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les Notes du jeudi Numéro 53 - 9 mars 2006 Direction des politiques de développement Sommaire 1. La Déclaration de Paris : rappel du contenu et de la dialectique qui le traverse 2. Au plan multilatéral 3. Dans le cadre européen et communautaire 4. Les efforts pour améliorer l'efficacité de l'aide française 5. Le défi de l'appropriation par les pays bénéficiares - le rôle du réseau de coopération Sous-direction de la stratégie, des questions européennes et multilatérales L' E fficacité de l' A ide un an après la Déclaration de Paris Enjeux nationaux, européens et multilatéraux, et rôle du réseau de coopération La Déclaration de Paris sur l'efficacité de l'aide au développement, du 3 mars 2005, s'affirme a posteriori comme l'un des résultats les plus marquants de l'année 2005. Les suites de cette Déclaration occupent une grande partie de l'agenda international de l'aide. La présente Note du Jeudi fait le point sur certains enjeux que cela représente pour l'aide française. On se rapportera utilement aux NdJ n°24 à 27, rédigées à la même époque l'an dernier sur ce sujet. Après un bref rappel du contenu de la Déclaration de Paris et des idées qui la sous-tendent, trois niveaux seront successivement abordés ci-dessous : la scène internationale, l'espace européen, et la dimension franco française, y compris le rôle du réseau de coopération. vvvv 1. LA DECLARATION DE PARIS : RAPPEL DU CONTENU ET DE LA DIALECTIQUE QUI LE TRAVERSE Faisant suite à près de 10 ans de réflexion et de mobilisation lancés de la communauté internationale à l'égide du CAD de l'OCDE, le Forum à Haut Niveau, associant les bailleurs bilatéraux, les multilatéraux et une quarantaine de pays bénéficiaires, a adopté en 2005 la Déclaration de Paris (DP) regroupant 56 engagements réciproques des bailleurs et des pays partenaires pour améliorer la qualité de l'aide et son impact sur le développement. Ces engagements ont été traduits par une quinzaine d'indicateurs, finalisés fin 2005, qui doivent permettre de mesurer d'ici 2010 l'atteinte d'objectifs chiffrés. La DP repose sur cinq principes majeurs : l'appropriation de l'aide par les pays en développement, (1) l'alignement des politiques de l'aide sur les stratégies nationales de développement, (2) l'harmonisation des actions par les donneurs et la mise en place de dispositifs d'intervention communs, (3) une gestion de l'aide axée sur les résultats, (4) une responsabilité mutuelle des résultats atteints. (5)

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les Notes du jeudi

Numéro 53 - 9 mars 2006

Direction des politiquesde développement

Sommaire

1. La Déclaration de Paris : rappel du contenu et de la dialectique qui le traverse

2. Au plan multilatéral

3. Dans le cadre européen et communautaire

4. Les efforts pour améliorer l'efficacité de l'aide française

5. Le défi de l'appropriation par les pays bénéficiares - le rôle du réseau de coopération

Sous-direction de la stratégie, des questions européennes et multilatérales

1. LE "MILLENIUM PROJECT"

1.1 Les ministères des Affaires étrangères

(1) Cette note a été préparée en liaison avec le ministère de

l'Economie, des finance et de l'industrie (DGTPE) et l'Agence

Française de Développement (AFD) et a reçu leur aval.

(1)

L'Efficacité de l 'A ide un an aprèsla Déclaration de ParisEnjeux nationaux, européenset multilatéraux,et rôle du réseau de coopération

(2)

La Déclaration de Paris sur l'efficacité de l'aide au développement, du

3 mars 2005, s'affirme a posteriori comme l'un des résultats les plus

marquants de l'année 2005.

Les suites de cette Déclaration occupent une grande partie de l'agenda

international de l'aide.

La présente Note du Jeudi fait le point sur certains enjeux que cela

représente pour l'aide française. On se rapportera utilement aux NdJ n°24

à 27, rédigées à la même époque l'an dernier sur ce sujet.

La coopération française dans le domaine de la recherche, dont les

programmes d'actions intégrées (PAI) constituent l'instrument privilégié, a

fait l'objet de plusieurs évaluations récentes.

Les PAI sont l'un des instruments de la politique de soutien à la mobilité des

chercheurs et aux échanges scientifiques internationaux. L'objectif commun à tous

les PAI est de faciliter et de développer les échanges scientifiques et

technologiques d'excellence entre les établissements de recherche, l'un français,

l'autre étranger. Les " actions intégrées " sont en effet des projets de recherche,

établis conjointement par une équipe française et une équipe du pays partenaire,

qui bénéficient de l'appui financier des deux pays.

2. LE PAI : UN INSTRUMENT ADAPTE ?

2.1 Une efficacité et une pertinence globalement satisfaisantes

RESUME

1.1 Un instrument communautaire de coopération administrative activé en 1990

e Niveau général

Ø clarifier systématiquement la notion de biens publics

A les 10 premiers bénéficiaires concentrent 52% de l'APD bilatérale ;

A le poids des annulations de dettes explique notamment que la République démocratique du Congo et le Cameroun soient en tête du classement;

(1)

(1)

(3)

(2)

(3)

(4)

(4)

Les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD)

Les OMD ont été proclamés lors du Sommet du Millénaire de 2000 par l'ensemble des

chefs d'Etat et de gouvernement. Le Sommet de Monterrey a confirmé l'importance de

ces objectifs et a mis l'accent sur les engagements financiers des pays développés à

accroître l'aide au développement en particulier vers les régions les plus défavorisées

(Afrique sub-saharienne notamment). Les OMD se décomposent en 8 objectifs assortis

de 18 cibles au total. Les six premiers concernent l'amélioration du capital humain

(pauvreté, faim, éducation, genre, santé), le 7ième a trait à l'environnement, le 8ème

vise la mise en place d'un partenariat mondial pour le développement.

