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L e Manipulateur d’imagerie médicale et de radiothérapie mensuel n°188 - juin 2010 24 e Journées francophones d’IRM de l’AFPPE à Genève Revue de l’Association française du personnel paramédical d’électroradiologie L’équipe organisatrice ravie de l’événement réussi et fréquenté par 1 000 personnes Un record !

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Page 1: mensuel n°188 - juin2010 &’e de l’AFPPE à Genèvenew.afppe.com/downloads/2016/12/188.pdfLeManipulateur d’imagerie médicale et de radiothérapie mensuel n 188 - juin2010 &’eJournées

LeManipulateurd’imagerie médicale et de radiothérapie

mensuel n°188 - juin 2010

24e Journées francophones d’IRMde l’AFPPE à Genève

Revue de l’Association française du personnel paramédical d’électroradiologie

L’équipe organisatrice ravie de l’événementréussi et fréquenté par 1 000 personnesUn record !

Page 2: mensuel n°188 - juin2010 &’e de l’AFPPE à Genèvenew.afppe.com/downloads/2016/12/188.pdfLeManipulateur d’imagerie médicale et de radiothérapie mensuel n 188 - juin2010 &’eJournées

Composition* :

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Posologie et mode d’administration* :

Contre-indications : Mises en garde spéciales et précautions d’emploi*.

Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions*. Grossesse et allaitement*. Effets indésirables*. Surdosage*. Propriétés pharmacologiques* : Propriétés pharmacodynamiques*. Propriétés pharmacocinétiques*. Liste des

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< Philippe Gerson vous invite à lire en page 26 la “Fiche technique” de l’Afrique du Sud

édito

3Le Manipulateur n°188

Accord d’équivalencedes diplômesentre le Québec et la France

La collaboration de longue date entre nos homologues québécois et l’AFPPE devrait permettre de signer pro-chainement un accord d’équivalence de nos programmes de formation et donc de nos diplômes.Après avoir reçu nos collègues de “la belle province” en 2008 et 2009, Roger Husson, Jean-Maurice Pugin, Phi-lippe Letallec et moi-même avons été invités par l’ACTRM (Association canadienne des technologues en radiationmédicale) et l’OTIMRO (Ordre des technologues en imagerie médicale et en radiooncologie) à participer à leurCongrès national qui s’est tenu à Québec du 27 au 30 mai dernier.

Après à cette manifestation, l’équipe de l’AFPPE, missionnée par la DGOS (Direction générale de l’organisationdes soins) a également visité différents centres de formation et hôpitaux de Québec et Montréal afin d’évaluer lesprogrammes de formation et les situations de travail de nos collègues d’outre-atlantique.Parallèlement, la collaboration AFPPE-OTIMRO permet à ce jour à plusieurs étudiants français d’effectuer des stagesvalidés au Québec lors de leur cursus de formation.Nos élèves manips peuvent ainsi rencontrer des technologues et peut-être verrons-nous arriver prochainement lespremiers technologues québécois en France ; chaque pays respectif n’ayant aucune idée, à l’heure actuelle, des po-tentiels de migration de part et d’autre de l’Atlantique.Cette dénomination de technologue est appliquée sur une grande partie de l’espace francophone (Belgique, Suisse,Québec). Dans le monde anglophone, le manip est “un radiographer” voire un “tech” aux USA ou un assistant commedans d’autres pays. En fait, peu importe la dénomination d’une profession, il est plus intéressant d’en connaître lestâches et cursus nécessaires pour la réaliser.

Il est sûr que l’AFPPE ne reconnaît pas notre profession en tant qu’assistant mais plutôt en tant qu’acteuren collaboration avec le corps médical au sein de nos services d’imagerie, de radiothérapie et d’explorations fonc-tionnelles. Pour avoir côtoyé de nombreux manips dans différentes régions du monde depuis plus de quinze ans, jepeux vous affirmer que nous n’avons pas à rougir de notre profession et surtout de nos standards de formation.

Bien entendu, il y a toujours des points à améliorer et l’AFPPE et ses adhérents sont là pour les faire évoluer.

Philippe Gerson

Commission Relations internationales AFPPE

J’ai eu la chance de faire plus de dix voyages enAfrique du Sud depuis 1995. Ce pays magnifique vautle détour par ses paysages et ses habitants. Attentionsi vous planifiez un voyage, ce pays est deux foisplus grand que la France et les distances sontlongues. Quand on parle d’Afrique du Sud, on penseà l’insécurité. C’est vrai mais si on respecte lesnotions de base de sécurité du touriste lambda, on nerencontre aucun problème. Les Français sont très

bien vus, aussi bien des Blancs, à cause du rugby,que par les Noirs et Métis pour le football. Lemondial de foot sera un grand événement là-bassurtout pour les Noirs et Métis qui compose 90 % dela population. Les écoles seront fermées pendanttoute la compétition et les vuvuzelas (corne utiliséepar les supporters de football) résonneront dans lesdix stades de la coupe du monde et surtout pour lesBafanas-Bafanas (équipe d’Afrique du Sud).

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les “bonus”

Le Manipulateur n°188

< Thème de la question - réponse : Retraite CNRACL - Majoration de durée d’assurance

Question posée: Quelles sont les conditions d’octroi d’une majoration de durée d’assurance pour services actifsconcernant les manipulateurs d’électroradiologie médicale, les cadres de santé, les cadres supérieurs de santé.

Réponse:

La loi du 21 août 2003 portant réforme des retraites et en ap-plication de l’article 21 du décret n°2003-1306 du 26 décem-bre 2003 relatif au régime de retraite des fonctionnaires affi-liés à la Caisse nationale de retraites des agents descollectivités locales :• Titre III : Modalités de liquidation de la pension

• Chap. II : Détermination du montant de la pension• Section 3 : Durée d’assurance

“III. - Les fonctionnaires relevant de la loi du 9 janvier 1986susvisée, dont la limite d’âge est fixée à soixante ans et quiréunissent les conditions prévues au I de l’article 25 du pré-sent décret à compter de l’année 2008, bénéficient d’unemajoration de la durée d’assurance mentionnée à l’article 20fixée à quatre trimestres par période de dix années de ser-vices effectifs.” Cela signifie qu’une majoration de duréed’assurance est attribuée au fonctionnaire hospitalier dont lalimite d’âge est de 60 ans et dont les droits s’ouvrent à comp-ter du 1er janvier 2008.

Pour cela, les conditions requises sont les suivantes :< Au moment de la radiation des cadres, le fonctionnairedoit relever de la fonction publique hospitalière, avoir unelimite d’âge à 60 ans, et avoir une date d’ouverture desdroits fixée au 1er janvier 2008 au plus tôt. Les fonction-naires hospitaliers dont les droits à la retraite se sont ou-verts avant cette date ne peuvent pas bénéficier de cesdispositions.

< Le fonctionnaire doit être titulaire, au moment de la radia-tion des cadres, d’un emploi classé en catégorie active (iln’est pas nécessaire qu’il ait accompli quinze années de ser-vices en catégorie active).

< Les cadres de santé pouvant opter, sous certaines condi-tions, pour une limite d’âge à 60 ans, et qui sont en caté-gorie sédentaire, constituent une exception à cette der-nière condition.

Cette majoration de durée d’assurance est fixée à quatre tri-mestres par période de dix années de services effectifs ef-fectués en catégorie active ou sédentaire, auprès des fonc-tions publiques hospitalière, territoriale et de l’État.Elle est égale à un dixième de la période de service en caté-gorie active et sédentaire, et donne lieu à une proratisationlorsque la période n’est pas égale à un multiple de dix années.

Le résultat est alors exprimé en trimestres et en jours. Si lenombre de jours n’est pas un nombre entier, il faut procéderà un arrondi à l’entier supérieur.Elle n’est pas limitée à un nombre de trimestres maximum.

À noter également que le calcul du montant d’une pension sefait en deux étapes :< Le calcul de la durée en liquidation (services valablesCNRACL + bonifications éventuelles).

< Le calcul de la durée d’assurance (durée de travail tous ré-gimes confondus + bonifications éventuelles + majorationséventuelles), qui sert à déterminer si le montant de la pen-sion (obtenu à l’étape 1) doit être majoré, minoré ou laisséen l’état.

Les trimestres de majoration sont pris en compte uniquementdans le calcul de la durée d’assurance, ils ne sont pas retenusdans le calcul de la liquidation.

Pour conclure et répondre précisément à vos questionsconcernant :< Les manipulateurs classés en catégorie “B” dite active réu-nissant les conditions de l’article 21 bénéficient sansconteste de ces dispositions et peuvent prétendre à la ditemajoration.

< Les manipulateurs cadres de santé sont, depuis le 31 dé-cembre 2001 classés en catégorie “A” dite sédentaire, de cefait la limite d’âge supérieure est fixée à 65 ans. Cependantpar dérogation, les cadres de santé qui, avant le 31 dé-cembre 2001 figuraient dans le grade de surveillant (alorsen catégorie active) et qui ultérieurement, ont été reclassésdans le grade de cadre de santé suite à des modificationsstatutaires, peuvent sur leur demande (auprès de laCNRACL) opter pour le maintien, à titre individuel et déro-gatoire, en catégorie active et bénéficier de la dite majora-tion

< Les manipulateurs cadres supérieurs de santé sont classésen catégorie sédentaire, la limite supérieure d’âge est de 65ans. Terminant leur carrière en catégorie sédentaire, ils nepeuvent prétendre à la dite majoration, l’accès à la catégo-rie “A” (impliquant un classement en catégorie sédentaire)résultant d’une action délibérée (accès sur concours). Lespériodes réalisées en qualité de manipulateur, de surveillantou de cadre de santé ne sont pas éligibles à la majoration.

Marc Chaput, Secrétaire général adjoint

Commission Réglementation et Imagerie légale

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5Le Manipulateur n°188

sommaire

DEPuiS 1966,REvuE DE L’ASSoCiATioN FRANçAiSE

Du PERSoNNEL PARAMéDiCALD’éLECTRoRADioLoGiE

Siège social : 47 avenue Verdier - 92120 MontrougeTéléphone : 0149121320 - Fax : 0149121325Internet : www.afppe.comAssociation nationale déclarée conformémentà la loi 1901 sous le n°ASS 29.731

Courriel : [email protected]

Directeur de la publication : Roger HussonRédactrices en chef : Roxane Sacuto - Cathy ThibautComité de rédaction- Actions - Infos de l’AFPPE:Josette Dubois - Brigitte Jean-Pierre- Technique et profession : Véronique Bazile -Sylvie Duret - Valérie Foloppe - Antoine Jardel -Béatrice Lemaire - Olivier Marie-Anne -Sophie Oliveres - Marcellin Raffy - Véronique Sans -Corinne Varin- Régions et commissions :Véronique Ménard - Christian Depenweiller- Les “bonus” : Claire Costes - Christian Depenweiller -Dominique Ducout - Christophe Pizelle -Laurent Van Offel

Publication mensuelleTirage : 3500 exemplairesÉditeur délégué : Eding37 rue de Fontenay - 92220 BagneuxTél. : 0607676269Secrétaire de rédaction : Émilie GovinImprimerie : Dridé49 rue des Frères Lumières - 93334 Neuilly-sur-MarneTél. : 0143098888Dépôt légal : 3e trimestre 2008n°ISSN: 1763-8674Commission paritaire : n°0310 G 87333

L’AFPPE rappelle que les opinions exprimées dans lesarticles publiés dans la revue Le Manipulateurn’engagent que leurs auteurs et n’assume aucuneresponsabilité quant aux erreurs ou omissions quipourraient se produire.La reproduction totale ou partielle des articles et desinformations publiés dans la revue Le Manipulateur eststrictement interdite, sauf autorisation préalable et écritedu président national de l’AFPPE ou, par délégation, durédacteur en chef.

