Les Parfums

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Les matières premières naturelles

Elles peuvent être d’origine végétale (fleurs, racines, fruits, écorces, bois, mousses etc.) ou animale (musc, ambre gris, castoréum , cire d’abeille….)

La première étape du travail va consister à extraire les substances odorantes. Pour cela différentes techniques sont utilisées.

L’hydrodistillation

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Trappes d’ouverture de la cuve

Col de cygne Serpentin

Vanne de contrôle pour la vapeur d’eau

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Les fleurs sont placées à l’intérieur de la cuve

Principe de l’hydrodistillation

Puis de la vapeur d’eau est injectée dans la partie inférieureSous l’effet de la chaleur, les cellules végétales libèrent les huiles essentielles.

La vapeur d’eau entraîne avec elle les huiles essentiellesLe mélange eau-huile essentielle, passe dans le col de cygne puis dans le serpentin placé dans une cuve d’eau froide. Les vapeurs se liquéfient…

… et tombent dans l’essencier, dans lequel se réalise une décantation : les huiles essentielles, moins denses que l’eau se retrouvent dans la phase supérieure.

Eau floraleHuile

essentielle

La forme astucieuse donnée à l’essencier permet de récupérer facilement les huiles essentielles d’un côté, et l’eau florale de l’autre.

Les eaux florales contiennent encore des substances odorantes. Elles peuvent être distillées à nouveau. Lorsque les fleurs sont celles de l’oranger, l’eau florale est conservée pour faire de « l’eau de fleur d’oranger » utilisée comme arôme en patisserie

Ici, une seule cuve de refroidissement pour deux sorties d’hydrodistillation

Détail sur deux serpentins dans une même cuve de refroidissement

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Essencier en métal

Essenciers en verre (vases florentins)

Une cuve de distillation bien étrange …

Réaliser une hydrodistillation au laboratoirehttp://www.espace-sciences.org/animations/hydrodistillation.htm

L’enfleurage à froid

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Enfleurage à froid

Cette technique a été utilisée en France jusque dans la première moitié du XXème siècle pour extraire les substances odorantes qui ne supportent pas d’être chauffées. Les fleurs fraiches sont déposées sur un mélange de graisses animales (porc et bœuf). Les fleurs sont changées chaque jour.

Au bout d’un ou deux mois, on obtient une pommade parfumée. Si l’on souhaite récupérer une essence pure ( « l’absolue ») on doit alors réaliser une extraction par solvant. La graisse parfumée est lavée à l’alcool. L’essence passe dans l’alcool. Après évaporation de l’alcool, on obtient l’essence pure. Cette technique reste utilisée dans quelques pays où la main d’œuvre est peu coûteuse.

Création d’un parfum

L’orgue à parfums

Le « nez » s’assoit devant son orgue à parfums constitué de plusieurs centaines d’échantillons de différentes substances odorantes (d’origine naturelle ou synthétisées). Il cherche à réaliser un assemblage selon le souhait du parfumeur

Deux époques différentes …

Le « nez » a aujourd’hui à sa disposition davantage de molécules odorantes pour réaliser l’assemblage des parfums (plusieurs milliers contre quelques centaines autrefois, ceci grâce aux molécules de synthèse)

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Quelques uns des flacons de composés organiques (naturels ou de synthèse) utilisés dans le laboratoire d’un parfumeur

Les photographies présentées dans ce diaporama ont pour la plupart été prises dans la ville de Grasse (Alpes Maritimes)

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