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LES DÉFINITIONS DES TERMES ET LOCUTIONS A A, (8.0) Le point A est employé en céphalométrie. Voir : Point A. - AB-, préf. Indique la source (de), l’origine (tirer de, sortir de). (7.0) Indique la provenance, l’origine. AAO, sigle (8.0) Sigle désignant l’American Association of Orthodontists. ABO, acro. (8.0) Acronyme signifiant American Board of Orthodontics. AN-, préf. Marque la négation (pas) ou la privation (sans). (7.0) Préfixe. Indique la privation, la négation ou l’absence. ABAISSE-LANGUE, n.m. (2.0) Petite palette de bois ou de métal servant à abaisser la langue. ABAISSEMENT, n.m. (du plancher buccal) (7.0) Intervention chirurgicale qui consiste à dégager l’alvéole mandibulaire de façon à en augmenter la hauteur relative en abaissant les insertions des muscles du plancher buccal sur le versant lingual de la 1

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LES DÉFINITIONS DES TERMES ET LOCUTIONS

A

A,

(8.0) Le point A est employé en céphalométrie.

Voir : Point A.

- AB-, préf.

Indique la source (de), l’origine (tirer de, sortir de).

(7.0) Indique la provenance, l’origine.

AAO, sigle

(8.0) Sigle désignant l’American Association of Orthodontists.

ABO, acro.

(8.0) Acronyme signifiant American Board of Orthodontics.

AN-, préf.

Marque la négation (pas) ou la privation (sans).

(7.0) Préfixe. Indique la privation, la négation ou l’absence.

ABAISSE-LANGUE, n.m.

(2.0) Petite palette de bois ou de métal servant à abaisser la langue.

ABAISSEMENT, n.m. (du plancher buccal)

(7.0) Intervention chirurgicale qui consiste à dégager l’alvéole mandibulaire de façon à en augmenter la hauteur relative en abaissant les insertions des muscles du plancher buccal sur le versant lingual de la mandibule.

ABAISSEUR DE TENSION, n.m.

(5.3) Produit vaporisé à la surface d’une empreinte ou d’une maquette de cire pour diminuer l’angle de contact du matériau de moulage, ce qui favorise un bon mouillage.

ABBÉ, n. prop.

(7.0) Plasticien français qui a développé des méthodes chirurgicales de traitement des fissures labiales. On emploie encore aujourd’hui une méthode qui consiste à se servir d’un lambeau pédiculé pour reconstruire la

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peau des lèvres.

ABCÉDÉ, E, adj.

Qui se transforme en abcès ou qui donne lieu à un abcès.

ABCÈS, n.m.

(7.0) Accumulation de pus formant une dilatation douloureuse des tissus, créée par la destruction des tissus.

ABCÈS ALVÉOLAIRE CHRONIQUE, n.m.

(3.0) Réaction inflammatoire à une infection pulpaire et à la nécrose, caractérisée par un début insidieux, avec peu ou pas d’inconfort, et l’élimination intermittente de pus par une fistule.

ABCÈS GINGIVAL, n.m.

(1.1) Abcès qui s’est formé dans la région marginale de la gencive.

ABCÈS PARODONTAL, n.m.

(1.1) Abcès qui se trouve dans les tissus parodontaux profonds.

(3.0) Réaction inflammatoire qui a comme origine le parodonte; généralement caractérisée par un début rapide, une douleur importante, de la sensibilité à la pression sur la dent, une formation de pus et de l’enflure; fréquemment causée par un corps étranger et associée à une dent vitale.

ABCÈS PÉRIAPICAL, n.m.

(2.0) Collection de pus autour de l’apex d’une dent.

ABCÈS PÉRIAPICAL AIGU, n.m. (abcès alvéolaire aigu, abcès dento-alvéolaire) 

(3.0) Réaction inflammatoire aiguë à la suite d’une infection pulpaire et de la nécrose, caractérisée par un début rapide, une douleur importante, une sensibilité à la pression, une formation de pus et même une enflure importante des tissus environnants.

ABCÈS PHOENIX, n.m.

(3.0) Exacerbation aiguë d’un abcès chronique.

ABCÈS PULPAIRE, n.m.

(3.0) Accumulation de pus à l’intérieur de la pulpe liée à la présence de microorganismes.

ABDUCTEURS, adj.

Se rapporte à un membre ou à une partie d’un membre qui, dans son mouvement, s’éloigne de la ligne médiane du corps.

(7.0) Se dit du muscle qui produit une abduction, par exemple: muscle abducien qui produit l’abduction des globes oculaires.

ABERRANT, ANTE, adj.

Qui s’écarte de la normalité, anormal.

(4.0) Variation ou déviation de la forme, de la localisation ou du cours normal.

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ABERRATION, n.f.

Déviation d’un chemin ou d’une condition normale.

ABFRACTION, n.f.

(2.1) Usure dentaire pathologique, généralement dans la portion cervicale des dents au buccal. Les contraintes mécaniques sur les dents semblent jouer un rôle important dans l’étiologie de cette usure. Le brossage excessif n’est pas le facteur premier de cette usure.

(5.0) On appelle ainsi l’usure localisée au collet des dents; elle est provoquée par l’application de forces excessives lors d’un traumatisme occlusal.

(5.2) Terme que définit la loi sur les poudres composites. Phénomène de micro-fractures au premier point de contact entre deux matériaux différents (en termes de module d’élasticité), lorsque, collés ensemble, ils subissent un stress trop grand. Autour d’un implant, ce phénomène se traduit par une perte osseuse en forme de U au sommet de la crête.

ABLATION, n.f.

(0.0) Réduction d’un tissu ou d’un organe.

(2.0) Action d’enlever.

(7.0) Le fait d’enlever une structure anatomique.

ABRASIF, IVE, n.m. ou adj.

Corps dur utilisé pour polir (exemple : diamant, carborundum, ponce, rouge d’Angleterre, etc.).

(1.0) Se dit d’un produit ou d’un instrument qui a pour effet d’égratigner, d’user la surface de la dent. Par exemple, un dentifrice abrasif.

(1.1) Matière dure et granuleuse, par exemple de la silice ou de la pierre ponce, dont on se sert lors d’une prophylaxie pour nettoyer et polir les dents.

(2.1) Substance de dureté élevée, susceptible d’user une autre substance. Les abrasifs se présentent comme tels (pierre ponce), collés sur un support (disques sablés) ou incorporés dans un liant (pointes à polir).

(5.0) Toute substance utilisée pour nettoyer, user ou polir. Les substances suivantes sont utilisées :

1. Pâte diamantée pour polir la porcelaine;

2. Pierre ponce pour polir l’acrylique;

3. Papier sablé (émeri) ou au carborundum pour dégrossir;

4. Oxyde d’aluminium : jet de sable.

ABRASION, n.f.

(1.1) Usure mécanique de la surface de la dent par frottement ou grattement.

(2.1) Processus d’usure. Usure dentaire pathologique, généralement sur les surfaces buccales, causée par un corps étranger abrasif, appliqué fréquemment par le patient lui-même (pâte dentifrice, cure-dents).

(5.0) Action d’user par frottement ou grattement. On classe aussi le mot usure selon son origine: en dentisterie, on nomme abrasion l’usure des dents provoquée par l’action mécanique telle que celle de la brosse

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à dents. On nomme attrition l’usure des dents provoquée par le frottement des dents les unes contre les autres. On nomme érosion l’usure des dents provoquée par l’action chimique de certaines substances telles que l’acide citrique contenu dans les fruits citrins. On nomme abfraction l’usure localisée au collet des dents provoquée par l’application de forces excessives d’une occlusion traumatique.

(5.3) Usure de la surface d’une substance par une autre substance par égratignure, creusage ou ciselage, ou par d’autres moyens mécaniques.

ABSORBANT, ANTE adj.

(2.0) Qui absorbe. Un tissu absorbant.

ABSORPTION, n.f.

Pénétration d’un liquide ou d’autres substances dans la peau, les muqueuses ou les vaisseaux.

(0.2) Le passage du médicament à partir de son site d’administration jusqu’à la circulation sanguine.

AC-, AD-, préf.

Indique la direction (à, vers).

ACANTHOLYSE, n.f.

(4.0) Dissolution des attaches entre les couches de cellules de l’épithélium squameux stratifié. Retrouvé dans le pemphigus vulgaris durant la formation de la vésicule.

ACANTHOSE, n.f.

(4.0) Lésion cutanée caractérisée par l’épaississement hyperplasique du corps muqueux de malpighien.

ACATALASIE, n.f.

(4.0) Déficience sanguine ou tissulaire de l’enzyme catalase, causant parfois des ulcérations buccales et la destruction de l’os alvéolaire.

ACCÉLÉRATEUR, n.m.

Produit chimique augmentant la rapidité d’une réaction chimique, d’une combinaison, d’une unification ou d’un durcissement, le plus souvent par catalyse. On utilise des accélérateurs pour la prise de certains matériaux à empreinte: plâtre, hydrocolloïdes, élastomères.

(2.2) Substance utilisée en faible proportion, qui accroît la vitesse d’une réaction chimique. Elle peut ou non être chimiquement altérée à la fin de la réaction.

ACCESSOIRE, adj.

Qui vient avec ce qui est principal; secondaire, mineur, sans importance.

(7.0) Ce qui est secondaire ou complémentaire, par exemple : glande salivaire accessoire.

Voir : Canal accessoire, foramen accessoire.

ACCESSOIRE, n.m.

(5.1) Instrument qui ne fait pas partie intégrante d’une machine. Le paralléliseur comporte un jeu de six accessoires servant à analyser, évaluer, jauger, marquer ou modifier le modèle d’étude ou de travail :

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• une tige d’analyse;

• un ciseau à triple tranchant;

• une tige de carbone (mine de crayon);

• trois jauges de rétention.

Voir : Paralléliseur.

ACCOUTUMANCE, n.f.

(0.2) Diminution de la réponse de l’organisme, qui survient à la suite de l’administration répétée d’un médicament.

ACCRÉTION, n.f.

(4.0) Processus d’agglomération d’éléments inorganiques, solides ou fluides.

ACELLULAIRE, adj.

(4.0) Qui n’est pas formé de cellules au cloisonnement distinct.

ACIDE, adj.

Qui présente un pH inférieur à 7.

ACIDE DÉSOXYRIBONUCLÉIQUE, n.m.

(4.0) Acide nucléique qui constitue le matériel génétique des cellules.

ACIDE LACTIQUE, n.m.

(1.1) Acide fort principalement responsable de l’abaissement du pH de la plaque dentaire et, par conséquent, de la déminéralisation de l’émail.

(5.0) Produit de catalyse dont l’accumulation dans un muscle peut causer un désordre et produire une douleur.

ACIDE URIQUE, n.m.

Métabolite du fonctionnement musculaire dont l’accumulation cause une douleur excessive. Métabolite de l’urée retrouvé dans les tissus et articulations, dont l’accumulation peut mener à la goutte.

(0.2) Un des produits de dégradation des protéines dans l’organisme.

ACIDIFIER, v.

Rendre ou devenir acide.

ACIDITÉ, n.f.

Qualité acide d’un corps qui s’exprime par l’exposant de l’hydrogène (pH).

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ACIDOGÉNIQUE, adj.

(1.1) Se dit des microorganismes de la plaque dentaire capables de produire des acides.

ACIDULER, v.

Rendre le goût ou l’arôme légèrement acide par réaction chimique.

ACIDURIQUE, adj.

(1.1) Se dit des microorganismes de la plaque dentaire capables de croître dans un milieu très acide.

ACKERS, n. prop.

Nom de celui qui a développé le crochet ayant un appui et deux bras, un lingual et l’autre buccal.

ACOUPHÈNE, n.m.

(2.0) Sensation auditive pathologique.

ACQUIS, E, adj.

Se dit d’une affection accidentelle ou étrangère (par opposition à maladie congénitale).

(7.0) Se dit d’une condition ou d’une maladie par opposition à une condition ou une maladie héréditaire ou congénitale.

ACROMÉGALIE, n.f.

Hypertrophie osseuse due à une affection de l’hypophyse (crâne très développé, macroglossie et macrochéilie).

Syn. : Gigantisme.

ACRYLIQUE, adj.

Se dit d’un type de résines synthétiques, dont le monomère contient un acide acrylique (CHO) ou l’un de ses dérivés.

(5.0) Composé dérivé de l’acide acrylique. Les résines acryliques sont des dérivés très connus et utilisés en prothèse dentaire fixe pour la fabrication des restaurations temporaires ou provisoires. La restauration temporaire est obtenue à partir d’un mélange de poudre contenant les polymères et le liquide contenant le monomère ou acide acrylique. L’acrylique est aussi utilisé dans la fabrication des appareils amovibles en prothèse et en orthodontie. Les résines acryliques peuvent être auto-polymérisables ou polymérisables à la chaleur.

(8.0) Il y a aussi des acryliques photo-polymérisables.

ACTH, sigle

(0.2) Identifie une hormone sécrétée par le lobe antérieur de l’hypophyse qui agit sur le cortex surrénal de façon à stimuler la production cortico-surrénalienne. Ce sigle provient des termes suivants : Adréno. Cortico. Thropic. Hormone.

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Syn. : Corticothrophine. Cosynthrophine.

ACTINOBACILUS ACTINOMICETEM COMITANS, n.m.

(1.1) Bactérie anaérobique qui joue un rôle primordial dans le développement des parodontites graves, comme la parodontite pré-pubertaire et la parodontite juvénile.

(4.0) Microorganisme spécifique à la maladie parodontale.

Peut se dire aussi : ACTINOBACILLUS ACTINOMICETEMCOMITANS.

ACTINOMYCÈTE, n.m.

(4.0) Bactérie filamenteuse, ramifiée, ressemblant aux champignons microscopiques, que l’on trouve dans le sol, l’eau et la matière en décomposition.

ACTINOMYCOSE, n.f.

(4.0) Infection chronique causée par des bactéries appartenant au genre actinomyces, qui atteint l’homme et les animaux (bovidés), caractérisée par des lésions d’aspect tumoral, avec formation d’abcès de la peau et, plus rarement, des organes internes (poumons, tube digestif).

ACTIVATEUR, n.m.

Appareil d’orthodontie assurant l’exécution de mouvements corrigés de la mandibule.

(5.3) Substance qui réagit avec un initiateur chimique dans le but de déclencher une réaction, la polymérisation par exemple.

(8.0) Type d’appareil orthodontique dont la fonction est d’exercer des forces orthodontiques et orthopédiques sur les dents et les maxillaires en modifiant la posture mandibulaire. Ensemble d’activateurs: bronateur, frankel, bimler, etc. Aussi appelé appareil myo-fonctionnel.

ACTIVATION, n.f.

(1.1) Action de déplacer un instrument sur la surface dentaire.

(8.0) Action de déformer une partie d’un appareil orthodontique, qu’il soit mécanique ou élastique, dans le but de créer ou de modifier la force appliquée soit sur une ou plusieurs dents, soit sur un maxillaire ou deux segments osseux. Force ou moment d’une force générée par l’activation (gr, gr/mm).

ACUPUNCTURE, n.f.

Thérapeutique d’origine chinoise à base de piqûres sur certains points du corps réunis sur des lignes appelées méridiens.

ACYCLOVIR, n.m.

(4.0) Purine synthétique acyclique possédant une activité antivirale contre le virus de l’herpes simplex.

ADAMANTIN, INE, adj.

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Qui a la dureté ou l’éclat du diamant; qui constitue l’émail de la dent.

(8.0) Relatif à l’émail. Exemple: sac adamantin.

ADAMANTINOME KYSTIQUE, n.m.

Épithéliome kystique multiloculaire de la mandibule, ayant une très lente évolution, pouvant devenir très volumineux et, ayant aucune tendance à la généralisation.

ADAMS, C.P., n. prop.

Orthodontiste irlandais (1804-1878) qui a donné son nom à un crochet souvent utilisé en orthodontie (crochet Adam’s).

ADAPTER, v.

(2.0) Unir, réunir.

ADAPTEUR, n.m.

Voir : Adaptateur.

ADAPTATEUR, n.m.

Système de renforcement placé entre un bras flexible et l’extrémité d’un angle droit, d’un contre-angle ou d’une pièce à main.

ADAPTATION, n.f.

(1.1) Action qui consiste à placer l’instrument dentaire dans la bonne position par rapport à la surface de la dent ou des tissus mous.

(5.3) Ajustement de la prothèse dentaire sur le modèle.

(8.0) Ajustement ou action d’ajuster une bague, un boîtier, une partie ou une entité d’une orthèse orthodontique.

ADÉNITE, n.f.

Inflammation d’un ganglion ou d’une glande. Les adénites cervicales sont appelées écrouelles.

(2.0) Inflammation des ganglions lymphatiques.

ADÉNO-, préf.

(7.0) Préfixe qui indique la présence de tissu glandulaire; par exemple : adénoïde, qui ressemble à une glande.

ADÉNOCARCINOME, n.m.

(7.0) Carcinome se développant dans une glande.

ADÉNOÏDE, adj.

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Qui se rapporte au tissu ganglionnaire et à ses affections.

ADÉNOÏDIEN, adj.

(2.0) Qui se rapporte aux végétations adénoïdes.

ADÉNOME, n.m.

Tumeur qui se développe aux dépens ou à partir d’une glande.

ADÉNOPATHIE, n.f.

Nom générique servant à désigner les inflammations chroniques des ganglions lymphatiques.

(0.2) Pathologie d’un ganglion lymphatique, typiquement augmenté de volume. Métastase ganglionnaire non douloureuse dans un cas de cancer.

(7.0) Inflammation douloureuse des ganglions lymphatiques.

ADÉNOVIRUS, n.m.

(2.0) Groupe de virus attirés par le tissu lymphoïde.

ADHÉRENCE, n.f.

(1.1) Capacité de la plaque dentaire, du tartre et d’autres dépôts de tenir à la surface dentaire. L’adhérence peut être plus ou moins grande selon le type de dépôt.

(5.3) Liaison de la surface de deux substances.

(4.0) Union accidentelle ou pathologique de deux tissus contigus dans l’organisme.

ADHÉSIF, IVE, adj.

(2.0) Se dit d’un produit destiné à faire adhérer un matériau à un autre, à un corps.

(2.1) Relatif à l’adhésion. Fracture adhésive : fracture intervenant à l’interface de deux matériaux collés ensemble; par opposition à la fracture cohésive.

Voir : Cohésif.

ADHÉSIF, n.m.

(2.1) Agent susceptible de coller deux corps ensemble.

ADHÉSIF AMÉLO-DENTINAIRE, n.m.

(2.1) Agent utilisé pour coller un matériau sur l’émail ou la dentine (ou les deux) après préparation adéquate des surfaces.

Voir : Mordançage.

ADHÉSIF POUR PROTHÈSE, n.m.

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(1.1) Substance disponible en vente libre sous forme de poudre, de pâte ou de film, utilisée pour stabiliser la prothèse complète et améliorer sa rétention en augmentant le scellement périphérique de celle-ci.

ADHÉSION, n.f.

Force de contraction qui s’oppose à la séparation des molécules comme des substances. Action de solidifier deux corps par attraction atomique, moléculaire ou cristalline, en raison des forces physiques dites interfaces. La finesse et la régularité de l’espace entre les corps augmentent l’adhésion. Cette propriété est utilisée en prothèse complète amovible et dans le scellement des éléments prothétiques fixes.

(2.1) Mécanisme de collage de deux corps.

(5.0) Force due à l’attraction intermoléculaire qui s’oppose à la séparation de deux corps mis en contact. Les différences d’énergie de surface de chacun des éléments permettent ce phénomène. Certaines substances présentent cette propriété; par exemple, les ciments au poly-carboxylate ou les ciments à l’ionomère de verre exercent un lien de chélation entre le calcium de la dentine et les radicaux libres de l’acide poly-acrylique des ciments.

ADIPEUX, EUSE, adj.

De nature graisseuse (cellule adipeuse).

ADJOINTE, adj.

(5.3) Qualifie les prothèses complètes et partielles amovibles.

ADJUVANT, n.m.

(1.1) Tout instrument ou produit conçu pour enlever la plaque impossible à nettoyer au cours du brossage normal, par exemple la soie dentaire ou la brossette interdentaire.

ADRÉNALINE, n.f.

Hormone des capsules surrénales; elle est vasoconstrictrice, hyper-glycémiante et broncho-dilatatrice. Associée aux anesthésiques en quantités variables, elle en augmente la durée tout en ralentissant l’épanchement sanguin durant l’intervention chirurgicale.

(5.0) Substance qui peut être imprégnée dans la corde à rétracter (cordonnet rétracteur). De nombreux effets secondaires sur le système cardio-vasculaire ont été rapportés (palpitations cardiaques).

ADRÉNERGIQUE , adj.

(0.2) Qui se rapporte à la libération d’adrénaline ou qui agit par l’intermédiaire de l’adrénaline.

ADSORPTION, n.f. 

(0.2) Fixation d’une molécule, d’un ion ou d’un atome sur une surface solide ou liquide.

AÉROBIE, adj. et n.m.

(4.0) Se dit de microorganismes qui ne peuvent se développer de manière optimale qu’en présence d’air ou d’oxygène libre.

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AÉRODONTALGIE, n.f.

Voir : Barodontalgie.

AÉROSOL, n.m.

(1.1) Suspension dans l’air de particules dont le diamètre ne dépasse pas 40 microns.

AFFÉRENT, ENTE, adj.

Qui apporte un liquide à un organe. Antonyme: efférent.

(0.0) Qui va de la périphérie vers le centre.

AFFÛTAGE, n.m.

(2.0) Action d’affûter, d’aiguiser.

AGAR-AGAR, n.m.

Gomme (mucilage) tirée d’algues marines et utilisée dans la fabrication des hydrocolloïdes réversibles.

(5.0) Gélose (mucilage) tirée d’algues marines et qui est un élément constitutif des matériaux à empreinte de type hydrocolloïde réversible.

AGÉNÉSIE, n.f.

(2.0) Absence d’un organe.

(8.1) Absence congénitale de dents.

AGENTS ANTICARIOGÉNIQUES, n.m.

(1.1) Produits utilisés dans le but de prévenir la carie dentaire.

AGENT ÉTIOLOGIQUE, n.m.

Agent causal.

AGENT RÉVÉLATEUR, n.m.

(1.1) Préparation offerte sous forme liquide (solution révélatrice), de comprimés ou de pastilles qui contient un colorant et qui sert à détecter les dépôts de plaque bactérienne à des fins d’enseignement, d’évaluation et de recherche.

AGGLUTINATION, n.f.

Réunion de cellules dans un liquide. On pense que l’agglutination est causée par une substance spécifique appelée agglutinine.

AGLOSSIE, n.f.

(2.0) Absence de la langue.

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AGNATHIE, n.f.

(2.0) Absence de la mandibule.

AGONISTE, adj.

(0.2) Phénomène ou substance qui concourt à l’effet recherché.

AGORAPHOBIE, n.f.

Angoisse provoquée par la présence de la foule; recherche de la solitude.

AGRANULOCYTOSE, n.f.

(0.0) Neutropénie grave, souvent d’origine médicamenteuse, caractérisée par un décompte de neutrophiles de moins de 500 cellules/mm cube.

(2.0) Baisse du nombre de globules blancs.

AGUEUSIE, n.f.

Perte du sens gustatif; peut être congénitale, acquise ou provoquée par une prothèse.

AIGU, Ë, adj.

Qui se produit durant une courte période relativement inquiétante.

(5.0) Se dit d’une maladie à apparition brusque et à évolution rapide (par opposition à chronique).

AILE, n.f.

(7.1) Dans l’anatomie de la tête et du cou, on rencontre plusieurs ailes qui sont des prolongements plus ou moins symétriques de formes.

Aile du nez,

Partie latérale inférieure du nez.

Aile du vomer,

Feuillet osseux sur le bord supéro-postérieur qui s’articule avec le sphénoïde.

Aile externe de l’apophyse ptérygoïde,

Lame osseuse latérale de l’apophyse ptérygoïde du sphénoïde.

Aile interne de l’apophyse ptérygoïde,

Lame interne de l’apophyse ptérygoïde du sphénoïde se terminant par l’hamulus.

AIROTOR, n.m.

Turbine à air comprimé mise au point par Borden, dont la vitesse était de 250 000 à 300 000 r/min.

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(8.0) Air Rotor Stripping, technique raffinée par le docteur Jack Sheridan, permettant de réduire, là où l’anatomie dentaire le permet, l’émail à la surface interproximale des dents dans le but de réduire l’encombrement dentaire.

AJUSTABLE, adj.

Se dit d’un articulateur qui peut s’ajuster et reproduire les mouvements du patient. Les éléments tels que angulation condylienne, distance intercondylienne, angle de Bennett et Bennett progressif peuvent être ajustés selon les données du patient. Les articulateurs peuvent être non ajustables, semi-ajustables ou encore complètement ajustables selon le degré d’ajustements possible. Les deux derniers sont donc ajustables.

ALA, n.f.

Aile du nez; bord de la narine.

ALCALI, n.m.

Base ou substance capable de neutraliser un acide.

ALÉSAGE, n.m.

Action de donner à un orifice la dimension précise désirée. En endodontie, il faut donner la dimension désirée au canal, de façon à le calibrer à une tige de gutta-percha, afin d’obtenir une obturation adéquate du canal radiculaire.

ALÉSOIR, n.m.

Instrument manuel ou mécanique rotatif utilisé pour élargir le diamètre d’un canal dentaire.

Voir : Élargisseur.

-ALGIE, suf.

Marque la douleur (névralgie).

(7.0) Suffixe indiquant une douleur diffuse; par exemple: douleur d’origine nerveuse.

ALGINATE, n.m.

(8.0) Matériau d’empreinte du type hydrocolloïde irréversible.

[ALIGNER] (MONTER), v.

Placer les dents en position correcte sur les bases des prothèses.

(5.3) À proscrire. Plus personne n’utilise ce terme.

(8.0) Placer les dents correctement avec des appareil orthodontiques.

ALLERGÈNE, n.m et adj.

(4.0) Substance qui cause l’allergie et les problèmes qui y sont associés.

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ALLERGIE, n.f.

Hypersensibilité à certaines substances.

(5,0) Modification des réactions d’un organisme à un agent extérieur lorsque cet organisme a été l’objet d’une atteinte antérieure par le même agent. Réaction d’hypersensibilité à certaines substances.

ALLIAGE, n.m.

Mélange solide de deux ou de plusieurs métaux solubles dans des conditions d’ébullition.

(2.1) Composé de métaux différents, coulés ensemble et utilisés tels quels (alliages d’or), ou réduits en poudre en vue de les incorporer à du mercure pour former un amalgame.

(5.0) Produit métallique obtenu par l’incorporation d’un ou de plusieurs éléments à un métal. En restauration, on utilise les alliages métalliques en or pour les couronnes métalliques et céramo-métalliques, les alliages chrome-cobalt pour le squelette des prothèses dentaires amovibles et l’amalgame pour les obturations dentaires. On parle aussi d’alliage noble ou non noble selon la composition des éléments métalliques.

(5.1) Les alliages stellites utilisés pour la confection des prothèses partielles amovibles sont formés principalement de cobalt, de chrome, de molybdène et de tungstène.

(5.3) Il faut ajouter alliages nobles, semi-nobles et non nobles.

ALLODYNIE, n.f.

Provient du préfixe allo- pour autre et de -dynie pour force. C’est une réponse douloureuse à un stimulus normalement non douloureux. Par exemple, le contact de la main sur l’épaule ne cause normalement pas de douleur, mais si la personne a un coup de soleil, ce contact devient douloureux.

ALLONGEMENT, n.m.

(4.0) Fait de s’allonger.

(8.0) Allongement de couronne clinique; action de provoquer l’éruption active avec des appareils orthodontiques pour des raisons esthétiques ou en vue de la préparation d’une prothèse (pont ou couronne).

ALLONGEMENT CORONAIRE, n.f.

(4.0) Procédure chirurgicale destinée à augmenter la hauteur de la portion supra-gingivale d’une dent en déplaçant le rebord gingival ou l’os de support.

ALLOPATHIE, n.f.

Méthode de traitement qui consiste à employer des médicaments produisant chez une personne saine des effets morbides et différents de ceux que l’on observe généralement chez un malade.

ALOPÉCIE, n.f.

Perte ou absence de poils ou de cheveux.

(2.0) Chute de cheveux ou de poils, qui peut se manifester de façon aiguë ou progressive,

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congénitale ou acquise, localisée ou diffuse.

ALVÉOLAIRE, adj.

(4.0) Qui appartient aux alvéoles dentaires.

(8.0) Voir : dento-alvéolaire.

ALVÉOLE, n.m.

Cavité du procès alvéolaire dans laquelle la racine d’une dent est retenue par des tissus ligamentaires.

(7.0) Cavité naturelle dans laquelle sont insérées les dents. Également, alvéole pulmonaire, cavité où se font les échanges gazeux entre le sang et l’air inspiré.

Alvéole dentaire,

(7.1) Cavité dans l’os alvéolaire où s’insèrent les racines des dents.

Alvéole implantable,

(0.0) Alvéole implantaire versus site implantable.

(5.2) Cavité circulaire créée mécaniquement dans l’os alvéolaire et destinée à recevoir un implant dentaire.

ALVÉOLECTOMIE, n.f.

(4.0) Ablation partielle du procès alvéolaire pour donner un contour adéquat à la crête en vue d’une prothèse ou d’un implant.

ALVÉOLIE, n.f.

(8.1) Radical grec désignant la portion alvéolaire des maxillaires, les procès alvéolaires.

ALVÉOLYSE, n.f.

(1.1) Résorption de l’os alvéolaire par un processus bactérien ou autre.

ALVÉOLITE, n.f.

Inflammation alvéolaire aiguë sans épanchement séreux; peut survenir après certaines extractions.

Syn. : Alvéole sèche.

(7.0) Inflammation douloureuse des parois de l’alvéole, habituellement après une extraction ou une ablation dentaire.

Alvéolite sèche : Terme utilisé pour préciser qu’il y a absence de caillot sanguin dans l’alvéole. Cette locution signifie fondamentalement la même chose.

AMALGAMATEUR, n.m.

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Appareil électrique servant à mélanger le mercure et les poudres d’argent pour en faire un amalgame.

AMALGAME, n.m.

Alliage d’un métal et de mercure. L’amalgame dentaire est composé d’argent, d’étain, de cuivre et souvent de zinc, le tout mélangé à du mercure.

(2.1) Matériau résultant du mélange d’un alliage et de mercure, utilisé pour restaurer une dent. La restauration elle-même.

(2.2) Produit résultant du mé1ange d’un ou de plusieurs métaux avec du mercure.

AMALGAME DENTAIRE, n.m.

(2.2) Matériau de restauration obtenu en mélangeant un alliage pour amalgame dentaire avec du mercure.

AMBULATOIRE, adj.

(7.0) Se dit d’une intervention chirurgicale qui ne nécessite pas l’hospitalisation du patient.

AMÉLO-, préf.

(7.0) Qui provient de l’émail ou de l’épithélium qui forme l’émail; par exemple : améloblastome, tumeur qui prend son origine de l’épithélium de l’émail.

AMÉLO-CÉMENTAIRE, adj.

(2.1) Désigne la jonction de l’émail et du cément, sur la surface de la dent (jonction amélo-cémentaire). Limite entre la couronne et la racine de la dent.

AMÉLO-DENTINAIRE, adj.

(2.1) Désigne la jonction entre l’émail et la dentine, à l’intérieur de la dent (jonction amélo-dentinaire). Limite entre l’émail et la dentine, visible dans une cavité préparée.

AMÉLOBLASTE, n.m.

Cellule épithéliale cylindrique de la couche profonde de l’émail qui sécrète les prismes de l’émail.

AMÉLOGENÈSE. n.f.

Signifie la formation de l’émail de la dent. Le mot amélogénèse est aussi employé.

Amélogenèse imparfaite,

État héréditaire dû à une différenciation erronée des améloblastes. L’émail manque et la dentine apparaît brunâtre. L’émail peut présenter des taches blanchâtre ou brunâtre.

(5.0) État héréditaire qui se caractérise par une malformation de l’émail. Elle se présente selon trois types : hypocalcification, hypomaturation et hypoplasie de l’émail. L’hypocalcification et l’hypomaturation sont des défauts de minéralisation. L’hypoplasie est un défaut de formation de la matrice de l’émail. Les dents primaires et permanentes peuvent en être affectées. Le désordre peut

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amener des problèmes esthétiques, de la sensibilité dentaire et de l’attrition.

AMÉLOPATHIE, n.f.

(2.0) Ensemble des anomalies qui touchent l’émail des dents.

AMÉLOPLASTIE, n.f.

(2.0) Intervention pour modifier la morphologie de l’émail d’une dent.

AMINOGLYCOSIDES, n.m.

(4.0) Catégorie d’antibiotiques couramment utilisés en synergie avec les pénicillines.

AMÉNORRHÉE, n.f.

Absence de menstruation chez une femme non ménopausée en dehors d’une période de grossesse.

AMINOSIDE, adj.

(0.2) Groupe d’antibiotiques qui produisent leur action sur les ribosomes bactériens. Il en résulte la synthèse de protéines anormales et l’arrêt de la croissance bactérienne. Ces antibiotiques sont : gentamicine, tobramycine, nétilmicine, néomycine, streptomycine, framycétine.

AMNÉSIE, n.f.

(2.0) Absence ou perte de mémoire.

AMNIOS, n.m.

Couche en forme de sac autour d’un embryon et qui contient un liquide aqueux.

AMORPHE, adj.

Qui n’a aucune forme définie; sans forme.

(5.0) Se dit d’une substance qui n’a pas de forme cristallisée propre et qui réagit très peu en présence de substances réagissantes.

AMORTISSEUR, n.m.

(5.1) Toute composante de la prothèse partielle amovible susceptible d’atténuer les forces exercées sur les dents supports lorsque les bases prothétiques se déplacent en fonction.

AMOVIBLE, adj.

Qui peut être retiré, enlevé à volonté.

(2.0) Qui peut être mis en bouche et enlevé par l’individu.

(8.0) Se dit d’une prothèse. Se dit d’une orthèse orthodontique. Opposé: fixe.

AMPOULE, n.f.

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Petit contenant en verre qui, lorsqu’il est scellé, assure la stérilité; employé principalement pour les solutions hypodermiques.

AMPUTATION, n.f.

(2.0) Intervention qui consiste en l’excision partielle ou totale d’un organe ou de tissu.

(4.0) Opération chirurgicale consistant à couper un membre, un segment de membre, une partie saillante.

Amputation radiculaire,

(3.0) Ablation chirurgicale et complète d’une racine laissant la portion coronaire de la dent intacte.

AMYGDALE, n.f.

(2.0) Organes lymphoïdes.

Amygdale linguale,

(7.1) Amas de follicules clos dans le derme de la muqueuse postérieure de la langue, formant de petits mamelons sur la surface.

Amygdale palatine,

(7.1) Volumineux amas de follicules clos en forme d’amande situé entre les piliers antérieur et postérieur de l’isthme du gosier.

Amygdale pharyngienne,

(7.1) Amas de follicules clos sur la paroi postéro-supérieure du rhinopharynx.

Amygdale tubaire,

(7.1) Amas de follicules clos situé dans la muqueuse qui entoure l’orifice de la trompe d’Eustache.

AMYGDALITE, n.f.

(2.0) Inflammation des amygdales palatines.

ANABOLISME, n.m.

Métabolisme par assimilation; procédé par lequel les cellules vivantes d’une substance simple se transforment en substances plus complexes.

ANAÉROBIE, adj.

(4.0) Se dit des microorganismes qui se développent normalement dans un milieu dépourvu d’air ou d’oxygène.

ANALEPTIQUE, adj.

(0.2) Fait référence aux médicaments qui rétablissent les forces et qui stimulent le fonctionnement

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des différents appareils de l’organisme.

ANALGÉSIE, n.f.

(0.2) Suppression de la sensibilité à la douleur.

(4.0) Suppression, pathologique ou provoquée, de la sensibilité à la douleur, qui n’altère pas les autres modes de sensibilité.

ANALGÉSIQUE, adj. et n.m.

Qui enlève la douleur.

(0.2) Médicament qui diminue ou supprime la douleur.

ANALYSE, n.f.

Opération par laquelle l’esprit, pour parvenir à la connaissance d’un problème (plainte principale du patient ou maladie), le décompose en ses éléments pour ensuite en faire une synthèse (diagnostic). C’est le concept à la base d’un examen pour poser un diagnostic, établir un plan de traitement et un pronostic.

Analyse céphalométrique,

(8.0) Ensemble de mesures angulaires et linéaires faites à partir de points anatomiques localisés sur la radiographie. Céphalométrique latérale et antéro-postérieure.

Exemple : analyse de Downs, analyse de Ricketts, analyse de McNamara, etc.

Analyse coût-bénéfices,

(1.0) Analyse économique où les coûts des soins sont comparés aux bénéfices monétaires obtenus.

Analyse coût-efficacité,

(1.0) Analyse voulant déterminer les coûts et l’efficacité d’une activité. L’activité préférée est l’activité la plus efficace au moindre coût.

Analyse de Bolton,

(8.0) Méthode développée par Wayne Bolton pour quantifier les anomalies volumétriques entre les dents de la mandibule et du maxillaire.

Analyse de volume dentaire,

(8.0) Exemples : analyse de Moyers, analyse de Peck et analyse de Bolton.

Analyse de masse dentaire,

(8.0) Voir : Analyse de Bolton.

ANAMNÈSE, n.f.

Histoire détaillée d’une maladie telle qu’elle ressort de l’entrevue avec le patient.

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(1.1) Interrogatoire visant à obtenir du client les renseignements sur son passé médical et dentaire et sur l’histoire de sa maladie.

ANAPHYLACTIQUE, adj.

(4.0) Relatif, propre à l’anaphylaxie.

ANAPHYLAXIE, n.f.

Réaction inhabituelle ou désordonnée d’un organisme à une protéine étrangère ou à d’autres substances.

(5.0) Réaction inhabituelle, violente ou désordonnée d’un organisme à une protéine étrangère ou à d’autres substances. Réaction d’hypersensibilité.

ANAPLASIOLOGIE, n.f.

(0.1) Discipline qui s’occupe de la fabrication de prothèses extra-orales. Les anaplasiologistes ont souvent une formation en art avant leur entraînement médical proprement dit, mais les postes sont également occupés par des professionnels dentaires (dentistes, techniciens).

ANAPLASIOLOGISTE, n.m. ou n.f.

Personne qui exerce l’anaplasiologie.

Syn. : Épithésiste.

ANASTOMOSE, n.f.

Communication entre deux vaisseaux et, par extension, entre deux conduits de même nature et entre deux nerfs; peut être naturelle ou établie chirurgicalement.

ANCRAGE, n.m.

1. Queue d’aronde ou «barrure» dans l’extension de la préparation d’une cavité pour la faire tenir.

2. En orthodontie, support ou appui employé pour un appareil correcteur. Il peut s’agir des dents de la même arche ou de l’arche opposée ou encore d’un appui à l’extérieur de la bouche.

Exemples d’ancrage

(5.1) En prothèse partielle amovible, ce sont généralement des crochets qui assurent la rétention. Dans certains cas, toutefois, l’ancrage s’effectue au moyen d’attaches de précision ou de semi-précision.

(5.2) En implantologie, se dit de l’implant lui-même, placé dans l’os, qui sert de support à une prothèse fixe, amovible ou d’un appareil de traction orthodontique.

(8.0) Ancrage intra-oral (intra-buccal). Ancrage extra-oral (cervical ou occipital).

ANDRESEN, A., n. prop.

Praticien danois, inventeur d’un activateur orthodontique monobloc qui sert à provoquer l’expansion totale des maxillaires.

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ANÉMIE, n.f.

Déficience du sang autant en qualité qu’en quantité; diminution des érythrocytes (globules rouges) ou réduction de l’hémoglobine.

ANESTHÉSIE, n.f.

Suppression de toute sensibilité douloureuse par l’utilisation d’anesthésiques : de contact (topique); infiltrés (locale); aspirés (générale). L’anesthésie au protoxyde d’azote date de 1844 (Wells); à l’éther de 1846 (Morton); au chloroforme de 1847 (Simpson); à la cocaïne de 1884 (Freud et Koller).

Anesthésie générale,

État d’inconscience produit par un agent anesthésique qui provoque l’absence de sensation sur tout le corps.

Anesthésie locale,

1. Par infiltration.

2. Régionale (bloc). Production d’insensibilité sur une partie du corps par le blocage du nerf sensoriel de cette région.

Anesthésie topique,

Anesthésie produite par l’application d’une substance anesthésiante directement sur l’endroit désiré, par exemple la muqueuse buccale.

Anesthésie tronculaire,

Voir : Tronculaire.

ANESTHÉSIQUE, adj.

(0.2) Se dit d’une substance capable de produire une insensibilité locale ou générale.

Anesthésique topique,

(1.1) Substance médicamenteuse appliquée sur la muqueuse buccale afin de l’insensibiliser. On peut employer un anesthésique topique lorsqu’on désire rendre la gencive insensible pendant une brève période (par exemple, durant un traitement de détartrage sous-gingival ou de surfaçage radiculaire).

ANGINA PECTORIS, n.f.

(4.0) Syndrome caractérisé par des douleurs constrictives dans la région précordiale, accompagnées d’angoisse.

ANGINE, n.f.

Inflammation de l’isthme du gosier et du pharynx; se présente sous de nombreuses formes suivant le siège et la nature de l’infection.

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ANGINE DE LUDWIG, n.f.

Variété de phlegmon du plancher de la bouche, caractérisée par une tuméfaction de la région sus-hyoïdienne, d’une dureté ligneuse, augmentant rapidement et arrivant à gêner la respiration. Elle s’accompagne d’un état général grave; ce qui est un indice de son caractère infectieux.

ANGINE DE VINCENT, n.f.

Gingivite ulcéro-membraneuse.

ANGLE, n.m.

(2.1) Ligne droite formée par la rencontre de deux plans. Ligne droite ou courbée, formée par la rencontre de deux parois à l’intérieur d’une cavité préparée.

(8.0) Mesure angulaire anatomique et diagnostique.

Exemples: angle goniaque, angle corono-radiculaire, angle d’émergence des canines.

ANGLE, Edouard Hartley, n.prop.

Orthodontiste praticien américain (1855-1930), auteur de nombreux travaux dont le principal est : Procédé de classification des cas en orthodontie.

(8.0) Fondateur de la première spécialité de la médecine dentaire, l’orthodontie. Il a inventé et breveté plusieurs types d’appareils orthodontiques.

Voir : Classification d’Angle.

ANGLE, n.m.

Il existe plusieurs angles dans l’anatomie de la tête et du cou et dans les procédés techniques en dentisterie.

[Angle axial],

Angle formé par la rencontre de deux surfaces axiales d’une couronne, comme l’angle axial mésio-buccal ou mésio-lingual.

(5.3) Ce terme est à modifier; le terme approprié est «ligne de transition».

Angle antéro-supérieur du pariétal ou frontal,

(7.1) L’union des sutures coronale et sagittale. Ce point de jonction est le bregma.

Angle cavo-périphérique (surface cavo-périphérique),

Bord de la préparation d’une cavité ou angle formé par la cavité et la surface de la dent.

(2.1) Ligne droite ou courbée formée par la rencontre de parois d’une cavité et de la surface de la dent. L’angle cavo-périphérique est sur la dent et forme la limite d’une cavité préparée.

(5.0) Angle formé par la rencontre de deux surfaces, c’est-à-dire la paroi de la cavité préparée et la paroi de la dent intacte. Cet angle est aussi appelé angle cavo-surface.

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Angle cavo-surface,

(2.1) Voir : Angle cavo-périphérique.

Angle de Bennett,

Angle déterminé par le plan sagittal et le plan suivi par le condyle non «travaillant» dans le mouvement mandibulaire. Cet angle de 12 à 18 conditionne les occlusions excentrées. Cette variation est appelée mouvement de Bennett.

(5.0) Angle déterminé par le plan sagittal et le plan du tracé du condyle en médiotrusion (non fonctionnel ou balançant). Cet angle est une donnée qui permet l’ajustement des déterminants postérieurs sur un articulateur semi-ajustable ou complètement ajustable. Certains articulateurs permettent l’ajustement de cet angle alors que certains autres sont ajustés de façon permanente selon un angle moyen de 5° qui correspond à l’angle moyen de la population générale.

Angle de Camper,

Angle déterminé par le plan de Camper (du tragus au bord de l’aile du nez) et le plan antérieur facial (du centre du front au bord de l’aile du nez).

Angle de convergence cervical,

(5.1) Angle formé par la tige d’analyse et la paroi rétentive de la dent situées sous la ligne guide lors de l’analyse au paralléliseur.

Angle de dépouille,

Voir : Dépouille.

Angle de Fischer,

Angle formé par la projection sur le plan sagittal des trajectoires du condyle pendant la projection et la diduction non travaillante.

Angle de l’os,

(5.2) Angulation générale d’une crête édentée dans le plan vertical par rapport à l’axe des forces de l’occlusion.

Angle dièdre,

(2.1) Ligne droite ou courbée, formée par la rencontre de deux parois dans une cavité préparée.

Angle d’inclinaison,

(0.0) + (2.0) Angle droit. Système mécanique rotatif qui s’attache à angle droit sur la pièce à main.

Angle horizontal,

(1.1) Synonyme d’orientation horizontale. En radiologie : angle de visée du rayon principal du faisceau utile dans un plan horizontal. Une mauvaise orientation horizontale entraîne la superposition des surfaces interproximales des dents adjacentes sur la radiographie.

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Angle postéro-supérieur du pariétal ou occipital,

(7.1) L’union des sutures sagittale et lambdoïde, le lambda.

Angle trièdre,

(2.1) Point formé par la rencontre de trois parois dans une cavité préparée.

Angle vertical,

(1.1) Synonyme d’orientation verticale. En radiologie : angle de visée du rayon principal utile dans un plan vertical. Un angle trop petit se traduit par un allongement de l’image et un angle trop grand, par son raccourcissement.

ANGIO-, ANGI-, préf.

Se rapporte aux vaisseaux, habituellement les vaisseaux sanguins.

ANGULATEUR (XCP), n.m.

(1.1) Dispositif utilisé en radiologie avec la technique du parallélisme. Il est muni d’un anneau contre lequel on place l’extrémité ouverte du cône de localisation afin d’aligner le faisceau primaire avec le film.

ANGULATION, n.f.

(1.1) Terme désignant l’angle formé par l’extrémité de travail d’un instrument, particulièrement la table et la surface contre laquelle elle est appuyée.

(8.0) Se dit de l’inclinaison distale du grand axe d’une dent. Ordonnance de l’inclinaison d’une dent incorporée dans la fabrication d’un boîtier.

Synonyme en anglais : angulation, tip.

ANKYLODONTIE, n.f.

(2.0) Union de la racine d’une dent à l’os alvéolaire.

ANKYLOGLOSSIE, n.f.

(2.0) Implantation de la langue au plancher de la bouche causée par l’absence d’un frein ou encore par un frein trop court.

ANKYLOSE, n.f.

(3.0) Diagnostic clinique associé à une dent dont le mouvement physiologique normal est empêché par la fusion de l’os à la surface radiculaire.

(4.0) Diminution ou impossibilité absolue des mouvements d’une articulation naturellement mobile.

(8.0) Ankylose dentaire: Oblitération d’un volume variable du ligament parodontal fusionnant la racine d’une dent et l’os alvéolaire adjacent. L’ankylose dentaire inhibe l’éruption naturelle d’une dent et rend tout mouvement orthodontique impossible. Chez l’individu en croissance, une dent

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ankylosée retarde la croissance alvéolaire adjacente et semble s’enfoncer par rapport aux dents voisines à mesure que la croissance se complète.

ANION, n.m.

Ion transportant une charge négative. Les particules ou les charges électriques s’attirant les unes les autres, l’anion se dirige vers l’anode ou la charge positive.

ANNEAU DE REVÊTEMENT, n.m.

Anneau de métal ou de caoutchouc destiné à contenir les maquettes de cire des restaurations fixes ou amovibles et le revêtement qui doit servir de moule pour la coulée.

Syn. : Cylindre de revêtement.

(5.0) Anneau de métal ou de caoutchouc qui sert de support rigide pour l’enrobage des maquettes de cire des restaurations fixes ou amovibles par le matériau de revêtement dans les procédures de coulée. Le matériau de revêtement peut être à base de phosphate ou de gypse. Le matériau de revêtement est un matériel réfractaire, c’est-à-dire résistant à de très hautes températures.

(5.3) C’est une traduction littérale de l’anglais.

Voir : Cylindre.

ANNEAU DE ZINN, n.m

(7.1) Ouverture dans le tendon de Zinn où passent le nerf nasal, oculaire moteur commun, oculaire moteur externe et la racine sympathique du ganglion du nerf optique.

ANNEAU TYMPALE, n.m.

(7.1) Portion osseuse du conduit auditif externe qui est fusionnée à l’écaille du temporal.

ANODONTIE, n.f.

(1.1) + (2.0) + (4.0) Absence congénitale de toutes les dents et atteignant les deux dentures.

ANODONTIE RADIQUE, n.f.

(0.1) Altération du nombre de dents, durant leur développement, causée par la radiothérapie cervico-faciale. De plus, la plupart du temps, d’autres dents sont plus petites ou à racine courte. Un bourgeon dentaire n’ayant pas commencé à se développer au moment de la radiothérapie demeure souvent indemne.

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ANOMALIE, n.f.

Toute déviation importante de ce qui est habituel ou normal.

ANOREXIE, n.f.

Perte ou manque d’appétit.

ANSE CERVICALE OU HYPOGLOSSE, n.m.

(7.1) Union de la branche descendante du plexus cervical avec la branche descendante du nerf grand hypoglosse se situant sur la veine jugulaire interne.

ANTAGONISME, n.m.

Action contraire ou inhibitrice comme dans le cas d’un médicament par rapport à un autre.

(0.2) Opposition d’effets entre deux médicaments ou principes actifs.

ANTAGONISTE, adj.

(0.2) Substance dont l’action s’oppose à celle d’une autre.

(4.0) Qui est en antagonisme.

(5.0) En occlusion, la dent antagoniste correspond à celle qui fait contact avec la dent qui sert de référence. Par exemple en classe I, d’Angle, la dent numéro 43 est l’antagoniste de la dent numéro 13.

(5.1) Qui agit en sens opposé, qui a des fonctions opposées. Dents antagonistes : dents maxillaires et mandibulaires qui s’opposent lorsqu’elles sont en occlusion. Forces antagonistes. Muscles antagonistes.

ANTALGIQUE, adj.

(0.2) Se dit de tout ce qui calme la douleur.

ANTÉ-, préf.

Marque l’antériorité; avant.

ANTÉCÉDENT, n.m.

État pathologique ayant précédé l’état actuel, qui peut servir à l’expliquer.

ANTÉRIEUR, E, adj.

Situé en avant; terme généralement employé pour désigner les incisives et les canines ou toutes les dents situées dans la région antérieure de la bouche.

ANTÉRO-POSTÉRIEUR, E, adj.

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(8.0) Direction dans le plan sagittal de l’avant vers l’arrière, ou l’inverse de la position des dents ou du mouvement orthodontique.

ANTÉRO-POSTÉRIEUREMENT, adv.

(8.0) Direction donnée à la localisation ou au déplacement dentaire.

ANTHÉLIX, n.m.

(7.1) Portion du pavillon de l’oreille reliée à l’hélix.

ANTHELMINTHIQUE, adj.

(0.2) Se dit d’une substance qui détruit ou élimine les vers intestinaux.

Syn. : Antihelminthique.

ANTHRACYCLINES, n.m.

(0.2) Groupe d’antibiotiques antimitotiques dont la toxicité s’exerce de façon plus marquée sur le muscle cardiaque.

ANTHROPOMÉTRIE, n.f.

(8.0) Science des mesures du corps humain et de ses parties.

ANTI-, préf.

Marque l’opposition; contre.

ANTIACIDE, adj.

(0.2) Substance qui neutralise les acides, surtout les acides gastriques.

ANTIALDOSTÉRONE, n.m.

(0.2) Médicament qui s’oppose à l’action de l’aldostérone (exemple : spironolactone).

ANTIANDROGÈNE, n.m.

(0.2) Médicament qui s’oppose à l’action des androgènes.

ANTIANGINEUX, adj.

(0.2) Médicament qui améliore la circulation des artères coronaires ou diminue les spasmes des artères coronaires. Les médicaments utilisés sont les dérivés nitrés, certains bêtabloquants, les bloquants des canaux calciques.

ANTIARYTHMIQUE, adj.

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(0.2) Médicament qui tente de corriger les irrégularités du rythme cardiaque. Les médicaments concernés sont : digoxine, quinidine, disopyramide, procaïnamide, lidocaïne, mexiletine, phénytoine, flécaïnide, propafénone, bêtabloquants, amiodarone, sotalol, brétylium, vérapamil.

ANTIBACTÉRIEN, NE, adj.

(0.2) Substance qui s’oppose au développement de bactéries.

ANTIBIOGRAMME, n.m.

(0.2) Résultat de l’étude de la sensibilité d’un microbe à divers antibiotiques; il informe des activités bactériostatique et bactéricide des antibiotiques testés à l’égard du germe.

ANTIBIOTHÉRAPIE, n.f.

(0.2) Médicament ou association de médicaments utilisés pour traiter une infection.

ANTIBIOTHÉRAPIE PROPHYLACTIQUE, n.f.

Traitement préliminaire à l’aide d’antibiotiques qui vise à prévenir tout effet pouvant nuire à l’intervention à pratiquer ou des effets postopératoires indésirables.

ANTIBIOTIQUE, n.m. et adj.

(0.2) Substance capable de détruire ou de supprimer la croissance ou la multiplication d’organismes ou encore d’en prévenir l’action.

ANTICANCÉREUX, SE, adj.

(0.2) Médicaments utilisés pour traiter des cancers.

Syn. : Antinéoplasique, antitumoral.

ANTICARIOGÉNIQUE, adj.

(1.0) Qui prévient le développement de la carie dentaire.

ANTICARIOGÈNE, adj.

Qui prévient le développement de la carie dentaire.

ANTICHOLINERGIQUE, adj.

(0.2) Médicament qui s’oppose à l’action de l’acétylcholine et paralyse les portions glandulaires et musculaires innervées par des fibres cholinergiques (exemple : atropine, scopolamine).

ANTICHOLINESTÉRASIQUE, adj.

(0.2) Médicament qui s’oppose à l’action de la cholinestérase (exemple : néostigmine).

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ANTICOAGULANT ORAL, n.m.

(0.2) Substance aux propriétés anticoagulantes active par voie orale et qui possède une action opposée à celle de la vitamine K.

ANTICOAGULANT, E, adj.

(0.2) Se dit d’une substance qui possède des propriétés anticoagulantes.

ANTICORPS, n.m.

Protéine sérique aussi appelée immunoglobuline synthétisée par les cellules lymphoïdes en réponse à l’invasion d’une substance étrangère appelée antigène.

ANTIDÉPRESSEUR, n.m.

(0.2) Médicament qui tente de corriger les états dépressifs. Les catégories de médicaments sont : les antidépresseurs tricycliques, les inhibiteurs de la monoamine oxydase, les sérotoninergiques, les inhibiteurs sélectifs de la recaptation de la sérotonine.

ANTIDIABÉTIQUE, adj.

(0.2) Médicament qui prévient l’élévation ou la baisse de la glycémie. Ces médicaments sont principalement l’insuline, les sulfamidés antidiabétiques, qui causent une stimulation de la sécrétion d’insuline, et les biguanides antidiabétiques, qui ont comme propriété de réduire la résistance de l’organisme à l’insuline.

ANTIDOPAMINERGIQUE, adj.

(0.2) Substance qui s’oppose aux effets de la dopamine.

ANTIDOTE, n.m.

Remède qui combat un poison.

(0.2) Substance utilisée pour contrecarrer ou prévenir l’action d’un poison.

ANTIÉMÉTIQUE, n.m.

(0.2) Substance qui prévient les vomissements.

ANTIÉPILEPTIQUE, n.m.

(0.2) Médicament qui prévient ou diminue la fréquence ou l’intensité des crises épileptiques ou traite les convulsions.

Syn. : Anticonvulsivant.

ANTIFIBRINOLYTIQUE, adj.

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(0.2) Médicament qui inhibe la fibrinolyse. On retrouve l’acide aminocaproïque et l’acide tranexamique.

ANTIFOLIQUE, adj.

(0.2) Médicament dont l’action est contraire à celle de l’acide folique. Les médicaments de ce type peuvent être employés dans le traitement de leucémies ou de cancers (exemple : méthotrexate), du paludisme ou d’infections (triméthoprime).

ANTIFUNGIQUE, adj.

(0.2) Médicament qui s’oppose au développement de champignons ou levures.

Syn. : Antifongique ou antimycotique.

ANTIGOUTTEUX, adj.

(0.2) Médicament qui traite ou prévient la goutte en diminuant la formation ou en favorisant l’élimination de l’acide urique.

ANTIGÈNE, n.m.

Substance étrangère au sang qui, lorsqu’elle y est injectée, va stimuler la formation d’anticorps.

ANTIHISTAMINIQUE, adj.

(0.2) Substance qui prévient les effets de l’histamine en bloquant les récepteurs histaminiques, soit de type H-1 dans les situations d’allergie ou de type H-2 dans les cas d’ulcères gastro-intestinaux.

ANTIHYPERTENSEUR, adj.

(0.2) Médicament qui prévient l’hypertension artérielle ou diminue la tension artérielle. Les principales catégoties de médicaments concernés sont : les diurétiques, les antihypertenseurs centraux (clonidine, méthyldopa), les bêtabloquants, les bloquants des récepteurs alpha, les sympatholytiques, les bloquants des canaux calciques, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine et les bloquants des récepteurs de l’angiotensine.

ANTI-INFECTIEUX, SE, adj.

(0.2) Substance tendant à combattre les infections.

ANTI-INFLAMMATOIRE, adj.

(0.2) Médicament qui prévient ou diminue l’inflammation.

ANTIMÉTABOLITE, n.m.

(0.2) Substance altérant le métabolisme normal de la cellule. En général, il s’agit d’une substance dont la structure chimique est apparentée à celle des métabolites normaux de la cellule. Il y a substitution d’éléments lors des processus métaboliques qui sont ainsi inefficaces. Il en résulte un arrêt de la

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croissance des cellules.

ANTIMICROBIEN, NE, adj.

(0.2) Substance qui détruit ou supprime la croissance, la multiplication ou qui prévient l’action des microorganismes.

ANTIMIGRAINEUX, adj.

(0.2) Médicament qui prévient ou traite les états migraineux.

ANTIMITOTIQUE, n.m.et adj.

(0.2) Médicament, ou radiothérapie, ou radiations émises par des corps radioactifs qui empêchent la division et donc la prolifération des cellules; utilisé dans le traitement des leucémies et cancers.

Syn. : Chimiothérapie anticancéreuse.

ANTINÉOPLASIQUE, n.m.

(0.2) Médicament qui est utilisé pour traiter les cancers.

Syn. : Anticancéreux, antitumoral.

ANTIOŒSTROGÈNE, n.m.

(0.2) Médicament qui s’oppose à l’action des œstrogènes.

ANTIPALUDÉEN, NE, adj.

(0.2) Médicament doté de la propriété de prévenir ou de traiter la malaria.

Syn. : Antimalarique.

ANTIPARKINSONIEN, adj.

(0.2) Médicament qui a pour propriété de diminuer la rigidité ou les tremblements associés à la maladie de Parkinson.

ANTIPLAQUETTAIRE, adj.

(0.2) Substance qui prévient l’action des plaquettes, en particulier leur agrégation.

ANTIPRURIGINEUX, SE, adj.

(0.2) Substance qui soulage le prurit, utilisée par voie orale, locale ou parentérale.

ANTIPSYCHOTIQUE, adj.

(0.2) Médicament qui possède des propriétés qui s’opposent aux désordres mentaux.

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ANTIPYRÉTIQUE, adj.

Qui enlève ou diminue la fièvre; qui fait baisser la température.

(0.2) Médicament qui prévient ou atténue la fièvre.

ANTISEPSIE, n.f.

Ensemble des méthodes qui détruisent les bactéries au cours des maladies infectieuses ou septiques et qui en empêchent la propagation.

ANTISEPTIQUE, n.m. et adj.

(1.1) Substance employée pour désinfecter les tissus vivants.

(0.2) Substance qui s’oppose au développement de certains microbes.

ANTISIALAGOGUE, n.m.

Agent qui réduit les sécrétions salivaires.

(0.2) Médicament qui a pour effet de réduire la production salivaire.

ANTISPASMODIQUE, adj. et n.m.

(0.2) Médicament qui permet de diminuer les spasmes, les contractures, les crampes et les convulsions.

(4.0) Qui combat les spasmes, les convulsions.

ANTITHROMBOTIQUE, adj.

(0.2) Médicament destiné à prévenir la formation ou la progression du thrombus ou des thrombi.

ANTITRAGUS, n.m.

(7.1) Fin inférieure de l’anthélix postérieure au tragus.

ANTITUSSIF, n.m. et adj.

(0.2) Médicament qui prévient ou diminue la toux.

ANTIULCÉREUX, adj.

(0.2) Médicament qui prévient ou traite les ulcères. Fait généralement référence aux ulcères gastro-intestinaux.

ANTIVIRAL, adj.

(0.2) Médicament qui s’oppose au développement des virus.

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ANTRE, n.m.

(4.0) Nom donné à certaines cavités naturelles.

ANTRE MASTOÏDIEN, n.m.

(7.1) Cavité mastoïdienne très volumineuse qui relie la cavité tympanique aux cellules mastoïdiennes.

ANXIOLYTIQUE, n.m.

(0.2) Médicament qui apaise l’anxiété ou l’angoisse.

APATITE, n.f.

(1.1) Composé inorganique complexe qui renferme du calcium et du phosphate et qui forme la portion inorganique des os et des dents.

APECTOMIE, n.f.

(3.0) Amputation ou résection chirurgicale de l’apex d’une dent; elle est fréquemment complétée par l’ablation de tissus environnants.

APEX, n.m.

Bout de la racine d’une dent.

(5.2) Bout de l’implant racine.

Apex anatomique,

(3.0) Bout de la racine de la dent déterminé morphologiquement.

Apex radiologique,

(3.0) Bout de la racine de la dent déterminé radiologiquement. La distorsion de l’image radiologique peut causer une différence de position avec l’apex anatomique.

APEXIFICATION, n.f.

(2.0) Processus qui favorise le développement radiculaire ou la fermeture de l’apex par l’application d’un médicament.

(3.0) Induction de la formation d’une barrière calcifiée dans une racine dont l’apex est ouvert, ou encore du développement de la racine non complètement formée d’une dent dont la pulpe est nécrosée.

APEXOGENÈSE, n.f.

L’usage veut que le mot apexogénèse soit aussi employé.

(2.0) Développement et formation physiologique de l’extrémité radiculaire.

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(3.0) Traitement de la pulpe saine pour favoriser le développement physiologique et la formation du bout de la racine.

APHTE, n.m.

(0.0) Lésion vésiculo-ulcéreuse de la membrane buccale, caractérisée par une petite ulcération à fond jaunâtre et entourée par un halo inflammatoire, survenant un peu partout dans la bouche mais principalement sur les muqueuses mobiles. On distingue l’aphte mineur et l’aphte majeur.

Aphtes de Bednar,

(2.0) Chez le nouveau-né, ulcère traumatique localisé sur la partie postérieure du palais dur.

Aphtes de Riga-Fede,

(2.0) Chez le nourrisson, ulcération du frein lingual consécutive à une irritation par une dent natale ou néonatale.

APICAL, ALE, AUX, adj.

Qui a rapport à l’apex.

APICIE, n.f.

(8.1) Radical grec signifiant l’apex des racines.

APIECTOMIE, n.f.

Voir : Apectomie.

APLANISSEMENT (MEULAGE), n.m.

Opération consistant à enlever des bâtonnets d’émail qui ne sont pas supportés par de la dentine, en les coupant dans le sens parallèle à leur axe. L’aplanissement vise toute faiblesse de l’émail.

APLANISSEMENT DES RACINES, n.m.

Obtention d’une racine lisse et libre de tout dépôt de tartre ou d’autres substances qui peuvent causer une maladie parodontale.

APLANISSEMENT D’UN IMPLANT, n.m.

(5.2) Élimination du recouvrement de surface et des filets de la partie exposée supra-osseuse d’un implant.

APLASTIQUE, adj.

(4.0) Sans développement; qui ne se forme pas.

APNÉE, n.f.

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Arrêt de la respiration plus ou moins prolongé.

APONÉVROSE, n.f.

L’aponévrose est une membrane blanche et résistante ayant une fonction de cloison. Elle est formée de fibres conjonctives.

(7.1) L’anatomie de la tête et du cou comprend des anastomoses dont les plus importantes sont les suivantes :

Aponévrose cervicale moyenne,

Membrane blanche et luisante entourant les muscles rubanés du cou ou sous-hyoïdiens.

Aponévrose cervicale profonde ou prévertébrale,

Aponévrose entourant les muscles pré-vertébraux et scalènes.

Aponévrose cervicale superficielle,

Aponévrose entourant les muscles superficiels tout autour du cou, soit le sterno-cléido-mastoïdien et le trapèze en postérieur.

Aponévrose épicrânienne,

Tendon intermédiaire des muscles occipital et frontal.

Aponévrose massétérine,

Lame fibreuse entourant le masséter et s’étendant de l’arcade zygomatique au bord inférieur de la mandibule.

Aponévrose parotidienne,

Lame fibreuse entourant la parotide; composée de l’artère cervicale superficielle et de l’artère cervicale profonde, elle forme la loge de la glande parotide.

Aponévrose temporale,

Lame fibreuse entourant le muscle temporal et s’étendant de la ligne courbe temporale supérieure à l’arcade zygomatique formant ainsi la loge temporale.

APOPHYSE, n.f.

(7.1) Nom donné aux éminences osseuses sur lesquelles s’insèrent les muscles. Dans l’anatomie de la tête et du cou, on retrouve plusieurs apophyses:

Apophyse basilaire de l’occipital,

Corps de l’occipital à l’intérieur duquel on voit la gouttière où se situent le bulbe et la protubérance

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rachidienne.

Apophyse coronoïde de la mandibule,

Apophyse antérieure de la branche montante où s’insère le tendon superficiel du muscle temporal.

Apophyse géni inférieure,

Petites apophyses situées de chaque côté de la symphyse mentonnière, en postérieur, où s’attache le muscle génio-hyoïdien.

Apophyse géni supérieure,

Petites apophyses situées de chaque côté de la symphyse mentonnière, en postérieur, où s’attache le muscle génio-glosse.

Apophyse jugulaire,

Apophyse s’articulant avec la facette jugulaire du temporal.

Apophyse malaire,

Apophyse du maxillaire supérieur.

(7.1) Apophyse pyramidale triangulaire tronquée où s’articule l’os malaire.

Syn. : Apophyse zygomatique

Apophyse mastoïde,

Apophyse pneumatisée du temporal où passe le canal du facial et où s’attachent les muscles sterno-cléido-mastoïdiens longs de la tête et splénius de la tête.

Apophyse naso-frontale,

Chez le fœtus, apophyse de l’os qui donnera le front et le nez.

Apophyse odontoïde,

Pivot cylindro-conique se situant sur la surface supérieure du corps de l’apex.

Apophyse orbitaire du frontal,

Apophyse du frontal qui s’articule avec la portion orbitaire supérieure de l’os malaire.

Apophyse orbitaire de l’os malaire,

Apophyse supérieure du malaire s’articulant avec l’os frontal.

Apophyse orbitaire du palatin,

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Apophyse triangulaire du palatin s’articulant avec l’ethmoïde en avant et le maxillaire en postéro-latéral formant ainsi une partie postérieure du plancher orbitaire.

Apophyse palatine du maxillaire,

Lame osseuse horizontale formant la portion antérieure du palais dur.

Apophyse ptérygoïde,

Apophyse prenant racine au niveau du corps du sphénoïde, donnant une lame (aile) interne et externe.

Apophyse pyramidale,

Prolongement de la lame verticale du palatin s’insérant entre les deux ailes ptérygoïdiennes.

Apophyse sphénoïdale du palatin,

Petite lame osseuse en postéro-supérieur de la lame verticale du palatin s’articulant avec le sphénoïde.

Apophyse styloïde,

Apophyse soudée au rocher où s’attachent les muscles stylohyoïdien, stylo-glosse et stylo-pharyngien.

Apophyse tubaire,

Portion de l’os tympanal formant la portion osseuse de la trompe d’Eustache.

Apophyse unciforme (de l’ethmoïde),

Mince lamelle osseuse, s’articulant inférieurement au cornet moyen et au bord postérieur de l’ouverture du sinus du maxillaire.

Apophyse vocale (aryténoïde),

Apophyse antéro-inférieure de l’arhyténoïde où s’attache le muscle vocalis de la vraie corde vocale.

Apophyse zygomatique,

Apophyse du temporal s’articulant avec l’os malaire et formant l’arcade zygomatique.

Voir : Apophyse malaire.

APOPLEXIE, n.f.

Accident vasculaire brutal provoquant une paralysie organique (exemple : hémorragie cérébrale).

APPAREIL, n.m.

Ensemble d’organes qui concourent à l’accomplissement d’une même fonction. Nom familier pour désigner une prothèse amovible.

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(5.3) Pièce généralement fabriquée en laboratoire dentaire et destinée à une autre fonction que le remplacement des dents : appareil orthodontique, appareil de contention, appareil anti-ronflement. etc.

(8.0) Les appareils peuvent être fixes, amovibles, orthopédiques, orthodontiques.

Appareil à ultrasons,

(5.3) Appareil de nettoyage générant des ondes ultrasoniques qui comporte une cuve contenant un liquide nettoyant et conducteur.

Appareil d’attache,

(4.0) Terme utilisé pour désigner le cément, le ligament parodontal et l’os alvéolaire.

Appareil de Hawley,

Voir : Fil de Hawley.

Appareil de maintien,

Moyen de maintenir les dents dans une position voulue; peut être fixe, amovible ou semi-fixe, fonctionnel ou non fonctionnel. C’est un appareil qui aide à maintenir dans la position voulue une dent (ou des dents) dont la mauvaise position a été corrigée.

Appareil de maintien de Hawley,

Appareil en acrylique avec des fils métalliques, employé pour stabiliser ou pour modifier la position des dents; cet appareil est habituellement constitué d’acrylique et d’un fil labial.

Appareil de polissage par jet d’air,

Appareil qui est actionné par l’air et qui utilise de l’air et de l’eau sous pression pour projeter de façon continue, à travers la base de la pièce à main, un mélange de bicarbonate de sodium spécialement traité et d’eau. Il est indiqué pour l’enlèvement des taches extrinsèques et de la plaque très adhérente.

Appareil orthodontique,

(5,3) Appareil de résine comportant des crochets, des fils, des bagues, des vérins ou des ressorts, servant à déplacer ou à retenir les dents.

APPENDICE, n.m.

Organe étroit et allongé suspendu ou relié à un organe principal.

APPELGATE, O., n. prop.

(5.1) Auteur et praticien américain reconnu comme une autorité en matière de prothèse partielle amovible. En 1960, Appelgate a modernisé la classification des édentations partielles proposée antérieurement par Kennedy en lui ajoutant deux classes et un certain nombre de lois qui rendent son utilisation plus rationnelle.

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Voir: Classification de Kennedy-Applegate.

APPLICATION TOPIQUE DE FLUORURE, n.f.

(1.0) Application locale de fluorure sur les dents sous forme de gel, mousse, vernis, etc.

APPROXIMATION, n.f.

(4.0) Action de replacer les lambeaux après la chirurgie dans une position plus ou moins semblabe à celle d’origine.

APPUI, n.m.

Surface supportant un élément prothétique. Les appuis en prothèse partielle amovible peuvent être occlusaux, cervicaux, incisifs ou proximaux.

(5.0) Surface supportant un élément prothétique. Les appuis en prothèse partielle amovible peuvent être occlusaux sur les dents postérieures et incisifs ou au talon des dents antérieures. Les appuis servent d’arrêts verticaux et empêchent la prothèse de s’enfoncer dans les tissus mous.

(5.1) Surface supportant un élément prothétique. En prothèse partielle amovible, les appuis sont des extensions rigides de l’armature métallique qui s’insèrent dans des logettes préparées sur les dents restantes. Ils distribuent les forces sur ces dernières et assurent le support vertical de la prothèse. On les appelle parfois taquets occlusaux.

Voir : Siège d’appui et logette.

(5.3) Préparation faite dans une couronne naturelle ou artificielle pour supporter un élément prothétique.

AQUEDUC DE FALLOPE, n.m.

(7.1) Canal dans le rocher du temporal où passe le nerf facial.

AQUEDUC DU VESTIBULE, n.m.

(7.1) Canal endo-lymphatique qui se rend à la cavité crânienne à partir du vestibule de l’oreille interne.

AQUEUX, EUSE, adj.

Préparé avec de l’eau, qui contient de l’eau.

ARACHINOÏQUE (acide), n.f.

(4.0) Acide gras non saturé à 20 atomes de carbone; précurseur des prostaglandines, des prostacyclines, des thromboxanes et des leucotriènes.

ARC, n.m.

(8.0) Fil d’orthodontie en alliage reliant les dents par l’ouverture des boîtiers dont la forme rappelle

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celle d’un arche (archwire).

Arc lingual: fil de diamètre important reliant le plus souvent les molaires du côté lingual (lingual arch).

Exemple : technique de l’arc droit (straight wire technic), technique de l’arc segmenté (segmented arch technic).

Arc antérieur de l’atlas

(7.1) Arcade osseuse de l’atlas où s’articule l’apophyse odontoïde.

Arc cricoïdière,

(7.1) Arcade cartilagineuse antérieure du cricoïde où s’attache le muscle cricothyroïdien.

Arc facial,

(5.1) Instrument en forme d’arc servant à enregistrer la position des maxillaires par rapport à l’axe charnière et à monter le modèle supérieur sur un articulateur par rapport à un plan de référence. L’arc facial a été inventé par Snow en 1899.

(5.2) Instrument servant à positionner le modèle du maxillaire supérieur en rapport avec les articulations temporo-mandibulaires.

Arc neural,

(7.1) Arcade osseuse postérieure d’une vertèbre qui forme le trou vertébral.

ARCADE, n.f.

Ensemble architectural composé de piliers ou de colonnes séparés par des arcs. La denture d’un maxillaire est une arcade en forme d’arc.

(5.0) En architecture, c’est une ouverture en arc. En dentisterie, le maxillaire est appelé arcade supérieure et la mandibule, arcade inférieure.

Arcade dentaire supérieure,

(7.1) Arcade des dents du maxillaire.

Arcade dentaire inférieure,

(7.1) Arcade des dents de la mandibule.

Arcade d’Éric,

(7.1) Bandes métalliques plus stables, qui sont attachées aux dents par des ligatures métalliques pour la réduction de fractures dentaires, des fractures alvéolaires pour fixation des maxillaires.

Syn. : Arcade de Winter.

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Arcade orbitaire,

(7.1) Elle constitue le bord supérieur de la cavité orbitaire où se trouve le trou ou échancrure sus-orbitaire.

Arcade sourcilière,

(7.1) Saillie oblongue correspondant au développement du sinus frontal.

Arcade zygomatique,

(7.1) Arcade osseuse formée par l’apophyse temporale du malaire et l’apophyse zygomatique du temporal.

ARCADE (longueur d’), n.f.

(8.0) Distance séparant la partie mésiale d’une incisive centrale à la partie distale de la dernière dent d’un quadrant.

ARCHE, n.f.

Courbe que forment les dents dans leur position normale.

ARCHITECTURE, n.f.

(4.0) Terme utilisé pour décrire la forme gingivale ou osseuse.

ARGYRIA, n.f.

Lésion cutanée, consistant en une coloration anormale des téguments qui deviennent ardoisés, ou brunâtres avec des reflets bleu métallique. Elle est due à la pénétration dans la peau de l’argent métallique que l’on trouve dans les sels d’argent. En médecine dentaire, c’est la pigmentation de la dent natale ou néonatale. On emploie aussi les mots argyrie et argyrose dans le même sens à quelques nuances près.

ARMATURE, n.f.

Liaison résistante des éléments architecturaux (exemple : armature d’une prothèse métallique partielle).

(5.0) Composante d’une prothèse qui assure la rigidité ou le support. Dans une restauration céramo-métallique, l’armature correspond au squelette métallique qui sera recouvert de porcelaine. Dans une restauration toute céramique, la chape d’alumine, de verre ou de leucite compose l’armature selon le type de restauration céramique. La chape est ensuite recouverte de porcelaine avec un coefficient d’expansion thermique compatible au matériau de l’armature ou chape. Dans une prothèse amovible, l’armature correspond au squelette métallique en alliage non noble qui sera recouvert des dents de prothèse et d’acrylique.

(5.1) On utilise aussi le terme châssis ou encore squelette pour désigner l’armature métallique d’une prothèse partielle amovible.

(5.2) En implantologie, c’est la partie métallique qui lie les implants entre eux dans une prothèse fixe.

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(5.3) C’est un synonyme d’infrastructure.

ARTEFACT, n.m.

(5.0) Artifice; phénomène d’origine artificielle ou accidentelle rencontré au cours d’une observation, comme sur une radiographie.

ARTÈRE, n.f.

Vaisseau sanguin conduisant le sang aux différents organes et tissus. À l’exception de l’artère pulmonaire, elles contiennent toutes du sang oxygéné.

(7.1) L’artère est une des composante du paquet vasculo-nerveux. Le paquet comprend habituellement une artère, une veine et un nerf.

Les principales artères en relation avec la tête et le cou sont les suivantes :

Artère acoustique interne,

Artère collatérale de la basilaire qui entre dans le méat auditif interne avec les VII et VIII nerfs crâniens.

Artère alvéolaire antérieure supérieure,

Collatérale de l’artère sous-orbitaire se rendant au pré-maxillaire.

Artère alvéolaire inférieure,

Collatérale de l’artère maxillaire interne se rendant au foramen mandibulaire.

Artère alvéolaire moyenne supérieure,

Collatérale de l’artère sous-orbitaire dans le canal sous-orbitaire se rendant aux dents prémolaires, os et gencives.

Artère alvéolaire postérieure supérieure,

Collatérale de l’artère sous-orbitaire pénétrant dans la tubérosité du maxillaire pour se rendre ensuite aux molaires, à l’os et jusqu’aux sinus du maxillaire.

Artère angulaire,

Branche terminale de l’artère faciale qui suit le sillon naso-génien et s’anastomose avec l’artère nasale de l’artère ophtalmique.

Artère buccale,

Artère collatérale de l’artère maxillaire interne qui se rend au muscle buccinateur et à la muqueuse de la joue.

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Artère carotide commune,

Artère souche de l’artère sous-clavière irriguant la tête et le cou.

Artère carotide externe,

Artère de la carotide commune qui donne sept collatérales principales au cou et à la tête.

Artère carotide interne,

Artère de la carotide commune qui se rend au cerveau et fait partie du polygone de Willis.

Artère cervicale ascendante,

Collatérale du tronc thyro-bi-cervical se rendant aux muscles du cou.

Artère cervicale transverse,

Collatérale du tronc thyro-bi-cervical se rendant aux muscles postérieurs du cou.

Artère dorsale de la langue,

Collatérale de l’artère linguale se rendant à la base de la langue, du pilier antérieur du palais et de l’épiglotte.

Artère ethmoïdale antérieure,

Collatérale de l’artère ophtalmique se rendant aux cellules ethmoïdales antérieures, au sinus frontal et à la cavité nasale.

Artère ethmoïdale postérieure,

Collatérale de l’artère ophtalmique se rendant aux cellules ethmoïdales postérieures et à la cavité nasale antérieure, au sinus frontal et à la cavité nasale.

Artère faciale,

Troisième artère de la carotide externe irriguant la face et la région sous-mandibulaire.

Artère incisive,

Collatérale de l’artère naso-palatine se rendant antérieurement à la gencive et à la muqueuse du palais dur.

Artère labiale inférieure,

Artère de la lèvre inférieure, collatérale de l’artère faciale.

Artère labiale supérieure,

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Artère de la lèvre supérieure, collatérale de l’artère faciale.

Artère lacrymale,

Collatérale de l’artère ophtalmique se rendant à la glande lacrymale.

Artère laryngée inférieure,

Branche de l’artère thyroïdienne supérieure se rendant au muscle cricothidoïdien et se distribuant à la muqueuse inférieure du larynx.

Artère laryngée supérieure,

Branche de l’artère thyroïdienne supérieure traversant la membrane thyro-hyoïdienne et se distribuant aux muscles du larynx et à la muqueuse de l’étage supérieur du larynx.