(5)

Les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD)

Les OMD ont été proclamés lors du Sommet du Millénaire de 2000 par

l'ensemble des chefs d'Etat et de gouvernement. Le Sommet de Monterrey

a confirmé l'importance de ces objectifs et a mis l'accent sur les

engagements financiers des pays développés à accroître l'aide au

développement en particulier vers les régions les plus défavorisées (Afrique

sub-saharienne notamment). Les OMD se décomposent en 8 objectifs

assortis de 18 cibles au total. Les six premiers concernent l'amélioration du

capital humain (pauvreté, faim, éducation, genre, santé), le 7ième a trait à

l'environnement, le 8ème vise la mise en place d'un partenariat mondial

pour le développement.

(2)

(1)

(1)

(5)

INTRODUCTION

1.1. Les principaux acteurs

(1)

(1)

1. LE ROLE DE LA CONVERGENCE DU DROIT DANS LE DOMAINE DU DÉVELOPPEMENT

Après un bref rappel du contenu de la Déclaration de Paris et des idées qui

la sous-tendent, trois niveaux seront successivement abordés ci-dessous :

la scène internationale, l'espace européen, et la dimension franco

française, y compris le rôle du réseau de coopération.

vvvv

vvvvv

1. LA DECLARATION DE PARIS : RAPPEL DU CONTENU ET DE LA DIALECTIQUE QUI LE TRAVERSE

vvvvv

Faisant suite à près de 10 ans de réflexion et de mobilisation lancés de la

communauté internationale à l'égide du CAD de l'OCDE, le Forum à Haut

Niveau, associant les bailleurs bilatéraux, les multilatéraux et une

quarantaine de pays bénéficiaires, a adopté en 2005 la Déclaration de

Paris (DP) regroupant 56 engagements réciproques des bailleurs et des

pays partenaires pour améliorer la qualité de l'aide et son impact sur le

développement. Ces engagements ont été traduits par une quinzaine

d'indicateurs, finalisés fin 2005, qui doivent permettre de mesurer d'ici 2010

l'atteinte d'objectifs chiffrés.

La DP repose sur cinq principes majeurs :

l'appropriation de l'aide par les pays en développement,(1)

l'alignement des politiques de l'aide sur les stratégies nationales de

développement,

(2)

l'harmonisation des actions par les donneurs et la mise en place de

dispositifs d'intervention communs,

(3)

une gestion de l'aide axée sur les résultats,(4)

une responsabilité mutuelle des résultats atteints.(5)

les Notes du jeudi - n° 53 - 9 mars 2006 - Direction des politiques de développement | 2

Téléchargez les Notes du jeudi : Diplonet > Coopération et action culturelle > Stratégie, moyens et évaluation > Stratégie et questions multilatérales

1.2 Une double exigence d'efficacité et de sélectivité

1.3 Les ONG

1.4 Le Kompakt

2. QUESTIONS DE DEFINITION

Les principaux travaux

1.1 Une approche mobilisatrice

2.1 L'interdépendance des BPM

(2)

2. LE PAI : UN INSTRUMENT ADAPTE ?

Evolution de la part multilatérale de l'APD française de 1990 à 2003

La pertinence d'une intervention publique concerne la relation

entre ses objectifs et les besoins, problèmes ou enjeux

existants ; l'efficacité se rapporte à l'atteinte des objectifs

fixés.

Une forte efficacité des PAI en Tunisie.

Les effets attendus des PAI sont pleinement atteints :

A Accroissement des diplômes (DEA, Doctorats)

A Publications, brevets,

A Les PAI renforcent le partenariat et les co-tutelles :

A Les activités en coopération développent nettement la

co-publication (bien qu'encore faible, de l'ordre de 10%),

les bourses de co-tutelle sont multipliées rapidement,

A des colloques et séminaires doctoraux organisés en

commun (estimés à 500 entre 1996 et 2004),

A l'implication sur des thématiques nouvelles dans un cadre

(3)

Evolution de l'aide française de 1990 à 2003

aux nouveaux prêts d'où sont déduits les remboursements

intervenus pendant l'année). En versements bruts, la part de

l'APD mise en œuvre par l'AFD à travers ses instruments de

prêts s'élève à 11% ;

A deux composantes de l'APD française connaissent une

progression importante entre 2002 et 2003: l'aide aux

réfugiés (+51%) et l'"écolage" (coûts des étudiants étrangers

en France : +17%). Notons que cette dernière, qui représente

10% de l'APD française, est par définition constatée ex-post,

et ne peut faire l'objet d'aucune programmation.

L'analyse par pays bénéficiaires fait ressortir que le continent

africain reste la priorité géographique de l'aide française :

il reçoit 69% de l'aide bilatérale en 2003. L'Afrique sub-

saharienne concentre 57% de cette aide du fait du poids des

annulations de dettes.

