l’infirmier(e) et le département d’imagerie médicale

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L’infirmier(e) et le département d’Imagerie Médicale mercredi 19 mai 2010

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Page 1: L’infirmier(e) et le département d’Imagerie Médicale

L’infirmier(e) et le département d’Imagerie Médicale

mercredi 19 mai 2010

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Le rôle « diagnostique »

De manière tout à fait générale, quelle que soit la technique utilisée, il faudra reconnaître l'anxiété du patient par rapport à la nature de l'examen qu'il va subir. Quelle est la nature exacte de l'examen-, cet examen est-il dangereux; cet examen est-il irradiant; cet examen est-il douloureux; comment cela va-t-il se passer ? l'anxiété elle-même, outre l'inconfort moral quelle entraîne, est un facteur de mauvaise qualité de l'examen d'imagerie, et un facteur de risque pour les effets secondaires

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Le rôle « diagnostique »

Si l'anxiété est très grande, il y aura lieu de la faire connaître au médecin afin qu'il envisage une éventuelle prémédication sédative. Néanmoins celle-ci peut être de nature à diminuer les possibilités de collaboration du malade; rien ne remplace une résolution non médicamenteuse de l'anxiété chaque fois qu'elle est possible Il peut parfois être utile d'amener le malade au Service d'Imagerie Médicale pour lui montrer les installations

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Le rôle « diagnostique »

l'information au patient constitue un rôle clé de l'infirmier(e) dans la préparation du malade pour une procédure d'Imagerie Médicale

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Le rôle « diagnostique »

Pour le radiodiagnostic ou la médecine nucléaire, on aura à répondre aux craintes du patient concernant l'irradiation. A ce sujet, il faudra vérifier qu'une patiente n'est pas enceinte ou ne risque pas de l'être sauf urgence, chez la femme en âge de procréer, les examens irradiants seront réalisés préférentiellement au cours des règles ou dans les deux semaines qui suivent afin d'éviter l'irradiation de l'embryon

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Le rôle « diagnostique »

Pour ce qui est de l’anxiété du patient avant l’examen, il faut aussi tenir compte de la composante anxieuse liée aux résultats de l’examen c’est d’autant plus vrai que le diagnostic potentiel est lourd et que la technique a la réputation d’être décisive (exemple: mammographie)

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Le rôle « diagnostique »

Pour tous les examens qui nécessitent l’injection IV d’un produit de contraste iodé :

interroger le patient à la recherche d’une réaction d’hypersensibilité précédente (ce sont des réactions de type « allergique »: rougeur de la peau, démangeaisons, asthme et difficultés respiratoires, nausées et vomissements, choc…) avertir le médecin qui soit décidera de réaliser l’examen sans injection après concertation avec le radiologue, soit prescrira une prémédication par corticoïdes et antihistaminiques à prendre pendant 72 heures avant l’examen

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Le rôle « diagnostique »Rechercher des antécédents allergiques, auquel cas on sera amené à utiliser des produits de contrastes mieux tolérés (non ioniques) et éventuellement une prémédication Actuellement (2007) la tendance est d’ailleurs nettement à ne plus injecter que des produits non-ioniques, bien que ceux-ci soient malheureusement encore soumis à des restrictions de remboursement en BelgiqueSi l’examen à réaliser est une IRM, il y a lieu de contrôler l’absence de contre-indications qui seraient passées inaperçues lors de la demande ou de la prise de rendez-vous

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Le rôle technique

Préparation du patientRecommandations spécifiquesSuivi post-procédure

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Le rôle technique

Préparation des patient pour les examens où l’on doit injecter du produit de contraste iodé :

Les procédures où l’on injecte des produits de contraste iodés sont les suivantes :1. obligatoirement

UIVangiographies (artériographies, phlébographies, angiocardiographies, coronarographies, DIVA)

2. fréquemment

Tomodensitométrie (dans la majeure partie des indications)

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Le rôle technique

tenir le patient à jeun pendant 4 heures tendance de ces produits de contraste iodés à provoquer nausées et vomissements, favorisées par la prise de nourriture outre le désagrément que cela lui cause, le patient risque aussi de sérieuses complications en cas de réaction au produit de contraste avec choc (risque de broncho-pneumonie d’inhalation) le malade ambulant doit être clairement prévenu à la consultation au moment de la prise de rendez-vous ce jeûne ne doit pas exclure toute boisson : le patient peut boire des volumes raisonnables d’eau, particulièrement si les températures extérieures sont élevées

