentes de montagnes russes, des balades au-dessus de Dubaï… Photo Le Progrès/Mélina RIGOT

SAINT-ÉTIENNE Rue du commerce

Un simulateur virtuelqui a du mal à décollerL’idée est bonne. L’empla-cement, pas du tout. Le seul simulateur en 9D de la Loire est, depuis un an, caché dans la rue Francis-Garnier. Peu de gens vien-nent s’y offrir un vol vir-tuel.

À 24 ans, Toufik Akkouche etJamal Bouchfira ont décidé de selancer et d’ouvrir leur premier commerce. C’est chose faite de-puis le 13 avril : B & A House,rue José-Frappa.

Leur spécialité : le linge de mai-son. « Jamal a travaillé chez Au-chan et il s’occupait de ce type derayons, explique Toufik, ancieninfirmier. Comme il connaissaitdéjà ces produits et qu’on avait envie depuis longtemps de mon-ter un projet ensemble, on s’estdit pourquoi pas ? »

Rideaux, draps, serviettes,donc, mais surtout à petits prix.Les deux jeunes entrepreneurs ytiennent : « Chez nous, pour 20 euros, on repart déjà avec

plusieurs produits. »Des rideaux dès 8 euros, des

plaids pour 4,50 €. « On veutdémocratiser ces produits, indi-que-t-il. Par exemple, on venddes coussins à mémoire de for-me pour 14 euros. »

Toufik et Jamal ont déjà prévud’organiser des foires avec desobjets à très bas prix, dès le moisde mai. En attendant, ils comp-tent sur leurs tout premiersclients pour faire fonctionner le bouche-à-oreille.

Claire THOIZET

B & A House. 16, rue José-Frap-pa. Ouvert du mardi au samedide 9 à 19 heures et le lundide 14 à 19 heures.

Toufik et Jamal sont des amis d’enfance. À 24 ans, ils ont décidé de se lancer et d’ouvrirun commerce ensemble. Photo Le Progrès/Claire THOIZET

Du linge de maison pour tous les portefeuilles chez B & A House

17ACTU SAINT-ETIENNESamedi 27 avril 2019

42G17 - V1

Marché aux fleurs, festival, spectacles humoristiques et musique sont au programme ce week-end. Découvrez notre sélection diversifiée.

SAINT-ÉTIENNE Où sortir

Nos idées de sortiespour vous divertir ce week-end

La ville de La Talaudiè-re organise la 13e édi-tion du marché auxfleurs. Les exposantsproposeront des pro-duits autour des plantes,des fleurs, mais aussides produits du terroiret de l’artisanat. Buvetteet restauration.

Dimanche 28 avril de 9à 18 heures, au Parcmunicipal.Entrée gratuite. Comitédes fêtes.Tél. 04.77.53.92.00.

Des fleurs à foison. Photo Progrès/Marcel RASCLE

Marché aux fleurs à La Talaudière

Venez exposer à partir de 7 heures ou chiner sur laplace Garibaldi, quartier du Soleil. Vide-greniersorganisé par la Maison de quartier du Soleil

Samedi 2avril ? de 7 à 13 heures, sur la place Garibaldi.Tarif 6 euros l’emplacement (place de parking). Maison dequartier du Soleil tél. 04.77.25.94.70.

Vide-greniers sur la place du Soleil

Japan & Co : L’Amicale laïque de Côte-Chaudevous emmène dans l’univers de la culture japonaiseet tout ce qui gravite autour: la cuisine, le dessin, lalittérature, les jeux familiaux, l’art de vivre, le sport,les jeux vidéo, la musique, l’art de vivre au Japon, la«zen attitude». Concert Astero-H, c’est 5 pirates del’espace déjantés qui reprennent en live des généri-ques de dessins animés de toutes générations, enversion Rock ! Ce concert se déroule dans le cadredu salon Japan & Co.

Samedi, de 10 à 18 heures, amicale laïque de Côte-Chaude. 11, rue André-Chenier. Concert à 17 heures,Plein tarif 2 euros, accès adapté aux personnes àmobilité réduite. Gratuit cosplayeurs. Amicale laïquede Côte-Chaude. Tél. 04.77.32.57.95.

La culture japonnaise au rendez-vous ce samedi, à l'amicale laïque de Côte-Chaude. Photo fournie par l’Amicale laïque de Côte Chaude.

Festival Japan & Co et concert Astero-H

Venez voir, rire et applaudir la nouvelle comédie de PhilippeAyanian et Quentin Jaffrès : Gaga de Saint-Etienne, 100 %stéphanois, 100 % historique, 100 % comique.

Dimanche à 19 heures à la Comédie Triomphe au 4, square Violette.Plein tarif : 15 euros. Réservations Tél. 07.83.97.63.60.

Gagas de Saint-Étienne avec P. Ayanian et Q. Jaffrès. Photo Le Progrès/Photo fournie par l’organisateur

Spectacle Gaga de Saint-Étienne

Bernard Bruel chante les grands succès de la chansonfrançaise : Brel, Aznavour, Ferré, Reggiani.

Samedi à 20 h30 et dimanche à 15 heures au Théâtre de pochedes Brankignols au 36, rue Badouillère. Entrée : 10 euros.Théâtre de poche des Brankignols tél. 06.11.38 .37 65.

Les grands succès de la chanson française aux Brankignols ce week-end Photo mise à disposition par le Théatre les Brankignols

Bernard Bruel chante les succès de la chanson française

Le Clapier présente Soande retour avec un nouvelalbum 10 ans de cavale…La première partie sera as-surée par Daytona.

Samedi à 20 h 30 au Clapierau 2 boulevard Pierre-Men-dès-France. Plein tarif : 14. Gratuit pour les moins de12 ans.L e C l a p i e r t é l .06.22.62.14.69.

Soan et 10 ans de cavale. Photo Le Progrès/Romain GAVIDIA

Soan et Daytona sur scène

18 ACTU SAINT-ETIENNE Samedi 27 avril 2019

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Porté par l’amicale laïque Mi-chelet, l’espace Alfred-Sisley

et le centre social Le Colibri, le projet Républiqu’uns a permis à une trentaine de jeunes de se questionner sur la citoyenneté. C’est après avoir travaillé autour de trois thèmes, que sont l’école, les loisirs et la société, qu’ils ont pu faire part de leurs constats et problèmes, mercredi, au maire, Gaël Perdriau, accompagné de nombreux élus municipaux.

« On a beaucoup moins d’avantages qu’avantavec le Pass’Région »

« Nous avons voulu faire partde nos constats et donner des idées de solutions pour améliorerces derniers », explique Hind Zaarouri, jeune de l’espace Al-fred-Sisley. Brassant de nom-breux points, les bilans dont ont fait part les jeunes concernaient autant la ville que les autres col-lectivités locales et l’État. « On a beaucoup moins d’avantages qu’avant avec le Pass’Région. Que ce soit pour l’accès au ciné-

ma ou pour l’achat de livres », précise Wiem Khayal, participan-te à l’action avec l’amicale laïque Michelet. « Cette année nous n’avons que 8 euros sur le Pass pour acheter des livres. C’est par-fois moins que le prix d’un livre. »

Horaires et fréquences des busde la Stas, coût important de la carte OùRA pour les familles ou encore baisse des aides pour obte-

nir le Bafa (Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur) étaient autant de doléances des jeunes. « On a des aides de 90 euros pourpasser le Bafa qui en coûte 900 »,développe Lydia Cheurfa du cen-tre social Le Colibri. « Tout le monde ne peut pas se le payer. »

« Nous espérons sincèrementqu’il y aura une prise en compte de certaines de nos requêtes qui

sont concrètes et réfléchies. Ce projet a suscité une réelle curiosi-té pour tous. Avec lui, nous avonspu mieux comprendre le sens de la citoyenneté et de l’engagement.Cette expérience a eu un impact positif dans notre façon d’appré-hender le futur », conclut Hind Zaarouri.

Lors de leur rencontre avec lemaire et ses adjoints, les jeunes

ont pu avoir quelques réponses, notamment concernant des changements à venir pour le Pas-s’Région. Cette rencontre aura également permis aux jeunes de s’apercevoir que certaines struc-tures et dispositifs, répondant à leurs questionnements, existaientdéjà.

De notre correspondantMikael MIGNET

Les jeunes des trois structures se sont retrouvés la veille pour préparer la rencontre avec le maire. Photo Le Progrès/Mikael MIGNET

CENTRE-VILLE Citoyenneté

Des jeunes rencontrent le maire pour lui faire part de leurs attentesTemps fort du projet Ré-publiqu’uns, la rencontre avec le maire de Saint-Étienne aura permis à près d’une trentaine de jeunes, âgés de 15 à18 ans, de trois structures sociales, de faire part de leurs attentes et proposi-tions.

« Les vacances de Pâques seterminent . En neuf joursd’ouverture nous avons eu194 enfants et jeunes. Ils ont puprofiter des animations de la vil-le, comme la Biennale design etassister à une pièce de théâtreau Verso, In extremis, sur le thè-me de l’immigration avec un tra-vail avec l’auteur. Des activitéssportives, ont eu lieu, entreautres, au parc de Solaure. »Voilà le bilan que tire PhilippeChastel, directeur de l’espaceBor i s -Vian . I l cont inue : « Maintenant, un autre définous attend. Du 30 avril au11 mai, nous proposons aux fa-milles 10 jours sans écran.

Nous avons constaté que les en-fants, dès 8 ans, ont des porta-bles, qui ne sont pas de simples

téléphones. Nous voulons tra-vailler sur le fait qu’il faut s’enprotéger, notamment avec In-ternet. Des études démontrentqu’ils peuvent y passer trois heu-res par jour. Au-delà de l’aspect“on se décolle des écrans”, noussouhaitons aller sur des actionsd’aide à la parentalité. Montrerque l’on peut passer du tempsavec ses enfants avec des chosestrès simples y compris financiè-rement. C’est une première,un bilan sera fait pour prévoir lasuite à donner. »

Espace Boris-Vian.3, rue Jean-Claude-TissotTél. 04.77.41.07.26.

Philippe Chastel et son équipe ont élaboré un programme pour les familles Photo Progrès/MARIE LOUISE SAVOY

CHAVANELLE Loisirs

Un défi attend l’espace Boris-Vian :10 jours sans écran du 30 avril au 11 mai

➤ Mardi 30 avril, à 19 h 30 : construction, déconstruction,découverte du Kapla.➤ Jeudi 2 mai, à 19 heures : cartes, dés, dames et petitschevaux, soirée jeux de société.➤ Vendredi 3 mai, à 19 heures : c’est pas vraiment du sportmais… Jeux collectifs.➤ Samedi 4 mai, à 14 heures : Je sème et je récolte, atelierjardinage.➤ Dimanche 5 mai, à 10 heures : Un dimanche à la campa-gne, course d’orientation et visite d’une ferme.➤ Lundi 6 mai, à 19 heures : Appelez-moi Picasso, atelierarts plastiques.➤ Mardi 7 mai, à 19 h 30 : Autour de la chanson française,spectacle de contes, par la compagnie Poudre d’esperluette.➤ Jeudi 9 mai, à 19 heures : Les sciences n’ont aucun secretpour nous, avec les passeurs de sciences de l’école des Mines.➤ Vendredi 10 mai, à 19 heures : Trois petites notes demusique, découverte des instruments avec Guy Thévenon.➤ Samedi 11 mai, à 10 h 30 : barbecue party, marché,atelier cuisine et partage du repas.

Tout est gratuit, il faut simplement s’inscrire et prévoirun pique-nique.

LE PROGRAMME

19ACTU SAINT-ETIENNESamedi 27 avril 2019

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« À la suite de notre der-nière assemblée gé-

nérale, nous avons vu deuxmembres importants de l’asso-ciation quitter le bureau pourraisons personnelles », expli-q u e I b r a h i m M e s s a d .« Jeannette Preynat a beau-coup donné à l’associationpendant de nombreuses an-nées. Quant à Alain Nourris-son, il a fait savoir qu’il étaittoujours prêt à nous aider. »

« Malgré le turn-over,les jardiniers partants sont vite remplacés »

Avec 107 adhérents, l’asso-ciation des jardins des Plata-nes affiche complet et possèdeune liste d’attente. Les quel-ques jardins actuellement li-bres devraient vite trouver pre-neur. « Nos adhésions sonttrès accessibles et malgré leturn-over, les jardiniers par-tants sont vite remplacés. »

Si l’association se porte bien,son conseil d’administrationcontinue d’innover. « Nousaimerions avoir une ruche ausein des jardins. Nous éva-luons actuellement la faisabili-té de ce projet et nous noussommes tournés vers d’autresassociations en ayant déjà une.

On ne peu t pa s me t t r eune ruche n’importe où. Nouspoursuivons aussi notre travailavec l’association Handi jar-dins 42 que nous accueillons etsouhaitons poursuivre notreouverture vers l’extérieur.Nous sommes ouverts àd’autres partenariats, notam-ment avec les scolaires. Nousvoulons aussi interdire dansl’année l’usage des pesticides,herbicides et insecticides »,ajoute le nouveau président.

Quelques petits détailsà régler avec la Ville

Malgré tout, l’associationdoit faire face à quelques me-nus soucis notamment concer-nant des sapins, plantés par laVille il y a déjà plusieurs dizai-nes d’années, servant en partiede clôture aux jardins mais de-venus gênants avec le temps.« Il faudrait que la Ville inter-vienne pour tailler les arbresen hauteur. Nous ne pouvonspas le faire nous-mêmes », ex-plique Ibrahim Messad avantde poursuivre : « Nous avionsaussi un problème de fuited’eau. Nous avons cherchéd’où cela provenait et fait inter-venir les services de la commu-ne mais ils nous ont expliquéque le coût de la réparationserait supérieur au coût de lafuite. Nous avons égalementencore une dizaine de caba-nons anciens et potentielle-ment dangereux qui doiventêtre changés. Il devait y enavoir cinq changés par an maisen 2018 il n’y en a pas eu. Nousespérons que nous certains se-ront remplacés cette année. »

De notre correspondantMikael MIGNET

Ibrahim Messad, le nouveau président des jardins des Platanes. Photo Le Progrès/Mikael MIGNET

CÔTE-CHAUDE Association

Changement de présidencepour les jardins des PlatanesLes jardins des Platanes ont changé de président. À la tête de l’association depuis une dizaine d’an-nées, Alain Nourrisson a cédé sa place à Ibrahim Messad. Un changement dans la continuité pour l’association qui souhaite mettre en place de nou-veaux projets.

Contactée, Alexandra Custodio, adjointe au maire en charge des parcs et jardins, a souhaité apporter quelques précisions concernant les problèmes ren-contrés par les jardins des Platanes.« Nous avons un programme d’élagage en interneet il était prévu que nous intervenions en décembremais nous avons pris du retard à cause des intem-péries qui ont eu lieu au dernier trimestre 2018.L’équipe a été mobilisée sur des actions de miseen sécurité de nombreux sites. Les entreprisesprivées étaient, elles aussi, débordées. Nous rattra-pons notre retard petit à petit et devrions intervenir

aux jardins des Platanes courant mai. »Concernant la réfection des cabanes, l’élue s’éton-ne. « La demande n’a pas été faite. Il faut que les jardins fassent leurs demandes pour que nous puis-sions les traiter et les intégrer à notre plan triennal, en lien avec les jardins Volpette et la fédération desJardins familiaux de la Loire. »Alexandra Custodio confirme également la présen-ce de fuites : « Nous sommes vigilants et avons misle réseau d’eau du jardin sous surveillance, au cas où la situation venait à empirer mais, en l’état, une intervention n’est pas pertinente. »

Alexandra Custodio : « Nous avons prisdu retard à cause des intempéries »

144968100

C’est ensemble que les trois clubs : Soroptimist, InnerWheel et Kiwanis ont remis, jeudi, un chèque de 900 eurosà l’association SOS Violences conjugales 42. En effet, grâceà l’organisation d’une pièce de théâtre, les trois clubsstéphanois ont pu remettre la totalité de leurs bénéficespour soutenir l’organisation de loisirs et de vacances pourles enfants des femmes victimes de violence de la part deleur conjoint. À savoir que l’association SOS Violencesconjugales a reçu, en 2018, plus de 450 personnes à sespermanences d’accueil, dont 18 hommes.

SOS Violences Conjugales 42, 96, rue Bergson.Tél. 04.77.25.89.10. Numéro national au 3919.Permanences d’accueil quotidiennes.

BERGSONUn chèque de 900 euros pour soutenir l’association SOS Violences conjugales

Au centre, avec le chèque, la présidente de SOS Violences conjugales, Michèle Badiou, entourée des responsables des trois clubs donateurs :Soroptimist, Inner Wheel et Kiwanis. Photo Le Progrès/Sylvie JOURGET

20 ACTU COURONNE STÉPHANOISE Samedi 27 avril 2019

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Amine, comment vous sen-tez-vous au centre de loisirs de Sorbiers ?

« Je suis super à l’aise. C’estun super endroit pour faire cejob. J’ai toujours aimé tra-vailler auprès des enfants etj’ai toujours été très à l’aisedans ce milieu et là. Je suisravi. »

« Je compte reprendre mes études pour continuer dans ce milieu »

Que faites vous dans la vie ?

« J’habite Saint-Chamond etj’ai travaillé comme assistant

d’éducation dans un collège.À la rentrée prochaine, jecompte bien reprendre mesétudes pour continuer dansce milieu. C’est un bel objectifpour moi. »

« Travailler à Sorbiers est une chance »

Comment ça se passe avec les enfants au quotidien ?

