les quatre dimesions de l'action organiseé

7/21/2019 Les Quatre Dimesions de l'Action Organiseé

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Les quatre dimesion de l’action organiseé.

Resumen Erhard Friedberg : Las cuatro dimensiones de la acción organizada. El artículo propone ir másallá de la falsa dicotomia entre organización y acción colectiva entre organización y acción organizada.!emuestra "ue los criterios habituales de intencionalidad y codificación de las reglas y procedimientos nopermiten distinguir validamente unas organizaciones formalizadas de conte#tos de acción másimprecisos. $obre esta base propone la consideración de la organización de los campos de acción seg%ncuatro dimensiones &el grado de formalización de la regulación el grado de conciencia "ue tienen losparticipantes de ello el grado de finalización de la regulación y por ultimo el grado de delegación e#plicitode la regulación' "ue forman las dimensiones de una secuencia gen(tica de conte#tos de acción cada vezmás formalizados. El artículo se termina por el análisis de las implicaciones de esta manera de ver por elestudio de los mercados y hechos económicos.

Lors"u)on cherche * singulariser l)organisation comme dispositif social particulier pour l)opposer * d)autres

formes plus diffuses d)action collective on met g(n(ralement l)accent sur le caract+re intentionnele#plicite et codifi( de son ordre et des structures r,les proc(dures et buts sur les"uels il repose. -)est enmettant en avant ce caract+re formalis( des buts structures et r,les "ue l)analyse des organisations acherch( * s)affranchir de la psychosociologie et de la sociologie du travail caract(risti"ues des travau# ducourant des relations humaines pour se constituer en discipline autonome &/lau et $cott 01234 $cott0125' au d(but des ann(es soi#ante. -)est en s) interrogeant sur les fonctions et cons("uences de laformalisation "ue Luhmann &0167' * la suite et sur les traces de 8a# 9eber entame sa r(fle#ion sur lesorganisations et c)est notamment par r(f(rence au# avantages "ue conf+re la formalisation "ue s)estd(velopp(e une grande partie de la r(fle#ion (conomi"ue sur les organisations &0'. Enfin c)est encore *cette dimension de la formalisation "ue se r(f+rent les classifications "ui distinguent les syst+mes

d)interaction par voie de r,les pr(d(termin(s &les organisations' des syst+mes d)interaction par voied)interd(pendance non pr(d(termin(e &cf. par e#emple /oudon 0151' ou "ui opposent la hi(rarchie;&l)organisation' au march( comme le font 9illiamson &015< et 012<' &=' et * sa suite la nouvelle (conomieinstitutionnelle am(ricaine mais aussi "uoi"ue de mani+re diff(rente les (conomistes des conventionscomme Favereau $alais ou Eymard!uvernay dans leurs publications de 0121 &3'. Les accents sontcertes diff(rents mais le raisonnement est soustendu par une sorte de partition comme si laformalisation introduisait une discontinuit( voire une rupture dans les champs d)action. !)un c,t( lemonde de l)organisation formalis(e signifiant mise sous contr,le et soumission capitalisation du savoirtransparence et pr(visibilit( structuration et nonconcurrence toutes caract(risti"ues "ui dans une visionfonctionnaliste e#pli"uent; l)essor et la multiplication des organisations. !e l)autre le monde dumarch(; de l)action collective; ou du mouvement social; c)est*dire de la concurrence dusurgissement du devenir de l)interaction non structur(e d(sordonn(e et al(atoire de la fluidit( del)(galit( et de l)absence de hi(rarchie &7'. >l me semble "u)une telle partition pour fr("uente et persistante"u)elle soit est fond(e sur une double erreur. !)un c,t( elle sousestime le caract+re structur( etorganis(; des champs d)action plus diffus et de l)autre elle surestime de fa?on plus ou moins e#plicite *la fois le caract+re structurant et le caract+re discriminant de la formalisation des organisations. @r sansbien entendu vouloir en nier l)importance rappelons une fois de plus "ue celleci n)est au mieu# "u)unepartie de la r(gulation d)un champ et "ue d)autre part elle n)e#iste pas seulement dans les organisationsmais constitue en fait une caract(risti"ue plus ou moins forte et plus ou moins importante selon les casde tout champ d)action. -)est ce "u)il convient de voir maintenant avant de proposer une autre fa?on decat(goriser la r(alit(.



I. - La régulation mixte des contextes d'actionL)analyse des organisations distingue traditionnellement une structure formelle et unestructure informelle. La premi+re correspondrait * la partie officielle et codifi(e de lastructure la seconde renvoie au foisonnement des prati"ues interactions et relations nonpr(vues officiellement voire clandestines et occultes et "ui forment ce "u)on pourrait bien

appeler une seconde r(alit( parall+le en opposition * la premi+re. Et il appartient ausociologue lors"u)il veut comprendre une organisation de percer la fa?ade ou la fiction de lapremi+re pour saisir la seconde dans toute sa richesse et sa comple#it(.

L)origine histori"ue de cette distinction est bien connue. Elle nous vient des travau# du mouvement des relations humaines ; pour les"uels elle (tait l)e#pression de la r(sistance dufacteur humain * la pression de l)efficacit( et du calcul. !)un c,t( la logi"ue dessentiments; des rapports humains entre les membres d)une organisation s)incarne dans lastructure informelle. !e l)autre la logi"ue du coAt et de l)efficacit(; de la structure formelledans toutes ses composantes &structures r+gles proc(dures descriptions de tBchesdispositifs techni"ues etc.' correspond * la volont( de la direction de contr,ler et derationaliser les divers al(as et incertitudes de la production &<'.

Cn grand nombre de travau# notamment ceu# de 8arch et $imon &01<2' et les recherchessur la bureaucratie &Douldner 01<7 et 01<< 4 -rozier 0160 et 01674 8ouzelis 01654$ilverman 015' ont montr( le caract+re trop simpliste et finalement intenable d)une telledichotomie "ui traite de mani+re ind(pendante ce "ui est en r(alit( ins(parable etine#tricable.

En effet la structure formelle n)est pas ind(pendante du champ de forces "u)elle construitelle ne dispose d)aucune rationalit( sup(rieure au# conduites et prati"ues "u)elle cherche *

canaliser et * r(guler. Elle en est au contraire partie prenante int(grale et elle ne trouveforce et pr(gnance "ue parce "ue et dans la mesure o elle est reprise et int(gr(e dansces conduites et prati"ues "ui l)utilisent autant comme protection "ue comme ressourcedans les transactions et n(gociations "ui les lient. /ref elle n)est pas la simple e#pressiond)une logi"ue de l)efficacit(. En tant "u)instrument de gouvernement et de r(gulation del)organisation elle est le produit d)une n(gociation entre ses membres elle est l)e#pressioncristallis(e et codifi(e d)un rapport de force et d)un compromis entre les participants "u)elle aen mGme temps pour fonction de figer. $es caract(risti"ues sont donc profond(ment li(esau# prati"ues des participants &des dirigeants au# e#(cutants' prati"ues "ui renvoient ellesmGmes au# aptitudes organisationnelles de ceu#ci c)est*dire * leurs capacit(s cognitiveset relationnelles * Houer le Heu organisationnel de la coop(ration et du conflit

!e plus la r(gulation "u)elle op+re n)est Hamais totale. !)une part elle est constammentd(bord(e par un ensemble de prati"ues "ui ne respectent pas les prescriptions "u)elle(dict( et * travers les"uelles les participants en fonction de la perception "u)ils ont de leurscontraintes comme de leurs ressources r(ussissent * grignoter peu * peu sa pr(gnance et *en d(placer ou en limiter la validit( voire * en renverser compl+tement les s("uencesth(ori"ues. Les e#emples de tels d(bordements ; abondent et peuvent Gtre trouv(s danstoutes les organisations "uels "ue soient leurs statuts et leurs finalit(s.

Iinsi pour reprendre un e#emple d(H* connu &-rozier et Jhoenig 015< 4 -rozier et

Friedberg 0155' le contr,le hi(rarchi"ue direct dans les services e#t(rieurs del)administration fran?aise est remplac( par un contr,le indirect et crois( du travail des



diff(rents niveau# administratifs par les divers (chelons notabiliaires. Iinsi encore dans telleusine d)automobile comportant deu# chaKnes de montage fonctionnant en parall+le lesmGmes programmes d)am(lioration de la "ualit( sont pris en charge par une allianceprivil(gi(e entre la fabrication et le service de m(thode sur une chaKne et par une allianceentre la fabrication et le contr,le "ualit( sur l)autre. @u encore dans telle usine de

m(cani"ue on observe "u)une partie du service de m(thode charg(e en principe de lapartie subalterne ; des outils coupants est parvenue * dominer compl+tement la partienoble; du service charg(e de l)(tablissement des gammes de fabrication et * renverserde fait la s("uence th(ori"ue selon la"uelle les outils sont un moyen pour r(aliser lesgammes : au lieu "ue l)outil soit au service de la gamme c)est la gamme "ui est ici auservice de l)outil et de ses contraintes de parcours et de vitesse.

>l est certainement inutile de multiplier les e#emples. our importantes "u)elles soient lastructure et les r+gles formelles d)une organisation ne constituent Hamais "u)une descriptiontr+s appro#imative de son fonctionnement r(el : le travail r(el s)(carte du travail prescrit les

lignes hi(rarchi"ues sont courtcircuit(es et contourn(es les processus de d(cision nesuivent "ue tr+s partiellement les sch(mas th(ori"ues et les fili+res r(elles de r(solution deprobl+mes prennent des configurations inattendues et surprenantes "ui ne respectent ni leslimites formelles d)une organisation ni la r(partition de pr(rogatives op(r(e parl)organigramme et les manuels du bon management;.

8ais l* n)est pas tout. En effet visant * rationaliser les probl+mes * faire disparaKtre desincertitudes et des al(as de comportement et * stabiliser * r(gulariser et par l* * rendre pluspr(visible le fonctionnement d)une organisation la structure et les r+gles formellesengendrent leurs propres probl+mes c)est*dire leurs propres incertitudes "ui naissent desdifficult(s soulev(es par la mise en Muvre et par l)application au Hour le Hour de leurs

prescriptions.

Jel est en d(finitive le parado#e de l)organigramme du r+glement int(rieur des proc(dureset techni"ues de gestion et autres dispositifs formels * travers les"uels les organisationscherchent * structurer les pr(misses de d(cision de leurs membres et donc * r(gulariser et *rendre plus pr(visible leur propre fonctionnement. >ls ne r(ussissent Hamais * (liminer lesincertitudes ils ne font "ue les d(placer et en cr(er d)autres "ui peuvent * leur tour Gtreutilis(es par les participants et compli"uer ainsi leur fonctionnement en d(stabilisantpartiellement le conte#te d)action.

-)est ce dilemme de la structuration formelle d)un champ "ue Jh(venot semble sous

estimer voire n(gliger dans sa notion d) investissement de forme;. @u plut,t commebeaucoup d)(conomistes "ui s)int(ressent au# organisations obnubil( par la fonction "u)ilattribue * la formalisation et par la"uelle il e#pli"ue son (mergence il surestime lastabilisation et la structuration des comportements "u)elle induit. @r si les investissementsde forme; ont pour fonction d)entraKner un accroissement de la pr(dictibilit( des (tats *venir; &Jh(venot 0126 p. =1' ils n)y parviennent Hamais "ue partiellement : la stabilit( "u)ilsinduisent est contrebalanc(e par de nouvelles instabilit(s r(sultant des Heu# autour desr+gles et autour des formes "ui sont le lot "uotidien de toute organisation et de tout champd)action. !ans ces Heu# non seulement les formes; sont grignot(es (rod(es et peu * peuvid(es de leur contenu contraignant en attendant d)Gtre remplac(es par d)autres mais elles

sont investies * leur tour par des int(rGts "ui s)appuient sur elles en d(naturent;l)orientation et ce faisant les transforment .



L* aussi le ph(nom+ne est bien connu et n)a pas besoin d)illustrations nombreuses. -hacunpeut en trouver des e#emples dans sa prati"ue professionnelle tout autant "ue familiale : lar+gle n)est structurante "ue si son application peut Gtre suspendue ou modul(e c)est*direreste fondamentalement incertaine. Les fonctions positives par les"uelles on e#pli"ue

habituellement l)(mergence des conventions normes et r+gles ne doivent donc Hamais faireoublier la nature strat(gi"ue et fondamentalement politi"ue de l)interaction humaine "uiconduit * grignoter les conventions normes et r+gles aussit,t "u)elles ont (t( cr((es en r(opacifiant le conte#te et en recr(ant des espaces d)opportunismes. Cne r+gle sans rapportde force "ui la soutient devient touHours * la longue une forme vide.