Artère linguale,

Deuxième artère de la carotide externe passant sous le muscle hyoglosse et se rendant à la langue pour se diviser en artère linguale dorsale et en artère canine.

Artère massétérine,

Artère collatérale de l’artère maxillaire interne qui passera dans l’échancrure sygmoïdienne de la mandibule pour se rendre au muscle masséter.

Artère maxillaire interne,

Une des deux branches de la carotide externe.

Artère méningée moyenne,

Collatérale de la première partie de l’artère maxillaire interne passant par le trou petit rond pour se rendre aux méninges de la fosse moyenne du crâne.

Artère mentonnière,

Collatérale de l’artère alvéolaire inférieure passant par le trou mentonnier et se rendant à la lèvre inférieure et aux gencives des incisives inférieures.

Artère mylohyoïdienne,

Branche de l’artère alvéolaire inférieure avant que celle-ci entre dans le trou mandibulaire.

Artère nasale,

Fin de l’artère ophtalmique s’anastomosant avec l’artère angulaire de la faciale au-dessus du tendon direct de l’orbiculaire.

Artère naso-palatine,

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Artère terminale de l’artère sphéno-palatine longeant le vomer et se terminant dans le canal naso-palatin ou trou incisif.

Artère occipitale,

Collatérale de la carotide externe en postérieur au même niveau que l’artère faciale et se rendant aux muscles du triangle sous-occipital et des téguments de la région occipitale.

Artère ophtalmique,

Première branche de la carotide interne prenant naissance au niveau du trou optique pour se rendre dans la cavité orbitaire et irriguant les structures dans la cavité.

Artère palatine ascendante,

Collatérale de l’artère faciale qui monte le long de la paroi pharyngienne pour alimenter le voile du palais et l’amygdale palatine.

Artère palatine descendante,

Collatérale de l’artère maxillaire interne descendant dans le canal palatin pour devenir l’artère grand palatin pour le palais dur et petit palatin pour le voile du palais respectivement.

Artère pharyngienne ascendante,

Collatérale de l’artère carotide externe débutant au même niveau que l’artère thyroïdienne supérieure, irriguant les éléments constituants du pharynx.

Artère ptérygo-palatine,

Collatérale terminale de l’artère maxillaire interne se rendant dans le conduit ptérygo-palatin pour se distribuer à la muqueuse supérieure du pharynx.

Artère ptérygoïdienne,

Collatérale de l’artère maxillaire interne se rendant aux deux muscles ptérygoïdiens.

Artère ranine,

Branche terminale de l’artère linguale se rendant au bout de la langue.

Artère sous-mentonnière,

Petite collatérale de l’artère faciale qui se détache au-dessous du bord inférieur de la mandibule, se dirige antérieurement. Elle se distribue à la glande sous-mandibulaire, au muscle digastrique antérieur et à la partie molle du menton.

Artère sous-orbitaire,

Collatérale de l’artère ptérygo-palatine se rendant dans le canal sous-orbitaire et se terminant à la sortie

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du trou sous-orbitaire.

Artère sphéno-palatine,

Branche terminale de l’artère maxillaire interne qui pénètre dans la fosse nasale via le trou sphéno-palatin et qui se divise en interne et externe.

Artère stylo-mastoïdienne,

Collatérale de l’artère auriculaire ou de l’artère occipitale.

Artère sub-linguale,

Collatérale de l’artère linguale qui se rend dans le plancher de la bouche, et qui est en rapport avec le canal de Wharton et le nerf grand hypoglosse.

Artère sus-orbitale,

Une branche terminale de l’artère ophtalmique passant dans le trou sus-orbitaire et se rendant aux téguments frontaux et au rameau palpébral.

Artère temporale profonde antérieure,

Collatérale de l’artère maxillaire interne qui naît au niveau de l’insertion antérieure du ptérygoïdien externe.

Artère temporale profonde postérieure,

Elle est sur la face externe du ptérygoïdien externe et passe en profondeur du muscle temporal près de l’apophyse zygomatique du temporal.

Artère temporale superficielle,

Branche terminale de la carotide externe passant dans la boutonnière rétro-condylienne pour se rendre au pavillon de l’oreille et monter vers la surface temporale.

Artère thyroïdienne inférieure,

Artère du tronc thyro-bi-cervical se rendant à la partie inférieure de la thyroïde.

Artère thyroïdienne supérieure,

Première artère de la carotide externe se rendant à la thyroïde et donnant l’artère laryngée supérieure.

Artère transverse de la face,

Collatérale de l’artère temporale superficielle au niveau de la parotide.

Artère vertébrale,

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Première artère de la sous-clavière en postérieur de la carotide primitive se rendant au cerveau via les trous transversaires des vertèbres cervicales.

ARTHRALGIE, n.f.

(4.0) Douleur dans une articulation.

ARTHRITE RHUMATOÏDE, n.m.

(7.0) Type d’arthrite inflammatoire d’origine auto-immune.

ARTHROGRAPHIE, n.f.

(4.0) Évaluation radiographique d’une articulation après injection de matériel radio-opaque.

ARTHROSE, n.f.

Affection articulaire dégénérative qui, au contraire de l’arthrite, n’est pas inflammatoire.

ARTICULAIRE, n.m.

Point céphalométrique (Ar). Il est situé à l’intersection du bord postérieur de la branche montante et de la base de l’occipital.

(8.0) Point d’insertion du pourtour distal du condyle mandibulaire et de l’os temporal visible sur un encéphalogramme temporal.

ARTICULATEUR, n.m.

Simulateur de l’articulation temporo-mandibulaire.

(5.0) Outil qui permet le transfert des données du patient en relation avec la position respective des éléments dans l’espace et la simulation des mouvements exécutés par le patient. Il est ainsi possible d’obtenir la position des maxillaires et des dents dans l’espace et la simulation des mouvements de latéralité et de protrusion du patient. Il existe trois grandes classes d’articulateurs : les non ajustables ou pentures, les semi-ajustables et les complètement ajustables.

(5.3) Dispositif mécanique supportant les modèles supérieur et inférieur et permettant de simuler les mouvements mandibulaires.

ARTICULATION, n.f.

1. Mouvement des dents du bas contre celles du haut.

2. Lieu de rencontre entre deux ou plusieurs os.

(5.0) Mode d’union des os entre eux ; ensemble des composantes de tissus mous ou durs par lesquelles s’unissent deux ou plusieurs os voisins. L’articulation temporo-mandibulaire est une diarthrose composée du condyle, de la fosse articulaire, du disque articulaire et de la capsule articulaire avec ses ligaments. En dentisterie, on parle davantage d’occlusion statique et dynamique que

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d’articulation. Les positions de référence en occlusion statique sont l’inter-cuspidation maximale et la relation centrique. En dynamique, elle correspond à tous les mouvements que peut exécuter la mandibule : latéralité, protrusion, ouverture et fermeture.

Articulation en cire,

Empreinte, dans un articulé, de la relation entre le maxillaire supérieur et le maxillaire inférieur.

(5.0) Articulé ou enregistrement inter-occlusal; prise de la relation intermaxillaire par l’indentation dans un matériau d’enregistrement inter-occlusal selon une position de référence statique ou dynamique. Les positions de référence les plus utilisées en occlusion statique sont la relation centrique et l’inter-cuspidation maximale. Les positions de références en dynamique sont les latéralités gauche et droite et la protrusion. Les matériaux utilisés sont la cire, le vinyl polysiloxane et l’oxyde de zinc et eugénol.

(5.3) Ce terme ne semble pas approprié.

Articulation temporo-mandibulaire,

(7.1) Articulation synoviale entre la tête du condyle de la mandibule et la fosse glénoïde du temporal.

Voir: Joint temporo-mandibulaire.

ARTICULÉ, n.m.

Passage d’une position d’occlusion à une autre en conservant au moins un contact entre les dents antagonistes.

(2.0) Relation des dents des maxillaires inférieur et supérieur en occlusion ou en relation centrée.

Articulé (dentaire),

(4.0) Engrènement des dents antagonistes lorsque les maxillaires sont en position d’occlusion.

(5.3) Enregistrement de la relation entre le maxillaire supérieur et le maxillaire inférieur à l’aide de clefs inter-occlusales ou de maquettes d’occlusion.

(8.0) Matériau déformable (cire, wax bite) ou d’empreinte (silicone bite) qui enregistre la relation des dents des maxillaires vis-à-vis leurs antagonistes dans différentes positions.

Exemple: relation centrée, occlusion centrée, propulsion mandibulaire, etc. En anglais: bite.

(8.1) Rapports des dents antagonistes entre elles pendant l’occlusion; pour les physiologistes, l’articulé est le glissement d’une position d’occlusion à une autre.

ARTICULER, v.

(5.3) Fixer les deux modèles antagonistes sur un articulateur en fonction des paramètres de l’articulation ou de l’occlusion fournis.

ARTICULÉ CROISÉ, n.m.

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(4.0) Relation inter-arcade anormale des dents dans le sens bucco-lingual.

ARYTHMIE, n.f.

Irrégularité dans le rythme cardiaque.

ASEPSIE, n.f.

Méthode qui consiste à prévenir les maladies septiques ou infectieuses en empêchant par des moyens appropriés l’introduction de microbes dans l’organisme. Au contraire de l’antisepsie, elle n’utilise pas d’agents thérapeutiques.

(4.0) Se dit pour les tissus humains seulement.

(5.3) Ensemble des mesures prises au laboratoire pour désinfecter les empreintes et autres objets souillés afin d’éviter l’infection croisée.

ASEPTIQUE, adj.

Qui a rapport à l’asepsie. Libre d’infection ou de matériel infecté. Il faut distinguer l’asepsie de la stérilisation.

ASEPTISÉ, adj.

Qualité de ce qui est aseptique.

ASPHYXIE, n.f.

Suffocation ou perte de conscience due à un manque d’oxygène et à un excès de bioxyde de carbone dans le sang.

ASPIRATEUR DE POUSSIÈRES, n.m.

(5.3) Appareil de captage des poussières en laboratoire, individuel ou central.

ASPIRATION, n.f.

1. Action de respirer ou d’inhaler de l’air.

2. Aspiration ou succion des fluides.

ASSISTANT, E, n.m. ou n.f.

Personne qui seconde le dentiste (métier surtout exercé par des femmes).

Assistante à la chaise,

Personne qui aide le dentiste à la chaise durant les opérations courantes.

Assistante de salle,

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Personne qui exécute toutes les tâches non reliées à la chaise. Ces tâches comprennent la préparation de la salle opératoire pour le patient suivant; la stérilisation des instruments et la préparation des plateaux; le développement des radiographies; etc. L’assistante de salle malaxe aussi les matériaux et les apporte à l’assistante à la chaise, qui les remettra en mains propres au dentiste.

ASTHÉNIE, n.f.

Affaiblissement musculaire et mental.

ASTRINGENT, n.m.

(5.0) Substance qui cause une contraction ou un resserrement des tissus, spécialement la surface des membranes muqueuses, afin d’arrêter les sécrétions et d’aider à leur protection. On applique généralement des solutions astringentes sur les cordes à rétracter (cordonnet rétracteur) ou dans le sulcus au cours des procédures d’éviction cervicale lors de la prise d’empreinte finale en prothèse dentaire fixe lorsqu’il y a saignement ou suintement gingival.

ASYMÉTRIE, n.f.

(2.0) Absence de symétrie.

ATARAXIQUE, n.m.

Agent calmant; aussi appelé tranquillisant.

(0.2) Ce terme n’est pas utilisé de façon courante.

ATHÉROSCLÉROSE, n.f.

Lésion d’artère avec dépôt de plaques jaunes contenant du cholestérol ou des matières grasses.

ATLAS, n.m.

(7.1) Première vertèbre cervicale s’articulant avec les condyles de l’occipital.

ATM, sigle.

Signifie articulation temporo-mandibulaire.

ATOME, n.m.

Plus petite particule d’une molécule; plus petite quantité d’un élément qui en retient les propriétés chimiques.

ATROPHIE, n.f.

Défaut ou manque d’aliments qui se manifeste par un dépérissement ou une diminution d’une cellule, des tissus, d’un organe ou d’un membre.

(5.0) Diminution du volume d’une structure vivante (organe, tissu, cellule) par défaut de nutrition,

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manque d’usage, processus physiologique de régression ou de maladie.

ATTACHE, n.f.

(5.1) Dispositif mécanique unissant, avec ou sans possibilité de mouvement, une prothèse partielle amovible aux dents restantes, ou deux parties de prothèses entre elles. Les attaches peuvent être intra ou extra-coronaires.

• L’attache de précision est fabriquée en usine.

• L’attache de semi-précision est fabriquée au laboratoire.

Il existe une grande variété d’attaches de précision : glissières, rotules, boutons, barres et cavaliers. Ces attaches peuvent être aussi munies de rupteurs de force tels que des charnières, des ressorts ou d’autres types de disjoncteurs.

(5.2) Composante pour la rétention d’une prothèse amovible sur dent naturelle ou sur implant.

(5.3) Dispositif mécanique unissant deux prothèses entre elles.

Attache épithéliale,

(4.0) Attachement du tissu mou de la bouche à la dent au moyen de l’épithélium ou du tissu conjonctif.

Voir : Attachement épithélial.

Attache orthodontique,

(8.0) Synonyme de boîtier (Bracket).

[ATTACHEMENT], n.m.

(0.2) Ce terme est mal utilisé. Il implique une notion émotive; ce qui n’est pas le cas. Le terme attache est le terme correct pour désigner l’union physique de deux composantes.

(5.3) Synonyme d’attache.

Attachement épithélial,

(1.1) Attachement du tissu mou de la bouche à la dent au moyen de l’épithélium.

Structure anatomique qui comprend la portion d’épithélium gingival qui est fermement attachée à la dent.

(5.0) Épithélium de jonction entre le tissu conjonctif de la gencive et la dent qui donne la profondeur de la poche parodontale.

ATTAQUE, n.f.

Apparition soudaine d’une maladie récurrente (exemple : attaque d’épilepsie).

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ATTELLE, n.f.

Système mécanique de renforcement temporaire ou permanent d’un ensemble de dents dans un but de contention. En chirurgie, c’est une tige servant à maintenir en place les fragments d’un os fracturé.

(5.0 ) Système mécanique de renforcement temporaire ou permanent destiné à maintenir immobile et en bonne position un ensemble de dents dans un but de contention.

ATTRITION, n.f.

Perte d’occlusion ou d’espace interproximal qui résulte du mouvement des dents les unes contre les autres.

(2.1) Usure pathologique de la dent, causée par le frottement des dents les unes contre les autres, sans agent externe.

(1.1) Usure mécanique et perte graduelle de la structure dentaire résultant de la mastication ou du bruxisme.

(5.0) Usure dentaire causée par le frottement ou la friction des dents les unes contre les autres. L’attrition est généralement occlusale ou incisive, mais elle pourrait aussi être interproximale à cause de la migration physiologique mésiale des dents.

ATYPIE, n.f.

(4.0) Caractère de ce qui n’est pas conforme, irrégulier.

AUGMENTATION, n.f.

(4.0) Accroissement de la largeur, de la grosseur, de l’étendue ou de la qualité.

Augmentation sub-antrale,

(5.2) Greffe qui consiste à augmenter verticalement le volume osseux entre le plancher du sinus maxillaire et le sommet de la crête. Cet acte chirurgical nécessite une élévation sinusale préalable.

AURIFICATION, n.f.

(2.1) Restauration faite d’or pur, condensé en petites quantités successives dans une cavité préparée. Cette restauration est possible parce que l’or est cohésif.

AUSCULTATION, n.f.

(1.1) Méthode d’examen qui consiste à écouter les bruits produits par le corps, par exemple les cliquetis ou le craquement de l’articulation temporo-mandibulaire lorsque la mâchoire est bougée.

AUTO-, préf.

Signifie lui-même, même.

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[AUTOCLAVE], n.m.

Stérilisateur à haute pression de vapeur.

(4.0) À proscrire.

AUTO-EXAMEN (pour le dépistage du cancer buccal), n.m.

(1.1) Examen des structures extra et intra-buccales que le client pratique lui-même afin de détecter toute lésion anormale qui pourrait être un signe avant-coureur du cancer buccal.

AUTOGÈNE, adj.

Qui se génère lui-même; qui tient son origine du corps lui-même.

AUTO-IMMUNITÉ, n.f.

(4.0) Réponse immunitaire à ses propres tissus ou composantes.

AUTONOMIE, n.f.

État d’un fonctionnement indépendant, sans influence étrangère.

AUTOPOLYMÉRISABLE, adj.

(5.3) Activé chimique pour une polymérisation spontanée.

AUTORADIOGRAPHIE, n.f.

(4.0) Image photographique obtenue par l’application, sur un film, du tissu contenant un corps radioactif.

AUXILIAIRE, n.m.et n.m.

Aidant ou assistant.

(5.0) En prothèse dentaire fixe, on parle d’organe auxiliaire de rétention, soit des sillons, des boîtes ou trous à tenons qui viennent augmenter la rétention d’une préparation jugée insuffisante.

AVASCULAIRE, adj.

(4.0) Dépourvu de vaisseau.

AVITAMINOSE, n.f.

(4.0) Manifestation causée par un manque de vitamine.

AVULSION, n.f.

(1.1) Expulsion de la dent hors de son alvéole.

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(2.0) Perte d’une dent à la suite d’un traumatisme.

(3.0) Séparation complète de la dent de son alvéole lors d’un traumatisme.

(4.0) + (5.1) Action d’arracher. Extraction (exemple : avulsion d’une dent).

AXE, n.m.

Ligne droite autour de laquelle un corps peut tourner ou le long de laquelle il peut se déplacer.

(1.1) Ligne imaginaire qui traverse la dent dans le sens de la longueur en passant par son centre.

(2.1) Ligne qui divise un objet en parties approximativement ou réellement égales. Axe long: direction de la plus grande dimension. Axe long d’une dent : axe occluso-apical.

(5.0) Ligne droite autour de laquelle un corps peut tourner ou le long de laquelle il peut se déplacer. L’axe d’insertion d’un pont présente une composante mésio-distale et une composante bucco-linguale. La détermination ou le choix de l’axe d’insertion du pont se fait à partir de l’analyse au paralléliseur et de l’alignement des dents piliers.

La mandibule peut se déplacer autour de cinq axes dans les trois plans. L’axe horizontal passant par les deux condyles est un axe important pour le transfert des données sur l’articulateur. Il peut être déterminé à partir d’un localisateur d’axe horizontal.

Axe charnière,

(8.1) Ligne imaginaire rejoignant les deux centres de rotation de chaque condyle.

(5.1) Ligne droite virtuelle passant à l’intérieur des condyles lorsqu’ils sont en relation centrée et autour de laquelle s’effectue le mouvement orthal en rotation pure.

Axe charnière conventionnel,

(5.1) Équivalent approximatif de l’axe charnière situé arbitrairement à 13 mm en avant du tragus sur une ligne joignant le tragus à la commissure palpébrale externe.

Axe de rotation,

(5.1) Ligne droite imaginaire autour de laquelle une prothèse partielle amovible se déplace en fonction.

(8.0) Axe selon lequel un corps se déplace.

Axe d’insertion,

(5.1) + (5.3) Direction selon laquelle une prothèse est mise en place ou retirée.

Axe «Y»,

(8.0) Ligne d’analyse céphalométrique qui serait celle d’un vecteur de croissance mandibulaire.

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AXIAL, E, adj.

Qui est parallèle à l’axe long de la dent.

(2.1) Dans le sens d’un axe.

AXIS, n.m.

(7.1) Deuxième vertèbre cervicale avec l’apophyse odontoïde qui s’articule avec l’atlas.

AXONE, n.m.

Partie centrale d’une fibre nerveuse qui en est la partie conductrice essentielle.

B

BAC À ULTRASONS, n.m.

(1.1) Voir : Nettoyeur ultrasonique.

BACILLE, n.m.

Bactérie ronde et allongée.

BACTÉRICIDE, n.m.

Substance chimique qui détruit les bactéries.

(0.2) Se dit d’une substance qui a la capacité de tuer les bactéries.

BACTÉRIE CARIOGÉNIQUE, n.f.

(1.1) Bactérie qui engendre la carie, notamment le streptococcus mutans.

BACTÉRIÉMIE, n.f.

(1.1) Présence de bactéries dans le sang, qui peut résulter de la manipulation des tissus gingivaux.

(3.0) Présence de bactéries dans la circulation sanguine; peut être transitoire, intermittente ou continuelle.

BACTÉRIOLOGIE, n.f.

Science concernant la nature des ferments (bactéries, microbes) et leur rôle pathologique, qui prépare

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à la thérapeutique anti-infectieuse.

BACTÉRIOLYTIQUE, adj.

(4.0) Qui détruit ou dissout des bactéries.

BACTÉRIOSTATIQUE, adj.

Qui inhibe la croissance et la reproduction des bactéries.

(0.2) Se dit d’une substance qui entrave la division bactérienne sans entraîner la destruction cellulaire.

BAGUE, n.f.

Anneau de métal utilisé comme porte-empreinte pour une couronne (bague en cuivre), comme système de rétention (bague d’orthodontie) ou comme partie «ajustable» autour d’une dent.

(8.0) Anneau cylindrique de métal (acier inoxydable, anciennement de l’or) sur lequel sont attachés (soudés) des attaches ou des boîtiers orthodontiques. Elles sont adaptées et scellées (cimentées) sur les dents.

BAGUE DE CUIVRE, n.f.

Tube cylindrique fait de cuivre servant de porte-empreinte unitaire pour certains matériaux.

BAIN DE BOUCHE, n.m.

Solution avec laquelle on se rince la bouche dans un but cosmétique ou thérapeutique.

BALANÇANT, adj. (part. prés. adjectivé)

Voir : Côté balançant.

(5.0) + (5.3) Se dit du côté contra-latéral à la direction du mouvement. Le terme employé maintenant est «côté de la médiotrusion ». Ainsi, lors du mouvement de latéralité droite, le côté de la latérotrusion est le côté droit et le côté de la médiotrusion est le côté gauche. Ils correspondent aussi au côté fonctionnel ou balançant.

Médiotrusion = non fonctionnel = balançant.

Latérotrusion = fonctionnel.

Balancement ou équilibration de l’occlusion. Se dit des procédures de meulage sélectif utilisées pour localiser adéquatement les contacts occlusaux statiques et dynamiques. On parle de prothèses amovibles en occlusion balancée bilatéralement lorsque les contacts en statique sont obtenus sur chaque dent et qu’en dynamique, les contacts sont obtenus sur toutes les dents dans tous les mouvements dynamiques pour assurer la stabilité des pièces de prothèses.

Voir : Non travaillant.

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BALANCE ACIDO-BASIQUE, n.f.

Maintien de l’équilibre normal entre l’acidité et l’alcalinité des liquides du corps autant à l’intérieur qu’à l’extérieur des cellules.

BALANCER, v.

Osciller de part et d’autre d’un point ou d’un axe fixe. En médecine dentaire, les oscillations ne sont pas aussi simples, l’axe charnière se déplaçant de façon dissymétrique dans la plupart des mouvements de la mastication. Ces derniers sont autant des translations que des rotations.

(5.3) En prothèse amovible, ajuster les contacts inter-occlusaux pour obtenir un maximum de contacts en diduction comme en propulsion.

BAND PUSHER, n.m.

(2.0) Instrument pour adapter une bague orthodontique à une dent.

BAND REMOVER, n.m.

(2.0) Instrument pour enlever une bague orthodontique d’une dent.

BANDE, n.f.

Forme plate et allongée d’une substance de faible épaisseur.

(2.1) Bande matrice.

Voir : Matrice.

(5.1) Connecteur mince et large aussi appelé bandeau.

Voir : Connecteur.

BANDEAU, n.m.

(5.1) Type de connecteur métallique mince et large d’une prothèse partielle amovible.

Le bandeau lingual (barre linguale pleine) est un connecteur mince qui passe lingualement à la table alvéolaire et s’étend jusqu’au tiers moyen de la face linguale des dents inférieures.

Le bandeau cingulaire (bandeau suédois) s’adapte comme un onlay sur la paroi inclinée des dents antérieures inférieures.

Le bandeau palatin (bande palatine large) recouvre partiellement le palais pour joindre les éléments prothétiques situés de part et d’autre de l’arcade supérieure.

Voir : Connecteur.

BARBITURIQUE, n.m. et n.m.

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(0.2) Groupe de médicaments possédant des propriétés sédatives, hypnotiques et anti-convulsivantes (exemple : phénobarbital).

BARODONTALGIE, n.f.

Nom donné à la douleur dentaire résultant des variations atmosphériques. Étude et traitements entourant ces mêmes douleurs. On parle aussi d’aérodontalgie.

(3.0) Douleur dentaire causée par une augmentation ou une diminution de la pression, ou aérodontalgie atmosphérique, généralement rapportée par le personnel à bord des avions ou les plongeurs sous-marins.

Syn. : Aérodontalgie.

BARRE, n.f.

(5.0) Composante métallique souvent utilisée comme connecteur d’une prothèse partielle amovible qui correspond au grand connecteur. Composante d’une prothèse partielle fixe conventionnelle ou supportée par des implants. Il existe différents types de barres : barre de Montréal, barre de Dolder, etc. La barre de Dolder peut être connectée à deux attaches dans les cas de prothèses partielles fixes. Elle assure le support rigide d’une prothèse fixe ou d’une prothèse combinée ou hybride dans les cas de prothèses supportées par des implants. La barre d’Alder peut être supportée par deux implants ou plus, et elle est associée à une prothèse hybride ou combinée. Un ou plusieurs cavaliers intégrés à la prothèse amovible assurent la rétention. La barre de Montréal est munie d’un système de rétention mécanique pour assurer le lien entre les dents et l’acrylique d’une prothèse fixe supportée par des implants.

(5.1) Type de connecteur métallique d’une prothèse partielle amovible dont la structure est plus étroite et plus épaisse que celle d’un bandeau.

Exemple : barre linguale, barre sublinguale, barre palatine, etc.

Voir : Connecteur.

La barre double (barre de Kennedy) est un ruban métallique plutôt étroit, qu’on a ajouté à la barre simple. On l’appelle barre cingulaire, coronaire ou encore cingulo-coronaire selon les dents qu’elle recouvre.

(5.2) En implantologie, liaison métallique reliant les implants ou les piliers entre eux dans le but de supporter une prothèse amovible de recouvrement. La barre peut être résiliente ou non résiliente selon qu’elle permet ou non un mouvement de la prothèse qui s’y rattache.

Les forces de l’occlusion sont transmises sur les tissus mous et sur les implants si elle est résiliente ou seulement sur les implants si elle est non résiliente.

Barre fissurée,

Connecteur fissuré utilisé surtout à l’arcade inférieure.

BARTHOLIN, T., n. prop.

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Médecin danois (1616-1680) à qui l’on doit de nombreux ouvrages médicaux.

BASE, n.f.

Matériau placé sous une restauration permanente afin de prévenir les irritations thermiques ou chimiques de la pulpe et de produire une couche de dentine protectrice (dentine secondaire). En prosthodontie, la base est la partie de la prothèse qui repose sur les tissus de soutien.

(2.1) Matériau placé sous un matériau obturateur ou de restauration. La base est supposée protéger la pulpe contre l’irritation chimique provenant du matériau de restauration ou contre l’irritation thermique provenant de la conduction thermique possible avec les matériaux métalliques. En fait, la base est inutile si l’obturation est totalement étanche.

(8.0) La composante d’un matériau dont la réaction chimique dite de prise est amorcée et complétée par une deuxième appelée accélérateur.

Base de l’occipital,

(7.1) Portion antérieure de l’os occipital s’articulant avec la base du sphénoïde.

Base de la langue,

(7.1) Portion postérieure de la langue formant un cul-de-sac avec l’épiglotte.

Base prothétique,

(5.1) Partie d’une prothèse amovible qui recouvre les tissus fibro-muqueux et supporte les dents artificielles.

BASION, n.m.

Point céphalométrique (Ba). Il est situé au milieu du bord antérieur du trou occipital.

(8.0) Point de repère situé dans la partie antérieure du foramen magnum sur un encéphalogramme latéral.

BASOPHILE, n.f.

(4.0) Leucocyte à granules contenant des amines vasculaires tels l’histamine et la sérotonine.

BÂTONNET D’ACRYLIQUE, n.m.

(1.1) Bâtonnet fait d’acrylique ou de plastique, d’un diamètre de 0,6 cm et d’une longueur d’environ 7,5 cm, utilisé pour vérifier le fil d’un instrument.

BÉANCE, n.f.

Anomalie d’occlusion horizontale (overjet) ou verticale (overbite) qui laisse un espace plus ou moins grand entre les arcades par ailleurs en contact.

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(5.0) Absence de contacts dentaires entre les deux arcades. La béance antérieure présente souvent un surplomb horizontal excessif et un surplomb vertical négatif. La béance peut être antérieure ou latérale. La béance latérale peut être unie ou bilatérale.

(5.1) Espace vertical anormal, situé en général dans la région incisive, entre deux dents ou deux groupes de dents antagonistes alors que les arcades sont en occlusion.

Note. Le terme BÉANCE est parfois utilisé à tort pour surplomb horizontal (overjet).

(8.0) En anglais : Open Bite.

(8.1) Espace vertical entre les dents antagonistes.

Voir : Occlusion ouverte.

BEC-DE-LIÈVRE, n.m.

Fissure congénitale ou défectuosité de la lèvre supérieure habituellement due à une malformation du nez et du maxillaire. Cette fissure peut être associée à une fente du palais; peut être unie ou bilatérale.

(2.0) Fente labiale et palatine.

BEHÇET (syndrome de), n.m.

(4.0) Condition de cause indéterminée, normalement chez l’homme, caractérisée par des ulcères buccaux et génitaux récurrents et une inflammation oculaire.

BÉNIN, IGNE, adj.

Non malin; facile à guérir.

BENNETT, N.G., n. prop.

Praticien anglais (1870-1947) qui a décrit les mouvements mandibulaires.

Voir : Angle et mouvement de Bennett.

(4.0) Le mouvement de Bennett correspond à la trajectoire du condyle en médiotrusion lors de l’exécution d’un mouvement de latéralité.

(4.0) Ce mouvement se caractérise par un tracé vers la ligne médiane (vers l’intérieur), par le bas et vers l’avant.

Le Bennett immédiat correspond à la trajectoire horizontale du condyle en rotation, soit le condyle du côté de la latérotrusion. Il se mesure en millimètres. Il peut être ajusté sur un articulateur semi-ajustable ou complètement ajustable. La moyenne est de 0,75 mm.

BENZODIAZÉPINE, n.m.

(0.2) Groupe de médicaments possédant des propriétés anxiolytiques, hypnotiques, myorelaxantes et

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anticonvulsivantes.

BÉRIBÉRI, n.m.

Maladie causée par une carence en thiamine (vitamine B1) entraînant l’inflammation simultanée de plusieurs nerfs, une pathologie cardiaque et de l’enflure.

BÊTABLOQUANT, n.m.

(0.2) Médicament qui rend les récepteurs adrénergiques bêta insensibles à l’action de l’adrénaline. Ces agents peuvent être cardio-sélectifs ou non sélectifs, avoir une action agoniste associée ou non. Le traitement de certains types de céphalées, de l’hypertension, de l’angine, de l’insuffisance cardiaque constitue certaines de ses indications.

BÊTALACTAMASE, n.f.

(4.0) Enzyme bactérienne responsable de la majorité des mécanismes de résistance aux antibiotiques bêta-lactamines.

BÊTALACTAMINE, n.m.

(0.2) Groupe d’antibiotiques de source naturelle ou semi-synthétique comprenant les pénicillines et céphalosporines. Ils possèdent comme caractéristique commune la présence d’un noyau bêta-lactame dans leur molécule et agissent en brisant la paroi rigide des bactéries Gram négatif.

BI-, préf.

Signifie deux (bilatéral) ou deux fois (bimestriel).

BIFIDOBACTERIUM SPP, n.m.

(4.0) Bactérie à Gram positif, non mobile, en forme de bâtonnet, présente principalement dans la plaque marginale et sous-gingivale.

BIFURCATION, n.f.

Point de séparation de deux racines molaires ou prémolaires.

(4.0) Endroit où le tronc radiculaire d’une dent se divise en deux racines.

BILAN D’EXTENSION, n.m.

(0.1) Série d’examens visant à objectiver l’étendue de la tumeur primaire et la présence de métastases loco-régionales ou éloignées. Le bilan peut comprendre, entre autres, une radiographie pulmonaire, une tomodensitométrie, une scintigraphie, une résonance magnétique, une étude sanguine de marqueurs tumoraux ou encore une lymphographie.

BILATÉRAL, ALE, AUX, adj.

Qui a deux côtés ou qui appartient aux deux côtés.

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BIMBER, n.m.

(8.0) Appareil amovible qui est une variante de l’activateur.

BI-MAXILLAIRE, adj.

(8.1) Qui concerne les deux maxillaires.

BIO-, préf.

Signifie vivant, vie.

BIOCHIMIE, n.f.

Partie de la chimie qui étudie les organismes vivants et leurs manières d’agir; chimie physiologique.

BIOCOMPATIBLE, adj.

(4.0) Qui est toléré par l’organisme.

BIODÉGRADABLE, adj.

(7.0) Se dit d’une substance qui est dégradée ou dissoute en composants plus simples et généralement non toxiques, semblable à bioabsorbable (exemple : sutures, vis pour fixations).

BIODISPONIBILITÉ, n.f.

(0.2) Terme général utilisé pour indiquer la quantité relative d’un médicament qui atteint la circulation systémique et la vitesse à laquelle il l’atteint.

BIOFEEDBACK, n.m.

(4.0) Technique de maîtrise des émotions et de leurs répercussions viscérales.

BIOLOGIE, n.f.

La science de la vie et des êtres humains.

BIOLOGIQUE, adj.

Relatif à la biologie et en particulier à l’étude des phénomènes communs aux êtres vivants.

BIOMÉCANIQUE, n.f.

En prosthodontie, c’est l’étude de la configuration externe des dents en regard de leur fonction.

(4.0) Discipline qui étudie les structures et les fonctions physiologiques des organismes en relation avec les lois de la mécanique.

BIONATOR, n.m.

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(2.0) Appareil orthodontique amovible.

BIOPHARMACIE, n.f.

(0.2) Étude de la mise à la disposition du principe actif du médicament dans l’organisme.

BIOPSIE, n.f.

Prélèvement et examen, normalement au microscope, d’un tissu ou d’une autre matière provenant d’un corps vivant, pour diagnostic.

BIOPULPECTOMIE, n.f.

Ablation complète autant de la chambre pulpaire que des canaux de la racine d’une pulpe dentaire vivante.

BIPROALVÉOLISME, n.m.

(8.1) Protusion des dents antérieures aux maxillaires supérieur et inférieur. On le retrouve surtout chez les Noirs.

BISCUIT, n.m.

(5.3) Le produit de chacune des cuissons nécessaires à l’élaboration d’une restauration de céramique dentaire.

BISEAU, n.m.

Extrémité ou bord angulaire d’un élément mécanique.

(2.1) Adoucissement d’un angle cavo-périphérique à 30, 45 ou 60 degrés. Le biseau est utilisé en périphérie d’une préparation de cavité pour composite pour donner un accès aux têtes de bâtonnets d’émail en vue de favoriser un mordançage plus efficace et par conséquent une meilleure étanchéité de l’obturation. Le biseau est utilisé en périphérie d’une préparation de cavité pour incrustation, afin de permettre un amincissement de l’or à ces endroits en vue d’un brunissage qui procure une meilleure adaptation.

Biseau gingival,

(2.1) Biseau de la paroi gingivale d’une cavité.

Biseau périphérique,

(2.1) Biseau continu sur tout l’angle cavo-périphérique d’une cavité.

Biseau proximal,

(2.1) Biseau des parois buccales et linguales d’une préparation de cavité pour incrustation en or.

BISAUTAGE CAVO-PÉRIPHÉRIQUE, n.m.

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Inclinaison du bord de l’émail dans la préparation d’une cavité; l’angle est habituellement de 25 à 35. Préparation au bord de la cavité dans le but de prendre une empreinte. L’angle est, dans ce cas, d’environ 45.

(5.0) On parle de biseau court ou long selon son étendue dans la paroi taillée. Biseautage de toute la paroi d’une boîte proximale. Inclinaison de toute la paroi pour obtenir un angle de sortie aigu entre la paroi interne de la boîte et la paroi non taillée.

Syn. : Surface cavo-périphérique.

Biseautage opposé,

Préparation au bord de la cavité dans le but de prendre une empreinte. L’angle est, dans ce cas, d’environ 45.

BISTOURI, n.m.

(5.0) Instrument tranchant en forme de couteau à lame droite ou recourbée employé pour faire des incisions dans les tissus. Le bistouri électrique utilise un courant de haute fréquence pour découper ou cautériser les tissus.

BITE

(5.0) Terme anglais pour définir l’enregistrement inter-occlusal.

Voir : Articulé.

BITE BLOCK, n.m.

(8.0) Appareil occlusal recouvrant la partie occlusale des dents.

BITE PLANE, n.m.

(8.0) Appareil amovible dont le but est d’empêcher l’occlusion des dents postérieures et de positionner la mandibule antérieurement.

BLACK, G.V., n. prop.

Praticien américain (1836-1915) qui a établi la classification des caries en fonction de leur situation sur la dent. (Les cinq classes de Black ont été complétées par son fils.)

BLANCHIMENT, n.m.

(3.0) Utilisation d’un onguent chimique occasionnellement combiné à de la chaleur pour corriger la décoloration d’une dent.

BLANCHIMENT, EXTRA-CORONAIRE, n.m. et adj.

(3.0) Utilisation d’un onguent sur la surface externe de la dent lorsque la pulpe est vitale. Les onguents couramment utilisés sont composés de peroxyde d’hydrogène (30 %) et de peroxyde

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de carbamide.

BLANCHIMENT, INTRA-CORONAIRE, n.m. et adj.

(3.0) Utilisation d’une substance chimique oxydant à l’intérieur de la portion coronaire d’une dent traitée endodontiquement. Le perborate de sodium et le peroxyde d’hydrogène (30 %) sont les composantes des onguents les plus fréquemment utilisées.

Technique de blanchiment intra-coronaire dans laquelle l’agent oxydant est scellé à l’intérieur de la chambre pulpaire pour une période de temps limité (quelques jours à une semaine); la procédure peut être répétée jusqu’à l’obtention du résultat désiré.

BLESSURE, n.f.

(2.0) Lésion locale, consécutive à une agression extérieure.

Blessure factice, (2.0) Blessure volontaire, qui n’a pas de cause naturelle.

BLOC, n.m.

Ensemble du matériel et du mobilier utilisé pour une intervention chirurgicale; local où a lieu l’opération; masse obturatrice; anesthésie locale.

(5.1) Groupe de dents adjacentes ne présentant aucun segment édenté.

Exemples : le bloc incisivo-canin comprend la totalité des dents antérieures. Le bloc postérieur comprend les prémolaires et les molaires.

BLOCAGE, n.m.

(5.1) Opération qui consiste à bloquer, avec de la cire, les zones de contre-dépouille sur le modèle de travail. En prothèse partielle amovible, on réalise la coulée de l’armature en se servant d’un duplicata du modèle déjà bloqué.

BLOQUANTS DES CANAUX CALCIQUES, n.m.

(0.2) Médicaments qui ont la propriété de réduire l’entrée des ions calciques à l’intérieur des cellules des fibres musculaires striées et lisses.

BOHN (nodules de), n.m.

(2.0) Petits nodules de couleur blanchâtre situés sur le palais dur du nouveau-né; on les retrouve en plus grand nombre à la jonction du palais dur et du palais mou.

Voir : Kyste gingival du nouveau-né.

BOÎTE, n.f.

Partie mésiale ou distale de la cavité préparée pour une restauration.

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Boîte proximale, (2.1) Cavité préparée en forme de boîte pour traiter une carie interproximale. La boîte proximale possède une paroi buccale, une paroi linguale, une paroi axiale et une paroi gingivale.

BOÎTIER, n.m.

(8.0) Attache orthodontique en acier inoxydable, en acrylique, en céramique ou en titane. Les petits boîtiers sont appelés boîtiers Twin.

Voir: Bracket.

BOL ALIMENTAIRE, n.m.

Masse humide d’aliments prêts à être avalés.

BOL À MALAXER, n.m.

Récipient hémisphérique utilisé pour malaxer le plâtre ou les alginates.

BOLK (tubercule de), n.m.

(2.0) Tubercule qui siège sur la face buccale des molaires.

BOLTON, Wayne, n.prop.

Orthodontiste américain célèbre qui fut un des pionniers dans la céphalométrie.

BOLTON (analyse de), n.f.

Voir : Analyse de Bolton.

BOLTON (point de), n.m.

Point céphalométrique (Bo). Ce point est situé au plus profond de l’échancrure postcondylienne de l’os occipital.

(8.0) Point observé sur un film céphalométrique latéral qui correspond au point le plus haut sur la ligne formée par les crêtes rétro-condylaires de l’os occipital. Il serait approximativement situé au centre antéro-postérieur du foramen magnum.

BONATEUR, n.m.

(8.0) Appareil amovible de type activateur développé par Baiters.

BONDÉ, adj.

(8.0) Collé à l’émail des dents par de la résine.

BONDING, n.m.

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(8.0) Procédure consistant à coller des boîtiers (attaches orthodontiques) aux dents avec de la résine.

Bonding direct,

Qui est fait directement en bouche dent par dent.

Bonding indirect,

Qui consiste à coller plusieurs boîtiers simultanément à l’aide d’un moule fabriqué en laboratoire sur un modèle d’étude.

BORAX, n.m.

Borate de sodium cristallisé employé comme désoxydant (fondant) dans la coulée des alliages dentaires.

BORD ALVÉOLAIRE, n.m.

(7.1) Le côté latéral (plaque corticale) ou mésial de l’apophyse alvéolaire.

Bord gingival,

Tissu gingival, le plus souvent enflammé, autour de la couronne d’une dent en éruption (spécialement la troisième molaire).

Bord incisif,

Bord coupant, formé à la jonction des surfaces labiale et linguale d’une incisive ou d’une canine.

Bord latéral de la langue,

(7.1) La portion de la muqueuse et de l’épithélium dorsal de la langue où se situent les bourgeons foliés de la langue.

Bord marginal,

Bord limite de la face occlusale d’une dent postérieure avec sa marge mésiale ou distale; partie saillante s’étendant verticalement sur le bord mésial ou distal de la surface linguale d’une dent antérieure.

Bord supérieur de la mandibule,

(7.1) Portion alvéolaire de la mandibule où se situent les dents dans leur alvéole dentaire.

BOUCLE ANTÉRIEURE, n.f.

(5.2) Trajet particulier du nerf dentaire inférieur qui, en partant de l’épine de Spix, vient antérieurement au trou mentonnier avant d’y sortir. Cette situation est présente statistiquement chez 12 % des humains.

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BOUDIN DE CIRE, n.m.

(5.3) Souvent utilisé pour désigner le bourrelet de cire d’une maquette d’occlusion.

BOULE GRAISSEUSE DE BICHAT, n.f.

(7.1) Amas graisseux se situant sous l’os malaire et s’étendant entre la branche montante de la mandibule et la tubérosité du maxillaire.

BOURGEON, n.m.

(2.0) Première ébauche du germe dentaire.

BOURRAGE, n.m.

(5.3) Ensemble des opérations nécessaires au moulage d’une maquette prothétique en résine par pressage.

BOURRE-PÂTE DE LENTULO, n.m.

Spirale métallique en forme de vis sans fin qui conduit la pâte antiseptique ou le ciment de scellement dans le canal d’une dent.

BOUT À BOUT, n.m.

cclusion des deux arcades incisives dans laquelle les dents antérieures se touchent par leurs bords incisifs.

Voir : Occlusion bout à bout.

(5.0) Contacts dentaires entre les bouts incisifs des dents antérieures ou entre les bouts de cuspides des dents postérieures.

(8.0) Se dit de l’occlusion des incisives lorsqu’elles ne se touchent que par le bord incisif, soit quand le surplomb vertical et le surplomb horizontal sont nuls (anglais: Edge to Edge occlusion).

BOUT À BOUT (relation), n.f.

(8.0) Se dit de la relation antéro-postérieure des molaires lorsque la projection de la partie mésiale de la molaire supérieure par rapport au plan occlusal touche la partie mésiale de la molaire inférieure. Ceci correspond à une disto-clusion égale à la dimension d’une demi-prémolaire.

BOUT INCISIF, n.m.

(2.1) Bout tranchant d’une incisive.

BOXING, n.m.

Voir : Coffrage.

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BRACHY-, préf.

Signifie court.

BRACHYCÉPHALE, adj.

(8.1) Du grec brakhus, court. Qui a le crâne arrondi, presque aussi large que long.

Ant. : Dolichocéphale.

BRACHYCÉPHALIE, n.f.

(2.0) État caractérisé par une tête large et courte.

BRACHYFACIAL, ALE, AUX, adj.

(8.1) Du grec brakhus, court, qui a un faciès court.

Ant. : Dolichofacial.

BRACHYGNATHISME, n.m.

(8.1) Synonyme d’orthoprognathisme. On le retrouve principalement chez les Asiatiques.

BRACHYGNATHIE, n.f.

(8.1) Forme de maxillaire qui donne souvent l’apparence d’une rétroposition maxillaire ou mandibulaire.

BRACHYMANDIBULIE, n.f.

(8.1) Mandibule trop courte sagittalement.

BRACKET, n.f.

Taquet, crampon ou crochet métallique soudé ou cimenté sur la surface axiale d’une dent, permettant de fixer des ligatures ou des anneaux de caoutchouc nécessaires au redressement des dents.

(2.2) Syn. : Boîtier.

(8.0) Attache orthodontique.

BRADY-, préf.

Signifie lent.

(7.0) Suffixe signifiant un ralentissement dans le rythme (exemple : bradycardie, bradykinésie).

BRADYCARDIE (BRACHYCARDIE), n.f.

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Battement lent du cœur se manifestant par un pouls inférieur à 60 pulsations.

BRANCHE, n.f.

Terme employé pour désigner des ramifications du système nerveux. Dans l’anatomie de la tête et du cou, on retrouve les branches nerveuses suivantes:

Branche grand auriculaire du plexus cervical,

Voir : Nerf grand auriculaire.

Branche cervicale transverse du plexus cervical,

Nerf formé de C2 et C3 innervant la région antérieure du cou.

Branche descendante du grand hypoglosse,

Branche du grand hypoglosse s’anastomosant avec le plexus cervical et formant l’anse de l’hypoglosse.

Branche mastoïdienne du plexus cervical,

Nerf formé de C2 et C3 aussi appelé le petit occipital. Il innerve la peau de la région mastoïdienne.

BRAS, n.m.

On désigne ainsi l’extrémité du crochet située dans une zone rétentive de la dent.

Bras de crochet,

(5.1) Élément essentiel à la rétention d’une prothèse partielle amovible conventionnelle. Un crochet typique comprend :

• un bras rétentif (bras actif) qui assure la rétention;

• un bras réciproque (bras de calage) qui assure la stabilité;

• un appui occlusal (taquet occlusal) qui assure le support.

BRASAGE, n.m.

(5.0) Le brasage exige que la température à fusion des alliages soit supérieure à 540° C. Lorsque la température est inférieure à 450° C on parle de soudure. En dentisterie, on utilise la soudure même si les températures sont plus élevées que 450° C.

(5.3) Assemblage d’éléments métalliques par interposition d’alliage compatible au moyen de la chaleur.

BRASURE, n.f.

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(5.3) Alliage utilisé pour le brasage; le résultat d’un brasage.

BREGMA, n.m.

(7.1) Site de la fontanelle bregmatique du losange à l’union du frontal et des deux pariétaux.

BRIDE, n.f.

(5.3) Dispositif de serrage des moufles pendant la cuisson de la résine des prothèses amovibles.

BRIDGE, n.m.

Voir : Prothèse fixe.

BROCHES, n.f. plur.

(8.0) Signifie l’ensemble des appareils fixes comprenant les boîtiers, les arcs dentaires et les ligatures.

BRONCHITE, n.f.

(2.0) Inflammation de la muqueuse des bronches.

BRONCHODILATATEUR, n.m.

(0.2) Substance qui a pour propriété de dilater les bronches.

BROSSAGE HORIZONTAL, n.m.

(1.1) Méthode de brossage inadéquate, qui consiste à poser les soies de la brosse à dents perpendiculairement à la surface dentaire et à balayer les dents du mésial vers le distal ou vice versa.

BROSSAGE VERTICAL, n.m.

(1.1) Méthode de brossage inadéquate qui consiste à placer les soies de la brosse à dents perpendiculairement à la surface dentaire et à balayer les dents dans un mouvement de va-et-vient vertical, du rebord gingival vers le bout incisif.

BROSSE, n.f.

En dentisterie il existe plusieurs modèles de brosses. Les hygiénistes dentaires les ont classées de la façon suivante :

Brosse à crochet,

Brosse de forme conique conçue pour nettoyer les crochets des prothèses dentaires partielles amovibles.

Brosse à polir,

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Petite brosse en nylon ou en soie naturelle que l’on fixe sur le contre-angle à prophylaxie et qui sert notamment à nettoyer les surfaces occlusales des dents.

Brosse à dents électrique,

Brosse à dents activée par un dispositif électrique ou à piles.

Brosse à prothèse,

rosse spécialement conçue pour le nettoyage des prothèses complètes ou partielles amovibles.

Brosse monotouffe,

Brosse munie d’une seule touffe de poils ou d’un groupe de petites touffes plates ou en biseau, disposées en un cercle de 3 à 6 mm de diamètre. Elle est indiquée pour nettoyer les endroits difficiles d’accès, par exemple une troisième molaire en éruption ou une dent inclinée.

Brosse orthodontique,

Brosse à dents qui présente une rangée de poils plus courts au centre et qui est conçue pour le nettoyage des appareils orthodontiques.

Brosse sulculaire,

Brosse à dents très étroite, à une ou deux rangées de poils, utilisée pour nettoyer le sulcus gingival et les poches parodontales.

BROSSETTE INTERDENTAIRE, n.f.

(1.1) Petite brosse fabriquée de filaments de nylon doux disposés en forme de pyramide ou de cylindre et montés sur une tige qui s’insère dans un manche de métal ou de plastique. Elle est utilisée dans les cas d’espaces interdentaires ouverts et de furcations exposées.

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BRÛLURE, n.f.

(7.0) Type de blessure de la muqueuse buccale par excès de chaleur (exemple : provenant d’un cautère ou d’un laser).

BRUNISSAGE, n.m.

Mouvement d’un instrument servant à fermer l’espace entre la dent et l’obturation dans la finition des incrustations ou des aurifications. On allonge ainsi le métal en le repoussant dans les aspérités et le joint entre la cavité et l’or.

(1.1) Procédé qui consiste à polir et à lustrer la surface d’une restauration en la frottant avec un instrument métallique spécialement conçu à cette fin. Le brunissage facilite le contrôle de la plaque dentaire.

(2.1) Action d’étirer et d’écraser l’or en couche mince pour l’adapter à la surface de la dent.

BRUNISSOIR, n.m.

Instrument à extrémité en boule ou en queue de castor qui permet de parfaire l’adaptation des obturations métalliques ou des bords gingivaux ou cervicaux des couronnes ajustées; peut être manié ou monté sur un tour.

(2.1) Instrument utilisé pour faire le brunissage de l’or. Peut être rotatif ou manuel.

BRUXISME, n.m.

Grincement des dents, spécialement durant le sommeil.

(1.1) Habitude d’origine nerveuse consistant à faire grincer les dents, à les serrer ou à les claquer. Elle peut entraîner une usure prématurée des dents et une lésion de l’attache parodontale.

(5.0) Habitude para-fonctionnelle de grincement des dents se caractérisant par l’usure des dents ou l’attrition. Le bruxisme peut être diurne ou nocturne.

BRUXOMANIE, n.f.

Grincement des dents, en période d’éveil; tic nerveux.

BUCCAL, ALE, adj.

Qui se rapporte à la bouche.

(1.1) Se dit de la surface d’une dent qui se trouve du côté des lèvres ou de la muqueuse jugale.

(2.1) Relatif à la bouche. Surface buccale : surface la plus près de la joue ou des lèvres. Paroi buccale : paroi interne d’une cavité préparée, la plus près de la surface buccale.

(5.0) La surface buccale d’une dent correspond à la surface axiale de la dent située du côté des lèvres. Cette surface est aussi appelée surface labiale.

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(5.1) Terme souvent utilisé comme synonyme de vestibulaire.

Exemple : la face vestibulaire d’une dent est appelée face buccale ou labiale selon qu’il s’agisse d’une dent postérieure ou antérieure.

BUCCO-, préf.

Signifie bouche.

BUCCOVERSION, n.f.

(4.0) Déviation d’une dent de son alignement normal en direction de la joue.

BUCKLEY, J. P., n. prop.

(2.0) Chirurgien dentiste américain, 1873-1942.

BUCKLEY (formule de), n.f.

(2.0) Mélange de formaldéhyde et de tricrésol dans une base de glycérine et d’eau.

BULLE, n.f.

(4.0) Soulèvement de l’épiderme ménageant une cavité remplie de sérosité. Lésion vésiculeuse ayant un diamètre supérieur à 5 mm.

BUTÉE, n.f.

Épaississement du métal formant une arête en ligne droite à la limite du connecteur pour faciliter la jonction entre la résine acrylique de la base et le connecteur.

BUTT JOINT, n.m

(5.0) Terme anglais utilisé pour décrire le type de jonction entre la dent préparée et la restauration fixe au niveau de la ligne de jonction. On parle de butt joint lorsque l’adaptation marginale d’une couronne est en porcelaine par opposition à butt joint métallique où la portion métallique du squelette assure la jonction avec la dent taillée.

C

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CACOGNEUSIE, n.f.

Sensation chronique d’avoir un mauvais goût dans la bouche associée à un problème neurologique central.

CADRE À DIGUE, loc. m.

(2.0) Instrument pour retenir la digue en place hors de la bouche.

(2.1) Cadre métallique (usage général) ou de plastique (usage en endodontie, lorsque des radiographies intra-buccales sont prises avec une digue en place) utilisé pour tendre la digue à l’extérieur de la bouche.

CAILLOT, n.m.

(2.0) Sang coagulé.

CAL, n.m.

Cicatrisation osseuse. Si la reprise osseuse est en mauvaise position, c’est un cal vicieux.

CALCIFICATION, n.f.

Processus par lequel un tissu organique devient plus dur par la déposition de calcium et de sels minéraux.

CALCIFIÉ, E, adj.

Se dit d’une substance organique devenue dure à cause des dépôts de sels de calcium.

CALCUL, n.m.

Concrétion (agrégation solide) anormale composée principalement de sels minéraux, de particules d’aliments et d’autres matières organiques, et déposée sur la surface des dents; appelée aussi tartre ou calcul séreux.

Calcul sub-gingival,

Calcul dissimulé sur la surface de la dent située sous la crête de la gencive marginale.

Calcul supra-gingival,

Calcul déposé sur la surface exposée de la dent et au-dessus de la crête marginale de la gencive; appelé aussi calcul salivaire.

CALDWELL-LUC, G.W., n. prop.et n.f.

Chirurgiens français et américain qui ont décrit le traitement chirurgical de la sinusite maxillaire par trépanation externe.

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(7.0) Type d’approche chirurgicale du sinus maxillaire, d’après les noms d’un chirurgien américain et d’un chirurgien français qui l’ont développée.

CALLOSITÉ, n.f.

(2.0) Lésion cutanée consécutive à une irritation.

CALORIE, n.f.

Unité de chaleur. Une petite calorie est la quantité de chaleur nécessaire pour augmenter de 1 C la température d’un gramme d’eau. Une grosse calorie, ou kilocalorie, est la quantité de chaleur requise pour augmenter de 1C la température d’un kilogramme d’eau.

CAMPER, P., n. prop.

Anatomiste allemand (1722-1789) qui a décrit le plan qui passe par le nasion et par les deux tragus auriculaires. Ce plan est parallèle au plan d’occlusion des deux arcades, et donc à celui du maxillaire, solidaire du massif facial inamovible. L’angle de Camper est compris entre ce plan et celui qui relie le nasion au point frontal le plus avancé.

CAMPYLOBACTER RECTUS, n.m.

(4.0) Microorganisme non spécifique à la maladie parodontale.

CANAL, n.m.

Nom donné aux différents trous ou conduits dans les os.

(7.1) Dans l’anatomie de la tête et du cou, on retrouve les canaux suivants :

Canal auditif externe, Canal formé de l’os tympanique et du temporal. Ouverture externe de l’oreille moyenne.

Canal auditif interne, Canal dans le rocher du temporal où entrent les VII et VIII nerfs crâniens et l’artère auditive.

Canal condylien antérieur, Canal d’où sort le XII nerf crânien situé entre la base de l’occipital et le condyle.

Canal de Jacobson, Petit canal où passe le nerf tympanique qui achemine le parasympathique au ganglion otique puis à la parotide.

Canal de Sténon (Stenson’s), Canal excréteur de la parotide se terminant dans le vestibule buccal du maxillaire au niveau de la première molaire.

Canal de Wharton, Canal excréteur de la glande sous-maxillaire dans le plancher de la bouche se terminant à la caroncule salivaire à la base du frein lingual.

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(2.0) Canal excréteur des glandes sous-maxillaires situées de part et d’autre du frein lingual.

Canal dentaire (alvéolaire) inférieur, Canal dans le corps de la mandibule où passe le paquet vasculo-nerveux pour les dents, l’os et les gencives vestibulaires antérieures à la première prémolaire.

Canal du facial, Canal dans le rocher du temporal aboutissant au trou stylo-mastoïdien où passe le VII nerf crânien.

Canal en forme de C, Anatomie canalaire qui a la forme de la lettre C.

Canal en forme de S, Anatomie canalaire qui a la forme de la lettre S.

Canal en forme de trompette, Terme décrivant une racine incomplètement formée dans laquelle le diamètre apical du canal est plus large que son diamètre coronaire.

Canal grand palatin, Canal formé par le palatin et la tubérosité du maxillaire, où passe le paquet vasculo-nerveux du grand et petit palatin.

Canal incisif, Canal où passe postérieurement à la centrale supérieure le paquet vasculo-nerveux naso-palatin.

Canal latéral, Canal accessoire localisé dans le tiers coronaire ou le tiers moyen d’un canal, qui se dirige horizontalement à partir du canal principal.

Canal naso-palatin, (7.0) Canal situé postérieurement aux incisives supérieures où passe le nerf naso-palatin (exemple: kyste naso-palatin, kyste qui se développe dans le canal naso-palatin à partir de cellules embryonnaires).

Canal sous-orbitaire, Fin du sillon sous-orbitaire se terminant au trou sous-orbitaire où passe le paquet vasculo-nerveux sous-orbitaire.

Canaux sous-linguaux, Petits canaux excréteurs de la glande sublinguale débouchant dans le plancher de la bouche.

CANAL ACCESSOIRE, n.m.

(3.0) Canal prenant son origine du canal principal ou de la chambre pulpaire et communiquant avec la surface interne de la racine.

CANAL PULPAIRE, n.m.

Portion tubulaire de la cavité pulpaire au centre de la dent, qui part de l’apex et qui va jusqu’à la chambre pulpaire; dans des conditions normales, il contient une partie de la pulpe dentaire. Aussi

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appelé pulpe radiculaire.

(3.0) Le canal peut être étroit et peut avoir des canaux latéraux ou présenter une morphologie irrégulière.

CANCER, n.m.

Nom donné à toutes les tumeurs malignes qui s’étendent rapidement et qui ont tendance à se généraliser.

(0.2) Ensemble de maladies complexes caractérisées par une prolifération incontrôlée, de cellules génétiquement altérées, par un envahissement des tissus et des organes. La nuisance fonctionnelle peut s’opérer par pression, par destruction tissulaire, mais également par sous-production ou surproduction biologique. Possède la propriété d’essaimage à distance.

Syn. : Tumeur maligne.

CANDIDA ALBICANS, n.m.

(2.0) Agent (microorganisme) du muguet chez le nourrisson.

CANDIDOSE, n.m.

Nom générique donné aux maladies causées par des champignons blastospores comme le candida (muguet).

Voir : Moniliase.

CANINE, n.f.

Dent à couronne conique et longue racine, très développée chez les carnivores et certains omnivores, qui sert à la dilacération des aliments. Chez l’humain, elles sont au nombre de quatre et sont situées entre les incisives et les prémolaires en denture permanente, tandis qu’elles sont entre les incisives et les molaires en denture primaire.

[CANKER], n.m.

(4.0) À proscrire.

Voir : Chancre.

CANNELURE, n.f.

Large rainure hémi-cylindrique et longitudinale.

CANTHUS, n.m.

(7.1) Coin de l’œil. Canthus interne et canthus externe.

CANTILEVER, n.m. ou adj.

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Système mécanique en extension; pont à prolongement (pontique) sans appui terminal (pilier) qui porte-à-faux.

(5.0) + (5.3) Système mécanique en extension; pont à prolongement (pontique) en porte- à- faux où le pontique est supporté par des piliers à une extrémité seulement du pont alors que dans un pont conventionnel, le pontique est supporté par des piliers aux deux extrémités.

(5.2) Se dit aussi de l’extension distale d’une barre supportée par des implants.

CAO (indice), sigle

(2.0) Sigle signifiant cariée, absente, obturée (dents permanentes) ; cao (dents primaires). En anglais: DMF, Decayed, Missing, Filled (dents permanentes), dmf (dents primaires).

(8.0) Sigle désignant la Canadian Association of Orthodontists.

CAOD, sigle

(1.0) Nombre de dents permanentes cariées, absentes ou obturées à cause de la carie dentaire (DMFT).

CAOF, sigle

(1.0) Nombre de faces permanentes cariées, absentes ou obturées à cause de la carie dentaire (DMFT).

CAOUTCHOUC, n.m.

(5.3) Instrument rotatif en forme de roue, de cône ou de cylindre, imprégné d’un matériau abrasif et servant au polissage des matériaux de prothèse.

CAPSULE, n.f.

(0.2) Enveloppe gélatineuse creuse, de forme ovoïde, sphérique ou cylindrique, remplie d’une substance médicamenteuse. La capsule est destinée à se dissoudre dans le tractus gastro-intestinal et y à libérer le médicament.

CAPUCHON D’HYGIÈNE, n.m.

(5.2) Pièce insérée et vissée sur le pilier pour le protéger de l’impaction alimentaire entre les visites de confection prothétique.

CARABELLI, G.C., n. prop.

Stomatologiste italien (1787-1842) qui s’intéressa aux rapports inter-incisifs. Il décrivit également le tubercule molaire surnuméraire qui porte son nom : la cuspide de Carabelli.

CARABELLI (cuspide de), n.f.

(2.0) Cuspide surnuméraire siégeant sur la face linguale de la première molaire permanente supérieure.

CARAT, n.m.

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Proportion unitaire de métal fin dans un alliage. Un alliage de 18 carats contient 18/24 de métal fin (18/24 de la masse totale).

CARBOHYDRATE, n.m.

Composé organique de carbone, d’hydrogène et d’oxygène, incluant les amidons, les sucres, les celluloses et les gommes.

CARBORUNDUM, n.m.

(5.0) Siliciure de carbone utilisé comme abrasif en raison de sa dureté (meulette, pointe montée ou disque).

CARCINOME, n.m.

Croissance nouvelle et maligne provenant de cellules épithéliales qui ont tendance à envahir les tissus voisins et à produire des métastases.

CARDI-, préf.

Signifie cœur.

CARENCE, n.f.

Manque, absence ou insuffisance d’un élément dans l’organisme.

CARENCE NUTRITIONNELLE, n.f.

(1.1) Insuffisance des nutriments dans les tissus de l’organisme.

CARIE, n.f.

Lésion de l’os et de la dent.

(5.0) Processus de destruction par décalcification des structures dentaires causé par la libération de sous-produits acides par les bactéries de type streptococcus mutans. La carie peut se retrouver au niveau de la partie coronaire ou radiculaire de la dent tant sur l’émail, la dentine que le cément.

Carie à évolution fulminante, Cette locution devrait être employée pour désigner ce que d’autres appellent la carie rampante.

(2.0) Elle affecte des faces considérées habituellement comme étant des faces résistantes à la carie et se manifeste dans des bouches plutôt propres.

Syn. : Carie rampante. Carie à évolution fulgurante.

Carie arrêtée, (1.1) Lésion carieuse devenue stationnaire et ne montrant aucune tendance à progresser davantage. Elle prend souvent une teinte brun foncé ou brun rougeâtre.

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Carie de racine, (2.1) Carie apparaissant sur la racine exposée d’une dent déchaussée.

Carie de radiation, (0.1) Variété très typée de décalcification dentaire, obligatoirement causée par une xérostomie radique (voir ce terme), une diète riche en aliments cariogènes et une mauvaise hygiène. Les dents touchées par la carie de radiation sont d’abord les incisives et les canines inférieures.

Carie débutante,

(1.0) Premier stade de développement de la carie dentaire.

Carie dentaire,

Processus de destruction causé par la décalcification de l’émail et conduisant à une destruction graduelle de l’émail, de la dentine, pour finir par une cavité de la dent. La carie peut être classée selon sa progression : elle est alors selon son degré de pénétration :

1.Une carie de l’émail;

2.Une carie de la dentine;

3.Une carie de la pulpe;

4.Une carie pulpaire.

(1.1) Maladie des tissus calcifiés des dents (émail, dentine et cément), caractérisée par la déminéralisation de la partie inorganique et la destruction de la partie organique.

(2.1) Maladie infectieuse intéressant d’abord l’émail des dents, puis leur dentine. La carie déminéralise l’émail et le détruit, provoquant l’apparition d’une cavité. Lorsque la carie atteint la dentine, elle progresse alors plus rapidement, latéralement et selon la direction des tubuli dentinaires en déminéralisant la dentine.

Carie du cément, (1.1) Nom donné à une lésion carieuse qui se développe sur le cément et la

dentine qui recouvrent la racine de la dent.

Carie primaire, Lésion carieuse qui apparaît sur une surface jusque-là non atteinte.

Carie radiculaire, Carie apparaissant au joint énamo-cémentaire; chez les personnes âgées, due à la

récession gingivale et à une hygiène buccale pauvre.

Carie rampante, État caractérisé par un degré de carie très étendu et très rapide, qui attaque les

zones dites immunisées de la dent. Cette susceptibilité à la carie peut même survenir dans une bouche propre qui a toujours été bien entretenue.

(5.0) Cet état est souvent associé à la xérostomie due à des maladies systémiques ou aux traitements de

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radiothérapie.

Carie récidivante, Voir: Carie secondaire.

Carie secondaire ou récidivante, (1.1) Carie adjacente à une région déjà restaurée.

CARIEUX, EUSE, adj.

Qualité de ce qui est carié. Qui se rapporte à la lésion, au processus de la carie.

Exemple : Lésion carieuse. Processus carieux.

CARIOGÈNE, adj.

Qualifie un aliment ou une autre substance qui est susceptible de causer une carie dentaire.

(2.0) Qui favorise la carie. Aliments cariogènes, bactéries cariogènes.

CARIOGENÈSE, n.f. ou CARIOGÉNIE, n.f.

(1.0) Étude du processus par lequel des agents cariogènes provoquent une carie. Le processus lui-même.

CARIOGÉNIQUE, adj.

Qualificatif donné à un aliment ou à une autre substance qui cause la carie. Qui produit la carie.

(2.1) Qui favorise l’apparition et le développement des caries dentaires.

(5.0) Qui présente un potentiel à induire la carie.

CARIOLOGIE, n.f.

(2.0) Discipline qui traite de la carie.

CARIOSTATIQUE, adj.

(1.0) Qui arrête le développement de la carie dentaire.

(2.0) Substances ou aliments qui ralentissent le processus carieux.

CARONCULE SUB-LINGUALE, loc.

(7.1) Ouverture du canal de Wharton située de chaque côté du frein lingual.

CARPULE, n.m.

Petit contenant de verre ou de plastique dont les extrémités sont en caoutchouc, et dans lequel se trouve la solution anesthésique.

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(5.0) Petit réservoir de verre, de plastique ou de caoutchouc. On parle de carpule d’anesthésique local, ou d’amalgame en carpule, ou de ciment au verre ionomère en carpule. C’est un mode de présentation du produit.

CARTILAGE, n.m.

Tissu conjonctif communément appelé tissu cartilagineux, consistant en un groupe de cellules déposées en couches solides quoique élastiques.

(5.0) Variété de tissu conjonctif translucide, résistant et élastique recouvrant les surfaces osseuses des articulations ou servant de charpente à certaines structures (ailes du nez, pavillon de l’oreille).

CARTILAGE ÉPIGLOTTIQUE, n.m.

(7.1) Épiglotte. Cartilage aidant à fermer l’ouverture du larynx.

CASSETTE, n.f.

(1.1) Contenant opaque dans lequel on installe les films extra-buccaux avant de les exposer au rayonnement X. Désigne également un contenant fait de matière métallique ou plastique dans lequel on place les instruments dentaires durant le traitement ou la stérilisation.

CATABOLISME, n.m.

Transformation des matériaux assimilés par les tissus en énergie. C’est une des phases du métabolisme.

CATALASE, n.f.

(4.0) Enzyme qui décompose l’eau oxygénée (H2O2) en eau et en oxygène libre.

CATALYSEUR, n.m.

Toute substance qui cause un changement dans la vitesse de réaction, mais qui ne se combine pas avec les substances en réaction et qui demeure intacte.

(5.0) Substance inactive qui cause un changement dans la vitesse d’une réaction chimique sans se combiner avec les réactifs. Plusieurs matériaux en dentisterie se présentent sous forme de deux pâtes : la base et le catalyseur. Matériaux à empreinte élastiques tels que polysulfures, polyéther et vinyl polysiloxane ainsi que les ciments temporaires à l’oxyde.

CATGUT, n.m.

Fil d’origine animale (boyau de mouton ou de chat), qui se résorbe, utilisé en chirurgie et employé pour suturer.

CATHODE, n.f.

Électrode négative sur laquelle le métal provenant des électrolytes est déposé.

CATION, n.m.

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Ion de charge positive.

CAUDAL, E, adj.

Qualifie toute position plus près de la queue, de tout autre point de référence; en anatomie, c’est l’équivalent de inférieur.

CAUTÈRE, n.m.

Agent chimique ou thermique de coagulation tissulaire. Le thermocautère est un appareil de cautérisation composé d’un fil métallique porté à incandescence par sa résistance électrique.

CAVALIER, n.m.

(5.2) Type d’attache en forme de U insérée dans la partie amovible de la prothèse.

CAVERNEUX, adj.

(4.0) Qui contient des capillaires dilatés, susceptibles de gonfler fortement.

CAVITATION, n.f.

(2.0) Substantif utilisé pour désigner une perte de substance des tissus durs de la dent.

CAVITÉ, n.f.

Lésion ou point de destruction de la dent produits par une carie dentaire. Les cavités sont simples (touchant une surface de la dent), multiples ou encore complexes (touchant deux ou plusieurs surfaces); en «puits et sillons» (quand la carie commence dans le fond d’un sillon) ou sur surface lisse (quand la carie commence sur une surface lisse); la classification du docteur Black comprend cinq groupes.

Voir : Classification.

On nomme aussi cavité une préparation dans une dent, faite suivant les normes biologiques, esthétiques et mécaniques, dans un but thérapeutique ou prothétique.

(2.1) Partie creuse d’un objet.

Cavité carieuse, (2.1) Cavité creusée dans une dent par la carie.

Cavité conservatrice, (2.1) Cavité préparée dans une dent, limitant au maximum l’ablation de tissu dentaire sain.

Cavité d’accès, (3.0) Ouverture dans une dent pour atteindre la chambre pulpaire dans le but

de nettoyer, mettre en forme et obturer les canaux pulpaires.

Cavité extensive,

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(2.1) Cavité carieuse ou préparée, importante au point de nécessiter l’utilisation d’artifices pour assurer la rétention de la restauration.

Cavité glénoïde du temporal, (7.1) Cavité coiffée de fibro-cartilage où s’articule le disque de l’articulation

temporo-mandibulaire.

Cavité multiple, Cavité qui touche plus d’une surface d’une dent.

Cavité orbitaire, (7.1) Ouverture où se situe le globe oculaire.

Cavité préparée, (2.1) Résultat de la préparation d’une cavité, en suivant plusieurs principes

directeurs.

Cavité pulpaire, Espace central couvrant la longueur de la dent où se trouve normalement la pulpe

dentaire.

Cavité simple, Cavité qui ne couvre qu’une surface de la dent.

CAVITRON, n.m.et marque déposée

Appareil à ultrasons qui sert à enlever le tartre ou les calculs sur les dents.

(1.1) Voir : Détartreur ultrasonique.

CAVO-PÉRIPHÉRIQUE, adj.

Voir : Angle cavo-périphérique.

CAVUM, n.m.

Cavité naso-pharyngée. Cavité pulpaire : cavum dentis.

CAVUM DE MECKEL, loc.

(7.1) Fossette sur le rocher du temporal où est situé le ganglion de Gasser.

CELLULE, n.f.

Plus petite unité de base capable de vivre; toute masse protoplasmique, à la base d’un tissu organique, qui est composée d’une masse circonscrite de protoplasme contenant un noyau.

CELLULITE, n.f.

(3.0) Processus inflammatoire symptomatique impliquant un œdème diffus des tissus conjonctifs et des

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fascias; souvent associé à une infection par invasion des microorganismes et destruction du tissu conjonctif.

(4.0) Gonflement des tissus conjonctifs sous-cutanés, qui donne à la peau un aspect capitonné, dit en peau d’orange.

CÉMENT, n.m.

Substance dense, mais pas aussi dure que l’os, qui forme la couche protectrice de la dentine au niveau de la racine.

(1.1) Tissu calcifié qui recouvre la dentine radiculaire et qui relie les fibres du ligament parodontal à la dent.

(2.1) Tissu dur recouvrant la dentine de la racine des dents.

CÉMENTICULE, n.m.

(4.0) Corps sphérique calcifié composé de cément, reposant librement dans le ligament parodontal, attaché ou encastré dans le cément.

CÉMENTOBLASTIQUE, adj.

Qui montre le développement d’une composante radiopaque à l’intérieur de zones radiolucides représentant la lyse de l’os trabéculaire, un tissu conjonctif fibro-vasculaire, une prolifération de cément et une petite masse centrale de cément.

CÉMENTOGENÈSE, n.f.

(4.0) Le développement ou la formation du cément.

CÉMENTOÏDE (tissu), n.m.

(4.0) Couche de surface non calcifiée du cément dans laquelle les fibres conjonctives sont encastrées.

CENTI-, préf.

Représente un centième d’une unité, par exemple un centimètre par rapport à un mètre.

CENTIMÈTRE, n.m.

Mesure d’unité linéaire dans le système métrique, qui représente la centième partie d’un mètre.

CENTIMÈTRE CUBE, n.m.

Unité de masse dont les côtés mesurent un centimètre. Symbole : cm3 ou cm cu.

CENTRE DE RÉSISTANCE, n.m.

(8.0) Point dans un corps où la masse peut être concentrée. Une force appliquée au centre de résistance

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d’un corps le déplacera par translation.

CENTRE DE ROTATION, n.m.

(8.0) Point autour duquel un corps s’est déplacé.

CENTRÉ, part. pass. devenu adj.

Ce qui est aligné sur une même droite.

Voir : Occlusion centrée.

[CENTRIQUE], adj.

Dérivé du mot anglais centric, qui doit être remplacé par centré.

CEOF / CEOD, sigle (ceof/ceod)

(1.0) Sigle désignant le nombre de dents ou de surfaces primaires cariées, extraites ou obturées à cause de la carie dentaire.

-CÉPHAL-, préf. ou suf.

Signifie tête (exemple : céphalorachidien et hydrocéphalie).

CÉPHALIE, n.f.

(8.1) Radical grec signifiant l’ensemble de la tête.

CÉPHALOGRAMME, n.m.

(8.0) Radiographie de la tête.

Céphalogramme latéral, (8.0) Cliché exposé latéralement (profil).

Céphalogramme antéro-postérieur, (8.0) Cliché exposé de face.

Céphalogramme à 45 °, (8.0) Cliché exposé de face avec une rotation de la tête à gauche ou à droite

de 45 °.

CÉPHALOMÉTRIE, n.f.

Mensuration de la tête.

CÉPHALOMÉTRIQUE, adj.

Qui se rapporte à la céphalométrie (exemple : point céphalométrique).

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CÉPHALOSPORINES, n.f.

(0.2) Sous-groupe d’antibiotiques de la famille des bêta-lactames. Leur spectre est plus étendu que celui des pénicillines semi-synthétiques.

CÉRAMIQUE, n.f.

(5.3) Matériau réfractaire, dur et fragile, qui se présente sous l’aspect d’une masse vitreuse dans laquelle on retrouve des minéraux cristallins en suspension.

Syn.: Porcelaine.

CÉRAMIQUE-DENT, JOINT, n.m.

(5.3) Présence d’un contact intime entre la céramique et l’épaulement de la dent support restaurée par une couronne céramo-métallique.

CÉRÉBRAL, ALE, AUX, adj.

Qui a trait au cerveau.

-CÉRÉBRO- préf. ou suff.

(7.0) Préfixe et suffixe de même signification que cérébral (exemple : cérébro-spinal : qui a trait au conduit de liquide céphalo-rachidien).

CERVERA HEAD GEAR, n.m.

(8.0) Système d’ancrage extra-oral dont l’arc facial est équipé d’un plateau métallique. Ce système fut mis au point par le docteur Cervera de Madrid.

CERVICAL, ALE, AUX, adj.

Qui se rapporte au collet de la dent (exemple : tiers cervical).

(8.0) Mouvement du cou. (Head gear cervical) ancrage cervical.

CERVICO-, préf.

Signifie cou.

CFAO, sigle

(5.3) Sigle signifiant: conception et fabrication de prothèses dentaires assistées par ordinateur.

CHAÎNE D’ASEPSIE, n.f.

(1.1) Procédé évitant le transfert de l’infection. Implique que chacune des étapes, liées entre elles, se déroule sans la présence de microorganismes pathogènes.

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CHALUMEAU, n.m.

(5.3) Appareil produisant la chaleur nécessaire à la fusion des alliages dentaires, par mélange contrôlé d’un gaz combustible et du carburant approprié.

CHAMBRE PULPAIRE, n.f.

Portion de la cavité pulpaire au centre de la couronne, qui contient habituellement la majeure partie de la pulpe et vers laquelle s’ouvrent les canaux.

(2.1) Cavité au milieu de la dentine dans laquelle se trouve la pulpe.

CHAMP DE TRAITEMENT, loc.

(0.1) Surface du corps couverte uniformément par la radiation pour englober la tumeur cancéreuse. Un cancer de bouche reçoit le plus souvent deux champs latéraux.

CHAMP OCCUSAL DE GERBER, n.m.

C’est la surface limitée par les contacts entre les dents antagonistes dans une occlusion déterminée.

CHAMP OPÉRATOIRE, loc. m.

(2.0) Champs à l’intérieur duquel une intervention est pratiquée.

CHAMPI, n. prop.

(7.0) Chirurgien français qui a développé un type de plaque de titane pour l’immobilisation des fractures maxillo-faciales.

CHANCRE, n.m.

Ulcération à la bouche ou aux lèvres.

CHANFREIN, n.m.

Surface plane ou type de ligne de finition qui résulte de la coupe d’une arête vive. L’angle droit est remplacé par deux angles obtus.

(5.0) Ligne de finition dont l’angle de sortie est de 90 degrés ou plus (jusqu’à 120 degrés) qui se caractérise par un angle interne arrondi. Le chanfrein peut être régulier ou large. Son épaisseur se situe entre 0,5 mm et 1,5 mm selon que la préparation s’adresse à une couronne métallique ou céramique.

CHAPE, n.f.

(5.0) Se dit de l’armature ou substructure d’un élément prothétique. Elle peut être fabriquée avec différents matériaux : céramiques dans des restaurations céramo-céramiques, métalliques dans des restaurations céramo-métalliques ou en composite renforcé dans les restaurations en composite.

(5.1) Élément prothétique, généralement constitué d’une couche de métal, s’adaptant à une préparation

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coronaire et la recouvrant sans reproduire la morphologie de la dent ni rétablir ses rapports de contiguïté et d’antagonisme.

CHARNIÈRE, n.f.

Articulation mécanique composée de deux pièces ajustées sur un axe.

(5.0) Se dit d’un articulateur non ajustable (penture).

(5.1) Attache articulée composée de deux pièces métalliques enclavées l’une dans l’autre et réunies par un axe commun de rotation.

