lettre - bienvenue sur le site du centre de formation et d ... · créée en 2008, la direction de...

Lettresauveteursaux

n°12 Mai 2011

Chers amis,Nous avons travaillé ensemble à l’élaboration de ce plan d’actions fin 2007. Il s’agissait de définir les grandes orientations de l’évolution de la SNSM à moyen terme. Deux années après le début de mon mandat de président, je vous proposais alors le double constat suivant sur les forces et les fragilités de notre association :

Edito

1Lettre aux sauveteurs • numero 12 • Mai 2011'

• Nous avons développé, au cours des trente dernières années, un superbe patrimoine d’organisation et de moyens dédiés au sauvetage au large et sur le littoral qui fait de nous – et, de loin – le premier intervenant au titre du secours en mer au large comme sur le littoral ;

• Mais la fragilité de notre projet associatif est aujourd’hui la conséquence d’une exigence croissante de sécurité et de qualité qui pèse de plus en plus sur nos bénévoles et sur leur disponibilité. Il nous faut donc travailler sur la consolidation du lien des bénévoles avec notre projet associatif ;

C’est ce dernier point qui est devenu l’objectif prioritaire de notre action et c’est dans cette perspective qu’est né le plan d’actions CAP 2010 que nous avons décidé ensemble de mettre en œuvre lors de notre Assemblée Générale 2008. Légèrement amendé lors de notre AG 2010, il reste aujourd’hui notre fi l directeur commun sous l’appellation de CAP 2010+. Nous le déclinons en dix grands domaines d’actions dont je vous présente ici l’avancement. Vous pourrez constater que, si nous avons progressé, beaucoup reste encore à faire. Dans la phase de concertation qui avait précédé en 2007

la décision de mise en œuvre de CAP 2010, vous aviez accompagné votre approbation de plusieurs messages très clairs qui sont depuis lors restés mes repères dans l’action : « Merci de nous avoir consultés et tenez-nous au courant de l’avancement de votre action ! » ; « Préservez

notre espace d’initiative locale. Il est un élément essentiel de notre motivation ! » ; « Contrôlez scrupuleusement les dépenses, mais agissez avec détermination ! ».

Notre cheminement n’est pas toujours un long fl euve tranquille, mais j’espère que ce bilan vous convaincra que nous sommes sur la bonne voie. En préservant la place déterminante de notre association dans l’organisation des secours en mer, notre

objectif est bien que le bénévole de demain ait toujours envie de rejoindre et de rester au sein

de la SNSM. Une SNSM forte et prête à affronter le XXIe siècle ; une SNSM fi dèle à ses valeurs ; une

SNSM au sein de laquelle il continuera à trouver ce quelque chose qui est un mélange de fi erté, de sens, de passion pour la mer et d’amitié que l’on ne trouve nulle part ailleurs.

<< Travailler sur la consolidation du lien des bénévoles avec notre projet associatif >>

Yves LaganePrésident des Sauveteurs en Mer - SNSM


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Bilan CAP 2010+

1Poursuivre la modernisation de nos moyens de

sauvetage pour préserver notre efficacité et

mettre à la disposition de nos sauveteurs des

moyens modernes et performants.

Il n’est bien sûr pas question de lever le pied sur ce point qui pèse le plus lourd dans nos budgets. Nous consacrons chaque année entre 5 et 6 millions d’euros à la modernisation de notre fl otte avec les précieux soutiens de l’État et des collectivités territoriales (régions, départements et communes) et privés. C’est ainsi que nous avons continué chaque année à mettre en service de quatre à six nouvelles vedettes et à réaliser entre six et dix modernisations carénages à mi-vie. Nous avons élaboré puis commencé à mettre une politique d’équipement systématique en pneumatiques semi-rigides. Nous avons enfi n fait un effort particulier sur les moyens des centres de formation et d’intervention.

Actuellement, notre effort porte en priorité sur les V2 NG. Temporairement retardés par la mise en liquidation du chantier SIBIRIL, nous sommes en train de nous réorganiser pour essayer de préserver nos engagements initiaux pour les unités prévues en 2012.

Les diffi cultés de jeunesse de notre programme de pneumatiques semi-rigides sont à présent, je l’espère, derrière nous. Notre objectif prioritaire est aujourd’hui de bien mettre sur les rails le successeur de notre canot tous temps pour être au rendez-vous de ses premiers essais en mer fi n 2012.

2 Redéfi nir et approvisionner des équipements

individuels des sauveteurs embarqués et nageurs-

sauveteurs plus confortables, sûrs et performants.

C’est l’effort majeur que nous avons conduit avec le soutien de l’entreprise, puis de la fondation TOTAL sur les années 2008 à 2010. Nous avons ainsi mis en place en peu de temps une organisation qui nous a permis d’expérimenter, de spécifier, d’acheter, d’approvisionner, de distribuer et de stocker ces nouveaux équipements. Ce programme s’achèvera

en 2011. Il nous revient à présent de nous approprier ces nouvelles méthodes de travail et de les faire nôtres. Nous travaillons actuellement à l’évolution de notre partenariat avec la fondation TOTAL dans les années à venir que nous cherchons à orienter dans le domaine de la formation au sauvetage (cf. ci-dessous).

3 Le développement d’un soutien « formation au

sauvetage » au service des présidents de stations

de sauvetage et directeurs des centres de

formation et d’intervention.

C’est sans doute le volet le plus emblématique de CAP 2010+. Nous détenons au sein de la SNSM une expertise considérable dans tous les domaines du sauvetage en mer. Elle est toutefois disséminée aujourd’hui au sein de nos 230 stations et 32 centres de formation. La mission confi ée à notre toute nouvelle direction de la formation au sauvetage est de rassembler cette expertise et de la mettre à la disposition de tous les responsables des stations

et CFI pour leur permettre de mieux garantir les qualifi cations de leurs sauveteurs à tous ceux qui sont susceptibles de nous demander des comptes.

Constituée il y a deux années, autour d’une petite équipe de trois personnes, la direction de la formation instaure une stratégie qui met principalement l’accent sur la formation d’un réseau de plusieurs centaines de formateurs

bénévoles qui, eux-mêmes, seront les principaux relais de formation vers les stations ou centres

de formation. Elle monte désormais en puissance :

• En prenant à son niveau la responsabilité d’entretenir et de mettre en œuvre le référentiel des stages nationaux ou régionaux de formation déjà existant pour sauveteurs embarqués ou nageurs-sauveteurs ;

• En créant de nouveaux référentiels de formation dans six domaines d’actions du sauvetage que nous avons jugés prioritaires : les premiers secours d’urgence adaptés au milieu maritime, la conduite nautique en sécurité des vedettes et semi-rigides, la conduite des opérations de sauvetage, les nageurs de bord embarqués, la conduite et la maintenance des ensembles énergie/propulsion de nos canots et vedettes, la sécurité à bord ;

• En installant cette année le pôle national de formation au sauvetage de Saint-Nazaire que nous dotons de moyens dédiés

<< 5 à 6 M€ consacrés chaque année à la modernisation de notre flotte >>


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à la formation et d’un simulateur de conduite d’opérations de sauvetage. Nous préparons pour l’année 2012 l’ouverture d’un centre régional de formation pour la Méditerranée à Saint-Mandrier ;

• En accompagnant avec les inspecteurs la mise en service au sein des stations du Recueil de Qualifi cations des Sauveteurs Embarqués (RQSE).