(2)

(3)

1.2 Les modalités de mise en oeuvre diffèrent sensiblement des appels d'offre

e Cadre général

Ø clarifier systématiquement la notion de biens publics

A

(4)

(6)

(6)

(7)

2. LE PAI : UN INSTRUMENT ADAPTE ?

1. LES STRUCTURES EN CHARGE DU DÉVELOPPEMENT : LES PRINCIPAUX OPERATEURS ET LEUR ROLE

1.2 L'40% de l'APD britannique transite par les institutions

multilatérales : Communauté européenne (23%, malgré un

3 La concentration sur des objectifs de réduction de la pauvreté

2.1 Les objectifs stratégiques de l'APD néerlandaise

(2)

(3)

(5)

(3)

Le débat qui a conduit à la Déclaration de Paris concerne

principalement l'échelon national des pays bénéficiaires. Il

ne traite que secondairement des questions d'architecture

internationale de l'aide, de division du travail entre

institutions, etc….

Ce débat sur l'efficacité à l'échelle des pays bénéficiaires est

depuis longtemps traversé par une dialectique entre deux

pôles assez différents :

(6)

4 La coopération économique et commerciale5 Le fonds européen de développement (FED)

(7)

2. LES PRINCIPES DES DCP MIS EN OEUVRE PAR LA FRANCE

1.2. Le cas du Danemark

(1)

(1)

(2)

Sécurité : renforcer la sécurité à l'échelle régionale en

Capital humain : améliorer les services de base pour

1.2.2. Une coopération à plusieurs niveaux1.1 Un dispositif d'allocation relativement simple

(9)

1.2 Les structures allemandes en matière de développement restent un obstacle à une mise en oeuvre optimale de l'aide

du BMZ. Les Länder, enfin, participent à hauteur de 9% à

l'APD allemande : il s'agit en grande partie des "écolages"

, l'enseignement supérieur étant du ressort des Länder.

Aujourd'hui, c'est très clairement le premier pôle qui occupe

la scène mondiale. C'est sur lui que porte en totalité la

Déclaration de Paris, et il est certain que des efforts et des

progrès considérables ont été réalisés dans ce domaine ces

dernières années. La croissance attendue des flux d'APD et

la pression en faveur de décaissements rapides sont des

facteurs favorables à cette évolution.

En conséquence, la complémentarité des deux approches

peine à se faire reconnaître, du fait des antagonismes

qu'elles créent dans certaines situations (décaisser

massivement vs décaisser avec prudence).

Une ligne de conduite de l'aide française pourrait être, à

chacun des quatre niveaux d'analyse et d'action présentés

ci-après, d'avancer autant qu'il est possible sur la voie de la

première approche, et de profiter de son potentiel de

modernisation, tout en gardant en arrière plan les

concepts de la deuxième approche, essentiels à long terme.

C'est sans doute sur les considérations de renforcement

des capacités que la complémentarité des deux approches

est amenée à jouer le plus grand rôle.

Le Forum du CAD-OCDE, dont les travaux ont conduit à

l'adoption de la Déclaration de Paris, a maintenant pour

principal objectif de diffuser l'information sur cette

Déclaration et d'établir une base de référence qui permettra

ensuite de mesurer les progrès accomplis.

Cette base de référence sera établie sur la base d'une

enquête menée de mai à septembre 2006, et dont les

résultats consolidés seront présentés aux membres du CAD

en décembre 2006. Le questionnaire de cette enquête, mis

au point en 2005, doit d'abord être testé en avril 2006 dans

quelques pays, avec l'appui de certains bailleurs de fonds

(dont la France au Sénégal).

L'un met l'accent sur l'harmonisation des procédures,

l'appropriation de l'aide par les gouvernements des pays

bénéficiaires, et l'alignement des bailleurs sur des

programmes nationaux de réduction de la pauvreté

validés par les institutions de Bretton Woods. Les outils

privilégiés de financement sont l'aide sectorielle (pot

commun, aide budgétaire ciblée) ou l'aide budgétaire

globale (ou non affectée). Cette approche est

dépendante de la qualité des institutions

gouvernementales du pays bénéficiaire, notamment de

celles en charge de la gestion des finances publiques,

sur lesquelles l'aide concentre souvent ses actions

d'appui au renforcement des compétences. Elle bute

dans de nombreux cas sur le manque de "volonté

politique" des autorités locales, la faiblesse de la

gouvernance financière, et l'inadaptation des politiques

sectorielles

A

L'autre pôle de la dialectique repose sur une

compréhension fine du contexte socio-politique des

pays bénéficiaires, sur l'analyse de ce manque de

volonté politique, et sur les effets induits de l'aide sur

l'évolution des rapports de force internes. Elle se montre

plus circonspecte sur les conditions de l'appropriation

locale et de l'usage des outils d'aide à décaissement

rapide. Elle conduit à diversifier le renforcement des

compétences sur une très large gamme d'acteurs de la

société, afin de permettre une construction

institutionnelle équilibrée et l'émergence de politiques

publiques qui soient le fruit de processus locaux de

négociations internes. Elle utilise davantage le canal de

l'aide projet, conjugué éventuellement avec une montée

progressive de l'aide budgétaire.