Le r,le r(el des caract(risti"ues formelles d)une organisation n)est donc pas de d(terminerdirectement des comportements mais de structurer des espaces de n(gociation et de Heuentre acteurs &1'. Et elles n)ont de capacit( d)organisation r(elle c)est*dire d)int(grationeffective des comportements des participants "ue dans la mesure o elles sont reprises etr(activ(es dans leurs conduites lors"u)ils acceptent de mobiliser leurs ressources den(gociation dans leur service.

Les universit(s seraient un e#emple tout * fait probant dans ce sens. Elles ont (t( "ualifi(esd)anarchies organis(es &-ohen 8arch et @ison 015=4 -ohen et 8arch 0157'. @r il estdifficile d)imaginer des conte#tes plus formalis(s pour ne pas dire plus bureaucratis(s&8usselin 01254 Friedberg et 8usselin 0121'. @n pourrait pres"ue dire "ue dans leur cas ily a une corr(lation n(gative entre le nombre de r+gles et de proc(dures e#istantes et ledegr( d)organisation ou de r(gulation "u)elles r(alisent.

>nversement les e#emples abondent o l)efficacit( d)une organisation c)est*dire sa

capacit( * canaliser effectivement les comportements de ses membres au service de sesobHectifs repose lourdement pour ne pas dire "uasi e#clusivement sur des m(canismes der(gulation informels "ui sont enracin(s dans des syst+mes d)acteurs bien plus larges "ue lescontours de cette seule organisation &cf. entre autres -oleman 011 a et b4 Reynaud0121'.

La formalisation d)une organisation n)est donc Hamais "ue la partie visible de l)iceberg de sar(gulation effective. -elleci est touHours le produit d)un ensemble o se mGlent prescriptionsformelles et processus informels en s)(paulant les unes les autres o les prescriptionsformelles s)enracinent dans une structure de pouvoir et dans des processus d)(change et den(gociation informels pour les"uels elles fournissent * leur tour des arguments et des

ressources.

@r une telle r(gulation mi#te; n)est pas loin de l* une caract(risti"ue discriminante desorganisations formalis(es. Cn grand nombre de champs d)action dans les domaines les plusdivers sont structur(s et r(gul(s de fait par une combinaison de r+gles dispositifsm(canismes conventions et contrats formels et informels e#plicites et implicites o la r+gleconstitutionnelle (paule une prati"ue constitutionnelle; "ui s)en (carte tout en la soutenant"ui l)affaiblit sur certains points tout en la renfor?ant sur d)autres et vice versa.

I nouveau les universit(s cas e#trGme d)organisation floue et perm(able en fournissentune bonne illustration : l)importance parado#ale des structures formelles dans des universfaiblement structur(s y t(moigne de la mGme interp(n(tration de r(gulations formelles etinformelles "ue dans les organisations plus classi"ues;. Ilors "ue les acteurs ont



Hustement toute libert( de s)(carter des r+gles et (l(ments formels de fonctionnement ilsfont preuve d)un tr+s grand formalisme dans tout ce "ui touche leur coop(ration et leurinterd(pendance : d)o les batailles Huridicocorporativopoliti"ues bien connues autour del)organisation formelle des universit(s &pourtant sans grandes r(percussions sur la vie"uotidienne des enseignantschercheurs' autour de la r(partition formelle des pouvoirs

entre les organes de d(cision autour de la r(daction des r+glements int(rieurs voire descomptes rendus de certaines s(ances des conseils &Friedberg et 8usselin 01214 8usselin011'. 8ais on pourrait prendre d)autres e#emples encore plus (loign(s des organisationsclassi"ues; "ui illustrent la r(gulation mi#te; des champs d)action les plus divers. -)estainsi "u)on peut comprendre l)importance des statuts et des proc(dures de recrutementcomme base d)organisation d)identification et de n(gociation dans les syst+mesprofessionnels &$egrestin 012<4 aradeise 0127 et 011' ou le r,le tout * fait essentiel

Hou( pour des raisons identi"ues par les classifications dans le fonctionnement desmarch(s de travail et des syst+mes de n(gociation collective &Jh(venot 01264 $alais etJh(venot eds 01264 $alais 0121 4 Reynaud et al. 011' par les normes standards

licences et mar"ues dans le fonctionnement des march(s de produits. &8oullet 01234Eymard!uvernay et /ony 012=4 Eymard!uvernay 0121' et par les normes statisti"ues outechni"ues de mesure et de caract(risation dans l)institution des traductions et dans laconstruction des r(seau# * travers les"uels s)op+rent le soutien au# d(couvertesscientifi"ues et techni"ues et donc aussi les conditions de leur diffusion et de leur succ+s&-allon 01264 INrich -allon et Latour 01254 -allon et LaO 0122'.

Les analyses convergent donc. Pue l)on se trouve dans des organisations classi"ues;comme les entreprises ou les administrations publi"ues dans des organisations plus flouescomme les universit(s ou autres syst+mes professionnels ou dans des groupes d)acteursindividuels ou collectifs plus lBches encore comme par e#emple les march(s de travail les

march(s de produits et les syst+mes d)acteurs concern(s par la d(finition de la mise enMuvre de l)intervention des pouvoirs publics partout l)interd(pendance et la coop(rationentre acteurs sont ciment(es et stabilis(es par des investissements de forme; &Jh(venot0126' et partout les prati"ues r(elles de ces mGmes acteurs ne cessent de s)(carter desprescriptions et inscriptions "ue cellesci contiennent. artout donc r(gulations formelles etinformelles r(gulations de contr,le et r(gulations autonomes &Reynaud 0121' entretiennentla mGme tension cr(atrice tant,t s)(paulant tant,t s)affaiblissant les unes les autres. Etl)int(gration des comportements des participants est touHours assur(e par un syst+me dont lanature et la configuration e#actes sont e#trGmement variables d)un champ * un autre. Laplace des (l(ments formalis(s y sera plus ou moins importante mGme s)il semble bien

"u)elle a tendance * s)accroKtre avec la comple#it( organis(e et assum(e dans nos soci(t(s&0'. 8ais elle est touHours essentielle dans la mesure o elle permet d)instituer unel(gitimit( de figer des hi(rarchies des ordres de pr(s(ance d)allouer des droits d)acc+s etd)attribution et de structurer un rapport de force bref de prot(ger les acteurs d)un champ enle verrouillant; contre des remises en ordre trop brutales.

>l s)ensuit "ue s)il est bien vrai "u)on ne change pas la soci(t( par d(cret on ne la changepas non plus sans d(cret pour reprendre et relativiser le titre devenu pres"ue un slogan dulivre de 8. -rozier &0151'. our "ue cela change pour faire (merger d)autres Heu# autour denouveau# enHeu# il est souvent tout * fait indispensable "ue des d(crets; viennent

d(verrouiller les situations c)est*dire en d(faire des caract(risti"ues formelles surles"uelles prennent appui les int(rGts d)une coalition dominante "u)il s)agit pr(cis(ment de



faire (voluer. /ien sAr l)histoire du changement ne s)arrGte pas l* ou plut,t ne fait "uecommencer l*. >l ne suffit donc pas de d(verrouiller; encore fautil piloter et suivre larecomposition du champ pour s)assurer "u)elle porte bien les fruits "u)on en escomptait. Lesrat(s de la d(r(gulation sauvage * la Reagan sont l* pour montrer toute l)importance d)un telpilotage. 8ais il n)en reste pas moins "ue la d(r(gulation si elle est insuffisante et ne

recouvre "u)une partie de l)histoire constitue bien un moment essentiel de tout processus dechangement.

II - L'organisation comme processus : l'analyse de l'action organisée!ans la perspective "ue He viens de tracer il n)y a plus aucune diff(rence de nature entreune organisation formalis(e et des formes plus diffuses d)action collective tout au plus unediff(rence de degr(. Le fonctionnement des organisations formalis(es n)ob(it "uepartiellement * leurs caract(risti"ues formelles et les champs d)action plus diffus sont plusstructur(s "u)il n)y paraKt par des investissements de forme;.

Iu fond la diff(rence tient plus * ce "ui est mis en avant et valoris( des deu# c,t(s de cette

fronti+re factice "u)est le crit+re de la formalisation &00'. !ans les organisations c)est lahi(rarchie c)est*dire la soumission la coordination volontaire les r+gles et proc(duresd(taill(es alors "ue sont occult(s les ph(nom+nes tout aussi structurants mais ill(gitimes;de concurrence de n(gociation de contrats implicites d)(changes comp(titifs et decoop(ration conflictuelle. Et sym(tri"uement ce "ui est mis en avant et valoris( dans leschamps d)action plus diffus ce sont les processus d)(changes non structur(s etconcurrentiels les n(gociations et les relations contractuelles alors "u)est occult( et souventsinc+rement oubli( l)ensemble des contraintes formelles sans les"uelles ces (changes etrelations ne seraient pas possibles et "ui constituent cha"ue fois Q arri+refond ou leconte#te g(n(ral &pourraiton dire le cadre organisationnel ' * l)int(rieur du"uel l)action

collective et coordonn(e des hommes peut se d(velopper &0='.

>l ne faut donc pas penser le ph(nom+ne organisation; en termes d)une dichotomie "uidistinguerait des situations o il y aurait organisation et d)autres o il n)y en aurait pas. !esdeu# c,t(s de cette dichotomie imaginaire il y a la mGme ambiguSt( g(n(rale des conte#tesd)action le mGme caract+re al(atoire et arbitraire des liens moyensTfins la mGmeomnipr(sence des ph(nom+nes de d(couplage; la mGme impossibilit( de d(limiter a priorile champ pertinent le mGme caract+re ambivalent et mi#te des r+gles formelles etinformelles "ui assurent l)int(gration et la coordination des comportements : ni contrat pur nicontrainte pure cellesci rel+vent de ces deu# registres ins(parables et solidaires * la fois&03'.

!es deu# c,t(s donc il y a sinon le mGme dosage du moins le mGme m(lange dedispositifs formels et de structures (mergentes d)ordre spontan( ou naturel; au sens denon intentionnel et d)ordre construit c)est *dire voulu. En tant "ue processus deconstruction d)un ordre local et contingent le ph(nom+ne organisation; incorpore etsuperpose touHours nature et culture propri(t(s construites ou (mergentes contrainte etcontrat intention et hasard.

Les organisations formelles ne sont dans cette perspective "ue l)aspect le plus artificielintentionnel et construit de ce "ue 8. -rozier et moi &0155' avons appel( des syst+mes

d)action concrets; c)est*dire la forme la plus artificielle intentionnelle et construite de laclasse g(n(rale des structures d)action collectives productrices d)un ordre local et



contingent dont les caract(risti"ues et r+gles du Heu; sont le r(sultat de l)interactionstrat(gi"ue et des processus d)(change et de pouvoir entre participants; "u)elles serventen mGme temps * canaliser et * r(guler.

Jout champ d)action peut se conceptualiser comme soustendu par un syst+me d)action

concret; "ui le structure par des r+gles du Heu; c)est *dire par un ensemble dem(canismes de r(gulation. -eu#ci d(finissent la pertinence des probl+mes; et des enHeu#autour des"uels les acteurs int(ress(s peuvent se mobiliser et partant organisentm(diatisent et r(gulent * la fois les interd(pendances obHectives ; entre participants et lesprocessus d)(change "ui s)ensuivent. La diff(rence n)est pas dans l)e#istence ou la none#istence de tels m(canismes mais dans leur degr( de formalisation et codification ainsi"ue dans le degr( de conscience "u)en ont les participants;.

!+s lors il devient possible d)envisager un continuum des champs d)action en fonction descaract(risti"ues de leur organisation; c)est* dire de la nature plus ou moins e#plicite etcodifi(e de leur structuration de l)e#istence de buts plus ou moins clairement d(finis de

l)articulation de la structuration et des m(canismes de r(gulation autour de ces buts de laprise de conscience et de l)int(riorisation de ces buts par les participants et enfin de la priseen charge par certains participants d)une responsabilit( au moins partielle pour la mise enMuvre de "uel"ues r(gulations.

En fait il faudrait parler non pas d)un mais d)au moins "uatre continuums sur chacune des"uatre dimensions (vo"u(es cidessus : le degr( de formalisation et de codification de lar(gulation le degr( de la prise de conscience de la r(gulation par les participants le degr(de finalisation de la r(gulation et le degr( de d(l(gation e#plicite de la r(gulation. Les(volutions sur ces "uatre dimensions sont bien sAr interd(pendantes : ainsi la formalisation

de la r(gulation va de pair avec une certaine centralisation et surtout une officialisation de laresponsabilit( pour la r(gulation de mGme "u)elle impli"ue une certaine finalisation de lar(gulation et surtout un minimum de conscience et d)acceptation de la part des participantsde leurs interd(pendances et de leur r(gulation. 8ais ces (volutions ne sont pas forc(mentparall+les et sans d(calages pas plus "ue la dimension de la formalisation n)est le crit+re"ui domine et entraKne tous les autres : c)est pour"uoi il vaut mieu# les distinguer et pensercha"ue dimension en continuum plut,t "u)en dichotomie.

