l’esaip une école lasallienne à la fois héritière d’une tradition et innovatrice, insérée...
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L’ESAIPUne école lasallienne
à la fois héritière d’une tradition
et innovatrice,insérée dans une histoire
et dans un réseau national et international
Le réseau lasallien Français
.
124 œuvres d’éducation 110 000 élèves 9 400 étudiants67 écoles, 94 collèges 55 LEGT48 lycées professionnels13 centres de formation d’apprentis20 antennes scolaires mobilesUne ONG: (EDDE) Education et Développement
L’enseignement supérieur
148 sections de BTS y compris en CFA
33 sections préparatoires aux Grandes Ecoles
2 Ecoles d’ingénieurs
4 écoles d’ingénieurs partenaires
1 institut supérieur de formation d’enseignants
19 centres de formation continue
2 institutions d’aide à l’insertion
Un réseau international avec 1 million d’élèves et 45 000 étudiants dans un millier de centres éducatifs dont 72
universitésEurope 17 pays
Océanie 4
pays
Afrique 20
pays
Asie 16 pays
Amérique 21 pays
Ici et ailleurs, en France et dans le
Monde, l’école lasallienne est le
fruit d’une communauté
d’éducateurs qui veulent répondre aux
besoins de formation et de
promotion des jeunes
Le projet fondateur de l’ESAIPNé d’une réflexion entre le Lycée Technique de
La Baronnerie et le monde de l’entreprise.Le but : permettre aux diplômés de
l’enseignement technique d’envisager un meilleur développement de carrière.
Le projet est conçu comme un moyen de promotion sociale autant que d’épanouissement
personnel en développant les compétences techniques, scientifiques et humaines.
L’ouverture internationale est au cœur du dispositif de formation.
Inséré dans une histoire1988 : création de l’Institut ISAIP
1989 : premiers contrats de partenariats avec des écoles en Espagne et en Allemagne
1992: Partenariat avec l’Institut Montéclair
1994 : reconnaissance de l’ISAIP par l’Etat
1995: ouverture de la formation Bac+5 en « Sécurité-Environnement –Prévention »
1996 : Ouverture effective de sites associés
1997: l’ISAIP est associée à l’UCO et habilitée à délivrer le titre d’ingénieur diplômé
Une histoire… 1998 : Ouverture officielle de l’ESAIP
Obtention du Diplôme Universitaire Bac+5
« Sécurité-environnement- Prévention »
1999 : intégration de l’option « sécurité Environnement prévention »
2000: constructions importantes
2001 : Intégration d’étudiants déficients visuels à la formation « Chefs de Projet International en
Informatique et Réseaux …..
La mission et le caractère éducatif d’un établissement lasallien
d’enseignement supérieur trouvent leurs fondements
dans l’esprit, les intuitions pédagogiques et spirituelles,
les valeurs promues par Jean-Baptiste de La
Salle
Pour le réseau lasallien,tout a commencé à Reims en ...
Pour le réseau lasallien,tout a commencé à Reims en ...
Jean-Baptiste
de La Salle
1651-1719
Règne de Louis XIV
1643-1715
J.B. de La Salle est l’aîné de onze
enfants dont quatre mourront
en bas âge.
J.B. de La Salle est l’aîné de onze
enfants dont quatre mourront
en bas âge.
Son père est magistrat, sa mère appartient à une famille noble,
les Moët de Brouillet.
Alors qu’il a 20 ans, ses parents meurent à 9 mois d’intervalle. Il se charge alors de la tutelle de ses frères et sœurs
Docteur en théologie, il est ordonné prêtre dans la cathédrale de Reims en 1678
une rencontre fortuite va bouleverserle cours de son
existence…
Un matin de mars 1679, il rencontre
Adrien Nyel, économe de l’hôpital général de Rouen, venu à Reims pour y fonder des écoles gratuites pour les garçons pauvres.
Jean-Baptiste porte le plus grand
soin à la formation des maîtres et les réunit souvent chez lui.
Grâce au soutien de M. de La Salle qui a 28 ans, une première école ouvre en avril 1679 plusieurs suivront…
En juin 1682, il quitte la maison familiale et va faire communauté les maîtres
Lors de l’été 1683,il se démet de sa responsabilité ecclésiale
Au cours de l ’hiver de cette même année, alors que la famine sévit en France, il vend son patrimoine contre nourriture et vêtements qu ’il distribue aux pauvres.
En 1686, Jean Baptiste réunit ses douze principaux disciples et les invite à délibérer entre eux de l’organisation et de l’avenir de leur groupe.
Il les laisse libre de décider.
Les maitres décident de transformer leur groupe en une communauté de frères.