Créée en 2008, la direction de la formation est dotée en 2011 d’un budget de 1,4 k€, stable par rapport à celui de 2010 (dont 0,8 consacrés aux investissements). Elle atteindra en cours d’année l’objectif de cinq permanents que nous lui avions assigné. Elle est désormais appelée à jouer un rôle croissant et de premier plan au service des stations et centres de formation. Nous nous attachons pour cela à mobiliser plusieurs partenaires, dont la fondation TOTAL, pour nous accompagner dans ce projet très structurant

pour le futur de la SNSM.

4 Adapter notre organisation de

formation et de gestion des nageurs-

sauveteurs à une demande croissante et

aux exigences nouvelles de disponibilité qui pèsent

sur nos formateurs bénévoles.

Ces évolutions, que nous pressentions il y a quatre ans, se sont depuis lors largement confi rmées, qu’il s’agisse des conséquences de la réorganisation de la formation aux premiers secours par la Sécurité Civile ou de la demande croissante des maires du littoral. Dans cette perspective, il était important d’améliorer les conditions d’engagement de nos formateurs bénévoles des CFI. C’est ainsi que nous nous attachons chaque année à moderniser les infrastructures de deux à trois centres, à créer un nouveau site de CFI et que nous avons mis l’accent sur les équipements nautiques et individuels mentionnés plus haut.

Nous travaillons actuellement à la restructuration de notre activité en deux domaines répondant à deux logiques d’intervention distinctes : la formation au sein de nos trente-deux CFI ; la consolidation de notre relation avec les élus du littoral au profi t desquels nous cherchons à développer une prestation de service plus globale incluant l’équipement de leurs postes de secours.

Nous avons progressé, mais je reste convaincu qu’il nous faudra aller encore plus loin dans l’avenir pour mieux assister les formateurs bénévoles des CFI.

<< nous nous attachons chaque année à moderniser les infrastructures de 2 à 3 centres >>


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5 L’amélioration de notre organisation

de soutien logistique et technique

aux stations de sauvetage et centres

de formation.

La SNSM s’est développée depuis sa création autour d’un principe qui laissait un très large espace d’initiative aux bénévoles des stations et CFI. Ceci lui permettait de vivre avec une faible structure de soutien central. L’exigence croissante de qualifi cation, de transparence et de formalisme dans notre gestion et enfi n d’expertises, notamment dans les domaines logistiques et techniques, font peser une charge de plus en plus importante sur la disponibilité des bénévoles.

Nous avons encore – et j’en suis bien conscient – de gros efforts à fournir pour répondre mieux à l’attente des stations et CFI dans les domaines logistiques et techniques. Le directeur général technique a reçu mandat de nous proposer à court terme une politique de soutien technique et logistique plus réactive et mieux adaptée à vos besoins actuels : celle-ci abordera la nécessaire mise en cohérence des sites logistiques et techniques de Palavas, Osny et du CERO, qui restera implanté à Saint-Malo. Ce dossier est un chantier important pour la SNSM en 2011 et 2012.

6 L’amélioration de notre organisation de soutien

administratif aux stations et centres de formation :

Sauv@mer et la suite.

Nous avons consenti avec détermination depuis plusieurs années un effort important et continu pour développer un système de communication interne et de travail collaboratif que nous avons

progressivement appelé « sauv@mer » : création d’une messagerie interne SNSM en 2007 ; mise en service d’un système comptable commun développé autour du logiciel SAGE en 2008, puis développement progressif des fonctionnalités de sauv@mer.

Un premier lot de modules a été mis en service sur les années 2010/2011 : gestion des

bénévoles (listes d’équipages, formateurs des CFI, récompenses, formations/qualifi cations, postes de

responsabilités...), gestion des dons et des donateurs, rapports d’activités, affectation des nageurs-sauveteurs…

Ces mises en service sont lourdes et vous avez été nombreux à vous impliquer dans les multiples actions de formation qui ont dû les accompagner. Un premier train de mesures correctives sera bientôt entrepris pour tenir compte des observations que vous avez pu faire à l’expérience de l’utilisation de ces nouveaux outils. Il me semble que le plus dur est maintenant derrière nous.

Nous préparons dès maintenant la mise en service du second lot de modules de sauv@mer sur 2011/2012 : articles de promotion, stocks logistiques du CERO, conventions avec les mairies, assurances de la fl otte et de nos infrastructures, suivi de l’état de nos embarcations et de leurs plans de maintenance…

Lorsque nous aurons un peu plus d’expérience dans l’exploitation de sauv@mer, il nous faudra analyser la pertinence d’un éventuel soutien administratif complémentaire au niveau départemental ou régional. Notre objectif reste de pouvoir diminuer au maximum le temps d’engagement consacré par nos bénévoles à des tâches fastidieuses de soutien administratif.

<< diminuer au maximum le temps consacré aux tâches administratives >>


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7 L’amélioration de la gestion de notre trésorerie

et notre organisation commune de pilotage et

de contrôle de l’exécution de notre budget.

Nous avons beaucoup fait dans ces deux domaines au cours des dernières années : mise en place du pool de trésorerie, création des Contrats et du Plan d’Épargne Projets (CP et PEP), mise en service du logiciel commun de comptabilité SAGE, défi nition d’un modèle de gestion, publication du rapport d’activité et de « l’essentiel », destiné à assurer l’information la plus transparente possible sur notre gestion et l’affectation de nos ressources, tant en interne que vers nos partenaires extérieurs. Il nous reste encore néanmoins beaucoup à faire ensemble à court terme (2011/2012) sur ce volet d’action prioritaire pour consolider notre crédibilité. En dépit d’une situation globale de trésorerie saine au niveau de l’association, l’insuffi sance de fonds de roulement de trésorerie nécessaire pour fi nancer les dépenses de fonctionnement et d’investissement assurées par la direction de la SNSM contribue à entretenir la réputation d’une SNSM « mauvais payeur ». Par ailleurs, il nous faut compléter nos efforts pour un suivi encore plus rigoureux de notre comptabilité par la mise en service d’une véritable organisation de contrôle de gestion en temps réel. Dans un environnement qui nous impose toujours plus de transparence et de rigueur, ces efforts sont essentiels pour notre crédibilité, tant vis-à-vis de nos fournisseurs que de nos partenaires publics ou privés.

8 Le repositionnement de notre image auprès du

public et le développement de notre capacité

à dégager des ressources.