« Travailler à Sorbiers, c’estune chance ! Je connaisd’autres centres et je peuxvous dire qu’ici, les enfantssont cools, respectueux desrègles et des adultes et àl’écoute des consignes… C’estun régal. »

Quelles sont les activités que vous préférez enca-drer ?

« Sans hésiter les activitésextérieures, le sport, parexemple ou les sorties, com-me jeudi dernier. C’était unebelle journée passée au parcanimalier de Peaugres. »

Amine Elouaryaghli est entouré de Djenet, Gaëlle et Marie au centre de loisirs des 7-12 ans. Photo Le Progrès/Xavier BESSON

SORBIERS Centre de loisirs

Amine Elouaryaghli : « J’ai toujours aimé travailler avec des enfants »Amine Elouaryaghli est l’un des cinq animateurs du centre de loisirs du centre social (7-12 ans) de cette quinzaine. Un petit job qu’il prend très à cœur lui, qui veut repren-dre ses études à la pro-chaine rentrée.

Mercredi, dans le cadre del’exposition qu’elle tiendra jus-qu’au 31 mai à La Maison duPassementier, Jeanne Goutellea accueilli une dizaine de per-sonnes pour un atelier de tres-sage manuel. Elle a notam-ment exposé ses œuvrestextiles qu’elle a réaliséesautour du tartan.

C’est selon une technique detressage japonaise (dite kumi-himo) que les élèves étaientinvités à pratiquer sur un petitgabarit, soit un cordon, un la-

cet, ou encore un bracelet enfil de coton. Un cordon trèscoloré élaboré selon cettetechnique figure en bonne pla-ce au sein de l’exposition, carcette méthode peut être appli-quée à toutes les tailles.

Venus parfois de plusieurscommunes avoisinantes, lesparticipants ont travaillé stu-dieusement et dans une am-biance détendue avec les saint-jeandaires avant, bien sûr, derepartir chacune avec leur pe-tit chef-d’œuvre.

Jeanne Goutelle (debout) n’a pas été avare de conseils auprès de ses élèves. Photo Le Progrès/Martine BROSSARD

SAINT-JEAN-BONNEFONDS Maison du Passementier

Une technique japonaisepour réaliser un bracelet

Ils sont 16 au total, âgés entre16 et 17 ans, à avoir été récem-ment recrutés par la communepour occuper un « job mairie »durant les vacances scolaires.

Une opération qui s’étendra durant les mois de juillet et août

Ils seront pour la plupart àpied d’œuvre en juillet et finaoût mais les trois premiers(Kevin, Loïc et Micipsa) onttravaillé durant ces vacancesde printemps. Les choses sé-rieuses ont débuté avec com-me objectif prioritaire le dés-herbage des rues de Villars, untravail effectué avec tutorat ausein des services techniques.Pour ces jeunes recrues, cettemission est de courte durée :deux semaines avec un tempsde travail cumulé maximumde 45 heures. De quoi se forgerune petite expérience profes-sionnelle et se faire un peud’argent de poche en se met-tant utilement au service de lacollectivité.

En tandem, au sein des services techniques, ces jobs mairie sont essentiellement affectés aux tâches de désherbage des rues de la commune. Photo Le Progrès/Pierre THIOLIÈRE

VILLARS Initiative

La Ville lance une opération désherbage pour les jobs mairie auprès des jeunes

21ACTU COURONNE STÉPHANOISESamedi 27 avril 2019

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Après une série d’exposi-tions sur les hameaux dis-parus de Saint-Victor-sur-L o i r e , l a c o m m i s s i o nRacines des Amis de Saint-Victor s’est attaquée auxoutils d’antan. Un beau challenge relevépar les bénévoles de l’asso-ciation pour retrouver cesustensiles du travail quoti-dien. « Si l’on nous avait ditqu’un jour nous ferions uneexposition sur les vieuxoutils de notre région, nousaurions dit ce n’est pas pos-sible », expliquait Jean PaulHenry membre de la com-mission. Et de rajouter : « CharlesMazancieux et sa ténacité atout fait pour que ça ledevienne ». Au final, c’est une belleexposition qui est née dansla grande salle du château.

Exposition visible jus-

qu’au 5 mai qui détaillegrâce aux recherches deshistoriens locaux, l’utilisa-tion de ces outils notam-ment en terre Croque-ceri-se.

Charles Mazancieux a été une des chevilles ouvrières de l’exposition Photo Le Progrès/Lionel FAURE

SAINT-VICTOR-SUR-LOIRE Exposition

La commission Racines affiche des outils d’antan

L’adjudication faite par maîtreFrédéric Brossat, commissai-

re-priseur a eu lieu ce jeudi matin. Les éventuels repreneurs sont ve-nus nombreux lors des jours qui ont précédé la vente pour décou-vrir les lieux, le matériel, mais le jour J les enchères furent très vite menées, les acheteurs potentiels ne se bousculant pas au portillon.

Les murs de l’Auberge appar-tiennent toujours à Didier Krol qui les avait rachetés à la famille Bathiard en 2011. Étaient donc envente uniquement jeudi matin le fonds de commerce de restaurant,salon de thé, plats à emporter. Les éléments incorporels : droit au bail, clientèle, achalandage et les éléments corporels : inventaire

des matériels suivant une liste préétablie

Le fonds de commerce pour 7 000 euros

Avant que ne débute la venteproprement dite, maître Frédéric Brossat a rappelé les différentes composantes de cette vente.

« Aujourd’hui, nous vendons lefonds de commerce en état et ce qui existe à ce jour, tenant compte que certains éléments inscrits sur la liste. Les fauteuils et parasols ont disparu.

Le loyer annuel, révisable cha-que année, s’élève à 21 000 euros HT et la taxe foncière à environ 1 400 euros. Pour cet établisse-ment, le dépôt de garantie se mon-te à 1 750 euros. Des sommes aux-quelles il faut ajouter les frais de vente : 14,4 % en judiciaire ».

L a m i s e à p r i x f i x é e à11 000 euros n’a été acceptée par personne. À 7 000 euros, c’est Do-minique Capaldo qui a été le seul et unique intéressé.

C’est donc lui qui prendra les rê-nes des Granges à La Fouillouse.

« J’aimerais faire des formations, de la pédagogie avec les écoles »

Le nouveau boss n’est pas unnéophyte dans la restauration puisqu’il a tenu les fourneaux de La Ciboulette à Saint-Étienne puisceux de la Grande Bouffe à Roche-la-Molière. Actuellement, il est pa-tron de La Pinatelle.

« J’ai eu un coup de cœur pourcette Auberge des Granges, mer-veilleusement bien placée. Tra-vailler au vert a toujours été un rêve pour moi », confie le restau-rateur.

Et de poursuivre : « Dans un pre-mier temps, le restaurant sera ouvert les week-ends et jours fériésavec une cuisine d’inspiration ita-lienne. Nous serons aussi ouverts pour les mariages et autres fêtes sur demande. » Il partage son sou-hait : « J’aimerais faire de la forma-tion, de la pédagogie avec les éco-les. Apprendre aux enfants à faire du pain par exemple. C’est une idée mais tout peut évoluer. »

De notre correspondant GEORGES PICQ

Dominique Capaldo à gauche aux côtés de maître Brossat. Photo Le Progrès/Georges PICQ

LA FOUILLOUSE Restaurant

Dominique Capaldo nouveau, chef de l’Auberge des GrangesDepuis 2017 l’Auberge desGranges faisait le bonheur de tous ceux qui ne jurent que par la cuisine tradi-tionnelle régionale. Les restaurateurs étaient par la suite partis. Le restau-rant a donc été mise en vente aux enchères. Jeudi, Dominique Calpado en est devenu le chef.

Les dernières rencontresentre le conseiller d’Alec 42(Agence locale de l’énergieet du climat de la Loire), etles Talaudiérois, sous l’égidede Saint-Etienne Métropole,datent de quelques jours. Reçus à la Maison de lanature, six personnes sontvenues constater l’état d’iso-lation de leur toiture, ces in-formations étant issues desphotos de thermographie aé-rienne incluses dans desplans généraux de la cité aux3 fleurs. Depuis janvier 2017, Réno-v’ations42, cheville ouvrièrede cette action environne-mentale, a été sollicité 237fois par des habitants de laTalaudière sur des questionsrelatives à l’énergie ; dontprès de la moitié pour obte-nir les résultats de la thermo-graphie aérienne. Sur la totalité de ces deman-des, 32 particuliers ont étéaccompagnés dans un projet

de rénovation énergétiquede leur maison : 5 projetssont achevés, et 22 autresprojets sont en cours. Nicolas Pichot, chargé demission, rappelle que lesrenseignements et le suivides actions sont entièrementgratuits, et que l’on peut

prendre un rendez-vous per-sonnalisé afin d’être utile-ment conseillé.

Agence Locale de l’énergie etdu climat du département dela Loire, 9 rue Émile Com-bes.Tél. 04.77.41.41.25.

Les couleurs thermographiques permettent d’évaluer l’isolation des habitations. Photo Le Progrès/Photo d’illustration DR

LA TALAUDIÈRE Thermographie aérienne

Sensibilisation à la rénovation énergétique des habitations

22 ACTU ONDAINE COURONNE Samedi 27 avril 2019

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La commune rouchonne avaitété pionnière dans le domaine du transport électrique, en se dotant d’une borne accessible à deux vé-hicules, installée en plein centre, parking du Royal.

La Loire compte actuellementquelque 500 véhicules électriqueset, pour la commune, il était im-portant de participer au dévelop-pement d’un tel mode de trans-port en favorisant la présence de bornes de recharge sur le territoi-re.

Une recharge complèteen 1 h 30

Ce sont maintenant trois autresbornes de recharge Mobiloire, conçues et fabriquées à Saint-Bonnet-le-Château, qui viennent d’être installées dans la commu-ne. Elles sont accessibles 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. C’est le Siel (Syndicat intercom-munal d’énergies de la Loire) qui aassuré la mise en place de ces bornes, avec le concours financier

de l’Ademe (Agence de l’environ-nement et de la maîtrise de l’éner-gie), permettant ainsi à la ville de déployer son réseau de bornes de recharges de véhicules électri-ques. Les lieux ont été choisis pour desservir tous les quartiers :les usagers peuvent en trouver de-vant le bar le Sagnat, à La Côte-Durieux, devant l’entrée du stade

de Beaulieu et la troisième, àLa Piotière, devant les HLM.

Ces bornes vont permettre d’as-surer une recharge complète des véhicules électriques en 1 h 30 en-viron. Quant aux tarifs, ils varient en fonction de la carte, de l’heure ou du type de recharge.

Site: www.mobiloire.fr

L’une des bornes est située à la Côte-Durieux. Photo Le Progrès/Christine LIOGIER

ROCHE-LA-MOLIÈRE Transports

Trois bornes de recharge pour véhicules électriques installées dans la commune

L es jardins familiaux duClos des Baraudes sont

en cours de travaux et fontl’objet d’une restructura-tion complète qui se dérou-le en plusieurs phases.

Des allées crééeset des abris de jardinsremplacés

Ces travaux consistent enla reprise des réseaux d’ar-rosage, la création d’alléeset de dalles béton, le rem-placement d’abris de jardinet la mise en place d’uneclôture.

« En creusant, ils ont re-monté pas mal de ferrailles.Il y a déjà beaucoup decamions qui sont partischargés de ferrailles et ilscontinuent d’en déterrer »,

explique un jardinier surplace. Implanté sur l’an-cien site d’exploitation mi-nière du puits Rambaud

fermé en 1975, le site aconnu une grande transfor-mation entre 1977 et 1979sous l’impulsion de la mu-

nicipalité et des habitantsqui entreprennent la miseen place de plantations surle site. C’est à proximité

immédiate que des caba-nons faits de bric et de brocsont montés. Aujourd’hui,ce sont des amas de fer-railles qui sont mis au jouravec les travaux de terras-sement visant à la créationde dalles en béton pouraccueillir les nouveaux ca-banons en bois.

Dix cabanons prévus« Ils ont prévu de faire dix

cabanons et un cabanonest fait pour deux jardins. Ildevrait aussi y avoir uneextension juste derrière,avec d’autres jardins. » Cesjardins sont gérés par l’as-sociation Volpette et, bienque situés sur la communede Saint-Genest-Lerpt àproximité immédiate duparc de Pinelon, ce sont surdes terrains appartenant àla ville de Saint-Étienne.

À ce titre, et tout commele parc situé à cheval entreles deux communes, c’est laville de Saint-Étienne quifinance et intervient pour yréaliser des travaux.

Les pelleteuses ont remonté beaucoup de ferrailles en effectuant le terrassement du site. Photo Le Progrès/Mikaël MIGNET

SAINT-GENEST-LERPT Urbanisme

Aménagement et extensiondes jardins du Clos des BaraudesDes travaux sont en cours aux jardins familiaux du Clos des Baraudes. L’ob-jectif de ces travaux est une réfection complète du site qui devrait être sui-vie par son extension.

Commencé en novembre 2018, le chantier de rénovationdu gymnase d’un montant de 1,2 million d’euros se pour-suit. Aujourd’hui, les travaux ont pris un léger retard dûaux intempéries. Les entreprises procèdent à la pose dubardage extérieur. Le second œuvre est bien avancé avecla mise en place du dallage, des canalisations en cuivre etde la ventilation. La charpente métallique désossée a étéenduite d’une couche de peinture. « Le revêtement du solsera remplacé pour faire place à une surface flambantneuve avec des tracés conventionnels et nécessaires à lapratique multisports », nous confie le chef des servicestechniques, Marcel Béal. Il ajoute : « Le délai de finitionsera respecté, tous les clubs pourront retrouver, débutseptembre, un équipement moderne. »

ROCHE-LA-MOLIÈRELe gymnase de la Varenne complètement désossé

Il ne reste plus que l’ossature métallique du gymnase.Photo Le Progrès/René MOUNIER

23ACTU PILATSamedi 27 avril 2019

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Après la journée d’intégrationqui s’était déroulée courant

janvier, en présence de la totalité des volontaires de cette année (71 inscrits).

Un groupe de 22 participantss’est retrouvé, cette semaine, dans les locaux de la structure pour aborder et se sensibiliser à des thè-mes tels que la lutte contre les dis-criminations, l’égalité femmes-h o m m e s , l a l a ï c i t é e t l a citoyenneté ou encore les valeurs de la République.

« Préparer le retourà la vie activeaprès le volontariat »

Selon les responsables, Thaïs Vil-lemagne, chargée de mission enga-gement jeunesse, accompagnée deStéphane Millet, directeur du ser-vice vie associative de la Ligue,

« l’autre objectif a été également de faire vivre à tous les participantsun moment de rencontre et d’échanges d’expériences, après environ six mois de présence sur leterrain dans des associations ou des collectivités partenaires, com-me la Ville de Saint-Étienne. Mais il s’agissait aussi de commencer à préparer le retour à la vie active après le volontariat et de réfléchir àvaloriser l’engagement de chacun

à travers cette expérience. »À noter que quatre autres ses-

sions en petits groupes, comme celle-là, dont trois en externat à Saint-Étienne et une en internat auBessat ont déjà été organisées au cours de l’année.

Pour rappel, cette formations’adresse à des jeunes âgés de 16 à 25 ans, de toutes origines géogra-phiques, sociales ou culturelles.Il s’agit pour eux d’une étape qui

leur permet de se côtoyer et de se rendre utiles, afin d’apporterune plus-value au fonctionnementd’une structure associative ou ins-titutionnelle en se construisant un parcours de vie personnel autant que professionnel.

Contact :http://www.laligue42.org.Mail :servicecivique@laligue42.org.

Les volontaires travaillent d’arrache-pied sur différents thèmes. Photo Le Progrès/Robert GONTHIER

LE BESSAT Citoyenneté

Une vingtaine de jeunes en service civique en stage à la TraverseLe centre d’accueil bessa-taire vient d’accueillir, pendant deux jours,une session de formation civique et citoyenne obli-gatoire pour tous les jeu-nes engagés. Ils étaient 22 issus de la Ligue de l’enseignement de la Loire et de la Région présents à ce rendez-vous.

« Il est importantde transmettre »Zoé : « Ma mission se concentre surtout sur le numérique, afin de lerendre plus accessible à tous, prin-cipalement aux enfants, avec la création de ressources pédagogi-ques qui leur serviront pour leur avenir. Il est important de trans-mettre et d’être utile aux autres. »« Valoriser l’engagementdes volontaires »Théo : « Je suis le web-reporter de cette session, en quelque sorte le journaliste qui rend compte des événements. Je réalise des por-traits, des interviews et des repor-tages qui permettent de valoriser l’engagement des volontaires ».

Zoé et Théo ont leur mission.Photo Le Progrès/Robert GONTHIER

RÉACTIONS

Le vent a fortement souf-flé, jeudi, sur le Haut-Pilatet un arbre s’est cassé surla D37, près de La Répu-blique, au carrefour de lar o u t e d e B e r t h o u x .Un sapin d’une vingtainede mètres est tombé sur ladépartementale. Un pan-neau de signalisation aété arraché au passage.L’arbre a été découpé surplace et remis en partiedans son pré, n’occasion-nant pas de problème decirculation, par la suite.