(5.3) Attachement articulé composé de deux pièces métalliques réunies par un axe de rotation, parfois utilisé pour unir une selle postérieure à la pièce squelettique.

Charnière à extension distale, Elle est utilisée en prothèse partielle amovible pour désolidariser les selles

libres postérieures de l’armature principale. Barre charnière.

Voir : Connecteur, Axe, Axe charnière.

CHÉILIE, n.f.

(8.1) Radical grec signifiant lèvre.

CHÉILITE, n.f.

Inflammation des lèvres.

CHÉLATION, n.f.

(3.0) En endodontie, retrait des ions inorganiques de la structure dentaire par un agent chimique, généralement le sel disodique (l’acide éthylénediamine tétraucétique); les agents de chélation sont parfois utilisés dans le but d’élargir des canaux étroits ou d’enlever le smear layer après la préparation canalaire.

Chélation (lien à), (5.0) Faible liaison ionique ou force de Van der Waals impliquée entre

certains radicaux libres des matériaux dentaires, tels que les ciments et adhésifs, et les cations de la structure dentaire.

CHÉRUBISME n.m.

(7.0) Expression qui désigne la dysplasie fibreuse des maxillaires.

CHEVAUCHEMENT, n.m.

Empiétement des dents les unes sur les autres par manque d’espace, rencontré plus fréquemment dans la région antérieure.

CHICOT, n.m.

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Racine dentaire résiduelle dans l’alvéole ou dans la gencive.

CHIMIOTACTISME, n.m.

(4.0) Migration des cellules selon le gradient de concentration d’un agent attracteur.

CHIMIOTHÉRAPIE, n.f.

(0.2) Thérapie ayant recours aux agents chimiques dans le but de traiter un cancer ou une maladie.

Chimiothérapie adjuvante, (0.2) Chimiothérapie instaurée en complément à la chirurgie ou à la radiothérapie des cancers.

CHIRURGIE, n.f.

1.  Branche de la médecine ou de la médecine dentaire qui traite les maladies, les blessures et les difformités par des méthodes opératoires ou manuelles.

2.  Endroit dans un hôpital, un cabinet de médecin ou de dentiste où la chirurgie est pratiquée.

3. Travail fait par un chirurgien.

Chirurgie buccale, Discipline ou partie de la dentisterie qui couvre le diagnostic, la chirurgie et le

traitement approprié des maladies, des blessures et des défauts de la bouche, des maxillaires et des structures avoisinantes.

Chirurgie buccale et maxillo-faciale, Spécialité de la dentisterie qui porte sur le diagnostic, les corrections

chirurgicales et les traitements des maladies, des blessures et des difformités de la bouche, des mâchoires, des structures et des tissus avoisinants.

Chirurgie esthétique,

Chirurgie qui porte sur la restauration, la reconstruction, la correction ou l’amélioration de la forme ou de l’apparence des structures du corps qui sont déficientes, endommagées ou déformées par un accident, la maladie, la croissance ou le développement.

Chirurgie implantaire,

Voir : Implantologie.

Chirurgie oncologique,

(0.1) Sur-spécialité de plusieurs disciplines chirurgicales adaptant les techniques opératoires aux résultats de la recherche en oncologie. Les chirurgiens oncologiques sont souvent des chercheurs cliniciens.

CHLORHEXIDINE, n.f.

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(1.1) Agent antibactérien employé pour réduire la formation de plaque bactérienne et pour maîtriser l’inflammation des tissus gingivaux.

(2.0) Antiseptique bactéricide.

(4.0) Agent antimicrobien à large spectre.

CHLOROFORME, n.m.

Anesthésique CHCL2 + 5/1000 d’alcool absolu. Découvert en 1847 après le protoxyde d’azote (1844) et l’éther (1846).

CHLORURE D’ÉTHYLE, n.m.

(3.0) Liquide clair sans couleur, très volatil et inflammable, utilisé en endodontie pour appliquer du froid lors des tests pulpaires.

(5.0) Il est aussi utilisé dans les traitements des douleurs musculaires par vaporisation sur la région concernée.

CHOANES, n.f. plur.

(7.1) Ouvertures des cavités nasales en postérieur, débouchant dans le naso-pharynx.

CHOC, n.m.

Arrêt de la circulation qui peut bouleverser toutes les fonctions du corps; parfois appelé choc circulatoire. Il apparaît quand la pression sanguine est insuffisante pour pousser le sang à travers les tissus vitaux.

(5.0) Choc vaso-vagal  et choc anaphylactique.

CHOLESTÉROL, n.m.

Sorte de gras, substance perlée, que l’on trouve dans le gras et les huiles animales, dans la bile, le sang, les tissus cérébraux, le lait, le jaune des œufs, la gaine médullaire des fibres nerveuses, le foie, les intestins et les glandes surrénales.

CHONDRO- préf.

(7.0) Préfixe qui a trait aux cartilages (exemple : chondrome, chondro-sarcome).

CHORION, n.m.

Enveloppe de l’embryon ou de l’ovule fécondé qui sert à protéger et à nourrir.

CHROMOSOME, n.m.

Petite particule foncée, plus ou moins arrondie, qui apparaît dans le noyau au moment de la division cellulaire. Les chromosomes contiennent les gènes ou facteurs héréditaires et sont en nombre constant dans chaque espèce.

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CHRONIQUE, adj.

Qui évolue lentement, sans douleur et qui dure longtemps.

Exemple : Gingivite chronique.

CICATRICE, n.f.

(4.0) Marque laissée par une plaie après la guérison; tissu fibreux qui remplace une perte de substance ou une lésion inflammatoire.

Cicatrice apicale, (3.0) Tissu conjonctif de réparation, dense et riche en collagène dans l’os ou près de l’apex de la dent, généralement associé à une dent traitée chirurgicalement.

CICATRICIEL, adj.

Qui se rapporte à une cicatrice.

CICATRISATION, n.f.

Guérison d’une plaie. La cicatrisation se fait par première ou par deuxième intention.

• La première intention est une cicatrisation qui se produit lorsque les lèvres de la plaie sont accolées ou ligaturées et que la guérison se fait à partir du caillot sans infection.

• La deuxième intention est une guérison plus lente, obtenue quand les lèvres de la plaie sont distancées, qu’il y a perte de substance et surtout infection; cette plaie est comblée par des bourgeons charnus (tissu de granulation) qui s’épidermisent.

-CIDE, suf.

Signifie tuer.

CIL, n.m.

Organite cellulaire filamenteux assurant le déplacement de certains protozoaires. Les cils ressemblent à des cheveux attachés à la surface lisse d’une cellule.

CIMENT, n.m.

Agent de scellement.

(2.1) Agent utilisé pour cimenter une restauration sur la dent.

(3.0) Ciment radiopaque utilisé généralement en combinaison avec un matériau solide pour combler des espaces et sceller les canaux lors de l’obturation.

Ciment (oxyphosphate de zinc),

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Substance de base ou matériau de scellement lors d’une restauration.

(2.2) Ciment opaque résultant d’une réaction acido-basique entre une poudre d’oxyde de zinc désactivée, contenant des quantités minimes d’autres oxydes, et une solution aqueuse concentrée d’acide ortho-phosphorique tamponnée avec des phosphates d’aluminium et d’autres métaux.

(5.0) Substance de base utilisée sous une obturation, ou matériau de scellement utilisé lors de la cimentation permanente d’une restauration indirecte.

Ciment à l’oxyde de zinc et eugénol,

(2.2) Ciment résultant d’une réaction acido-basique intervenant entre une forme active d’oxyde de zinc en poudre et de l’eugénol. II se forme un chélate d’oxyde de zinc et d’eugénol qui amène la prise et le durcissement du ciment. Des modificateurs peuvent être ajoutés aussi bien à la poudre qu’au liquide.

(5.0) Il est aussi employé comme matériau de cimentation temporaire.

Ciment au polycarboxylate de zinc,

(2.2) Ciment poly-électrolyte dans lequel la phase solide est principalement un oxyde de zinc désactivé en poudre et la phase liquide de l’acide poly-acrylique.

(5.0) Ce matériau est utilisé pour la cimentation et a la propriété de se lier par chélation avec la dent et les alliages non nobles, particulièrement l’acier inoxydable.

Ciment au verre ionomère, (2.2) Ciment poly-électrolyte dans lequel la phase pulvérulente solide est une poudre de verre de

silicate d’alumine contenant du fluor. Ce ciment est translucide et peut être utilisé pour les restaurations de dents, les comblements de puits et fissures, les scellements et les fonds de cavité.

(5.0) Il a la propriété de se lier par chélation avec la dent.

Ciment de cyanoacrylate, Ciment employé quelquefois pour cimenter un tenon dans une dent; allie une excellente rétention à une très bonne tolérance des tissus.

(5.0) Le cyanoacrylate est aussi employé comme pansement après une chirurgie parodontale.

Syn. : Colle krazy glue.

Ciment dentaire, (2.2) Produit dentaire non métallique, utilisé soit comme fond protecteur de cavité, soit pour sceller,

obturer, ou restaurer de façon temporaire ou permanente. Il est obtenu en mélangeant des composants en une masse plastique qui fait prise.

Ciment poly-carboxylate de zinc, (5.0) Ciment à base d’acide poly-acrylique qui se lie chimiquement aux alliages métalliques non nobles

et à la structure dentaire par un lien de chélation. Ce ciment présente donc la propriété d’adhésion à la dent et aux alliages non nobles.

CINGULAIRE, adj.

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(5.1) Relatif au cingulum d’une dent (exemple : barre cingulaire, bandeau cingulaire, appui cingulaire).

CINGULUM, n.m.

(5.1) Saillie recouverte d’émail, située dans la zone cervicale de la face linguale des canines et des incisives.

[CIRAGE], n.m.

(5.3) À proscrire : traduction littérale de waxing.

Voir : Modelage de cire.

CIRCULATION ENTÉROHÉPATIQUE, n.f.

(0.2) Processus par lequel un médicament ou son métabolite atteint le foie et par la suite est sécrété dans la bile, emmagasiné dans la vésicule biliaire, sécrété dans l’intestin et réabsorbé dans la circulation systémique.

CIRCUM-, préf.

Signifie autour.

CIRCUMDUCTION, n.m.

C’est le mouvement complexe que fait la mandibule en combinant tous les mouvements possibles; c’est ainsi que se fait la mastication.

CIRE, n.f.

Matériau thermoplastique d’origine animale (abeilles), végétale (carnauba), minérale (paraffine), utilisé pour modeler, coffrer, renforcer, contrôler des occlusions, etc. (exemple: boudin de cire ou bourrelet de cire).

(5.1) Matériau thermoplastique utilisé en prothèse, en clinique ou au laboratoire selon sa composition et ses propriétés.

Maquette de cire : bourrelet de cire fixé à une plaque-base, permettant d’enregistrer les rapports inter-maxillaires, de placer les modèles dans ces rapports sur un articulateur et de monter les dents pour l’essayage en bouche.

(5.3) Polymère organique constitué d’hydrocarbures et de dérivés des hydrocarbures, d’origine naturelle ou synthétique, utilisé dans les procédés de confection des prothèses dentaires.

CISEAU, n.m.

Instrument tranchant souvent utilisé dans la finition d’une préparation. Instrument tranchant à deux lames et axe charnière qui sert à couper ou découper des lames de métal.

Ciseau à dresser les bords,

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(2.1) Ciseau à émail utilisé pour finir les parois gingivales des boîtes proximales.

Syn. : Margin trimmer.

Ciseau à émail, (2.1) Instrument manuel, en général à deux extrémités actives, utilisé pour tailler l’émail, soit par clivage soit par raclage.

Ciseau de paralléliseur, (5.1) Un des accessoires du paralléliseur, le ciseau à triple biseau sert à retoucher les parois dentaires sur le modèle d’étude pour les rendre parallèles et conformes à l’axe d’insertion. Au laboratoire, le ciseau sert aussi à tailler la cire de blocage dans les zones de contre-dépouille.

CLAIRANCE, n.f.

(0.2) Mesure de l’élimination d’un médicament, définie selon le volume de sang ou de plasma qui est débarrassé du produit par unité de temps.

CLASSIFICATION D’ANGLE, n.f.

Classification (en occlusodontie) qui dresse les malocclusions en basant les rapports de la première molaire inférieure permanente avec la première molaire supérieure permanente, qui est considérée comme le point fixe et indice de l’occlusion.

Classe I, Occlusion normale des premières molaires.

Classe II, Distocclusion de la première molaire inférieure,

1. Avec arcade supérieure rétrécie et labioversion (vestibulotopie) des incisives supérieures.

2. Avec arcade supérieure de largeur normale et linguo-version (linguotopie) des incisives supérieures.

Classe III, Mésiocclusion de la première molaire inférieure.

CLASSIFICATION DE BLACK, n.f.

Classification (en dentisterie opératoire) qui détermine la forme des cavités.

Classe I, Cavité qui commence sur la face occlusale d’une prémolaire ou molaire, ou sur l’occlusale et les deux tiers de la face buccale et linguale d’une molaire, ou encore sur la face linguale d’une incisive supérieure.

Syn. : Carie de puits et fissures

(2.1) De la nomenclature de G. V. Black. La Classe I est une cavité carieuse apparaissant dans les puits et fissures. Elle apparaît sur les surfaces occlusales des postérieures, le milieu de la surface buccale des molaires inférieures, le milieu de la surface linguale des molaires supérieures et le milieu des surfaces linguales des latérales supérieures. La Classe I est aussi une cavité préparée pour amalgame ou composite.

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Elle est maintenant avantageusement remplacée par la restauration préventive en résine.

Voir : RPR.

Classe II, Cavité qui commence sur une face proximale d’une molaire ou d’une prémolaire.

(2.1) De la nomenclature de G. V. Black. La Classe II est une cavité carieuse apparaissant sur les surfaces proximales des dents postérieures. La Classe II est aussi une cavité préparée, boîte proximale seule par accès occlusal, qui peut être restaurée en amalgame ou composite, ou une cavité faite par accès buccal ou lingual et restaurée en composite.

Classe III, Cavité qui commence sur une face proximale d’une incisive ou d’une canine, mais qui ne couvre pas l’angle incisif de la dent.

(2.1) De la nomenclature de G.V. Black. La Classe III est une cavité carieuse apparaissant sur les surfaces proximales des antérieures. La Classe III est aussi une cavité préparée, par accès buccal ou lingual, et restaurée en composite.

Classe IV, Cavité qui commence sur une face proximale d’une incisive ou d’une canine et qui couvre l’angle incisif de la dent.

(2.1) Nomenclature de G. V. Black. La Classe IV est une cavité carieuse de Classe III qui est devenue extensive au point que l’angle proximo-incisive fracture, n’étant plus supporté. La Classe IV décrit aussi l’état consécutif à la fracture en coin d’une antérieure à la suite d’un traumatisme. La Classe IV est aussi une cavité préparée et restaurée en composite.

Classe V, Cavité qui survient sur le tiers gingival d’une face buccale ou linguale de toutes les dents.

Les classes II, III, IV et V sont des cavités qui commencent sur des surfaces lisses des dents.

(2.1) Nomenclature de G. V. Black. La Classe V est une cavité carieuse apparaissant entre la hauteur de contour de la dent et le bord libre de la gencive. Elle est ordinairement trouvée sur les surfaces buccales et linguales de toutes les dents, sauf là où la langue nettoie suffisamment bien (surfaces linguales des antérieures supérieures et inférieures).

Note : On ajoute parfois une sixième classe à la classification de Black qui correspond à une cavité sur le bout incisif ou sur une cuspide occlusale, et qui est due à l’abrasion, à l’attrition, à l’érosion ou encore à un défaut de l’émail.

Classe VI, (2.1) Nomenclature de G. V. Black. La Classe VI est une cavité carieuse apparaissant au sommet d’une cuspide ou d’un bout incisif. La Classe VI est aussi une cavité préparée, restaurée avec un composite ou un amalgame. La Classe VI est improprement utilisée pour décrire la restauration complète du bout incisif.

CLASSIFICATION DE KENNEDY-APPLEGATE, n.f.

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La classification (en prothèse partielle amovible) des arcades partiellement édentées proposée initialement par Kennedy en 1923, et modifiée par Applegate en 1960.

La classification de Kennedy comportait quatre classes; celle de Kennedy-Applegate en compte six:.

Classe I: Édentement bilatéral, situé postérieurement aux dents restantes.

Classe II: Édentement unilatéral situé postérieurement aux dents restantes.

Classe III: Édentement unilatéral limité antérieurement et postérieurement par des dents restantes.

Classe IV: Édentement situé antérieurement aux dents restantes et qui franchit la ligne médiane.

Classe V: Édentement unilatéral limité antérieurement et postérieurement par des dents restantes, mais dont la dent qui borde antérieurement le segment édenté ne peut servir de support.

Classe VI: Édentement unilatéral limité antérieurement et postérieurement par des dents capables de supporter à elles seules la prothèse.

CLASSIFICATION OSSEUSE, n.f.

(5.2) Description en quatre grandes catégories (de A à D) des différents stades de résorption de l’os à la suite de la perte des dents.

CLAUDICATION, n.f.

(2.0) Action de boiter.

CLENCHING, n.m.

(8.0) Activité nocturne caractérisée par des contractions fréquentes des muscles de la fermeture mandibulaire. Le clenching est associé à des facettes d’attrition et des douleurs myofasciales.

CLIC, n.m.

(4.0) Bruit de craquement de l’articulation temporo-mandibulaire lors des mouvements, causé par un ou les condyles.

(8.0) Onomatopée. Terme associé aux bruits provenant des clicking. En articulation temporo-mandibulaire (ATM), bruits associés aux déplaments ménisquaux.

CLICHÉ, n.m.

(2.0) Pellicule radiographique exposée. En langage médical courant, signifie radiographie.

Cliché interproximal, L’usage veut qu’on emploie maintenant le terme rétro-coronaire au lieu du terme interproximal.

(1.1) Voir : Radiographie interproximale.

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Cliché occlusal, (1.1) Voir : Radiographie occlusale.

Cliché périapical, L’usage veut qu’on emploie maintenant le terme rétro-alvéolaire au lieu de périapical.

(1.1) Voir : Radiographie périapicale. Radiographie rétro-coronaire.

CLINDAMYCINE, n.f.

(0.2) Antibiotique semi-synthétique qui exerce une action bactériostatique ou bactéricide selon la concentration atteinte au site de l’infection et la susceptibilité de l’agent causal. La clindamycine est active contre plusieurs bactéries aérobies Gram+ et aussi plusieurs organismes anaérobies Gram+ et Gram-.

CLINIQUE, adj.

Se rapporte à, ou est établi à partir d’une observation actuelle et du traitement d’un patient, par opposition à la théorie ou à la science de base.

CLONE, n.m.

(4.0) Descendant d’un individu par multiplication végétative ou par parthénogénèse; grand nombre de molécules, de cellules identiques issues d’une molécule ou cellule ancestrale.

CLOSED BITE, mot anglais

(8.0) Surplomb vertical excessif et occlusion fermée.

CLUSIE, n.f.

(8.1) Radical désignant les rapports d’occlusion. Si l’on parle de « …clusion » sans préciser supérieure ou inférieure, il est convenu qu’il s’agit toujours des dents inférieures, puisque ce sont elles qui viennent en occlusion.

CLUSION, n.f.

(8.1) Radical désignant les rapports d’occlusion.

CO-, préf.

Signifie ensemble, avec.

COAGULUM (OSSEUX), n.m.

(4.0) Masse de substance protéique coagulée.

COAGULATION, n.f.

Formation d’un caillot.

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COALESCENCE, n.f.

(2.0) Union non pathologique qui se forme entre des surfaces tissulaires contiguës.

COAPTATION, n.f.

(4.0) Rapprochement et ajustement des bords d’une plaie, des fragments d’un os fracturé ou de deux extrémités articulaires luxées.

COBALTHÉRAPIE (de cobalt), n.f.

(0.1) Traitement et technologie de radiothérapie utilisant le cobalt comme source d’énergie rayonnante. La cobalthérapie a été très utilisée jusque dans les années 1980 ; elle est de plus en plus remplacée par les accélérateurs linéaires.

COCCOBACILLE, n.m.

(4.0) Petit bacille très court et de forme ovale.

CODEX, n.m.

(0.2) Recueil officiel contenant les spécifications obligatoires des médicaments autorisés par les organismes compétents et entrant dans la composition des préparations magistrales ou des spécialités pharmaceutiques délivrées par le pharmacien.

COEFFICIENT LINÉAIRE DE DILATATION THERMIQUE, n.m. (CDT)

(5.3) Changement de longueur par unité de mesure pour un changement de température de 1° Celsius.

COENZYME, n.m. ou n.f.

Composé qui, mis avec un enzyme, lui permet de réagir.

COFFRAGE, n.m.

Exécution et remplissage d’une cavité en forme de coffre.

(5.1) + (5.3) En médecine dentaire, moule formé par une feuille de cire dont on entoure une empreinte afin d’y couler un modèle.

COHÉSIF, adj.

(2.1) Se dit d’un matériau qui peut se coller à lui-même, à froid (or à aurification). Fracture cohésive, fracture qui survient à l’intérieur même d’un matériau, par opposition à la fracture adhésive, qui survient à l’interface de deux matériaux collés ensemble.

COHÉSION, n.f.

Force qui unit entre elles les molécules de substances identiques.

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(5.0) Force qui unit les molécules d’une substance entre elles. Les forces de Van der Walls créent le lien entre les différentes molécules, et ce lien est généralement considéré comme faible.

COIFFAGE PULPAIRE, n.m.

Opération qui consiste à couvrir la pulpe dentaire, ou celle qui est presque exposée, avec un matériau approprié pour la protéger contre les influences extérieures et favoriser la guérison.

(2.1) Voir : Coiffage direct.

Coiffage direct, Opération par laquelle un matériau comme la pâte d’hydroxyde de calcium est placé directement sur la pulpe au site de l’exposition ou de la blessure.

(2.1) Opération par laquelle un matériau est placé directement sur la pulpe exposée d’une dent, suivie d’une restauration, pour tenter de préserver la vitalité pulpaire.

Coiffage indirect, Opération par laquelle un matériau comme le ciment à base d’oxyde de zinc-eugénol est appliqué sur une mince couche de dentine au site d’une exposition pulpaire possible.

(2.1) Opération par laquelle un matériel temporaire, comme le ciment ionomère de verre, est placé sur de la dentine ramollie par la carie pour éviter d’exposer la pulpe. Le coiffage indirect doit être enlevé après un délai minimal de trois mois, pour procéder à l’ablation de la carie et placer une restauration plus permanente.

COIFFE, n.f.

Voir : Couronne, Jacket, Chape

(5.0) La coiffe fait surtout référence à une couronne en porcelaine feldspathique mise sur le marché dans les années 1950.

(5.3) Élément d’une prothèse fixe, métallique ou céramique, d’épaisseur uniforme; s’adapte au modèle unitaire et sert d’infrastructure au matériau esthétique, céramique ou composite.

COIN DE BOIS, n.m.

(2.1) Coin en bois ou en plastique utilisé pour adapter fermement une matrice contre la paroi gingivale d’une cavité préparée interproximale, dans le but d’éviter un surplus gingival et d’écarter temporairement les dents pour compenser pour l’épaisseur de la matrice et restaurer plus facilement le contact proximal.

COL, n.m.

(4.0) Partie rétrécie d’une cavité organique ou partie la plus étroite de certains os.

COL DU CONDYLE, n.m.

(7.1) Portion osseuse reliant la tête du condyle à la branche montante de la mandibule.

COLLAGÉNASE, n.f.

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(4.0) Enzyme capable de lyser le collagène.

COLLAGÈNE, n.m.

(4.0) Protéine fibreuse de la substance intercellulaire du tissu conjonctif.

COLLATÉRAL, ALE, AUX adj. ou n.m.

Qualificatif qui se dit d’un nerf ou d’un vaisseau secondaire à un tronc principal et qui souvent le longe parallèlement. Ce terme est souvent employé comme nom parce que le nerf ou le vaisseau est alors sous-entendu.

COLLET, n.m.

Partie ou région plus étroite près de la jonction entre la couronne et la racine d’une dent.

(5.2) En implantologie, partie de l’implant, généralement de surface lisse, qui entoure le plateau.

COLLIMATION, n.f.

(1.1) Procédé qui consiste à déterminer la taille et la forme du faisceau de rayonnement émis à travers la fenêtre du tube de l’appareil radiologique.

COMA, n.m.

État d’inconscience dont le patient ne peut se réveiller même avec des stimulations très fortes.

COMITÉ DE PHARMACOLOGIE ET DE THÉRAPEUTIQUE, n.m.

(0.2) Comité d’un établissement médical chargé de s’occuper du formulaire des médicaments.

COMMANDO, n.m.

(0.1) Chirurgie d’ablation d’un cancer ORL comprenant obligatoirement une mandibulectomie par approche latérale externe. S’il n’est pas suivi d’une reconstruction, le commando entraîne habituellement une forte déviation mandibulaire vers le côté opéré.

COMMINUTIF, IVE, adj.

(2.0) Signifie fracturé ou broyé en de multiples petits fragments (exemple : fracture comminutive, fragments comminutifs).

COMMINUTION, n.f.

(2.0) État d’une fracture comportant de nombreux petits fragments.

COMMISSURE, n.f.

Jonction des extrémités d’une ouverture d’amplitude variable, c’est-à-dire d’une fente (labiale, palpébrale). La ligne commissurale joint les deux commissures d’une fente (exemple : les lèvres).

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COMMOTION, n.f.

Ébranlement d’un organe par un choc, abolissant ses fonctions de façon temporaire ou permanente sans détruire son tissu.

(2.0) Choc, ébranlement d’une dent.

COMMUNAUTAIRE, adj.

(2.0) Qui se rapporte à la communauté.

COMPENSATEUR, adj.

Qualifie ce qui équilibre un effet par un autre.

[COMPLAINTE], n.f.

(4.0) Plainte, lamentation.

COMPLÉMENT, n.m.

(4.0) Substance complexe et thermolabile, composée de plusieurs protéines, présente dans le sérum, et qui se fixe sur les anticorps lors des phénomènes immunitaires et de l’hémolyse.

COMPLIANCE, n.f.

(2.0) Action de se conformer, docilité, flexibilité.

COMPOSITE, n.m.

(2.1) Matériau de restauration formé d’une base de résine dans laquelle sont également dispersées des particules de charge inorganique.

Voir : Résine.

( 2.2 ) Produit renforcé à base de polymère dont les charges minimales ont été traitées à l’aide d’une substance dont l’effet est d’assurer une liaison chimique entre les charges et la matrice polymérique.

Composite à micro-particules, (2.1) Composite dans lequel entrent uniquement des particules dont les dimensions sont de l’ordre du

centième de micromètre.

Composite de cimentation, (2.1) Composite utilisé pour cimenter une restauration indirecte.

Composite hybride, (2.1) Composite dans lequel deux grosseurs de particules coexistent: des particules de l’ordre du centième de micromètre et des particules de l’ordre de quelques dixièmes de micromètre.

COMPRIMÉ, n.m.

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(0.2) Préparation pharmaceutique sous forme de pastille dans laquelle le principe actif en poudre est comprimé.

Comprimé à enrobage entérique, (0.2) Comprimé formulé de façon à ce que le principe actif soit libéré dans l’intestin.

Comprimé à croquer, (0.2) Comprimé pouvant être croqué pour accélérer la libération du principe actif.

Comprimé sécable, (0.2) Comprimé présentant une ou des rainure(s) pour faciliter sa séparation.

COMPRESSE, n.f.

Pièce de gaze utilisée pour nettoyer, badigeonner, panser, assécher une plaie, une contusion ou un champ opératoire. Elle sert à nettoyer une plaie des éléments qui la couvrent (exemple : compresse humectée d’un liquide antiseptique ou anesthésique).

COMPRESSEUR, n.m.

Appareil utilisé en médecine dentaire pour produire de l’air comprimé actionnant une seringue à air ou une turbine.

CONCENTRATION, n.f.

Masse d’un corps dissoute dans l’unité de volume d’une solution.

Concentration à l’état stationnaire, (0.2) Concentration sérique ou plasmatique durant un intervalle posologique après atteinte de l’état stationnaire.

Concentration plasmatique maximale,. (0.2) Concentration la plus élevée du médicament dans le sang obtenue après l’administration d’une dose unique ou à l’état stationnaire, pour une dose et un intervalle posologique donnés.

Concentration plasmatique minimale, (0.2) Concentration plasmatique la plus faible durant un intervalle posologique quand le médicament est donné de façon intermittente.

Concentration plasmatique, (0.2) Concentration du médicament dans le plasma, souvent considérée comme égale à la concentration sérique du médicament.

Concentration sérique, (0.2) Concentration du médicament dans le sérum, soit le plasma débarrassé des facteurs de coagulation.

CONCRESCENCE, n.f.

Prolifération de cément produisant le renforcement des racines d’une ou de plusieurs dents.

CONCRÉTION, n.f.

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(4.0) Corps étranger qui se forme dans les tissus, les organes.

[CONDITIONNEMENT], n.m.

(0.2) Forme de présentation commerciale d’un médicament.

CONDUIT AUDITIF EXTERNE, n.m.

(7.1) C’est le canal de l’oreille interne qui s’étend du fond de la conque à la membrane du tympan.

CONDUIT AUDITIF INTERNE, n.m.

(7.1) Canal situé dans le rocher qui se rend à l’oreille interne.

CONDYLE, n.m.

Excroissance osseuse habituellement articulée avec une cavité également osseuse par l’intermédiaire de tissus ligamentaires. Les condyles mandibulaires sont logés dans les fosses glénoïdes et s’articulent par l’intermédiaire d’un disque articulaire, d’une capsule et de ligaments.

Condyle de l’occipital, (7.1) Saillie connexe elliptique dont une surface s’articule avec l’atlas.

CONDYLION, n.m.

(8.0) Point de céphalométrie (Co). Il est situé sur la partie la plus élevée du condyle mandibulaire.

CONGÉNITAL, ALE, AUX, adj.

Existant à la naissance et même avant la naissance.

CONJONCTEUR, n.m.

Système mécanique amovible de renforcement utilisant la friction des éléments d’un ajustage de précision ou la force élastique d’une pince. À ne pas confondre avec amortisseur. Les attachements rigides et les barres de Dolder et d’Ackerman sont plutôt des connecteurs que des amortisseurs.

CONNECTEUR, n.m.

(5.0) Partie d’un pont qui unit deux éléments, soit deux attaches ensemble ou une attache et un pontique. Il peut être rigide ou résilient. Il peut être coulé ou soudé à haute ou basse fusion.

(5.1) Partie de l’armature métallique qui réunit bilatéralement toutes les composantes d’une prothèse partielle amovible.

Il existe quatre types de connecteurs d’usage courant au maxillaire inférieur:

• La barre linguale simple;

• La barre sublinguale;

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• La barre linguale pleine ou bandeau lingual;

• La barre linguale double.

Au maxillaire supérieur, les connecteurs les plus utilisés sont:

• La bande palatine large;

• La bande palatine en fer à cheval;

• La plaque palatine pleine.

Il existe aussi des connecteurs à usage limité comme:

• La barre labiale ou vestibulaire;

• La barre charnière;

• Le bandeau cingulaire;

• Les connecteurs fissurés.

CONNEXIONS SECONDAIRES, n.f.

(5.1) Les connexions secondaires sont des prolongements métalliques qui relient au connecteur principal les éléments périphériques de la prothèse tels que les appuis, les crochets ou les plaques proximales. On les appelle aussi petits connecteurs.

CONSANGUINITÉ, n.f.

(4.0) Lien qui unit les enfants issus du même père.

CONSULTATION, n.f.

(4.0) Examen d’un malade par un professionnel dans son cabinet; information et conseils donnés par un professionnel, en général lors d’un examen.

CONTACT, n.m.

Affrontements cuspidiens lors des mouvements de latéralité (diduction), de protusion ou de rétropulsion. En occlusion balancée terminale, les contacts sont appelés occlusaux balancés.

(5.0) Position (état relatif) des dents qui se touchent. On parle de contacts en statique ou en dynamique. La position de référence doit être mentionnée. Profil extérieur de la dent. On parle de hauteur de contour en faisant référence au point ou à la ligne qui correspond au maximum de courbure d’une surface axiale de la dent.

CONTAGIEUX, IEUSE, adj.

Transmissible d’une personne à une autre.

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CONTAMINATION CROISÉE, n.f.

(1.1) Propagation des microorganismes d’une personne à une autre ou d’une personne à un objet puis à une autre personne.

CONTENTION, n.f.

1. Action de tenir en place les fragments d’un os fracturé.

2. Action de solidariser plusieurs dents dans le but de les immobiliser les unes par rapport aux autres.

(2.0) Action d’immobiliser.

(4.0) Action de maintenir, par des moyens artificiels, des organes accidentellement déplacés.

CONTOUR, n.m.

Profil normal ou configuration.

CONTRA-, préf.

Signifie contre, opposé.

CONTRACEPTIF, adj.

(0.2) Dispositif ou substance qui empêche la fécondation de se produire, donc qui prévient la grossesse.

CONTRACEPTIF ORAL, n.m.

(0.2) Médicament pris par la bouche, qui empêche l’ovulation de se produire et qui prévient ainsi la fécondation.

Syn. : Anovulant.

CONTRACTION, n.f.

(4.0) Diminution de volume ou de longueur d’un muscle, d’un organe.

CONTRACTION DE POLYMÉRISATION, n.f.

(2.1) Contraction provoquée par l’assemblage par polymérisation des macromolécules de la résine de base d’un composite. La contraction de polymérisation est généralement de l’ordre de 3% en volume pour un composite courant.

CONTRACTURE, n.f.

(4.0) Contraction prolongée et involontaire d’un muscle.

CONTRASTE RADIOGRAPHIQUE, n.m.

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(1.1) Différence qui existe entre les tonalités de blanc, de gris et de noir sur un film radiographique.

CONTRE-ANGLE À PROPHYLAXIE, n.m.

(1.1) Accessoire pour la pièce à main qui présente un contre-angle ou un angle droit et auquel on fixe les instruments de polissage.

CONTRE-ANGLE, n.m.

Voir : Pièce à main.

CONTRE-DÉPOUILLE, n.f.

(5.1) Inclinaison inverse de la dépouille. Partie d’un corps en retrait en fonction d’un axe.

En prothèse partielle amovible, la contre-dépouille des dents support permet de fabriquer des crochets rétentifs. La zone de contre-dépouille ou zone de rétention d’une couronne dentaire est limitée par la ligne guide qui la sépare de la zone de dépouille.

Voir : Dépouille et Zone de rétention.

CONTRE-INCISION, n.f.

(5.2) Coupure des tissus mous qui rejoint l’incision primaire avec un angle.

CONTRE-INDICATION, n.f.

Toute condition ou circonstance qui empêche d’appliquer le traitement qui semblerait d’abord approprié à la maladie.

CONTRE-PLAQUE, n.f.

(5.1) Les dents contre-plaquées sont utilisées en prothèse partielle amovible surtout dans le segment antérieur supérieur, lorsque l’espace disponible entre les incisives inférieures et la crête supérieure est très petit. Un prolongement de l’armature jusqu’au bout incisif des dents supérieures permet de passer dans cet espace réduit, en formant une contre-plaque de métal qui refait la morphologie linguale des dents antérieures. Du côté vestibulaire, ces contre-plaques sont recouvertes de facettes faites de matériaux cosmétiques.

Voir : Facette.

CONTROLATÉRAL, E, adj.

(4.0) Situé sur, appartenant à, ou affectant le côté opposé.

CONTUSION, n.f.

Plaie provoquée par un instrument dur, contondant, sans déchirure de la peau.

CONVERTISSEUR, n.m.

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Moyen pour transformer l’énergie électrique au courant alternatif en courant direct.

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COOLIDGE, W.D., n. prop.

Savant américain (1873-1975) inventeur d’un tube de radiographie.

CORDE À RÉTRACTER, n.f.

Corde contenant un astringent, qui se pose dans la crevasse gingivale, autour de la dent, pour dégager l’espace de façon à prendre une empreinte la plus parfaite possible.

(5.0) Cordonnet qui peut ou non être imprégné de substance chimique (hémostatique ou astringente) qui sert à atteindre la limite cervicale d’une préparation. La rétraction est mécanique lorsque le cordonnet n’est pas imprégné: elle peut être chimique et mécanique lorsque le cordonnet est imprégné. Il sert à donner accès aux limites cervicales de la préparation et à assurer une certaine épaisseur au matériau à empreinte.

CORDE DU TYMPAN, n.f.

(7.1) Nerf acheminant le parasympathique et le goût au nerf lingual, puis aux glandes salivaires sous-mandibulaires et sous-linguales.

CORDE OCCLUSALE, n.f.

Voir : Ligne occlusale.

CORDE VOCALE, n.f.

(7.1) Ligament et muscle vocalis partant du cartilage aryténoïdien et s’attachant au cartilage thyroïdien.

CORDONNET RÉTRACTEUR, n.m.

Voir : Corde à rétracter.

CORYSA SPASMODIQUE, n.f.

(0.0) Fièvre des foins.

CORNE DE PULPE, n.f.

Portion du tissu pulpaire qui s’étend dans les projections de la chambre pulpaire correspondant à l’extérieur aux cuspides.

(5.0) Projection de la pulpe de la chambre pulpaire en direction du sommet des cuspides des dents postérieures.

CORNÉE, n.f.

(7.1) Membrane connexe transparente qui complète en avant la surface externe de l’œil.

CORNET, n.m.

Nom de trois petites lames osseuses, qui sont superposées de chaque côté de la paroi externe des fosses nasales.

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Cornet inférieur, (7.1) Lamelle osseuse enroulée en conque, disposée de bas en haut et d’avant en arrière, qui s’articule au maxillaire dans la cavité nasale.

Cornet moyen, (7.1) Conque inférieure de l’ethmoïde.

Cornet supérieur, (7.1) Conque supérieure de l’ethmoïde située au-dessus du cornet moyen.

Cornet Santorini, (7.1) Vestige d’un cornet embryonnaire.

Syn. : Cornet suprême.

CORONAIRE, adj.

Distribué en couronne; qui se rapporte à la couronne.

(1.1) Qui se trouve sur la couronne d’une dent, par exemple une carie coronaire.

(5.0) Qui se rapporte à la portion de la couronne de la dent par opposition à la portion radiculaire. On parle de couronne clinique par opposition à couronne anatomique pour identifier la partie de la dent qui est visible en bouche.

CORONO-PLASTIE, n.f.

Action de corriger la morphologie de la couronne d’une dent dans le but de lui donner les contacts nécessaires à une meilleure occlusion.

(5.0) La corono-plastie peut être additive, par la mise en place d’une restauration, ou négative par meulage sélectif.

CORPS, n.m.

En anatomie, le corps signifie la partie principale d’un os ou d’un organe.

Corps de l’hyoïde, (7.1) Os central rectangulaire de l’hyoïde où s’articulent la grande et la petite corde de l’ethmoïde.

Corps de la mandibule, (7.1) Bande osseuse en forme de fer à cheval qui a, dans sa partie postérieure, la branche montante; et dans sa partie supérieure, l’os alvéolaire.

Corps du maxillaire, (7.1) Pyramide horizontale tronquée à quatre faces contenant le sinus du maxillaire.

Corps du sphénoïde, (7.1) Centre osseux du sphénoïde en forme du cube d’où émanent les petites et grandes ailes et les apophyses ptérygoïdes du sphénoïde.

Corps étranger, (4.0) Corps inanimé, ne faisant pas partie de l’organisme et ne participant pas à sa vie; qu’il vienne du dehors ou qu’il se soit formé sur place.

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Corps vitré, (7.1) Partie centrale gélatineuse de l’œil.

CORTICAL, ALE, AUX, adj.

S’applique à divers tissus formant la couche extérieure d’un organe ou de l’os.

CORTICODÉPENDANT, E, adj.

(0.2) Se dit d’une maladie qui ne peut être traitée qu’à l’aide d’hormones corticostéroïdiennes ou d’un sujet atteint d’une maladie requérant un traitement chronique avec un corticostéroïde.

CORTICOSTÉROÏDE, n.m.

(0.2) Hormone corticosurrénale, ou produit de synthèse ayant les mêmes propriétés que ces hormones.

Syn. : Corticoïde.

CORTICOTHÉRAPIE, n.f.

(0.2) Emploi thérapeutique des corticostéroïdes et de l’ACTH.

COSTEN, J.B., n. prop.

Oto-rhino-laryngologiste américain né en 1895. Il a décrit la douleur de la région temporo-mandibulaire et auriculaire.

Voir : Syndrome de Costen.

COSTOCHONDRAL, E, adj.

(7.0) Se dit de la partie d’une côte et de son extrémité cartilagineuse qui est utilisée comme greffe dans les reconstructions mandibulaires et condyliennes.

CÔTÉ BALANÇANT (MÉDIOTRUSION), n.m.

Côté qui ne mord pas lors de la mastication en latéralité; côté non fonctionnel.

(5.0) Opposé au mouvement de latéralité proprement dit. Dans une latéralité droite, le côté en médiotrusion est le côté gauche. C’est le côté du condyle en translation.

CÔTÉ FONCTIONNEL, n.m.

(4.0) Côté du corps vers lequel la mandibule se déplace en latéralité.

CÔTÉ TRAVAILLANT (LATÉROTRUSION), n.m.

Côté de la mandibule dont les dents sont en latéralité; côté fonctionnel.

(5.0) Côté du condyle exécutant le mouvement de latéralité. C’est le côté du condyle en rotation. Dans une latéralité droite, le condyle en latérotrusion est le condyle droit.

COULAGE, n.m.

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Voir: Coulée.

COULÉE, n.f.

Action de faire couler un métal en fusion dans un moule de revêtement par pression mécanique ou force centrifuge; état du métal coulé refroidi (par extension).

(5.1) En prothèse partielle amovible, on distingue deux définitions de la coulée :

Coulée de métal, Action de faire pénétrer un métal en fusion dans un moule .

Coulée de modèle, Action de remplir une empreinte, coffrée ou non, avec du plâtre ou de la pierre artificielle.

COULEUR, n.f.

(5.3) La couleur des dents est évaluée, selon trois paramètres : la teinte, la luminosité et la saturation.

COUMADIN, n.f,

(0.2) Nom commercial de la warfarine sodique.

(4.0) Anticoagulant qui inhibe la synthèse hépatique des facteurs de coagulation dépendants de la vitamine K.

COURBE DE MONSON, n.f.

(8.1) Courbe de Wilson inversée, les cuspides buccales des molaires inférieures étant plus courtes que les cuspides linguales.

COURBE DE SPEE, n.f.

Courbe créée par la ligne qui part des cuspides des canines et qui suit les cuspides buccales des prémolaires et des molaires.

(8.1) Courbe imaginaire passant de la pointe de la canine inférieure le long des cuspides buccales des dents postérieures inférieures.

COURBE DE WILSON, n.f.

(8.1) Courbe imaginaire dans le plan frontal, qui passe par les cuspides buccales et linguales des molaires.

COURONNE ANATOMIQUE, n.f.

Portion de la dent couverte par l’émail.

COURONNE ARTIFICIELLE, n.f.

Restauration en métal, en porcelaine ou en acrylique, qui reproduit la surface anatomique de la couronne clinique d’une dent et qui est cimentée sur la dépouille de la dent naturelle.

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COURONNE CLINIQUE, n.f.

Portion de la dent qui est exposée, de la partie occlusale jusqu’au tissu gingival. C’est la partie visible de la dent.

CPITN, sigle

(1.0) Indice de maladie parodontale. Ce sigle provient de : Community Peridontal Index of Treatment Needs.

CRACHOIR, n.m.

Grand bol arrondi en verre ou en métal, attaché à un équipement dentaire dans lequel les patients crachent.

Syn. : Cuspidor.

CRAMPON, n.m.

(2.1) Pièce de métal placée sur une dent avec une pince à crampon, pour retenir la digue en place et rétracter la gencive. Les crampons sont de plusieurs types.

CRAMPON À DIGUE, loc. m.

(2.0) Instrument se fixant au collet d’une dent pour retenir la digue de caoutchouc.

CRAMPON DE RÉTRACTION, n.m.

Crampon employé pour repousser la gencive sous la ligne normale lors de la préparation d’une cavité ou d’une couronne.

CRÂNIE, n.f.

(8.1) Radical grec signifiant l’ensemble du crâne.

CRÂNIEN, adj.

(7.0) Qui a trait au crâne (exemple : nerf crânien).

CRANIO- préf.

(7.0) Qui a trait au crâne.

CRAQUEMENT, n.m.

Bruit sec causé par une articulation (exemple: craquement à l’articulation temporo-mandibulaire).

CRÈME, n.f.

(0.2) Préparation pharmaceutique onctueuse destinée à un usage externe, constituée d’une proportion plus grande d’eau que l’onguent et dont la consistance est moins grasse.

CRÉPITATION, n.f.

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Craquement sec ou grincement d’un os fracturé.

CRÉPITEMENT n.m.

(5.0) Bruit produit par le frottement de deux structures osseuses, ressemblant à celui du papier émeri ou du frottement de grains de sable.

CRÉSATINE, n.f.

(3.0) Liquide clair incolore, huileux avec une odeur phénolique caractéristique, possédant une activité antibactérienne et antifongique; utilisé comme médicament intra-canalaire.

Syn. : Acétate de métacrésyl.

CRÊTE, n.f.

Saillie angulaire et allongée. Dans l’anatomie de la tête et du cou, on rencontre plusieurs crêtes dont voici les plus importantes:

Crête alvéolaire, Lieu où les dents percent généralement l’os alvéolaire; partie osseuse qui recouvre les maxillaires et retient les dents dans leur alvéole.

Crête buccinatrice de la mandibule, (7.1) Petite saillie antéro-interne du triangle rétro-molaire où s’attachent les fibres postéro-inférieures du buccinateur.

Crête cuspidienne, Élévation linéaire sur une dent. Chaque cuspide est formée par la rencontre de deux crêtes cuspidiennes.

Crête frontale, (7.1) Saillie antéro-interne du frontal où s’attache la dure-mère marquant le début du sinus veineux longitudinal supérieur.

Crête infra-temporale, (7.1) Saillie sur le côté latéral du sphénoïde où s’attachent supérieurement le muscle temporal et inférieurement le muscle ptérygoïdien latéral.

Crête lacrymale antérieure, (7.1) Bord antérieur de l’unguis qui s’articule avec la branche montante de la mandibule.

Crête lacrymale postérieure, (7.1) Crête verticale de l’unguis où s’articule le planum de l’ethmoïde.

Crête oblique, Crête s’étendant obliquement à travers la surface occlusale d’une molaire supérieure, formée par l’union de la crête triangulaire de la cuspide disto-buccale avec celle de la cuspide mésio-linguale.

Syn. : Crête transversale.

Crête occipitale externe, (7.1) Saillie débutant à l’anion et s’étendant inférieurement jusqu’au trou occipital.

Crête occipitale interne,

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(7.1) Crête partant du confluent postérieur des sinus veineux crâniens et descendant vers le trou occipital.

Crête résiduelle, (5.1) Ce qui reste comme structure osseuse de la crête alvéolaire pour supporter une prothèse après l’avulsion des dents.

Crête temporale (mandibule), (7.1) Crête verticale sur la surface interne de l’apophyse coronoïde, descendant pour devenir la ligne oblique interne.

Crête triangulaire, Crête sur une dent postérieure, qui descend de la cuspide vers le centre de la surface occlusale.

Crête turbinale inférieure, (7.1) Crête située sur la face interne de la branche montante de la mandibule où s’articule le cornet supérieur.

Crête turbinale supérieure, (7.1) Crête située au-dessus de la crête inférieure où s’articule le cornet moyen.

CREUTZFELDT-JAKOB (maladie de), n.f.

La nouvelle variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (nv-MCJ) est une pathologie neuro-dégénérative humaine, rare et mortelle. Comme la maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ), elle se classe dans les encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST), en raison de la dégénérescence spongiforme caractéristique de l’encéphale qu’elle entraîne et de sa transmissibilité. La nv-MCJ est une nouvelle maladie que l’on a décrite pour la première fois en mars 1996.

Avant l’identification de la nv-MCJ, on ne connaissait que trois formes à la MCJ. La forme sporadique, d’origine inconnue, atteind environ une personne sur un million et compte pour 85 à 90 % des cas de MCJ. On associe la forme familiale à une mutation génétique et elle est responsable de 5 à 10 % des cas. Enfin la forme iatrogène résulte de la transmission accidentelle de l’agent causal par des instruments de chirurgie contaminés, par la greffe de cornée ou de dure-mère, ou par l’administration d’hormones de croissance obtenues à partir d’hypophyses humaines. Moins de 5 % des cas de MCJ sont d’origine iatrogène.

Syn. : Maladie de la vache folle.

CREVASSE GINGIVALE, n.f.

Appelée aussi crévicule ou sulcus; espace en V ayant habituellement de 1,5 mm à 2 mm de profondeur qui entoure la dent entre la crête gingivale et l’attachement épithélial, et qui est situé entre la dent et le tissu gingival.

(5.1) Voir : Sulcus gingival.

CREVASSE PÉRI-IMPLANTAIRE, n.f.

(5.2) Aussi appelée sulcus péri-implantaire. Espace qui entoure la dent entre la crête gingivale et la crête osseuse, et qui est situé entre l’implant et le tissu gingival.

CRÉVICULAIRE, adj.

(4.0) Se dit de ce qui est spécifique à la crevasse gingivale.

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CRISE, n.f.

Attaque soudaine ou récurrente d’une maladie (exemple : crise d’épilepsie).

CRISTALLIN, n.m.

(7.1) Lentille de l’œil.

CROCHET, n.m.

Extension métallique d’une prothèse ceinturant une dent ou un ensemble de dents pour assurer la rétention et la stabilisation du système. Fréquemment employé en prothèse, en orthèse et en orthodontie.

(5.1) Les crochets sont les dispositifs d’ancrage conventionnel d’une prothèse partielle amovible. Ils se composent d’éléments métalliques de différentes formes qui encerclent les dents support sur plus de 180 degrés en prenant avantage de leur zone de retrait pour assurer la rétention de la prothèse. Ils sont constitués soit d’une ceinture métallique horizontale partiellement ouverte, soit de composantes verticales convenablement réparties autour de la dent, soit d’une combinaison de ces deux types d’éléments.

Voir : Bras de crochet.

(8.0) Crochet rétentif d’une orthèse orthodontique.

CROCHET PTÉRYGOÏDIEN, n.m.

(7.1) Crochet osseux situé au bout de l’aile ptérygoïdienne interne du sphénoïde.

Syn. : Hamulus.

CROHN (maladie de), n.f.

(4.0) Maladie chronique affectant tout le tractus gastro-intestinal, avec plusieurs manifestations buccales.

CROSS-BITE, n.m.

Voir : Occlusion croisée.

CROÛTE, n.f.

(0.0) Résultat du dessèchement de l’exsudat, qu’il s’agisse de sérum, de sang ou de pus.

CROUZON (maladie de), n.f.

(0.0) Dysostose crânio-faciale.

CRUSHER À OS, n.m.

(5.2) Appareil servant à presser entre deux éléments durs de manière à briser en morceaux. Il est utilisé surtout pour les os de faible densité.

CRYO-CHIRURGIE, n.f.

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(4.0) Utilisation du froid extrême lors d’une intervention chirurgicale. Souvent exécutée avec de l’azote liquide ou du dioxyde de carbone.

CRYOPRÉCIPITÉ, n.m.

(7.0) Substances du sang qui sont précipitées au froid de façon à extraire des facteurs de coagulation nécessaires aux hémophiles.

CRYPTE, n.f.

(4.0) Petit diverticule tubulaire.

CUISSON, n.f.

Méthode ou procédure de maturation par la chaleur. Habituellement, durcissement du matériau servant à la confection de la prothèse en acrylique.

(5.0) Le même procédé s’applique aux porcelaines et céramiques.

CUL-DE-SAC, n.m.

(4.0) Approfondissement pathologique du sulcus gingival.

CULTURE, n.f.

Multiplication de microorganismes ou de cellules vivantes dans un milieu spécial favorisant leur croissance. Milieu de culture : toute substance ou préparation employée pour la croissance des cellules vivantes.

CUNÉIFORME (distal wedge), adj.

(4.0) Qui a la forme d’un coin.

(5.0) On parle de lacune cunéiforme pour décrire les lésions d’abfraction.

CUPULE, n.f.

(1.1) Petit embout en caoutchouc naturel ou en matière synthétique, que l’on fixe à l’extrémité d’un contre-angle à prophylaxie et qui sert à polir les dents.

(5.3) Maquette de cire calibrée destinée à une infrastructure de prothèse fixe.

CURARE, n.m.

(0.2) Mélange d’alcaloïdes extraits de diverses plantes, qui ont pour propriété de causer une paralysie en abolissant l’action des nerfs moteurs.

CURARISATION, n.f.

(0.2) Emploi thérapeutique des médicaments curarisants pour obtenir le relâchement des muscles striés, par exemple au cours d’une anesthésie générale.

CURATIF, VE, adj.

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(4.0) Qui est propre à la guérison.

CURE-DENT MONTÉ SUR UN MANCHE, loc.

(1.1) Adjuvant thérapeutique constitué d’un cure-dent rond inséré dans un manche de plastique dont chaque extrémité forme un contre-angle afin de permettre le nettoyage des faces vestibulaires, linguales ou palatines. Il est utilisé chez les clients présentant une parodontite ou portant un appareil orthodontique.

Syn. : Perio-aid.

CURETAGE, n.m.

Ablation de tartre sur la surface des dents; emploi d’une curette pour enlever des débris ou des tissus nécrosés.

Curetage apical, (3.0) Procédure chirurgicale pour exciser le tissu lésionnel, réactionnel ou un corps étranger de l’os périapical d’une dent traitée en endodontie. Par définition, l’apex n’est pas réséqué.

CURETTE, n.f.

Instrument chirurgical utilisé pour nettoyer et gratter les cavités alvéolaires et osseuses abcédées; instrument servant aussi à détartrer les dents.

(1.1) Instrument en forme de cuillère, à un ou deux côtés tranchants, conçu pour l’enlèvement des dépôts durs et mous qui se trouvent sur la dent, sous la gencive ou près du rebord gingival.

Curette Gracey, (1.1) Voir : Curette spécifique.

Curette spécifique, (1.1) Curette de forme arrondie et à un côté tranchant conçue pour le détartrage, le déplaquage sous-gingival et le surfaçage radiculaire. Chacune d’entre elles s’adapte à des surfaces particulières.

Curette universelle, (1.1) Curette à deux côtés tranchants pouvant être adaptée à toute surface dentaire.

CURIETHÉRAPIE, n.f.

(0.1) Dépôt de sources radioactives près des tumeurs. On distingue la curiethérapie interstitielle, dans laquelle on place les sources dans la tumeur, des curiethérapies de contact où les radio-isotopes sont simplement appliqués à la masse à éliminer.

CUSHING (syndrome de), n.m.

Syndrome survenant surtout chez les jeunes femmes, caractérisé par une obésité localisée à la face, au cou et au tronc, et par d’autres symptômes variés.

(0.0) Hyperorticisme glyco-corticoïde ou métabolique, obésité ostéoporotique.

CUSPIDE, n.f.

Surface arrondie ou conique, au-dessus ou près de la surface masticatoire d’une dent.

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CUSPIDE SUPPORTANTE, n.f.

(4.0) Dans une occlusion normale, ce sont les cuspides buccales inférieures et les cuspides linguales supérieures.

CUSPIDOR, n.m.

Voir : Crachoir.

CUTANÉ, E, adj.

Qui se rapporte à la peau.

CUTICULE DE NASMITH, n.f.

Membrane mince, résistante et transparente qui recouvre la couronne de la dent durant son stade de formation et son éruption; restes organiques de l’émail.

CYANOSE, n.f.

Coloration bleue de la peau, plus spécialement du bout des ongles et des lèvres, causée par un manque d’oxygène dans le sang.

CYCLOSPORINE, n.f.

(0.2) + (4.0) Immunosuppresseur utilisé pour prévenir le rejet d’un greffon. Peut être associé à l’hyperplasie gingivale.

CYLINDRE, n.m.

Voir : Anneau de revêtement.

CYTOKINES, n.f.

(4.0) Facteurs élaborés par certaines cellules du système immunitaire et agissant sur d’autres cellules du même système pour assurer la régulation de leur prolifération. Médiateur qui, par ses récepteurs cellulaires, joue un rôle dans la croissance, la différentiation et la destruction tissulaire.

CYTOLOGIE, n.f.

Étude des cellules: origine, structure, fonction et pathologie.

CYTOMÉGALOVIRUS, n.m.

(4.0) Virus de la famille de l’herpès, normalement peu ou non pathogène pour l’être humain mais pouvant provoquer des affections graves chez des sujets soumis à un traitement immunosuppresseur prolongé.

CYTOPLASME, n.m.

Portion du protoplasme située entre la membrane de la cellule et le noyau.

CYTOTOXIQUE, adj.

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(0.2) + (4.0) Toxique à l’égard des cellules.

D

DDS, sigle

Sigle de Doctor in Dental Surgery.

DMD, sigle.

Sigle de docteur en médecine dentaire.

DAVIER, n.m.

Pince utilisée pour l’avulsion ou l’extraction des dents.

DAVIS, n. prop.

Dentiste américain qui vécut au 19eme siècle, concepteur d’une couronne de céramique pleine à tenon calibré et préfabriqué.

DEAN, H. T., n. prop.

(1.0) Dentiste américain (1893-1962) qui a notamment donné son nom à un indice de fluorose dentaire.

DEBONDING, mot anglais

Action d’enlever les bagues ou les boîtier.

DÉBRIDEMENT, n.m.

(3.0) Retrait de tissu dévitalisé et des microorganismes du site d’une lésion.

(4.0) Action de débrider un organe, sectionner la bride qui l’étrangle. Débrider une hernie, une plaie, un abcès.

DÉBRIDEMENT CANALAIRE, n.m.

(3.0) Élimination des substances organiques et inorganiques ainsi que des microorganismes d’un canal par des moyens mécaniques ou chimiques.

DÉBRIS, n.m.

(4.0) Reste d’un objet brisé, d’une chose en partie détruite.

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DÉCA-, préf.

Multiplie par dix.

DÉCALCIFICATION, n.f.

(1.1) Lésion blanche et poreuse due à une perte de minéraux à la surface de l’émail.

(2.1) Voir: Déminéralisation.

(4.0) Diminution de la quantité de calcium d’un tissu, d’un organe, d’un organisme.

DÉCALCIFIER, v.

Manquer de sels de calcium; devenir mou.

DÉCAPAGE, n.m.

(5.3) Élimination à l’aide d’un acide ou d’un appareil à jet de sable des dépôts de surface d’une coulée d’alliage dentaire.

DÉCAPER, v.

Nettoyer la surface du métal avec de l’acide après la coulée.

DÉCI-, préf.

Divise par dix.

DÉCORTIQUEUR (RUGINE), n.m.

Instrument en forme de racloir destiné à enlever l’émail cervical. On s’en sert aussi pour décoller la dent ou sa racine de l’os alvéolaire avant son ablation.

(5.2) Instrument qui sert à relever le périoste et à exposer l’os en vue de l’intervention.

DÉCUBITUS, n.m.

Position couchée (dorsale, ventrale, latérale).

DEEP BITE, locution anglaise

(8.0) Surplomb vertical excessif générant une occlusion fermée.

DÉFAUT, n.m.

(4.0) Absence de ce qui serait nécessaire ou désirable.

DÉFINITION, n.f.

(1.1) Degré de netteté, de précision des contours des éléments d’une image radiographique.

DÉGLUTITION, n.f.

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Action d’avaler.

(2.0) Action de faire passer un aliment ou un liquide de la cavité buccale à l’œsophage. Déglutition infantile ou viscérale ; déglutition normale du nourrisson et de l’enfant. Déglutition adulte ou somatique ; déglutition normale de l’adulte.

DE GRAAF, R., n. prop.

Médecin et physiologiste hollandais (1641-1673) à qui l’on doit les premiers travaux sérieux sur le suc pancréatique.

Voir: Follicule de De Graaf.

DELTA APICAL, n.m.

(3.0) Morphologie canalaire dont le canal principal se divise en plusieurs canaux accessoires à l’apex ou près de l’apex.

DEMI-CELLULE ETHMOÏDALE, n.f.

(7.1) Cavité pneumatique située entre la sphénoïde et l’ethmoïde ou le frontal.

DEMI-CELLULE FRONTALE, n.f.

(7.1) Cavité pneumatique située entre le frontal et l’éthmoïde.

DEMI-VIE (T ½), n.f.

(0.2) Le temps requis pour que la quantité de médicament dans le sang diminue de moitié.

DÉMINÉRALISATION, n.f.

(1.0) Dissolution des sels minéraux, par exemple par les acides bactériens.

(2.0) Perte de minéraux de la structure de la dent qui entraîne la dégradation de celle-ci.

(2.1) Perte de substance minéralisée de l’émail par l’action dissolvante des acides produits par la plaque bactérienne. La déminéralisation est le premier stade de la carie de l’émail et est réversible en surface si des mesures d’hygiène correctes sont mises en place et observées.

(3.0) Élimination des sels minéraux de la structure osseuse ou dentaire.

DÉMOULAGE, n.m.

Séparation de l’empreinte et du modèle coulé.

DENS IN DENTE, loc. latine

(2.0) Voir : dens invaginatus.

DENS INVAGINATUS, loc. latine

(0.0) Dysmorphie intra-dentaire caractérisée par l’invagination d’émail, de dentine et de cément dans la cavité pulpaire, accompagnée d’un pertuis interne.

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DENSITÉ, n.f.

(1.1) Degré de noircissement d’un film radiographique exposé et développé.

DENT-, DENTO-, DENTA-, DENTI-, (AUSSI ODONTO-), préf.

Indique la relation avec une dent, avec les dents ou avec la dentisterie.

DENT, n.f.

Organe dur, très minéralisé, implanté dans l’os maxillaire ou mandibulaire par une ou plusieurs racines et disposé sur une arcade.

Dents d’ébène, (0.1) Coloration presque totalement noire que prennent des dents affectées de carie de radiation, lors de l’arrêt du processus de déminéralisation.

Dent d’Hutchinson, Incisive qui a une brèche sur son bout incisif qui serait d’origine syphilitique.

Dent de douze ans, Terme souvent employé pour désigner la deuxième molaire permanente.

(7.1) C’est le nom donné à l’apophyse odontoïde située au-dessus du corps de la deuxième vertèbre cervicale qui s’articule avec l’atlas.

Dent de sagesse, Terme employé pour désigner une troisième molaire permanente.

Dent de six ans, Terme souvent employé pour désigner la première molaire permanente.

Dent de Turner, (0.0) Infection transmise au germe d’une dent permanente par une dent primaire entraînant une malformation isolée de l’émail.

Dent en forme de T, (0.0) Hypertrophie cingulaire, ergot cingulaire ou cuspide supplémentaire siégeant sur la face linguale des incisives et principalement des canines.

Dent incluse, Dent dont la position l’empêche de faire éruption.

(5.0) Dent qui n’a pas fait éruption en bouche.

Dent natale, (2.0) Se dit d’une dent présente sur l’arcade à la naissance.

Dent néonatale, (2.0) Se dit d’une dent émergeant dans les premiers jours de la vie.

Dent non vitale, (0.0) Dent dépulpée.

(3.0) Expression populaire pour décrire une dent traitée par endodontie ou une dent noircie. Cette

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expression est inadéquate puisque la dent continue à être reliée à son alvéole par le cément vital et les fibres saines du ligament parodontal.

Syn. : Dent morte.

Dent pilier, Dent employée pour soutenir un pont ou une prothèse partielle.

(5.0) Dent qui sert d’ancrage et de support à une prothèse fixe ou amovible.

Dent primaire, (2.0) Se dit d’une dent de la première denture.

Dent prothétique, (5.1) Qu’elles soient fabriquées en série à l’usine ou à la pièce en laboratoire, les dents prothétiques (ou artificielles) sont des éléments de substitution que l’on fixe sur la base prothétique ou directement sur l’armature pour remplacer les dents naturelles manquantes.

Dent rose, (3.0) Décoloration rougeâtre de la couronne secondaire à la résorption interne ( exemple: dent rose de Mummery).

Dent surnuméraire, (0.0) Hyperdontie.

Dent support, Dent naturelle sollicitée pour assurer le support, la stabilité et la rétention d’une prothèse partielle amovible ou d’un pont fixe. Synonyme de dent pile ou dent pilier.

Voir: Dent pilier ou Pile.

DENTAIRE, adj.

Qui se rapporte aux dents.

DENTAL, E, adj.

Consonne de l’alphabet qui se prononce en appliquant la langue contre les dents.

DENTICULE, n.m.

(3.0) Masse calcifiée à l’intérieur de la pulpe ou attachée aux parois pulpaires; le denticule est qualifié vrai ou faux selon la composition, et est dit libre, adhérent ou interstitiel selon la localisation en relation avec la paroi pulpaire.

DENTIER, n.m.

Série complète ou partielle de dents artificielles; sert ordinairement à désigner un appareil amovible qui remplace artificiellement les dents naturelles manquantes.

Voir: Prothèse dentaire.

Dentier complet, Appareil amovible remplaçant les dents et les tissus d’une mâchoire.

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Voir: Prothèse complète.

Dentier immédiat, Dentier amovible fait avant que les dents ne soient enlevées et placé immédiatement après l’extraction des dents.

Voir: Prothèse immédiate.

Dentier partiel, Appareil prothétique amovible remplaçant une ou plusieurs dents d’une mâchoire et recevant son support et sa rétention des structures sous-jacentes et des dents restantes.

Voir: Prothèse partielle

Dentier provisoire, Dentier employé pour une courte période dans le but de préparer un patient à accepter le remplacement des dents naturelles.

(5.0) On parle aussi de prothèse diagnostique parce qu’elle sert à effectuer certains ajustements qui pourront ensuite être reproduits dans la prothèse finale.

Voir: Prothèse diagnostique.

DENTIFÈRE, adj.

(0.0) Qui signifie autour de la couronne d’une dent (exemple : un kyste dentifère).

Voir : Kyste péricoronaire.

(7.0) Se dit d’un kyste associé à la couronne d’une dent.

Voir : Kyste.

DENTIFRICE, n.m.

(1.1) Substance sous forme de pâte ou de gel, utilisée avec la brosse à dents ou tout autre applicateur pour enlever la plaque dentaire, la materia alba et les débris alimentaires sans endommager l’émail.

(4.0) Préparation propre à nettoyer et à blanchir les dents.

Dentifrice antibactérien, (1.1) Dentifrice renfermant un agent thérapeutique qui aide à lutter contre les bactéries responsables de la carie, de l’halitose et des inflammations gingivales.

Dentifrice désensibilisant, (1.1) Dentifrice contenant un agent thérapeutique, le plus souvent du nitrate de potassium, conçu pour traiter les dents sensibles.

DENTIGÈRE, adj.

Se dit d’un kyste associé à la couronne d’une dent.

Voir : Kyste péricoronaire.

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DENTINE, n.f.

Substance composant la masse de la dent. La dentine primaire est formée avant que la dent fasse éruption; la dentine secondaire est formée plus tard, dans la chambre pulpaire, pour protéger la pulpe des irritations.

(2.1) Matière dure dont est faite la partie interne de la dent, recouverte de l’émail sur la couronne et de cément sur la racine.

Dentine de réparation, (2.1) Dentine formée localement dans la chambre pulpaire en réaction à un stimulus (carie, usure, traumatisme opératoire, etc.).

Dentine opalescente de Capdepont, Dysplasie, souvent héréditaire, qui atteint l’émail et la dentine. Les tubulis dentinaires sont calcifiés et la cavité pulpaire tend à disparaître. Synonyme de dentine opalescente héréditaire, dentine translucide.

Dentine opalescente héréditaire, Voir: Dentinogenèse imparfaite.

Dentine secondaire, (1.1) Dentine qui se forme après le développement de la dent en réaction à une irritation chronique ou à une stimulation causée par des agents externes.

Dentine tertiaire, (2.1) Voir: Dentine de réparation.

DENTINOGENÈSE, n.f.

Formation de la dentine de la dent. L’usage veut que le mot dentinogénèse soit aussi employé.

Dentinogenèse imparfaite, C’est une dysplasie souvent héréditaire, qui atteint l’émail et la dentine des dents. Les tubulis dentinaires sont minéralisés et la cavité pulpaire tend à disparaître.

(0.0) Elle est systémique lorsqu’elle est associée à une ostéogenèse imparfaite. Elle est synonyme de dentine opalescente héréditaire.

Voir : Dentine opalescente héréditaire. Maladie de Capdepont.

DENTISTE, n.m. ou n.f.

Personne qualifiée et spécialisée qui dispense des soins de la bouche et des dents incluant la chirurgie dentaire et buccale.

Dentiste-restaurateur,

(5.2) Dentiste qui est responsable de la partie prothétique sur les implants.

DENTISTERIE (MÉDECINE DENTAIRE), n.f.

Services de santé portant spécifiquement sur l’état, le rétablissement, l’amélioration, la fonction et l’apparence de la cavité buccale, en relation avec les autres parties du corps comme étant un tout. Elle inclut le diagnostic des maladies buccales et l’identification des symptômes buccaux des maladies

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systémiques; la prévention et le traitement des maladies buccales, blessures, malformations et déficiences; la restauration des dents endommagées par accident ou maladie et leur remplacement le cas échéant.

Dentisterie à quatre mains, Utilisation des mains du dentiste et de celles de l’assistant-e à la chaise pour dispenser des services au patient.

Dentisterie à six mains, Utilisation des mains du dentiste, de celles de l’assistant-e à la chaise, de celles de l’assistant-e de salle ou de l’assistant-e volant-e pour effectuer une intervention chez un patient.

Dentisterie cosmétique, Voir: Dentisterie esthétique.

Dentisterie esthétique, (2.1) Branche de la dentisterie qui s’intéresse aux besoins esthétiques des patients.

Dentisterie opératoire, Prévention, traitement de toute condition anormale des tissus durs de la dent et restauration fonctionnelle et esthétique lors d’une perte de la structure de la dent; remplacement des parties manquantes des dents.

(2.1) Branche de la dentisterie qui s’intéresse à la prévention, au diagnostic et au traitement des lésions dentaires, que celles-ci soient d’origine infectieuse ou traumatique.

Dentisterie pédiatrique, Spécialité de la médecine dentaire qui touche le diagnostic, la prévention et le traitement des maladies des dents et de la bouche chez les enfants.

Voir: Pédodontie.

Dentisterie préventive, Partie de la médecine dentaire qui traite de l’entretien de la fonction normale de la mastication par la fortification des structures de la cavité buccale contre les dommages et la maladie.

DENTITION, n.f.

Dents sur l’arcade dentaire; désigne ordinairement les dents en position dans leur alvéole. État des dents sur les gencives après que des dents permanentes ont fait éruption alors que des dents primaires sont encore en place.

(2.0) Substantif qui caractérise l’aspect dynamique du développement et de l’éruption des dents.

Dentition mixte, (1.1) Chez les enfants, dentition qui présente des dents primaires et permanentes.

Dentition permanente, Trente-deux dents d’adulte; état des dents chez l’adulte, apparition des dents de remplacement qui survient après l’âge de six ans.

Dentition primaire, Premières dents chez l’enfant.

DENTO-ALVÉOLAIRE, adj.

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(8.0) Relatif aux dents et à leur alvéole. Se dit d’un résultat à une mécano-thérapie qui n’a pas influencé l’os basal (maxillaire ou mandibulaire) mais plutôt le complexe dents-alvéole (orthopédie).

DENTO-CORONAIRE, adj.

Qui se rapporte à la couronne d’une dent. Sorte de kyste.

Voir : Kyste péricoronaire.

DENTOGÉNIQUE, n.f.

Science ou art du choix des dents artificielles en fonction de leur harmonie avec les dents restées sur l’arcade.

DENTURE, n.f.

Ensemble des dents présentes sur une arcade. La denture est dite «résiduelle» quand elle n’est que partielle après extractions.

Denture mixte, (2.0) Denture formée d’éléments de la denture primaire et de la denture permanente.

Denture permanente, (2.0) Éléments de la denture permanente.

Denture primaire, (2.0) Éléments de la denture primaire.

DÉNUDATION, n.f.

(4.0) Action de mettre à nu un organe, un tissu, une dent, par incision ou par opération; état qui en résulte.

DÉONTOLOGIE, n.f.

(0.0) Partie de la médecine dentaire qui traite des droits et devoirs des chirurgiens dentistes.

DÉPISTAGE ET NOTATION EN PARODONTIE, n.m.

(1.1) Sondage préventif qui s’exécute avec une sonde à bout arrondi et qui fonctionne à l’aide d’un système de codes. Il a pour but de dépister précocement la maladie parodontale en faisant une évaluation complète de tous les sites à risque.

DÉPOSE, n.f.

(5.2) Action de retirer, d’enlever (exemple : dépose d’un implant).

DÉPÔTS DURS, n.m.

(1.1) Dépôts durs, tel le tartre, que le client ne peut déloger avec sa brosse à dents ou la soie dentaire.

DÉPÔTS MOUS, n.m.

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(1.1) Type de dépôts qui comprend la plaque bactérienne, la pellicule acquise, le materia alba et les débris alimentaires, et que le client peut enlever avec la brosse ou le fil dentaire.

DÉPOUILLE, n.f.

Absence de rétention de la ligne du plus grand contour d’une dent. L’axe des parois et l’axe d’insertion forment un angle aigu, dit angle de dépouille. Un ancrage est dit de dépouille lorsque ses parois sont convergentes et sans rétention cervicale.

(2.1) Surface ayant un certain angle par rapport à l’axe d’insertion d’une couronne ou d’une incrustation, pour faciliter la fabrication et la mise en place de telles restaurations. La dépouille d’une couronne produit des surfaces convergentes vers l’occlusal, et la dépouille d’une incrustation produit des surfaces divergentes vers l’occlusal.

(5.0) Par opposition, la contre-dépouille correspond à une zone qui crée une rétention.

(5.1) Inclinaison convergente des parois d’une dent, d’un modèle ou d’un objet, permettant d’en prendre l’empreinte et de procéder à son démoulage selon un axe, sans fracturer ni déformer le matériau d’empreinte. En prothèse partielle amovible, la ligne guide tracée sur une dent délimite la zone rétentive (en contre-dépouille) et la zone non rétentive (en dépouille) de cette dent.

DÉPRESSEUR, n.m.

Médicament réduisant l’activité fonctionnelle de certaines cellules spécifiques, comme celles du système nerveux central.

DÉPULPATION, n.f.

Action d’extirper totalement la pulpe d’une dent, qu’elle soit saine ou enflammée. C’est l’action de faire une bio-pulpectomie.

Voir: Bio-pulpectomie.

DERMA-, DERMAT-, DERMATO-, DERMO-, préf.

Se rapporte à la peau.

DERMATOLOGIE, n.f.

Partie de la médecine qui porte sur le diagnostic et le traitement des maladies de la peau.

DERME, n.m.

Tissu conjonctif muqueux ou cutané situé sous la peau.

DERMITE, n.f.

Voir: Eczéma.

DERMOÏDE, adj.

(0.0) Qualifie des kystes retrouvés dans le plancher de la bouche, au niveau de la face et du cou, de l’ovaire et des testicules.

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(7.0) Se dit d’un kyste d’inclusion embryologique qui contient des produits de la sécrétion des glandes pilocébacées et sudoripares.

DÉSENSIBILISANT, n.m.

(1.1) Produit offert sous forme de solution, de gel ou de pâte, conçu pour traiter les dents sensibles.

DÉSENSIBILISÉ, E, adj.

Privé de sensation.

DÉSHYDRATATION, n.f.

(5.3) Perte d’eau constituante d’un matériau menant à sa destruction partielle ou complète.

DÉSINFECTANT, n.m.

Agent (habituellement chimique) qui détruit les microorganismes infectieux et leur produit toxique. Les désinfectants chimiques ne sont pas toujours efficaces contre les spores qui formeront des bactéries.

(1.1) + (5.3) Produit utilisé pour désinfecter les objets et les surfaces.

DÉSINFECTION, n.f.

Destruction des microorganismes infectieux et de leur produit toxique. Différente de l’asepsie et de la stérilisation.

(1.1) Tout procédé chimique ou physique de destruction des agents ou microorganismes pathogènes.

(5.3) Action de désinfecter une empreinte ou un objet souillé.

DÉSINTOXICATION, n.f.

Traitement destiné à éliminer les toxines et à réparer les désordres qu’elles ont engendrés; action de réduire les propriétés toxiques d’un poison.

DESMODONTAL, E, adj.

Qui se rapporte au desmodonte.

DESMODONTE, n.m.

Espace du ligament parodontal; une masse de tissu conjonctif parodontale constituée de tous les éléments présents entre la face externe du cément et la corticale alvéolaire interne.

(1.1) Voir : Ligament parodontal.

DESMOSOME, n.m.

(4.0) Plaque de liaison intercellulaire discoïde retrouvée dans les tissus épithéliaux.

DESQUAMATION, n.f.

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(4.0) Élimination des couches superficielles de l’épiderme sous forme de petites lamelles.

DÉTARTRAGE, n.m.

Action de retirer le tartre dentaire sous- ou supra-gingival (sus-gingival) à l’aide d’instruments manuels (curette), mécaniques et physiques (ultrasons) ou chimiques (acide muriatique).

DÉTARTRER, v.

Enlever le tartre des dents à l’aide d’instruments en forme de racloirs.

Voir : Curettes.

(1.1) Action d’enlever le tartre formé sur la surface dentaire et sous la gencive à l’aide de divers instruments (curettes, détartreurs, ultrasons, etc.).

Voir: Détartrage.

DÉTARTREUR, n.m.

(1.1) Instrument pointu à deux côtés tranchants spécialement conçu pour détartrer.

Détartreur ultrasonique,

(1.1) Appareil qui produit des vibrations ultrasoniques et qui enlèv le tartre et la plaque sur les dents et sous la gencive.

DÉTOURAGE, n.m.

(5.3) Taille d’un modèle pour en éliminer certaines parties non nécessaires à la réalisation d’une prothèse.

DEUXIÈME CHIRURGIE, n.f.

(5.2) En implantologie, étape où les piliers trans-muqueux sont fixés sur les implants endo-osseux posés lors de la première chirurgie. Se dit aussi de l’étape où un implant sous-périosté, confectionné grâce aux empreintes prises lors de la première chirurgie, est installé.

DÉVITALISÉE, adj.

(1.1) Se dit d’une dent dont la pulpe a perdu sa vitalité.

DEXTRO-, préf.

(8.1) Préfixe signifiant la droite.

DI-, préf.

Signifie deux, deuxième.

DIABÈTE, n.m.

Terme générique par lequel on désigne des désordres caractérisés par une sécrétion excessive d’urine (exemple: diabète sucré et diabète insipide).

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(0.0) Désordre endocrinien caractérisé par une hyperglycémie secondaire à une déficience absolue ou relative en insuline.

DIAGNOSTIC, n.m.

Synthèse des faits observés lors de l’examen clinique qui va permettre d’établir un diagnostic, un plan de traitement et un pronostic. Art de distinguer une maladie d’une autre; action de déterminer la nature d’une maladie.

(0.0) Art et science qui ont pour objet d’identifier toute déviation par rapport à la normalité, à partir des données de l’interrogatoire et de l’examen.

Diagnostic différentiel, Le diagnostic différentiel comporte une analyse comparative avec les autres maladies eu égard aux symptômes.

(8.1) Diagnostic établi à partir des signes.

Diagnostic buccal, (0.0) Art et science qui consistent à recueillir, à consigner et à évaluer les renseignements permettant de déceler toute déviation de la normale dans la région de la tête et du cou, et d’établir un plan de traitement rationnel et compatible avec le bien-être et la santé du patient.

Diagnostic étiologique, (8.1) Diagnostic posé à partir de causes connues.

Diagnostic positif, (0.0) Identification des déviations par rapport à la normale.

(8.1) Diagnostic dont l’étiologie est connue et établie.

DIAGNOSTIQUE, adj.

(0.0) Qui a rapport au diagnostic.

DIAGRAMME, n.m.

Représentation graphique ou schématique des dents et de la bouche, permettant de situer la plupart des observations faites durant un examen dentaire et de la bouche.

DIAMANT, n.m.

(5.3) Abrasif (le plus dur dans l’échelle de Moh’s) largement utilisé pour le façonnage et la finition des prothèses dentaires.

DIAPÉDÈSE, n.f.

(4.0) Migration des leucocytes à travers la paroi des capillaires lors d’un processus inflammatoire.

DIAPNEUSIE, n.f.

Petit nodule congestif de la muqueuse buccale, se présentant sous une forme plus ou moins arrondie et plus ou moins irrégulière, que l’on retrouve sur la face interne des joues, des lèvres ou de la langue, en face d’une dépression ou d’un diastème de l’arcade dentaire dans lequel il se loge.