C’est dans cette perspective que nous avons restructuré en 2009 notre direction du Développement et de la Communication (DEC). Nous avons depuis lors élaboré et mis en œuvre à notre initiative en 2010 une première campagne nationale de communication dont les objectifs prioritaires ont été de promouvoir notre statut d’association de droit privé, mobilisant des bénévoles et faisant appel à la générosité du public. Les premiers résultats sur la perception du public sont très encourageants ; ils vous seront communiqués. Nous renouvellerons en 2011 une campagne identique avec un fort soutien des partenaires médias.

S’agissant du développement de la ressource, nous structurons tous nos partenariats privés sur le modèle de ce que nous avons construit avec TOTAL, de manière à leur donner une visibilité sur une collaboration dans la durée.

Parallèlement, le service DEC se mobilise à votre service pour améliorer sa capacité à mieux vous accompagner localement dans vos opérations de communication et de développement de votre ressource.

Je dois enfi n mentionner les efforts importants réalisés avec le concours de notre nouveau vice-président chargé des collectivités territoriales pour essayer de construire de la même manière avec elles des partenariats sur le long terme. Les premiers résultats sont là.

9 L’amélioration des conditions de l’engagement

bénévole au sein de la SNSM.

C’est l’objectif assigné à la nouvelle Commission Consultative des Bénévoles mise en place à titre

expérimental par notre Conseil d’Administration au mois de septembre dernier. Ses travaux ont commencé, toujours dans l’esprit de chercher à consolider le lien à venir des bénévoles avec la SNSM en essayant de répondre au mieux à leurs attentes : valorisation personnelle au travers d’un parcours qualifi ant, sens, reconnaissance, amitié, mer… Nous avions mis en service la Charte du bénévole de la SNSM et les stages de partage d’expérience pour responsables bénévoles (IFEX). La commission consultative des bénévoles travaille aujourd’hui sur des sujets tels que le parcours du bénévole responsable au sein de la SNSM, la commission de déontologie ou d’arbitrage des confl its internes, la défi nition du bénévole SNSM (qui est bénévole au sein de la SNSM ?). Deux chantiers sont par ailleurs en cours de fi nalisation sous l’impulsion de la CCB : l’attribution à chacun des bénévoles identifi és de la SNSM d’une carte de service et d’un exemplaire du magazine SAUVETAGE.

10 La formalisation de notre mission

« Prévention auprès du public » : Mer en

Sécurité.

C’est une de nos trois missions statutaires. Notre légitimité à la mettre en œuvre est reconnue. Notre effi cacité dans ce projet peut

être améliorée. Vous êtes en effet nombreux à y consacrer beaucoup d’énergie au sein des

stations et CFI et, dans le même temps, à regretter l’impact modeste d’une action qui pourrait être un vecteur

important de notre image auprès du public.

C’est la raison pour laquelle nous développons actuellement une nouvelle organisation que nous appelons « Mer en Sécurité » qui va se décliner en deux volets : des actions de prévention classique structurées en modules d’évènements que nous allons construire ensemble et proposer aux stations et CFI ; une démarche de progrès permanente avec tous les acteurs concernés par la sécurité de la personne exposée à la mer, dans l’esprit des forums « Mer en Sécurité » que nous organisons depuis trois ans.

Yves LaganePrésident des Sauveteurs en Mer - SNSM

<< assurer l’information la plus transparente possible sur notre gestion >>



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Cet équipement spécifi que comprend des combinaisons isothermes pour tous les nageurs de bord (SNB1 et SNB2) et des gilets

stabilisateurs pour les nageurs de bord de niveau 2 (SNB2).

Les combinaisons isothermes proposées par nombre de fournisseurs ont été essayées courant 2010 dans plusieurs stations pilotes par les sauveteurs nageurs de bord eux-mêmes : Urville-Nacqueville, Pornichet à deux reprises, l’Ile d’Yeu, Honfl eur et Dieppe. Les gilets stabilisateurs n’avaient pas encore fait l’objet d’essais comparatifs.

Objectifs des essais comparatifs à La Ciotat :• Pour les combinaisons isothermes : fi naliser la sélection des

équipements. Deux fournisseurs restent en compétition à la suite des essais précédents : Beuchat et Aquatis. Il faut également tenir compte des différences de climat entre ce que nous avions appelé « les mers froides » (Manche, Atlantique, St Pierre et Miquelon) et « les mers chaudes » (Méditerranée, autres DOM/TOM).

• Pour les gilets stabilisateurs : sélectionner le gilet lui-même ainsi que tout le matériel associé au gilet. Deux fournisseurs sont présélectionnés pour le gilet stabilisateur : Beuchat et Scubapro. Trois fournisseurs sont présélectionnés pour le détendeur : Beuchat, Aqualung et Scubapro.

Participants :• Philippe Peyrusse et Olivier Testue de la station

de La Ciotat,

• Guy Plotton de la station du Havre,

• Alain Auriemma et Jean-Noël Huvelle de la station de Bandol,

• Stéphane Garnier de la Direction Formation,

• Benjamin Serfati, Vincent Roques et Pierre Guyonnet du projet Sauveteurs 2010.

Déroulement : Ils se déroulent à partir du bateau du club « Plongée passion ». Les briefi ngs et débriefi ngs se tiennent dans les locaux du club.

Trois plongées ont été faites pour que chaque palanquée puisse essayer les différentes combinaisons isothermes et gilets stabilisateurs avec leurs équipements associés. Les plongées ont été successivement consacrées à :

• la reconnaissance de la zone de travail ;

• des exercices de remontée assistée ;

• des évolutions en zones étroites.

Équipement des sauveteurs nageurs de bord des niveaux 1 & 2 (SNB1 et SNB2)

Projets Sauveteurs 2010

Essais les

28 février et

1er mars à La

Ciotat au pied du

Bec de l’Aigle

L’équipement individuel spécifique des nageurs sauveteurs de bord (SNB) est inscrit au programme des projets Sauveteurs 2010+ en cours de réalisation grâce au financement de la Fondation Total.