SAINT-GENEST-MALIFAUXUn arbre abattupar le vent

L’arbre a été coupéen plusieurs tronçons.Photo Le Progrès/Suzanne DREVET

C’est tout un secteur, au sud-ouest de la commune, qui est sans réseau téléphonique depuis dé-cembre. Les Genésiens du ha-meau des Gauds, mais également de La Bâtie ou de La Jacques, con-naissaient des pannes à répétition depuis un an et en décembre, ça a été le blackout total. De plus, dans cette zone, les téléphones mobiles passent peu, voire pas du tout, c’estdire la difficulté que connaît la quinzaine d’abonnés concernés.

En effet, deux exploitations agri-

coles sont installées dans le sec-teur et elles ont besoin d’Internet pour leur activité. De plus, des per-sonnes seules, dont une dame âgée de 89 ans, résident dans ces hameaux un peu reculés et le télé-phone est, pour elles, une sécurité incontournable.

Orange, le gestionnaire du ré-seau, a bien effectué des travaux, mais les usagers ne voient pas le bout du tunnel, n’étant toujours pas raccordés au nouveau réseau aérien mis en place.

Une nouvelle ligne aérienne a été posée entre La Jacques et Les Gauds. Les usagers attendent d’être raccordés. Photo Le Progrès/Alain JARDY

SAINT-GENEST-MALIFAUX Réseau

Quatre mois sans téléphone pour un secteur de la commune

Nous avons contacté le gestionnaire du réseau qui s’est expliqué :« Voici quelques éléments sur l’historique des difficultés rencontrées :un câble enterré en pleine terre, desservant le secteur des Gauds, étaithors-service. Afin de localiser la panne, nos équipes techniques ont dûprocéder à de nombreuses fouilles. Une fois les défauts localisés, il a été décidé de créer une nouvelle artère en aérien, nécessitant l’implan-tation de onze poteaux. Cette demande a été refusée par la mairie nousdemandant de nous rapprocher du Siel (Syndicat intercommunal

d’énergies de la Loire), afin d’utiliser les poteaux implantés dans le cadre du déploiement de la fibre. Une seconde demande a été faite pour poser une chambre et utiliser sept poteaux du Siel. L’étude préalable et les calculs de charge effectués nous ont amené à devoir changer deux poteaux du Siel. À date, l’ensemble des travaux a été effectué. La mairie a été prévenue par nos équipes techniques en indiquant que si des difficultés subsistaient, les clients devaient se signaler auprès de leur fournisseur d’accès. »

Orange a donné des explications

24 SPORTS LOIRE ET RÉGION Samedi 27 avril 2019

LOI24 - V1

SP

OR

TS

« On a les joueurs pour. Ilsont l’habitude. »

« C’est du bonus, ce que l’on vit. On peut finir en beauté. » « La conjoncture fait qu’on peut rêver, alors, on rêve. »

Une conférence de presse deJean-Louis Gasset a quelque cho-se de pagnolesque, parce qu’il y a le son rauque et chantant de sa voix à l’accent du Sud, son sens dela repartie, sa façon de retourner une question embarrassante à sonenvoyeur avec le sourire, son ton grave si les circonstances l’impo-sent.

En cette fin de saison, il s’amuseà jouer avec les formules et à les répéter, match gagné après matchgagné, change de verbe s’il ne con-vient à son interlocuteur : « Vous avez raison, on n’a pas digéré no-tre succès à Reims, on l’a analysé. C’est mieux. » Ses feuilles de notes griffonnées devant lui, il attend les questions dont il connaît la plupart des ré-ponses. Il a l’art de dédramatiser et de contrecarrer toute tentative de buzz à la petite semaine.

« La semaine dernière, on a joué les derniers,tout le monde avait gagné et on a assumé. C’est commecela qu’il faut le voir »

Lyon risque de prendre à nou-veau six points d’avance ce soir (vendredi soir) ? La réponse fuse comme un tacle : « On y était la semaine dernière. On a joué les derniers, tout le monde avait ga-gné et on a assumé. C’est comme cela qu’il faut le voir. »

Son groupe est en passe de réus-sir quelque chose de grand ? Il le revendique et entretient le sus-pense : « Pour le moment, la sai-son est bonne, elle peut être très bonne et aussi exceptionnelle. » Pas question de minimiser un par-cours que pas grand monde n’aurait imaginé aussi régulier, mais l’homme a suffisamment ba-roudé pour savoir que tout pro-nostic peut se révéler hasardeux àcinq journées de la fin. Lui vous ramène inlassablement aux ingré-dients qu’il faut réunir pour que labouillabaisse soit bonne. Il est

chef en la matière. Il y a les indis-pensables, les irremplaçables ver-tus : « L’expérience est un atout. On efface le match et on voit ce qu’il nous reste à faire. Il ne faut surtout pas se relâcher, continuer à faire tous les efforts que l’on a faits. Cette semaine, on a bien tra-vaillé. Les gens savent qu’il nous reste un mois et que ça vaut le coup. Si c’est à nous de choisir, ona choisi et il ne faut pas se relâ-cher, mettre les mêmes ingré-dients, un peu plus d’efficacité si l’on peut. Mais garder surtout cet état d’esprit. Dans un sprint final, il faut avoir du sang froid. »

Il a peaufiné tout cela dans lasemaine avec ses adjoints en y ajoutant ce qui n’a pas satisfait

son palais de dégustateur de foot-ball : « Il y a eu de très bonnes choses à Reims mais on a aussi des choses à améliorer offensive-ment. On a fait une bonne semai-ne au niveau des enchaînements pour marquer un peu plus de buts. »

Dans sa cuisine footballistique,il ne saurait manquer quelques condiments qui font la saveur des bons plats, comme des fameuses saisons : « Il y a de la bonne hu-meur. On vit bien ensemble mal-gré tous les pépins qu’on a eu cettesaison. Le groupe est confiant et c’est primordial pour la réussite. » Un groupe pimenté par l’envie : « Je ne vous cache pas qu’il faut que je les freine. Parce qu’ils ont tellement envie d’être à 100 % qu’ils seraient en surrégime la se-maine. Je suis obligé de les freiner,de dire : “Ne sors pas aujourd’hui,garde le jus pour dimanche.” » C’est le jour où l’on mange le mieux d’ordinaire et Gasset veut que son équipe propose un menu copieux, bien équilibré, voire suc-culent à des supporters affamés

d’Europe. Il s’agira cette fois de croquer une équipe toulousaine coriace, avec un Max-Alain Gra-del qui peut être pire qu’un che-veu sur la soupe dans un bon jour.« C’est leur meilleur joueur que vous connaissez très bien, qui ga-gne beaucoup de penaltys. C’est une équipe qui en obtient beau-coup. » Mais, au fond, comme il ledit si bien : « Vous voulez qu’on ait peur de quoi ? On va jouer. »

Yves VERRIÈRE

FOOTBALL Ligue 1

Gasset : « Vous voulez qu’on aitpeur de quoi ? On va jouer »Une conférence de presse de l’entraîneur stéphanois est un moment privilégié. En cette période où les pronos-tics vont bon train sur le destin des Verts, il entre-tient l’espoir, rappelle l’exi-gence nécessaire aux perfor-mances et rameute un public dont il mesure le poids.

Jean-Louis Gasset s’est prêté volontiers à la signature d’autographes à la fin de l’entraînement avec des supporters dont il attend un soutien massif dimanche contre Toulouse. Photo Le Progrès / Yves SALVAT

Outre les blessés de longuedurée Monnet Paquet et Sil-va, Gasset a donné des nou-velles de Neven Subotic :« Ça suit son cours. Je l’aieu au téléphone. Il est ensoins en Allemagne. Je lui aidit que lorsqu’il reviendra,il soit à 100 % et opération-nel. Il est en relation avec ledocteur du club, Tarak Bou-zaabia, et c’est lui qui metiendra au courant. »À noter le retour de YannisSalibur dans le groupe, en-fin apte après une longuepériode de blessure. Enfin,Timothée Kolodziejczaksuspendu, sera absent.

Salibur de retour, Subotic « ça suit son cours »

} Pour le moment, la saison est bonne, elle peut être très bonne et aussi exceptionnelle ~

Jean-Louis Gasset

4C’est le nombre de penal-tys réussis par Max-Alain Gradel en Ligue 1 cette saison sur 6 tentés.

25SPORTS FRANCE MONDESamedi 27 avril 2019

LOI25 - V1

Ligue 1Bordeaux-OL...............................................2-3Amiens - Strasbourg............................dim. 15hAngers - Reims....................................dim. 15hCaen - Dijon ........................................dim. 15hLille - Nîmes........................................dim. 15hNice - Guingamp.................................dim. 15hSaint-Etienne - Toulouse.....................dim. 17hMarseille - Nantes...............................dim. 21h

Pts J G N P p. c. Dif.1 Paris SG ......... 84 33 27 3 3 95 27 682 Lille ................. 65 33 19 8 6 54 28 263 OL................... 62 34 18 8 8 58 43 154 Saint-Etienne .. 56 33 16 8 9 50 37 135 Marseille ......... 54 33 16 6 11 52 44 86 Montpellier ...... 51 33 13 12 8 47 37 107 Reims ............. 48 33 11 15 7 32 34 -28 Nice ................ 48 33 13 9 11 23 30 -79 Nîmes ............. 46 33 13 7 13 49 48 110 Strasbourg ...... 44 33 10 14 9 55 43 1211 Rennes ........... 43 33 11 10 12 45 46 -112 Angers ............ 41 33 9 14 10 40 40 013 Nantes ............ 40 33 11 7 15 41 44 -314 Bordeaux ........ 38 34 9 11 14 33 39 -615 Toulouse ......... 36 33 8 12 13 30 46 -1616 Monaco........... 32 33 7 11 15 32 49 -1717 Amiens............ 32 33 8 8 17 28 48 -2018 Dijon ............... 28 33 7 7 19 27 50 -2319 Caen ............... 26 33 5 11 17 25 47 -2220 Guingamp ....... 24 33 5 9 19 24 60 -36

Ligue 2GFC Ajaccio-Sochaux.................................0-2Châteauroux-Le Havre.................................1-0Clermont-Paris FC.......................................1-1Grenoble-Béziers.........................................4-2Nancy-AC Ajaccio........................................1-0Orléans-Troyes............................................0-1Red Star-Metz..............................................1-2Valenciennes-Niort ...................................... 1-2Brest - Lens........................................sam. 15h

Pts J G N P p. c. Dif.1 Metz................ 75 35 22 9 4 56 22 342 Brest ............... 68 34 19 11 4 59 33 263 Troyes ............. 64 35 19 7 9 45 25 204 Lorient ............ 57 34 16 9 9 44 35 95 Paris FC.......... 56 35 14 14 7 33 22 116 Lens................ 54 34 15 9 10 41 24 177 Le Havre ......... 53 35 13 14 8 41 34 78 Orléans........... 51 35 15 6 14 49 47 29 Grenoble......... 49 35 13 10 12 42 43 -110 Clermont......... 47 35 11 14 10 40 30 1011 Niort................ 43 35 10 13 12 31 36 -512 Châteauroux ... 41 35 9 14 12 31 38 -713 Valenciennes .. 39 35 10 9 16 50 57 -714 Nancy ............. 39 35 11 6 18 34 45 -1115 Auxerre ........... 38 34 10 8 16 30 31 -116 GFC Ajaccio ... 38 35 9 11 15 27 49 -2217 Sochaux.......... 37 35 10 7 18 23 40 -1718 AC Ajaccio ...... 36 35 8 12 15 28 43 -1519 Béziers............ 31 35 7 10 18 29 50 -2120 Red Star.......... 27 35 6 9 20 26 55 -29

club en six ans au niveau compt-able. Surtout, elle déboucherait sur un mercato brûlant, dans un contexte de tensions entre l’Alle-mand et le directeur sportif Ante-ro Henrique.

« C’est un match très important pour le club et pour moi aussi per-sonnellement. C’était notre objec-tif d’être champion de France et de gagner des Coupes. C’est un grand match, un grand titre », a expliqué

vendredi le technicien souabe. « Si tu gagnes une Coupe de France, c’est différent. »

Avec le triplé, les coéquipiers de Kylian Mbappé ont l’occasion de mettre en avant le verre à moitié plein. Mais il y a dix jours, Tuchel se disait « inquiet » pour la finale.

Blessé dans son orgueil par deux défaites consécutives en L1, à Lille (5-1) le 14 avril puis à Nantes (3-2) trois jours plus tard, l’ogre parisien

Neymar, qui a joué 45 minutes contre Monaco en ligue 1. De quoi en faire un titulaire pour cette finale ? Photo AFP/Anne-Christine POUJOULAT

EN BREFLIGUE 1Hilton prolonge pour une saison à MontpellierLe défenseur brésilien Vitori-no Hilton, âgé de 41 ans et vétéran de la Ligue 1, a pro-longé son contrat d’une sai-son à Montpellier. Il est titu-laire indiscutable au sein de l’une des défenses les plus hermétiques du champi-onnat.

ESPAGNEBarcelone aux portes du titre, dans l’antichambre du tripléLa fenêtre est idéale : le FC

Barcelone peut être sacré champion d’Espagne dès au-jourd’hui contre Levante s’il fait aussi bien que l’Atlético Madrid contre Valladolid. Ce serait un scénario parfait avant la demi-finale eu-ropéenne mercredi contre Liverpool, étape suivante vers un retentissant triplé Li-ga-Coupe-C1.

ANGLETERRELiverpool repasse en tête du championnatLiverpool a repris la tête du Championnat d’Angleterre après son écrasante victoire 5 à 0 devant Huddersfield

grâce notamment à des dou-blés signés Mané et Salah, et compte deux points d’avance sur Manchester City, en dé-placement à Burnley diman-che, lors de cette 36e journée.

DISPARITIONLe père d’Émiliano Sala décède d’une crise cardiaqueQuatre mois après la dispari-tion d’Émiliano Sala dans un tragique accident d’avion, le père du footballeur argentin est décédé. Horacio Sala a succombé à une crise car-diaque à l’âge de 59 ans.

RACISMELe Monténégro sanctionné d’un huis-closLa sélection du Monténégro disputera son prochain match à domicile à huis-clos à la suite du « comportement raciste de ses supporteurs » face à l’Angleterre, a décidé hier l’UEFA. La fédération de football du Monténégro devra par ailleurs installer lors de son prochain match une banderole appelant à lut-ter contre le racisme.

Le crack brésilien du Paris SG, Neymar, a été suspendu pour trois matches de Ligue des champions pour « insult-es » envers l’arbitre de PSG-Manchester United (1-3), a annoncé vendredi l’UEFA. « Ney », blessé et en tribunes au Parc des Princes, avait laissé exploser sa colère sur les réseaux sociaux contre le corps arbitral après le penalty fatal au PSG accordé dans les dernières minutes à Man-chester United (3-1, le 6 mars), après recours à l’arbitrage vidéo.

LIGUE DES CHAMPIONSNeymar suspendu pour lestrois prochains matches

Le FC Metz évoluera de nouveau en Ligue 1 la saison prochaine après avoir passé une seule saison au purga-toire : sa victoire hier soir 2-1 sur le terrain du Red Star lui a permis de valider son ticket pour l’élite.Du côté de la lutte pour le maintien, la bonne opération est pour Nancy qui se donne un peu d’air au classement grâce à sa victoire face à l’AC Ajaccio (1-0). Sochaux sort, quant à lui, de la zone de relégation grâce à sa victoire sur le terrain du GFC Ajaccio (0-2).

LIGUE 2Metz retrouve la ligue 1 une saison après l’avoir quitté

Le vainqueur de la Coupe de France aura une incidence sur la répartition des places européennes en Ligue 1.■ Si Paris gagne :- Le 4e de Ligue 1 (actuelle-ment Saint-Etienne), mais aussi le 5e (actuellement Mar-seille) grâce à la victoire de Paris en Coupe de France, disputent la phase de groupe de la Ligue Europa.- Le vainqueur de la Coupe de la Ligue, Strasbourg, est qualifié pour le deuxième tour de qualification à la Li-gue Europa.■ Si Rennes gagne :- Le 4e de Ligue 1 (actuelle-ment Saint-Etienne) dispute la phase de groupe de la Li-gue Europa, mais pas le 5e.- Rennes, en tant que lauréat de la Coupe de France, dis-pute également la phase de groupe de la Ligue Europa.- Le vainqueur de la Coupe de la Ligue, Strasbourg, est qualifié pour le deuxième tour de qualification à la Li-gue Europa.

RENNES - PSGÀ 21, diffusé sur France 2

D’un côté, deux humiliations au Parc des Princes, en

quarts de finale de la Coupe de la Ligue face à Guingamp puis en 8e de finale retour de la Ligue des champions contre Manchester United. De l’autre, une victoire lors du Trophée des champions et un titre de Ligue 1 remporté sans trembler.

Comment lire la saison parisi-enne, rythmée par des hauts et très bas ? La finale face aux Bretons donnera le ton de la conclusion.

La MCN rebranchée ?

Une défaite dans la compétition qu’elle monopolise depuis 2015, et la première année de Tuchel sur le banc restera comme la pire du

montrait alors une fébrilité in-édite, provoquant la frustration de « TT », qui a regretté l’absence sur blessures de nombreux cadres.

Mais le retour de ses piliers lui a redonné de l’appétit, pour lui faire aborder le choc face à Rennes avec une confiance retrouvée. Ca-vani et Marquinhos ont rejoué le week-end dernier tandis que l’Ar-gentin Angel Di Maria est réap-paru sur le banc, après avoir raté cinq matches. Surtout, Neymar a rejoué pour la première fois en trois mois, 45 minutes qui ont été courtes par rapport à l’attente de son rétablissement qui a paru dur-er une éternité pour les supporters parisiens.

