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INSTITUTDE LA STATISTIQUEDU QUÉBEC

L’innovation dans le secteur de la fabrication au Québec entre 2008 et 2010

Rapport d’enquête

SCIENCE, TECHNOLOGIE ET INNOVATION

Pour tout renseignement concernant l’ISQ et les données statistiques dont il dispose, s’adresser à :

Institut de la statistique du Québec200, chemin Sainte-FoyQuébec (Québec)G1R 5T4Téléphone : 418 691-2401

ou

Téléphone : 1 800 463-4090(sans frais d’appel au Canada et aux États-Unis)

Site Web : www.stat.gouv.qc.ca

Dépôt légalBibliothèque et Archives CanadaBibliothèque et Archives nationales du Québec4e trimestre 2012ISBN 978-2-550-66755-1 (version imprimée)ISBN 978-2-550-66756-8 (PDF)

© Gouvernement du Québec, Institut de la statistique du Québec, 2012

Toute reproduction autre qu’à des fins de consultation personnelle est interdite sans l’autorisation du gouvernement du Québec. www.stat.gouv.qc.ca/droits_auteur.htm

Décembre 2012

http://www.stat.gouv.qc.ca/droits_auteur.htm

Avec la mondialisation des marchés, les entreprises font plus que jamais face à une concurrence qui les pousse à se démarquer. Cette concurrence les incite à innover pour croître ou simplement pour maintenir leur position sur le marché. En innovant, les entreprises s’assurent non seulement de maximiser leur chance de succès, mais elles permettent à l’économie tout entière de prospérer grâce à la création d’emplois et de richesse. Dans ce contexte, la mesure de l’innovation s’avère des plus pertinentes, notamment pour les décideurs publics.

La mesure de l’innovation se fait par le biais d’enquêtes depuis le début des années quatre-vingt-dix. Au Québec comme au Canada, ces enquêtes reposent sur des concepts et définitions décrits dans le manuel d’Oslo de l’Or-ganisation de coopération et de développement économiques (OCDE). La troisième et plus récente édition de ce manuel nommée Principes directeurs pour le recueil et l’interprétation des données sur l’innovation a été réalisée conjointement par l’OCDE et la Commission européenne en 2005.

À l’origine, les enquêtes sur l’innovation se concentraient sur la mesure de l’innovation technologique, c’est-à-dire le développement de techniques de production et de produits nouveaux. Plusieurs enquêtes portant sur le sujet ont été réalisées auprès d’entreprises québécoises, notamment l’Enquête sur l’innovation 2005 de Statistique Canada qui visait le secteur de la fabrication.

Pour avoir une vue plus juste des changements qui influent sur le développement et la performance des entreprises, la plus récente édition du manuel d’Oslo a élargi la définition de l’innovation pour intégrer deux nouvelles catégories : l’innovation organisationnelle et l’innovation de commercialisation. Ces deux formes d’innovation, qualifiées de non technologiques, sont souvent complémentaires à l’innovation technologique de produits et de procédés puisqu’elles établissent des conditions propices à leur mise en œuvre au sein de l’entreprise et à leur introduction sur le marché.

Étant donné l’intérêt relativement nouveau pour la mesure de ces deux formes d’innovation, aucune enquête ne s’était encore penchée sur la question au Québec avant l’Enquête sur l’innovation dans le secteur de la fabrication au Québec, 2008-2010. C’est donc non seulement pour avoir des données récentes sur le processus d’innovation dans sa définition plus large, mais également pour fournir une première mesure de l’innovation non technologique que l’Institut de la statistique du Québec a mené l’enquête dont les résultats font l’objet de ce rapport.

Le directeur général,

Stéphane Mercier

Produire une information statistique pertinente, fiable et objective, comparable, actuelle, intelligible et accessible, c’est là l’engagement « qualité » de l’Institut de la statistique du Québec.

Avant-propos

Cette publication a été réalisée par : Geneviève Renaud, économiste Direction des statistiques économiques et du développement durable

Maxime Boucher, statisticien Direction de la méthodologie et de la qualité

Direction des statistiques économiques et du développement durable :

Pierre Cauchon, directeur

Ont collaboré à la réalisation : Danielle Laplante, édition de l’ouvrage Gabrielle Tardif, mise en page Esther Frève, révision linguistique Direction des communications

Remerciements particuliers : Marianne Bernier, économiste Direction des statistiques économiques et du développement durable

L’Enquête sur l’innovation dans le secteur de la fabrication au Québec, 2008-2010 a été coordonnée par le chargé de projet Otman M’Rabety. Cette enquête a été financée en vertu d’un partenariat fédéral-provincial comprenant l’Institut de la statistique du Québec, le ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation du Québec, Industrie Canada (Région du Québec), Développement économique Canada pour les régions du Québec et le ministère des Finances du Québec.

L’analyse présentée dans ce rapport fait état des principaux résultats de l’enquête pour l’ensemble du sec-teur de la fabrication au Québec. Certains résultats ventilés par taille d’établissement et par industrie sont également présentés. Pour obtenir des résultats par région administrative et par région métropolitaine de recensement (RMR), nous vous invitons à consulter le site Internet de l’Institut de la statistique du Québec à l’adresse suivante : http://www.stat.gouv.qc.ca/savoir/indicateurs/innovation/index_innovation.htm. Enfin, pour obtenir davantage de résultats ou d’information sur l’Enquête sur l’innovation dans le secteur de la fabrica-tion au Québec, 2008-2010, veuillez vous adresser à la Direction des statistiques économiques et du déve-loppement durable. Il est également possible de consulter le questionnaire d’enquête à l’adresse suivante : http://www.stat.gouv.qc.ca/savoir/sources_def/innovation/sources/Quest_innov_isq.pdf.

Pour tout renseignement concernant le contenu de cette publication, communiquer avec :

Direction des statistiques économiques et du développement durable Institut de la statistique du Québec 200, chemin Sainte-Foy, 3e étageQuébec (Québec) G1R 5T4

Téléphone : 418 691-2411 ou 1 800 463-4090

Signes conventionnels

.. Donnée non disponiblex Donnée confidentielle

– Néant ou zéron Nombre

AvertissementEn raison de l’arrondissement des données, le total dans les tableaux ne correspond pas toujours à la somme des parties.

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http://www.stat.gouv.qc.ca/savoir/sources_def/innovation/sources/Quest_innov_isq.pdf

Table des matières

FAITS SAILLANTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

INTrODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

ChAPITRE 1 POrTrAIT DE L’INNOVATION DANS LE SECTEUr DE LA FAbrICATION AU QUébEC . . . . . . . . . . . . . . . . 25

1.1 La majorité des établissements du secteur de la fabrication innovent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

1.2 La part des établissements qui innovent varie d’une industrie à l’autre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

1.3 La part d’innovateurs croît avec la taille d’établissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

1.4 La plupart des établissements qui innovent introduisent plus d’un type d’innovation . . . . . . . . . . 27

1.5 Les innovateurs sont plus susceptibles d’innover à nouveau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

1.6 La première raison pour ne pas innover provient du marché . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

1.7 Dans les entreprises à établissements multiples, les décisions concernant la réalisation de projets d’innovation se prennent davantage au niveau de l’entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

ChAPITRE 2 L’INNOVATION TECHNOLOGIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

2.1 Un innovateur en produit sur trois a introduit un nouveau service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

2.2 Le cinquième des produits offerts correspond à des innovations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

2.3 La majorité des innovations introduites sur le marché sont rentables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

2.4 Six innovateurs sur dix introduisent des nouveautés sur le marché . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

2.5 Une part appréciable des revenus des innovateurs provient des innovations introduites récemment . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33

2.6 La plupart des innovateurs en procédés mettent en oeuvre de nouvelles technologies de production . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

2.7 Les procédés mis en oeuvre permettent de réduire les coûts dans la majorité des établissements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

2.8 La R-D est la principale activité d’innovation des innovateurs technologiques . . . . . . . . . . . . . . . 35

2.9 Les innovateurs consacrent le dixième de leurs dépenses totales à leurs activités d’innovation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

2.10 Plus d’un innovateur sur cinq utilise du financement gouvernemental pour innover . . . . . . . . . . 38

2.11 Les crédits d’impôt sont considérés comme le programme gouvernemental le plus important pour innover . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

2.12 Peu d’innovateurs utilisent l’information provenant de sources institutionnelles pour innover . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

2.13 Un innovateur sur cinq coopère avec d’autres organisations pour innover . . . . . . . . . . . . . . . . . 41

2.14 Les établissements atteignent généralement les objectifs qu’ils visent avec leurs innovations . . . 43

ChAPITRE 3 L’INNOVATION NON TECHNOLOGIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

3.1 Plus de la moitié des établissements ont introduit des innovations organisationnelles . . . . . . . . 45

3.2 Les innovations organisationnelles touchent en moyenne un employé sur deux . . . . . . . . . . . . . 46

3.3 La réduction des coûts est l’objectif visé par le plus grand nombre d’innovateurs organisationnels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

3.4 Plus du tiers des établissements ont introduit une innovation de commercialisation . . . . . . . . . . 48

3.5 Près de 100 % des innovateurs de commercialisation vise à augmenter ou maintenir leur part de marché . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

ChAPITRE 4 UNE COmPArAISON DES INNOVATEUrS ET NON-INNOVATEUrS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51

4.1 Les innovateurs sont de plus grande taille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51

4.2 Les innovateurs ont une proportion d’employés qui disposent d’un diplôme universitaire plus élevée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52

4.3 Les innovateurs demandent davantage le crédit d’impôt pour la RS&DE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52

4.4 Les innovateurs sont proportionnellement plus nombreux à exporter . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53

4.5 Les innovateurs font davantage face à une concurrence élevée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54

4.6 Les innovateurs ne relèvent pas plus d’entreprises étrangères que les non-innovateurs . . . . . . 54

4.7 Pour les innovateurs relevant d’une entreprise plus grande, les décisions concernant la réalisation de projets d’innovation se prennent proportionnellement plus au niveau de l’établissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56

CONCLUSION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57

ANNExES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59

A.1 Tableaux supplémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59

A.2 Profil de la population . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97

A.3 Méthodologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99

A.4 Questionnaire de l’Enquête sur l’innovation dans le secteur de la fabrication au Québec, 2008-2010. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109

Liste des tableaux

ANNEXE 1TAbLEAUx DE réSULTATS DéTAILLéS

ChAPITRE 1POrTrAIT DE L’INNOVATION DANS LE SECTEUr DE LA FAbrICATION AU QUébEC

Tableau A1.1.1 Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont innové entre 2008 et 2010, selon le type d’innovation, Québec . . . . . . . . . . . . . 59

Tableau A1.2.1 Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont innové entre 2008 et 2010, selon l’industrie, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60

Tableau A1.3.1 Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont innové entre 2008 et 2010, selon la taille, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60

Tableau A1.4.1 Part des établissements innovateurs du secteur de la fabrication qui ont introduit au moins deux types d’innovation entre 2008 et 2010, selon la taille, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . 61

Tableau A1.4.2 Part des établissements innovateurs du secteur de la fabrication qui ont introduit au moins deux types d’innovation entre 2008 et 2010, selon le type d’innovation, Québec . . . . . . 61

Tableau A1.5.1 Part des établissements du secteur de la fabrication qui avaient une activité de développement d’innovation technologique toujours en cours à la fin de 2010 ou qui ont abandonné une telle activité entre 2008 et 2010, selon la taille et l’industrie, Québec . . . . . 62

Tableau A1.6.1 Part des établissements du secteur de la fabrication qui n’ont pas innové entre 2008 et 2010 selon la raison, Québec . . . . . . . . . . . . . . . 63

Tableau A1.6.2 Part des établissements du secteur de la fabrication qui n’ont pas innové entre 2008 et 2010, selon la raison et l’industrie, raisons sélectionnées, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . 64

Tableau A1.7.1 Part des établissements du secteur de la fabrication relevant d’une entreprise à établissements multiples selon le niveau de prise de décision pour les projets d’innovation et le type d’innovation, 2011, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65

ChAPITRE 2L’INNOVATION TECHNOLOGIQUE

Tableau A2.1.1Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont innové en produits ou en procédés entre 2008 et 2010, selon la taille et l’industrie, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . 66

Tableau A2.1.2Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont introduit des innovations de produits sur le marché entre 2008 et 2010 selon le type de produits, Québec . . . . . . . . . . . . . 67

Tableau A2.1.3Nombre moyen et médian de produits innovants introduits sur le marché par les établissements innovateurs du secteur de la fabrication entre 2008 et 2010, Québec . . . . . . . 67


8 Institut de la statistique du Québec

Tableau A2.2.1Proportion moyenne des produits offerts par les établissements innovateurs du secteur de la fabrication entre 2008 et 2010 qui étaient des innovations, selon la taille et l’industrie, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68

Tableau A2.3.1Part des établissements innovateurs en produits du secteur de la fabrication selon le niveau de rentabilité avéré d’au moins une de leurs innovations introduites entre 2008 et 2010 et répartition moyenne des innovations selon le niveau de rentabilité, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68

Tableau A2.4.1Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont introduit des innovations entre 2008 et 2010 qui étaient des nouveautés sur le marché, selon la taille et l’industrie, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69

Tableau A2.5.1Pourcentage moyen du chiffre d’affaires provenant des innovations de produits introduites entre 2008 et 2010 dans les établissements innovateurs du secteur de la fabrication, selon l’industrie, 2010, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70

Tableau A2.6.1Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont mis en œuvre des innovations de procédés entre 2008 et 2010 selon le type de procédés, Québec . . . . . . . . . . . . 70

Tableau A2.7.1Part des établissements innovateurs en procédés du secteur de la fabrication dont les innovations mises en œuvre entre 2008 et 2010 ont permis de réduire le coût unitaire de production et pourcentage moyen de réduction, selon la taille, Québec . . . . . . . . . . . 71

Tableau A2.8.1Part des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication qui ont réalisé différentes activités d’innovation entre 2008 et 2010, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71

Tableau A2.8.2Part des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication qui ont réalisé différentes activités d’innovation entre 2008 et 2010, selon la taille et l’industrie, activités sélectionnées, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72

Tableau A2.8.3Répartition des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication selon les deux types d’activités d’innovation réalisées considérés comme les plus importants pour les innovations introduites entre 2008 et 2010, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73

Tableaux A2.9.1 et A2.9.2Part moyenne des dépenses totales des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication allouée à l’ensemble des activités d’innovation en 2010 et répartition des établissements selon l’importance de cette part, selon la taille et l’industrie, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74

Tableau A2.9.3Part moyenne des activités d’innovation de produits ou de procédés dans le total des dépenses d’innovation des établissements innovateurs du secteur de la fabrication en 2010, Québec . . . . . . . . . . . . . 75

Tableau A2.10.1Part des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication qui ont utilisé différentes sources pour financer leurs dépenses d’innovation réalisées en 2010 et part moyenne de chaque source de financement, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75

Tableau A2.10.2Répartition des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication selon les sources utilisées pour financer leurs dépenses d’innovation réalisées en 2010, combinaison de sources sélectionnées, Québec . . . . . . . . . . . . 75

Liste des tableaux

Institut de la statistique du Québec 9

Tableau A2.11.1Répartition des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication selon les deux programmes gouvernementaux considérés comme les plus importants pour les activités d’innovation entre 2008 et 2010, Québec . . . . . . . . 76

Tableau A2.12.1Part des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication qui ont utilisé différentes sources d’information dans le cadre de leurs projets d’innovation entre 2008 et 2010, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76

Tableau A2.12.2Répartition des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication ayant utilisé certaines sources d’information dans le cadre de leurs projets d’innovation entre 2008 et 2010 selon l’importance accordée à la source, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77

Tableau A2.13.1Part des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication qui ont coopéré avec l’externe pour des activités d’innovation entre 2008 et 2010, selon la taille et l’industrie, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78

Tableau A2.13.2Part des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication qui ont coopéré avec l’externe pour des projets d’innovation entre 2008 et 2010 selon la raison de la coopération, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78

Tableau A2.13.2.1Part des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication ayant coopéré avec l’externe pour des projets d’innovation entre 2008 et 2010 selon l’emplacement des partenaires de coopération, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79

Tableau A2.13.2.2Part des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication ayant coopéré avec l’externe pour des projets d’innovation entre 2008 et 2010 selon le type de partenaire de coopération, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79

Tableau A2.13.3Répartition des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication ayant coopéré avec l’externe pour des projets d’innovation entre 2008 et 2010 selon le partenaire de coopération le plus important, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79

Tableau A.2.14.1.1Part des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication qui ont atteint, dépassé ou non atteint au moins un de leurs objectifs visés avec les innovations introduites entre 2008 et 2010, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80

Tableau A2.14.1.2Part des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication qui visaient différents objectifs avec l’introduction de leurs innovations entre 2008 et 2010, Québec . . . . . . . . 80

Tableau A2.14.2Répartition des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication qui visaient différents objectifs avec l’introduction de leurs innovations entre 2008 et 2010 selon le niveau d’atteinte des objectifs visés, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81

ChAPITRE 3L’INNOVATION NON TECHNOLOGIQUE

Tableau A3.1.1Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont introduit des innovations organisationnelles ou de commercialisation entre 2008 et 2010, selon la taille et l’industrie, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82



Tableau A3.1.2Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont mis en œuvre de nouvelles méthodes organisationnelles entre 2008 et 2010 selon le type de méthode, Québec . . . . . . 83

Tableau A3.2.1Pourcentage moyen des employés touchés par les innovations organisationnelles introduites en 2010 dans les établissements innovateurs du secteur de la fabrication, selon l’industrie, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83

Tableau A3.3.1.1Part des innovateurs organisationnels du secteur de la fabrication qui ont atteint, dépassé ou non atteint au moins un de leurs objectifs visés avec les innovations mises en œuvre entre 2008 et 2010, Québec . . . . . . . . . . 84

Tableau A3.3.1.2Part des innovateurs organisationnels du secteur de la fabrication qui visaient différents objectifs avec la mise en œuvre de leurs innovations entre 2008 et 2010, Québec . . . . . . . . 84

Tableau A3.3.2Répartition des innovateurs organisationnels du secteur de la fabrication qui visaient différents objectifs avec la mise en œuvre de leurs innovations entre 2008 et 2010 selon le niveau d’atteinte des objectifs visés, Québec . . . . 85

Tableau A3.4.1Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont introduit de nouvelles méthodes de commercialisation entre 2008 et 2010 selon le type de méthode, Québec . . . . . . 85

Tableau A.3.5.1.1Part des innovateurs en commercialisation du secteur de la fabrication qui ont atteint, dépassé ou non atteint au moins un de leurs objectifs visés avec les innovations introduites entre 2008 et 2010, Québec . . . . . . . . . 86

Tableau A3.5.1.2Part des innovateurs en commercialisation du secteur de la fabrication qui visaient différents objectifs avec l’introduction de leurs innovations entre 2008 et 2010, Québec . . . . . . . . 86

Tableau A3.5.2Répartition des innovateurs en commercialisation du secteur de la fabrication qui visaient différents objectifs avec l’introduction de leurs innovations entre 2008 et 2010 selon le niveau d’atteinte des objectifs visés, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87

ChAPITRE 4UNE COmPArAISON DES INNOVATEUrS ET NON-INNOVATEUrS

Tableau A4.1.1Nombre moyen et médian d’employés dans les établissements innovateurs et non innovateurs du secteur de la fabrication, selon le type d’innovateur, 2010, Québec . . . . . . . . 88

Tableau A4.2.1Pourcentage moyen des employés à temps plein qui disposent d’un diplôme universitaire dans les établissements innovateurs et non innovateurs du secteur de la fabrication, selon le type d’innovateur, 2010, Québec . . . . . . . . 89

Tableau A4.3.1Part des établissements innovateurs et non innovateurs du secteur de la fabrication qui ont demandé un crédit d’impôt à la RS&DE au moins une fois entre 2006 et 2010, selon le type d’innovateur, Québec . . . . . . 90

Tableau A4.4.1 et A4.4.2Part des établissements innovateurs et non innovateurs du secteur de la fabrication qui exportent et répartition moyenne des revenus selon le marché géographique, selon le type d’innovateur, 2010, Québec . . . . . . . . 91

Tableau A4.5.1Part des établissements innovateurs et non innovateurs du secteur de la fabrication qui font face à une concurrence élevée sur leur principal marché, selon le type d’innovateur, 2010, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92

Liste des tableaux


Tableau A4.6.1Part des établissements innovateurs et non innovateurs du secteur de la fabrication qui font partie d’une entreprise plus grande et répartition des établissements selon le lieu du siège social, selon le type d’innovateur, 2011, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93

Tableau A4.6.2Part des établissements innovateurs et non innovateurs du secteur de la fabrication faisant partie d’une entreprise plus grande dont le siège social se situe à l’extérieur du Québec et à l’extérieur du Canada, selon le type d’innovateur, 2011, Québec . . . . . . . . 94

Tableau A4.7.1Répartition des établissements innovateurs et non innovateurs du secteur de la fabrication relevant d’une entreprise à établissements multiples selon le niveau de prise de décision pour la réalisation de projets d’innovation, selon le type d’innovateur, 2011, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95

ANNEXE 2PrOFIL DE LA POPULATION

Tableau A2.1Répartition de la population de l’enquête selon la taille, l’industrie, la région administrative et la région métropolitaine de recensement, 2011, Québec . . . . . . . . . . . . . . . 97

ANNEXE 3méTHODOLOGIE

Tableau A3.3.2Taille de la population et de l’échantillon . . . . . . . 101

Tableau A3.4.4Résultats obtenus de la collecte par strate . . . . . . 104

Tableau A3.6.1Relation entre la valeur d’un coefficient de variation et la précision de l’estimation associée . . . 106

Liste des figures

ChAPITRE 1 POrTrAIT DE L’INNOVATION DANS LE SECTEUr DE LA FAbrICATION AU QUébEC

Figure 1.1.1Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont innové entre 2008 et 2010 selon le type d’innovation, Québec . . . . . . . . . . . . . 25

Figure 1.2.1Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont introduit au moins un des quatre types d’innovation entre 2008 et 2010, industries sélectionnées, Québec . . . . . . . . . . . . . . 26

Figure 1.3.1Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont introduit au moins un des quatre types d’innovation entre 2008 et 2010, selon la taille, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

Figure 1.4.1Part des établissements innovateurs du secteur de la fabrication qui ont introduit au moins deux types d’innovation entre 2008 et 2010, selon le type d’innovation, Québec . . . . . . 27

Figure 1.5.1Part des établissements du secteur de la fabrication qui avaient une activité de développement d’innovation technologique en cours à la fin de 2010 et part de ceux qui ont abandonné une telle activité entre 2008 et 2010, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

Figure 1.5.2Part des établissements qui ont innové et part des établissements qui ont abandonné une activité de développement d’innovation technologique entre 2008 et 2010, industries sélectionnées, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

Figure 1.6.1Part des établissements du secteur de la fabrication qui n’ont pas innové entre 2008 et 2010 selon la raison, raisons et industries sélectionnées, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

Figure 1.7.1Part des établissements du secteur de la fabrication relevant d’une entreprise à établissements multiples selon le niveau de prise de décision pour les projets d’innovation et le type d’innovation, 2011, Québec . . . . . . . . . . 30

ChAPITRE 2 L’INNOVATION TECHNOLOGIQUE

Figure 2.1.1Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont introduit des innovations de produits sur le marché entre 2008 et 2010, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

Figure 2.2.1Proportion moyenne des produits offerts par les établissements innovateurs du secteur de la fabrication entre 2008 et 2010 qui étaient des innovations, industries sélectionnées, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

Figure 2.3.1Répartition moyenne des innovations de produits introduites entre 2008 et 2010 par les établissements du secteur de la fabrication selon leur rentabilité, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

Figure 2.4.1Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont innové en produits entre 2008 et 2010 et part d’entre eux qui ont introduit des nouveautés sur le marché, industries sélectionnées, Québec . . . . . . . . . . . . . . 33



Figure 2.5.1Pourcentage moyen du chiffre d’affaires provenant des innovations de produits introduites entre 2008 et 2010 dans les établissements innovateurs du secteur de la fabrication, industries sélectionnées, 2010, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33

Figure 2.6.1Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont mis en œuvre des innovations de procédés entre 2008 et 2010, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

Figure 2.7.1Part des établissements innovateurs en procédés du secteur de la fabrication dont les innovations mises en œuvre entre 2008 et 2010 ont permis de réduire le coût unitaire de production et pourcentage moyen de réduction, selon la taille, Québec . . . . . . . . . . . . . . 34

Figure 2.8.1Part des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication qui ont réalisé différentes activités d’innovation entre 2008 et 2010, Québec . . . . . . . . 35

Figure 2.8.2Part des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication qui ont réalisé différentes activités d’innovation entre 2008 et 2010, activités et industries sélectionnées, Québec . . . . . . . . . . . . 36

Figure 2.8.3Répartition des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication selon l’activité d’innovation considérée comme la plus importante pour les innovations introduites entre 2008 et 2010, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

Figure 2.9.1Part moyenne des dépenses totales des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication allouées à l’ensemble des activités d’innovation en 2010, selon la taille, Québec . . . . . 37

Figure 2.9.2Répartition des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication selon l’importance de la part des dépenses totales allouées aux activités d’innovation en 2010, industries sélectionnées, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37

Figure 2.9.3Part moyenne des activités d’innovation de produits ou de procédés dans le total des dépenses d’innovation des établissements innovateurs du secteur de la fabrication en 2010, Québec . . . . . . . . . . . . . 38

Figure 2.10.1Répartition des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication selon les sources utilisées pour financer leurs dépenses d’innovation réalisées en 2010, combinaison de sources sélectionnées, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

Figure 2.11.1Répartition des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication selon le programme gouvernemental utilisé considéré comme le plus important pour les activités d’innovation entre 2008 et 2010, Québec . . . . . . . . 39

Figure 2.12.1Part des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication qui ont utilisé différentes sources d’information dans le cadre de leurs projets d’innovation entre 2008 et 2010, Québec . . . . . . . . 40

Figure 2.12.2Répartition des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication ayant utilisé certaines sources d’information dans le cadre de leurs projets d’innovation entre 2008 et 2010 selon l’importance accordée à la source, sources sélectionnées, Québec . . . . . . . . . . . . . . . 41

Liste des figures


Figure 2.13.1Part des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication qui ont coopéré avec l’externe pour des activités d’innovation entre 2008 et 2010, selon la taille, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . 41

Figure 2.13.2Part des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication ayant coopéré avec l’externe pour des projets d’innovation entre 2008 et 2010 selon la raison de la coopération, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

Figure 2.13.3Répartition des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication ayant coopéré avec l’externe pour des projets d’innovation entre 2008 et 2010 selon le partenaire de coopération le plus important, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

Figure 2.14.1Part des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication qui visaient différents objectifs avec l’introduction de leurs innovations entre 2008 et 2010, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

Figure 2.14.2Répartition des innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication qui visaient différents objectifs avec l’introduction de leurs innovations entre 2008 et 2010 selon le niveau d’atteinte, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44

ChAPITRE 3 L’INNOVATION NON TECHNOLOGIQUE

Figure 3.1.1Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont introduit des innovations organisationnelles entre 2008 et 2010, Québec . . . . . 45

Figure 3.2.1Pourcentage moyen des employés touchés par les innovations organisationnelles introduites en 2010 dans les établissements du secteur de la fabrication, industries sélectionnées, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

Figure 3.3.1Part des innovateurs organisationnels du secteur de la fabrication qui visaient différents objectifs avec la mise en œuvre de leurs innovations entre 2008 et 2010, Québec . . . . . . . . 47

Figure 3.3.2Répartition des innovateurs organisationnels du secteur de la fabrication qui visaient différents objectifs avec la mise en œuvre de leurs innovations entre 2008 et 2010 selon le niveau d’atteinte, objectifs sélectionnés, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

Figure 3.4.1Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont introduit des innovations de commercialisation entre 2008 et 2010, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

Figure 3.5.1Part des innovateurs en commercialisation du secteur de la fabrication qui visaient différents objectifs avec l’introduction de leurs innovations entre 2008 et 2010, Québec . . . . . 49

Figure 3.5.2Répartition des innovateurs en commercialisation du secteur de la fabrication qui visaient différents objectifs avec l’introduction de leurs innovations entre 2008 et 2010 selon le niveau d’atteinte, objectifs sélectionnés, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50

ChAPITRE 4 UNE COmPArAISON DES INNOVATEUrS ET NON-INNOVATEUrS

Figure 4.1.1Nombre moyen d’employés dans les établissements innovateurs et non innovateurs du secteur de la fabrication, 2010, Québec . . . . . . 51

Figure 4.2.1Pourcentage moyen des employés à temps plein qui disposent d’un diplôme universitaire dans les établissements innovateurs et non innovateurs du secteur de la fabrication, 2010, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52



Figure 4.3.1Part des établissements innovateurs et non innovateurs du secteur de la fabrication qui ont demandé un crédit d’impôt à la RS&DE au moins une fois entre 2006 et 2010, Québec . . . . 52

Figure 4.3.2Part des établissements innovateurs et non innovateurs du secteur de la fabrication qui ont demandé un crédit d’impôt à la RS&DE au moins une fois entre 2006 et 2010, selon le type d’innovation, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . 53

Figure 4.4.1Part des établissements innovateurs et non innovateurs du secteur de la fabrication qui ont exporté en 2010, Québec . . . . . . . . . . . . . . 53

Figure 4.4.2Répartition moyenne des revenus des établissements innovateurs et non innovateurs du secteur de la fabrication selon la provenance, 2010, Québec . . . . . . . . . . . . 54

Figure 4.5.1Part des établissements innovateurs et non innovateurs de secteur de la fabrication qui font face à une concurrence élevée sur leur principal marché, 2010, Québec . . . . . . . . 54

Figure 4.6.1Part des établissements innovateurs et non innovateurs du secteur de la fabrication qui font partie d’une entreprise plus grande, 2011, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55

Figure 4.6.2Part des établissements innovateurs et non innovateurs du secteur de la fabrication faisant partie d’une entreprise plus grande dont le siège social se situe à l’extérieur du Canada, 2011, Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55

Figure 4.7.1Répartition des établissements innovateurs et non innovateurs du secteur de la fabrication relevant d’une entreprise à établissements multiples selon le niveau de prise de décision pour la réalisation de projets d’innovation, selon le type d’innovation, 2011, Québec . . . . . . . . 56

Les résultats présentés dans ce rapport proviennent de l’Enquête sur l’innovation dans le secteur de la fabrication au Québec 2008-2010, réalisée par l’Institut de la statistique du Québec à l’été 2011. Ces résultats se rapportent à la population des établissements québécois du secteur de la fabrication (SCIAN 31-33, Système de classification des industries de l’Amérique du Nord, Statistique Canada, 2007), comportant 10 employés ou plus et ayant un chiffre d’affaires annuel d’au moins 250 000 $. En 2011, cette population était estimée à environ 5 800 établissements.