Equipement Nombre Attribution Mois prévus pour la distribution des équipements en 2011 en stations, aux CFI et au Pôle national de formation

Avril Mai Juin Juill. Août Sept. 0ct. Nov. Déc.(3)

JVN (IL) 75 V1 + V2 + PNF EC (1)

Recueil de naufragés (2)

1240 pièces en tout

SE = toutes embarcations

VHF étanche 1400 pièces Equipages SE

Simulateur Un ensemble PNF St Nazaire

Casque Gath 600 SNB 1 + SNB 2

Lampe front. 1400 Equipages SE

SR 6 2 Ajacc.+Porto Vecc. Ajaccio Porto

Intercom/VHF 1400 Equipages SE

Casque Gecko 1600 Equipages SE

Marine jet 14 CFI non dotés

IRB 66 CFI (64) + PNF (2)

Tenue sèche 640 Equipages SR

Combi. isoth. 1200 SNB 1 + SNB 2

Gilet Stab. 300 SNB 2 (fi n stage)

JVN (IL) (4) 40 CTT

Moto pompe 50 Selon besoin

Commandes passées

(1) EC = En cours - (2) Equipement de recueil de naufragés = barquette Spencer + fi let Marcus + plan dur Laerdal + collier cervical + "rescue tube" - (3) Décembre, avec un potentiel de glissement en 2012. - (4) A confi rmer

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Conclusions :La sélection de la combinaison isotherme Beuchat dans sa

version humide fait l’unanimité. Les aménagements à demander au fournisseur sont clairs. Les couleurs devront être « orange fl uorescent » pour le corps de la combinaison et « jaune fl uorescent pour la capuche ». Des bandes Solas réfl échissantes seront ajoutées sur la capuche et sur les épaules dans des zones non masquées par le gilet stabilisateur. Les protections anti-usures des genoux, coudes et fessiers devront être agrandies. Une fermeture éclair et un manchon canadien seront ajoutés sur les manches. La poche sur la cuisse devra être munie d’un souffl et et comporter un anneau D à l’intérieur de celle-ci.

Le gilet stabilisateur préféré des testeurs est le gilet Beuchat. Les parties visibles du gilet seront de couleur orange. Des bandes réfl échissantes seront ajoutées sur la Stab.

Les équipements associés sélectionnés sont les suivants :

• détendeur + octopus Aqualung ;• combi fl ash Jotron ;• dévidoir pour fi l d’Ariane de 30 m ;• parachute de palier houssable plus lest ;• timer en console ;• table de plongée MT 92 ;• collier technique ;• trousse de survie ; couteau avec coupe ligne ;• 2 cyalumes.

Modalités de mise à disposition des équipements des SNB1 et SNB2 :Combinaisons isothermes

Comme précisé par notre note d’information du 5 mars 2011 aux Présidents des stations, les combinaisons seront livrées à raison de 3 lots par moyen nautique. À la suite des nombreux essais qui se sont conclus à La Ciotat, le lot « mers chaudes » comprendra une combinaison Beuchat humide de 5 mm plus un shorty. Le lot « mers froides » comprendra une combinaison Beuchat humide de 7 mm.

Les délais de réalisation sont de l’ordre de 6 mois après l’approbation d’un prototype comportant tous les aménagements demandés (ce qui est en cours). Les combinaisons devraient être mises à disposition des stations à l’automne 2011.

Gilets stabilisateurs

Un gilet stabilisateur tout équipé sera délivré à chaque sauveteur nageur de bord de niveau 2 à l’issue de son s t a g e d e fo r m a t i o n /qualifi cation.

Livraison des équipements - Point à fin avril 2011



Tout commence un beau matin venté au poste SNSM de Gruissan. Robert, Jo et Denis s'y retrouvent et embarquent en voiture (merci Chantal) pour rallier la gare de Narbonne. Conditions météo au top : tramontane force 7 et température glaciale sur le quai. Nous avons d'ailleurs failli annuler ce voyage dans la mesure où Denis a oublié son bonnet tagué SNSM. Par chance Robert, toujours prévenant, est en mesure de lui en prêter un.

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La vedette de 2e cl de nouvelle génération par la station de Gruissan

À la découverte de…

Après quelques heures de voyage, la disparition du soleil dès Montpellier franchi, un passage éclair par le métro parisien et de studieux instants pendant lesquels nos deux mécanos étudient l'ensemble des opérations à effectuer, nous débarquons en terre de Bretagne.

Nous y sommes accueillis par une belle météo avec un vent nul et une température bien plus clémente que celle de Gruissan le matin même, ainsi que par notre guide, Alain Becaert, du service technique de la SNSM. Il se charge dans un premier temps de notre transbordement jusqu'à Roscoff et nous accompagne pour le reste de notre court séjour.

C'est le soir même que nous ferons notre première rencontre lointaine avec "Notre Dame des Auzils III". Lointaine, car cette dernière est amarrée à couple d'un coquilleur, tous deux situés à une quinzaine de mètres en contrebas de notre position.

Repas, dodo, petit déjeuner…

Puis, direction le port pour nos premiers contacts physiques avec la SNS 202.

À bord :Rapide visite de la timonerie et descente directe vers le cœur du dispositif (aux dires des mécanos), la salle des machines.

Aïe la tête ! Même Denis ne peut s'y tenir debout, c'est vous dire...

Pour le reste, la salle des machines, le local des caisses à gasoil et le local naufragé, qui nous sont présentés en détail par une équipe du chantier Sibiril (chantier de construction), sont très bien agencés. Tout y est repéré par des marquages frappés sur des plaques inox, de nombreux espaces de rangement et équipets sont présents et occupent ainsi tous les espaces utilisables.

L'arrivée de l'électronicien à bord va alors obliger une scission de notre équipe : les mécanos restent à la machine et Denis monte à la timonerie.

Lui sont alors succinctement présentés les matériels de navigation, de transmission, de positionnement et de recherche du bord : sondeur, radar (dernier modèle) avec prise en compte des cibles


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AIS et ARPA, cartographie informatique sous logiciel MaxSea, 2 radios VHF fixes dont une couplée AIS, VHF portable, radiogoniomètre… Tout cela accompagné de la même quantité de livres de chevet sans trop d'images, en somme de quoi s'occuper un peu lors des soirées d'hiver.

Pendant ce temps, Robert et Jo sont sortis de la machine et ont entamé un tour des équipements extérieurs de la vedette tout comme ils ont commencé la mise en œuvre des procédures incendie et assèchement.

Midi est largement dépassé lorsque nous en terminons avec le programme de cette matinée et il reste bien du travail à faire avant d'effectuer nos premiers essais en mer.

Parole du "Gaulois", marin Roscovite : « Tu vois mon gars, quand l'eau est verte comme ça ici, ça veut dire qu'il va pas faire bon à la mer d'ici à quelques heures... » (ce qui, somme toute, nous arrange).

Intermède :C'est bien plus compliqué de prendre la mer en Bretagne que par chez nous avec cette idée qu'ils ont de la vider et de la remplir plusieurs fois par jour.

J'en avais bien quelques souvenirs, Maman est bretonne de pas très loin, et à la réfl exion, je pense que c'est un truc qu'ils ont inventé pour attirer les touristes...

À bord :Début d'après-midi humide et froid. Le vent a même enfi n fait son entrée...

Et suite de notre découverte de la SNS 202 avec fi n de la procédure incendie (motopompe) et des procédures de mouillage, de mise en œuvre de la barre franche et du zodiac.

L'inventaire complet des équipements est la dernière activité à laquelle nous nous livrons à quai.

Vient alors le moment tant attendu : les essais à la mer avec, à la barre de la vedette, "le Gaulois", charismatique et sympathique personnage.