Rennes a le profil parfait du trou-ble-fête, comme l’atteste son beau parcours en Ligue Europa, mar-qué par une victoire contre Arse-nal (3-1) en 8e aller. Le talent de ses attaquants Hatem Ben Arfa, revanchard contre sans ancien club, et Mbaye Niang peut aussi provoquer des remous au sein de la défense parisienne. Paris tanguera-t-il ?

FOOTBALL Finale de la Coupe de France

La victoire ou la crise pourle Paris Saint-GermainLe Paris SG, entre un printemps mouvementé et un été qui s’annonce agité, doit remporter la Coupe de France contre Rennes pour sauver son bilan.

COURSE À L’EUROPELa Coupe de France, tremplin ou rattrapage ?

26 SPORTS LOIRE ET RÉGION

LOI26 - V1

ASSE - TOULOUSEÀ 17 h 15, au Stade de France

D émarrant leur épopée en find’année dernière du côté de

Lyon face au Football Club local,les Verts ont gravi un à un les échelons pour se retrouver en finale face au Téfécé. Pour ce faire, ils ont donc dû sortir de la piste, Lyon, Sochaux, Auxerre, Nantes, Lille et donc Bordeaux en demi-finale. Un parcours des plus compliqués face aux princi-paux centres de formation fran-çais, faisant la renommée dufootball national ces dernières années.

Des Toulousains habiles balle au pied

Une épopée qui contraste aveccelle des Toulousains qui ont pu se balader face à Fontenay-le-Comte, Concarneau, André-zieux, Tours avant de s’en sortir aux tirs aux buts face à Montpel-lier, sans avoir marqué pour la première fois depuis le début de la compétition.

Pour autant, tout indique quecet affrontement face aux Pit-chouns sera le plus compliqué à gérer pour les Stéphanois. Issus de la génération U17 vice-cham-pionne 2018, les joueurs toulou-sains risquent de marcher sur lesplates-bandes stéphanoises. Ha-biles balle au pied, les hommes

de Jean-Christophe Debu savent monopoliser le ballon pouravancer, comme ce fut le cas en demi-finale face aux Héraultais. Portée par Koné orientant le jeu dans son rôle de meneur, l’équi-pe se repose également sur N’Goumou, Adli et Corredor pour compléter ce quatuor offen-sif. Quatre joueurs qui ont une importance toute particulière dans la récupération grâce à un pressing très haut exercé sur la défense adverse pour empêcher toute relance.

Un travail complété par Toun-kara, qui, dans son poste de sen-tinelle, vient terminer cette tâ-che. C’est peut-être là que les Verts peuvent trouver des failles dans cette formation toulousai-ne. Si le récupérateur haut-ga-ronnais fait preuve d’un gros vo-lume de jeu, ses premières passeslaissent souvent à désirer et of-frent des situations de contres que les Verts pourront exploiter grâce à l’explosivité de leurs ailiers que sont Tormin ou Sidi-bé. C’est peut-être même sur ces phases de transitions que les Tou-lousains sont les plus vulnérableslorsque leurs deux latéraux, Ca-zenave et Diarra, laissent des es-paces dans leurs dos avec leurs montées régulières. Voilà lesprincipales clés pour des Stépha-nois qui auront tout de même de quoi répondre dans les duels aé-riens, domaine maîtrisé par la charnière centrale toulousaine. Il reste désormais une heure et demie aux hommes de Razik Nedder pour ramener la coupe àla maison, vingt et un ans après.

Judicael BISSARDON Razik Nedder et ses hommes, plus que jamais unis pour tenter de décrocher le trophée, ce samedi face à Toulouse. Photo Le Progrès/Charly JURINE

FOOTBALL Coupe Gambardella

Les Verts à quatre-vingt-dix minutes du GraalTrophée le plus important dans une carrière de jeu-ne footballeur français, la Coupe Gambardella est à portée de mains des Sté-phanois de Razik Nedder.

C’était un secret de polichi-nelle. Il a été officiellementl e v é , v e n d r e d i , q u a n dWilliam Saliba s’est présentédevant les médias pour évo-quer la rencontre face à Tou-louse en… Ligue 1 (diman-c h e , à 1 5 h e u r e s ) . L edéfenseur central ne partici-pera donc pas à la finale de laCoupe Gambardella, ce sa-medi.

« On est tous des potes,j’ai confiance en eux »

Avec la suspension de Timo-thée Kolodziejczak et la bles-sure de Neven Subotic, il nepouvait pas en être autre-ment. Mais William Salibafait preuve de beaucoup delucidité au moment d’en par-ler. « J’ai 18 ans, si je com-

mence à avoir des regrets…Les pros sont prioritaires. »

Il ne manquera néanmoinspas une miette du rendez-vous entre les Verts et les Vio-lets devant sa télévision. « Jeserai leur premier supporter,en espérant qu’ils ramènent lacoupe dimanche. C’est unbon groupe, avec un très boncoach. On est tous des poteset j’ai confiance en eux. »

William Saliba a raison decroire en ses « gars sûrs »,comme il les avait appelésaprès le match à Caen en Li-gue 1. Car depuis le début del’aventure en Gambardella, iln’a joué que deux rencon-tres : le huitième de finalecontre Nantes (2-0) et la de-mi-finale face à Bordeaux(1-0). Les jeunes stéphanoisont donc montré qu’ i ls

avaient du répondant en réus-sissant à se hisser en finale,même quand le patron de ladéfense était absent. « Notreprojet, c’est quelque chose decollectif, assure Razik Ned-der. En plus, on a la chanced’être fourni au poste de dé-fenseur central : Wesley Fofa-na et Marvin Tshibuabua se-ront des grands joueurs. » Cesont eux qui devraient tenirl’axe ce samedi contre Tou-louse.

Romain COLANGEWilliam Saliba ne jouera pas la finale de la Coupe Gambardella,ce samedi. Photo archives Le Progrès / Frédéric CHAMBERT

William Saliba : « Si je commence à avoir des regrets à 18 ans… »

2William Saliba n’a disputé que deux des six toursde Gambardella.

27Samedi 27 avril 2019

LOI27 - V1

Razik Nedder et ses hommes, plus que jamais unis pour tenter de décrocher le trophée, ce samedi face à Toulouse. Photo Le Progrès/Charly JURINE

FOOTBALL Coupe Gambardella

Les Verts à quatre-vingt-dix minutes du Graal

10L’ASSE disputera, ce samedi, sa dixième finalede Gambardella (le plus haut total). Pour le moment,les Verts comptent trois victoires et six défaites.

■Jean-Louis Gasset :« Ne pas y aller en touristespour faire des selfies »Avant le départ pour Paris, vendredi, Razik Nedder a in-vité Jean-Louis Gasset à venir parler avec ses joueurs. « J’ai prévenu sur ce qu’il fallait fai-re et ne pas faire. J’espère que ça va porter ses fruits. Mon message ? De ne pas être im-pressionné par le Stade de France, la grandeur du terrainqui est au maximum des di-mensions, de ne pas y aller en touristes pour faire des selfies, jouer bien le bloc et surtout la gagner. »

■Duel de buteursDepuis le début de la Coupe Gambardella, Charles Abi a trouvé quatre fois le chemin des filets. En face, son homo-logue toulousain Adil Taoui a inscrit sept buts. Il devrait néanmoins être remplaçant puisqu’il traîne depuis quel-que temps un problème à la cheville.

■Quasiment au completStéphanois et Toulousains se présenteront sur la pelouse duStade de France avec des groupes quasiment au com-plet. Du côté des Verts, seul William Saliba, chez les pros, manquera à l’appel. Le Téfécé,lui, devrait aligner la même équipe qui a battu Montpellier(0-0, 5 tab à 4) en demi-finale.

R. C.

FEU VERT

L’ADVERSAIRE

« Les matches face à l’ASSE sont toujours compliqués »

Vous avez affronté l’ASSE en championnat(un nul et une défaite). La finale sera différente ?« Depuis quatre saisons, on rencontre les Verts et c’est toujours compliqué. Faire un résultat contre l’ASSE reste une référence par rapport à la valeur du centre de formation, du travail effectué et des joueurs qui composent l’équipe. Ce sera un match différent car il y a un enjeu important. Mais on s’en sert dans le programme de formation : les joueurs ont besoin de s’évaluer sur ce genre de gros match. »

On dit qu’en finale, c’est du 50-50.« Oui, les deux équipes auront pratiquement la même moyenne d’âge. Le rapport de force se fera sur la gestion émotionnelle, l’aspect mental et athlé-tique. Les saisons sont longues et les épreuves du Bac approchent pour certains. Psychologiquement,c’est une période délicate. »

Connaissez-vous Razik Nedder ?« Je l’ai découvert cette année. Quand on a affronté l’ASSE en cham-pionnat, j’ai vu une organisation tactique respectée et une vraie discipline. »

Sentez-vous un engouement autour de la finale ?« On voit pas mal de médias qui sollicitent les joueurs. On l’a vécu lors de la demi-finale jouée au Stadium (après un match de L1) où il y avait beaucoup de monde. On sent une atmosphère de finale. Les joueurs sont conscients de l’enjeu, ils sont préparés. La différence, c’est qu’on va jouer au stade de France, dans un environnement différent. Cela est bien beau mais il y a un titre à aller chercher,ce n’est pas tout de participer. »

Recueilli par R. C.

Jean-Christophe DebuEntraîneur des U19 de Toulouse

Photo MAXPPP/Michel VIALA

Razik Nedder, l’entraîneur stépha-nois, aborde sereinement cette fina-le. Tout comme ses joueurs. « Je sensles garçons concernés. On n’est pas un staff qui a l’habitude d’avoir la pression. On est plutôt des mecs co-ol, qui ont tendance à ne pas trop se prendre au sérieux. C’est ce qui fait notre force depuis le début de cette aventure. Mais on est rigoureux dans notre travail au quotidien, dans la préparation des matches. » Pur stéphanois, Razik Nedder a gravi un à un les échelons à l’ASSE.Il a l’occasion aujourd’hui de glaner un premier trophée avec son club de toujours. « Remporter cette Coupe Gambardella à 32 ans, chez moi, dans ma ville, mon club, ça serait un régal. » Pour cela, ilestime qu’il faudra faire « un grand match » face à une formation toulousaine « joueuse, avec beaucoup de qualité technique ».

R. C.

Web + Retrouvez l’interview complète de Razik Nedder sur notre sitewww.leprogres.fr

Photo Le Progrès/Charly JURINE

« Remporter cette coupe dans ma ville, mon club, ça serait un régal »

28 SPORTS FRANCE MONDE Samedi 27 avril 2019

LOI28 - V1

Pour le groupe de Bruno Gene-sio, tout était à refaire, avec le risque encore plus exposé de se faire prendre en contres. Mais quand on joue avec le feu…

Louper totalement un quart d’heure sur 90 minutes peut être fatal en football. Piqués, les Lyon-nais affichaient les dispositions de ceux qui n’entendent pas céder. Nabil Fekir, assez inspiré, faisait connaissance de manière abusive avec les semelles locales, et il fallait sans doute maîtriser ses nerfs. Ce noble duel livrerait peut-être son verdict sur de petits détails. Comme celui révélant un Koundé fébrile, profitant aux olympiens sur l’égalisation de Cornet. Dans un ultime pari, Bru-no Genesio lançait alors Traoré et Dembele. Pour prendre ces trois points et rêver encore. Dem-bele signait le troisième but, refu-sé par une vidéo incertaine. Les nerfs bordelais cédaient, à l’im-age de Jovanovic expulsé pour, semble-t-il, un écart de langage assez fleuri. Lyon à onze contre dix signait des dernières percus-sions. La puissance de Dembele faisait finalement la différence. 3-2, le soulagement était là, mais il faudra souffrir jusqu’au bout…

Christian LANIER

Loin de toute déconvenue. Car les Bordelais, menés 1-0 à la de-mi-heure avaient passé leur temps a balancé les ballons com-me une équipe impuissante, voire dépassée. Non, franche-ment, avec un Memphis inspiré aux avant-postes, et un ensemble harmonieux, les fausses notes ne semblaient pas programmées à l’occasion de cette 34e journée. Il aurait juste fallu inscrire ce sec-ond but. Les possibilités ne man-quèrent point par Memphis, Fekir, Cornet, Tete.

Les Lyonnais ont réagi à l’orgueil

Mais voilà, la fragilité d’un foot-balleur lyonnais n’est pas qu’une légende cette saison. En quatre minutes, sur des petits ballons de rien du tout, mais imprécis, une faute bêtement concédée, l’OL permit à Bordeaux de revenir dans son match. Il fallut presque se pincer à la vue de l’écran géant de ce Matmut Stadium décidé-ment inhospitalier, indiquant subitement un 2-1 cruel pour les Girondins, puisque Briand ex-Ly-onnais sans scrupule, et De Pré-ville s’étaient engouffrés dans les brèches olympiennes.

Malgré un trou d’air après les 20 premières minutes, les joueurs de l’OL ont mis les ingrédients pour pouvoir s’imposer. Photo Progrès/Stéphane GUIOCHON

BORDEAUX - LYON2-3

D’un de nos envoyés spéciaux

C’ est une constante qui colle à la peau des Lyonnais

depuis le début de saison, et qui indique clairement qu’ils ne sont jamais sûrs de rien… Et le voyage pluvieux en Gironde n’a fait qu’ajouter un élément de plus au chapitre. Comme si, l’Olympique Lyonnais avait proposé un con-densé, de tout ce qu’il sait faire cette saison, mais également de ses absences répétées sur de longues séquences de naïveté et d’étourderie.

Deux buts encaissés en deux minutes

Alors cette victoire finalement arrachée, indique tout simple-ment que les Lyonnais devront cravacher jusqu’au bout pour rester sur le podium. Mais qu’ils sont là, en souffrant. Cet OL, d’abord parfaitement en place, selon la formule consacrée, et qui avait reconduit les vainqueurs d’Angers pour ne pas laisser s’échapper cette petite lueur d’es-poir, a perdu le cap d’un coup. Car l’ouverture du score de Mem-phis avait été d’une logique im-placable. Exerçant un bon press-ing, adroits techniquement, écartant le jeu, les Lyonnais pen-saient vivre une sacrée soirée.

FOOTBALL Ligue 1

L’OL se fait peur maisarrache un succès capital…Les Lyonnais ont eu toutes les cartes en mains pour remporter ce match, mais un quart d’heure de relâche-ment aurait pu coûter cher. L’OL a su arracher une vic-toire précieuse pour son mental et au niveau compt-able. Il attendra tranquille-ment les résultats de Lille, Saint-Etienne et de Marseille.

4e : Un très bon tir de Kenny Tete passe à ras du poteau de Benoît Costil, qui semblait battu sur le coup.14e : Sur un ballon récupéré par Ndombele, Fekir décale Maxwel Cornet, qui adresse en première intention un super-be centre à Memphis, dont la reprise du plat du pied bat Costil. 1-034e : Briand égalise d’une reprise du droit après un ballon renvoyé sur un coup-franc. L’ancien lyonnais n’était pas hors-jeu, la faute à Jason Denayer qui n’était pas remonté assez vite après le dégagement. 1-136e : Après un ballon perdu par Marcelo au milieu du terrain, Nicolas de Préville remonte tout le terrain. Il joue en une-deux avec Briand, Marcelo est trop court, et le Girondin place le ballon sous les gants de Lopes. 1-267e : Fekir intercepte une passe de Poundje, élimine plus-ieurs défenseurs avant de servir en retrait Cornet, qui marque face à deux défenseurs. 2-285e : Tir contré de Ndombele. Fekir ne peut pas maîtriser le ballon à l’entrée de la surface, mais Dembele place un tir avec rebond qui trompe Costil ! 3-2

LE FILM DU MATCH

Au Matmut Atlantique, Bordeaux-Olympique Lyonnais 2-3 (mi-temps : 2-1). Arbitre : Monsieur Bastien.Buts OL : Memphis (14e), Cornet (67e), Dembélé (85e).Buts Bordeaux : Briand (35e), De Préville (38e).Avertissements : Bordeaux : De Préville (44e), Otavio (61e), Palencia (90e+2). Lyon : Dubois (78e), Fekir (88e), Traoré (90e+4). Expulsion : Jovanovic (74e).Bordeaux : Costil – Koundé, Pablo, Jovanovic – Sabaly (puis Benrahou, 69e) Basic, Otavio, Poundje – Kamano (puis Palencia 77e), Briand, De Préville (puis Youssouf 84e). Lyon : Lopes – Tete (puis Mendy 80e), Marcelo, Denayer, Dubois – Ndombélé, Aouar – Fekir – Cornet (Traoré 68e), Memphis, Terrier (puis Dembélé 69e).

LA FICHE

Fekir a été décisif sur le deuxième but de l’OL. Photo Progrès/Stéphane GUIOCHON

29SPORTS LOIRE ET RÉGIONSamedi 27 avril 2019

LOI29 - V1

PARIS - SAINT-CHAMOND101 - 92

Q u’arrive-t-il à la défense de Saint-Chamond ? Après 97 points en-caissés à Nancy, 98 contre Gries,

les Couramiauds ont encore pris l’eaulors d’un dernier quart-temps raté(6 balles perdues et 15 fautes).

Pourtant, ce sont des joueurs volon-taires et appliqués qui rentrent sur leterrain. L’adresse est là et c’est déjàune première bonne nouvelle avecCooke de loin (9-10, 4e). L’autre, c’estque capitaine Hoyaux est dans un bonjour : trois primés et Saint-Chamonddécolle (13-19, 7e). Et malgré un in-croyable déchet aux lancers (3/9, 10e),les Couramiauds font la course en tête(17-25, 10e).