LeManipulateurd’imagerie médicale et de radiothérapie

24e Journées francophones d’IRM de l’AFPPE à Genève . . . . . . p 6Nantes - mars 2011: 52e Journées scientifiques desmanipulateurs d’électroradiologie médicale de l’AFPPE . . . . . . . p 9Application du Développement professionnel continu (DPC)aux professions paramédicales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 10L’AFPPE et le Comité d’harmonisation auditionnésà l’Assemblée nationale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 10Bulletin d’adhésion et d’abonnement à l’AFPPE . . . . . . . . . . . . . p 34

technique et profession

les “bonus”

Question - Réponse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 4Annonces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 33

actions - infos de l’AFPPE

L’édito3

Traitement endoluminalde l’anévrysme de l’aorte abdominale16

Genève 2010 : Les primés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 12Fiche n°6 MN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 22Brèves du mois… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 22Une révolution pour l’IRM: Un pacemaker compatible . . . . . . . . p 24Fiche technique: Afrique du Sud . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 26

Liste des annonceurs

. Bayer Schering II couverture

. Fujifilm III couverture

. Guerbet IV couverture

. Philips page 11

. Agfa page 15

. Medtronic page 23

. Konica Minolta page 29

Portrait de divas…Pascale Schiltz et Agnès Haond32

Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 27Bretagne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 28Normandie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 28Lorraine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 29Bourgogne - Franche-Comté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 30Midi-Pyrénées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 31

Ce mois-ci : les régions

régions et commissions

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actions - infos de l’AFPPE

Le Manipulateur n°188

“Impressionnant”. La plupart des orateurs, derrière leur pu-pitre, n’ont pu réprimer ce petit sentiment de crainte maisaussi et surtout d’admiration, au moment d’entamer leurcommunication. Il faut dire que jamais les Journées franco-phones d’IRM n’avaient réuni autant de participants.

Le signe d’une vraie réussite pour toute l’équipe d’organisa-tion du congrès, représentée lors des discours d’ouverture parPascal Challande, coordinateur de ces Journées : “Voilà deuxans que nous préparons ces Journées et que nous apprenonsun nouveau métier : celui d’organisateur de grands événe-ments. Quelle belle récompense de vous voir tous ici, pré-sents et si nombreux. Nous sommes plus de 1000 personnesréunies ces deux jours pour apprendre et parler d’IRM. Demémoire, c’est la première fois que nous rassemblons autantde manipulateurs - ou de techniciens en radiologie médicale- sur le territoire helvétique.” Pascal Challande a profité del’occasion pour remercier les différents partenaires de l’évé-nement “qui nous font confiance d’années en années et sansqui ce congrès n’existerait pas”. Pour mener à bien ce projet,ce dernier s’est notamment entouré de six personnes : Véro-nique Birtègue, Dominique Ratheau, Alexandra Griot, Yannick

Clessienne, Frank-Philippe David et Olivier Sanchez, parmi lessix plus importants centres d’imagerie privés et publics :“Mon idée était d’impliquer tout le monde sur le canton.Nous avons mis l’accent sur la qualité des communications(trente-et-un sujets) mais aussi de l’orateur. Il me paraissaitimportant d’avoir des personnes qui s’expriment bien. Sur lefond, nous souhaitions des communications qui se démar-quent et qui soient, dans la mesure du possible, d’actualité.Car le but est évidemment d’apprendre quelque chose.”Daniel Vetter, responsable de la commission IRM de l’AFPPE,s’est également exprimé lors de l’ouverture des Journées :“Après la Belgique en 2001, le Luxembourg en 2006, noussommes pour la première fois en Suisse, dans cette belle villede Genève. Je souhaite remercier l’équipe organisatrice qui,autour de Pascal Challande, œuvre depuis deux ans pourvous accueillir.” Daniel Vetter s’est félicité du développementperpétuel de l’événement année après année: “Que de che-min parcouru depuis les premières journées IRM organiséesà Grenoble, où nous étions une petite centaine de privilégiés.Mais notre but n’est pas de battre des records. Avant tout,nous nous efforçons d’apporter des connaissances dans lesmeilleures conditions possibles à un maximum de collègues.

24e Journées francophones d’iRMde l’AFPPE à Genève

La cité de Calvin a accueilli, les 15 et 16 mai derniers, les 24e Journées francophones d’IRM de l’AFPPE.Plus de 1000 personnes - un record - ont participé à l’événement qui s’est dérouléau sein du théâtre du Léman du Grand hôtel Kempinski.

De gauche à droite :. Pascal Challande, coordinateur de ces

24e Journées francophones d’IRM.. 1 000 personnes - un record - ont assisté

à l’événement.

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actions - infos de l’AFPPE

7Le Manipulateur n°188

Inciter les manipulateurs à se former, voilà l’un des objectifsde l’AFPPE qui est investie dans de nombreuses formationstout au long de l’année : les Journées scientifiques ducongrès national, les Journées françaises de radiologie, etd’autres formations nationales et régionales.” Le responsa-ble de la commission IRM de l’AFPPE a rappelé que toute l’or-ganisation de cette manifestation repose sur le bénévolat. “Etnous cherchons encore des bénévoles. Pour 2012, nousn’avons pas encore de ville organisatrice. Je lance officielle-ment un appel à candidature pour que cette magnifiqueaventure puisse se poursuivre au cours des années à venir.”Yves Jaermann, représentant de l’ASTRM (Association suissedes techniciens en radiologie médicale - voir interview), aquant à lui présenté les grandes lignes de l’association suisse,avant de laisser les différents orateurs prendre la parole pourleurs communications.

Ce week-end, réussi en tout point, s’est terminé avec la remisedes prix couronnant les meilleures communications et pos-ters exposés durant les Journées, avant de définitivementconclure avec la présentation des 25e Journées francophonesqui se dérouleront l’année prochaine à Toulouse.

< Les prix remislors des 24e Journées francophonesd’iRM de l’AFPPE à Genève

Meilleures communications1- Le SAR (Aurélie Brissaud -Clinique des Grangettes - Genève)

2- Le bêtisier de l’IRM (Dounia Sabri,Rostam Ossuly, Nicole Barrat -Hôpital Bichat Claude Bernard - Paris)

3- Exploration de la mémoire verbale par IRMfonctionnelle (Stéphanie Lion,Sandrine Stanislawski, Dr Aimée de Vanssay,Dr Charles Mellerio, Pr Catherine Oppenheim,Pr Jean-François Meder - CH Sainte-Anne - Paris)

Meilleurs posters1- IRM pelvienne chez la femme: Intérêt du gel écho(Hafida Sedrati, Karine Chabane, Sophie Huynh,Simon Chapuisat - Hôpital Claude Galien -Quincy sous Sénart)

2- L’endométriose en IRM (Annabelle Caze -Hôpital Tenon AP-HP - Paris)

3- L’IRM fœtale cérébrale (Chantal Rohner,Monica Fontal, Yannick Odin -Centre hospitalier universitaire Vaudois -Lausanne)

Meilleure communication scientifiquePrix Gilles Bouley1- C’est “SPACE” ce 3D STIR!!!(Mahjabeen Bontean -Hôpitaux universitaires de Genève)

De gauche à droite :. Dominique Zerroug et Josette Dubois sur le stand de

l’AFPPE.. Les posters consultables par tous.. La remise des prix.

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actions - infos de l’AFPPE

Le Manipulateur n°188

Questions à… Yves JaermannReprésentant de l’Association suisse des techniciens en radiologie médicale (ASTRM)

Pouvez-vous nous présenterl’ASTRM?Cette association réunit environ1500 membres, dont environ 250Romands. Elle a pour but ladéfense de la profession detechnicien (manipulateur). Lesprincipaux axes dont elles’occupe sont la politiqueprofessionnelle, la formation etson suivi. Notre associationregroupe différents comités, etnous organisons un congrèschaque année. Cette année, celui-ci se déroulera à Lugano les 4 et5 juin prochains. J’ajouterai quele comité romand de l’ASTRMmet actuellement sur pied unecommission destinée à défendreles intérêts et la position du TRMen IRM. En effet, si tout légitimenotre présence en IRM, rien ne

nous protège de l’ingérenced’autres professionnels auxcommandes de ses modalités.

Y a-t-il une différence d’approcheentre le métier de manipulateuren France et celui de technicienen radiologie médicale enSuisse?Outre la dénomination - TRM cheznous, et manipulateur en France -les différences se situent auniveau de la formation.Actuellement, nous avons deuxtypes de formations en Suisse,que l’on espère unifier d’ici 2012.À savoir que nous disposonsd’une haute école sur laRomandie, et d’une écolespécialisée en Suisse allemande.Cette formation se déroule enquatre ans. Elle représente à lafois les domaines deradiodiagnostic, de radiothérapieet de médecine nucléaire.L’intérêt de la formation suisseréside dans cet aspect multiple.Cela constitue une immensepalette de possibilité de travail.

Les Français cherchent-ils à venirtravailler en Suisse?Oui beaucoup et pour deuxraisons majeures : la première estévidemment financière. La

seconde, est que nous disposonsde matériels très performants,avec des hôpitaux moinsengorgés qu’en France. Lesconditions de travail sont doncplus faciles. Nous sommes unpays riche, il ne faut pas en avoirhonte. Cela explique pourquoinous avons à notre servicebeaucoup de machines et surtoutrécentes.

Comment se porte la professionde TRM en Suisse?Nous avons beaucoup dedifficultés à trouver desprofessionnels. Nous souffronstoujours d’un manque chronique.Surtout parce que le métier esttrès peu connu chez nous. Si vousdemandez à une personne, dansla rue, ce que signifie “TRM”, elleva probablement se demander dequoi vous parlez. Notre nom n’estpas porteur. Dans les hôpitaux etcliniques, les patients assimilentsouvent le technicien enradiologie à un médecin, et latechnicienne à une infirmière.Nous avons beaucoup de mal àimposer notre image et intéresserles gens à la profession. Maisnous sommes en progrès, grâce ànotre travail de communication.C’est pour toutes ces raisons quebon nombre de Françaisfrontaliers, vient travailler enSuisse romande. Nous voyonségalement arriver beaucoup dedemandes du Portugal, dues à unchômage élevé. Mais dans cescas, nous sommes confrontés à labarrière de la langue. Lepersonnel étranger est toutefoisun avantage, car le mélange destechniques et des cultures nouspermet aussi d’avancer.

Beaucoup de Françaischerchent à travailleren Suisse.Les conditions detravail y sont en effetplus faciles.

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actions - infos de l’AFPPE

9Le Manipulateur n°188

Quatre mots pour Daniel Vetter

Daniel Vetter,responsable de lacommission IRM del’AFPPE, revient enquelques mots sur les24e Journéesfrancophones et l’IRMen général.

Réussite : “Le succès deces 24e Journéesfrancophones,

représenté par les 1000personnes présentes àGenève, confirme lamotivation que l’on a pupercevoir depuisquelques années chezles manipulateurs quiréalisent de l’IRM. Cettemotivation estégalement perceptible àtravers la qualité descommunications. Ellessont extrêmementpointues, techniques.Nous sommes mêmeobligés de refuser descommunications face àla demande.”