L)ayant d(H* longuement (vo"u( He ne reviendrai pas sur le degr( de formalisation de lar(gulation. La dimension de finalisation de la r(gulation renvoie au degr( au"uel lesparticipants int+grent les r(sultats de leur coop(ration dans leurs interactions et les

transforment en enHeu# d)une part et les int+grent comme buts de leur action d)autre partc)est*dire acceptent finalement de mettre leurs transactions et leur r(gulation au service deces buts. Jout syst+me d)action concret a des r(sultats ne seraitce "ue le maintien dusyst+me luimGme. 8ais la mise en (vidence et la prise en consid(ration de ces r(sultats parles participants augmentera l)int(gration r(elle du syst+me sans "u)augmenten(cessairement sa formalisation. Le cas de la gestion paritaire de la politi"ue (conomi"ueen Iutriche est un e#emple tout * fait probant * cet (gard. L)organe central du dispositif dece management macro(conomi"ue la aritBtische Uommission n)avait pas d)e#istenceformelle ses d(lib(rations (taient secr+tes et ses d(cisions n)avaient aucun caract+re l(gal.Et pourtant c)est ce dispositif "ui pilotait la politi"ue (conomi"ue et sociale de l)Iutriche

Hus"u)* ces toutes derni+res ann(es et il le pouvait parce "u)il s)appuyait sur une certaine



finalisation de la r(gulation Hointe * une grande conscience de la part de tous les acteursconcern(s des interd(pendances et de la n(cessit( de leur r(gulation &07'.

La dimension de la conscience des interd(pendances e#istantes et de la n(cessit( de lesr(guler fortement li(e * la pr(c(dente dans la mesure o elle passe par la prise de

conscience des r(sultats de la coop(ration ou de la noncoop(ration e#prime le degr(d)interconnaissance et d)information mutuelle des acteurs "ui conditionne leur capacit(d)anticipation des strat(gies r(cipro"ues. @n touche l* le domaine "u)e#plorent actuellementles th(ories des Heu# et du common NnoOledge. La notion de syst+me d)action concretsuppose en effet un minimum d)interconnaissance de circulation d)informations et deconnaissances communes permettant des anticipations correctes des comportements desautres ainsi "u)un minimum d)intercontr,le &0<'. En ce sens et de ce seul point de vue lemarch( Oalrasien ne serait pas un syst+me d)action concret car il pose au contraire"u)aucun des acteurs n)anticipe ou ne se pr(occupe des actions des autres &06' et "ue les(changes comme les aHustements se font de fa?on automati"ue. 8ais il est significatif "ue

les e#emples empiri"ues de march(s Oalrasiens &la bourse ou les march(s au cadran pourcertains produits agricoles' reposent touHours sur une communaut( de marchands oud)interm(diaires dont l)interconnaissance est (lev(e. Et si on pense au march( desdiamantaires dont parle -oleman &011 b' il semble clair "ue le degr( d)int(gration de cesyst+me est tr+s directement fonction de ce "u)il peut s)adosser * une communaut(relativement ferm(e dont le degr( (lev( d)interconnaissance et V intercontr,le autorise unegrande confiance et un fonctionnement tr+s souple &05'.

La derni+re dimension est celle de la d(l(gation e#plicite de la responsabilit( * un ou desorganes centrau#. L* aussi il faut penser en termes de continuum un continuum "ui touchetout autant l)e#istence de r(gulateurs; plus ou moins officiels dans le syst+me "ue le

caract+re plus ou moins endog+ne ou e#og+ne de la r(gulation.

Jout syst+me d)action concret dispose de ses int(grateurs; c)est* dire "u)il engendre desacteurs "ui se trouvent en position d)arbitre entre les int(rGts conflictuels des participants et"ui forts de cette position assurent donc de fait sinon de droit une partie de la r(gulation enop(rant les aHustements et ("uilibrages entre acteurs sans les"uels le syst+me s)(tiolerait.!ans le cas du march( d(partemental des transports routiers analys( par 8oullet &0123' et!upuy et Jhoenig &012<' ces int(grateurs sont les affr(teurs "ui disposent d)une positiondominante entre les transporteurs et les e#p(diteurs. 8ais le fonctionnement de ce march( serait incompr(hensible si on n(gligeait lar(glementation foisonnante "ui l)enserre et "ui attire l)attention sur le r,le essentiel d)unpartenaire silencieu# * savoir les pouvoirs publics dans la r(gulation de ce syst+med)action. !e ce point de vue on peut aussi consid(rer * la suite de W.!. Reynaud &0121'"ue les n(gociations et transactions "ui fondent le fonctionnement "uotidien de ce march(sont des n(gociations d(l(gu(es; &02' par cette tierce autorit( "ue sont l)Etat et sonappareil administratif et Hudiciaire. Les mati+res sur les"uelles elles portent ont en "uel"uesorte (t( d(l(gu(es dans cette ar+ne et les r+gles selon les"uelles elles sont men(es ont(t( partiellement codifi(es et l(gitim(es par cette autorit( "ui devient de ce fait toutnaturellement la puissance tut(laire de ce syst+me. -ontrairement * ce "ue pense -oleman&011' il n)y a donc pas "ue dans les organisations "ue les transactions entre participantsob(issent * des contraintes e#t(rieures et * des autorit(s e#plicites bref "u)elles sont

e#pos(es * des interventions d)un tiers e#t(rieur. >l n)y a gu+re de syst+me "ui ne soit sousla d(pendance d)un tiers garant "ui domine les participants et intervient dans leurs



transactions pour assurer le respect d)un minimum de r+gles &cf. dans le mGme sensReynaud 0110'. Et par voie de cons("uence la r(gulation de tout syst+me d)action "uel"ue soit son degr( de formalisation est partiellement endog+ne et partiellement e#og+ne.

$i on pousse cette r(fle#ion un peu plus loin on voit bien "u)il n)est plus possible alors de

singulariser l)organisation par le caract+re conscient et intentionnel de ses r(gulations paropposition au caract+re inintentionnel de la r(gulation d)un march(. Jout syst+me d)actionest l* aussi le fruit d)un ensemble o l)une des dimensions peut certes pr(dominer mais oles autres ne disparaissent Hamais compl+tement. ar e#emple un march( peut bien dansun premier temps apparaKtre comme le r(sultat inintentionnel de la confrontation d)un certainnombre de producteurs autour de la con"uGte du client. 8ais aucun march( &sauf *retourner * l)hypoth+se d)un espace social non structur(' n)est d(pourvu d) organisation;au sens de r(gularit(s induites de comportements * travers une structure de pouvoir et lesr+gles du Heu "u)elle g(n+re. Et cette organisation; ne peut Gtre conceptualis(e commeenti+rement inintentionnelle. Iinsi comme le montre Eymard!uvernay &0121'

l)(tablissement de standards limitant ou r(glementant la substituabilit(; des biens encirculation ne caract(rise pas seulement les march(s du travail mais aussi les march(s desproduits. @r l)(tablissement et le maintien; de tels standards sont le plus souvent l)Muvreintentionnelle d)une partie ou de la totalit( des producteurs intervenant sur un march( avecou sans la participation des consommateurs etTou des instances (tati"ues &notammentcelles charg(es de la surveillance de la concurrence'. En sens inverse une bonne partie desr(gularit(s dans le fonctionnement d)une organisation est le produit d)effets (mergents; "uisont sinon contraires du moins ind(pendants de la volont( et des intentions desparticipants et notamment des dirigeants.

En croisant ces "uatre dimensions il est possible d)es"uisser les "uel"ues paliers d)une

s("uence g(n(ti"ue de l)(mergence de syst+mes d)action concrets ob(issant * desm(canismes de r(gulation de plus en plus e#plicites conscients et finalis(s.

Cn premier palier dans une telle s("uence correspondrait au remplacement de la noncoop(ration et du conflit entre les acteurs par leur coe#istence dans une collusion taciteenglobant au moins les dirigeants. >ci ni formalisation ni prise de conscience ou e#plicitationdes interd(pendances et int(rGts communs ni bien sAr d(l(gation de la r(gulation. Cn grandnombre de situations viennent * l)esprit o une collusion de fait entre acteurs non seulementreste compl+tement tacite mais de plus est compl+tement occult(e par une rh(tori"uehostile mar"uant l)impossibilit( pour les parties prenantes d)accepter le ris"ue de faire

connaKtre leurs arrangements tacites sous peine de perdre la confiance et le contr,le deleurs mandants respectifs. Cne premi+re illustration pourrait en Gtre fournie par les (tapesinitiales dans l)(mergence de syst+mes de n(gociation collective lors"u)uneinterd(pendance de fait est tout simplement ni(e par les int(ress(s mGme si on observe defacto des aHustements implicites et la prise en consid(ration des rapports de force. Cne autreillustration pourrait Gtre l)e#emple des rapports tr+s comple#es "u)entretenaient legouvernement le parti et l)(glise catholi"ue dans la ologne communiste : officiellemente#clue du Heu l)(glise catholi"ue (tait bien sAr partie int(grante du Heu politi"ue en ologneavec (videmment un poids variable selon les (po"ues. Et les tractations entre les partiesprenantes respectaient la plupart du temps un minimum de r+gles "ui ne pouvaientcependant Gtre admises ouvertement surtout par le parti communiste au pouvoir. Enfin un

dernier e#emple pourrait Gtre celui des relations souvent fort conflictuelles du moins en



apparence entre l)administration publi"ue et les entreprises priv(es &tout particuli+rementles entreprises petites et moyennes' dans un r(gime politi"ue lib(ral &01'.

La collusion tacite est bien (videmment un m(canisme de coop(ration et de coordinationparticuli+rement fragile et menac( par la d(fection d)un des partenaires par la

m(sinterpr(tation des comportements de la partie adverse par des erreurs de Hugement etc.8ais pour "ue de tels syst+mes (voluent et progressent vers une structuration plusconsciente et e#plicite il faudra "ue les int(ress(s d(veloppent une perception des r(sultatspositifs de leur coop(ration &ou des r(sultats n(gatifs de leur noncoop(ration' et avec cetteperception et cette prise de conscience des techni"ues de mesure de ces r(sultats.L)introduction et l)acceptation de la mesure e#plicite des r(sultats de la coop(ration et leurtransformation en buts accept(s et int(rioris(s par tous les participants permettront unefinalisation et une prise de conscience plus grandes de la coop(ration et constitueront de cefait un deu#i+me palier dans l)(volution vers des structures d)action collective g(r(es defa?on plus consciente. La coop(ration ici n)est plus valoris(e pour ellemGme mais pour les

r(sultats concrets "u)elle permet d)obtenir. Et l)obtention de ces r(sultats devient plus oumoins e#plicitement le crit+re de la pertinence des possibilit(s d)action "ui peuvent Gtre(chang(es dans les transactions entre participants.

!e nombreu# syst+mes de relations industrielles pourraient se situer * ce niveaud)(volution tout particuli+rement dans les soci(t(s ayant un degr( (lev( de pilotage n(ocorporatiste &$chmitter 01574 $chmitter et Lehmbruch eds 0151'. @n pourrait de mGme entrouver un grand nombre d)illustrations dans la plupart des secteurs o la mise en Muvre desinterventions et politi"ues publi"ues impli"ue la coop(ration de fait sinon de droitd)organismes priv(s "ui entretiennent avec les administrations responsables des relationspermanentes souvent structur(es de fa?on e#plicite et soumises * des (valuations de plus

en plus formalis(es &='. !es march(s en cours de cartellisation pourraient fournir unetroisi+me illustration de ce palier.

Cn troisi+me et dernier palier est atteint lors"ue les parties prenantes acceptent de d(l(guere#plicitement un certain degr( de responsabilit( pour la r(gulation et le pilotage du syst+med(l(gation "ui coSncide le plus souvent avec l)(mergence de structures et de proc(duresformalis(es. Cn e#emple parmi d)autres serait l)(mergence dans l)industrie allemande et

Haponaise de l)entredeu#guerres d)une forme de cartellisation officielle sous la forme detrusts sectoriels ou intersectoriels. -ette es"uisse soul+ve une s(rie de "uestions sur lesraisons et les m(canismes de cette (volution "ui restent tr+s mal connus &=0'. 8ais la

pluralit( des dimensions "u)elle met en Muvre et la comple#it( de leurs interactionssoulignent bien le danger "u)il y aurait * surestimer le poids et la capacit( structurante de laseule formalisation des r+gles et m(canismes de r(gulations.