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DIARTHROSE, n.f.

Articulation qui permet aux os des mouvements étendus. L’articulation temporo-mandibulaire est une diarthrose.

DIASTÈME, n.m.

Espace entre deux dents.

(2.1) Espace entre deux dents normalement en contact l’une avec l’autre.

DIDUCTION, n.f.

Mouvement de latéralité de la mandibule se déplaçant de gauche ou à droite.

Pendant la diduction, le côté de la mandibule qui se déplace vers l’extérieur est dit «travaillant». Le condyle effectue un faible mouvement transversal, oblique en dehors et le plus souvent en arrière; c’est le mouvement de Bennett.

Le côté de la mandibule qui se déplace vers l’intérieur est dit «non travaillant».

DIE, n.m.

Voir: Modèle unitaire.

DIÈTE, n.f.

Régime alimentaire; portion quotidienne de nourriture et de boisson que doit prendre toute personne; nourriture prise par la bouche.

DIFFUSION, n.f.

Tendance qu’ont des substances à s’étendre d’elles-mêmes uniformément dans un espace parce que leurs particules sont en mouvement constant.

DIGESTION, n.f.

Processus par lequel les aliments sont chimiquement transformés en substances simples capables de traverser la paroi du système digestif pour être ensuite absorbées par le sang et nourrir le corps.

DIGUE, n.f.

Matrice en caoutchouc que l’on perce d’une façon appropriée pour laisser passer les dents que l’on désire isoler, afin de créer un champ opératoire bien accessible. Cette matrice passe sur les couronnes des dents et est maintenue en place par des crampons. Le but d’une digue est de donner un champ opératoire propre et sec en plus de fournir une bonne visibilité et un meilleur accès.

(2.1) Pièce carrée de caoutchouc mince utilisée pour procurer un champ opératoire accessible et assurer une protection contre la contamination.

DILACÉRATION, n.f.

Action de déchirer un tissu en morceaux par traction ou torsion alternée. Se dit d’une racine pour en souligner la courbure excessive.

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DILATATION, n.f.

Augmentation de volume et de dimension d’un corps solide, liquide ou gazeux. En chirurgie, expansion d’un canal, d’un vaisseau, d’un orifice, causée par des moyens mécaniques.

Dilatation thermique, (5.3) Augmentation du volume d’un corps reliée à l’élévation de la température.

DIMENSION VERTICALE, n.f.

Mesure de hauteur entre deux point arbitraux dont l’un est situé au-dessus et l’autre en dessous des lèvres. Étape importante de l’enregistrement de la relation inter-maxillaires; son évaluation tient compte des critères biomécaniques, esthétiques et physiologiques. La dimension verticale d’occlusion est celle que l’on observe quand les maxillaires sont en relation centrée.

Syn. : Hauteur d’occlusion.

DIPLOÉ, n.m.

(7.1) Os spongieux situé entre la plaque corticale externe et interne des os du neuro-crâne.

DIRECT, E, adj.

(2.1) Se dit de quelque chose qui est fait en bouche, sur la dent.

DIRECT BONDING, mot anglais

Voir : Bonding direct.

DIS-, préf.

Signifie à part, venant de.

DISCLUSION, n.f.

(4.0) Perte de contact entre les dents antagonistes, résultat d’un guide dentaire, d’interférences ou d’ajustements d’occlusion.

Disclusion canine, (4.0) Forme d’articulation dans laquelle les canines désengrènent les dents postérieures lors des mouvements.

DISJONCTEUR, n.m.

Distributeur des forces reliant une selle en extension et la base d’une prothèse partielle amovible. C’est ce qu’on appelle en anglais le stress breaker.

DISQUE, n.m.

Anneau large et plat de carborundum ou de métal diamanté dont le mouvement rotatif abrase les faces proximales des dents.

Anneau ou cercle plat fibreux entre deux os (disques vertébraux); disque de l’articulation temporo-mandibulaire.

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Disque à séparer, (5.3) Instrument rotatif abrasif en forme de disque mince, utilisé pour couper les tiges de coulée.

DISSECTION, n.f.

(7.0) Action de séparer les tissus en préservant leur structure pour les identifier; anévrisme disséquant.

Dissection cervicale,

(0.1) Chirurgie des chaînes ganglionnaires du cou visant à retirer tous les ganglions pouvant drainer une tumeur ORL et à préciser le nombre de ganglions envahis par le cancer. Cette chirurgie peut faire partie du bilan d’extension ou être à visée curative. On distingue la dissection fonctionnelle, ne prélevant que des ganglions, de la dissection radicale, qui comprend l’ablation de plusieurs structures anatomiques atteintes par la contamination cancéreuse.

DISTAL, ALE, AUX, adj.

Qualifie la partie la plus éloignée de l’axe sagittal de l’arcade (face, angle, collet, bord, pulpe). Ne pas confondre mésial et distal avec proximal (la face de la dent la plus éloignée de la ligne médiane ou centrale de l’arcade dentaire).

(2.1) Opposé à la ligne médiane.

DISTALER, v.

Déplacer vers la région distale; c’est-à-dire vers l’arrière de la bouche.

DISTO-, préf.

(8.1) Préfixe signifiant en s’éloignant de la médiane ou du centre.

DISTOCCLUSION, n.f.

Malocclusion des arches dentaires observée lorsque l’arche de la mandibule est postérieure (distale) à la position normale par rapport à l’arche du maxillaire supérieur. Réfère à la classe II de la classification des malocclusions de Angle séparée en deux divisions. La division I est caractérisée par une distocclusion unilatérale ou bilatérale et il peut y avoir des malocclusions individuelles des dents sur une arche de forme anormale. Les dents incisives du haut sont en protrusion et le profil du patient montre très souvent une rétrusion mandibulaire. La division II est aussi une distocclusion unilatérale ou bilatérale, mais le profil du patient montre très souvent une forte occlusion croisée. Les centrales et les latérales du haut sont en position très avancée.

(8.0) Occlusion distale des dents mandibulaires par rapport à leur position normale sur les dents du maxillaire supérieur.

Distocclusion squelettique, Localisation distale du corps mandibulaire par rapport au maxillaire supérieur.

DISTOVERSION, n.f.

(8.1) Mouvement de bascule qui entraîne la couronne de la dent vers le distal et la racine du côté mésial.

DISTRACTION, n.f.

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(7.0) Action de distraire (exemple : stimuler la croissance mandibulaire après section et application d’une force de distraction).

DISTRIBUTION, n.f.

(0.2) Le passage du médicament à partir de la circulation sanguine jusqu’aux tissus corporels où il exercera son action ou sera emmagasiné.

DIURÉTIQUE, adj.

(0.2) Substance ayant comme propriété d’augmenter la production d’urine.

DIVERGENCE, n.f.

(4.0) Situation de ce qui va en s’écartant.

DOLICHO-, préf.

(8.1) Du grec dolik long. Préfixe signifiant long.

DOLICHOCÉPHALE, adj.

(8.1) Qui a la boîte crânienne allongée.

Ant. : Brachycéphale.

DOLICHOCÉPHALIE, n.f.

(2..0) État caractérisé par une tête haute et étroite.

DOLICHOFACIAL, adj.

(8.1) Qui a un long faciès.

Ant. : Brachyfacial.

DONNEUR, EUSE, n. m. ou f. et adj.

(4.0) Personne qui fait don d’un fragment de tissu ou d’un organe, en vue de son utilisation thérapeutique ou d’une transplantation.

DORSAL, ALE, AUX, adj.

Qui se rapporte au dos; désigne une position plus éloignée sur la surface du dos que celle de l’objet de référence; position de derrière en anatomie humaine.

DOSAGE, n.m.

(0.2) Proportion d’un principe actif dans un médicament.

DOSE, n.f.

Quantité totale d’un médicament ou d’un rayonnement administré à un patient.

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(0.2) Quantité de médicament à administrer en une seule fois.

Dose curative, (0.2) Quantité nécessaire d’un médicament pour obtenir l’effet thérapeutique désiré contre un symptôme ou une maladie.

Dose d’entretien, (0.2) Régime posologique destiné à une thérapie chronique.

Dose de charge, (0.2) Dose à administrer en début de traitement pour obtenir rapidement un effet thérapeutique.

Dose létale, Quantité suffisamment forte pour donner la mort.

Dose toxique, (0.2) Quantité d’un médicament qui donnera l’effet d’un poison.

DOSIMÈTRE, n.m.

Petit appareil servant à mesurer les radiations émises par les rayonnements X ou les corps radio-actifs.

(1.1) Petit appareil fixé aux vêtements et qui mesure la quantité de rayons X reçus par le personnel dentaire.

DOSSIER, n.m.

Toute étape terminée d’un traitement doit être consignée au dossier qui contient toutes les données d’un cas particulier; description écrite et graphique, à la fois générale et détaillée, de la bouche d’un patient. Les remarques portent sur l’hygiène buccale, la condition des tissus mous, le site des poches parodontales [péridentaires], les dents dévitalisées, le degré de vitalité des dents suspectes, les dents manquantes (absentes et extraites), les dents à extraire, les traitements antérieurs et les appareils. Les notes devraient inclure aussi les coiffages ou les protections pulpaires pour chacune des dents, et la date de chacun de ces services. Le dossier doit montrer, au moment de l’examen, les restaurations qui sont satisfaisantes et celles qui ne le sont pas, tout comme les caries, et les dents qui viennent d’être réparées. Le dossier doit être maintenu à jour en ce qui concerne la condition de la bouche et les traitements qui y sont requis. Consigner au dossier.

(0.0) En plus des données de routine, le dossier doit inclure les examens radiologiques, le diagnostic, les plans de traitements suggérés et alternatifs et le pronostic. De plus, les précautions opératoires doivent y être consignées, en plus de toutes étapes terminées d’un traitement, etc. Le dentiste doit s’assurer de noter tous les matériaux et toutes les substances utilisées sans oublier de dater et de signer les documents.

DOULEUR, n.f.

Perception ou sensation désagréable d’origine nerveuse, provoquée par une maladie, un traumatisme, voire une simple compression.

DOWN (syndrome de), n.m.

(2.0) Affection due à une aberration chromosomique (le plus souvent trisomie 21).

DRAIN, n.m.

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Instrument ou substance qui permet à une plaie ou à une blessure de se vider.

DRAINAGE, n.m.

(4.0) Traitement qui consiste à permettre l’évacuation ou l’élimination d’exsudat.

DRASTIQUE, adj.

Qui est énergique, rigoureux, draconien; qui qualifie un traitement médicamenteux très puissant.

DRÉPANOCYTE, n.m.

(2.0) Érythrocyte en forme de faucille ou de croissant.

DREYFUS, n.prop.

Voir : Plan de Dreyfus.

DROGUE, n.f.

(0.2) Principe actif des médicaments. Toute substance médicamenteuse. Terme qui désigne toute substance susceptible de causer une accoutumance et une dépendance physique ou psychologique.

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Drogue de rue, (0.2) Drogue illégalement obtenue en raison d’une dépendance.

Drogue illicite, (0.2) Drogue dont l’usage, la distribution ou la vente sont illégaux.

DUCTILITÉ, n.f.

Propriété de certains métaux d’être étirés, allongés sans se rompre.

DUPLICATA, n.m.

Modèle en double; copie d’un modèle. En médecine dentaire, modèle tiré d’une contre-empreinte ou copie d’une radiographie.

DYS-, préf.

Signifie en difficulté, pauvre condition.

DYSCHROMIE DENTAIRE, n.f.

(2.0) Anomalie de coloration de la dent.

DYSCRASIE, n.f.

État tissulaire morbide et chronique.

DYSESTHÉSIE, n.f.

Perception anormale de la sensibilité; soit une augmentation ou une diminution anormale.

DYSFONCTION, n.f.

Trouble d’une fonction pouvant être pathogène.

DYSFONCTIONNEL, E, adj.

Qui relève de la dysfonction.

DYSGUEUSIE RADIQUE, n.f.

(0.1) Altération temporaire du goût durant et immédiatement après le traitement de radiothérapie cervico-buccale. Les fruits peuvent goûter le métal et les viandes la terre. Rentre habituellement dans l’ordre dans les deux mois qui suivent le traitement de radiation. Le goût du sucre demeure toutefois présent.

DYSKINÉSIE, n.f.

(4.0) Trouble dans l’accomplissement des mouvements (par suite de spasmes, crampes, incoordination, etc.).

(8.1) Anomalie du chemin de fermeture mandibulaire; s’oppose par son caractère fonctionnel à une dysmorphose anatomique.

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DYSMORPHIE, n.f.

Anomalie de la forme des dents.

DYSMORPHOSE, n.f.

(8.1) Anomalie de forme.

DYSPNÉE, n.f.

Trouble de la respiration qui accompagne souvent les affections pulmonaires et cardiaques et certains accidents neurologiques.

(2.0) Difficulté à respirer.

DYSOSTOSE, n.f.

(2.0) Trouble du développement osseux.

Dysostose cléido-crânienne, État ou maladie héréditaire caractérisée par des malformations du crâne, la persistance des fontanelles, par de l’hydrocéphalie et l’absence ou l’atrophie des clavicules. On observe généralement du prognathisme, l’absence de certaines dents permanentes et l’inclusion dentaire. De fait, on observe une hypoplasie du maxillaire et une saillie de la mandibule; le nez est en bec de perroquet, les yeux sont écartés et saillants avec strabisme divergent et la lèvre inférieure est épaisse. Cause en outre des troubles visuels, auditifs et olfactifs et une déficience intellectuelle.

DYSPHAGIE, n.f.

(2.0) Difficulté à avaler.

DYSPLASIE, n.f.

Anomalie de composition calcique souvent héréditaire qui a pour conséquence des malformations coronaires internes ou externes.

DYSTOPIE, n.f.

Anomalie de position des dents sur les arcades.

DYSTROPHIE, n.f.

Désordre survenant à la suite d’un défaut ou d’une mauvaise nutrition.

Dystrophie musculaire, Groupe de maladies se rapportant aux muscles qui se détériorent, deviennent de plus en plus faibles et de plus en plus atrophiés. La cause n’est pas connue et il n’y a pas actuellement de traitement spécifique. La maladie peut quelquefois s’arrêter temporairement; toutes les formes ne conduisent pas à l’invalidité.

E

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EC-, ECT-, préf.

Signifie hors de, en dehors de.

ÉCAILLE FRONTALE, n.f.

(7.1) Portion osseuse de l’os frontal en forme de soucoupe qui s’articule avec le pariétal et le sphénoïde.

ÉCAILLE DU TEMPORAL, n.f.

(7.1) Portion squameuse de l’os temporal.

ÉCART THÉRAPEUTIQUE, n.m.

(0.2)   Écart de concentrations plasmatiques du médicament à l’intérieur duquel la probabilité d’observer la réponse clinique désirée est relativement élevée et la probabilité d’observer une toxicité inacceptable est relativement faible. La limite inférieure constitue la concentration minimale efficace et la limite supérieure, la concentration toxique.

ÉCART TYPE, n.m.

(1.0) Mesure de dispersion des observations.

ÉCARTEMENT BI-CORTICAL, n.m.

Action de séparer la corticale osseuse linguale et buccale d’une crête édentée dans le but de l’élargir pour obtenir le volume suffisant au placement d’implants dentaires.

ÉCARTEUR, n.m.

Instrument chirurgical utilisé pour écarter les lèvres d’une plaie ou les muscles afin de mieux examiner une cavité et d’intervenir plus efficacement.

(2.1) Instrument utilisé pour écarter temporairement deux dents l’une de l’autre, pour faciliter l’accès à l’espace interproximal.

ECCHYMOSE, n.f.

(2.0) + (4.0) Tache noirâtre ou bleutée due à une infiltration diffuse de sang dans le tissu sous-cutané.

(7.0) Décoloration des tissus causée par la rupture des vaisseaux capillaires de façon spontanée ou traumatique.

ÉCHANCRURE, n.f.

L’encoche que présentent les bords de certains os.

(7.1) Dans l’anatomie de la tête et du cou, on observe plusieurs échancrures dont les suivantes:

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Échancrure ethmoïdale, C’est l’échancrure postérieure du frontal où s’insère la lame criblée de l’ethmoïde.

Échancrure nasale, C’est l’échancrure en forme de V ouvert vers le bas où s’articulent les cartilages du nez.

Échancrure sigmoïde, C’est l’échancrure située entre l’apophyse coronoïde et le col du condyle de la mandibule.

Échancrure sphéno-palatine, C’est l’espace entre l’apophyse ptérygoïde et la lame verticale du palatin.

ÉCHANTILLON, n.m.

Voir : Prélèvement.

ÉCHAUDEUSE, n.f.

(5.3) Appareil servant à éliminer la cire de maquette en prothèse amovible.

ÉCLABOUSSURES, n.f.

(1.1) Particules d’un diamètre supérieur à 50 microns. Elles demeurent en suspension pendant un court laps de temps.

ÉCLISSE, n.f.

En chirurgie, synonyme d’attelle.

ÉCOLOGIE, n.f.

(4.0) Étude des milieux où évoluent les êtres vivants ainsi que des rapports de ces êtres entre eux et avec leur milieu.

ÉCOULEMENT, n.m.

Libération d’une sécrétion ou d’une substance évacuée.

ÉCRAN, n.m.

En radiologie, protection contre les rayons X.

Voir : Rare earth screen.

Écran oral, (2.0) Appareil intra-buccal pour contrer la respiration buccale.

ECTODERME, n.m.

Couche la plus extérieure des trois couches primaires de l’embryon.

-ECTOMIE, suf.

Signifie excision (enlever en coupant) dans une structure ou un organe (exemple : appendicectomie).

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ECTOPIE, n.f.

Anomalie d’évolution, qui cause la mauvaise position d’un organe (exemple : dent en ectopie).

ECZÉMA, n.m.

(2.0) Affection cutanée fréquente, caractérisée par des plaques rouges très prurigineuses, couvertes de petites vésicules qui se rompent, suintent et forment des croûtes et des squames.

ÉDENTATION, n.f.

Ce terme est souvent employé pour signifier un édentement alors qu’il signifie l’action d’édenter.

ÉDENTÉ, adj.

(1.1) + (4.0) Qui a perdu une partie ou la totalité de ses dents.

(7.0) Qui n’a plus de dents (exemple : crête édentée).

ÉDENTEMENT, n.m.

État d’une denture où il manque des dents à la suite d’avulsions.

EDGEWISE (arc), mot anglais

Nom anglais donné à un appareil inventé par E.H. Angle, qui se compose d’un arc plat solidarisant les dents de l’arcade, baguées, avec mortaises; permet l’expansion maxillaire et la remise en place des dents sur une arcade (edge = bord de l’arc mis à plat; wise = de manière que).

EDTA, acro.

(3.0) Acronyme pour désigner un acide (éthylènediaminététraacétique). Solide cristallin sans odeur, blanc, dont les différents sels sont hydrosolubles. Le sel disodique dans une solution aqueuse tamponnée est utilisé comme agent de chélation dans la préparation canalaire, la déminéralisation et le retrait de la boue pariétale (smear layer).

EFFÉRENT, ENTE, adj.

Issu de; se dit de vaisseaux ou de nerfs qui partent d’un organe central.

EFFET, n.m.

(0.2) Action d’un médicament sur l’organisme.

Effet additif, Effet combiné résultant de l’action de deux ou plusieurs agents. L’effet global est égal à la somme de leurs effets isolés.

Effet arythmogène, Forme d’arythmie plus grave ou d’un nouveau type induite par un agent antiarythmique survenant dans les 30 jours après le début du traitement, et qui n’est pas associée à un événement nouveau tel qu’un infarctus du myocarde ou de l’hypokaliémie.

Syn. : Pro-arythmique.

Effet cumulatif, Effet produit par une augmentation du dosage d’un médicament en petites doses successives. L’effet

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sera plus grand que celui attendu en raison de l’accumulation du médicament donné.

(0.2) Action d’un médicament ou d’un traitement résultant d’une utilisation répétée.

Effet placebo, (0.2) Ensemble des effets non spécifiques, positifs ou négatifs, d’un traitement. De nature psychologique ou psychophysiologique, ces effets sont associés à la relation du patient avec la personne soignante et aux attentes et craintes du patient face au traitement.

Effet secondaire, (0.2) Conséquence autre que celle pour laquelle le médicament est utilisé et qui peut être à l’origine de réactions indésirables ou bénéfiques selon le cas.

EFFICACITÉ , n.f.

Terme qui définit une production et qui la relie à la quantité.

(1.0) Effet bénéfique produit par une intervention, un service ou un programme dans des conditions idéales.

(0.2) Capacité d’un médicament à produire l’effet désiré.

EFFICIENCE, n.f.

Terme qui définit une production et qui la relie à la qualité.

(1.0) Effet bénéfique produit par une intervention, un service ou un programme sur le terrain.

ÉGRESSION, n.f.

Signifie déplacement en dehors; ingression signifie déplacement vers l’intérieur. L’égression dentaire est le déplacement axial d’une dent.

(2.0) Voir : Extrusion.

ÉLARGISSEUR, n.m.

Voir : Alésoir.

ÉLASTIQUE, n.m.

(8.0) Ruban de caoutchouc circulaire de calibre et de dimension pré-déterminés que le patient doit accrocher sur les appareils orthodontiques à certaines étapes du traitement (Rubber bands).

ÉLASTOMÈRE, n.m.

Matériau élastique, synthétique, macromoléculaire, qui permet, par sa plasticité temporaire, de prendre des empreintes dentaires, puis de conserver dans certaines conditions de température et d’humidité les formes obtenues. Les thiocols (polysulfures) et les silicones sont des élastomères de synthèse utilisés pour la prise d’empreintes de précision.

(2.2) Polymère qui présente des propriétés élastiques analogues à celles du caoutchouc.

(5.0) Leur stabilité dimensionnelle est en relation avec le type de polymérisation. Les matériaux qui présentent une réaction d’addition (polyéther, vinyl polysiloxane) ont des dimensions plus stables que les matériaux qui présentent une réaction de condensation (polysulfures, silicone de type1). La réaction de condensation libère des produits secondaires.

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ÉLECTROCARDIOGRAMME, n.m.

(7.0) Ou ECG, enregistrement de l’activité électrique du cœur.

ÉLECTROENCÉPHALOGRAMME, n.m.

(7.0) Ou EEG, enregistrement de l’activité électrique cérébrale.

ÉLECTROCAUTÈRE, n.m.

Cautère physique qui comporte une pointe métallique portée au rouge incandescent par un courant électrique.

ÉLECTROCAUTÉRISATION, n.f.

Destruction à l’aide d’un électrocautère, provoquant une escarre.

ÉLECTROCHIRURGIE, n.f.

(5.0) Chirurgie accomplie avec un appareil sur lequel on peut adapter différents embouts pour permettre de couper les tissus mous sous l’effet d’un courant électrique de faible intensité. Il est utilisé pour donner un accès aux limites cervicales d’une préparation lors de la prise d’empreinte finale. Une rétraction chirurgicale du tissu gingival est ainsi obtenue permettant l’accès aux limites cervicales et une épaisseur adéquate du matériau à empreinte. L’appareil permet aussi de faire une électrocoagulation pour arrêter un saignement au niveau des tissus mous.

ÉLECTRODE, n.f.

Surface métallique qui permet la transmission du courant électrique avec ou sans électrolyte.

ÉLECTROMYOGRAMME, n.m.

(7.0) Ou EMG, enregistrement de l’activité électrique musculaire.

ÉLÉVATEUR, n.m. ou adj.

1. Appareil de chirurgie utilisé comme levier pour luxer, soulever et extraire les dents ou leurs racines.

2. Qualificatif des muscles masticateurs ou pharyngiens qui provoquent une élévation des organes sur lesquels ils sont fixés.

ÉLÉVATION SINUSALE, n.f.

(5.2) Acte chirurgical consistant à relever la membrane de Schneiderian et le périoste sous-jacent en les décollant de la cavité sinusale.

ÉLISA, acro.

(4.0) Acronyme de l’enzyme linked immunoassay. Cet acronyme provient des mots anglais suivants : Enzyme-Linked-Immuno-Sorbent-Assay. C’est un procédé de dosage des antigènes et des anticorps antimicrobiens et antiviraux. Ce procédé est inspiré de la méthode radio-immunologique dans laquelle le marqueur radioactif est remplacé par une enzyme.

EM-, EN-, END-, préf.

Signifie à l’intérieur, dedans, sur.

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ÉMAIL, n.m.

Substance qui protège la partie coronaire de la dentine.

(1.1) Substance très calcifiée qui recouvre la couronne de la dent et protège la dentine.

(2.1) Matière dure dont est faite la portion externe de la couronne d’une dent.

(5.0) Substance hautement calcifiée qui forme la couche la plus externe de la couronne d’une dent.

Émail madré, (1.0) Premier nom donné à la fluorose dentaire.

EMBOLIE, n.f.

Caillot ou bouchon transporté dans le courant sanguin d’un vaisseau plus grand à un plus petit, ce qui crée une obstruction de la circulation.

EMBOLISATION, n.f.

(7.0) Technique employée en radiologie pour créer un blocage dans un vaisseau sanguin spécifique par injection d’une substance embolisante.

EMBRASURE, n.f.

Espace ouvert entre les surfaces proximales de deux dents quand elles divergent buccalement, labialement, lingualement ou occlusalement des surfaces de contact.

EMBRYOLOGIE, n.f.

Science qui se rapporte au développement de l’embryon.

EMBRYON, n.m.

Nouvel organisme dans son tout premier stade de développement; chez l’être humain, du moment de la fertilisation de l’ovule jusqu’au début du troisième mois. Au troisième mois, on parle de fœtus.

EMBRYONNAIRE, adj.

Qui se rapporte à l’embryon.

ÉMERGENCE, n.f.

(2.0) Apparition de la dent sur l’arcade dentaire, par opposition à éruption, qui désigne le processus dynamique du développement et de l’éruption de la dent.

ÉMÉTIQUE, adj.

Se dit de toute substance qui provoque le vomissement.

-ÉMIE, suf.

Se rapporte au sang.

ÉMINENCE, n.f.

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Saillie anatomique le plus souvent osseuse, parfois appelée bosse (canine), qui peut être aussi musculaire (éminence post-linguale) (exemple : éminence articulaire au niveau de l’articulation temporo-mandibulaire).

Éminence mentonnière, (7.1) Saillie antéro-postérieure de la mandibule où se situe la symphyse mentonnière.

ÉMOLLIENT, ENTE, adj.

Adoucissant; qui apaise ou diminue l’irritation des surfaces enflammées ou écorchées

EMPHYSÈME, n.m.

(4.0) Gonflement produit par une infiltration gazeuse dans le tissu cellulaire. Emphysème pulmonaire : dilatation anormale et permanente des alvéoles pulmonaires pouvant amener la rupture de leurs parois et l’infiltration gazeuse du tissu cellulaire.

Emphysème cervico-facial, (0.0) Infiltration d’air dans les espaces sous-cutanés et les fascias de la face et du cou.

ÉMULSIFIER, v.

Transformer en émulsion.

ÉMULSION, n.f.

1. Préparation composée d’un liquide tenant en suspension des globules pour les distribuer dans un autre liquide.

2. En radiologie, suspension gélatineuse de sels d’argent, employée pour enduire les clichés et les films.

EMPREINTE, n.f.

Forme inversée d’une dent ou d’une arche, en tout ou en partie, pour faire un modèle, un moulage ou un duplicata, qui sera obtenu en coulant dans l’empreinte du plâtre ou de la pierre artificielle.

(5.0) Réplique négative d’une forme à l’aide d’un matériau de moulage.

Empreinte dentaire, (1.1) Reproduction inversée ou en creux des dents et des structures anatomiques adjacentes obtenue à l’aide d’un matériau élastique ou inélastique qui durcit pendant qu’il est en contact avec les tissus.

ÉNANTHÈME, n.m.

(2.0) Lésion qui concerne la muqueuse.

ENCASTRÉ, E, adj.

Limité des deux côtés par des dents.

Exemple : Segment édenté encastré, prothèse encastrée. Les termes « segment édenté en extrusion» ou « prothèse en extrusion » signifient au contraire limité d’un seul côté par les dents.

Voir : Segment édenté.

ENCOFFRAGE, n.f.

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L’action d’entourer un modèle dans un coffre (cire ou autre) de façon à pouvoir couler un plâtre pour reproduire ce modèle.

ENCOMBREMENT DENTAIRE, n.m.

(8.1) Chevauchement dû à un manque d’espace localisé ou généralisé.

EN DENTS DE SCIE, loc.

Qui comporte des entailles ou coches ressemblant à des marques de scie.

ENDÉMIE, n.f.

(1.0) Phénomène de masse (concentration de sujets malades) illimité dans le temps et limité dans l’espace.

ENDÉMIQUE, adj.

(4.0) Qui caractérise la présence habituelle d’une maladie dans une région déterminée.

ENDIGUEMENT PÉRIPHÉRIQUE, n.m.

(5.1) Mini-bourrelet préparé à l’intrados des connecteurs palatins, en périphérie pour assurer un scellement hermétique entre la muqueuse et la prothèse. Pour obtenir cet endiguement, il faut creuser un sillon sur le modèle à l’endroit voulu avant de procéder à la coulée de l’armature métallique.

ENDO, préf.

(8.1) Préfixe signifiant écart à l’intérieur par rapport au plan sagittal médian.

ENDOALVÉOLIE, n.f.

Rotation de croissance postérieure. Rotation de croissance antérieure.

(8.1) Du préfixe latin endo signifiant écart en dedans, se dit d’un procès alvéolaire trop étroit.

ENDOCARDITE, n.f.

(4.0) Inflammation de l’endocarde, aiguë ou chronique.

Endocardite bactérienne, (1.1) Inflammation de l’endocarde, pouvant survenir à la suite d’une bactériémie.

ENDOCRINE, adj.

Se dit des glandes à sécrétion interne ou des organes dont la fonction est de sécréter, dans le sang ou la lymphe, une substance qui a des effets spécifiques sur un autre organe ou une de ses parties.

ENDOCRINOLOGIE, n.f.

Science des glandes à sécrétion interne et de leur anatomo-pathologie.

ENDOCRINOPATHIE, n.f.

(4.0) Désordre résultant d’une anomalie des glandes endocrines ou de leurs sécrétions.

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ENDODERME, n.m.

Couche intérieure des trois couches primaires de l’embryon.

ENDODONTE, n.m.

Partie interne de la dent (pulpe et canal pulpaire). Certains auteurs y incluent la dentine.

ENDODONTIE, n.f.

Branche de la dentisterie qui traite du diagnostic, des causes, et du traitement des maladies pulpaires et radiculaires des dents ainsi que de leurs conséquences.

(3.0) Branche de la dentisterie qui s’intéresse aux sciences fondamentales et cliniques reliées à la pulpe normale et à l’étiologie, au diagnostic, à la prévention et au traitement des maladies et lésions de la pulpe et des tissus péri-radiculaires.

ENDOGÈNE, adj.

Qui prend naissance à l’intérieur d’un corps, d’un organisme. Qui est dû à une cause interne.

ENDOGNATHIE, n.f.

(8.1) Signifie maxillaire trop étroit ou sous-développé dans l’axe transversal.

ENDOTHÉLIUM, n.m.

(4.0) Couche de cellules épithéliales qui tapisse l’intérieur des parois du cœur et des vaisseaux.

ENDOTOXINE, n.f.

(4.0) Toxine, synthétisée par une bactérie, qui n’est pas excrétée dans le milieu extérieur.

ENFANT MAL-AIMÉ, loc. m. ou f.

(2.0) Enfant victime d’un mauvais traitement physique ou émotionnel.

ENFILEUR DE SOIE, n.m.

(1.1) Fil rigide muni d’un petit anneau que l’on utilise pour insérer la soie entre les dents lorsque l’accès par l’occlusal est impossible (exemple : chez le porteur de pont ou d’appareil orthodontique).

ÉNOSTOSE, n.f.

(4.0) Production osseuse circonscrite, formée dans la profondeur d’un os et pouvant faire saillie dans le canal médullaire ou même l’obstruer.

Syn. : Ostéosclérose idiopathique.

ENDOTRACHÉAL, adj.

(7.0). Type de tube utilisé en anesthésie pour assurer la sécurité des voies aériennes. Le tube est inséré dans la trachée jusque sous les cordes vocales.

ENGRÈNEMENT, n.m.

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(8.1) Désigne la hauteur de pénétration des cuspides d’une arcade dans les sillons correspondants de l’arcade antagoniste.

ENREGISTREMENT, n.m.

Action de définir par un appareil (arc facial) certaines dimensions ou certains angles pour les reporter sur un articulateur adaptable ou semi-adaptable.

(5.1) Comme par exemple : Enregistrement des relations intermaxillaires.

(5.0) Fixer sur un support matériel, à l’aide de techniques et d’appareils divers, une information à conserver ou à reproduire. On parle d’enregistrement inter-occlusal lorsque les informations en relation avec les contacts dentaires obtenues en bouche sont fixées dans un matériau tel que la cire ou le vinyl polysiloxane.

ÉNUCLÉATION, n.f.

(7.0) Enlever le noyau d’un kyste ou d’une tumeur. Synonyme d’ablation.

ENSEIGNEMENT AU PATIENT, n.m.

(1.1) Information donnée au client concernant l’état de sa bouche (explication des affections, des causes, des conséquences, etc.) et instructions sur les méthodes à utiliser pour recouvrer et maintenir une bonne santé bucco-dentaire.

ENTRETOISE, n.f.

Barre de liaison principale entre deux éléments prothétiques.

ENZYME, n.m.

Composé organique qui catalyse les réactions chimiques dans la cellule vivante.

(4.0) Substance catalytique de nature protéique formée par des cellules vivantes, qui active une réaction chimique spécifique.

ÉPAULEMENT, n.m.

Entaille d’une dent en vue d’une couronne pour créer une surface d’appui perpendiculaire à l’axe de la dent.

(5.0) Ligne de finition effectuée sur une dent en vue d’une couronne lorsque l’angle interne est net et l’angle de sortie à 90 ou 120 degrés selon que l’épaulement est droit ou angulé.

ÉPI-, préf.

Signifie sur, par-dessus, à la suite, après.

(8.1) Préfixe signifiant hauteur excessive.

ÉPIDÉMIE, n.f.

(1.0) Phénomène de masse (concentration de sujets malades) limité dans le temps et l’espace.

ÉPIDÉMIOLOGIE, n.f.

(1.0) L’étude de la distribution et des causes de la maladie dans une population.

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ÉPIDERME, n.m.

Couche externe et non vascularisée de la peau.

ÉPIGLOTTE, n.f.

Structure en forme d’opercule qui couvre l’entrée du pharynx.

(7.1) Lame fibro-cartilagineuse biconcave située au-dessus du larynx.

ÉPINÉPHRINE, n.f.

(4.0) Voir : Adrénaline.

ÉPILEPSIE, n.f.

Désordre du système nerveux dont le symptôme majeur est l’apparition de convulsions résultant d’impulsions au cerveau.

ÉPINE, n.f.

Nom donné à certaines apophyses et éminences.

Épine de spix, Formation anatomique en forme d’épine, située à l’intérieur de la branche montant du maxillaire inférieur où pénètre le nerf dentaire inférieur appelé aussi mandibulaire.

(7.1) Petite épine antérieure au trou mandibulaire du côté lingual.

Épine nasale, (8.0) C’est le point que montre l’image de la radiographie céphalométrique latérale à la partie terminale du plan palatin.

Épine nasale antérieure, Point céphalométrique (ENA). Procès médian formé par la prolongation antérieure des deux maxillaires au bord inférieur de l’ouverture nasale antérieure.

(7.1) Saillie osseuse antérieure du maxillaire pointant en avant et délimitant antérieurement le plancher de la cavité nasale.

Épine nasale postérieure, Point céphalométrique (ENP). Procès médian formé par la jonction postérieure des deux os palatins.

(7.1) Pointe osseuse terminant le bord postérieur du palatin.

Épine sus-méatique, (7.1) Petite crête osseuse située postéro-supérieurement au méat auditif externe.

Syn. : Épine de Henle.

ÉPITAXIS, n.m.

(0.0) Écoulement de sang par les fosses nasales.

ÉPITHÉLIUM, n.m.

Tissu formé d’une ou de plusieurs couches cellulaires recouvrant une surface externe (épiderme) et

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interne du corps (endothélium). Il peut être kératinisé ou non.

ÉPITHÉSISTE, n.m. ou n.f.

(0.1) Voir : Anaphysiologiste.

EPSTEIN (perles de), loc.f.

(2.0) Petits nodules de couleur blanchâtre situés le long du raphé médian chez le nouveau-né.

Voir : Kyste gingival du nouveau-né.

ÉPULIS, n.m.

Tumeur gingivale d’origine inflammatoire qui peut atteindre un volume gênant et qui peut être traitée par excision chirurgicale.

(5.0) Epulis fissuratum. Tissu hyperplasique causé par le manque de stabilité d’une prothèse amovible. Il est nécessaire de l’éliminer lors de la chirurgie pré-prothétique.

ÉQUARISSOIR, n.m.

(5.3) Appareil rotatif utilisé pour tailler la base des modèles, à sec ou par voie humide.

ÉQUILIBRAGE D’OCCLUSION, n.m.

Modification par meulage de la forme occlusale des dents, afin d’équilibrer les forces occlusales en produisant des contacts multiples et simultanés ou afin de rendre l’occlusion harmonieuse; meulage sélectif des faces occlusales des dents afin d’obtenir une plus grande harmonie dans la fonction occlusale.

(0.0) Il est plus approprié de dire équilibrage d’occlusion qu’équilibration d’occlusion.

(5.0) + (5.3) Modification par meulage de la forme occlusale des dents, afin d’équilibrer les forces occlusales en produisant des contacts égaux et simultanés des deux côtés, bien localisés et de petite dimension en statique et afin de rendre l’occlusion dynamique harmonieuse; meulage sélectif des faces occlusales des dents afin d’obtenir une plus grande harmonie dans la fonction occlusale. L’équilibrage de l’occlusion peut se faire sur une dentition naturelle ou artificielle. L’équilibrage de l’occlusion sur les prothèses se fait généralement avec un remontage sur articulateur.

Syn. : [Équilibration] d’occlusion.

ÉQUIPE DENTAIRE, n.f.

Équipe de deux ou plusieurs membres dont le but est de dispenser à la communauté les soins qu’exige une bonne santé dentaire. L’équipe peut comprendre, outre le dentiste, l’assistant-e à la chaise, l’assistant-e de salle ou l’assistante volante, un-e hygiéniste dentaire et un-e technicien-ne de laboratoire.

ÉQUIPEMENT, n.m.

Ensemble des appareils utilisés pour les divers actes de médecine dentaire. On appelle aussi cet équipement « unité ».

ÉROSION, n.f.

Perte de substance de la dent, provoquant généralement une entaille douce ou une dépression peu

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profonde, particulièrement sur la face buccale des dents près de la gencive. Ces surfaces érodées peuvent progresser suffisamment pour causer des expositions pulpaires ou la perte de la dent. L’érosion peut envahir le cément aussi bien que l’émail et la dentine. Les caries atteignent rarement de telles surfaces.

(2.1) Usure pathologique des dents d’origine chimique. L’érosion s’attaque le plus souvent aux surfaces linguales des antérieures et des prémolaires supérieures.

(5.0) L’érosion se rencontre très souvent au lingual des dents chez les patients souffrant d’anorexie-boulimie ou de régurgitations. Des zones d’érosion sont souvent observées sur les dents antérieures de patients mordant fréquemment dans des fruits citrins.

ERREUR TYPE, n.f.

(1.0) Mesure de variabilité des résultats de calculs statistiques effectués sur un échantillon.

ÉRUPTIF, IVE, adj.

(4.0) Qui est accompagné d’éruption.

ÉRUPTION, n.f.

Action de sortir, d’apparaître ou de devenir visible (exemple : éruption d’une dent).

Éruption ectopique, (0.0) Éruption d’une dent dans le maxillaire mais loin de sa position normale sur l’arcade dentaire (exemples : extra-sinusale ou sous-orbitaire ou intra-condylienne, nasale).

(5.0) L’éruption ectopique d’une dent entraîne souvent une dent en malposition. On parle de canine en ectopie vestibulaire lorsque la canine a fait éruption dans une position plus buccale et plus apicale que les dents adjacentes.

ÉRYTHÈME, n.f.

Rougeur de la peau causée par la congestion des capillaires, caractérisant certaines affections cutanée.

Érythème polymorphe, (4.0) Syndrome de cause inconnue causé par une éruption de papules rouges qui s’étendent. Peut être causé par les drogues, les infections à Herpès Simplex ou d’autres maladies.

ÉRYTHROBLASTE, n.m.

Cellule immature à noyau de la lignée rouge. Les érythroblastes se rencontrent normalement dans la moelle osseuse et apparaissent dans la circulation sanguine seulement s’il y a maladie.

ÉRYTHROCYTE, n.m.

Globule rouge ayant la forme d’une lentille biconcave qui contient de l’hémoglobine et qui transporte l’oxygène; c’est l’érythroblaste sans noyau.

ÉRYTHROMYCINE, n.f.

(0.2) + (4.0) Antibiotique isolé à partir d’un streptomycète du sol, utilisé dans le traitement de certaines maladies bactériennes.

ÉRYTHROPLASIE, n.f.

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(0.0) Macule ou plaque érythromateuse se rencontrant sur les membranes muqueuses considérée comme une lésion précancéreuse.

(4.0) Affection précancéreuse rougeâtre des muqueuses.

ESCARRE, ESCHARE, n.f.

(2.0) Nécrose cutanée créée par une brûlure ou par une substance corrosive.

(4.0) Nécrose cutanée avec ulcération résultant de l’élimination de tissu mortifié. Nécrose tissulaire d’origine ischémique en processus de séparation d’avec le corps.

ESPACE DE NANCE, loc.m.

(2.0) La différence dans la taille des dents primaires et des dents permanentes donne l’espace de Nance (espace égal à la différence de la dimension mésio-distale des dents primaires et permanentes).

Syn. : Leeway space ou espace de dérive mésiale.

[ESPACE DE REPOS], n.m.

(5.1) Dimension verticale de repos. Expression utilisée à tort (puisqu’il y a action des muscles élévateurs) pour dimension verticale de posture. Hauteur de l’étage inférieur de la face quand la mandibule est en position de posture (inocclusion physiologique).

Voir : Posture.

ESPACE DES PRIMATES, loc. m.

(2.0) Espace qui se trouve au mésial de la canine primaire supérieure et au distal de la canine primaire inférieure.

Syn. : Espace des primates, anthropoïde ou simien.

ESPACE ÉDENTÉ, n.m.

Voir : Segment édenté.

ESPACE INTER-ARCHE, n.m.

(4.0) Distance verticale entre les dents du maxillaire et celles de la mandibule à un degré d’ouverture arbitraire.

ESPACE INTERPROXIMAL, n.m.

Espace situé au point de contact de deux dents, depuis la gencive jusqu’à la surface d’occlusion.

ESPACE LIBRE, n.m.

Distance interocclusale en position de repos. Cet espace varie avec les individus et avec l’âge. Il ne peut être modifié par des prothèses sans risque de douleurs temporo-mandibulaires.

ESPACE TRIANGULAIRE, n.m.

(8.0) Espace inesthétique situé entre le point le plus occlusal de la papille interdentaire et le point de contact entre les incisives centrales supérieures.

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ESPACEUR, n.m.

(5.3) Couche de cire ou de vernis appliquée sur le modèle de travail pour créer un espace entre la maquette et le modèle.

ESSAYAGE, n.m.

(5.0) Action de placer un appareil en bouche et de le modifier jusqu’à ce qu’il atteigne les standards de qualité et qu’il soit confortable pour le patient.

ESTHÉTIQUE, n.f. ou adj.

Étude de la beauté et du sentiment qu’elle fait naître en nous.

ÉTAT STATIONNAIRE, n.m.

(0.2) Condition d’équilibre atteinte à la suite de l’administration chronique d’un médicament où la vitesse d’entrée du médicament égale celle de l’élimination. Un état stationnaire est obtenu après une période de prise du médicament équivalente à quatre ou cinq demi-vies du produit s’il n’y a pas de [dose de charge] administrée.

ETCH, mot anglais

(8.0) Acide utilisé pour mordancer.

[ETCHER], v. (de l’anglais etch)

Créer, par application d’un acide, une surface poreuse afin d’y faire adhérer, par le rayonnement ultra-violet, une matériau fait de matière composite.

(8.0) Application d’une solution acide sur la surface de l’émail où l’on veut coller une partie d’un appareil, d’un boîtier ou d’une prothèse.

Voir : Mordancer.

ETHMOÏDE, n.m.

(7.1) Os formé surtout de cellules pneumatiques, situé à la partie antérieure et médiane du crâne, entre le sphénoïde et le frontal, formant la portion supérieure de la cavité nasale.

ÉTIOLOGIE, n.f.

Étude ou théories des causes des maladies; somme des connaissances concernant les causes.

ÉTUDE [RANDOMISÉE], n.f.

(1.0) Étude expérimentale où les sujets sont choisis aléatoirement et distribués en deux groupes appelés cas et témoins.

EUCAPERCHA, n.m. 

(3.0) Pâte de gutta-percha dissoute dans l’huile d’eucalyptus; parfois utilisée comme agent de scellement ou de cimentation pour l’obturation des canaux.

EUGÉNATE, n.m.

Composé plastique à base d’eugénol et d’oxyde de zinc utilisé dans l’obturation temporaire des dents

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atteintes de carie, et souvent dans la base d’une restauration. L’eugénol, tiré de l’essence de girofle, a un pouvoir anesthésique et antiseptique.

(5.0) Composante importante des ciments temporaires et des matériaux à empreinte non élastomère en prothèse complète.

EUGÉNOL, n.m.

(3.0) Élément essentiel de l’huile de clou de girofle, ce composé phénolique aux propriétés analgésiques et antiseptiques est disponible sous forme de liquide clair variant de incolore à jaune pâle. Il est souvent combiné à des préparations à base d’oxyde de zinc pour former différentes pâtes et ciments. En endodontie, il est parfois utilisé comme analgésique ou comme médicament intra-canalaire après le retrait de la pulpe vitale.

EURY-, préf.

(8.1) Préfixe signifiant large.

ÉVALUATION, n.f.

(1.0) Procédé servant à déterminer le plus systématiquement et objectivement possible l’efficacité d’une activité en fonction de ses objectifs. Il y a différentes évaluations (qualitative ou quantitative, évaluation de processus ou d’impact).

EX-, EXTRA-, préf.

Signifie en dehors, derrière.

EXACERBATION, n.f.

Exagération temporaire de la douleur ou des symptômes d’une maladie.

(2.0) + (4.0) Aggravation passagère d’un symptôme ou d’une maladie.

EXANTHÈME, n.m.

(0.0) Rougeur caractéristique de certaines maladies.

EXCAVATEUR, n.m.

Instrument tranchant utilisé pour enlever la dentine ramollie d’une dent cariée; tout instrument servant à évider une cavité.

(2.1) Instrument manuel utilisé pour excaver, pour enlever la dentine cariée, infectée.

EXCISION, n.f.

Action de couper ou d’enlever.

EXCORIATION, n.f.

(0.0) Écorchure légère.

EXCRÉTION, n.f.

Rejet ou élimination des substances aussi bien comme perte que comme écoulement normal.

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(0.2) Élimination d’un médicament par les voies rénale, biliaire, pulmonaire, par la peau, dans le lait, etc.

EXCROISSANCE, n.f.

(4.0) Grossissement excessif dû à une augmentation du volume des cellules ou du nombre des cellules.

EXÉRÈSE, n.f.

Technique chirurgicale des extractions et avulsions dentaires.

(0.0) Ablation chirurgicale d’une partie inutile ou nuisible à l’organisme (exemple : ablation d’un corps étranger).

EXFOLIATION, n.f.

Tissu mort extirpé du tissu vivant.

(1.1) En dentisterie, ce terme désigne l’élimination d’un germe dentaire (par exemple  : l’exfoliation des dents primaires).

EXFOLIER, v.

Enlever des écailles; terme employé en dentisterie pour signifier tomber (en parlant d’une dent).

EXO-, préf.

(8.1) Préfixe signifiant écart à l’extérieur par rapport au plan sagittal médian.

EXODONTIE, n.f.

Art d’extraire les dents.

EXOGÈNE, adj.

(4.0) Qui provient de l’extérieur, qui se produit à l’extérieur (de l’organisme, d’un système) ou qui est dû à des causes externes.

EXOPHATALMIE, n.f.

(0.0) Saillie du globe oculaire hors de l’orbite.

EXOSTOSE, n.f.

Tumeur osseuse bénigne qui de développe à la surface d’un os (torus palatin et torus mandibulaire).

EXOTOXINES, n.f.

(4.0) Substance toxique formée par certaines bactéries et retrouvée en dehors de la cellule bactérienne lors de sa lyse.

EXPANSION, n.f.

(5.3) Augmentation de volume due au phénomène de la prise des matériaux de moulage ou à une élévation de la température.

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(8.0) Augmentation de la largeur de l’arcade dentaire, de l’arche sur laquelle sont dispersées les dents.

Expansion molaire, Expansion dans la région des molaires.

Expansion canine, Expansion dans la région des canines.

EXPÉRIENCE CARIEUSE, n.f.

(1.0) Ampleur et gravité des caries dentaires chez un individu ou une population; l’indice le plus utilisé est le CAOD ou le CAOF (en dentition primaire le ceod ou ceof).

EXPLORATEUR, n.m.

(1.1) Instrument utilisé pour la détection et la localisation du tartre supra-gingival et sous-gingival, des caries et de tout autre dépôt ou lésion.

(2.1) Instrument manuel utilisé pour examiner les surfaces dentaires, en profitant des sensations tactiles qu’il procure.

EXPOSITION, n.f.

Voir : Exposition pulpaire.

Exposition pulpaire, Exposition de la pulpe occasionnée par la maladie (carie, exposition carieuse) ou encore par accident (exposition mécanique ou traumatique).

(2.1) Exposition de la pulpe vivante à l’air libre, causée soit par la carie qui atteint la pulpe (exposition carieuse) soit par un accident opératoire (exposition mécanique).

EXSUDAT, n.m.

Liquide sérique qui a été extravasé dans les tissus au site d’une réaction inflammatoire. Liquide sérique d’origine inflammatoire.

(0.0) Liquide organique qui suinte à la surface d’un tissu inflammatoire.

(3.0) Liquide, cellules et protéines plasmatiques provenant du système vasculaire et accumulés dans les tissus environnants. Généralement, ce phénomène est d’origine inflammatoire.

Exsudat fibrineux, (3.0) Exsudat caractérisé par l’abondance de fibrinogènes résultant de dépôts de fibrine au site de la lésion.

Exsudat hémorragique, (3.0) Exsudat caractérisé par l’abondance de globules rouges au site de la lésion.

Exsudat purulent, (3.0) Exsudat caractérisé par l’abondance de leucocytes polymorpho-nucléaires et la formation de pus au site de la lésion.

Exsudat séreux, (3.0) Exsudat caractérisé par l’abondance de liquide riche en protéines au site de la lésion.

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EXTEMPORANÉ, ÉE, adj. ou n.m.

Qui se fait sur-le-champ.

(0.1) Analyse histologique faite par le pathologiste durant la chirurgie d’ablation d’une tumeur. Cet examen concomitant vérifie si la résection est complète (marge négative) ou encore détermine la nature du tissu pathologique et guide le geste chirurgical.

EXTENSIF, IVE, adj.

(2.1) Se dit de ce qui est plus étendu et plus volumineux que d’habitude.

EXTENSION, n.f.

Extension des parois lors de la préparation d’une cavité afin de situer les bords de la cavité dans une région moins propice à l’accumulation des bactéries, ce qui permet un auto-nettoyage ou un entretien plus facile.

(2.1) + (5.1) Prolongement unidirectionnel d’une cavité préparée, pour atteindre un défaut localisé.

Voir : Pont en extension.

Prothèse partielle en extension.

Segment édenté en extension.

Extension est parfois synonyme de prolongement.

1) Extension du connecteur jusqu’à la ligne de vibration.

2) Extension des bases prothétiques jusqu’aux coussins rétro-molaires.

EXTIRPATION, n.f.

Action d’enlever complètement un organe ou un tissu.

EXTRA-, préf.

Signifie en dehors, derrière ou en plus de.

EXTRA-CORONAIRE, adj.

(2.1) + (5.1) Se dit d’une préparation ou d’une restauration située à l’extérieur et en dehors du contour de la couronne d’une dent, par opposition à intra-coronaire (exemple: attache extra-coronaire).

EXTRACTION, n.f.

(2.0) Action d’extraire une dent par opposition à la perte d’une dent à la suite d’un traumatisme.

Extraction en série (de l’anglais : serial extractions) Extractions planifiées durant la période la dentition mixte.

(8.0) Programme d’extraction sélective des dents primaires (et parfois permanentes) dans le but de permettre l’éruption des dents restantes dans leur position normale et d’éviter le chevauchement.

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EXTRADOS, n.m.

(5.1) Surface externe d’une prothèse, opposée à la surface qui s’appuie sur les tissus de support.

Ant. : Intrados.

(5.2) Partie externe d’une prothèse.

EXTRAVASER, v.

S’épancher hors de ses vaisseaux (exemple : dans le cas du sang).

EXTRAVASATION, n.f.

Action de s’extravaser.

EXTRINSÈQUE, adj.

(4.0) Qui vient de l’extérieur ou d’une autre région de l’organisme.

EXTRUSION, n.f.

État d’une dent trop éloignée dans la direction occlusale par rapport aux autres; absence de contact avec la dent antagoniste.

(2.0) Action d’extruder une dent ou état d’une dent qui se trouve au dessus de la ligne d’occlusion.

(5.0) État d’une dent trop éloignée dans la direction occlusale par rapport aux dents adjacentes; généralement la conséquence d’une absence de contact avec la dent antagoniste. On parle aussi de supra-éruption.

(5.1) Éruption d’une ou plusieurs dents au-delà de la position optimale qu’elles devraient occuper par rapport au plan occlusal.

Syn. : Égression.

(8.0) Mouvement dentaire translationnel orienté vers le plan d’occlusion.

F

FACD, sigle

Sigle de Fellow of American College of Dentists.

FACE DENTAIRE, n.f.

(2.0) On donne le nom de face aux parties externes de la couronne des dents.

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FACETTE, n.f.

1.  Élément esthétique permettant de recouvrir la face buccale d’une dent; peut être en porcelaine ou en résine composite.

2.  Petite surface d’usure d’une dent ou d’une couronne provoquée par l’attrition.

(2.1) Restauration pelliculaire, de composite, de céramique ou de porcelaine destinée à modifier la couleur ou la forme d’une dent.

(5.1) En prothèse partielle amovible, on place des facettes faites de matériaux esthétiques sur des contre-plaques de métal qui font partie de l’armature.

Voir: Contre-plaque.

FACIAL, ALE, ou AUX adj.

Qui se rapporte au visage; la surface extérieure des dents (buccale ou labiale).

(2.1) Qui est le plus près du visage, surfaces buccales ou labiales des dents.

FACIES, n.f.

(0.0) Expression du visage dans certaines maladies (exemple : facies acromégalique).

FAÇONNAGE, n.m.

(5.3) L’ensemble des opérations de mise en forme d’un matériau de prothèse par pliage ou par meulage.

FACTEUR, n.m.

Élément ou agent qui contribue à un résultat. Les facteurs identifiés en hématologie sont désignés par de noms propres, des chiffres romains ou encore par des lettres.

Facteur étiologique, (1.1) Facteur qui cause la maladie.

Facteur prédisposant, (1.1) Facteur qui rend une personne plus vulnérable à une affection particulière.

Facteurs de croissance, (5.2) Protéines morphogéniques qui participent à la formation et au remodelage de l’os.

FACTURATION, n.f.

(2.0) Action d’établir une facture.

FACULTATIF, IVE, adj.

Qu’on peut faire, employer, observer ou non.

FALLOT (tétralogie de Fallot), n.f.

(0.0) Malformation cardiaque congénitale.

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FAMILIAL, adj.

Relatif à une famille en général (exemple : maladie familiale).

FASCIA, n.m.

Enveloppe conjonctive qui enveloppe muscles et organes.

FASCIAL, E, n.m.

(7.0) Qui se rapporte à l’enveloppe des muscles (exemple : douleur myofasciale).

FASCICULÉ, ÉE, adj.

(0.0) Qui est disposé en faisceaux (exemple : sarcome fasciculé).

FAUCHARD, P., n. prop.

Célèbre praticien français du XVIII siècle (1678-1763) ayant décrit les parodontolyses sous le nom de pyorrhée. On le considère comme le père de la dentisterie moderne. Un appareillage et une encyclopédie portent son nom.

FAUCILLE, n.f.

(1.1) Type de détartreur de forme recourbée ou droite, dont le bout se termine en pointe, conçu principalement pour enlever les dépôts de tartre supra-gingivaux.

FAUSSE GENCIVE, n.f.

Portion, généralement en résine, de la base d’une prothèse amovible qui recouvre le versant vestibulaire d’une crête édentée, jouant un rôle mécanique (stabilisant) et un rôle esthétique (support des lèvres ou des joues). Festons gingivaux au niveau des collets.

FAUX MOIGNON, n.m.

Se dit d’un pivot qui est la reconstitution complète d’une pile.

Voir: Pile.

FÉBRILE, adj.

(2.0) Qui est en relation avec la fièvre.

Syn. : Pyrétique.

FEJERSKOV, Ole, n.prop.

(1.0) Dentiste danois (né en 1943) qui a notamment donné son nom à un indice de fluorose dentaire.

FÊLURE CORONAIRE, loc. f.

(2.0) Fracture incomplète de l’émail d’une dent sans perte de substance.

FENESTRATION, n.f.

(4.0) Création d’une ouverture dans la paroi d’une cavité organique.

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(7.0) Ouverture dans une paroi osseuse pour avoir accès à une autre structure (exemple: fenestration sinus maxillaire).

FENÊTRE OVALE, n.f.

(7.1) Dans l’oreille moyenne, ouverture ovale où s’attache l’étrier.

FENÊTRE RONDE, n.f.

(7.1) Dans l’oreille moyenne, ouverture ronde où se termine la rampe du limaçon.

FENÊTRER, v.

(4.0) Pratiquer un ou des fenêtres dans l’os ou un matériau.

FENTE, n.m.

Nom donné à certains interstices.

Fente ptérygo-maxillaire, (7.1) Espace situé entre l’apophyse ptérygoïde et la tubérosité du maxillaire.

Fente sphénoïdale, (7.1) Ouverture en virgule postérieure à la cavité orbitaire située au-dessus de la grande aile du sphénoïde.

FERMENTABLE, adj.

Qualifie ce qui peut être fermenté.

FERMENTATION, n.f.

Transformation chimique d’une substance, se produisant sous l’influence d’un corps (ferment) qui semble ne subir aucune modification; cette transformation consiste, suivant le cas, en décomposition ou en recomposition.

FERMENTESCIBLE, adj.

(1.1) Se dit d’une substance, notamment les hydrates de carbone, pouvant être dégradée en acides par les bactéries de la plaque dentaire.

FERTILISATION, n.f.

Procédé par lequel le sperme du mâle s’unit à l’ovule de la femelle pour former un embryon. Le sexe et les caractères génétiques du nouvel individu sont déterminés dès ce moment; aussi appelé conception. Chez l’humain: reproduction.

FESTON, n.m.

Courbe naturelle des gencives autour du collet des dents, ou forme donnée au cirage lors de la cuisson de prothèses amovibles.

FESTON GINGIVAL, n.m.

Tracé en forme d’arc dessiné par la gencive libre marginale en suivant le pourtour de la dent.

FIABILITÉ, n.f.

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En dentisterie, qualifie un matériel ou un matériau auquel on peut se fier parce qu’on en connaît les paramètres et le sens de variation.

FIBRE, n.f.

(4.0) Formation élémentaire, végétale ou animale, d’aspect filamenteux, se présentant généralement sous forme de faisceaux.

Fibre gingivale, (4.0) Une fibre gingivale n’existe pas en soi. Les fibres du tissu conjonctif sont produites par les fibroblastes et peuvent être divisées en fibres de collagène, fibres réticulées, fibres oxytalanes et fibres élastiques. Les fibres de collagène prédominent dans le tissu conjonctif gingival et forment les composantes les plus essentielles du parodonte. Bien qu’un grand nombre de fibres de collagène de la gencive et du desmodonte soient distribuées de façon irrégulière ou aléatoire, la plupart d’entre elles tendent à s’organiser en groupes de faisceaux d’orientation distincte en fonction de leur insertion et de leur trajet dans le tissu. Les faisceaux orientés peuvent être répartis dans les groupes suivants au sein de la gencive : les fibres circulaires, les fibres dento-gingivales, les fibres dento-périostées, les fibres transceptales. La fibre gingivale en tant que telle n’existe donc pas.

Fibre de Sharpey, Fibre collagène enchâssée dans l’os ou dans le cément radiculaire d’une dent.

FIBRINE, n.f.

(7.0) Composante du plasma jouant un rôle dans la coagulation sanguine.

FIBROBLASTE, n.m.

(4.0) Cellule jeune, peu différenciée, qui forme le tissu conjonctif.

FIBROINTÉGRATION, n.f.

(5.2) Encapsulation fibreuse d’un implant. Phénomène observé à la suite de micro-mouvements de l’implant pendant la phase de guérison.

FIBROMATOSE (GINGIVALE), n.f.

(4.0) Développement de tumeurs fibreuses, de fibromes.

FIBRO-MUQUEUX, EUSE, adj.

On qualifie ainsi le tissu épithélio-conjonctif dense, dépourvu de sous-muqueuse, recouvrant les faces alvéolaires (gencive attachée), le collet des dents, le palais dur et les crêtes édentées.

FIBROME, n.m.

(4.0) Tumeur bénigne formée par du tissu fibreux.

(7.0) Tumeur bénigne due à la prolifération de fibroblastes (exemple : fibrome ossifiant, fibrome cémentifiant).

FIBRONECTINE, n.f.

(4.0) Glycoprotéine de haut poids moléculaire qui a une affinité avec de nombreuses cellules.

FIBROSARCOME, n.m.

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(7.0) Tumeur maligne due à la prolifération des fibroblastes (exemple : fibrosarcome améloblastique).

FIBROSE, n.f.

(4.0) Augmentation anormale de la quantité de tissu conjonctif fibreux dans un tissu ou un organe.

FIBROTOMIE, n.f.

(8.0) Intervention chirurgicale impliquant les fibres supra-gingivales et transceptales. Celle-ci est pratiquée après le mouvement orthodontique de rotation pour en améliorer la stabilité.

FICD, sigle

Sigle de Fellow of the International College of Dentists.

FIÈVRE RHUMATISMALE, n.f.

Maladie associée à la présence d’un certain type de streptocoque dans le sang. Les deux symptômes les plus fréquents sont la fièvre et la douleur dans les jointures. Cette maladie peut causer des dommages permanents au cœur.

Syn. : Rhumatisme articulaire aigu.

FIL, n.m.

(5.3) + (8.0) Tige calibrée en alliage utilisée pour la fabrication de certaines pièces de prothèses, d’orthèses ou d’autres appareils (orthodontiques).

Fil de Hawley, Fil métallique monté sur une base en acrylique, employé comme appareil de stabilisation des dents ou de modification du mouvement des dents. C’est la combinaison d’un fil labial et d’une plaque en acrylique.

FILET, n.m.

(5.2) Saillie en spirale d’une vis, d’un implant.

FILETEUSE, n.f.

(5.2) Foret utilisé pour creuser une rainure hélicoïdale le long du site d’ostéotomie en vue d’y visser un implant.

FILM, n.m.

(1.1) Mince support transparent fait d’acétate de cellulose ou d’un matériau semblable et recouvert, sur une de ses faces ou les deux, d’une émulsion sensible aux rayonnements et à la lumière.

FILTRATION, n.f.

(1.1) En radiologie, procédé qui consiste à éliminer du rayonnement primaire les rayons X de grande longueur d’ondes à l’aide de disques d’aluminium.

FILTRUM, n.m

(0.1) Partie médiane et doublement surélevée de la peau de la lèvre supérieure, entre le nez et le vermillon des lèvres.

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FINISSAGE, n.m.

(5.3) Ensemble des opérations de finition d’une prothèse dentaire.

FINITION, n.f.

(5.3) Ajustement ou polissage final d’une prothèse.

(8.0) Étape finale du traitement orthodontique caractérisée par de micro-mouvements dentaires (exemple : faire de la finition, stade de finition).

FISCHER, n.prop.

Voir : Angle de Fischer.

FISSURE, n.f.

Fente ou défaut linéaire de l’émail résultant d’une union défectueuse de l’émail et du bourgeon dentaire durant le stade de formation de la dent.

(2.1) Défaut de jonction de deux lobes de développement sur les surfaces occlusales des postérieures, le milieu de la surface buccale des molaires inférieures, le milieu de la surface linguale des molaires supérieures et le milieu des surfaces linguales des latérales supérieures.

Fissure de Stillman, Récession linéaire de la gencive exposant la face vestibulaire de la racine de la dent.

Fissure labiale ou palatine, Fissure congénitale de la lèvre (fissure labiale) ou du palais (fissure palatine).

Fissure pétro-squameuse, (7.1) Scissure antérieure ou prolongement inférieur du tegmen tympanique entre l’écaille du temporal et le tegmen.

Voir : Rocher.

Fissure pétro-tympanique, (7.1) Scissure postérieure du tegmen où passe la corde tympanique.

Syn. : Scissure de Glasser.

Fissure tympano-squameuse, (7.1) Scissure entre l’écaille du temporal et de l’os tymponal située dans la fosse glénoïde du temporal.

FISSURÉ, adj.

Qui a une fissure, une crevasse ou une fente.

FISSURÉ (connecteur), n.m.

Fente pratiquée dans le connecteur d’une prothèse partielle amovible pour atténuer les forces qui pourraient solliciter abusivement les dents restantes et pour mettre d’avantage à contribution les autre structures de support.

FISSURÉE, BARRE, n.f.

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Voir: Barre fissurée.

FISTULE, n.f.

Passage ou communication anormale entre deux organes internes; ouverture d’un organe interne à la surface du corps, ou de l’apex d’un abcès dentaire dans le vestibule de la bouche ou au visage.

FIXATION, n.f.

(7.0) Immobilisation des dents ou des mâchoires habituellement après traumatisme ou reconstruction.

Fixation rigide, (7.0) Type d’immobilisation des maxillaires à la suite d’une fracture, avec utilisation de plaques et vis.

FLAIRÉ, E, adj. (mot anglais : flaired).

(8.0) Ce qui signifie labio ou vestibulo-versé.

FLARE-UP, n.m.

Voir : Réveil; aigu.

FLEGMON, n.m.

Voir : Phlegmon.

FLEMING, A., n.prop.

Médecin anglais à qui on doit la découverte de la pénicilline et des propriétés inhibitrices du lysozyme.

FLORE (BACTÉRIENNE), n.f.

(4.0) Ensemble des microorganismes vivant dans un écosystème donné.

FLORIDE, adj.

Qui démontre la coalescence de masses cémentaires matures individuelles de 1,5 mm et plus, pour former une bande radiopaque plus ou moins continue et irrégulière qui s’étend à travers l’os alvéolaire des maxillaires (comme dans la dysplasie cémento-osseuse floride).

FLUAGE, n.m.

Déformation lente que subit un matériau soumis à une contrainte permanente et à des températures en général supérieures à la normale.

FLUOR, n.m.

(2.0) Oligo-élément qui a des propriétés anticariogènes.

FLUORAPATITE, n.f.

(1.1) Apatite plus résistante à la carie que l’hydroxyapatite.

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Syn. : Fluorohydroxyapatite.

FLUORATION, n.f.

(1.1) Ajout d’une certaine quantité d’ions de fluorure à l’eau de consommation pour que celle-ci renferme la concentration physiologique optimale qui assure un maximum de protection contre la carie et améliore l’apparence des dents, tout en ne présentant qu’un risque minime de fluorose dentaire.

Syn. : Fluoridation.

FLUORÉ, ÉE, adj.

(1.1) Qui contient du fluor.

FLUORESCENCE, n.m.

Propriété de certaines substances de produire de la lumière quand elles reçoivent un rayonnement comme les rayons ultraviolets ou les rayons X.

FLUORO-APATITE, n.f.

(1.0) Composé hydroxy-apatite ayant changé l’ion hydroxyle (OH) pour le fluorure (F).

FLUOROQUINOLONE, n.f.

(0.2) Se dit des dérivés fluorés des quinolones.

FLUOROSE, n.f.

Décoloration tachetée de l’émail causée par l’absorption d’une trop grande quantité de fluorure au moment du développement de la dent.

FLUORURATION, n.f.

(1.0) Addition de fluorure à certains produits afin de prévenir la carie dentaire, par exemple, eau de consommation, dentifrice, rince-bouche, sel, lait, etc.

FLUORURE, n.m.

(1.1) Substance chimique utilisée de manière topique ou systémique pour combattre la carie. Le fluorure s’incorpore à l’émail des dents et a la propriété de le rendre plus dur et plus résistant aux acides métabolisés par la plaque dentaire.

Fluorure de phosphate acidulé, (1.1) Préparation renfermant 1,23 % de fluorure de sodium dans une solution de 0,1 mol d’acide phosphorique, utilisée en application topique pour prévenir la carie.

Fluorure de sodium, (1.1) Type de fluor couramment utilisé en application topique. On emploie une solution aqueuse de fluorure de sodium à 2 % au pH basique de 9,2.

Fluorure stanneux, (1.1) Type de fluor utilisé en application topique sous forme d’une solution aqueuse de 8 % et dont le pH se situe entre 2,1 et 2,3.

Fluorure systémique,

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(1.0) + (1.1) Fluorure ingéré qui est amené aux dents en formation par l’intermédiaire de la circulation sanguine.

Fluorure topique, (1.0) Fluorure agissant par contact avec la dent.

(1.1) Fluorure appliqué directement sur la surface exposée des dents sous forme de mousse, de gel, de vernis ou de rince-dents.

FLUX, (mot anglais)

À proscrire.

(5.3) Voir : Fondant.

FOCAL, ALE, adj.

Localisé en un foyer, en un centre ou à partir d’un centre infectieux (exemple : infection focale, réaction focale).

FŒTUS, n.m.

Produit de la conception à partir du troisième mois de conception dans l’utérus.

FOLLICULAIRE, adj.

Qui se rapporte au follicule. Qualificatif identifiant une sorte de kyste.

Voir : Kyste péricoronaire.

FOLLICULE, n.m.

Sac, poche ou cavité.

Follicule de De Graaf, Boule creuse formée de cellules après la fertilisation de l’ovule.

FONCTION, n.f.

Rôle d’un organe ou d’un ensemble d’organes agissant dans un but commun.

Fonction de groupe, (4.0) Contacts multiples entre les dents du maxillaire et de la mandibule, du côté travaillant, lors des mouvements de latéralité pour une meilleure distribution des forces occlusives.

Fonction élargie (ou responsabilité), 1. Qui concerne l’assistant dentaire dans le cas de procédures intra-orales généralement réservées au dentiste.

2.  Qui concerne l’hygiéniste dentaire relativement aux activités qui ne relèvent pas de ses fonctions mais qui peuvent être accomplies dans le cadre de l’enseignement ou à des fins de recherche.

FONDANT, n.m.

Substance appliquée sur la surface métallique à souder qui la maintient non oxydée, facilitant ainsi la fusion du matériel à souder.

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(5.3) Agent désoxydant utilisé lors de la fonte ou de la brasure d’alliage dentaire (borax).

FONDERIE, n.f.

(5.3) Procédé de fusion et de coulée des alliages dentaires.

FONGICIDE, n.m.

Substance propre à la destruction des champignons.

FONGISTATIQUE, adj.

Qui inhibe la croissance des champignons.

FONGUS, n.m., (FONGI, plur.),

Microorganismes végétaux à développement primaire, incluant les champignons.

(4.0) Tumeurs ayant l’aspect macroscopique d’une éponge ou d’un champignon.

FONTANELLE, n.f.

Espace membraneux situé entre les os du crâne chez les nouveau-nés.

FONTE, n.f.

(5.3) Synonyme de fusion.

FORAMEN, n.m., (FORAMINA, plur.),

Trou naturel ou passage, spécialement dans une dent mais aussi dans un os, pour laisser passer les nerfs et les vaisseaux.

(3.0) Orifice dans la racine communiquant avec la pulpe dentaire; contient généralement des fibres nerveuses, des vaisseaux sanguins et lymphatiques et des fibres conjonctives.

Foramen accessoire, (3.0) Orifice à la surface de la racine, communiquant avec un canal latéral ou accessoire.

Foramen apical, (3.0) Orifice principal d’un canal.

Foramen caecum, (7.1) Ouverture dans la portion postéro-supérieure de la langue, délimitant la portion linguale de la troisième arcade branchiale et de la première arcade branchiale.

Foramen magnum, (7.1) Grand trou de l’occipital où passe la protubérance rachidienne.

FORCE DE CISAILLEMENT, n.f.

(5.2) Force qui tend à faire glisser deux éléments l’un contre l’autre.

FORCE DE COMPRESSION, n.f.

(5.2) Force qui tend à rapprocher deux éléments.

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FORCE DE TENSION, n.f.

(5.2) Force qui tend à séparer deux éléments.

FORCEPS, n.m.

(7.0) Instrument utilisé pour l’ablation des dents (voir : davier). Terme également utilisé en obstétrique.

FORDYCE (GRANULES), n.f.

(7.0) Petit amas de graisse disséminé au niveau de la muqueuse des lèvres.

FORET, n.m.

Instrument rotatif et abrasif utilisé pour percer une dent, un alliage ou autre.

(2.1) Outil à corps cylindrique dans lequel sont aménagés deux filets hélicoïdaux à lèvres tranchantes et qui permet de faire des trous. Foret à tenons : foret utilisé pour percer les logements de tenons dans la dentine.

(5.0) Le foret peut être utilisé lors de la mise en place de tenons ou lors de la préparation canalaire en vue de la mise en place.

(5.2) Instrument rotatif et coupant utilisé pour pratiquer l’ostéotomie en vue de la pose d’un implant endo-osseux.

FORME À LIBÉRATION PROLONGÉE, n.f.

(0.2) Mode de présentation du médicament dont la préparation permet une libération progressive, retardée et contrôlée du principe actif dans l’organisme.

FORMOCRÉSOL, n.m.

(2.0) Mélange de formaldéhyde et de tricrésol dans une base de glycérine et d’eau.

FORMULAIRE, n.m.

(0.2) Nomenclature des médicaments établie par un organisme compétent (exemple : Régie de l’assurance maladie du Québec, RAMQ).

FORNIX, n.m.

(4.0) Structure en forme d’arche ou de voûte, souvent en cul-de-sac.

FOSSE, n.f.

Dépression arrondie et peu profonde à la surface d’une dent ou d’un os; petite dépression de l’émail localisée habituellement à la jonction de deux ou de plusieurs lobes de développement.

(2.1) Élément morphologique normal de l’anatomie dentaire, en général à la rencontre de deux ou trois lobes de développement.

(7.1) Dans l’anatomie de la tête et du cou, on rencontre plusieurs fosses dont voici les descriptions :

Fosse amygdalienne, Dépression située entre l’isthme du gosier et l’isthme pharyngo-nasal,délimité antérieurement par le

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muscle glosso-pharyngien et le muscle palato-pharyngien.

Syn. : Fosse tonsillaire.

Fosse canine, Fosse qui se situe dans la partie postérieure de la bosse canine, au-dessus des racines des prémolaires supérieures où s’attache le muscle canin.

Fosse glénoïde, Cavité ovale du temporal où s’articule la tête du condyle de la mandibule.

Fosse hypophysaire, Fosse située dans le corps du sphénoïde où se loge l’hypophyse.

Fosse ptérygoïde, Espace entre les deux lames de l’apophyse ptérygoïde où le muscle ptérygoïdien prend son origine.

Fosse ptérygomaxillaire, Point céphalométrique (PTM). Il est situé dans la dépression entre le ptérygoïde et le maxillaire.

Fosse sous-mandibulaire, Concavité située sous la crête mylo-hyoïdienne où se loge la glande sous-mandibulaire.

Fosse sous-temporale, Région délimitée par la portion inférieure du temporal, par la tubérosité du maxillaire et en postérieur par la fosse glénoïde du temporal.

FOSSETTE, n.f.

(7.1) Petite fosse ou dépression que l’on retrouve dans la forme anatomique des os. Celles que l’on retrouve dans l’anatomie de la tête sont les suivantes :

Fossette digastrique, Petite dépression ovale située dans le bord inféro-interne de la mandibule où s’attache le muscle digastrique antérieur.

Fossette du muscle ptérygoïdien externe, Petite dépression située sur le bord inféro-interne du col du condyle.

Fossette lacrymale, Ouverture supérieure du canal lacrymo-nasal au niveau du plancher de l’orbite.

Fossette myrtiforme, Petite dépression sous l’épine nasale antérieure où commence le muscle myrtiforme.

Fossette naviculaire, Petite dépression au-dessus de la fosse ptérygoïde où le tenseur du voile du palais prend son origine.

Syn. : Fossette scaphoïde.

Fossette sous-linguale, Dépression située au-dessus et en avant de la crête mylo-hyoïdienne.

Fossette ungueale, Petite dépression située en arrière de l’ouverture du conduit auditif interne où s’ouvre l’aqueduc du vestibule.

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FOULAGE ALIMENTAIRE, n.m.

Lorsque que des aliments s’entassent dans une cavité dentaire.

FOULOIR, n.m.

Instrument à tête plate ou sphérique servant à comprimer un matériau dans une cavité (or, amalgame, ciment).

(3.0) En endodontie : instrument à tête légèrement conique destiné à compacter verticalement le matériau obturateur dans un canal préparé.

FOUR, n.m.

Appareil thermique dans lequel les métaux ou les céramiques peuvent être préparés, fondus ou recuits.

(5.3) Four à céramique, four de préchauffage, four à photopolymérisation.

FOYER, n.m.

Centre principal du processus d’une maladie.

FP-1, abr.

(5.2) Prothèse fixe qui restaure uniquement la partie coronaire de la dent.

FP-2, abr.

(5.2) Prothèse fixe qui restaure la partie coronaire de la dent et une partie de la racine de la dent.

FP-3, abr.

(5.2) Prothèse fixe qui restaure la partie coronaire de la dent ainsi qu’une portion de la gencive qui l’entoure.

FRACTURE, n.f.

État d’un corps solide (os) séparé en plusieurs fragments sous l’effet d’un choc ou d’une pression excessive.

Fracture osseuse du visage,

Il existe une classification des fractures cranio-faciales.

Voir : Lefort.

(3.0) Bris dans la structure d’une dent, d’un os ou d’un cartilage. Les fractures dentaires sont classifiées par l’OMS selon l’étendue, la localisation et le type.

Fracture coronaire sans atteinte pulpaire, (3.0) Fracture simple de l’émail et de la dentine sans exposition pulpaire.

Fracture couronne-racine, (3.0) Fracture avec atteinte pulpaire ou sans atteinte pulpaire (non compliquée). Dans les deux cas, l’émail, la dentine et le cément sont touchés.

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Fracture d’émail, (3.0) Fracture de l’émail uniquement, incluant les fractures incomplètes (fêlures).

Fracture radiculaire, (3.0) Fracture de la racine uniquement : cément dentaire et pulpe.

FRAGMENT, n.m.

(2.0) Chacun des morceaux d’un os ou d’une dent fracturé.

FRAISAGE, n.m.

(5.2) Action d’élargir l’orifice d’un trou dans lequel un implant doit être inséré.

(5.3) Action de rendre la surface axiale d’une couronne en cire ou en métal compatible avec l’axe d’insertion d’une prothèse à l’aide d’une fraiseuse.

FRAISE, n.f.

Sorte de drille ou foret employé sur une pièce à main pour pénétrer ou réduire la structure dentaire ou osseuse.

(2.1) Instrument rotatif, en acier, en acier au carbure de tungstène ou en acier recouvert de poudre de diamant, utilisé pour tailler la substance dentaire dure.

(5.3) Instrument rotatif en alliage dur de forme ronde, conique ou cylindrique servant au façonnage des matériaux durs; recouverte de diamant, on la qualifie de diamantée.

Syn.: Foret.

Fraise au carbure (Carbide), Fraise dont l’acier contient du carbure de tungstène, ce qui augmente sa dureté et sa capacité de couper.

(2.1) Fraise en acier au carbure de tungstène, utilisée principalement avec la turbine pour tailler l’émail.