Sensations encore bien inhabituelles pour le bout d'équipage gruissanais :

• on se sent haut sur l'eau et bien proche à la fois vu la vitesse à laquelle on voit arriver les vagues, du fait de la situation très avancée de la timonerie ;

• confort (ben si, on a tout de même testé les sièges) et silence sont au rendez-vous ;

• vitesse de déplacement bien supérieure à celle de la 119 comme de la 117 (24,5 nœuds lors de notre essai).

Sensations bien plus habituelles de not’ bout d'équipage :

• puissance des moteurs, maniabilité et motricité sont au rendez-vous ;

• passage dans la mer "effi cace" et navigation par mer de travers "confortable", certainement du fait de la largeur importante de cette vedette, par houle de 2,5 à 3 mètres et vent 5/6.

En conclusion, un essai bien satisfaisant vu les conditions de mer même si nous sommes désormais plus qu'impatients de réaliser ces mêmes essais en Méditerranée avec nos vagues serrées et cassantes.

Un bateau bien agencé, optimisé pour le travail à la mer et une véritable usine à gaz en ce qui concerne l'électronique embarquée.

Fin d'une journée dont nous sortons avec de nombreuses informations et la tête bien "confi te".

Repas, dodo, petit déjeuner…

Sans oublier un dernier regard sur "Notre Dame des Auzils III" revenue à proximité du chantier et au mouillage dans la Penzé (fl euve côtier du Léon).

Enfi n, route touristique jusqu'à Morlaix où la SNCF doit nous mener jusqu'à nos pénates gruissanaises...

SNS 202, Jo, Denis, Robert

La SNS 202 au mouillageQuelques chiffres à propos de la SNS 202 :• 2 moteurs Boni Sisu 410 chevaux ;

• déjaugeage à 17,5 noeuds / 1800 tours ;

• 0 à 24 noeuds en 48 secondes ;

• autonomie de 10 heures à 1800 tours soit environ 190 milles nautiques (donnée très théorique puisque fonction du travail à accomplir et des conditions de mer).



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Nos canots et vedettes de sauvetage ne sont pas des remorqueurs. Cependant, 75 % des opérations se terminent par un remorquage.

C’est dire toute l’importance de cette manœuvre, qui peut se révéler délicate, surtout par mauvaise mer, comme l’ont montré encore récemment plusieurs exemples. Il a paru utile, à cette occasion, de rappeler quelques vieux principes, qui viennent compléter les informations contenues dans le « Guide du remorquage », auquel il convient aussi de se reporter.

Cette manœuvre peut se dérouler sans grande diffi culté par temps calme, et de jour. Cependant, dès que la situation se complique un peu, elle demande « des bras », et il est toujours souhaitable d’avoir son équipage au complet pour l’entreprendre. À cet égard, l’expérience montre qu’il peut être très utile, lorsque la météo le permet, de faire passer un ou deux équipiers sur le remorqué pour installer convenablement la remorque, et aider des skippers peu expérimentés dans les manœuvres ultérieures (mise à couple pour entrée au port…).

La manœuvre de passage de la touline (ou du lance-amarre) à un navire en dérive est habituellement rendue plus sûre et plus facile par une présentation du canot au vent du remorqué, avec une pointe d’environ 30° ; la ligne est passée lorsque l’arrière du remorqueur est à hauteur de l’avant du remorqué. Le remorqueur s’étale sur l’avant du remorqué à un cap sensiblement identique, pendant que la remorque est fi lée.

Passer une remorque à un navire au mouillage peut être beaucoup plus délicat, surtout s’il y a du courant, dont il faudra

alors tenir le plus grand compte, pour adapter la manœuvre de présentation, et la tenue de poste à proximité pendant le passage de la remorque.

On observe souvent la rupture des taquets servant au remorquage, sur la plage avant du remorqué. Ils sont sans aucun doute d’un trop faible échantillonnage sur les navires de plaisance. C’est une raison supplémentaire pour éviter les à-coups qui produisent de très fortes surtensions. Ceci est obtenu grâce à l’élasticité des remorques en nylon (ou équivalent), et aussi en alourdissant l’attelage ; dans l’idéal, une remorque, surtout par forte mer, ne devrait pas sortir de l’eau. Cet alourdissement peut être obtenu en augmentant la longueur de remorque (ne pas hésiter à fi ler 150 m, 200 m ou plus, selon la longueur disponible, l’état de la mer et la taille du remorqué),

et/ou en y adjoignant un poids supplémentaire, parfois un pneu, ou mieux, une chaîne de fort calibre, amarrée en son milieu (penser à la manœuvre de largage et récupération de la remorque notamment si la météo s’est détériorée). Une excellente solution consiste aussi à frapper la remorque sur la chaîne de mouillage du remorqué (par exemple sur l’organeau de l’ancre, au besoin en laissant

celle-ci maillée), et à lui faire fi ler une longueur conséquente. On peut aussi utiliser une remorque

déjà gréée en son extrémité avec quelques mètres (jusqu’à une dizaine) d’une chaîne de bon calibre

terminée par un œil facile à capeler sur un taquet ou un biton (chaîne passant par un chaumard ou un davier). Par ce moyen,

Le remorquage, une affaire parfois délicate

<< il convient de surveiller attentivement et en permanence le comportement du remorqué >>


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Barème de l'indemnité kilométrique :Le calcul de l'indemnité kilométrique se fait sur base de barème fi scal général publié annuellement. Cependant , il est limité comme suit :

• à la puissance fi scale de 6 CV pour les autos, soit :

- 0,536 € par km pour la tranche de 0 à 5 000 km parcourus annuellement,

- puis 0,301 € par km pour la tranche de 5 000 à 20 000 km parcourus dans la même année calendaire.

• à la puissance fi scale de 5 CV pour les motos, soit :

- 0,378 € par km jusqu'à 3 000 km annuels,

- puis 0,066 € par km au-delà de 3 000 et jusqu'à 6 000 km,

- puis 0,222 € par km au-delà de 6 000 km parcourus dans la même année calendaire.

Rappel des règles fiscales :LES REMBOURSEMENTS NE PEUVENT S'EFFECTUER QUE SUR PRODUCTION DES JUSTIFICATIFS :

• factures acquittées pour les frais d'hebergement et de restauration,

• déta i ls des d istances parcourues pour l'indemnité kilométrique précisant notamment : la date, la description de la mission, la d i s t a n c e s p é c i f i q u e parcourue…

L'ABANDON DE FRAIS :

• sous forme de note de frais avec justificatifs (c'est impératif) avec validation du t ra i tement comptable (remboursement des frais par chèque bancaire ou virement et versement d'un don, équivalent ou simple écriture comptable Charge/Produit).

• pour les frais kilométriques, la règle est la suivante :

- le remboursement est effectué à hauteur du barème de remboursement applicable aux associations, soit pour l'année fiscale 2010, un montant par km de 0,299 €.

- le détail des kilomètres effectués pour chaque déplacement, avec la raison de la mission, doit être donné.