>l faut donc relativiser le statut de l)organisation formalis(e comme obHet d)(tude privil(gi(.$elon les obHectifs et les "uestions d)une recherche elle pourra Gtre (tudi(e pour ellemGmeou comme une entr(e en mati+re pour l)(tude d)un syst+me plus vaste dont elle constituetout au plus un segment particuli+rement visible formalis( et conscient. $)ouvre alors unnouveau champ * la r(fle#ion organisationnelle celui des dynami"ues et r(seau# interorganisationnels &Emery et Jrist 016<4 9arren 01654 /enson 015<4 -ooN 01554 -rozier etFriedberg 01554 8arin (d. 011' c)est*dire de l)organisation &au sens de structuration par

des r+gles du Heu;' des processus d)(change et de pouvoir reliant un ensemble d)acteursindividuels etTou collectifs concern(s par un mGme probl+me; &=='.



-e n)est plus l)organisation en tant "u)obHet ou dispositif social constitu( et bien particularis("ui est ici au centre de l)int(rGt mais l)action organis(e en tant "u)elle suppose laconstruction et le maintien d)un minimum d)ordre ou d)un minimum de r(gulation &Reynaud0121' dans un champ d)action donn(. -e "ui est donc en cause c)est l)(tude des processus

sociau# diffus et omnipr(sents par les"uels sont canalis(s et r(gul(s les rapports entreacteurs interd(pendants dans un champ d)action donn( c)est*dire par les"uels estproduite l)action collective de ces acteurs "uelle "u)en soit la configuration concr+te. Et lemode de raisonnement "ui permet d)(tudier les organisations comme syst+mes formalis(sd)action collective peut Gtre transpos( * l)(tude de ces processus plus diffus d)organisation. >ldevient alors un instrument essentiel pour l)(tude empiri"ue des conditions et m(canismesconcrets de la &re'production d)un ordre local c)est*dire de la r(gulation sociale.

II. - Organisation, marché et système d'action concretR(sumonsnous. Jout champ d)action peut s)analyser comme un ensemble interd(pendantd)acteurs individuels etTou collectifs naturels et institutionnels "ui sont en concurrence les

uns avec les autres tant pour la d(finition des probl+mes; * la solution des"uels il faut &ilspeuvent' contribuer "ue pour l)(laboration des solutions; "ui seront apport(es * cesprobl+mes.

L)interd(pendance de ces acteurs si elle introduit bien une r(ciprocit( dans leurs relationsn)est Hamais ("uilibr(e. Elle est au contraire touHours d(s("uilibr(e en faveur de "uel"uesuns dans la mesure o elle prend appui sur les donn(es d)un conte#te &obHets dispositifstechni"ues etc. "ui y pr(e#istent * l)(change et "ui y structurent la perception et lad(finition tant des probl+mes; "ue des solutions;' devant les"uelles les acteurs nedisposent pas de ressources ("uivalentes et ne sont donc pas (galement irrempla?ables

&=3'.

L)(mergence et la stabilisation &irr(versibilit(' ult(rieures de ces probl+mes et de cessolutions ne sont elles non plus ni totalement arbitraires ni totalement voulues ouintentionnelles. Pu)elles soient le r(sultat de la volont( et de l)action intentionnelle etTouconcert(e d)un ou plusieurs acteurs ou "u)elles soient dues au hasard ou au# cons("uencesnon voulues et non pr(vues d)autres actions cherchant * r(soudre; d)autres probl+mes;elles seront touHours tributaires d)une structuration pr(e#istante "ui contraint les acteurs etengendre d(s("uilibres et cons("uences impr(vues. 8ais une fois "ue ces probl+mes; ousolutions; e#istent c)est *dire ont pris une forme; &Jh(venot 0126' ils sont * leur tourinvestis de relations de marchandage et de syst+mes d)alliance "ui d(veloppent leur propre

dynami"ue. >ls deviennent donc eu#mGmes des (l(ments de la structuration du champ "uistabilisent les rapports et ce faisant empGchent &ou du moins rendent plus difficile'l)apparition d)autres probl+mes; et d)autres solutions;. Joute innovation &techni"ue ousociale peu importe ou plut,t cela revient au mGme' dans la mesure o elle s)impose et dece fait stabilise les rapports entre des acteurs en cr(ant des dispositifs les plus divers lesliant les uns au# autres est touHours aussi un empGchement au moins provisoire pourd)autres innovations concurrentes.

La coop(ration des acteurs autour des probl+mes; et de leurs solutions; est donctouHours soustendue de rapports de d(pendance et de pouvoir c)est*dire de relations

d)(change n(goci( * travers les"uelles cha"ue acteur cherche * vendre; sescomportements au# autres aussi avantageusement "ue possible tout en leur achetant; au



moindre pri# les comportements dont il a besoin. Et ces relations pour peu "u)ellesd(passent le simple (change ponctuel portent * la fois sur des comportements concretsdont les partenaires ont besoin mais aussi sur les termes de l)(change c)est*dire sur lesconditions minimales au#"uelles les uns et les autres acceptent de le poursuivre. -)est dire"u)* travers les n(gociations implicites ou e#plicites au#"uelles ils donnent lieu les

(changes de comportement induisent une structuration du champ. -elleci incorpore etreproduit les donn(es e#istantes formelles et informelles mat(rielles et immat(rielles enmGme temps "u)elle les r(am(nage les modifie les restructure plus ou moinsprofond(ment. Joutefois * tout moment elle peut se comprendre comme un ensemble de

Heu# &=7' dont les r+gles et conventions &formelles et informelles e#plicites ou tacites'disciplinent les tendances opportunistes des acteurs et canalisent r(gularisent en un motrendent plus coAteuse sinon touHours plus pr(visible leur d(fection. Elles y parviennent enrigidifiant les m(canismes d)(change et en opacifiant l)espace des transactions pouram(nager ainsi des zones de n(gociations possibles &=<'.

Les r+gles de ces Heu# ainsi "ue les caract(risti"ues et propri(t(s formelles du champ "uesimultan(ment elles induisent et sur les"uelles elles s)appuient sont touHours de naturecontradictoire. Elles ne sont ni des contraintes pures ou pour employer le vocabulaire des(conomistes seulement des coAts impos(s par l)un des participants au# autres pour("uilibrer un peu les (changes ni non plus des r+gles purement contractuelles conformesau# int(rGts mutuels des participants et e#plicables de ce fait par une pure rationalit(instrumentale. Et dans la mesure d)autre part o elles sont le fruit de n(gociations ellescorrespondent * des compromis et ne sont donc pas r(ductibles * la volont( au# obHectifs etau# proHets de l)une seulement des parties prenantes. $i * un moment t; elles peuventcorrespondre * la d(cision de l)un des participants elles prennent une fois institu(es une viepropre "ui devient contraignante pour toutes les parties concern(es.

our prendre un e#emple simple les r+gles d)une convention collective peuvent biens)analyser comme une contrainte &un coAt' impos(e par les salari(s au# employeurs pourempGcher ceu#ci de les rendre librement interchangeables. 8ais en mGme temps cesr+gles correspondent bien aussi * un int(rGt de l)employeur "u)elles prot+gent contre destentatives de d(bauchage intempestif de la part de ses concurrents. Et elles sontconstamment soustendues par un rapport de n(gociation et de marchandage "ui en modulel)application et * travers le"uel l)int(rGt commun des parties prenantes s)actualise * nouveauen mGme temps "u)(volue et est modifi( le contenu des r+gles.

Les r+gles sont donc touHours profond(ment ambivalentes : correspondant * des contrainteselles cristallisent et refl+tent aussi touHours un minimum de collusion en faveur de la stabilit(de la relation de marchandage et autour du compromis au"uel celleci a donn( naissance. Etles acteurs e#priment tr+s bien cette ambivalence par des comportements eu# aussiambivalents "ui sont tant,t des tentatives d)(vasion &on cherche * contourner la r+gle' ettant,t un repli d(fensif &on utilise la r+gle comme protection contre des tentatives d)influenced)autrui' ce "ui revient * chercher non * contourner la r+gle mais au contraire * combattreles tentatives de contournement de ceu# * "ui on veut imposer le respect des r+gles.

-)est l)avantage de la conceptualisation de l)interaction sociale comme un processus den(gociation. Les r+gles sont le fruit d)une n(gociation * travers la"uelle sont (chang(s les

comportements dont les uns et les autres ont besoin pour poursuivre ou r(aliser leursentreprises. -ette n(gociation ne doit pas Gtre formalis(e ou e#plicit(e. Joute s("uence



gen+se des pri# ni soup?onner "ui "ue ce soit bref "ui rendent superflus le moindre rapportinterpersonnel et la moindre n(gociation directe entre intervenants. Cne telle e#igencerenvoie * une organisation tr+s particuli+re la bourse Oalrasienne &=5' les march(sagricoles au cadran ou toute autre forme d)adHudication publi"ue organis(e. Et comme lemontrent tout aussi bien les analyses de 8oullet &0123' ou les scandales r(guliers autour

des d(lits d)initi( mGme dans ces cas e#trGmes de march(s encadr(s et organis(s; lefonctionnement r(el est beaucoup plus comple#e "ue ne le voudrait le sch(ma th(ori"ue :les n(gociations s)(tablissent en effet au# marges du syst+me "ui englobe la bourse &ou lecadran' mais ne s)y r(duit pas les acteurs s)ing(niant * vider aussit,t les r+gles institu(esde leur caract+re contraignant.

>nversement l)organisation structure un march( c)est*dire "ue sa structure et ses r+glesconstituent et r(gulent un march( de comportements. !ans ce sens toutes les organisationsconstituent bien un march( interne &!oeringer et ior( 01504 ior( 0123' sur le"uel unensemble de Heu# et leurs r+gles d(finissent les possibilit(s de remplacement et

d)interchangeabilit( des acteurs &=2'. 8ais si une telle segmentation a bien le m(rite decloisonner l)int(rieur de l)organisation englobante du march( du travail elle ne fait pas pourautant disparaKtre la concurrence. -elleci se r(introduit dans les fonctionnements concretsdans la structuration des relations entre services entre acteurs entre niveau# hi(rarchi"ues&8oullet 011='. En ce sens il me semble "ue Favereau &0121a' a tort de consid(rer desorganisations en tant "ue march(s internes comme des organisations antimarch(. -)est toutau plus une structure pour r(gulariser un march( permettant de remplacerl)interchangeabilit( libre des acteurs par une interchangeabilit( r(gul(e et n(goci(e &=1'.

Rien ne diff(rencie fondamentalement le fonctionnement d)une bourse de valeurs de celuid)une usine d)automobiles ou encore de celui des syst+mes professionnels analys(s par

$egrestin &012<' ou aradeise &0122' ou de la plupart des march(s de produits&Dranovetter 012<4 Eymard!uvernay 01214 UarpiN 0121' si on les regarde du point de vuede la structuration d)un syst+me d)acteurs. >ls sont tous construits pour r(gulariser lescomportements pour (viter "ue des acteurs ne trichent ou ne profitent par trop desasym(tries et d(s("uilibres de toutes sortes au#"uels ils sont confront(s et pour construiredes possibilit(s de n(gociation. I cette fin les r(gulations mobilisent toutes les ressources et

Houent sur tous les registres : elles prennent appui sur des solidarit(s (l(mentaires sur dessyst+mes d)information ou de coordination impersonnels comme sur des inHonctions et desrapports de force. 8ais aucune de ces r(gulations ne parvient compl+tement * stabiliser lesrapports. Elles sont toutes soumises au# pressions incessantes des acteurs pour modifier

les r+gles r(am(nager des espaces de n(gociation bref r(introduire du mou du flou et pourtout dire du Heu dans la rigidit( des r(gulations.

>l convient donc d)op(rer dans l)analyse des march(s le renversement "ue $imon ademand( et op(r( dans l)analyse des choi# humains. >l (tait parti en guerre contre ce "u)ilappelait le biais irrationaliste; des analystes du choi# humain "ui passaient leur temps *mettre en (vidence les imperfections de la rationalit( humaine par rapport * un mod+le derationalit( absolue plut,t "ue de s)interroger sur la r(alit( des processus par les"uels lesindividus arrivaient * op(rer leurs choi#. !ans l)analyse des fonctionnements des march(son est un peu devant une situation comparable. La litt(rature abonde sur les imperfectionsdu march( mettant en (vidence des fonctionnements "ui ne correspondent pas au#

postulats pourtant e#orbitants du mod+le classi"ue du march(. >l faut renverser la d(marche.Iu lieu d)accuser les imperfections du march(; il convient d)analyser comment



concr+tement les acteurs individuels et collectifs d)un espace de concurrence donn(parviennent * construire leurs (changes et * rendre possible leur coop(ration conflictuelle.@n s)apercevra alors "ue tr+s peu de march(s se ressemblent et "ue s)il y a une infiniegradation dans leur organisation; aucun n)est sans structure et sans r(gularit(s decomportements &3'. Le march(; n)e#iste pas il n)y a "ue des march(s concrets &30'.