A

2. AU PLAN MULTILATERAL

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1.2 Une double exigence d'efficacité et de sélectivité

1.3 Les ONG

1.4 Le Kompakt

2. QUESTIONS DE DEFINITION

Les principaux travaux

1.1 Une approche mobilisatrice

2.1 L'interdépendance des BPM

(2)

2. LE PAI : UN INSTRUMENT ADAPTE ?

Evolution de la part multilatérale de l'APD française de 1990 à 2003

La pertinence d'une intervention publique concerne la relation

entre ses objectifs et les besoins, problèmes ou enjeux

existants ; l'efficacité se rapporte à l'atteinte des objectifs

fixés.

Une forte efficacité des PAI en Tunisie.

Les effets attendus des PAI sont pleinement atteints :

A Accroissement des diplômes (DEA, Doctorats)

A Publications, brevets,

A Les PAI renforcent le partenariat et les co-tutelles :

A Les activités en coopération développent nettement la

co-publication (bien qu'encore faible, de l'ordre de 10%),

les bourses de co-tutelle sont multipliées rapidement,

A des colloques et séminaires doctoraux organisés en

commun (estimés à 500 entre 1996 et 2004),

A l'implication sur des thématiques nouvelles dans un cadre

(3)

Evolution de l'aide française de 1990 à 2003

aux nouveaux prêts d'où sont déduits les remboursements

intervenus pendant l'année). En versements bruts, la part de

l'APD mise en œuvre par l'AFD à travers ses instruments de

prêts s'élève à 11% ;

A deux composantes de l'APD française connaissent une

progression importante entre 2002 et 2003: l'aide aux

réfugiés (+51%) et l'"écolage" (coûts des étudiants étrangers

en France : +17%). Notons que cette dernière, qui représente

10% de l'APD française, est par définition constatée ex-post,

et ne peut faire l'objet d'aucune programmation.

L'analyse par pays bénéficiaires fait ressortir que le continent

africain reste la priorité géographique de l'aide française :

il reçoit 69% de l'aide bilatérale en 2003. L'Afrique sub-

saharienne concentre 57% de cette aide du fait du poids des

annulations de dettes.

(2)

(3)

1.2 Les modalités de mise en oeuvre diffèrent sensiblement des appels d'offre

e Cadre général

Ø clarifier systématiquement la notion de biens publics

A

(4)

(6)

(6)

(7)

2. LE PAI : UN INSTRUMENT ADAPTE ?

1. LES STRUCTURES EN CHARGE DU DÉVELOPPEMENT : LES PRINCIPAUX OPERATEURS ET LEUR ROLE

1.2 L'40% de l'APD britannique transite par les institutions

multilatérales : Communauté européenne (23%, malgré un

3 La concentration sur des objectifs de réduction de la pauvreté

2.1 Les objectifs stratégiques de l'APD néerlandaise

(2)

(3)

(5)

(3)

Le Groupe de travail du CAD sur l'efficacité de l'aide poursuit

également son travail, sous la présidence Michel Reveyrand.

Ce groupe est devenu le principal forum mondial sur l'aide.

Il est désormais ouvert aux pays partenaires. Une vice-

présidence a été confiée au Ghana, pays qui accueillera la

prochaine édition du Forum haut niveau, en 2008.

La Banque mondiale a joué un rôle important dans la mise

sur pied de la Déclaration de Paris. Elle demeure très active

et fournit une partie des données du suivi de la Déclaration.

Le PNUD, encouragé par plusieurs bilatéraux, dont la France,

est également de plus en plus actif dans ce chantier.

La Banque Africaine de Développement s'est également

engagée dans le chantier en organisant des ateliers

régionaux de diffusion et d'échanges sur le thème de

l'efficacité. Le premier atelier s'est tenu en Afrique de l'Est en

novembre 2005. Le second aura lieu du 25 au 27 mars 2006

à Bamako pour l'Afrique de l'Ouest, du Centre et du Nord, et

apportera des précisions sur l'adaptation des dispositifs

nationaux aux objectifs-cibles de la DP et au suivi des

indicateurs.

La France a renouvelé son appui technique et financier au

groupe de travail. Les engagements de la coopération

française portent sur le suivi des recommandations adoptées

en mars 2005 et sur le renforcement de la participation des

pays partenaires à ce processus :

(6)

4 La coopération économique et commerciale5 Le fonds européen de développement (FED)

(7)

2. LES PRINCIPES DES DCP MIS EN OEUVRE PAR LA FRANCE

1.2. Le cas du Danemark

(1)

(1)

(2)

Sécurité : renforcer la sécurité à l'échelle régionale en

Capital humain : améliorer les services de base pour

1.2.2. Une coopération à plusieurs niveaux1.1 Un dispositif d'allocation relativement simple

(9)

1.2 Les structures allemandes en matière de développement restent un obstacle à une mise en oeuvre optimale de l'aide

du BMZ. Les Länder, enfin, participent à hauteur de 9% à

l'APD allemande : il s'agit en grande partie des "écolages"

, l'enseignement supérieur étant du ressort des Länder.

soutien à l'organisation par la BAD de l'atelier régional de

Bamako (financement français par la DGTPE via la BAD)

(1)

mobilisation du réseau sur un appui français à la réponse

au questionnaire et aux processus d'appropriation par nos

principaux partenaires (cf. le point 5).

(2)

Au delà de la Déclaration de Paris, le CAD et la Banque

mondiale tentent de prolonger et d'orienter la dynamique

actuelle vers le "changement d'échelle" de l'aide ("scaling

up"), c'est à dire essentiellement l'amélioration de la

prévisibilité pluriannuelle de l'aide et son orientation plus

marquée pour le financement des CSLP nationaux.