Coup de cœur : “Lors dece congrès, j’ai étémarqué par des choses -peut-être encore à lamarge - tel que le PET-

IRM, qui arrive. Cesnouvelles techniques,qui font leur apparition,sont un vrai plus.D’autre part nousassistons à l’émergencede techniques detraitement, sur lemarché de l’IRM, àl’instar des ultrasonsfocalisés. Car l’une desvoies d’avenir de l’IRMest de participer autraitement.”

Avenir : “L’IRMinterventionnelleprogresse et sedéveloppe sur beaucoupde sites. Dans sacommunication, BrunoTriaire présente l’IRM enbloc opératoire qui seracertainement en

complément del’imagerie directe lorsdes interventionschirurgicales. Pourparler également del’augmentation duchamp, nous sommespassés à des 3 Tesla etl’on commence à parlerdésormais de 7 Tesla.”

Limites : “En IRM, leslimites sont, pour lemoment, surtoutfinancières. Au niveaudes hôpitaux français,lorsque l’on se doted’une nouvelle machine,nous avons besoinqu’elle sache un peutout faire. Il est encoreassez exceptionnel quel’on puisse prendre unemachine dédiée.”

Soumettez votre résumé en ligne en proposant :< Une communication orale (durée 15 min + 5 minpour les questions) pour les différentes disciplinesde la radiologie.

< Un poster électronique pour l’expositionscientifique.

Le lien entre les différentes interventions étant“La radioprotection”, vous devez introduire unchapitre sur ce thème dans votre présentation.

Déposez votre résumé composé de :< 1 titre le plus court possible< 3 à 5 objectifs< 3 à 5 messages à retenir< 1 résumé de 100 mots maximumavant le 15 septembre

à l’adresse suivante : www.afppe.comou http://www.nantes-naoned2011.fr/en précisant vos coordonnées complètes : Nom,prénom, adresse professionnelle, email et téléphone.

Seuls les intervenants adhérents à l’AFPPE pourrontbénéficier d’une prise en charge par l’organisationdes journées scientifiques à raison:< d’un seul orateur par communication ;< de la prise en charge de la demi-journéed’intervention, du déjeuner midi du jour del’intervention et si nécessaire, d’une nuit d’hôtel etdu trajet au tarif SNCF 2e classe. Lesremboursements seront effectués après lamanifestation sur simple demande accompagnéedes factures ou billets de train originaux.

< 52e Journées scientifiques des manipulateurs d’électroradiologie médicale de l’AFPPENantes, 17-18-19 mars 2011

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actions - infos de l’AFPPE

Le Manipulateur n°188

Selon l’article 59 de la loi Hôpital Patients Santé Territoires(HPST), le Développement professionnel continu a pour ob-jectif “l’évaluation des pratiques professionnelles, le perfec-tionnement des connaissances, l’amélioration de la qualitéet de la sécurité des soins, ainsi que la prise en compte despriorités de santé publique et de la maîtrise médicalisée desdépenses de santé”. Chaque professionnel sera soumis à

cette nouvelle obligation légale qui impose la mise en placed’une architecture comportant un organisme gestionnaire, unconseil national et une commission scientifique.La profession de manipulateur, à travers l’AFPPE, sera repré-sentée dans ces deux dernières instances. Dès la parution desarrêtés et décrets relatifs au DPC, une analyse de ce disposi-tif fera l’objet d’un article dans la revue.

Application du Développementprofessionnel continu (DPC)aux professions paramédicales

Mardi 4 mai, le Cabinet de Madame le ministre de la Santé et des Sports a convié les membres du Haut Conseildes professions paramédicales (Roger Husson et Jean-Maurice Pugin, pour les manipulateurs) à la présentation des projetsde textes réglementaires concernant l’application aux professions paramédicales du Développement professionnel continu.

Cette mission d’information sur la for-mation des professions paramédicales,créée par la commission des Affairessociales de l’Assemblée nationale, pro-cède à une évaluation du système deformation des auxiliaires médicaux auregard de la lisibilité et de l’attractivitédu cursus pour les étudiants, des pers-pectives professionnelles offertes auxdiplômés et de l’adéquation aux besoinsdes patients. Elle s’intéresse, particuliè-rement, à la clarification et à l’harmoni-sation du système de formation actuel,

à la reconnaissance des nouveaux mé-tiers et au renforcement des qualifica-tions intermédiaires entre professionsmédicales et auxiliaires médicaux. En-fin, elle évalue l’implication de l’inté-gration des formations paramédicalesdans le système LMD.Les représentants de l’AFPPE et du Co-mité d’harmonisation ont remis à Ca-therine Lemorton, présidente, et àJacques Domergue, rapporteur, un dos-sier complet sur les caractéristiques dela profession, les différents aspects de la

fonction et les projets en cours de réin-génierie de la formation. La volonté derapprochement des deux filières, dumaintien de la pluridisciplinarité du cur-sus de formation initiale et la nécessitéd’ouverture vers des évolutions de car-rières diversifiées, en lien avec de nou-veaux besoins de l’imagerie et de la ra-diothérapie, ont été argumentés par lesresponsables des deux associations quiont bénéficié de la part des parlemen-taires d’une qualité d’écoute et d’un réelintérêt méritant d’être soulignés.

L’AFPPE et le Comité d’harmonisationauditionnés à l’Assemblée nationale

Roger Husson, président national, Jean-Maurice Pugin, vice-président et secrétaire général du Comité d’harmonisationet le professeur Carsin, président de cette dernière association, ont été auditionnés à l’Assemblée nationale, le mercredi 5 maipar la Mission d’information sur la formation des professions paramédicales.

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technique et profession

Le Manipulateur n°188

Trois des communications primées

Genève 2010 : 24e Journées francophones d’IRM… Sélection

Stéphanie Lion et SandrineStanislawski du Centre hos-pitalier Saint Anne à Pariscommuniquent sur l’explo-

ration de la mémoire verbalepar IRM fonctionnelle. Ellesexpliquent que les résectionstemporales traitant les épi-

lepsies temporales phar-maco-résistantes compor-tent un risque sur le fonc-tionnement de la mémoire

Aurélie Brissaud est venueprésenter un exposé sur letaux d’absorption spécifiqueplus connu sous le nom deSpecific absorption rate(SAR), en IRM. “Par défini-tion, il s’agit de la quantitéd’énergie de radiofréquencequi est déposée dans le pa-tient et qui peut causer unéchauffement. Celle-ci estexprimée en watts par kilo-gramme.” La TRM de la cli-nique des Grangettes pour-suit : “Cet échauffement peutmême provoquer des brû-lures. Le SAR est géré pardes normes pour lesquellestrois niveaux sont définis :normal, 1er niveau, 2e niveau.Il faut savoir que le 2e niveaun’est jamais atteint en pra-tique courante IRM.” Auré-lie Brissaud rappelle que dessolutions “nous sont appor-tées par les constructeurs

pour pouvoir rester dans cesnormes (séquences scindéesen deux, ou modification desparamètres)”, insistant sur lefait “qu’il faut bien garder envue que ce sont nous, lesTRM (manipulateurs), quisommes garants du pa-tient”. L’oratrice détaille lesmodalités techniques del’examen: “Il faut prendre lepatient en compte, notam-ment, sa densité, son poids,veiller à l’installation. Les pa-tients les plus volumineuxsont les plus chauffés. Il estpréférable d’éviter les an-tennes de surface, et plutôtutiliser les antennes en qua-drature car elles permettentde mieux homogénéiser laradiofréquence déposéedans le patient. Qui ditmoins de radiofréquence, ditmoins de SAR. Au niveau dela physique de l’IRM, nous

pouvons également modi-fier les types de paramètres :augmenter le TR, diminuerles angles, réduire les lon-gueurs des trains d’échos,éviter la suppression degraisse, utiliser les tech-niques d’acquisitions paral-lèles.” Ces paramètres sontà surveiller dans toutes lesfamilles de séquences,même si certaines sont gé-nératrices d’un SAR plusélevé que d’autres (EPI parexemple). En conclusion,pour Aurélie Brissaud, “s’iln’y a pas encore d’écran to-tal pour l’IRM afin d’éviterles échauffements, il existeun bon nombre de paramè-tres et de possibilités à notredisposition. Le tout étant detrouver le compromis opti-mum entre une bonne qua-lité d’examen et le confortdu patient.”

< Meilleure communication - 1er prixLe SAR (Aurélie Brissaud - Clinique des Grangettes Céline Gaignot, CMi, Genève)

< Meilleure communication - 3e prixExploration de la mémoire verbale par iRM fonctionnelle(Stéphanie Lion, Sandrine Stanislawski, Aimée de vanssay, Dr Charles Mellerio,Pr Catherine oppenheim, Pr Jean-François Meder - CH Saint Anne à Paris)

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13Le Manipulateur n°188

en postopératoire. En préchirurgical, l’évaluation desfacteurs de risques fiablesconstitue un enjeu majeurpour l’évaluation du rapportbénéfice/risque de l’inter-vention. C’est pourquoi, l’ac-tivité fonctionnelle des struc-tures temporales gauches enpréopératoire, sera évaluéepar un protocole IRM fonc-tionnelle de mémoire ver-bale. “Nous demandons aupatient d’apprendre une listede mots pendant l’acquisi-tion de la séquence, puis dereconnaître ces mots parmiune liste où figurent desmots nouveaux. Commepour tout examen la prépa-

ration du patient est impor-tante. S’agissant de patientsépileptiques nous leur de-mandons de nous alerter enpressant une “poire” d’ap-pel s’ils sentent venir unecrise. Nous les équiponségalement de lunettes re-liées à un ordinateur, danslesquelles les mots vont dé-filer. La séquence d’appren-tissage dure huit minutes etcomporte soixante-dix mots,la séquence de reconnais-sance dure quarante mi-nutes (cinq phases de huitminutes). Après le traite-ment des données et le re-calage des images, nous lo-calisons la mémoire verbale

du patient par rapport à salésion épileptogène. Les ré-sultats de l’IRM fonctionnelleapportent une informationsupplémentaire à une déci-sion thérapeutique pluridis-ciplinaire.” Stéphanie Lion etSandrine Stanislawski duCentre hospitalier SaintAnne à Paris concluent : “No-tre expérience nous a mon-tré que de nombreux fac-teurs entrent en jeu pourqu’un protocole de re-cherche soit réussi. Le mani-pulateur a un rôle importantà jouer : c’est un collabora-teur à part entière dans l’éla-boration et la réalisation dece type de protocole.”

< Meilleure communication scientifique - Prix Gilles BouleyC’est SPACE ce 3D STiR (Mahjabeen Bontean - Hôpitaux universitaires de Genève)

Figure 1 : Le long traind’écho de cette séquencedébute avec huitimpulsions (jetées) destabilisation de signal afind’atteindre un étatd’équilibre rapide quipermet entre autres,l’utilisation d’angle derefocalisation bas et parconséquent unemodération de SAR.

