lettre express mai 2010

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FAPEE - 101, boulevard Raspail - 75006 Paris (France) - Tél. : 33 1 45 44 08 49 – Site : www.fapee.com - Courriel : [email protected] MADRID: Création de la Fédération des Associations de parents d’élèves des établissements d’enseignement français d’Espagne Agenda de la FAPEE : 17-20 mai : SÉMINAIRE DES PERSONNELS D’ENCADREMENT DE LA MISSION LAÏQUE FRANÇAISE 25-29 mai : SEMINAIRE DES PERSONNELS DE DIRECTION AEFE La FAPEE sera présente à ces deux manifestations pour animer un échange sur le métier de parents. 28 mai : VISITE DE FRANÇOIS DENIS EN TUNISIE 19 mai : CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’AEFE 16 et 17 juin : COMMISSION NATIONALE DES BOURSES 3 JUILLET AU SÉNAT : ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA FAPEE PENSEZ À RETENIR VOTRE JOURNÉE ! Lettre Express Mai 2010 Etablissements homologués et conventionnés avec l’AEFE Homologués Gérés par l’AEFE Conven- tionnés avec l’AEFE Appartenant à la MLF : 10 établissements en pleine responsabilité Barcelone LFB Barcelone Lesseps Alicante Murcie Zaragosse Madrid LFM Bilbao Bénidorm Las Palmas Madrid Saint Exupéry lbiza Villanueva de la Canada (Madrid) Palma de Majorque Valence LFV Malaga Valladolid Tenerife Séville Les présidents des APE des établissements français AEFE et MLF de Madrid (Lycée français, lycée Molière), Barcelone, Valence, Zara- gosse (représentant Ténérife, Palma de Majorque, Las Palmas et Sé- ville), Valladolid, Alicante, Murcie, Bilbao se sont réunis à Madrid le 30 avril pour un échange de vue et surtout pour s’unir dans le cadre d’une fédération pour porter des propositions et revendications com- munes. Les représentantes de l’école Saint Exupéry de Madrid assis- taient aussi en observateurs à cette rencontre.M. Delaye, ambassadeur de France, M. Baudry, conseiller culturel accompagné de M. Roig et de Mme Sarfatly, M. Jean-Paul Negrel, secrétaire général, M. Bouclon du secteur Europe de l’AEFE, MM Michel, coordonnateur et Contoux de la MLF sont venus en fin de journée répondre aux interrogations des parents. Les principales problématiques évoquées ont été l’accès aux filières sélectives des universités espagnoles, la création de sections interna- tionales hispanophones permettant une intégration des programmes spécifiques espagnols dans le cursus, les coûts des scolarités. Les parents ont mis en avant la dégradation des ressources de nombreuses familles dans un contexte de crise économique et la nécessité pour tous les partenaires de faire des efforts. Ils ont demandé à être associés à la préparation du budget et à l’élaboration d’un plan à 3 ans permettant une certaine visibilité. Un compte-rendu est disponible sur le site de la FAPEE Jean-Louis Michel : “des coûts incompressibles” Tout en affirmant la loyauté de la Mission Laïque française envers les familles qui scolarisent leurs enfants dans les établissements de la Mis- sion, M. Michel a rappelé les charges qui pèsent sur le budget d’un établissement; Si l’inflation est basse, le coût des pensions civiles que la MLF, association d’utilité publique, doit payer en totalité est lourd. Il faut aussi intégrer les coûts liés à l’appartenance au réseau AEFE, les augmentations mécaniques de la masse salariale (GVT résidents-expa- triés, convenio pour les recrutés locaux), un coefficient de vétusté (2%) imposé pour la réhabilitation d’un parc immobilier vieillissant et tous les coûts liés à l’offre pédagogique - la mise en place des modules spécifiques a représenté ainsi un surcoût de plusieurs milliers d’euros. Les représentants des établissements de la Mission Laïque ont souhaité être associés aux réflexions budgétaires -qui doivent intégrer des me- sures d’économie à fin de contenir les coûts de scolarité- et aux choix stratégiques sur la zone Espagne compte tenu de leurs conséquences en terme de mutualisation.