L'approche par l'économie politique, deuxième pôle de la

dialectique exposée supra, est peu présente dans les

travaux du groupe du CAD sur l'efficacité. Celui-ci aurait

plutôt tendance à faire l'impasse sur la question de l'Etat, en

se limitant à souligner l'importance du renforcement des

capacités. Ce n'est que dans le réseau du CAD sur la

gouvernance, dit "Govnet" qu'existe une réelle réflexion sur

ce thème, notamment dans les travaux d'un sous groupe

nommé "Drivers of Change", dont les travaux restent

discrets.

3. DANS LE CADRE EUROPÉEN ET COMMUNAUTAIRE

La programmation pluri-annuelle par enveloppes

allouées tous les 5 ou 6 ans (9e FED, bientôt 10e FED,

etc…) est un élément de prévisibilité de l'aide.

A

Les Documents de programmation (DSP) et

programmes indicatifs nationaux (PIN) liés à ces

enveloppes ont essentiellement pour objet de s'aligner

sur les stratégies de réduction de la pauvreté élaborées

par les pays bénéficiaires de l'aide.

A

L'APD de la Commission Européenne présente d'ores et

déjà des points positifs vis à vis des thèmes de la

Déclaration de Paris en matière d'harmonisation :

La déconcentration de l'aide communautaire depuis

2001 est spectaculaire et permet une meilleure

coordination locale.

A

Le déliement de l'aide communautaire (règlement de

novembre 2005 : déliement complet pour les pays les

moins avancés ainsi que pour l'aide alimentaire

d'urgence) va au delà de la Recommandation de 2001

de l'OCDE.

A

De façon générale, la Commission s'est montrée active

dans le processus de la Déclaration de Paris.

A

les Notes du jeudi - n° 53 - 9 mars 2006 - Direction des politiques de développement | 4

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1.2 Une double exigence d'efficacité et de sélectivité

1.3 Les ONG

1.4 Le Kompakt

2. QUESTIONS DE DEFINITION

Les principaux travaux

1.1 Une approche mobilisatrice

2.1 L'interdépendance des BPM

(2)

2. LE PAI : UN INSTRUMENT ADAPTE ?

Evolution de la part multilatérale de l'APD française de 1990 à 2003

La pertinence d'une intervention publique concerne la relation

entre ses objectifs et les besoins, problèmes ou enjeux

existants ; l'efficacité se rapporte à l'atteinte des objectifs

fixés.

Une forte efficacité des PAI en Tunisie.

Les effets attendus des PAI sont pleinement atteints :

A Accroissement des diplômes (DEA, Doctorats)

A Publications, brevets,

A Les PAI renforcent le partenariat et les co-tutelles :

A Les activités en coopération développent nettement la

co-publication (bien qu'encore faible, de l'ordre de 10%),

les bourses de co-tutelle sont multipliées rapidement,

A des colloques et séminaires doctoraux organisés en

commun (estimés à 500 entre 1996 et 2004),

A l'implication sur des thématiques nouvelles dans un cadre

(3)

Evolution de l'aide française de 1990 à 2003

aux nouveaux prêts d'où sont déduits les remboursements

intervenus pendant l'année). En versements bruts, la part de

l'APD mise en œuvre par l'AFD à travers ses instruments de

prêts s'élève à 11% ;

A deux composantes de l'APD française connaissent une

progression importante entre 2002 et 2003: l'aide aux

réfugiés (+51%) et l'"écolage" (coûts des étudiants étrangers

en France : +17%). Notons que cette dernière, qui représente

10% de l'APD française, est par définition constatée ex-post,

et ne peut faire l'objet d'aucune programmation.

L'analyse par pays bénéficiaires fait ressortir que le continent

africain reste la priorité géographique de l'aide française :

il reçoit 69% de l'aide bilatérale en 2003. L'Afrique sub-

saharienne concentre 57% de cette aide du fait du poids des

annulations de dettes.

(2)

(3)

1.2 Les modalités de mise en oeuvre diffèrent sensiblement des appels d'offre

e Cadre général

Ø clarifier systématiquement la notion de biens publics

A

(4)

(6)

(6)

(7)

2. LE PAI : UN INSTRUMENT ADAPTE ?

1. LES STRUCTURES EN CHARGE DU DÉVELOPPEMENT : LES PRINCIPAUX OPERATEURS ET LEUR ROLE

1.2 L'40% de l'APD britannique transite par les institutions

multilatérales : Communauté européenne (23%, malgré un

3 La concentration sur des objectifs de réduction de la pauvreté

2.1 Les objectifs stratégiques de l'APD néerlandaise

(2)

(3)

(5)

(3)

(6)

4 La coopération économique et commerciale5 Le fonds européen de développement (FED)

(7)

2. LES PRINCIPES DES DCP MIS EN OEUVRE PAR LA FRANCE

1.2. Le cas du Danemark

(1)

(1)

(2)

Sécurité : renforcer la sécurité à l'échelle régionale en

Capital humain : améliorer les services de base pour

1.2.2. Une coopération à plusieurs niveaux1.1 Un dispositif d'allocation relativement simple

(9)

1.2 Les structures allemandes en matière de développement restent un obstacle à une mise en oeuvre optimale de l'aide

du BMZ. Les Länder, enfin, participent à hauteur de 9% à

l'APD allemande : il s'agit en grande partie des "écolages"

, l'enseignement supérieur étant du ressort des Länder.