Mahjabeen Bontean, mani-pulatrice à l’HCU Genève, ex-plique les spécificités tech-niques du Space 3D STIR. Le3D STIR est “une séquencede sensibilité accrue, quiprovient d’une version amé-liorée du Turbo Spin Echo.Cette séquence ultra-sophis-tiquée réconcilie l’utilisation

de turbo facteur très élevé(figure 1) avec le maintien dedépôt d’énergie (SAR) mo-dérée, jusque-là impossibleavec le TSE classique. Elle aété conçue suivant les inno-vations récentes qui permet-tent l’utilisation de la mé-thode d’acquisition rapideavec des systèmes d’angles

variables (figure 2). Le 3DSTIR permet une explorationaisée des lésions étendueset/ou minimes.” MahjabeenBontean dresse l’apprécia-tion globale de cette sé-quence, du point de vue cli-nique : “Actuellement surnotre site, c’est le secteur pé-diatrie qui a adhéré en pre-

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mier à l’utilisation du Space3D STIR de façon routinière,où il s’est révélé d’une utilitémajeure. En outre, la neuro-logie sollicite ces séquencespour les examens de plexus.En ostéo-articulaire, lorsqueplusieurs points de vued’une séquence 2D STIRsont demandés, nous pen-sons à cette séquence. Le 3DSTIR pourrait éventuelle-ment faire son apparitiondans le domaine ORL pour lamise en évidence des adé-nopathies (figure 4).” La ma-nipulatrice genevoise insiste

sur le côté pratique de cetteséquence “qui permet unebonne imagerie et ce, mal-gré les positionnements ap-proximatifs (figure 3). Elledoit éviter au maximum l’ap-parition de la douleur, sur-tout chez les enfants. Tou-jours en pédiatrie, lasensibilité de cette séquencepermet d’éviter le recours àla médecine nucléaire dansles suivis de neuroblas-tomes. Elle est aussi sollici-tée dans les bilans de mal-traitances. Chez les adultes,son apport dans l’étude des

plexus (figure 5) et des scia-tiques est devenu indispen-sable”, explique MahjabeenBontean, avant de conclure :“Les procédés techniques enIRM sont en perpétuellesévolutions. Faisant partiedes innovations récentesdes techniques 3D, ce SpaceSTIR est aussi efficace quecomplexe. Incontestable-ment, il nécessite la com-préhension parfaite de sespropriétés physiques afin dele maîtriser. Son caractèremulti-fonctionnel n’est plusà démontrer.”

Figure 3 : Cas pédiatrique montrantune fracture de fémur gauche ainsique l’atteinte diffuse des tissus mousadjacents. Ici, malgré unpositionnement antalgique, lesreconstructions MPR orthogonauxfacilitent le diagnostique.

Figure 4 : Reconstruction MIP fin deSpace 3D STIR du cou. Notez la bonnevisualisation des multiples ganglionscervicaux.

Figure 5 : Image de plexus “déroulé”.Cette séquence permet de bien suivreles nerfs malgré leurs trajets obliques.Par ailleurs, la masse au niveau del’arc antérieur et moyen de la 1re côteest bien visible.

Figure 2 : Méthodes de variation des angles de refocalisationproposées par le constructeur (Siemens). Pour le 3D STIR, c’est lesystème T2 variable qui est appliqué.

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CENTRE MÉDICO CHIRURGICAL DU MANS (CMCM), LE MANS, FRANCE

Maine Image Santé met l’imagerie numériquede pointe au service du confort du patient.

En faisant entrer la technologie DR Agfa HealthCare DX-D500 au CMCM, Maine Image Santé (MIS) fait un pas de plus vers le tout nu-mérique, répondant ainsi à un souci de confort et de qualité des soins pour les patients, tout en prenant de l’avance sur une réglementation de plus en plus rigoureuse en matière d’émissions de dose RX. Au-delà, en optimisant la numérisation des in-formations médicales, MIS apporte des réponses concrètes au Plan Hô-pital Patient Santé Territoire instau-ré par le gouvernement.

AGFA HEALTHCARE, PARTENAIRE HISTORIQUE DE L’INNOVATION

de la structure.

« La transversalité de leur offre nous permet de construire progressive-ment une infrastructure moderne, visant non seulement à augmen-ter la qualité d’image, mais aussi à dématérialiser les informations

Santé Territoire. »MIS utilise en effet un réseau PACS Agfa HealthCare permettant de mu-tualiser l’ensemble des données d’imagerie médicale entre les 12 sites. Maine Image Santé fait le

à adopter la salle de radiologie DX-D 500 d’Agfa HealthCare. Cettesalle est couplée à un numériseur

réalisés dans cette salle. Le DX-D 500 et le DX-S sont pilotés par la

de travail optimisé permettant

La réduction de dose possible avec la solution Agfa HealthCareDX-D500 s’est aussi imposée à MIS

« La technologie nous aide à at-teindre notre objectif : faire coïnci-der les pratiques médicales les plus abouties avec une réglementationdrastique. En réduisant le nombre d’incidences, et avec la garantiede l’application de doses optimisées par le système, nous contribuonsnettement à diminuer l’émission de rayons X délivrés au patient »,conclut le Dr. Olivier Allain.

au manipulateur de passer plus de temps avec son patient. «Pour cer-tains cas, comme les patients non

photostimulables reste nécessaire. Nous pouvons désormais compter

le Docteur Allain.

« Les solutions Agfa HealthCare contribuent à faire coïncider les pra-tiques médicales les plus abouties avec une réglementation toujours plus drastique. »

« Agfa HealthCare s’est imposé dans le temps comme un partenaire de

Allain, Radiologue gérant de

Dr. Olivier Allain, Radiologue et Gérant Maine Image Santé

PRODUCTIVITÉ ET VISION MÉDI-CALE À LONG TERME

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Le Manipulateur n°188

Traitement endoluminalde l’anévrysme de l’aorte abdominale

< introduction

Il existe deux manières de traiter les anévrysmes de l’aorte ab-dominale (AAA) : une méthode chirurgicale conventionnelleet le traitement endoluminal (cathétérisme par abord bi-fé-moral). C’est à cette dernière qu’est consacré cet article.Le rôle du manipulateur, lorsqu’il est appelé à intervenir aubloc dans le cadre d’une intervention chirurgicale est, contrai-rement à une idée reçue, très varié : il peut effectuer de sim-ples radioguidages en mettant la scopie à disposition du chi-rurgien, ou prendre des clichés de référence pré-, per- etpostopératoires dont se servent surtout les orthopédistespour documenter et étayer leurs comptes rendus opératoires.Il peut aussi être amené à utiliser une palette technologiqueplus large lorsqu’il assiste le chirurgien vasculaire qui a be-soin, dans de nombreuses procédures, de travailler sous sco-pie, de réaliser des artériographies de contrôle ou d’utiliserdes séquences de scopie cinétique.Dans le cas du traitement endoluminal de l’aorte abdominale,toutes ces techniques doivent être maîtrisées car, aprèsl’abord chirurgical fémoral, un radioguidage et la réalisationde plusieurs aortographies sont indispensables pour unepose efficace de l’endoprothèse.

< Définition

L’anévrysme artériel est une pathologie de la paroi artérielleresponsable d’une dilatation localisée permanente de la lu-mière, avec perte du parallélisme des bords du vaisseau.

< Rappels anatomiques - épidémiologieétiologies

En pratique, on parle d’anévrysme de l’aorte abdominale si lediamètre aortique est supérieur à 35 mm chez l’homme et30 mm chez la femme. Figure 1C’est l’athérosclérose qui est dans 90 % des cas la cause del’AAA. Les facteurs de risques de cette athérosclérose sontnombreux. On peut énumérer les principaux: tabac, hyper-tension artérielle, hyperlipidémie, diabète, obésité, sédenta-rité et antécédents familiaux. Les hommes sont plus touchéspar cette pathologie que les femmes, mais plus les sujets sontâgés, plus les risques s’équilibrent.Dans 10 % des cas, la cause de l’AAA peut être liée à une dys-trophie de la paroi artérielle (maladie de Marfan, maladied’Ehlers-Danlos), à une artérite inflammatoire (maladie de Ta-kayasu), aux complications d’une maladie de Behcet et, ex-ceptionnellement, il peut s’agir d’un anévrysme post-infec-tieux. Figure 2

< Diagnostics et indications

L’anévrysme est en général asymptomatique (même s’ilexiste des AAA très douloureux) ; sa découverte est souventfortuite, lors d’une échographie abdominale réalisée pour unautre motif comme dans le cadre d’un dépistage systéma-tique chez un patient présentant des facteurs de risques ouprésentant les signes d’un syndrome de Leriche (claudicationintermittente: apparition de crampes dans les mollets avec di-

Mohamed Bensaada, Daniel Marouani - Manipulateurs, Service de radiologieClinique La Casamance, Aubagne

Le traitement des anévrysmes de l’aorte abdominale par endoprothèse est sans conteste une avancée pour les patients.Cette technique nécessite une équipe aguerrie et une installation radiologique performante.L’expertise apportée par le manipulateur dans l’utilisation de l’imagerie au cours de la procédure garantit à l’opérateurdes conditions de travail optimales et donc au patient la meilleure prise en charge.

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technique et profession

17Le Manipulateur n°188

minution du périmètre de marche). Dans un contexte d’arté-riopathie des membres inférieurs, l’échographie abdominale(Figure 3) permet de mettre en place un schéma thérapeu-tique qui évoluera en fonction de la présence ou de l’ab-sence d’un AAA. L’abdomen sans préparation (Figure 4), peutparfois révéler la présence d’un AAA calcifié.Une fois l’AAA découvert, d’autres explorations sont néces-saires pour définir la stratégie thérapeutique la plus judi-cieuse :< le scanner abdominal sans et avec produit de contraste, quipermet de mesurer la taille réelle du diamètre de l’AAA (Fi-gure 5) ;

< l’imagerie par résonance magnétique abdominale : cet exa-men donne des résultats équivalents au scanner mais son

coût plus élevé et la moindre disponibilité de la machine ledisqualifie du schéma diagnostique de l’AAA;

< l’artériographie est plus invasive que les examens sus-mentionnés mais elle s’avère incontournable si le traite-ment endoluminal de l’AAA est envisagé (Figure 6).

À noter : les examens avec injection de produit de contrastenécessitent le contrôle préalable de la créatininémie du pa-tient.

L’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produitsde santé) et la Haute autorité de santé (HAS) ont récemmentredéfini les critères autorisant la pose d’une endoprothèsepour traiter un AAA. Si auparavant l’utilisation de cette tech-nique, à la place de la chirurgie classique, était réservée aux

Figure 1 : Rappels anatomiques.

1. Veines hépatiques2. Artères phréniques inférieures3. Tronc cœliaque4. Artère mésentérique supérieure5. Artère ovarique ou testiculaire6. Artère mésentérique inférieure7. Veine cave inférieure8. Veine ovarique ou testiculaire9. Uretère10. Artère sacrale médiane

a. Artère lombaireb. Aortec. Rameau dorsald. Rameau spinale. Rameaux pariétauxf. Artère rénaleg. Artère viscérale

Figure 2 : Aorte anévrysmale.

Figure 3 : Échographie.

Figure 4 : Abdomensans préparation.

Figure 5 : Scanner.