-)est l* * mon avis tout l)int(rGt de l)approche organisationnelle "ue de fournir un cadre pourl)analyse et la compr(hension de l)action entendue comme la structuration sociale dechamps d)action. Iu lieu de s(parer artificiellement march( du travail syst+mesprofessionnels march( (conomi"ue et organisation elle part d)un continuum de syst+mesd)acteurs interd(pendants et concurrentiels * la fois autour de la d(finition et de la r(solutionde probl+mes continuum dont la notion centrale est la r+gle ou encore mieu# la r(gulation *d(couvrir. -elleci suppose * la fois l)e#istence de r+gles du Heu et de Heu# d)acteurspermettant de d(finir etTou de modifier ces r+gles du Heu car le comportement des acteursne peut Hamais Gtre compris seulement par r(f(rence au# r+gles e#istantes. >l doit se

comprendre aussi par rapport * leurs tentatives de modifier changer transformer ces r+glesdu Heu en leur faveur.

La dimesion de la acci!n organi"ada.

Resumen Erhard Friedberg: Las cuatro dimensiones de la Icción organizada. El Irtículo propone ir 8ásIllá de falsa dicotomia entre colectiva @rganización y Icción entre @rganización y Icción organizada.!emuestra Los criterios intencionalidad habit%a y codificación de las reglas y procedimientos de largodistinguir validamente unas organizaciones conte#tos accion mas imprecisos formalizadas. $obre estabase propone la @rganización de los campos de acción seg%n cuatro dimensiones consideración &elgrado Formalización de regulación el grado conciencia "ue tienen los participantes ello el gradocamposFecha la regulación y por ultimo el grado discordante= de regulación de la !elegación' "ueforman una es"uema genetica conte#tos Icción cada vez más formalizados las dimensiones. Jerminó ElIrtículo por el Inálisis de las Xota esta manera ver por el estudio los mercados y hechos Económicos.

Formas de cuando intenta designar a la organización como dispositivo social particular para oponersea lo otro más difusión de acción colectiva generalmente se centra en el carácter intencional e#plícito ycodificado de su agenda y las estructuras funciones procedimientos y obHetivos en "ue se basa. one derelieve este carácter formalizado de los obHetivos estructuras y funciones "ue el análisis de lasorganizaciones buscaban liberarse de la sicosociología y la sociología del trabaHo característica de la

obra de la corriente de las relaciones humanas para convertirse en disciplina autónoma &/lau y $cott01234 $cott 0125' en la d(cada de 016. Está en cuestionamiento sobre las funciones y consecuenciasde la formalización "ue Luhmann &0167' en los pasos de 8a# 9eber y posteriormente comenzó supensamiento sobre las organizaciones y es por referencia a los beneficios "ue otorga la formalización hadesarrollado una gran parte del pensamiento económico en las organizaciones &0'. or %ltimo es a esteaspecto de la formalización "ue se refieren las clasificaciones "ue distinguen los sistemas de interacciónmediante roles predeterminados &organizaciones' de los sistemas de interacción a trav(s deinterdependencia no predeterminadas &cf. por eHemplo /oudon 0151' o entre la Herar"uía &organización'en el mercado como 9illiamson &015<012<' &=' y su secuela la nueva economía institucional americanopero tambi(n aun"ue de diferentes maneras los economistas de los convenios como Fatima $alais

Eymard!uvernay en sus publicaciones de 0121 &3'. Icentos son ciertamente diferentes pero elrazonamiento se basa en un tipo de partición como si la formalización introduce una discontinuidad o



incluso una rotura en los campos de acción. En un lateral lo "ue significa "ue el mundo formal de laorganización sometida a control y la sumisión la capitalización del conocimiento transparencia yprevisibilidad estructuración y competir todas las características "ue en una visión funcionalista)e#plican) el surgimiento y la proliferación de las organizaciones. or el otro el mundo del )mercado))acción colectiva) o el )movimiento social) es decir la competencia de la aparición de convertirse de la

interacción no estructurada desordenada y al azar de la fluidez la igualdad y la falta de Herar"uía &7' 8eparece tal una partición frecuente y persistente como es se basa en un doble error. Cn lado subestimalos campos estructurados y ZorganizadosZ de acción más difusión de naturaleza y por el otro más omenos e#plícitamente sobrestima la estructuración y el discriminante de los caracteres de la formalizaciónde las organizaciones. $in embargo sin por supuesto negar la importancia recordar una vez más "ue enel meHor es sólo una parte de la regulación de un campo y de otras acciones no sólo e#iste en lasorganizaciones es realmente una característica más o menos fuerte y más o menos importante seg%n elcaso cual"uier campo de acción. Esto es lo "ue tenemos "ue ver ahora antes de proponer otra forma decategorizar la realidad.

I. -La regulaci!n con#unta de los contextos de acci!n

El análisis de las organizaciones tradicionalmente distingue una estructura formal yestructura informal. La primera correspondería a la parte oficial y la estructura codificada lasegunda se refiere a la floreciente prácticas interacciones y relaciones oficialmenteprevistas o incluso clandestinas y ocultas y formando lo "ue podría bien llamarse unasegunda realidad paralela en oposición a la primera. [ pertenece a la socióloga cuando"uiere entender una organización para perforar la fachada o la ficción de los primeros enentrar en la segunda en toda su ri"ueza y compleHidad.

El origen histórico de esta distinción es conocido. $e trata de la obra del Zmovimiento de lasrelaciones humanasZ "ue fue una e#presión de la fuerza del factor humano en la eficiencia yla presión de cálculo. En primer lugar la lógica de los sentimientos de las relacioneshumanas entre los miembros de una organización se incorpora a la estructura informal. orotra parte la )lógica del coste y la eficacia) de la estructura formal en todos sus componentes&estructuras reglas procedimientos descripciones dispositivos t(cnicos etc.' correspondea la voluntad de la administración para controlar y optimizar los diferentes riesgos y lasincertidumbres de la producción &<'.

Cn gran n%mero de obras las de marzo incluidas y $imon &01<2' y la investigación en laburocracia &Douldner 01<7 y 01<<4 -rozier 0160 y 01674 8ouzelis 01654 $ilverman 015' demostró el carácter demasiado simplista y en %ltima instancia insostenible para estadicotomía "ue trata de forma independiente lo "ue es de hecho inseparable y ine#tricable.

!e hecho la estructura formal no es independiente del campo de fuerza "ue ella haconstruido no tiene ning%n mayor racionalidad a tubos y prácticas "ue pretende canalizar y

regular. En cambio es parte integral integral y ella encuentra fuerza y significación por"ueen la medida donde se detalla e integrado en estos conductos y prácticas "ue utilizan como



protección como recurso en las transacciones y negociaciones "ue se unen. En definitivano es una mera e#presión de una lógica de eficiencia. -omo un instrumento de gobierno y laregulación de la organización es el producto de una negociación entre sus miembros es lae#presión codificada y cristalizada de un e"uilibrio de poder y un compromiso entre losparticipantes tiene al mismo tiempo para la función de congelar. $us características están

tan profundamente vinculadas a las prácticas de los participantes &eHecutivos de artistasint(rpretes o eHecutantes' prácticas "ue vuelven a organización de estas habilidades esdecir a sus capacidades cognitivas y relacionales para Hugar al Wuego de corporativo decooperación y conflicto

Idemás la regulación "ue opera nunca es completa. En primer lugar constantemente estáabrumado por un conHunto de prácticas "ue no cumplen con los re"uisitos "ue se decretó ymediante el cual los participantes dependiendo de la percepción "ue tienen de sus recursosy sus limitaciones llegan a picar poco a poco su prominencia y mover o restringir la validez

o incluso a derrocar completamente las secuencias teóricas. EHemplos de talZdesbordamientoZ abundan y pueden encontrarse en todas las organizacionesindependientemente de su estatus y sus propósitos.

Isí por poner un eHemplo ya conocido &-rozier y Jhoenig 015<4 -rozier y Friedberg 0155'el control Herár"uico directo en los servicios e#ternos de la administración francesa sesustituirá por un control indirecto y -ruz de los trabaHos de las distintas administrativas losniveles por el notabiliaires varios niveles. Isí en tal auto de fábrica con dos Isamblea enlíneas paralelas mismos programas de meHora de la calidad cuentan con una alianza entre

fabricación y m(todo de servicio en una cadena y una alianza entre la fabricación y elcontrol de calidad en el otro. -omo alternativa en tales mecánicos de la fábrica observó"ue parte del m(todo de servicio responsable en principio parte del ZWuniorZ deherramientas de corte llegó a dominar completamente el servicio parte )noble) responsabledel establecimiento de fabricación de líneas y de hecho derrocar la secuencia teórica de "uelas herramientas son un medio para lograr gamas : en lugar de la herramienta está alservicio de la gama es la gama "ue está a"uí al servicio de la herramienta y suslimitaciones de velocidad y ruta de acceso.

Xo es seguramente necesario multiplicar los eHemplos. >mportante son la estructura y lasreglas formales de una organización son no sólo una descripción muy apro#imada de sufuncionamiento real: trabaHo real se desvía de la obra prescrita líneas Herár"uicas soncortocircuito y burladas procesos de toma de decisiones son sólo muy parcialmente teóricospatrones y solución real de problemas canales toma configuraciones sorprendente einesperada "ue no cumplen con ninguno de los dos los límites formales de una organización o la distribución de prerrogativas por el organigrama y los manuales de buena gestión.

ero allí no es ninguna. !e hecho para agilizar los problemas para eliminar laincertidumbre y los caprichos del comportamiento y para estabilizar para regularizar y hacer



más previsible el funcionamiento de una estructura de organización y reglas formalesgeneran sus propios problemas es decir sus propias incertidumbres "ue surgen de lasdificultades plantean por la aplicación y la aplicación en el día el día de sus necesidades.

Jal es la paradoHa del organigrama las normas procedimientos y t(cnicas de gestión y otrosdispositivos formales a trav(s del cual las organizaciones buscan estructurar la premisa dela decisión de sus miembros y así regularizar y realizar sus propias operaciones máspredecible. Xunca son capaces de eliminar las incertidumbres "ue hacen "ue se mueven ycrear otros "ue a su vez puede ser utilizado por los participantes y así complicar sufuncionamiento desestabilizar parcialmente el conte#to de acción.

Es este dilema de estructuración formal de un campo "ue Jh(venot parece subestimar o

incluso deHar de lado en su noción de Zforma de inversión. @ meHor dicho como muchoseconomistas "ue est(n interesados en organizaciones obsesionadas con la función "ueasigna a la formalización y en la "ue e#plica su aparición sobrestima la estabilización y laestructuración de la conducta induce. $i la inversión de la forma está dise\ada paraZaumentar la previsibilidad de los Estados pró#imosZ &Jhevenot 0126 p. =1' logran no sóloparcialmente: estabilidad "ue inducen es compensado por nuevas inestabilidadesresultantes de Huegos alrededor de las reglas y formas "ue son la porción diaria de cual"uierorganización y cual"uier ámbito. En estos Huegos no sólo las formas; son comidaserosionadas y gradualmente vaciadas de su contenido vinculante esperando a serreemplazados por otros pero invirtieron a su vez por los intereses "ue dependen de ellosZdistorsionanZ la orientación y al hacerlo transforman.

Illí tambi(n el fenómeno es bien conocido y no tiene muchas ilustraciones. Jodo el mundopuede encontrar eHemplos en su práctica profesional así como la familia: la regla es "ue sisu aplicación puede ser suspendida o modulada es decir es fundamentalmente inciertoestructuración. Funciones positivas "ue generalmente e#plica el surgimiento de conveniosnormas y criterios por lo tanto nunca deben opacar la naturaleza fundamentalmente políticay estrat(gica de la interacción humana "ue conduce a mordis"uear las convencionesnormas y estándares tan pronto como fueron creados en los medios de contraste yodadosre el conte#to y recrear áreas de oportunismo. Cna regla relacionada con fuerza "ue apoyasiempre a la larga se convierte en un formulario en blanco.

El papel real de las características formales de una organización es por lo tanto no nodirectamente determinar comportamientos pero estructurar espacios de negociación y Huegoentre los Hugadores &1' y tienen capacidad de organización real es decir eficaz laintegración de los comportamientos de los participantes sólo en la medida en "ue sontomadas y reactiva en las líneas cuando ponen de acuerdo movilizar sus recursos a lanegociación en su servicio.