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Lettre Express Mai 2010

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Page 1: Lettre Express Mai 2010

FAPEE - 101, boulevard Raspail - 75006 Paris (France) - Tél. : 33 1 45 44 08 49 – Site : www.fapee.com - Courriel : [email protected]

MADRID:CréationdelaFédérationdesAssociationsdeparentsd’élèvesdesétablissementsd’enseignementfrançaisd’Espagne

Agenda de la FAPEE :

• 17-20 mai : SÉMINAIRE DES PERSONNELS D’ENCADREMENT DE LA MISSION LAÏQUE FRANÇAISE

• 25-29 mai : SEMINAIRE DES PERSONNELS DE DIRECTION AEFE La FAPEE sera présente à ces deux manifestations pour animer un échange sur le métier de parents.

• 28 mai : VISITE DE FRANÇOIS DENIS EN TUNISIE

• 19 mai : CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’AEFE

• 16 et 17 juin : COMMISSION NATIONALE DES BOURSES

• 3 JUILLET AU SÉNAT : ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA FAPEEPENSEZ À RETENIR VOTRE JOURNÉE !

Lettre Express Mai 2010

Etablissements homologués et conventionnés avec l’AEFE

Homologués

Gérés par l’AEFE

Conven-tionnés

avec l’AEFE

Appartenant à la MLF : 10 établissements en pleine

responsabilité

BarceloneLFB

BarceloneLesseps

Alicante Murcie

Zaragosse

MadridLFM Bilbao Bénidorm LasPalmas

MadridSaintExupéry

lbiza VillanuevadelaCanada(Madrid)

PalmadeMajorque

ValenceLFV Malaga Valladolid

Tenerife

Séville

Les présidents des APE des établissements français AEFE et MLF de Madrid (Lycée français, lycée Molière), Barcelone, Valence, Zara-gosse (représentant Ténérife, Palma de Majorque, Las Palmas et Sé-ville), Valladolid, Alicante, Murcie, Bilbao se sont réunis à Madrid le 30 avril pour un échange de vue et surtout pour s’unir dans le cadre d’une fédération pour porter des propositions et revendications com-munes. Les représentantes de l’école Saint Exupéry de Madrid assis-taient aussi en observateurs à cette rencontre.M. Delaye, ambassadeur de France, M. Baudry, conseiller culturel accompagné de M. Roig et de Mme Sarfatly, M. Jean-Paul Negrel, secrétaire général, M. Bouclon du secteur Europe de l’AEFE, MM Michel, coordonnateur et Contoux de la MLF sont venus en fin de journée répondre aux interrogations des parents.Les principales problématiques évoquées ont été l’accès aux filières sélectives des universités espagnoles, la création de sections interna-tionales hispanophones permettant une intégration des programmes spécifiques espagnols dans le cursus, les coûts des scolarités. Les parents ont mis en avant la dégradation des ressources de nombreuses familles dans un contexte de crise économique et la nécessité pour tous les partenaires de faire des efforts. Ils ont demandé à être associés à la préparation du budget et à l’élaboration d’un plan à 3 ans permettant une certaine visibilité. Un compte-rendu est disponible sur le site de la FAPEE

Jean-Louis Michel : “des coûts incompressibles”

Tout en affirmant la loyauté de la Mission Laïque française envers les familles qui scolarisent leurs enfants dans les établissements de la Mis-sion, M. Michel a rappelé les charges qui pèsent sur le budget d’un établissement; Si l’inflation est basse, le coût des pensions civiles que la MLF, association d’utilité publique, doit payer en totalité est lourd. Il faut aussi intégrer les coûts liés à l’appartenance au réseau AEFE, les augmentations mécaniques de la masse salariale (GVT résidents-expa-triés, convenio pour les recrutés locaux), un coefficient de vétusté (2%) imposé pour la réhabilitation d’un parc immobilier vieillissant et tous les coûts liés à l’offre pédagogique - la mise en place des modules spécifiques a représenté ainsi un surcoût de plusieurs milliers d’euros. Les représentants des établissements de la Mission Laïque ont souhaité être associés aux réflexions budgétaires -qui doivent intégrer des me-sures d’économie à fin de contenir les coûts de scolarité- et aux choix stratégiques sur la zone Espagne compte tenu de leurs conséquences en terme de mutualisation.