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Le Manipulateur n°188

patients présentant un risque opératoire (toutpatient ayant plus de 80 ans ou présentant unrisque cardiaque, respiratoire et/ou général),le rapport publié en avril 2009 par les deuxagences modifie ces critères : “Le grouped’experts réuni par l’Afssaps en 2001 avait re-commandé de restreindre le traitement desAAA par voie endovasculaire aux patients àrisque chirurgical élevé. La réévaluation durapport bénéfice/risque plus favorable au-jourd’hui permet de lever cette restriction.Le traitement par voie endovasculaire peutêtre proposé aux patients à risque chirurgicalnormal et critères anatomiques favorablesau même titre que le traitement chirurgical etaprès information des bénéfices et desrisques des deux méthodes.”http://www.afssaps.fr/var/afssaps_site/sto-rage/original/application/7dbaa558b414632b0273c364e2e184a0.pdfLors de la consultation, le chirurgien vascu-laire doit tout d’abord vérifier l’indication opé-

ratoire de l’anévrysme et c’est le diamètrede celui-ci qui détermine la conduite à tenir :simple surveillance pour un diamètre infé-rieur à 50 mm, geste thérapeutique pour undiamètre supérieur à 50 mm. En général, lediamètre standard d’un anévrysme à opérerse situe entre 50 et 60 mm ou plus. Le chi-rurgien doit ensuite clairement informer lepatient sur les bénéfices et les risques desdeux méthodes. Sur ce point, le rapport del’Afssaps est très clair : “Avec l’élargissementdes indications aux patients à risque chirur-gical normal l’information doit insister sur :< les avantages et les inconvénients desdeux techniques ;

< les incertitudes à long terme, et l’évoluti-vité possible de l’AAA.

Pour permettre un choix éclairé impliquant lepatient, une notice d’information au patient aété validée, destinée à être mise à la dispo-sition des praticiens.”

Enfin, le chirurgien examine l’anévrysme pro-prement dit. Il existe trois critères pour dé-terminer les conditions optimales de posed’une endoprothèse : le collet supérieur doitavoir une hauteur suffisante, être de bonnequalité et avoir un diamètre maximum de32 mm; les artères iliaques ne doivent pasêtre trop petites ou calcifiées ; enfin, le colletinférieur doit être suffisamment large pourpermettre au chirurgien de manœuvrer faci-lement. Ces mesures sont effectuées avecexactitude lors de l’angioscanner qui préciseen outre: le diamètre de l’anévrysme et la dis-

Figure 7 :Schéma des mesures.

Figure 8 : Un exempled’endoprothèse aortique.

Figure 6 : Aortographie.

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technique et profession

19Le Manipulateur n°188

tance entre les artères rénales et hypogastriques (Figure 7).L’artériographie, réalisée à l’aide d’une sonde graduée, com-plète le bilan lorsqu’il y a un doute sur des lésions associéesdes artères rénales ou iliaques.La précision de ce bilan doit permettre, une fois l’endopro-thèse posée, d’exclure le sac anévrysmal, tout en respectantl’intégrité des artères rénales et hypogastriques.Quand le bilan est terminé, le chirurgien contacte le labora-toire afin de commander la prothèse de longueur et de dia-mètre adaptés au patient et à sa morphologie. Figure 8Avant la programmation du geste, le patient bénéficiera biensûr d’une consultation d’anesthésie et de l’ensemble des bi-lans réalisés avant toute intervention chirurgicale : analysesde sang, radiographie thoracique…

< Matériel et méthodes

Le personnel

Le personnel nécessaire à la réalisation de cette procédurecomprend, outre le chirurgien vasculaire, un anesthésiste, uneinstrumentiste, une infirmière (panseuse) et le manipulateuren radiologie. Le chirurgien et l’instrumentiste habillés en sté-rile, le reste de l’équipe utilise des calots, des masques et deschaussons. Compte tenu de l’utilisation de rayons X pendantl’intervention chaque membre de l’équipe porte un tablier etun cache-thyroïde plombés, ainsi qu’un dosimètre.

Le matériel et l’installation du patient Figure 9

< Le patient :- installer le patient en décubitus dorsal et le scoper dans ledos ;

- placer la plaque du bistouri électrique sur le mollet ;- mettre en place une sonde urinaire.

< Dans la salle :- installer l’appareil de radio ; nous utilisons au bloc pourcette opération un arceau mobile GE 9800 OEC ® et uneconsole de visualisation et de traitement ;- prévoir l’injecteur de produit de contraste (MedRad MarkV Pro Vis ®) avec sa seringue de 150 CC et son raccordspécifique haute pression de 2 m de long (Agaflex ®) ;- prévoir le cell-saver (appareil de transfusion autologuepermettant la récupération et la réinjection du sang perdupar le patient) monté entièrement, recyclage compris ;- prévoir deux tables pour disposer le matériel.

< Préparation de la paroi : La paroi est préparée des mame-lons aux genoux. Un champ de table couvrira le buste.

< Les champs stériles :- trousse universelle ;- trousse d’extrémité.

< Les boîtes de matériel chirurgical :- boîte de vasculaire périphérique;- prévoir la boîte de vasculaire aorte en salle.

< Le matériel de cathétérisme:- deux guides Terumo® 0 35 de 2,60 m;- deux introducteurs de 7 French (F) ;- l’endoprothèse et ses compléments, corps de la prothèse,extensions iliaques, extension supérieure, ballon bassepression et introducteurs (un de 18 à 22 F et un de 12 F) ;- une sonde “Pigtail” graduée;- un guide Amplatz® 0,35 pour rigidifier.

Figure 9 : Photo de la salle.Matériel radio utilisé au bloc lors du TEAAA.

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technique et profession

Le Manipulateur n°188

Déroulement de la procédure

Après avoir préparé le champ opératoire comme pour unechirurgie classique (détersion 4 temps), le chirurgien meten place un abord bi-fémoral.Il monte ensuite les introducteurs. L’introducteur de 18 à 22 Fest placé sur l’artère fémorale la plus favorable afin de pou-voir passer le corps de la prothèse. Celui de 12 F, en contro-latéral servira à mettre en place le complément de la prothèse(la “jambe”). Le chirurgien met ensuite en place une sondegraduée et demande au manipulateur d’effectuer une sé-quence cartographique afin de repérer les artères rénales.Cette séquence est réalisée à l’injecteur automatique réglépour délivrer 35 CC avec un débit de 20 CC/s.Le manipulateur doit ensuite utiliser les outils disponibles surl’appareil de bloc afin de permettre au chirurgien de placercorrectement la prothèse. Tout au long de la procédure, le ma-nipulateur ne doit pas bouger l’appareil mais effectuer des sé-quences de scopie, à la demande du chirurgien, pour encontrôler le bon déroulement. Figures 10, 11, 12, 13Viennent ensuite la mise en place et le largage du corps de laprothèse et le raccordement de l’extension controlatérale.

Un contrôle aortographique final est réalisé pour tester“l’étanchéité” de l’endoprothèse et l’exclusion complète del’anévrysme. Cette dernière série est cruciale dans la détectiond’éventuelles endofuites (Figure 14) qui réinjectent l’ané-vrysme.

Rôle du manipulateur

Le traitement endovasculaire de l’AAA sous-rénal est en soiune procédure relativement compliquée et qui nécessite unniveau de compétence élevé de la part de toute l’équipe chi-rurgicale. Après l’abord chirurgical fémoral bilatéral, tout lereste de la procédure devient éminemment “manipulateur-dépendant”. Une bonne connaissance du matériel radiolo-gique au bloc (ampli de brillance et injecteur automatique) estcapitale pour assister convenablement le chirurgien vascu-laire dans la pose de l’endoprothèse. De plus, une bonnecompréhension de la procédure est nécessaire pour anticiperles différentes étapes de l’opération. Le rôle central de la ra-diologie et du manipulateur dans ce type d’intervention esttrès motivant et valorisant pour notre profession. Loin du cli-ché suranné du “presse-bouton” ou du sempiternel triptyqueradiologique “gonflez, bloquez, respirez” que l’on accolebien souvent à notre métier, le manipulateur, dans le do-maine de la chirurgie vasculaire, est un collaborateur précieuxet indispensable au chirurgien. Il participe pleinement à labonne réussite de l’acte chirurgical en mettant à dispositionde l’opérateur toutes les technologies de la radiologie vas-culaire : scopie simple et cinétique, soustraction et tracé ar-tériel. Il intervient sur le réglage des masques et sur lesconstantes radiologiques, il aide le chirurgien dans le choix duchamp et des incidences, enfin il détermine le volume et le dé-bit d’injection d’iode lors des aortographies.Le manipulateur est, encore plus que dans les salles de co-ronarographie, acteur de l’examen. La bonne réalisation destâches qui lui sont dévolues permet à la dextérité du chirur-

Figure 13 : Les différents types de fuites.

Figures 10, 11, 12, 13 : Les temps de la mise en place de l’endoprothèse.

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technique et profession

21Le Manipulateur n°188

gien de s’exprimer pleinement. Dans un avenir proche, denouvelles techniques permettront de proposer un traitementendovasculaire dans des formes anévrysmales plus com-plexes tels que le traitement des anévrismes juxta- et para-ré-naux; nul doute que le manipulateur radio y jouera une par-tition intéressante.

< Résultats

Série d’Okhi - NY - 293 patients - Suivi : 6 ans.Série multicentrique Eurostar - 2176 patients - Suivi : 3 ans.< Résultats précocesMortalité opératoire 2 - 8 %Faisabilité technique 80 - 90 %Taux de conversion 5 %Fuites primaires 15 - 18 %

< Résultats tardifsFuite secondaire 5 - 15 %Expansion de l’anévrysme 25 %Rupture secondaire 0,50 %Ré-intervention 7 - 25 %Succès secondaire 75 - 85 %

< Conclusion

Le traitement endoluminal de l’anévrysme aortique abdomi-nal présente un avantage certain chez les malades à risqueopératoire. La technique est peu agressive et la durée d’hos-pitalisation est plus courte que pour les patients traités parchirurgie conventionnelle.Cette technique nécessite toutefois une surveillance étroitepour le diagnostic des complications secondaires.

< Bibliographie

- Indications des endoprothèses aortiques, Rudondy Ph.(2003).- Anévrysmes de l’aorte abdominale, Branchereau A.,Revue du Praticien (1992).- Anévrysme de l’aorte abdominale, Fabiani J.-N.,Saliou C., Revue du Praticien (1995).- Anévrysme de l’aorte abdominale, Becquemin J.-P.,Ernenwein D., Revue du Praticien (1998).- Anévrysmes rompus de l’aorte sous rénale, Les urgencesen chirurgie vasculaire, Masson 1988.- Anévrysmes de l’aorte abdominale et de ses branches,Boccalon H., Bossavy J.-P.- Traitement endovasculaire des anévrysmes juxta- et para-rénaux, Haulon S., Koussa M.- Les anévrysmes de l’aorte abdominale, Astarci P., LacroixV., Verhelst R.- www.cours-anatomie.info- www.infirmiers.com- http://urgences-bretagne.fr

< Remerciements

Nous tenons à remercier particulièrement le Dr Philippe Ru-dondy pour sa disponibilité, ses éclairages et la documenta-tion qu’il a mise à notre disposition. Nous remercions égale-ment les infirmières du Bloc B de la Casamance, le Dr JacquesMouren, chef du service de radiologie de la Casamance, pourla relecture et l’aide à la rédaction de cet article, le Dr RomainGuenat pour les images de scanner, ainsi que nos surveillantsFrançois Delmotte et Josué Dadoun.

Les dessins humoristiques de Laurent Van Offel !Au-delà de la revue, découvrez son univers

en allant visiter ses blogs :http://vanologie.blogspot.com

et http://vanocroquis.blogspot.com

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technique et profession

Le Manipulateur n°188

Largement initiée dans l’industrie (nucléaire, électrique, chimique, transports aériens, alimentaire…),la démarche de gestion des risques s’impose aujourd’hui dans tous les établissements de santé.Des enjeux majeurs rendent indispensable et incontournable le développement d’une telle démarche:- L’accroissement des contraintes réglementaires et des exigences liées à la certification.- Les attentes croissantes des usagers en matière de qualité et de sécurité des soins.- Le secteur assurantiel qui pousse les établissements à mettre en place des programmes de gestiondes risques.

