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PRIX : 1.00 - N° 1223 MERCREDI 16 SEPTEMBRE 2020 HEBDOMADAIRE D’INFORMATIONS TAURINES ET CULTURELLES Les indultos ne sauveront pas la tauromachie La cadence effrénée des indultos a de- puis longtemps mis la puce à l'oreille aux aficionados. En 2020, on en recense bon nombre par rapport au faible nombre de corridas. Comme si chacun d'entre eux était un totem permettant de se prémunir face aux menaces de l'avenir. À en voir les statistiques, l'indulto est in- déniablement une mode, qui a pris encore plus d'ampleur avec le virage du XXIème siècle, et il supposerait que les toros n'ont jamais été aussi bons et braves qu'au- jourd'hui. On gracie même désormais des toros en corridas de rejón. L'expansion de l'indulto est quelque chose de récent. Si l'on regarde ne serait- ce qu'en France, le premier en novillada pi- quée a eu lieu en 1988 à Garlin avec un novillo de Roland Durand, et le premier en corrida en 1999 à Saint-Laurent-d'Aigouze avec un toro de François André. Mais ce qui doit récompenser l'excep- tionnel, le tempérament d'un toro hors du commun et unique, est devenu au- jourd'hui banal et dévalué. Comme la vuelta al ruedo fut elle-même précédem- ment dévaluée. La rareté de l'indulto doit en faire sa va- leur. Elle est la récompense suprême pour le toro, et non pas pour le torero et sa faena. Par ailleurs, il convient de dissocier absolument toute distinction pour l'animal de ce qui a été fait par son torero. Et ce n'est pas parce qu'un toro a mal été mis en valeur dans la lidia qu'il ne peut pas pré- tendre par exemple à un tour d'honneur. La grâce du toro, conformément aux principes, doit reposer sur la présentation, la prestance, la combativité, la caste et la bravoure. Comment imaginer un indulto sans un grand tiers de piques ? Le critère des trois tiers également ne devrait jamais être perdu de vue. Alors, il est certain que la connivence d'une partie de la critique taurine, par peur de perdre un callejón ou une place de presse, en étant trop timorée, et sans ja- mais dire clairement les choses, a fini par tolérer la banalité des indultos. Ironie du sort, pour beaucoup de ces indultos, les de- mandes sont parties du callejón. On évoque souvent à tort la bonne pu- blicité, et l'on dit que c'est bien pour une arène de troisième. Pourtant, ce qui dans l'esprit a un aspect historique a été terrible- ment banalisé. Combien de souvenirs aussi de toros ex- trêmement braves seulement honorés d'un tour de piste mais qui eux auraient parfai- tement mérité de faire partie de ces rares mouchoirs oranges ? Les nombreux indultos de toros, dans tous les cas, n'auront pas de poids face à ceux qui voudront venir à bout de toutes les formes de tauromachie, avec ou sans estocades, avec ou sans habits de lumières. Rappelons que dans les pays d'Amérique latine – exception faite du Mexique –, où l'indulto a depuis plus longtemps encore été banalisé, la tauromachie est au- jourd'hui en sursis et en péril. Florent MOREAU ARLES : LE TORO DE SANTIAGO DOMECQ REMPORTE LE PRIX LORS DE LA CORRIDA-CONCOURS / SORTIES EN TRIOMPHE D'ADRIEN SALENC, ANTONIO FERRERA ET DIEGO VENTURA

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Page 1: Les indultos ne sauveront pas la tauromachie · 2020. 9. 16. · El Juli a dédié le 1er au micro de Toros TV (qui diffusait la corrida), en hommage aux victimes du coronavirus et

PRIX : 1.00 € - N° 1223 MERCREDI 16 SEPTEMBRE 2020

HEBDOMADAIRE D’INFORMATIONS TAURINES ET CULTURELLES

Les indultos ne sauveront pas la tauromachieLa cadence effrénée des indultos a de-

puis longtemps mis la puce à l'oreille aux aficionados. En 2020, on en recense bon nombre par rapport au faible nombre de corridas. Comme si chacun d'entre eux était un totem permettant de se prémunir face aux menaces de l'avenir.

À en voir les statistiques, l'indulto est in-déniablement une mode, qui a pris encore plus d'ampleur avec le virage du XXIème siècle, et il supposerait que les toros n'ont jamais été aussi bons et braves qu'au-jourd'hui. On gracie même désormais des toros en corridas de rejón.

L'expansion de l'indulto est quelque chose de récent. Si l'on regarde ne serait-ce qu'en France, le premier en novillada pi-quée a eu lieu en 1988 à Garlin avec un novillo de Roland Durand, et le premier en corrida en 1999 à Saint-Laurent-d'Aigouze avec un toro de François André.

Mais ce qui doit récompenser l'excep-tionnel, le tempérament d'un toro hors du commun et unique, est devenu au-jourd'hui banal et dévalué. Comme la vuelta al ruedo fut elle-même précédem-ment dévaluée.

La rareté de l'indulto doit en faire sa va-leur. Elle est la récompense suprême pour le toro, et non pas pour le torero et sa faena. Par ailleurs, il convient de dissocier absolument toute distinction pour l'animal de ce qui a été fait par son torero. Et ce n'est pas parce qu'un toro a mal été mis en valeur dans la lidia qu'il ne peut pas pré-tendre par exemple à un tour d'honneur.

La grâce du toro, conformément aux principes, doit reposer sur la présentation, la prestance, la combativité, la caste et la bravoure. Comment imaginer un indulto sans un grand tiers de piques ? Le critère des trois tiers également ne devrait jamais être perdu de vue.

Alors, il est certain que la connivence d'une partie de la critique taurine, par peur de perdre un callejón ou une place de presse, en étant trop timorée, et sans ja-mais dire clairement les choses, a fini par tolérer la banalité des indultos. Ironie du sort, pour beaucoup de ces indultos, les de-mandes sont parties du callejón.

On évoque souvent à tort la bonne pu-blicité, et l'on dit que c'est bien pour une arène de troisième. Pourtant, ce qui dans l'esprit a un aspect historique a été terrible-ment banalisé.

Combien de souvenirs aussi de toros ex-trêmement braves seulement honorés d'un tour de piste mais qui eux auraient parfai-tement mérité de faire partie de ces rares mouchoirs oranges ?