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Le rôle technique

Il ne faut pas non plus tenir le patient à jeun pendant douze heures sans boire : en effet la déshydratation augmente la toxicité rénale du produit de contrastePour les patients hospitalisés, insuffisants rénaux ou présentant un myélome (ce sont deux contre-indications relatives de l’examen), il faudra veiller à un bon état d’hydratation du malade afin d’éviter des complications rénales toxiquesL’injection de produit de contraste en IRM ne requiert pas que le patient soit à jeun

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Le rôle technique

Si des antécédents d’hypersensibilité aux produits de contraste iodés sont connus, une prémédication sera donnée au cours des 72 heures précédant l’examen, si celui-ci est absolument requis Le schéma de prémédication varie selon les centres et selon les écoles d’une manière générale elle associe un antihistaminique et/ou un inhibiteur de la dégranulation des mastocytes (comme le Tinset) à des corticoïdes et éventuellement des inhibiteurs des récepteurs H2 à l’histamine

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Le rôle technique

Notre préparation standard à titre d’exemple:MEDROL comp 32 mg 1,5 comp 12 h avant, 1,5 comp 6 h avant, 1,5 comp 1 h avantTINSET comp 30 mg, 1 comp 3j, 2j, 1j, 1h avant l’examenSi on ne dispose pas de 72 h, remplacer le Tinset par du Zirtec ou du Xyzall 1 comp 1 h avant

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Le rôle technique

Il faut mettre en garde le patient contre l’effet sédatif qui peut se manifester chez certaines personnes avec le Tinset. Le corticoïde est contre-indiqué chez les malades avec une notion d’ulcère gastrique ou de gastrite. Malgré les précautions prises, la survenue d’un accident sérieux comme un choc anaphylactique ou un œdème de Quincke est toujours possible.

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Le rôle technique

Il est donc important d’avoir à portée de main un chariot ou un plateau d’urgence comportant le matériel nécessaire pour dégager les voies respiratoires supérieures ou traiter le choc: adrénaline, corticoïdes, expanseur plasmatique, perfusions d’entretien, antihistaminiques, aiguilles à ponction veineuse de type Intracath®, tube de Mayo, matériel d’intubation prêt. Il faut aussi avoir sous la main le numéro d’appel de l’équipe de soins intensifs. Il est du ressort de l’infirmier(e) du service d’imagerie de vérifier le bon état et le caractère complet du matériel d’urgence

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Préparation et consignes particulières pour les examens radiologiques, regroupés par système

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EXAMENS DIGESTIFS

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Transit baryte à la sonde (entéroclyse)

Préparation : régime sans résidu deux jours avant l'examen.Arrêt des médicaments antispasmodiques (comme le Buscopan) avant l'examen.Eventuellement prémédication anxiolytique et/ou Primpéran.Recommandations après l'examenPas d'alimentation orale pendant les 5 heures suivant l'examen.Prévenir le patient qu'une diarrhée peut survenir en raison de la grande quantité de liquide administré.

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Lavement baryté

Préparation : régime sans résidu pendant les trois jours précédant l'examen.

Le jour précédant l'examen : uniquement repas liquide.Laxatifs oraux le matin et le soir.Le jour de l'examen, un lavement évacuateur (deux litres) peut être réalisé chez le patient hospitalisé.Chez le patient externe, un micro‑lavement peut être réalisé à domicile et le lavement hydrique peut être évité s'il n'y a plus de résidu intrarectal.Le lavement évacuateur doit être fait au moins une heure avant la procédure radiologique.

Problème diagnostique particuliers'assurer qu'il n'y a pas eu d'examen baryté récent, qu'il n'y a pas eu de biopsie rectale ou sigmoïdoscopie rigide au cours de la semaine précédente.

Recommandations après l'examenidem que pour l' OED

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Lavement‑réduction d'une invagination chez le Préparation du patient : sédation ou anesthésie.

Correction de l'équilibre hydro‑électrolytique (particulièrement si on utilise la Gastrographine)

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Echographie hépatiquePréparation du patient

Le patient doit être à jeun afin de permettre l'étude de la vésicule biliaire.