ChAPITRE 1 POrTrAIT DE L’INNOVATION DANS LE SECTEUr DE LA FAbrICATION AU QUébEC

• Entre2008et2010,79,1%desétablissementsdusecteurdelafabricationontintroduitaumoinsunproduit,un procédé, une méthode organisationnelle ou une méthode de commercialisation qui était nouveau ou significativement différent de ce qui avait été introduit par leur établissement auparavant.

• Lapartdesétablissementsquiontmisenœuvreaumoinsundesquatretypesd’innovationestlaplusélevéepourlesfabricantsdeproduitsinformatiquesetélectroniques(94,3%).Néanmoins,plusdeseptétablissementssur dix ont innové selon cette définition dans toutes les industries de la fabrication.

• Lesétablissementsquicomportentunplusgrandnombred’employésintroduisentaumoinsundesquatretypes d’innovation dans des proportions plus élevées que les plus petits établissements.

• Plusdetroisétablissementssurquatre(75,9%)ontintroduitplusd’untyped’innovation.

• Lesinnovateurssontplussusceptiblesd’innoverànouveau:70,2%desinnovateursavaientdesactivitésd’innovationquiétaient toujoursencoursà lafinde2010comparativementà57,8%del’ensembledesétablissements.

• Parmilesétablissementsquin’ontpasinnovéenproduitsnienprocédés,46,6%indiquentquec’estenpartieparce que le marché ne requiert pas de nouveaux produits; cette raison est la plus souvent invoquée par les non-innovateurs.

• Lesdécisionsconcernant laréalisationdeprojetsd’innovationsontgénéralementprisesauniveaudel’entreprise.Néanmoins,31,3%desétablissementsrelevantd’uneentrepriseplusgrandedéclarentquelesdécisions concernant la mise en œuvre de procédés innovants se prennent principalement à leur niveau.

ChAPITRE 2 L’INNOVATION TECHNOLOGIQUE

• Entre2008et2010,52,3%desétablissementsontintroduitunbienouunserviceinnovantet57,1%ontmisen œuvre une innovation de procédés.

• Danslesétablissementsinnovateursenproduits,lesinnovationsdeproduitsintroduitessurlemarchéentre2008 et 2010 correspondaient, en moyenne, au cinquième de l’ensemble des produits offerts durant la période.

Faits saillants



• Prèsdehuitinnovateursenproduitssurdix(79,0%)déclarentavoirintroduitaumoinsunproduitinnovantqui s’est avéré rentable et le tiers déclarent en avoir introduit au moins un qui s’est avéré non rentable.

• Parmiceuxquiontintroduituneinnovationdeproduitsquiétaitnouvellepourleurétablissement,61,9%ontintroduit une innovation qui était également nouvelle sur le marché.

• Enmoyenne,26,8%duchiffred’affairesdesinnovateursdeproduitsde2010provenaientdesinnovationsde produits introduites sur le marché au cours des trois années précédentes.

• Dans68,5%desétablissementsayantinnovéenprocédés,lesinnovationsmisesenœuvreontpermisderéduirelecoûtunitairedeproduction;cecoûtadiminuéde10,5%,enmoyenne,suivantleurmiseenœuvre.

• Parmilesétablissementsquiontintroduitdesinnovationstechnologiques,85,9%déclarentavoirréalisédesactivitésderechercheetdéveloppement(R-D)entre2008et2010,maisseulement59,6%ontdemandéuncrédit d’impôt pour la recherche scientifique et le développement expérimental (RS&DE).

• En2010,lesinnovateurstechnologiquesontalloué,enmoyenne,10,4%deleursdépensestotalesàl’ensemblede leurs activités d’innovation, la plupart des dépenses servant à financer les activités de R-D.

• Plusd’uninnovateurtechnologiquesurcinqdéclareavoirutilisédufinancementgouvernemental,excluantles crédits d’impôt, pour financer une partie de leurs activités d’innovation.

• Sixétablissementsinnovateursenproduitsouenprocédéssurdix(60,2%)considèrentlescréditsd’impôtcomme étant le programme gouvernemental le plus important pour leurs activités d’innovation.

• Relativementpeud’innovateurstechnologiquesutilisentl’informationprovenantdesourcesinstitutionnellestelles que les centres de recherche publics et parapublics et les universités ou centres hospitaliers affiliés pour innover.

• Uninnovateurenproduitsouenprocédéssurcinqacoopéréavecd’autresentreprisesouorganisationsentre2008et2010danslecadredeleursprojetsd’innovation.Laplupartdesétablissements(75,6%)coopèrentavec d’autres organisations en partie pour accéder à des compétences critiques.

• Lesétablissementsatteignentgénéralementlesobjectifsqu’ilsvisentavecl’introductiondeleursinnovationstechnologiques.Plusdeneufétablissementssurdix(93,9%)ontatteintaumoinsundesobjectifsqu’ilss’étaientfixés;31,4%déclarentcependantqu’aumoinsundeleursobjectifsn’apasétéatteint.

• L’objectifviséparlaplusgrandeproportiond’innovateurstechnologiquesestlemaintienoul’accroissementdespartsdemarchés(88,1%desétablissements).

ChAPITRE 3 L’INNOVATION NON TECHNOLOGIQUE

• Entre2008et2010,53,2%desétablissementsontintroduitaumoinsunenouvelleméthodeorganisationnelleet36,6%ontintroduitunenouvelleméthodedecommercialisation.

• Lamiseenœuvredesinnovationsorganisationnellesatouché,enmoyenne,50,9%desemployés(incluantles cadres) dans les établissements qui ont introduit ce genre d’innovation.

• Plusdeneufinnovateursorganisationnelssurdix(93,3%)ontatteintaumoinsundesobjectifsqu’ilss’étaientfixésaveclamiseenœuvredeleursinnovations.Enrevanche,37,3%déclarentqu’aumoinsunleursobjectifsn’a pas été atteint.

Faits saillants


• L’objectifviséparlaplusgrandeproportiond’innovateursorganisationnelsestlaréductiondescoûtsparunitédeproduction,86,2%d’entreeuxvisaientcetobjectifaveclesinnovationsmisesenœuvreentre2008et 2010.

• Lagrandemajoritédesinnovateursdecommercialisationontatteintaumoinsundesobjectifsvisésparlamiseenœuvredeleursinnovations(89,6%);letiers(32,8%)déclarentqu’undeleursobjectifsn’apasétéatteint.

• Laquasi-totalitédesinnovateursdecommercialisation(95,6%)visaient l’augmentationoulemaintiendeleur part de marché avec les innovations introduites entre 2008 et 2010. La majorité d’entre eux ont atteint ou dépasséleurobjectif(64,7%),cependant13,6%nel’ontpasatteint.

ChAPITRE 4 UNE COmPArAISON DES INNOVATEUrS ET NON-INNOVATEUrS

• Lesétablissementsquiontmisenœuvreaumoinsundesquatretypesd’innovationentre2008et2010comptent en moyenne significativement plus d’employés que les non-innovateurs.

• Les innovateursemploientdavantagedepersonneldisposantd’undiplômeuniversitaireparrapportauxnon-innovateurs(9,5%comparativementà5,4%).

• Lesinnovateurstechnologiquesontdemandéuncréditd’impôtàlaR-Daumoinsunefoisentre2006et2010dans une proportion significativement plus élevée que les établissements qui n’ont pas innové en produits ni enprocédés(77,3%contre21,2%).

• Lesétablissementsquiontintroduitaumoinsundesquatretypesd’innovationsontproportionnellementplusnombreuxàexporterquelesnon-innovateurs(56,8%comparativementà31,3%).

• Lapartdesétablissementsinnovateursquiconsidèrentavoirrencontréuneconcurrenceélevéesurleurprin-cipalmarchéen2010estsignificativementplusélevéequecelledesnon-innovateurs(64,1%contre55,5%).

• Lesinnovateursnesontproportionnellementpasplusnombreuxquelesnon-innovateursàfairepartied’uneentreprise plus grande.

• Pourlesinnovateursrelevantd’uneentrepriseplusgrande,lesdécisionsconcernantlaréalisationdeprojetsd’innovation se prennent plus au niveau de l’établissement comparativement aux non-innovateurs.

Contexte et objectifs de l’enquêteL’innovation fait l’objet d’enquêtes à Statistique Canada et ailleurs dans le monde depuis le début des années quatre-vingt-dix. Au cours de ces années, l’Institut de la statistique du Québec a participé à la réalisation de plu-sieurs enquêtes menées par Statistique Canada afin d’obtenir un portrait de l’innovation au Québec. La dernière enquête en liste étant l’Enquête sur l’innovation 2005 qui portait sur les établissements du secteur de la fabrication entre 2002 et 2004. En 2010, Statistique Canada a de nouveau réalisé une enquête sur l’innovation : l’Enquête sur l’innovation et les stratégies d’entreprise, 2009. Cependant lors de l’élaboration de cette enquête, il n’a pas été prévu que des résultats provinciaux soient produits, Statistique Canada ayant opté pour une représentativité industrielle plutôt que régionale. En conséquence, aucune enquête sur l’innovation comportant des résultats pour le Québec n’a été produite depuis celle réalisée en 2005. C’est donc pour obtenir des données québécoises à jour et détaillées que l’Institut de la statistique du Québec a réalisé sa première enquête sur l’innovation au cours de l’été 2011 : l’Enquête sur l’innovation dans le secteur de la fabrication au Québec, 2008-2010.

L’objectif principal de l’Enquête sur l’innovation dans le secteur de la fabrication au Québec, 2008-2010 consiste à mesurer l’innovation, de produits, de procédés, organisationnelle et de commercialisation, et les activités d’in-novation dans les établissements québécois du secteur de la fabrication (SCIAN 31-33, Système de classification des industries de l’Amérique du Nord, Statistique Canada, 2007) au cours de la période 2008-2010. En particulier, l’enquête vise à produire de l’information statistique sur : le type d’activités d’innovation réalisées; la poursuite et l’abandon d’activités d’innovation; les sources d’information et les programmes gouvernementaux utilisés pour innover; les pratiques de coopération en innovation; les objectifs et les retombées de l’innovation et le niveau dans l’entreprise où se prennent les décisions de réaliser des projets d’innovation. En outre, l’objectif de l’enquête consiste à produire des résultats détaillés pour plusieurs groupes d’établissements : selon trois catégories de taille d’établissement en termes de nombre d’employés1, selon 13 industries du secteur de la fabrication2 et selon un regroupement de régions administratives comportant 10 catégories3.

Cette enquête a été financée en vertu d’un partenariat fédéral-provincial comprenant l’Institut de la statistique du Québec, le ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation du Québec, Industrie Canada (Région du Québec), Développement économique Canada pour les régions du Québec et le ministère des Finances du Québec. Les concepts et définitions utilisés dans l’enquête sont issus de la troisième édition du manuel sur les Principes directeurs pour le recueil et l’interprétation des données sur l’innovation (aussi connu sous le nom

Introduction

1. 10 à 19 employés, 20 à 199 employés et 200 employés et plus.2. 311Alimentset312Boissonsetproduitsdutabac;313Usinesdetextile,314Usinesdeproduitstextiles,315Vêtementset316Produitsencuiret

produits analogues; 321 Produits en bois; 322 Papier; 325 Produits chimiques; 326 Produits en caoutchouc et en plastique; 331 Première transformation des métaux; 332 Produits métalliques; 333 Machines; 334 Produits informatiques et électroniques; 336 Matériel de transport; 337 Meubles et produits connexes; 323 Impression et activités connexes de soutien, 324 Produits du pétrole et du charbon, 327 Produits minéraux non métalliques, 335 Matériel, appareils et composants électriques et 339 Activités diverses de fabrication.

3. Capitale-Nationale; Estrie; Montréal; Chaudière-Appalaches; Laval; Lanaudière; Laurentides; Montérégie; Centre-du-Québec; Bas-Saint-Laurent, Saguenay–Lac-Saint-Jean, Mauricie, Outaouais, Abitibi-Témiscamingue, Côte-Nord, Nord-du-Québec et Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine.



de Manuel d’Oslo), réalisé conjointement par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et la Commission européenne en 2005. Le questionnaire de l’Enquête sur l’innovation dans le secteur de la fabrication au Québec, 2008-2010 est annexé à ce document (annexe 4).

Interprétation des résultatsPopulation viséeL’Enquête sur l’innovation dans le secteur de la fabrication au Québec, 2008-2010 visait les établissements du secteur de la fabrication (SCIAN 31-33) situés au Québec, comportant 10 employés ou plus et ayant un chiffre d’affaires d’au moins 250 000 $, en 2010. De plus, seuls les établissements qui étaient toujours en activité à l’été 2011, lors de la collecte des données, étaient visés. Les résultats présentés dans ce rapport ont été estimés à partir des réponses fournies par les établissements qui ont répondu à l’enquête. Grâce à la méthodologie employée, ces résultats sont représentatifs de l’ensemble de la population visée, laquelle est estimée à environ 5 800 établissements. Le profil détaillé de la population visée est présenté à l’annexe 2.

Présentation des résultatsL’analyse graphique contenue dans les chapitres 1 à 4 du rapport présente des résultats globaux pour le Québec ainsi que des résultats ventilés par taille d’établissement en termes de nombre d’employés et par industrie. Ces deux ventilations ont été préconisées, car elles exposent les résultats les plus intéressants en termes de différence d’un groupe d’établissements à l’autre. Tous les résultats présentés dans l’analyse graphique font également l’objet de tableaux détaillés à l’annexe 1 du rapport. Ces derniers présentent la cote de précision de chaque estimation ainsi que son intervalle de confiance. À noter que pour faciliter la recherche des tableaux dans l’annexe, ces derniers suivent la numérotation des figures contenues dans l’analyse graphique.

Cote de précisionLes estimations contenues dans les tableaux de résultats présentés à l’annexe 1 sont toutes accompagnées d’une cote qui mesure leur niveau de précision. Cette cote (A, B, C, D ou E) est établie en fonction de l’importance du coefficient de variation de l’estimation. Le tableau suivant présente la légende des cotes de précision utilisées, la valeur des cotes en termes de coefficient de variation de même que leur signification en termes de précision.

Cote de précision des résultats estimés

Symbole Coefficient de variation Signification

A ≤ 5 % Excellente

B 5 % < CV ≤ 10 % Très bonne

C 10 % < CV ≤ 15 % Bonne

D 15 % < CV ≤ 25 % Passable

E > 25 % Faible

Intervalles de confianceLes estimations présentées dans les tableaux de l’annexe 1 sont également accompagnées de leur intervalle de confiance(I.C.)auniveaude95%.L’intervalledeconfiancepermetdedéterminerquelavéritablevaleurdunombreoudelaproportionestiméeauneprobabilitéde95%desesituerentresesbornesinférieureetsupérieure.

Introduction


Différences significativesLorsque cela était possible, des tests de différence ont été effectués pour déterminer si les proportions estimées étaient significativement différentes les unes des autres. Dans les graphiques et les tableaux de résultats détaillés, les estimations significativement différentes des autres sont annotées d’une étoile (*). En outre, en l’absence de tests de différence il a également été possible de déterminer que des estimations étaient significativement différentes des autres lorsque les intervalles de confiance ne se chevauchent pas. Celles-ci sont également marquées d’une étoile.

Organisation du rapportCe rapport compte quatre chapitres et quatre annexes. Le premier chapitre dresse le portrait de l’innovation dans le secteur de la fabrication au Québec. En particulier, il présente la part des établissements qui innovent, les liens qui existent entre les différents types d’innovation, la récurrence dans les activités d’innovation, les raisons qui expli-quent pourquoi certains établissements n’innovent pas et le niveau dans l’entreprise où se prennent les décisions d’innover. De son côté, le deuxième chapitre porte sur l’innovation technologique de produits et de procédés. Il traite notamment de l’incidence des innovations technologiques sur les établissements, des activités d’innovation réalisées par ces derniers de même que des sources d’information et des programmes gouvernementaux qu’ils utilisent, de leurs pratiques de coopération avec d’autres entreprises ou organisations et des objectifs qu’ils visent avec la mise en œuvre de leurs innovations. Le troisième chapitre traite des innovations non technologiques, soit les innovations organisationnelles et de commercialisation. Il porte notamment sur l’incidence des innovations organisationnelles sur les employés des établissements de même que sur les objectifs visés par ces derniers avec la mise en œuvre de leurs innovations organisationnelles et de commercialisation. Le quatrième chapitre présente quant à lui une comparaison de certaines caractéristiques des innovateurs et des non-innovateurs.

L’annexe 1 présente les tableaux détaillés des résultats qui font l’objet de l’analyse graphique contenue dans les chapitres 1 à 4 du rapport. L’annexe 2 dresse le profil de la population visée par l’enquête. L’annexe 3 décrit les grandes lignes méthodologiques de l’enquête et les étapes de préparation des estimations contenues dans ce rapport. Le questionnaire d’enquête, incluant la définition des concepts utilisés, est présenté à l’annexe 4.

Chapitre 1

Portrait de l’innovation dans le secteur de la fabrication au Québec

Ce chapitre présente la part des établissements du secteur de la fabrication québécois qui innovent de même que les liens qui existent entre les différents types d’innovation. De plus, il traite de la récurrence dans les activités de développement d’innovations et des raisons qui expliquent pourquoi certains établissements n’innovent pas. Enfin, il est question du niveau dans l’entreprise où se prennent les décisions d’innover.

1.1 La majorité des établissements du secteur de la fabrication innovent

Entre2008et2010,79,1%desétablissementsdusecteurdelafabricationquébécoisontintroduitaumoinsunproduit, un procédé, une méthode organisationnelle ou une méthode de commercialisation qui était nouveau ou significativement différent de ce qui avait été introduit par leur établissement auparavant. Selon les définitions utilisées pour mesurer l’innovation, le nouveau produit, procédé, méthode organisationnelle ou méthode de commercialisa-tion ou celui sensiblement amélioré n’a pas besoin d’être nouveau sur le marché pour être considéré comme une innovation, il peut avoir été développé à l’interne ou avoir été importé d’autres établissements pourvus qu’il soit nouveau pour l’établissement qui le met en œuvre. Les innovations de produits et de procédés sont considérées comme technologiques, car leur mise en œuvre repose sur le développement technologique, c’est-à-dire sur la réalisation d’activités telles que l’ingénierie ou la recherche et développement (R-D), en vue de développer les nouveaux produits et les nouvelles techniques de production. Par opposition, les nouvelles méthodes organisa-tionnelles et de commercialisation sont qualifiées de non technologiques.

Figure 1.1.1Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont innové entre 2008 et 2010 selon le type d’innovation, Québec

* Indique que les taux sont significativements différents des autres.Source : Institut de la statistique du Québec, Enquête sur l’innovation dans le secteur de la fabrication au Québec, 2008-2010.

79,1*

52,3

57,1

53,2

36,6*

20,3*

0,0 20,0 40,0 60,0 80,0 100,0

Au moins un des quatre types d'innovation

Produit

Procédé

Méthode organisationnelle

Méthode de commercialisation

Les quatre types d'innovation

%

Durant la période, plus de la moitié des établissements manufacturiers ont introduit un produit, soit un bien ou un service,innovantsurlemarché(52,3%).Uneproportionlégèrementplusélevée(57,1%)amisenœuvreunprocédénouveau ou significativement amélioré, comme une technologie de production, une méthode de distribution ou une activitédesoutien.Deplus,53,2%ontintroduitunenouvelleméthodeorganisationnelle,tellequ’unnouveaumodede fonctionnement dans leur établissement ou une nouvelle méthode d’organisation du travail ou de leurs relations externes.Enfin,unpeuplusdutiersdesétablissementsontintroduituneinnovationdecommercialisation(36,6%)



qui consiste en la mise en œuvre de concepts ou de stratégies de vente nouveaux ou qui diffèrent significativement des méthodes de vente utilisées auparavant. Par ailleurs, seulement un établissement manufacturier québécois surcinq(20,3%)amisenœuvrelesquatretypesd’innovationàlafoispendantlapériode.

1.2 La part des établissements qui innovent varie d’une industrie à l’autre

La part des établissements qui mettent en œuvre des innovations varie d’une industrie à l’autre, et ce, pour tous les types d’innovation. Ainsi, on observe que la proportion des établissements qui ont introduit au moins un des quatre typesd’innovationentre2008et2010varieentre71,3%et94,3%dépendammentdel’industrie.Telquementionnéprécédemment,cetteproportions’élèveà79,1%dansl’ensembledusecteurdelafabrication.Laproportionlaplusgrande(94,3%)setrouvedanslesecteurdelafabricationdeproduitsinformatiquesetélectroniques.Cetteproportionestsignificativementplusélevéequecelledesfabricantsdepapier(86,2%),quiconstituel’industrieavecle deuxième taux d’innovation le plus élevé. En outre, le secteur qui comporte la plus petite proportion d’innovateurs enproduits,enprocédés,enorganisationouencommercialisation(71,3%)estlafabricationdeproduitsenbois.

Figure 1.2.1Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont introduit au moins un des quatre types d’innovation entre 2008 et 2010, industries sélectionnées, Québec


Figure 1.3.1Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont introduit au moins un des quatre types d’innovation entre 2008 et 2010, selon la taille, Québec


0,0 20,0 40,0 60,0 80,0 100,0%

79,1

71,3*

86,2*

94,3*

Ensemble des établissements

Fabrication de produits en bois

Fabrication du papier

Fabrication de produits informatiques et électroniques

0,0 20,0 40,0 60,0 80,0 100,0%

79,1

70,0*

79,3*

85,3*

94,0*


10 à 19 employés

20 à 49 employés

50 à 199 employés

200 employés et plus

1.3 La part d’innovateurs croît avec la taille d’établissement

Dans le secteur de la fabrication, la part des établissements qui innovent est significativement plus élevée dans les établissements de plus grande taille, c’est-à-dire de 200 employés et plus. Cette observation est vraie pour tous les types d’innovation. De plus, pour certains types d’innovation on observe une croissance de la part d’innovateurs selon la catégorie de taille en termes de nombre d’employés. Ainsi, la part des établissements qui ont introduit aumoinsundesquatretypesd’innovationentre2008et2010s’élèveà94,0%danslesétablissementsde200employésetplus,comparativementàuneproportionde85,3%dansceuxde50à199employés,de79,3%dansceuxquicomptententre20et49employésetde70,0%dansceuxcomportantentre10et19employées.Cesproportions sont toutes significativement différentes l’une de l’autre.

Chapitre 1 – Portrait de l’innovation dans le secteur de la fabrication au Québec


1.4 La plupart des établissements qui innovent introduisent plus d’un type d’innovation

Autotal,75,9%desétablissementsinnovateursdusecteurdelafabricationontintroduitaumoinsdeuxdesquatretypes d’innovation entre 2008 et 2010, les deux types d’innovation les plus fréquemment introduits en simultanée étant celle de produits et de procédés. Ainsi, dans les établissements ayant introduit au moins un produit innovant durantlapériode,78,1%ontégalementmisenœuvredesprocédésnouveauxousignificativementaméliorés.Cetteforte proportion suggère que, la plupart du temps, l’introduction d’un produit innovant implique des changements aux techniques de production dans les établissements. En comparaison, environ deux innovateurs en produits surtrois(66,1%)ontmisenœuvredenouvellesméthodesorganisationnelleset54,3%ontintroduitdenouvellesméthodes de commercialisation. Ces proportions sont toutes significativement différentes l’une de l’autre. Parmi les innovateursdeprocédés,environseptétablissementssurdixont introduitdesproduitsnovateurs(71,6%).Cette proportion est similaire à celle des innovateurs de procédés qui ont mis en œuvre de nouvelles méthodes organisationnelles(72,3%).Enfin,unpeumoinsd’uninnovateurenprocédéssurdeux(48,6%)aintroduitunenouvelle méthode de commercialisation durant la période.

Figure 1.4.1Part des établissements innovateurs du secteur de la fabrication qui ont introduit au moins deux types d’innovation entre 2008 et 2010, selon le type d’innovation, Québec


Parmi les innovateurs de produitsInnovation de produits

100,0

66,1*Innovation organisationnelle

Innovation decommercialisation

54,3*

Innovation deprocédés

78,1*

Innovation de produits65,0*

100,0Innovation organisationnelle


51,9*


77,6*

Innovation de produits71,6



48,6*


100,0

Innovation de produits77,6



100,0


75,8

Parmi les innovateurs de procédés

Parmi les innovateurs organisationnels Parmi les innovateurs de commercialisation



Par ailleurs, dans les établissements ayant introduit de nouvelles méthodes organisationnelles, c’est l’innovation deprocédésquiest laplusfréquente(77,6%),suiviedel’innovationdeproduits(65,0%)etdel’innovationdecommercialisation(51,9%).Cesproportionssontégalementtoutessignificativementdifférentesunedel’autre.Enfin,les innovateurs de commercialisation ont introduit des innovations de produits dans une proportion légèrement plus grande(77,6%)parrapportauxdeuxautrestypesd’innovation,respectivement75,8%pourlesprocédésinnovantset75,4%pourlesnouvellesméthodesorganisationnelles,cetécartn’esttoutefoispassignificatif.

1.5 Les innovateurs sont plus susceptibles d’innover à nouveau

Àlafinde2010,soitlafindelapériodecouverteparl’enquête,plusdelamoitié(57,8%)desétablissementsdusecteur de la fabrication avaient au moins une activité de développement d’innovation technologique qui était toujours en cours. Autrement dit, ils consacraient des ressources à la réalisation d’activités, par exemple d’acquisition de capital (machines, équipement, logiciels, licences, etc.), d’ingénierie, de R-D, de design industriel, de formation ou de commercialisation, en vue d’introduire des produits innovants sur le marché ou de mettre en œuvre des procédés nouveaux ou sensiblement améliorés. Dans les établissements ayant mis en œuvre au moins un des quatre types d’innovationentre2008et2010,c’estunpeuplusdeseptétablissementssurdix(70,2%)quiavaientdetellesactivités qui étaient toujours en cours à la fin de 2010, ce qui suggère que les innovateurs sont plus susceptibles d’innover à nouveau. Par ailleurs, l’abandon d’activités d’innovation est également plus fréquent dans les établis-sementsayantinnové.Dansl’ensembledusecteurdelafabrication,31,9%desétablissementsontabandonnéau moins une activité d’innovation technologique durant la période. En comparaison, cette proportion s’élève à 39,6%danslesétablissementsquiontinnovéenproduits,enprocédésenorganisationouencommercialisation.