Page 2: Lettre Express Mai 2010

Enseignement français à l’étranger : un enseignement de qualité encore subventionné mais dont la part d’autofinancement ne cesse de croîtreSi s’agissant de l’aide à la scolarité, on comp-te, pour l’année scolaire 2009-2010, quelque 28 258 élèves aidés par bourse ou par prise en charge, ce qui correspond à une dépense de 98 millions d’euros, au regard des contraintes budgé-taires globales, la situation est en train de changer. Dans sa lettre de cadrage de 2008, le Premier ministre a demandé que l’AEFE accroisse son taux d’autofinan-cement. Ne nous leurrons pas: l’augmentation des droits d’écolage est le seul moyen d’y parvenir si l’on veut procéder à des investissements immobiliers ou pédagogiques.

“Sur un plan structurel, les prochaines années scolaires ne devraient pas traduire une décélération de l’augmenta-

tion des frais de scolarité à couvrir.”(Compte-rendu de la commis-sion nationale des bourses de décembre 2009) La baisse de l’euro à laquelle on assiste ces mois-ci est un facteur aggravant. Les bourses et la prise en charge doivent être payés en monnaie locale. Les per-sonnels résidents (payés en euros) qui voient leur pouvoir d’achat bien entamé se plaignent et des mouvements de grève ont éclaté en Colombie et au Brésil.

Un choix éducatif qui est aussi la résultante d’un équilibre coûts-avantages.

Jusqu’où -jusqu’à quelle hauteur- les parents français et étrangers malmenés par la crise et piégés par les augmentations massives pour-ront-ils payer cet enseignement lorsqu’ils ne bénéficient pas d’aides à la scolarité ?

Quels mécanismes permettraient d’assurer la loyauté envers ceux qui se sont engagés depuis plusieurs années dans le système d’enseigne-ment français? On voit les établissements de la Mission Laïque stabi-liser les coûts au collège et au lycée pour ne pas pénaliser les familles qui sont depuis la maternelle dans l’établissement, on voit se systé-matiser les caisses de solidarité. Il faut encore développer les bour-ses d’établissement et consentir des réductions tarifaires réelles pour les familles de plus de 2 enfants. Enfin on commence timidement à entendre une demande ancienne de la FAPEE: Les parents doivent être associés aux choix stratégiques et financiers de l’établissement. Ce sont eux et leurs enfants qui en assurent la continuité.

Comme le soulignait Anne-Marie Descôtes dans son audition à la commission des Finances de l’Assemblée Nationale le 11 mars der-nier,”pour que le système fonctionne équitablement, l’effort demandé aux familles doit profiter aux établissements ; elles ne doivent pas avoir l’impression qu’elles compensent simplement ce que l’État ne peut plus prendre en charge.” d’autant plus que la concurrence est réelle, sans doute encore très chère dans le privé international mais parfois tentante dans les filières bilingues du système public national.

Isabelle TARDE

FÉDÉRATION DES ASSOCIATIONS DE PARENTS D'ÉLÈVES DES ÉTABLISSEMENTS D'ENSEIGNEMENT FRANÇAIS À L'ÉTRANGER

Lettre Express FAPEE Mai 2010- 2

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Venez faire un point Monde sur un sujet qui vous touche de près...

...Mettre en commun vos expériences

...Poser des questions à vos tutelles

...Réfléchir à l’avenir de vos enfants et de leurs établissements

Participez à l’Assemblée Générale de la FAPÉE le 3 JUILLET au Sénat

Le thème retenu cette année est

le “MÉTIER DE PARENTS”

AG2010

Personnels du réseau : Grève des résidents au Brésil

Après la Colombie, le mouvement s’étend au Brésil où les résidents de Sao Paulo, Rio et Brasilia ont suivi massivement un mouvement de grève

pour faire entendre leurs revendications sur la baisse de leur pouvoir d’achat. en

effet, l’euro s’est énormément déprécié et l’ISVL (indemnité spécifique de vie locale) n’y

suffit pas.

Les personnels résidents remettent en cause tout leur système de rémunération:

- d’un salaire de base payé en euros et non lié au taux de change du pays,- de l’ISVL, qui ne suit même pas l'inflation locale et qui, ne re-

presentant qu’un petit pourcentage de la prime d'expatriation, ne peut, même réajustée tous les 3 mois, servir d’amortisseur aux risques de change.