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CT hépatique ou abdominal Préparation du patient

Voir notions concernant l'injection des produits de contraste iodésLaxatif la veille et évacuation du rectum avant l'examen lors d'un examen pelvien avec insufflationLe patient recevra le cas échéant au service un opacifiant à boire (baryte fluide ou gastrographine), soit une heure avant, soit quelques minutes avant l’examen selon que l’on souhaite uniquement l’opacification du cadre duodénal et de l’estomac ou une opacification plus distale

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Urographie intraveineusePréparation du patientpas de nourriture 5 heures avant l'examen.Il est préférable que le patient soit mobilisé au cours des 2 heures précédent l'examen pour éviter l'accumulation d'air dans le tractus digestif. D'une manière générale, on considère actuellement qu'une préparation intestinale n'est pas nécessaire en routine pour l'urographie intraveineuse.Par ailleurs, les mêmes précautions doivent être prises que pour tout examen nécessitant l'injection de produit de contraste intraveineux

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Echographie pelvienne et vésicale

La vessie doit être pleine au moment de l'examen. On donnera à boire au patient en salle d'attente et on le prévient de ne pas uriner avant l'examen.

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Les artériographies par cathéter

nécessitent le plus souvent une hospitalisation à partir de la veille de l'examen pour faire un rapide bilan d'éventuelles contre‑indications, et une évaluation de l'état de coagulation. Avant la procédure, il y aura lieu de raser le site de ponction qui est généralement au niveau de l'artère fémorale.Recommandations après la procédure

Repos en position couchée (au moins 4 heures si le patient est examiné en ambulatoire avec un cathéter fin‑5F)Observation du site de ponction afin de reconnaître un éventuel hématome et observation du rythme cardiaque et de la tension artérielle toutes les 1/2 heures pendant 4 heures, éventuellement plus longtemps selon indication de l'angiographiste.

Il est à noter que par ailleurs on retrouvera les mêmes précautions à prendre que pour toutes les autres utilisations des produits de contraste iodés intraveineux. L'angiographie intraveineuse (Diva) ne nécessite pas d'autres préparations ou précautions que celles liées à l'injection du produit de contraste.

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Etude de perfusion myocardique par Isotopes

Préparation du patientà jeun 4 à 6 heures avant l'examen.Arrêt des médicaments cardio‑vasculaires le jour de l'examen, si possible, selon indication médicale

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Phlébographie des membres inférieurs

Préparation du patient surélever les jambes au cours de la nuit précédente s'il existe un oedème des membres inférieurs significatif. Après la procédure mobiliser le membre injecté.

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Myélographie et radiculographie

Préparation du patient :

Il n’y a pas de préparation particulière mais une information sur la technique afin de réduire l’anxiété est souvent nécessaire, l’idée de la ponction lombaire étant une fréquente source d’inquiétude pour les patients.

Précautions après la procédure :Le patient ne doit pas nécessairement resté couché au cours

des heures suivant la procédure ; les effets secondaires ne sont pas plus importants lorsque le patient est autorisé à circuler. Une hydratation adéquate doit être maintenue. Ceci est également valable avant la procédure.

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Mammographie

L’examen ne nécessite aucune préparation particulière, mais lorsqu’il n’y a pas d’urgence (mammographie de dépistage), il est recommandé de la pratiquer entre le troisième et le dixième jour suivant la fin des règles. C’est en effet à ce moment que le climat hormonal est le plus satisfaisant pour l’imagerie du sein. En période prémenstruelle, l’œdème physiologique des tissus mous rend l’image plus dense et plus floue et peut contrarier l’interprétation.

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le rôle de coordination

Ce rôle est lié aux contraintes existant dans la planification des examens d'imagerie. Voici une liste des précautions à prendre à ce sujet:

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1. examens barytés digestifs: jamais avant une tomodensitométrie de l'abdomen ou du pelvis ni avant une urographie intraveineuse ou une myélographie. Les programmer après TDM ou UIV, ou attendre l'évacuation complète de la baryte (plusieurs jours). A noter également que , sauf urgence, il ne faut pas enchaîner par d'autres examens barytés avant un délai d'une semaine. Pas d' OED immédiatement avant ou après une gastroscopie.

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2. examens isotopiques: nous avons pris habitude de ne pas réaliser d'ostéodensitométrie DEXA avant un délai de 7 jours suivant l'injection de l'isotope (à vrai dire ce délai peut être plus court si l'isotope injecté est le Tc ‑ 3 à 4 jours)

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3. examens nécessitant une injection IV de produit de contraste iodé: ne pas réaliser deux injections dans la même journée ne pas réaliser d'examen avec injection de produits iodés avant de terminer un bilan thyroïdien (hormones en biologie clinique, scintigraphie thyroïdienne).

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