Universidades de sería un muy buen eHemplo en este sentido. Fueron descritos comoanar"uías organizadas &-ohen marzo y pichones 015=4 -ohen y marzo de 0157'. $inembargo es difícil imaginar conte#tos más formalizados para decir la menos bureaucratis(s&8usselin 01254 Friedberg y 8usselin 0121'. -asi se podría decir "ue e#iste unacorrelación negativa entre el n%mero de normas y procedimientos y el grado de organización

o regulación "ue llevan a cabo en su caso.

or el contrario abundan los eHemplos donde la efectividad de una organización sucapacidad para canalizar eficazmente el comportamiento de sus miembros en el servicio delos obHetivos se basa pesadamente no "uiere para decir "ue casi e#clusivamente enmecanismos informales "ue están arraigados en los sistemas de los actores más bien a loscontornos de esta organización solo &cf. entre otras cosas -oleman 011a b4 Reynaud0121'.

La formalización de una organización nunca es sólo la parte visible del iceberg de suregulación efectivo. Es siempre el producto de un compleHo mi#to regulaciones formales einformales en Im(rica a sus rodillas donde los re"uisitos formales se basan en unaestructura de poder en el proceso de intercambio y de negociación informal "ue ofrecen a surecorrido por los argumentos y recursos.

$in embargo tal ZReglamento conHuntoZ no es a lo leHos una característica discriminante de

organizaciones formales. Cn gran n%mero de ámbitos de acción en las áreas más diversasson estructurados y regulados por una combinación de normas dispositivos mecanismosacuerdos y contratos formales e informales e#plícitos e implícitos "ue el constitucionalregla hombro )constitucional práctica) "ue sale de cual"uier e#plotación "ue se debilita enalgunos puntos y fortalecer en otros y viceversa.

Cna vez más las universidades caso e#tremo de organización borrosa y permeableproporcionan una buena ilustración: la paradóHica importancia de estructuras formales end(bilmente estructurado universo refleHa la misma interpenetración de regulaciones formales

e informales y en las organizaciones clásico; más 8ientras "ue los Hugadores tienenprecisamente libertad para desviarse de las reglas y los elementos formales defuncionamiento muestran un formalismo muy grande en todo su cooperación y suinterdependencia: por lo tanto el corporativo Hurídico y político batallas bien conocidoalrededor de la organización formal de las universidades &pero sin mayor impacto en la vidacotidiana de profesoresinvestigadores' alrededor de la división formal de poderes entre losórganos de decisión alrededor de la elaboración de reglamentos internos o incluso registrosde algunas reuniones de los conseHos &Friedberg y 8usselin 01214 8usselin 011'. eropodrían ser otros eHemplos todavía más distantes de las organizaciones )classic) "ue ilustrael conHunto de control de campos de acción más diversos. Isí podemos entender la

importancia de los artículos y los procedimientos de contratación como la base de laorganización identificación y negociación en sistemas profesionales &$egrestin 012<4



aradeise 0127 y 011' o el papel absolutamente crucial por las mismas razones por lasclasificaciones en el funcionamiento de los mercados de trabaHo y sistemas de negociacióncolectiva &Jhevenot 01264 $alais y Jh(venot eds 01264 $alais 01214 Reynaud et al. 011'normas normas licencias y marcas registradas en el funcionamiento de los mercados deproductos. &8oullet 01234 Eymard!uvernay y huesudas 012=4 Eymard !uvernay 0121' y

por normas estadísticas o t(cnicas de medición y caracterización de la institución de lastraducciones y en la construcción de redes a trav(s del cual son apoyo a losdescubrimientos científicos y t(cnicos y las condiciones de su difusión y su (#ito &-allon01264 INrich -allon y Latour 01254 -allon y ley 0122'.

Les analyses convergent donc. Pue l)on se trouve dans des organisations classi"ues;comme les entreprises ou les administrations publi"ues dans des organisations plus flouescomme les universit(s ou autres syst+mes professionnels ou dans des groupes d)acteursindividuels ou collectifs plus lBches encore comme par e#emple les march(s de travail les

march(s de produits et les syst+mes d)acteurs concern(s par la d(finition de la mise enMuvre de l)intervention des pouvoirs publics partout l)interd(pendance et la coop(rationentre acteurs sont ciment(es et stabilis(es par des investissements de forme; &Jh(venot0126' et partout les prati"ues r(elles de ces mGmes acteurs ne cessent de s)(carter desprescriptions et inscriptions "ue cellesci contiennent. artout donc r(gulations formelles etinformelles r(gulations de contr,le et r(gulations autonomes &Reynaud 0121' entretiennentla mGme tension cr(atrice tant,t s)(paulant tant,t s)affaiblissant les unes les autres. Etl)int(gration des comportements des participants est touHours assur(e par un syst+me dont lanature et la configuration e#actes sont e#trGmement variables d)un champ * un autre. Laplace des (l(ments formalis(s y sera plus ou moins importante mGme s)il semble bien

"u)elle a tendance * s)accroKtre avec la comple#it( organis(e et assum(e dans nos soci(t(s&0'. 8ais elle est touHours essentielle dans la mesure o elle permet d)instituer unel(gitimit( de figer des hi(rarchies des ordres de pr(s(ance d)allouer des droits d)acc+s etd)attribution et de structurer un rapport de force bref de prot(ger les acteurs d)un champ enle verrouillant; contre des remises en ordre trop brutales.

$e deduce "ue si bien es cierto "ue no cambia la sociedad por decreto haces el cambio nisin orden retomar y relativizar el título llegó a ser casi un eslogan del libro del $r. -rozier&0151'. ara hacer este cambio "ue otros Huegos nuevos temas a menudo es

absolutamente esencial ZdecretosZ vienen desblo"uear situaciones es decir disponer decaracterísticas formales en "ue están basado en los intereses de una coalición dominante"ue es precisamente avanzar. or supuesto la historia del cambio no se detiene all í o másbien funciona allí. or lo tanto no es suficiente para Zdesblo"uearZ todavía necesitan volar yseguir la recomposición del campo para asegurarse de "ue incluye los frutos "ue seesperaba. Los fracasos de la desregulación salvaHe a lo Reagan están ahí para mostrar laimportancia de ese control. ero es nada menos "ue la desregulación si es suficiente ycubre sólo una parte de la historia es un momento vital de cual"uier proceso de cambio.

II - la organi"aci!n como proceso: $n%lisis de la acci!n organi"ada



!esde la perspectiva "ue e#traHe solo hay más diferencias de naturaleza entre unaorganización formalizada y más difusas formas de acción colectiva a lo sumo una diferenciade grado. El funcionamiento de las organizaciones formales obedece parcialmente a suscaracterísticas formales y más difusas áreas de acción se estructuran más "ue pareceZinversiones de forma.

/ásicamente la diferencia es más lo "ue es promovida y valorada en ambos lados de estafrontera falsa "ue es el criterio de la formalización &00'. En las organizaciones es la

Herar"uía es decir la presentación coordinación voluntarios normas y procedimientosdetallados "ue son eclipsados ZilegítimaZ pero tambi(n estructuración de fenómenos decompetencia negociación contratos implícitos intercambios competitivos y cooperaciónconfrontación. $im(tricamente "ue se promueve y valora los campos de acción másdifusos son procesos de cambio de estructura y las relaciones contractuales ynegociaciones competitivas mientras "ue es oscurecido y olvidado a menudo honestamente

todas las limitaciones formales sin "ue estos intercambios y las relaciones no eran posiblesy "ue constituyen cada vez fondo o el fondo &podría decir la estructura organizativa' enel "ue el colectivo y coordinada acción de los hombres puede desarrollar &0='

Xo debe pensar el fenómeno de organización; en t(rminos de una dicotomía "ue lodistinguen situaciones donde hay organización y otros donde no hay. En ambos lados deesta dicotomía imaginaria tiene el mismo conte#to general de la ambig]edad de la acciónel mismo carácter aleatorio y arbitrario une mediosTfines la misma ubicuidad de losfenómenos de )disociación) la misma incapacidad para definir a priori el campo

correspondiente el mismo carácter ambivalentes y mi#tas reglas formales e informales "uegaranticen la integración y coordinación de comportamiento : contrato puro ni pura tensióncaen dentro de estos dos inseparables y solidaridad registros a la vez &03'.

En ambos lados por lo tanto hay otra manera la misma dosis por lo menos la mismamezcla de dispositivos formales y emergentes estructuras espontáneas o naturales en elsentido de no intencionales y el orden construido es decir "uiero. -omo el edificio de unlocal y el proceso de orden contingente el fenómeno de la )organización) incorpora ysuperpone siempre naturaleza y cultura propiedades construidas o emergentes restriccióny contrato intención y oportunidad.

@rganizaciones formales son desde esta perspectiva "ue el aspecto más artificialintencional y construido de lo "ue hemos llamado $r. -rozier y yo &0155' Zsistemas deacción concretaZ es decir la forma las más artificiales intencionales y construidasestructuras de acción colectiva produce un orden local y contingente cuyas características yZreglas del HuegoZ es el resultado de la interacción estrat(gica y el intercambio de procesosDeneral de la clase y poder entre los )participantes). sirven al mismo tiempo para canalizar y

regular.



-ual"uier campo acción puede es conceptualizar apuntalado por un Zsistema de acciónconcretaZ "ue la estructura de Zreglas del HuegoZ es decir por un conHunto de mecanismosde control. !efinen la relevancia de )problemas) y los temas alrededor del cual las partesinteresadas pueden movilizar organizar y mediar y regular ambos interdependencias)obHetivo) entre los participantes y el proceso de cambio "ue sobreviene. La diferencia está

no en la e#istencia o no e#istencia de estos mecanismos pero su grado de formalización yconsolidación así como en el grado de conciencia en los participantes ).

or lo tanto es posible considerar una continuidad de los campos de acción dependiendode las características de su ZorganizaciónZ "ue a decir de la naturaleza más o menose#plícita y codificada de su estructura la e#istencia de obHetivos más o menos claramentedefinidos la articulación de la estructuración y regulación de mecanismos alrededor deestos obHetivos la conciencia y la internalización de los obHetivos de los participantes yfinalmente apoyo por algunos participantes un responsable de por lo menos parcialmente

la aplicación de algunas normas.

!e hecho (l debe hablar no pero por lo menos cuatro continuum en cada una de las cuatrodimensiones antes mencionadas: el grado de formalización y consolidación de la regulaciónel nivel de la conciencia de la regulación por parte de los participantes el grado definalización de la regulación y el grado de regulación e#presa de la delegación. Los avancesen estas cuatro dimensiones están interrelacionados por supuesto: así la formalización delReglamento va con una cierta centralización y especialmente una formalización de laresponsabilidad de la regulación ya "ue implica una cierta terminación del Reglamento y

especialmente un mínimo conocimiento y aceptación por parte de los participantes susinterdependencias y su regulación. ero estos desarrollos no son necesariamente paralelosy sin desplazamientos ni la dimensión de la formalización es el criterio "ue domina y lleva atodos los demás: por "u( es meHor distinguir y pensar cada dimensión en continuum en vezde dicotomía.

El haber ya discutido largamente no volver( al grado de formalización del control de. Ladimensión de la finalización del Reglamento se refiere al grado en "ue los participantesintegran los resultados de su cooperación en sus interacciones y conviertan en problemaspor un lado e integran como obHetivos de su acción sobre el otro es decir aceptanfinalmente poner sus transacciones y su regulación en el servicio de estos obHetivos.-ual"uier sistema de acción concreto tiene resultados no lo "ue sería el mantenimiento delpropio sistema. ero destacando y teniendo en cuenta "ue estos resultados por losparticipantes aumentará la integración real del sistema sin necesariamente aumentan suformalización. El caso de la gestión conHunta de la política económica en Iustria es uneHemplo bastante elocuente a este respecto. ^rgano central del mecanismo de esta gestiónmacroeconómica la arit_tische Uommission no tenía ninguna e#istencia formal lasdeliberaciones son secretas y sus decisiones no tienen ning%n carácter legal. [ sinembargo es este aparato "ue voló la política económica y social de la Iustria hasta estos

%ltimos a\os y (l podían por"ue (l estaba confiando en una cierta terminación del



Reglamento ane#ado a una mayor conciencia por parte de todas las partes interesadas delas interdependencias y la necesidad de su regulación &07'.