Les nombreux indultos de toros, dans tous les cas, n'auront pas de poids face à ceux qui voudront venir à bout de toutes les formes de tauromachie, avec ou sans estocades, avec ou sans habits de lumières. Rappelons que dans les pays d'Amérique latine – exception faite du Mexique –, où l'indulto a depuis plus longtemps encore été banalisé, la tauromachie est au-jourd'hui en sursis et en péril.

Florent MOREAU

ARLES : LE TORO DE SANTIAGO DOMECQ REMPORTE

LE PRIX LORS DE LA CORRIDA-CONCOURS /

SORTIES EN TRIOMPHE D'ADRIEN SALENC, ANTONIO FERRERA ET DIEGO VENTURA

Page 2: Les indultos ne sauveront pas la tauromachie · 2020. 9. 16. · El Juli a dédié le 1er au micro de Toros TV (qui diffusait la corrida), en hommage aux victimes du coronavirus et

EN FRANCE . Feria d'Arles . Samedi 12 SEPTEMBRE. Première corrida de la feria du riz. Corrida-concours. Temps chaud et en-soleillé. 1/3 entrée (dans la limite de 4.000 en-trées payantes). Toros dans l'ordre de sortie de : Victoriano del Río, Jandilla, Santiago Domecq, Garcigrande, Alcurrucén et Pagès-Mailhan, pour EL JULI, grenat et or (ovation et une oreille) Paco UREÑA, havane et or (un avis avec ovation et une oreille après un avis) Adrien SALENC, rouge et or (une oreille après un avis et une oreille). Président : Sébastien Hébrard. Le prix au meilleur toro a été décerné à "Afortu-nado", n°54, de Santiago Domecq, combattu en troisième position. Les trois matadors ont été invités par le public à saluer à l'issue du paseo. Ont salué les banderilleros Angel Gómez Escorial et Diego Valladar au 6e. Le picador Carlos Pérez a été applaudi au troi-sième. Le prix Jacques Monnier au meilleur pica-dor mis en jeu lui a été décerné. Une minute d'applaudissements a été respectée au paseo en mémoire des victimes du coronavirus. El Juli a dédié le 1er au micro de Toros TV (qui diffusait la corrida), en hommage aux victimes du coronavirus et au monde taurin ; et Adrien Sa-lenc le 6e au jeune becerrista Marco Pérez. Adrien Salenc est sorti en triomphe. Lidias soignées dans l'ensemble, puisque tous les toros furent placés trois fois au cheval, parfois de loin, et même si certains châtiments furent très modérés. El Juli a obtenu une oreille du quatrième toro de Garcigrande, après une épée en prenant les exté-rieurs. Ce toro manqua de caste. En ouverture, l'exemplaire de Victoriano del Río avait été à la fois noble et soso. Pureté de la faena de Paco Ureña au cinquième, d'Alcurrucén, face auquel il rentra droit avec l'épée pour une estocade spectaculaire, et oreille méritée. Décision d'Adrien Salenc, qui fit l'effort face à deux toros de conditions différentes. Le toro de Santiago Domecq partit de très loin avec beau-coup d'allant à la troisième rencontre face au pi-cador Carlos Pérez, monté sur Ulysse de la cavalerie Bonijol, et fut excellent au dernier tiers. Salenc montra face à ce très bon toro une tech-

nique affirmée et reçut une oreille légitime. Le trophée obtenu au sixième toro, réservé et dif-ficile, de Pagès-Mailhan, fut en partie contesté à cause d'une épée basse, mais l'on ne pouvait nier l'énorme volonté du torero français. RESEÑA des TOROS. 1. (Victoriano del Río) "Jil-guero", n°66, negro mulato, 545 kg (né en mars 16). 2. (Jandilla) "Salalimpia", n°90, negro bra-gado, 515 kg (né en septembre 15). 3. (Santiago Domecq) "Afortunado", n°54, colorado ojo de perdiz, 505 kg (né en janvier 16). 4. (Garci-grande) "Despensero", n°127, negro, 510 kg (né en novembre 15). 5. (Alcurrucén) "Barbita", n°121, negro mulato, 550 kg (né en avril 16). 6. (Pagès-Mailhan) "Rebueno", n°169, negro, 530 kg (né en février 16). . Dimanche 13 SEPTEMBRE. Matin. Novillada mixte. Temps chaud. Faible entrée. 2 novillos d'Hubert Yonnet (1er et 2e), et 2 d'Olivier Fernay (4e et 5e) pour les novilleros avec picadors Adam SAMIRA, violet et or (une oreille et un avis avec ovation) Tristan ESPIGUE, blanc et or (ovation et ovation). Un eral de Jalabert (3e) et un du Laget (6e), pour le novillero sans picadors Fabien CAS-TELLANI, vermillon et or, de l'école taurine d'Arles (une oreille et un avis avec ovation). Sobresaliente : Víctor Manuel Rodado (vanille et noir). Président : Vincent Gueyraud. Tristan Espigue débutait avec picadors. Ont salué les banderilleros Mehdi Savalli et José Gómez au 2e. Le picador Francisco Pons Puchano a été applaudi au 2e. Adam Samira a dédié le 1er à Jean-Baptiste Jala-bert et Fabien Castellani le 6e à Patrick de Carolis. Intéressante sortie des novillos de Yonnet et de Fernay. Chez les novilleros arlésiens, le plus en vue fut Adam Samira lors de son combat face au premier, du fer de Yonnet. . Dimanche 13 SEPTEMBRE. Après-midi. Seconde corrida de feria. Temps estival. 1/4 entrée. 2 toros de Los Espartales (1er et 5e) et un de Tomás Prieto de la Cal (3e) pour le rejoneador Diego VENTURA (une oreille, applaudissements et deux oreilles). 2 toros de Zalduendo (2e et 6e bis) (tour de piste au 2e "Benefactor", n°81, bur-raco), et un de La Quinta (4e bis) (tour de piste au 4e "Arriero", n°8, cárdeno bragado meano