Les abandons de Frais font l'objet d'un reçu fi scal qui ne peut être émis qu'après un contrôle strict des procédures et des règles. Le reçu est impérativement signé par le Président de la SNSM.

Frais d'hébergement et de restauration, barème en vigueurÀ compter du 1er janvier 2011, sur production des justificatifs, le remboursement des frais d'hébergement et de restauration est plafonné à 85 € pour une nuit d'hôtel (petit déjeuner inclus) et 25 € par repas.

Frais d'hébergemeet de restauration, barè

r du 1er janvier 2011, sur produc

me en viguement

barèm

on évite aussi les problèmes de rupture dus à un ragage excessif de la remorque ; sinon, celle-ci doit être garnie côté remorqué.

La longueur de la remorque doit aussi être réglée en fonction de la période de la houle, pour éviter les à-coups éventuels. S’il est nécessaire de faire ajut pour obtenir une bonne longueur, penser à utiliser des nœuds adaptés, qui pourront se défaire après avoir été mis sous forte tension ; ceci évitera d’être obligé de couper la remorque à la récupération.

L’amarrage de la remorque sur le remorqué doit évidemment utiliser un point très solide du navire : taquet ou piton de remorquage, bitte d’amarrage, guindeau, pied de mât (pour les mâts posés sur la quille), winch. Il est très souvent nécessaire de constituer une patte d’oie à installer sur le remorqué (catamarans, points fi xes sur l’arrière, répartition de l’effort sur plusieurs points d’amarrage…).

La position du safran du remorqué, s’il est bloqué à un certain angle, peut provoquer de sérieuses diffi cultés, voire rendre la manœuvre classique impossible et un remorquage par l’arrière peut alors s’imposer ; il convient donc de s’assurer de son état avant de faire route.

Par mer de l’arrière, lorsqu’elle est forte, il peut être recommandé d’utiliser une ancre flottante, ou équivalent (aussière en remorque…) à bord du remorqué, afi n de stabiliser l’ensemble. Ce matériel doit être disponible sur tout canot ou vedette de sauvetage.

Dans les passages resserrés ou délicats, et à l’entrée au port, la remorque est raccourcie. In fi ne, le remorquage en fl èche se termine souvent par une prise à couple, afi n de faciliter la manœuvre dans le port et l’accostage fi nal.

Lors de manœuvres particulières (changements de routes, manœuvres de port) il peut être prudent de maintenir la remorque dans l’axe du remorqueur à l’aide de cravates au niveau du tableau arrière, afi n d’éviter que la remorque ne rappelle du travers du remorqueur, au risque de le faire chavirer.

La vitesse est réglée en fonction de l’état de la mer, des caractéristiques du remorqué (masse, longueur, formes), et des capacités techniques du remorqueur ; la vitesse surface maximale et la courbe de traction au point fi xe sont des éléments déterminants que le patron doit avoir à l’esprit en permanence.

Pendant le remorquage, il convient de surveiller attentivement et en permanence le comportement du remorqué, et de rester en liaison directe avec lui (VHF, voix, optique).

Le remorquage reste donc une opération très technique, qui peut devenir complexe, et parfois dangereuse. À ce titre, elle demande une réfl exion préalable approfondie, et un équipage bien formé et bien entraîné.



Début 2009, un premier projet de cet ouvrage avait été soumis à l’analyse de cinq stations tests par zone (Manche, Atlantique, Méditerranée) cette première version avait suscité à la fois engouement, et aussi de nombreuses critiques constructives, pour certaines stations inquiètes, au regard de la somme de connaissances que le recueil impliquait pour nos équipages.

Un an de travail plus tard, la prise en compte des retours des stations tests, une simplification importante du contenu, une lisibilité plus adaptée pour les débutants et une mise en page traçant de manière plus pragmatique le parcours de formation et la valorisation de l’expérience du canotier ont permis d'aboutir à un recueil plus compatible avec l’hétérogénéité de nos stations et nos expériences métier de sauveteurs.

Le RQSE sera un document personnel qu’il appartiendra aux patrons titulaires d’attribuer à chaque membre de son équipage. Il sera le parcours de référence du savoir faire du sauveteur en mer. Il permettra de répondre aux trois préoccupations qui le justifi ent :

• Guider le sauveteur bénévole dans son parcours qualifi ant du jeune canotier en début de formation jusqu’aux fonctions supérieures de Patron de canot ou de vedette ;

• Valider les compétences des sauveteurs – synthèse de leurs prérequis et fruits de leur expérience auprès de nos autorités de tutelle et des organismes internationaux ;

• Justifi er des qualifi cations de nos équipages postérieurement aux interventions les plus ardues, s‘ils étaient confrontés à des s u s p i c i o n s s u r l e u r professionnalisme voire même jusqu’à des poursuites judicaires en responsabil ité ou en dommages et intérêts.

Le RQSE sera la fierté de son détenteur et le marquage de sa compétence personnelle en matière de sauvetage en mer.

Sa distribution dans les Stations Permanentes qui constitue une grosse opération logistique, est déjà commencée.

Ce cas concret illustrait bien la nécessité de mieux codifi er nos procédures de fonctionnement, notamment de réécrire le règlement intérieur général (RIG) SNSM. Il sera soumis pour validation en fi n d’année au conseil d’administration avant approbation en assemblée générale en 2012.

Lancé à l’initiative du président, cet évènement s’est tenu en bord de Seine, au centre de formation et d’intervention des nageurs sauveteurs de Paris Ile-de-France. Animée par Nathalie Macrez, ancienne déléguée générale des Glénans, fi ne connaisseuse des arcanes du monde associatif, cette rencontre correspondait à un triple besoin :

• donner de la visibilité aux salariés sur l’évolution de leur cadre de travail ;

• les aider à mieux se connaître mutuellement, en situant clairement le rôle respectif de chacun ;

• leur donner de la visibilité sur la route suivie par tous les acteurs travaillant « Cité d’Antin » mais aussi au CERO, à OSNY, à PALAVAS et ailleurs. Fortement sollicités au quotidien, ils doivent travailler à un rythme soutenu.

Après un rappel du président sur les orientations générales SNSM pour l’année en cours : L'accent a été mis sur l’amélioration de notre organisation de soutien en cohérence avec notre politique « infrastructure » et le développement d’un puissant outil collaboratif de travail et de communication interne « Sauv@mer ».

Le RQSE nouveau est arrivé

La Commission consultative des bénévoles s’est réunie le 10 mars dernier, presque au grand complet. Deux bénévoles avaient été invités à venir témoigner de la gestion d’une crise de confiance récente assez grave au sein de leur station.

Journée de Sèvres au pr

Lettresauveteursaux

Le RQSE, qu’est-ce que c’est ? C’est le Recueil de qualifications des sauveteurs embarqués.