Fraise diamantée, (2.1) Fraise en acier recouvert de poudre diamantée, utilisée principalement avec la turbine, pour tailler l’émail. Les manufacturiers proposent généralement, pour une forme de fraise diamantée donnée, des fraises à granulométries différentes, pour des usages allant de la réduction rapide au polissage.

FRAISEUSE, n.f.

(5.2) Machine-outil servant pour le fraisage.

(5.3) Appareil rotatif servant à créer des puits ou des parois parallèles dans une pièce de prothèse en cire ou en métal à l’aide d’un couteau ou d’une fraise.

FRANKFORT, n.prop.

Voir : Plan de Frankfort.

FRCD, sigle

Sigle de Fellow of Royal College of Dentists.

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FREEWAY-SPACE, (mot anglais)

Voir : Espace libre.

FREIN, n.m.

Repli muqueux ou ligament attachant un organe (lèvre, joue, langue, etc.) dont il limite les mouvements à la fibro-muqueuse gingivale (exemple : le frein de la langue).

(5.0) Fibres musculaires qui possèdent une attache et une insertion dont l’action varie selon l’emplacement.

Frein de la langue, (7.1) Repli muqueux reliant antérieurement la langue et le plancher de la bouche.

FRÉMITUS, n.m.

(4.0) Mouvement palpable ou visible d’une dent subissant des forces occlusives.

FRÉNECTOMIE, n.f.

(2.0) Excision d’un frein dans sa totalité.

FRÉNOTOMIE, n.f.

(2.0) Section d’un frein.

FRETTEGE, n.m.

Après l’élévation de température d’un matériau en entourant un autre, le refroidissement assure un serrage dû à une différence des coefficients de dilatation et de compression. Cette réaction est appelée frettage. C’est le frettage qui serait l’un des facteurs de liaison entre la porcelaine et le métal dans une couronne, par exemple : la liaison céramo-métallique.

FRICTION, n.f.

(8.0) Force de résistance relative au mouvement de pièces proportionnelle à la rugosité des surfaces en contact et à la pression les rapprochant.

FRITTAGE, n.m.

(5.3) Élévation de la température des matériaux de céramique suivie d’un refroidissement soudain pour obtenir un état vitreux.

FRITTE, n.f.

(5.3) Céramique vitreuse finement broyée, obtenue par frittage.

FRONDE, n.f.

(5.3) Appareil centrifuge servant à la coulée des alliages dentaires.

(8.0) Appareil de traction extra-oral exerçant une force mésiale (exemple : fronde de Delaire, mini fronde réciproque).

FRONTAL, LE, AUX, adj.

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Qui se rapporte au front (exemple : plan frontal).

(7.1) Os frontal. Os impair faisant partie du neuro-crâne antérieur.

FRONTO-LINGUAL, adj.

(8.0) Correspondant à la dimension d’une dent segmentaire à son diamètre mésio-distal.

FRUCTANE, n.m.

(1.1) Polysaccharide extra-cellulaire qui compose la matrice interbactérienne et qui est formé à partir de la dégradation bactérienne du fructose présent dans l’alimentation, particulièrement celui contenu dans la saccharose.

FULGURANT, ANTE, adj.

(2.0) Qui apparaît et disparaît comme un éclair.

FULMINANT, ANTE, adj.

(2.0) À progression très rapide (exemple : carie fulminante).

FURCAIRE, adj.

(4.0) Qui a rapport à la furcation. Ce terme est de plus en plus employé dans la francophonie, mais commence à peine à être employé au Québec.

FURCATION, n.f.

Séparation inter-radiculaire des dents au collet; zone où se présente cette division.

(3.0) Région anatomique de la séparation des racines d’une dent multi-radiculée.

FURONCLE, n.m.

(2.0) Infection d’un follicule pilo-sébacé causée par le staphylocoque doré.

FUSIBLE, n.m.

Qui est susceptible d’être fondu ou liquéfié.

FUSIFORME, adj.

(4.0) Qui a la forme d’un fuseau.

FUSION, n.f.

Action de fondre. Adhérence anormale de parties adjacentes ou de corps.

FUSION (point de), n.m.

(5.3) Point de fusion, intervalle de fusion, températures au-dessus desquelles le métal est complètement fondu.

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G

GALVANIQUE, adj.

(5.0) Phénomène causé par un faible courant électrique produit lors du contact de deux métaux différents. On parle de choc galvanique lorsqu’une douleur est ressentie quand deux métaux obturateurs différents sont en contact. On parle de phénomène de corrosion des alliages lorsque deux métaux différents sont en contact, par exemple une restauration en alliage d’or en contact avec un amalgame.

GALVANOPLASTIE, n.f.

Procédé qui consiste à déposer, par électrolyse, un métal sur la surface d’une empreinte dont on veut obtenir la reproduction avec le plus de relief possible.

GAMÈTE, n.m.

Élément reproductif; une des deux cellules, mâle (spermatozoïde) et femelle (ovule), dont l’union est nécessaire dans la reproduction sexuelle, pour amorcer le développement d’un nouvel individu; seule cellule à posséder n chromosomes, les autres cellules en ayant 2n.

GAMÉTOGÉNÈSE, n.f.

Développement des cellules sexuelles mâles et femelles (gamètes).

GANGLION, n.m.

Amas de vaisseaux lymphatiques ou de cellules nerveuses (exemple : ganglion de Gasser sur le trijumeau à la face antérieure du rocher; ganglion de la fosse ptérygo-maxillaire).

Ganglion cervical inférieur,

(7.1) Ganglion neural du sympathique cervical, situé à la base du cou.

Syn. : Ganglion étoilé.

Ganglion cervical moyen,

(7.1) Ganglion neural du sympathique cervical, situé dans le cou au niveau de la quatrième vertèbre cervicale.

Ganglion ciliaire,

(7.1) Petit ganglion situé latéralement au nerf optique dans la cavité orbitaire.

Syn. : Ganglion opthalmique.

Ganglion de Gasser,

(7.1) Gros ganglion neural situé dans sa fosse sur le rocher d’où partent les trois divisions du

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trijumeau.

Ganglion géniculé,

(7.1) Ganglion neural associé avec le VII d’où partent les fibres pré-ganglionnaires se rendant aux ganglions sphéno-palatin et sous-mandibulaire.

Syn. : Genou du facial.

Ganglion lymphatique,

Petit renflement situé sur le trajet des vaisseaux lymphatiques.

Ganglion otique,

(7.1) Petit ganglion neural du para-sympathique, associé avec la troisième vertèbre, d’où partent les fibres post-ganglionnaires dans le nerf auriculo-temporal pour se terminer dans la glande parotide.

Ganglion sous-maxillaire,

(7.1) Ganglion du para-sympathique d’où partent les fibres post-ganglionnaires pour se rendre aux glandes sub-linguales et sous-mandibulaires.

Ganglion supérieur,

(7.1) Ganglion neural du sympathique cervical d’environ 1,5 mm de longueur, situé au niveau de la deuxième vertèbre cervicale.

GANGRÈNE, n.f.

Mort par putréfaction ou nécrose des tissus du corps, causée par le blocage de la circulation sanguine dans cette partie, souvent causée par une infection ou un accident.

GANGRENEUX, EUSE, adj.

Qui se rapporte à la gangrène.

GANTS D’EXAMEN, n.m.

(1.1) Gants de latex ou de caoutchouc, portés par le personnel durant les interventions afin de prévenir la contamination croisée.

GANTS TOUT USAGE, n.m.

(1.1) Gants en caoutchouc ou en latex épais portés pour manipuler les instruments au cours du nettoyage et de la préparation à la stérilisation.

GASSER, J.R., n.prop.

Anatomiste autrichien (1723-1765) qui a décrit le ganglion nerveux du trijumeau qui porte son nom.

GASTRO-INTESTINAL, ALE, AUX, adj.

Qui se rapporte ou appartient à l’estomac et à l’intestin.

GATES-GLIDDEN, n.prop.

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(3.0) Fraise en forme de flamme à lames spiralées utilisée sur une pièce à main lors de la préparation canalaire.

GÉANT, ANTE, adj.

(7.0) Type de cellules retrouvées dans certains granulomes (exemple : granulome réparateur à cellules géantes).

GEL, n.m.

C’est la forme solide d’une substance colloïdale.

GEL FLUORÉ, n.m.

(1.1) Produit renfermant une concentration plus ou moins grande de fluorure, utilisé en application topique à l’aide d’un porte-fluor.

GÉMINATION, n.f.

Formation d’une couronne double à partir d’une seule racine ayant un seul canal radiculaire.

GENCIVE, n.f.

(5.0) Membrane de tissu conjonctif recouverte d’un épithélium kératinisé ou non qui recouvre la crête alvéolaire et qui entoure les dents au niveau du collet. La gencive attachée s’étend au bord de la racine des dents et de la crevasse gingivale ou de l’attachement épithélial jusqu’à la dent.

Gencive attachée,

Portion de la gencive qui est ferme, dense et fermement attachée au périoste, à la dent et à l’os.

Gencive libre,

Portion de la gencive qui couvre une partie de la couronne d’une dent, mais qui ne lui est pas attachée; la gencive libre n’est pas mobile; elle s’étend de la gencive marginale jusqu’à l’attachement épithélial sur sa face interne et est mobile.

Gencive marginale,

Bord effilé de la gencive autour du collet de la dent; partie de la gencive la plus près de la surface de mastication autour du collet de la dent.

Voir : Marginal.

GÈNE, n.m.

(4.0) Unité définie localisée sur un chromosome et responsable de la production de caractères héréditaires.

GÉNÉRIQUE, n.m.

(0.2) Nom désignant un médicament habituellement relié à sa formule chimique.

GÉNIE, n.f.

(8.1) Radical grec signifiant la saillie mentonnière cutanée ou osseuse.

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GÉNIOPLASTIE, n.f.

(7.0) Modification de la forme du menton par chirurgie.

-GÉNIQUE, suf.

Signifie produire ou produit de.

GÉNOME, n.m.

Ensemble des gènes que portent les chromosomes.

GÉNOTYPE, n.m.

(4.0) Patrimoine génétique d’un individu dépendant des gènes hérités de ses parents, qu’ils soient exprimés ou non.

GERME, n.m.

C’est le rudiment ou l’ébauche d’un être vivant. Microorganisme qui peut causer une maladie. On dit aussi un germe pour signifier un embryon. Dans le cas d’une dent, le germe est l’origine de la formation de la dent.

GERMICIDE, n.m.

Agent qui détruit les microorganismes pathogènes.

GÉRODONTOLOGIE, n.f.

Médecine dentaire auprès des personnes âgées.

GIGLI (fil-scie de), n.f.

(2.0) Scie utilisée dans les chirurgies sous-condyliennes.

GILLIES, Harold, n. prop.

(7.0) Chirurgien britannique qui a développé plusieurs techniques, entre autres la réduction chirurgicale de fracture de l’os malaire et de l’arcade zygomatique.

GINGIVAL, ALE, AUX, adj.

(2.1) Relatif à la gencive; ce qui est le plus près de la gencive.

GINGIVECTOMIE, n.f.

Excision chirurgicale de tous les tissus gingivaux malades, infectés et détachés pour enrayer l’infection parodontale et réduire la profondeur de la crevasse gingivale (ou sulcus).

GINGIVITE, n.f.

Inflammation des gencives.

Gingivite de grossesse,

(1.1) Gingivite chronique qui survient durant la grossesse et qui se manifeste par des masses

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localisées d’aspect tumoral.

Gingivite marginale,

(1.1) Gingivite qui affecte la gencive marginale.

Gingivite papillaire,

(1.1) Gingivite qui affecte les papilles interdentaires.

Gingivite pubertaire,

(1.1) Gingivite chronique qui se manifeste durant la puberté et qui provoque une enflure gingivale très marquée.

Gingivite ulcéro-nécrotique,

Infection gingivale caractérisée par la rougeur et l’enflure, par de la nécrose s’étendant des papilles interdentaires le long de la gencive marginale, par de la douleur, une hémorragie, une odeur de nécrose, et souvent par une pseudo-membrane.

GINGIVOPATHIES, n.f.

(1.1) Terme générique pour désigner les affections de gencives.

GINGIVOPLASTIE, n.f.

Remodelage chirurgical et remise en forme de la gencive.

GINGIVOSTOMATITE, n.f.

(2.0) Inflammation des muqueuses gingivales et buccales.

GINGIVO-STOMATITE ULCÉRO-NÉCROTIQUE, n.f.

Voir : Angine de Vincent et gingivite ulcéro-nécrotique.

GLABELLE, n.f.

Pont céphalométrique (G). Le point le plus saillant de la partie médiane et inférieure du front. Sur le tissu mou le même point est représenté par (G1).

(7.1) Sommet médian et transversal du front se continuant latéralement pour devenir l’arcade sourcilière.

GLAÇAGE, n.m.

(5.3) Action de rendre lisse la surface de la céramique par cuisson avec ou sans glaçure.

GLAÇURE, n.f.

(5.3) Substance vitreuse de basse fusion ajoutée à la surface de la céramique pour la rendre lisse.

GLANDE, n.f.

Organe sécréteur. Ganglion enflammé (adénite) dans la bouche.

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Glandes de Blandin et Nubin,

(7.1) Petites glandes salivaires situées sous la muqueuses inférieure du bout de la langue.

Glandes endocrines,

Organes de sécrétion interne; organes qui sécrètent dans le sang ou la lymphe des substances spécifiques (hormones) qui vont influencer le métabolisme et les autres fonctions du corps.

Glande lacrymale,

(7.1) Glande exocrine située dans la fosse lacrymale du frontal et qui sécrète les larmes.

Glande parotide,

(7.1) Glande exocrine séreuse située latéralement sur la branche montante de la mandibule et antérieurement au canal auditif externe.

Glandes salivaires,

Parotide, sous-maxillaire, sublinguale.

(1.1) Glande qui a comme fonction de produire la salive.

Glande sous-linguale,

(7.1) Glande située dans la fossette sous-linguale qui sécrète une salive séreuse et mucineuse.

Glande sous-mandibulaire,

(7.1) Glande située dans le plancher de la bouche qui sécrète par le canal de Wharton une salive séreuse et mucineuse.

Glande thyroïde,

(7.1) Glande endocrine située antérieurement sur le cartilage thyroïdien.

GLÉNOÏDE, adj.

(7.0) Se rapporte à la cavité qui forme le plafond de l’articulation temporo-mandibulaire (exemple : fosse glénoïde).

GLICKMAN, J. n.prop.

Pathologiste américain (1914-1972) qui a donné son nom à une sonde graduée utilisée en parodontie pour mesurer la profondeur des crevasses gingivales.

GLISSEMENT EN CENTRIQUE, n.m.

On dit aussi glissement en position centrée.

(4.0) Mouvements de la mandibule de la relation centrique à l’occlusion centrique.

(5.0) Instabilité occlusale produite par le glissement ou le manque de coïncidence entre les positions d’inter-cuspidation maximale et de relation centrée.

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GLOBULE, n.m.

Cellule sanguine.

-GLOSS-, préf. ou suf.

Signifie langue.

GLOSSALGIE, n.f.

(4.0) Douleur de la langue.

GLOSSECTOMIE (partielle, totale), n.f.

(0.1) Ablation de la langue infiltrée d’une tumeur maligne. La glossectomie doit être accompagnée d’une greffe pour restaurer l’anatomie perdue et conserver un minimum de fonction orale. Si elle est totale, elle provoque de sérieuses dysphagies, des dysphonies et anéantit même l’efficacité masticatoire.

(8.0) Procédure chirurgicale consistant à exciser une partie de la langue pour en modifier la forme et le volume.

GLOSSIE, n.f.

(8.1) Radical grec signifiant la langue.

GLOSSITE, n.f.

Inflammation linguale d’étiologie infectieuse.

(2.0) Inflammation de la langue.

GLOSSODYNIE, n.f.

(2.0) Sensation de brûlure de la langue.

GLOSSOPTOSE, n.f.

(2.0) Refoulement de la langue dans l’oropharynx.

GLOTTE, n.f.

(7.1) Ouverture entre les deux cordes vocales.

GLUCANE, n.m.

(1.1) Polysaccharide extracellulaire composant la matrice interbactérienne et qui est formé par la dégradation bactérienne du glucose présent dans l’alimentation, particulièrement celui contenu dans la saccharose.

GLUCIDE, n.m.

(1.1) + (2.0) Substance naturelle ou artificielle composée de carbone, d’hydrogène et d’oxygène.

Syn. : Sucre.

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GLUCOCORTICOÏDE, n.m.

(4.0) Hormone stéroïdienne à 21 atomes de carbone qui affecte le métabolisme de l’hydrate de carbone, des lipides et des protéines. Sécrété par le cortex surrénalien.

GLUCOSE, n.m.

(2.0) Sucre simple (non hydrolysable) à six atomes de carbone.

GLYCOSAMINOGLYCANE (mucopolysaccharide, protéoglycane), n.f.

(4.0) Chaîne polysaccharidique; compte parmi les constituants principaux de la substance fondamentale du tissu conjonctif.

-GNATH-, préf. ou suf.

Se rapporte à la mâchoire, à la mandibule.

GNATHIE, n.f.

(8.1) Radical grec signifiant la portion basale des maxillaires.

GNATHION, n.m.

Point céphalométrique (Gn). Le point le plus antérieur et le plus bas sur la symphyse mentonnière.

Point médian et inférieur du menton.

GNATHOGRAMME, n.m.

Tracé angulaire déterminé par des trajectoires du point incisif inférieur pendant la diduction, quand les guidages dentaires n’ont pas été supprimés.

GNATHOLOGIE, n.f.

(8.0) Science qui s’intéresse aux relations fonctionnelles et occlusales des dents et des articulations tempo-mandibulaires.

GODET, n.m.

(2.0) Petit récipient à usages divers.

GOÎTRE, n.m.

Hypertrophie de la glande thyroïde qui entraîne une enflure dans la partie antérieure du cou.GOMPHOSE, n.f.

Articulation osseuse qui n’est pas amovible en raison du système d’emboîtage (exemple: articulation d’une dent dans son alvéole).

GONADE, n.f.

Glande génitale qui produit des gamètes (testicule ou ovaire).

GONIALE, adj. et n.m.

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(8.0) Le point ou qui a rapport au point le plus postérieur et inférieur où le corps du condyle et sa branche montante s’unissent et où le muscle masséter s’attache.

GONIAQUE, adj.

Qui se rapporte au gonion.

GONION, n.m.

Point facial situé au sommet de l’angle goniaque.

(7.1) Point céphalométrique (Go). Il est situé à l’angle postéro-inférieur de la mandibule.

GOTTLIEB, B., n. prop.

Dentiste autrichien (1885-1950) qui a réalisé d’importants travaux d’histologie, en particulier sur l’attachement épithélial.

GOUJON, n.m.

(5.3) Tige métallique à parois coniques ou parallèles servant à replacer avec précision les modèles unitaires sur leur base.

GOUTTIÈRE, n.f.

(1.1) Réceptacle fabriqué sur mesure à partir d’un modèle d’étude et qui recouvre entièrement la couronne des dents. Il est utilisé lors de l’application de produits dentaires, notamment le gel de blanchiment.

(5.3) Appareil en résine, amovible, servant au diagnostic, à la thérapeutique occlusale ou au blanchiment des dents.

(7.1) En anatomie de la tête et du cou, ce sont des petites dépressions ou sillons dans la structure osseuse. La tête et le cou comprennent plusieurs gouttières; les principales sont:

Gouttière basilaire,

Dépression située du côté interne du basi-occipital où gît le bulbe annulaire du mésencéphale.

Gouttière carotidienne,

Sillon situé sur le côté latéral du corps du sphénoïde.

Gouttière du canal grand palatin,

Sillon longeant la base de l’os alvéolaire du maxillaire se terminant entre la canine et la première prémolaire.

Gouttière occipitale,

Sillon situé du côté interne de l’échancrure digastrique sur la face inférieure du temporal.

Gouttière du petit et grand pétreux,

Sillon se situant à l’orifice du hiatus de Fallope.

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Gouttière du sinus latéral,

Sillon sur le côté endo-crânien de l’occipital partant du confluent des sinus veineux crâniens.

Gouttière du sinus longitudinal supérieur,

Sillon sur la surface endo-crânienne du frontal, du pariétal et de l’écaille.

Gouttière du sinus pétreux supérieur,

Sillon sur la crête supérieure du rocher.

Gouttière du sinus pétreux inférieur,

Sillon descendant le long du trou déchiré antérieur, entre le rocher et le basi-occipital.

Gouttière du sinus sigmoïde,

Sillon sur la surface endo-crânienne de l’écaille, du rocher et du temporal, débouchant au trou jugulaire.

Gouttière lacrymale,

Gouttière reliant antérieurement la cavité orbitaire et la cavité nasale.

Gouttière mylo-hyoïdienne,

Sillon sur la face interne du corps de la mandibule à partir du trou mandibulaire où passe le paquet vasculo-nerveux du même nom.

Gouttière sous-orbitaire,

Sillon sur la surface postéro-inférieure de la cavité orbitaire.

GRAINGER, Robert Moore, n.prop.

(1.0) Dentiste, épidémiologiste et statisticien canadien (né en 1919) qui a notamment donné son nom à une méthode d’identification des enfants vulnérables à la carie dentaire (Grainger’s Caries Severity Index). De plus, il a créé un indice orthodontique.

GRAM, n.m.

(4.0) Méthode de coloration des microbes avec une solution à base d’iode et d’iodure de potassium.

-GRAM-, - GRAPH, préf. ou suf.

Se rapporte à ce qui est écrit, inscrit.

GRAMME, n.m.

Unité de base pour le poids (la masse) dans le système métrique. Abréviation: g.

GRANDE AILE DU SPHÉNOÏDE, n.f.

(7.1) Lame osseuse partant du corps du sphénoïde et s’articulant avec le frontal, le pariétal, l’écaille du temporal et la tubérosité du maxillaire.

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GRANDE CORNE DE L’HYOÏDE, n.f.

(7.1) Apophyse s’articulant avec le corps de l’hyoïde, où s’attachent les constricteurs du pharynx.

GRANDE VEINE CÉRÉBRALE DE GALIEN, n.f.

(7.1) Veine venant du cerveau et se jetant dans le sinus droit.

GRANULATION, n.f.

(4.0) Petite masse arrondie, de structure variable, qui se forme dans un tissu ou un organe au cours de divers processus pathologiques.

GRANULATION (tissu de), n.m.

(2.0) Formation pathologique au sein d’un tissu, ayant l’aspect d’une petite masse arrondie.

GRANULE, n.f.

(0.2) Préparation pharmaceutique sous forme de petite pilule qui contient une quantité minime de médicament.

GRANULOME, n.m.

(4.0) Tumeur de nature inflammatoire dont l’aspect évoque le néoplasme, formée de cellules très diverses au sein d’un tissu.

(7.0) Prolifération inflammatoire en réaction à un stimulus habituellement infectieux (exemple : granulome apical, granulome à cellules géantes).

Granulome dentaire,

(3.0) Terme histologique utilisé pour décrire le tissu formé près de l’apex d’une dent avec pathologie pulpaire.

GRAS, n.m.

Substances blanches ou jaunes qui composent la majeure partie du tissu adipeux des animaux et que l’on retrouve aussi dans les plantes.

GRAY, n.m.

(0.1) Unité de mesure de l’énergie de radioactivité déposée dans un tissu. (1 gray = 100 rads). Une dose typique pour traiter un carcinome épidermoïde de la bouche est de 60 Gy.

Abéviation : Gy.

GREBER, n.prop.

Champ occlusal de Greber. C’est la surface limitée par les contacts entre les dents antagonistes dans une occlusion déterminée.

GREFFE, n.f.

Implantation tissulaire dans les tissus d’un autre organisme de la même espèce (homogreffe) ou les tissus différents de la même personne (autogreffe). On dit aussi greffe hétérogène et greffe autogène.

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Greffe allogène,

(5.2) Implantation de tissus provenant d’un autre individu de la même espèce (exemple: granules d’os humain déminéralisées).

Greffe alloplastique,

(5.2) Implantation de tissus synthétiques produits en laboratoire (exemple : hydroxylapatite dense non résorbable).

Greffe autogène,

(5.2) Implantation de tissus provenant de l’individu lui-même (exemple : greffe de gencive, greffe d’os en provenance de la symphyse mentonnière).

Greffe micro-anastomosée

Voir : Transplant libre.

Greffe xénogène,

(5.2) Implantation de tissus provenant d’une autre espèce (exemple : hydroxylapatite prélevée sur l’os bovin).

GREFFON, n.m.

Partie tissulaire prélevée et implantée.

GRENOUILLETTE, n.f.

Tumeur liquide (salivaire) enkystée sous la langue, dans le plancher de la bouche (d’étiologie mécanique: calcul salivaire).

Grenouillette sublinguale,

(2.0) Kyste mucoïde du plancher de la bouche.

GRESSION, radical grec

(8.1) Radical signifiant que le grand axe est resté parallèle à lui-même.

GROSSESSE, n.f.

État d’une femme pendant le développement de l’embryon et du fœtus (résultant de l’union d’un ovule et d’un spermatozoïde).

GUÉRISON, n.f.

(4.0) Retour à l’état normal après une pathologie ou un traumatisme. Processus de réparation et de régénération tissulaire.

GUIDAGE, n.m.

Action de guider. Effet de l’action articulaire et des surfaces occlusales sur la direction des mouvements de la mandibule.

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Guidage (surfaces de),

Contour de certaines dents qu’on a dû modifier pour créer des surfaces parallèles en vue de faciliter l’insertion et la désinsertion d’une prothèse partielle amovible. L’ensemble des plans guides détermine l’axe d’insertion de la prothèse.

GUIDANCE, n.f.

État de ce qui est guidé. Terme anglais pour signifier guidage.

GUIDE, n.m.

Élément qui détermine la trajectoire d’une pièce mobile.

Cuspide guide (M. Gaspard) : Cuspide qui s’articule par son seul versant interne et qui guide le mouvement travaillant.

Ligne guide : Ensemble des points les plus saillants de la périphérie coronaire par rapport à l’insertion d’une prothèse partielle.

Guide antérieur,

(4.0) Influence des dents antérieures sur les mouvements mandibulaires.

Guide chirurgical,

(5.2) + (5.3) Outil de communication entre la planification prothétique et la pose d’implants dentaires. Il sert à déterminer la position et l’axe des implants.

Guide condylien,

(4.0) Trajet suivi par les condyles lors des mouvements de translation. Peut être mesuré en degré, par rapport au plan de Frankfort.

Guide incisif,

(8.1) Trajectoire parcourue par les incisives inférieures le long des faces palatines des incisives supérieures lors des mouvements de protrusion.

Guide radiologique,

(5.2) + (5.3) Appareil composé de pièces radiopaques placées dans la bouche du patient lors de la prise de radiographie, et qui aide à déterminer le volume osseux aux endroits où on planifie la pose d’implants dentaires.

GUNA, n.f.

Acronyme de gingivostomatite ulcéreuse nécrotique aiguë, à distinguer de la noma.

Voir : Gingivite ulcéro-nécrotique.

GUNNING, Thomas B., n. prop.

(7.0) Praticien américain (1813-1889) qui a développé le concept d’appareil d’immobilisation pour fractures des maxillaires (1855).

GUTTA-PERCHA, n.m.

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Hydrocolloïde réversible sous forme de gomme. Il se ramollit à la chaleur et se durcit au froid. Il est très utile en clinique comme obturateur de canal en endodontie, ou encore en laboratoire pour fixer divers objets.

(3.0) Matériau aux propriétés thermoplastiques utilisé pour obturer les canaux lors de traitements endodontiques.

GVHD, sigle

(0.1) Sigle de Graft vs host disease

Voir : Immunopathie greffon-greffé.

H

HA, abr.

Voir : Hydroxylapatite.

HABILETÉ, n.f.

(2.0) Qualité d’une personne habile; adresse, dextérité.

HABITUDE, n.f.

(4.0) Manière de se comporter, d’agir, individuelle et fréquemment répétée.

Habitude orale,

(2.0) Disposition acquise par des actes répétés qui se manifestent de façon consciente ou inconsciente.

Habitude pernicieuse,

(8.0) Disposition acquise par des actes répétés qui se manifestent de façon consciente ou inconsciente et qui ont un effet indésirable sur les dents ou d’autres structures de la bouche pouvant générer des déformations et par la suite des maladies buccales (exemple: sucer son pouce ou ses doigts, se ronger les ongles, etc.).

HACHETTE, n.f.

(2.1) Instrument manuel utilisé pour cliver l’émail. La lame de la hachette est dans le même sens que le plan formé par les deux coudes de la tige.

HALEINE (mauvaise haleine), n.f.

(2.0) Voir : Halitose.

HALITOSE, n.f.

Fétidité de l’haleine.

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HAMULUS PTÉRIGOÏDIEN, n.m.

(7.1) Voir : Crochet ptérygoïdien (hamulus).

HANAU, n.prop.

Nom d’un dentiste qui a modifié l’arc facial de Snow et a ainsi fait progresser les articulateurs, en mettant au point l’articulateur qui porte son nom.

HANDICAPÉ, ÉE, adj. et n.

(2.0) Se dit d’une personne dont les possibilités d’acquérir ou de conserver une activité professionnelle sont réduites par la suite d’une insuffisance ou d’une diminution de ses capacités physiques ou mentales.

HAPTÈNE, n.m.

(4.0) Substance de faible poids moléculaire qui constitue l’un des deux éléments d’un antigène.

HAUTEUR D’OCCLUSION, n.f.

Voir : Dimension verticale.

HAUTEUR FACIALE TOTALE, n.f.

Point céphalométrique. Il est la distance entre le nasion et le gnathion projetée sur le plan frontal.

HAUTEUR FACIALE SUPÉRIEURE, n.f.

Point céphalométrique. Il est la distance entre le nasion et l’épine nasale antérieure projetée sur le plan frontal.

HAUTEUR FACIALE INFÉRIEURE, n.f.

Point céphalométrique. Il est la distance entre l’épine nasale antérieure et le gnathion projetée sur le plan frontal.

HAUTEUR OSSEUSE, n.f.

(5.2) Distance verticale entre le sommet d’une crête édentée et la structure anatomique sous-jacente comme le sinus, la fosse nasale, le nerf alvéolaire ou le rebord inférieur de la mandibule.

HAWLEY, C.A., n. prop.

Praticien américain (1861-1929) inventeur de plusieurs appareils d’orthodontie, dont un appareil à plaque amovible et arc vestibulaire de contention après traitement.

HECTO-, préf.

Signifie cent.

HÉLIX DE L’OREILLE, n.f.

Saillie excentrique la plus grande du pavillon de l’oreille.

(7.1) Portion majeure du pavillon de l’oreille.

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HÉM-, HÉMA-, HÉMAT-, HÉMATO-, HÉMO-, préf.

Se rapporte au sang.

HÉMANGIOME, n.m.

(7.0) Prolifération de vaisseaux sanguins (exemple : hémangiome cutané «tache de vin», hémangiome caverneux).

HÉMATIE, n.f.

(2.0) Voir : Érythrocyte.

HÉMATOCRITE, n.m.

(2.0) Rapport des érythrocytes du sang à son volume total.

HÉMATOME, n.m.

Hémorragie interne, intertissulaire qui provoque un gonflement œdémateux.

Hématome d’éruption,

(2.0) Épanchement sanguin à l’intérieur du sac folliculaire. Il se manifeste cliniquement par une coloration bleutée de la gencive.

HÉMI-, préf.

Signifie demi.

HÉMIATROPHIE FACIALE, n.f.

(2.0) Affection qui se manifeste par une atrophie de tous les tissus d’une moitié de la face.

Syn. : Maladie de Romberg.

HÉMIPLÉGIE, n.f.

(2.0) Paralysie de la moitié du corps.

(7.0) Paralysie d’un côté du corps, causée habituellement par un accident cérébro-vasculaire (ne pas confondre avec paraplégie).

HÉMISECTION, n.f.

(4.0) Action de séparer en deux sections une molaire inférieure.

HÉMODIALYSE, n.f.

(7.0) Qui débarrasse le sang des produits habituellement filtrés par le rein, dans les cas d’insuffisance rénale (exemple : hémodialyse péritonéale).

HÉMOGLOBINE, n.f.

Pigment des érythrocytes transportant l’oxygène (globules rouges du sang).

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HÉMOLYSE, n.f.

Libération de l’hémoglobine. L’hémolyse consiste en la séparation de l’hémoglobine des globules rouges et à son apparition dans le plasma.

HÉMOPHILIE, n.f.

Maladie héréditaire caractérisée par une coagulation tardive du sang et en conséquence par une difficulté à contrôler les hémorragies.

(2.0) Affection héréditaire familiale liée au chromosome sexuel X, transmise selon le mode récessif par les femmes aux enfants mâles, et caractérisée par un retard de la coagulation et une tendance aux hémorragies graves.

HÉMORRAGIE, n.f.

Saignement.

HÉMORRAGIQUE, adj.

Qui se rapporte à l’hémorragie. Sorte de kyste.

Voir : Kyste.

HÉMOSTASE, n.f.

Interruption de la perte de sang. Arrêt d’une hémorragie.

(3.0) En endodontie, signifie contrôle de l’hémorragie.

HÉMOSTATIQUE, adj.

Agent qui arrête le saignement par la coagulation du sang (coagulants ou vasoconstricteurs).

(5.0) Les cordonnets rétracteurs sont imprégnés de substances chimiques (chlorure d’aluminium tamponné, sulfate d’alun) qui ont un effet hémostatique.

HÉPARINE, n.f.

(0.2) + (4.0) Anticoagulant naturel surtout retrouvé dans le foie et les muscles. Polysaccharide sulfaté aux propriétés anticoagulantes, présent dans les tissus de nombreux mammifères.

-HÉPAT-, préf. ou suf.

Se rapporte au foie.

HÉPATITE, n.f.

(1.1) Inflammation du foie.

(2.0) Toute affection inflammatoire du foie et plus particulièrement celles de nature virale.

(4.0) Maladie du foie d’origine toxique ou virale. Hépatite A, provoquée par le virus A de l’hépatite et transmissible par voie orale. Hépatite B, transmissible par voie parentérale. Hépatite non A-non B ou Hépatite C, transmissible par voie parentérale et provoquée par un virus différent des deux virus connus de l’hépatite.

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HERBST (appareil de ), n.m.

(8.0) Appareil d’orthopédie dento-facial fixe utilisé pour corriger des distocclusions dentaires et squelettiques.

HÉRÉDITAIRE, adj.

Qui se transmet par voie de reproduction, des parents aux descendants.

HÉRÉDITÉ, n.f.

(2.0) Transmission des caractères d’un individu à ses descendants par l’intermédiaire des gènes.

HERPANGINE, n.f.

(2.0) Pharyngite vésiculeuse chez l’enfant, due au virus Coxsakie A.

HERPÈS, n.m.

Inflammation cutanée aiguë, vésiculaire, qui apparaît sous forme de grappe (exemple : herpès labial, périlabial ou corporel; herpès zoster).

HERPÉTIQUE, adj.

(2.) Qui se rapporte à l’herpès.

HERTWIG (gaine de), n.f.

(2.0) Gaine formée par les épithéliums adamantins interne et externe, dans le développement de la dent.

HÉTÉR-, préf.

Signifie autre, différent.

HÉTÉROTOPIE, n.f.

Présence en des points où ils n’en existent pas normalement d’éléments anatomiques, dermo-épidermiques ou autres, qui sont eux-mêmes anormaux.

HIATUS, n.m.

Nom parfois donné à un segment édenté autre qu’un diastème.

Hiatus de Fallope,

(7.1) Ouverture sur la surface supéro-antérieure du rocher où passe le grand pétreux superficiel.

Hiatus du sinus du maxillaire,

(7.1) Ouverture du sinus donnant dans la cavité nasale sous le cornet moyen.

Syn. : Hiatus semi-lunaire.

HIALURONIQUE, adj.

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(7.0) Composé acide présent dans le cartilage dont le rôle est de lubrifier l’articulation; il est reconnu pour ses propriétés extrêmement hydratantes.

HIPPOCRATISME DIGITAL, n.m.

(2.0) Déformation de l’extrémité des doigts ou des orteils, n’intéressant que les parties molles et affectant divers types : doigt en spatule, en baguettes de tambour, à ongles bombés en verre de montre. Elle est consécutive à une cyanose prolongée et témoigne d’une mauvaise oxygénation des tissus (cardiopathies congénitales, affections pulmonaires chroniques, etc.).

HIRSUTISME, n.m.

(2.0) Développement marqué du système pileux.

-HIST-, préf. ou suf.

Signifie tissu.

HISTAMINE, n.f.

Amine produite par décarboxylation enzymatique de l’histidine, présente dans la plupart des tissus animaux.

HISTIOCYTE, n.m.

Macrophage libre du tissu conjonctif assurant le remplacement des cellules par phagocytose.

HISTOIRE DENTAIRE, n.f.

(4.0) Liste complète des aspects de la santé dentaire d’un individu.

HISTOLOGIE, n.f.

Partie de l’anatomie qui porte sur les cellules, leur structure, leur composition et leur fonction dans les tissus.

HISTOPATHOLOGIE, n.f.

(4.0) Étude des changements pathologiques des tissus à l’aide d’un microscope.

HIV, n.m.

Voir : VIH.

HOM-, préf.

Signifie même, en commun.

HOM, acro.

(2.0) Signifie : Hand Over mouth.

HOMÉOSTASIE, n.f.

Équilibre des fonctions du corps dans la composition de ses liquides et de ses tissus comme la teneur en eau, la pression sanguine et la température.

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HOMÉOPATHIE, n.f.

Méthode thérapeutique qui préconise le traitement d’un malade à l’aide d’un médicament qui provoque normalement chez l’homme sain des symptômes semblables à ceux que l’on veut combattre.

HOMOLOGUE, adj.

Qualifie un organe semblable à un autre dans sa structure, sa position et son origine, comme les nageoires antérieures du phoque et les mains des humains.

HORMONE, n.f.

Substance chimique sécrétée dans le sang par des glandes endocrines et ayant des activités spécifiques sur les autres organes.

HORMONOTHÉRAPIE, n.f.

(0.1) Dans le cadre du traitement d’un cancer, l’hormonothérapie consiste à bloquer les récepteurs hormonaux des cellules cancéreuses dont la croissance est stimulée par les hormones normales du patient. Les cancers du sein et de la prostate peuvent être traités par blocage hormonal.

(0.2) Thérapie à l’aide d’hormones pour suppléer à une déficience ou modifier la fonction normale d’un organe, ou traiter certains désordres (exemples : hormones thyroïdiennes, contraceptif oral, thérapie de remplacement hormonal après la ménopause, thérapie minéralo-corticoïde, etc.).

HOUE, n.f.

(2.1) Instrument manuel utilisé pour cliver l’émail. La lame de la hachette est dans un plan perpendiculaire au plan formé par les deux coudes de la tige.

HUTCHINSON, sir J, n. prop.

Chirurgien anglais (1828-1913) qui a décrit les anomalies auriculaires, oculaires et dentaires des hérédosyphilitiques.

HYDROCÉPHALIE, n.f.

(2.0) Augmentation pathologique de la quantité de liquide céphalo-rachidien contenue dans le cerveau.

HYDROCOLLOÏDE, n.m.

Substance macromoléculaire utilisée en prothèse comme matériau à empreintes.

(5.1) Hydrocolloïdes réversibles : agar-agar.

Hydrocolloïdes irréversibles : alginates.

HYDROGÈNE (CONCENTRATION EN IONS), n.m.

Degré de concentration d’ions hydrogène (élément de l’acide) dans une solution; employé pour indiquer le degré d’acidité d’une solution. Le symbole pour la concentration en ions hydrogène est le pH.

HYDROLYSE, n.f.

Réaction chimique dans laquelle des éléments sont combinés à l’eau et réduits en substances plus

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simples avec des molécules plus petites.

HYDROPHILE, adj.

Avide d’eau, comme le coton.

(5.0) La qualité hydrophile d’un matériau à empreinte se caractérise par un angle de contact fait entre les corps en présence (dent et matériau à empreinte). Les matériaux à empreinte hydrocolloïde sont les matériaux les plus hydrophiles, viennent ensuite les polyéthers. Les propriétés de mouillage sont plus élevées.

HYDROPHOBE, n.m.

Qui refuse l’humidité.

HYDROPULSEUR, n.m.

(1.1) Voir : Irrigateur buccal.

HYDROSTATIQUE, adj.

(2.1) Relatif à la pression exercée par un fluide (ciment) sur les parois d’une cavité.

HYDROXYAPATITE, n.m.

(1.0) Composé chimique riche en calcium qui est l’élément de base des tissus calcifiés dont les dents.

(1.1) Apatite contenant le radical hydroxyle.

Voir : Apatite.

(5.2) Composante principale de l’émail et de la dentine des dents. Composante inorganique de l’os.

HYDROXYDE DE CALCIUM, n.m. 

(3.0) Poudre blanche alcaline, inodore, fréquemment utilisée comme médicament intra-canalaire en endodontie et pour traiter des lésions traumatiques. Les préparations d’hydroxyde de calcium semblent inhiber la résorption inflammatoire et possèdent une activité antimicrobienne.

HYGIÈNE BUCCALE, n.f.

Soins apportés à la bouche et aux dents de façon à les maintenir en santé et à prévenir les maladies.

(1.1) Moyens utilisés par le client pour recouvrer et conserver une bonne santé bucco-dentaire.

HYGIÉNISTE DENTAIRE, n.

(1.1) Personne qui détient un permis d’exercice et dont le rôle est de dépister les maladies bucco-dentaires, d’enseigner les principes de l’hygiène buccale et, sous la supervision d’un dentiste, d’utiliser des méthodes scientifiques de contrôle et de prévention des affections bucco-dentaires.

HYPER-, préf.

Signifie par-dessus, excessif, au-dessus.

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HYPERALGIE ou HYPERALGÉSIE, n.f.

Douleur excessive. Exagération, amplification ou exaspération de la sensibilité à la douleur.

HYPERBARIE, n.f.

(0.1) Traitement et prophylaxie de lésions (ex-ostéoradionécrose) à étiologie hypoxique et hypovasculaire. Les patients respirent de l’oxygène dans un caisson pressurisé (typiquement 2.4 atm), une heure par jour, cinq jours par semaine pour cinq à six semaines. Les grandes chambres multiplaces utilisées depuis 1960 sont remplacées par des chambres monoplaces moins coûteuses.

Syn. : Thérapie hyperbare ou oxygénothérapie.

HYPERCÉMENTOSE, n.f.

(4.0) Apposition excessive de cément.

HYPERDONTIE, n.f.

Voir : Dent surnuméraire

HYPERÉMIE OU HYPERHÉMIE, n.f.

Concentration excessive de sang dans un organe ou une partie d’organe. En pathologie, congestion locale consécutive à une action physique, chimique ou microbienne.

(3.0) Augmentation du volume de sang à l’intérieur des vaisseaux dilatés dans un organe ou un tissu. Utilisé pour décrire l’augmentation du débit sanguin dans la pulpe.

HYPERESTHÉSIE, n.f.

Excès de sensibilité douloureuse.

(5.0) Sensibilité excessive.

HYPERGLYCÉMIE, n.f.

(4.0) Excès de sucre dans le sang.

HYPERKÉRATOSE, n.f.

Hypertrophie de la couche cornée de la peau, ou toute maladie ayant une telle caractéristique.

HYPERMINÉRALISATION, n.f.

(4.0) Présence d’une quantité excessive de minéraux dans un tissu calcifié.

HYPEROSTOSE, n.f.

(4.0) Excroissance osseuse localisée.

HYPERPATHIE, n.f.

Perception anormale de la douleur. Elle est intense et s’accompagne d’un caractère angoissant aux

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moindres excitations sensibles ou affectives.

HYPERPLASIE, n.f.

Multiplication anormale ou augmentation du nombre de cellules dans la structure normale d’un tissu, causant une augmentation du volume de la structure en cause.

(5.1) L’hyperplasie d’irritation prothétique, ou épulis en feuillet, est causée par une prothèse amovible instable que le patient porte généralement jour et nuit sans la retirer.

Voir : Épulis.

HYPERSENSIBILITÉ, n.f.

(4.0) Sensibilité exagérée, pathologique.

Hypersensibilité dentinaire,

(1.1) Sensibilité excessive des dents à différents stimuli tels le chaud, le froid, le sucre, la pression, etc. Elle est causée par l’exposition des surfaces dentaires de sorte que les terminaisons nerveuses de la dent sont moins isolées, comme la dentine et le cément des racines.

HYPERTÉLORISME, n.m.

(2.0) Élargissement anormal de la distance interoculaire.

HYPERTENSION, n.f.

Tension anormalement élevée.

HYPERTROPHIE, n.f.

Élargissement ou croissance exagérée d’un organe ou d’une de ses parties, qui cause une augmentation du volume de ses cellules.

HYPNOSE, n.f.

Sommeil artificiel obtenu par des hypnotiques chimiques ou par narcose physique (hypnotiseurs).

HYPNOTIQUE, adj.

Se dit d’une drogue qui incite au sommeil, mais qui n’enlève pas la douleur.

Syn. : Soporifique.

HYPO-, préf.

Signifie en dessous, moins que, sous.

(8.1) Préfixe signifiant insuffisance, hauteur insuffisante.

HYPOCALCIFICATION, n.f.

(1.1) Voir : Hypominéralisation de l’émail.

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(2.0) Déficit en minéraux.

HYPOCHLORITE DE SODIUM, n.m.

(3.0) Liquide fortement alcalin, clair, pâle, de couleur jaune-vert à une forte odeur de chlore; possède des propriétés antimicrobiennes puissantes et peut dissoudre les tissus organiques. En endodontie, il est utilisé en solution diluée ou concentrée pour irriguer les canaux.

Symbole chimique : NaOCl.

HYPODONTIE, n.f.

(1.1) + (2.0) Absence congénitale d’une ou de quelques dents.

HYPOMINÉRALISATION DE L’ÉMAIL, n.f.

Défaut de développement de l’émail de la dent qui survient durant le stade de maturation. La matrice de l’émail est formée mais sa structure est moins minéralisée.

HYPOMOCHLION, n.m.

Point virtuel situé sur l’axe longitudinal de la dent entre la moitié et le tiers apical de la racine clinique, par où passeraient les axes de rotation physiologique dentaire.

HYPOPHARYNX, n.m.

(7.1) Dernière portion du pharynx où débute l’œsophage.

HYPOPHOSPHATASIE, n.f.

(4.0) Maladie métabolique héréditaire, caractérisée par une décalcification diffuse du squelette par diminution du taux sanguin des phosphates alcalins.

HYPOPHYSE, n.f.

Glande située sous la selle turcique et dont les sécrétions influencent la physiologie générale.

HYPOPLASIE, n.f.

Défaut ou développement incomplet.

Hypoplasie de l’émail,

Développement défectueux et incomplet de l’émail. L’hypoplasie survient durant le stade de formation. La structure de la matrice de l’émail est défectueuse et sa forme est altérée.

HYPOTÉLORISME, n.m.

(2.0) Anomalie entraînant une réduction de la distance interoculaire.

HYPOTENSION, n.f.

(2.0) Tension inférieure à la normale.

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HYPOTHERMIE, n.f.

(2.0) Abaissement de la température du corps au-dessous de 36° C.

HYPOXIE, n.f.

(2.0) Diminution de la teneur en oxygène du sang.

HYSTÉRIE, n.f.

Névrose inconsciente, désordonnée et agitée.

I

-IA, suf.

Se rapporte à la maladie.

IATROGÈNE, adj.

Provoqué par le praticien.

IATROGÉNIQUE, adj.

(2.0) Qui est causé par le thérapeute.

ICTÈRE, n.m.

(2.0) Présence d’une quantité exagérée de pigments biliaires dans le sang.

IDIOPATHIE, n.f.

Maladie sans cause connue et indépendante de tout autre état.

(4.0) Maladie idiopathique, qui existe par elle-même, ou dont la cause n’est pas connue.

IDIOPATHIQUE, adj.

Ce qui relève de l’idiopathie.

IDIOSYNCRASIE, n.f.

Susceptibilité individuelle et particulière à certaines drogues, à certaines protéines ou à d’autres agents.

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ILIAQUE, adj.

(7.0) Se rapporte à la crête antérieure du bassin. Site utilisé fréquemment pour prélever une greffe osseuse autogène.

IMBIBITION, n.f.

Absorption de l’eau, d’un liquide.

(5.1) Une empreinte en alginate peut être gonflée et déformée par imbibition si elle séjourne trop longtemps dans l’eau.

La synérèse est le phénomène contraire de l’imbibition.

Voir : Synérèse.

IMMATURE, adj.

(2.0) Qui n’a pas encore atteint son développement complet.

IMMOBILISATION, n.f.

(2.0) Action d’immobiliser.

IMMUNISATION, n.f.

Acte par lequel une personne est immunisée, protégée d’une maladie.

IMMUNISER, v.

Protégé d’une maladie, grâce à un vaccin par exemple.

IMMUNITÉ, n.f.

(4.0) Propriété que possède un organisme d’être réfractaire à certains agents pathogènes.

IMMUNOCOMPÉTENT, ENTE, adj.

(4.0) Se dit de cellules susceptibles d’intervenir dans les processus immunitaires.

IMMUNODÉFICIENCE, n.f.

(2.0) Absence ou diminution des réactions immunitaires.

IMMUNODÉPRESSEUR, adj. et n.m.

(0.2) Médicament qui supprime ou réduit les réactions immunitaires spécifiques de l’organisme contre les antigènes, en bloquant le système de défense immunitaire de cet organe. Les principaux agents sont la radiothérapie, les antimétabolites, les alkylants, les corticostéroïdes, le sérum antilymphocytaire, la cyclosporine.

Syn. : Immunosuppresseur.

IMMUNOFLUORESCENCE (méthode d’), n.f.

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(4.0) Fixation de fluorescéine sur un anticorps spécifique permettant de repérer ce dernier dans un mélange anticorps/antigène, par examen au microscope en lumière ultraviolette.

IMMUNOGLOBULINE, n.f.

(2.0) Toute globuline plasmatique dotée de propriétés immunitaires et agissant comme anticorps dans l’organisme.

(4.0) Membre d’une famille de protéines sériques, les anticorps.

IMMUNOPATHIE GREFFON-GREFFÉ, n.f.

(0.1) Attaque des tissus du greffé de la moelle osseuse par les cellules immunitaires provenant d’une greffe allogène. Cette condition peut varier de légère uniquement buccale, à extrême (polysystémique et létale).

IMMUNOSTIMULANT, adj.

(0.2) Médicament qui induit ou augmente les réactions de l’organisme contre un antigène.

IMMUNOSUPPRESSION, n.m.

(7.0) Processus par lequel le système immunitaire d’un patient est amoindri par médication ou radiation en vue d’une greffe d’organe.

IMPACTION ALIMENTAIRE, n.f.

Voir : Foulage alimentaire.

IMPÉTIGO, n.m.

(2.0) Infection cutanée superficielle, contagieuse, due aux staphylocoques ou streptocoques.

IMPLANT, n.m.

Élément organique ou métallique placé chirurgicalement dans un os (exemple : maxillaire, implant dentaire).

Implant de transition,

Voir : Implant provisoire.

Implant dentaire,

(5.2) Élément métallique ou céramique placé chirurgicalement et sur lequel on fixe artificiellement une ou des dents. Il en existe plusieurs types qui sont classifiés selon la zone anatomique où ils sont placés.

Implant en deux temps chirurgicaux,

(5.2) Se dit d’un implant qui est recouvert par les tissus mous lors de sa pose. Il est exposé chirurgicalement lors de la pose du pilier après un certain temps de guérison.

Implant en un temps chirurgical,

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(5.2) Se dit d’un implant qui n’est pas recouvert par les tissus mous lors de sa pose.

Implant endodontique,

(5.2) Tige métallique qui, passant par la chambre pulpaire d’une dent, va prendre ancrage dans l’os. Ce type d’implant servait à stabiliser une dent mobile et n’est plus utilisé.

Implant endo-osseux,

(5.2) Implant placé dans l’os des maxillaires (exemple : implant-racine, implant-lame).

Implant immédiat,

(5.2) Implant qui est posé dans une alvéole dentaire pendant la même séance chirurgicale que l’extraction de la dent.

Implant « impacté »,

(5.2) Implant-racine inséré dans l’os dans un mouvement vertical à l’aide de martelage.

Implant juxta-osseux,

(5.2) Voir : Implant sous-périosté.

Implant provisoire,

(5.2) Implant de petit diamètre servant de support prothétique entre les phases chirurgicales de greffe osseuse ou de pose d’implants dentaires.

Implant racine,

(5.2) Implant endo-osseux dont la section de coupe est circulaire.

Implant sous-périosté,

(5.2) Implant posé directement sur l’os et qui suit le contour anatomique de celui-ci. Il est construit à partir d’une empreinte de l’os ou d’un modèle robotique à partir d’un scanner. L’implant est recouvert du périoste et des tissus mous et laisse exposés en bouche des piliers trans-muqueux.

mplant trans-osseux,

(5.2) Plaque métallique unissant des tiges qui traversent toute l’épaisseur de l’os mandibulaire entre les trous mentonniers. Ces tiges servent d’éléments de rétention prothétique.

Implant zygomatique,

(0.1) Variété de tige de titane ostéo-intégrable prenant l’os zygomatique comme os principal d’ancrage. Utilisé dans les cas d’atrophie du maxillaire dans lesquels le comblement sinusal n’est pas souhaité, et dans les cas de maxillectomie cancéreuse.

IMPLANT-LAME, n.m.

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(5.2) Implant endo-osseux dont la section de coupe est longitudinale.

IMPLANTOLOGIE, n.f.

(5.2) Discipline de la dentisterie qui, par le remplacement des structures dentaires absentes et des tissus avoisinants, a pour but de restaurer la fonction, le confort, l’esthétique, la phonétique et la santé du patient; à cette fin, elle emploie les implants.

IMPLANTOLOGISTE, n.

(5.2) Dentiste qui est responsable de la partie chirurgicale des traitements en implantologie.

IMPLANT VISSÉ, n.m.

(5.2) Implant-racine dont la surface porte une saillie hélicoïdale destinée à s’enfoncer dans l’os en tournant.

IN SITU, loc. adv.

Signifie à sa place normale ou naturelle.

Manière de placer un corps dans un autre (exemple : obturer une dent).

IN UTERO, loc. adv.

Signifie dans l’utérus .

IN VITRO, loc. adv.

Signifie dans une éprouvette, dans un milieu artificiel, en laboratoire par opposition à in vivo.

(4.0) Se dit de phénomènes observés au laboratoire.

IN VIVO, loc. adv.

Signifie dans un corps, dans un organisme vivant.

(4.0) Se dit de phénomènes observés dans l’organisme vivant dans son entier.

INCIDENCE, n.f.

Expression de la proportion du nombre de cas qui peuvent être observés, comme le nombre de nouveaux cas d’une maladie spécifique durant une période déterminée.

(2.0) Épidémiologie. Nombre de cas observés pendant une période donnée et pour une population déterminée.

En radiologie, l’incidence définit la position du sujet à examiner par rapport à la direction du faisceau des rayons X et la position du film radiographique.

(5.0) Nombre de cas apparus pendant une période de temps donnée au sein d’une population, par opposition à prévalence.

INCISIF, IVE, adj.

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Qui est relatif aux incisives.

INCISION, n.f.

Division méthodique d’un tissu à l’aide d’un instrument tranchant (disque, bistouri).

Incision primaire,

(5.2) Coupure principale des tissus mous lors d’une chirurgie.

Incision secondaire,

Voir : Contre-incision.

INCISIVE, n.f.

Une des quatre dents antérieures de chaque arcade, à bord tranchant comme un ciseau, d’où leur nom. La denture permanente et la denture primaire en comptent huit, soit quatre par maxillaire.

INCLUSE, adj.

(2.0) Qualifie une dent qui n’a pas fait son émergence complète.

INCLUSION, n.f.

1. Position interosseuse d’une dent; action de combler une cavité; induration.

2. Anomalie tissulaire marquée par un excès de dureté.

INCRUSTATION, n.f.

Restauration faite en dehors de la bouche et cimentée dans une cavité préparée à cette fin sur une dent.

(2.1) Restauration en or, en composite, en porcelaine ou en céramique, fabriquée en dehors de la dent et cimentée en place par la suite. L’incrustation est une restauration indirecte intra-coronaire.

(5.0) Restauration indirecte fabriquée en alliage d’or, en céramique ou en composite, et qui est cimentée sur la dent avec un ciment ou une résine de cimentation. La préparation ne doit présenter aucune zone de contre-dépouille. En anglais, on dit inlay lorsque l’incrustation est intracoronaire et onlay lorsqu’elle est extra-coronaire ou avec recouvrement de cuspides.

Incrustation à recouvrement de cuspides,

(2.1) Incrustation qui, tout en étant intra-coronaire, protège les cuspides en les recouvrant.

INDICATION, n.f.

Ensemble des éléments observés lors d’un examen conduisant à une décision de traitement.

INDICE, n.m.

Signe apparent et révélateur observé lors d’un examen.

(1.0) Système de classification d’une maladie.

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Indice DDE,

(1.0) Indice des défauts de développement de l’émail.

Indice CAO,

(1.1) Indice utilisé pour mesurer l’incidence de la carie dans une population donnée, qui correspond au nombre de dents ou de surfaces de dents déjà atteintes par la carie (cariées, absentes à cause de la carie ou obturées).

Indice CEOD,

(1.1) Indice qui sert à déterminer le nombre total de caries actuelles et passées et qui réfère au nombre de dents temporaires cariées, extraites et obturées.

Indice de plaque dentaire,

(1.1) Outil qui sert à évaluer l’étendue et l’épaisseur de la plaque dentaire qui se trouve sur la surface dentaire et à proximité de la gencive, sur l’ensemble des dents ou sur certaines dents seulement.

Indice de saignement,

(1.1) Outil utilisé pour vérifier le saignement lors du sondage afin d’être en mesure de mieux évaluer la condition gingivale et parodontale d’un client.

Indice d’hygiène bucco-dentaire,

(1.1) Outil qui permet de déterminer la quantité de débris, de plaque et de tartre accumulés sur la surface dentaire. Il permet ainsi d’avoir une indication rapide du niveau de propreté de la cavité buccale.

Indice thérapeutique,

(0.2) Rapport qui existe entre la dose nécessaire pour fournir un effet thérapeutique (dose curative) et la dose maximale tolérée (dose toxique).

INDIGÈNE, adj. et n.

(4.0) Qui croît, vit naturellement dans une région sans y avoir été importé.

INDIRECT, ECTE, adj.

(2.1) Se dit de quelque chose qui est fait à l’extérieur de la bouche, de la dent et qui est destiné à être placé en bouche, sur ou dans la dent.

INDIRECT BONDING, (mot anglais)

Voir : Bonding indirect.

INDUCTION, n.f.

(4.0) Déclenchement d’un phénomène dont la manifestation se produit avec un certain retard par rapport à la cause.

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(5.3) Phénomène électromagnétique utilisé pour la fusion des alliages dentaires.

Induction enzymatique,

(0.2) Processus par lequel un médicament ou un autre composé augmente l’activité des enzymes responsables du métabolisme. Il en résulte une augmentation de la vitesse du métabolisme des médicaments, qui sont des substrats pour ces mêmes enzymes.

INDURATION, n.f.

(4.0) Durcissement des tissus.

INFANTILISME, n.m.

(2.0) État caractérisé par la persistance de certains caractères physiques et psychiques propres à l’enfance.

INFARCTUS, n.m.

Zone de nécrose dans un tissu, due à une anémie locale engendrée par une obstruction de la circulation dans cette zone.

INFECTIEUX, EUSE, adj.

(0.2) Qui est causé par l’infection ou qui est capable de la transmettre.

(4.0) Qui est susceptible de communiquer ou de déterminer une infection.

INFECTION OPPORTUNISTE, loc. f.

(2.0) Infection causée par un microorganisme généralement non pathogène, qui le devient lorsque le système immunitaire est affecté.

INFECTION, n.f.

État morbide (anormal ou maladif) causé par une invasion et une multiplication de microorganismes dans les tissus du corps, par suite d’une blessure cellulaire locale.

INFILTRATION, n.f.

Accumulation, dans un tissu, d’une substance qui ne lui est pas habituelle; toute condition morbide d’un tissu due à la présence d’une substance étrangère.

(5.0) Technique d’anesthésie : l’anesthésique est injecté dans une région donnée et atteint les terminaisons nerveuses par infiltration.

Infiltration marginale,

(2.1) Infiltration de fluides entre la restauration et la dent. L’infiltration marginale est la plus importante cause de la sensibilité thermique.

INFLAMMATION, n.f.

État d’un tissu en réaction à une blessure qui présente les caractéristiques suivantes: douleur, chaleur,

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rougeur et enflure (dolor, calor, tumor, rugor).

INFLAMMÉ, E, adj.

(4.0) Qui est dans un état inflammatoire.

INFRA-, préf.

Signifie en dessous, en bas, sous.

(8.1) Préfixe signifiant insuffisance de hauteur ou insuffisance d’égression de la dent.

INFRA-ALVÉOLIE, n.f.

(8.1) Développement vertical insuffisant des maxillaires.

INFRACLUSIE, n.f.

(8.1) Signifie béance (open bite).

INFRACLUSION, n.f.

(2.0) Malformation verticale qui se caractérise par l’absence de contact dentaire sur une étendue plus ou moins grande du plan d’occlusion.

(8.1) Signifie béance (open bite).

INFRADENTALE PROSTHION INFÉRIEUR, n.m.

Point céphalométrique (Id). Il est le point le plus antérieur et le plus élevé sur l’apophyse alvéolaire de la mandibule.

INFRAROUGE, n.m.

Rayon qui déborde le spectre de la lumière solaire visible au-delà du rouge.

INFRASTRUCTURE, n.f.

(5.0) + (5.3) Ensemble des travaux relatifs à la réhabilitation buccale. Structure métallique ou céramique renforcée servant de support pour la céramique apparente d’une couronne ou d’un pont .

INGRESSION, n.f.

(2.0) Voir : Intrusion.

INHIBITEUR DE L’ENZYME DE CONVERSION DE L’ANGIOTENSINE II, n.m.

(0.2) Groupe de médicaments qui prévient la transformation de l’angiotensine I en angiotensine II, et la dégradation de la bradykinine. Ils sont utilisés dans le traitement de l’hypertension, de l’insuffisance cardiaque congestive, certains types de céphalées, etc. Les médicaments sont : le captopril, l’énalapril, la ramipril, le lisinopril, le fosinopril, le cilazapril.

INHIBITION ENZYMATIQUE, n.m.

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(0.2) Capacité d’un médicament de diminuer la vitesse de métabolisme d’un autre médicament en altérant son interaction avec l’enzyme.

INION, n.m.

(7.1) Protubérance occipitale externe.

INJECTION, n.f.

Infiltration sous forme de jet, par une aiguille creuse, d’un liquide comprimé par un piston dans une seringue.

(5.3) Procédé de moulage de la résine prothétique par pression à l’aide d’un piston.

Injection intra-pulpaire,

(3.0) Technique par laquelle la solution d’anesthésique local est injectée directement dans la chambre pulpaire.

INLAY, n.m.

Mot anglais pour désigner une incrustation intra-coronaire.

INOCCLUSION LABIALE, n.f.

(8.1) Signifie que les lèvres ne ferment pas l’orifice buccal; incompétence labiale.

INNOCUITÉ, n.f.

(0.2) Qualité de ce qui n’est pas nuisible.

INORGANIQUE, adj.

Qui n’est pas d’origine organique.

INSERT INTRA-MUQUEUX, n.m.

(5.2) Implant métallique en forme de champignon qui est fixé dans une prothèse amovible supérieure pour en augmenter la rétention. Quand la prothèse est placée en bouche, les inserts pénètrent dans un trou préalablement préparé et épithélialisé dans la muqueuse gingivale correspondante.

INSERTION, n.f.

Action de placer un corps dans un autre (exemple : obturer une dent).

(1.1) Action de glisser la pointe d’un instrument dentaire sous la gencive.

(2.1) Action de placer un matériau dans une cavité.

Voir : Intrusion.

Insertion (d’une prothèse),

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(5.1) Action de placer une prothèse dentaire en bouche.

Insertion (axe d’),

(5.1) Trajectoire selon laquelle une prothèse partielle amovible se déplace depuis son contact initial avec les dents naturelles jusqu’à sa position d’assise terminale.

Voir : Guidage et axe.

Insertion multidirectionnelle,

(5.1) Insertion d’une prothèse en deux étapes selon une trajectoire non conforme à l’axe d’insertion conventionnel.

La première étape consiste à insérer, par une approche horizontale, les éléments rigides dans les zones de contre-dépouille des dents support.

La deuxième étape consiste à faire pivoter la prothèse autour d’un axe jusqu’à ce qu’elle soit complètement insérée.

INSIDIEUX EUSE, adj.

(2.0) Se dit d’une maladie dont l’apparence bénigne camoufle la gravité réelle.

INSOLUBLE, adj.

Qui ne se dissout pas ou qui se dissout très faiblement dans un autre corps.

INSTRUMENT, n.m.

(2.1) Outil servant à exécuter une action précise.

INSTRUMENTATION, n.f.

Utilisation des instruments dans un acte d’endodontie, pour la fabrication d’une prothèse, etc. Ensemble des instruments nécessaires à un seul acte ou à une activité professionnelle.

(2.1) Ensemble des instruments nécessaires pour exécuter une tâche, un traitement.

(3.0) En endodontie : Désinfection et mise en forme d’un canal par l’utilisation d’instruments manuels, mécaniques ou soniques.

INSULINE, n.f.

(4.0) Hormone sécrétée par les îlots de Langerhans, qui active l’utilisation du glucose dans l’organisme.

INTÉGRATION, n.f.

(4.0) Coordination des activités de plusieurs organes, nécessaire à un fonctionnement harmonieux.

INTÉGRINE, n.f.

(4.0) Récepteur membranaire dont la structure est celle d’un hétéro-dimère comprenant deux chaînes

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polypeptidiques alpha et bêta. Intervient dans l’adhérence cellulaire.

INTENTION, n.f.

Action de joindre les lèvres d’une plaie. C’est la façon dont la cicatrisation se fait. Elle se fera par première ou deuxième intention.

Voir : Cicatrisation.

INTER-, préf.

Signifie entre.

INTERACTION MÉDICAMENTEUSE, n.f.

(0.2) Modification de la puissance d’un médicament par un autre, pris de façon concomitante ou séquentielle. Certaines interactions médicamenteuses peuvent produire des effets néfastes alors que d’autres produiront des effets bénéfiques.

INTERCELLULAIRE, adj.

(4.0) Qui se retrouve entre les cellules.

INTERCUSPIDATION, n.f.

Action de loger les cuspides des dents d’une arcade dans les fosses des dents de l’autre arcade. État terminal de cette action, engrènement.

(5.0) Intercuspidation maximale. Position des maxillaires correspondant au maximum de contacts dentaires lorsque la bouche est fermée.

L’expression [interdigitation maximale] a déjà aussi été employée (quoique le terme interdigitation n’existe pas en français, c’est un anglicisme).

(8.0) Relation entre les dents postérieures du maxillaire et de la mandibule, en considérant la position des cuspides dans les fosses appropriées.

INTERDENTAIRE, adj.

Situé entre les dents: face proximale (embrasure); face occlusale en état de posture (espace libre); autre espace (espace interocclusal).

INTERÉPINEUX, SE, adj.

Espace situé entre les apophyses des vertèbres.

INTERFÉRENCE, n.f.

Contact prématuré d’un ou plusieurs plans cuspidiens avec l’arcade antagoniste qui oblige la mandibule à dévier de sa trajectoire normale.

(4.0) Contact dentaire qui interfère avec les mouvements mandibulaires harmonieux.

INTERLEUKINES, n.f.

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(0.0) Médiateurs solubles produits par les cellules phagocytaires ou lymphatiques et agissant sur d’autres cellules du système immunitaire.

(4.0) Substance plasmatique soluble sécrétée par les macrophages et certains lymphocytes et qui stimule d’autres cellules responsables de l’immunité.

(7.0) Substance puissante sécrétée par les globules blancs pour stimuler les défenses immunitaires.

INTERMAXILLAIRE, adj.

(8.0) Se dit de quelque chose qui est entre le deux maxillaires (exemple : élastique intermaxillaire, relation intermaxillaire).

INTERMÉDIAIRE, n.m.

Nom donné pour désigner un pontique (élément intermédiaire).

INTERMITTENT, ENTE, adj.

(2.0) Se dit de quelque chose qui se produit à des intervalles réguliers ou irréguliers.

[INTERNE], n.m.

Ce terme n’est plus utilisé.

Voir : Résident.

INTÉROCEPTIF, IVE, adj.

Sensibilité qui recueille ses informations auprès d’un corps concerné, par opposition à la sensibilité extéroceptive, en particulier auprès des organes des fonctions végétatives, par opposition à la sensibilité proprioceptive.

INTERPROXIMAL, ALE, AUX, adj.

Se dit des surfaces qui se touchent (exemple : espace entre deux dents adjacentes) ou qualifie une radiographie montrant de telles surfaces.

(2.1) Voir : Proximal.

INTERSTITIEL, IELLE, adj.

Se dit des formations cellulaires qui comblent les espaces entre les cellules parenchymateuses des organes.

INTERVALLE DE FUSION, n.m.

(5.3) Plage de températures entre lesquelles un alliage présente une phase solide et une phase liquide.

INTERVALLE POSOLOGIQUE, n.m.

(0.2) Écart de temps recommandé entre deux doses lors d’une thérapie à doses multiples.

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INTOLÉRANCE, n.f.

(2.0) Réaction pathologique à une agression quelconque.

INTOXICATION, n.f.

(2.0) Action qu’exerce un agent toxique sur l’organisme et l’ensemble des problèmes qui en résultent.

INTRA-, préf.

Signifie dedans.

INTRACAMÉRAL, ALE, adj.

(2.1) Néologisme utilisé par Denis Robert pour décrire ce qui est à l’intérieur de la chambre pulpaire d’une dent: rétention intracamérale.

INTRACORONAIRE, adj.

Situé à l’intérieur d’une couronne. Une cavité, un tenon, une substance inerte ou vivante peuvent être dites intracoronaires.

(2.1) Se dit d’une préparation ou d’une restauration faite principalement à l’intérieur d’une dent, par opposition à extracoronaire.

(5.0) Il est plus adéquat de dire connecteur non rigide, portions mâle et femelle.

(5.1) À l’intérieur des limites de la couronne (exemple : attache intracoronaire).

Voir : Extra.

INTRADOS, n.m.

(5.1) Surface interne d’une prothèse, en rapport avec les tissus d’appui.

Ant. : Extrados.

(5.2) Partie interne d’une prothèse.

INTRAMAXILLAIRE, adj.

(8.0) Qui signifie à l’intérieur de la même arcade.

INTRAMÉATAL, E, adj.

Se dit de l’espace situé dans l’ouverture d’un méat. Par exemple, le trou crânien qui laisse passer les différents éléments qui composent l’oreille.

INTRAMUSCULAIRE, adj.

Situé à l’intérieur des muscles.

INTRA-ORAL, E, adj.

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Situé est à l’intérieur de la bouche.

INTRAVEINEUX, EUSE, adj.

Situé à l’intérieur ou d’une veine.

INTRINSÈQUE, adj.

(2.0) Propre à un organe.

INTRUSION, n.f.

(2.0) Action d’intruder une dent qui se trouve en dessous de la ligne d’occlusion.

INTUBATION, n.f.

(2.0) Action d’intuber.

(7.0) Insertion d’un tube endo-trachéal pour assurer la ventilation d’un patient en anesthésie générale.

INTUBER, v.

(2.0) Introduire, par la bouche ou le nez, un tube qui permet de conserver la perméabilité des voies aériennes supérieures.

INUNCTION, n.f.

Application sur la peau par friction; onction.

INVAGINATION, n.f.

Partie pliée dans une autre.

(2.0) Embryologie. Enfoncement ou pénétration d’un matériel embryonnaire en profondeur, ou dans (ou sous) un autre matériel.

INVERSE, adj, et n.m.

(4.0) Qui est exactement opposé, contraire.

[INVESTIR], v.

Mettre en revêtement; envelopper, entourer ou remplir d’un matériel d’investissement.

(5.0) Mettre en revêtement: Enrober une préforme de cire d’un matériau réfractaire, pour permettre le remplacement par un alliage ou une céramique en fusion lors des procédures de coulée, ou protéger certaines parties des restaurations lors de procédures de brasage ou de soudure.

(5.1) Investir la maquette préformée dans un revêtement pour procéder à sa calcination. Une fois la maquette calcinée, on se sert de ce revêtement comme moule pour procéder à la coulée en y faisant pénétrer du métal en fusion qui reproduit alors exactement la forme de l’objet.

(5.3) Anglicisme, à proscrire : on fait la mise en revêtement.

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[INVESTISSEMENT], n.m.

Mise en revêtement; méthode qui consiste à couvrir ou à envelopper entièrement ou partiellement un objet (modèle ou forme en cire) avec un matériau de revêtement avant la cuisson, la soudure, le moulage ou la coulée.

Voir : Matériau de revêtement ou [d’investissement].

(5.3) Anglicisme. À remplacer par revêtement.

INVISIBLES (BOÎTIERS), n.m.

(8.0) Boîtiers orthodontiques fixés sur la face linguale de dents; boîtiers translucides.

INVOLUTION, n.f.

(2.0) Régression d’une infection.

ION, n.m.

Atome ou groupe d’atomes ayant une charge d’électricité positive (cation) ou négative (anion).

IONOPHORÈSE, n.f.

(0.0) Les termes ionophorèse, ionphorèse ou iophorèse sont des synonymes décrivant une technologie qui n’est plus utilisée. Le principe était d’employer des substances médicamenteuses ionisées dont la pénétration était déterminée par un courant galvanique.

Syn. : Ionphorèse et iophorèse.

(4.0) Introduction d’électrolytes dans l’organisme, à travers la peau, à l’aide d’un courant électrique continu.

IRIS, n.m.

(7.1) Membrane colorée agissant comme obturateur de l’œil.

IRRADIATION, n.f.

(1.1) Exposition d’un corps à un rayonnement ionisant.

(2.0) Exposition d’un milieu ou d’un organe à un rayonnement.

IRRIGATEUR BUCCAL, n.m.

(1.1) Appareil qui produit par pression un jet d’eau continu ou intermittent. Il est indiqué pour enlever les débris et la plaque non fixée ou pour l’application d’agents chimiques antibactériens.

IRRIGATION, n.f.

(1.1) Action de faire couler de l’eau ou un autre liquide dans la cavité buccale dans le but d’humidifier, de nettoyer une région ou d’appliquer des agents chimiques antibactériens.

(3.0) Lavage d’un espace corporel par un courant de liquide. En endodontie, l’irrigation

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intracanalaire facilite le retrait de matériel du canal et l’introduction de produits chimiques pour l’activité antimicrobienne, la déminéralisation, le blanchiment et l’hémostase.

(4.0) - Action de faire couler de l’eau sur une partie malade, une plaie.

-Circulation du sang et des liquides dans l’organisme.

IRRIGUER, v.

(7.0) Laver un site opératoire avec de l’eau ou du sérum physiologique.

IRRITABILITÉ, N.F.

Réponse d’une cellule vivante à un stimulus extérieur comme la chaleur, la lumière ou l’électricité.

IRRITANT, n.m.

Drogue qui peut causer une diminution, une augmentation ou un arrêt de l’activité cellulaire, par suite de ses effets sur la nutrition, la croissance et la morphologie des cellules non spécialisées comme les acides minéraux forts et les caustiques alcalins.

IRRITATION, n.f.

Légère inflammation.

ISCHÉMIE, n.f.

Manque de sang dans une région particulière.

ISOLAT, n.m.

(4.0) Matériel obtenu à partir d’organismes vivants, à des fins d’examen ou en vue d’une culture.

ISOTONIE, n.f.

(4.0) État de liquides, de solutions, qui ont la même tension osmotique, la même concentration moléculaire.

ISTHME DU GOSIER, n.m.

(7.1) Rétrécissement de l’ouverture oro-pharyngienne entre les deux piliers antérieurs.

IVOIRE, n.m.

Tissu minéralisé formant la masse dure de la dent.

-ITE, suf.

Signifie inflammation.

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J

J-HOOK HEADGEAR, locution anglaise

(8.0) Appareil de traction extra-orale caractérisé par une paire de crochets en forme de J s’insérant sur l’arc dentaire, au mésial des canines supérieures, dans la région antérieure des dents du maxillaire supérieur.

[JACKET] (COIFFE OU COURONNE), n.f.

Le terme coiffe est surtout utilisé pour une couronne de porcelaine de type feldspathique mise sur le marché dans les années 1950. Couronne de porcelaine, d’acrylique ou de composite sur une dent vivante.

(5.3) Couronne de céramique renforcée, sans infrastructure.

JAUGE, n.f.

Instrument de mesure servant à préciser des diamètres, des rétentions sous la ligne du plus grand contour, des épaisseurs de métal.

(5.1) En prothèse partielle amovible, les jauges de rétention du paralléliseur servent à déterminer la contre-dépouille optimale pour chaque type de crochets.

Voir : Paralléliseur et jauge de rétention.

JAUGE DE RÉTENTION, n.f.

(5.1) Parmi les accessoires du paralléliseur, on compte généralement trois jauges calibrées permettant d’évaluer respectivement des retraits de 0,25, de 0,50 et de 0,75 mm lors de l’analyse du modèle. On les appelle aussi jauges de contre-dépouille ou encore jauges de retrait.

Voir : Paralléliseur et Accessoire

JAUNISSE, n.f.

(2.0) Voir : Ictère.

JET DE SABLE (Appareil à), n.m.

(5.3) Appareil d’abrasion des matériaux solides, au moyen de particules d’abrasifs projetées par pression d’air.

JET DE VAPEUR (Appareil à), n.m.

(5.3) Appareil de nettoyage des pièces et des matériaux solides utilisant la vapeur sous pression.

JOINT ÉNAMO-DENTINAIRE, n.m.

Rencontre de la dentine avec l’émail de la dent; suit plus ou moins le pourtour de la couronne.

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Syn. : Jonction énamo-dentinaire.

JOINT PÉRIPHÉRIQUE, n.m.

Ménisque salivaire qui se forme entre les bords de la prothèse complète et la muqueuse périphérique. Ce ménisque doit être fin et constant.

[JOINT] TEMPORO-MANDIBULAIRE, n.m.

Articulation formée par les condyles de la mandibule et les fosses glénoïdes de l’os temporal. Les structures osseuses sont séparées par le disque articulaire et les structures sont maintenues par une capsule articulaire.

(0.0) Il est préférable de dire l’articulation temporo-mandibulaire.

Voir : Articulation temporo-mandibulaire.

JONCTION AMÉLO-CÉMENTAIRE, n.f.

(1.1) Point de rencontre de l’émail et du cément.

JONCTION ÉNAMO-DENTINAIRE, n.f.

Point de rencontre de l’émail et de la dentine.

JONCTION RÉSINE-MÉTAL, n.f.

(5.1) Voir : Butée.

JOUXTER, v.

(2.0) Être situé à côté de, avoisiner.

JUGAL, ALE, adj.

(8.1) Du côté de la joue, vers la joue.

JUMEAU, n.m. ou JUMELLE, n.f.

(2.0) Chacun des deux enfants provenant de la même grossesse. Les jumeaux peuvent provenir de deux ovules distincts fécondés simultanément par deux spermatozoïdes ou de la division d’un ovule fécondé.

JUMELAGE, n.m.

(2.1) Action de jumeler, d’attacher par un moyen quelconque deux ou plusieurs dents ensemble. Le résultat de cette action. Renforcement par soudure de deux éléments prothétiques dans un but de contention.

Jumelage intracoronaire,

(2.1) Jumelage réalisé en profitant des cavités présentes ou en taillant de nouvelles et en y plaçant un fil noyé dans le matériau de restauration. Le jumelage intracoronaire permet de ne pas modifier le contour des dents.

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Jumelage extra-coronaire,

(2.1) Jumelage réalisé en collant une attelle sur les surfaces externes des dents, généralement sur les surfaces linguales. Le jumelage extra-coronaire permet de jumeler ensemble des dents que l’on veut garder intactes.

JUSTI, n. prop.

Nom du fondateur de l’entreprise qui a créé les dents artificielles de céramique à crampons de platine.

K

KANZANJIAN, V.H. n. prop.

(7.0) Chirurgien maxillo-facial (1879-1974), avec formation en dentisterie, qui a mis au point de nombreuses techniques et développé la chirurgie plastique.

KENNEDY, n.prop.

Auteur et praticien américain qui a proposé la première classification des prothèses amovibles et décrit des crochets qui portent son nom.