Figure 1.5.1Part des établissements du secteur de la fabrication qui avaient une activité de développement d’innovation technologique en cours à la fin de 2010 et part de ceux qui ont abandonné une telle activité entre 2008 et 2010, Québec


57,8*

31,9*

70,2*

39,6*

0,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0 70,0 80,0


Établissements innovateurs

%

Activité en cours

Activité abandonnée

Si les innovateurs sont plus susceptibles d’abandonner des activités de développement d’innovation technologique dans l’ensemble du secteur de la fabrication, les industries qui comportent les plus hauts taux d’innovation ne sont cependant pas nécessairement celles qui comportent les plus hauts taux d’abandon. Dans le secteur de la fabricationdeproduitsinformatiquesetélectroniques,94,3%desétablissementsontintroduitaumoinsundesquatretypesd’innovationentre2008et2010,et43,7%ontabandonnéuneactivitédedéveloppementd’innovationtechnologique. En comparaison, significativement plus d’établissements ont abandonné de telles activités dans le secteurdelafabricationdeproduitschimiques(60,3%),alorsquelapartd’établissementsquiontinnovédanscesecteurestlégèrementmoinsélevée(85,4%).Autrementdit,davantaged’activitédedéveloppementd’innovationtechnologique avorte dans le secteur de la fabrication de produits chimiques, ce qui suggère que davantage d’efforts doivent être mis pour innover en produits ou en procédés.

Chapitre 1 – Portrait de l’innovation dans le secteur de la fabrication au Québec


1.6 La première raison pour ne pas innover provient du marché

La raison la plus fréquemment invoquée par les établissements pour expliquer qu’ils n’innovent pas en produits ni en procédés est que le marché ne requiert pas de nouveaux produits. Dans l’ensemble du secteur de la fabrication, c’est 46,6%d’entreeuxquiontinvoquécetteraison.Cependant,cetteproportionvariegrandementd’uneindustrieàl’autre.Dans les secteurs de la fabrication de produits informatiques et électroniques et de matériel de transport, seulement 23,2%desétablissementsdéclarentqueleurmarchénedemandepasdenouveauxproduits,cetteproportions’élèveà36,2%pourlesfabricantsd’aliments,deboissonsetdeproduitsdutabacetculmineà59,1%pourlesfabricantsde papier, ce qui en fait la raison la plus souvent invoquée pour ne pas innover pour ce dernier type de fabricants.

En outre, les établissements du secteur de la fabrication n’innovent pas en raison d’un manque de personnel qualifié ouderessourcesfinancières.Cesraisonssontinvoquéesparrespectivement26,6%et24,8%desnon-innovateurs.Pour les fabricants d’aliments, de boisson et de produits du tabac, le manque de personnel qualifié est la première raisonquiexpliquepourquoilesétablissementsn’innoventpas(43,7%d’entreeux.).Encomparaison,cetteraisonestinvoquéeparseulementunétablissementsursixdanslesecteurdelafabricationdepapier(16,3%).Enfin,lemanque de ressources financières explique pourquoi les établissements n’introduisent pas de nouveaux produits ouprocédéspour25,2%desfabricantsdeproduitsinformatiquesetélectroniquesetdematérieldetransport.

Figure 1.5.2Part des établissements qui ont innové et part des établissements qui ont abandonné une activité de développement d’innovation technologique entre 2008 et 2010, industries sélectionnées, Québec


%

79,1

85,4

86,2

94,3

71,3

39,6

60,3

50,9

43,7

27,6*

0,0 20,0 40,0 60,0 80,0 100,0


Fabrication de produits chimiques


Fabrication de produits informatiqueset électroniques

Fabrication de produits en bois

Ont innové

Ont abandonné une activité de développement d'innovation technologique

Figure 1.6.1Part des établissements du secteur de la fabrication qui n’ont pas innové entre 2008 et 2010 selon la raison, raisons et industries sélectionnées, Québec

* Indique que les taux sont significativements différents des autres.1. La fabrication de produits informatiques et électroniques et la fabrication de matériel de transport ont été regroupées pour éviter la confidentialité.Source : Institut de la statistique du Québec, Enquête sur l’innovation dans le secteur de la fabrication au Québec, 2008-2010.

46,6

26,6

24,8

36,2

43,7

32,0

59,1*

16,3

20,8

23,2

20,4

25,2

0,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0 70,0

Le marché ne requiert pasde nouveaux produits

Manque de personnel qualifié

Manque de ressources financières


Fabrication d'aliments, de boissons et de produits du tabac


Fabrication de produits informatiques et électroniques et Fabrication de matériel de transport1

%



1.7 Dans les entreprises à établissements multiples, les décisions concernant la réalisation de projets d’innovation se prennent davantage au niveau de l’entreprise

La plupart des établissements du secteur de la fabrication relèvent d’entreprises qui ne comportent qu’un seul établissement,seulement27,4%desétablissementsrelèventd’uneentrepriseplusgrande.Danscesderniers,la décision de mener des projets d’innovation peut donc se prendre au niveau de l’établissement, au niveau de l’entreprise ou conjointement entre l’établissement et l’entreprise.

Dépendamment du type d’innovation, les décisions de mener ou non des projets de développement d’innovation se prennent à des niveaux différents dans l’entreprise. Ainsi, les décisions concernant l’introduction de nouvelles méthodes de commercialisation sont celles qui sont prises au niveau de l’entreprise dans la plus grande proportion. Autotal,54,3%desétablissementsrelevantd’entreprisesàétablissementmultiplesontdéclaréquecesdécisionsétaientprisesprincipalementàceniveau,comparativementàuneproportionde44,8%pourl’innovationdeproduits,43,8%pourl’innovationorganisationnelleet32,9%pourl’innovationdeprocédés.Enoutre,seulement12,3%ontdéclaré que les décisions concernant les innovations de commercialisation étaient prises principalement au niveau de l’établissement. Ce résultat reflète sans doute le fait que la commercialisation des produits est plus à même d’affecter l’ensemble de l’entreprise, et donc peu d’entreprises décentralisent ce type de décision. À l’autre bout du spectre, ce sont les décisions concernant l’innovation de procédés qui sont le plus souvent prises au niveau de l’établissement,31,2%desétablissementsquirelèventd’uneentrepriseplusgrandedéclarentquecesdécisionssont prises principalement à leur niveau.

Figure 1.7.1Part des établissements du secteur de la fabrication relevant d’une entreprise à établissements multiples selon le niveau de prise de décision pour les projets d’innovation et le type d’innovation, 2011, Québec

* Indique que les taux sont significativements différents des autres.Note : La somme des trois catégories n’égale pas 100 %, car certains établissements ont répondu « Ne sait pas ».Source : Institut de la statistique du Québec, Enquête sur l’innovation dans le secteur de la fabrication au Québec, 2008-2010.

%

44,8

32,9*

43,8

54,3*

36,8

33,8

35,1

31,9

17,3

31,2*

19,4

12,3*

0,0 20,0 40,0 60,0 80,0 100,0

Innovation de produits

Innovation de procédés

Innovation organisationnelle

Innovation de commercialisation

Principalement au niveau de l’entreprise

Conjointement au niveau de l’établissement et de l’entreprise

Principalement au niveau de l’établissement

Chapitre 2

L’innovation technologique

Ce chapitre porte sur l’innovation technologique de produits et de procédés dans les établissements du secteur de la fabrication au Québec. Il traite notamment de la rentabilité des produits innovants introduits sur le marché et de l’impact des innovations de procédés sur les coûts des établissements. Il présente également les activités d’innovation réalisées par les établissements, leur importance en termes de dépenses et les sources utilisées pour les financer. De plus, il traite des sources d’information et des programmes gouvernementaux utilisés par les établissements pour développer de nouveaux projets d’innovation, de même que de leurs pratiques de coopération avec d’autres entreprises ou organisations. Enfin, il discute des objectifs visés par les établissements avec la mise en œuvre de leurs innovations technologiques.

2.1 Un innovateur en produit sur trois a introduit un nouveau service

Entre2008et2010,52,3%desétablissementsdusecteurdelafabricationquébécoisontintroduitaumoinsuneinnovation de produits sur le marché. Rappelons que pour être considéré comme une innovation, le bien ou le service n’a pas besoin d’être une nouveauté sur le marché pourvu qu’il soit nouveau pour l’établissement qui l’in-troduit.Lamajoritédecesderniers(92,2%)ontintroduitaumoinsunbiennouveauousensiblementamélioré.Lesétablissements manufacturiers introduisent également des innovations de services, ce qui inclut les améliorations sensibles dans la façon dont les services sont fournis, l’ajout de nouvelles fonctions aux services déjà fournis ou l’introductiondeservicescomplètementnouveaux.Durantlapériode,18,2%d’entreeuxontintroduitaumoinsuneinnovationdeservice,cequicorrespondàplusd’uninnovateurenproduitssurtrois(34,7%).Enmoyenne,les innovateurs ont introduit sur le marché 20 produits innovants entre 2008 et 2010, soit 19 biens et un service.

Figure 2.1.1Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont introduit des innovations de produits sur le marché entre 2008 et 2010, Québec


%

52,3

100,0

48,2*

92,2*

18,2*

34,7*

0,0 20,0 40,0 60,0 80,0 100,0


Innovateurs en produits

Produits

Biens

Services

2.2 Le cinquième des produits offerts correspond à des innovations

Dans les établissements innovateurs en produits du secteur de la fabrication, les innovations introduites entre 2008 et2010représentaientenmoyenne21,2%desproduitsofferts.Cepourcentagediffèred’uneindustrieàl’autre.Ilest le plus élevé pour les innovateurs du secteur de la fabrication de produits informatiques et électroniques, pour quienvironquatreproduitsoffertsentre2008et2010surdix(40,2%)sontdesinnovationsquiontétéintroduitessurlemarchéaucoursdelamêmepériode.Enoutre,cetteproportions’élèveà29,7%pourlesfabricantsde



matérieldetransportetà16,5%pourlesfabricantsdeproduitschimiques.Danslesecteurdelafabricationdupapier,seulement13,3%desproduitsoffertsparlesétablissementsquiontinnovéétaientdesinnovationspourleur établissement, ce qui constitue la plus petite proportion parmi les industries de la fabrication.

Figure 2.2.1Proportion moyenne des produits offerts par les établissements innovateurs du secteur de la fabrication entre 2008 et 2010 qui étaient des innovations, industries sélectionnées, Québec

Source : Institut de la statistique du Québec, Enquête sur l’innovation dans le secteur de la fabrication au Québec, 2008-2010.

2.3 La majorité des innovations introduites sur le marché sont rentables

Autotal,prèsdehuitétablissementsinnovateursenproduitsdusecteurdelafabricationsurdix(79,0%)déclarentqu’au moins une de leurs innovations introduites sur le marché entre 2008 et 2010 s’est avérée rentable. En outre, une part non négligeable des établissements déclare avoir introduit un bien ou un service innovant qui s’est avéré nonrentable(33,4%).Malgrétout, lamajoritédesinnovationsintroduitessur lemarchépar lesétablissementsinnovateurssontprofitables;enmoyenne,celaconcerneplusdelamoitié(57,8%)d’entreelles.Encomparaison,seulement11,3%desbiensetservicesinnovantssesontavérésnonprofitables,enmoyenne.Ilestànoterqueles participants à l’enquête ont été sollicités à l’été 2011, conséquemment une part importante des innovateurs en produits n’étaient pas en mesure de déterminer si les nouveaux biens ou services introduits sur le marché étaientrentablesounon.Eneffet,54,3%desinnovateursontdéclaréqu’ilétaittroptôtpourseprononcersurlarentabilitéd’aumoinsundeleursproduitsinnovants.Enmoyenne,celaconcerne30,9%desinnovationsdansces établissements.

Figure 2.3.1Répartition moyenne des innovations de produits introduites entre 2008 et 2010 par les établissements du secteur de la fabrication selon leur rentabilité, Québec


%

21,2

13,3

16,5

29,7

40,2

0,0 5,0 10,0 15,0 20,0 25,0 30,0 35,0 40,0 45,0




Fabrication de matériel de transport


Rentables 57,8 %

Non rentables 11,3 %

Trop tôt pour se prononcer 30,9 %

2.4 Six innovateurs sur dix introduisent des nouveautés sur le marché

Telquementionnéprécédemment,entre2008et2010,52,3%desétablissementsdusecteurdelafabricationontintroduit au moins un bien ou un service qui était soit nouveau ou significativement différent des produits offerts par leur établissement auparavant. Ces produits étaient donc nouveaux pour les établissements qui les ont mis en œuvre, mais ils n’étaient pas forcément nouveaux sur le marché, car ils étaient peut-être déjà offerts par leurs concurrents.

Chapitre 2 – L’innovation technologique


Autotal,c’estunpeumoinsdedeuxétablissementsinnovateursenproduitssurtrois(61,9%)quiontintroduitunbienou un service qui était non seulement nouveau pour leur établissement, mais qui était également nouveau sur le marché. Cette part varie selon l’industrie et elle n’est pas nécessairement plus grande dans les industries qui comportent des taux d’innovation plus élevés. Par exemple, dans le secteur de la fabrication de papier, une part relativement importante des établissementsaintroduitunproduitinnovant(66,8%),cependantunepartrelativementfaibled’entreeuxaintroduitaumoinsunenouveautésurlemarché(50,6%).Dansd’autresindustries,relativementpeud’établissementsontinnové,mais beaucoup d’entre eux ont mis en œuvre des produits qui n’étaient pas déjà offerts par leurs concurrents. C’est le casdesfabricantsdeproduitsalimentairesetdeproduitsdutabacoù47,4%desétablissementsontinnovéet69,3%d’entre eux ont introduit au moins une nouveauté sur le marché. Par ailleurs, dans certaines industries, on compte une petite proportion d’innovateurs et une petite proportion d’entre eux qui introduisent des nouveautés sur le marché, par exempledanslesecteurdelatransformationdesmétaux,cespartssontrespectivementde34,8%etde49,7%.Enfin,dans le secteur où la part d’innovateurs est la plus élevée, la fabrication de produits informatiques et électroniques (82,7%),plusdetroisinnovateursenproduitssurquatre(77,2%)ontintroduitdesnouveautéssurlemarché.

Figure 2.4.1Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont innové en produits entre 2008 et 2010 et part d’entre eux qui ont introduit des nouveautés sur le marché, industries sélectionnées, Québec


52,3

34,8

47,4

66,8

82,7

61,9

49,7

69,3

50,6

77,2

0,0 20,0 40,0 60,0 80,0 100,0


Première transformation des métaux

Fabrication d'aliments, de boissons et de produits du tabac



Ont innové en produits

Ont introduit des nouveautés sur le marché

%

2.5 Une part appréciable des revenus des innovateurs provient des innovations introduites récemment

En moyenne, les innovations introduites entre 2008 et 2010, qu’elles soient nouvelles ou non sur le marché, ont généréplusduquart(26,8%)duchiffred’affairesdesétablissementsinnovateursenproduitsdusecteurdelafabrication en 2010. Cette proportion varie selon l’industrie. Elle est la plus élevée dans les secteurs de la fabri-cation de produits informatiques et électroniques et du textile et de la fabrication de vêtements et de produits en cuir;respectivement37,4%et37,2%duchiffred’affaires,enmoyenne.Parailleurs,c’estdanslesecteurdelafabrication du papier que la part moyenne du chiffre d’affaires de 2010, qui provient des innovations de produits introduitessurlemarchéaucoursdestroisannéesprécédentes,estlapluspetite(18,8%).

Figure 2.5.1Pourcentage moyen du chiffre d’affaires provenant des innovations de produits introduites entre 2008 et 2010 dans les établissements innovateurs du secteur de la fabrication, industries sélectionnées, 2010, Québec


%

26,8

18,8*

37,2

37,4

0,0 10,0 20,0 30,0 40,0



Textile et fabrication de vêtements et de produits en cuir




2.6 La plupart des innovateurs en procédés mettent en œuvre de nouvelles technologies de production

Entre2008et2010,57,1%desétablissementsdusecteurdelafabricationontmisenœuvredesprocédésnou-veauxousignificativementaméliorés.Danslagrandemajoritédecesderniers(90,6%),ilsontmisenœuvreunenouvelletechnologiedefabricationoudeproductiondebiensetservices.Enoutre,54,7%decesétablissementsontmisenœuvredesactivitésdesoutiennouvellesouamélioréespourleursprocédéset33,9%ontintroduitdesméthodes innovantes de logistique, de livraison ou de distribution pour leurs intrants, leurs biens ou leurs services.

Figure 2.6.1Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont mis en œuvre des innovations de procédés entre 2008 et 2010, Québec


%

57,1

100,0

51,7*

90,6*

31,2*

54,7*

19,3*

33,9*

0,0 20,0 40,0 60,0 80,0 100,0


Innovateurs en procédés

Procédés

Procédés de fabrication ou de production

Activités de soutien pour les procédés

Méthodes de logistique, de livraison ou de distribution

2.7 Les procédés mis en œuvre permettent de réduire les coûts dans la majorité des établissements

La mise en œuvre des innovations de procédés a un impact en termes de réduction du coût unitaire de production dansplusdedeuxétablissementsinnovateursenprocédésdusecteurdelafabricationsurtrois(68,5%).Cettepartestlégèrementplusélevéedanslesétablissementsquicomptentunplusgrandnombred’employés:72,1%danslesétablissementsde50à199employéset71,7%dansceuxde200employésetplus.Cependant, lesdifférences observées entre les différentes tailles d’établissements ne sont pas significatives. Dans l’ensemble des innovateurs en procédés, les innovations mises en œuvre entre 2008 et 2010 ont permis de réduire le coût unitaire deproductionde10,5%enmoyenne.Cepourcentageestunpeuplusélevédanslespetitsétablissements,c’est-à-direceuxquicomptententre10et19employés(12,3%)etilestsignificativementplusbasdanslesétablissementsde200employésetplus(6,7%).

Figure 2.7.1Part des établissements innovateurs en procédés du secteur de la fabrication dont les innovations mises en oeuvre entre 2008 et 2010 ont permis de réduire le coût unitaire de production et pourcentage moyen de réduction, selon la taille, Québec


% %

68,5

67,3

65,2

72,1

71,7

0,0 20,0 40,0 60,0 80,0


10 à 19 employés

20 à 49 employés

50 à 199 employés


Part des établissements Pourcentage moyen de réduction

10,5

12,3

10,5

9,9

6,7*

0,0 5,0 10,0 15,0



2.8 La R-D est la principale activité d’innovation des innovateurs technologiques

Parmi les établissements du secteur de la fabrication qui ont mis en œuvre des innovations technologiques de produitsoudeprocédés,85,9%desétablissementsontréalisédesactivitésderechercheetdéveloppement(R-D)entre 2008 et 2010, ce qui en fait l’activité d’innovation la plus fréquemment réalisée. Il est à noter que cette part est significativement plus élevée que la part des établissements qui déclarent avoir demandé un crédit d’impôt pour la recherche scientifique et le développement expérimental (RS&DE) durant la période. En effet, cette part se situe plutôtà56,9%.Plusieursraisonspeuventexpliquerpourquoicesdeuxpartsdiffèrent.D’abord,ilestpossiblequeles activités de R-D réalisées par certains établissements ne cadrent pas dans la définition fiscale de la R-D. De plus, dans un rapport publié par l’ISQ en 20104, on apprend notamment que les petits exécutants de R-D ne réclament pas toujours le crédit RS&DE, tantôt parce qu’il leur est inconnu, tantôt parce que le processus de réclamation est trop complexe ou qu’il est trop couteux par rapport aux montants en cause. Les autres activités d’innovation les plus fréquemment observées pour les innovateurs technologiques sont l’acquisition de capital physique destiné à lamiseenœuvred’innovations(80,1%desinnovateurs)etlaformationdupersonnelliéedirectementaudévelop-pementouàl’introductiond’innovations(74,0%desinnovateurs).Enfin,41,0%desétablissementsayantinnovéenproduitsouenprocédésentre2008et2010ontembauchédupersonnelspécialiséet30,8%ontachetédestravaux de R-D réalisés à l’externe.

La part des innovateurs technologiques qui réalisent certaines activités d’innovation varie selon l’industrie. Ainsi, la part des établissements innovateurs qui ont réalisé des activités liées à la commercialisation de leurs innovations deproduitsestsignificativementplusélevéepourlesfabricantsdeproduitschimiques(54,1%)parrapportauxfabricantsdemachines(33,8%).Dansl’ensembledesétablissementsinnovateurs,cetteparts’élèveà47,2%.Enoutre, la part des innovateurs qui ont embauché du personnel spécialisé entre 2008 et 2010 dans le but de mettre enœuvredesinnovationss’élèveà70,1%danslesecteurdelafabricationdeproduitschimiques,à65,3%danslesecteurdelafabricationdeproduitsinformatiquesetélectroniquesetà48,8%danslesecteurdelafabricationde machines. Par ailleurs, la part des établissements innovateurs qui ont réalisé des activités de R-D est un peu plusélevéedanscestroisindustries(plusde90,0%),parrapportàcelledel’ensembledesindustries(85,9%).

Figure 2.8.1Part des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication qui ont réalisé différentes activités d’innovation entre 2008 et 2010, Québec


24,5*

30,8*

41,0

44,8

47,2

74,0*

80,1*

85,9*

0,0 20,0 40,0 60,0 80,0 100,0%

Acquisition d'autres connaissances externes

R-D interne

Acquisition de machines, d’équipement et de logiciels

Formation du personnel

Activités de commercialisation

Autres activités d’innovation

Embauche de personnel spécialisé

Achat de R-D réalisée à l'externe

4. Institut de la statistique du Québec (2010), « Les petits exécutants de R-D – rapport d’enquête », p. 38.



Autotal,60,5%desétablissementsinnovateursenproduitsouenprocédésdusecteurdelafabricationconsidèrentla R-D comme l’activité d’innovation la plus importante pour les innovations qu’ils ont introduites entre 2008 et 2010, que cette R-D ait été réalisée dans leur établissement ou dans d’autres établissements de leur entreprise ou achetée àl’externe.Enoutre,14,1%desétablissementsconsidèrentqu’ils’agitdeladeuxièmeactivitéd’innovationlaplusimportante.Parailleurs,26,6%desinnovateurstechnologiquesconsidèrentquec’estplutôtl’acquisitiondecapitalphysique(machines,équipement,logiciels,etc.)quiestl’activitéd’innovationlaplusimportante,etseulement5,8%considèrent qu’il s’agit de l’embauche de personnel spécialisé ou de la formation du personnel. L’embauche ou laformationsontcependantconsidéréescommeladeuxièmeactivitéd’innovationlaplusimportantepar27,9%des innovateurs technologiques.

Figure 2.8.2Part des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication qui ont réalisé différentes activités d’innovation entre 2008 et 2010, activités et industries sélectionnées, Québec


0,0 20,0 40,0 60,0 80,0 100,0%

R-D interne

Activités de commercialisation

Embauche de personnel spécialisé

85,9

47,2

41,0

90,3

54,1

70,1

94,7

33,8*

48,8

92,4

53,1

65,3

Ensemble des établissements innovateurs


Fabrication de machines


Figure 2.8.3Répartition des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication selon l’activité d’innovation considérée comme la plus importante pour les innovations introduites entre 2008 et 2010, Québec


R-D 60,5 %Acquisition de machines, d’équipement et de logiciels 26,6 %

Embauche ou formation du personnel 5,8 %

Activités de commercialisation 2,7 %

Autres activités d’innovation 3,1 %

Aucune activité d’innovation 1,3 %

2.9 Les innovateurs consacrent le dixième de leurs dépenses totales à leurs activités d’innovation

En2010, les innovateurstechnologiquesdusecteurdelafabricationontalloué,enmoyenne,10,4%deleursdépenses totales à l’ensemble de leurs activités d’innovation. Ce pourcentage est plus élevé dans les établissements depetitetaille.Eneffet,ilestde13,9%danslesétablissementsde10à19employés,cequiestsignificativementplusélevéquedanslesétablissementsde20à49employés(10,1%),de50à199employés(8,7%)etde200employésetplus(7,2%),cederniertauxétantégalementsignificativementdifférentdesautres.



La part moyenne des dépenses totales allouées aux activités d’innovation dans les établissements innovateurs varie également d’une industrie à l’autre. Cette part est la plus élevée pour les fabricants de produits informatiques etélectroniques(21,2%),suivisdesfabricantsdeproduitschimiques(14,2%)etelleestlamoinsélevéedanslesétablissementsdusecteurdelapremièretransformationdesmétaux(5,8%).Toutjusteau-dessus,ontrouvelesecteurdelafabricationdupapieravecunepartmoyennede6,1%.Danscesecteur,50,8%desétablissementsinnovateursallouentmoinsde5%deleursdépensestotalesàleursactivitésd’innovation,alorsque4,2%allouent25%ouplus.Encomparaison,seulement11,7%desinnovateursdusecteurdelafabricationdeproduitsinfor-matiquesetélectroniquesconsacrentmoinsde5%deleursdépensestotalesauxactivitésréaliséesdanslebutd’innover,et30,9%yconsacrentaumoinslequartdeleursdépenses.

Figure 2.9.1Part moyenne des dépenses totales des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication allouées à l’ensemble des activités d’innovation en 2010, selon la taille, Québec


%


10 à 19 employés

20 à 49 employés

50 à 199 employés


10,4

13,9*

10,1

8,7

7,2*

0,0 2,0 4,0 6,0 8,0 10,0 12,0 14,0 16,0

Figure 2.9.2Répartition des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication selon l’importance de la part des dépenses totales allouées aux activités d’innovation en 2010, industries sélectionnées, Québec


%0,0 20,0 40,0 60,0 80,0 100,0

39,8

50,8*

33,8*

11,7*

22,2

27,1

18,6

23,3

27,5

17,9

32,8

34,1

10,5

4,2

14,9

30,9*




Fabrication de produitsinformatiques et électroniques

Moins de 5 % des dépenses totales

Entre 5 et 9 % des dépenses totales

Entre 10 et 24 % des dépenses totales

25 % et plus des dépenses totales

Près de la moitié des dépenses liées aux activités d’innovation servent à financer les activités de R-D. En moyenne, danslesétablissementsinnovateursenproduitsouenprocédésdusecteurdelafabrication,45,5%desdépensesd’innovation effectuées en 2010 ont servi à financer des activités de R-D réalisées à l’interne, c’est-à-dire dans leur établissement,et3,6%ontserviàl’achatdeR-Deffectuéepard’autresorganisations.Deplus,27,2%desdépensesd’innovation ont servi à l’acquisition de capital physique (machines, équipement, logiciels, etc.) destiné à mettre en œuvre des innovations. Enfin, la formation du personnel liée directement au développement ou à l’introduction deproduitsoudeprocédésinnovantsaoccupé,enmoyenne,8,8%desdépensesd’innovation.



2.10 Plus d’un innovateur sur cinq utilise du financement gouvernemental pour innover

La plupart des établissements du secteur de la fabrication ayant innové en produits ou en procédés ont autofinancé leursdépensesd’innovationen2010.Eneffet,92,5%lesontautofinancéesaumoinsenpartieet54,5%lesontautofinancées en totalité. La deuxième source de financement utilisée par la plus grande part d’innovateurs tech-nologiquesestl’emprunt(26,2%).Deplus,unepartnonnégligeabledesinnovateursontutilisédesprogrammesgouvernementaux comme des prêts, des prêts sans intérêt ou des subventions (ce qui exclut les crédits d’impôt) pourfinancerleursdépensesd’innovation;22,1%disentavoirutilisédufinancementdugouvernementprovincialet17,0%dugouvernementfédéral.Lesautressourcesdefinancementincluentlecapitalderisqueetl’émissiond’actionsoud’obligationsenbourse.Cessourcesontcependantétéutiliséesparseulement0,8%et0,4%desétablissements innovateurs en produits ou en procédés en 2010.

Pour les innovateurs technologiques qui n’ont pas autofinancé en totalité leurs dépenses d’innovation en 2010, onretrouveplusieurscombinaisonsdesourcesdefinancementdifférentes.Enparticulier,19,1%del’ensembledes innovateurs technologiques ont fait appel à deux sources, soit leurs propres fonds ainsi que ceux provenant desgouvernementsprovincialoufédéral.Delamêmefaçon,12,0%ontempruntépourfinancerunepartiedeleursdépensesd’innovationetontautofinancélereste,et4,5%ontfinancélatotalitédeleursdépensesgrâceàl’emprunt.Deplus,4,5%ontfaitappelàl’emprunt,aufinancementgouvernementaletàl’autofinancement.Enfin,5,4%ontutiliséd’autrescombinaisonsdesourcespourfinancerleursactivitésd’innovation.