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Une réunion passionnante de la commission consultative des bénévoles


ofi t des salariés de la SNSM

Lettresauveteursaux

À l’issue de ce séminaire de « Sèvres », la nécessité de mieux défi nir la place des salariés dans leur participation à la mise en œuvre du projet associatif SNSM apparaît clairement. Il existe en effet un véritable clivage entre les salariés et les bénévoles. Les salariés du siège s’estiment parfois agressés par les bénévoles. Ils éprouvent le sentiment d’être considérés comme des partenaires de second choix. Dès lors, ils s’interrogent sur leur place réelle dans le projet associatif SNSM.

Divers axes d’actions ont été retenus :• Mieux défi nir la place des salariés dans leur participation à la

mise en œuvre du projet associatif :

- Reconnaissance : livrets d’accueil, charte du salarié de l’association, attribution personnelle du magazine, lettre d’information interne siège ;

- Étude de la formalisation de leur participation à la mise en œuvre du projet.

• Améliorer la relation salariés/bénévoles :

- Procédures de recueil et traitement des questions des bénévoles ;

- Formation des bénévoles et des salariés ;

- Augmenter les occasions de visites des salariés au sein des stations et CFI.

• Diminuer les délais de remboursement des frais de déplacement tant pour les bénévoles que pour les salariés (indicateurs de suivi à mettre en place).

• Mieux défi nir les périmètres d’intervention des inspecteurs et de la direction de la formation sur le domaine de la formation.

• Étudier la défi nition du futur siège parisien dans les 18 mois prochains.

• Étudier au plus tôt la future implantation du CERO à Saint-Malo.

Face au succès rencontré par cette journée de Sèvres, les salariés espèrent que ce type de rencontre sera maintenu à l’avenir pour garantir la cohésion et la compréhension des rôles de chacun des acteurs, développer les synergies dans un souci de toujours gagner en efficacité globale dans la bonne humeur et avec enthousiasme pour le bien de la SNSM.

Les débats ont porté sur la redéfi nition des bénévoles à la SNSM. En réalité, ils se répartissent en cercles concentriques autour du noyau opérationnel, s’étendant des bénévoles réguliers jusqu’aux bénévoles occasionnels. La gouvernance des bénévoles reste également un sujet d’actualité. À ce titre, un guide des bonnes pratiques doit être mis en chantier. Un consensus est apparu pour élaborer un parcours d’initiation formel et obligatoire pour tout responsable bénévole nouvellement mandaté par le président (délégués départementaux, présidents de stations, patrons, trésoriers, directeurs de CFI - ces derniers souhaitent d’ailleurs changer de titre pour devenir présidents de CFI -). En outre, le parcours des responsables bénévoles : DD, présidents de stations et directeurs de CFI, patrons et trésoriers, mériteraient d’être mieux formalisés. Concernant la durée des mandats associatifs des responsables bénévoles désignés par le président, les membres de la commission s’accordent à penser qu’aucun mandat associatif ne saurait être à durée indéterminée. L’idée de base qui prévaut est que ces mandats devraient être de six ans renouvelables, six ans paraissant un minimum raisonnable. Ils pourraient être renouvelables une fois, exceptionnellement deux fois, dix-huit ans paraissant être une

durée à ne jamais dépasser.Un projet de document sur la prévention et le règlement des confl its a été abordé. Il a été convenu de traiter de manière distincte deux situations de bénévoles : ceux qui sont mandatés par le président de l’association, des bénévoles de base. Dans chacun des cas, trois étapes formelles de procédures s’imposent :

prévention du confl it, sanction, et appel auprès d’une commission indépendante de celui qui a donné la sanction. Ces procédures envisagées doivent être conformes aux prescriptions de la Cour européenne des droits de l’homme.L’appellation proposée pour la commission de recours (ou d’appel) s’intitulerait clairement « commission de discipline. »Le barème des sanctions serait assez classique :

avertissement, suspension et radiation.Les modalités de fonctionnement de la CCB seront

examinées lors de la prochaine réunion.Le bilan prévu d’un an de mise en service expérimentale

sera réalisé en octobre prochain (présentation au CA d’automne) et la formalisation des durées de mandat et des procédures de renouvellement des membres au cours de la réunion d’octobre 2011.

<< Élaborer un parcours d’initiation formel et obligatoire pour tout responsable bénévole >>


Premier service du siège à être délocalisé

en province, le PNF dans le jargon des initiés, est le

fruit d’une longue maturation. Ce choix de Saint-Nazaire est apparu séduisant en raison de sa position géographique au milieu de la zone opérationnelle Atlantique et des facilités d’accès : ferroviaire ou par l ’aéroport de Nantes-Atlantique.

L’accès maritime est également très facile, à toute heure du jour et de la nuit. Divers types d’embarcation pour les entraînements seront mis en œuvre dans le centre, une cale de mise à l’eau pour les embarcations semi-rigides et enfin un bassin pour des entraînements plus spécifiques et l’amarrage des deux vedettes prévues pour ce pôle national de formation.

À partir de référentiels spécifiques SNSM, sa mission prioritaire est d’assurer la formation de formateurs pour l’ensemble des formations opérationnelles SNSM : sauveteurs embarqués et nageurs-sauveteurs.

Le bâtiment proprement dit couvre une surface d’environ 1 000 m². Il comprend des bureaux, des salles de cours, des locaux techniques et doit surtout être équipé d’un simulateur de navigation qui permettra de reproduire dans des conditions très réalistes diverses interventions de sauvetage, permettant d’entraîner le patron à la coordination des actions des membres de l’équipage lors d’une intervention opérationnelle.

Le pôle national de formation de Saint-Nazaire

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Travailler les liaisons avec les CROSS et d’autres moyens SAR sur zone, entraîner les opérateurs radio, les navigateurs, les hommes de barre…

L'inauguration est prévue le 18 juin, mais, en avant-première, un bon nombre de responsables associatifs de la zone Atlantique ont eu le privilège d’utiliser ces locaux lors du dernier séminaire IFEX (information et partage d’expérience) des 18 et 19 mars derniers à Saint-Nazaire.

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L'inauguration est prévue le 18 juin

Pôle National de

formation SNSM


Facteurs de cohésion possibles entre nageurs-sauveteurs et sauveteurs embarquésCinq facteurs de cohésion entre la branche nageurs-sauveteurs et la branche sauveteurs embarqués ont été identifi és : formation en secourisme grâce aux formateurs bénévoles dans les CFI, actions des délégués départementaux créateurs d’événements locaux et catalyseurs des entraînements communs, visite des CFI dans les stations, identifi cation à l’image de la SNSM par la tenue et enfi n jumelage possible entre un CFI et une station. En défi nitive, ce sont bien tous ces échanges réguliers entrepris entre les stations et les centres de formation qui consolident ce sentiment commun d’adhésion au projet associatif SNSM.

Évolution des prestations aux mairies• Formalisation du contenu et développement de la prestation aux

mairies pour la sécurité des plages.

• La SNSM s’engage à mettre à la disposition des mairies des nageurs-sauveteurs qualifi és. À cet effet, il existe depuis de nombreuses années une convention SNSM/Employeurs pour l’emploi des nageurs-sauveteurs.