- Le développement de la culture d’évaluation.

La démarche de gestion des risques consiste à élaborer, et mettre en œuvre un programme de gestiondes risques, formalisé dans une politique, au sein de chaque établissement de santé.Cette politique se décline successivement en préconisations relatives :- au management des risques (identification des acteurs clés, leurs rôles et leurs missions) ;- à l’élaboration du programme de gestion des risques (description de toutes les composantes) ;- à la conduite du programme de gestion des risques ;- au suivi et à l’évaluation du programme de gestion des risques (au moyen d’indicateurs).

Médecine nucléaire

< Fiche n°6 : La démarche de gestion des risques dans les établissements de santé

par Bernard Estivals

Pour lire la fiche n°6 : www.afppe.com

Brèves pour se tenir informés de l’actualité radiologique

< Orange Healthcare, (associé à General Electric et EDL) a remporté le marché francilien de déploiement duprojet “Région sans film” lancé en 2008. Il s’agit d’une plate-forme mutualisée, permettant le développement dessystèmes d’information de santé en radiologie.

< Dans le but d’améliorer la prise en charge des patients en imagerie, la Fédération nationale des médecinsradiologues (FNMR), le Syndicat des radiologues hospitaliers (SRH) et la Société française de radiologie (SFR)s’unissent pour présenter un projet professionnel commun, permettant l’amélioration de l’accès aux soins. Despôles d’imagerie associant radiologues privés et publics devraient voir le jour.

< Le cyclotron Arronax de Nantes a produit ses premiers atomes radioactifs innovants. À l’aide d’un faisceau deprotons, deux atomes radioactifs originaux sont produits : le cuivre-64 et le strontium-82 qui se transformespontanément en rubidium-82. Les deux sont destinés à l’imagerie TEP: le rubidium-82 plus particulièrementpour l’imagerie de la maladie coronaire et le cuivre-64 pour la recherche de tumeurs. D’autres radio-isotopesseront également produits grâce à cette dernière génération de cyclotron, tels l’astate-211 et le cuivre-67.

Brèves recueillies par Olivier Marie-Anne

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UC2

0100

4633

FR

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technique et profession

Le Manipulateur n°188

une révolution pour l’iRMUn pacemaker compatible

< introduction

En 2008, notre équipe a participé à une étude clinique inter-nationale pour tester la validité d’un nouveau type de pace-maker compatible IRM: l’Advisa MRI SureScan conçu par lasociété Medtronic. Ce système comprend un pacemaker etdes sondes magnéto compatibles.C’est une révolution, car désormais les patients porteurs dece nouveau système pourront bénéficier d’examens IRM de-venus indispensables pour le diagnostic de nombreuses pa-thologies.

< Rappel sur le rôle du pacemaker

Le pacemaker est un stimulateur cardiaque destiné à pallierdes défaillances de l’influx nerveux qui se propage naturel-lement dans les cavités cardiaques et provoque leur contrac-tion. Le système comprend:< Un boîtier placé sous la peau sous la clavicule droite, conte-nant une pile dont le rôle est de fournir les impulsionsélectriques.

< Des sondes de stimulation reliées au boîtier et implantéesdans les cavités cardiaques le nécessitant, chargées d’ache-miner les impulsions électriques.

Le réglage du système se fait par voie externe, par le cardio-logue. Il existe plusieurs modes de réglage pour plusieursmodes de stimulation adaptés aux différents troubles durythme cardiaque.

< Spécificités du système Advisa MRi SureScan

Le boîtier a été conçu avec moins de composants ferroma-gnétiques et une protection accrue des circuits internes d’ali-mentation. Avant l’IRM, le pacemaker est programmé selonle mode “SureScan”: l’enregistrement des données et les

fonctions de surveillance de l’appareil sont suspendus, seulela stimulation est maintenue si besoin. Le système est ainsi“isolé” de l’environnement extérieur pendant l’examen.Pour les sondes, la taille des isolants a été augmentée pouréviter que les ondes de radiofréquence ne provoquent leuréchauffement.

Les différents sigles de compatibilité :

< MRI Safe : Compatible IRM.< MRI Unsafe :Non compatible IRM quelles que soientles conditions.

< MRI Conditional : Compatible IRM sous certainesconditions.

Le nouveau système proposé par Medtronic est compatiblesous certaines conditions, il n’est donc plus une contre-indi-cation absolue pour l’IRM.Mais il subsiste une contrainte de centrage: l’isocentre duchamp de vue doit impérativement être en dehors de la zoneallant de C1 (1re vertèbre cervicale) à T12 (12e vertèbre dor-sale). En respectant cette contrainte et en choisissant desFOV (Field Of View ou champ de vue) adaptés, on peut arri-ver à réaliser une exploration complète du patient.

< Déroulement de l’étude

La première phase de cette étude a consisté à réaliser pourchaque patient implanté du système Advisa MRI SureScan,une IRM cérébrale et une IRM du rachis lombaire. Pourchaque exploration, l’isocentre (ou centrage) du champ devue se trouvait ainsi en dehors de la zone allant de la vertè-bre C1 à la vertèbre T12.La deuxième phase qui va se dérouler cette année consisteracette fois-ci à réaliser des IRM cardiaques avec un isocentresitué cette fois-ci dans la zone C1-T12.

Corinne Varin, manipulatrice - Pr Jean Nicolas Dacher - Service de radiologie CHU Rouen

Le pacemaker est une contre-indication absolue à la réalisation d’examens IRM.En effet le champ magnétique perturbe son fonctionnement et peut de ce fait entraîner un risque vital pour le patient.La société Medtronic, pour pallier ce problème, a développé un nouveau concept de pacemaker.Au CHU de Rouen, nous avons été le seul site en France sélectionné pour le tester.

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technique et profession

25Le Manipulateur n°188

L’étude s’est faite dans un cadre strict en col-laboration avec l’équipe de cardiologie duCHU du Pr Anselme. Nous avons travaillé surune IRM Philips Achieva 1,5 Tesla. Pour lasurveillance et la sécurité du patient il fallaitavoir à disposition un défibrillateur automa-tique, un chariot d’urgence et un module desurveillance “Maglife” pour pouls et ECG.L’examen est réalisé neuf à douze semainesaprès l’implantation du dispositif, avec ac-cord du patient. Le radiologue vérifie sur uneradiographie thoracique la présence de sym-boles spécifiques permettant de confirmer laprésence du système compatible IRM. Il s’agitde symboles en forme d’hélice, radioopaques, situés sur le boîtier et sur lessondes. Le patient subit un interrogatoireclassique concernant les contre-indicationsà l’IRM, nous lui expliquons le déroulementde l’examen et le mettons en confiance. Pen-dant l’examen, nous nous assurons que toutva bien pour lui par une communication oralerégulière et par la surveillance de sesconstantes - pouls et ECG.Avant l’entrée dans la salle de l’IRM, le car-diologue règle le pacemaker sur le mode spé-cifique “SureScan”, il reste présent pendanttoute la durée de l’examen pour surveiller lepatient et agir en cas de problème.

< Séquences utilisées

L’étude étant faite sur différents sites, les sé-quences ont été paramétrées de façon rigou-reuse et reproductible.< IRM cérébrale : Localisateur, T1 sagittal, T2axial, FLAIR axial, Diffusion, 3DI MC (équi-valent 3D TOF), 3d Dyn AVM, MSH perfu-sion.

< IRM lombaire : Localisateur, Sagittal T1, Sa-gittal T2, Axial T1 sur les trois derniersdisques, Axial T2 sur les trois derniersdisques, Diffusion.

Une fiche était à remplir : pour chaque sé-quence, il fallait noter le temps d’acquisition,la valeur de SAR devant rester ≤ 2 watts/kg(SAR = Specific Absorption Rate), le pour-centage PNS (Peripheric Nervous Stimula-tion) et les éventuels effets indésirables :échauffement, engourdissement, étourdisse-ment…

< Suivi du patient

À l’issue de l’examen, le pacemaker est re-programmé par le cardiologue, le patientcontrôlé régulièrement dans les semainesqui suivent.Au bout de onze mois, l’état du pacemakerdes patients implantés ayant subi une IRM aété comparé avec celui d’un groupe de pa-tients implantés n’ayant pas passé d’IRM. Au-cune différence n’a été constatée entre les ap-pareils des deux groupes.

< Conclusion

Cette 1re phase de l’étude a été concluante, lesystème Advisa SureScan a reçu l’approba-tion CE en juin 2009 et sera commercialisé auprintemps 2010 en Europe. La 2e phase per-mettra de valider le système pour les IRMcardiaques et thoraciques, ainsi on pourraréaliser tous les types d’examen sans se sou-cier de l’isocentre. C’est un progrès considé-rable pour les patients amenés à subir uneimplantation de pacemaker. Mais seuls lespatients implantés avec l’ensemble du nou-veau système pacemaker et sondes, pour-ront bénéficier d’IRM, car pour les anciensmodèles on peut changer le boîtier, mais lessondes, elles, ne peuvent être retirées.Il faut donc rester vigilant : à ce jour dans lamajorité des cas, le pacemaker demeure unecontre-indication absolue à l’IRM.

L’équipe IRM du CHUde Rouen, seul siteen France sélectionnépour tester le nouveauconcept de pacemakerdéveloppé parla société Medtronic.

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technique et profession

Le Manipulateur n°188

L’Afrique du Sud est connue au travers de ceux qui ont dénoncé l’Apartheid (en vigueur depuis 1948 et aboli en 1991) : les chanteursMyriam Makeba (Mama Africa) ou Johnny Clegg (le Zoulou Blanc)… et Nelson Mandela, prisonnier politique élu, en 1994, président de la“Nation Arc-en-Ciel” (49 millions d’habitants : 80 % de Noirs, 9 % de Blancs, 9 % de Métis). Neuf villes dont Pretoria (capitale administrative)et Le Cap (législative) accueillent la coupe du monde de football (rendez-vous le 11 juillet au stade Soccer City à Johannesburg).

< Témoignage: Gerda Beukes a faitses études de “radiographe” de 1990à 1992 à l’université de technologiede Tshwane de Pretoria. Elle estaujourd’hui “senior radiographer”(radiographe expérimentée) et “tutorclinical” (en charge des étudiantsen stage) en mammographie.

Gerda (extrême droite de la photo, et l’équipe

des manipulatrices et étudiantes en uniforme

bleu) note deux aspects intéressants de son

métier: “Le fait d’être un maillon très impor-

tant dans la prise en charge des patients et le

sentiment de leur apporter une aide.” Son

domaine, la mammographie, requiert de la

“patience”. C’est aussi “un challenge perpé-

tuel pour réaliser constamment l’imagerie

parfaite”. Le quotidien est parfois difficile: les

patients atteints d’un cancer que “vous voyez

six semaines durant, se détériorer petit à pe-

tit”, “les gardes de nuit avec les gens com-

plètement ivres” ou (sur un ton moins dra-

matique) “ceux qui vomissent du baryum

partout après un examen!” Tous ces aspects

lui prouvent chaque jour qu’elle n’est pas une

simple “button pusher”: “Les radiations io-

nisantes peuvent être dangereuses dans les

mains d’une personne non informée ou né-

gligente.” Gerda apprécierait quelques amé-

liorations comme un poste pour une personne

à plein-temps, issue de l’industrie, afin de

s’occuper des contrôles qualité des appareil-

lages. Elle aimerait parfois des relations dif-

férentes avec certains confrères: “En clinique,

les radiographes ne sont pas considérés par

les corps médical et paramédical comme des

professionnels de santé, surtout s’ils sont fraî-

chement diplômés. En revanche le public ne

fait que peu de différence entre le radiologue

et le radiographe et pense même parfois que

ce dernier en sait plus que le médecin!”