À chacun sa bonne séquence

Dans la peinture, Massa et Rinnadictent leur loi. Hergott renchérit der-rière l’arc (26-39, 14e). Saint-Chamondsemble lancé sur la bonne voie. Maisla réponse parisienne ne se fait pasattendre avec un 12-0 porté par Fran-cisco. En deux minutes, Paris a pres-que refait son retard (38-39, 16e). À son tour, les Couramiauds rétor-quent. À toi, à moi. À chacun sa bonneséquence. Legat derrière la ligne deréparation ne tremble pas. Massa etBen Romdhane, à longue distance,non plus. Et revoilà les Rouges relan-cés (38-46, 18e). À la pause, ils ontpréservé l’essentiel (46-50) mais toutpeut basculer.

Revenu plus agressif des vestiaires,Paris se remet à l’endroit. Le score faitl’élastique (52-53, 23e, 56-55, 24e). Avantage aux hommes de la capitale(59-55, 24e). Mais Hoyaux remet de

l’ordre de loin, Ben Romdhane se don-ne des deuxièmes chances et Cooke aréglé son shoot à trois points. Saint-Chamond est dans un temps fort (65-72, 28e). Mais dans ce match, la victoi-re hésite à choisir son camp. Bouteilleet Francisco font mal de loin (73-74,30e).

Jusqu’au bout, ce sera irrespirable.Avec Francisco en poison permanent(79-79, 34e). D’autant que les Coura-miauds sont vite dans la pénalité (34e).Massa et Paumier maintiennent Saint-Chamond aux avant-postes (81-83,36e). Avant de craquer définitivementdans le money-time. Sur la ligne deréparation, les Parisiens engrangent.Contrairement aux Couramiauds(15/27 à 56 %). Six ballons perdusn’arrangent pas leurs affaires. La bridese relâche définitivement. Denis et lessiens font exploser Saint-Chamondqui ne se relèvera pas (101-92). Dom-mage

Valérie FASCIA

Malgré les 18 points de Jonathan Hoyaux, meilleur marqueur de son équipe, Saint-Chamond est tombé dans la Capitale.Photo MAXPPP/Denis TRASFI

BASKET Pro B

Paris perdu pour Saint-ChamondLes Couramiauds ont bien joué du-rant trente minutes avant de cra-quer dans le dernier acte. Une troi-sième défaite d’affilée avec cette fois, la barre des cent points fran-chie. Et une très mauvaise opérationavant d’affronter Orléans et Rouen.

15/27Les lancers-francs ne sont pas le point fort de Saint-Chamond cet-te saison. Cela s’est encore con-firmé avec un 15/27 qui fait mal.

« C’est dommagequ’on ait lâché dansle dernier quart-temps »Alain Thinet,coach de Saint-Chamond« On a le match en mains pendanttrois quart-temps mais on n’a jamaisréussi à faire un break parce qu’on aété trop permissifs sur des drives. Il yavait de l’envie. On a fait des chosesintéressantes en attaque. Défensive-ment, on a perdu beaucoup de duels.Ils scorent 30 points sur lancers-francs. Cela aide aussi. C’est domma-ge qu’on ait lâché dans le dernierquart-temps. On a deux ou trois per-

tes de balle. On manque un peu delucidité mais pendant trois quart-temps, on avait le match en mains.On était devant. Paris fait un grosmatch d’attaque. Nos adversairessont allés chercher le match sur leuradresse, leur agressivité. Et nous, ona lâché un peu en fin de match. Il yavait du mieux dans l’attitude. Il y aencore un peu de fébrilité, desjoueurs en dessous. Les joueurs sonttrès déçus parce qu’on sentait qu’onpouvait le prendre. »« En deuxième période, on s’est mis à défendre »Jean-Christophe Prat,coach de Paris« La première mi-temps, il y avaitdes séquelles de Quimper. On jouaiten attaque et pas en défense. Endeuxième période, on s’est mis à dé-fendre. Les équipes d’Alain (Thinet)jouent très bien au basket et si tujoues sur leur rythme, t’es mort. Maissi t’es capable de mettre la petiteintensité supérieure, ils peuvent êtreen grande difficulté. On est montéprogressivement en intensité endeuxième mi-temps. L’adresse est ve-nue du rythme défensif. On a surtoutfait des stops qui nous ont permis decourir et avoir des paniers faciles.C’est la clé de la deuxième mi-temps. » Recueilli par V.F.

Photo MAXPPP/Denis TRASFI

LES RÉACTIONS

À la halle Carpentier, Paris bat Saint-Chamond 101 à 92 (mi-temps : 46-50).Arbitres : MM. Maret, Soares et Mora. 800 spectateurs environ.Quart-temps : 17-25, 29-25, 27-24, 28-18.Paris : 34 tirs sur 61 dont 10/24 à trois points. Lancers-francs : 23-29. 33 rebonds,14 passes, 10 balles perdues, 26 fautes.Denis 14 pts, Chery 9, Dillon 8, Kellogg 9, Florimont 8 (puis Francisco 15),Bouteille 5, Sleva 13, Diarra 11, Joseph 9.Saint-Chamond : 33 tirs sur 72 dont 11/20 à trois points. Lancers-francs : 15/27.40 rebonds, 18 passes, 13 balles perdues, 21 fautes.Cooke 12 pts, Hoyaux 18, Guichard 6, Ben Romdhane 9, Paumier 11 (puis Hergott 7), Legat 11, Massa 8, Rinna 10, Bernaoui 0.

LA FICHE

30 SPORTS LOIRE ET RÉGION Samedi 27 avril 2019

LOI30 - V1

13Comme l’avantage de Roanne pris à l’aller (82-69). Le goal-average ne sera peut-être pas un dé-tail pour la montée direc-te. Mais si Roanne gagne, ce sera certainement les play-offs pour Orléans.

} Il restera encore cinq matches etaucun ne seraplus à perdreque l’autre ~

Laurent Pluvy, coach dela Chorale de Roanne

ORLÉANS - CHORALE DE ROANNEÀ 20 heures,

au Palais des sports

Cela symbolise tellement la si-tuation. Alexis Tanghe, l’un

des héros de la victoire à Poitiers, a choisi les Avengers pour illustrerun réseau social. Solidarité, union, mission.

Les Choraliens ne doivent passauver le monde mais ne font pas de cinéma. Diminués, leur solida-rité paye. Gagner à Orléans serait un pas de plus, un grand. Les Avengers ne doivent rien gâcher et tenter la passe de sept.

■Les enjeuxRoanne a gagné à l’aller (sans

Keita ni Carlino) de 13 points, 82-69. Si la victoire est Roannaise,Orléans se retrouvera à l’équiva-lent de quatre victoires derrière… Si Roanne perd de moins de 13 points, cela relance le champion-nat car Nancy et Vichy peuvent aussi en profiter pour revenir à une longueur mais Roanne sera maître de son destin à cinq jour-nées de la fin. Si Orléans gagne de

+13, le coup double sera pour l’OLB qui sera à une victoire de passer devant Roanne.

■Laurent Pluvy : « Chaque défaite est préjudiciable »

Le coach de Roanne, LaurentPluvy, ne rentre pas dans les cal-culs. « C’est un match de plus à gagner pour deux belles équipes. Ils auront envie de se remettre à flot contre nous. La défaite sera préjudiciable pour eux comme pour nous car il restera cinq mat-ches où aucun ne sera à perdre plus que l’autre ».

■L’état des troupesLe groupe victorieux à Poitiers

était sur le parquet, vendredi. « On a fait essentiellement de la récupération, comme depuis longtemps. Notre jeu est en place,il faut faire ce qu’on doit faire (sic)en donnant tout comme on le fait déjà. »

■L’adversaireOrléans a une redoutable équi-

pe, une armada de talents. L’axe Jefferson-Halilovic en est la clé de voûte. « Globalement, ils ont qua-tre étrangers (Jefferson, Halilovic, Spearman, Fakuade) qui sont au cœur du scoring mais les Mbi-da etc peuvent flamber », relève Laurent Pluvy.

■Roanne, la force de l’unionLes Choraliens ont cette force

d’avoir les Français au cœur du projet, des étrangers altruistes qui savent quand et quoi donner. Res-

te à Carlino à retrouver sa folie sans se « perdre » en défense. S’il fait une série dont il a le secret… Les Avengers roannais ont 40 mi-nutes pour écarter un concurrent.

Le décor est planté, la salle pleine (3 100 places), pour un sommet qui peut permettre de prendre l’as-censeur pour la montée directe.

Éric PEJOUX

Brandon Jefferson sera à surveiller de très près mais la Chorale pourra encore compter sur l’apport souvent décisif de Jason Williams qui a l’expérience des matches cruciaux. Photo archives Yves SALVAT

BASKET Pro B

Roanne peut faire un grand pas pour la montée à OrléansUne victoire de Roanneà Orléans ouvrirait encore plus les portes de l’accession directe. Le goal-average peut aussi s’avérer crucial. Bref, un virage à bien négocier.

Sur le site du club orléanais,Germain Castano et GiovanOniangue expliquent comment venir à bout du leader choralien.

Et voici comment GermainCastano l’envisage : « La motiva-tion bien évidemment sera pré-sente qui plus est devant une sal-le pleine. Mais il ne faut pas que cela engendre trop de stress […], il faudra avoir une belle agressivi-té et surtout faire ce que l’on a prévu de faire et rester lucides dans les moments importants. »

Il ajoute : « Tactiquement, ilfaudra répondre présent mais aussi tenir les duels. Il faut être prêt psychologiquement car Roanne ne va pas venir pournous laisser jouer. » De son côté,Giovan Oniangue (8,4 points en 23 minutes) explique : « Il faudraêtre prêt dès le début du match car Roanne aime prendre du rythme. Tout le monde attend cette rencontre car on peut, en cas de succès, revenir à une vic-

toire. » Et par rapport à l’accu-mulation des matches, il précise, « On aime bien enchaîner, on ne ressentira aucune fatigue, toutest dans la tête, il ne faudra pen-ser exclusivement qu’au match entre 20 et 22 heures, se montrer totalement déterminé. »

Quant aux deux défaites subiesface à Roanne, il élude : « Ces deux défaites ont beaucoup éton-né, c’est à nous de nous racheter.Ce sera avant tout une question de défense, c’est cela qui fera la différence car en attaque, on a detrès nombreuses options. »

Pierre VACHER

Photo archives Yves SALVAT

Castano : « Rester lucidessur les moments importants » ■« Ivan (Février) a le profil

idéal » selon PluvyLe prospect Ivan Février sera Choralien officiellement lun-di et s’entraînera avec le grou-pe pour préparer la réception d’Aix-Maurienne. Le jeune in-térieur (20 ans, 2,04m), a été champion d’Europe U16 en 2016. Levallois l’a aussi offi-cialisé vendredi (2,9 points, 1,6 rebond en 9’). « Son profil convient parfaitement à notre basket. Il a une grosse énergie,il peut défendre à tous les pos-tes. J’adore ce joueur et je m’étais renseigné sur lui avantla blessure d’Ilian (Evti-mov) », glisse Laurent Pluvy. Son apport met enfin le grou-pe à l’abri d’un nouveau pépinet si play-offs il y a, l’équipe n’en sera que mieux armée.

■Avec les supportersIls devraient être une cinquan-taine de Roanne à Orléans, notamment grâce à Roanne 1937 qui fait le trajet en bus.

REBONDS

31SPORTS LOIRE ET RÉGIONSamedi 27 avril 2019

LOI31 - V1

L e week-end dernier, malgréune belle bataille, les hommes

d’Alexie Ros n’ont pas réussi à assurer leur maintien face à Sape-la Basket. En s’inclinant d’un petitpoint (100 à 99) au terme de deuxprolongations, Steeve Soliman et les siens relancent Sapela Basket dans la course au maintien puis-que ce dernier repasse même de-vant les Ponots au classement avec un petit point d’avance.

L’emporter et espérerune défaite d’un concurrentpour se maintenir

Les saisons se suivent et se res-semblent pour les coéquipiers de Pierre-Thomas Gauthier : pour la troisième saison de suite, ils joue-ront leur avenir lors du dernier

match de championnat. Les Po-nots devront l’emporter sur leur parquet tout en espérant un faux-pas de Sapela Basket à Montbri-son pour refouler les parquets de N2 la saison prochaine. Leur ad-versaire du soir, la CTC Ouest-Lyonnais Basket, est une équipe de milieu de tableau, assurée de jouer la saison prochaine en NM2. Le suspense sera à son comble pour les joueurs du prési-dent Pierre-Marie Cazaux qui de-vront mettre la pression de côté et

tout donner pour gagner ce soir, car une défaite les condamnerait direction en division inférieure. Le club attend un soutien de son public pour pousser les joueurs à la victoire.

Le groupe ponot : Damien Gara,Thomas Ros, Pierre-Thomas Gau-thier, Steeve Soliman, Colin Pro-vost, Mathis Loureiro, HugoBoyer, Yacine Debache, ViktorasChodosovski j , Emmanuel .Coach : Alexie Ros.

Colin Provost (en blanc) et ses coéquipiers devront être déterminants samedi pour espérer poursuivre au niveau N2.Photo d’archives Progrès/Damien NORE

BASKET N2

L’ASMB Le Puy joueson avenir ce samedi soirCe samedi, l’ASMBasket Le Puy reçoit, pour son der-nier match de la saison Ouest-Lyonnais Basket CTC,à 20 heures, au Palais des Sports du Puy-en-Velay.

TOURS - FEURSÀ 20 h, halle Monconseil

Le parcours de Tours estdiamétralement opposé à ce-lui des Foréziens, avec 6 vic-toires pour une seule défaitecontre 6 défaites pour uneseule victoire. Les Touran-geaux ont annoncé la cou-leur le podium de cette pou-le. « Nous ne sommes pasdans la même classe, clairon-ne Julien Cortey, coach desEFF. »

Pourtant au match aller lessiens n’avaient abdiqué quedans les dernières secondes.L’équipe du coach Pierre Ta-vano est très complète, trèsexpérimentée avec huitjoueurs entre 10 et 20 pointscapables de faire enfler lescore pour une moyenne de90 points par match, le toutsous la baguette du meneurUS Watkins (49 % auxshoots, 90 % aux lancers).

Feurs en confiance

Les équipes se tiennent, lesrencontres se jouent sur unrien. Feurs en a fait les fraisperdant plusieurs rencon-tres perdant sur le fil. Same-di contre une équipe deLa Rochelle au grand com-plet la maîtrise était foré-zienne. De quoi booster ungroupe solidaire pas avared’efforts. Les joueurs pro-gressent, Théo Vial et Bas-tien Albert suppléent l’ab-sence de leur capitaine auxrebonds en apportant un ca-

pital points. Louis Prolhacest un véritable chef d’or-chestre, Greg lance retrouvedes sensations après plu-sieurs semaines d’absencetout comme Cédric Mansa-ré. Mam' Dramé s’avère pré-cieux, Constantin Minla metle feu. Madiop N’Diaye estadroit. Momar Ndoye surgitau bon moment. Julien Cor-tey joue parfaitement les ro-tations. Bref l’équipe monteen puissance, de quoi rêver àun exploit en terre touran-gelle. John Beugnot et Tho-mas Vincent devraient êtreabsents coté Forézien, JulienLessieu (Talon d’Achille) etBruno Cingala-Mata (héma-tome muscu la i re ) co téUTBM.

Sur la dynamique de la victoire face à La Rochelle, Cédric Mansaré et les Foréziens espèrentcréer l’exploit à Tours.Photo Progrès/François PERROT

BASKET NM1

Rien à perdrepour les Foréziens

C’est sans pression que le BCM accueille ce samedi, à20 heures, le SAPELA Basket 13, salle JP Cherblanc. Dansune position délicate, les bécémistes auront le devoir defaire honneur à leur quatrième place acquise de hautelutte, mais aussi de respecter le public, leur adversaire,l’éthique sportive et préparer au mieux la finale de lacoupe de France.Ce sera également, comme à l’accoutumée lors d’unedernière, des « au revoir » pour certains joueurs et des « àbientôt » pour d’autres. L’occasion pour les fidèles du clubde venir témoigner leur gratitude pour la belle saison quele groupe de Jérémy Beaufort a réalisée.Sapela, ne vient pas en victime malgré sa défense, la plusperméable de la poule, car sa position vis-à-vis du main-tien dans la division est menacée. Une victoire serait donclibératrice.Les Montbrisonnais devront endiguer la déterminationdes sudistes qui viennent de triompher du Puy (leurconcurrent direct) après deux prolongations. Le moindrerelâchement défensif peut être exploité par Wiltz (record-man des points marqués sur une rencontre), ou encoreHarris, le vétéran aux mains d’or. Un épilogue à ne pasrater pour Gelin et ses hommes afin de valider une saisonplus que satisfaisante.

BASKETN2 : Le BCM souhaite cloreen beauté l’exercice 2018/2019

INSEP - ANDRÉZIEUXÀ 15 h 30, au centre sportif

Nelson-Paillou

Sur le papier, il ne devrait pas yavoir photo. Mais un match

n’est jamais joué d’avance, d’autant que les jeunes parisiens ont depuis connu quelques bon-nes fortunes avec des retours de blessure de plusieurs d’entre eux. Ilsuffit pour cela de regarder leurs résultats pour se rendre compte que dans leur salle ce n’est plus la même équipe.