- de l'accord bi-latéral France / Brésil qui donne le droit de travailler aux conjoints du personnel diplomatique, mais pas aux

conjoints d’enseignants

L’ISVL étant fixé par commission interministérielle (MAE/Minifi), l’AEFE n’est pas entièrement maître du jeu. Les personnels avouent leur lassitude et leur recours forcé à la grève pour se faire entendre. Les APE des lycées brésiliens, tous adhérents de la FA-PEE souhaitent vivement que l’AEFE prenne des décisions pour que les personnels aient une rémunération prenant réellement en compte le coût de la vie et les fluctuations monétaires. •Nous déplorons cependant que la négociation sociale se traduise trop souvent par la grève (qui doit être reconduite!), mal comprise surtout des familles brésiliennes qui représentent 55% des élèves et dont certaines souhaitent demander le remboursement des journées de grève, Comme le signale un parent de l’APE, “A l'heure où nous essayons de "redorer le blason" de notre établissement et augmenter les effectifs, une telle situation est très néfaste pour l'image du Lycée”

De façon plus générale, les parents ne comprennent pas les incohé-rences d’une politique qui prend en charge toutes les scolarités des élèves du lycée sans critères de revenus tout en acceptant la paupé-risation d’une partie de ses personnels... La FAPEE demande que soit clairement posé le sujet de la rémunération des personnels et que les parents soient invités à ce débat. Ils assument la charge de l’ISVL et l’essentiel de la rémunération des résidents. Nous sa-vons aussi que dans plusieurs régions du monde, particulièrement chères ou ayant un taux d’inflation élevé, les parents gestionnaires d’établissements sont confrontés à une problématique financière pour attirer des enseignants titulaires aux seules conditions du statut résident (traitement+ ISVL et avantage familial couvrant en principe les frais de scolarité des enfants). Les établissements qui en ont les moyens vont au delà de la rémunération règlementaire de l’AEFE en offrant des avantages supplémentaires (participation au logement, billets d’avion, gratuité des scolarités, primes, etc.). Tout le monde le sait, le fait, mais officiellement ça n’existe pas...Il ne faut pas en conclure pour autant que tous les établissements peuvent assumer une telle charge. N’oublions pas que la rémuné-ration repose en définitive essentiellement sur les parents.

L’AEFE, c’est :

• 1 223 expatriés • 5 420 résidents•6 500 recrutés locaux (enseignants)

Page 3: Lettre Express Mai 2010

➡ Conduites à risques :

Face à lamultiplication d’incidentsenmilieu sco­laire,il est urgent d'ouvrir ledébat pour relégiti­mer parentset adultesdans leurrôle deprincipalacteur de prévention, notamment de la consom­mationdedroguesetdel'abusd'alcool.

Usage de drogues, comportements d’ivresse fréquents etprécoces, fuite dans des mondes virtuels, scarifications,anorexie, boulimie, voire conduites suicidaires sont descomportementsen augmentation chez les jeunes. Pourtant,denombreuxparents se sentent démunis pourabordercesquestions avec leurs enfants car ils manquent de connais‐sances, redoutent d’entrer en conflit avec eux et ne se sen‐tentpaslégitimesàimposeruneexigenceéducative.Médias, nouveaux modes de communication, transforma‐tion de la relationparents ‐ enfantsont parailleurs amoin‐drila capacitédes parentsà transmettre desmessagesédu‐catifsalorsquelacultureentrepairssedéveloppe.

Les assises qui se tiennent actuellement à Paris sur le rôle desadultes dans la prévention des conduites à risque des adolescents ontpour objet de réfléchir tous ensemble pour construire une solidaritéd'adultes, redonner confiance à chacun dansses capacitéséducatives etcontribuer à lesrenforcer et faire émergerlesgrandaxes d’une campa‐gnedecommunicationprévuefin2010.C'est une entreprise ambitieuse dont la réussite dépendde notre capaci‐téànousmobiliseretàagirensemble.Voir la Mission interministérielle de la lutte contre la drogue et la toxi‐comanie:

http://www.drogues.gouv.frhttp://www.lalettredelamildt.fr

➡ Handicap

Evolution desdispositionsrelativesauxaménagementsdesexamens pour les candidats en situation de handicap dansl’enseignementfrançaisàl’étranger:

‐envoi par la famille ducandidatde lademande d’aménagement, accom‐pagnéedespiècesjustificativesafférentesauchefd’établissement;‐transmissionde la demande parle proviseurau conseiller de coopéra‐tionetd’actionculturelle;‐transmissionparcelui‐cide l’ensemble desdemandesaumédecindési‐gnéparl’autoritéconsulaire;‐lemédecinrend un avis,conformément aux dispositions de lacirculairedu26 décembre 2006 et le remet au conseillerde coopération et d’ac‐tionculturelle‐transmission des avis au recteur de l’académie de rattachement quinotifie sa décision aux candidats et en informe également le conseillerdecoopération.