Association des radiographes sud-africains:http://www.sorsa.org.za/

Afrique du Sud Fiche technique

< Nom de la profession :Radiogapher (en anglais) - Radiograaf (en africain).

< Accès à la formation :Senior�Certificate (équivalent du baccalauréat).

< Contenu de la formation : C’est une formation universitaire

de trois ans, dont la première année est un tronc commun avant

le choix des étudiants pour le diagnostic, la radiothérapie

(Radiation Oncology), la médecine nucléaire et, selon les

établissements, l’échographie (Ultrasonography). Certaines

universités proposent également des spécialisations en IRM,

mammographie, reconstructions, etc. Après l’obtention de son

diplôme, la loi sud-africaine oblige le jeune professionnel à

effectuer douze mois de service communautaire. Autrement dit,

tout manipulateur débute sa carrière dans un hôpital public qui

lui est imposé, parfois très loin de chez lui.

< Compétences professionnelles : Depuis 1972, la�législationimpose�l’obtention�du�diplôme�pour�exercer, sans quoi des

sanctions pénales sont appliquées. Depuis 1974, tout

professionnel de santé doit s’inscrire sur les registres du

HPCSA (Health Professions Council of South Africa).

Selon le décret qui régit leur profession, les “radiographes” ne

peuvent injecter de produit de contraste (ils le font cependant,

en présence d’un médecin). Quant à la mammographie, seuls

ceux qui ont suivi les cours de spécialisation peuvent réaliser

ces examens.

< Salaires : Salaire�brut�dans�le�privé :�1100 euros mensuels en

début de carrière. Salaire�brut�dans�le�public :�904 euros en

début de carrière et 1700 euros en fin. Il est à noter que les

gardes peuvent être très bien rémunérées (environ 400 euros

pour un week-end) et permettent alors d’améliorer le salaire.

Évolution�de�carrière :�formateur dans le cadre des stages des

étudiants, commercial pour des compagnies spécialisées dans

l’imagerie, enseignant à l’université.

< Démarches : Le formulaire 176 EHP peut être téléchargé sur le

site du HPCSA (http://www.hpcsa.co.za/). Le Conseil vérifie

au préalable la formation théorique et pratique, l’expérience

professionnelle, la validité du statut d’immigrant… et dès lors

que toutes les conditions sont remplies, le requérant peut se

soumettre à un oral qui déterminera son droit d’exercer ou non

son métier en Afrique du Sud.

Relations internationalesBillebaut Benoit - [email protected]

Remerciements à Philippe Gerson et Marie Van der Watt,enseignante “Secteur imagerie” à l’université Tshwane (Pretoria)

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régions et commissions

27Le Manipulateur n°188

Journée annuelle SofmisFemmes à haut risque de cancer mammaire

région Aquitaine

Le comité d’organisation remercie chaleureusement lasoixantaine de participants qui a consacré ce vendredi à unejournée de formation, au cœur du long week-end de l’Ascen-sion (à noter : douze adhérents et parité public/privé).Les communications ont été particulièrement appréciées.Préoccupation première des intervenants, la patiente étaitau centre de chacun des sujets. La qualité des présentationsa démontré la maîtrise des techniques par les manipulateurs.

Trois questions aux congressistes :< Pourquoi vous inscrire à cette journée plutôt qu’à une au-tre? “Je travaille dans un service d’imagerie où nous pra-tiquons beaucoup de mammographies.” “Dans mon ser-vice de radiothérapie, les irradiations de sein sont untraitement fréquent.”

< Quel point vous a paru le plus important, le plus intéres-sant? “La place de la patiente dans tous les sujets.” “Lerôle du manipulateur, l’importance de l’écoute, la nécessitéd’un grand professionnalisme (connaissance du matériel,des techniques…) pour prendre en charge ces patientes.”

< Cette journée vous incitera-t-elle à changer vos pratiques?“Peut-être pas, mais elle aura apporté une réflexion sur cespathologies.” “Non, mais elle m’a fait prendre conscienceencore davantage de notre rôle de soignant.”

Enfin un grand merci à nos partenaires : la Sofmis, Philips,Breast Care.

Cette année, la Société française de mastologie et d’imagerie du sein (Sofmis) a choisi l’Aquitaine, et précisément Arcachon,pour accueillir ses journées annuelles du 13 au 15 mai 2010. C’est avec un grand plaisir que le bureau régional AFPPEa organisé une journée manipulateur en collaboration avec le Dr Boisserie-Lacroix et ses collègues,et avec Évelyne Potiez, manipulatrice à l’institut Bergonié, en tant que consultante scientifique.

< Prochaine actualité en Aquitaine :10e Journée de formation - samedi 20 novembre à Bordeaux

Programme, bulletin d’inscription et toutes les informations utiles :- bientôt sur l’agenda AFPPE http://www.afppe.net/- et sur le site régional http://afppe.aquitaine.free.fr/

Georges-André de Portere, manipulateur à la clinique BordeauxNord présente “Le ressenti des patientes dans le cadre du dépistagedu cancer du sein (on m’a dit que…)”.

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régions et commissions

Le Manipulateur n°188

Retour à Rouen

Comme nous vous l’annoncions dans notre précédente newsletter, la ville de Rouen accueillera cette annéela 27e Journée régionale de formation de l’AFPPE Normandie.Cette journée se déroulera au CHU Charles Nicolle autour du thème de l’ostéoarticulaire.Vous pouvez d’ores et déjà réserver votre samedi 20 novembre 2010.

Afin de diffuser au maximum les prochaines newsletters, n’hésitez pas à en parler autour de vous et à nous envoyervos e-mails à cette adresse : [email protected].

région Normandie

Nantes vous accueille en 2011

Presque quinze ans après le congrès qui nous a réunis auQuartz, à Brest, le bureau organisateur de la région Bretagnea choisi de vous accueillir en 2011 à Nantes pour les 52e Jour-nées scientifiques des manipulateurs d’électroradiologie mé-dicale de l’AFPPE, manifestation attendue chaque année partous les professionnels de la radiologie conventionnelle etl’imagerie médicale, de médecine nucléaire, de radiothérapieet d’électrologie.La manifestation se déroulera les 17, 18 et 19 mars 2011 au Pa-lais des Congrès de Nantes.

< Quatre demi-journées de session nationalede formation continue

< Session Imagerie : quatre demi-journées• Jeudi 17 mars matin• Jeudi 17 mars après-midi• Vendredi 18 mars après-midi• Samedi 19 mars matinLe thème retenu est Imagerie et radioprotection.

Dans le même temps, se tiendront des sessions spécialiséesorganisées par les commissions professionnelles AFPPE :< Médecine nucléaire : 2 ½ journées le jeudi 17 matin et levendredi 18 mars après-midi.

< Radiothérapie : 2 ½ journées le jeudi 17 mars après-midi etle samedi 19 mars matin.

< Encadrement et formation: 2 ½ journées le vendredi 18mars après-midi et le samedi 19 mars au matin.

< Communications libres et Imagerie médico légale : ½ jour-née le jeudi 17 mars matin.

< Étudiants : ½ journée le jeudi 18 mars après-midi.< Retransmissions en différé, dès le jeudi 17 mars, des ses-sions les plus suivies - Salle 120

< Organisation de symposiums, du jeudi 17 mars au samedi19 mars - Salle GH.

< une demi-journée d’étude et de réflexion

Cette demi-journée se déroulera, dans le grand Auditorium,le vendredi 18 mars matin. Elle sera animée par des tablesrondes sur des sujets d’actualité de notre profession.

< Les nouveautés 2011

• Retransmissions en différé, dès le jeudi 17 mars, des ses-sions les plus suivies.• Organisation de symposiums, du jeudi 17 mars au samedi19 mars, entre les sessions de formations.

région Bretagne

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régions et commissions

Exposés le 6 mai à Nancy

Le docteur Brigitte Fontaine a ouvert la séance sur le thèmedes produits de contraste et leurs précautions d’emploi. Rap-pelant premièrement la pharmacocinétique des produits io-dés et gadolinés, elle a poursuivi par les risques de réactionsd’hypersensibilité. Son discours a ensuite porté sur le risquerénal, avant d’en aborder d’autres comme la grossesse ou lesexplorations et traitements de la thyroïde. Un complémentd’information a également été apporté sur l’extravasationdes produits de contraste et sur la conduite à tenir au cas où.

Puis un exposé sur la nouvelle application d’anatomie del’appareil locomoteur sur iPhone, tenu par le docteur MatthiasLouis et par Nicolas Labonne, nous a permis de découvrir letravail nécessaire pour aboutir à la réussite de cette applica-tion. Cette dernière se démarque par une qualité d’image re-marquable (image IRM) et par une simplicité d’utilisation.

Enfin, Joël Comte a fait un point sur l’avancement concernantla réingénierie de la formation qui touche notre profession. Eneffet, l’AFPPE, en anticipant la réflexion incontournable sur lesréférentiels d’activité et de compétence de notre métier, acontribué à un avancement particulièrement rapide de ces tra-vaux. Ces derniers devraient aboutir à une application d’unnouveau programme de formation à partir de la rentrée 2011.

La soirée s’est terminée en prolongeant les débats autourd’un buffet auquel a participé la société Guerbet.

Le nombre des participants à cette soirée montre bien l’inté-rêt des professionnels aux évolutions permanentes de notreenvironnement. Nous remercions donc toutes les personnesqui ont concouru à la réussite de cette manifestation et nousvous donnons rendez-vous à nos futures rencontres.

région Lorraine

Avec beaucoup d’attention, l’auditoire de manipulateurs a suivi les différents exposés proposés par le bureau régional.

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régions et commissions

Le Manipulateur n°188

Des nouvelles de la région

En 1985, les cadres manipulateurs duCHU de Dijon et du centre GeorgesFrançois Leclerc se groupaient en uneassociation : le COFOMA (COmité deFOrmation des MAnipulateurs) devantun sentiment de vide en matière de for-mation continue dans la région Bour-gogne - Franche-Comté. Le but était defavoriser l’accès à la formation au plusgrand nombre de manipulateurs tant dusecteur public que du secteur privé.

Chaque session était organisée en col-laboration avec des cliniciens et des ra-diologues du CHU et du centre GeorgesFrançois Leclerc avec pour chaquethème une formation complète com-prenant des rappels anatomiques, l’as-pect clinique, l’exploration et le diag-nostic radiologique dans les domainesconcernés, jusqu’au traitement médicalou chirurgical.

Le COFOMA proposait chaque annéedes “Journées cadres”, journéesd’échange entre les cadres de la régionBourgogne - Franche-Comté sur unthème d’actualité. Plusieurs journéesd’actualisation nationales ont permis decibler un public plus large et de réunirjusqu’à 130 manipulateurs.

L’AFPPE était associée à ces journéesavec possibilité d’expression sur les ac-tualités de défense de la profession. Afinde permettre au plus grand nombre departiciper, le COFOMA s’est toujours at-taché à avoir des frais de fonctionne-ment les plus réduits possibles pour of-frir des formations à des coûts trèsfaibles et des demi-journées gratuites.