Figure 2.9.3Part moyenne des activités d’innovation de produits ou de procédés dans le total des dépenses d’innovation des établissements innovateurs du secteur de la fabrication en 2010, Québec


Autres activités d'innovation 3,0 %

Activités de commercialisation 5,3 %Embauche de personnel spécialisé 4,6 %

Formation du personnel 8,8 %

Acquisition d’autres connaissances externes 1,9 %

Acquisition de machines, d’équipement et de logiciels 27,2 %

Achat de R-D à l'externe 3,6 %

R-D interne 45,5 %



2.11 Les crédits d’impôt sont considérés comme le programme gouvernemental le plus important pour innover

La plupart des établissements du secteur de la fabrication qui ont innové entre 2008 et 2010 ont fait appel à des programmes gouvernementaux, incluant les crédits d’impôt, dans le cadre de leurs activités d’innovation. La majo-rité de ces derniers considèrent que les programmes les plus importants pour les activités réalisées entre 2008 et 2010ontétélescréditsd’impôt.Eneffet,73,2%decesderniersconsidèrentquecegenredeprogrammesestleplusimportant(60,2%)ouledeuxièmeplusimportant(13,0%).Deplus,11,8%desétablissementsayantinnovéen produits ou en procédés considèrent que les subventions constituent le programme le plus important, suivies desprogrammesdeformation(11,2%)etdesautrestypesdeprogrammes(4,2%),telsquelesmesuresd’aideàl’exportation ou les programmes d’information ou d’assistance technique.

Figure 2.10.1Répartition des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication selon les sources utilisées pour financer leurs dépenses d’innovation réalisées en 2010, combinaison de sources sélectionnées, Québec


Autofinancement seulement 54,5 %

Autofinancement et gouvernements 19,1 %

Autofinancement et emprunt 12,0 %

Emprunt seulement 4,5 %

Autofinancement, emprunt et gouvernements 4,5 %

Autres combinaisons de financement 5,4 %

Figure 2.11.1Répartition des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication selon le programme gouvernemental utilisé considéré comme le plus important pour les activités d’innovation entre 2008 et 2010, Québec


Crédits d'impôt 60,2 %

Subventions 11,8 %

Programmes de formation 11,2 %

Autre type de programme 4,2 %

Aucun programme utilisé 12,6 %

2.12 Peu d’innovateurs utilisent l’information provenant de sources institutionnelles pour innover

Pour innover, les établissements ont besoin de savoir ou d’information lesquels sont obtenus de différentes sources qui leur sont internes ou externes, par exemple leur personnel ou d’autres entreprises ou organisations de leur secteur. L’information provenant de ces sources peut être utilisée à la fois pour développer de nouveaux projets d’innovation, pour mener à bien des projets existants ou pour commercialiser des innovations.



La source ayant fourni de l’information au plus grand nombre d’innovateurs technologiques entre 2008 et 2010 est le personnel interne autre que le personnel de R-D, par exemple le personnel de ventes et de marketing, de productionoudegestion.Eneffet,87,4%desétablissementsinnovateursenproduitsouenprocédésdusecteurde la fabrication mentionnent avoir utilisé cette source d’information pour innover. La deuxième source utilisée par laplusgrandeproportiond’innovateursest lesfournisseurs(83,6%),suivisd’Internet(81,0%)etdupersonneldeR-D(80,6%).Enoutre,relativementpeud’innovateursdéclarentutiliser l’informationprovenantdesourcesinstitutionnellestellesquelesinstitutsderecherchepublicsouparapublics(24,6%)oulesuniversitésoucentreshospitaliersaffiliés(21,9%).

Les innovateurs technologiques qui utilisent l’information d’une source en particulier ne la considèrent pas nécessai-rement comme très importante pour leurs projets d’innovation. En effet, si l’information provenant du personnel autre quedeR-Destutiliséeparlagrandemajoritédesinnovateurs(87,4%),seulement39,8%d’entreeuxconsidèrentcommeélevéesonimportance.IlenvademêmepourInternet,pourlequelcetteproportions’élèveà20,9%.Enrevanche,67,7%desinnovateursquiontutilisél’informationprovenantdupersonneldeR-Dconsidèrentcommeélevée son importance. Cette proportion est significativement plus grande que les deux précédentes. Par ailleurs, non seulement la part des établissements qui utilisent l’information provenant des universités et centres hospitaliers affiliésestpeuélevée(21,9%),maisl’informationobtenuedecesdeuxsourcesestconsidéréecommeétantdefaibleimportanceparlamajoritédesutilisateurs.Seulement8,7%deceuxquiontutilisécettesourced’informationpourinnoverlaconsidèrentd’uneimportanceélevée,alorsque61,1%laconsidèrentdefaibleimportance.

Figure 2.12.1Part des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication qui ont utilisé différentes sources d’information dans le cadre de leurs projets d’innovation entre 2008 et 2010, Québec


0,0 20,0 40,0 60,0 80,0 100,0%

21,9

24,6

51,0

55,4

60,6

64,7

68,9

78,3

80,6

81,0

83,6

87,4

Universités et centres hospitaliers affiliés

Instituts de recherche publics ou parapublics

Associations industrielles et professionnellesConsultants, laboratoires commerciaux ou entreprises de R-D

Journaux scientifiques et publicationsConcurrents ou autres entreprises du même secteur

Conférences, foires commerciales et expositionsClients ou consommateurs

Personnel de R-D

InternetFournisseurs d'équipement, de machinerie ou de logiciels

Personnel autre que le personnel de R-D



2.13 Un innovateur sur cinq coopère avec d’autres organisations pour innover

Entre2008et2010,20,2%desétablissementsinnovateursenproduitsouenprocédésdusecteurdelafabricationont coopéré avec des organisations externes dans le cadre de leurs activités d’innovation, c’est-à-dire qu’ils ont participé activement à des activités d’innovation avec d’autres entreprises ou organisations. Cette proportion est significativementplusélevéedanslesétablissementsde200employésetplus(40,8%)parrapportauxautresétablissements;cetteproportionestde20,5%dansceuxde50à199employés,de19,8%dansceuxde20à49employésetde13,6%dansceuxde10à19employés.

La raison qui a incité le plus grand nombre d’innovateurs à coopérer avec des organisations externes pour innover est l’accèsàdescompétencescritiques.Eneffet,environtroisétablissementssurquatre(75,6%)ont indiquéavoir participé à des ententes de collaboration pour cette raison; ce pourcentage est significativement plus élevé que celui des autres raisons. Par ailleurs, les innovateurs technologiques collaborent avec d’autres organisations danslecadredudéveloppementdeleursprototypes(64,2%decesderniers)ainsiquepouraccéderàdelaR-D(61,8%).Enfin,environuncoopérateursurdeux(48,2%)estimaitquelacollaborationluipermettraitdepartagerlescoûtsdudéveloppementdesinnovationsetuncoopérateursurcinq(20,0%)estimaitqu’elleluipermettraitd’accéder à de nouveaux réseaux de distribution.

Figure 2.12.2Répartition des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication ayant utilisé certaines sources d’information dans le cadre de leurs projets d’innovation entre 2008 et 2010 selon l’importance accordée à la source, sources sélectionnées, Québec


%0,0 20,0 40,0 60,0 80,0 100,0

8,7*

20,9*

39,8*

67,7*

30,2

44,0

40,9

22,6

61,1*

35,1*

19,3*

9,7*

Universités et centres hospitaliers affiliés

Internet

Personnel autre que le personnel de R-D

Personnel de R-D Élevé

Moyen

Faible

Figure 2.13.1Part des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication qui ont coopéré avec l’externe pour des activités d’innovation entre 2008 et 2010, selon la taille, Québec


%


10 à 19 employés

20 à 49 employés

50 à 199 employés

200 employés et plus 40,8*

20,5

19,8

13,6

20,2

0,0 5,0 10,0 15,0 20,0 25,0 30,0 35,0 40,0 45,0



La plupart des établissements innovateurs qui ont collaboré pour des activités d’innovation ont plus d’un partenaire de coopération. Ces partenaires sont tantôt québécois, tantôt canadiens, américains ou internationaux. La grande majorité des établissements qui ont participé à des ententes de collaboration entre 2008 et 2010 ont eu au moins un partenairedecoopérationquisesituaitauQuébec(92,8%).Enoutre,48,2%descoopérateursonteuunpartenairesesituantdansleresteduCanadaet45,1%unpartenairesesituantauxÉtats-Unis.Enfin,plusd’uncoopérateursurtrois(34,1%)acollaboréavecaumoinsunpartenairesesituantdansunautrepays.

Autotal,26,9%des innovateurstechnologiquesayantparticipéàdesententesdecollaborationconsidèrentque les partenaires les plus importants pour leurs activités d’innovation sont leurs fournisseurs d’équipement, de machinerieoudelogicielset25,2%considèrentqu’ils’agitplutôtdeleursclients.Enoutre,14,4%considèrentlesconsultants, les laboratoires commerciaux ou les entreprises de R-D comme les partenaires les plus importants. Enfin,8,9%considèrentqu’ils’agitdesuniversitésetcentreshospitaliersaffiliés,et7,2%,desinstitutsderecherchepublics ou parapublics.

Figure 2.13.2Part des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication ayant coopéré avec l’externe pour des projets d’innovation entre 2008 et 2010 selon la raison de la coopération, Québec


%

20,0*

32,6

35,2

48,2*

61,8

64,2

75,6*

0,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0 70,0 80,0

Accès à de nouveaux réseaux de distribution

Accroissement d'échelle des procédés de production

Accès à de nouveaux marchésPartage des coûts du développement des innovations

Accès à la R-D

Développement des prototypes

Accès à des compétences critiques

Figure 2.13.3Répartition des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication ayant coopéré avec l’externe pour des projets d’innovation entre 2008 et 2010 selon le partenaire de coopération le plus important, Québec


Fournisseurs d’équipement, de machinerie et de logiciels 26,9 %

Clients ou consommateurs 25,2 %Consultants, laboratoires commerciaux ou entreprises de R-D 14,4 %

Autres établissements de l’entreprise 11,3 %

Universités et centres hospitaliers affiliés 8,9 %

Instituts de recherche publics ou parapublics 7,2 % Concurrents ou autres entreprises du même secteur 6,2 %



2.14 Les établissements atteignent généralement les objectifs qu’ils visent avec leurs innovations

Autotal,88,1%desétablissementsdusecteurdelafabricationvisaientlemaintienoul’accroissementdeleurpartde marché avec les innovations de produits ou de procédés qu’ils ont introduites entre 2008 et 2010, ce qui en fait l’objectif visé par la plus grande proportion d’innovateurs. Le deuxième objectif visé par la plus grande proportion d’établissementsestl’améliorationdelaqualitédesproduitsofferts(83,6%),suiviedel’accroissementdelagammedeproduitsofferts(83,4%).Parailleurs,74,3%desinnovateursdeproduitsoudeprocédésdisentavoirinnovépouraccéderàdenouveauxmarchéset72,2%pourdiminuerlescoûtsdemain-d’œuvreparunitéproduite.Enfin,49,9%avaientunobjectifderéductiondel’impactsurl’environnement;cetteproportionestsignificativementpluspetite que celle de tous les autres objectifs.

Figure 2.14.1Part des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication qui visaient différents objectifs avec l’introduction de leurs innovations entre 2008 et 2010, Québec


0,0 20,0 40,0 60,0 80,0 100,0%

49,9*

57,2

58,3

63,6

67,6

72,2

72,4

74,3

74,4

83,4

83,6

88,1*

Réduire l’impact sur l’environnement

Diminuer le coût des autres intrants

Améliorer la santé ou la sécurité au travail

Remplacer des produits ou procédés désuetsAccroître la flexibilité de la production de biens ou de services

Diminuer les coûts de main-d’œuvre par unité produite

Répondre à un besoin spécifique d'un client ou d'un partenaire

Accéder à de nouveaux marchés

Accroître la capacité de production de biens ou de services

Accroître la gamme de biens ou de services

Améliorer la qualité des biens ou des services

Maintenir et accroître des parts de marché

La grande majorité des innovateurs technologiques ont atteint au moins un des objectifs qu’ils visaient en introdui-santleursinnovationsdeproduitsoudeprocédésentre2008et2010.Eneffet,cetteproportions’élèveà93,9%.Deplus,environunétablissementsurquatre(24,4%)déclareavoirdépasséaumoinsundesesobjectifs.Parailleurs,31,4%déclarentqu’aumoinsundesobjectifsqu’ilsvisaientn’apasétéatteint.Lapartdesinnovateurstechnologiques qui atteignent les objectifs visés par l’introduction de leurs produits ou procédés innovants varie d’un objectif à l’autre. Ainsi, parmi les établissements qui visaient le maintien ou l’accroissement de leur part de marché,57,9%déclarentavoiratteintleurobjectifet4,5%déclarentl’avoirdépassé.Deplus,12,9%considèrentqu’ils ne l’ont pas atteint. Le reste des établissements considéraient qu’il était trop tôt pour se prononcer sur le niveau d’atteinte de cet objectif quand l’enquête a été réalisée à l’été 2011. D’autres objectifs sont atteints dans des proportions significativement plus élevées. Par exemple, la proportion d’innovateurs qui considèrent avoir améliorélaqualitédeleursbiensetserviceseninnovants’élèveà85,3%(cequiinclut6,9%d’établissementsquidéclarentavoirdépassécetobjectif);seulement3,9%desinnovateursquivisaientcetobjectifnel’ontpasatteint.En outre, tout juste la moitié des innovateurs qui cherchaient à accéder à de nouveaux marchés en innovant ont atteintleurcible(50,3%).Enfin,61,9%desétablissementsquivisaientàdiminuerleurcoûtdemain-d’œuvreparunité produite en innovant, soit en produits ou en procédés, y sont parvenus.



Figure 2.14.2Répartition des innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication qui visaient différents objectifs avec l’introduction de leurs innovations entre 2008 et 2010 selon le niveau d’atteinte, Québec


12,9 %

4,5 %

57,9 %

24,7 %

Objectif atteint Objectif dépassé Objectif non atteint Trop tôt pour se prononcer

Maintenir et accroître des parts de marché

Améliorer la qualité des biens ou des services

Accéder à de nouveaux marchés

Diminuer les coûts de main-d’œuvrepar unité produite

37,3 %* 46,7 %*

3,6 %12,4 %

10,8 %*

78,4 %*

6,9 %

3,9 %*

16,7 %

6,5 %

55,4 %

21,4 %

Chapitre 3

L’innovation non technologique

Figure 3.1.1Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont introduit des innovations organisationnelles entre 2008 et 2010, Québec

Ce chapitre porte sur les innovations non technologiques, soit les innovations organisationnelles et de commercialisa-tion, dans les établissements du secteur de la fabrication québécois. Il traite notamment de l’impact de l’introduction des nouvelles méthodes organisationnelles, en termes de part d’employés touchés, dans les établissements. Il porte également sur l’atteinte des objectifs visés par les établissements avec la mise en œuvre de leurs nouvelles méthodes organisationnelles et de commercialisation.

3.1 Plus de la moitié des établissements ont introduit des innovations organisationnelles

Entre2008et2010,53,2%desétablissementsdusecteurdelafabricationontintroduitaumoinsunenouvelleméthode organisationnelle. Ce genre de méthodes consiste soit en un nouveau mode de fonctionnement introduit dans un établissement, soit en une méthode d’organisation du travail ou des relations externes qui n’avait pas été utilisée auparavant. Ces méthodes excluent cependant les fusions et les acquisitions, même si elles affectent l’entreprise pour la première fois. De plus, pour être considérée comme telle, la mise en œuvre de ce genre d’in-novation doit être le résultat de décisions stratégiques prises par la direction.


%

53,2

100,0

44,6

83,8

43,6

81,9

19,0*

35,7*

0,0 20,0 40,0 60,0 80,0 100,0


Innovateurs organisationnels

Méthodes organisationnelles

Méthodes d’organisation du travailet de prise de décision

Modes de fonctionnement dansl’organisation des procédures

Méthodes d’organisation des relations externes

Durantlapériode,44,6%desétablissementsdusecteurdelafabricationontmisenœuvredenouvellesméthodesd’organisation du travail et de prise de décision. Ces établissements ont, par exemple, mis en œuvre une nouvelle répartition des responsabilités au sein de leur organisation, introduit le travail d’équipe dans leur fonctionnement, décentralisé ou au contraire intégré certaines fonctions de leur organisation, mis en œuvre un nouveau système deformation,etc.Uneproportionsimilairedesétablissements(43,6%)aintroduitdenouveauxmodesdefonction-nement dans l’organisation de leurs procédures. Ainsi, ils ont mis en œuvre de nouveaux systèmes, par exemple de gestion de la chaîne d’approvisionnement, de la qualité ou des connaissances, ou ils ont reconfiguré certains processus,etc.Enfin,unepartsignificativementmoinsélevéedesfabricants(19,0%)ontintroduitdenouvellesméthodes d’organisation des relations externes. Ces derniers ont, par exemple, mis en place pour la première fois des alliances, des partenariats, de la sous-traitance, etc.



3.2 Les innovations organisationnelles touchent en moyenne un employé sur deux

La mise en œuvre des nouvelles méthodes organisationnelles a touché un peu plus de la moitié des employés (incluant lescadres)danslesétablissementsquiontintroduitcegenred’innovationsen2010(50,9%enmoyenne).Cettepartvarie selon l’industrie. Ainsi, les innovations organisationnelles introduites dans les établissements des secteurs de lafabricationdeproduitsmétalliquesetdelapremièretransformationdesmétauxtouchentenmoyenne41,5%et41,8%deleursemployés,cequiconstituelesproportionslesmoinsélevées.Enoutre,unepartsignificativementplus élevée des employés ont été touchés par les innovations organisationnelles mises en œuvre en 2010 dans lesétablissementsdusecteurdelafabricationdeproduitsinformatiquesetélectroniques(58,7%enmoyenne).

Figure 3.2.1Pourcentage moyen des employés touchés par les innovations organisationnelles introduites en 2010 dans les établissements du secteur de la fabrication, industries sélectionnées, Québec


3.3 La réduction des coûts est l’objectif visé par le plus grand nombre d’innovateurs organisationnels

La grande majorité des établissements qui introduisent de nouvelles méthodes organisationnelles ont comme objectiflaréductiondeleurcoûtdeproduction.Eneffet,86,2%desinnovateursorganisationnelsrévèlentavoirvisé cet objectif avec les innovations introduites entre 2008 et 2010, ce qui en fait l’objectif visé par la plus grande part d’établissements. Par ailleurs, grâce à l’introduction de leurs innovations organisationnelles, les établissements cherchaientnotammentàaméliorerlaqualitédeleursbiensouservices(85,3%desinnovateurs),àréduireleursdélaisdeproductionetdelivraison(82,0%)etàaccroîtrelacapacitédeproductiondeleursbiensouservices(80,6%).Enfin,60,8%desétablissementsinnovateursvisaientàattirerouretenirdelamain-d’œuvreet50,8%àréduire leur impact environnemental. Ce dernier objectif est celui qui a été visé par la plus petite proportion d’inno-vateurs organisationnels, cette proportion étant significativement plus petite que celle de tous les autres objectifs.

%

41,5

41,8

58,7*

50,9

0,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0 70,0

Fabrication de produits métalliques

Première transformation des métaux



Chapitre 3 – L’innovation non technologique


Figure 3.3.1Part des innovateurs organisationnels du secteur de la fabrication qui visaient différents objectifs avec la mise en oeuvre de leurs innovations entre 2008 et 2010, Québec


Pareillement à qui a été observé pour l’innovation technologique de produits ou de procédés, la grande majorité des établissements qui ont introduit de nouvelles méthodes organisationnelles ont atteint au moins un des objectifs qu’ilsvisaientaveclamiseenœuvredeleursinnovations.Eneffet,93,3%d’entreeuxconsidèrentavoiratteintaumoinsunedeleurscibles.Cetteproportionestde93,9%pourlesinnovateurstechnologiques.Parailleurs,lesinnovateurs organisationnels considèrent avoir dépassé au moins un des objectifs qu’ils visaient avec l’introduction de leurs innovations dans une proportion significativement plus petite que les innovateurs en produits ou en procédés (18,0%comparativementà24,4%).Enfin,lesinnovateursenorganisationrévèlentqu’aumoinsundesobjectifsqu’ilsvisaientn’apasétéatteintdansuneproportionde37,3%,cettedernièreétantsignificativementplusélevéequecelledesinnovateurstechnologiques(31,4%).

Selon l’objectif, les innovateurs organisationnels atteignent leur cible dans des proportions plus ou moins élevées. Parmi les établissements qui visaient la réduction de leur coût par unité produite avec l’introduction de leurs nou-vellesméthodesorganisationnelles,57,4%déclarentavoiratteintleurobjectif.Enadditionnantlaproportiondesétablissementsayantdépasséleurcible(4,3%),ontrouveuntauxd’atteintede61,7%.Cetauxestparmilesplusbas, autrement dit, une proportion relativement élevée des établissements qui visaient cet objectif ne l’a pas atteint (16,5%).Parailleurs,plusd’unétablissementsurcinq(21,8%)aaffirméqu’ilétaittroptôtpourseprononcersurla réussite de cet objectif. De son côté, les innovateurs organisationnels qui cherchaient à améliorer la qualité de leursbiensouservicesontatteintleurcibledansuneproportionde79,1%,enincluantles5,1%desétablissementsquidéclarentavoirdépasséleurcible.Enoutre,73,6%desétablissementsquivisaientlaréductiondesdélaisde production et de livraison ont soit atteint ou dépassé leur objectif. Enfin, l’attraction ou la rétention de la main-d’œuvreestl’objectifatteintparlapluspetiteproportiond’établissements.Eneffet,57,3%desétablissementsontatteintoudépassécetobjectifet21,0%révèlentnepasl’avoiratteint.Rappelonsquecetobjectifétaitparmilesdeux objectifs visés par les plus petites proportions d’innovateurs organisationnels.

0,0 20,0 40,0 60,0 80,0 100,0%

50,8*

60,8

63,1

65,6

65,7

71,2

78,3

80,6

82,0

85,3

86,2

Réduire l’impact sur l’environnement

Attirer ou retenir la main-d’œuvre

Accroître l’efficience de l’approvisionnement

Répondre à un besoin spécifique d’un client ou d’un partenaire

Améliorer la capacité de mettre au point de nouveaux produits et procédésAméliorer la communication ou le partage d’information

Accroître la flexibilité de production des biens ou services

Accroître la capacité de production des biens ou services

Réduire les délais de production et de livraison

Améliorer la qualité des biens ou servicesRéduire les coûts par unité de production



Figure 3.3.2Répartition des innovateurs organisationnels du secteur de la fabrication qui visaient différents objectifs avec la mise en oeuvre de leurs innovations entre 2008 et 2010 selon le niveau d’atteinte, objectifs sélectionnés, Québec


3.4 Plus du tiers des établissements ont introduit une innovation de commercialisation

Entre2008et2010,36,6%desétablissementsont innovéenmatièredecommercialisation,soitenmettantenœuvre des concepts ou des stratégies de vente qui n’avaient pas été utilisés auparavant. Cette proportion est significativement moins élevée que celle observée pour les autres types d’innovation dont les proportions varient entre52,3%pourl’innovationdeproduitset57,1%pourl’innovationdeprocédés.

Figure 3.4.1Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont introduit des innovations de commercialisation entre 2008 et 2010, Québec



57,4 %

4,3 %

16,5 %

21,8 %

Améliorer la qualité desbiens ou services

Attirer ou retenir la main-d’œuvre

Réduire les coûts parunité de production

Réduire les délais de production et de livraison

69,2 %

4,4 %

14,1 %

12,3 %

74,0 %

5,1 %

8,3 %

12,6 %

53,8 %

3,5 %

21,0 %

21,7 %

0,0 20,0 40,0 60,0 80,0 100,0%

36,6

100,0

22,3

60,9

22,1

60,5

14,3

39,3

13,1

35,8


Innovateurs encommercialisation

Méthodes de commercialisation

Techniques publicitaires pour la promotion des produits

Design ou présentation esthétique d’un bien ou d'un service

Méthodes de vente ou de distribution

Stratégies de tarification des produits

Durantlapériode,22,3%desétablissementsdusecteurdelafabricationontmisenœuvredenouvellestechniquespublicitairespourlapromotiondeleursproduits.Uneproportionsimilaireamodifiédefaçonsignificativeledesignoulaprésentationesthétiqued’undeleursproduits(22,1%).Enoutre,14,3%del’ensembledesfabricantsou39,3%desinnovateursdecommercialisationontintroduitdenouvellesméthodesdeventeoudedistribution,parexemple en vendant pour la première fois des licences de distribution, en introduisant la vente en ligne, etc. Enfin, 13,1%desétablissementsdusecteurdelafabricationontmisenœuvredenouvellesstratégiesdetarificationdeleurs produits.

3.5 Près de 100 % des innovateurs de commercialisation vise à augmenter ou maintenir leur part de marché

Autotal,95,6%desétablissementsdusecteurdelafabricationayantintroduitdenouvellesméthodesdecommer-cialisation entre 2008 et 2010 visaient l’augmentation ou le maintien de leur part de marché, ce qui en fait l’objectif visé par la plus grande part d’innovateurs. Le deuxième objectif le plus souvent visé, soit l’amélioration de la visibilité

Chapitre 3 – L’innovation non technologique


desproduits,étaitcibléparuneproportiond’innovateurssignificativementpluspetite(80,0%).Parailleurs,75,0%des établissements cherchaient à établir des relations plus étroites avec la clientèle avec leurs innovations de commercialisation,59,1%visaientàintroduiredesproduitssurdenouveauxmarchésgéographiqueset51,7%cherchaientàréduireleurscoûtsdecommercialisation.Enfin,47,9%desétablissementsontinnovépourréduireleurimpactenvironnementaletuneproportionsignificativementmoinsélevée,36,7%visaientàallongerlecyclede vie d’un produit existant.

Figure 3.5.1Part des innovateurs en commercialisation du secteur de la fabrication qui visaient différents objectifs avec l’introduction de leurs innovations entre 2008 et 2010, Québec


0,0 20,0 40,0 60,0 80,0 100,0%

36,7*

47,9

51,7

59,1

68,5

75,0

79,8

80,0

95,6*

Allonger le cycle de vie d'un produit existant

Réduire l'impact sur l’environnement

Réduire les coûts unitaires de commercialisation

Introduire des produits sur de nouveaux marchés géographiques

Répondre à un besoin spécifique d’un client ou d'un partenaire

Établir des relations plus étroites avec la clientèle

Introduire des produits à de nouveaux groupes de clients

Améliorer la visibilité des produits

Augmenter ou maintenir la part de marché

Parmilesinnovateursdecommercialisation,89,6%déclarentavoiratteintaumoinsundesobjectifsqu’ilsvisaientavecl’introductiondeleursinnovationsentre2008et2010.Deplus,14,1%déclarentavoirdépasséaumoinsunde leurs objectifs. Notons que ces deux proportions sont significativement moins élevées que celles obtenues pour lesinnovateurstechnologiques(respectivement93,9%et24,4%).Enfin,prèsd’uninnovateurdecommercialisationsurtrois(32,8%)n’apasatteintaumoinsundesobjectifsqu’ilvisait.

La proportion d’établissements qui a réussi à atteindre leur cible en introduisant leurs nouvelles méthodes de commercialisationvaried’unobjectifàl’autre.Parmiles95,6%d’innovateursdecommercialisationquivisaientl’augmentationou lemaintiendeleurpartdemarché,64,7%ontatteint leurobjectif lorsqu’on inclut les5,2%d’établissementsquiconsidèrentl’avoirdépassé.Enoutre,13,6%desétablissementsrévèlentnepasavoiratteintleurl’objectifet21,7%considéraientnepasêtreenmesuredeseprononcersurl’atteintedecedernier.Certainsobjectifs quoique visés par moins d’établissements sont atteints dans une plus grande proportion. Parmi les éta-blissementsquicherchaientàétablirdesrelationsplusétroitesaveclaclientèle,71,8%révèlentavoirsoitatteintoudépasséleurobjectif,etseulement8,1%considèrentnepasl’avoiratteint.Parailleurs,moinsdelamoitiédesinnovateurs qui visaient l’introduction de leurs produits sur de nouveaux marchés géographiques y sont parvenus. Eneffet,47,2%deceux-ciconsidèrentavoiratteintleurcibleet2,3%considèrentl’avoirdépassé.Cependant,une proportion importante des innovateurs qui visaient cet objectif considéraient qu’il était encore trop tôt pour se prononcersursonaboutissement(30,4%).Enfin,22,5%desétablissementsquicherchaientàréduireleurscoûtsunitaires de commercialisation n’y sont pas parvenus, ce qui en fait l’objectif non atteint par la plus grande pro-portiond’innovateurs.Malgrétout,56,0%desétablissementsquivisaientcetobjectifl’ontsoitatteintoudépassé.