corrido axiblanco girón), pour Antonio FERRERA, rouge et or (une oreille après un avis, deux oreilles après un avis et silence). Mano a mano. Sobresalientes : Mario Pérez Langa (rejoneador) et Miguel Ángel Sánchez (matador de toros – vert feuille et or). Président : Sébastien Hébrard. Les quatrième toro titulaire "Guantero", n°58, cárdeno oscuro, 500 kg (né en octobre 14), de La Quinta et le sixième titulaire de Zalduendo, "Brote", n°56, negro, 510 kg (né en décembre 15), ont été remplacés par des toros du même fer. Diego Ventura et Antonio Ferrera sont sortis en triomphe. Corrida diffusée par Toros TV. Mano a mano au résultat triomphal, avec toute-fois de l'excès dans le concession de certains tro-phées et du mouchoir bleu. Maîtrise de Diego Ventura face aux toros de Los Espartales, le cavalier connaissant davantage de difficultés avec l'exemplaire de Prieto de la Cal qui entra en piste avec beaucoup de fougue. A la fois décidé, impliqué dans la lidia et théâ-tral, Antonio Ferrera toucha deux bons toros, de Zalduendo et de La Quinta. Ses faenas, qui com-portèrent certaines séries profondes, furent iné-gales, surtout celle face à "Benefactor" de Zalduendo. Ferrera estoqua à deux reprises de façon spectaculaire en partant de loin pour un volapié, suerte qu'il avait déjà réalisée dans d'autres arènes précédemment. RESEÑA des TOROS. 1. (rej) (Los Espartales) "Cantinito", n°35, negro, 535 kg (né en mai 16). 2. (Zalduendo) "Benefactor", n°81, burraco, 530 kg (né en janvier 15). 3. (rej) (Prieto de la Cal) "Hocicón", n°41, jabonero, 515 kg (né en janvier 16). 4 bis. (La Quinta) "Arriero", n°8, cárdeno oscuro bragado meano corrido axiblanco girón, 515 kg (né en janvier 15). 5. (rej) (Los Espar-tales) "Orgulloso", n°1, negro, 530 kg (né en mars 16). 6 bis. (Zalduendo) "Ahorro", n°82, negro, 540 kg (né en novembre 15).

Sortie en triomphe de Ventura et Ferrera (©Mélanie Huertas) . Captieux (Gironde) . Dimanche 13 SEPTEMBRE. Arènes Jean Sango. Matin. Fiesta campera avec picadors. Beau temps. Environ 400 personnes. 3 novillos de La Espera (propriété de Jean-François Majesté) (tour de piste au 2e), pour Julien LESCARRET (ovation) Clément Dubecq "CLEMENTE" (ovation) le novil-lero Clément HARGOUS (ovation). Un quatrième novillo du même élevage fut com-battu par les trois protagonistes, et fut honoré d'un tour de piste. Clément Hargous a dédié le 3e à Michel Bertrand. Fiesta campera organisée, avec succès, par les as-sociations taurines de Gironde.

ACTUALITÉS

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Paseo de la corrida-concours (©Muriel Haaz)

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ACTUALITÉS

EN ESPAGNE . Villanueva del Arzobispo (Jaén) . Mardi 8 SEPTEMBRE. Temps agréable. 1/3 en-trée (toutes les places disponibles ayant été ven-dues). Toros de Victorino Martín, très bien présentés et armés, encastés et intéressants dans l'ensemble (le 5e "Muralista", n°95, negro en-trepelado, fut gracié), pour Curro DIAZ, bleu co-balt et or (une oreille et ovation) Rubén PINAR, céleste et or (ovation et deux oreilles et queue symboliques) Alberto LAMELAS, blanc et or (une oreille et une oreille). Le banderillero Angel Otero a salué au 2e. Ont été applaudis les picadors Agustín Moreno au 2e et Agustín Collado au 4e. Corrida retransmise en direct par Toros TV. Curro Díaz fut spectaculairement soulevé sans conséquences par le premier toro. Polémique indulto du cinquième toro, anecdo-tique au cheval, puis très bon à la muleta. Rubén Pinar, qui surjoua afin qu'il puisse y avoir in-dulto, ne sembla pas toujours à la hauteur. Avec le lot le plus difficile de l'après-midi, Alberto Lamelas a laissé une très bonne impression, en étant courageux, centré et appliqué, faisant preuve d'expérience. RESEÑA des TOROS. 1. "Melancólico", n°29, cár-deno bragado meano (né en novembre 15). 2. "Bordón", n°3, negro entrepelado (né en avril 15). 3. "Bárbaro", n°97, negro entrepelado (né en décembre 14). 4. "Murga", n°48, negro en-trepelado (né en février 15). 5. "Muralista", n°95, negro entrepelado (né en décembre 14). 6. "Bustillo", n°8, negro entrepelado (né en mars 15). . Baza (Grenade) . Samedi 12 SEPTEMBRE. Toros de Román So-rando, discrètement présentés, justes de forces et décastés, pour Enrique PONCE, bleu pervenche et or (une oreille et deux oreilles) EL FANDI, violet et or (une oreille et deux oreilles) Emilio de JUSTO, noir et or (une oreille et ovation). Corrida retransmise par Canal Sur TV et Castilla-La-Mancha TV. RESEÑA des TOROS. 1. "Productor", n°37, colo-rado ojo de perdiz (né en février 16). 2. "Ais-lado", n°38, castaño bociclaro (né en avril 16). 3. "Tornador", n°12, castaño (né en février 16). 4. "Incentivado II", n°29, castaño (né en juin 16). 5. "Nubloso", n°52, castaño bociclaro (né en juin 16). 6. "Impecable", n°63, colorado chor-reado (né en avril 16). . Consuegra (Tolède) . Dimanche 13 SEPTEMBRE. Vent violent. 1/3 en-trée. Toros de Julio García, inégaux, supérieurs les 3e et 5e (tour de piste au 5e "Palique", n°29), pour Eugenio de MORA, blanc et or (si-lence et une oreille) Daniel LUQUE, blanc et or (une oreille et une oreille) Raúl RIVERA, bleu roi et or (une oreille et silence). Corrida diffusée par Castilla-La-Mancha TV. Grande dimension de Daniel Luque face au cin-quième toro, et qui pour se protéger du vent toréa en laissant traîner la muleta au sol. Ce toro possédait beaucoup de fond et fut primé d'un tour de piste. L'épée a réduit la récompense de Luque. Eugenio de Mora s'est battu face à un premier manso et difficile et donna de bons muletazos au quatrième, encasté, qui le souleva pendant la faena. Raúl Rivera a montré des limites, surtout face au troisième, doté d'un très bon fond.