La dimension de la conscience des interd(pendances e#istantes et de la n(cessit( de lesr(guler fortement li(e * la pr(c(dente dans la mesure o elle passe par la prise deconscience des r(sultats de la coop(ration ou de la noncoop(ration e#prime le degr(d)interconnaissance et d)information mutuelle des acteurs "ui conditionne leur capacit(d)anticipation des strat(gies r(cipro"ues. @n touche l* le domaine "u)e#plorent actuellementles th(ories des Heu# et du common NnoOledge. La notion de syst+me d)action concretsuppose en effet un minimum d)interconnaissance de circulation d)informations et deconnaissances communes permettant des anticipations correctes des comportements desautres ainsi "u)un minimum d)intercontr,le &0<'. En ce sens et de ce seul point de vue lemarch( Oalrasien ne serait pas un syst+me d)action concret car il pose au contraire"u)aucun des acteurs n)anticipe ou ne se pr(occupe des actions des autres &06' et "ue les

(changes comme les aHustements se font de fa?on automati"ue. 8ais il est significatif "ueles e#emples empiri"ues de march(s Oalrasiens &la bourse ou les march(s au cadran pourcertains produits agricoles' reposent touHours sur une communaut( de marchands oud)interm(diaires dont l)interconnaissance est (lev(e. Et si on pense au march( desdiamantaires dont parle -oleman &011 b' il semble clair "ue le degr( d)int(gration de cesyst+me est tr+s directement fonction de ce "u)il peut s)adosser * une communaut(relativement ferm(e dont le degr( (lev( d)interconnaissance et V intercontr,le autorise unegrande confiance et un fonctionnement tr+s souple &05'.

La %ltima dimensión es la delegación e#plícita de la responsabilidad a uno o más órganoscentrales. I"uí tambi(n tenemos "ue pensar en t(rminos de continuo un proceso continuo"ue afecta por igual a la e#istencia de ZreguladoresZ más o menos oficiales en el sistema"ue el carácter de control endógeno o e#ógeno.

-ual"uier sistema de acción concreta tiene sus ZintegradoresZ dice produce actores "ueestán en una posición de árbitro entre los intereses contradictorios de los participantes yfuertes de esta posición proporcionando por lo tanto hecho o parte derecha del Reglamentofuncionamiento aHustes y e"uilibrio entre los actores sin "ue el sistema es (tiolerait. En elcaso del d(partemental carretera transporte mercado analizado por 8oullet &0123' y !upuyy Jhoenig &012<' estos integradores son los fletadores "ue tienen una posición dominanteentre transportistas y e#pedidores de.

8ais le fonctionnement de ce march( serait incompr(hensible si on n(gligeait lar(glementation foisonnante "ui l)enserre et "ui attire l)attention sur le r,le essentiel d)unpartenaire silencieu# * savoir les pouvoirs publics dans la r(gulation de ce syst+med)action. !e ce point de vue on peut aussi consid(rer * la suite de W.!. Reynaud &0121'"ue les n(gociations et transactions "ui fondent le fonctionnement "uotidien de ce march(sont des n(gociations d(l(gu(es; &02' par cette tierce autorit( "ue sont l)Etat et son

appareil administratif et Hudiciaire. Les mati+res sur les"uelles elles portent ont en "uel"uesorte (t( d(l(gu(es dans cette ar+ne et les r+gles selon les"uelles elles sont men(es ont



(t( partiellement codifi(es et l(gitim(es par cette autorit( "ui devient de ce fait toutnaturellement la puissance tut(laire de ce syst+me. -ontrairement * ce "ue pense -oleman&011' il n)y a donc pas "ue dans les organisations "ue les transactions entre participantsob(issent * des contraintes e#t(rieures et * des autorit(s e#plicites bref "u)elles sonte#pos(es * des interventions d)un tiers e#t(rieur. >l n)y a gu+re de syst+me "ui ne soit sous

la d(pendance d)un tiers garant "ui domine les participants et intervient dans leurstransactions pour assurer le respect d)un minimum de r+gles &cf. dans le mGme sensReynaud 0110'. Et par voie de cons("uence la r(gulation de tout syst+me d)action "uel"ue soit son degr( de formalisation est partiellement endog+ne et partiellement e#og+ne.

$i on pousse cette r(fle#ion un peu plus loin on voit bien "u)il n)est plus possible alors desingulariser l)organisation par le caract+re conscient et intentionnel de ses r(gulations paropposition au caract+re inintentionnel de la r(gulation d)un march(. Jout syst+me d)actionest l* aussi le fruit d)un ensemble o l)une des dimensions peut certes pr(dominer mais o

les autres ne disparaissent Hamais compl+tement. ar e#emple un march( peut bien dansun premier temps apparaKtre comme le r(sultat inintentionnel de la confrontation d)un certainnombre de producteurs autour de la con"uGte du client. 8ais aucun march( &sauf *retourner * l)hypoth+se d)un espace social non structur(' n)est d(pourvu d) organisation;au sens de r(gularit(s induites de comportements * travers une structure de pouvoir et lesr+gles du Heu "u)elle g(n+re. Et cette organisation; ne peut Gtre conceptualis(e commeenti+rement inintentionnelle. Iinsi comme le montre Eymard!uvernay &0121'l)(tablissement de standards limitant ou r(glementant la substituabilit(; des biens encirculation ne caract(rise pas seulement les march(s du travail mais aussi les march(s desproduits. @r l)(tablissement et le maintien; de tels standards sont le plus souvent l)Muvre

intentionnelle d)une partie ou de la totalit( des producteurs intervenant sur un march( avecou sans la participation des consommateurs etTou des instances (tati"ues &notammentcelles charg(es de la surveillance de la concurrence'. En sens inverse une bonne partie desr(gularit(s dans le fonctionnement d)une organisation est le produit d)effets (mergents; "uisont sinon contraires du moins ind(pendants de la volont( et des intentions desparticipants et notamment des dirigeants.

8ediante el cruce de estas cuatro dimensiones es posible delinear algunos niveles de unasecuencia gen(tica de la aparición de los sistemas de acción obedecer consciente cada vez

más e#plícitas de mecanismos de regulación y finalizado de hormigón.

Cn premier palier dans une telle s("uence correspondrait au remplacement de la noncoop(ration et du conflit entre les acteurs par leur coe#istence dans une collusion taciteenglobant au moins les dirigeants. >ci ni formalisation ni prise de conscience ou e#plicitationdes interd(pendances et int(rGts communs ni bien sAr d(l(gation de la r(gulation. Cn grandnombre de situations viennent * l)esprit o une collusion de fait entre acteurs non seulementreste compl+tement tacite mais de plus est compl+tement occult(e par une rh(tori"uehostile mar"uant l)impossibilit( pour les parties prenantes d)accepter le ris"ue de faire

connaKtre leurs arrangements tacites sous peine de perdre la confiance et le contr,le deleurs mandants respectifs. Cne premi+re illustration pourrait en Gtre fournie par les (tapes



initiales dans l)(mergence de syst+mes de n(gociation collective lors"u)uneinterd(pendance de fait est tout simplement ni(e par les int(ress(s mGme si on observe defacto des aHustements implicites et la prise en consid(ration des rapports de force. Cne autreillustration pourrait Gtre l)e#emple des rapports tr+s comple#es "u)entretenaient legouvernement le parti et l)(glise catholi"ue dans la ologne communiste : officiellement

e#clue du Heu l)(glise catholi"ue (tait bien sAr partie int(grante du Heu politi"ue en ologneavec (videmment un poids variable selon les (po"ues. Et les tractations entre les partiesprenantes respectaient la plupart du temps un minimum de r+gles "ui ne pouvaientcependant Gtre admises ouvertement surtout par le parti communiste au pouvoir. Enfin undernier e#emple pourrait Gtre celui des relations souvent fort conflictuelles du moins enapparence entre l)administration publi"ue et les entreprises priv(es &tout particuli+rementles entreprises petites et moyennes' dans un r(gime politi"ue lib(ral &01'.

Colusión tácita es un mecanismo para la cooperación y la coordinación especialmente

frágil y amenazada por la deserción de uno de los socios por las interpretaciones delcomportamiento de la parte contraria por errores de Huicio etc.. ero estos sistemas estánevolucionando y progresando hacia una estructuración más consciente y e#plícita "uere"uiere "ue los actores desarrollan una percepción de los resultados positivos de lacooperación &o los resultados negativos de su falta de cooperación' y con esta percepción yconocimiento estas t(cnicas de medición de desempe\o. La introducción y aceptación de lamedición de resultados de cooperación e#plícita y su transformación en obHetivos aceptadosinternalizado por todos los participantes voluntad finalización y mayor conciencia decooperación y así constituyen un segundo nivel en la evolución hacia la acción colectivalogró estructuras más conscientes. I"uí la cooperación es más valioso para sí mismo pero

para el hormigón los resultados "ue proporciona. [ estos resultados se convierte en más omenos e#plícitamente la prueba de la pertinencia de las opciones de política "ue puedenintercambiarse en las transacciones entre los participantes.

8uchos sistemas de relaciones laborales podrían ser en este nivel de evoluciónparticularmente en sociedades con un alto grado de pilotaHe corporativista &$chmitter 01574$chmitter y Lehmbruch eds 0151'. Jambi(n encontraron un gran n%mero de ilustracionesen la mayoría de las áreas donde la aplicación de las políticas p%blicas e intervencionesimplica cooperación de hecho lo contrario derecho a organizaciones privadas "ue mantienen

con las administraciones responsables de las relaciones permanentes estructurado deforma e#plícita a menudo y obHeto más formalizado las evaluaciones &='. $iendo lacartelización de los mercados podrían dar un tercer eHemplo de este nivel.

Cn tercer y %ltimo nivel se alcanza cuando las partes interesadas acordaron delegare#plícitamente un cierto grado de responsabilidad de la regulación y el funcionamiento delsistema delegación "ue más a menudo coincide con la aparición de estructuras yprocedimientos formales. Cn eHemplo sería la aparición en la industria alemanes y

Haponeses del período de entreguerra con una forma de cartelización oficial baHo la forma de

fideicomisos sectoriales o intersectoriales. !e este bos"ueHo plantea una serie de preguntassobre las razones y los mecanismos de esta evolución "ue siguen siendo muy poco



conocidos &=0'. ero la pluralidad de dimensiones "ue implementa y la compleHidad de suinteracciones así subrayar el peligro hay "ue sobreestimar el peso y la estructuracióncapacidad de formalización solamente de los mecanismos de las reglas y regulaciones.

or lo tanto poner en perspectiva la situación privilegiada de la organización formalizadacomo obHeto de estudio. $eg%n los obHetivos y preguntas de investigación "ue puede serestudiado por sí mismo o como una introducción al estudio de un sistema más grande yconstituye nada más "ue un segmento particularmente visible formal y consciente.Entonces se abre una nueva refle#ión organizacional de campo dinámica y redesinterorganizacionales &Emery y Jrist 016<4 9arren 01654 /enson 015<4 -ooN 01554-rozier y Friedberg 01554 Ed. de 8arín 011' es decir de la organización &en el sentido deestructurar por )reglas del Huego)' de procesos de intercambio y poder conectar un conHuntode actores individuales o colectivos preocupados por el mismo )problema) &=='.

Esto ya no es la organización constituida y dispositivo social debidamente particularizado oel obHeto "ue está a"uí en el centro del inter(s pero la acción organizada como asume laconstrucción y el mantenimiento de un orden mínimo o un mínimo de regulación &Reynaud0121' en un determinado campo de acción. Isí en cuestión es el estudio de social difusa yomnipresente procesos por el cual se canaliza y regulados la relación entre actoresinterdependientes en un campo de acción es decir por la "ue se produce de la accióncolectiva de estos actores independientemente de la configuración concreta. [ modo derazonamiento "ue permite para estudiar las organizaciones como sistemas formales de laacción colectiva puede ser transpuesto para el estudio de estos procesos organizativos más

difusos. Entonces se convierte en un instrumento imprescindible para el estudio empírico delas condiciones y mecanismos concretos para la &re' producción de un orden local es decirla regulación social.

II.

-Organi"aci!n, mercado y sistema de acci!n concreto

Resumiendo. -ual"uier ámbito puede analizarse como un conHunto interdependiente deactores individuales o colectivos naturales e institucionales "ue están en competencia unocon el otro tanto para la definición de la solución de )problemas) "ue debe ser &puede'

contribuir al desarrollo de las )soluciones) "ue se realizará a estos problemas.

La interdependencia de estos actores si presenta mucha reciprocidad en sus relacionesnunca está e"uilibrada. En su lugar es todavía dese"uilibrada a favor de algunas de ellasen la medida en "ue se basa en los datos de un conte#to &obHetos dispositivos t(cnicosetc. "ue son ya cambio pree#istente y "ue estructura la percepción y la definición demuchos )problemas) como )soluciones)' "ue los actores no tienen recursos e"uivalentes ypor lo tanto tambi(n no son irreemplazables &=3'.