En ce qui concerne les aspects d'économie politique, la CE

entreprend souvent des analyses des acteurs locaux. Mais,

de façon opérationnelle, elle compte encore surtout sur le

dialogue à haut niveau et les conditionnalités politiques

générales pour faire évoluer les situations locales. Elle

n'influe pas sur le gap entre politique générale et

émergence locale d'un jeu institutionnel propice au

développement économique et social. Et ce d'autant moins

qu'elle fait partie des bailleurs qui ont de volumineux

besoins de décaissements.

Les thèmes liés à la Déclaration proprement dite, et

notamment à sa traduction en termes d'indicateurs qui

concernent directement les modes d'action de l'aide

française (inscription de nos concours dans les budgets

nationaux des Etats bénéficiaires, plus grande utilisation

des processus de gestion locaux des finances publiques,

coordination des missions des bailleurs, etc…)

A

La Déclaration de Paris a enclenché un processus

dynamique, conduisant de nombreux bailleurs à établir des

plans d'action interne pour répondre aux engagements pris.

La France a fait de même. Le relevé de conclusions du

CICID de mai 2005 prévoit que "le prochain CICID

examinera un plan d'action pour la mise en œuvre de la

Déclaration de Paris de mars 2005 sur le renforcement de

l'efficacité de l'aide. Ce plan concernera l'ensemble des

acteurs et des outils de la coopération française".

Un groupe de travail sur l'efficacité (GTE) incluant des

représentants de la DGTPE, de la DGCID et de l'AFD a été

mis en place en fin d'année 2005. Le mandat de ce groupe

porte sur trois domaines :

Comme suite à la demande du Conseil Affaires

Générales et Relations Extérieures (CAG-RELEX) du 23

novembre 2004, la CE a élaboré en lien avec les EM un

cadre commun de programmation pluriannuelle. Même

si aucune obligation d'unification des programmations

des 25 EM n'est envisagée à ce stade, ce format, qui

sera utilisé pour la programmation du 10ème FED

(2008-2013), est proposé aux EM, notamment à ceux

qui ne disposent pas encore d'un tel cadre (Nouveaux

EM en particulier). Il doit surtout permettre

progressivement l'adoption de diagnostics communs,

puis l'élaboration de stratégies communes.

A

La Commission a aussi joué un rôle important

comme animateur au sein des Etats Membres (EM) sur

ces questions :

Ce même conseil avait également demandé à la

Commission de dresser un plan d'action et de

coordination dans les pays partenaires, en particulier

lorsqu'il n'existe pas d'autre forum de coordination. Des

"roadmaps" ont ainsi été établies dans environ 50 pays.

A

Mais c'est sans doute en matière d'avancées sur le concept

de complémentarité (intra pays et surtout inter pays) et de

division du travail que le cadre européen semble constituer

une opportunité.

D'une part l'Europe, qui abrite la majeure partie de

bailleurs bilatéraux, est bien placée pour traiter de façon

unie de la question de l'architecture internationale de

l'aide, et notamment de la répartition entre bilatéraux et

multilatéraux, ainsi qu'entre différents multilatéraux.

A

D'autre part, elle donne un champ de mise en œuvre à

titre pilote à la division du travail entre bilatéraux, et

entre bilatéraux et la CE. C'est dans cette logique que la

CE prépare une deuxième version de l'atlas des

donateurs, excellent outil pour visualiser cette possible

complémentarité.

A

4. LES EFFORTS POUR AMELIORER L'EFFICACITE DE L'AIDE FRANÇAISE

et de l'alignement de l'aide, qui reprend ces différents axes.

La Commission vient de rendre public un plan d'action

dans le domaine de la coordination, de l'harmonisation

les Notes du jeudi - n° 53 - 9 mars 2006 - Direction des politiques de développement | 5

Téléchargez les Notes du jeudi : Diplonet > Coopération et action culturelle > Stratégie, moyens et évaluation > Stratégie et questions multilatérales

1.2 Une double exigence d'efficacité et de sélectivité

1.3 Les ONG

1.4 Le Kompakt

2. QUESTIONS DE DEFINITION

Les principaux travaux

1.1 Une approche mobilisatrice

2.1 L'interdépendance des BPM

(2)

2. LE PAI : UN INSTRUMENT ADAPTE ?

Evolution de la part multilatérale de l'APD française de 1990 à 2003

La pertinence d'une intervention publique concerne la relation

entre ses objectifs et les besoins, problèmes ou enjeux

existants ; l'efficacité se rapporte à l'atteinte des objectifs

fixés.

Une forte efficacité des PAI en Tunisie.

Les effets attendus des PAI sont pleinement atteints :

A Accroissement des diplômes (DEA, Doctorats)

A Publications, brevets,

A Les PAI renforcent le partenariat et les co-tutelles :

A Les activités en coopération développent nettement la

co-publication (bien qu'encore faible, de l'ordre de 10%),

les bourses de co-tutelle sont multipliées rapidement,

A des colloques et séminaires doctoraux organisés en

commun (estimés à 500 entre 1996 et 2004),

A l'implication sur des thématiques nouvelles dans un cadre

(3)

Evolution de l'aide française de 1990 à 2003

aux nouveaux prêts d'où sont déduits les remboursements

intervenus pendant l'année). En versements bruts, la part de

l'APD mise en œuvre par l'AFD à travers ses instruments de

prêts s'élève à 11% ;

A deux composantes de l'APD française connaissent une

progression importante entre 2002 et 2003: l'aide aux

réfugiés (+51%) et l'"écolage" (coûts des étudiants étrangers

en France : +17%). Notons que cette dernière, qui représente

10% de l'APD française, est par définition constatée ex-post,

et ne peut faire l'objet d'aucune programmation.