. Don Benito (Badajoz) . Lundi 7 SEPTEMBRE. Novillada sans picadors. Temps chaud. Environ 200 spectateurs. Erales d'El Quintanar pour Yeray GÓMEZ, blanc et noir, de l'école taurine de Badajoz (silence et deux oreilles) Emiliano ORTEGA, rose et argent souli-gné de noir, de l'école taurine de Badajoz (si-lence et ovation) Marcos LINARES, blanc et or souligné de noir, de l'école taurine de Jaén (deux oreilles et deux oreilles). Novillada sans picadors diffusée par Extremadura TV. Nouveau triomphe de Marcos Linares, déjà vain-queur le samedi 5 septembre du concours de Canal Sur à Almedinilla. . Bodonal de la Sierra (Badajoz) . Mercredi 9 SEPTEMBRE. Novillada sans picadors. Erales de Diego García de la Peña (tour de piste au 2e) pour Yeray GÓMEZ (une oreille) Manuel RUEDA (deux oreilles) Eric OLIVERA (ovation) Fran AMAYA (deux oreilles) David NOBLE (une oreille) Sergio SANCHEZ (une oreille). . Villanueva del Fresno (Badajoz) . Samedi 12 SEPTEMBRE. Novillada sans picadors.

Erales d'El Freixo (propriété d'El Juli) pour Yeray GÓMEZ (deux oreilles) Fran AMAYA (une oreille) Eric OLIVERA (deux oreilles) David NOBLE (une oreille) Sergio DOMINGUEZ (une oreille) Manuel CABALLERO hijo (une oreille). . Olivenza (Badajoz) . Dimanche 13 SEPTEMBRE. Novillada sans pica-dors. Erales des héritiers de Bernardino Píriz pour Manuel RUEDA, céleste et or (deux oreilles et ovation) Duarte SILVA, rose bonbon et argent (ovation et ovation) Sergio SANCHEZ, rose pâle et argent (une oreille et deux oreilles). Novillada sans picadors retransmise par Extrema-dura TV.

AU PORTUGAL . Lisbonne . Jeudi 10 SEPTEMBRE. Arènes couvertes de Campo Pequeno. Nocturne. 1/3 entrée (dans la limite permise). Toros de Vinhas, encastés, pour les rejoneadors António RIBEIRO TELLES (tour de

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Rubén Pinar et le toro "Muralista"

Alberto Lamelas

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piste et tour de piste) Francisco PALHA (tour de piste et tour de piste) le matador António João FERREIRA (tour de piste et tour de piste). Président : João Cantinho. Les forcados des groupes de Barrete Verde d'Alco-chete et d'Alter do Chão ont arrêté de manière spectaculaire les quatre toros pour la lidia à che-val. Diogo Amaro, du groupe d'Alcochete, et João Galhofas, du groupe d'Alter do Chão, sévèrement secoués, ont tous les deux dû être conduits à l'hô-pital pour subir des examens. Le banderillero João Ferreira – frère du matador – a salué sous une grande ovation après avoir posé les banderilles au 6e. Le mayoral de l'élevage de Vinhas (encaste Santa Coloma... venu notamment en novillada à Céret en 2016) a salué à l'issue de la course. Le gana-dero a décidé de conserver deux des six toros combattus ; le deuxième et le cinquième. Antonio João Ferreira revenait à Lisbonne après y avoir été gravement blessé au mois d'août 2019.

António João Ferreira face à un santacoloma de Vinhas . Almeirim . Vendredi 11 SEPTEMBRE. Nocturne. 1/2 entrée. Toros dans l'ordre de sortie de Vale do Sorraia, David Ribeiro Telles, Casa Prudéncio, António Silva, Veiga Teixeira et Passanha pour les rejo-neadors Filipe GONCALVES (ovation) Manuel TELLES BASTOS (ovation) Duarte PINTO (ovation) Luis ROUXINOL fils (ovation) António PRATES (ovation) Mara PIMENTA (ovation). Ont officié les forcados de Vila Franca de Xira et de Chamusca. António Prates remplaçait Marcos Bastinhas. . Reguengos de Monsaraz . Samedi 12 SEPTEMBRE. Nocturne. Toros de Fer-nandes de Castro, violents et difficiles, pour les rejoneadors Marcos BASTINHAS (ovation et ova-tion) Luis ROUXINOL fils (ovation et ovation) An-tónio PRATES (ovation et ovation). Les forcados de Monsaraz et de São Manços ont arrêté les six toros. Le forcado João José Rosmaninho, du groupe de São Manços, a été victime d'une grave blessure au niveau du foie après avoir été envoyé aux planches par le quatrième toro et a dû être hospi-talisé à Évora. La corrida fut interrompue pen-dant vingt minutes le temps de l'évacuer. Il est à l'heure où nous écrivons ces lignes dans le coma dans un hôpital de Lisbonne. Onze autres forcados ont été blessés lors de cette corrida et ont nécessité des soins. . Vila Nova da Barquinha . Samedi 12 SEPTEMBRE. Nocturne. 1/2 entrée. Toros de Monte Cadema pour les rejoneadors João MOURA père (ovation et ovation) Luis ROUXINOL père (ovation et ovation) Marco JOSÉ (ovation et ovation). Président : José Soares. Ont alterné les forcados de Tomar et Coruche.

. Cartaxo

. Dimanche 13 SEPTEMBRE. 1/2 entrée (tous les billets à la vente étaient épuisés). Toros de Pau-linho da Cunha e Silva pour les rejoneadors Antó-nio BRITO PAES (tour de piste) Ana RITA (tour de piste) David GOMES (tour de piste) Parreirita CI-GANO (tour de piste) Mara PIMENTA (tour de piste) Manuel de OLIVEIRA (tour de piste). Ont officié les groupes de forcados de Cartaxo, Azambuja et Alenquer.

AU MEXIQUE

. Zacatecas . Samedi 12 SEPTEMBRE. Plaza Monumental. Fes-tival. Huis-clos. Novillos de Guadiana pour Israel TÉLLEZ (une oreille) Arturo MACIAS (ovation) César MONTES (ovation) Luis Ignacio ESCOBEDO (une oreille) Fermín Espinosa "ARMILLITA IV" (si-lence) Angel Espinosa "PLATERITO" (un avis avec ovation). Armillita IV a offert en supplément un novillo du même élevage (une oreille).