➡ Diplôme National du brevet

Deuxnouveautésen2010:*l'enseignementde l'histoiredesarts, obligatoireà larentrée 2009, peutêtreévaluéparuneépreuveorale,optionnelleàcettesession;* les candidats peuvent faire figurer sur leur diplôme la mention d'unelangueétrangère,validéeauniveauA2.*CentresétrangersPaysdugroupe1

‐Pondichéry:26‐27avril‐AmériqueduNord(USA,Canada)9‐10juin‐Autres:mardi22juinetmercredi23juin2010(touscandidats)

Pays du groupe 2:les épreuves sont organiséesaux dates fixées par lesrecteursdesacadémiesderattachement.

A partir de 2011, la validation des compétences et des connaissancesdu livret personnel de l’élève sera nécessaire pour obtenir le DNB. Lavalidation dechacune descompétencesdusocle concerne l'ensemble de

l'équipe pédagogique. Le professeur principal renseigne le livret lorsd'un conseil de classe ou à tout autre moment approprié en cours d'an‐née.En finde troisième, le chefd'établissementatteste ounon l'acquisi‐tiondusoclecommun.Langues au Bac :lesexigencesdes correcteurs envers les candidats doi‐ventêtrelesmêmesdansleréseauquesurleterritoirenationalNous avons souvent entendus des plaintes sur les notes en langue querecevaient lesélèvesdesétablissements du réseau. Unenote du servicepédagogique de l’AEFE a tenu à rappeler aux professeurs que même sinombre desélèvesont unniveau en langue supérieurà celuiobservé enFrance ils ne devaient pasêtre évalués sur des critères plussévèresqueceux du territoire national. Le niveau attendu est un niveau B2 duCECRLpouruneLV1, B1pourune LV2, B2‐C1pourun enseignement despécialité.

➡ Solidarité Haïti

Vienne:Le 18 mars dernier, l’UPELa organisé un concert aubénéfice des écoles d’Haiti,le Lycée Alexandre Dumaset le Centre AlicibiadePommeyrac. Les dons ontatteint unmontant totalde1.236,00€.

LeLycéeFrançaisAliouneBlondinBeyedeLuanda,Angolaacontribuépourunmontantde8755.22€parunvirement de 4377,61€surlecompteduCentreAlcibiade Pommey­racparunvirementde4377,61€surlecompteduLycéeAlexandreDumas.la sommerecueillie provient desdonsdesparentsaprèsappelàparticipa­tionetunecontributionvolontairevotéeparleconseild'administration

LelycéeFrançaisVictorHugodeFrancfortamené une action Haïti lorsde sa journée "Portesouvertes" Elle a connuun succèsremarquablepuisque laseuleventedesplatset gâteauxhaïtiensarapportéprèsde2000€.

LeLycéefranco­japonaisdeTokyos'est aussimobilisé par de très bellesactions solidaires pour un total de150410¥

FÉDÉRATION DES ASSOCIATIONS DE PARENTS D'ÉLÈVES DES ÉTABLISSEMENTS D'ENSEIGNEMENT FRANÇAIS À L'ÉTRANGER

Lettre Express FAPEE Mai 2010- 3

Info

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Echanges scolairesVotre établissement a signé un partenariat d’échanges scolaires avec un autre établissement du réseau? un établissement français? Un établissement étranger? Merci de nous le faire savoir.