(5.1) La classification originale de Kennedy comprenait quatre classes d’édentation partielle. Celle de Kennedy-Applegate en comprend six.

Voir : Classification de Kennedy-Applegate.

KÉRATINE, n.f.

(4.0) Scléroprotéine fibreuse, riche en cystine, présente dans les phanères des humains et des animaux, et dans les cellules superficielles de l’épiderme.

(7.0) Substance qui constitue les productions épidermiques tels la surface cornée de la peau, les ongles, les poils.

KÉRATINISATION, n.f.

(2.0) Fait de se kératiniser.

KÉRATINISER, v.

Se durcir par la formation de kératine en parlant des formations épidermiques et des muqueuses.

KÉRATOKYSTE, n.m.

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(7.0) Type de kyste agressif et récidivant, qui présente une couche cornée interne, peut être associé aux dents ou être d’origine primordiale.

KÉRATOSE, n.f.

(4.0) Épaississement de la couche cornée de l’épiderme.

KEY RIDGE, terme anglais

Point céphalométrique (KR). Il est à la crête proéminente formée par les apophyses zigomatiques qui divisent la canine de la fosse intertemporale sur la surface latérale de l’os maxillaire.

KILO-, préf.

Signifie mille.

KILOGRAMME, n.m.

Unité de masse (poids) dans le système métrique valant 1000 grammes. Équivalent de 2,20 livres (avoirdupoids) et 2,67 livres (apothicaire). Abréviation : kg.

KILOVOLT, n.m.

Unité de puissance électrique valant 1000 volts. Abréviation : kV.

KLOEHN HEADGEAR, locution anglaise

(8.0) Appareil d’ancrage extra-oral composé d’un arc facial, d’un collier cervical ou d’un ensemble de courroies occipitales. Son but peut être de distaler les molaires supérieures ou de les stabiliser. Chez un sujet en croissance, son effet peut être orthopédique.

KOPLIK (Signes de), n.m.

Premiers signes de la rougeole. Ils consistent en taches rouges dont le centre est occupé par un point blanc un peu bleuâtre, arrondi, légèrement saillant et ne dépassant jamais 1 mm de diamètre. Ils apparaissent sur la face interne des joues deux ou trois jours avant l’éruption et disparaissent deux ou trois jours après.

KWASHIORKOR, n.m.

Maladie infantile qui résulte d’une diète pauvre en protéines, bien que les besoins caloriques soient satisfaits; caractérisée par un œdème abdominal, des changements dans la pigmentation de la peau et de la chevelure, des altérations dans la croissance et le développement psychomoteur.

KYSTE, n.m.

(0.0) Néoformation dont la paroi est tapissée par un épithélium ou un endothélium et qui peut contenir du liquide, du sang ou d’autres substances. Le kyste ne communique pas avec l’extérieur et sa paroi n’a pas de rapport vasculaire avec le contenu. Les faux kystes, comme le kyste hémorragique, ne possèdent pas de revêtement épithélial.

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Kyste gingival du nouveau-né,

(0.0) Petits nodules remplis de kératine, de couleur blanchâtre, situés sur la surface de la lame muqueuse recouvrant la crête alvéolaire du nouveau-né. Ces kystes se développent à partir de restes de lame dentaire. Ce genre de kyste d’inclusion se retrouve également sur la ligne médiane du palais; dans ce cas, on les appelle de perles d’Epstein ou nodules de Bohn.

Syn. : Kyste de la lame dentaire, kyste alvéolaire du nouveau-né.

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Kyste péricoronaire,

(0.0) Kyste odontogénique, qui se développe à partir de l’épithélium réduit de l’émail contenu dans l’espace péricoronaire où se situe le sac folliculaire. Ce kyste est donc nécessairement associé à la présence d’une dent. Il peut être circonférentiel, latéral ou entourer totalement la couronne d’une dent. Ce type de kyste est associé aux inclusions dentaires.

Syn. : Kyste dentigère, kyste dentifère, kyste folliculaire, kyste dento-coronaire.

Kyste radiculaire,

(0.0) Kyste épithélial qui se développe autour de l’apex d’une dent non vivante à partir des débris épithéliaux de Malassez qu’on retrouve dans le ligament parodontal. Ce kyste peut être inflammatoire ou suppuré (kyste secondaire infecté qui se caractérise par la présence de pus).

Syn. : Kyste périapical, kyste radiculo-dentaire.

KYSTES (autres appellations),

Kyste de la lame dentaire,

( 2.0) Petits nodules de couleur blanchâtre situés sur le dessus des crêtes alvéolaires chez le nouveau-né.

Voir : Kyste gingival du nouveau-né.

Kyste alvéolaire du nouveau-né,

Voir : Kyste gingival du nouveau-né.

Kyste dentifère, kyste dentigère, kyste dento-coronaire, kyste folliculaire,

Voir : Kyste péricoronaire.

Kyste périapical, kyste radiculo-dentaire,

Voir : Kyste radiculaire.

L

LABIAL, ALE, AUX, adj.

Qui appartient à la lèvre; se dit de la surface faciale d’une dent antérieure.

(2.1) Qui est du côté des lèvres, qui fait face aux lèvres, qui est le plus près des lèvres.

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(5.1) La face vestibulaire des dents antérieures est aussi appelée face labiale.

(8.0) Du côté de la lèvre ou du vestibule.

(8.1) Du côté de la lèvre, vers la lèvre.

LABILE, adj.

(2.0) Instable, qui se modifie facilement.

LABIO-VERSION, n.f.

(8.1) Dent inclinée du côté lingual. Mouvement de bascule qui entraîne la couronne de la dent vers le labial et la racine du côté vestibulaire.

LABIUS INFERIUS,

Point céphalométrique (LI). Il est le point le plus antérieur de la lèvre inférieure.

LABIUS SUPERIUS,

Point céphalométrique (LS). Il est le point le plus antérieur de la lèvre supérieure.

LACÉRATION, n.f.

(2.0) Action de lacérer.

(7.0) Blessure à la peau par coupure ou déchirure.

LACT-, préf.

Signifie lait.

LACTATION, n.f.

1.  Sécrétion du lait par le sein.

2. Période de temps, en semaines ou en mois, durant laquelle un enfant est nourri au lait maternel.

LACTIQUE (acide), adj.

(7.0) Substance issue du travail musculaire et rejetée dans le sang.

LACUNE, n.f.

(4.0) Espace intercellulaire dont la taille est supérieure à celle des cellules environnantes.

LAIT D’OPAQUE, n.m.

(5.3) Opaque très dilué appliqué à la surface d’un alliage à céramique lors de la première cuisson pour favoriser un bon mouillage.

LAMBDA, n.f.

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(7.1) Scissure entre les pariétaux et la pointe de l’écaille de l’occipital. Site de la fontanelle lambdoïde ou sagittale postérieure.

LAMBEAU, n.m.

Portion de tissu à demi-détachée de l’organisme par incision et décollement. En parodontie, il existe une très grande variété de formes de lambeaux : complet, divisé, d’épaisseur partielle, modifié, « repositionné » et en rotation oblique.

(5.2) Morceau de chair ou de muqueuse arraché ou décollé.

LAME, n.f.

(7.1) Sorte de filet osseux. Dans l’anatomie de la tête et du cou, on rencontre plusieurs lames. Les principale sont les suivantes:

Lame criblée de l’ethmoïde,

Base horizontale où gît le bulbe olfactif et où passent les neurones des cellules réceptives du nerf olfactif.

Lame dentaire,

(2.0) Prolifération de l’épithélium buccal en forme d’arc, qui s’enfonce dans l’épaisseur du mésenchyme des futures arcades dentaires. La lame dentaire constitue le premier stade de la dentition.

Voir : Kyste gingival du nouveau-né.

Lame externe de l’apophyse ptérygoïde,

Voir : Aile externe de l’apophyse ptérygoïde.

Lame interne de l’apophyse ptérygoïde,

Voir : Aile interne de l’apophyse ptérygoïde.

Lame horizontale du palatin,

Lame osseuse formant le plancher postérieur de la cavité nasale.

Lame perpendiculaire de l’ethmoïde,

Paroi médiane du nez s’articulant inférieurement avec le vomer.

Lame perpendiculaire du palatin,

Paroi postéro-latérale de la cavité nasale, s’articulant avec la tubérosité du maxillaire et l’apophyse ptérygoïde du sphénoïde.

Lame quadrilatère du sphénoïde,

Toit du corps du sphénoïde.

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Syn. : Jugum.

LAMELLE, n.f.

(4.0) Petite lame très mince.

LAMINA DURA, n.f.

Couche interne et dense de l’os de l’alvéole dentaire. En radiologie, c’est la ligne radiopaque semblant limiter l’alvéole dentaire par rapport à l’espace desmodontal d’une dent.

LAMINER, v.

Transformer un métal ou un alliage en plaques de plus ou moins grande épaisseur.

LAMPE À POLYMÉRISER, n.f.

(2.1) Appareil émettant une intense lumière bleue, utilisé pour polymériser un composite.

LAMPE DENTAIRE, n.f.

(2.1) Scialytique dentaire; lampe sans ombrage.

LANCINANT, ANTE, adj.

Qualifie une douleur aiguë comme celle que provoquent des coups de lance.

LANGUE, n.f.

(7.1) Structure musculaire attachée dans le plancher de la bouche.

Langue géographique,

(4.0) État chronique et superficiel caractérisé par la desquamation circonscrite des papilles filiformes.

LARGEUR OSSEUSE, n.f.

(5.2) Distance horizontale entre le buccal et le lingual au sommet d’une crête édentée.

LARYNGOLOGIE, n.f.

Partie de la médecine qui s’intéresse à la gorge, au larynx, au pharynx, au nasopharynx et au tronc trachéo-bronchial.

LARYNGO-SPASME, n.m.

Spasme occasionnant la fermeture du larynx.

LASER, n.m.

(4.0) Générateur d’ondes électromagnétiques fonctionnant sur le principe de l’émission stimulée d’un rayonnement monochromatique cohérent, qui permet d’obtenir une grande puissance énergétique en un faisceau très fin que l’on peut manoeuvrer.

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LATENT, ENTE, adj.

(2.0) Présent sans être perceptible cliniquement.

LATÉRAL, ALE, AUX, adj.

Plus près du côté que du centre.

LATÉRO, préf.

(8.1) Préfixe indiquant un déplacement en masse des éléments maxillo-faciaux d’un côté ou de l’autre.

LATÉROTRUSION, n.f.

Voir : Côté travaillant.

LAXATIF, IVE, adj.

(0.2) Se dit d’une substance causant une accélération du transit intestinal et l’évacuation des selles.

LEEWAY, n. prop.

Voir : Nance (espace de).

LEEWAY (Espace de ), n.m.

(8.0) Différence entre l’espace combiné de trois dents primaires (canine et molaires) et l’espace combiné de la canine et des deux prémolaires permanentes. La valeur moyenne est de 1mm de chaque côté des dents du maxillaire et de 1,7 mm pour les dents de la mandibule avec quelques variations selon les individus. Cet espace est normalement fermé par le mouvement mésial des premières molaires permanentes qui remplacent les dents primaires.

LÉIOME, n.m.

(7.0) Tumeur bénigne provenant des fibres musculaires.

LÉIOSARCOME, n.m.

(7.0) Tumeur maligne provenant des fibres musculaires.

LEFORT, L. Clément, n. prop.

Chirurgien français (1829 - 1893) qui donna son nom à une classification des fractures crânio-faciales.

LEFORT, n.f.

(7.0) Classification des fractures faciales; utilisée également pour les ostéotomies des maxillaires et de la face.

Lefort I,

Fracture crânio-faciale haute, sus-malaire, trans-orbitaire.

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Lefort II,

Fracture crânio-faciale basse, sous-malaire.

Lefort III,

Fracture sus-apicale qui présente deux variétés :

• engrenée, fracture de Guérin ou fracture muette de Duchange;

• mobile, fracture de Prestat.

LENTULO, H., n. prop.

Praticien français (1889-1981) qui a inventé le bourre-pâte spiralé qui porte son nom.

LENTULO, n.m.

(3.0) Instrument métallique ayant la forme d’un fil spiralé flexible pouvant être utilisé sur la pièce à main. Cet instrument rotatif est utilisé pour insérer l’agent de scellement ou une autre pâte dans le canal.

LEONG (tubercule de), n.m.

(2.0) Anomalie de développement liée à une évagination de la couche épithéliale interne (dens evaginatus) des dents permanentes; le plus souvent sur la face occlusale des deuxièmes prémolaires inférieures. Affecte presque exclusivement les sujets d’ascendance mongole.

LEPTO-, préf.

(8.1) Préfixe signifiant étroit, grêle.

LÉSION, n.f.

Changement dans la structure ou la fonction d’un tissu ou d’une partie du corps; toute pathologie ou tout traumatisme modifiant un tissu ou une fonction d’une partie du corps.

Lésion blanche,

(1.0) Carie dentaire débutante. À ce stade, la déminéralisation causée par les acides bactériens a rendu l’émail opaque et crayeux sans cavité visible.

Lésion carieuse,

(1.1) Cavité que la carie dentaire a creusée dans une dent.

Lésion parodontale,

(3.0) Atteinte d’une des parties du parodonte.

Lésion périapicale,

Lésion qui atteint l’apex et sa région environnante.

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Lésion pulpaire,

(3.0) Atteinte de la pulpe.

LÉTAL, ALE, AUX, adj.

Qui provoque le mort.

Voir : Dose létale.

LEUCÉMIE, n.f.

(0.0) Groupe d’affections caractérisées par la présence en excès dans la moelle osseuse, et parfois dans le sang, de leucocytes ou de leurs précurseurs.

LEUCOCYTE, n.m.

Cellule blanche du sang.

LEUCOCYTOSE, n.f.

Augmentation du nombre des leucocytes dans le sang.

LEUCOPÉNIE, n.f.

Diminution du nombre de leucocytes dans le sang.

LEUCOPLASIE, n.f.

(4.0) Transformation d’une muqueuse (surtout buccale ou linguale) qui se recouvre d’une couche dure, cornée, et qui prend une apparence blanchâtre (kératinisation).

LEUCOTRIÈNE, n.m.

(4.0) Substance libérée par les macrophages et les polynucléaires neutrophiles, à partir de l’acide arachidonique, sous l’influence de la cyclo-oxygénase. Ils sont des médiateurs de l’inflammation.

LEVURE, n.f.

(4.0) Champignon monocellulaire se reproduisant par bourgeonnement.

LIAISON AUX PROTÉINES, n.f.

(0.2) Interaction réversible entre le médicament et les protéines sériques ou tissulaires.

LIBÉRATION, n.f.

(0.2) Mise à la disposition d’un médicament ou d’un produit actif, à partir de sa forme posologique d’origine.

LICHEN PLAN, n.m.

(0.0) Dermatose papuleuse de cause inconnue au polymorphisme important. Les formes buccales sont : réticulée, érosive, atrophiée et en plaques.

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LIGAMENT, n.m.

Tout lien dur et fibreux qui retient les os ou les gros organes internes.

(5.1) Ligament parodontal utilisé pour ligament dento-alvéolaire.

Masse conjonctive parodontale constituée de tous les éléments situés entre la face externe du cément et la corticale alvéolaire interne.

Syn. : Desmodonte.

Voir : Membrane parodontale.

(7.1) Les principaux ligaments de la tête et du cou sont les suivants :

Ligament hyo-épiglottique,

Ligament reliant l’épiglotte et l’os hyoïde.

Ligament latéral temporo-mandibulaire,

Bandelette fibreuse reliant l’arcade zygomatique et le bord postéro-latéral du col du condyle mandibulaire.

Ligament nuchal,

Bandelette fibreuse reliant les apophyses spinales de C1à C7 ainsi que l’inion.

Ligament ptérygo-mandibulaire,

Bandelette fibreuse reliant la lame interne du sphénoïde et la mandibule au niveau de la lame oblique interne.

Ligament sphéno-mandibulaire,

Bandelette fibreuse reliant l’épine du sphénoïde et l’épine de Spix.

Ligament stylo-hyoïdien,

Bandelette fibreuse reliant l’apophyse styloïde à la petite corne de l’hyoïde.

Ligament stylo-mandibulaire,

Bandelette fibreuse reliant l’apophyse styloïde au bord postéro-antérieur de la branche montante de la mandibule.

Ligament parodontal,

(1.1) Tissu formé de fibres conjonctives qui entoure la racine de la dent et l’unit à l’os.

LIGATURE, n.f.

1. Tout matériau (catgut, soie, coton ou fil) employé pour fermer un vaisseau, une incision, une coupure, une blessure ou pour étrangler une partie du corps.

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2. En orthodontie, fil employé pour fixer une dent à un appareil ou à une autre dent.

3. En dentisterie opératoire, bout de soie dentaire employé pour insérer la digue entre les dents et la placer dans le sulcus gingival tout autour de la dent.

(8.0) Fil de petit diamètre, rondelle de caoutchouc ou de polymère, servant à attacher l’arc orthodontique dans l’ouverture du boîtier.

LIGNE ANGULAIRE DE TRANSITION, loc. f.

(2.1) Ligne ou région formée par la rencontre de deux surfaces adjacentes sur une dent. Par exemple : ligne angulaire de transition mésio-buccale : rencontre de la surface mésiale et de la surface buccale; région de cette rencontre.

LIGNES, n.f.

Nom donné au bord de certains os ou encore à certaines parties de l’anatomie du corps (exemple : les lignes de la main).

LIGNES ANATOMIQUES, n.f.

(7.1) Les principales lignes anatomiques de la tête et du cou sont les suivantes :

Ligne courbe occipitale inférieure,

Saillie osseuse sur la face postérieure de l’écaille de l’occipital sous l’inion.

Ligne courbe occipitale supérieure,

Saillie osseuse sur la face postéro-moyenne de l’écaille au centre de laquelle est situé l’inion.

Ligne mylo-hyoïdienne,

Crête située sur la face interne du corps de la mandibule où s’attache le muscle mylo-hyoïdien.

Ligne oblique externe,

Saillie partant de l’apophyse coronoïde et allant inféro-latéralement sur le corps de la mandibule.

Ligne oblique interne,

Saillie osseuse partant de l’apophyse coronoïde et descendant inféro-médialement pour se terminer sur la crête alvéolaire de la mandibule.

Ligne courbe temporale supérieure,

Saillie osseuse partant du frontal, s’étendant postérieurement sur le pariétal.

LIGNES CÉPHALOMÉTRIQUES, n.f.

(8.1) Ces lignes ont été fournies par l’orthodontie généraliste.

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Ar-Gn : Ligne déterminant la mesure du corps mandibulaire. Cette mesure varie en augmentant dans les cas de classe III et en diminuant dans les cas de classe II.

Ar-Go : Détermine la hauteur de la branche montante.

Go-Gn : Détermine la dimension postéro-antérieure du corps mandibulaire.

Ar-Go-Me : Détermine l’angle gonial. L’angle est fermé dans un cas de closed bite et ouvert dans une cas d’open bite.

Pog-NB : Détermine la proéminence du menton osseux.

S-N-Gn : Détermine la position de la mandibule par rapport à la base crânienne antérieure. Un angle beaucoup plus grand que la normale peut signifier une croissance à tendance verticale.

S-Gn-FH : Détermine la position de la mandibule. Un angle beaucoup plus grand que la normale peut signifier une croissance à tendance verticale.

S-Ar : Détermine la dimension verticale postérieure de la mandibule.

T-PM : Détermine la position angulaire des incisives inférieures. Plus cet angle est grand, plus les incisives sont protrusives.

T-A-Pog : Détermine la position linéaire des incisives inférieures. Plus cette mesure est grande, plus les incisives sont protrusives.

T-NB (angulaire) : Détermine la position angulaire des incisives inférieures.

T-NB (linéaire) : Détermine la position linéaire des incisives inférieures.

T-FH : Détermine la position angulaire des incisives inférieures par rapport au crâne.

Inc/Inc : Détermine la mesure angulaire entre les incisives supérieures et inférieures.

Z-POF : Détermine la position angulaire des incisives supérieures par rapport au plan occlusal fonctionnel. Plus cet angle est grand, plus les incisives sont protrusives.

T-POF : Détermine la position angulaire des incisives inférieures par rapport au plan occlusal fonctionnel. Plus cet angle est grand, plus les incisives sont protrusives.

ANB : Indique l’importance de la disharmonie entre les deux maxillaires. Si cet angle est plus grand que la moyenne, on a une tendance vers la classe II. S’il est plus petit que la moyenne, on a une tendance vers la classe III.

N-A-Pog : Détermine l’angle de convexité. Plus cet angle est grand, plus le visage est convexe. S’il est négatif, on a un visage concave.

A-Plan facial : Permet de mesurer la convexité. Une déviation plus grande que 5 mm en avant du plan facial ou de 3 mm en arrière du plan facial suggère un problème orthopédique dans le sens antéro-postérieur (classe II et classe III respectivement).

A/B : Détermine la relation antéro-postérieure des maxillaires. Plus cette valeur est grande et positive, plus on a une tendance classe II. Plus cette valeur est grande et négative, plus on a une tendance vers la classe III.

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SN-PP : Détermine la position verticale du maxillaire supérieur par rapport à la base crânienne.

SN-POF : Détermine la position verticale de la denture par rapport à la base crânienne.

SN-Go-Gn : Détermine la position verticale de la mandibule par rapport à la base crânienne.

FH-PM : Détermine la position de la mandibule par rapport au plan de Frankfort.

N-Me : Détermine la hauteur faciale totale.

N-ENA : Détermine la hauteur faciale du tiers moyen.

ENA-Me : Détermine la hauteur faciale du tiers inférieur.

S-Go : Détermine la dimension verticale postérieure.

S-Gn : Signifie la ligne Stella-Gnathion.

Holdaway NB-ligne H : Permet l’évaluation des tissus mous. Si l’angle ANB est de 3, l’angle formé entre le plan NB et la ligne H (tangente entre la lèvre supérieure et le menton); devrait être de 7 à 9 pour produire un profil plaisant. Si l’angle ANB augmente ou diminue, la valeur de l’angle NB-ligne H devrait augmenter ou diminuer de la même façon.

LIGNE GUIDE, n.f

(5.1) Ensemble des points les plus saillants d’une couronne dentaire par rapport à l’axe d’insertion d’une prothèse partielle amovible. Obtenue grâce au paralléliseur, la ligne guide permet de concevoir des crochets en mettant en évidence des zones de contre-dépouille.

LIGNE MÉSENTÉRIQUE, n.f.

(1.1) Mince ligne colorée, noire ou brun foncé, très tenace, qui ressemble au tartre et qui se forme le long du tiers gingival à environ 1 mm du rebord de la gencive.

LIGNE OCCLUSALE, n.f.

Ligne qui joint les extrémités de la courbe de Spee, de la dent de sagesse à la canine, ou encore ligne qui passe par le bout des cuspides des dents postérieures.

LIME, n.f.

Instrument râpeux destiné à abraser ou à polir des matériaux d’obturation (lime à finir de Black). En endodontie, il existe des limes pour agrandir et nettoyer les canaux à traiter.

(3.0) Type de limes endodontiques: type D, type H (Hedström), type K.

LINGOT, n.m.

(5.3) Petite masse d’alliage dentaire de forme et de poids variables selon la composition ou la marque de commerce.

LINGOTIN, n.m.

(5.3) Petit lingot de céramique utilisé dans les techniques de pressage de restaurations céramo-

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céramiques.

LINGUAL, ALE, AUX, adj.

Qui appartient à la langue ou aux surfaces des dents situées du côté de la langue; côté opposé au labial ou au buccal.

(2.1) Qui est du côté de la langue, qui fait face à la langue, qui est le plus près de la langue.

LINGULO, n.m.

(7.1) Voir : Épine de Spix.

LINGUO-, préf.

Préfixe signifiant du côté de la langue ou vers la langue.

Linguo-clusion,

(8.1) Dent qui mord trop du côté lingual.

Linguo-version,

(8.1) Dent inclinée du côté lingual, mouvement de bascule qui entraîne la couronne de la dent du côté lingual et la racine du côté buccal ou labial.

LIP BUMPER, locution anglaise

(8.0) Désigne un appareil qui sert à éliminer une pression ou une force excessive de la lèvre sur les dents antérieures, pression ensuite transmise aux molaires.

LIPIDE, n.m.

Corps gras qui joue un grand rôle dans les phénomènes cellulaires et vitaux.

LIPOME, n.m.

Tumeur bénigne du tissu adipeux.

LIPOSARCOME, n.m.

Tumeur maligne du tissu adipeux.

LIQUIDE INTRACELLULAIRE, n.m.

Liquide qui se trouve dans les espaces entre les cellules du corps.

LIQUIDE INTERSTITIEL, n.m.

Portion du liquide extracellulaire qui se retrouve en dehors des capillaires et entre les cellules.

LOBE, n.m.

Principale partie d’une dent formée par le centre de calcification; partie de la couronne d’une dent

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entourée par un sillon de développement.

LOBULE DE L’OREILLE, n.m.

(7.1) Appendice charnu situé au bas du pavillon de l’oreille.

LOCAL, ALE, AUX, adj.

Limité à une partie d’une surface par opposition à général.

LOCALISATEUR D’APEX, n.m.

(3.0) Instrument électronique utilisé pour déterminer la longueur de travail d’un canal. Ces instruments fonctionnent selon les principes de fréquence, impédance ou résistance.

LOCALISÉ, ÉE, adj.

(1.1) Qui ne touche qu’une partie ou une région déterminée (exemple : gingivite localisée, dépôt de tartre localisé).

LOGETTE, n.f.

(5.1) Petite dépression de forme arrondie généralement pratiquée sur la face occlusale des dents pour recevoir l’appui (taquet occlusal) d’une prothèse partielle amovible. Des logettes de différentes formes peuvent aussi être préparées sur les dents antérieures.

Voir : Appui et siège d’appui.

-LOGIE, suf.

Signifie science ou partie de la connaissance.

LOI DE WOLF, n.f.

(5.2) Phénomène décrit par Wolf en 1892 selon lequel l’os subit un remodelage constant en fonction des forces qui le stimulent.

LONGUEUR DE TRAVAIL, n.f.

(3.0) Distance entre un point de référence sur la couronne et le point auquel la préparation et l’obturation canalaires doivent se terminer.

LONGUEUR OSSEUSE, n.f.

(5.2) Distance mésio-distale au sommet d’une crête édentée délimitée par les dents restantes.

LOTION, n.f.

(0.2) Préparation aqueuse destinée à une application topique et qui peut contenir un médicament.

LUDWIG, W.F., n. prop.

Praticien allemand (1790-1865) qui a décrit l’infection du plancher de la bouche appelée angine de Ludwig.

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LUETTE, n.f.

(2.0) Prolongement postérieur du palais mou, faisant saillie dans l’oropharynx.

(7.1) Appendice musculaire qui se situe au bord inférieur du voile du palais.

LUMIÈRE, n.f.

Cavité ou canal intérieur d’un tube ou d’un organe tubulaire.

Lumière inactinique,

Lumière tamisée sans action chimique, employée dans les chambres noires pour éviter toute action sur les films qu’on y développe.

LUXATION, n.f.

Déplacement anormal de l’un des os d’une articulation (temporo-mandibulaire).

(3.0) Dislocation d’une dent de son alvéole à la suite d’un traumatisme aigu.

(5.0) Subluxation.

Voir : Subluxation.

Luxation extrusive,

(3.0) Déplacement axial partiel de la dent à l’extérieur de son alvéole.

Luxation intrusive,

(3.0) Déplacement axial de la dent dans son alvéole, accompagné d’une fracture de l’os alvéolaire.

Luxation latérale,

(3.0) Déplacement de la dent dans une direction autre que l’axiale, accompagnée d’ une fracture de l’os alvéolaire.

LYMPHADÉNITE, n.f.

(2.0) Voir: Adénite.

LYMPHADÉNOPATHIE, n.f.

(2.0) Maladie des ganglions lymphatiques.

(7.0) Inflammation des ganglions lymphatiques (sans précision d’une cause).

LYMPHANGIOME, n.m.

(2.0) Tumeur bénigne formée par une agglomération de vaisseaux lymphatiques.

LYMPHATIQUE, adj.

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1. Se dit d’un vaisseau contenant la lymphe.

2. Les ganglions lymphatiques ont été décrits par le Suédois Rubeck et le Danois Bartholin en 1655. On sait que les ganglions sont des amas de glandes productrices de lymphe.

LYMPHE, n.f.

Découverte en 1622 par l’Italien Aselli; liquide à réaction alcaline, jaune et transparent, que l’on trouve dans les vaisseaux lymphatiques; se compose d’une portion liquide et de cellules dont la plupart sont des lymphocytes.

LYMPHOCYTE, n.f.

(4.0) Petit leucocyte à gros noyau non segmenté, présent dans le sang, la moelle et les tissus lymphoïdes (ganglions lymphatiques, rate) et jouant un rôle important dans le processus d’immunité.

LYMPHOKINE, n.f.

(0.0) Facteur soluble libéré par les lymphocytes, sensibilisés lorsqu’ils sont mis en présence de l’antigène. Ce processus est appelé immunité à médiateur cellulaire.

(4.0) Substance sécrétée par les lymphocytes T, qui active d’autre globules blancs, y compris d’autres lymphocytes.

LYMPHOME, n.m.

Tumeur du tissu lymphoïde ou de certains éléments hématologiques.

Lymphome de Hodgkin,

(0.1) Variété de lymphome du jeune adulte dans laquelle la radiothérapie des chaînes lymphoïdes cervicales, amygdaliennes et linguales (anneau de Waldeyer) s’accompagne de xérostomie radique.

LYMPHOTOXINE, n.f.

(4.0) Un des médiateurs humoraux de l’immunité cellulaire sécrété par les lymphocytes thymo-dépendants. Il détruit les cellules avec lesquelles il a été en contact.

LYOPHILISATION, n.f.

(4.0) Dessiccation, réduction en poudre d’un liquide par sublimation.

-LYSE, suf.

Signifie se défait, se décompose.

Voir: Ostéolyse.

LYSOSOME, n.m.

(4.0) Vésicule cytoplasmique des eucaryotes contenant un grand nombre d’enzymes qui dégradent la plupart des macromolécules biologiques.

LYSOZYME, n.m.

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(4.0) Enzyme qui dissout certaines bactéries en hydrolysant le polysaccharide qui confère sa solidité à la paroi cellulaire.

M

MÂCHOIRE, n.f.

Nom familier désignant le maxillaire ou la mandibule et qui inclut généralement la partie inférieure du visage, soit les os, les dents et les tissus mous.

MACRO-, préf.

Signifie grand, large.

(7.0) Préfixe signifiant très gros.

(8.1) Du grec makros qui signifie long, grand. Préfixe qui signifie une anomalie de volume. Veut dire gros.

MACRODONTIE, n.f.

État anormalement large et volumineux des dents.

(8.1) Se dit de dents plus grosses que la normale.

MACROGLOSSIE, n.f.

Développement anormalement large de la langue qui provoque des malformations maxillaires, des malpositions dentaires et des malocclusions.

MACROLIDES, n.m.

(0.2) Groupe de composés possédant un anneau lactonique macrocyclique lié à des sucres ou à des glycosamines spécifiques. On retrouve dans ce groupe entre autres les érythromycines et les spiramycine.

MACROPHAGE, n.m.

(4.0) Grosse molécule dérivant du monocyte du sang, qui peut englober et détruire par phagocytose des corps étrangers volumineux.

(7.0) Cellules blanches du sang chargées d’attaquer et de digérer les bactéries et les corps étrangers.

MACULA, n.f.

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(7.0) Tache jaunâtre sur la rétine de l’œil au niveau du pôle postérieur causant une dépression.

MACULE, n.f.

(0.0) Tache blanche pigmentée présente sur la peau ou les muqueuses.

(4.0) Tache plane, décolorée ou rouge, sur la peau.

(7.0) Tache rouge sur la peau qui peut s’étendre aux muqueuses, causée par une dilatation des vaisseaux capillaires.

MAGISTRAL, ALE, AUX, adj.

(0.2) Se dit des médicaments dont la composition est indiquée par le médecin sur son ordonnance.

MAILLET, n.m.

Petit marteau ou système produisant des chocs, utilisé en chirurgie pour activer les ciseaux et les gouges, et en dentisterie pour condenser les obturations en or.

MAINTENEUR, n.m.

Système mécanique qui conserve un écartement, une position. Un mainteneur d’espace permet de conserver l’intervalle nécessaire pour l’évolution normale des dents permanentes.

(8.0) Appareil prothétique, utilisé dans les cas de dents absentes, de perte prématurée des dents primaires ou pour prévenir les pertes d’espace avant que les dents permanentes se placent sur l’arcade ou avant de faire une prothèse.

Syn. : Reteneur.

MAINTENEUR D’ESPACE, n.m.

(2.0) Appareil fixe ou amovible pour préserver l’espace créé par la perte d’une dent, ou l’espace créé lors d’un traitement orthodontique.

Syn. : Reteneur.

MAINTIEN, n.m.

(4.0) Action de tenir dans une position, de soutenir.

(8.0) Phase passive du traitement orthodontique durant laquelle des appareils dits de rétention sont utilisés.

Voir : Contention, Rétention.

MAL-, préf.

Signifie mauvais, anormal.

MALADIE, n.f.

Changement malsain d’un tissu, du fonctionnement d’un organe ou encore de l’état du corps dans son

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ensemble, qui se caractérise par des symptômes.

(8.1) Syndrome dont l’étiologie et l’anatomie pathologique sont définies.

Maladie de la vache folle,

Voir : Creutzfeldt-Jakob.

Maladie de Riga-Fede,

(2.0) Ulcération du frein de la langue rencontrée chez les nourrissons ou les enfants atteints de toux chronique; essentiellement en rapport avec le frottement des incisives inférieures.

Maladie infectieuse,

Maladie causée par l’invasion du corps par des microorganismes pathogènes.

Maladie parodontale,

Maladie du [périodonte] ou parodonte.

Syn. : Maladie péridentaire.

MALAIRE, n.m.

Os de la partie supérieure et latérale de la face, entre le maxillaire supérieur, l’os frontal, la grande aile du sphénoïde et le temporal. Il forme ainsi la paroi latérale de l’orbite et de l’os de la joue même. Son extension postérieure s’articulant avec l’apophyse zygomatique de l’os temporal assure la majeure partie du support des muscles de la mastication.

(7.1) Os formant le bord latéral de l’orbite et s’articulant au maxillaire, au frontal et à l’apophyse zygomatique du temporal.

MALAIRE, adj.

Qui appartient à la joue.

MALAIRE, APOPHYSE, n.m.

Éminence du maxillaire qui s’articule avec l’os malaire.

MALLASSEZ (débris épithéliaux de), n.m.

Débris épithéliaux que l’on retrouve dans le ligament parodontal. Cellules épithéliales, d’origine embryonnaire, vestiges de l’appareil adamantin avant son stade de formation.

MALAXEUR À PLÂTRE, n.m.

(2.0) Appareil électrique servant à malaxer le plâtre.

MALFORMATION, n.f.

(2.0) Modification pathologique permanente d’un organe, d’une partie du corps ou de tout l’organisme.

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MALIN, IGNE, adj.

Virulent, tendant à s’aggraver et à évoluer vers l’issue fatale.

MALLÉABILITÉ, n.f.

(2.0) Propriété de certains matériaux de subir une déformation permanente, sans pression, sans se fracturer. Qualité d’un métal malléable.

MALLÉABLE, adj.

Se dit d’une substance qui peut être facilement façonnée en lames ou en feuilles, par martelage.

MALNUTRITION, n.f.

Nutrition déficiente.

MALOCCLUSION, n.f.

Déviation de l’occlusion normale, due à la malposition d’une ou de plusieurs dents ou à une relation défectueuse des maxillaires.

(5.0) La malocclusion est dite dentaire ou squelettique.

(8.0) Déviation de l’occlusion normale des dents dans leur relation intermaxillaire et/ou intra-maxillaire, souvent associée à des difformités faciales.

Voir : Classification de Angle.

MALPOSITION, n.f.

En dehors de la position normale.

(1.1) Toute position anormale d’une dent.

MAMELON, n.m.

(5.3) Masse de céramique fortement colorée imitant les mamelons dentinaires, utilisée lors de la stratification d’une dent antérieure en céramique ou en composite.

MANCHE, n.m.

(1.1) Partie de la brosse à dents que l’on tient dans la main.

MANCHON, n.m.

Joint métallique entre un implant et une prothèse.

MANDIBULE, n.f.

Os coudé et mobile composant le maxillaire inférieur. Ses mouvements font l’objet de la cinématique mandibulaire (propulsion, rétropulsion, diduction, circumduction, etc.).

(7.0) Os coudé et mobile composant la mâchoire inférieure.

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(7.1) Os en fer à cheval ayant deux branches montantes, un corps et des apophyses alvéolaires.

Syn. : Maxillaire inférieur.

(8.1) Os basal sur lequel reposent les dents supérieures dans l’os alvéolaire. Le terme maxillaire utilisé sans précision signifie maxillaire supérieur, par opposition à mandibule.

Voir : Maxillaire.

MANDIBULAIRE (plan), adj. 

(8.1) En céphalométrie, le plan défini par une droite joignant les points.

MANDIBULAIRE, adj.

(8.1) Qui concerne la mandibule, appelée aussi maxillaire inférieur.

MANDIBULECTOMIE, n.f.

(0.1) Ablation ou séparation d’une partie de la mandibule, pour réséquer en bloc une tumeur primaire ou obtenir des marges saines. En chirurgie oncologique moderne, la mandibulectomie est obligatoirement suivie d’une reconstruction (exemple : transplant libre du péroné).

Syn. : Commando.

MANDIBULIE, n.f.

(8.1) Radical grec signifiant la mandibule.

MANDIBULO-FACIALE (dysostose), adj.

(7.0) Syndrome de Treacher-Collins.

MANDRIN, n.m.

Tige sur laquelle un instrument dentaire, comme un disque à séparer, est retenu dans la pièce à main, afin de permettre la rotation.

(2.1) Appareil qui se fixe sur le tour lent et qui permet de tenir en place un outil, comme un disque ou une meule.

MANDUCATION, n.f.

Ensemble des fonctions orales qui précèdent la digestion : préhension, mastication, gustation, sécrétion salivaire et déglutition.

MANTELET, n.m.

(0.1) Terme technique de radiothérapie. Désigne un des champs souvent utilisés pour traiter les lymphomes de Hodgkin. Ce champ couvre les glandes salivaires majeures et entraîne une xérostomie radique.

MAQUETTE D’OCCLUSION, n.f.

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(5.1) Voir : Cire.

(5.3) Préfiguration d’une prothèse amovible comportant une plaque-base rigide et un bourrelet d’occlusion, destinée à l’enregistrement des paramètres de montage des dents artificielles.

MAQUETTE DE CIRE, n.f.

(5.3) Préfiguration en cire d’un élément prothétique qui sera reproduit en résine ou en métal.

MAQUILLAGE, n.m.

(5.3) Application de colorants sur la surface de la couronne de céramique; le résultat de cette opération.

MARASME, n.m.

Forme de malnutrition en protéines et en calories qui apparaît surtout durant la première année de la vie; caractérisée par un retard dans la croissance et une perte progressive du gras sous-cutané et des muscles, avec habituellement une perte d’appétit et d’acuité mentale.

MARBRURE, n.f.

Taches de différentes couleurs imitant les veines du marbre.

MARGE, n.f.

Bord où la préparation de la cavité rencontre la surface externe de la dent.

(0.1) Limite d’ablation d’une tumeur maligne. L’étude des marges en examen histologique extemporané permet au chirurgien oncologue de compléter son opération. L’obtention de marges saines (négatives, non infiltrées) est un facteur de bon pronostic.

MARGINAL, ALE, AUX, adj.

En rapport avec une marge, une limite, un bord de tissu osseux, gingival, adamantin (exemple: face occlusale d’une dent).

(2.1) Relatif à l’interface entre un matériau de restauration et la dent.

(5.1) Voir : Gencive marginale.

MARQUEUR, n.m.

(3.0) Anneau de plastique ou de caoutchouc placé sur un instrument endodontique pour indiquer une longueur spécifique.

Syn. : Stop.

Marqueur bimodal,

(0.1) Variété de repères d’imagerie médicale pouvant être repérés autant au rayon X qu’en résonance magnétique, permettant ainsi la fusion précise d’images.

MARSUPIALISATION, n.f.

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(3.0) En endodontie, drainage chirurgical d’un kyste par perforation et insertion d’un drain pour décomprimer la lésion durant la phase de guérison.

(7.0) Action de marsupialiser.

MARSUPIALISÉ, adj.

(7.0) Terme utilisé en chirurgie, qui décrit la création d’une ouverture au niveau de la membrane d’un kyste maintenue pendant un certain temps afin de diminuer le volume du kyste.

MARTEAU, n.m.

(7.1) Osselet de l’oreille moyenne, attaché au tympan et s’articulant à l’enclume.

MASQUE, n.m.

(1.1) Objet souple qui recouvre le nez, la bouche et le bas du visage du praticien afin de prévenir les infections aérogènes.

MASSAGE, n.m.

(1.1) Friction des tissus gingivaux afin d’activer la circulation sanguine et de favoriser la kératinisation de l’épithélium de surface.

MASSE, n.f.

(8.0) Voir : Analyse de Bolton, Rétracteur en masse.

Masse de céramique,

(5.3) Variante de poudre céramique destinée à la stratification : de l’opaque, de la dentine, de l’incisif, etc.

MASSER, v.

(4.0) Frotter, presser, pétrir différentes parties du corps avec les mains ou à l’aide d’appareils spéciaux, dans une intention thérapeutique ou hygiénique.

MASTICATION, n.f.

Action de broyer les aliments avec les dents. Action de mâcher ou de mastiquer.

MATERIA ALBA, n.m.

Dépôt blanc et mou, autour du collet des dents, généralement associé à une mauvaise hygiène.

(1.1) Dépôt mou et blanchâtre qui se forme par-dessus la plaque dentaire. Il se compose de débris alimentaires, bactériens et cellulaires.

(4.0) Débris alimentaires.

MATÉRIAU DE RESTAURATION, n.m.

(2.1) Matériau dentaire utilisé pour obturer une cavité préparée ou modifier de quelque façon que ce

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soit la forme ou la couleur d’une dent.

( 2.2) Matériau qui restaure la forme et (ou) la fonction d’une dent.

MATÉRIAU DE REVÊTEMENT ( OU [D’INVESTISSEMENT]), n.m.

Revêtement mis dans un cylindre ou un moule autour d’une forme en cire servant de modèle à une restauration ou à un appareil dentaire avant la cuisson, la soudure, la coulée ou encore le moulage.

(5.1) Voir : Revêtement et [Investissement].

MATÉRIAU OBTURATEUR, n.m.

Matériau employé pour remplacer la perte d’une dent ou un manque dans la structure de la dent ou de la bouche.

(2.1) Voir : Matériau de restauration.

(2.2) + (3.0) Matériau inséré dans une cavité dentaire, sans que soit forcément restaurée la forme ou la fonction (exemple : matériau intra-canalaire).

MATIÈRE INTERPRISMATIQUE, n.f.

Substance liant les bâtonnets de l’émail.

MATIÈRE MÉDICALE, n.f.

Étude de la provenance, de la composition et des propriétés d’un agent médical.

MATRICE, n.f.

Bande ou mur temporaire, le plus souvent en acier ou en cellulose, placé autour de la dent pour lui donner une forme appropriée et condenser adéquatement le matériau obturateur dans la cavité.

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(2.1) Mince bande de métal ou de Mylar, utilisée pour coffrer une cavité préparée en vue d’y insérer un matériau de restauration. La matrice est généralement fixée par un porte-matrice.

(5.0) Réplique en acétate ou en matériau à empreinte de dents servant de support pour l’acrylique lors de la fabrication des restaurations temporaires.

(5.3) Partie femelle d’un attachement ; moulage d’un montage de dents prothétiques ou d’une maquette d’étude servant de référence lors de la réalisation de la prothèse.

Matrice à amalgame,

Mince bande de métal qui, lorsqu’elle est ajustée autour d’une dent, permet de condenser un amalgame, ce qui donnera une forme normale à la dent.

Matrice inter-bactérienne,

(1.1) Substance constituée de glycoprotéines salivaires et de polysaccharides extra-cellulaires qui donne l’adhérence et l’homogénéité des bactéries de la plaque dentaire.

Matrice « sectionnelle »,

(2.1) Matrice n’entourant pas toute la dent, utilisée pour coffrer un seul aspect de la dent et tenue en place par un coin de bois.

MATURATION, n.f.

Action de mûrir (d’arriver à un résultat positif). Dernière réaction entre la résine acrylique et son durcisseur.

Dans le cas de la dysplasie cémento-osseuse floride, stade caractérisé par des masses cémentaires aussi larges que 1,5 cm entourées par une zone radiolucide allant de 1 mm à 3 mm de largeur, ou en opposition directe avec l’os alvéolaire normal.

(0.0) Ce terme est utilisé dans le cas de maturation des cellules germinales; il signifie alors qu’elles sont en phase de division.

(0.0) Ensemble de transformations morphologiques et physiologiques rendant un organe apte à assurer sa fonction.

(1.1) Seconde phase de calcification de l’émail durant laquelle les cristaux d’hydroxyapatite augmentent de volume jusqu’à ce qu’ils soient étroitement serrés les uns contre les autres. Cette maturation s’effectue sur chaque bâtonnet d’émail, de l’extrémité dentinaire vers la surface de la dent.

MATURE, adj.

(2.0) Qui est parvenu au terme de son développement.

MATURITÉ, n.f.

(2.0) Développement complet.

MAXILLAIRE, n.m.

Le maxillaire se compose de deux os soudés qui supportent l’arcade dentaire supérieure. Il constitue une partie des fosses nasales, des orbites et des fosses zygomatiques.

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N.B.: Évitez d’utiliser le terme maxillaire supérieur puisque le terme maxillaire en lui-même indique la mâchoire du haut. Évitez également d’utiliser maxillaire inférieur puisque le terme mandibule (ou mâchoire inférieure) est plus soigné. En résumé, pour éviter toute confusion, on utilise le terme maxillaire pour la mâchoire du haut et mandibule pour la mâchoire du bas.

(8.1) Os basal sur lequel reposent les dents supérieures dans l’os alvéolaire. Le terme maxillaire utilisé sans précision signifie maxillaire supérieur, par opposition à mandibule.

MAXILLAIRE, adj.

(8.1) Qui concerne le maxillaire supérieur.

MAXILLECTOMIE (hémi-maxillectomie), n.f.

(0.1) Ablation ou séparation d’une partie du maxillaire pour réséquer en bloc une tumeur primaire ou obtenir des marges saines. Si la chirurgie est unilatérale, on la nomme hémi-maxillectomie.

MAXILLIE, rad.

(8.1) Radical grec signifiant le maxillaire supérieur.

MAXILLO-FACIALE, ALE ou AUX, adj.

(2.0) Qui se rapporte aux maxillaires et au visage.

MÉAT, n.m.

(7.1) Conduit ou orifice de conduit. L’anatomie de la tête et du cou comprend plusieurs méats dont les suivants :

Méat auditif externe,

Ouverture externe du canal osseux tympanique.

Méat auditif interne,

Ouverture du conduit auditif interne.

Méat nasal inférieur,

Espace sous le cornet inférieur où débouche le canal lacrymo-nasal.

Méat nasal moyen,

Espace sous le cornet moyen où s’ouvre l’hiatus demi-lunaire.

Méat nasal supérieur,

Espace sous le cornet supérieur où débouche le sinus sphénoïdal.

MÉDECINE, n.f.

1.  Anglicisme lorsqu’il est utilisé pour désigner des drogues et des remèdes.2.  Art et science de diagnostiquer et de traiter les maladies, et de maintenir la santé.

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3.  Traitement de la maladie par des moyens non chirurgicaux.

Médecine buccale,Traitement des manifestations buccales des maladies systémiques et des déficiences; prévention et traitement des maladies buccales.

Syn. : Médecine orale.

Médecine clinique,Étude des maladies par l’examen direct sur des patients vivants.

Médecine interne,

Branche de la médecine intéressée par le diagnostic et le traitement des maladies et des désordres des structures à l’intérieur du corps humain.

Médecine préventive,

Branche de la médecine qui étudie et oriente son travail vers la prévention des maladies.

MÉDI-, préf.

Signifie milieu.

MÉDIAL, ALE, AUX, adj.

Qui appartient à la moyenne.

MÉDIAN, ANE, adj.

Qui se trouve au milieu.

MÉDIANE, n.f.

(1.0) Valeur des mesures au-dessous de laquelle se situe la moitié des observations.

MÉDICAMENT, n.m.

Substance ou agent médical employé pour prévenir, guérir ou contrôler une maladie ou un état anormal.

(0.2) Substance ou mélange de substances aux propriétés thérapeutiques quel que soit le mode d’administration. Peut être employé pour diagnostiquer, traiter, atténuer ou prévenir une maladie, un désordre, un état physique ou psychique anormal ou leurs symptômes, corriger ou encore modifier des fonctions organiques chez l’être humain ou chez les animaux.

Médicament de prescription,

(0.2) Produit vendu uniquement sur présentation d’une ordonnance.

Médicament en expérimentation,

(0.2) Médicament utilisé dans le cadre d’études cliniques avant sa mise en marché.

Médicament en vente libre,

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(0.2) Médicament pouvant être obtenu sans ordonnance.

Médicament générique,

(0.2) Copie d’un médicament original dont la production et la commercialisation sont devenues légales à l’expiration du ou des brevets concernant le médicament.

Médicament intracanalaire,

(3.0) Agent médicamenteux utilisé à l’intérieur des canaux.

Médicament non spécifique,

Médicament dont l’action n’est pas localisée à un organe ou à un tissu spécifique du corps.

Médicament orphelin,

(0.2) Substance pharmaceutique potentiellement utile, mais non disponible en raison de l’absence de rentabilité de son exploitation.

MÉDICATION, n.f.

(0.2) Forme de thérapie selon laquelle un ou des principes actifs sont administrés dans le but de traiter une affection externe ou interne.

MÉDICINAL, ALE, AUX, adj.

(0.2) Qui a des propriétés curatives

MÉDIOTRUSION, n.f.

Voir : [Côté balançant].

MÉDULAIRE OSSEUSE, n. f.

Couche corticale de l’os.

-MÉGALIE, suf.

Indique un grossissement.

MÉIOSE, n.f.

Division cellulaire particulière aux gamètes (ovules et spermatozoïdes), caractérisée par la séparation de chacun des deux éléments qui constituent les paires de chromosomes.

MÉLANINE, n.f.

(4.0) Pigment brun foncé qui donne la coloration normale (pigmentation) à la peau, aux cheveux, à l’iris.

MÉLANOCYTE, n.f.

(2.0) Cellule contenant un pigment brun foncé ou noir (mélanine).

MÉLANOME, n.m.

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(4.0) Tumeur constituée par des cellules généralement pigmentées, capables de produire de la mélanine.

(7.0) Tumeur causée par des mélanocytes de l’épiderme ou de la muqueuse buccale.

MÉLIE, rad.

(8.1) Radical grec signifiant joues.

MEMBRANE, n.f.

Mince couche de tissu qui couvre une surface ou divise un espace ou un organe.

Membrane cellulaire,

Membrane composée de protoplasme dense qui forme l’enveloppe de la capsule de la cellule.

Membrane de Nasmyth,

Membrane couvrant la surface de la couronne d’une dent au moment de son éruption; aussi appelée cuticule de l’émail dentaire.

Membrane muqueuse,

Membrane couvrant les canaux et les cavités du corps qui communiquent avec l’extérieur (exemple : canal digestif, système respiratoire et système génito-urinaire).

Membrane parodontale,

Membrane transparente de tissu conjonctif, mince et résistante qui supporte la racine des dents et les relie à l’alvéole .

Syn. : Ligament parodontal, desmodonte.

(5.1) Termes utilisé autrefois pour désigner le ligament parodontal ou ligament dento-alvéolaire. On utilise aussi à tort les termes [péridentaire] et membrane [péridentaire].

Voir : Ligament parodontal.

Membrane semi-perméable,

Membrane qui permet le passage des petites molécules, mais non des grosses (permet l’osmose).

(5.2) En implantologie, elle est utilisée souvent pour isoler le compartiment osseux du contact des tissus mous. Elle permet de faire de la régénération osseuse guidée.

Membrane séreuse,

Membrane qui couvre toute cavité du corps.

MÉNISQUE, n.m.

Lame fibro-cartilagineuse de forme biconcave plus ou moins régulière, qui établit une liaison entre les os d’une diarthrose.

MENTON, n.m.

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Point céphalométrique (Me). Il est le point limite inférieur sur la symphyse mandibulaire.

Point le plus bas de la symphyse mentonnière; partie basse et antérieure de la mandibule.

MERCURE, n.m.

Métal argenté, lourd, très difficilement soluble, et liquide à la température ambiante; utilisé comme élément d’un amalgame d’argent ou de cuivre; matériau d’obturation.

MÉSIAL, ALE, AUX, adj.

Qui est le plus près de la ligne médiane, comme pour la face d’une dent. Qui est proche du milieu.

(2.1) Face à la ligne médiane. Note : Ce terme n’apparaît pas dans le Larousse 2000, mais est universellement reconnu. Le Larousse propose proximal comme contraire de distal.

MÉSIALER, v.

Déplacer vers la région mésiale; c’est-à-dire vers l’avant de la bouche.

MÉSIO-, préf.

(8.1) Préfixe signifiant vers la médiane ou le centre.

MÉSIOCLUSION, n.f.

(8.0) On nomme ainsi la classe III de la classification d’Angle. Occlusion mésiale des dents antérieures par rapport à la normale.

MÉSIODENS, n.f.

(2.0) + (8.0) Dent surnuméraire de forme anormale, siégeant près de la suture médiane du maxillaire, située au milieu du procès alvéolaire. Lorsqu’elle est incluse, elle peut provoquer une éruption désordonnée des dents voisines.

MÉSIO-DISTAL, ALE, AUX, adj.

(8.0) Situé sur la tangente qui traverse l’arche idéal et parallèle au plan occlusal. La direction mésiale est sur la même ligne que la direction mésio-distale, mais en sens inverse de la direction distale, et sur la ligne située au milieu de la dentition.

MÉSIOVERSION, n.f.

(8.1) Mouvement de bascule qui entraîne la couronne de la dent vers le mésial et la racine vers le distal.

MÉSODERME, n.m.

Couche moyenne des trois couches du germe primaire de l’embryon se situant entre l’ectoderme et l’endoderme.

MÉTABOLISME, n.m.

Nom donné à l’ensemble des modifications chimiques qui ont lieu dans l’organisme, destinées à subvenir à ses besoins en énergie; contribue à la formation, à l’entretien, à la réparation des tissus, à l’élaboration de certaines substances.

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(0.2) Transformation chimique du médicament en produit(s) actif(s) ou inactif(s).

Syn. : Bio-transformation.

MÉTAL NOBLE, n.m.

Nom donné à certains métaux comme l’or, le platine ou leurs alliages, qui ne peuvent être oxydés par la chaleur seule, et qui ne se dissolvent pas vraiment dans l’acide.

MÉTAMORPHOSE, n.f.

Changement de forme ou de structure; transition d’un stade de développement à un autre.

MÉTAPLASIE, n.f.

(4.0) Transformation anormale d’une cellule mature d’un type à un autre.

MÉTASTASE, n.f.

Transfert d’une maladie d’un organe ou d’une partie d’organe à un autre avec lequel il n’est pas relié directement. Se produit par prolifération de cellules provenant de la tumeur primitive et migrant par les voies vasculaires sanguines ou lymphatiques; comme dans les cas de tumeur maligne.

MÉTHÉMOGLOBINE, n.f.

(2.0) Pigment brun, dérivé de l’hémoglobine, dans lequel le fer est à l’état ferrique, inapte au transport de l’oxygène.

MÉTHÉMOGLOBINÉMIE, n.f.

(2.0) Concentration pathologique de méthémoglobine dans le globule rouge.

MÉTHODE DE BROSSAGE, n.f.

(1.1) Technique que le client utilise pour brosser ses dents, incluant la séquence, la pression exercée, la direction des poils de la brosse, etc.

Méthode de Bass,

(1.1) Technique de brossage vibratoire, utilisée dans les cas de gingivite et de parodontite afin de nettoyer le sulcus gingival.

Méthode de Bass modifiée,

(1.1) Technique de brossage qui inclut la méthode de Bass combinée à un mouvement roulant vers le bord occlusal ou incisif après le mouvement de vibration.

Méthode de Charter,

(1.1) Technique de brossage vibratoire utilisée notamment pour le nettoyage des appareils orthodontiques et sous les prothèses partielles fixes (ponts).

Méthode circulaire,

(1.1) Technique de brossage parfois recommandée pour les jeunes enfants. Elle consiste à mettre la brosse à dents perpendiculaire aux dents et à effectuer de grands mouvements rapides et circulaires.

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Méthode roulante,

(1.1) Technique de brossage de base qui consiste à faire rouler les poils de la brosse sur les dents en partant du rebord gingival jusqu’au bord occlusal ou incisif.

Méthode de Stillman,

(1.1) Technique de brossage vibratoire particulièrement désignée pour masser et stimuler la gencive et pour nettoyer les régions cervicales.

Méthode de Stillman modifiée,

(1.1) Technique de brossage qui inclut la méthode de Stillman combinée à un mouvement roulant vers la partie incisive ou occlusale de la dent après le mouvement de vibration.

METRONIDAZOLE, n.m.

(0.2) Antibiotique qui exerce une action bactéricide contre les bactéries aérobies, et détruit le trichomonas et certaines amibes.

MEULAGE, n.m.

Abrasion à l’aide d’une meule.

Meulage sélectif,

(5.0) Le meulage sélectif est cette opération de coronoplastie négative par laquelle on redéfinit les contacts occlusaux en pointant les cuspides et en creusant les fosses, redonnant des formes sphéroïdales et corrigeant le patron de sillons de façon à améliorer l’occlusion statique et dynamique. On peut aussi, par cette opération, corriger un plan occlusal irrégulier ou corriger les contours des dents en vue de prothèse amovible. Ces procédures peuvent être effectuées sur des dents naturelles ou artificielles. Le meulage sélectif des prothèses amovibles s’effectue en général avec montage sur articulateur.

(5.3) Équilibration des contacts occlusaux sur un articulateur après la cuisson d’une prothèse amovible.

(8.0) Synonyme d’équilibrage. Répartition la plus égale possible des forces sur les cuspides lorsque les dents sont en mouvement.

MFP, sigle

(1.0) Sigle de monofluorophosphate.

MI-, préf.

Signifie à moitié, à demi.

MICRO-, préf.

Signifie petit.

(7.0) Préfixe signifiant très petit.

(8.1) Préfixe signifiant volume anormalement petit.

MICRO-ABRASION, n.f.

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(8.0) Procédé similaire au sablage au jet, utilisant de l’air comprimé et des particules d’oxyde d’aluminium pour rendre la surface des matériaux ou des dents plus poreuse, afin d’augmenter la force d’adhésion lorsqu’un ciment ou une résine y est appliqué.

MICROCÉPHALIE, n.f.

(2.0) Petitesse pathologique de la tête.

MICRODONTIE, n.f.

(1.1) Dent plus petite que la normale.

(8.0) Dent anormalement petite située dans la région des incisives. Les dents le plus souvent affectées dans une proportion de 20 % sont les latérales supérieure.s

(8.1) Du grec micros, petit; se dit de dents plus petites que la normale.

[MICROFILM], n.m.

Liquide appliqué sur une surface au moyen d’un pinceau ou d’une boulette de coton qui empêche l’adhérence à un autre matériau.

(5.3) À proscrire, car c’est le nom commercial d’un isolant à couronnes et ponts.

MICROGLOSSIE, n.f.

(2.0) Petitesse de la langue.

MICROGNATHIE, n.f. 

(2.0) Insuffisance du développement de la mandibule.

(8.1) Du grec micros, petit et gnathos, mâchoire. Se dit d’une mâchoire plus petite que la normale.

MICROINFILTRATION, n.f.

(2.1) Voir : Infiltration marginale.

MICROMÈTRE (anciennement micron), n.m.

Unité de mesure linéaire dans le système métrique, égale à 10-3 mm (un millième de millimètre), ou à 10-6 m (un millionième de mètre). Symbole : µm.

MICRO-ONDES (four à), n.m.

(5.3) Appareil de cuisson par micro-ondes de la résine des prothèses amovibles.

MICROORGANISME, n.m.

Minuscule organisme vivant, habituellement visible au microscope. Les plus fréquents en médecine dentaire sont les bactéries, les organismes spiralés, les rickettsies, les virus et les levures.

MICRORHIZIE, n.f.

(2.0) Petitesse pathologique de la racine d’une dent.

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MICROSCOPIE À CONTRASTE DE PHASE, n.f.

(4.0) Technique de microscopie qui utilise les différentes longueurs d’ondes de la lumière passant à travers un objet transparent afin de faire apparaître les structures internes.

MICROSOMIE, n.f.

(2.0) Petitesse pathologique de la stature corporelle.

MICROSTOMIE, n.f.

(2.0) Petitesse pathologique de l’orifice buccal.

MICTION, n.f.

Action de vider la vessie; action d’uriner.

MIGRAINE, n.f.

(0.0) Crises céphalalgiques pulsatives d’origine vaso-motrice.

(7.0) Algie crânienne provenant de la contraction et de la dilatation douloureuse des vaisseaux sanguins intra-crâniens, qui sont innervés par le trijumeau.

MIGRAINE DE HORTON, n.f.

(0.0) Douleurs cranio-faciales latérales ayant un caractère vasculaire, et marquées par la pulsation de la douleur précédant l’apparition des modifications vasomotrices locales unilatérales.

(7.0) Algie cranio-faciale s’étendant aux vaisseaux sanguins de la face.

Syn. : Céphalée de Horton, algie vasculaire de la face.

MIGRATION, n.f.

Déplacement d’un point à un autre. En médecine dentaire, déplacement d’une dent ou d’un groupe de dents pour des raisons parodontales, malocclusales ou encore biologiques.

(8.0) Mouvement spontané d’une ou de plusieurs dents après leur éruption.

MILLI-, préf.

Représente un millième d’une unité de mesure.

MILLIAMPÈRE, n.m.

Millième d’un ampère. Un ampère est l’unité de mesure de la force du courant électrique: mA.

MILLIGRAMME, n.m.

Unité de mesure du système métrique en poids, équivalant à 0,01 gramme : mg.

MILLIMÈTRE, n.m.

Unité de mesure du système métrique qui correspond à un millième de mètre ou à environ 0,039 po : mm.

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MINÉRAL, ALE, AUX, adj.

Se dit d’une substance homogène, non organique et solide que l’on retrouve dans la croûte terrestre. Certains minéraux sont essentiels à la santé et doivent être présents dans une diète.

MINÉRALISATION, n.f.

État ou résultat des principes minéraux dans un tissu vivant (os, dent); action d’augmenter le pourcentage en poids de ces éléments (minéralisation d’un cartilage).

MINÉRALO-CORTICOÏDES, n.m.

(4.0) Groupe d’hormones sécrétées par la zone glomérulée de la corticosurrénale, agissant sur le métabolisme des électrolytes et de l’eau. La seule connue identifiée est l’aldostérone.

MINI-, préf.

(7.0) Préfixe signifiant petit, par exemple : mini-plaque (plaque utilisée pour l’ostéosynthèse rigide du maxillaire).

MINI-TWIN, n.m.

(8.1) Système de boîtiers à quatre ailettes plus petits que leurs modèles, les boîtiers Twin.

MIROIR BUCCAL, n.m.

(2.0) Petit miroir de forme ronde, utilisé pour l’examen dentaire.

(2.1) Miroir circulaire formant un angle avec le manche sur lequel il est fixé. Il est utilisé pour voir en vision indirecte et pour diriger la lumière de la lampe dentaire vers des endroits non éclairés.

MISCH, Carl E., n. prop.

(5.2) Auteur et praticien américain contemporain qui a proposé la première classification prothétique internationale sur implant.

MISE EN CHARGE PROGRESSIVE, n.f.

(5.2) Action de transférer graduellement des forces, pour permettre une densification de l’os autour des implants (loi de Wolf).

MISE EN MOUFLE, n.f.

(5.3) Ensemble des opérations de préparation du moufle destiné à une prothèse de résine.

MISE EN REVÊTEMENT, n.f.

Action d’envelopper, d’entourer ou de remplir un cylindre ou un anneau d’un matériau de revêtement.

Voir : [investir].

MITOGÈNE, adj. et n.m.

(4.0) Qui stimule la prolifération cellulaire. Substance induisant la mitose.

MITOSE, n.f.

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Mode de division de la cellule vivante avec maintien du même nombre de chromosomes.

[MOBILE], adj.

Parfois employé à tord, pour désigner une prothèse amovible.

MOBILITÉ, n.f.

(1.1) Déplacement, balancement de la dent dans l’alvéole.

(3.0) Déplacement possible de la dent dans son alvéole, mesuré habituellement sur une échelle de 1 à 3.

(4.0) Caractère de ce qui peut se mouvoir ou être mû, changer de place, de position.

MODE, n.m.

(1.0) Observation faite le plus fréquemment.

MODELAGE, n.m.

Action de modeler un objet ou une figure; désigne aussi la chose modelée.

(5.3) Opérations de confection d’une maquette de cire ou d’une restauration de céramique.

Modelage de céramique,

(5.3) Ensemble des opérations de stratification d’une restauration de prothèse fixe en céramique.

Modelage d’étude,

(5.3) Modelage de cire préfigurant la future prothèse et destiné à l’analyse de sa faisabilité.

Modelage de cire,

(5.3) Élaboration d’une maquette de cire; le résultat de cette opération.

MODÈLE, n.m.

Reproduction d’une partie ou de tout un maxillaire, faite à partir d’un mélange de plâtre ou de pierre artificielle coulé dans une empreinte.

(5.0) Il existe différents types de modèles;

- Modèle médico-légal, qui correspond à la réplique des dents. Ce modèle est conservé intact et sert de modèle de référence.

- Modèle d’étude, qui correspond au modèle médico-légal sur lequel un cirage diagnostique ou d’autres opérations seront effectués.

Le duplicata du cirage diagnostique correspond à la reproduction en pierre. Il sert à la fabrication de la matrice en acétate utilisée lors de la fabrication des temporaires.

- Modèle de travail qui correspond à la réplique de l’arcade avec dents taillées.

- Modèle unitaire qui correspond uniquement à la réplique de la dent taillée. Le modèle unitaire peut

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être indépendant du modèle de travail et provenir d’une coulée sectionnelle de l’empreinte finale, ou être amovible et faire partie intégrante du modèle de travail.

(5.1) Voir : Moulage.

(5.3) Réplique en gypse d’une arcade ou d’une dent utilisée, pour l’étude ou pour la réalisation d’une prothèse dentaire.

Modèle altéré,

(5.1) Modèle-maître dont on a amputé les crêtes en extension pour les remplacer, grâce à une nouvelle coulée, par de nouvelles crêtes, obtenues à partir d’une empreinte fonctionnelle.

Modèle d’étude,

Modèle (en plâtre ou en pierre artificielle) d’un maxillaire, avec ou sans dents. Il existe des modèles non altérés, par opposition à ceux qu’on appelle modèles de travail ou encore modèles de cirage diagnostique.

(5.1) Voir : Moulage.

Modèle d’étude orthodontique,

(8.0) Moulage d’une dent ou des dents fait de plâtre ou de pierre artificielle. Il est taillé selon des normes précises, de façon à faciliter le diagnostic de la malocclusion et des déformations osseuses.

Modèle en cire,

Préfiguration de cire qui, une fois insérée dans un revêtement [investie] et chauffée, produira un modèle positif de la forme recherchée. Ce modèle est employé pour la fabrication d’une incrustation ou d’une couronne en or.

(5.3) Le terme « maquette de cire » serait plus approprié.

Modèle réfractaire,

(5.3) Modèle de revêtement destiné à la coulée du métal ou à la réalisation d’une restauration de céramique.

Modèle unitaire,

(5.3) Réplique d’une dent ou d’une préparation sur laquelle une restauration fixe est réalisée.

MOELLE, n.f.

Substance molle qui remplit les cavités des os; faite d’un filet de tissu conjonctif contenant des cellules qui en sont dérivées et remplie de façon variable de cellules: cellules adipeuses, cellules à gros noyau ou myélocytes et cellules géantes ou mégacaryocytes.

(4.0) Substance molle remplissant les cavités osseuses et jouant un rôle hématopoïétique.

MOIGNON, n.m.

Portion restante d’un membre amputé. Terme familier qui désigne la portion de la dent sur laquelle on doit cimenter une couronne. On dit aussi pile ou dépouille.

MOLAIRE, n.f.

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Chez l’humain, les molaires sont les grosses dents situées dans la partie postérieure des maxillaires. Elles sont situées distalement aux prémolaires. Dans la denture permanente, on en compte trois par hémi-maxillaire tandis que la denture primaire en compte deux.

Molaire de six ans,

Expression courante pour désigner la première molaire permanente.

Molaire mûriforme,

Molaire rencontrée dans des cas de syphilis congénitale, dont la forme ressemble à une mûre et dont l’émail est hypoplasique [molaire mûre].

MOLÉCULE, n.f.

Très petite masse de matière; assemblage d’atomes, combinaison chimique de deux ou de plusieurs atomes qui forment une substance chimique spécifique.

MOMENT, n.m.

(8.0) Rotation produite lors de l’application d’une force qui n’est pas dirigée à travers le centre de résistance d’un corps.

MOMIFICATION, n.f.

Transformation d’un tissu ou d’un organisme; organisme desséché sans putréfaction, ce qui permet sa conservation. Une pulpe dentaire peut être momifiée par des caustiques; cette méthode a déjà été employée en endodontie.

Momification pulpaire,

(3.0) Technique utilisée à l’occasion sur des dents primaires.

MONGOLISME, n.m.

(0.0) Terme désuet, on dit trisomie 21.

(2.0) Voir : Down (syndrome de).

MONGOLOÏDE, adj.

(2.0) Se dit d’un sujet dont certains caractères phénotypiques rappellent ceux de la trisomie 21 (exemple : obliquité mongoloïde des yeux).

MONILIASE, n.f.

Infection causée par un fongus semblable à de la levure, le candida albicans ; peut affecter la muqueuse orale, les intestins, la peau, les ongles, le vagin, les bronches, les poumons et les méninges.

Voir : Candidose.

MONO-, préf.

Signifie un, seul.

MONOBLOC, n.m. ou adj. inv.

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(8.0) Type d’activateur.

Voir : Activateur.

MONOCYTE, n.m.

(4.0) Gros leucocyte mononucléaire de 15 à 25 microns. Les monocytes sont les précurseurs des macrophages.

MONOMÈRE, n.m.

(5.3) Molécule simple avec doubles ou triples liaisons, capable de s’unir à d’autres et à former un polymère.

MONONUCLÉOSE, n.f.

(2.0) Augmentation du nombre des monocytes dans le sang (taux supérieur à 12 % du nombre des leucocytes). On l’observe dans divers états infectieux et notamment dans la mononucléose infectieuse.

MONTAGE, n.m.

Positionnement des dents artificielles sur une base de cire et d’acrylique pour un essayage en bouche, afin de vérifier l’occlusion et l’esthétique.

(5.0) On retrouve aussi le montage sur un articulateur où les modèles des dents sont transférés dans un autre plan pour simuler la relation intermaxillaire et les mouvements mandibulaires associés.

(5.1) Montage des dents : action de disposer les dents prothétiques sur une maquette en fonction des critères esthétiques et fonctionnels. Montage sur articulateur (mise en articulateur): action de transférer sur un articulateur les modèles ou les prothèses maxillaire et mandibulaire, grâce à des enregistrements obtenus en bouche.

(5.3) Ensemble des opérations de pose et d’ajustement des dents prothétiques; le type de résultat obtenu, par exemple : montage en occlusion centrée, montage équilibré, montage lingualisé, etc.

MONTER, v.

(5.3) Action de disposer les dents artificielles sur une maquette prothétique selon les paramètres de confection et l’ordonnance.

MORBIDE, adj.

Maladif, affecté.

(2.0) Qui se rapporte à la maladie.

MORBIDITÉ, n.f.

(4.0) Caractère morbide, maladif.

MORDANÇAGE, n.m.

(1.1) Technique de préparation de la surface dentaire qui consiste à créer des micro-porosités dans l’émail ou la dentine, afin d’augmenter l’adhérence des matériaux (résines composites, agent de scellement, etc).

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(2.0) Modification superficielle, à l’aide d’acide, de l’émail de la dent.

(2.1) Traitement acide de l’émail et de la dentine. Le mordançage de l’émail procure une surface rugueuse, propre à recevoir un adhésif pour coller un composite. Le mordançage de la dentine procure une surface déminéralisée, propre à être infiltrée par un agent hydrophile, pour coller un composite.

(5.3) Érosion sélective de l’intrados d’une prothèse fixe en métal, céramique ou composite et de la dent support à l’aide d’un acide, dans le but d’améliorer la qualité du scellement.

MORDILLEMENT, n.m.

(2.0) Action de mordiller.

MORDILLER, v.

(2.0) Mordre légèrement et de façon répétée.

MORDU, n.m.

(5.2) Enregistrement interocclusal visant à placer le modèle du maxillaire en relation avec celui de la mandibule.

MORPH- préf. ou MORPHE, suf.

Signifie forme.

MORPHINE, n.f.

(0.2) + (7.0) Agent narcotique utilisé pour soulager les douleurs modérées et intenses en chirurgie, ou pour le soulagement des douleurs violentes des personnes atteintes du cancer.

MORPHOGENÈSE, n.f.

(2.0) Développement des formes d’un organe ou d’un organisme.

MORPHOLOGIE, n.f.

Science des formes et des structures, de ce qui est organisé. Science qui étudie la forme des organes. Ce peut être aussi la forme elle-même.

MORPHOLOGIE DENTAIRE, n.f.

(2.0) Discipline qui traite de la forme des dents.

MORSURE, n.f.

(2.0) Action de mordre. Qualifie également la marque laissée par les dents dans un tégument.

MORTAISE, n.f.

Partie femelle d’un attachement de précision, ou cavité d’appui dans une restauration.

MOUFLE, n.m.

Appareil de bronze ou de plastique composé de deux parties qui sert à préparer les moules d’appareils de résine dans un plâtre ou un revêtement spécial. Les deux parties sont étroitement liées par des

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moyens mécaniques afin d’éviter toute déformation pendant la cuisson. On utilise le moufle dans la fabrication ou la cuisson de prothèses complètes ou partielles amovibles.

MOULAGE, n.m.

Objet modèle résultant du durcissement d’un matériau plastique comme la fonte ou un produit du gypse, coulé dans une empreinte ou un moule reproduisant l’objet.

(5.1) Voir : Modèle et Modèle d’étude.

(5.3) Action de mouler un objet.

MOULE, n.m.

Reproduction totale ou partielle d’une arche dentaire; sert à couler un mélange de plâtre ou de pierre artificielle dans une empreinte.

MOULIN À OS, n.m.

(5.2) Appareil servant à réduire en petites particules un morceau d’os autogène prélevé en vue d’une greffe osseuse.

MOUVEMENT, n.m.

Changement de place ou de position d’un corps par rapport à un autre ou par rapport à un système de référence.

Mouvement de Bennett,

(5.0) Trajectoire du condyle en médiotrusion (non travaillant), par le bas, par l’avant et vers l’intérieur (médian), lors du déplacement latéral du condyle fonctionnel ou en latéroclusion.

(8.1) Mouvement de translation du condyle non travaillant, déplacement latéral du condyle travaillant.

Voir : Angle de Bennett.

Mouvement de rotation,

Mouvement de rotation de la mandibule.

(5.0) Mouvement d’un corps dont chaque point se meut à la même vitesse angulaire autour d’un axe.

(5.1) Mouvement de rotation d’une prothèse autour d’un axe.

Voir : Axe.

Mouvement de TIP,

(8.1) Mouvement de bascule qui entraîne la couronne de la dent dans le sens mésio-distal.

Mouvement de translation,

Changement de position de la mandibule.

(5.0) Déplacement d’un corps au cours duquel  les positions d’une même droite liées au corps

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restent parallèles. Le mouvement de translation de la mandibule s’effectue lorsque l’ouverture est plus grande que 17-18 cm.

(8.0) C’est le mouvement d’un corps, aussi bien dans son entier que dans ses parties, qui est égale en grandeur, en direction et orientation. L’angle de l’axe long qui demeure inchangé dans le mouvement de la dent est un mouvement de translation. Tout mouvement d’un corps qui n’est pas de translation est de rotation.

Mouvement excentrique,

(4.0) Position de la mandibule à sa limite extrême.

Mouvements mandibulaires,

Déplacements complexes de la mandibule dans les trois directions, facilités par la forme des condyles humains dans les A.T.M. sous l’action des muscles masticateurs.

MOYENNE, n.f.

(1.0) Somme des valeurs observées, divisée par le nombre d’observations.

MRCD, sigle

(4.0) Sigle de membre du Collège royal des chirurgiens dentistes.

MUCO-, préf.

Signifie en relation avec le mucus ou la muqueuse.

MUCOCÈLE, n.m.

(2.0) Kyste de rétention muqueux. Pseudo-kyste d’origine traumatique.

(7.0) Dilatation d’une glande salivaire majeure par accumulation de mucus, le plus souvent à la suite à un traumatisme (un pseudo-kyste).

MUCUS, n.m.

Sécrétion épaisse de la membrane muqueuse, composée de mucine, qui comprend différents sels organiques, des débris cellulaires et des leucocytes.

MUGUET, n.m.

(2.0) Mycose buccale causée par le candida albicans.

Voir : Candidose.

MULLING, n.m.

Action de pétrir entre ses doigts une portion d’amalgame pour la rendre plus homogène; on y arrive habituellement en enlevant le pilon de la capsule et en malaxant à nouveau le produit pendant quelques secondes.

MUQUEUSE, n.f.

Membrane muqueuse. Tissu tapissant la cavité buccale, formé d’une couche superficielle doublée de tissu conjonctif.

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Muqueuse buccale,

(1.1) Membrane muqueuse qui tapisse l’intérieur de la cavité buccale.

MUQUEUX, EUSE, adj.

Qui appartient ou qui ressemble au mucus; se dit aussi de ce qui sécrète du mucus.

MUSCLE, n.m.

Tissu composé de fibres variés qui déterminent l’action qui le caractérise. On distingue la nature des muscles par leurs caractéristiques; il y a des muscles striés ou squelettiques (moteurs), les muscles lisses qui sont du système autonome et le muscle cardiaque que l’on classe à part.

(7.1) La tête et le cou comprennent un nombre très important de muscles. Voici les principaux :

Muscle abaisseur de l’angle de la bouche,

Muscle qui part du bord antéro-inférieur et s’insère au coin de la bouche.

Syn. : Muscle triangulaire.

Muscle abaisseur de la lèvre inférieure,

Muscle qui part du bord inféro-antérieur et s’insère dans la lèvre inférieure, au niveau de l’orbiculaire oris.

Syn. : Muscle carré.

Muscle auriculaire antérieur

muscle peaucier situé devant le pavillon de l’oreille.

Muscle auriculaire postérieur,

Petit muscle peaucier situé derrière le pavillon de l’oreille.

Muscle auriculaire supérieur,

Petit muscle peaucier situé au-dessus du pavillon de l’oreille.

Muscle buccinateur,

Muscle de la joue qui s’attache au raphé ptérygo-mandibulaire, l’os alvéolaire du maxillaire et de la mandibule, et s’insère à la commissure de la bouche.

Muscle canin,

Petit muscle peaucier qui part dans la fosse canine et s’attache à la lèvre supérieure.

Muscle constricteur inférieur du pharynx,

Muscle qui part du raphé médian postérieur et s’insère sur le cartilage thyroïdien et cricoïdien.

Muscle constricteur moyen du pharynx,

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Muscle qui part du raphé médian postérieur et s’insère sur la grande corne de l’hyoïde, le ligament stylo-hyoïdien et la petite corne de l’hyoïde.

Muscle constricteur supérieur du pharynx,

Muscle qui part de l’hamulus, raphé ptérygo-mandibulaire et s’insère sur le bord postérieur de la langue.

Muscle de la houppe du menton,

Muscle qui part de la ligne médiane du menton et s’insère dans la peau du menton.

Muscle digastrique antérieur,

Muscle qui part de la fossette digastrique et s’insère dans le tendon commun des digastriques. Innervation V3.

Muscle digastrique postérieur,

Muscle qui part de l’échancrure digastrique du temporal médian et de l’apophyse mastoïdienne et s’insérant au tendon commun. Innervation VII.

Muscle dilatateur des narines,

Muscle peaucier qui prend son origine du cartilage alaire du nez et s’insère dans la peau des narines.