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REPORTAGES

Arènes des Baléares Hormis le Coliseo Balear de Palma de Mallorca que nous évoquions dans le numéro 1221, avec sa grandeur passée puisque cela a été une véritable plaza de temporada, les Baléares possèdent des arènes historiques et ont des liens très forts avec la tauromachie. Dorénavant, la situation de la fiesta brava dans l'archipel est confuse du fait de l'arrêt temporaire de l'activité taurine à cause du coronavirus. En août 2019, le Coliseo de Palma avait été le théâtre du retour des corridas dans la Commu-nauté autonome après une période d'interdiction due à une loi régionale, cette dernière étant cas-sée par le Tribunal constitutionnel. C'était la corrida du quatre-vingt-dixième anniver-saire des arènes, inaugurées le 21 juillet 1929. On ne peut parler de la tauromachie à Majorque sans citer la revue taurine qui y était basée, El Mundo de los Toros, fondée par Juan Bosch Igle-sias, et qui entra dans le cercle fermé des revues taurines ayant publié plus de 1.000 numéros. En noir et blanc, elle était alimentée de façon riche en textes et en photos. Comme en atteste cette cou-verture où l'on remarque le tout jeune novillero français Stéphane Fernández Meca, en juillet 1985. Le siège du journal était à Palma de Mallorca.

Une du journal "El Mundo de los Toros" en 1985 Concernant les toreros insulaires, on peut citer José Barceló "El Campanilla", qui torée parfois encore en festival, et qui est connu pour réaliser le saut à la garrocha. Il y a également le novillero avec picadors Borja Ximelis, qui vit à Madrid, mais est originaire de Mallorca et d'Alicante. L'île de Majorque par ailleurs possède une école taurine, dirigée par Luis Germán. À Muro, au Nord de l'île, se dresse une splendide arène, "La Monumental", d'une capacité de 6.000 places. La date traditionnelle de sa corrida coïncide généralement avec les Feux de la Saint-Jean. Cette arène centenaire a été rachetée en 2009 par la municipalité à la famille Balañá, qui la possédait jusqu'alors. Creusée, avec un joli portique et un palmier à l'entrée, cette plaza possède une grande et tu-multueuse histoire. En 1960, les toros de Valverde avaient été à l'ori-

gine d'une corrida dantesque, et qui fut interrom-pue après la mort du deuxième toro. Plus récemment, en 2017, une forte corrida de Partido de Resina avait fait couler beaucoup d'encre.

Autre plaza historique de Majorque, celle d'Inca, l'une des principales villes de l'île. Elle a été inaugurée le 18 septembre 1910 par Cocherito de Bilbao, Mazzantinito et Regaterín. Fermée en 1990 pour travaux, elle a fait sa réou-verture le 30 juillet 1995 avec une corrida de toros portugais de Branco Núncio pour Tomás Campuzano, Víctor Mendes et Chamaco. Curiosité, le 27 juillet 1924, en refusant de toréer les toros de Pérez-Tabernero annoncés, les mata-dors Victoriano Roger "Valencia II", Francisco Pe-ralta "Facultades" et Luis Fuentes Bejarano, ainsi que leurs picadors, furent brièvement emprison-nés. Les arènes d'Inca, d'une capacité de près de 8.000 places, ont accueilli en octobre 2019 un festival en hommage à Dámaso González.

Festival en 2019 dans les arènes d'Inca C'est à l'entrée de la superbe cité d'Alcúdia, et dans des remparts, qu'a été construite en 1892 la plaza de toros de la commune, qui avec ses 3.600 places a la particularité de ne pas posséder de callejón.

Sur la route du spectaculaire Cap de Formentor, cette arène accueillait souvent ces dernières an-nées un festival dans le cadre des fêtes de San Jaime, à la fin du mois de juillet. Malheureuse-ment, la municipalité actuelle s'est déclarée hos-tile à la tauromachie. C'est à Alcúdia, en 1985, que Juan José Padilla a fait sa présentation en public dans une arène, comme en atteste l'article du journal "Ultima Hora" de l'époque.

Titre du journal "Ultima Hora" en juillet 1985, avec Juan José Padilla Pas de callejón non plus à Felanitx, au Sud-Ouest de l'île, mais un superbe édifice hélas à l'aban-don. Ce joyau d'arène, La Macarena, affichait très souvent le no hay billetes pour sa novillada sans picadors des fêtes de San Agustín, à la fin du mois d'août. Inaugurée le 19 juillet 1914, cette plaza appar-tient à la famille Balañá qui l'a mise en vente en 2014 pour 900.000 euros, mais n'a pas fait de travaux depuis bien qu'elle menace de s'écrouler. Les novilladas de Felanitx étaient quelque chose de pittoresque. Un jour, un matador de toros re-tiré me racontait "Les gens sur les gradins étaient déchirés. Il s'agissait de novilladas non piquées, mais moi j'avais déjà débuté avec pica-dors, et il fallait faire venir des novilleros expéri-mentés. Tu n'avais pas intérêt à pincher épée en main, car des canettes et autres projectiles fu-saient depuis les gradins. Mais l'ambiance était incroyable. Après le combat du troisième novillo, le public descendait des gradins et la piste se transformait en bar". La commune de Felanitx est connue de nos jours parce que le peintre Miquel Barceló en est origi-naire. A quelques kilomètres, depuis le belvédère de la Croix de Sant Salvador, on peut avoir un point de vue imprenable sur toute l'île de Majorque.

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La Monumental de Muro (©Florent M.)

Les arènes d'AlcúdiaLa Macarena de Felanitx (©Florent M.)

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REPORTAGES

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'intérieur des arènes de Felanitx un jour de novillada

Sur la belle île de Minorque, la ville de Ciudadela, la plus à l'Ouest, avait une plaza de toros au-jourd'hui démolie. D'une capacité de 3.500 places, elle avait été inaugurée le 6 juin 1965 avec des toros de Mar-qués de Albaserrada pour Aurelio Saa "El Colombiano", José María Montilla et la rejoneadora Paquita Rocamora.