Fresque “ une main pour Haïti” au LFJ

Page 4: Lettre Express Mai 2010

FÉDÉRATION DES ASSOCIATIONS DE PARENTS D'ÉLÈVES DES ÉTABLISSEMENTS D'ENSEIGNEMENT FRANÇAIS À L'ÉTRANGER

Lettre Express FAPEE Mai 2010- 4

Lycées : le ministère de l’éducation publiesesindicateursderésultats

Le ministère de l’éducation nationale a publié le 14avril, pourla 17e année consécutive, ses« indicateursde résultats» deslycéespublicset privéssous contrat.Ce classement ne limite pas ses critères au taux brutde réussite au bac. Il met en évidence les chances desortirbachelierà l’entrée en2de, et la«valeurajoutée» de chaque établissement. Cette valeur est la diffé‐rence, enpositifou ennégatif, entre le pourcentage debacheliers 2009 et celui qu’on attend de l’établisse‐ment, compte tenu des origines sociales des élèves, deleur âge et de leurs résultats scolaires. Sur les 2 311lycées généraux et technologiques évalués, 1005 affi‐chent une valeur ajoutée positive. Les établissementsles plus prestigieux, comme Henri‐IV ou Louis‐le‐GrandàParis,quiontunrecrutementnational,le lycéeHoche à Versailles ou le lycée du Parc à Lyon ne fontpas ressortir de valeurajoutée. Dans la liste des centlycées les plus performants (toujours en fonction deleur valeur ajoutée), les établissements privés souscontrat occupent 62 places sur les 100 premières. Sur

les 20 premières places, 13 sont occupées par le privé.Autre observation, les départements dits difficiles se classent ho‐norablement. Ainsi, la Seine‐Saint‐Denis est celui qui, avec 7 éta‐blissements, place le plus de lycées parmi les 100 premiers. Plu‐sieurs syndicats ont contesté ce classement jugé « incomplet ».L’UNSA‐Education regrette que les « facteurs lesplus importants»ne soient pas pris en compte, citant lesconditions de fonctionne‐ment, la taille des établissements et des classes, le nombre deboursiers. « Toutes ces donnéesnuanceraient un tableau déséqui‐libré en faveurdesétablissementsprivés qui, à discrétion, choisis‐sentleurclientèle»,estimelafédération.LaLettredel’Education3mai2010

Unecampagne contre l'homophobiedans lesétablissementsscolairesLe ministre de l'éducation nationale, Luc Chatel, vient de lancer une campagne de communication « pour répondre au mal-être des élèves, à leur crainte d'évoquer leur orientation sexuelle et à leur difficulté à vivre un sentiment de différence ». Tous les proviseurs de lycée et les principaux de collège recevront un kit (affiches, cartes mémo) de promotion de Ligne Azur, un dispositif d'écoute téléphonique pour les jeunes qui se posent des questions sur leur identité ou leur orientation sexuelle (0810-20-30-40). « La préven-tion de l'homophobie est, en effet, un véritable enjeu de santé pu-blique, explique l'éducation nationale, compte tenu du nombre préoccupant de tentatives de suicide chez les adolescents qui en sont victimes. » Pour aider les équipes éducatives, le ministère met à disposition sur le site Eduscol.education.fr une brochure intitulée L'Homophobie, savoir et réagir. Martine Laronche Le Monde 20.04.10

Viescolaire:Uneétudedresse un état des lieuxdelapratiquedel’exclusion

Chaque jourde classe,95collégiensoulycéenssontdéfini‐tivementexclusdeleurétablissement,etplusde2000sontécartéstemporairement.Telestle résultatd’une étudesurles exclusions, présentée par Georges Fotinos, inspecteurgénéral honoraire, lorsdesEtats généraux de la sécuritéàl’école, les7 et 8avril,àParis.Concepteurd’unbaromètresurle climatdesétablissements,il aobtenuunchiffretotaldes exclusions par extrapolation des déclarations de 400collègeset lycéespublicsreprésentatifs ‐ iln’existepasderemontéesnationalessurlesujet.Selonlui,«17000jeunessontdéfinitivementexcluschaque annéede leurétablisse‐ment, et plusde 367000pourunouplusieursjours ». Ilressortde l’étudequelesproviseursagissentbeaucoupenfonction de leur parcours personnel : les plus répressifssontanciensconseillersprincipaux d’éducation.Lesmoinsrépressifs, ceux qui ont enseigné en primaire avant deprendreunedirectiond’établissement secondaire.Plusunproviseura d’ancienneté, moins il convoque le conseil dediscipline et moins il exclut. Se dessine par ailleurs unegéographie de l’exclusionqui secalquesurleszonesurbai‐nesoùleslycéesprofessionnelssontplusnombreux.Lalettredel’Education12avril2010

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eRythmesscolaires,laSindelasemainede4jours?

Lacirculairedelarentrée2010prévoitquelescourspourrontreprendrelesamedimatin...sicettemesurerencontrel'adhé‐siondelacommunautééducativeréunieenconseilsd'école.Lerécentrapportdel'Académiedemédecine,trèssévèresurl'écoleàquatrejoursasansdouteeuquelqueeffetpourréin‐terrogercetteaberrationpédagogiqueoùavec140joursd'école,laFrancedétientainsil'annéescolairelapluscourted'Europeet,paradoxalement,l'undesplusgrandsnombresd'heuresdeclasse.