Figure 3.5.2Répartition des innovateurs en commercialisation du secteur de la fabrication qui visaient différents objectifs avec l’introduction de leurs innovations entre 2008 et 2010 selon le niveau d’atteinte, objectifs sélectionnés, Québec



59,5 %

5,2 %

13,6 %

21,7 %

Augmenter ou maintenir la part de marché

Réduire les coûts unitairesde commercialisation

Introduire des produits surde nouveaux marchés

Établir des relations plusétroites avec la clientèle

54,0 %

2,0 %

22,5 %

21,5 %

47,2 %

2,3 %20,1 %

30,4 %

64,4 %7,4 %

8,1 %*

20,1 %

Chapitre 4

Une comparaison des innovateurs et non-innovateurs

Ce chapitre compare certaines caractéristiques des établissements du secteur de la fabrication québécois, selon le fait qu’ils soient innovateurs5 ou non. En particulier, il présente une comparaison de la taille des établissements innovateurs et non innovateurs, de la part moyenne de leurs employés qui disposent d’un diplôme universitaire et de la part de ceux qui demandent de l’aide fiscale à la R-D. De plus, il compare la part des établissements qui exportent de même que la part de ceux qui font face à une concurrence élevée sur leur principal marché. Enfin, il traite de la part des établissements innovateurs et non innovateurs qui relèvent d’une entreprise plus grande et du niveau dans ces entreprises où se prennent les décisions d’innover.

4.1 Les innovateurs sont de plus grande taille

En moyenne, les établissements du secteur de la fabrication comptaient 63 employés en 2010. Rappelons que l’enquête dont découlent ces résultats s’adresse aux établissements de 10 employés et plus. Le nombre moyen d’employés est significativement plus élevé pour les innovateurs comparativement aux non-innovateurs. En effet, dans les établissements qui ont introduit au moins un des quatre types d’innovation entre 2008 et 2010, ce nombre s’élèveà72comparativementà32dansceuxquin’ontpasintroduitd’innovation.Unécartsignificatifdanslenombremoyen d’employés est également observable pour tous les types d’innovateurs. Par exemple, ce nombre s’élève à 82 dans les établissements qui ont innové en procédés et à 39 dans ceux qui n’ont pas mis en œuvre ce type d’innovation. À noter que les nombres médians d’employés sont beaucoup plus petits (29 pour les innovateurs et 15 pour les non-innovateurs). Cependant, les différences significatives observées entre les innovateurs et les non-innovateurs persistent lorsque les nombres médians d’employés sont comparés pour tous les types d’innovateurs mis à part ceux de commercialisation.

5. Dans ce chapitre, lorsque non mentionnée, la définition d’innovateurs se rapporte aux établissements qui ont introduit au moins un produit, un procédé, une méthode organisationnelle ou une méthode commercialisation nouveau ou significativement différent de ce qui avait été introduit par leur établis-sement auparavant.

Figure 4.1.1Nombre moyen d’employés dans les établissements innovateurs et non innovateurs du secteur de la fabrication, 2010, Québec


63

72*

32*

0 10 20 30 40 50 60 70 80



Établissements non innovateurs

n



4.2 Les innovateurs ont une proportion d’employés qui disposent d’un diplôme universitaire plus élevée

Les innovateurs du secteur de la fabrication comptent une proportion significativement plus élevée d’employés à temps plein qui disposent d’un diplôme universitaire, et ce, peu importe le type d’innovation. Dans les établisse-mentsayantintroduitaumoinsundesquatretypesd’innovation,cetteproportions’élevaità9,5%en2010com-parativementà5,4%pourceuxn’ayantintroduitaucuneinnovation.Enoutre,plusd’unemployésurdix(10,9%)détenait un diplôme universitaire dans les établissements innovateurs en produits, alors que cette proportion est de6,2%danslesétablissementsquin’ontpasintroduitdeproduitinnovantsurlemarchéentre2008et2010.Cesdifférences suggèrent que les établissements qui innovent requièrent de la main-d’œuvre plus scolarisée pour réaliser les activités qui conduisent à des innovations, par exemple l’ingénierie, la R-D, le design industriel ou les activités de commercialisation.

Figure 4.2.1Pourcentage moyen des employés à temps plein qui disposent d’un diplôme universitaire dans les établissements innovateurs et non innovateurs du secteur de la fabrication, 2010, Québec


4.3 Les innovateurs demandent davantage le crédit d’impôt pour la RS&DE

Entre2006et2010,59,6%desétablissementsdusecteurdelafabricationontdemandéuncréditd’impôtpourlarecherche scientifique et le développement expérimental (RS&DE) au moins une fois. Cette part varie grandement lorsque les établissements sont regroupés selon le fait d’avoir innové ou non. Dans les établissements qui ont introduitaumoinsundesquatretypesd’innovationentre2008et2010,70,0%ontdemandédel’aidefiscaleàlaR-Daumoinsunefoisentre2006et2010;cettepartestde20,4%danslesétablissementsquin’ontintroduitaucune innovation durant la période.

Figure 4.3.1Part des établissements innovateurs et non innovateurs du secteur de la fabrication qui ont demandé un crédit d’impôt à la RS&DE au moins une fois entre 2006 et 2010, Québec





8,7

9,5*

5,4*

0,0 2,0 4,0 6,0 8,0 10,0%




%

59,6

70,0*

20,4*

0,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0 70,0 80,0

Chapitre 4 – Une comparaison des innovateurs et non-innovateurs


En outre, la part des établissements qui demandent de l’aide fiscale à la R-D varie également selon le type d’inno-vateurs, quoique la différence entre innovateurs et non-innovateurs persiste et ce peu importe le type d’innovation. En effet, proportionnellement plus d’innovateurs technologiques ont demandé au moins une fois un crédit d’impôt pourlaR-Dentre2006et2010(77,3%)parrapportauxinnovateursnontechnologiques(69,6%).Cettedifférencereflète sans doute le fait que les programmes de crédits d’impôt à la R-D ciblent le développement technologique de produits et de procédés de même que les activités visant à faire avancer les connaissances en sciences naturelles et génie et excluent la recherche en sciences sociales et humaines de même que les activités visant à modifier le style et le design des produits.

Par ailleurs, les proportions d’établissements qui demandent de l’aide fiscale à la R-D restent relativement élevées même pour les non-innovateurs. Parmi les établissements qui n’ont pas introduit d’innovation technologique entre 2008et2010,plusd’unétablissementsurcinq(21,1%)ademandéuncréditd’impôtàlaR-Dentre2006et2010.Dans ces établissements, il est possible que des innovations aient été introduites avant 2008 ou seront introduites après 2010, ce qui pourrait expliquer la présence d’activités de R-D. De plus, il est possible que des activités de R-D aient été réalisées, mais qu’elles n’aient pas abouti à des innovations.

Figure 4.3.2Part des établissements innovateurs et non innovateurs du secteur de la fabrication qui ont demandé un crédit d’impôt à la RS&DE au moins une fois entre 2006 et 2010, selon le type d’innovation, Québec


%

77,3*

21,1*

69,6*

43,2*

0,0 20,0 40,0 60,0 80,0 100,0

Innovations technologiques

Innovations non technologiquesÉtablissements innovateurs


4.4 Les innovateurs sont proportionnellement plus nombreux à exporter

Parmilesétablissementsdusecteurdelafabrication,51,5%ontréaliséunepartiedeleursventesdeproduitsàl’extérieur du Canada en 2010. Cette proportion est significativement plus élevée pour les innovateurs par rapport aux non-innovateurs et ce, pour tous les types d’innovation. Dans les établissements qui ont introduit au moins un desquatretypesd’innovationentre2008et2010,56,8%ontexportéunepartiedeleursproduitsàl’étranger,encomparaisoncetteproportionestde31,3%danslesétablissementsn’ayantpasintroduitd’innovation.Laproportiond’exportateursatteint62,6%danslesétablissementsquiontintroduitaumoinsunproduitinnovantsurlemarché,alorsqu’ellesesitueà39,2%pourceuxn’ayantpasinnovéenproduits.

Figure 4.4.1Part des établissements innovateurs et non innovateurs du secteur de la fabrication qui ont exporté en 2010, Québec





%

51,5

56,8*

31,3*

0,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0 70,0



En moyenne, les établissements qui ont introduit au moins un des quatre types d’innovation entre 2008 et 2010 ont réalisé64,0%deleursrevenusauQuébec,15,9%auCanadaet20,1%àl’étranger(soit15,4%auxÉtats-Uniset4,7%danslesautrespays).Encomparaison,lapartmoyennedesrevenusréalisésauQuébecestde79,3%pourles établissements qui n’ont pas innové durant la période et la part moyenne des revenus réalisés à l’étranger est de10,2%(soit8,0%auxÉtats-Uniset2,2,%danslesautrespays).

4.5 Les innovateurs font davantage face à une concurrence élevée

Dansl’ensembledusecteurdelafabrication,62,3%desétablissementsconsidèrentavoirrencontréuneconcurrenceélevée sur leur principal marché en 2010, le principal marché étant celui où le plus grand pourcentage de ventes deproduitsaétéréalisé.Cetteproportions’élèveà64,1%pourlesétablissementsquiontintroduitaumoinsundesquatre types d’innovation entre 2008 et 2010. Cette dernière est significativement plus élevée que celle observée danslesétablissementsquin’ontpasinnové(55,5%),cequisuggèrequelesétablissementsquifontfaceàuneconcurrence élevée sur leur principal marché sont plus incités à innover.

Figure 4.4.2Répartition moyenne des revenus des établissements innovateurs et non innovateurs du secteur de la fabrication selon la provenance, 2010, Québec


Figure 4.5.1Part des établissements innovateurs et non innovateurs de secteur de la fabrication qui font face à une concurrence élevée sur leur principal marché, 2010, Québec


4,7 %*

15,4 %*

15,9 %*

64,0 %*

Québec Ailleurs au Canada États-Unis Autres pays

Établissements innovateurs Établissements non innovateurs

2,2 %*8,0 %*

10,6 %*

79,3 %*




%0,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0 70,0

62,3

64,1*

55,5*

4.6 Les innovateurs ne relèvent pas plus d’entreprises étrangères que les non-innovateurs

Dans la plupart des cas, les entreprises du secteur de la fabrication ne comportent qu’un seul établissement, toutes leurs opérations sont donc concentrées dans ce dernier. Néanmoins, une proportion non négligeable des établissements(27,4%)fontpartied’uneentrepriseplusgrande.

Chapitre 4 – Une comparaison des innovateurs et non-innovateurs


Les innovateurs ne sont proportionnellement pas plus nombreux que les non-innovateurs à faire partie d’une entre-prise plus grande. Dans les établissements qui ont introduit au moins un des quatre types d’innovation entre 2008 et2010,28,5%fontpartied’uneentrepriseplusgrandecomparativementàuneproportionde23,5%dansceuxqui n’ont pas introduit d’innovation; la différence entre les deux proportions n’est pas significative. Il en va de même pour les innovateurs de produits, de procédés et de commercialisation lorsqu’ils sont comparés aux établissements n’ayant pas introduit ce genre d’innovations. Par contre, on dénote une différence significative dans la proportion d’établissements qui font partie d’une entreprise plus grande lorsqu’on compare les établissements qui ont mis en œuvre une innovation organisationnelle avec ceux qui n’ont pas introduit ce type d’innovation. En effet, pour les premiers,lapartd’établissementsquirelèventd’uneentrepriseplusgrandes’élèveà30,2%,alorsquecettepartsesitueà24,2%pourlesseconds.

Figure 4.6.1Part des établissements innovateurs et non innovateurs du secteur de la fabrication qui font partie d’une entreprise plus grande, 2011, Québec


%

27,4

28,5

23,5

0,0 10,0 20,0 30,0


Innovateurs

Non innovateurs

Dans le cas des établissements qui relèvent d’une entreprise plus grande, le siège social peut se situer au Québec, dansuneautreprovinceoudansunautrepays.Parmiles27,4%d’établissementsfaisantpartied’uneentrepriseplusgrande,47,9%ontleursiègesocialàl’extérieurduQuébecet33,9%àl’extérieurduCanada.Lacomparaisondes innovateurs et des non-innovateurs permet de constater qu’ils n’ont pas des proportions d’établissements ayantleursiègesocialàl’extérieurduCanadasignificativementdifférentes.Eneffet,cettepartestde33,7%dansles établissements ayant introduit au moins un des quatre types d’innovation entre 2008 et 2010 et elle est de 34,7%dansceuxn’ayantintroduitaucuneinnovation.Enoutre,lapartd’établissementsquirelèventd’entreprisesétrangères est légèrement supérieure pour les innovateurs de produits par rapport aux établissements n’ayant pas introduitcetyped’innovation(35,3%comparativementà32,3%),cependant ladifférenceentre lesdeuxpartsn’est pas significative.

Figure 4.6.2Part des établissements innovateurs et non innovateurs du secteur de la fabrication faisant partie d’une entreprise plus grande dont le siège social se situe à l’extérieur du Canada, 2011, Québec


%


Innovateurs

Non innovateurs

33,9

33,7

34,7

0,0 10,0 20,0 30,0 40,0



4.7 Pour les innovateurs relevant d’une entreprise plus grande, les décisions concernant la réalisation de projets d’innovation se prennent proportionnellement plus au niveau de l’établissement

Dans les établissements relevant d’une entreprise plus grande, les décisions concernant la mise en œuvre d’innovation peuvent se prendre conjointement entre l’établissement et l’entreprise ou principalement à un des deux niveaux. Au chapitre1,nousavonsvuquemisàpartl’innovationdeprocédés,pourlaquelleprèsdutiersdesétablissements(31,2%)déclarent que les décisions se prennent principalement à leur niveau, les décisions concernant la réalisation de projets d’innovation se prennent davantage au niveau de l’entreprise ou conjointement entre l’entreprise et l’établissement.

La comparaison des proportions d’établissements relevant d’une entreprise plus grande qui déclarent que les décisions concernant la réalisation de projets d’innovation se prennent principalement à leur niveau montre qu’elle est plus élevée pour les innovateurs par rapport aux non-innovateurs, et ce, pour tous les types d’innovation. En effet, pour les innovateurs deprocédés,40,0%desétablissementsdéclarentquecesdécisionsseprennentgénéralementàleurniveau;cetteproportion est significativement plus élevée que dans les établissements qui n’ont pas introduit ce type d’innovation (18,9%).Mêmepourl’innovationdecommercialisation,pourlaquellelaproportiond’établissementsdéclarantquelaprisededécisionsefaitgénéralementàleurniveauestlaplusbasse(12,3%),ladifférenceentreinnovateursetnon-innovateursestsignificative.Eneffet,cetteproportionestde15,9%danslesétablissementsayantintroduitunenouvelleméthodedecommercialisationentre2008et2010etde10,5%danslesétablissementsquin’enontpasintroduit.

Figure 4.7.1Répartition1 des établissements innovateurs et non innovateurs du secteur de la fabrication relevant d’une entreprise à établissements multiples selon le niveau de prise de décision pour la réalisation de projets d’innovation, selon le type d’innovation, 2011, Québec

* Indique que les taux sont significativements différents des autres.1. La somme des catégories n’équivaut pas à 100 %, car un certain nombre d’établissements ont répondu « Ne sait pas ».Source : Institut de la statistique du Québec, Enquête sur l’innovation dans le secteur de la fabrication au Québec, 2008-2010.

Conjointement au niveaude l’établissement et de l'entreprise

Principalement auniveau de l’établissement

Principalement auniveau de l’entreprise










Innovation de produits

40,4 %*

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Établissements innovateurs Établissements non innovateurs


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18,9 %*

Conclusion

Ce rapport fait état des principaux résultats de l’Enquête sur l’innovation dans le secteur de la fabrication au Québec, 2008-2010, cette dernière étant la première enquête portant sur l’innovation à être réalisée par l’Institut de la statistique du Québec. En particulier, elle traite de l’innovation technologique de produits et de procédés et offre pour la première fois une mesure, au Québec, de l’innovation non technologique, qui consiste en la mise en œuvre de nouvelles méthodes organisationnelles et de commercialisation. En outre, l’innovation dans le secteur de la fabrication québécois n’avait pas été mesurée depuis l’Enquête sur l’innovation 2005 de Statistique Canada.

Il ressort du rapport que près de quatre établissements manufacturiers sur cinq innovent soit en introduisant de nouveaux produits sur le marché, soit en mettant en œuvre de nouveaux procédés ou de nouvelles méthodes organisationnelles ou de commercialisation de leurs biens ou services. Plus précisément, entre 2008 et 2010, 52,3%desétablissementsontinnovéenproduits,57,1%enprocédés,53,2%enorganisationet36,6%encom-mercialisation. En outre, trois établissements innovateurs sur quatre ont mis en œuvre plus d’un type d’innovation. Il ressort également que la part d’innovateurs croît avec la taille des établissements et qu’elle varie d’une industrie de la fabrication à l’autre. Par ailleurs, plusieurs raisons expliquent pourquoi certains établissements n’innovent pas. Notamment, bon nombre d’entre eux considèrent que leur marché ne requiert pas de nouveaux produits, d’autres déclarent plutôt manquer de personnel qualifié ou de ressources financières.

Pour développer leurs nouveaux produits et procédés, les innovateurs technologiques réalisent principalement des activités de R-D, d’acquisition de capital physique (machineries, équipement, logiciels, etc.) et de formation de leur personnel. Ces derniers consacrent d’importantes ressources pour effectuer ces activités, soit en moyenne, le dixième de leurs dépenses totales. Pour financer ces dépenses, ils font appel à leurs fonds propres, mais aussi à l’emprunt et au soutien gouvernemental. Pour innover, les établissements qui introduisent des produits ou des procédés nouveaux ou significativement améliorés font appel au savoir de leur personnel ainsi qu’à celui de leurs fournisseurs ou de leurs clients. Par ailleurs, une forte proportion d’établissements innovent pour maintenir ou accroître leur part de marché.

De leur côté, les innovateurs organisationnels innovent en partie pour réduire leur coût unitaire de production ou pour améliorer la qualité de leurs biens et services. La plupart d’entre eux atteignent les objectifs visés par la mise en œuvre de leurs innovations, cependant plus du tiers des innovateurs organisationnels disent ne pas avoir atteint au moins un des objectifs qu’ils visaient. Par ailleurs, les établissements qui introduisent des innovations de commercialisation visent pratiquement tous l’accroissement ou le maintien de leur part de marché.

Enfin, il ressort du rapport que les innovateurs et les non-innovateurs diffèrent sur un certain nombre de points. Par exemple, les premiers emploient, en moyenne, davantage d’employés disposant d’une formation universitaire par rapport aux seconds. De plus, ils sont proportionnellement plus nombreux à demander un crédit d’impôt pour la R-D, à exporter et à faire face à une concurrence élevée sur leur principal marché.

L’Enquête sur l’innovation dans le secteur de la fabrication au Québec, 2008-2010 présente non seulement des résultats statistiques intéressants sur l’innovation dans les établissements québécois, mais elle offre une opportunité unique pour la réalisation de travaux d’analyse futurs. En effet, les données de cette enquête pourraient être utilisées de concert avec d’autres pour mieux comprendre le phénomène de l’innovation, notamment sa relation avec ses intrants et ses répercussions sur la performance des établissements.

Annexe 1

Tableaux supplémentaires

Chapitre 1 Portrait de l’innovation dans le secteur de la fabrication au Québec

Tableau A1.1.1Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont innové entre 2008 et 2010, selon le type d'innovation, Québec

Estimation I.C. à 95 %

% Cote %

Innovation de produits, de procédés, organisationnelle ou de commercialisation 79,1* A 76,9 81,3

Produits 52,3 A 49,8 54,8

Procédés 57,1 A 54,5 59,6

Méthode organisationnelle 53,2 A 50,7 55,7

Méthode de commercialisation 36,6* A 34,2 38,9

Innovation de produits, de procédés, organisationnelle et de commercialisation 20,3* A 18,4 22,2

* Les taux sont significativement différents des autres.Source : Institut de la statistique du Québec, Enquête sur l'innovation dans le secteur de la fabrication au Québec, 2008-2010.



Tableau A1.2.1Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont innové entre 2008 et 2010, selon l'industrie, Québec

Innovation de produits, de procédés, organisationnelle ou de commercialisation

Innovation de produits, de procédés, organisationnelle et de commercialisation

Estimation I.C. à 95 % Estimation I.C. à 95 %

% Cote % % Cote %

Ensemble des établissements 79,1 A 76,9 81,3 20,3 A 18,4 22,2

Fabrication d'aliments, de boissons et de produits du tabac 76,2 A 68,4 82,9 19,9 C 14,8 25,9

Usines de textile et de produits textiles et fabrication de vêtements et de produits en cuir et de produits analogues 73,6 B 64,1 81,7 22,9 C 16,7 30,2

Fabrication de produits en bois 71,3 A 64,2 77,6 19,8 D 13,4 27,6

Fabrication du papier 86,2 A 82,3 89,5 35,2 D 24,1 47,6

Fabrication de produits chimiques 85,4 B 73,0 93,7 26,1 D 17,8 36,0

Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique 85,3 A 76,2 92,0 22,9 C 17,0 29,7

Première transformation des métaux 79,7 B 67,1 89,2 12,7 D 9,2 17,0

Fabrication de produits métalliques 75,6 A 68,8 81,5 14,5 D 10,2 19,7

Fabrication de machines 82,7 B 71,9 90,6 21,8 D 15,2 29,7

Fabrication de produits informatiques et électroniques 94,3 A 91,9 96,2 28,3 D 18,9 39,4

Fabrication de matériel de transport 84,5 B 72,5 92,7 23,2 D 14,4 34,1

Fabrication de meubles et de produits connexes 71,9 B 62,2 80,3 14,6 C 11,3 18,3

Autres secteurs de la fabrication1 83,2 A 76,9 88,3 20,6 C 15,1 27,0

1. Impression et activités connexes de soutien, fabrication de produits du pétrole et du charbon, fabrication de produits minéraux non métalliques, fabrication de matériel, d'appareils et de composants électriques et activités diverses de fabrication.

Source : Institut de la statistique du Québec, Enquête sur l'innovation dans le secteur de la fabrication au Québec, 2008-2010.

Tableau A1.3.1Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont innové entre 2008 et 2010, selon la taille, Québec

Innovation de produits, de procédés, organisationnelle ou de commercialisation

Innovation de produits, de procédés, organisationnelle et de commercialisation


% Cote % % Cote %


10 à 19 employés 70,0* A 64,1 75,9 16,8 C 12,1 22,3

20 à 49 employés 79,3* A 76,4 82,1 19,3 B 16,7 21,8

50 à 199 employés 85,3* A 82,7 87,9 23,2* B 20,5 25,8

200 employés et plus 94,0* A 92,1 95,5 31,1* B 26,8 35,3


Annexe 1 – Tableaux supplémentaires


Tableau A1.4.1Part des établissements innovateurs du secteur de la fabrication qui ont introduit au moins deux types d'innovation entre 2008 et 2010, selon la taille, Québec


% Cote %

Ensemble des établissements 75,9 A 73,5 78,4

10 à 19 employés 69,8 B 62,7 77,0

20 à 49 employés 75,7 A 72,1 79,2

50 à 199 employés 79,0 A 76,0 82,0

200 employés et plus 87,2* A 84,6 89,7


Tableau A1.4.2Part des établissements innovateurs du secteur de la fabrication qui ont introduit au moins deux types d'innovation entre 2008 et 2010, selon le type d'innovation, Québec


% Cote %

Parmi les innovateurs de produits

Innovation de procédés 78,1* A 75,3 80,9

Innovation organisationnelle 66,1* A 62,9 69,3

Innovation de commercialisation 54,3* A 51,0 57,6

Parmi les innovateurs de procédés

Innovation de produits 71,6 A 68,8 74,4

Innovation organisationnelle 72,3 A 69,5 75,1


Parmi les innovateurs organisationnels

Innovation de produits 65,0* A 61,7 68,2

Innovation de procédés 77,6* A 74,8 80,4


Parmi les innovateurs de commercialisation


Innovation de procédés 75,8 A 72,2 79,3





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Tableau A1.6.1Part des établissements du secteur de la fabrication qui n'ont pas innové entre 2008 et 2010 selon la raison, Québec


% Cote %

Le marché ne requiert pas de nouveaux produits 46,6* B 41,5 51,6

Les innovations ont été introduites sur le marché avant 2008 32,7 B 28,2 37,2

Manque de personnel qualifié pour mener des projets d'innovation 26,6 B 22,1 31,1

Autre raison 26,0 B 3,7 65,4

Manque de ressources financières pour mener des projets d'innovation 24,8 B 20,5 29,2




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2008

-201

0.



Tableau A1.7.1Part des établissements du secteur de la fabrication relevant d'une entreprise à établissements multiples selon le niveau de prise de décision1 pour les projets d'innovation et le type d'innovation, 2011, Québec


% Cote %

Principalement au niveau de l'établissement

Innovation de produits 17,3 B 14,4 20,3

Innovation de procédés 31,2* B 27,7 34,8

Innovation organisationnelle 19,4 B 16,4 22,3

Innovation de commercialisation 12,3 C 9,8 14,9

Principalement au niveau de l'entreprise


Innovation de procédés 32,9* B 28,7 37,1



Conjointement au niveau de l'établissement et de l'entreprise

Innovation de produits 36,8 B 32,8 40,8

Innovation de procédés 33,8 B 29,9 37,6

Innovation organisationnelle 35,1 B 31,3 39,0

Innovation de commercialisation 31,9 B 27,8 36,0

1. La somme des trois catégories n'égale pas 100 %, car certains établissements ont répondu « Ne sait pas ».* Les taux sont significativement différents des autres.Source : Institut de la statistique du Québec, Enquête sur l'innovation dans le secteur de la fabrication au Québec, 2008-2010.



Chapitre 2 L’innovation technologique

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-201

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Tableau A2.1.2Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont introduit des innovations de produits sur le marché entre 2008 et 2010 selon le type de produits, Québec

Tous les établissements Établissements innovateurs en produits


% Cote % % Cote %

Produits 52,3 A 49,8 54,8 100,0

Biens 48,2* A 45,8 50,7 92,2* A 90,1 94,1

Services 18,2* B 16,3 20,0 34,7* A 31,6 37,9


Tableau A2.1.3Nombre moyen et médian1 de produits innovants introduits sur le marché par les établissements innovateurs du secteur de la fabrication entre 2008 et 2010, Québec

Nombre moyen Nombre médian


n moyen Cote n n médian Cote n

Produits

Ensemble des établissements 20 C 16 25 4 A 3 4

10 à 19 employés 7 D 4 10 3 B 3 4

20 à 49 employés 17 E 7 27 4 B 3 4

50 à 199 employés 23 C 18 28 4 B 3 5

200 employés et plus 63* D 38 89 8 D 5 10

Biens

Ensemble des établissements 19 C 15 24 3 B 3 3

10 à 19 employés 6 D 3 9 3 C 2 3

20 à 49 employés 16 E 6 26 3 B 3 3

50 à 199 employés 22 C 17 27 4 C 3 4

200 employés et plus 63* D 37 88 7 D 4 10

Services

Ensemble des établissements 1 B 1 1 – .. .. ..

10 à 19 employés 1 D 1 1 – .. .. ..

20 à 49 employés 1 C 1 1 – .. .. ..

50 à 199 employés 1 C 1 1 – .. .. ..

200 employés et plus 1 C 1 1 – .. .. ..

1. Les tests de différence n'ont pas pu être effectués pour déterminer si les médianes sont significativement différentes une de l'autre.* Les nombres sont significativement différents des autres.Source : Institut de la statistique du Québec, Enquête sur l'innovation dans le secteur de la fabrication au Québec, 2008-2010.