Muscle élévateur commun de la lèvre supérieure et de l’aile du nez,

Muscle peaucier superficiel qui prend son origine dans le sillon nasogénien et descend jusqu’à l’orbiculaire de la bouche.

Muscle élévateur du voile du palais,

Muscle qui part du côté interne de la trompe d’Eustache et s’insère dans le voile du palais.

Syn.: Muscle péristaphylin interne.

Muscle élévateur propre de la lèvre supérieure,

Muscle qui part du bord inférieur de l’orbite et s’insère dans la lèvre supérieure.

Syn. : Muscle releveur profond.

Muscle frontal ,

Muscle peaucier digastrique qui part du frontal et de l’écaille de l’occipital et s’insère dans un tendon commun (aponévrose épicrânienne).

Syn.: Muscle fronto-occipital.

Muscle génio-glosse,

Muscle extrinsèque de la langue; il part de l’apophyse génie supérieure de la mandibule et s’insère dans la masse de la langue.

Muscle génio-hyoïdien,

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Muscle qui origine des apophyses génies inférieures et s’insère sur le corps de l’os hyoïde.

Muscle glosse-staphylin,

Muscle qui forme le pilier antérieur du voile du palais et qui prend son origine dans le voile du palais et descend latéralement à la base linguale.

Muscle grand zygomatique,

Il prend son origine sur le bord inféro-latéral de l’os malaire et s’attache à la lèvre supérieure.

Muscle hyoglosse,

Petit muscle rectangulaire ayant son origine sur la grande corne de l’hyoïde et s’insère au bord postéro-latéral de la langue.

Muscle lingual inférieur,

Muscle intrinsèque longitudinal de la langue, longeant le bord latéral de la langue.

Muscle lingual supérieur,

Muscle plat sur la surface dorsale de la langue, orienté antéro-postérieurement.

Muscle masséter,

Muscle de la mastication. Il part de l’arcade zygomatique et s’insère sur la surface latérale de la branche montante de la mandibule.

Muscle mentonnier ou houppe du menton,

Il part de la ligne médiane de la mandibule et s’insère dans la peau du menton.

Muscle mylo-hyoïdien,

Muscle du plancher de la bouche. Il part de la crête mylo-hyoïde, s’insère postérieurement au corps de l’hyoïde et antérieurement au raphé médian.

Muscle myrtiforme,

Petit muscle qui part dans la fosse incisive supérieure et s’insère dans la lèvre supérieure sous l’ouverture des narines.

Muscle occipital,

Muscle peaucier qui part de l’écaille de l’occipital et s’insère dans l’aponévrose fronto-occipitale.

Muscle omo-hyoïdien ventre antérieur,

Portion antérieure du muscle digastrique, qui part du tendon commun et s’attache au bord inférieur de l’os hyoïde.

Muscle omo-hyoïdien ventre postérieur,

Il part du bord supérieur et médian de l’échancrure coracoïde, et s’attache au tendon commun.

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Muscle orbiculaire de l’œil,

-Partie orbitaire. Fibres musculaires entourant l’orifice orbiculaire.

-Partie palpébrale. Fibres musculaires qui partent des attaches fibreuses externe et interne.

Muscle orbiculaire des lèvres,

Muscle concentrique autour de l’orifice de la bouche. Il est divisé en deux : une partie en profondeur de la lèvre et une autre en surface.

Muscle palato-glosse,

part du voile du palais et s’insère dans la portion postéro-latérale de la langue, formant le pilier antérieur.

Syn. : Muscle du voile du palais.

Muscle palato-pharyngien,

Muscle qui part du bord postérieur du palatin et qui s’attache au bord postérieur du cartilage stéroïde et de la paroi du pharynx.

Muscle peaucier du cou,

Muscle très mince situé dans l’aponévrose superficielle de revêtement qui part de la région pecto-claviculaire et qui s’attache au bord inférieur de la mandibule.

Syn. : Platysma.

Muscle péristaphylin externe,

Il part de la fossette scaphoïde de la fosse ptérygoïde et s’insère dans le voile du palais.

Syn. : Tenseur du voile du palais.

Muscle péristaphylin interne,

Il part de la gouttière tubulaire du rocher et du bord du cartilage tubulaire, et s’insère dans le voile du palais.

Syn. : Releveur du voile du palais.

Muscle petit zygomatique,

Il part de l’os malaire et s’attache à la commissure de la lèvre supérieure.

Muscle ptérygoïdien externe,

Muscle de la mastication qui part de la surface externe de la lame externe de l’apophyse ptérygoïde et de la crête sous-temporale de la grande aile du sphénoïde et s’attache au disque de l’articulation temporo-mandibulaire et au col du condyle dans la fossette ptérygoïde.

Muscle ptérygoïdien interne,

Muscle qui part de la fosse ptérygoïde et de la surface interne de la lame externe de l’apophyse

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ptérygoïde, et s’attache à la surface interne de l’angle de la mandibule.

Muscle releveur des paupières,

Petit muscle qui part du périoste orbitaire au-dessus du trou optique, et qui s’insère dans la portion palpébrale de l’orbiculaire, au niveau du tarse.

Muscle releveur profond de la lèvre supérieure et de l’aile du nez,

Il part du rebord inférieur de l’orbite au-dessus du trou sous-orbitaire, et s’attache au bord postérieur de l’aile du nez et à la lèvre supérieure.

Muscle releveur superficiel de la lèvre et de l’aile du nez,

Il part du rebord interne de l’orbite sous l’orbiculaire, et s’attache au bord postérieur de l’aile du nez et de la lèvre supérieure.

Muscle scalène antérieur,

Muscle de quatre tendons qui partent des apophyse transverses C3, C4, C5 et C6 et qui s’attachent au tubercule du scalène de la première côte.

Muscle scalène moyen,

Muscle qui part des apophyses transverses de C2 à C7 et qui s’attache à la première côte.

Muscle scalène postérieur,

Muscle qui part des apophyses transverses C4, C5 et C6 et qui s’attache à la surface externe de la deuxième côte.

Muscle sterno-cléido-hyoïdien,

Muscle rubané du cou qui part de la surface interne du manubrium et de la clavicule et s’attache au corps de l’os hyoïde.

Muscle sterno-cléido-mastoïdien,

Grand muscle superficiel du cou qui part du manubrium, du sternum et de la clavicule; il s’attache à l’apophyse mastoïdienne du temporal.

Muscle sterno-thyroïdien,

Muscle rubané du cou qui part de la surface interne du sternum et qui s’attache à la ligne oblique du cartilage thyroïdien.

Muscle stylo-glosse,

Il part de l’apophyse styloïde et s’insère dans la base de la langue.

Muscle stylo-hyoïdien,

Il part de l’apophyse styloïde et s’attache au corps et à la grande corne de l’hyoïde.

Muscle stylo-pharyngien,

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Muscle qui part de l’apophyse styloïde et qui s’insère dans la paroi du pharynx entre les constricteurs supérieur et moyen.

Muscle temporal,

Muscle de la mastication qui part de la ligne temporale supérieure de la fosse sous-temporale et de la grande aile du sphénoïde au-dessus de la crête sous-temporale.

Muscle transverse de la langue,

Muscle intrinsèque de la langue, d’un bord latéral à l’autre.

Muscle triangulaire des lèvres,

Muscle abaisseur de la lèvre inférieure qui part du bord antéro-inférieur de la mandibule et qui s’attache à la commissure des lèvres.

Muscle uvulaire,

Petit muscle rétracteur de la luette qui part du voile du palais.

Muscle vertical de la langue,

Fibres intrinsèques de la langue, orientées verticalement.

MUSCLE STRIÉ, n.m.

Muscle qui peut être contrôlé par la volonté; aussi appelé muscle volontaire ou squelettique.

MUTILATION, n.f.

(2.0) Perte incomplète ou totale d’un membre, d’un segment de membre ou d’un organe externe.

MUTILÉ, ÉE adj.

(8.0) Se dit d’un patient auquel on a extrait une ou plusieurs dents à l’exception des troisièmes molaires (exemple : cas mutilé).

MYALGIE, n.f.

(2.0) Douleur musculaire.

MYCOSE, n.f.

(2.0) Nom générique des affections causées par les champignons microscopiques.

MYCOSIQUE, adj.

(4.0) Qui se rapporte aux affections parasitaires provoquées par des champignons microscopiques.

MYCOSTATIQUE, adj.

(2.0) Qui empêche le développement des champignons microscopiques.

MYÉLINE, n.f.

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Substance adipeuse formant une mince couche autour de certaines fibres nerveuses.

MYÉLOCYTE, n.m.

Cellule de la moelle; cellule typique de la moelle osseuse.

MYÉLOME, n.m.

Tumeur formée à partir des éléments du tissu médullaire des os.

(7.0) Myélome multiple: type de cancer disséminé des plasmocytes.

MYLOHYOÏDIEN, n.m.

(7.0) Muscle du plancher buccal.

MYO- préf.

(7.0) Préfixe signifiant une relation avec les muscles.

MYOCARDE, n.m.

(7.0) Muscle du cœur.

MYOSITE, n.f.

(4.0) Inflammation d’un muscle.

MYOTOMIE, n.f.

(7.0) Section d’un muscle.

MYOTONIQUE, adj.

(7.0) Signifie en relation avec le tonus musculaire.

MYXOME, n.m.

(7.0) Tumeur bénigne des cellules étoilées et fusiformes.

N

NAEVUS, n.m., plur. NAEVI,

Dysplasie cutanée, tache ou tumeur bénigne, circonscrite, d’origine embryonnaire.

(4.0) Malformation cutanée qui apparaît le plus souvent après l’âge d’un an, et qui se présente sous la forme de taches ou de tumeurs.

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NANCE (espace de), n.f.

(8.1) Espace laissé par la différence de diamètre entre les premières et deuxièmes molaires primaires, et leurs dents de remplacement, les premières et deuxièmes prémolaires qui, elles, sont habituellement d’un diamètre supérieur.

Voir: Espace de Nance, Nance’s Leeway Space.

NARCOMANE, adj.

(0.2) Se dit d’une personne physiquement ou psychologiquement dépendante des narcotiques.

NARCOMANIE, n.f.

(0.2) Accoutumance aux narcotiques.

NARCOSE, n.f.

Sommeil artificiellement provoqué par un narcotique ou par tout autre procédé.

NARCOTIQUE, n.m.

(0.2) Substance qui provoque la narcose. Se dit de certains stupéfiants à effet sédatif ou anxiolytique, tels que les opiacés.

NARINES, n.f.

(7.1) Ouvertures externes de la cavité nasale.

NAS-, préf.

Se rapporte au nez.

NASAL, ALE, AUX, adj.

Qui est en rapport avec le nez.

NASION, n.m.

Point céphalométrique (N). Point situé au centre du visage, à la racine du nez, au milieu de la suture nasofrontale. Le point le plus antérieur de la suture nasofrontale. Quand on le projette sur les tissus mous, il est représenté par (N1).

(5.0) Ce point est utilisé comme troisième point de référence lors de l’utilisation de l’arc facial et permet le transfert des données dans le plan de l’articulateur.

NASMYTH, n. prop.

Voir : Cuticule de Nasmyth.

NASO-PHARYNX, n.m.

Partie du pharynx qui se situe au niveau du palais mou; partie haute de la gorge derrière la cavité nasale.

NASO-TRACHÉAL, ALE, AUX, adj.

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(7.0) Qui se rapporte à une technique d’intubation en anesthésie, où le tube qui descend dans la trachée est inséré par le nez plutôt que par la bouche.

NAUSÉE, n.f.

(2.0) Envie de vomir.

-NÉCR-, préf. ou suf.

Signifie mort, cadavre.

NÉCROSE, n.f.

Mort d’une cellule ou d’un groupe de cellules en contact avec un tissu vivant.

(3.0) Nécrose de liquéfaction : Mort d’un tissu dans lequel les cellules et éléments tissulaires deviennent partiellement ou complètement liquides.

NÉCROTIQUE, adj.

Qui appartient à la nécrose ou qui en est affecté.

NÉGATOSCOPE, n.m.

(1.1) Écran lumineux servant à examiner les radiographies.

NÉO-, préf.

(7.0) Préfixe signifiant nouveau (exemple : néonatal, qui concerne le nouveau-né).

NÉO-ADJUVANT, ANTE, adj.

(0.1) Variété de chimiothérapie donnée avant la radiothérapie, pour contrôler ou éliminer les micro-envahissements métastatiques. Très utilisée pour traiter le cancer du sein.

NÉOFORMATION, n.m.

Formation nouvelle d’un organe ou d’un tissu. Se dit pour une néoplasie.

NÉOPLASIE, n.f.

Toute formation d’un tissu nouveau, d’un tissu cicatriciel ou d’une tumeur bénigne ou maligne.

Syn. : Tumeur (le plus souvent cancéreuse).

NÉOPLASME, n.m.

Toute nouvelle croissance anormale (exemple : tumeur).

-NÉPHR-, préf. ou suf.

Se rapporte aux reins.

NÉPHRITE, n.f.

(2.0) Nom générique par lequel on désigne les inflammations aiguës ou chroniques des reins.

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NERF, n.m.

Prolongement cylindrique des neurones du système nerveux central, conducteur bi-directionnel des influx sensoriels ou moteurs du cerveau aux différent organes ou parties du corps.

Les nerfs sont en général regroupés selon certains qualificatifs fonctionnels. Les caractéristiques suivantes sont employées pour décrire ces groupes de nerfs :

Nerfs afférents,

Même signification que nerf sensitif.

Nerfs efférents,

Synonyme de nerf moteur.

Nerf facial,

Septième nerf crânien qui se divise en branches motrices et sensorielles.

Nerfs moteurs,

Nerfs qui transportent les pulsions du système nerveux central vers les différentes parties du corps et qui sont responsables des mouvements; aussi appelés nerfs efférents.

Nerfs sensitifs,

Nerfs qui transportent, de la périphérie au cerveau et à la colonne vertébrale, les impulsions ou les sensations; aussi appelés nerfs afférents.

Syn. : Sensoriel.

(7.1) Les nerfs font aussi partie du paquet vasculo-nerveux et à ce titre ils sont souvent identifiés par les mêmes qualificatifs que les artères et les veines. Cependant, les nerfs de la tête et du cou sont décrits ici:

Voir : Artère.

Nerf accessoire (XI nerf crânien),

Onzième nerf crânien, innervant les muscles trapèze et sterno-cléido-mastoïdien.

Nerf alvéolaire antérieur supérieur,

Nerf qui innerve les incisives supérieures, l’os alvéolaire et la gencive de la région.

Nerf alvéolaire inférieur,

Nerf collatéral de V3 ou du nerf mandibulaire, innervant l’os et les dents de la mandibule.

Nerf alvéolaire moyen supérieur,

Nerf qui innerve les prémolaires, la gencive buccale et l’os alvéolaire de la région, incluant la racine mésio-buccale de la première molaire.

Nerf alvéolaire postérieur supérieur,

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Nerf qui innerve les molaires, la gencive buccale, l’os alvéolaire et la muqueuse du sinus maxillaire.

Nerf auditif (VIII nerf crânien),

Il est composé du nerf vestibulaire et du nerf cochléaire.

Nerf auriculo-temporal,

Collatéral du nerf mandibulaire (V3), innervant une partie supérieure du pavillon de l’oreille et de la région cutanée temporale.

Nerf buccal,

Branche collatérale du nerf temporo-buccal de V3.

Syn. : Nerf long buccal.

Nerfs C1 à C8,

Nerfs cervicaux formant le plexus cervical et une partie du plexus bronchial.

Nerf cervical transverse,

Nerf cutané du plexus cervical provenant de C2 et C3.

Nerf corde du tympan,

Cordon formé par le collatéral du (VIII) facial, le nerf intermédiaire de Wrisberg, le parasympathique des glandes salivaires associées avec la mandibule et la gustation de la langue (deux tiers antérieurs).

Nerfs crâniens,

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I Olfactif.

II Optique.

III Oculo-moteur.

IV Tronculaire.

V Trijumeau.

VI Abducteur.

VII Facial.

VIII Auditif.

IX Glosso-pharyngien.

X Pneumogastrique (vague).

XI Accessoire.

XII Grand hypoglosse.

Nerf d’Arnold,

C2 postérieur, innervant la partie cutanée de la région postérieure de la tête.

Nerf de Jacobson,

Collatéral du IX, acheminant le parasympathique au ganglion otique et ensuite à la glande parotide.

Syn. : Nerf tympanique.

Nerf ethmoïdal antérieur,

Nerf collatéral du VI, innervant la région supérieure de la cavité nasale et la peau du nez supérieurement.

Nerf ethmoïdal postérieur,

Nerf collatéral du VI innervant la cavité nasale postéro-supérieur.

Nerf facial,

VII paire crânienne; nerf moteur des muscles peauciers, du muscle stylo-hyoïdien , du tenseur de l’étrier et du digastrique postérieur.

Nerf frontal,

Nerf collatéral du VI, innervant la région sourcillaire et frontale.

Nerf glosso-pharyngien,

IX paire crânienne, innervant le stylo-pharyngien et faisant partie du plexus pharyngien avec le X.

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Nerf grand auriculaire,

Collatéral du plexus cervical, innervant la peau du côté latéral de l’oreille et de la région sous-auriculaire.

Nerf grand hypoglosse,

XII paire crânienne; il est le nerf moteur des muscles de la langue.

Nerf grand palatin,

Nerf collatéral de V2, innervant la gencive palatine jusqu’à la canine supérieure.

Nerf incisif,

Portion terminale du nerf naso-palatin, innervant la gencive palatine antérieure.

Nerf intermédiaire de Wrisberg,

Nerf acheminant le parasympathique aux ganglions sphéno-palatin et sous-mandibulaire, ainsi que la gustation des deux tiers antérieurs de la langue.

Nerf lacrymal,

Nerf collatéral de V1, innervant la peau de la partie supéro-latérale de la région orbitaire.

Nerf laryngé récurrent,

Nerf collatéral du pneumogastrique remontant dans le sillon thraco-œsophagien, innervant les muscles du larynx et conduisant la sensibilité au-dessus des cordes vocales. On utilise aussi la locution trachéo-œsophagien.

Nerf laryngé supérieur,

Collatéral du X, innervant les muscles du pharynx ainsi que la sensibilité du pharynx et le larynx.

Nerf lingual,

Nerf du V3, innervant la gencive linguale de la mandibule, les deux tiers antérieurs de la langue (sensation et goût) et la muqueuse du plancher de la bouche.

Nerf mandibulaire,

Troisième division du trijumeau V3.

Nerf massétérin,

Collatéral moteur V3 du muscle masséter.

Nerf mastoïdien,

Branche du plexus cervical, qui conduit les sensations de la région postérieure mastoïdienne.

Syn. : Petit occipital.

Nerf maxillaire,

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V2 innervant la région du maxillaire, les dents, l’os, la gencive et la cavité nasale.

Nerf mentonnier,

llatéral du nerf alvéolo-inférieur sortant du trou mentonnier, innervant la lèvre inférieure et le menton.

Nerf mylo-hyoïdien,

Nerf moteur des muscles mylo-hyoïdien et digastrique antérieur, collatéral du nerf alvéolaire inférieur.

Nerf naso-palatin,

Nerf collatéral du nerf sphéno-palatin V2, se terminant par le nerf incisif.

Nerf olfactif,

Première paire crânienne, responsable de l’olfaction.

Nerf ophtalmique,

V1 innervant la région orbitaire.

Nerf optique,

Deuxième paire crânienne, responsable du sens de la vue.

Nerf petit palatin,

Nerf collatéral de V2, innervant le voile du palais.

Nerf pétreux profond,

Collatéral du IX, terminaison du nerf tympanique se rendant au ganglion otique.

Nerf pétreux superficiel,

Nerf de l’intermédiaire de Wrisberg se rendant au ganglion sphéno-palatin.

Nerf phrénique,

Branche du plexus cervical (C3, C4 et C5) innervant le diaphragme.

Nerf pneumogastrique,

Dixième paire crânienne.

Syn. : Vague.

Nerf ptérygo-palatin,

Branche terminale interne du V2 se rendant à la cavité nasale et au palais antérieur.

Nerf ptérygoïdien externe,

Nerf moteur du muscle ptérygoïdien externe.

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Nerf ptérygoïdien interne,

Nerf moteur du muscle ptérygoïdien interne, du tenseur du tympan et du tenseur du voile du palais.

Nerf sous-orbitaire,

Nerf collatéral de V2, se terminant dans la région de la joue, du côté du nez et de la paupière supérieure.

Nerf sublingual,

Branche terminale du nerf lingual, se rendant au ganglion sous-lingual.

Nerf sus-orbitaire,

Branche terminale du nerf frontal, innervant la région sourcilière et frontale.

Nerf temporal,

Branche collatérale de V3, se rendant au muscle temporal.

Syn. : Mur du temporal.

Nerf temporo-buccal,

Branche du V3, innervant le muscle temporal dans sa partie antérieure, la région buccale vestibulaire ainsi que la peau de la joue.

Nerf trijumeau,

Cinquième paire crânienne ayant trois divisions sensitives (V1,V2,V3) et une portion motrice dans V3.

Nerf tympanique,

Nerf sensitif de l’oreille moyenne et vicéro-moteur de la parotide.

Syn. : Nerf de Jacobson.

Nerf vestibulo-cochléaire ou auditif XIII.

Voir : Nerf auditif.

Nerf vidien,

Nerf viscéro-moteur allant au ganglion sphéno-palatin.

Syn. : Nerf intermédiaire de Wrisberg.

Nerf zygomatico-facial et temporal,

Branche terminale du nerf molaire ou zygomatique (V2).

NETTOYEUR À PROTHÈSES, n.m.

(1.1) Produit disponible sous forme de liquide, de comprimés effervescents, de pâte ou autres, utilisé

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pour enlever les dépôts organiques et inorganiques accumulés sur les prothèses dentaires amovibles.

NETTOYEUR INTERDENTAIRE EN BALSA, n.m.

(1.1) Bâtonnet en bois de forme triangulaire et long de 5 cm. Cet adjuvant est utilisé pour nettoyer les surfaces proximales lorsque ces dernières sont exposées et que la papille interdentaire est absente.

NETTOYEUR ULTRASONIQUE, n.m.

(1.1) Appareil électrique qui produit des vibrations ultrasoniques, utilisé pour le nettoyage des instruments dentaires et des prothèses.

Syn. : Bac à ultrasons.

NEUR-, préf.

Signifie nerfs.

NEUROFIBROMATOSE, n.f.

(2.0) Affection héréditaire caractérisée par de multiples neurofibromes et une pigmentation de la peau (taches de café au lait) disséminés par tout le corps.

Syn. : Maladie de Von Recklinghausen.

NEUROLEPTIQUE, adj.

(0.2) Médicament qui possède la propriété de calmer l’agitation et l’hyperactivité neuromusculaire.

Syn. : Neuroplégique.

NEUROLOGIE, n.f.

Science de l’anatomie, de la physiologie nerveuse et du traitement des affections des nerfs.

NEURONE, n.m.

Unité de structure du système nerveux qui consiste en une cellule nerveuse et ses ramifications, les dendrites et les axones.

(7.0) Bourgeonnement tumoral d’un nerf, fréquent après sectionnement du nerf (exemple: neurome d’amputation).

NEUTRO-, préf.

(8.1) Préfixe signifiant normal, qui a été remplacé par normo.

NEUTROCLUSION, n.f.

Malocclusion caractérisée par une position irrégulière des dents prises individuellement, mais avec un mésio-distal normal ou une relation antéro-postérieure de l’arche dentaire formée de la mandibule et du maxillaire normale. Dans la classification des malocclusions de Angle, elle est généralement considérée comme une malocclusion de classe I.

(8.0) Relation normale des dents antérieures lorsqu’elles sont en occlusion mésio-distale. La classe I de la classification de Angle est de moins en moins utilisée pour désigner ce type d’occlusion.

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NEUTROPÉNIE, n.f.

Diminution plus ou moins considérable des leucocytes neutrophiles.

(2.0) Baisse du nombre des leucocytes neutrophiles au-dessous de 1500/mm ³.

NEUTROPHILE, adj. et n.m.

(4.0) Leucocytes polynucléaires du sang, à granulations colorées par des colorants neutres.

NÉVRALGIE, n.f.

Douleur paroxystique vive sur le trajet d’un nerf (exemple : névralgie faciale).

NÉVRITE, n.f.

Inflammation d’un nerf. Engourdissement, désordres sensoriels, paralysie, perte et disparition des réflexes apparaissent en même temps que la douleur et la sensibilité autour des nerfs.

NÉVRITIQUE, adj.

Qui a rapport à la névrite.

NÉVROPATHIE, n.f.

(7.0) Terme général décrivant un état douloureux relié à un traumatisme nerveux.

NEZ, n.m.

(7.1) Saillie volumineuse devant les fosses nasales, constituée d’un squelette cartilagineux recouvert de peau.

NIFÉDIPINE, n.f.

(0.2) + (4.0) Inhibiteur calcique utilisé comme vasodilatateur coronarien ; peut être associé à l’hyperplasie gingivale.

NIKOLSKY (signe de), n.m.

(4.0) Apparaît lorsque qu’un épiderme ou une muqueuse d’aspect normal peut être clivé avec un léger frottement. Associé au pemphigus vulgaris mais peut aussi être observé dans plusieurs conditions de formes bulbeuses.

NITREUX, NITRIQUE, adj.

(7.0) Se rapportant à l’azote. Par exemple l’oxyde nitrique (NO) est un composé simple servant de médiateur dans la dilatation des vaisseaux sanguins.

NITROGLYCÉRINE, n.f.

(0.2) + (7.0) Composé de la dynamite, utilisé comme vaso-dilatateur coronarien.

NIVELLEMENT, n.m.

(8.1) En orthodontie, principe selon lequel les dents sont alignées en hauteur.

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NODULE, n.m.

(4.0) Petite nodosité (formation pathologique arrondie et dure).

(7.0) Renflement induré de l’épiderme ou des muqueuses de la bouche dont la dimension est habituellement supérieure à celle de la papule.

NOMA, n.f.

Stomatite gangreneuse. Maladie rare, aiguë et gangreneuse, qui commence sur les muqueuses buccales, pénètre le tissu sous-jacent et perfore la peau.

NORMO-, préf. et rad.

(8.1) Préfixe signifiant normal. Radical de normalité.

NOSOCOMIAL, ALE, AUX, adj.

Qui dépend des hôpitaux.

NOSOLOGIE, n.f.

Partie de la médecine ou de la médecine dentaire qui s’applique à définir les causes et le développement des maladies.

NOURRICE, n.f.

(5.3) Masse de cire placée près de la maquette sur la tige de coulée dans le but de créer une réserve de métal liquide pour compenser le retrait de solidification de l’alliage.

NOYAU, n.m.

Corps rond de la cellule qui se distingue du reste par sa structure plus dense et par la présence d’acide nucléique.

NUISIBLE, adj.

(4.0) Qui est dommageable ou néfaste.

NUTRIMENT, n.m.

(2.0) Substance nutritive qui peut être assimilée sans subir de transformation digestive.

NUTRITION, n.f.

Utilisation de la nourriture pour la croissance, la réparation et le maintien des tissus, la digestion et l’absorption des aliments, le transport des aliments vers les tissus cellulaires et l’utilisation qu’ils en font.

NYSTAGMUS, n.m.

(2.0) Trouble de la motricité oculaire.

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O

OBÉLION, n.m.

(7.1) Suture sagittale interpariétale.

Syn. : Fontanelle.

OBÉSITÉ, n.f.

(2.0) État d’une personne obèse. Accumulation excessive de graisse dans un organisme.

OBJECTIF AFFECTIF, n.m.

(1.1) Objectif du plan de traitement qui se rapporte à l’aspect émotionnel, aux valeurs du client.

OBJECTIF COGNITIF, n.m.

(1.1) Objectif du plan de traitement centré sur l’apprentissage de nouvelles connaissances, par exemple l’acquisition d’une bonne méthode de brossage.

OBLIGATOIRE, adj.

(4.0) Qui est nécessaire et inévitable.

OBSERVANCE, n.f.

(0.2) Degré d’adhésion du malade à la thérapie prescrite.

OBSERVATION CLINIQUE, n.f.

Investigation permettant une analyse des symptômes dans le but de faire un diagnostic, d’indiquer une thérapeutique et d’en établir le pronostic. Les symptômes sont révélés par un questionnaire rempli par le patient et complété par un interrogatoire, des examens cliniques, radiologiques et biologiques, ainsi que par des modèles d’étude.

OBTURATEUR, n.m.

Prothèse destinée à obturer les communications bucco-nasales accidentelles, héréditaires ou post-chirurgicales; aussi appelé pont chirurgical.

(0.1) Prothèse dentaire du maxillaire oblitérant une partie perdue. On distingue l’obturateur immédiat, placé à la fin de la maxillectomie, de l’obturateur vélaire, remplaçant le voile du palais. Les obturateurs sont souvent stabilisés par des implants dentaires, car ils n’ont presque jamais de scellement, dû à une absence de succion.

(5.1) Prothèse (maxillo-faciale) destinée à fermer la communication bucco-nasale des divisions palatines.

OBTURATION, n.f.

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Remplissage d’une cavité à l’aide d’un alliage, d’un métal, d’un amalgame ou d’un ciment.

(2.1) Voir : Restauration.

Obturation défectueuse,

(1.1) Restauration qui présente des irrégularités et qui favorise l’accumulation de la plaque dentaire et l’apparition de carie secondaire.

OCCIPITAL, E, n.m.

(7.1) Os de la base du crâne s’articulant avec l’atlas et ayant un grand foramen ou foramen magnum.

OCCLUSAL, ALE, AUX, adj.

Qui concerne l’angle de fermeture, l’occlusion ou le contact des surfaces des molaires; peut aussi être employé pour les surfaces incisives quand les surfaces de mastication sont prises dans leur ensemble.

(2.1) Qui fait face aux dents antagonistes. Qui est relatif à l’occlusion.

(8.0) Voir : Plan occlusal.

OCCLUSION, n.f.

État de contact entre les dents supérieures et inférieures.

(2.1) Manière dont les dents antagonistes entrent en contact les unes avec les autres lors de la fermeture de la mandibule. Étude de cette manière.

(8.1) Acte de fermeture des mâchoires.

Occlusion balancée,

Occlusion où les dents glissent sur un côté en demeurant en contact (en même temps que celles du côté opposé); concept généralement utilisé dans les cas de prothèses complètes, haut et bas.

Occlusion centrée,

Occlusion des dents quand la mandibule est en relation centrée avec le maxillaire; plein contact des surfaces occlusales des dents supérieures et inférieures, lorsque la tête du condyle est dans sa position librement la plus reculée dans le tiers postéro-inférieur de l’éminence articulaire.

(5.1) Pour certains auteurs, l’occlusion centrée est synonyme d’occlusion habituelle ou d’inter-cuspidation maximale; pour d’autres, elle correspond à l’occlusion des dents lorsque le maxillaire et la mandibule sont en relation centrée.

(8.1) Voir : Occlusion habituelle.

Occlusion croisée,

Malposition d’une ou de plusieurs dents de la mandibule soit buccalement, labialement ou lingualement par rapport aux dents antagonistes.

Voir : [Côté balançant].

Occlusion du [côté balançant],

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(5.0) Contact produit entre les dents contralatérales au mouvement de latéralité.

Voir : [Côté balançant].

Occlusion du [côté travaillant],

(5.0) Contact produit entre les dents ipsilatérales (même côté que le mouvement de latéralité).

Voir : [Côté travaillant].

Occlusion dynamique,

(5.0) Relation des maxillaires et surtout des dents lorsque la mandibule est en mouvement.

Occlusion en bout-à-bout,

Occlusion par laquelle les dents antérieures supérieures et inférieures sont bout à bout.

(5.0) Lorsque les cuspides des dents du maxillaire sont en contact avec les cuspides des dents de la mandibule.

Occlusion en protusion,

(5.0) Relation des maxillaires et surtout des dents lorsque la mandibule exécute un mouvement antérieur ou protrusif.

Occlusion fermée,

Occlusion par laquelle, quand la mâchoire est fermée, les incisives antérieures du bas se trouvent sur le lingual des antérieures du haut, et s’étendent dans la région de la crevasse gingivale.

(5.0) On parle généralement d’occlusion fermée lorsqu’il y a perte de dimension verticale occlusale. Le tiers inférieur du visage est diminué par rapport aux deux tiers supérieurs. Cet état est souvent rencontré en dentition naturelle lorsqu’il y a perte ou absence de support postérieur dû à l’extraction de dents, ou en dentition artificielle lorsque les prothèses sont usées ou qu’il y a eu résorption osseuse des crêtes édentées.

Occlusion habituelle,

(5.0) Intercuspidation maximale.

(8.1) Qui permet le maximum de contacts ; aussi appelée occlusion centrée.

Occlusion idéale,

Occlusion par laquelle chaque contact de chaque cuspide permet que le maximum de contact soit créé entre les deux arcades. On parle plutôt maintenant de position d’intercuspidation maximale (position dentaire) et de relation centrique (position articulaire).

Occlusion lingualisée,

(5.2) Occlusion généralement recherchée dans les cas de prothèse complète du haut contre une prothèse complète du bas supportée par des implants. Ce type d’occlusion aide à la stabilité en gardant les points de contact sur les cuspides linguales portantes lorsque le patient est en relation centrique, tout en gardant les principes d’une occlusion balancée bilatéralement quand le patient fait des mouvements excentriques.

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Occlusion normale,

1. Contact des dents du haut avec les dents du bas dans la relation centrée ou en intercuspidation maximale.

2. Mécanisme adéquat de mastication pour maintenir une bonne santé buccale et générale, une apparence satisfaisante et un joint temporo-mandibulaire sans surcharge.

3. Occlusion normale pour une personne en particulier; relation stable des dents du maxillaire avec celles de la mandibule, quand elles sont en contact maximal, même si cette relation varie d’un individu à un autre. C’est la position idéale.

Voir : Occlusion idéale.

Occlusion ouverte, Béance antérieure. L’occlusion est ouverte lorsque les dents antérieures ne peuvent se rencontrer alors que les postérieures se touchent.

Voir : Béance.

(5.0) On parle plutôt d’ouverture de l’occlusion que d’occlusion ouverte. On dit qu’on ouvre l’occlusion lorsque les dents usées sont restaurées à une dimension verticale occlusale augmentée ou que les prothèses sont fabriquées à une dimension verticale occlusale augmentée par rapport aux anciennes.

Occlusion statique,

Relation des faces occlusales des dents du haut avec celles du bas, quand la mandibule n’est pas en fonction et que les dents sont en contact.

(5.0) Les positions de référence en occlusion statique sont l’intercuspidation maximale et la relation centrique.

Une autre position statique pourrait être celle obtenue entre le maxillaire et la mandibule lors du premier contact dentaire.

-ODONT-, préf. ou suf.

Signifie dent.

ODONTALGIE, n.f.

Mal de dent.

ODONTE, n.m.

Partie de l’organe dentaire issue du bourgeon épithélio-conjonctif (dentaire), exposée directement aux forces masticatrices, se composant de l’émail, de la dentine et de la pulpe.

ODONTOBLASTES, n.m.

Cellules de tissu conjonctif qui forment la couche externe de la pulpe dentaire adjacente à la dentine, et qui sont responsables de la formation de la dentine secondaire.

ODONTOGENÈSE, n.f.

(2.0) Ensemble des phénomènes menant à la formation des bourgeons dentaires.

ODONTOLOGIE, n.f.

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Science de la dent et de son environnement tissulaire et organique.

ODONTOLOGIE CONSERVATRICE, n.f.

(2.1) Branche de la dentisterie s’occupant de restaurer les dents atteintes par la carie ou un traumatisme, tout en préservant au maximum les structures et substances non atteintes.

ODONTOME, n.m.

Tumeur bénigne d’origine odontogène, qui ressemble à une dent ou qui est composée de tissus similaires à ceux d’une dent.

ODONTOPLASTIE, n.f.

(4.0) Intervention qui vise à restaurer la morphologie d’une dent.

ODONTO-STOMATOLOGIE, n.f.

Science qui s’intéresse aux maladies de la bouche et des dents.

ODONTOTOMIE, n.f.

Procédure qui change la morphologie de la dent.

Odontotomie prophylactique,

Procédé qui consiste à tailler étroitement jusque dans la dentine en suivant les puits et les sillons à la surface occlusale d’une dent et en restaurant la structure enlevée avec un amalgame ou un autre matériau; mesure de prévention à la carie.

(2.0) Modification mécanique des puits et fissures des dents dans le but de prévenir la carie.

(2.1) Ablation à la fraise d’une portion d’émail aux environs d’une fissure ou d’un puits, de manière à en faciliter le nettoyage.

ŒDÈME, n.m.

Présence d’une plus grande quantité d’eau que la normale dans les espaces intercellulaires des tissus du corps.

Œdème angio-neurotique,

Apparition soudaine et temporaire d’une enflure sur un endroit de la peau ou sur les membranes muqueuses.

ŒIL, n.m.

(7.1) Organe en forme de globe qui permet la vision.

ŒSOPHAGE, n.m.

(7.1) Partie du tube digestif entre le pharynx et l’estomac.

ŒSTROGÈNE, adj.et n.m.

(4.0) Qui provoque l’œstrus chez les femelles des mammifères.

OHIS, acro.

(1.0) Acronyme anglais qui sert d’indice en hygiène dentaire.

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-OÏD, -OÏDE, suf.

Signifie comme ou qui ressemble, de forme semblable.

OLIGODONTIE, n.f.

(2.0) Absence congénitale de plusieurs dents.

(8.1) Du grec oligos: signifie petit ou peu de dents.

OLIGO-ÉLÉMENT, n.m.

(2.0) Élément métallique ou métalloïde existant à l’état de trace dans l’organisme. La plupart de ces éléments sont indispensables au fonctionnement de l’organisme (iode, fluor, fer, zinc, brome, aluminium, silicium, cuivre, manganèse, cobalt).

-OMA, suf.

Signifie tumeur, néoplasme, enflure.

ONCOGÈNE, adj.

(4.0) Qui favorise le développement des tumeurs, notamment des tumeurs malignes.

ONCTION, n.f.

Voir : Inunction.

ONGUENT, n.m.

(0.2) Préparation médicamenteuse à base de résines et de corps gras, destinée à un usage externe.

ONLAY, n.m.

(5.1) Terme anglais d’usage courant utilisé pour désigner une incrustation à recouvrement. Incrustation métallique coulée recouvrant totalement ou partiellement la face linguale des incisives ou des canines, ou la face occlusale des molaires ou des prémolaires, en rétablissant des rapports de contiguïté et d’antagonisme. En prothèse partielle amovible, les surfaces occlusales coulées et les bandeaux cingulaires sont des onlay amovibles.

Voir : Surface occlusale coulée et Bandeau.

ONYCHOMYCOSE, n.f.

(2.0) Atteinte des ongles par un agent pathogène du groupe des champignons inférieurs, levures ou dermatophytes.

ONYCHOPHAGIE, n.f.

(2.0) Habitude maladive de se ronger les ongles.

OPACITÉ, n.f.

(5.3) Propriété de réfléchir la lumière.

Opacité de l’émail,

(1.0) Région opaque d’un émail normalement transparent ou translucide.

OPALESCENCE, n.f.

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(5.3) Propriété d’imiter la teinte laiteuse et les reflets irisés de l’opale.

OPAQUE, n.m.

(5.0) Couche de porcelaine appliquée directement sur le squelette métallique qui sert à masquer le métal avant l’application de la porcelaine de type dentine dans la fabrication d’une restauration céramo-métallique.

(5.3) Masse de céramique capable de réfléchir la lumière, masquant ainsi la surface de l’infrastructure métallique.

OPÉRATION, n.f.

1. Tout acte fait avec des instruments ou par les mains d’un chirurgien; toute procédure chirurgicale.

2. Tout effet produit par un agent employé dans un traitement.

OPÉRATOIRE, adj.

Qui se rapporte à une opération.

OPERCULE DENTAIRE, n.m.

(2.0) Muqueuse qui recouvre la face disto-occlusale d’une molaire en éruption; le plus souvent sur la première molaire permanente inférieure.

OPERCULECTOMIE, n.f.

(2.0) L’ablation chirurgicale de l’opercule qui demeure sur la face occlusale d’une molaire en éruption.

OPERCULITE, n.f.

(2.0) Inflammation de l’opercule.

OPHTALMOLOGIE, n.f.

Étude des yeux et de leurs maladies.

OPIACÉ, ÉE, adj.

(0.2) Substance contenant de l’opium ou exerçant une action comparable à celle de l’opium.

OPIOÏDE, adj.

(0.2) Substance d’origine naturelle ou synthétique exerçant un effet physiologique semblable à celui de la morphine.

OPPORTUNISTE, adj.

(2.0) Se dit d’un microorganisme qui ne manifeste sa virulence que sur un organisme dont les défenses immunitaires sont diminuées.

OPSONINE, n.f.

(4.0) Protéine soluble et thermostable du sang, qui se fixe sur les bactéries et en facilite la phagocytose.

-OR, suf.

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Signifie bouche.

OR, n.m.

(2.0) Métal précieux utilisé comme matériau obturateur.

(5.3) Métal noble par excellence, biocompatible et composant principal des alliages dentaires précieux.

Or à aurification,

(2.1) Or pur, recouvert d’une couche d’ammoniaque ou de cire pour empêcher sa contamination, utilisé pour faire une aurification. La couche d’ammoniaque ou de cire est éliminée en passant l’or à la flamme, ce qui le rend absolument pur et prêt à l’emploi.

(5.0) Or pur qui peut être martelé en place dans une cavité. On l’utilise sous plusieurs formes: en feuille, en poudre ou en ruban.

Or à incrustation,

(2.1) Alliage d’or et d’autres métaux, utilisé pour fabriquer les incrustations en or.

(5.0) Alliage à haute teneur en or, employé comme matériau obturateur de type incrustation ( inlay ou onlay). Il est brunissable, ce qui lui permet d’être étiré et bruni sur la dent. Certains ions ont été ajoutés à sa composition pour en augmenter la force.

ORAL, ALE, AUX, adj.

Qui appartient à la bouche.

ORBITAIRE, adj.

Ce qui est relatif à l’orbite oculaire.

ORBITALE, n.m.

Point céphalométrique (Or). Il est le point le plus bas du bord inférieur de l’orbite.

ORDONNANCE, n.f.

(0.2) Document écrit et dûment signé par un professionnel de la santé, décrivant l’usage d’un médicament. Au Québec, il s’agit d’une autorisation de fournir un médicament ou un poison, donnée par une personne autorisée en vertu d’une loi canadienne.

(5.3) L’ordonnance sert aussi à la commande d’une prothèse, d’une pièce ou d’un appareil dentaire.

Ordonnance médicale,

(2.0) Document daté et signé par le thérapeute, contenant les prescriptions recommandées par celui-ci pour le traitement de son malade.

OREILLE, n.f.

(7.1) Organe de l’ouïe, se divise en trois parties:

Oreille externe : constituée du pavillon et du canal externe de l’oreille.

Oreille interne : portion du rocher contenant la cochlée et le labyrinthe.

Oreille moyenne : cavité dans le rocher, contenant les osselets de l’oreille, située entre le tympan et

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l’oreille interne.

ORGANE DENTAIRE, n.m.

Complexe tissulaire fonctionnel, comprenant une partie spécifiquement dentaire, l’odonte (émail, dentine, pulpe) qui supporte en les transmettant les forces de la mastication, le parodonte (cément, desmodonte,os alvéolaire, gencive) soutien de l’odonte.

Syn. : Odonto.

ORGANIQUE, adj.

Qui appartient aux substances dérivées des organismes vivants.

ORGANISME, n.m.

Individu du règne animal ou végétal.

ORIENTATION HORIZONTALE, n.f.

(1.1) Voir : Angle horizontal.

ORIENTATION VERTICALE, n.f.

(1.1) Voir : Angle vertical.

ORIFICE, n.m.

(4.0) Ouverture d’un conduit.

OROPHARYNX, n.m.

(7.1) Région postérieure de la cavité orale débouchant dans le pharynx.

-ORTH-, préf. ou suf.

Signifie droit.

ORTHODONTIE, n.f.

Spécialité de la médecine dentaire qui s’intéresse au développement, au diagnostic, à la prévention et à la correction des malocclusions, à la relation déficiente du maxillaire et de la mandibule, aux profils et aux fonctions qui en résultent.

(2.0) Spécialité de la médecine dentaire qui a pour objet le diagnostic, la surveillance et le traitement des anomalies des structures dento-faciales, en formation ou matures, y compris les états qui nécessitent le déplacement des dents, ainsi que les déviations, les dysfonctionnements et les malformations du complexe cranio-facial.

Orthodontie préventive,

Action prise pour préserver l’intégrité de ce qui apparaît être l’occlusion normale à un moment donné. (Graber); effort, fait par le dentiste, pour conserver la dentition normale en écartant tout ce qui pourrait changer le cours des événements.

ORTHODONTIE DENTO-FACIALE, n.f.

Orthodontie pratiquée par les dentistes généralistes. Ceux-ci emploient le plus souvent des techniques différentes de celles des orthodontistes spécialistes.

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ORTHODONTISTE, n.m. ou n.f.

(2.0) Dentiste qui a complété un programmes d’études supérieures en orthodontie.

ORTOGNATHIE, n.f.

Profil dont les maxillaires ne font pas saillie vers l’avant. Ce qui concerne l’orthognathisme.

ORTOGNATHIQUE, adj.

(7.0) Se rapportant à la bonne position des maxillaires. Qui est en rapport avec l’orthognathisme.

ORTOGNATHISME, n.m.

Profil dont les maxillaires ne font pas saillie vers l’avant, contraire de prognathisme.

OS, n.m.

Tissu conjonctif corporel le plus dur après l’émail et la dentine. Sa substance interstitielle est imprégnée de sels minéraux, principalement de calcium et de phosphates. L’anatomie de la tête et du cou comprend plusieurs os dont les principaux sont décrits ci-après:

Os alvéolaire,

(1.1) Partie de l’os des maxillaires qui entoure les racines des dents pour les soutenir.

Os hyoïde,

(7.1) Os en fer à cheval constitué d’un corps, de deux grandes cornes et de deux petites cornes, situé sous la langue et au-dessus du larynx.

Os lacrymal,

(7.1) Petit os ovale situé dans la paroi antéro-interne de la cavité orbitaire.

Syn. : Unguis.

Os malaire,

(7.1) Os formant le bord latéral de l’orbite et s’articulant au maxillaire, au frontal et à l’apophyse zygomatique du temporal.

Os nasal,

(7.1) Os rectangulaire à la base du nez, s’articulant avec le frontal et avec le maxillaire.

Os palatin,

(7.1) Os au fond de la voûte palatine, s’articulant avec le maxillaire et l’apophyse ptérygoïde du sphénoïde.

Os sphénoïde,

(7.1) Os formant une partie antéro-inférieure de la base du crâne, constitué d’un corps central avec deux grandes et petites ailes, deux apophyses ptérygoïdes et une fosse centrale où gît l’hypophyse.

Os temporal,

(7.1) Partie postéro-latérale du crâne, constituée d’une écaille, du rocher, des apophyses mastoïdiennes et de la fosse glénoïde où s’articule la tête du condyle de la mandibule.

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Os temporal,

(7.1) Os en forme de U formant le canal et le méat auditif externe.

Os vomer,

(7.1) Os polygonal formant le septum postéro-inférieur de la cavité nasale.

-OSE, suf.

Désigne les maladies dégénératives non inflammatoires.

OSMOSE, n.f.

Passage réciproque de deux liquides inégalement riches en molécules dissoutes, à travers une membrane semi-perméable qui les sépare.

-OSS-, -OST-, préf. ou suf.

Signifie os.

(7.0) Préfixe ou suffixe signifiant os. Exemple: Ostéointégré : intégration avec l’os.

OSSEUX, EUSE, adj.

Qui est de la nature de l’os.

OSSIFICATION, n.f.

(4.0) Formation du tissu osseux par transformation du tissu fibreux ou cartilagineux en substance osseuse. Production anormale de tissu osseux au sein d’un autre tissu.

OSTECTOMIE, n.f.

Excision d’un os ou d’une portion d’os.

Syn. : [Ostéectomie] est employé de façon impropre comme synonyme.

OSTÉITE, n.f.

Inflammation des os (condensante, raréfiante ou destructive).

OSTÉOARTHROSE, n.f.

(7.0) Dégénérescence de l’os dans une articulation.

OSTÉOBLASTE, n.m.

Cellule de l’os. Chacune des cellules qui se développe dans l’os directement active dans la formation de la structure osseuse.

Voir : Ostéogénèse.

OSTÉOCLASTE, n.m.

Large cellule multinucléaire associée à la résorption ou à la perte osseuse.

Voir : Ostéolyse.

OSTÉO-CONDUCTION, n.f.

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(5.2) Phénomène par lequel l’os se forme par apposition à partir d’un os déjà formé.

OSTÉOCYTE, n.m.

(4.0) Cellule osseuse arrivée à maturité.

OSTÉOGÉNÈSE, n.f.

L’usage veut qu’on emploie aussi le terme ostéogenèse imparfaite.

(5.1) Formation et développement des os par le processus de l’ossification. Les forces intrusives qui agissent dans l’axe longitudinal de la dent sont bien tolérées puisqu’elles sont retransmises en tension à l’os alvéolaire, par le biais du ligament parodontal. Cette tension stimule les ostéoblastes et favorise l’ostéogénèse.

Voir : Ostéoblaste.

Ostéogenèse imparfaite,

L’usage veut qu’on emploie aussi la locution ostéogénèse imparfaite.

(0.0) Maladie causée par plusieurs défauts génétiques qui présente un phénotype variable; elle se présente dans certaines formes de la dentinogenèse imparfaite.

OSTÉOGÉNIQUE, adj.

(4.0) Toute substance ou tissu capable d’induire la réparation ou la formation du tissu osseux.

OSTÉOÏDE, adj.

(4.0) Matrice organique de l’os qui n’est pas encore calcifiée.

OSTÉO-INDUCTION, n.f.

(5.2) Phénomène par lequel l’os se forme par lui-même.

OSTÉO-INTÉGRATION, n.f.

(5.2) Terme défini par le suédois Per Ingvar Bränemark décrivant le phénomène d’adhésion des cellules osseuses sur une surface inorganique, par exemple le titane.

OSTÉOLOGIE, n.f.

Terme utilisé autrefois pour désigner tout ce qui concerne l’étude des os.

(5.2) Partie de l’anatomie qui traite des os.

OSTÉOLYSE, n.f.

(5.1) Destruction du tissu osseux sous l’action d’agents physiques, chimiques ou biologiques. Les forces horizontales excessives appliquées sur les dents exercent des pressions sur l’os alvéolaire. Ces pressions stimulent les ostéoclastes et provoquent une ostéolyse qui se manifeste cliniquement par une perte de hauteur de l’os alvéolaire, une mobilité accrue ou un déplacement irréversible des dents.

Voir : Ostéoclaste.

OSTÉOLYTIQUE, adj.

Caractérisé par le développement de zones radio-translucides aux apex de dents vivantes, représentant une lyse osseuse dont l’espace est occupé par un tissu conjonctif fibro-vasculaire nouvellement formé.

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OSTÉOMALACIE, n.f.

État marqué par le ramollissement des os, avec douleur, enflure, faiblesse musculaire, anorexie et perte de poids, résultant d’une carence en vitamine D et en calcium.

OSTÉOME, n.m.

(7.0) Tumeur bénigne de l’os causant l’expansion locale du cortex. Exemple: ostéome du maxillaire.

OSTÉOMYÉLITE, n.f.

Infection médullaire souvent provoquée par le staphylocoque doré.

OSTÉOPLASTIE, n.f.

Chirurgie plastique des os; remodelage d’un os.

OSTÉOPOROSE, n.f.

Raréfaction anormale de l’os, rencontrée le plus souvent chez les personnes âgées. Selon le degré de déminéralisation de l’os, il peut y avoir douleur, déformations et fractures pathologiques.

OSTÉOPOROTIQUE, adj.

Se dit d’une zone circonscrite légèrement ostéolytique à l’apex de dents vivantes.

OSTÉORADIONÉCROSE, n.f.

(0.1) Nécrose d’un os rendu hypovascularisé par la radiothérapie. Affecte beaucoup plus la partie postérieure de la mandibule que n’importe quel autre site de la bouche. Parfois provoquée par l’extraction d’une dent dans une mâchoire irradiée, et ce, même plus de cinq ans après la radiothérapie.

(4.0) Nécrose osseuse à la suite de la radiation.

OSTÉOTOME, n.m.

(5.2) Instrument servant à densifier une alvéole implantable par compression de l’os trabéculaire.

OSTÉOTOMIE, n.f.

(5.2) Excision de l’os à l’aide de forets en vue de la pose d’un implant.

(7.0) Action de sectionner un os (exemple : ostéotomie Lefort I, ostéotomie sagittale). Ne pas confondre avec ostectomie.

Ostéotomie vertical (-oblique,),

(7.0) Type d’ostéotomie de la branche montante de la mandibule utilisée pour effectuer un recul dans les cas de prognathisme.

OSTOGNATHIQUE, adj.

(7.0) Caractérisé par la bonne position du maxillaire et de la mandibule.

OTOLOGIE, n.f.

Branche de la médecine qui s’occupe de l’oreille et de ses maladies.

OUVRE-BOUCHE, n.m.

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(2.0) Instrument destiné à ouvrir la bouche ou à la maintenir ouverte.

[OVERBITE], n.m.

Voir : Surplomb vertical.

[OVER DENTURE], n.m.

(5.1) Voir : Prothèse supra-dentaire.

[OVERJET], n.m.

Voir : Surplomb horizontal.

OXYDE, n.m.

Combiné résultant de l’oxygène avec un autre élément.

Oxyde d’aluminium,

Composé résultant de la combinaison de l’oxygène et de l’aluminium. En dentisterie, on l’emploie pour créer une abrasion.

Oxyde de titane,

(4.0) Couche de surface, épaisse de 10 à 100 A, formée sur du titane pur exposé à l’air.

Oxyde de zinc,

Produit chimique souvent associé à l’eugénol pour préparer un ciment antiseptique, sédatif et isolant, qu’on utilise pour obturer temporairement une dent ou comme base sous une obturation en amalgame.

(5.0) Composante des ciments temporaires à l’oxyde de zinc et eugénol.

(5.1) Pâte à l’oxyde de zinc : matériau à empreinte, pouvant aussi servir à enregistrer les relations intermaxillaires, fait à base d’oxyde de zinc et d’eugénol. Le durcissement du matériau est irréversible grâce à une réaction chimique activée par un catalyseur.

OXYGÈNE, n.m.

(7.0) Composante de l’atmosphère, essentielle à la respiration.

OXYGÉNOTHÉRAPIE, n.f.

(7.0) Traitement de diverses maladies par apport d’oxygène (exemple : oxygénothérapie hyperbare).

Voir : Hyperbarie.

OXYMÈTRE, n.m.

(5.2) Appareil électronique servant à mesurer la saturation d’oxygène dans le sang.

P

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PAGET, sir J., n. prop.

Médecin anglais (1814-1899) qui a décrit l’hypertrophie osseuse, en particulier celle des os du crâne, des membres et de la colonne vertébrale. On a donné le nom de maladie de Paget à ce déséquilibre hormonal.

PALAIS, n.m.

Paroi supérieure de la bouche, en forme de voûte.

Plafond de la bouche; palais mou : tissu près de la luette; palais dur : partie osseuse antérieure. Une fissure palatine est une fissure congénitale de la ligne médiane qui relie les deux os maxillaires.

(8.0) Le palais est composé d’os et de tissu mou qui ferment l’espace compris entre l’arche palatin alvéolaire et le pharynx. Il forme le plafond de la bouche et est attaché par le milieu au septum nasal et au plancher de la fosse nasale. Le palais se divise en trois segments:

Palais dur,

(7.1) Voûte palatine osseuse formée de la lame horizontale du maxillaire et du palatin.

(8.0) Partie antérieure du palais composée de l’extension du maxillaire et supportée par les os palatins.

Palais mou,

(7.1) Voile du palais qui sépare l’oropharynx du nasopahrynx.

(8.0) Partie du palais qui repose en arrière du palais dur, composée de tissus uniquement sans aucun support osseux.

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Voile du palais (velum),

(8.0) Appendice postérieur au palais mou.

PALATIN, INE, adj.

Qui se rapporte au palais ou au plafond de la bouche.

(2.1) Qui est du côté du palais, qui fait face au palais, qui est le plus près du palais.

(8.0) Arc palatin. On désigne ainsi un appareil qui longe la voûte palatine et relie les premières molaires.

(8.1) En céphalométrie, qualifie le plan défini par une droite joignant les points définissant l’épine palatine postérieure et l’épine palatine antérieure.

PÂLEUR, n.f.

Absence de coloration de la peau.

PALIER, n.m.

(5.3) Partie du programme de combustion de la cire destinée à la coulée, d’un traitement thermique d’une structure prothétique métallique ou de cuisson de la céramique, où la température choisie est maintenue pendant un certain temps.

PALLIATIF, IVE, adj.

(2.0) Se dit d’un médicament qui soulage les symptômes, sans traiter la maladie elle-même.

PALPATION, n.f.

Examen digital ou manuel utilisant la sensibilité tactile.

(1.1) Technique d’examen qui consiste à toucher les tissus du corps afin d’obtenir des renseignements sur leur consistance, leur texture, etc. La palpation permet de découvrir des anomalies souvent invisibles, qui se trouvent en profondeur des tissus.

PANACÉE, n.f.

(2.0) Substantif donné à des médicaments réputés actifs pour la guérison de toutes les maladies.

PANCYTOPÉNIE, n.f.

(4.0) Réduction prononcée du nombre de globules rouges, de globules blancs et de plaquettes dans la circulation sanguine.

PANDÉMIE, n.f.

(1.0) Phénomène de masse (concentration de sujets malades) limité dans le temps et illimité dans l’espace.

PANOGRAMME, n.m.

(8.0) Radiographie panoramique.

PANORAMIQUE, adj.

Se dit d’une radiographie qui donne une vue panoramique des maxillaires et de l’articulation temporo-mandibulaire.

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Voir : Radiographie panoramique et panogramme.

PANSEMENT, n.m.

Matériel utilisé pour couvrir ou protéger une plaie, même une carie. On parlera ici de pansement temporaire et dans ce cas le matériau le plus souvent utilisé est le ciment à base d’oxyde de zinc et d’eugénol.

PAPILLE, n.f.

Petite saillie charnue digitée, souvent soulevée de la peau ou des muqueuses.

Papille (gingivale ou interdentaire),

Tissu gingival remplissant l’espace interproximal.

Papilles gustatives,

(4.0) Petites éminences à la surface de la langue qui perçoivent le goût.

Papilles caliciformes,

(7.1) Papilles gustatives (sur et amer) situées dans la région postérieure de la surface supérieure de la langue.

Papilles filiformes,

(7.1) Croissances épithéliales du dos de la langue.

Papilles foliées,

(7.1) Papilles gustatives sur le bord latéral de la langue qui perçoivent le goût acide.

PAPILLECTOMIE, n.f.

(4.0) Résection d’une papille gingivale.

PAPILLOME, n.m.

(4.0) Lésion bénigne de la peau ou d’une muqueuse, causée par l’hypertrophie des papilles normales.

PAPILLON-LEFÈVRE (syndrome), n.m.

(4.0) Hyperorthokératose palmo-plantaire avec destruction parodontale précoce, en dentition primaire et permanente.

PAPULE, n.f.

Éminence cutanée ou muqueuse d’étiologie irritative ou infectieuse.

PAQUET VASCULO-NERVEUX, n.m.

Ensemble de vaisseaux et de nerfs cheminant ensemble à un certain moment dans l’organisme.

PARACENTÈSE, n.f.

Ponction dans une cavité (sinus, plèvre) pour retirer un liquide séreux ou purulent.

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PARA-FONCTION, n.f.

Fonction inhabituelle d’un organe ou d’un système anatomique (exemple: bruxisme).

(2.0) Activités (succion du pouce, bruxisme, grincement, etc.) non fonctionnelles.

PARALLÉLISATION, n.f.

Action de choisir un axe pour paralléliser des parois d’ancrage.

PARALLÉLISEUR, n.m.

(5.1) Instrument d’analyse utilisé pour mettre en évidence les zones de contre-dépouille ainsi que le parallélisme ou le manque de parallélisme entre les dents et les autres structures chargées de guider l’insertion d’une prothèse partielle amovible.

L’analyse au paralléliseur permet au dentiste de planifier toutes les modifications requises en bouche pour donner à la prothèse un axe d’insertion idéal et un mode de rétention optimal.

Le technicien de laboratoire utilise le paralléliseur sur le modèle de travail pour bloquer les zones de retrait inutiles et pour positionner adéquatement les crochets, les connexions, les plaques proximales et même, s’il y a lieu, les attaches de précision.

La plupart des paralléliseurs ont une structure de base semblable :

2. Une plate-forme horizontale;

3. Une colonne verticale;

4. Un bras horizontal ou potence;

5. Une table à orientation universelle pour recevoir le modèle d’étude;

6. Un bras vertical muni d’un porte-instrument;

7. Un jeu d’accessoires.

Voir : Accessoire.

(5.3) Instrument de laboratoire permettant de vérifier ou de réaliser le parallélisme de divers éléments avec l’axe d’insertion d’une prothèse, notamment : la recherche d’un axe d’insertion, l’évaluation des zones de contre-dépouille, le tracé de la ligne guide et la mise en place des attachements.

PARALLÉLISME, n.m.

(5.0) État de lignes, de surfaces qui ne se rencontrent pas. Deux points correspondants sur deux droites parallèles sont toujours équidistants.

L’analyse du parallélisme de deux ou plusieurs dents se fait à l’aide de la tige analysante d’un paralléliseur. Il est aussi possible de choisir un axe d’insertion de la prothèse fixe ou amovible.

PARALYSIE, n.f.

Diminution ou abolition de la motricité d’un ou de plusieurs muscles d’un membre ou d’une région de l’organisme. La paralysie peut atteindre tout l’organisme (paralysie générale).

Paralysie cérébrale,

Paralysie partielle et manque de coordination musculaire due à un défaut, à une blessure ou à une

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maladie du tissu nerveux cérébral.

PARAMÈTRES DE CONFECTION, n.m.

(5.3) Ensemble des données (ordonnance, empreintes, arc facial, clés d’occlusion) nécessaires à la confection d’une prothèse dentaire.

PARAMOLAIRE, n.f.

(2.0) Dent surnuméraire située au buccal, au lingual ou au distal d’une molaire de la denture permanente.

PARAMONOCHLOROPHÉNOL CAMPHRÉ, n.m.

(3.0) Composé phénique, inodore, cristallin, toxique, utilisé comme agent antibactérien pour la désinfection de la chambre pulpaire et de la pulpe canalaire.

PARANOÏA, n.f.

(2.0) Nom générique des troubles caractériels se traduisant par un orgueil excessif, une méfiance et une susceptibilité démesurées, un jugement faussé et des interprétations erronées.

PARAPLÉGIE, n.f.

Paralysie des membres supérieurs ou des membres inférieurs; terme employé plus fréquemment dans le cas des membres inférieurs.

PARASITE, n.m.

(2.0) Animal ou végétal qui vit aux dépens d’un autre animal ou végétal.

(7.0) Organisme qui profite d’un autre pour se nourrir (exemple: champignons, collibacilles, etc.).

PARASYMPATHIQUE, adj.et n.m.

Système nerveux adjoint du sympathique, comprenant toute une série de ganglions (sphéno-palatins, sous-maxillaires, de Gasser, d’Andercsh, du pneumogastrique et du nerf optique).

PARASYMPATHOLYTIQUE, adj.

(0.2) Médicament qui paralyse le nerf vague (exemple : atropine).

Syn. : Vagolytique.

PARASYMPATHOMIMÉTIQUE, adj.

(0.2) Médicament qui imite l’action du nerf vague ( exemple : acétylcholine, pilocarpine).

Syn. : Vagomimétique.

PARENTÉRAL, ALE, AUX, adj.

Ailleurs que par voie digestive : sous-cutanée, intramusculaire, intraveineuse.

PARESTHÉSIE, n.f.

Imprécision des sensations dans le temps et l’espace. Se dit souvent de la sensation d’anesthésie partielle perçue par le patient après une ablation chirurgicale de la troisième molaire inférieure.

PARIÉTAL, ALE, AUX, n.m.

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(7.1) Os rectangulaire situé de chaque côté du crâne formant la suture sagittale ou interpariétale; il s’articule vers le bas avec le frontal, vers l’avant avec l’occipital et vers l’arrière avec le sphénoïde.

PARODONTAL, ALE, AUX, adj.

Tout ce qui concerne les structures de support de la dent (gencive et os). Tout ce qui est autour de la dent, qui concerne la parodontie.

Syn. : [Péridentaire].

PARODONTE, n.m.

Partie de l’organe dentaire qui soutient l’odonte, c’est-à-dire la fibromuqueuse gingivale, le ligament alvéolo-dentaire, le cément et l’os alvéolaire. On parle de tissus parodontaux.

Syn. : [Périodonte].

PARODONTIE, n.f.

Branche de la dentisterie qui traite du diagnostic, de la prévention et des traitements des maladies parodontales.

Syn. : [Périodontie].

PARODONTISTE, n.f.ou n.f.

Dentiste spécialisé en parodontie [périodontie].

Syn. : [Périodontiste].

(4.0) Dentiste qui a complété des études universitaires de deuxième cycle en parodontie.

PARODONTITE, n.f.

Inflammation des tissus du parodonte, même dans la région apicale.

(4.0) Atteinte inflammatoire d’origine bactérienne responsable de la destruction de l’appareil d’attache composé du cément, du ligament parodontal et de l’os. Elle peut être marginale.

Syn. : [Périodontite].

PARODONTITE APICALE, n.f.

(3.0) Inflammation du parodonte plus spécifiquement localisée à l’apex d’une racine.

Aiguë,

Inflammation produisant des symptômes cliniques qui incluent une réponse douloureuse à la mastication et à la percussion.

Chronique,

Inflammation d’origine pulpaire qui cause une destruction du parodonte; se présente sans symptôme clinique mais apparaît à la radiographie sous forme de zone radio-translucide dans la région apicale.

Suppurative,

Réaction inflammatoire et nécrose pulpaire secondaire à une infection, caractérisée par peu ou pas d’inconfort et par l’élimination intermittente de pus par une fistule.

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Parodontite juvénile,

(1.1) Type particulier de parodontite qui se développe durant la puberté, soit entre l’âge de 10 et 14 ans.

Syn. : Parodontite apicale.

PARODONTOLOGIE, n.m.

Science appliquée aux tissus du parodonte, à la connaissance de leur état normal et pathologique, à celle de leur prophylaxie et des thérapeutiques mécaniques, médicales ou chirurgicales.

Syn. : Parodontie, [périodontie] et [périodontologie].

PARODONTOLYSE, n.f.

Terme qui groupe actuellement toutes les lyses des tissus de soutien de la dent.

PARODONTOPATHIE, n.f.

Nom générique des affections du parodonte.

PARODONTOSE, n.f.

Parodontolyse non inflammatoire.

PAROI, n.f.

Côté, plancher ou fond de la préparation d’une cavité.

(2.1) Mur, limite d’une cavité préparée. La paroi prend généralement le nom de la surface la plus près.

(5.1) Paroi périphérique : surface externe qui définit le contour d’un objet, d’une dent. L’ensemble des surfaces mésiale, linguale, distale et vestibulaire forme la paroi périphérique d’une dent.

Voir : Périphérie.

Paroi axiale,

Toute paroi de la préparation d’une cavité située dans l’axe de la dent.

(2.1) Paroi d’une cavité préparée parallèle à l’axe long de la dent.

Paroi buccale,

(2.1) Paroi d’une cavité préparée qui est le plus près de la surface buccale.

Paroi gingivale,

Paroi de la cavité en préparation la plus près de la gencive, et perpendiculaire à l’axe long de la dent.

(2.1) Paroi d’une cavité préparée qui est le plus près de la gencive.

Paroi latérale,

Toute paroi de la préparation d’une cavité autre que pulpaire ou gingivale, ou toute paroi perpendiculaire à la pulpe.

Paroi linguale,

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(2.1) Paroi d’une cavité préparée qui est le plus près de la surface linguale.

Paroi pulpaire,

Paroi occlusale ou incisive de la préparation d’une cavité qui couvre la pulpe et qui est perpendiculaire à l’axe long de la dent.

(2.1) Paroi d’une cavité préparée, perpendiculaire à l’axe long de la dent, qui est le plus près de la pulpe.

PAROTIDE, n.f.

Glande salivaire située sous l’oreille, s’évacuant dans la muqueuse jugale vis-à-vis de la molaire supérieure.

PAROTIDITE, n.f.

(2.0) Inflammation de la glande parotide.

PAROXYSME, n.m.

Symptôme soudain et intense.

PARULIE, n.f.

(2.0) Abcès gingival.

(3.0) Abcès sous-périosté ou intramuqueux associé à une poche parodontale.

PÂTE À PROPHYLAXIE, n.f.

(1.1) Pâte épaisse et plus ou moins abrasive appliquée sur les dents avec la pièce à main et qui sert à enlever la plaque dentaire et les taches.

PATH-, préf.

Signifie mauvaise santé, maladie.

PATHOGÈNE, n.m.

Cause d’une maladie (agent, germe, bacille, microbe, virus, bactérie).

PATHOGÉNICITÉ, n.f.

Degré de capacité des microorganismes à devenir pathogène; c’est-à-dire à causer la maladie.

PATHOGÉNIE, n.f.

Développement des conditions de morbidité ou de maladie.

PATHOGÉNIQUE, adj.

Qui présente les symptômes et non les causes, de la morbidité ou de la maladie.

PATHOGNOMONIQUE, adj.

(2.0) Se dit d’un symptôme ou d’un signe propre à une maladie, dont la seule présence suffit pour faire le diagnostic.

(4.0) Caractéristiques ou symptômes d’une maladie; peuvent être utilisés pour un diagnostic.

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PATHOLOGIE, n.f.

Science qui a pour objet l’étude des maladies; partie de la médecine qui traite essentiellement de la nature des maladies, spécialement des changements structurels et fonctionnels des tissus et des organes du corps qui causent ou sont causés par la maladie.

Pathologie buccale,

Partie de la pathologie qui concerne la cavité buccale.

PATHOLOGIQUE, adj.

Qui donne ou cause des conditions de morbidité.

PAUPIÈRE, n.f.

Membrane mobile qui recouvre en se rapprochant la partie externe de l’œil et qui lui sert de protection.

Paupière inférieure,

(7.1) Portion palpébrale inférieure de l’orbiculaire des yeux.

Paupière supérieure,

7.1) Portion palpébrale supérieure de l’orbiculaire des yeux.

PCA, sigle

Sigle désignant la prothèse complète amovible.

PEC, n.m. ou acro.

(1.1) Acronyme de polysaccharides extracellulaires, qui sont des substances métabolisées par les bactéries de la plaque dentaire à partir des sucres fermentables de l’alimentation, notamment la saccharose. Les PEC entrent dans la composition de la matrice interbactérienne et sont responsables de l’adhérence de la plaque à la surface dentaire.

PÉDI-, PÉDO-, préf.

1. Se rapporte à l’enfant.

2. Se rapporte au pied.

PÉDIA-, préf.

Indique une relation avec l’enfant.

PÉDICULE, n.m.

(4.0) Ensemble formé par des vaisseaux et des nerfs qui relient un organe à d’autres structures de l’organisme et assurent son fonctionnement.

PÉDICULÉ, ÉE, adj.

Qui a rapport au pédicule.

PÉDODONTIE, n.f.

Dentisterie pédiatrique, spécialité de la médecine dentaire qui touche le diagnostic, la prévention et le

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traitement des dents et de la bouche chez les enfants.

PÉDODONTISTE, n.m. ou n.f.

(2.0) Dentiste qui a complété des études universitaires en pédodontie.

PEESO, F., n. prop.

A donné son nom à un foret allongé servant à préparer le canal pour recevoir un pivot.

PELLAGRE, n.f.

État causé par une carence en niacine, présentant des signes cutanés, des troubles digestifs et nerveux.

PELLICULE ACQUISE, n.f.

(1.1) Film transparent, sans cellules, qui se forme sur les dents et qui provient des glycoprotéines de la salive et du fluide de la crevasse gingivale.

PEMPHIGOÏDES, n.m.

(4.0) Terme groupant toutes les dermatoses huileuses différentes du pemphigus vrai.

PEMPHIGUS, n.m.

Affection cutanée ou muqueuse caractérisée par une formation bulleuse, buccale et pharyngée, dans ses formes les plus fréquentes.

PÉNICILLINASE, n.m.

(0.2) Enzyme produite par certains microorganismes et qui hydrolyse les pénicillines. Il en résulte une résistance du microorganisme à l’antibiotique.

PÉNICILLINE, n.f.

Antibiotique découvert par Fleming en 1928 (dérivé d’un champignon : le penicillium notatum).

(0.2) Pénicillines : sous-groupe d’antibiotiques de la famille des bêta-lactames. Elles sont de source naturelle ou semi-synthétique. Ces dernières ont un spectre plus large qui s’étend à certaines bactéries gram-négatif.

PÉNICILLINO-RÉSISTANT, ANTE, adj.

(0.2) Microorganisme sur lequel la pénicilline est inefficace.

PEPTIDOGLYCANE. n.m.

Constituant majeur des parois cellulaires. Plus épais chez les Gram-positifs. Sa synthèse est inhibée par les antibiotiques bêta-lactams.

PER OS, loc. adv.

(0.2) + (2.0) Qui se prend par la bouche.

PERCOLATION, n.f.

Passage de fluides buccaux entre les obturations ou un ancrage et les parois de la préparation, causé par coefficients de dilatation différents entre la dent et le matériau employé pour faire la restauration ou l’ancrage.

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PERCUSSION, n.f.

Action de frapper, dans un diagnostic, sur les dents ou les tissus avec des instruments.

(3.0) Procédure diagnostique utilisée pour évaluer la condition d’une partie du corps en frappant sur cette partie. Lorsque la percussion est appliquée à une dent, une réponse douloureuse peut indiquer la présence d’inflammation péri-radiculaire. Des variations dans le son produit peuvent indiquer d’autres conditions parodontales.

PERCUTANÉ, ÉE, adj.

(7.0) Se dit d’une procédure qui se fait au travers de la peau.

PERFORATION, n.f.

1.  Ouverture accidentelle d’un sinus, d’une dent, d’une prothèse.

2.  Ouverture volontaire d’une dent, d’un canal radiculaire à l’aide d’une fraise ou d’un foret.

(2.1) Ouverture accidentelle dans une dent.

PERFUSION, n.f.

Injection lente et continue d’un liquide médicamenteux ou nutritif (sang, sérum) dans une veine ou dans l’intestin.

(0.2) Administration continue, durant des périodes plus ou moins prolongées, de liquides (sang, plasma, solutions médicamenteuses, solutés) directement dans la circulation sanguine.

PÉRI-, préf.

Signifie autour.

PÉRI-ADÉNITE, n.f.

(2.0) Inflammation du tissu conjonctif péri-ganglionnaire.

PÉRIAPEX, n.m.

(3.0) Ensemble des tissus entourant la portion apicale de la racine, soit le ligament parodontal, le cément et l’os alvéolaire.

PÉRIAPICAL, ALE, adj.

(1.1) Qui se trouve autour de l’apex d’une dent.

PÉRICARDE, n.m.

(7.0) Enveloppe du coeur.

PÉRICÉMENTITE, n.f.

Inflammation autour de la racine d’une dent qui affecte la membrane [péridentaire].

PÉRICORONARITE, n.f.

Irritation des tissus muqueux entourant une dent en éruption.

Syn. : Péricoronite.

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[PÉRIDENTAIRE], adj.

Voir : Parodontal.

PÉRIO-AID, n.m.

(1.1) Voir : Cure-dent monté sur un manche.

[PÉRIODONTE], n.m.

Voir : Parodonte.

[PÉRIODONTIE], n.f.

Voir : Parodontie.

[PÉRIODONTISTE], n.m. ou n.f.

Voir : Parodontiste.

PÉRIOSTE, n.m.

Membrane fibreuse et résistante attachée autour de l’os.

PÉRIOSTITE, n.f.

(4.0) Inflammation du périoste, généralement accompagnée d’ostéite.

PÉRIPHÉRIE, n.f.

Partie extérieure d’une surface; portion d’un système en dehors de la région centrale.

(5.1) Contour d’un objet, d’une dent.

Voir : Paroi.

PÉRI-RADICULAIRE, adj.

(3.0) Région entourant la racine.

PER-OPÉRATOIRE, adj.

(2.0) Qui se produit au cours d’une intervention chirurgicale.

PERLE D’ÉMAIL, n.f.

(2.0) Anomalie du développement formée à partir d’une évagination de la couche épithéliale interne. Elles sont le plus souvent uniques et presque exclusivement trouvées à la bifurcation des racines des molaires supérieures.

PERLÈCHE, n.f.

État caractérisé par la formation d’une croûte, d’écaillages et de fissures sur le vermillon aux commissures labiales; manifestation d’une carence en riboflavine. On l’observe aussi quand la dimension verticale est réduite.

PERNICIEUX, EUSE, adj.

Qui tend vers une fin mortelle.

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PEROXYDE D’HYDROGÈNE, n.m. 

(3.0) Liquide incolore, clair, instable possédant des propriétés désinfectantes et blanchissantes, commercialisé en solutions de concentration de 3 à 35 % . Utilisé en endodontie comme solution d’irrigation et de blanchiment.

Symbole : (H²O²) 

PERSONNEL AUXILIAIRE, n.m.

Personnes qui aident un dentiste (exemple : assistant dentaire, hygiéniste dentaire, technicien dentaire).

PERTE OSSEUSE, n.f.

(1.1) Destruction de l’os alvéolaire, qui peut être due à l’accumulation de la plaque bactérienne, à une occlusion traumatique, à une prothèse dentaire mal adaptée ou à d’autres facteurs.

PERTUIS, n.m.

Ouverture, trou. Canal long et fin transperçant une pièce de part en part. Le terme pertuis ne peut être employé pour désigner une mortaise puisqu’elle est borgne.

PÉTÉCHIES, n.f.

Petites taches rondes d’un rouge violacé, causées par de petites hémorragies intradermiques ou sous-muqueuses qui virent au bleu ou au jaune.

PETITE CORNE DE L’HYOÏDE, n.f.

(7.1) Petite apophyse osseuse située où la grande corne et le corps de l’hyoïde se rejoignent. Le ligament stylo-hyoïdien s’y attache.

PÉTRI (boîte de), n.m.

Boîte en verre ou en plastique, aplatie et ronde, utilisée en bactériologie pour la culture anaérobie en milieu solide.

PÉTRI, J. Richard, n. prop.

Bactériologiste allemand (1852-1921).

PH, n.m.

Indice exprimant la concentration en ions hydrogène d’une solution; mesure de l’alcalinité ou de l’acidité. Le nom est un sigle tiré des mots potentiel et hydrogène.

PHAGOCYTE, n.m.

(4.0) Nom générique donné aux cellules capables d’englober des corps étrangers solides pour les détruire dans leur cytoplasme.

PHAGOCYTOSE, n.f.

(4.0) Processus par lequel une cellule ingère et digère des substances solides (autre cellule gingivale, une bactérie, tissu nécrosé ou particule étrangère).

PHANÈRE, n.m.

(2.0) Toute formation épidermique apparente : ongles, poils, plumes.

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PHARMACEUTIQUE, adj.

(0.2) Qui se rapporte à la pharmacie.

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PHARMACIE, n.f.

(0.2) Science des médicaments, de leur composition et de leur préparation. Local où sont préparés, entreposés et vendus les médicaments.

PHARMACIEN, NE, n.m. ou n.f.

(0.2) Personne dûment diplômée qui exerce la pharmacie.

PHARMACOCINÉTIQUE, n.f.

(0.2) Étude des différents aspects (absorption, distribution, métabolisme, élimination) de l’évolution des médicaments dans l’organisme.

PHARMACODÉPENDANCE, n.f.

(0.2) État psychique ou physique d’un individu, consécutif à l’utilisation plus ou moins prolongée d’un médicament. L’individu ne peut plus se passer de ce médicament, et son arrêt pourrait causer des symptômes de sevrage.

PHARMACO-DIAGNOSTIC, n.m.

(0.2) Diagnostic établi à l’aide de l’administration de médicaments.

PHARMACODYNAMIE, n.f.

Science qui s’intéresse à l’action des médicaments sur les corps vivants.

(0.2) Étude des mécanismes d’action, des effets biochimiques et physiologiques des médicaments dans l’organisme.

PHARMACODYNAMIQUE, adj.