Avec J.B. de La Salle, ils fondent la communauté des Frères des Écoles Chrétiennes. Ils élisent J.B. comme Supérieur.
Une triple finalité
M
En 1688, M. de La Salle accepte de répondre à une demande d’ouverture d’école à Paris.
Mais il se heurte à l’opposition tenace de la confrérie des Maitres Ecrivains
De nombreuses menaces pèsent sur l’œuvre naissante
A Paris, les autres écoles, jalouses de son succès lui intentent des procès.
A Reims, le « Séminaire de Maîtres pour la campagne » disparaît.
La moitié des frères quittent la communauté
Il n’y a pratiquement pas d’arrivée de nouveaux.
Jean-Baptiste de La Salle est gravement malade, celui qu’il préparait pour prendre
sa succession meurt.
Le 21 novembre 1691, par vœu d’association, Jean-Baptiste lie sa responsabilité à celle de deux frères pour fonder son œuvre « jusqu’au dernier des vivants ».
En 1694, ils seront douze à s’associer.
Une communauté bâtie sur 3 piliers
Après observation, expérimentation, évaluation, des méthodes et des programmes sont mis au point.
L’enseignement devient simultané et se fait en français.
Des moyens sont mis en place pour lutter contre les deux fléaux de l’époque: les châtiments corporels et l’absentéisme.Avec les maîtres il rédige la « Conduite des
Ecoles qui servira de guide pédagogique pour les écoles pendant plus d’ un siècle et demi.
De La Salle accueille prioritairement des enfants pauvres qui ne peuvent pas avoir accès à l’école. .
Il accueille aussi dans une gratuité absolue, les enfants d ’artisans et de bourgeois. Son école veut être un lieu de mixité sociale .
Une diversité d’oeuvres
A côté des «écoles élémentaires» pour les pauvres,
- une école pour les matelots à Calais
- des cours du soir pour les apprentis
- des écoles dominicales pour ceux qui travaillent
- une école pour les réfugiés irlandais à Paris
- une école professionnelle à Paris
- un pensionnat pour les délinquants à Rouen
- une école pour les fils de commerçants ….
« Qu’ils instruisent avec toute l’application possible tous les écoliers dont ils sont chargés; qu’ils n’en négligent aucun et que l’application qu’ils ont soit égale envers tous et plus grande même à l’égard des plus ignorants et des plus négligents » J.B. de La Salle
De 1691 à 1712, les obstacles seront nombreux et terribles.
Opposition des maîtres, des curés, des évêques. Pillage des écoles. Procès, condamnations ...
En 1704, les « maîtres écrivains » de Paris exigent la fermeture des écoles des Frères.
Après un procès éprouvant en 1712 M. de La Salle, âgé de 61 ans quitte Paris et finit par se retirer à Parménie, près de Grenoble.
Jean-Baptiste de La Salle
- doute de lui-même
- doute de ses frères
- doute de Dieu
Il y trouvera le soutien fraternel de sœur Louise, sainte villageoise qui accueille les pélerins en quête de prière et de paix.
En 1714, une demande de ses frères lui parvient pour reprendre la direction de la communauté
De 1714 à 1719, malgré les infirmités qui le torturent et l ’affaiblissent, Jean-Baptiste se dévoue corps et âme aux Écoles. Il visite les communautés, rédige plusieurs ouvrages…
En 1717, il réussit enfin à convaincre les Frères de lui choisir un successeur.
Il meurt à Rouen en 1719
Les Frères sont alors au nombre d ’une centaine, répartis de Calais à Marseille, en 22 communautés
Les Frères sont alors au nombre d ’une centaine, répartis de Calais à Marseille, en 22 communautés
Aujourd’hui
Les écoles Lasalliennes en France c’est ...
150 établissements
113 350 Jeunes
10 000 Professeurs
AUJOURD’HUIAujourd’hui…
L’école lasallienne : une vision de l’éducation
- Un droit pour tous- Un style éducatif centré sur la personne
prise dans toutes ses dimensions.- Une attention particuliere pour ceux qui
ont plus de difficultés dans leur cheminement personnel.
- L’excellence.- La compréhension critique des réalités.
- La promotion du sens de la justice de la solidarité et de la fraternité
dans les relations.
Aujourd’hui dans le monde
250 millions d’enfants ne savent pas ni lire ni écrire
Dans les 123 pays aux plus faibles revenus, 200 millions de 15-25 ans n’ont pas achevé leur scolarité primaire
Sans redémarrage de la machine à scolariser, sur 100 enfants aujourd’hui non scolarisés, 47 ne mettront
jamais les pieds dans une école.
Dans les pays développés 160 millions d’adultes n’ont pas de qualifications nécessaires pour postuler à un
emploi ou lire un journal.