Tableau A2.2.1Proportion moyenne des produits offerts par les établissements innovateurs du secteur de la fabrication entre 2008 et 2010 qui étaient des innovations, selon la taille et l'industrie, Québec


% moyen Cote %


Taille

10 à 19 employés 26,7* B 21,5 31,9

20 à 49 employés 19,5 A 17,9 21,1

50 à 199 employés 19,3 B 17,1 21,5

200 employés et plus 18,7 A 17,1 20,4

Industrie

Fabrication d'aliments, de boissons et de produits du tabac 17,5 C 12,6 22,3

Usines de textile et de produits textiles et fabrication de vêtements et de produits en cuir et de produits analogues 23,3 C 17,6 28,9

Fabrication de produits en bois 27,6 D 18,6 36,7

Fabrication du papier 13,3 C 9,9 16,7

Fabrication de produits chimiques 16,5 B 13,9 19,0

Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique 21,2 B 17,4 25,1

Première transformation des métaux 21,2 B 17,9 24,5

Fabrication de produits métalliques 18,3 C 13,2 23,4

Fabrication de machines 21,8 C 17,2 26,3

Fabrication de produits informatiques et électroniques 40,2 C 31,0 49,4

Fabrication de matériel de transport 29,7 B 25,3 34,1

Fabrication de meubles et de produits connexes 22,2 D 13,8 30,6

Autres secteurs de la fabrication1 17,0 B 14,1 19,9



Tableau A2.3.1Part des établissements innovateurs en produits du secteur de la fabrication selon le niveau de rentabilité avéré d'au moins une de leurs innovations introduites entre 2008 et 2010 et répartition moyenne des innovations selon le niveau de rentabilité, Québec

Part des établissements Répartition des innovations


% Cote % % moyen Cote %

Rentable 79,0* A 76,2 81,7 57,8* A 55,1 60,4

Non rentable 33,2* A 30,2 36,2 11,3* B 9,9 12,7

Trop tôt pour se prononcer 54,3* A 51,0 57,7 30,9* A 28,3 33,5




Tableau A2.4.1Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont introduit des innovations entre 2008 et 2010 qui étaient des nouveautés sur le marché, selon la taille et l'industrie, Québec

Tous les établissements Établissements innovateurs en produits


% Cote % % Cote %


Taille

10 à 19 employés 26,8 C 21,1 32,5 64,7 B 55,3 74,2

20 à 49 employés 28,2 B 25,2 31,1 55,5 A 50,7 60,2

50 à 199 employés 38,8 A 35,5 42,2 66,7 A 62,6 70,8

200 employés et plus 42,4 A 38,4 46,5 61,3 A 55,5 67,0

Industrie

Fabrication d'aliments, de boissons et de produits du tabac 31,1 C 24,0 38,2 69,3 B 59,8 78,9

Usines de textile et de produits textiles et fabrication de vêtements et de produits en cuir et de produits analogues 31,6 C 24,1 39,2 63,4 B 52,9 74,0

Fabrication de produits en bois 21,3 D 15,2 28,4 53,4 C 41,5 65,4

Fabrication du papier 33,4 C 24,1 42,6 50,6 C 37,2 64,0

Fabrication de produits chimiques 41,7 C 31,4 52,0 63,1 B 51,5 73,7

Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique 34,9 C 28,0 41,8 54,4 B 44,4 64,3

Première transformation des métaux 17,3 C 12,9 22,4 49,7 B 42,7 56,8

Fabrication de produits métalliques 24,1 C 18,2 30,8 57,3 B 46,8 67,9

Fabrication de machines 41,6 C 32,6 50,6 66,2 B 56,3 76,1

Fabrication de produits informatiques et électroniques 63,3 B 50,7 74,6 77,2 B 64,4 87,1

Fabrication de matériel de transport 48,8 C 38,5 59,1 81,1 A 75,2 86,1

Fabrication de meubles et de produits connexes 24,3 C 17,8 31,8 60,5 B 50,7 70,3

Autres secteurs de la fabrication1 30,8 C 24,5 37,1 57,9 B 48,3 67,4





Tableau A2.5.1Pourcentage moyen du chiffre d'affaires provenant des innovations de produits introduites entre 2008 et 2010 dans les établissements innovateurs du secteur de la fabrication, selon l'industrie, 2010, Québec


% moyen Cote %


Fabrication d'aliments, de boissons et de produits du tabac 29,5 C 21,2 37,9

Usines de textile et de produits textiles et fabrication de vêtements et de produits en cuir et de produits analogues 37,2 B 30,1 44,3

Fabrication de produits en bois 28,2 C 20,2 36,1


Fabrication de produits chimiques 25,4 B 21,5 29,4

Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique 28,3 C 21,0 35,7


Fabrication de produits métalliques 27,2 C 20,0 34,5

Fabrication de machines 25,3 C 19,1 31,5

Fabrication de produits informatiques et électroniques 37,4 B 32,4 42,5

Fabrication de matériel de transport 28,9 A 26,1 31,6

Fabrication de meubles et de produits connexes 22,6 B 18,3 26,9




Tableau A2.6.1Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont mis en œuvre des innovations de procédés entre 2008 et 2010 selon le type de procédés, Québec

Tous les établissements Établissements innovateurs en procédés


% Cote % % Cote %

Procédés 57,1 A 54,5 59,6 100,0

Procédés de fabrication ou de production pour les biens ou services 51,7* A 49,2 54,2 90,6* A 88,8 92,3

Activités de soutien pour les procédés 31,2* A 29,0 33,3 54,7* A 51,6 57,8

Méthodes de logistique, de livraison ou de distribution de matières premières pour les intrants, les biens ou les services 19,3* A 17,5 21,1 33,9* A 31,0 36,8




Tableau A2.7.1Part des établissements innovateurs en procédés du secteur de la fabrication dont les innovations mises en œuvre entre 2008 et 2010 ont permis de réduire le coût unitaire de production et pourcentage moyen de réduction, selon la taille, Québec

Part des établissements Pourcentage moyen de réduction




10 à 19 employés 67,3 B 58,7 76,0 12,3 B 10,2 14,5

20 à 49 employés 65,2 A 60,9 69,5 10,5 A 9,6 11,5

50 à 199 employés 72,1 A 68,6 75,5 9,9 B 8,3 11,5

200 employés et plus 71,7 A 67,1 76,4 6,7* B 5,8 7,5


Tableau A2.8.1Part des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication qui ont réalisé différentes activités d'innovation entre 2008 et 2010, Québec


% Cote %

R-D interne 85,9* A 83,8 88,1

Acquisition de machines, d'équipement et de logiciels 80,1* A 77,7 82,5

Formation du personnel 74,0* A 71,3 76,8

R-D interne dans un autre établissement de l'entreprise 50,3 A 45,9 54,8

Activités de commercialisation 47,2 A 44,3 50,0

Autres activités d'innovation 44,8 A 42,0 47,6

Embauche de personnel spécialisé 41,0 A 38,2 43,8

Achat de R-D réalisée à l'externe 30,8* A 28,3 33,3

Acquisition d'autres connaissances externes 24,5* A 22,1 26,8




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Tableau A2.8.3Répartition des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication selon les deux types d'activités d'innovation réalisées considérés comme les plus importants pour les innovations introduites entre 2008 et 2010, Québec

La plus importante La deuxième plus importante


% Cote % % Cote %

R-D interne 56,3* A 53,5 59,2 14,1 B 12,2 15,9

Acquisition de machines, d'équipement et de logiciels 26,6* A 24,0 29,2 24,2* B 21,8 26,7

Formation du personnel 4,0 C 2,9 5,3 17,7 B 15,3 20,0

Activités de commercialisation 2,7 D 1,8 3,9 7,9 B 6,5 9,6

R-D interne dans un autre établissement de l'entreprise 2,5 C 1,8 3,3 3,1 C 2,5 3,9

Embauche de personnel spécialisé 1,8 D 1,2 2,6 10,2 B 8,3 12,2

Autres activités d'innovation 1,8 D 1,2 2,5 5,3 C 4,2 6,4

Achat de R-D réalisée à l'externe 1,7 D 1,1 2,4 5,5 C 4,4 6,7

Acquisition d'autres connaissances externes 1,3 E 0,6 2,3 3,0 D 2,2 4,1

Aucune activité d'innovation 1,3 E 0,7 2,2 8,9 C 7,0 11,0




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Tableau A2.9.3Part moyenne des activités d'innovation de produits ou de procédés dans le total des dépenses d'innovation des établissements innovateurs du secteur de la fabrication en 2010, Québec


% moyen Cote %

R-D interne 45,6* A 43,4 47,7Acquisition de machines, d'équipement et de logiciels 27,2* A 25,2 29,2Formation du personnel 8,8* B 7,9 9,7Activités de commercialisation 5,3 B 4,6 6,1Embauche de personnel spécialisé 4,6 B 3,9 5,3Achat de R-D à l'externe 3,6 B 3,1 4,1Autres activités d'innovation 3,0 C 2,1 3,8Acquisition d'autres connaissances externes 1,9 D 1,3 2,5


Tableau A2.10.1Part des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication qui ont utilisé différentes sources pour financer leurs dépenses d'innovation réalisées en 2010 et part moyenne de chaque source de financement, Québec

Part des établissements Part moyenne des sources



Autofinancement et fonds propres 92,5* A 90,7 94,0 75,2* A 73,1 77,3Emprunt 26,2 B 23,4 29,0 15,2* B 13,2 17,1Gouvernement provincial 22,1 B 19,7 24,4 4,4 B 3,7 5,1Gouvernement fédéral 17,0* B 14,9 19,2 3,4 B 2,8 3,9Avances sur commande des clients 2,6 C 1,9 3,4 0,6 D 0,4 0,7Autres sources de financement 1,9 D 1,4 2,6 1,0 D 0,6 1,4Capital de risque 0,8 D 0,6 1,1 0,3 D 0,2 0,4Émissions d'actions ou d'obligations en bourses 0,4 E 0,1 1,3 0,1 E 0,0 0,3


Tableau A2.10.2Répartition des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication selon les sources utilisées pour financer leurs dépenses d'innovation réalisées en 2010, combinaison de sources sélectionnées, Québec


% Cote %

Autofinancement seulement 54,5* A 51,5 57,5Autofinancement et gouvernements 19,1* B 16,8 21,3Autofinancement et emprunt 12,0* B 9,8 14,3Emprunt seulement 4,5 D 3,2 6,0Autofinancement, emprunt et gouvernements 4,5 D 3,2 6,0Autres combinaisons de financement 5,4 C 4,4 6,5




Tableau A2.11.1Répartition des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication selon les deux programmes gouvernementaux considérés comme les plus importants pour les activités d'innovation entre 2008 et 2010, Québec

Le plus important Le deuxième plus important


% Cote % % Cote %

Crédits d'impôt 60,2* A 57,4 63,1 13,0 B 9,9 16,6

Subventions 11,8 B 6,6 19,0 17,2 B 13,8 21,0

Programmes de formation 11,2 B 6,3 18,0 16,6 B 13,2 20,4

Autre type de programme gouvernemental 1,9 D 0,4 5,6 1,5 E 0,4 3,7

Mesures d'aide à l'exportation 0,5 E 0,0 5,8 3,5 C 2,2 5,3

Services d'information sur les marchés 0,5 E 0,0 5,1 3,2 D 1,6 5,8

Programmes d'information et d'assistance technique 0,4 E 0,0 4,3 1,4 E 0,4 3,2

Achats gouvernementaux 0,3 D 0,0 1,0 1,0 E 0,3 2,6

Programme d'embauche des diplômés récents 0,3 D 0,0 1,3 3,5 D 1,9 5,8

Accès aux installations de recherche du gouvernement 0,3 E 0,0 2,6 1,7 D 0,6 3,7

Aucun programme utilisé 12,6 B 10,4 14,8 37,5* A 34,6 40,4


Tableau A2.12.1Part des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication qui ont utilisé différentes sources d'information dans le cadre de leurs projets d'innovation entre 2008 et 2010, Québec


% Cote %

Personnel autre que le personnel de R-D 87,4 A 85,2 89,6

Fournisseurs d'équipement, de machinerie ou de logiciels 83,6 A 81,4 85,7

Internet 81,0 A 78,8 83,2

Personnel de R-D 80,6 A 78,1 83,0

Clients ou consommateurs 78,3 A 76,0 80,7

Conférences, foires commerciales et expositions 68,9 A 66,1 71,6

Concurrents ou autres entreprises du même secteur 64,7 A 61,9 67,5

Journaux scientifiques et publications professionnelles ou techniques 60,6 A 57,7 63,4

Consultants, laboratoires commerciaux ou entreprises de R-D 55,4 A 52,5 58,2

Associations industrielles et professionnelles 51,0 A 48,1 53,9

Instituts de recherche publics ou parapublics 24,6 A 22,2 26,9

Universités et centres hospitaliers affiliés 21,9 B 19,7 24,2




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Tableau A2.13.1Part des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication qui ont coopéré avec l'externe pour des activités d'innovation entre 2008 et 2010, selon la taille et l'industrie, Québec


% Cote %

Ensemble des établissements 20,2 B 18,0 22,3

Taille

10 à 19 employés 13,6 D 8,2 20,7

20 à 49 employés 19,8 B 16,7 23,2

50 à 199 employés 20,5 B 17,5 23,5

200 employés et plus 40,8* B 36,2 45,3

Industrie

Fabrication d'aliments, de boissons et de produits du tabac 15,6 D 9,7 23,4

Usines de textile et de produits textiles et fabrication de vêtements et de produits en cuir et de produits analogues 20,9 D 13,3 30,3

Fabrication de produits en bois 11,7 D 7,6 17,0


Fabrication de produits chimiques 35,3 D 24,9 46,9

Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique 17,5 C 13,4 22,2


Fabrication de produits métalliques 17,1 D 11,5 24,0

Fabrication de machines 20,1 D 13,9 27,6

Fabrication de produits informatiques et électroniques 30,1 D 19,0 43,2

Fabrication de matériel de transport 39,3 C 28,6 49,9

Fabrication de meubles et de produits connexes 13,1 E 7,3 21,0

Autres secteurs de la fabrication1 20,6 D 14,4 28,1



Tableau A2.13.2Part des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication qui ont coopéré avec l'externe pour des projets d'innovation entre 2008 et 2010 selon la raison de la coopération, Québec


% Cote %

Accès à des compétences critiques 75,6* A 70,2 80,9

Développement des prototypes 64,2 A 58,6 69,8

Accès à la recherche et développement 61,8 A 56,0 67,6

Partage des coûts du développement des innovations 48,2* B 42,4 54,0

Accès à de nouveaux marchés 35,2 B 29,6 40,8

Accroissement d'échelle des procédés de production 32,6 B 26,9 38,3

Accès à de nouveaux réseaux de distribution 20,0* C 15,4 25,2




Tableau A2.13.2.1Part des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication ayant coopéré avec l'externe pour des projets d'innovation entre 2008 et 2010 selon l'emplacement des partenaires de coopération, Québec


% Cote %

Québec 92,8* A 90,0 95,0

Ailleurs au Canada 48,2 B 42,5 54,0

États-Unis 45,1 B 39,4 50,8

Autres pays 34,1* B 28,8 39,3


Tableau A2.13.2.2Part des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication ayant coopéré avec l'externe pour des projets d'innovation entre 2008 et 2010 selon le type de partenaire de coopération, Québec


% Cote %

Fournisseurs d'équipement, de machinerie et de logiciels 66,3 A 60,7 72,0

Clients ou consommateurs 61,1 A 55,4 66,8

Consultants, laboratoires commerciaux ou entreprises de R-D 58,0 B 52,0 64,0

Autres établissements de l'entreprise 73,0 B 65,1 80,0

Universités et centres hospitaliers affiliés 37,0 B 31,5 42,4

Instituts de recherche publics ou parapublics 26,8* B 22,1 31,5

Concurrents ou autres entreprises du même secteur 38,8 B 33,2 44,5


Tableau A2.13.3Répartition des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication ayant coopéré avec l'externe pour des projets d'innovation entre 2008 et 2010 selon le partenaire de coopération le plus important, Québec


% Cote %

Fournisseurs d'équipement, de machinerie et de logiciels 26,9 C 21,4 32,3

Clients ou consommateurs 25,2 C 20,1 30,4

Consultants, laboratoires commerciaux ou entreprises de R-D 14,4 D 10,3 19,3

Autres établissements de l'entreprise 11,3 C 8,8 14,2

Universités et centres hospitaliers affiliés 8,9 D 5,4 13,6

Instituts de recherche publics ou parapublics 7,2 D 4,8 10,3

Concurrents ou autres entreprises du même secteur 6,2 D 3,9 9,3




Tableau A.2.14.1.1Part des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication qui ont atteint, dépassé ou non atteint au moins un de leurs objectifs visés avec les innovations introduites entre 2008 et 2010, Québec


% Cote %

Objectif atteint 93,9* A 92,4 95,1

Objectif dépassé 24,4* B 21,9 26,9

Objectif non atteint 31,4* A 28,8 34,0


Tableau A2.14.1.2Part des établissements innovateurs en produits ou en procédés du secteur de la fabrication qui visaient différents objectifs avec l'introduction de leurs innovations entre 2008 et 2010, Québec


% Cote %

Maintenir et accroître des parts de marché 88,1* A 86,2 90,1

Améliorer la qualité des biens ou des services 83,6 A 81,5 85,8

Accroître la gamme de biens ou de services 83,4 A 81,4 85,5

Accroître la capacité de production de biens ou de services 74,4 A 71,9 76,9

Accéder à de nouveaux marchés 74,3 A 71,8 76,8

Répondre à un besoin spécifique d'un client ou d'un partenaire 72,4 A 69,8 74,9

Diminuer les coûts de main-d'œuvre par unité produite 72,2 A 69,6 74,8

Accroître la flexibilité de la production de biens ou de services 67,6 A 64,8 70,3

Remplacer des produits ou procédés désuets 63,6 A 60,9 66,4

Améliorer la santé ou la sécurité au travail 58,3 A 55,5 61,2

Diminuer le coût des autres intrants 57,2 A 54,4 60,1

Réduire l'impact sur l'environnement 49,9* A 47,0 52,8




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A2.1

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Chapitre 3 L’innovation non technologique

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Tableau A3.1.2Part des établissements du secteur de la fabrication qui ont mis en œuvre de nouvelles méthodes organisationnelles entre 2008 et 2010 selon le type de méthode, Québec

Tous les établissements Établissements innovateurs en organisation


% Cote % % Cote %

Méthode organisationnelle 53,2 A 50,7 55,7 100,0

Méthodes d'organisation du travail et de prise de décision 44,6 A 42,1 47,1 83,8 A 81,4 86,2

Modes de fonctionnement dans l'organisation des procédures 43,6 A 41,1 46,0 81,9 A 79,3 84,5

Méthodes d'organisation des relations externes 19,0* B 17,0 21,0 35,7* A 32,5 38,9


Tableau A3.2.1Pourcentage moyen des employés touchés par les innovations organisationnelles introduites en 2010 dans les établissements innovateurs du secteur de la fabrication, selon l'industrie, Québec


% moyen Cote %


Fabrication d'aliments, de boissons et de produits du tabac 44,1 B 36,5 51,6

Usines de textile et de produits textiles et fabrication de vêtements et de produits en cuir et de produits analogues 50,7 B 45,0 56,3

Fabrication de produits en bois 50,9 B 41,8 59,9


Fabrication de produits chimiques 52,5 C 42,1 62,9

Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique 52,1 B 44,8 59,3


Fabrication de produits métalliques 41,5 B 35,1 48,0

Fabrication de machines 53,2 B 44,6 61,8

Fabrication de produits informatiques et électroniques 58,7 A 54,2 63,1

Fabrication de matériel de transport 57,7 B 46,7 68,8

Fabrication de meubles et de produits connexes 54,5 B 47,3 61,6






Tableau A3.3.1.1Part des innovateurs organisationnels du secteur de la fabrication qui ont atteint, dépassé ou non atteint au moins un de leurs objectifs visés avec les innovations mises en œuvre entre 2008 et 2010, Québec


% Cote %



Objectif non atteint 37,3* A 34,1 40,5


Tableau A3.3.1.2Part des innovateurs organisationnels du secteur de la fabrication qui visaient différents objectifs avec la mise en œuvre de leurs innovations entre 2008 et 2010, Québec


% Cote %

Réduire les coûts par unité de production 86,2 A 84,0 88,4

Améliorer la qualité des biens ou services 85,3 A 83,1 87,5

Réduire les délais de production et de livraison 82,0 A 79,5 84,5

Accroître la capacité de production des biens ou services 80,6 A 78,0 83,2

Accroître la flexibilité de production des biens ou services 78,3 A 75,6 80,9

Améliorer la communication ou le partage d'information à l'interne et avec l'externe 71,2 A 68,2 74,1

Améliorer la capacité de mettre au point de nouveaux produits et procédés 65,7 A 62,5 68,8


Accroître l'efficience de l'approvisionnement 63,1 A 60,0 66,2

Attirer ou retenir la main-d'œuvre 60,8 A 57,7 64,0

Réduire l'impact sur l'environnement 50,8* A 47,5 54,1




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Tableau A.3.5.1.1Part des innovateurs en commercialisation du secteur de la fabrication qui ont atteint, dépassé ou non atteint au moins un de leurs objectifs visés avec les innovations introduites entre 2008 et 2010, Québec


% Cote %



Objectif non atteint 32,8* B 29,0 36,5


Tableau A3.5.1.2Part des innovateurs en commercialisation du secteur de la fabrication qui visaient différents objectifs avec l'introduction de leurs innovations entre 2008 et 2010, Québec


% Cote %

Augmenter ou maintenir la part de marché 95,6* A 93,4 97,3

Améliorer la visibilité des produits 80,0 A 76,9 83,1

Introduire des produits à de nouveaux groupes de clients 79,8 A 76,7 82,9

Établir des relations plus étroites avec la clientèle 75,0 A 71,7 78,4


Introduire des produits sur de nouveaux marchés géographiques 59,1 A 55,2 62,9

Réduire les coûts unitaires de commercialisation 51,7 A 47,8 55,6

Réduire l'impact sur l'environnement 47,9 A 44,0 51,8

Allonger le cycle de vie d'un produit existant 36,7* B 32,9 40,5




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Chapitre 4 Une comparaison des innovateurs et non-innovateurs

Tableau A4.1.1Nombre moyen et médian1 d'employés dans les établissements innovateurs et non innovateurs du secteur de la fabrication, selon le type d'innovateur, 2010, Québec

Nombre moyen Nombre médian


n moyen Cote n n médian Cote n

Ensemble des établissements 63 A 60 67 25 A 23 27

Innovateurs 72* A 67 76 29* B 26 32

Non-innovateurs 32* B 28 36 15* B 14 19

Innovateurs technologiques 77* A 72 82 31* A 29 35

Non-innovateurs 34* A 30 37 17* B 15 20

Innovateurs de produits 80* A 73 86 33* B 29 37


Innovateurs de procédés 82* A 76 88 32* B 30 37

Non-innovateurs 39* A 36 42 19* A 17 21

Innovateurs non technologiques 75* A 70 81 30* B 28 35


Innovateurs organisationnels 79* A 73 86 31* B 29 35


Innovateurs de commercialisation 69* A 63 75 29 B 25 33

Non-innovateurs 60* A 55 64 24 A 22 26

1. Les tests de différence n'ont pas pu être effectués pour déterminer si les médianes sont significativement différentes une de l'autre. Les différences significatives ont été déterminées grâce à la comparaison des intervalles de confiance seulement.

* Les nombres sont significativement différents un de l'autre.Source : Institut de la statistique du Québec, Enquête sur l'innovation dans le secteur de la fabrication au Québec, 2008-2010.



Tableau A4.2.1Pourcentage moyen des employés à temps plein qui disposent d'un diplôme universitaire dans les établissements innovateurs et non innovateurs du secteur de la fabrication, selon le type d'innovateur, 2010, Québec


% moyen Cote %


Innovateurs 9,5* A 8,8 10,3

Non-innovateurs 5,4* D 3,7 7,1

Innovateurs technologiques 10,0* A 9,2 10,8

Non-innovateurs 5,7* C 4,5 6,9

Innovateurs de produits 10,9* A 9,9 11,9

Non-innovateurs 6,2* B 5,4 7,1

Innovateurs de procédés 9,6* A 8,7 10,5


Innovateurs non technologiques 9,7* A 8,9 10,6


Innovateurs organisationnels 9,7* B 8,7 10,6


Innovateurs de commercialisation 10,3* A 9,4 11,2


* Les taux sont significativement différents un de l'autre.Source : Institut de la statistique du Québec, Enquête sur l'innovation dans le secteur de la fabrication au Québec, 2008-2010.



Tableau A4.3.1Part des établissements innovateurs et non innovateurs du secteur de la fabrication qui ont demandé un crédit d’impôt à la RS&DE au moins une fois entre 2006 et 2010, selon le type d'innovateur, Québec


% Cote %



Non-innovateurs 20,4* C 15,7 25,1







Innovateurs non technologiques 69,6* A 66,6 72,6

Non-innovateurs 43,2* A 39,0 47,4

Innovateurs organisationnels 70,3* A 67,2 73,5


Innovateurs de commercialisation 72,7* A 68,8 76,5





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08-2

010.



Tableau A4.5.1Part des établissements innovateurs et non innovateurs du secteur de la fabrication qui font face à une concurrence élevée sur leur principal marché, selon le type d'innovateur, 2010, Québec


% Cote %










Innovateurs non technologiques 63,6 A 60,7 66,6

Non-innovateurs 60,1 A 55,7 64,4

Innovateurs organisationnels 64,5 A 61,3 67,6


Innovateurs de commercialisation 64,6 A 60,8 68,4





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Tableau A4.6.2Part des établissements innovateurs et non innovateurs du secteur de la fabrication faisant partie d'une entreprise plus grande dont le siège social se situe à l'extérieur du Québec et à l'extérieur du Canada, selon le type d'innovateur, 2011, Québec

Part des établissements dont le siège social est à l'extérieur du Québec

Part des établissements dont le siège social est à l'extérieur du Canada


% Cote % % Cote %

Ensemble des établissements 47,9 A 43,7 52,0 33,9 B 30,1 37,7

Innovateurs 47,3 A 42,9 51,7 33,7 B 29,8 37,7

Non-innovateurs 50,3 C 38,6 62,0 34,7 D 23,9 46,7

Innovateurs technologiques 47,2 A 42,7 51,7 34,3 B 30,1 38,4

Non-innovateurs 49,4 B 40,1 58,7 33,0 C 24,7 41,3

Innovateurs de produits 48,3 B 43,1 53,5 35,3 B 30,6 40,0

Non-innovateurs 47,4 B 40,6 54,1 32,3 B 26,1 38,4

Innovateurs de procédés 43,2* B 38,4 47,9 31,7 B 27,4 35,9

Non-innovateurs 54,1* B 46,7 61,5 36,6 B 29,7 43,5

Innovateurs non technologiques 45,5 B 40,7 50,3 32,6 B 28,3 36,8

Non-innovateurs 52,1 B 44,3 59,8 35,9 C 28,4 43,5

Innovateurs organisationnels 45,4 B 40,2 50,6 32,2 B 27,7 36,8


Innovateurs de commercialisation 42,5 B 36,9 48,2 30,7 B 25,6 35,8





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Annexe 2

Profil de la population

Tableau A2.1Répartition de la population de l'enquête selon la taille, l’industrie, la région administrative et la région métropolitaine de recensement, 2011, Québec

Nombre Pourcentage

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Ensemble des établissements 5 794 100,0

Taille10 à 19 employés 1 776 30,720 à 49 employés 2 009 34,750 à 199 employés 1 647 28,4200 employés et plus 361 6,2

IndustrieFabrication d'aliments, de boissons et de produits du tabac 785 13,6Usines de textile et de produits textiles et fabrication de vêtements et de produits en cuir et de produits analogues 412 7,1Fabrication de produits en bois 571 9,9Fabrication du papier 143 2,5Fabrication de produits chimiques 268 4,6Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique 374 6,5Première transformation des métaux 122 2,1Fabrication de produits métalliques 783 13,5Fabrication de machines 495 8,6Fabrication de produits informatiques et électroniques 173 3,0Fabrication de matériel de transport 220 3,8Fabrication de meubles et de produits connexes 452 7,8Autres secteurs de la fabrication1 995 17,2

Région administrative03 Capitale-Nationale 373 6,405 Estrie 314 5,406 Montréal 1 446 25,012 Chaudière-Appalaches 504 8,713 Laval 227 3,914 Lanaudière 314 5,415 Laurentides 323 5,616 Montérégie 1 106 19,117 Centre-du-Québec 340 5,9Autres régions2 846 14,6

Région métropolitaine de recensement (RMR)Hors RMR 2 414 41,7Autres RMR 401 6,9Montréal 2 573 44,4Québec 406 7,0


2. 01 Bas-Saint-Laurent, 02 Saguenay–Lac-Saint-Jean, 04 Mauricie, 07 Outaouais, 08 Abitibi-Témiscamingue, 09 Côte-Nord, 10 Nord-du-Québec et 11 Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine.Source : Institut de la statistique du Québec, Enquête sur l'innovation dans le secteur de la fabrication au Québec, 2008-2010.

Annexe 3

Méthodologie

Cette annexe décrit les grandes lignes méthodologiques de l’Enquête sur l’innovation dans le secteur de la fabrication au Québec, 2008-2010. De plus, elle présente la méthodologie employée pour produire les estimations présentées dans ce rapport. Les sections qui suivent décrivent la population visée par l’enquête, la base de sondage utilisée, le plan de sondage, la collecte des données, les estimations, la qualité des estimations et la confidentialité des données.

3.1 Population visée par l’enquêteL’Enquête sur l’innovation dans le secteur de la fabrication au Québec, 2008-2010, visait tous les établissements respectant les quatre critères suivants en 2010 : être situé au Québec; avoir au moins 10 employés6; avoir un chiffre d’affaires supérieur ou égal à 250 000 $ et appartenir au secteur de la fabrication (SCIAN 31-33)7.