Quant à la sulfureuse Ibiza, elle eut également sa plaza de toros, dite de San Rafael, inaugurée le 17 septembre 1961 avec une corrida de Lama-mié de Clairac pour Antonio Bienvenida, José Martínez "Limeño" et Manuel Blázquez. Cette arène, située non loin du port et de la vieille ville d'Eivissa, fonctionna jusque dans les années 1980. Elle célébra aussi de nombreux concerts, avec par exemple la venue de Bob Marley. Plus à l'Ouest de l'île, près de Cala de Bou, sur la commune de Sant Antoni Portmany, Juan López dit "El Rociero" possède quelques vaches et un semental pour ce qui constitue le seul trou-peau brave de l'île d'Eivissa. Et à Sant Josep de sa Talaia, le Festival Club, qui est une gigantesque boîte de nuit à l'abandon, il existe une petite arène, improbable empreinte de la tauromachie à cet endroit. La nature y a repris ses droits tel qu'on le voit à l'image.

Florent MOREAU

L'époque où Ibiza avait une plaza de toros, avec au second plan la vieille ville

Le Festival Club, situé à Sant Josep de sa Talaia, avec sa petite arène à l'abandon (©Florent M.)

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REPORTAGES

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Adrien Salenc et le toro vainqueur de Santiago Domecq (©Muriel Haaz)

Paco Ureña face à un Alcurrucén (©Muriel Haaz)

Novillo de Fernay (©Muriel Haaz) Diego Ventura (©Mélanie Huertas)

Tristan Espigue (©Muriel Haaz)

Adam Samira (©Muriel Haaz)

CORRIDAS ET NOVILLADA D'ARLES

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REPORTAGES

Antonio Ferrera et son premier adversaire de Zalduendo (©Mélanie Huertas)

Ferrera et le sobrero de La Quinta (©Mélanie Huertas) Toro de Prieto de la Cal (©Mélanie Huertas)

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. Mano a mano à Cordoue Le lundi 12 octobre à Cordoue, Morante de la Puebla et Juan Ortega vont toréer en mano a mano une corrida de Jandilla. Il s'agit de la pre-mière corrida de toros dans une arène de pre-mière catégorie espagnole depuis le début de la pandémie de coronavirus, et elle est organisée par l'empresa Lances de Futuro de José María Garzón. Le sévillan Pablo Aguado était initiale-ment pressenti pour faire partie de l'affiche, mais il est au final question d'un mano a mano.

. Joachim Cadenas remporte la Cocarde d'or En ouverture de la feria du riz, les arènes d'Arles accueillaient le vendredi 11 septembre le trophée de la Cocarde d'or. C'est Joachim Cadenas qui a remporté la 88ème édition du trophée. Il a livré

une spectaculaire prestation, en étant même sé-rieusement accroché en début de course. Le prix au meilleur taureau est revenu à "Mari Peu" de la manade Gillet. . Thomas Joubert remplacé par Andy Younès à Saint-Martin- de-Crau Pour des raisons personnelles, le matador arlé-sien Thomas Joubert ne pourra pas participer à la corrida du samedi 3 octobre à Saint-Martin-de-Crau. Il sera remplacé par un autre matador arlé-sien, Andy Younès, qui étrennera ainsi son apoderamiento avec Stéphane Fernández Meca. Le cartel complet est le suivant : toros de Pagès-Mailhan, Gallon, Alain et Frédérique Tardieu, Ja-labert frères, Turquay, Tardieu frères pour Gómez del Pilar, Andy Younès et Jesús Enrique Colombo. . Un Toro-Pôle à Arles Lors de la feria du riz, le samedi 12 septembre, le maire d'Arles Patrick de Carolis a officialisé le projet Toro-Pôle, en présence de Renaud Muselier, président de Région. Situé aux corrales de Gimeaux, ce sera "un lieu de partage et d'échange autour des tauromachies camarguaise et espagnole, et une vitrine cultu-relle avec le musée taurin d'Arles, une librairie, un centre d'interprétation et d'exposition, un lieu dédié aux produits du terroir, et un équipement moderne pour accueillir les écoles taurines". . Jean-Baptiste Jalabert et Alain Lartigue prolongés à Mont-de- Marsan Le contrat de Jean-Baptiste Jalabert et Alain Lar-tigue comme délégataires des arènes de Mont-de-Marsan a été prolongé par la municipalité landaise jusqu'en 2023. . Francisco Montero se sépare de ses apoderados Le novillero andalou Francisco Montero et ses apoderados, le français Geoffrey Calafell et le matador espagnol José Germán, ont annoncé leur séparation professionnelle la semaine dernière, en bons termes, et dans l'optique d'une évolution de la carrière de Montero. . Report du festival de Béziers Le festival en hommage à Christian Coll prévu le dimanche 25 octobre aux arènes de Béziers a été

reporté au mois de mars 2021 par le Club Taurin El Mundillo. . Finalistes de Promesas de Nuestra Tierra La finale de la cinquième édition du concours "Promesas de Nuestra Tierra" aura lieu le di-manche 20 septembre à Fuensalida (province de Tolède) avec des erales de la ganadería Fernando Peña. Les six finalistes qui ont été désignés pour toréer cette novillada sans picadors sont Alvaro de Chinchón, Guillermo Muñoz, Alejandro Peña-randa, Carla Otero, El Dody et Jesús Romero. . Pas de fêtes du Pilar en 2020 Le gourvernement régional d'Aragon vient d'offi-cialiser qu'il n'y aurait pas de feria del Pilar à Saragosse cette année au mois d'octobre. Ni festi-vités ni corridas. . Enquête pour agressions sexuelles sur mineurs à l'école taurine de Murcie Un professeur de l'école taurine de Murcie, an-cien novillero, aujourd'hui âgé de 69 ans, a été arrêté la semaine dernière et incarcéré pour agressions sexuelles sur mineurs. Dix victimes, âgées aujourd'hui de 11 à 27 ans, ont été identi-fiées par les enquêteurs. . Corrida solidaire de Víctor Puerto Comme cela était pressenti, le matador de toros Víctor Puerto affrontera quatre toros de Guadal-mena le dimanche 27 septembre dans les histo-riques arènes de Santa Cruz de Mudela (province de Ciudad Real), lors d'une corrida de bienfai-sance où le rejoneador Sergio Pérez combattra de son côté deux novillos de Ruferser de Peñaranda. . Novillada non piquée à Sanlúcar Carmelo García proposera une novillada sans pi-cadors à Sanlúcar de Barrameda (province de Cádiz) le samedi 3 octobre avec six erales de Chamaco pour Joan Marín (de l'école taurine de Valencia), Víctor Barroso (de l'école taurine du Puerto de Santa María) et Germán Vidal "El Melli" (de l'école taurine de Sanlúcar de Barra-meda). . Le banderillero El Gallo blessé à Lora del Río Lors de la novillada sans picadors célébrée le 6