Il y a l’Insep de l’extérieur avec sajeunesse et son manque d’expé-rience et le Centre Fédéral à domi-cile qui sait se montrer conquérantet libéré. Le premier à en faire les frais aura été Récy-Saint-Martin qui s’est incliné le 2 avril (75-69)

alors que Get-Vosges, actuel lea-der des plays downs, aura dû sortirle bleu de chauffe vendredi dernieren venir à bout et ne s’imposer quede 8 petits points (77-85). Après l’affront qu’ils ont essuyé lors du match aller contre les Ligériens, nul ne doute que les jeunes talents coachés par Jean-Aimé Toupane voudront se racheter de ce contre-temps ce qui n’est pas du meilleur augure pour leur visiteur du jour.

Malgré cela il ne faut pas nonplus dramatiser. Andrézieux a lar-gement les moyens d’aller s’impo-ser en terre francilienne et leur courte défaite à Lorient, l’ogre du

groupe, il y a 15 jours est la pour rappeler la qualité des protégés de Sébastien Chérasse. « Nous avonspassé deux semaines à travailler de manière intensive » nous a con-fié ce dernier « et j’ai essayé de mettre tous les atouts de notre cô-té. Aux joueurs maintenant de dé-montrer que nous ne nous som-mes pas trompés en les engageant.Certes avec le forfait de Brissac, jouer tous les 15 jours ne nous ar-range pas mais nous sommes tous à la même enseigne. Il faut gagner, c’est tout ».

Verdict vers 17 h 30.Marc CANNOO

Bastien Tardy (en noir) et son équipe devront faire le job sans sous-estimer leur adversaire. Photo Progrès/Tan FORDEVEAUX

BASKET NM1

Attention à l’excès de confiance pour AndrézieuxAprès un match aller où les jeunes de l’Insep avaient été balayés en encaissant leur plus grosse défaite de la saison (95-34, le 29 mars), les joueurs d’ABLS devront faire preuve d’humi-lité, de méfiance et de soli-darité s’ils ne veulent pas connaître une déconvenue qui pourrait leur être fatale.

32 SPORTS LOIRE ET RÉGION Samedi 27 avril 2019

LOI32 - V1

CHARTRES - BCMFÀ 17 h, à la Halle Jean-Cochet

S i l’on en croit Olga Mazni-chenko, c’est un état d’esprit

de détermination qui a animé les Foréziennes pendant la mini-trê-ve. « Nous voulons toutes, expli-que la jeune Ukrainienne, attein-dre l’objectif fixé en début de saison. C’est encore possible en passant au moins ce tour de play-off. Même si nous avons perdu nosdeux matches contre elles pen-dant la saison régulière, nous som-mes certaines de pouvoir leur ren-dre la monnaie de leur pièce. »

« Jouer les yeuxdans les yeux et imposer notre basket »

Corinne Benintendi ne tient pasun autre discours. « Ce samedi soir, la pression n’est pas sur nous, affirme la coache. C’est donc le bon moment de se faire plaisir, de les jouer les yeux dans les yeux et d’imposer notre basket. Notre ob-jectif est de rester le plus long-temps possible au même niveau de score et de tenter le tout pour letout dans le money time. Et si l’adresse est avec nous, on peut

effacer la défaite que nous avons concédée le 12 janvier à Cher-blanc. » De deux points ce jour-là (64-66), mais un seul suffit ce soir. Le score n’a pas d’importance en play-offs.

Pour respecter ce plan de ba-taille et quelques autres consignes plus secrètes, Corinne Benintendi se félicite de pouvoir présenter sonmeilleur dix et surtout, ses deux joueuses historiques, Aurélia Bouillon et Émilie Duvivier, qui ne« rechigneraient pas à faire quel-ques déplacements encore avant d’abandonner les parquets ». « Ces deux joueuses ont pour prin-cipale qualité de ne jamais aban-donner et d’avoir toujours été les moteurs de l’équipe depuis que je l’entraîne. Elles vont être des atouts majeurs à Chartres, commeleurs huit autres camarades. »

Aucune, dans la team, n’a en ef-fet oublié la gifle de 20 points priseil y a un mois à la halle Jean-Co-chet.

Michel GRANGER

Les équipes : ➤ Chartres : 0.Belleka, 6.Mosen-g o M a s a , 1 1 . P r u g n i è r e s ,12.Beaubrun, 16.Nayo, 18.Elenga,21.Marie, 25.Metcalf, 32.Coque-lin, 52.Njonkou.Coach : Benoit Marty.➤ BCMF : 9.Agblemagnon,10.Bienvenu, 11.Herminjard,12 .Gi ra rde t , 17 .Mi l l ave t ,18.Bouillon, 19.Teilane, 21.Duvi-vier (cap), 24.Maznichenko.Coache : Corinne Benintendi.

C’était le 3 février 2017, déjà contre Chartres, le BCMF, avec Aurélia Bouillon (ballon) et Émilie Duvivier, l’avait emporté 75-74 (49-48). Le scénario parfait. Photo d’archives/Frédéric CHAMBERT

BASKET LF2 - Play-offs

Des Montbrisonnaises motivées comme jamais pour les quartsÀ l’approche de la rencon-tre les opposant à Char-tres ce samedi, à 17 heu-res, à la Halle Jean-Cochet, les Montbrisonnaises font le déplacement, « gonflées à bloc » pour l’emporter.

Les statistiques sont là. Il y a régulièrement au moins une surprise lors du premier tour des play-offs. D’où viendra-t-elle ? On ne le saura que mardi,voire samedi prochain. Statistiquement c’est le cin-quième, donc le BCMF, qui a le plus de chances de la créer (voir ci-contre). Mais une autre équipe, celle des Champenoises de Marie-Julie Levant, peut, elle aussi, inquiéter les Toulousaines.Bien que sur des trajectoires complètement inver-ses (Reims a enchaîné les défaites et Toulouse, les victoires en fin de saison régulière), les deux équi-pes se sont tour à tour imposées sur le parquet

adverse. Donc tout est possible, même si le dix « pétillant » n’a pas retrouvé l’intégralité de ses joueuses. Mais une chose est sûre : comme Émilie Duvivier et Aurélia Bouillon à Montbrison, Sylvie Gruszczynski n’a pas du tout l’intention de jouer cesoir le dernier match de sa carrière dans la ville rose.

Quarts de finale : matches 1.➤ Hier soir : Angers (3e) - Aulnoye (6e).➤ Ce samedi, à 17 heures : Chartres (4e) - BCMF (5e).➤ Ce samedi soir, à 20 heures : Charnay (1er) - Rezé(8e), Toulouse (2e) - Reims (6e).

POUR QUI, LA SURPRISE ?

Depuis sa dernière prestation et ce revers concédé à BreteuilWavignies, la réserve de Loire-Nord connaît son futur alorsqu’il reste encore deux journées à disputer. Toujours à larecherche d’un succès, il sera difficile à acquérir devant SaintPierraise (salle Boucher, 17 heures), leader invaincu de cettephase. Emmené par leur coach Malin Plotuna (198 FFTT) etleur leader Lucas Moland (146), les numérotés de Saint-Pier-re-lès-Elbeuf viennent cueillir leur accession.

Meilleur classé de la rencontre, Meng Shan devra assumer son rang et porter Loire-Nord. Photo Progrès/PATRICK LAURENT

TENNIS DE TABLEN2 : Loire-Nord reçoit le club normand de Saint-Pierraise

Cette 12e édition du Trophéenational des Jeunes sur pis-te affiche complet avec20 équipes issues de35 clubs, soit 300 jeunescyclistes attendus ce week-end, sur le site de Méons, àSaint-Et ienne. Patr ickBillet, l’organisateur mai-son stéphanois, présente làun format unique en Franceà destination des jeunesdes écoles de vélo. Vu leniveau de ces dernières an-nées, on voit bien que lesclubs travaillent tout aulong de la saison pour ce Trophée national. Entre compétitions individuelles et par équipe,entre les pistes Roger Rivière et Claudius Pitiot, de poussins à minimes, tous les coureurs,dont 70 filles, se verront proposer un programme de qualité pour ramener le maximum depoints à leur équipe. L’an passé, c’est le club de Cusset qui s’était imposé devant le VéloClub de l’Est de Bras-Panon de la Réunion qui ne sera pas de la partie cette année. Enrevanche Villeneuve-sur-Tarn, Vesoul, Vaulx-en-Velin et quelques autres découvriront ceTNJP. Début des hostilités ce samedi dès 13 h 30 pour un verdict final, dimanche sur lescoups de midi suivi de la proclamation des résultats et d’un repas qui réunira tous lesacteurs du week-end.

CYCLISMELa piste en fête à Méons pour la 12e édition

300 jeunes cyclistes attendus ce week-end. Photo d’archives Le Progrès

33SPORTS LOIRE ET RÉGIONSamedi 27 avril 2019

LOI33 - V1

ANTIBES-JUAN-LES-PINS/SAINT-ÉTIENNEÀ 20 h 45, salle omnisports« C’est un gros match à en-

jeu » précise Olivier Ven-droux, coach du SAMHB(St Etienne Masculin HB).

En effet, il s’agit de hiérar-chie, car pour St Etienne,vaincre Antibes Juan lesPins, c’est rester au contactdu leader corse, Ajaccio.Pour cela, il faudra se défai-re d’Antibes (2e à 1 pointdevant St Etienne). « C’estun match hyper intéressant

à jouer car il y aura une trèsgrosse ambiance. Samedi leclub d’Antibes Juan Les Pinsorganise la fête du hand.Nous allons nous retrouverdans une salle hostile, sur-chauffée » analyse OlivierVendroux. Les Verts sontd’ores et déjà assurés detrouver la très grosse pres-sion face à une équipe d’ex-périence. « On n’est pas aumieux : Vincent Thoral bles-sé est forfait pour trois se-maines. De même, Dylan-

Faustin Miatoudila et MarioSompohi sont incertains. Ilsdevraient revenir des JeuxAfricains où ils sont avec leCongo ». Les Verts d’OlivierVendroux ont aussi le souve-nir du match aller. Ils me-naient face à Antibes, « jen’aurai pas pensé qu’on al-lait perdre », et finalementils ont très mal fini, le matchse terminant sur un nul. Unesituation que les Verts fe-ront attention à ne pas revi-vre.

HANDBALL NM2

Antibes-Juan-Les-Pins/Saint-Étienne : Une victoire pour revenir au contact du leader

SAINT-CHAMOND - MONACOÀ 20 h, Gymnase Claude-Lebois, à Saint-Chamond

L’Entente St Chamond a unadversaire coriace pour le der-nier match du championnat :Monaco, 3è qui a fait une ex-cellente deuxième partie desaison. St Chamond a mené entête toute la saison et finale-ment, c’est sur cet ultimematch que va se décider sonsort : la montée en PRO Elite.« On aurait aimé que ce soitdécidé avant. La victoire estobligatoire pour nous car no-tre dauphin Vitrolles joue àIstres, avant-dernier. La victoi-re est donc assurée pour Vi-trolles » analyse JonathanBouzagheti, coach de St Cha-mond. Cela oblige les coura-miaudes à gagner car sinon,Vitrolles prendra la tête duclassement. Les joueuses deJonathan Bouzagheti restenttrès concentrées pour garderleur secteur fort, avec le servi-

ce et faire reculer Monaco.« Si on est aussi bon en récep-tion, on pourra avoir une fortecapacité offensive ». Car lepoint fort des Monégasquesc’est la défense. St Chamondva devoir contourner ou fairechuter ce mur défens i f .« Maintenant, on gagnera aus-si ce match avec la hargne et lecœur » conclut Jonathan Bou-zagheti. Et les couramiaudesn’en manquent pas.

VOLLEY-BALL NF2

Saint-Chamond/Monaco : Le suspense jusqu’au bout

A la rencontre de ce pilote aty-pique, nous avons pu découvrirla nouvelle machine de l’Appe-lous. « Je suis entrain de monter un25 Power sur une base de YCFPilote, avant s’était un SP3. Celademande beaucoup de travail, jepense le démarrer en fin de se-maine. »

Ludovic Paître, vous changez de moto, mais pour quel gain ?

« Niveau moteur cela ne chan-gera pas bien, en revanche lechâssis va m’apporter beaucoupplus de confort, une garde au solplus importante avec un centrede gravité plus bas. » Il y a enco-re du labeur à voir la machine,

mais le pilote reste confiant.« J’ai pu adapter des pièces, enles imprimant en 3D. Ainsi, unefois ajusté, j’ai pu les faire fabri-quer. Oui, car les pièces Chinoi-ses ne me conviennent pas ni-veau fiabilité. »

Lorsque la passion est là, rien n’est impossible. Maintenant parlons du championnat de France de la montagne, que fais-tu ?

« Je repars pour une saison,mais plus pour le plaisir, avecmon ami Sébastien Mounier. Letitre n’est plus une fin en soi. ».

Première manche en Haute-Savoie à Franclens début mai.

P.Lafont

La nouvelle monture pour le championnat de France, en cours de finition. Photo Progrès/Philippe LAFONT

MOTO 25 Power

Nouvelle machinepour Ludovic Paître

US ST-ÉGRÈVE – SAINT-CHAMOND HBÀ 14 h, halle Jean-Balestas,

Saint-ÉgrèveLes Ligériennes se déplacent

dimanche chez leurs voisinesIsèroises pour un match qui atoutes les allures d’un duel ex-traordinaire au sens propre duterme, et pouvant bien mar-quer un tournant dans la sai-son couramiaude. En effetpour la seconde fois de l’an-née, les Rouges joueront undimanche après-midi, asseztôt, ce qui bouscule inévitable-ment les habitudes installéeset hypothétiquement la ges-tion de la préparation du

match : c’est un premier piègeà désamorcer avant d’emprun-ter un virage inconnu, afin del’appréhender de la meilleuredes manières. C’est une ren-contre pour laquelle il n’y aplus le choix, les équipes sontséparées par trois maigrespoints au classement, ce quiles concurrencent directe-ment, avec le risque pesant dese rapprocher, en cas d’échec,de la zone de relégation.

Il faut noter que la pressionrepose assez fortement sur lesépaules Couramiaudes, car ta-lonnées de prêt par leurs pour-suivantes Lyonnaises, elles

sont prises en étau entre le feuet la glace. Elles devront maxi-miser leurs chances de réussi-te, quitte à accrocher « seule-ment » le match nul. Défaiteinterdite donc, mais souve-nons-nous que Saint-Cha-mond n’est jamais aussi percu-tant et déroutant que lorsquetout semble s’opposer à saréussite. Comme tout abord devirage, les filles n’en distin-guent pas l’issue, mais elles de-vront tenir la distance et sa-voir maîtriser leurs phases dedécélération et d’accélération,pour éviter toute sortie de rou-te qui serait payée au prix fort.

HANDBALL NF2

Saint-Chamond va emprunterun virage serré

➤ N3MCe samedi, à 18 heures :Entente Forézienne - Tor-cy, à la salle socio-sportiveLa FouillouseDimanche, à 15 heures :CASE - Milly, au GymnaseVilleboeuf, à Saint-Étienne➤ N3FDimanche, à 15 heures :Chamallières - Firminy

AUTRES RENCONTRES

SAINT-ETIENNE MÉTROPOLE/NICEÀ 20 h, au Stadium Maisonnial (Le

Bardot), Saint-EtienneLa situation n’est pas simple

pour Ionut Rusu, coach du SEM42 : « on a des joueuses in-certaines pour le match contre Nice : Marion Forissier ou Rita Saraiva. Notre deuxième gar-dienne Abir Riyahi est forfait. Donc on va faire appel à des jeunes de notre club ».

Un effectif amoindri contre un adversaire renforcé

Il devra donc composer avec uneffectif amoindri. Pourtant, les Stéphanoises veulent reprendre en main leur destin. Cela passe par une victoire sur l’adversaire de samedi soir : Nice. Un club quiaime renforcer son équipe de N1avec des joueuses de son équipe 1qui va retrouver l’Europe.

Cela complique encore la tâchepour Saint-Etienne, face à une équipe qui a un centre de forma-tion très prolifique. C’est donc une « équipe jeune, avec beau-coup de talents » que vont devoirneutraliser les Vertes.

« Cette année, c’est un cham-pionnat où rien n’est prévisible.

Des équipes bien placées se sont inclinées face à des bas de ta-bleau. Nous sommes détermi-nées et on ne va rien lâcher » confie Ionut Rusu.

Il reste encore un espoir pourSaint-Etienne pour échapper à larelégation. Cela commence par gagner Nice ce soir.