Dans le cas des entreprises qui ne comportent qu’une adresse au Québec, la définition de l’établissement se confond avec celle de l’entreprise. Dans le cas des entreprises qui comportent plusieurs adresses au Québec, l’établissement correspond à un niveau plus désagrégé dans la structure de l’entreprise, soit à un niveau où certaines données comptables sont disponibles, par exemple, les ventes, les expéditions, le coût des principaux intrants, ainsi que ceux de la main-d’œuvre et du capital utilisés dans la production. L’ISQ a privilégié l’établissement plutôt que l’entreprise comme unité statistique dans l’enquête, dans le but de produire des estimations régionales fiables.

3.2 Base de sondageLa base de sondage utilisée pour l’enquête a été construite à partir de la Base de données du registre des entre-prises (BDRE) de Statistique Canada, mise à jour en juin 2010, dont on a extrait les établissements appartenant à la population visée par l’enquête. Par rapport à d’autres sources d’information sur les entreprises, la BDRE présente de nombreux avantages. Les plus importants sont sans doute sa mise à jour régulière et le fait qu’elle soit constituée spécialement pour la réalisation d’enquêtes. Les autres principaux avantages sont la désagrégation de la structure des sociétés en quatre niveaux, l’entreprise, la compagnie, l’établissement et l’emplacement, et la présence d’une classification industrielle à jour et assez précise (le SCIAN). On y trouve aussi une variable catégorielle estimant le nombre d’employés de chacun des établissements.

6. Le nombre d’employés est défini par le nombre de formulaires relatifs aux revenus d’emploi et aux revenus divers (relevés 1) de Revenu Québec qui sont émis par l’employeur (ou le payeur) pour des revenus versés à ses employés sous forme de salaires, gratifications, pourboires, honoraires, bour-ses d’études, commissions ou autres.

7. Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN), Statistique Canada, version 2007. Cette classification permet d’organiser les donnéeséconomiquesselonl’industrie,elleestutiliséeparleCanada,lesÉtats-UnisetleMexique.



La base de sondage ainsi construite incluait 6 925 établissements situés au Québec correspondant aux critères d’inclusion dans la population visée relatifs au nombre d’employés et à l’industrie. Les critères d’inclusion dans la population visée ont fait l’objet d’une validation auprès des répondants lors de l’enquête afin de s’assurer de ne pas enquêter des établissements non admissibles.

3.3 Plan de sondage3.3.1 Stratification

Puisque l’enquête visait la production d’estimations par taille (en termes de nombre d’employés), par industrie et par regroupement de régions administratives, le plan de sondage devait permettre d’obtenir un nombre suffisant de répondants pour atteindre ces objectifs8.Pourcetteraison,unestratificationdelapopulationaétéeffectuée.Unestratification efficace assure à la fois une meilleure représentativité de l’ensemble de la population et l’obtention d’une certaine précision pour chaque strate. Les variables de stratification employées sont détaillées au tableau A3.3.2.

Les établissements de 10 à 19 employés appartenaient tous à la même strate puisqu’il n’y avait pas d’objectifs d’estimations sectorielles et régionales pour eux. Il en était de même pour les établissements de 200 employés et plus qui ont été recensés. Ainsi, seuls les établissements de 20 à 199 employés ont fait l’objet d’une stratification par industrie et par groupe de régions; les strates étant formées par le croisement de ces deux variables. Il est à noter que quatre industries parmi les établissements de 20 à 199 employés ont été recensées et constituaient respectivement quatre strates. Le plan de sondage comptait ainsi 96 strates au total (les six strates recensées et les 90 strates séparant les établissements de 20 à 199 employés n’appartenant pas à un secteur recensé selon les dix groupes de régions et les neuf regroupements de secteurs d’activités).

3.3.2 Taille et répartition de l’échantillon

En fonction des objectifs et des coûts estimés pour la collecte des données, la taille de l’échantillon de l’enquête a été fixée à 3 000 établissements. Pour ce faire, des hypothèses ont également été posées relativement au taux de réponse et au taux d’admissibilité à l’enquête9 attendus. Sur la base d’enquêtes comparables, les taux de réponse etd’admissibilitéontétéfixésàrespectivement,70,0%et90,0%.L’échantillonaétérépartidansles96stratesenvisant,danslamesuredupossible,uncoefficientdevariationinférieurouégalà15%pourdesproportionsestiméesde15%ouplusdanschacunedesstrates.LetableauA3.3.2présentelatailledelapopulationetdel’échantillonainsi que la fraction de sondage selon la taille, le secteur d’activité et le regroupement de régions.

8. Estimations globales, selon le secteur d’activité et selon le regroupement de région pour les établissements de 20 employés et plus, et estimations globales seulement, pour les établissements de 10 à 19 employés.

9. Lors de la collecte des données, certains établissements échantillonnés sont déclarés inadmissibles à l’enquête, car ils sont hors population, fermés définitivement, dédoublés, etc.

Annexe 3 – Méthodologie


Tableau A3.3.2Taille de la population et de l’échantillon

Variables de stratification Population Échantillon Fraction de sondage

n %

Taille en termes de nombre d’employés

10 à 19 employés 2 479 316 12,7

20 à 199 employés 4 077 2 315 56,8

200 employés et plus 369 369 100,0

Secteur d’activités

311 Aliments et 312 Boissons et produits du tabac 568 249 43,8

313 Usines de textile, 314 Usines de produits textiles, 315 Vêtements et 316 Produits en cuir et produits analogues 327 206 63,0

321 Produits en bois 466 259 55,6

322 Papier 140 140 100,0

325 Produits chimiques 202 178 88,1

326 Produits en caoutchouc et en plastique 323 225 69,7

331 Première transformation des métaux 110 110 100,0

332 Produits métalliques 572 278 48,6

333 Machines 342 230 67,3

334 Produits informatiques et électroniques 146 146 100,0

336 Matériel de transport 166 166 100,0

337 Meubles et produits connexes 319 224 70,2

323 Impression et activités connexes de soutien, 324 Produits du pétrole et du charbon, 327 Produits minéraux non métalliques, 335 Matériel, appareils et composants électriques et 339 Activités diverses de fabrication 765 273 35,7

Regroupement de régions administratives

01 Bas-Saint-Laurent, 02 Saguenay–Lac-Saint-Jean, 04 Mauricie, 07 Outaouais, 08 Abitibi-Témiscamingue, 09 Côte-Nord, 10 Nord-du-Québec et 11 Gaspésie–Île-de-la-Madeleine 631 308 48,8

03 Capitale-Nationale 283 200 70,7

05 Estrie 241 183 75,9

06 Montréal 1 149 618 53,8

12 Chaudière-Appalaches 413 286 69,2

13 Laval 190 146 76,8

14 Lanaudière 203 153 75,4

15 Laurentides 227 169 74,4

16 Montérégie 825 396 48,0

17 Centre-du-Québec 284 225 79,2

Ensemble du Québec 6 925 3 000 43,3



3.4 Collecte des données3.4.1 Déroulement du prétest

Avant la réalisation de la collecte des données de l’enquête, un prétest a été effectué auprès de 185 établissements afin de tester, entre autres, les stratégies de collecte envisagées et le questionnaire. Cet échantillon d’établissements a été tiré parmi les établissements de la population visée n’ayant pas été sélectionnés pour participer à l’enquête10.

Le questionnaire a été quelque peu modifié à la suite des constats du prétest, notamment afin de réduire sa durée, de faciliter son administration et d’assurer une meilleure compréhension des questions par les répondants. Également, les critères de validation permettant de vérifier la cohérence et la validité des informations déclarées par les répondants ont été revus.

3.4.2 Questionnaire

Le questionnaire d’enquête, présenté à l’annexe 4, est inspiré des questionnaires de l’Enquête sur l’innovation 2005 et de l’Enquête sur l’innovation et les stratégies d’entreprise 2009 de Statistique Canada, de même que de l’Enquête communautaire sur l’innovation 2008 d’Eurostat. La majorité des questions ont été puisées intégralement de ces questionnaires puisqu’elles sont conformes aux normes internationales dans le domaine11. L’utilisation intégrale de certaines questions a également été priorisée dans le but de pouvoir comparer les résultats avec ceux de ces enquêtes. La sélection des questions a été réalisée par l’ISQ, en collaboration avec les partenaires de l’enquête.

Le questionnaire d’enquête comporte onze sections :

1. Renseignements généraux 2. Innovation de produits (biens ou services) 3. Innovation de procédés 4. Activités d’innovation de produits ou de procédés en cours ou abandonnées 5. Activités d’innovation 6. Sources d’information, programmes gouvernementaux et coopération pour des activités d’innovation 7. Objectifs et retombées des innovations de produits ou de procédés 8. Innovation organisationnelle 9. Innovation de commercialisation 10. Niveau de prise de décision pour les projets d’innovation 11. Renseignements supplémentaires

3.4.3 Déroulement de l’enquête

Filtre téléphoniqueAfin de vérifier l’admissibilité des établissements à l’enquête et d’identifier les personnes en mesure de répondre au questionnaire, un filtre téléphonique a été effectué avant l’expédition des documents de l’enquête, soit la lettre d’introduction et le questionnaire. Pour réaliser le filtre, il était demandé de parler à la personne responsable de l’établissement. Le filtre s’est effectué entre le 11 avril et le 18 mai 2011.

10. Puisque les établissements de 200 employés et plus ont été recensés à l’enquête, aucun d’entre eux n’a participé au prétest. Toutefois, une grande proportion d’établissements de 100 à 199 employés a été sélectionnée afin de tester le questionnaire sur des établissements de grande taille.

11. Les définitions de l’innovation proviennent de la troisième édition du manuel sur les Principes directeurs pour le recueil et l’interprétation des données sur l’innovation (aussi connu sous le nom de Manuel d’Oslo), réalisé conjointement par l’OCDE et la Commission européenne en 2005.



Collecte des donnéesLa stratégie de collecte retenue a été de transmettre un questionnaire imprimé aux répondants visés dans chaque établissement et de les contacter environ deux semaines plus tard afin de collecter leurs réponses à l’aide d’un outil d’entrevues téléphoniques assistées par ordinateur. Cette stratégie a permis aux participants d’effectuer toutes les recherches nécessaires pour bien remplir le questionnaire. Les critères de validation propres à la cohérence et à la logique dans le questionnaire ont été programmés à même l’outil informatisé. Ainsi, la cohérence des réponses du participant pouvait être validée lors de l’entrevue téléphonique.

La collecte des données s’est effectuée du 31 mai au 6 septembre 2011. La participation des établissements sélectionnés a été déclarée obligatoire en vertu de la Loi sur l’Institut de la statistique du Québec qui confère au directeur général le droit de déterminer qu’une demande de renseignements ait un caractère obligatoire s’il est d’avis que cela est nécessaire pour assurer la fiabilité des statistiques produites.

3.4.4 Résultats

Autotal,2169établissementsontréponduàl’enquêtepouruntauxderéponseglobalde82,2%.Cetauxsurpassegrandementletauxinitialementattendude70,0%.Surles3000établissementsdel’échantillon,311ontététrouvésinadmissiblesàl’enquête,cequidonneuntauxd’admissibilitéde84,2%.Lestauxderéponseetd’admissibilitéobtenus par taille, par secteur et par région sont présentés dans le tableau A3.4.4.

3.5 Estimations3.5.1 Pondération

La pondération a pour objectif de permettre l’inférence des résultats obtenus dans l’enquête à la population étudiée, en respectant le plan de sondage qui a permis de recueillir les données. Le poids accordé à un établissement reflète donc le nombre d’établissements qu’il « représente » dans la population. Ce poids est fonction de deux réalités. Initialement, il représente l’inverse de la probabilité de sélection d’un établissement dans sa strate. Puis, il doit être ajusté afin de tenir compte de la structure de la non-réponse observée.

En effet, une étude par modélisation de la non-réponse permet d’établir des classes expliquant la variation dans la non-réponse en fonction des caractéristiques des établissements. Il se peut que, selon leurs carac-téristiques, ces derniers n’aient pas tous répondu dans la même proportion. Par exemple, les établissements de la région de Montréal ont peut-être répondu en moins grande proportion à l’enquête que ceux d’une autre région du Québec. Pour cette raison, il est opportun d’examiner la structure de non-réponse. Cela peut être réalisé à l’aide de la technique connue sous le nom de chi-square automatic interaction detection (CHAID). Cette technique consiste à effectuer simultanément plusieurs tests statistiques du khi-deux évaluantl’association ou la dépendance entre le statut de réponse et les différentes caractéristiques des établissements. On obtient ainsi un modèle de non-réponse dont les classes formées à partir de ces caractéristiques expliquent dans la mesure du possible la structure de non-réponse à l’enquête.

Les classes du modèle établi dans le cadre de cette enquête ont été construites en fonction du statut de réponse lors du filtre et de la taille, du secteur d’activités et de la région administrative des établissements. En effet, les établissements ayant collaboré lors du filtre ont répondu à l’enquête dans une proportion plus élevée. Pour les trois autres variables retenues lors de la construction du modèle, les taux de réponse ont été présentés au tableau A3.4.4.

Unefoislemodèledenon-réponseétabli,onsupposequeleprofildesnon-répondantsdansuneclassedonnéedumodèle est semblable à celui des répondants. Ainsi, les poids des répondants, autant admissibles qu’inadmissibles, sont ajustés à l’intérieur de chacune des classes du modèle afin de représenter les non-répondants à l’enquête. Dans la présente enquête, nous avons obtenu 2 169 répondants admissibles, 311 répondants inadmissibles, 396 non-répondants admissibles et 124 non-répondants dont le statut d’admissibilité est inconnu.



Tableau A3.4.4Résultats obtenus de la collecte par strate

Variable de stratification Population Échantillon Taux d’admissibilité Taux de réponse

n %

Taille en termes de nombre d’employés

10 à 19 employés 2 479 316 73,2 84,3

20 à 199 employés 4 077 2 315 90,2 81,9

200 employés et plus 369 369 93,2 74,5

Secteur d’activités

311 Aliments et 312 Boissons et produits du tabac 568 249 88,5 80,2

313 Usines de textile, 314 Usines de produits textiles, 315 Vêtements et 316 Produits en cuir et produits analogues 327 206 76,4 79,5

321 Produits en bois 466 259 84,6 85,1

322 Papier 140 140 88,8 85,8

325 Produits chimiques 202 178 78,4 82,4

326 Produits en caoutchouc et en plastique 323 225 82,4 77,1

331 Première transformation des métaux 110 110 91,2 81,3

332 Produits métalliques 572 278 95,6 86,8

333 Machines 342 230 85,0 82,8

334 Produits informatiques et électroniques 146 146 85,7 80,9

336 Matériel de transport 166 166 83,1 85,9

337 Meubles et produits connexes 319 224 92,2 80,3

323 Impression et activités connexes de soutien, 324 Produits du pétrole et du charbon, 327 Produits minéraux non métalliques, 335 Matériel, appareils et composants électriques et 339 Activités diverses de fabrication 765 273 83,9 86,7

Regroupement de régions administratives

01 Bas-Saint-Laurent, 02 Saguenay–Lac-Saint-Jean, 04 Mauricie, 07 Outaouais, 08 Abitibi-Témiscamingue, 09 Côte-Nord, 10 Nord-du-Québec et 11 Gaspésie– Île-de-la-Madeleine 631 308 85,9 84,0

03 Capitale-Nationale 283 200 82,2 82,2

05 Estrie 241 183 87,0 85,2

06 Montréal 1149 618 79,9 75,1

12 Chaudière-Appalaches 413 286 91,7 84,7

13 Laval 190 146 79,1 82,8

14 Lanaudière 203 153 90,5 89,6

15 Laurentides 227 169 82,0 81,7

16 Montérégie 825 396 85,7 85,4

17 Centre-du-Québec 284 225 85,1 87,2

Ensemble du Québec 6 925 3 000 84,2 82,2



Pour effectuer une pondération adéquate, il faut tenir compte que lors de l’ajustement des poids pour la non-réponse, une partie des établissements non répondants sont probablement inadmissibles. En fonction du taux d’admissibilité observé à l’intérieur de chacune des classes du modèle d’ajustement pour la non-réponse, les poids des non-répondants au statut d’admissibilité inconnu ont été redistribués proportionnellement entre les répondants inadmissibles et les répondants admissibles.

3.5.2 Méthode d’estimation

Pour cette étude, trois types d’estimation ont été produits, soit des proportions, des moyennes et des médianes. Les marges d’erreur qui accompagnent ces estimations sont calculées, selon le plan de sondage, à l’aide du logiciel SUDAAN.Rappelonsqueleplandesondageutilisépourl’enquêteestunplanstratifié.Enraisondelaprésenced’un nombre peu élevé de répondants dans quatre strates, celles-ci ont été regroupées avec une strate du même secteur d’activité pour les besoins d’estimation de la marge d’erreur. Sans ces regroupements, la marge d’erreur aurait pu être mal estimée dans certaines situations.

3.6 Qualité des estimationsTout résultat tiré d’une enquête ou d’un recensement est potentiellement entaché d’erreurs. Ces dernières se répartissent en deux catégories. D’une part, il y a les erreurs dues à l’échantillonnage, qui découlent du fait que seule une partie de la population visée est sondée par échantillon aléatoire. Ces erreurs sont contrôlables a priori par la définition du plan de sondage et la détermination de la taille de l’échantillon. De plus, elles sont quantifiables a posteriori et permettent de prendre en considération la variabilité des estimations produites lors de leur analyse. D’autre part, il y a les erreurs qui ne sont pas dues à l’échantillonnage. Parmi celles-ci se trouvent les différents types de biais pouvant influer sur les résultats : le biais causé par la non-réponse, le biais dû aux activités ou au mode de collecte, le biais de réponse, la surcouverture ou la sous-couverture de la population par la base de sondage, etc. Les erreurs non dues à l’échantillonnage ne sont pas formellement quantifiables comme le sont les erreurs de la première catégorie. Il est donc important de tenter le plus possible de détecter leur présence et d’évaluer, le cas échéant, leur ampleur et leur incidence.

On peut statuer sur la qualité des estimations en examinant certaines statistiques, notamment la précision et la fiabilité des estimations. Les taux de réponse, au total et par question, permettent en outre de porter un jugement éclairésurlafiabilitédesrésultatsobtenus.Parailleurs,lamarged’erreur(ME)etlecoefficientdevariation(CV)d’une estimation permettent de juger de la précision de celle-ci. En fonction de ces observations, l’utilisateur peut juger de l’importance des erreurs de mesure, des risques de biais et de la portée possible de l’inférence statistique.

3.6.1 Erreurs dues à l’échantillonnage

Leserreursduesàl’échantillonnagesontmesuréesàl’aidedelaMEetduCV.LaMEestunemesuredeprécisionde l’estimation et se définit comme :

(variance de l'estimation) ME 21 α−= z

où 21 α−z est une valeur telle que la probabilité que la valeur absolue d’une variable aléatoire provenant de la loi normale de moyenne 0 et de variance 1 soit supérieure à 21 α−z

est α / 2. Avec un seuil α = 0,05, cette valeur est de 1,96.

ÀpartirdelaME,ilestpossiblededéfinirl’intervalledeconfiance(IC)à95%associéàl’estimation:

IC = estimation ± ME



Cet intervalle illustre l’étendue des valeurs possibles que peut prendre la variable étudiée dans la population obser-vée. Cela signifie que si l’on refaisait le sondage un très grand nombre de fois, 19 intervalles sur 20 contiendraient la valeur réelle de la proportion estimée. On doit noter que la marge d’erreur est calculée selon l’hypothèse que les proportions ou les moyennes estimées suivent une loi normale. Ce résultat, qui est asymptotiquement démontré par le théorème de la limite centrale, peut ne pas s’appliquer si la taille de l’échantillon est petite et que la distribution desvaleursmesuréesesttrèsétendue,oudanslecasdel’estimationd’unepetiteproportion(moinsde5%).

LeCVestunemesurequipermetdequantifierlaprécisiondel’estimation,etilsedéfinitcommesuit:

( x estimation) CV21 α−

= zME

Cettemesurecontribueàfaciliterl’interprétationquantàlaprécisiond’uneestimation.PlusleCVestélevé,moinspréciseestl’estimationetviceversa.Ilfautdoncêtretrèsprudentlorsdel’utilisationdesestimationsdontleCVesttrèsélevé(supérieurà25%),carcelaindiqueunetrèsgrandevariabilitédel’estimation.Celles-cinedevraientêtreutiliséesqu’àtitreindicatif.LeCVaégalementl’avantagedepermettredecomparerlaprécisiondedifférentesestimationsentreelles.Afinquelelecteurpuisseporterunjugementrapidesurlavaleurd’uneestimation,lesCVsont remplacés dans les tableaux par des cotes de précision. Ces cotes sont définies au tableau A3.6.1.

Les objectifs de précision visés lors de l’élaboration du plan de sondage de cette enquête ont été généralement atteints. C’est donc dire que toute proportion estimée globalement, par taille en termes de nombre d’employés, par secteurd’activitésoupargroupederégionsadministrativesdontlavaleurestde15%ouplusdevraitprésentéeunCVde15%oumoins,soitunecotedeA,BouC.

Tableau A3.6.1Relation entre la valeur d'un coefficient de variation et la précision de l'estimation associée

Symbole Coefficient de variation Signification

A ≤ 5 % Excellente

B 5 % < CV ≤ 10 % Très bonne

C 10 % < CV ≤ 15 % Bonne

D 15 % < CV ≤ 25 % Passable

E > 25 % Faible

3.6.2 Erreurs non dues à l’échantillonnage

Comme il a été mentionné précédemment, les erreurs non dues à l’échantillonnage peuvent être de différentes natures : un mauvais taux de réponse (global ou partiel), des questions difficiles à interpréter, des erreurs de saisie, des erreurs d’interprétation de l’intervieweur ou des réponses fausses données (volontairement ou non) par les répondants.

Le taux de réponse global et la non-réponse partielleLe taux de réponse global à une enquête est un indicateur de la qualité de celle-ci, notamment au regard des biais attribuables à la non-réponse qui pourraient être introduits dans les estimations. En effet, plus la non-réponse est élevée, plus le risque que des biais soient introduits dans les estimations en utilisant les données recueillies auprès des répondants pour les inférer à la population est élevé, car les non-répondants peuvent présenter des caractéristiques différentes de celles des répondants. L’ISQ, comme tout organisme statistique, veille à limiter les risques de biais dans toutes ses enquêtes. C’est pourquoi il cherche à s’assurer d’atteindre le meilleur taux de



réponse possible, allant même jusqu’à s’abstenir de procéder à l’inférence statistique lorsque ce taux n’atteint pas un niveau satisfaisant. Dans un tel cas, des analyses de biais sont entreprises afin de mesurer les risques d’erreur, et des corrections sont apportées avant de produire les estimations.

Danslecasprésent,l’enquêteaobtenuunbontauxderéponseglobal(82,2%).Lestauxderéponseparvariablede croisement présentés au tableau A3.4.4 sont aussi très satisfaisants, étant donné qu’ils sont tous supérieurs à 74,0%.Cestauxnouspermettentd’êtrerelativementrassurésquantauxrisquesdebiaispotentiels.

La non-réponse partielle existe lorsqu’un répondant ne fournit pas toutes les réponses demandées dans le cadre du questionnaire d’enquête. Dans le cas de la présente enquête, la non-réponse partielle est faible pour la majorité des questions.Toutefois,elledépasse5%pourlasecondepartiedelaquestion17,demêmequepourlesquestions22, 23 et 24. Ces questions doivent être interprétées avec précaution puisqu’aucun traitement n’a été effectué pour réduire le risque de biais associé à ce type de non-réponse.

La base de sondageBien qu’efficace, la BDRE est une base de sondage qui soulève quelques problèmes. Tout d’abord, si l’on peut supposer qu’elle contient la presque totalité des établissements qui étaient en activité au moment de sa mise à jour en juin 2010, il est aussi certain qu’elle compte des établissements qui ont cessé leurs activités. Ce phénomène est connu sous le nom de surcouverture de la population étudiée par la base de sondage. Cette surcouverture fait en sorte qu’il est difficile de connaître la taille exacte de la population étudiée. Bien entendu, on peut faire des hypothèses : dans certaines enquêtes, il est possible de déceler toutes les unités échantillonnées qui ne sont pas admissibles et d’extrapoler ce résultat à l’ensemble de la population étudiée.

Dans le cas présent, il n’a pas été possible de déterminer le statut d’admissibilité à l’enquête de tous les établis-sements. Dans certains cas de non-réponse, il n’était pas facile d’attribuer ce statut, parce qu’il était ambigu. Par exemple, malgré les nombreux rappels, dans certains cas nous n’avons pas eu de réponse au numéro composé, nous avions un mauvais numéro de téléphone ou la ligne était occupée, etc. Il a donc fallu faire l’hypothèse que parmi ces cas se trouvent un certain nombre de cas admissibles et un certain nombre de cas inadmissibles. Ces nombres ont pu être estimés à l’intérieur de chaque classe du modèle d’ajustement pour la non-réponse à l’aide de la répartition des établissements dont le statut était connu. En déterminant un nombre de non-répondants admissi-bles, il a été possible de donner un poids aux répondants pour que ceux-ci représentent tous les cas admissibles de l’échantillon. De cette façon, une estimation de la population admissible à l’enquête a été produite.

L’interprétation des questionsEn général, les répondants ont semblé bien comprendre les questions posées, et les réponses fournies étaient pertinentes. Toutefois, les questions 1 et 7 ont posé certains problèmes aux répondants; leurs réponses devraient doncêtreinterprétéesavecprudence.Laquestion1traitedel’appartenanceàuneplusgrandeentreprise.Uneincohérenceaéténotéeaposterioriaveclesinformationsdisponiblesdanslabasedesondagepour4%desrépondants. Ensuite, à la question 7, certains répondants ont considéré la provenance de la concurrence et non pas le marché géographique où se déroule la concurrence comme demandé. Les questions 5 et 15 ont également posé problème à plusieurs répondants; aucune estimation n’a été produite pour ces questions. À la question 5 portant sur la scolarité des employés, plusieurs répondants ont pensé que les sous-questions a) et b) étaient complémentairesetdoncqueleursommedevaitêtrede100%.Laquestion15abordantlechiffred’affairesselonle type de produits n’était tout simplement pas claire pour une partie des répondants.

Les erreurs de saisieTout au long de la collecte, des contrôles de qualité ont été effectués afin de s’assurer du respect des normes de confidentialité et de qualité de l’ISQ. La collecte des données a été réalisée à l’aide d’un logiciel de type ITAO (interview téléphonique assistée par ordinateur). Ce logiciel permet d’effectuer les sauts de questions de façon automatique, de sorte que selon la réponse donnée à une question, le participant doit répondre seulement qu’aux



questions subséquentes le concernant. L’intervieweur doit valider la réponse saisie pour chaque question avant de passer à la question suivante. Lors de l’entrevue, plusieurs types de validation permettent de confirmer certai-nes données auprès du répondant. Entre autres, des questions de validation apparaissent à l’écran pour que le répondant confirme les totaux (par exemple à la question 6); puis un deuxième type de validation permet de vérifier lacohérenceentrelesquestions.Unetellevalidationapparaîtnotammentàlaquestion23,afinquelesréponsessoient cohérentes par rapport à celles de la question 20.

Par ailleurs, un programme informatique a été conçu afin de valider, à la fin du processus de collecte, toutes les données recueillies. Cela a permis de relever quelques réponses inhabituelles. Dans quelques cas, nous avons procédé à un rappel téléphonique afin de valider l’information recueillie.

Grâce à toutes ces précautions, il n’y a pas lieu de craindre outre mesure que des erreurs de saisie aient biaisé les résultats.

Les réponses volontairement fausséesIl n’existe pas de moyen absolu de valider la véracité de toutes les réponses reçues dans cette enquête. Cependant, rien ne laisse supposer que des répondants ont délibérément fourni des réponses erronées.

3.7 Confidentialité des résultatsL’ISQ est tenu de protéger la confidentialité des renseignements fournis par les répondants. Les résultats produits sous forme de tableaux sont donc vérifiés. Lors d’un tel examen, il est possible de déceler deux types de divul-gation : 1) une cellule d’un tableau contient peu de répondants, 2) un petit nombre de répondants contribue à un grand pourcentage d’une estimation présentée dans le tableau.

L’examen des tableaux produits pour la présente enquête a permis de déterminer que le premier type de divulgation pouvait se produire. Afin d’éliminer ces risques, des cellules de tableaux ont été supprimées.

Annexe 4

Questionnaire de l’Enquête sur l’innovation dans le secteur de la fabrication au Québec, 2008-2010



English version available on request.370 F

enquête sur l'innovation dans le secteur de la fabrication

au québec, 2008-2010

2011-05

DirectivesVotre établissement a été sélectionné pour participer à cette enquête. Sa participation est obligatoire conformément à la Loi sur l’Institut de la statistique du Québec.