Le soutien logistique aux mairiesEn complément de la subvention de mise à disposition de nageurs-sauveteurs qualifi és et du soutien déjà assuré par certaines stations, la SNSM développe progressivement une offre de soutien sous forme de location d’équipements adaptés à la mission de surveillance des plages. Ce soutien est conçu en coordination avec les délégués départementaux et les stations concernées pour les mairies qui

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en font la demande. À ce titre, une action de communication des délégués départementaux et des présidents de stations apparaît indispensable pour appeler l’attention des mairies sur les capacités de la SNSM dans le domaine de la sécurité des plages.

Depuis plusieurs années, un courrier adressé aux mairies présente la formation des nageurs-sauveteurs et les prestations proposées par la SNSM. Ce courrier est à adapter pour les préfectures dont la responsabilité est d’assurer le contrôle de l’État sur l’organisation de la surveillance des plages sous la responsabilité des mairies.

Gestion des affectations des nageurs-sauveteurs Elle relève d’un processus conjoint entre les délégués départementaux, les présidents de stations et les directeurs de CFI. Ces affectations doivent tenir compte à la fois des desiderata des nageurs-sauveteurs, validés par les directeurs de CFI, et des demandes des mairies en tant qu’employeurs des nageurs-sauveteurs. Le service des nageurs-sauveteurs du Siège reste responsable de l’attribution des affectations en tenant compte de ces critères.

Procédure d’ajustement de l’offre en nageurs-sauveteurs à la demande des mairies. Point important dans la préparation des affectations, avant la fi n de l’année calendaire, les CFI sont tenus d’établir une estimation sur le nombre et la qualité des nageurs-sauveteurs qui souhaitent partir en plage la saison suivante afi n de permettre au service des nageurs-sauveteurs de s’engager auprès des mairies qui s’adressent de plus en plus tôt à la SNSM pour la surveillance de leurs plages.

Table ronde 2010

Nageurs- sauveteurs

J’approuve les conclusions et propositions du groupe de travail « CTT futur » formulées par la fi che du service technique mentionnée en référence. Je demande donc que soit mis en œuvre le projet architectural « PANTOCARENE » en apportant une attention particulière aux propositions d’encadrement de la conduite du projet suivantes susceptibles de remettre en cause sa poursuite : respect du prix du prototype, tenue des délais de fourniture des plans, conformité du devis de poids, conformité aux prévisions du couple « puissance-vitesse », tenue de l’objectif de prix du bateau de série.

Canot tous temps du futur - Décision n°09 du 10 mai 2011

Yves Lagane


Voici ce que nous vous proposons :

• Pour vos appels téléphoniques :

Téléphonez à l'interlocuteur concerné en l'appelant sur sa ligne directe et en cas d'indisponibilité en lui laissant un message sur sa boîte vocale.

• En cas de « non-réponse » (une réponse d'attente constitue un début de réponse...) dans les 24 heures ouvrables, contactez Charlotte au standard du siège : 01 56 02 64 64.

Posez-lui votre question (en termes simples et précis) en lui précisant à qui s'adresse la question (M., Mme ou Mlle « x » de tel service).

À réception, Charlotte transmettra par courriel électronique votre question à son destinataire « en priorité haute », copie conforme au supérieur hiérarchique de ladite personne et au SG. Charlotte a

instruction de l'informer dès que la réponse a été faite,quelle que soit la forme de cette réponse (tél., mail, courrier). Un registre sera tenu à jour par Charlotte.

Chaque jour, le secrétaire général se tiendra informé des dysfonctionnements et retards apportés pour répondre.

• Vos questions posées par email :

C'est simple : en cas de « non-réponse »dans les 24 heures ouvrables, vous renvoyez votre courriel au SG et au SGA « pour action » !Soyez convaincu que nous mettons tout en œuvre avec Antoine Leroy, et avec le soutien actif de Charlotte, pour résoudre cette question des « non-réponses ».De votre côté, et afi n d'améliorer l'effi cacité d'un tel système, soyez clair, précis et concis dans l'expression de votre question.

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Société Nationale de Sauvetage en mer

31, cité d’Antin - 75009 PARIS

Téléphone : 01 56 02 64 64

Web : www.snsm.org

Diffusion :DD - DDA - Pdts des stations (4) - Dir. des CFI (4) - Comité de Direction - Siège

Crédit photos :SNSM SiègeArlab Architectes (façade du PNF)

Agenda

Programme de principe

2011, à partir du mois de mai

• 19 mai : Commission consultative des bénévoles (membres de la CCB exclusivement) au Siège

• 19 mai : Cinq tables rondes de 14h à 18h, Finances, Communication, Technique, Formations opérationnelles (SE +NS), gestion des nageurs-sauveteurs.

• 20 mai : Assemblée générale SNSM, convocation déjà expédiée

• 17 juin : Forum Mer en Sécurité à Saint-Nazaire (entrée libre) à partir de 9h

• 18 juin : Inauguration du Pôle national de formation de Saint-Nazaire à 11h30

• 19 juin : Départ du Record SNSM

Séminaires IFEX

• 23 et 24 septembre, en principe au CFI Bordeaux

• 7 et 8 octobre, en principe à Marseille (au lieu des 24 et 25 juin prévus initialement)

Allô le siège ! Pas de réponse ? Charlotte peut vous aiderSujet classique de grief envers le siège, les « non-réponses » aux questions diverses que vous posez au siège ne sont pas acceptables. Quelles que soient les justifi cations apportées, toutes aussi valables les unes que les autres, cela n'excuse rien et le problème reste entier. Notre souci est de pouvoir répondre au mieux à vos attentes.

Un grand merci à tous ceux qui se sont impliqués dans la formation Sauv@mer

Établissements Restant à former Formés

Antenne - 8

CFI - 32

Permanente 18 168

Saisonnière 20 13

Délégation Départementale 6 20

TOTAL GÉNÉRAL 44 241

Les établissements formés et restant à former

Situation statistique par zones de déploiement

Échos de Sauv@mer

N’oubliez pas que pour les questions purement techniques, la hotline reste à votre disposition. Tél. : 01 47 37 38 40, adresse e-mail : [email protected]

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À ce jour, 562 personnes ont participé à nos sessions de formation. Nous arrivons presque à terme des sessions de formation en métropole ! Toute l’équipe du siège tient à remercier chaleureusement l’ensemble des formateurs locaux, nationaux, ainsi que toutes les personnes qui se sont impliquées

dans l’organisation logistique de cette vaste campagne de formation à ce logiciel et qui ont permis que des sessions de formation soient disponibles dans chaque département métropolitain. Tout n’est pas fi ni, l’outre-mer n’est pas oublié, diverses actions sont en cours de développement.

Imprimé sur du papier issu de forêts gérées

lettre - bienvenue sur le site du centre de formation et d ... · créée en 2008, la direction de...

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