ÉCHOS DU CALLEJÓN

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ÉCHOS DU CALLEJÓN

septembre à Lora del Río (province de Séville), le banderillero Carmelo González "El Gallo", aux ordres de Manuel Casado, a été pris par un eral du fer de "Toros del Capricho", souffrant d'une blessure au coude droit. Il devra respecter un repos de plusieurs semaines. . El Chorlo vainqueur du concours "Las Raíces del Toreo" Le novillero avec picadors Jesús Díez "El Chorlo", dont s'occupe Tomás Campuzano, vient de rem-porter la finale du concours "Las Raíces del Toreo" célébré à Carmona (province de Séville). La finale, sous forme de fiesta campera avec pi-cadors, avec des novillos d'Aguadulce, voyait éga-lement concourir les novilleros Eloy Hilario, Emilio Silvera et García Corbacho. . Décès du ganadero mexicain Fernando Lomelí Le ganadero mexicain Fernando Lomelí García est décédé le 9 septembre à l'âge de 79 ans. La ganadería à son nom est basée à Saltillo, dans l'État de Coahuila, au Nord du pays. Il s'agit d'une grande famille de ganaderos, puisque son frère Sergio est à la tête du fer de Corlomé, fondé par leur père. Fernando Lomelí était ami de nombreux toreros, notamment Valente Arellano (jeune promesse du toreo mexicain, décédé dans un accident de moto en 1984), du fantasque Jorge de Jesús "El Gli-son" ou encore de Mariano Ramos. . Festival à Apizaco Symbole de la reprise progressive de l'activité taurine au Mexique, un festival aura lieu dans les arènes Rodolfo Rodríguez "El Pana" d'Apizaco (État de Tlaxcala) le mercredi 16 septembre avec des toros de Piedras Negras, Tepeyahualco, Jorge De Haro, Magdalena González, La Antigua et Xal-monto pour les matadors mexicains Uriel Moreno "El Zapata", José Luis Angelino, Arturo Macías, Arturo Saldívar, José Mauricio et Sergio Flores.

. Corrida de Piedras Negras à Tlaxcala Une corrida pour fêter les 150 ans du mythique élevage mexicain de Piedras Negras sera organi-sée à Tlaxcala le samedi 19 septembre. Les toros seront estoqués par Jerónimo, Fermín Rivera et Diego Silveti. . Fiesta campera de La Muleta d'Arles La société taurine La Muleta d'Arles organise une fiesta campera à la ganadería des héritiers de François André à Maussane-les-Alpilles le di-manche 27 septembre. En point d'orgue, à 15 heures 30, trois novillos de François André, Tar-dieu frères et Gallon seront combattus par Sola-lito, Adam Samira et Tristan Espigue. Réservations au 06.18.29.53.69. . Tienta à la ganadería du Lartet La ganadería du Lartet à Plaisance-du-Gers célé-brera un tentadero de machos le samedi 26 sep-tembre dans ses arènes avec les matadors Domingo López-Chaves et Andy Younès. Réserva-tions au 06.08.47.25.73 ou au 06.07.19.34.51. . Fiesta campera à Brocas-les-Forges Une fiesta campera aura lieu aux arènes de Brocas-les-Forges (Landes) le dimanche 18 octobre avec une vache et deux erales de la ganadería de La Mecque pour Pascal Dagès, Alexis Persillon et Sté-phane Darracq. Réservations avant le 11 octobre. . Concours de novilladas sans pica-dors en Extrémadure Intégralement diffusée par la chaîne régionale Extremadura TV, la septième édition du concours de novilladas sans picadors de la Diputación de Badajoz se déroule actuellement. Les prochains rendez-vous sont ceux de Fregenal de la Sierra le 20 septembre et la finale d'Almendralejo le 27 septembre.

. Prochaines corridas sur Toros TV La chaîne Toros TV de Movistar va proposer en di-rect trois corridas de Nîmes, les vendredi 18, sa-medi 19 et dimanche 20 septembre. Les trois paseos sont programmés à 17 heures 30. . Programmation de Castilla-La-Mancha TV La chaîne régionale Castilla-la-Mancha TV retrans-mettra en direct la corrida de Miura à Almoguera (Guadalajara) le 19 septembre, la finale du concours de novilladas sans picadors "Promesas de Nuestra Tierra" le 20 septembre à Fuensalida (Tolède), et la corrida du 27 septembre à Santa Cruz de Mudela (Ciudad Real). . Programmation de Canal Sur TV Canal Sur TV va donner en direct la novillada du samedi 19 septembre à Antequera. . Désagrément À cause d'un problème logistique, le numéro 1223 de Semana Grande n'a pu être bouclé dans la nuit du lundi 14 au mardi 15 septembre, ce qui explique le retard. Nous vous prions par avance de bien vouloir nous en excuser.