L'analyse par pays bénéficiaires fait ressortir que le continent

africain reste la priorité géographique de l'aide française :

il reçoit 69% de l'aide bilatérale en 2003. L'Afrique sub-

saharienne concentre 57% de cette aide du fait du poids des

annulations de dettes.

(2)

(3)

1.2 Les modalités de mise en oeuvre diffèrent sensiblement des appels d'offre

e Cadre général

Ø clarifier systématiquement la notion de biens publics

A

(4)

(6)

(6)

(7)

2. LE PAI : UN INSTRUMENT ADAPTE ?

1. LES STRUCTURES EN CHARGE DU DÉVELOPPEMENT : LES PRINCIPAUX OPERATEURS ET LEUR ROLE

1.2 L'40% de l'APD britannique transite par les institutions

multilatérales : Communauté européenne (23%, malgré un

3 La concentration sur des objectifs de réduction de la pauvreté

2.1 Les objectifs stratégiques de l'APD néerlandaise

(2)

(3)

(5)

(3)

(6)

4 La coopération économique et commerciale5 Le fonds européen de développement (FED)

(7)

2. LES PRINCIPES DES DCP MIS EN OEUVRE PAR LA FRANCE

1.2. Le cas du Danemark

(1)

(1)

(2)

Sécurité : renforcer la sécurité à l'échelle régionale en

Capital humain : améliorer les services de base pour

1.2.2. Une coopération à plusieurs niveaux1.1 Un dispositif d'allocation relativement simple

(9)

1.2 Les structures allemandes en matière de développement restent un obstacle à une mise en oeuvre optimale de l'aide

du BMZ. Les Länder, enfin, participent à hauteur de 9% à

l'APD allemande : il s'agit en grande partie des "écolages"

, l'enseignement supérieur étant du ressort des Länder.

Cette exigence commence dès la phase d'enquêtes prévue

en 2006 : une partie des indicateurs repose sur la définition

par les pays bénéficiaires de certaines informations et

données de référence.

Les membres du CAD et les multilatéraux en conviennent :

la question de l'accompagnement des pays bénéficiaires

qui en feront la demande est posée (certain pays comme le

Vietnam, le Nicaragua ou l'Afrique du Sud, sont en

revanche d'ores et déjà pleinement engagés dans le

processus).

Un certain nombre d'appuis sont envisagés, en particulier

par les multilatéraux (Banque mondiale et PNUD). Le PNUD

met au point un concept de "plate-forme de gestion de

l'aide" qui pourrait regrouper plusieurs volets de

renforcement des capacités en intégrant les appuis aux

CSLP, aux OMD et à l'agenda de l'efficacité. Ces appuis

seraient coordonnés par des pôles régionaux, dont le pôle

de Dakar. Plusieurs pays membres du CAD jugent

souhaitable que des bilatéraux se mobilisent également sur

le terrain.

La DgCiD explore les possibilités d'appui qu'elle serait

susceptible d'apporter au travers de programmes régionaux

comme le pôle PNUD de Dakar. Une forte mobilisation des

SCAC est également indispensable. Les moyens à

mobiliser pourraient provenir de différentes sources : ex-titre

IV (mission-invitations), projets en cours en matière de

gouvernance statistique, économique ou financière. La mise

sur pied de projets spécifiques (notamment mobilisateur)

est envisageable, mais à plus long terme.

La relance de la participation française dans les débats

mondiaux : modes opératoires de l'aide, gouvernance,

renforcement des capacités…

A

Le thème de la prévisibilité prend une importance particulière,

du fait des engagements pris à travers les DCP dans la Zone

de Solidarité Prioritaire. De même, le thème du renforcement

des capacités occupe une place grandissante, et permet

d'élargir le débat (voir infra). Pour ces deux thèmes comme

pour les autres, les membres du GTE doivent formuler des

propositions claires et directement applicables pour renforcer

l'efficacité de l'aide française. Ils doivent en particulier établir

une fiche synthétique qui adopte systématiquement le

schéma suivant : définition d'un diagnostic de la situation de

l'aide française (forces et faiblesses) ; formulation de

propositions opérationnelles ; mise en lumière des éventuels

risques ou obstacles à la mise en œuvre de ces propositions

Ce Plan d'Action sera disponible pour le CICID du Printemps

2006.

L'approche par l'économie institutionnelle trouve une place

dans la réflexion, notamment à propos du renforcement des

capacités. Les travaux entrepris sur ce thème par différents

bailleurs (notamment par les Britanniques) montrent que cette

approche peut produire des éléments très précieux, qui

permettent d'améliorer les diagnostics, de les partager entre

bailleurs, d'élargir le champ du renforcement des

compétences au delà du seul appareil d'Etat, et de le diriger

vers le domaine de la négociation de politiques publiques

entre acteurs locaux.