Soha Nagazi (33 du SEM42), un des fers de lance de l’attaque stéphanoise Photo d’archives Progrès/Antoine QUINSON

HANDBALL NF1

Saint-Etienne-Métropole/Nice :Gagner pour y croire encore

34 SPORTS FRANCE MONDE Samedi 27 avril 2019

LOI34 - V1

Pro D2Oyonnax-Brive.........................................10-22Aurillac-Biarritz ........................................16-17Béziers-Vannes........................................27-23Carcassonne-Aix-en-Provence................33-24Mont-de-Marsan-Bourg-en-Bresse..........48-22Bayonne-Massy.......................................45-15Montauban-Nevers......................................9-6Colomiers - Angouleme...................dim. 14h15

Pts J G N P p. c.1 Brive...................... 87 29 18 1 10 796 5382 Bayonne................ 83 29 17 1 11 701 5173 Oyonnax ............... 83 29 16 1 12 778 6104 Mont-de-Marsan ... 78 29 16 1 12 668 5755 Vannes.................. 76 29 16 1 12 647 6066 Béziers.................. 74 29 17 1 11 557 5757 Nevers................... 74 29 15 1 13 625 5638 Biarritz................... 69 29 14 1 14 714 6179 Angouleme............ 68 28 14 1 13 583 59810 Carcassonne......... 65 29 14 0 15 622 68311 Aix-en-Provence .... 64 29 14 0 15 655 72212 Montauban............ 64 29 13 1 15 547 61613 Aurillac .................. 60 29 13 0 16 526 67414 Colomiers.............. 57 28 12 0 16 511 55915 Bourg-en-Bresse... 55 29 12 1 16 559 77116 Massy ................... 25 29 4 1 24 479 744

Top 14Pau - Racing...................................sam. 14h45Castres - Toulouse ......................... sam. 16h45Agen - Lou......................................sam. 18h45Montpellier - Grenoble....................sam. 18h45Perpignan - La Rochelle.................sam. 20h45Toulon - Bègles Bordeaux...............dim. 12h30Stade Francais - Clermont...............dim. 16h50

Pts J G N P p. c.1 Toulouse ............... 80 22 17 2 3 626 4392 Clermont ............... 72 22 14 3 5 714 4373 Lou........................ 65 22 14 1 7 581 4484 Racing................... 62 22 13 1 8 613 4905 Castres.................. 62 22 14 0 8 446 4316 Bègles Bordeaux... 57 22 12 1 9 543 5087 La Rochelle ........... 57 22 13 0 9 540 5258 Stade Francais ...... 56 22 12 0 10 475 4569 Montpellier ............ 52 22 10 1 11 530 47310 Toulon ................... 43 22 9 0 13 449 46811 Pau........................ 34 22 7 0 15 427 62212 Agen ..................... 30 22 6 1 15 364 57613 Grenoble ............... 28 22 5 2 15 402 56914 Perpignan ............. 12 22 2 0 20 370 638

(2014 et 2018). Et a surtout rem-porté six des sept dernières con-frontations directes dont les cinq dernières, avec deux derniers af-fronts au Stadium. En remportant le barrage (11-23) la saison passée et en infligeant sa seule défaite à domicile (22-26) lors de la 6e journée le 29 septembre dernier avant la formidable série d’invinci-bilité toulousaine (14 matches).

Sept mois plus tard, une semaine après leur échec en quart de finale de la Coupe d’Europe en Irlande (Leinster), les Toulousains vien-nent dans le Tarn revanchards.

Mais forcément attendus par des Castrais obligés de ne rien lâcher à domicile dans la course à la quali-fication.« Ce match a toujours une saveur particulière. Ça compte beaucoup

à Castres », souligne Matthieu Ba-billot, le 3e ligne du C.O. « Moi, je suis du club et je sais que cette rivalité avec Castres a tou-jours existé », ajoute Arthur Bon-neval, l’ailier toulousain.

Ce que confirme Yann Delaigue qui a évolué dans les deux clubs (Toulouse de 1997 à 2004 et Cas-tres de 2004 à 2006). « Effective-ment, c’est un vrai derby entre deux clubs aux ADN de jeu dif-férents, aux valeurs différentes. Cela donne toujours une rencon-t re par t icu l iè re . Pendant longtemps, Castres a été le petit poucet face à l’ogre toulousain. Mais la tendance s’est inversée. »Pour l’ancien ouvreur interna-tional (20 sélections) formé au CS Vienne, « les stats parlent en faveur de Castres, solide sur ses

bases et qui s’appuie sur ses certi-tudes dans son rugby. »Mais l’approche du match sera dif-férente des deux côtés « avec des Castrais obligés de ne rien lâcher dans la course à la qualification et des Toulousains sans pression. Sauf que perdre deux fois de suite n’est jamais une bonne chose. Et je sais qu’ils sont revanchards. »Avec une équipe remaniée, les Toulousains veulent mater de nouveau leur bête noire.Pour présenter la rencontre, sur son site, la vidéo du C.O. parle de « défi », de « combat ». Les Tou-lousains sont prévenus.Christophe Urios et sa bande ont certainement encore plus d’un tour dans leur sac pour tenter de les faire déjouer…

Norbert BONNET

Yann Delaigue ici lors du Tournoi des VI Nations 2005 contre l’Ecosse, a joué pour les deux clubs. « C’est un vrai derby entre deux clubs aux ADN de jeu différents, aux valeurs différentes. » Photo Progrès/Joël PHILIPPON

Une heure et 82 kilomètres sé-parent les deux villes. Un véri-

table derby et une rivalité ré-gionale ancestrale entre Toulouse, capitale de l’Occitanie, 4e ville de France (475 000 habitants) et la sous-préfecture du Tarn et ses 40 000 âmes. La rivalité entre la métropole et la petite ville. Un an-tagonisme aussi ancré qu’entre Lyon et Saint-Etienne en foot. À la d i f f é r e n c e q u e p e n d a n t longtemps, le petit a alimenté un sentiment d’infériorité.

Delaigue : « Le petit poucet castrais face à l’ogre toulousain »

Quand Castres remporta ses deux premiers Boucliers de Bren-nus (1949 et 1950), Toulouse en avait déjà gagné 7. Et le Stade en décrochera encore 12 après (plus 4 Coupes d’Europe), dont la finale de 1985 entre les deux clubs (31-16) contre un seul pour le C.O. (1993) juste avant les quatre titres toulousains de rang (1994-97). Entre 2004 et le 5 mai 2015, les Toulousains remporteront 20 des 25 matches de championnat.

Mais depuis, la tendance s’est in-versée. Alors que le Stade, leader incontesté du championnat, at-tend son 20e titre depuis 2012, le C.O. a disputé trois finales en six ans décrochant deux Boucliers

RUGBY Top 14 (23e journée)

Une question d’honneur et une ardoise à effacer pour ToulouseAprès leur élimination en Coupe d’Europe contre le Leinster, les Toulousains retrouvent le champi-onnat par un derby bouil-lant à Castres où ils vont tenter de retrouver leur suprématie régionale.

Béarnais comme Franciliens ont connu quelques turbu-lences depuis la dernière journée. Les premiers ont changé de tête, avec le dé-part de leur manager Simon Mannix dans la foulée de l’humiliation subie à La Ro-chelle (71-21), le quatrième revers de rang. La mission d’ a s su re r l e ma in t i en (Grenoble, barragiste, est revenu à six points) a été c o n f i é e a u x a d j o i n t s Frédéric Manca et Nicolas Godignon et débute face au Racing.Les Ciel et Blanc ont de leur côté dû vivre avec les infor-mations envoyant leur co-manager, Laurent Labit, dans l’encadrement du XV d e F r a n c e l a s a i s o n prochaine. La présente reste à achever en beauté, par un titre. Pour se faciliter la tâche, ils visent un barrage à domicile, et doivent, dans ce-tte optique, s’imposer à Pau.

Pau-Racing, histoire de managers

■Raphaël Ibanez manager du XV de FranceL’ancien capitaine et talon-neur de l’équipe de France Raphaël Ibanez (46 ans, 98 sélections) a annoncé ce ven-dredi avoir accepté le poste de manager des Bleus après la Coupe du monde 2019.

■Toulouse remaniéC’est avec 9 changements par rapport à la Coupe d’Europe que Toulouse se rend à Cas-tres. Gray, Elstadt, Guitoune, Kolbe (repos), Medard (va-cances), Van Dyk, Verhaeghe (varicelle) sont absents. Holmes (protocole commo-

tion) revient et sera aligné à la charnière avec Dupont en n°9. Ramos sera à l’arrière, Bonneval et Tauzin aux ailes, Ntamack et Akhi au centre. Première titularisation de Ta-fili (23 ans) en pilier droit.

■Castres au grand completHormis le 2e ligne Capo Orte-ga (hernie discale), les ailiers Laveau et Caminati (blessés), le centre Combezou, le C.O. alignera son équipe type avec Palis arrière et la charnière Kockott-Urdapilleta.

■Des suspendus à ParisComme l’ailier de Toulon Tu-

isova, le centre du Stade Français, Jonathan Danty a été suspendu 4 semaines pour jeu dangereux. Le 3e ligne Macalou est suspen-du 1 semaine.

■Des retours au RacingLes 3e lignes LeRoux et Jo-seph, l’ouvreur écossais Rus-sell, l’ailier fidjien Rokocoko et l’arrière irlandais Zebo se-ront titulaires à Pau.

■LOU : Armitage de retourBlessé au genou le 25 août lors de la 1re journée contre Toulouse, l’arrière anglais ef-fectue sa rentrée à Agen.

TOP 14 EXPRESS

} Ils savent appuyer là où ça nous fait mal ~

De Yohan Huget à propos de Castres

9Le nombre de points qui sépare les Toulonnais de Montpellier, la dernière équipe encore concernée par une éventuelle qualifi-cation et de Pau, la pre-mière équipe menacée par la place de barragiste.

TOP 14 INFOS

35SPORTS FRANCE MONDESamedi 27 avril 2019

LOI35 - V1

Basket : EliteChâlons/Reims-Boulazac........................83-81Gravelines-Fos-s./Mer............................116-85Chalon - Nanterre...............................sam. 20hCholet - Le Portel ...............................sam. 20hLe Mans - Bourg.................................sam. 20hStrasbourg - Levallois.........................sam. 20hAntibes - Dijon................................sam. 20h30Limoges - ASVEL............................dim. 18h30Monaco - Pau/Orthez.......................lun. 20h45

Pct J G P p. c.1 ASVEL ....................... 75,9 29 22 7 2413 22582 Nanterre..................... 69,0 29 20 9 2446 22813 Monaco...................... 65,5 29 19 10 2389 22244 Pau/Orthez ................ 65,5 29 19 10 2308 22075 Dijon .......................... 62,1 29 18 11 2351 21796 Strasbourg ................. 58,6 29 17 12 2390 23197 Limoges..................... 58,6 29 17 12 2409 23318 Bourg ......................... 55,2 29 16 13 2380 23489 Le Mans..................... 55,2 29 16 13 2363 2282

10 Boulazac.................... 50,0 30 15 15 2355 235011 Gravelines.................. 50,0 30 15 15 2446 246012 Levallois..................... 48,3 29 14 15 2306 231513 Chalon ....................... 41,4 29 12 17 2493 239514 Châlons/Reims .......... 40,0 30 12 18 2458 259615 Fos-s./Mer ................. 30,0 30 9 21 2311 256216 Cholet ........................ 27,6 29 8 21 2240 243717 Le Portel .................... 27,6 29 8 21 2247 248118 Antibes....................... 20,7 29 6 23 2144 2424

Basket : Pro BAix-Maurienne-Vichy ............................... 60-63Gries/Oberhoffen-Caen...........................95-88ASPLPB Paris-Saint-Chamond..............101-92Blois - Denain ....................................sam. 20hNancy - Nantes .................................. sam. 20hQuimper - Rouen................................sam. 20hOrléans - Roanne...............................sam. 20hLille - Poitiers......................................sam. 20hChartres - Evreux...........................sam. 20h30

Pct J G P p. c.1 Roanne ...................... 78,6 28 22 6 2306 20842 Vichy.......................... 72,4 29 21 8 2421 23503 Orléans...................... 71,4 28 20 8 2382 21564 Nancy ........................ 71,4 28 20 8 2247 20385 Rouen ........................ 67,9 28 19 9 2270 21016 Gries/Oberhoffen ....... 58,6 29 17 12 2491 24287 Saint-Chamond.......... 58,6 29 17 12 2324 22448 Blois........................... 53,6 28 15 13 2146 21949 Poitiers....................... 53,6 28 15 13 2259 2202

10 Nantes ....................... 46,4 28 13 15 2163 221211 ASPLPB Paris............ 44,8 29 13 16 2248 234412 Lille ............................ 39,3 28 11 17 2192 223513 Denain ...................... 35,7 28 10 18 2116 218414 Quimper..................... 35,7 28 10 18 2242 231215 Evreux ....................... 35,7 28 10 18 2206 232916 Aix-Maurienne............ 27,6 29 8 21 2088 229217 Caen .......................... 27,6 29 8 21 2162 237918 Chartres..................... 21,4 28 6 22 2283 2462

Presque intouchable depuis le début de la saison, le Paris Saint-Germain entre « dans le vif du sujet » avec le quart de finale aller de la Ligue des champions contre Kielce, ce samedi (18h00) en Pologne, juge le pivot Luka Karabatic, qui sent « l’excitation monter » à l’approche du sprint final.Tous les éléments semblent réunis pour que le PSG, toujours en quête du titre suprême, obtienne pour la quatrième année d’affilée son billet pour le Final Four de Cologne (1er et 2 juin). L’effectif est au complet, le titre national est déjà presque en poche et les Parisiens possèdent un fort ascendant sur un adversaire qu’ils ont souvent battu ces dernières années. D’où la nécessité pour Luka Karabatic et ses coéquipiers de ne pas s’y voir trop tôt. « C’est un match piège. Chaque année, on nous dit dès le début de la saison “Rendez-vous au Final Four !” mais c’est très loin d’être acquis. Les fois précédentes, on a dû lutter et se bagarrer. On est tous assez expérimentés pour le savoir. »

HANDBALL : LIGUE DES CHAMPIONSLe Paris SG « dans le vif du sujet » à Kielce

On parle beaucoup d’Astana pour adversaire principal…

« Beaucoup d’autres coureurs sont capables de s’imposer. Astana est omniprésent depuis le début de saison. Avec Jakob Fuglsang, on est souvent à la lutte depuis le début de saison, il sera très dangereux dimanche. Il est capable de me mettre dans mes limites dans les bosses, il faudra être dans un très grand jour pour bien résister. »

Et la cohabitation avec Philippe Gilbert ?

« Dans l’équipe, personne n’a la pression. Philippe a gagné (Paris-) Roubaix, j’ai gagné Mi-lan (-Sanremo). On a une équipe très forte. A la Flèche (Wal-

lonne), j’étais très fier du travail de mes équipiers. Là, avec Philippe, Enric (Mas) et Dries Devenyns qui marche très fort en ce moment, ce sera un bon groupe qui, j’espère, va bien fonctionner dans le final. »

Commencez-vous à ressentir la fatigue à la fin de cette période de classiques ?

« Oui, je la ressens mais je suis encore en très grande forme. Si-non, je n’aurais pas été capable de gagner mercredi. J’avais fixé mon pic de forme beaucoup plus tôt dans la saison, en Italie. J’ai bien récupéré et ma chute au Pays basque a peut-être été un mal pour un bien, afin d’arriver ici avec un peu de fraîcheur. »

Julian Alaphilippe a indiqué être « encore en très grande forme ».Photo AFP/YORICK JANSENS

Eddy Merckx est le dernier à avoir gagné la même année Milan-Sanremo et Liège-Bas-togne-Liège (1975). Est-ce un défi pour vous ?

« J e n’y pense pas, je suis concentré sur les objecti-fs que je me fixe, les

courses qui me plaisent. Je suis arrivé sur les classiques arden-naises avec beaucoup de motiva-tion. Je suis très heureux d’avoir gagné la Flèche et j’arrive encore plus motivé à Liège. Mais qu’im-porte le résultat, ce sera déjà une incroyable première partie de saison pour moi. »

Le nouveau final du parcours vous convient-il ?

« J’étais assez impatient de dé-couvrir le changement. Il me plaît beaucoup. L’enchaînement de côtes va être terrible, beau-coup de coureurs auront à cœur de dynamiter la course afin d’éviter un sprint éventuel. Il y aura de quoi faire. Je ne pense pas que ce soit un grand groupe qui arrivera au sprint. »

CYCLISME Liège-Bastogne-Liège

Le nouveau final « plaît beaucoup » à AlaphilippeJulian Alaphilippe s’est dit séduit vendredi par le nou-veau final de Liège-Bas-togne-Liège, une classique qu’il a depuis longtemps en tête et dont la fin de par-cours, modifiée cette année, lui convient parfaitement.

L’heure est-elle venue pour Fer-rari de renouer avec le succès en 2019 ? Les monoplaces rouges ont en tout cas dominé vendredi les essais libres du Grand Prix de F1 d’Azerbaïdjan écourtés par une série d’incidents, dont le dé-crochage spectaculaire d’une plaque d’égout.

Avec un temps de 1 min 42 sec 872/1000 en essais libres 2, le Monégasque Charles Leclerc a devancé son équipier allemand Sebastian Vettel de 324/1000 et la Mercedes du Britannique Lewis Hamilton de 669/1000.

Le Néerlandais Max Verstap-pen (Red Bull) et le Finlandais Valtteri Bottas (Mercedes) com-plètent le top 5 à 921/1000 et 1 sec 131/1000.

Ces chronos laissent augurer d’un match à cinq pour les pre-mières places sur la grille de dé-part, bien que celles-ci ne garan-

pas à l’une des écuries de pointe monter sur le podium !

A noter également la présence dans le top 10 vendredi des deux Toro Rosso et des deux McLaren.

Le Français Pierre Gasly (Red Bull), pénalisé pour ne pas s’être arrêté à la pesée lors des essais libres 2, prendra le départ du Grand Prix depuis la voie des stands dimanche. Son compatri-ote Romain Grosjean (Haas) a signé le 16e chrono à 2 sec 746/1000.

Conséquence des incidents qui ont émaillé la journée, les drapeaux rouges se sont succédé et les équipes n’ont pu passer en piste qu’une douzaine de min-utes en essais libres 1 et 70 en essais libres 2, au lieu des trois heures prévues au total. Elles ont donc collecté beaucoup moins d’informations que lors d’un ven-dredi habituel.

tissent pas un résultat sur le circuit urbain de Bakou qui s’est révélé ces deux dernières années propice aux scénarios les plus rocambolesques.