"L'aménagementdelasemainescolairen'estpasencohérenceaveclesconnaissancesdelachronobiologiedel'enfant,etcelaàtouslesniveauxdel'organisation,journée,semaineouannéescolaire",adéclarél'Académiedemédecine,préconisantleretouràuneécolesurcinqjours,untrimestrearticuléautourdeseptsemainesdetravailpourdeuxsemainesdecongés,etlaréductiondescongésd'été.LaLettredel’Education12avril2010

MarieDuru­Bellat, sociologue:"Refuserl’évaluation,c’estlapolitiquedel’autruche"

"L'évaluation,c'estd'abord lechoixde ce qu'onveutévaluer.Il yaunconsensusenFrance pourconsidérerqu'unbon ly‐céesejugeàsesrésultatsaubac",souligneMarieDuru‐Bellat,professeur à Sciences PoParis et sociologue spécialiste desquestions d'éducation,àproposdesindicateursde résultats2009deslycées.

"Apartirde là, l'éducation nationale a raffiné enmettant enavant la notionde valeurajoutée[différence entre lesrésul‐tats réalisésetlesrésultatsattendusen fonctionde la socio‐logie des élèves]. C'est incontestablement un progrès, parceque celamesure l'efficacitéd'unétablissement.Leproblèmeest que l'efficacité intéresse plus les gestionnaires que lesparents, qui se déterminent en fonction d'unpoint de vueindividuel. Certains trouveront que 'le meilleur' pour leurenfant est forcément d'être immergé parmi 'les meilleurs',sans considération pour la performance globale de l'établis‐sement.D'autresserontplusattentifsauclimatrelationneldel'établissement, ne voudront pas, parexemple, inscrire leurenfant dansun lycée 'trèsbon,mais trop dur'.Actuellement,lesindicateurspolarisentsurlebac,doncmettentdansl'om‐brece qu'ilsnemesurentpas.Onpourrait,à côté,avoird'au‐tres critères,comme la qualité des relations entre élèves etprofesseurs. On pourrait aumoins en discuter. En tout cas,même avec lescritèresactuels,il estutiledepouvoircompa‐rer.Refuserl'évaluation,c'estrefuserde voirlesécartsentreétablissements.C'estlapolitiquedel'autruche."LeMonde14avril2010

Page 5: Lettre Express Mai 2010

Qui sont les Français vivant à l’étranger ? HÉLÈNE LAROSE : Près de 1 500 000 Français sont ins-crits dans les consulats à travers le monde. Un chiffre en augmentation régulière, de 3 à 4 % par an ces dix derniè-res années. Mais beaucoup de nos ressortissants ne s’inscrivent pas, ou négligent de renouveler leur inscription ! La moitié sont des binationaux, qui ont construit leur vie et leur famille sur place, mais gardent des liens

avec leur pays d’origine. Puis il y a ceux qui sont envoyés par l’État, ou par

les organisations internationales : diplomates, mili-taires, fonctionnaires internationaux, membres d’ONG ; ainsi que par de grandes sociétés françai-ses, les banques et assurances, etc. Ce sont souvent des familles dont l’expatriation est très encadrée qui ont tendance à vivre entre elles, notamment lorsque les conditions de vie sont difficiles. Viennent ensuite les Français qui travaillent sur place, en contrat local, et qui restent souvent plus longtemps. Et enfin les plus jeunes, de passage, pour des stages ou des échanges universitaires.

Voyez-vous une évolution ? Bien sûr. Elle est révélatrice de la grande mobilité internationale depuis une quinzaine d’années. Du-rant leurs études, les jeunes ont l’occasion de faire

des séjours ou des stages à l’étranger, presque obli-gatoires dans leur cursus. Ils sont plus souvent qu’autrefois bilingues ou trilingues. Au moment d’entrer dans la vie professionnelle, ils n’hésitent pas à aller directement y chercher du travail. Ainsi à Montréal, entre 2004 et 2007, près de 10 000 jeunes Français arrivaient chaque année ! Ceux qui sont envoyés de France par une entreprise deviennent, eux, de moins en moins nombreux : j’ai vu très nettement en Thaïlande, entre 1997 et 2000, le dé-