5. LE DÉFI DE L'APPROPRIATION PAR LES PAYS BÉNÉFICIAIRES - LE ROLE DU RESEAU DE COOPÉRATION

Les résultats des efforts en faveur d'une meilleure

efficacité seront proportionnels à la qualité des

institutions gouvernementales du pays bénéficiaire et à

leur "volonté politique" de mettre véritablement en œuvre

la Déclaration qu'ils ont adoptée.

Les thèmes sous jacents, qui conditionnent ou

prolongent la Déclaration de Paris : prévisibilité

pluriannuelle de l'aide, division du travail entre bailleurs,

renforcement des échelons locaux (déconcentration de

notre dispositif et amélioration des ressources

humaines).

A

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1.2 Une double exigence d'efficacité et de sélectivité

1.3 Les ONG

1.4 Le Kompakt

2. QUESTIONS DE DEFINITION

Les principaux travaux

1.1 Une approche mobilisatrice

2.1 L'interdépendance des BPM

(2)

2. LE PAI : UN INSTRUMENT ADAPTE ?

Evolution de la part multilatérale de l'APD française de 1990 à 2003

La pertinence d'une intervention publique concerne la relation

entre ses objectifs et les besoins, problèmes ou enjeux

existants ; l'efficacité se rapporte à l'atteinte des objectifs

fixés.

Une forte efficacité des PAI en Tunisie.

Les effets attendus des PAI sont pleinement atteints :

A Accroissement des diplômes (DEA, Doctorats)

A Publications, brevets,

A Les PAI renforcent le partenariat et les co-tutelles :

A Les activités en coopération développent nettement la

co-publication (bien qu'encore faible, de l'ordre de 10%),

les bourses de co-tutelle sont multipliées rapidement,

A des colloques et séminaires doctoraux organisés en

commun (estimés à 500 entre 1996 et 2004),

A l'implication sur des thématiques nouvelles dans un cadre

(3)

Evolution de l'aide française de 1990 à 2003

aux nouveaux prêts d'où sont déduits les remboursements

intervenus pendant l'année). En versements bruts, la part de

l'APD mise en œuvre par l'AFD à travers ses instruments de

prêts s'élève à 11% ;

A deux composantes de l'APD française connaissent une

progression importante entre 2002 et 2003: l'aide aux

réfugiés (+51%) et l'"écolage" (coûts des étudiants étrangers

en France : +17%). Notons que cette dernière, qui représente

10% de l'APD française, est par définition constatée ex-post,

et ne peut faire l'objet d'aucune programmation.

L'analyse par pays bénéficiaires fait ressortir que le continent

africain reste la priorité géographique de l'aide française :

il reçoit 69% de l'aide bilatérale en 2003. L'Afrique sub-

saharienne concentre 57% de cette aide du fait du poids des

annulations de dettes.

(2)

(3)

1.2 Les modalités de mise en oeuvre diffèrent sensiblement des appels d'offre

e Cadre général

Ø clarifier systématiquement la notion de biens publics

A

(4)

(6)

(6)

(7)

2. LE PAI : UN INSTRUMENT ADAPTE ?

1. LES STRUCTURES EN CHARGE DU DÉVELOPPEMENT : LES PRINCIPAUX OPERATEURS ET LEUR ROLE

1.2 L'40% de l'APD britannique transite par les institutions

multilatérales : Communauté européenne (23%, malgré un

3 La concentration sur des objectifs de réduction de la pauvreté

2.1 Les objectifs stratégiques de l'APD néerlandaise

(2)

(3)

(5)

(3)

(6)

4 La coopération économique et commerciale5 Le fonds européen de développement (FED)

(7)

2. LES PRINCIPES DES DCP MIS EN OEUVRE PAR LA FRANCE

1.2. Le cas du Danemark

(1)

(1)

(2)

Sécurité : renforcer la sécurité à l'échelle régionale en

Capital humain : améliorer les services de base pour

1.2.2. Une coopération à plusieurs niveaux1.1 Un dispositif d'allocation relativement simple

(9)

1.2 Les structures allemandes en matière de développement restent un obstacle à une mise en oeuvre optimale de l'aide

du BMZ. Les Länder, enfin, participent à hauteur de 9% à

l'APD allemande : il s'agit en grande partie des "écolages"

, l'enseignement supérieur étant du ressort des Länder.

Le réseau s'est déjà mobilisé en 2005 : il a répondu, dans

des délais très brefs, à une enquête interne menée au sein

de la Coopération française au mois de mai, rendant un

grand service pour la finalisation des indicateurs du CAD et

pour l'élaboration du plan d'action français. Dans de

nombreux pays, l'aide française a été pionnière et est

toujours animatrice de coordination sectorielle ou globale.

Elle appuie les initiatives de mise en œuvre de la

Déclaration de Paris dans les pays qui souhaitent faire

quelque chose en la matière. Elle identifie les acteurs clés,

aussi bien au sein des administrations qu'en dehors de

celle-ci. De façon générale, dans la ZSP, la mobilisation du

réseau français est une condition importante de la réussite

de l'harmonisation de l'aide.

vvvvv

Dans le monde complexe et mouvant de l'aide

internationale, la Déclaration de Paris devrait permettre

progressivement une véritable rationalisation de l'aide au

niveau des pays bénéficiaires. Cette Déclaration souligne le

défi de l'appropriation par les pays bénéficiaires des

moyens, en principe croissants, dont ils devraient bénéficier

dans les années qui viennent. A son tour, cette appropriation

renvoie à de nombreuses questions, internes celles-là, dont

il ne faut pas sous-estimer l'importance.