Ainsi, les trois éditions en date sont aussi les trois dernières à avoir vu un pilote n’appartenant

Charles Leclerc et sa Ferrari. Photo AFP/ALEXANDER NEMENOV

FORMULE 1 GP d’Azerbaïdjan

Avantage Ferrari après des essais libres perturbés

EN BREFATHLÉTISMELavillenie, souffrant d’une tendinite, espère être de retour en juinLe recordman du monde du saut à la perche (6,16 m) Renaud Lavillenie, 32 ans, souffre d’une tendinite qui retarde sa préparation, et es-père renouer avec la com-pétition en juin, a-t-il annon-cé vendredi sur ses réseaux sociaux.

CYCLISMETour des Alpes : Pavel Sivakov et la Sky pour la victoire finaleLa jeune pépite italienne Fausto Masnada (Androni-Giocattoli) a remporté ven-d r e d i l a c i n q u i è m e e t dernière étape du Tour des Alpes, dont la victoire finale revient au Russe de 21 ans Pavel Sivakov (Team Sky), signant son premier succès dans une course à étapes. Geoghegan Hart (Team Sky), vainqueur de deux étapes, a terminé à la deuxième place du général, à 27 secondes, tandis que Vicenzo Nibali a réussi à devancer Rafal Maj-ka (Bora-Hansgrohe), victime d’une chute, pour se hisser au troisième rang.

TENNISHerbert en demie à Budapest, Mladenovic sortie à IstanbulLe Français Pierre-Hugues Herbert (49e mondial) s’est qualifié vendredi pour les de-

mi-finales du tournoi de Bu-dapest après sa victoire face au Hongrois Attila Balazs (246e), 6-3, 6-4. A Istanbul, Kristina Mladenovic a, elle, été sortie en quarts, après une belle lutte, par la Croate Petra Martic (N.6) 7-6 (7/4), 4-6, 7-6 (7/2).

TENNIS DE TABLEMondiaux : Simon Gauzy éliminé en quartLe Français Simon Gauzy (34e mondial) a été éliminé vendredi en quart de finale des Championnats du monde à Budapest, battu en cinq sets par le Suédois Mattias Falck, 16e mondial (11-3, 11-13, 11-5, 11-3, 11-7). Gauzy, le plus grand espoir du tennis de table français et malgré son bon état de forme, n’a rien pu faire face au Suédois. C’est la première fois depuis 1997 qu’un Français atteint le stade des quarts de finale et la première fois pour le pongiste de 24 ans.

RALLYEArgentine: Neuville devant Ogier et TänakLe Belge Thierry Neuville (Hyundai) a pris vendredi la tête du rallye d’Argentine, 5e épreuve du Championnat du monde, devant le Français Sébastien Ogier (Citroën C3) et l’Estonien Ott Tänak (Toyo-ta). Le leader du champi-onnat du monde devance Sébastien Ogier de près de 12 secondes et Tänak de 13.

36 LOISIRS LOIRE ET RÉGION

LOIS

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D’ un côté, l’homme (ou lafemme). Debout sur ses

deux jambes, au bord de l’eauou sur un bateau, solide sur sesappuis. Son arme ? Une canne,munie d’un appât et d’un ha-meçon. De l’autre côté, le bro-chet. Tapis dans l’eau, patient,à l’affût de nourriture. Sesatouts ? 700 dents dans lagueule, une nageoire lui per-mettant de se propulser avantqu’on ait eu le temps de dire« ouf ! » et un tempéramentsans vergogne.

Les mêmes tendinites que les boxeurs

Ce combat-là, nombreux s’ysont frottés… Beaucoup ont eudes problèmes. Véritable ter-reur des cours d’eau, le brochetest en effet l’une des proies lesplus difficiles à capturer. Sansdou te e s t - c e pour ce l a ,d’ailleurs, qu’il fait autantd’émules parmi les pêcheurs.

« Je pêche depuis que je suisgamin », confie Baptiste,aujourd’hui animateur à la Fé-dération de pêche de la Loire.« Ce que je préfère, c’est vrai-ment le carnassier, et le bro-chet en particulier. La traquedu plus gros poisson possible,c’est vraiment excitant. Pêcherun brochet d’au moins un mè-

tre, c’est ça qu’on recherche.Une sorte de référence. Un tro-phée. »

Pour y parvenir, encore faut-il néanmoins se montrer pa-tient. Progresser. Maîtriser latechnique. Car le brochet estdu genre farouche… Et la cap-ture compliquée. Une canneun peu lourde, une ligne lancéeprès de 1 000 fois à la journée,des mouvements répétés, etparfois les mêmes tendinitesque les boxeurs…

« Le brochet est un poisson très puissant »

Plus qu’une distraction, la pê-che au brochet est un véritablesport : « Le brochet est un pois-son très puissant, poursuit leconnaisseur. L’attaque est sou-vent soudaine, le combat géné-ralement bref mais intense. Lebut est de ramener le poissonassez vite en serrant le frein desa ligne lorsqu’il fatigue, et endesserrant lorsqu’il se propul-se, pour ne pas casser. Tout estgéré dans l’instant, il n’y a pasdeux combats qui se ressem-blent. Mais l’objectif, lui, esttoujours le même : gagner. »

Une culture de la gagne quipeut vite devenir une passionpour le moins… Accaparante.« J’ai la chance de partager çaavec ma compagne, se réjouitBaptiste. Notre loisir, c’est lapêche. Le week-end, durant lesvacances. On ne pêche pas du-rant nos vacances. On part envacances pour pêcher, ce quin’est pas du tout la même cho-se ». De vrais mordus.

Dossier réalisépar Cerise ROCHET Coline, la compagne de Baptiste, partage sa passion pour la pêche du brochet. Photo mise à disposition par Baptiste DUCERT

LOIRE Loisirs

Pêche du brochet : maîtrise, combat et aplombAprès les passionnés de truite, c’est au tour des férus de brochet d’être sur la ligne de départ, puisque la saison ouvre ce samedi. Une pêche sportive, qui demande une certaine technique si on veut pouvoir l’emporter.

■Le salon Couleur nature à Andrézieux-BouthéonParce qu’il n’est jamais troptard pour s’initier, la Fédéra-tion de pêche de la Loiresera présente, les 11 et12 mai, au salon Couleur na-ture à Andrézieux-Bouthéon(entrée gratuite). Objectif ?Communiquer le goût de lapêche au grand public de manière ludique. Au pro-gramme : des jeux autour dela pêche, type fête forainepour les enfants, et lancersur cible pour les ados etadultes… Avec, à la clé, dejolis lots de pêche à gagner.Les plus motivés pourrontmême s’essayer à un simula-teur de pêche pour percevoirles sensations. La mascotteGloups sera présente.

REPÈRE

À q u e l q u e s j o u r s d el’ouverture de la pêche auxbrochets, Vincent Garnier,technicien de la Fédérationde pêche de la Loire, livrequelques précieux conseilsaux pêcheurs.

« Pour ce qui est de la technique, c’est une question de goût »

« Une fois choisi son sec-teur, il faut avoir une bonnelecture des éléments. À cet-te période de l’année, lespoissons sont dans une zo-ne de repos, se cachent prèsdu bord, dans la végétation,dans une eau peu profonde.Il faut donc utiliser des ap-pâts peu plombés. Pour cequi est de la technique, c’estune question de goût, et

aussi souvent, de généra-tion. Le brochet peut se pê-cher au vif. Dans ce cas, le

pêcheur lance sa ou ses li-gnes, et attend que ça mor-de. Sinon, on pêche auxleurres. C’est la meilleuretechnique si l’on veut res-sentir une sensation depuissance. Dans ce cas, ontraque un poisson qui se ca-che. On est d’ailleurs sur-pris par la touche, et onressent vraiment son im-pact dans les bras. Aux leur-res, on se déplace beau-coup. En bottes, en bateau,en float tube… La pêche ducarnassier aux leurres plaîtgénéralement aux jeunes,parce que c’est assez fun.On notera que le brochetpeut également se pêcher àla mouche, avec des appâtsqui peuvent mesurer jus-qu’à 30 cm… »

Vincent Garnier, technicien de la Fédération de pêche de la Loire : « Le brochet peut se pêcher au vif ». Photo Le Progrès

Les conseils de la fédé

37Samedi 27 avril 2019

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Coline, la compagne de Baptiste, partage sa passion pour la pêche du brochet. Photo mise à disposition par Baptiste DUCERT

LOIRE Loisirs

Pêche du brochet : maîtrise, combat et aplombComme d’autres types de pêche,celle du brochet est aujourd’huiextrêmement réglementée, afinde préserver au mieux les espè-ces.

■ Quand pêcher ?La pêche du brochet en coursd’eau de catégorie 2, où il vit laplupart du temps, est ouverte dudernier samedi d’avril au dernierdimanche de janvier. Au-delà,l’espèce entre dans sa période dereproduction.En 1re catégorie, on pêche enrevanche de mars à septembremais ces cours d’eau sont surtoutréputés pour leurs belles popula-tions truites.

■ À quelle heure ?Il est possible de pêcher le bro-chet de trente minutes avant lelever du soleil à trente minutesaprès le coucher du soleil.

■ Combien de poissons ?La législation nationale prévoitque le pêcheur ne puisse pas

emporter plus de deux brochetslors d’une pêche. Mais, compte tenu de la difficultépour les brochets de se reprodui-re dans les cours d’eau de laLoire, un arrêté préfectoral con-traint les pêcheurs à n’en garderqu’un seul.

■ Quelle taille de poissons ?Pour être conservé par le pê-cheur, un brochet doit aujour-d’hui mesurer 60 centimètres, ycompris dans les barrages de Vil-lerest et de Grangent, classésgrands lacs intérieurs. En dessous, on considère qu’unbrochet ne s’est pas encore repro-duit. Il faut donc le remettre dansl’eau afin d’assurer un renouvelle-ment des populations. D’une manière générale, il estpréconisé de remettre à l’eau lesplus gros spécimens, plus âgés,plus endurants et résistants, quia s s u r e n t g é n é r a l e m e n t u nmeilleur renouvellement en pon-dant davantage d’œufs que lesplus petits.

RÉGLEMENTATION ET PRÉSERVATION

Il faut au brochet une étendue d’eausuffisamment importante pour se repro-duire, se nourrir, et donc, grossir. Ainsile trouve-t-on plus particulièrement surles grands axes du département.Quelques lieux où lancer sa ligne pourtenter d’en attraper un : l’axe Loire, lebarrage de Villerest, celui du Dorlay,dans une moindre mesure celui de Grangent, mais aussi le canal du Forez,où la végétation essentielle à la pontedes œufs du brochet (et indispensables’il veut se cacher des prédateurs, pêcheurs compris) est assez dense et où leniveau d’eau est plus stable que sur le fleuve Loire par exemple.À noter qu’environ 10 000 alvins de brochets d’élevage seront déversés dans lebarrage de Villerest en soutien aux effectifs de population.Quant à la meilleure période pour ferrer du brochet au bout de sa ligne… Il sembleque ce soit dès l’ouverture, alors que les grosses femelles ont pondu depuis peu detemps.Il n’y a donc plus qu’à foncer au bord de l’eau !

Photo illustration Le Progrès

Où et quand pêcher dans le département ?

38 LOISIRS LOIRE ET RÉGION Samedi 27 avril 2019

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Des balades en ville ou en pleine nature, des visites ou juste du ludique, piochez dans notre sélection et faites le plein d’activités pour ce dernier week-end de vacances.

LOIRE Notre sélection

Les bons plans de ce samedi

Votre guide vous ouvre les portes des cours intérieures des hôtelsparticuliers Renaissance des grandes familles foréziennes. À l’époque, chacun rivalisait d’originalité pour afficher la plus belle façade et déployer sa fortune aux yeux de tous. Entrez donc danscette histoire si particulière de la ville ! Depuis l’ancien « Grand chemin de Forez » du Moyen Âge jusqu’aux boulevards du XIXe siècle, parcourez la ville à la découverte des hôtels particu-liers et de leurs trésors secrètement gardés. Parmi les moments phares de cette visite, vous retiendrez, entre autres, l’ancien hôtelparticulier de Léon de Saint-Pulgent et l’ancienne habitation de lafamille Henrys, également connue sous le nom de l’Hôtel aux lions. Un guide de l’office de tourisme Loire Forez vous ouvrira demanière exceptionnelle des lieux qui méritent le détour et permet-tront d’affirmer que, parfois, la curiosité peut être une qualité… !

Ce samedi, à 15 heures, rendez-vous devant la maison du tourisme àMontbrison. Tarifs : de 5 à 6 € ; gratuit pour les moins de 12 ans.Contact : 04.77.96.08.69.

Une balade insolite et pleine de découvertes. Photo OT Loire Forez

Balade de cour en cour à Montbrison

Les forêts couvrent la moitié du Pilat. Profitez d’une baladeaccompagnée pour apprendre à reconnaître différentes es-sences d’arbres et découvrir les plantes et animaux quifréquentent ces forêts…

Ce samedi, de 14 à 17 heures, au col de Pavezin. Tarif unique :5 € ; gratuité pour un enfant de moins de 16 ans accompagnéd’un adulte payant. Contact : 04.74.87.52.00.

Photo Le Progrès/Richard MOUILLAUD

Balade en forêt à Pavezin

Pierre Marion, maître verrier,vous accueille pour une dé-monstration commentée deson métier. Il fabrique devantvos yeux des objets uniques etvous dévoile ses secrets decréation. À quoi ressemble uncristal en fusion ? Quels mys-tères renferment cette tradi-tion ancestrale ? Préparez-vous à en prendre plein lesyeux, avant de pourquoi pas,faire un tour à la boutique oùsont présentées des pièces uni-ques.

Ce samedi et dimanche, de 15à 18 heures, avenue du 19-Mars-1962 à Saint-Galmier.Ta r i f s : 2 € . C o n t a c t :06.79.67.81.31.

Préparez-vous à en prendre plein les yeux. Photo d’illustration Le Progrès/Sylvie PERETTI

Atelier du souffleur de verre à St-Galmier

La musique, Soan est tombé dedans alors qu’il était tout jeune. Il a seulement 17 ans, lorsqu’ilquitte le domicile familial avec son petit baluchon. De voyage en voyage, le jeune hommechante pour gagner sa vie. Jusqu’à ce que, 10 ans plus tard, il tente sa chance au castingparisien du télécrochet « Nouvelle Star », version 2009. Outsider, il emporte l’émission… Etdepuis, Soan n’a pas chômé. Éloigné du star-system pour se rapprocher de la musique qu’ilaime et qu’il fait, il sort son 6e album en 2019. Intitulé 10 ans de cavale, cet opus témoigne deson sourire retrouvé, de son énergie débordante, et de sa voix cassée inimitable. Rock,morceaux très punk, esprit nineties, et textes poétiques, un album presque conçu pour lascène, qui transpire bon l’envie de sauter partout. Le public ligérien en aura l’occasion cesamedi, puisque l’artiste sera de passage au Clapier stéphanois, pour un live aussi intimiste…Qu’authentique et propice aux pogos.

Ce samedi, à 20 h 30, au Clapier. Première partie : Daytona. Tarif : plein 16 €. Réservations : points devente habituels.

Un retour aux sources pour l’artiste. Photo fournie par le Clapier

SAINT-ÉTIENNESoan en concert au Clapier

Stands, promenades à poney, maquillage, sculpture sur bal-lons, structure gonflable… C’est la fête au parc thermal deMontrond-les-Bains ! Tous les jours jusqu’au 19 mai, venezprofiter des attractions installées et vous amuser en famille. Àdeux jours de la rentrée. Une belle manière de terminer cesvacances de Pâques !

Park ô Mômes, tous les jours à partir de 14 h 30 au parc thermalde Montrond-les-Bains. Tarifs : entrée gratuite, attractions payan-tes. Contact : 06.99.40.32.71.

Attractions à Montrond-les-Bains

Bête de foire, oui… Mais jusqu’à quand… C’est bien ce qu’on se demande. Émoi sans toi est un spectacle qui ques-tionne la notion de carrière de l’artiste et la place du cirque dans le monde actuel. Le tout, avec une bonne dose d’autodé-rision. Et en gardant le côté performance du cirque, s’il-vous plaît ! Comédie, équilibre, jonglerie, monocycle de gran-de hauteur et même, intermè-de canin… Tout public, le spectacle se veut innovant, et attaché à la proximité avec les spectateurs. Des surprises, un appel à la réflexion sur plu-sieurs sujets d’actualité comme le rapport entre l’homme et l’animal, le dialogue, le mouve-ment, le temps. À découvrir en famille ce week-end, à Noiré-table ! Et, pour ceux qui n’en auraient pas suffisamment, ou qui ne parviendraient pas à patienter jusqu’au samedi soir, une représentation du specta-cle Les Frères Pérez sera don-

née ce samedi à 15 heures, même lieu, même tarif.RENDEZ-VOUS Ce samedi à 20 heures, et dimanche à 15 heures, place Passelière à Noirétable. Durée : 50 minutes. Tarifs : 12 € ; 10 € en réduit ; 5 € enfants. Billetterie sur place ouverte de 12 à 14 heures et 1 heure avant chaque représentation. Contact : 06.79.78.66.26.

NOIRÉTABLEDeux spectacles ce week-end

Le spectacle Les Frères Pérez, pour patienter avant celui du soir, Émoi sans toi. Photo Aurélia BRIVET

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