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Editions VERDIER

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À L’AFFICHE

SEPTEMBRE 16. APIZACO (Mexique) (festival) Piedras Negras, Tepeyahualco, De Haro, Magdalena González, La Antigua, Xalmonto. El Zapata, José Luis Angelino, Arturo Macías, Arturo Saldívar, José Mauricio, Sergio Flores 16. MOITA (22h) 6 Palha. Nuno Casquinha, Joa-quim Ribeiro "Cuqui", João Silva "Juanito" 17. NÎMES (17h30) (corrida mixte) 2 Fermín Bo-hórquez + 2 Vegahermosa + 2 Domaine de Málaga. Léa Vicens (rej), Sébastien Castella, El Rafi (nov) 17. MOITA (22h) (rej) 6 Mata o Demo. António Ri-beiro Telles, Filipe Gonçalves, João Ribeiro Telles, An-drés Romero, António Prates, Tristão Ribeiro Telles (forcados de Moita) 18. ALMOGUERA (Guadalajara) (novillada sp) Sandra Sopeña, Cantinuevo, Vicente Ruiz, Isabel Reyna Tartiere, Valdencinas, Juan Barriopedro. Alvaro de Chinchón, Daniel Pérez, Rubén Núñez 18. NÎMES (17h30) 6 Victoriano del Río. Enrique Ponce, Curro Díaz, Emilio de Justo 18. MOITA (22h) (nov) Palha, Branco Núncio, As-censão Vaz, Canas Vigouroux, Falé Filipe, Calejo Pires. Francisco Núncio (rej), António Núncio (rej), Paula Santos, Yeray Gómez, Duarte Silva, Filipe Martinho (forcados de Moita) 19. ALMOGUERA (Guadalajara) Corrida de Miura 19. ANTEQUERA (Málaga) (nov) 6 Domínguez Camacho. José Cabrera, Juan Carlos Benítez, Jaime González-Écija 19. ELVAS (Portugal) (21h45) (rejones) 6 São Marcos. João Moura fils, Marcos Bastinhas, Duarte Pinto (forcados d'Elvas) 19. NÎMES (17h30) 6 Garcigrande. José María Manzanares, Juan Leal, Marcos (alternative) 19. TLAXCALA (Mexique) 6 Piedras Negras. Jerónimo, Fermín Rivera, Diego Silveti 20. FREGENAL DE LA SIERRA (Badajoz) (17h30) (novillada sp) 6 Marqués de Villalba. David Noble, Sergio Domínguez, Felipe Martinho 20. FUENSALIDA (Tolède) Novillada sans pica-dors de Fernando Peña 20. NÎMES (11h30) 6 Fermín Bohórquez. Leo-nardo Hernández, Léa Vicens, Guillermo Hermoso de Mendoza 20. NÎMES (17h30) 6 Jandilla. Sébastien Castella, Miguel Ángel Perera (mano a mano) 26. GRENADE (18h) 6 Juan Pedro Domecq. Enrique Ponce, Curro Díaz, Sébastien Castella 26. SANTARÉM (Portugal) (rej) 3 Veiga Teixeira + 3 Murteira Grave. António Ribeiro Telles, João Moura fils, Francisco Palha (forcados de Santarém et Montemor) 27. ALMENDRALEJO (Badajoz) (17h30) Novil-lada sp de Talavante 27. AZAMBUJA (Portugal) (16h) (rejones) 6 São Martinho. Rui Salvador, Andrés Romero, Manuel de Oliveira (forcados d'Azambuja, Tomar et Cascais) 27. DAX (11h) (nov) 4 Pedraza de Yeltes. Maxime Solera, Francisco Montero, El Rafi, José Fernando Molina 27. DAX (17h) 6 Pedraza de Yeltes. Daniel Luque, Alberto López Simón, Álvaro Lorenzo 27. GRENADE (18h) (novillada sp) 6 Fermín Bo-

hórquez. José Velasco (rej), Ernesto Marín, Pablo Mal-donado, Javier Ortega, José Anaya, El Moli de Ronda 27. SANTA CRUZ DE MUDELA (Ciudad Real) Corrida de bienfaisance 27. UBEDA (Jaén) (nov) 6 Guadal-mena. Emilio Silvera et deux autres no-villeros OCTOBRE 3. ÉVORA (Portugal) (rejones) Toros de Murteira Grave 3. SAINT-MARTIN-DE-CRAU (16h30) Corrida de competencia : Gallon, Pagès-Mailhan, Alain et Frédérique Tardieu, Jalabert, Turquay, Tardieu frères. Thomas Joubert, Gómez del Pilar, Jesús Enrique Co-lombo 3. SANLUCAR DE BARRA-MEDA (Cádiz) (17h) (novillada sp) 6 Chamaco. Joan Marín, Víctor Bar-roso, Germán Vidal "El Melli" 3. VILA FRANCA DE XIRA (Portugal) (17h) Novillada sans pica-dors 4. SAINT-MARTIN-DE-CRAU (11h) 6 Hubert et Christophe Yonnet. Octavio Chacón, Alberto Lamelas, Miguel Ángel Pacheco 4. SAINT-SEVER. Novillada sans picadors de Casanueva et Alma Serena 4. VILA FRANCA DE XIRA (17h) 3 Vale do Sorraia + 3 Calejo Pires. António Ribeiro Telles père (rej), António Ribeiro Telles fils (rej), Sébastien Castella (forcados de Vila Franca de Xira) 5. VILA FRANCA DE XIRA (11h) Novillada sans picadors 5. VILA FRANCA DE XIRA (17h) (rejones) 6 Prieto de la Cal. Manuel Telles Bastos, Marcos Bas-tinhas, Luis Rouxinol fils (forcados de Ribatejo, Cha-musca et Beja) 6. VILA FRANCA DE XIRA (22h) (rejones) 6 Palha. Luis Rouxinol père, Francisco Palha, António Prates (forcados de Vila Franca de Xira) 12. CORDOUE. 6 Jandilla. Morante de la Puebla, Juan Ortega (mano a mano) 18. ISTRES (11h) (novillada) Concha y Sierra, Málaga, Hubert Yonnet, Cuillé. Maxime Solera, El Rafi 18. ISTRES (15h30) Robert Margé, Jalabert, Pagès-Mailhan, Olivier Fernay, Gallon, Durand. Juan Leal (seul contre six) 25. SAMADET. Festival avec picadors 31. ÉVORA (Portugal) (rejones) Toros de Passanha 31. LA CARLOTA (Cordoue) (novillada sp) 4 Julio de la Puerta. Emiliano Robledo, Joselito de Córdoba, Carla Otero, Marcos Linares NOVEMBRE 1. LUNEL. 2 Fermín Bohórquez + 4 Salvador Domecq. Léa Vicens (rej), Sébastien Castella, Juan Leal

SEMANA GRANDE. N°1223 MERCREDI 16 SEPTEMBRE 2020

édité par la Société César ÉDITIONS S. L. Directeur Jean-Michel RIPA

Fondateur : Marc LAVIE Rédacteur en chef : Florent MOREAU

Abonnements CRM’ART Semana Grande CS 15245 - 31152 FENOUILLET CEDEX - FRANCE

Tél. 05 61 74 92 59 Courrier électronique de la rédaction [email protected]

Voilà maintenant trente années

que l’ADAC est née de l’imagination

de quelques aficionados Cérétans

hors circuit, lassés d’une corrida

dépourvue d’éthique.

Edité par l’Association Des Aficionados Cérétans

25 €

LECTURE

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