La emergencia y la estabilización &irreversibilidad' con posterioridad a estos problemas yestas soluciones "ue no son más ni completamente arbitraria o totalmente necesario ointencional. $on el resultado de la voluntad y la acción intencional o concertado uno o másactores o "ue son debido a consecuencias imprevistas o al azar y no proporciona otrasacciones intenta )resolver) otros )problemas) serán siempre dependientes de una estructura

pree#istente "ue obligó a los Hugadores y crea los dese"uilibrios y las consecuencias nodeseadas. ero una vez "ue e#isten estos )problemas) o )soluciones) es decir una )forma)&Jhevenot 0126' "ue son alternadamente invertido las relaciones de los sistemas de tomay daca y Ilianza "ue desarrollan sus propias dinámicas. or lo tanto llegan a ser ellosmismos la estructuración de los elementos de campo "ue estabilizan los informes y alhacerlo evitar &o al menos hacer más difícil' la aparición de otros problemas y otras)soluciones). -ual"uier innovación t(cnica o social independientemente o más bien se tratade la misma en la medida en "ue es necesario y lo estabiliza informes entre los actores enla creación de dispositivos de lo más vario vinculándolos entre sí tambi(n es siempre unimpedimento al menos provisionales para otras innovaciones de la competencia.

La cooperación de los actores alrededor de ZproblemasZ y ZsolucionesZ por lo tanto se basasiempre de relación de dependencia y de poder es decir relaciones de cambio negociadasa trav(s del cual cada actor pretende )vender) su comportamiento a los demás lo másventaHosamente posible mientras "ue ZcomprarlosZ en los comportamientos de precio másbaHos "ue necesita. [ estas relaciones supere el simple intercambio de una sola vez sonambos comportamientos concretos "ue socios necesitan pero tambi(n en los t(rminos deintercambio es decir en las condiciones mínimas para "ue cada uno y otros aceptan paracontinuar. Es decir "ue a trav(s de negociaciones implícitas o e#plícitas a "ue dan lugar

intercambios de comportamientos inducen una estructuración del campo. >ncorpora yreproduce los datos formales o informales tangibles e intangibles como reorganiza cambioreestructurarlos más o menos profundamente. $in embargo en cual"uier momento puedeentenderse como un conHunto de Huegos &=7' cuyas normas y convenciones &formales einformales e#plícitos o tácitos' disciplinar las tendencias oportunistas de los Hugadores ycanal regular en una marca de palabra más costosa de lo contrario a%n más predecible sudefección. Logran en refuerzo de los mecanismos de intercambio y yodados espacio detransacciones para desarrollar áreas de posibles negociaciones &=<'.

Las reglas de estos Huegos así como las características y propiedades formales del campoa la vez "ue producirán y en "ue se basan son siempre conflictivas. $on ni limitacionespuras o para usar el vocabulario de los economistas sólo costos impuestos por unparticipante a otro para e"uilibrar un poco intercambios ni ni reglas puramente contractualescumplan con los intereses mutuos de los participantes y e#plicable por una pura racionalidadinstrumental. [ en la medida en otra "ue son el resultado de las negociacionescorresponden para comprometer y por lo tanto no son reducibles a la voluntad obHetivos yproyectos de uno sólo de los actores. >f en un tiempo ) t ) correspondan a la decisión de unode los participantes toman una vez instituido una vida propia "ue se convierte en obligatoriapara todas las partes interesadas.



ara tomar un eHemplo simple las reglas de un convenio colectivo pueden tambi(nanalizarse como una restricción &costo' impuesta por los empleados a los empleadores paraevitar hacerlas libremente intercambiables. ero al mismo tiempo estas normascorresponden a un inter(s del empleador "ue protegen contra la caza furtiva inadvertida porparte de sus intentos de competidores. [ constantemente se basa en un informe de

negociación y regateo "ue módulo de la aplicación y a trav(s de la cual el inter(s com%n delas partes interesadas para actualizar otra vez al mismo tiempo "ue evoluciona y "ue esmodificado el contenido de las reglas de.

Las reglas son por lo tanto todavía profundamente ambivalentes: empareHar las limitacionesse cristalizan y siempre refleHan un mínimo de complicidad para la estabilidad de la relacióndel regateo y en el compromiso "ue dio a luz. [ los actores muy bien e#presan estaambivalencia por conductas ellos tambi(n ambivalente "ue a veces los intentos de escape&se pretende eludir la' y a veces una defensiva retirada &usando la regla como protección

contra los intentos de influir en otros' "ue es tratar de no eludir el sino más bien a losintentos de combate a la elusión de a"uellos a "uienes "ueremos imponer el respeto de lasreglas.

Esta es la ventaHa de la conceptualización de la interacción social como un proceso denegociación. Las reglas son el resultado de una negociación a trav(s de "uecomportamientos como cada uno se intercambian y otros necesitan procesar o llevar a cabosus negocios. Esta negociación no debe ser oficial o e#plícito. -ual"uier secuencia deinteracción puede en este sentido se analizaron como una negociación o si usted "uiere

como la prueba secuencial de un e"uilibrio de poder. Las reglas son por lo tanto laconclusión todavía tentativa precaria y problemática a un enfrentamiento. ara losinteresados corresponde a un compromiso "ue formatea una obligación recíproca. E#plícitao implícita este compromiso es un intercambio entre intereses y una capacidad paraanticipar una obligación mutua. Pue no hay adherencia a estas reglas no cambia nada.8ientras ambos socios son capaces de cambiar el e"uilibrio de poder "ue subyace a estaconclusión será respetado &=6'. [ la conclusión del intercambio no es realmente separablede la regla ni la negociación no es de regulación &Reynaud et al. 011'.

Esta manera de ver la acción social como una estructuraciónTreestructuración de losespacios de acción a trav(s de la creación y estabilización de los sistemas de alianzas yredes de actores es igualmente aplicable al análisis de la actividad económica "ue a lapolítica de acción para el estudio de la estructuración de un mercado de productos "ue a laestructuración de un dominio o área de intervención p%blica o de creación artística. Entodos estos casos es entender cómo se formó y está socialmente organizada un área de lacompetencia &de Huegos conHunto' entre actores mutuamente dependientes alrededor de unproblema "ue no pueden resolver solos.



-ruza en las otras distinciones acad(micas entre los modos de coordinación previstos enforma abstracta. Xo estamos en presencia de sectores o ámbitos regulados por el mercado&precio y contrato' a veces por la organización &el contrato y la Herar"uía' a veces porsolidaridad &la comunidad sentido de pertenencia el enlace natural y elemental' &@uchi0124 $egrestin 012<4 Yegner 0126'.

Xos enfrentamos en lugar de sistemas concretos de actores cuya regulación se basa no enun solo modo de coordinación pero establece insuperable en la medida "ue son construidasde la política de intercambio entre estos actores "ue utilizan todos los recursos disponiblesproduciendo de manera diferentes configuraciones de las órdenes negociadas más o menosmarcadas por alguna dimensión particular.

I sistema concreto de acción puede por tanto se opone a un mercado todavía lo incluye.-ual"uier sistema de acción concreta constituye un mercado en la medida define yestructura de una competencia de espacio y cambio negociado alrededor de la compra yventa de comportamientos raros "ue necesitan de los participantes y "ue persistir necesitaun Reglamento creado por regateo. En esta perspectiva los elementos de mercado y lacompetencia e#isten en el mercado y en las organizaciones y elementos de la coordinaciónpor reglas e#isten en los mercados como en las organizaciones. y las relaciones "ue seforman en uno o el otro caso no son abstractas sino concretas es decir incrustado&Dranovetter 012<' en un conte#to social específico.

El mercado está organizado en el sentido "ue por eHemplo se trata de asegurar "ue laspersonas no enga\en no se benefician de las asimetrías de información y recursos noconstruir relaciones de situaciones de dependencia y la renta. >mponer la coordinación por elmercado es realmente crear un conHunto de restricciones institucionales "ue permiten a losagentes a aleHarse uno del otro sin preguntar cual"uier duda acerca de la g(nesis del precioo sospecha de alguien corto "ue hacen innecesaria la menor de las relacionesinterpersonales y menos una negociación directa entre las partes interesadas. Ese re"uisitose refiere a una organización muy especial la beca de 9alrasian &=5' los mercadosagrícolas dentro de la esfera o cual"uier otra forma de licitación p%blica organizada. [ asídemostrado por análisis de 8oullet &0123' o regulares escándalos alrededor de informaciónprivilegiada incluso en tales casos e#tremos de funcionamiento real enmarcado yorganizado los mercados; es mucho más compleHo "ue no "uerría en el marco conceptual:las negociaciones se establecieron en los márgenes del sistema "ue incluye la bolsa devalores &o el disco' pero no reduce actores se esfuerzan vacíe inmediatamente lanormativa impuesta de su enlace de personaHe.

or el contrario un mercado de la estructura de la organización es decir su estructura y susreglas son y regulan comportamientos de mercado. En este sentido todas las

organizaciones son un mercado interno &!oeringer y iore 01504 iore 0123' en el "ue unconHunto de Huegos y sus reglas definen las posibilidades de sustitución y el intercambio de



actores &=2'. ero si tal segmentación tiene el m(rito de la alba\ilería de la parte interior dela envolvente de la organización del mercado de trabaHo no todos desaparece lacompetencia. $e reintroduHo en el funcionamiento concreto en la estructuración de lasrelaciones entre servicios entre los actores los niveles Herár"uicos &8oullet 011='. En estesentido me parece "ue Fátima &0121a' es un error considerar organizaciones de mercados

internos como de las organizaciones antimarche. En la mayoría es una estructura pararegular un mercado para sustituir el libre intercambio de los actores por intercambioregulado y negociados &=1'.

Xada distingue fundamentalmente el funcionamiento de una bolsa de una fábrica deautomóviles o incluso los sistemas profesionales analizados por $egrestin &012<' oaradeise &0122' o la mayoría de los mercados de productos &Dranovetter 012<4Eymard!uvernay 01214 UarpiN 0121' si se mira desde el punto de vista de laestructuración de un sistema de actores. Jodos están construidas para regular el

comportamiento para "ue los actores no enga\ar ni se benefician tambi(n las asimetrías ydese"uilibrios de todo tipo a los "ue se enfrentan y para crear oportunidades comerciales. Ieste fin las regulaciones movilizar todos los recursos y Hugar en todos los registros: sebasan en la solidaridad elemental en los sistemas de información o coordinaciónimpersonales tales como mandamientos Hudiciales y de las relaciones de poder. eroninguno de estos reglamentos no totalmente estabilizar las relaciones. Están sometidos a lapresión incesante de los agentes a cambiar las reglas reconversión de áreas denegociación corto reintroducción holgura desdibuHan y por todos dicen del Huego en larigidez de las normas de.

or lo tanto es apropiado operar en el análisis del mercado el derrocamiento "ue $imon hapedido y operados en el análisis de la elección humana. $e fue a la guerra contra lo "ue (lllamó los analistas Zirrationalist parcialidadZ de la elección humana "ue dedican su tiempo aresaltar las imperfecciones de la racionalidad del ser humano sobre un modelo deracionalidad absoluta en lugar de cuestionar la realidad del proceso por el cual losindividuos eran capaces de hacer su elección. En el análisis del funcionamiento de losmercados es un poco por delante una situación comparable. La literatura abunda en lasimperfecciones del mercado destacando los trabaHos "ue todavía no son e#orbitantespostulados del modelo clásico del mercado. Xecesidad de revertir el proceso. En lugar de

acusar a las Zimperfecciones de mercadoZ vale la pena analizar como práctica individual ycolectiva de un espacio de competencia dado actores capaces de construir sus intercambiosy hacer posible su confrontación cooperación. $e dará cuenta al mismo tiempo muy pocosmercados son similares y "ue si hay una gradación infinita en su ZorganizaciónZ ninguna essin la estructura y los patrones de comportamiento &3'. El )mercado) no e#iste hay sólomercados específicos &30'.

Esto es en mi opinión la importancia del enfo"ue organizacional para proporcionar un marcopara el análisis y la comprensión de la acción entendida como campos sociales de

estructuración de la acción. En su lugar de mercado artificialmente separado de los sistemasde trabaHo profesionales mercado economía y organización "ue forma parte de un



continuo de sistemas de actores interdependientes y competitivos a la vez alrededor de ladefinición y solución de problemas continuo "ue la noción central es la regla o reglamentoa%n meHor para descubrir. Esto supone tanto la e#istencia de reglas del Huego y Huegos deactores para establecer o modificar las reglas del Huego por"ue el comportamiento deactores no puede ser entendido sólo por referencia a las normas vigentes. Jambi(n debe

incluir en sus intentos de modificar cambiar transformar las reglas del Huego a su favor.

les quatre dimesions de l'action organiseé

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