Statistique Québec vous joindra par téléphone entre le 31 mai et le 26 août 2011 pour recueillir vos réponses¹.

Ne retournez pas le questionnaire par la poste; conservez-le pour vos dossiers.

Il est possible que vous receviez plus d’un questionnaire. Si c’est le cas, veuillez le signaler au représentant de Statistique Québec lorsqu’il vous contactera.

1. Aux fins de la qualité, il est possible qu’un superviseur écoute l’entrevue téléphonique. Cependant, Statistique Québec n’enregistre aucune entrevue téléphonique et tout le personnel est assermenté et soumis à l’obligation de discrétion.

Pour un établissement de moins de 10 employés ou un chiffre d’affaires inférieur à 250 000 $ pour l’année financière se terminant en 2010, communiquez avec Statistique Québec, au 418 691-2404 ou au 1 800 561-0213 si vous êtes de l’extérieur de la région de Québec.

Confidentialité

+ Statistique Québec garantit la confidentialité de tous les renseignements que votre établissement lui fournira dans le cadre de cette enquête.

+ Ces renseignements pourraient être appariés par Statistique Québec avec des renseignements provenant d’autres enquêtes ou avec des données administratives afin de tirer le maximum d’informations statistiques de cette enquête.

+ Les renseignements ainsi regroupés sont gardés strictement confidentiels par Statistique Québec et ne sont utilisés que pour la production statistique.

Adresse postale Entité enquêtée

Ce document a été imprimé sur du papier contenant 100 % de fibres postconsommation.

200, chemin Sainte-FoyQuébec (Québec)G1R 5T4

POUR IN

FORM

ATION S

EULEMENT

Annexe 4 – Questionnaire de l’Enquête sur l’innovation dans le secteur de la fabrication au Québec, 2008-2011


2

Renseignements généraux

Dans ce questionnaire, nous nous référons à votre « établissement » et à votre « entreprise ». Par le terme « établissement », nous entendons vos emplacements locaux (comme désignés sur l’étiquette en haut de la première page du questionnaire). Par le terme « entreprise », nous entendons l’ensemble des établissements et autres opérations au Québec, ailleurs au Canada et dans le monde qui font partie de votre compagnie.

1 Est-ce que votre établissement fait partie d’une plus grande entreprise?

q Oui

q Non è Veuillez passer à la question 3

2 Où est situé le siège social de votre entreprise?

Cochez (ü) une seule réponse

a. Au Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . qb. Ailleurs au Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . qc. Aux États-Unis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . qd. Autres pays . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q

3 En quelle année votre établissement a-t-il débuté ses activités au Québec?

4 Quel était le nombre total d’employés à temps plein de votre établissement au 31 décembre 2010?

5 Veuillez estimer le pourcentage des employés à temps plein de votre établissement qui, au 31 décembre 2010 :

a. étaient titulaires d’un diplôme universitaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . %

b. n’avaient pas de diplôme universitaire, mais un diplôme d’études collégiales

ou une attestation d’études collégiales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . %

6 Pour l’année financière se terminant en 2010 (exemple : 1er avril 2009 au 31 mars 2010), veuillez estimer le pourcentage des revenus totaux de votre établissement qui provenait de la vente de produits (biens ou services) dans les marchés géographiques suivants :

a. Au Québec. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . %

b. Ailleurs au Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . %

c. Aux États-Unis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . %

d. Autres pays . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . %

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100 %

POUR IN

FORM

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EULEMENT



3

7 Pour l’année financière se terminant en 2010, veuillez indiquer le degré d’importance de la concurrence que vous avez rencontrée pour vos principaux produits offerts sur les marchés géographiques suivants :

On entend par concurrence le fait que d’autres entreprises mettent sur le marché des produits similaires aux vôtres et qui pourraient être achetés par vos clients.

Degré d’importance de la concurrence

Ne s'applique pas Élevé Moyen Faible ou nul Ne sait pas

a. Au Québec . . . . . . . . . q q q q q

b. Ailleurs au Canada . . . . q q q q q

c. Aux États-Unis . . . . . . . q q q q q

d. Autres pays . . . . . . . . . q q q q q

8 Veuillez estimer la valeur au coût de remplacement des immobilisations corporelles (bâtiments, machinerie, équipement et outillage) de votre établissement au 31 décembre 2010.

Veuillez répondre en millier (k$) ou en million de dollars (M$) :

k$ ou M$

9 Votre établissement a-t-il demandé (ou prévoit-il demander) un crédit d’impôt pour la recherche scientifique et le développement expérimental (RS&DE) pour les années d’imposition 2006 à 2010?

Oui Non

a. 2006 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q qb. 2007 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q qc. 2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q qd. 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q qe. 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q q

Innovation de produits (biens ou services)

Une INNOVATION DE PRODUITS correspond à l’introduction sur le marché d’un bien ou d’un service nouveau ou significativement amélioré en ce qui a trait à sa capacité, sa convivialité, ses composantes ou ses sous-systèmes. L’innovation (nouveauté ou amélioration) doit être nouvelle pour votre établissement, mais elle n’a pas à être nouvelle sur le marché. La simple revente de biens nouveaux achetés à d’autres établissements et l’introduction sur le marché de biens ayant subi exclusivement des modifications superficielles sont exclues.

10 Pendant les trois années, de 2008 à 2010, votre établissement a-t-il introduit sur le marché :

Oui Non

a. Des biens nouveaux ou significativement améliorés . . . . . . . . . . . . . . . . . . q q

b. Des services nouveaux ou significativement améliorés . . . . . . . . . . . . . . . . q q

Veuillez passer à la section « innovation de Procédés (question 16) » si vous avez répondu « Non » aux sous-questions 10a et 10b. Sinon, poursuivez à la question 11.

POUR IN

FORM

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EULEMENT



4

11 Pendant les trois années, de 2008 à 2010, combien de biens et de services nouveaux ou significativement améliorés votre établissement a-t-il introduits sur le marché?

a. Nombre de biens nouveaux ou significativement améliorés :

b. Nombre de services nouveaux ou significativement améliorés :

12 De ce nombre total de biens et de services, combien ou quels pourcentages ont été :

nombre ou %

a. Rentables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ou %

b. Non rentables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ou %

c. Trop tôt pour se prononcer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ou %

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .ou 100 %

13 Ces nouveaux produits représentent quel pourcentage de l’ensemble des produits offerts par votre établissement de 2008 à 2010 ?

%

14 Pendant les trois années, de 2008 à 2010, l’une ou l’autre des innovations de votre établissement a-t-elle été :

Oui Non

a. Une nouveauté sur le marché?

Votre établissement a introduit sur le marché un bien ou un service nouveau ou significativement amélioré qui n’était pas déjà offert par vos concurrents. . . . . . .

q q

b. Une nouveauté pour votre établissement seulement?

Votre établissement a introduit sur le marché un bien ou un service nouveau ou significativement amélioré qui était déjà offert par vos concurrents. . . . . . . . . . .

q q

15 D’après les définitions précédentes et pour l’année financière se terminant en 2010, veuillez préciser le pourcentage du total de votre chiffre d’affaires (CA) provenant :

a. Des biens et des services nouveaux ou significativement améliorés introduits de 2008 à 2010 et qui étaient une nouveauté sur le marché. . . . . . . . . . . . . . . . . .

%

b. Des biens et des services nouveaux ou significativement améliorés introduits de 2008 à 2010 et qui étaient une nouveauté uniquement pour votre établissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

%

c. Des biens et des services qui n’ont pas changé ou qui ont subi exclusivement des modifications superficielles de 2008 à 2010. (Veuillez inclure la revente de produits ou de services nouveaux achetés auprès d’autres entreprises) . . . . . . . . . .

%

CA total pour l’année financière se terminant en 2010 100 %

POUR IN

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5


UNE INNOVATION DE PROCÉDÉS consiste en la mise en œuvre d’une technologie de production, d’une méthode de distribution ou d’une activité de soutien, nouvelle ou significativement améliorée. L’innovation (nouveauté ou amélioration) doit être nouvelle pour votre établissement, mais elle n’a pas à être nouvelle sur le marché. Il faut exclure les innovations strictement organisationnelles (pour plus d’information, voir la définition de l’innovation organisationnelle p.13).

16 Pendant les trois années, de 2008 à 2010, votre établissement a-t-il mis en œuvre :

Oui Non

a. Des procédés de fabrication ou de production nouveaux ou significativement améliorés pour vos biens ou services?. .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q q

b. Des méthodes de logistique, de livraison ou de distribution nouvelles ou significativement améliorées pour vos intrants, biens ou services? . . . . . . . . . . . . . . . q q

c. Des activités de soutien pour vos procédés, nouvelles ou significativement améliorées, comme des systèmes d’entretien ou des opérations d’achat, de comptabilité ou de calcul? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

q q

Veuillez passer à la section « activités d’innovation de Produits ou de Procédés en cours ou abandonnées (question 18) » si vous avez répondu « Non » à toutes les sous-questions 16a à 16c. Sinon, poursuivez à la question 17.

17 Les procédés nouveaux ou significativement améliorés mis en œuvre par votre établissement de 2008 à 2010 ont-ils permis de réduire votre coût unitaire de production?

q Oui è Si oui, veuillez estimer le pourcentage de réduction de votre coût unitaire de production, pour l’année financière se terminant en 2010, attribuable à vos procédés nouveaux ou significativement améliorés mis en œuvre pendant les trois années, de 2008 à 2010 : %

q Non

Activités d’innovation de produits ou de procédés en cours ou abandonnées

Les activités d’innovation incluent l’acquisition de machines, d’équipement, de logiciels et de licences, l’ingénierie, la R-D, le design industriel, la formation et la commercialisation, quand ils sont spécifiquement consacrés au développement ou à la mise en œuvre d’une innovation de produits ou de procédés.

18 Est-ce que votre établissement avait AU MOINS UNE activité de développement d’innovation de produits (biens ou services) ou de procédés qui était en cours à la fin de 2010?

q Oui

q Non

POUR IN

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6

19 Est-ce que votre établissement a abandonné AU MOINS UNE activité de développement d’innovation de produits (biens ou services) ou de procédés pendant les trois années, de 2008 à 2010?

q Oui

q Non

Si vous avez répondu « Non » à toutes les sous-questions des questions 10 et 16, veuillez passer à la question 32. Sinon, poursuivez à la question 20.

Activités d’innovation

20 Pendant les trois années, de 2008 à 2010, votre établissement a-t-il réalisé les activités d’innovation suivantes?

Oui Non

a. R-D interne dans votre établissement

(Recherche et développement (R-D) pour des produits ou des procédés nouveaux ou significativement améliorés effectuée par votre établissement). . . . . . . . . . . . . . . . . . . q q

b. R-D interne dans un autre établissement de votre entreprise

(Mêmes activités que ci-dessus, mais effectuées par d’autres établissements ou laboratoi-res de R-D de votre entreprise, si vous faites partie d’une plus grande entreprise). . . . . . . q q

c. R-D externe

(Mêmes activités que ci-dessus, mais réalisées pour votre compte par d’autres entreprises ou organisations) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q q

d. Acquisition de machines, d’équipement et de logiciels

(Acquisition de machines, d'équipement ou de matériel informatique ou de logiciels afin de produire des produits (biens ou services) ou des procédés nouveaux ou significativement améliorés) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

q q

e. Acquisition d’autres connaissances externes (excluant l’embauche du personnel spécialisé)

(Achat de droits pour utiliser des brevets et des inventions non brevetées, du savoir-faire et d’autres types de connaissance provenant d’autres entreprises ou organisations) . . . . . q q

f. Embauche de personnel spécialisé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q qg. Formation

(Formation à l’interne ou à l’externe de votre personnel liée directement au développe-ment ou à l’introduction de produits (biens ou services) ou de procédés nouveaux ou significativement améliorés). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

q q

h. Activités de commercialisation

(Activités liées à la mise en marché de produits (biens ou services) nouveaux ou significativement améliorés, telles que les études de marché et les lancements publicitaires) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

q q

i. Autres activités d’innovation

(Autres activités liées à vos produits ou vos procédés innovants, telles que les études de faisabilité, les essais, les activités courantes de développement de logiciels, l’ingénierie industrielle, etc.) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

q q

POUR IN

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7

21 Quels types d’activité d’innovation décrits à la question 20 avez-vous trouvé les plus importants pour vos innovations de produits ou de procédés introduites de 2008 à 2010?

Veuillez indiquer les lettres correspondantes :

a. Le plus important :

b. Le deuxième plus important :

22 Pour l’année financière se terminant en 2010, veuillez estimer le pourcentage des dépenses totales de votre établissement qui a été alloué À L’ENSEMBLE des activités d’innovation décrites à la question 20 :

%

Veuillez passer à la question 25 si votre établissement n’a eu aucune dépense d’innovation pour l’année financière se terminant en 2010.

23 Pour l’année financière se terminant en 2010, veuillez estimer la part de vos dépenses d’innovation qui a été allouée aux activités suivantes :

a. R-D interne (réalisée par votre établissement) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . %

b. Achat de R-D fait à l’externe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . %

c. Acquisition de machines, d’équipement et de logiciels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . %

d. Acquisition d’autres connaissances externes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . %

e. Embauche de personnel spécialisé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . %

f. Formation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . %

g. Activités de commercialisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . %

h. Autres activités d’innovation, veuillez préciser : %

Total des dépenses allouées à l’ensemble des activités d’innovation pour l’année financière se terminant en 2010 100 %PO

UR INFO

RMATIO

N SEULEM

ENT



8

24 Veuillez estimer la part des différentes sources de financement qui a été utilisée pour les dépenses d’innovation effectuées au cours de l’année financière se terminant en 2010 :

a. Autofinancement et fonds propres (comme l’apport du propriétaire et les profits non distribués) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . %

b. Emprunt (hypothèque, prêts de long terme, marge de crédit, carte de crédit) . . . . %

c. Émission d’actions ou d’obligations en bourse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . %

d. Capital de risque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . %

e. Gouvernement provincial (comme les prêts, les subventions, les prêts sans intérêt et les contributions non remboursables) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . %

f. Gouvernement fédéral (comme les prêts, les subventions, les prêts sans intérêt et les contributions non remboursables) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . %

g. Avances sur commandes du client . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . %

h. Autres, veuillez préciser :

%

Total des dépenses allouées à l’ensemble des activités d’innovation pour l’année financière se terminant en 2010 100 %

POUR IN

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9

Sources d’information, programmes gouvernementaux et coopération pour des activités d’innovation

25 Pendant les trois années, de 2008 à 2010, quelle a été, pour les activités d’innovation de votre établissement, l’importance de chacune des sources d’information suivantes? Veuillez indiquer l’importance des différentes sources qui vous ont fourni l’information pour développer de nouveaux projets d’innovation, pour mener à bien des projets d’innovation existants ou pour commercialiser vos innovations.

Degré d'importance

Cochez « non utilisée » si aucune information n'a été obtenue de la

source.

Sources d'information Élevé Moyen Faible Non utilisée

a. Internes Personnel de recherche et développement (R-D) . . . . . . . . . q q q q

Autre personnel (exemple : personnel de vente et de marketing, personnel de production, personnel de gestion, etc.) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

q q q q

b. Sources du marché

Fournisseurs d’équipement, de machinerie ou de logiciels. . q q q q

Clients ou consommateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q q q q

Concurrents ou autres entreprises de votre secteur . . . . . . . q q q q

Consultants, laboratoires commerciaux ou entreprises de R-D . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q q q q

c. Sources institutionnelles

Universités et centres hospitaliers affiliés . . . . . . . . . . . . . . . q q q q

Instituts de recherche publics ou parapublics (y compris les centres de liaison et de transfert et les centres collégiaux de transfert de technologie (CCTT)) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

q q q q

d. Autres sources Conférences, foires commerciales et expositions . . . . . . . . . q q q q

Journaux scientifiques et publications professionnelles/ techniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q q q q

Associations industrielles et professionnelles . . . . . . . . . . . . q q q q

Internet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q q q q

e. Autres, veuillez préciser : q q q q

POUR IN

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10

26 Parmi les programmes gouvernementaux suivants, lesquels ont été les plus importants pour les activités d’innovation de votre établissement pendant les trois années, de 2008 à 2010?

a. Programmes de formation

b. Subventions

c. Crédits d’impôt

d. Achats gouvernementaux

e. Programme d’embauche des diplômés récents

f. Accès aux installations de recherche du gouvernement

g. Mesures d’aide à l’exportation

h. Programmes d’information et d’assistance technique

i. Services d’information sur les marchés

j. Autre type de programme gouvernemental, veuillez préciser :

Veuillez indiquer les lettres correspondantes :

a. Le plus important :

b. Le deuxième plus important :

27 Pendant les trois années, de 2008 à 2010, votre établissement a-t-il coopéré avec d’autres entreprises ou institutions pour des activités d’innovation? La coopération en innovation correspond à une participation active avec d’autres entreprises ou organisations à des activités d’innovation. Les contrats réalisés sans coopération active sont exclus.

q Oui

q Non è Veuillez passer à la question 31

28 Veuillez indiquer les raisons, parmi celles qui sont énumérées ci-dessous, qui ont incité votre établissement à participer à des ententes de collaboration pour élaborer ou commercialiser des produits (biens ou services) ou des procédés nouveaux ou significativement améliorés.

Développement des innovations Oui Non

a. Partage des coûts du développement des innovations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q q

b. Accès à la recherche et développement (R-D) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q q

c. Accès à des compétences critiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q q

d. Développement des prototypes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q q

e. Accroissement d’échelle des procédés de production . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q q

Commercialisation des innovations

f. Accès à de nouveaux marchés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q q

g. Accès à de nouveaux réseaux de distribution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q q

Autres

h. Autres raisons, veuillez préciser : q q

POUR IN

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11

29 Veuillez indiquer les types de partenaires de coopération et leur emplacement pendant les trois années, de 2008 à 2010. (Cochez tous ceux qui s’appliquent)

Type de partenaire de coopération Au Québec

Ailleurs au Canada

Aux États-Unis

Autres pays

Ne s’applique

pas

a. Autres établissements de votre entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q q q q q

b. Fournisseurs d’équipement, de machinerie ou de logiciels . . . . . . . . . . . . q q q q q

c. Clients ou consommateurs . . . . . . . . . . . q q q q q

d. Concurrents ou autres entreprises de votre secteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q q q q q

e. Consultants, laboratoires commerciaux ou entreprises de R-D . . . . . . . . . . . . . . . q q q q q

f. Universités et centres hospitaliers affiliés . q q q q q

g. Instituts de recherche publics ou parapublics . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q q q q q

30 Quel type de partenaire de coopération décrit à la question précédente avez-vous trouvé le plus important pour les activités d’innovation de votre établissement?

Indiquez la lettre correspondante

POUR IN

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12

Objectifs et retombées des innovations de produits ou de procédés

31 Votre établissement visait-il les objectifs suivants avec les innovations de produits et de procédés introduites de 2008 à 2010? Si oui, veuillez indiquer s’ils ont été atteints.

Faites une évaluation globale si votre établissement a eu plus d’un projet d’innovation de produits ou de procédés visant le même objectif.

Non Oui

Objectif atteint

Objectif dépassé

Objectif non

atteint

Trop tôt pour se

prononcer

a. Accroître la gamme de biens ou de services . . . . . q q q q q

b. Remplacer des produits ou procédés désuets . . . . q q q q q

c. Accéder à de nouveaux marchés . . . . . . . . . . . . . q q q q q

d. Maintenir et accroître des parts de marché . . . . . q q q q q

e. Répondre à un besoin spécifique d'un client ou d'un partenaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q q q q q

f. Améliorer la qualité des biens ou des services . . . q q q q q

g. Accroître la flexibilité de la production de biens ou de services . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q q q q q

h. Accroître la capacité de production de biens ou de services . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q q q q q

i. Diminuer les coûts de main-d’œuvre par unité produite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q q q q q

j. Améliorer la santé ou la sécurité au travail . . . . . . q q q q q

k. Diminuer le coût des autres intrants (énergie, matières premières, etc.) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q q q q q

l. Réduire l'impact sur l'environnement . . . . . . . . . . q q q q q

m. Autres, précisez :

q q q q q

Veuillez passer à la section « innovation orGanisationnelle (question 33) ».

POUR IN

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13

32 Pendant les trois années, de 2008 à 2010, pourquoi votre établissement n’a-t-il pas introduit sur le marché des produits (biens ou services) ou mis en œuvre des procédés, nouveaux ou significativement améliorés?

Oui Non

a. Les innovations ont été introduites sur le marché avant la période 2008 à 2010. . . q q

b. Le marché ne requiert pas de nouveaux produits (biens ou services) . . . . . . . . . . . . q q

c. Manque de ressources financières pour mener des projets d‘innovation . . . . . . . . . q q

d. Manque de personnel qualifié pour mener des projets d‘innovation . . . . . . . . . . . . q q

e. Autres raisons, veuillez préciser : q q


Une innovation organisationnelle est un nouveau mode de fonctionnement de votre établissement (y compris la gestion des connaissances), une nouvelle méthode d’organisation du travail ou de ses relations externes qui n’étaient pas utilisés précédemment dans votre établissement.

• Elledoitêtrelerésultatdedécisionsstratégiquesprisesparladirection.• Lesfusionsoulesacquisitionssontexclues,mêmesiellesaffectentl’entreprisepourlapremièrefois.

33 Pendant les trois années, de 2008 à 2010, votre établissement a-t-il introduit les innovations organisationnelles suivantes :

Oui Non

a. De nouveaux modes de fonctionnement dans l’organisation des procédu-res? (Système de gestion de la chaîne d’approvisionnement, reconfiguration des processus, système de gestion des connaissances, production sur commande, systèmes de gestion de la qualité, etc.). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

q q

b. De nouvelles méthodes d’organisation du travail et de prise de décision? (Nouvelle répartition des responsabilités ou du pouvoir de décision parmi les salariés, travail d’équipe, décentralisation, intégration ou autonomisation de différents services de l’établissement, systèmes de formation, etc.). . . . . . . . . . .

q q

c. De nouvelles méthodes d’organisation des relations externes avec d’autres entreprises ou organismes? (Mise en place pour la première fois d’alliances, de partenariats, d’externalisation d’activités ou de sous-traitance). . . . . . . . . . . . . . . .

q q

Veuillez passer à la section « innovation de coMMercialisation (question 36) » si vous avez répondu « Non » à toutes les sous-questions 33a à 33c. Sinon, poursuivez à la question 34.

POUR IN

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14

34 Veuillez estimer le pourcentage de vos employés (incluant les cadres) touchés par vos innovations organisationnelles introduites en 2010.

%

35 Votre établissement visait-il les objectifs suivants avec les innovations organisationnelles introduites de 2008 à 2010? Si oui, veuillez indiquer s’ils ont été atteints.

Faites une évaluation globale si votre établissement a eu plus d’un projet d’innovation organisationnelle visant le même objectif.

Non Oui

Objectif atteint

Objectif dépassé

Objectif non

atteint

Trop tôt pour se

prononcer

a. Réduire les délais de production et de livraison . . q q q q q

b. Accroître la flexibilité de production de vos biens ou services . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q q q q q

c. Accroître la capacité de production de vos biens ou services . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q q q q q

d. Améliorer la capacité de mettre au point de nouveaux produits et procédés . . . . . . . . . . . . . . q q q q q

e. Améliorer la qualité de vos biens ou services . . . . q q q q q

f. Réduire les coûts par unité de production . . . . . . q q q q q

g. Améliorer la communication ou le partage d'informations au sein de votre établissement ou avec d'autres entreprises ou institutions . . . . .

q q q q q

h. Attirer ou retenir la main-d'œuvre . . . . . . . . . . . . q q q q q

i. Accroître l'efficience de l'approvisionnement . . . . q q q q q

j. Répondre à un besoin spécifique d'un client ou d'un partenaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q q q q q

k. Réduire l'impact sur l'environnement . . . . . . . . . . q q q q q

l. Autres, précisez :

q q q q qPOUR IN

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Une innovation de commercialisation est la mise en œuvre de concepts ou de stratégies de vente nouveaux ou qui diffèrent significativement des méthodes de vente existant dans votre établissement et qui n’ont pas été utilisés auparavant.

• Unetelleinnovationnécessitedeschangementsimportantsaudesignouàlaprésentationduproduit (bien ou service), à son placement, à sa promotion ou à son prix. • Leschangementssaisonniers,réguliersouhabituelsapportésauxméthodesdecommercialisation sont exclus.

36 Pendant les trois années, de 2008 à 2010, votre établissement a-t-il introduit les innovations de commercialisation suivantes :

Oui Non

a. Modifications significatives du design ou de la présentation esthétique d’un bien ou d’un service? (Il faut exclure les changements qui modifient les caractéris-tiques fonctionnelles ou d’utilisation du produit – il s’agit en l’occurrence d’une innovation de produits). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

q q

b. Nouvelles techniques publicitaires pour faire la promotion des produits (biens ou services)? (Par ex. : première utilisation d’un nouveau média publicitaire, nouvelle marque destinée à un nouveau marché, introduction de cartes de fidélité, etc.) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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c. Nouvelles méthodes (ou modifications significatives des méthodes) de vente ou de distribution? (Par ex. : première utilisation du franchisage, de ventes directes ou de licences de distribution, d’exclusivité, de commerce en ligne, etc.) . . . . . . . .

q q

d. Nouvelles stratégies de tarification de vos produits (biens ou services)? (Par ex. : nouvelle méthode permettant de moduler le prix d’un bien ou d’un service en fonction de la demande, promotions, etc.) . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

q q

Veuillez passez à la section « niveau de Prise de décision Pour les ProJets d’innovation (question 39) » si vous avez répondu « Non » à toutes les sous-questions 36a à 36d. Sinon, poursuivez à la question 37.

37 L’introduction de vos innovations de commercialisation en 2010 concernait-elle :

Oui Non

a. Des biens ou services nouveaux ou significativement améliorés qui ont été introduits sur le marché pendant les trois années, de 2008 à 2010? . . . . . . . . . . . . q q

b. D’autres biens ou services qui n'ont pas changé ou qui ont subi exclusivement des modifications superficielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q q

POUR IN

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38 Votre établissement visait-il les objectifs suivants avec les innovations de commercialisation introduites de 2008 à 2010? Si oui, veuillez indiquer s’ils ont été atteints.

Faites une évaluation globale si votre établissement a eu plus d’un projet d’innovation de commercialisation visant le même objectif.

Non Oui

Objectif atteint

Objectif dépassé

Objectif non

atteint

Trop tôt pour se

prononcer

a. Augmenter ou maintenir la part de marché . . . . q q q q q

b. Introduire des produits à de nouveaux groupes de clients . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q q q q q

c. Introduire des produits sur de nouveaux marchés géographiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q q q q q

d. Répondre à un besoin spécifique d'un client ou d'un partenaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q q q q q

e. Allonger le cycle de vie d'un produit existant . . . . q q q q q

f. Réduire les coûts unitaires de commercialisation . q q q q q

g. Améliorer la visibilité des produits . . . . . . . . . . . . q q q q q

h. Établir des relations plus étroites avec la clientèle q q q q q

i. Réduire l'impact sur l'environnement . . . . . . . . . . q q q q q

j. Autres, précisez :

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POUR IN

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Veuillez passer à la section « renseiGneMents suPPléMentaires » si votre établissement ne fait pas partie d’une entreprise plus grande (c.-à.-d. si vous avez répondu non à la question 1).

39 À quel niveau sont généralement prises les décisions de réaliser, ou non, un projet d'innovation?Si de tels projets n'ont pas été envisagés dans le passé, veuillez indiquer à quel niveau ces décisions seraient probablement prises.

Principalement au niveau de

l’établissement

Principalement au niveau de l’entreprise

Conjointement au niveau de

l’établissement et de l’entreprise

Ne sais pas

a. De produits . . . . . . . . . q q q q

b. De procédés . . . . . . . . q q q q

c. Organisationnelles . . . . q q q q

d. De commercialisation. . q q q q

Renseignements supplémentaires

Numéro d’entreprise du Québec (NEQ) :

Numéro d'entreprise de l'Agence du revenu du Canada (ARC). Il s'agit des neuf premiers chiffres de votre numéro de TPS, précédant les lettres « RT ». Cette information devrait se trouver sur vos factures.

R T

Nous vous invitons à noter vos commentaires ci-dessous. L'interviewer de Statistique Québec en prendra bonne note lorsqu'il vous contactera. Soyez assurés que nous passons en revue tous les commentaires reçus dans le but d’améliorer l’enquête.

Niveau de prise de décision pour les projets d’innovation

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Merci de votre collaboration!

Ne retournez pas le questionnaire par la poste. Conservez-le pour vos dossiers.

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