La vie associative ayant ses limites, l’as-sociation COFOMA met fin à ses activi-tés en 2008 et déclare la dissolution de

l’association en 2009. Selon les statutsde l’association déposés en préfecture,en cas de cessation d’activité l’avoir fi-nancier devait être versé à la déléga-tion régionale de l’AFPPE.La région Bourgogne - Franche-Comtésaura utiliser ces fonds pour l’organisa-tion de journées pour les manipulateurset rend hommage à ces bénévoles quiont donné de leur temps pour la pro-fession.

région Bourgogne - Franche-Comté

< CoFoMA, une belle aventure qui prend fin

< 13e Journée de formation régionale

Le bureau régional AFPPE prépare activement sa 13e Journée de formation régionale qui se déroulerale samedi 20 novembre à Dijon.

Le thème de la matinée s’articulera autour de l’urgence dans divers domaines avec des interventions :< d’urgentistes afin de définir la véritable urgence et comment harmoniser les relations entre le service d’urgenceset le service de radiologie ;

< de manipulateurs de toutes les disciplines pour l’urgence :- en imagerie avec des sujets sur l’AVC et prise en charge du polytraumatisé au scanner ;- en médecine nucléaire : l’embolie pulmonaire, perfusion/ventilation ;- en radiothérapie : le syndrome cave.

L’après-midi, des communications libres traiteront du syndrome de Silverman, de la vertébroplastie etcyphoplastie, de radioprotection et un sujet sur les produits de contraste.

Vous trouverez le programme définitif sur le site de l’AFPPE www.afppe.com, rubrique “Agenda”.

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régions et commissions

31Le Manipulateur n°188

Soirée régionalede formation des manipulateursVillefranche-de-Rouergue - 1er avril 2010

région Midi-Pyrénées

L’habitude est prise en région Midi-Pyrénées d’organiserchaque année une soirée de formation hors de Toulouse, aucœur de nos départements. Lors de ces déplacements, lesparticipants manifestent toujours un réel contentement à voirl’information et la formation venir à eux. Ce 1er avril, nousavions investi l’Aveyron et c’est dans l’amphithéâtre du cen-tre hospitalier de Villefranche-de-Rouergue, gracieusementprêté par son directeur, M. Nespoulous, que nous remer-cions ici, que se sont réunies près de cinquante personnes ve-nues de tout le département et du Tarn-et-Garonne voisin.

Après d’intéressants travaux présentés par des manipula-teurs et cadres du département, Christian Sans a fait le pointsur les dossiers menés par l’AFPPE. Il a notamment précisé

l’implication de l’association dans les importants sujets quesont la réingénierie de notre diplôme, les référentiels de com-pétences et de formation, le passage au LMD et la réflexionque nous menons avec l’ASN sur la place du manipulateur aubloc opératoire. L’auditoire s’est montré très intéressé partous ces enjeux et ce qu’ils impliqueront pour notre profes-sion. Les échanges ont nourri le débat et se sont poursuivisautour d’un buffet, dans une grande convivialité.

Un grand merci à Évelyne Amouroux, notre déléguée dépar-tementale de l’Aveyron, pour tout le travail qu’elle a fait surplace pour nous accueillir dans d’aussi bonnes conditions etencore merci à tous ceux qui sont venus, si nombreux, par-tager la vie de l’association.

L’assemblée attentive et… notre tout nouveau totem !

< La revue électronique sur www.afppe.com

Nous rappelons aux adhérents abonnés à jour du paiement de leur abonnement pour l’annéeen cours, qu’ils peuvent retrouver et consulter gratuitement la revue Le Manipulateur d’imagerie médicale et deradiothérapie en ligne sur le site www.afppe.com.

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les “bonus”

Le Manipulateur n°188

Je suis Pascale (Jacquard) Schiltz, ma-nipulatrice d’imagerie médicale, pro-motion 1980 à Nancy où j’ai travaillé enneuroradiologie jusqu’en 1983, date àlaquelle j’ai rejoint mon mari, muté prèsde Grenoble.Au CHU de Grenoble, mon parcoursprofessionnel a été varié puisque j’aitravaillé en neuroradiologie, en radio-thérapie, en dosimétrie et en radiodia-gnostic général. Aujourd’hui, je suissouvent affectée en mammographie oùla partie interventionnelle est intéres-sante. C’est un poste que j’apprécieénormément parce que l’aspect psy-chologique y est très particulier danscet univers féminin. De plus, cette annéenous venons d’acquérir un nouvel ap-pareil avec tomosynthèse.Mon passe-temps favori est le chantclassique, que j’étudie en cours particu-lier avec une cantatrice moscovite, monprofesseur et amie depuis seize ans. Jechante également en chorale paroissialeoù j’ai parfois l’occasion de faire des so-los : chanter dans une église où l’acous-tique est toujours extraordinaire est…divin ! J’aime bien dire que le chantclassique est “mon sport favori”, le seulque je pratique régulièrement d’ailleurs,car c’est très physique!Au CHU, il y a trois ans, j’ai eu le bon-heur de voir arriver ma jeune collègue,Agnès, qui possède comme moi cette

passion. Agnès accepte très volontiers,entre ses gardes et différentes activités,d’étudier des morceaux avec moi, cequi m’enchante, me dynamise et m’apermis de découvrir le chant en duo:une corde de plus à mon arc!Je ne me produis pas hors d’un cadreprivé : je réponds à des sollicitationsponctuelles comme cette soirée de clô-ture des Journées grenobloises del’AFPPE, auxquelles Madame Baudrey,notre cadre supérieur et présidente del’AFPPE Alpes-Ain-Isère nous a de-mandé de participer. Je l’ai fait d’autantplus volontiers que les manipulateurssont mon public préféré!

Quant à l’application du chant au côtéprofessionnel, pour répondre à Domi-nique, rédactrice de cet article, il n’y ena pas parce que le volume des décibelsutilisés est difficilement compatibleavec l’expression plutôt feutrée qu’onattend du personnel hospitalier ! J’aijuste remarqué que je changeais trèsfacilement de registre de voix pour mefaire entendre de patient(e)s un peusourd(e)s, que ce soit de visu ou depuisl’arrière de la vitre plombée de mon pu-pitre!

Je m’appelle Agnès Haond et j’auraivingt-six ans dans un mois. Depuis bien-tôt trois ans, je suis manipulatrice di-plômée d’état, promotion 2007 (Greno-ble). Je travaille depuis ma sortie del’école dans le service de radiologie cen-trale au CHU de Grenoble, où je meplais. C’est un service où nous devonsavoir une certaine polyvalence. Je faisdonc du scanner, de la radiologie thora-cique, osseuse, d’urgence, du bloc opé-ratoire, des radios au lit… Le servicefonctionne 24 heures sur 24. Nousavons des horaires différents chaquesemaine (matin, soir, nuit, week-end…).Je m’entends très bien avec mes col-lègues et je me sens épanouie dans ceservice.Cependant mon épanouissement est dûégalement à une activité qui me pas-

Portrait de divas…Pascale Schiltz et Agnès Haond

Journées scientifiques 2010 en terre Grenobloise, nous avons eu le plaisir d’assister à la soirée de gala du 19 mars.Nous venons de prendre place. 400 personnes environ.Le silence s’installe : deux somptueuses voix s’élèvent et nous transportent vers des registres lyriques…De toutes parts, des interrogations surgissent : les profanes que nous sommes se demandent qui sont ces deux divasqui, pour notre plus grand plaisir, entonnent a cappella “Habanera” extrait de Carmen de Bizet…, enchaînent en soloavec “Voi che sapete” extrait des Noces de Figaro de Mozart… (Agnès), “Vissi d’Arte” extrait de Puccini (Pascale),pour terminer par “Le duo des fleurs” extrait de Lakmé de Délibes…Ces deux divas sont manipulatrices en imagerie médicale… au CHU de Grenoble…Elles ont bien voulu me confier leurs parcours.

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les “bonus”

33Le Manipulateur n°188

sionne en dehors de mon travail. Je faisdu chant lyrique au conservatoire deGrenoble. J’y suis en 4e année, mais jepratique le chant depuis cinq ans. Toutmon temps libre est consacré aux répé-titions des concerts, aux différentscours, aux examens… le conservatoirenécessite un investissement. Mais il estessentiel pour mon équilibre et monbien-être.J’ai découvert en arrivant dans le ser-vice, en 2007, qu’une de mes collèguesfaisait également du chant lyrique, avec

un professeur particulier. Nous avonstout de suite sympathisé et avons com-mencé à chanter ensemble, en duo. Nosvoix sont assez proches et se marientbien. Depuis, nous faisons de petites in-terventions lors des soirées organiséespar les manipulateurs, que ce soit pourdes départs à la retraite ou d’autres oc-casions.Le soir du gala nous avons choisi nosmorceaux préférés, que nous avionsl’habitude de répéter ensemble. Nousavons fait quelques essais dans la salle,afin de tester l’acoustique mais aussipour chauffer la voix et bien roder notreprogramme. Cependant cela ne suffitpas à éliminer le trac, il est là, à chaquefois et c’est normal : un minimum detrac est nécessaire, à petite dose biensûr. Le fait d’avoir présenté un pro-gramme à deux m’a bien aidée et ras-surée. Seule, cela aurait été bien plusdur. L’équilibre manipulatrice-chanteuseest essentiel dans ma vie. J’espère pou-voir continuer les deux.

Propos recueillis par Dominique Ducout

Merci à toutes les deux de m’avoir per-mis de recueillir vos deux expériences.Même si vos affectations ne vous per-mettent pas de travailler sur les mêmesmodalités, nul doute que le fait de par-tager une passion commune et d’en

faire profiter vos collègues lors de vosconcerts “privés”, augmente votre ap-titude à collaborer, toutes générationsconfondues, et à créer une ambiancechaleureuse dans vos services respec-tifs… Bel esprit d’équipe… le patientdoit y trouver son compte.Merci à Maryse Baudrey, présidente del’AFPPE Alpes-Ain-Isère, cadre supé-rieur du pôle d’imagerie au CHU deGrenoble, de nous avoir fait connaîtreces talentueuses divas-manipula-trices…

Pascale en mammographie. Agnès au scanner.

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Conformément à la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978, article 27, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification des données vous concernant auprès du Siège social de l’AFPPE (47 avenue Verdier - 92120 Montrouge).

actions - infos de l’AFPPE

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< Rendez-vous électronique : 24e Journées francophones d’iRM de l’AFPPE à Genève

Vous pouvez retrouver toutes les photos de la manifestation sur le site www.afppe.com,ainsi qu’un film rétrospectif de dix minutes.

Mars 2011

17-18-19 52e Journées scientifiques desmanipulateurs d’électroradiologie médicaleLieu : Nantes Organisé par : Région Bretagne

et Bureau national AFPPERenseignements : Sandrine Pehririn

[email protected]

Agenda AFPPE 2010-2012< Recueil des formations AFPPE organisées dans les régions et par les commissions

Mai 2012

24-25-26 53e Journées scientifiques desmanipulateurs d’électroradiologie médicaleLieu : Lyon Organisé par : Région Rhône-Loire

et Bureau national AFPPERenseignements : Georges Dandis

Septembre 2010

23-24 24e Rencontre des cadres de radiologiedu Grand SudLieu: MontpellierRenseignements : Christian Sans

[email protected]

Octobre 2010

22 au 26 Journées Manipulateurs des JFR’2010Lieu: Palais des Congrès - Porte Maillot - Paris Organisé par : SFRRenseignements : www.afppe.com

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