clin de l’expatriation classique, au profit de recru-

tements locaux. Les sociétés trouvent désormais sur place les compétences nécessaires ; et les jeunes diplômés venant prospecter eux-mêmes sont beau-coup moins exigeants. Leurs conditions d’emploi sont moins confortables et souvent précaires. D’autres aspects ont changé : les voyages étant plus faciles, on rentre plus souvent, là où il se passait quelquefois deux ou trois ans sans revenir en France. En cas de problème de santé, on rapatriait immédiatement, alors qu’il y a maintenant presque partout des structures hospitalières fiables. Et bien sûr, Internet a changé les modes de communica-tion. Quelles sont les difficultés rencontrées par les familles ? La première préoccupation, récurrente, partagée partout, c’est la scolarisation des enfants. L’école française est chère. Certains, même avec des reve-nus moyens, ont des difficultés pour la payer, malgré les systèmes de bourses et de prises en charge. La deuxième difficulté est l’insertion des conjoints de ceux qui travaillent. Ainsi, dans la Silicon Valley, aux États-Unis, les nombreux Français recrutés dans les entreprises

informatiques se heurtent à ce double problème : malgré des salaires qui peuvent apparaître mirobolants, et une belle qualité de vie, ils sont confrontés aux difficultés, voire à l’ impossibil i té pour leurs compa-gnes d’obtenir l’au-torisation de tra-vailler, ainsi qu’à la cherté des loyers, des frais de scolarité et de santé. Depuis vingt ans, les

associations d’accueil se sont développées et ac-compagnent les nouveaux arrivants pour les ques-tions pratiques : plus les conditions de vie sont difficiles, plus la solidarité de la communauté française est grande. Dans les capitales occidenta-les, on est malheureusement plus individualiste.

Quelles sont les conditions qui permettent une bonne insertion ?

Le premier secret pour être heureux à l’étranger, c’est la curiosité envers le pays d’accueil, et l’envie de connaître les autres ! Il faut se faire un peu ca-méléon, et respecter les règles de vie locales : dans certains pays d’Asie, par exemple, même par 40 °C, une femme ne se présente pas jambes nues dans son milieu professionnel ; et on ne se met pas en colère, quelle que soit la situation ! Les Asiatiques sont choqués par ce qu’ils considèrent comme du laisser-

aller de la part des Français. Aux États-Unis, on leur reproche souvent leur arrogance, un certain mépris pour la culture et les modes de vie locaux… RECUEILLI PAR G. DE LA B. La Croix 14 avril 2010

FÉDÉRATION DES ASSOCIATIONS DE PARENTS D'ÉLÈVES DES ÉTABLISSEMENTS D'ENSEIGNEMENT FRANÇAIS À L'ÉTRANGER

Lettre Express FAPEE Mai 2010- 5

Hélène Larose, consule auprès de lʼambassade de France à Rome

« La première préoccupation, c’est la scolarisation des enfants »

Orientation78,2 % des bacheliers poursuivent dans l’enseignement supérieur

En 2008-2009, près de quatre bache-liers sur cinq (78,2 %, soit 405 520 élèves) ont débuté des études supé-rieures, explique le ministère de l’en-seignement supérieur dans une Note d’information publiée en mars. Parmi ceux-ci, 43,5 % s’inscrivent à l’univer-sité, 25 % rejoignent une section de techniciens supérieurs (STS), 11 % intègrent un IUT et 10 % une classe prépara to i re aux grandes éco les (CPGE). A l’université, les bacheliers généraux prédominent (53 %). Les titulaires d’un bac ES représentent 47,5 % des effectifs en droit et scien-ces politiques, et 53 % en économie, gestion, administration économique et sociale (AES). Les bacheliers L sont logiquement plus présents en filières littéraires mais leur proportion y a diminué entre 2000 et 2008, passant de 47 % à 43 %. Les nouveaux bache-liers S représentent, eux, 94,4 % des étudiants en médecine et en pharma-cie. Concernant les IUT, « les bache-liers généraux restent très largement prioritaires dans leur recrutement », ajoute l’étude. Parmi les 44 850 nou-veaux bacheliers inscrits dans ces établissements, on compte 67,4 % de bacheliers scientifiques dans les IUT dédiés à l’industrie et 40,3 % de ba-cheliers économiques dans le tertiaire. Enfin, les CPGE ont accueilli 40 340 nouveaux bacheliers à la rentrée 2008.

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