(0.2) Qui concerne la pharmacodynamie.

PHARMACOGÉNÉTIQUE, n.f.

(0.2) Étude de la relation entre certains facteurs génétiques et le type de réponses de l’organisme à certains médicaments.

PHARMACOGNOSIE, n.f.

(0.2) Partie de la pharmacologie qui étudie les substances médicamenteuses d’origine végétale ou naturelle, ou leurs constituants.

PHARMACOLOGIE, n.f.

(0.2) Science qui étudie tous les aspects des médicaments.

PHARMACOLOGUE,  adj. ou n.m.ou n.f.

(0.2) Spécialiste en pharmacologie.

PHARMACOMANIE, n.f.

(0.2) Besoin impérieux éprouvé par certains individus de consommer des médicaments.

PHARMACOPÉE, n.f.

(0.2) Registre officiel, périodiquement mis à jour par une commission scientifique, publié par

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chaque pays et qui sert de norme légale et obligatoire pour la spécification, la préparation, l’essai thérapeutique des médicaments et tout ce qui les concerne.

PHARMACOTHÉRAPIE, n.f.

(0.2) Aspect de la pharmacie qui s’intéresse au traitement des maladies par les médicaments.

PHARMACOVIGILANCE, n.f.

(0.2) Surveillance des effets indésirables des médicaments. Les observations sont recueillies, enregistrées et étudiées dans des centres nationaux et internationaux.

PHARYNGITE, n.f.

(2.0) Inflammation du pharynx.

PHARYNX, n.m.

Partie supérieure du tube digestif, située entre la bouche, les fosses nasales et l’œsophage.

(7.1) Entonnoir musculaire formé par les constricteurs supérieur, moyen et inférieur.

PHÉNOTYPE, n.m.

(4.0) Ensemble des caractères individuels correspondant à une réalisation du génotype, déterminé par l’action de facteurs du milieu au cours du développement de l’organisme.

PHÉNYL-CAMPHRÉ, n.m.

Solution huileuse et claire de camphre dans du phénol, servant de germicide et de remède dentaire.

PHIL-, préf.

Signifie amour.

-PHLEB-, préf. ou suf.

Concerne les veines.

PHLÉBITE, n.f.

Inflammation d’une veine.

PHLEGMON, n.m.

Inflammation diffuse ou largement circonscrite autour d’un organe infecté (amygdales, veines sublinguales).

-PHOB-, préf. ou suf.

Indique la peur, la crainte.

PHOBIE, n.f.

(2.0) Peur angoissante, irraisonnée, obsédante, de certains êtres, objets, actes ou situations.

PHONATION, n.f.

(2.0) Ensemble des phénomènes qui produisent la voix et la parole.

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PHOSPHORESCENCE, n.f.

Capacité d’une substance à produire de la lumière après une exposition à des rayons énergétiques comme les rayons X.

PHOTO-COAGULATION, n.f.

(7.0) Coagulation des cellules par laser.

PHOTO-POLYMÉRISABLE, adj.

(5.3) Qualifie une résine polymérisable à l’aide de la lumière.

PHYSIOLOGIE, n.f.

Science qui traite des fonctions du corps.

PHYSIOLOGIQUE, adj.

Qui concerne le fonctionnement ou l’état normal du corps, d’un tissu ou d’un organe.

Ant. : Pathologique.

PIC, n.m.

(1.1) Acronyme de polysaccharides intracellulaires, qui sont des réserves glucidiques (glycogène) emmagasinées par les bactéries de la plaque dentaire. Les PIC augmentent la virulence de la plaque dentaire, car ces réserves peuvent fournir aux bactéries de la plaque suffisamment d’énergie pour métaboliser des substances même en l’absence de substrat.

[PIÈCE À MAIN] n.f.

Instrument servant à tenir fermement les fraises, les pierres montées (abrasives), les disques à trancher (à séparer), les brosses et autres outils semblables qui exigent un mouvement de rotation. La [pièce à main] peut être actionnée par la pression de l’air ou par une courroie mue par un moteur électrique. Selon les besoins, elle peut être droite ou recourbée par l’ajout d’un contre-angle. La [pièce à main] droite permet donc, selon l’angle de travail exigé, d’ajouter différents contre-angles afin d’atteindre les surfaces éloignées des dents.

(2.1) Terme impropre. Il faudrait dire tour lent ou turbine selon la vitesse désirée.

Voir : Tour lent et Turbine qui sont des [pièces à main].

PIÈCE SQUELETTIQUE, n.f.

(5.3) Partie métallique d’une prothèse partielle amovible comportant un connecteur, plaque ou barre, des crochets et des appuis.

PIERRE, n.f.

(5.3) Produit dérivé du gypse, utilisé pour la fabrication des modèles de travail destinés à la réalisation des prothèses dentaires.

Instrument rotatif de forme variable, constitué d’abrasifs collés ou frittés sur une tige, utilisé pour le dégrossissage des matériaux durs.

Pierre à affûter,

(1.1) Outil de forme conique ou rectangulaire, composé d’un matériau naturel (dépôts de minéraux) ou artificiel (exemple : particules d’oxyde d’aluminium) utilisé pour rendre les instruments dentaires

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plus tranchants.

Pierre artificielle,

(5.3) Pierre dentaire modifiée chimiquement pour en améliorer la précision et la résistance; on l’utilise principalement pour la coulée des modèles unitaires : classement A.D.A., types IV et V.

Pierre montée,

Instrument composé d’une pierre ronde posée sur un mandrin, s’ajuste au bout de la [pièce-à-main]. Elle sert autant en clinique qu’en laboratoire.

Pierre ponce,

(5.3) Poudre abrasive d’origine volcanique utilisée dans des conditions humides pour le polissage des résines dentaires.

PIERRE ROBIN (syndrome de ), n.m.

(7.0) Malformation congénitale reconnue à la naissance consistant entre autres en un micrognathisme mandibulaire.

PIGMENTATION, n.f.

(2.0) Accumulation de pigments dans les tissus.

PILE, n.f.

Peut désigner la dépouille d’une dent en vue d’une restauration.

(5.0) Peut aussi désigner la taille exécutée sur une dent en vue de recevoir une couronne.

(5.1) Une dent pile ou pilier est synonyme de dent support.

Voir: Dent support.

Syn. : Dent pilier ou préparation.

PILIER, n.m.

Dent servant d’ancrage ou de support pour la prothèse fixe ou amovible. On parle de pilier terminal ou intermédiaire selon la position des dents dans la prothèse.

Syn. : Pile ou préparation.

Pilier antérieur du voile du palais,

(7.1) Syn. : Muscle palato-glosse.

Pilier postérieur du voile du palais,

(7.1) Syn. : Muscle palato-pharyngien.

Pilier de guérison,

(5.2) Pilier transmuqueux fixé temporairement sur un implant pour favoriser la guérison des tissus mous.

Pilier pour cimenter,

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(5.2) Pilier transmuqueux sur lequel la reconstruction prothétique est cimentée.

Pilier pour visser,

(5.2) Pilier transmuqueux sur lequel la reconstruction prothétique est vissée.

Pilier transmuqueux,

(5.2) Extension métallique fixée sur un implant, servant de support pour la reconstruction prothétique.

PINCE, n.f.

Instrument composé de deux mâchoires articulées, qui sert à couper, à écraser ou à modeler (exemple : pince à digue en caoutchouc, clamps, pinces de Peeso, pince de Raynolds, etc.).

(5.3) Instrument manuel utilisé pour le pliage des fils métalliques pour la saisie de petits objets.

PINLEDGE, n.m.

Terme anglais utilisé pour désigner des éléments prothétiques en métal coulé et à tenons dentinaires (pins), placés sur des ancrages composés de niches, de puits et d’épaulements (ledge).

PISTON, n.m.

(5.3) Dispositif servant à pousser la résine injectée dans le moule.

PIVOT, n.m.

Axe autour duquel tourne une pièce mécanique. On emploie ce terme pour désigner une restauration post-endodontique qui assure la rétention de la restauration coronaire.

(2.1) Tige d’une pièce prothétique dentaire, enfoncée dans la racine. Le terme pivot ne devrait être utilisé que pour décrire une tige placée dans le canal d’une dent, en vue d’assurer de la rétention à une restauration.

Voir : Larousse 2000.

PLACEBO, n.m.

(0.2) + (4.0) Substance neutre que l’on substitue à un médicament, pour contrôler ou susciter les effets psychologiques accompagnant la médication.

PLAIE, n.f.

(2.0) Interruption dans la continuité des tissus, consécutive à une cause externe (traumatisme, chirurgie) avec ou sans perte de substance.

PLAN, n.m.

exécuter dans le cadre d’un projet.

Plan de brossage,

1.1) Partie de la brosse à dents qui correspond à la surface formée par le bout libre des poils.

Plan de Dreyfus,

Plan frontal en contact avec le nasion.

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Plan de Frankfort,

Plan auriculo-orbitaire, allant du bord supérieur du conduit auditif externe (tragus) au bord inférieur de l’orbite dans sa partie la plus basse.

Point céphalométrique (FH). Plan horizontal allant des deux porions à l’orbitale gauche.

Plan d’occlusion,

(8.1) Plan imaginaire du bord des incisives centrales inférieures aux cuspides disto-buccales des deuxièmes molaires inférieures.

Syn.: Plan occlusal.

Plan de traitement,

(0.0) Planification logique et adaptée de la séquence des soins à prodiguer selon la nature des problèmes identifiés. Le plan de traitement peut être définitif ou provisoire.

(1.1) Toutes les interventions essentielles qui doivent être pratiquées par le dentiste, l’hygiéniste et le client afin d’enrayer les affections et de recouvrer une bonne santé bucco-dentaire.

Plan frontal,

(4.0) Tout plan passant longitudinalement à travers le corps, d’un côté à l’autre, à angle droit avec le plan médian. Il divise le corps en deux parties, ventrale et dorsale.

Plan mandibulaire,

Point céphalométrique (PM). La ligne tangente au point menton et au bord inférieur de la mandibule.

Point céphalométrique perpendiculaire au plan sagittal médian et au plan de Frankfort.

Plan occlusal anatomique,

Point céphalométrique (POA). La ligne bissectrice divisant les cuspides des premières molaires permanentes et le surplomb vertical antérieur.

Plan occlusal fonctionnel,

Point céphalométrique (POF). La ligne qui passe par le plus grand nombre de points de contact entre les dents supérieures et inférieures.

Plan palatin,

Point céphalométrique (PP). La ligne unissant l’épine nasale postérieure à l’antérieure.

Plan sagittal,

Plan vertical, perpendiculaire au plan vu de face; va de l’avant vers l’arrière.

PLANI-GRAPHIE, n.f.

Voir : Tomodensitogramme.

PLAQUE, n.f.

Tache ou lésion superficielle à contour irrégulier, apparaissant sur la peau, les muqueuses ou les dents.

Plaque acide,

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(1.1) Plaque dentaire mature, qui renferme des bactéries capables de métaboliser les glucides fermentables de l’alimentation en acides forts nuisibles pour l’émail, entre autres en acide lactique.

Plaque bactérienne,

Voir : Plaque dentaire.

Plaque base,

Partie de l’appareillage servant de base d’essayage et de montage à une nouvelle prothèse.

(5.3) Partie d’une prothèse amovible ou d’une maquette d’occlusion qui recouvre les tissus mous et supporte les dents ou le bourrelet d’occlusion.

Plaque de Hawley,

Appareil d’orthodontie qui maintient les dents et qui comprend un fil labial (fil de Hawley).

Plaque dentaire,

Dépôt de matière composée de bactéries sur la surface d’une dent. Ces dépôts constituent un facteur irritant pour les tissus parodontaux. Selon la composition de la plaque, il y a risque de carie à cause du potentiel cariogène de certaines bactéries, et risque de maladies parodontales à cause du potentiel hémolytique ou nécrotique de certaines autres bactéries.

(1.1) Amas organisé de microorganismes retenus ensemble par une matrice interbactérienne gélatineuse. La plaque se forme sur la pellicule acquise présente sur les dents, sur d’autres surfaces buccales, sur le tartre et les restaurations, de même que dans le sulcus et les poches. Elle est le principal facteur à l’origine des maladies dentaires (caries) et parodontales.

(2.0) La plaque dentaire est composée de certains éléments de la salive, d’éléments microbiens et de débris alimentaires.

Plaque mature,

(1.1) Nom donné à la plaque dentaire lorsque les bactéries qu’elle renferme sont capables de métaboliser les sucres fermentables de l’alimentation en acides, et de sécréter des toxines ou produits de dégradation. La plaque devient mature après environ 24 h.

Plaque osseuse,

(8.0) Os dense, faisant partie des maxillaires, situé généralement au buccal des dents et parfois au lingual.

Plaque palatine,

(5.1) Connecteur métallique mince qui recouvre totalement le palais.

Voir : Connecteur.

Plaque proximale,

Les plaques proximales sont les éléments métalliques de l’armature qui entrent en contact avec les plans guides préparés sur les surfaces proximales des dents support.

Plaque sous-gingivale,

(1.1) Plaque qui se forme sous la gencive, à l’intérieur de la crevasse gingivale ou de la poche parodontale.

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Syn. : Plaque sous-gingivale.

Plaque subgingivale,

(1.1) Plaque dentaire visible qui se forme sur la dent, au-dessus de la gencive.

Syn. : Plaque sus-gingivale.

PLAQUETTE, n.f.

(7.0) Composante sanguine d’origine cellulaire mais sans noyau, dont le rôle est d’obturer les bris au niveau des parois capillaires sanguines et d’amorcer le phénomène de la coagulation.

-PLASIE, suf.

Signifie formation.

PLASMA, n.m.

Portion liquide du sang avant qu’il forme un caillot, dans laquelle se trouvent des cellules en suspension.

Partie liquide du sang qui circule et dans laquelle on retrouve les cellules sanguines.

Syn. : Plasma sanguin.

PLASMIDE, n.m.

(4.0) Structure extrachromosomique, retrouvée dans les bactéries, capable de se répliquer; il transporte les gênes codant pour une variété de fonctions non essentielles à la croissance cellulaire.

PLASMINE, n.f.

(4.0) A.D.N. circulaire, hébergé par un hôte bactérien et dont la réplication est autonome.

(7.0) Protéine qui circule dans le sang, responsable de la transformation du fibrinogène en fibrine.

PLASMINOGÈNE, adj.

(7.0) Précurseur de la plasmine.

PLASTICITÉ, n.f.

(2.0) Propriété d’un matériau très malléable.

(5.1) Propriété d’un corps qui conserve des modifications dimensionnelles après suppression de la contrainte qui les a provoquées.

PLASTIE, n.f.

Réparation chirurgicale d’un organe que l’on remodèle.

PLATEAU DE L’IMPLANT, n. m.

(5.2) Surface de l’implant en contact avec le pilier. Extrémité coronaire de l’implant.

PLÂTRE, n.m.

Sulfate de calcium anhydre extrait du gypse; utilisé comme matériau à empreintes, matériau à modèle, immobilisateur.

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(5.1) Produit faisant prise, obtenu par mélange d’un hémi-hydrate de sulfate de calcium et d’eau, utilisé en clinique (empreintes) et au laboratoire (modèles, mise en moufle, montage en articulateur, etc.).

Plâtre-pierre,

(1.1) Produit du gypse obtenu en malaxant une poudre avec de l’eau, utilisé pour la coulée des modèles d’étude.

(5.3) Ce terme n’est pratiquement pas utilisé au Québec. On dit plâtre ou pierre de type III, IV ou V.

PLÂTRER, v.

(5.3) Fixer les modèles antagonistes sur un articulateur.

PLÉOMORPHE, adj.

(0.0) Tumeur mixte des glandes salivaires.

(7.0) Type d’adénome émanant des glandes salivaires.

Syn. : Polymorphe.

PLEXUS, n.m.

(4.0) Réseau de nerfs ou de vaisseaux formés de plusieurs anastomoses.

Plexus brachial,

(7.1) Plexus nerveux formé de C5 à D1.

Plexus cervical,

(7.1) Plexus nerveux formé de C1 à C4.

Plexus ptérygoïdien,

(7.1) Plexus nerveux situé dans la région sous-temporale.

PLI, n.m.

(8.0) Manipulation sur un fil métallique rigide, faite dans le but de créer un mouvement approprié sur le déplacement des dents ou autres tissus.

PLOMBAGE, n.m.

Voir : Obturation en amalgame.

(2.1) Restauration, dans le langage courant.

Plombage blanc,

(2.1) Restauration en composite, dans le langage courant.

Plombage gris,

(2.1) Restauration en amalgame, dans le langage courant.

PNEUMATISATION SINUSALE, n.f.

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(5.2) Phénomène par lequel le sinus maxillaire prend de l’expansion en volume aux dépens d’une résorption de l’os alvéolaire, souvent à la suite de la perte des dents.

POCHE GINGIVALE, n.f.

Poche formée par une inflammation ou une hyperplasie gingivale non accompagnée d’une migration apicale de l’attache épithéliale.

Poche (parodontale ou [péridentaire]),

Extension anormale du sulcus gingival pathologiquement approfondi par une maladie parodontale ou [péridentaire].

Poche parodontale infra-osseuse,

(1.1) Poche parodontale dont la base de l’attachement épithélial se trouve au-dessous ou du côté apical de la crête de l’os alvéolaire.

Poche parodontale supra-osseuse,

(1.1) Poche parodontale dont la base de l’attachement épithélial est situé au-dessus ou juste au niveau de la pointe de l’os alvéolaire.

POGONION, n.m.

Point céphalométrique (Pog). Point le plus antérieur sur la symphyse de la mandibule dans le plan médian. Point cutané, impair, médian, le plus antérieur du menton.

Voir : Point A et point B.

(8.0) Le point le plus antérieur de la symphyse ou du procès mentonnier sur un encéphalogramme latéral.

POINÇON À DIGUE, n.m.

(2.0) Instrument utilisé pour perforer des orifices de différents diamètres dans la digue pour qu’elle puisse être placée sur les dents.

POINT, n.m.

Endroit fixe et déterminé.

Point A,

(8.0) Le point le plus profond de la concavité osseuse, situé au milieu du maxillaire, derrière la partie radiculaire des incisives. Il est souvent appelé la base apicale du maxillaire. C’est un point de repère sur une radiographie céphalométrique latérale.

Point B,

(8.0) C’est le point le plus bas de la courbure intérieure de la mandibule. Il est aussi appelé la base apicale de la mandibule. C’est un point de repère sur une radiographie céphalométrique latérale.

Point d’angle,

Point formé par la rencontre de trois surfaces d’une dent ou de la préparation d’une cavité.

Point d’appui digital,

(1,1) Point où s’appuie un doigt sur une surface dentaire et sur lequel tourne la main lorsque l’on

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déplace l’instrument.

Point de contact,

(2.0) Petite surface de la face mésiale ou distale d’une dent, par laquelle celle-ci est en contact avec la dent voisine.

POINTS CÉPHALOMÉTRIQUES, n.m.

Point anatomique repéré et identifié sur une radiographie encépahalométrique, autant sur le tissu dur que sur le tissu mou, qui servent à établir des lignes et des plans de référence en dentisterie et principalement en orthodontie.

Voir : Ligne et plan

Nomenclature des points céphalométriques et leur abréviation.

Articulaire (Ar) Basion (Ba)

Bolton (Bo) Condylion (Co)

Épine nasale antérieure (ENA) Épine nasale postérieure (ENP)

Fosse ptérygomaxillaire (PTM) Glabelle (G)

Gnathion (Gn) Gonion (Go)

Interdentale (Id) Key Ridge (KR)

Labius superius (LS) Labius inferius (IL)

Menton (Me) Nasion (N)

Orbitale (Or) Plan de Frankfort (FH)

Plan mandibulaire (PM) Plan occlusal anatomique (POA)

Plan occlusal fonctionnel (POF) Plan palatin (PP)

Pogonion (Pog) Porion (Po)

Pronasale (Pn) Selle turcique (S)

Stomion (St) Subnasale (Sn)

Sulcus inferius (SI) Sulcus superius (SS)

Supranasale (Sd) ou Prosthion supérieur (Pr)

Voir : Définition de chaque point dans l’ordre alphabétique du dictionnaire.

POIRE, n.f.

Récipient en forme de poire (poire à eau, à air).

POISON, n.m.

Toute substance qui, lorsqu’elle est ingurgitée, inhalée ou absorbée dans le corps en une quantité relativement petite peut causer, par son action, des dommages aux structures ou des troubles de fonctionnement.

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POLIOMYÉLITE, n.f.

Maladie virale contagieuse qui attaque le système nerveux central, endommage ou détruit des cellules nerveuses qui contrôlent les muscles et quelquefois cause la paralysie; appelée aussi polio ou paralysie infantile causée par le polio-virus.

POLISSAGE, n.m.

Action permettant de rendre une surface de restauration lisse et douce; s’obtient par le mouvement rotatif de substances abrasives de plus en plus fines sur une surface jusqu’au moment où la lumière s’y réfléchit et que la surface devient luisante.

(2.1) Action de polir un matériau, une surface, pour les rendre aussi lisses que possible, afin d’empêcher la plaque bactérienne d’y adhérer trop facilement.

(5.3) On peut aussi polir les métaux par polissage électrolytique.

Polissage coronaire,

(1.1) Procédé qui consiste à appliquer des agents abrasifs sur la couronne de la dent avec des instruments rotatifs, afin d’enlever la plaque dentaire et les taches extrinsèques.

Polissage sélectif,

(1.1) Technique qui consiste à polir avec des instruments rotatifs uniquement les surfaces dentaires couvertes de plaque et de taches très adhérentes, dans le but de conserver le plus possible l’intégrité de l’émail.

POLY-, préf.

Signifie plusieurs.

POLY-CARIE, n.f.

(2.0) Caries multiples sur une ou plusieurs dents.

POLY-CARIE À ÉVOLUTION RAPIDE, n.f.

(1.1) Voir : Carie rampante.

POLYCYTHÉMIE, n.f.

(4.0) Augmentation anormale du nombre de globules rouges dans le sang.

POLYDACTYLIE, n.f.

(2.0) Anomalie congénitale caractérisée par la présence de doigts ou d’orteils surnuméraires.

POLYDIPSIE, n.f.

(2.0) Soif excessive.

POLYESTER, n.m.

Une ou plusieurs résines polymères employées dans le plastique, la fibre de verre, etc.

POLYINSATURÉ, ÉE, adj.

Qui a tendance à devenir liquide à la température de la pièce; se dit du gras et des huiles.

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POLYMÈRE, n.m.

(5.3) Macromolécule formée par la liaison de plusieurs unités fondamentales simples de structure similaire.

POLYMÉRISATION, n.f.

Procédé utilisé pour former un composé, habituellement d’un poids moléculaire élevé, par la combinaison de molécules simples; transformation d’un plastique de l’état liquide à l’état solide.

(2.1) Combinaison chimique des molécules de résine composite.

(5.0) Il existe différents types de polymérisation :

Auto-polymérisation;

Photo-polymérisation;

Auto- et photo-polymérisation.

(5.1) + (5.3) Polymérisation (cuisson) d’une prothèse. Polymérisation de la résine acrylique: transformation, en général sous l’action de la chaleur, du méthacrylate de méthyle en poly-méthacrylate de méthyle.

Voir : Résine acrylique.

POLYMÉRISER, v.

Effectuer la polymérisation.

POLYMORPHE, adj.

Voir : Pléomorphe.

POLYPE, n.m.

(4.0) Tumeur, excroissance fibreuse ou muqueuse pédiculée.

POLYPHAGIE, n.f.

(2.0) Consommation exagérée d’aliments.

POLYURIE, n.f.

(2.0) Augmentation de volume des urines émises au cours de 24 heures.

POMPE À SALIVE, n.f.

Appareil pour enlever les liquides de la bouche durant les traitements dentaires.

POMPE À VIDE, n.f.

(5.3) Appareil servant à créer une pression négative lors du malaxage de produits de moulage ou de la cuisson de la céramique, dans le but d’éliminer les inclusions d’air.

PONCTION, n.f.

Prélèvement d’un liquide à travers une membrane ou un os, dans un but diagnostique ou thérapeutique. La syphilis peut être détectée par une ponction lombaire.

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PONT, n.m.

Appareil de prothèse dentaire cimenté sur des dents préparées (ancrage) qui ressemble à un pont, avec sa travée (pontique) et ses piliers (couronnes ou incrustations sur les dents piliers).

(5.0) Les différentes composantes d’un pont sont:

Les attaches  : couronnes complètes ou partielles cimentées sur les piliers;

Le pontique : dent postiche;

Les connecteurs : joints entre le pontique et l’attache, ou entre deux attaches.

(5.3) Prothèse dentaire fixe comportant plusieurs unités.

Pont en extension,

(5.1) Pont dont l’une des extrémités n’est pas supportée par un pilier.

Syn. : Pont cantilever.

PONTIQUE, n.m. ou adj.

Dent artificielle suspendue entre les deux attaches ou extrémités d’un pont en remplacement d’une dent naturelle.

(5.3) Anglicisme en usage au Québec.

Syn. : [Pontic].

POPULATION À RISQUE, n.f.

1.0) Individus susceptibles de contracter une maladie ou de développer un état plus grave de la maladie.

PORCELAINE, n.f.

(5.3) Composite de minéraux cristallins dans une matrice vitreuse; la porcelaine est l’ancêtre des céramiques vitreuses plus modernes dont on a pratiquement éliminé l’argile (kaolin).

PORION, n.m.

Point céphalométrique (Po). Point situé sur le bord supérieur du conduit auditif externe.

PORPHYRIE, n.f.

Terme qui groupe plusieurs affections héréditaires et familiales qui semblent dériver d’un dérèglement du métabolisme des porphyrines.

(0.0) Certaines porphyries teintent les dents.

ORPHYROMONAS GINGIVALIS, n.f.

(1.1) Bactérie qui compte parmi les principaux microorganismes responsables de la parodontite de l’adulte.

PORTE-AIGUILLE, n.m.

(2.0) Pince destinée à présenter les aiguilles à suture sur le bord de la plaie.

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PORTE-AMALGAME, n.m.

(2.0) Instrument destiné à déposer l’amalgame dans la cavité à obturer.

PORTE-CRAMPON, n.m.

(2.0) Instrument destiné à placer le crampon autour du collet de la dent.

PORTE-DIGUE, n.m.

Système élastique utilisé pour tendre la digue et la maintenir en place.

(5.0) On utilise aussi l’expression de cadre à digue.

PORTE-EMPREINTE, n.m.

Petit récipient en forme de gouttière servant de support rigide et de contenant pour le matériau à empreinte. Il existe des porte-empreintes commerciaux et des porte-empreintes individualisés. Les porte-empreintes peuvent être complets, sectionnés ou sectoriels.

(5.1) + (5.3) Moule de métal ou de matière plastique, se rapprochant de la forme d’une arcade dentaire totale ou partielle qui sert à transporter et à supporter le matériau pendant la prise d’empreinte.

Porte-empreinte de série,

Porte-empreinte commercial préfabriqué.

Porte-empreinte individuel,

Porte-empreinte réalisé au laboratoire sur un modèle issu d’une empreinte prise avec un porte-empreinte de série.

(1.1) Porte-empreinte fabriqué à partir d’un modèle d’étude et qui est parfaitement adapté à la cavité buccale du client.

PORTE-FILM, n.m.

(1.1) Dispositif qui tient le film en bouche lors de la prise de clichés radiologiques.

PORTE-FLUOR, n.m.

(1.1) Support (gouttière) qui recouvre entièrement la dentition et qui est utilisé lors de l’application topique de fluor. Il est conçu pour aider à contenir le gel fluoré afin d’éviter son ingestion par le client.

PORTE-MATRICE, n.m.

Moyen mécanique conçu pour placer et tenir fermement la matrice autour de la dent.

(2.1) Instrument utilisé pour tenir et serrer une matrice autour d'une dent.

PORTE-SOIE DENTAIRE, n.m.

(1.1) Instrument en plastique ayant deux fourches sur lesquelles se tend la soie dentaire.

PORTEUR, n.m.

Agent par lequel une chose est transmise; se dit surtout d’une personne habitée par un microorganisme et susceptible de le transmettre.

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POSE, n.f.

(5.2) Action de mettre en place (exemple : pose d’un implant).

POSITIONNEUR, n.m.

(8.0) Appareil orthodontique amovible, fait d’un matériau flexible, à partir du montage idéal des dents.

POSOLOGIE, n.f.

Science du dosage des substances thérapeutiques en fonction de l’âge, du sexe, de la gravité de la maladie et du tempérament du malade et de la gravité de la maladie.

(0.2) Quantité totale d’un médicament à administrer à un malade, en une ou plusieurs doses, déterminée selon le poids, l’âge et l’état du patient.

POST-, préf.

Signifie après, derrière, avec ou sans le trait-d’union (exemple : post-opératoire).

POST-OPÉRATOIRE, adj.

(2.0) Qui se fait après l’intervention chirurgicale.

POSTÉRIEUR, EURE, adj.

Situé derrière ou vers la fin; terme employé pour désigner les dents prémolaires et les molaires.

POSTNATAL, ALE, ALS, adj.

Qui survient après la naissance, en faisant référence au nouveau-né.

POSTURE, n.f.

En physiologie dentaire, position de la mandibule en état d’équilibre non fonctionnel ou de repos sans contact dentaire, où les muscles d’ouverture sont en équilibre avec les muscles de fermeture, et où seule la force de gravité agit sur la musculature. L’espace entre les dents correspond à l’espace de repos. L’espace de repos moyen est de 3 à 5 mm chez les individus de classe I (l’espace de repos est moindre chez les individus de classe III et supérieur chez les individus de classe II).

(8.0) Orientation standardisée de la position de la tête lorsque le sujet fixe un objet à la hauteur des yeux (posture naturelle de la tête). Cette position est exigée lors de l’examen clinique par les anthropologistes, les orthodontistes et les chirurgiens-buccaux.

C’est aussi la position de la mandibule lorsqu’elle est en position de repos.

Voir : Espace libre.

POULS, n.m.

(7.0) Battement artériel produit par les vagues de sang qui sont propulsées par le cœur (exemple: pouls radial, perçu à la face interne du poignet).

POUSSÉE LINGUALE, n.f.

Action de pousser la langue derrière les dents antérieures durant la déglutition.

Voir : Tongue trust.

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PPA, sigle

Sigle développé dans le milieu universitaire, pour prothèse partielle amovible.

PPF, sigle

Sigle développé dans le milieu universitaire, pour prothèse partielle fixe.

PPM, sigle

(1.0) Sigle de partie par million, soit l’équivalent de 1 mg par kg ou 1 mg par litre.

PPSDP, sigle

(1.0) Sigle de programme public de services dentaires préventifs. Ce programme est appliqué dans les écoles québécoises.

PRATIQUE DE GROUPE, n.f.

Pratique selon laquelle plusieurs professionnels de la santé se regroupent pour dispenser leurs services selon des ententes.

PRÉ-, préf.

Signifie avant, en face de.

PRÉCELLES, n.f .plur.

Instrument en forme de pinces à mors fins, utilisé en médecine dentaire et en dentisterie en général, pour saisir de petits objets (fraises, boulettes de coton, etc.).

(2.0) Instrument dont les deux branches font ressort.

(2.1) Instrument en forme de pince utilisé pour manipuler de petits objets.

PRÉCIEUX, EUSE, adj.

Terme relatif à la cherté d’un produit employé improprement pour noble.

(5.3) Qualifie les alliages dentaires qui contiennent plus de 70 % d’or, de palladium et de platine, selon l’Association dentaire américaine.

PRÉCLINIQUE, adj.

1.  Qui précède l’étude (ou le traitement) d’une maladie.

2.  Stade d’une maladie non cliniquement identifiée.

PRÉFORME, n.f.

(5.3) Partie de maquette de cire préfabriquée utilisée lors du modelage d’une maquette prothétique.

PRÉLÈVEMENT, n.m.

Échantillon de produit biologique recueilli lors d’une intervention chirurgicale pour fins d’analyse au laboratoire d’anatomo-pathologie.

Syn. : Spécimen.

PRÉMATURITÉ, n.f.

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(4.0) Contact occlusal ou interférence survenant avant intercuspidation maximale en relation centrique.

PRÉMAXILLAIRE, n.m.

(7.1) Os incisif situé dans la région antérieure du palais se fusionnant avec le maxillaire.

PRÉMÉDICATION, n.f.

(4.0) Traitement médicamenteux administré avant une anesthésie ou un examen difficilement toléré.

PREMIÈRE CHIRURGIE, n.f.

(5.2) En implantologie, désigne généralement l’étape où les implants endo-osseux sont placés dans l’os des maxillaires. Se dit aussi de l’étape où une empreinte de l’os est prise pour la confection d’implants sous-périostés.

PRÉMOLAIRE, n.f.

Chez l’humain les prémolaires sont situées derrière les canines et juste devant les molaires

Les prémolaires sont au nombre de deux par hémi-maxillaire dans la denture permanente. La denture primaire n’en compte pas.

PRÉNATAL, ALE, ALS, adj.

Qui existe ou qui survient avant la naissance, en parlant du fœtus.

PRÉ-OPÉRATOIRE, adj.

(2.0) Qui se fait avant l’intervention chirurgicale.

PRÉPARATION (d’une cavité), n.f.

Préparation d’une cavité sur une dent cariée, de manière à ce que le matériel obturateur soit supporté et retenu en place par les structures restantes après l’ablation de tout le tissu carié.

(2.1) Action de préparer, avec une fraise ou un autre instrument, une cavité ou une forme quelconque, destinée à recevoir une restauration. Le résultat de cette action.

(5.0) Taille d’une dent en vue d’une restauration directe ou indirecte.

Préparation biomécanique,

(3.0) Technique de préparation faisant appel à des instruments pour exposer, nettoyer, élargir et mettre en forme l’espace pulpaire, habituellement en combinaison avec des agents d’irrigation.

Préparation canalaire,

(3.0) Ensemble des procédures impliquées dans la désinfection et la mise en forme du système canalaire avant l’obturation.

Préparation chimio-mécanique,

(3.0) Utilisation de produits chimiques pour l’irrigation du canal, la déminéralisation de la dentine, la dissolution du tissu pulpaire et la neutralisation des toxines bactériennes; utilisée en combinaison avec la technique biomécanique.

PRESCRIRE, v.

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Choisir, recommander ou ordonner un médicament ou un traitement; donner des directives pour le dosage, la préparation et l’administration d’un médicament.

PRESCRIPTION, n.f.

Directive écrite pour la préparation et l’administration d’un médicament ou les recommandations d’un traitement.

(5.3) Ordonnance écrite d’une prothèse ou d’un appareil dentaire.

Prescription de laboratoire,

(5.1) Ordonnance faite au technicien de laboratoire pour l’autoriser à effectuer certains travaux d’ordre technique selon des spécifications écrites.

Prescription médicale,

(0.2) Conseil thérapeutique, ordre ou recommandation émanant d’un professionnel de la santé. Indications détaillées fournies par un membre d’une profession médicale au malade ou au personnel soignant pour améliorer la santé d’un patient.

PRESSAGE, n.m.

(5.3) Opération de remplissage d’un moule de résine prothétique ou de porcelaine.

PRESSE, n.f.

(5.3) Appareil de pressage de la résine prothétique ou de la céramique.

PRESSÉE, n.f.

(5.3) Action de presser la céramique; le résultat de cette action.

PRESSOIR D’HÉROPHILE, n.m.

Voir : Sinus droit.

PRÉVALENCE, n.f.

Nombre de cas d’une maladie ou d’un événement, observés dans une population donnée, en tenant compte des anciens et nouveaux.

(1.0) Nombre d’individus présentant une maladie donnée dans une population précise à un certain moment.

PRÉVENTION, n.f.

(2.0) Ensemble des moyens et des mesures qui permettent d’éviter l’apparition, l’aggravation et la propagation des maladies.

PRIMAIRE, adj.

Premier dans l’ordre ou dans le développement; principal; terme employé pour désigner les dents de la première dentition (aussi appelées les temporaires).

(5.1) Empreinte primaire : en prothèse partielle amovible, l’empreinte primaire permet d’obtenir des modèles d’étude qui servent à :

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1. Faire l’analyse au paralléliseur;

2. Révéler les problèmes d’occlusion s’il y a lieu;

3. Dessiner les armatures métalliques;

4. Effectuer les réparations qui doivent ensuite être faites en bouche;

5. Fabriquer des porte-empreintes individuels qui servent à prendre les empreintes finales une fois que la préparation de la bouche est complétée.

PRIMATES (espaces des), n.m.

(8.1) Espaces typiques observés dans la dentition des primates, et occasionnellement en dentition primaire chez l’enfant, au mésial des canines du maxillaire et au distal des canines de la mandibule.

PRIMO-INFECTION, n.f.

(2.0) Première infection chez un sujet par un microorganisme donné.

PRIMORDIAL, ALE, AUX, adj.

Original; de la nature la plus simple ou la moins développée. Ce terme a déjà été employé pour désigner les dents primaires.

(7.0) Qui provient essentiellement de la lame dentaire.

PRINCIPE DE RÉTENTION, n.m.

Principe de physique en vertu duquel le phénomène de rétention se produit.

1. Le principe de rétention des attaches de précision est la friction des pièces usinées.

2. Le principe de rétention des crochets conventionnels est la résistance du métal à la déformation.

PRISE, n.f.

Durcissement de la masse de sulfate de calcium demi-hydraté (plâtre) en présence d’eau.

(2.2) Transformation que subit une substance lorsqu’elle est mélangée à une ou à plusieurs autres substances, ou lorsqu’elle est exposée à une source d’énergie extérieure.

Prise du crayon modifiée,

(1.1) Façon de tenir les instruments dentaires selon laquelle le pouce et l’index tiennent l’instrument tandis que le majeur le soutient. L’annulaire sert de point d’appui et est soutenu par l’auriculaire.

PRO-, préf.

Signifie donner naissance à; avant.

(8.1) Préfixe signifiant une situation avancée.

PRO-ALVÉOLIE, n.f.

(8.1) Du préfixe latin pro, en avant; se dit d’un procès alvéolaire dont la partie antérieure est plus avancée que la normale.

PROCÈS ALVÉOLAIRE, n.m.

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Portion d’un maxillaire où les racines des dents sont implantées.

PROCESSUS, n.m.

(2.0) Ensemble des phénomènes évolutifs d’un état pathologique.

(4.0) Proéminence, excroissance ou extension de tissu.

PRO-CHÉÏLIE, n.f.

(2.0) Position trop avancée d’une lèvre.

PRODROME, n.m.

(4.0) Signe avant-coureur d'une maladie: malaise qui précède souvent une maladie.

PROFIL, n.m.

Contour du visage vu de côté.

(8.1) Évaluation de l’esthétique du visage en faisant l’analyse du profil squelettique du patient ou de la patiente.

Profil squelettique (analyse du),

Les points céphalométriques qui déterminent ces plans sont tous définis dans ce dictionnaire.

S-N : plan donnant la dimension postéro-antérieure de la base crânienne.

S-N-Ba : donne l’angle de la base crânienne.

SNA : donne la position antéro-postérieure du maxillaire par rapport à la base crânienne antérieure. Plus cet angle est grand, plus le maxillaire est protrusif. Plus il est petit, plus le maxillaire est petit.

N-ENA : donne la hauteur faciale du tiers moyen ( à FH).

Or-PP : donne la hauteur du maxillaire supérieur (z à PP).

ENP-A : donne la dimension postéro-antérieure du maxillaire.

z-SN : donne la protrusion relative des incisives supérieures. Plus l’angle est grand, plus les incisives sont protrusives. Plus l’angle est petit, plus elles sont rétrusives.

z-NA (angulaire) : détermine le mouvement accompli par la protrusion relative des incisives supérieures.

zNA (linéaire) : détermine la proéminence relative des incisives par rapport à l’os alvéolaire.

z-PP : détermine la protrusion des incisives supérieures.

zFH : détermine la protrusion des incisives supérieures.

PP-POF : détermine la position verticale de la denture supérieure.

SNB : détermine la position postéro-antérieure de la mandibule par rapport à la base crânienne antérieure. Plus l’angle est grand, plus la mandibule est protrusive. Plus il est petit, plus la mandibule est rétrusive.

Profil d’émergence,

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(5.2) Forme de contour gingival au point de sortie de la couronne dans la cavité buccale.

PRO-GÉNIE, n.f.

Menton trop avancé.

PROGESTÉRONE, n.f.

(4.0) Hormone sécrétée par le corps jaune (après l’ovulation et pendant la grossesse) ainsi que par le placenta.

PROGNATHIE, n.f.

(2.0) Position trop antérieure du maxillaire, de la mandibule ou de l’ensemble de la mâchoire.

(8.1) Du préfixe latin pro, en avant, et du grec gnathos, mâchoire; se dit d’une mâchoire en position plus avancée que la normale.

PROGNATHIQUE, adj.

Qui est en rapport avec le prognathisme.

PROGNATHISME, n.m.

Projection importante de la mandibule ou des deux maxillaires.

(5.0) Anomalie osseuse où la mandibule occupe une position antérieure par rapport à la base osseuse du maxillaire supérieur.

PROGRAMME DE PRÉCHAUFFAGE, n.m.

(5.3) Paramètres de la température et de la durée requise pour la préparation d’un cylindre de coulée pour éliminer la cire par combustion, et amener celui-ci à la température requise pour la coulée d’un alliage.

PROGRAMME DE CUISSON, n.m.

(5.3) Ensemble des paramètres de cuisson d’une prothèse de résine ou de céramique.

PRONASALE, n.m.

Point céphalométrique (Pn).

(8.0) Le point le plus avancé du bout du nez.

PROJECTION D'ÉMAIL, n.f.

(4.0) Extension apicale d'émail, normalement au niveau d'une furcation.

PROMOTION DE LA SANTÉ, n.m.

(1.0) Mesures visant à rendre l’individu et la collectivité capables d’exercer un meilleur contrôle sur les facteurs déterminants de la santé et, de ce fait, d’améliorer leur santé.

PRONOSTIC, n.m.

Prévisions et conséquences du développement d’une maladie; acte par lequel le dentiste prévoit l’issue probable de la maladie et des différentes approches thérapeutiques.

(4.0) Prédiction de l'évolution, du cours et de l'issue d'une maladie.

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PROPHYLAXIE, n.f.

Prévention de la maladie; traitement préventif. Terme communément employé pour désigner le nettoyage des dents fait par le dentiste ou l’hygiéniste dentaire.

PROPRIOCEPTEUR, n.m.

(4.0) Terminaison nerveuse sensitive donnant de l'information sur les mouvements et la position du corps et de ses parties.

PROPRIOCEPTIF, VE, adj.

Sensibilité propre à divers stimuli affectant les muscles, les os, les tendons et les articulations, par opposition à la sensibilité extéroceptive (peau) , et à la sensibilité intéroceptive (viscères).

PROPULSION, n.f.

(5.1) + (5.3) Mouvement antéro-postérieur de la mandibule à partir de l’occlusion habituelle.

Au cours de la propulsion:

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• Les condyles mandibulaires glissent le long des racine transversales des zygomas.

• Les plans mésiaux des cuspides mandibulaires glissent le long des plans distaux des cuspides maxillaires.

• Le bord des incisives mandibulaires glissent le long des faces linguales des incisives maxillaires, puis après le saut du surplomb incisif, la propulsion se poursuit.

Propulsion linguale,

(2.0) Action de pousser la langue vers l’avant.

PROSOPIE, n.f.

(8.1) Radical grec signifiant l’ensemble de la face (masque).

(8.2) Pulsion (linguale) : pression qu’exerce la langue en direction vestibulaire contre une ou un groupe de dents.

PROSTAGLANDINE, n.f.

(4.0) Substance hormonale dérivée d’acides gras non saturés, présente dans la plupart des tissus animaux et ayant des effets biologiques multiples.

(7.0) Substance complète complexe et synthétisée à partir de l’acide arachidique (ou arachique) servant de médiateur dans l’inflammation des tissus. L’aspirine et les composés anti-inflammatoires agissent à ce niveau.

PROSTHÉTIQUE, n.f.ou n.m.

Voir : Prothétique.

PROSTHION, n.m.

Point céphalométrique (Pr).

Voir : Supradentale.

(8.0) Le point le plus bas et le plus en avant du procès alvéolaire, entre les incisives centrales du maxillaire.

PROSTHODONTIE, n.f.

Partie de la dentisterie qui a comme tâche de remplacer la partie manquante d’une dent, une ou des dents, ou encore des tissus manquants.

(5.0) Spécialité de la médecine dentaire qui porte sur le remplacement des dents manquantes et des structures avoisinantes par des moyens prothétiques comme le pont ou les prothèses complètes, les prothèses partielles amovibles et les prothèses supportées par implants.

PROSTHODONTISTE, n.m. ou n.f.

(2.0) Dentiste qui a complété des études universitaires en prosthodontie.

PROTECTEUR BUCCAL, n.m.

(2.0) Appareil intra-oral porté durant l’exercice d’un sport de contact dans le but de prévenir ou tout au moins réduire les blessures aux dents et aux tissus environnants.

PROTHÈSE, n.f.

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Pièce artificielle pour remplacer une partie du corps (bras, jambe, œil ou dent) et employée pour des raisons esthétiques ou fonctionnelles.

(5.1) Partie de la médecine dentaire qui traite de l’indication, de la conception et de la technologie des artifices de remplacement dentaire, dans le but de restaurer et de maintenir l’esthétique et les fonctions des différents constituants de l’appareil masticateur.

Prothèse complète,

(1.1) Prothèse qui remplace la totalité des dents du maxillaire ou de la mandibule.

Prothèse de recouvrement,

(5.2) Voir : RP-4.

Prothèse dentaire,

Remplacement des dents ou des structures environnantes, allant d’une simple dent à une dentition complète.

(5.1) Éléments artificiels remplaçant des pertes de substance dentaires, parodontales ou osseuses.

Il existe plusieurs types de prothèses dentaires:

1. Prothèse fixe : scellée aux dents support.

2. Prothèse amovible : peut être retirée et remise en bouche par le patient.

3. Prothèse complète : remplace la totalité des dents de l’un ou l’autre de deux maxillaires.

4. Prothèse partielle : remplace un ou plusieurs segments édentés de l’arcade maxillaire ou mandibulaire.

5. Prothèse immédiate : placée en bouche immédiatement après l’extraction des dents.

6. Prothèse provisoire, de traitement ou de transition : utilisée sur une courte période pour préparer le patient à recevoir des prothèses permanentes.

(5.3) Appareil de remplacement d’une ou de plusieurs dents, fixe ou amovible.

Prothèse extra-orale,

(0.1) Pièce de silicone remplaçant les oreilles, les yeux, le nez ou une plus grande partie du visage. Souvent stabilisée par des implants dentaires ou par collage.

Syn. : Épithèse.

Prothèse hybride,

(5.2) Voir : RP-5.

Prothèse implanto-portée,

(5.1) Prothèse dentaire, stabilisée et retenue par des implants fixés dans l’os maxillaire ou mandibulaire.

Prothèse maxillo-faciale,

(5.1) Prothèse servant à restaurer les grandes pertes de substance des tissus durs ou des parties molles dans la région des maxillaires et de la face.

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Prothèse partielle amovible,

(1.1) Prothèse qui remplace une ou plusieurs dents du maxillaire ou de la mandibule et qui peut être retirée et remise en bouche à volonté par le client.

Prothèse partielle en extension,

(5.1) Prothèse partielle restaurant un segment édenté en extension.

Prothèse partielle fixe,

(1.1) Prothèse qui remplace une ou plusieurs dents du maxillaire ou de la mandibule et qui est fixée de façon permanente aux dents naturelles.

Prothèse porte-source,

(0.1) Modalité de traitement de radio-oncologie dans lequel une plaque d’acrylique adaptée à l’anatomie d’un maxillaire est chargée de radioisotopes (irridium, césium) et portée plusieurs heures par jour en contact avec la tumeur.

Syn. : Curiethérapie d’application.

Prothèse supra-dentaire,

(5.1) Prothèse complète ou partielle amovible recouvrant une ou plusieurs racines protégée ou non par une chape.

PROTHÉTIQUE, n.m. ou adj.

Science et art de remplacer, par des moyens artificiels, les parties du corps qui peuvent être manquantes ou défectueuses par suite d’une intervention chirurgicale, d’un traumatisme, d’une maladie ou d’un développement anormal.

Qui se rapporte à cette science ou cet art.

Syn. : Prosthodontique.

PROTÉINE, n.f.

Composé ou groupe de composés organiques azotés largement distribués chez les plantes et les animaux; principale composante du protoplasme cellulaire.

PROTO-ONCOGÈNE, n.m.

(4.0) Portion du génome humain responsable de la réplication cellulaire.

PROTOPLASME, n.m.

Seule forme connue de matière dans laquelle la vie se manifeste; substance visqueuse et translucide, composée principalement de protéines, de lipides, d’hydrates de carbone et de sels inorganiques. C’est le constituant de la matière essentielle de toute plante ou de toute cellule animale.

PROTOXYDE D’AZOTE, n.m.

Gaz hypnotique et anesthésique utilisé par Wells pour anesthésier un patient. Encore utilisé aujourd’hui dans l’anesthésie générale pour de courtes interventions en médecine dentaire.

PROTOZOAIRE, n.m.

Forme simple de la vie animale; organismes monocellulaires microscopiques.

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PROTRACTION, n.f.

(8.0) Déplacement des dents et des os de la face vers l’avant, en orthodontie et en orthopédie.

PROTRUSION, n.f.

Action de projeter vers l’avant un corps (mandibule, dent, menton).

(4.0) Indique un positionnement trop antérieur d'un maxillaire ou d'une dent, par rapport à la position normale standard.

(5.3) Souvent utilisé à la place du terme propulsion, signifiant: mouvement postéro-antérieur de la mandibule; protrusion se dit pour une propulsion anormale.

(8.0) On emploie aussi le terme protrusion pour désigner une protrusion bi-maxillaire; qui implique le maxillaire et la mandibule.

PROTUBÉRANCE MENTONNIÈRE, n.f.

Éminence, saillie d’un organe.

Protubérance mentonnière,

(7.1) Voir : Éminence mentonnière.

Protubérance occipitale,

(7.1) Voir : Inion.

PROXIMAL, ALE, AUX, adj.

Qui concerne la partie d’une cavité ou d’une dent la plus près de la dent voisine sur une même arche; mésiale ou distale.

(2.1) Entre deux dents, indifféremment du côté distal ou mésial, souvent précédé du suffixe inter- pour décrire l’espace existant entre deux dents.

Voir : Distal et mésial.

PRURIT, n.m.

Démangeaison intense.

PSEUD-, PSEUDO-, préf.

Signifie faux.

(7.0) Signifie faux (exemple : pseudo-prognathisme, qui est un manque de développement du maxillaire donnant l’impression d’une mandibule trop proéminente).

PSEUDOMEMBRANE, n.f.

(4.0) Production pathologique inflammatoire à la surface d’une muqueuse, ressemblant à une membrane et formée par une accumulation de fibrine.

PSORIASIS, n.m.

Affection cutanée caractérisée par une inflammation chronique et une prolifération exubérante, le plus souvent squameuse, associée à l’arthrite.

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-PSYCH-, préf. ou suf.

Signifie âme, esprit.

PSYCHOSE, n.f.

(2.0) Trouble grave de la personnalité, modifiant la perception et la compréhension de la réalité, désorganisant le comportement affectif et social, sans que le sujet en ait habituellement conscience.

PSYCHOTHÉRAPIE, n.f.

(2.0) Ensemble des approches visant au traitement des maladies mentales.

PSYCHIQUE, adj.

Qui a trait à la mémoire, à la pensée.

PTÉRION, n.m.

(7.1) Le site de la fontanelle antéro-latérale.

PTÉRYGOÏDIEN, n.m.

(7.0) Muscle attaché à la face interne de l’angle mandibulaire et qui part des apophyses ptérygoïdiennes.

PTÉRYGO-MAXILLAIRE, PTÉRYGO-MANDIBULAIRE, adj.

(7.0) Fosse ou région limitée par les muscles ptérygoïdiens et les os adjacents.

PTOSE, n.f.

(7.0) Affaissement ou descente d’un organe provoqué par le relâchement des tissus de support ou du contrôle neurologique (exemple : ptose de la paupière ou du menton).

PUBERTÉ, n.f.

Stade du développement physique où la reproduction sexuelle devient possible.

PUITS, n.m.

Cavité forée dans la dentine ou un métal, destinée à recevoir un tenon métallique; fond des sillons occlusaux ou buccaux sur les dents; dépression souvent bilatérales, observée à la commissures labiale: puits commissural.

(2.1) Préparation « rétentive », faite dans la dent ou un matériau de restauration, destinée à retenir en place une portion de matériau de restauration.

PULPE, n.f.

Tissu mou qui remplit normalement la cavité pulpaire, forme la dentine et maintient la vitalité de la dent; aussi appelée la pulpe dentaire.

Elles est formée de tissus conjonctifs hautement vascularisés et innervés et occupe la partie centrale de l’odonte. La pulpe donne la sensibilité à la dent et joue un rôle capital dans la dentinogenèse et dans la nutrition de la dentine. Elle permet aux tissus durs de la dent de participer aux métabolismes généraux de l’organisme.

PULPECTOMIE, n.f.

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Ablation complète de la pulpe, autant de la chambre pulpaire que des canaux.

PULPITE, n.f.

Inflammation de la pulpe dentaire d’origine infectieuse ou traumatique, par voie directe ou indirecte, qui provoque une douleur vive et irradiante.

PULPOLITHE, n.m.

Denticule entéro-pulpaire minéralisé.

PULPOTOMIE, n.f.

Ablation chirurgicale de la partie coronaire d’une pulpe vivante.

PUPILLE, n.f.

(7.1) Trou central de l’iris de l’œil.

PURPURA, n.m.

(4.0) Ensemble de taches cutanées, de couleur rouge foncé, dues à des hémorragies circonscrites au niveau de la peau (pétéchie).

PURPURA TRAUMATIQUE, n.m.

(2.0) Extravasation de sang hors des capillaires de la muqueuse lors de traumatismes, se traduisant par des pétéchies.

PURULENT, ENTE, adj.

Qui a l’aspect et la consistance du pus.

PUS, n.m.

Exsudat liquide polycellulaire opaque, de couleur variée, d’origine infectieuse, qui contient à la fois des phagocytes, des cellules mortes et des microbes inertes, d’odeur nauséabonde.

PUSTULE, n.f.

(2.0) Petite lésion cutanée contenant du pus.

(4.0) Petite tumeur inflammatoire purulente à la surface de la peau.

PUTRÉFACTION, n.f.

Décomposition enzymatique, spécialement des protéines, qui exhale une odeur fétide.

PYOGÈNE, adj.

(2.0) Se dit des microorganismes susceptibles de produire une suppuration.

(4.0) Qui produit du pus, provoque une suppuration.

PYORRHÉE, n.f.

(0.0) Terme désuet.

(2.0) Substantif populaire pour désigner une maladie parodontale.

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(4.0) Écoulement de pus.

PYREXIE, n.f.

(2.0) Tout état fébrile.

Q

QUADRANT, n.m.

(1.1) Nom donné à chacune des quatre portions de la dentition. Chaque arcade est divisée en deux portions par la ligne médiane passant entre les incisives centrales.

(4.0) Chacune des quatre portions du plan, délimitée par un système de coordonnées rectangulaires.

QUARTZ, n.m.

Bioxyde de silicium qui entre dans la composition de la porcelaine utilisée en prothèse.

QUEUE D’ARONDE, n.f.

Terme employé pour désigner une cavité en forme de queue d’hirondelle.

(4.0) + (5.0) Terme employé pour désigner un tenon ou une mortaise en forme de queue d’oiseau qui exerce une rétention.

QUICK (temps de), locution

Test sanguin qui permet d’évaluer le taux de prothrombine dans le sang.

QUININE, n.f.

Alcaloïde extrait de l’écorce du quinquina, utilisé dans le traitement du paludisme.

QUINOLONE, n.m.

(0.2) Famille d’antibiotiques de synthèse.

R

RABATS DISTAUX, n.m.

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(8.1) Contrôle de la version antérieure indésirable des incisives (arcs initiaux).

RACCORD (coulée de),

(5.3) Coulée d’alliage destinée à inclure une attache préfabriquée dans une prothèse métallique fixe ou amovible.

RACINE, n.f.

Partie de la dent recouverte par le cément et séparée de la couronne par le collet; c’est la partie implantée dans l’os alvéolaire, allant de la liaison dento-gingivale à l’apex.

(4.0) Côté opposé à l’extrémité libre de la dent. Partie conique plus ou moins effilée, fixée au maxillaire dans une cavité alvéolaire.

Racine motrice du trijumeau,

(7.1) Portion nerveuse qui rejoint V3 et donne la motricité aux muscles de mastication, du tenseur du voile du palais et du tympan.

Racine antérieure du rachis,

(7.1) Nerf moteur du squelette.

Racine postérieure du rachis,

(7.1) Nerfs sensitifs du corps.

Racine digastrique,

(7.1) Échancrure à l’intérieur de l’hypophyse mastoïdienne, où le muscle digastrique postérieur prend son origine.

RACHITIQUE, adj.

Qui est atteint de rachitisme.

RACHITISME, n.m.

Déficience en vitamine D chez le nouveau-né ou l’enfant. Le rachitisme modifie le rapport du calcium et du phosphore dans le métabolisme et crée ainsi une malformation osseuse.

RAD, n.m.

(0.1) Unité de mesure de l’activité biologique de la radioactivité (100 rads = 1 gray (Gy).

(8.0) Unité de mesure en radiologie. Mille millirads égalent un rad.

RADIATION, n.f.

Phénomène électromagnétique de même nature que la lumière.

(0.0) Émission de rayonnement ionisant. Terme consacré par l’usage; on devrait cependant lui préférer le terme rayonnement.

(8.0) Énergie propagée dans l’espace sous forme d’ondes comme le son, la lumière, les rayons X et quelques rayons cosmiques.

Radiation primaire,

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(1.1) Radiation directement émise par l’appareil à rayons X.

Radiation secondaire,

(1.1) Radiation émise par toute matière qui est irradiée par un rayonnement X.

RADICULAIRE, adj.

(0.0) Se dit d’une sorte de kyste.

Voir : Kyste radiculaire.

Qui touche la racine des dents.

(1.1) + (3.0) + (4.0) Qualificatif se rapportant aux éléments de la racine d’une dent.

RADICULO-DENTAIRE, adj.

Se rapportant à la racine d’une dent.

Voir : Kyste radiculaire.

RADIO-, préf.

(2.0) Préfixe utilisé pour désigner radiographie en général.

RADIOBIOLOGIE, n.f.

(0.1) Champ d’intérêt commun à la physique et à la médecine. Étudie les effets des différents types de rayonnements sur les différents types de cellules, ou sur les êtres humains.

RADIO-CHIMIOTHÉRAPIE, n.f.

(0.1) Traitement combiné de la radiothérapie et de la chimiothérapie, dans les cas de tumeurs particulièrement malignes. Le patient reçoit les agents de chimiothérapie dans les heures qui précèdent la radiation. À l’échelle des cellules tumorales, l’effet létal est potentialisé, mais le malade a en contrepartie des effets secondaires importants.

Syn. : Terme populaire, radio-chimio.

RADIO-CLAIR, n.m.

Propriété d’un élément anatomique ou autre qui laisse passer les rayons X.

(0.0) On peut employer aussi: radio-clarté, radioclaire, radiotransparence.

RADIO-CLAIR, AIRE, adj.

(2.0) Se dit d’un tissu qui permet le passage de l’énergie radiante. L’image radiographique d’un tissu radio-clair varie du gris au noir.

RADIO-CHIRURGIE, n.f.

(0.1) Utilisation d’un mince faisceau de radiations, projeté par un appareil tournant autour du patient, irradiant continuellement une lésion (souvent petite). Les radio-chirurgies ORL et neurologique utilisent parfois des prothèses dentaires pour immobiliser le patient.

[RADIOGRAMME], n.m.

Film des structures internes du corps produit par l’action des rayons X ou des rayons gamma sur une

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pellicule spécialement sensible. On l’appelle aussi radiographie ou cliché radiographique.

(0.0) Terme désuet désignant le film produit par les rayonnements X.

RADIOGRAPHIE, n.f.

Formation, sur un film photographique, de l’image d’un corps interposé entre ce film et une source de rayons X.

(3.0) Image produite sur une émulsion photographique à la suite de l’action des rayons X à travers la substance radiographiée.

Radiographie céphalométrique,

Voir : Céphalogramme.

Radiographie [interproximale],

L’usage veut qu’on emploie maintenant radiographie rétro-coronaire au lieu d’interproximale.

(0.0) Le terme approprié pour désigner [interproximale] serait rétro-coronaire.

(1.1) Radiographie qui montre les couronnes dentaires, les crêtes alvéolaires et les espaces interproximaux. Elle est utilisée en complément à l’examen pour détecter les caries proximales.

Radiographie numérique,

(3.0) Conversion d’une image produite par rayons X, sur un détecteur intra-oral en un signal informatisé qui est visualisée sur un moniteur vidéo; l’image obtenue peut être retouchée.

Radiographie occlusale,

(1.1) Radiographie de la surface occlusale des dents, qui permet de voir sous un autre angle les fractures, les dents incluses, les calculs dans les canaux salivaires et autres particularités.

Radiographie panoramique,

Radiographie qui résulte de l’usage de la technique du mouvement du rayon X et du film autour de la tête du patient de façon à prendre toutes les dents et les structures avoisinantes.

(8.0) Radiographie tomographique des mâchoires prise avec un appareil spécialisé qui permet une vue de toute la circonférence des mâchoires sur un même film.

Voir : Panogramme.

Radiographie [périapicale],

L’usage veut qu’on emploie maintenant radiographie rétro-alvéolaire au lieu de [périapicale].

(1.1) Radiographie dont le but est d’obtenir une image de l’ensemble de la dent et des structures parodontales qui la soutiennent, afin d’être en mesure de détecter toute affection de la couronne, de la racine et du parodonte.

Radiographie soustractive,

(4.0) Radiographie éliminant les structures anatomiques en arrière plan de l'image finale.

RADIOMUCITE, n.f.

(0.1) Ulcérations étendues des muqueuses buccales irradiées, caractérisées par de l’inflammation, de

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la nécrose par endroits et de la douleur. Le tout rentre habituellement dans l’ordre en six semaines. Les muqueuses peuvent exceptionnellement demeurer atrophiées et sensibles plus longtemps (radiomucite chronique).

RADIONÉCROSE, n.f.

Mortification de certains tissus à la suite de l’utilisation des radiations.

RADIOPACITÉ, n.f.

(3.0) Sur une radiographie, zone d’une plus grande pénétration de la lumière indiquant une plus grande densité de la substance.

RADIOPAQUE, adj.

Opaque aux rayons X; qui ne permet pas le passage de l’énergie radioactive. Ce terme est aussi employé pour désigner les parties claires sur une pellicule radiographique.

(0.0) On peut dire aussi: radio-opaque, opaque, dense, hyper-dense.

RADIOPROTECTION, n.f.

(1.1) Terme qui englobe toutes les mesures prises pour protéger le praticien et son patient contre les effets nocifs de la radiation.

RADIORÉSISTANT, ANTE, adj.

(1.1) Se dit d’une matière qui tolère bien la radiation.

RADIOSENSIBLE, adj.

(1.1) Se dit d’une matière qui est très susceptible d’être affectée par la radiation.

RADIOTHÉRAPIE, n.f.

(2.0) Emploi thérapeutique de rayonnements ionisants.

(7.0) Irradiation des tissus afin de traiter une tumeur.

RADIOTRANSLUCIDE, adj.

Qui permet le passage de l’énergie radioactive, même celle qui offre une résistance. Qui est transparent aux rayons X. Ce terme est employé pour désigner les parties noires sur une pellicule radiographique.

RADIOVISIOGRAPHIE, n.f.

(0.0) Technique d’imagerie numérique commercialisée par Trophy Radiologie (R.V.G.).

RADIQUE, adj.

(0.1) Effet causé par la radiothérapie (exemple : xérostomie radique).

RAINURE, n.f.

Entaille allongée de section courbe triangulaire ou quadrangulaire, exécutée dans un matériau (métal, dent).

Rainure (d’un boîtier),

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(8.1) Fente horizontale du boîtier dans laquelle seront introduits les différents arcs.

RAMIE, rad.

(8.1) Radical grec signifiant le ramus ou la branche montante.

RANULE, n.f.

(2.0) Voir : Grenouillette sublinguale.

(7.0) Glande salivaire dilatée dans le plancher buccal.

Syn. : Ranula.

RAPHÉ, n.m.

Nom donné à certaines structures anatomiques provenant de la droite et de la gauche d’un organe.

Raphé pharyngien,

(7.1) Raphé fibreux reliant les constricteurs au centre de la partie arrière du pharynx.

Raphé ptérygo-mandibulaire,

(7.1) Raphé fibreux reliant le constricteur supérieur et le muscle buccinateur, allant de la lame ptérygoïde interne à la mandibule (crête buccinatrice).

RAPPEL, n.m.

(4.0) Action d’appeler pour faire revenir.

RARE EARTH SCREEN, n.m.

(8.0) Écran de terre rare. Support recouvert d’une substance fluorescente placé dans une cassette radiologique rigide dans le but de potentialiser l’effet des rayons X en transformant les rayons X en lumière d’une couleur compatible avec le film. Ce dispositif permet de minimiser les rayonnements sur le patient.

RARÉFACTION, n.f.

État de ce qui est ou devient moins dense; diminution dans la densité, dans le poids mais non dans le volume.

(3.0) Sur une radiographie, zone d’une plus grande opacité à la lumière indiquant une faible densité de la substance permettant la pénétration complète ou partielle des rayons X.

RATIO, n.m.

(5.3) Proportion de liquide par rapport à la poudre lors du malaxage de matériaux tels le plâtre, le revêtement et la résine acrylique.

Ratio couronne / implant,

(5.2) Rapport de longueur entre la distance qui sépare la zone où les forces sont appliquées sur une couronne, le niveau osseux et la longueur de l’implant dans l’os.

RAYON DIRECTEUR, n.m.

(0.0) Rayon central d’un faisceau de rayons X (exemple : le rayon directeur est perpendiculaire à la bissectrice de l’angle).

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Rayons ultraviolets,

Radiations ou rayons situés entre les rayons violets et les rayons X, qui peuvent produire des effets chimiques.

Rayonnement X,

(0.0) Les rayons X sont des rayonnements ionisants d’origine artificielle.

(1.1) Rayonnement ionisant électromagnétique de longueur d’onde très courte, résultant du bombardement d’un matériau, en général du tungstène, par des électrons animés d’une grande vitesse, dans un vide poussé.

RÉACTION EXTRAPYRAMIDALE, n.f.

(0.0) Elle peut être idiopathique, c’est-à-dire de cause et d’étiologie inconnues.

(0.2) Effets secondaires par des médicaments neuroleptiques, qui consistent en dystonies, mouvements parkinsoniens, akathésies et dyskinésies tardives.

RÉANIMATION CARDIO-RESPIRATOIRE, n.f.

(4.0) Manipulation d'urgence employée pour maintenir la circulation sanguine et ramener la respiration.

RÉATTACHE, n.f.

(4.0) Résultat de ce qui a été ré-attaché.

REBASAGE, n.m.

Remise à niveau de la selle d’un appareil de prothèse dentaire amovible par surélévation de sa base de résine-acrylique. Ne pas confondre avec regarnissage.

(5.0) Remplacement de toute la base d’une prothèse amovible en conservant les dents dans leur position originale.

(5.1) Le rebasage consiste à réadapter une prothèse aux tissus qui la supportent, en remplaçant toute sa base avec de la nouvelle résine acrylique, sans changer les dents ni leurs rapports occlusaux avec les dents antagonistes.

(5.3) Remplacement complet de la base d’une prothèse amovible.

RECALCIFICATION, n.f.

(3.0) Procédure de traitement d’une résorption externe non perforée par l’insertion d’un matériau dans le système canalaire pendant un certain temps, de façon à permettre la réparation du défaut.

RÉCAPITULATION, n.f 

(3.0) Utilisation répétée de limes de petit calibre lors de la préparation canalaire, pour maintenir la région apicale nettoyée et libre de débris.

RÉCESSION, n.f.

Diminution d’un phénomène pathologique (fièvre); recul de la muqueuse gingivale d’origine inflammatoire ou infectieuse.

(5.0) Déplacement en direction apicale du tissu gingival ou osseux.

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Récession gingivale,

(1.1) Exposition de la surface radiculaire résultant de la migration apicale de l’épithélium de jonction et, par conséquent, du recul de la muqueuse gingivale.

RECESSUS PIRIFORME, n.m.

(7.1) Voir : Gouttière pharyngo-laryngée.

RECEVEUR, EUSE, n.m. ou f.

(4.0) + (0.0) Malade à qui l’on implante un fragment de tissu, un organe ou une molécule provenant d’un donneur.

RÉCIDIVE, n.f.

(0.1) Apparition macroscopique d’une nouvelle néoplasie au site de la première tumeur de cellules cancéreuses n’ayant pas été totalement éliminées par les traitements. On doit discerner la récidive vraie d’une nouvelle néoplasie, qui est de fait, une transformation néoplasique récente dans la région du primaire.

RÉCIPROQUE, n.f.

Stabilisation de la dent assurée par le bras réciproque d’un crochet pendant que son bras rétentif franchit le cap de la plus grande convexité de la dent sur sa face opposée.

(0.0) Se dit aussi des bruits articulaires survenant à l’ouverture et à la fermeture de la bouche (craquement ou crépitement).

RECOMBINAISON, n.f.

(4.0) Brassage de gènes entraînant l’apparition, dans la descendance, de traits qui n’existaient chez aucun des parents.

RECONSTITUTION, n.f.

Restauration d’une dent partiellement détruite avec un matériau mécaniquement résistant (amalgame, ciment, composite), avec un métal coulé avec ou sans tenon (comme une incrustation) ou par recouvrement complet (comme une couronne). Il serait préférable de dire reconstruction.

(2.1) Voir : Réfection.

(5.0) Rétablissement d’une structure manquante comme une paroi ou une cuspide. Reconstruction de la portion coronaire d’une dent en vue de la fabrication d’une restauration indirecte. Selon l’envergure de la destruction coronaire, le traitement peut être simple (amalgame, composite, ciment) ou complexe (pivot coulé).

RECONSTRUCTION, n.f.

(7.0) Restauration esthétique et fonctionnelle des tissus après un traumatisme ou une tumeur.

RECOUVREMENT, n.m.

Action de recouvrir entièrement une dent par un élément prothétique; on dit aussi revêtement, d’où le nom veneer (couvrir) pour une couronne complète, de métal ou de céramique.

(2.1) Préparation faite sur une cuspide pour la recouvrir d'une épaisseur uniforme de matériau de restauration. Le résultat de cette préparation.

(5.0) Action de recouvrir entièrement une dent ou une partie de la dent par un élément prothétique 

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(couronne ou incrustation avec recouvrement de cuspides).

(8.0) Nom donné à un appareil orthodontique.

Recouvrement de surface,

(5.2) Matériau projeté à l’aide d’un canon à plasma sur la surface d’un implant pour permettre une meilleure intégration osseuse (exemple : hydroxylopatite, oxyde d’aluminium, titane).

RECTOCLUSION, n.f.

(8.1) Signifie bout à bout.

RECUL, n.m.

(8.1) Limitation de la croissance antérieure du maxillaire : limitation observée lors du contrôle de la supraclusion des cas avec extractions.

RÉCURRENCE, n.f.

(0.0) Se dit de l’innervation ou de la microvascularisation et du retour au site d’origine.

(4.0) Reprise d’une maladie infectieuse due au réveil du pouvoir pathogène de germes déjà présents dans l’organisme.

RÉCURRENT, ENTE, adj.

(4.0) Se dit d’un nerf, d’un vaisseau qui revient en arrière au lieu de prolonger le tronc d’où il tire son origine.

REDRESSEMENT, n.m.

(8.1) Mouvement qui consiste à ramener la racine d’une dent en sens inverse après que celle-ci a été entraînée par un mouvement de bascule ou de version.

RÉDUCTION, n.f.

Remise en position d’un os luxé ou fracturé (mandibule le plus souvent).

(2.0) Remise en position anatomique d’une dent luxée.

(7.0) Procédure qui consiste à repositionner anatomiquement une fracture des maxillaires.

Réduction amélaire interproximale,

(8.1) Meulage de la surface dentaire interproximale dans le but d’en modifier la forme ou le diamètre.

Syn. : Stripping. 

RÉFECTION, n.f.

(2.1) Remplacement complet d'une cuspide par un matériau de restauration.

RÉFÉRER, v.

Ce terme n’est pas toujours employé de façon appropriée; on devrait plutôt dire diriger vers ou adresser à.

(0.0) Se dit de la douleur qui, d’une dent, peut irradier jusqu’à l’oreille, aux muscles, etc.

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(4.0) S’en rapporter, recourir à, comme à une autorité.

RÉFRACTAIRE, adj.

(4.0) Maladie qui résiste aux traitements.

(5.3) Matériel pouvant résister à des températures élevées sans perdre son intégrité et sa précision.

REGARNISSAGE, n.m.

Ne pas confondre avec le rebasage.

(5.0) Correction de l’intrados de la base d’une prothèse amovible par addition d’acrylique.

(5.1) Le regarnissage consiste à refaire la surface interne (intrados) de la base prothétique avec une nouvelle couche de résine acrylique pour mieux l’adapter aux tissus sous-jacents.

(5.3) Ajout de matériel à l’intrados d’une prothèse amovible dans le but de l’ajuster.

RÉGÉNÉRATION, n.f.

Reconstitution physiologique d’un organe lésé, ou purification d’un alliage oxydé ou pollué.

(0.0) Dans le cas des nerfs, elle peut être aberrante, c’est-à-dire non fonctionnelle et provoquer de la douleur/dysesthésie (brûlure) ou des mouvements anormaux (exemple: sourire qui fait fermer la paupière).

RÉGIME ALIMENTAIRE, n.m.

(1.1) Ensemble des aliments solides et liquides qu’une personne consomme au cours d’une période donnée.

RÉGIME POSOLOGIQUE, n.m.

(0.2) Quantité de médicaments à administrer selon une certaine fréquence.

RÉHABILITATION, n.f.

Remise en état aussi parfaite que possible de l’ensemble d’une denture, afin de redonner au patient l’impression qu’il a retrouvé l’esthétique et les fonctions normales.

(5.0) Rétablir les fonctions et l’esthétique de la sphère orofaciale.

RÉIMPLANTATION, n.f.

Action de remettre en place une dent extrudée ou énucléée avec contention, jusqu’à fixation physiologique de la dent dans son alvéole.

RÉIMPLANTER, v.

Replacer une dent dans le site d’où elle a été enlevée.

REITER (syndrome de), n.m.

(4.0) Syndrome de cause inconnue, normalement observé chez les jeunes hommes, caractérisé par les urétrites, l'arthrite, les conjonctivites et les lésions muco-cutanées.

REJET (de greffe), n.m.

(4.0) Réaction immunitaire contre un greffon.

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RELATION CENTRÉE, n.f.

Position la plus reculée et non forcée de la mandibule.

(5.0) Ancienne appelletion : RUM position : rear upper most.

(5.1) État de la mandibule quand ses condyles occupent, dans les cavités glénoïdes, la position la plus haute et la plus reculée compatible avec des mouvements de diduction.

Voir : Occlusion centrée.

(8.1) Relation mandibulo-crânienne, indépendante des dents. C’est une position dans laquelle le disque, dans sa partie moyenne, qui est sa partie la plus mince et dense, est entre le condyle et l’éminence articulaire. C’est une position orthopédique stable, qui est la position la plus haute et la plus centrée de l’ensemble condylo-discal.

RELAXANT MUSCULAIRE, n.m.

(0.2) Tout médicament qui provoque un relâchement du tonus musculaire. Ces médicaments bloquent la transmission neuromusculaire en agissant sur les récepteurs postsynaptiques de l’acétylcholine.

Syn. : Myorelaxant.

REM, n.m.

(8.0) Ancienne unité de mesure de l’effet biologique de la radiation. Une radiographie dentaire ou céphalométrique requiert moins de 100 kv. Le rem équivaut à mille millirems et a été remplacé par le sievert (Sv).

RÉMANENCE, n.f.

(2.0) Persistance d’un phénomène après la disparition de la cause.

REMINÉRALISATION, n.f.

(1.0) Procédé au cours duquel un tissu déminéralisé ou hypominéralisé reçoit des minéraux.

(1.1) Reconstruction de l’émail déminéralisé par les minéraux contenus dans la salive.

(2.0) Action de reminéraliser.

RÉMISSION, n.f.

(2.0) Diminution ou disparition passagère des symptômes d’une maladie.

(4.0) Disparition des symptômes d’une maladie sans que celle-ci soit guérie.

REMPLISSAGE, n.m.

Action de remplir une cavité d’un canal dentaire, d’investir ou de mettre en revêtement un modèle de cire dans un moufle ou un anneau de coulée.

RÉNAL, ALE, AUX, adj.

Qui appartient au rein.

REPAIR, n.f.

Mot anglais employé pour désigner une opération, un travail qui consiste à réparer quelque chose.

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Voir : Réparation.

RENDEZ-VOUS DE RAPPEL, n.m.

(1.1) Séance effectuée au cours d’une démarche d’entretien et de maintien de la santé bucco-dentaire.

RÉPARATION, n.f.

(4.0) Opération, travail qui consiste à réparer quelque chose.

REPÈRE ANATOMIQUE, n.m.

(4.0) Structure anatomique utilisée comme point de référence.

REPLI, n.m.

Rebord plié ou ondulation.

Repli ary-épiglottique,

(7.1) Repli muqueux joignant le cartilage aryténoïde et celui de l’épiglotte.

Repli glosso-épiglottique latéral et médian,

(7.1) Repli muqueux reliant la base de la langue et l’épiglotte.

Repli muco-buccal,

(4.0) Cul-de-sac formé par le lien entre la muqueuse du maxillaire ou de la mandibule et celle de la joue.

Repli muco-labial,

(4.0) Cul-de-sac formé par le lien entre la muqueuse du maxillaire ou de la mandibule et celle de la lèvre.

RÉPLIQUE D’IMPLANT, n.f.

(5.2) Pièce métallique dont le plateau est identique à celui de l’implant et qui est coulée dans le modèle des maxillaires. Sa position est déterminée par une empreinte à l’aide d’un transfert d’implant.

RÉPLIQUE DE PILIER, n.f.

(5.2) Pièce métallique dont le plateau est identique à celui du pilier, coulée dans le modèle des maxillaires. Sa position est déterminée par une empreinte à l’aide d’un transfert de pilier.

RÉSECTION, n.f.

Excision d’une partie importante d’un organe.

RÉSERVOIR, n.m.

Masse de cire placée près de la tige de coulée, de la maquette ou de la forme en cire d’une couronne ou d’une incrustation.

(5.0) Augmentation du volume de la tige de coulée (barre transversale ou boule) à un endroit stratégique pour éviter l’effet de retour de l’alliage lors de sa solidification.

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(5.3) Syn. : Nourrice.

RÉSIDENT, n.m.

Étudiant diplômé en médecine dentaire travaillant dans un hôpital (le résident ne réside plus à l’hôpital au Québec) qui se prépare à la pratique de la médecine dentaire. La période de résidence est habituellement d’une année. Cependant, plusieurs facultés n’imposent plus cette année de résidence pour la pratique générale en médecine dentaire, parce que cet aspect relève maintenant de la Corporation professionnelle; dans le cas des dentistes, c’est l’Ordre des dentistes du Québec. (Autrefois appelé [interne].)

RÉSIDUEL, ELLE, adj.

Persistant; se dit des séquelles d’une affection pathologique.

RÉSILIENCE, n.f.

Résistance d’un matériau aux chocs.

(2.2) Énergie que peut absorber un matériau avant de se déformer de façon permanente ; elle s’exprime en mégapascal (MPa).

RÉSINE, n.f.

Substance organique, amorphe, solide ou semi-solide, d’origine végétale ou produite synthétiquement. Les résines sont insolubles dans l’eau mais se dissolvent dans l’alcool, l’éther ou les huiles volatiles.

Résine acrylique,

Matériel thermoplastique produit par la polymérisation de l’acrylique ou de l’acide polymétacrylique ou leurs dérivés; employée dans la fabrication de prothèses médicales ou d’appareils dentaires.

Résine auto-polymérisablente (self-curing),

(2.2) + (5.1) Résine dont la polymérisation se fait à la température ambiante par réaction chimique.

(5.0) Résine qui durcit sans l’addition d’une substance activatrice autre que ses constituants.

Résine composite,

Résine synthétique dans laquelle on a ajouté des particules de verre ou des bâtonnets de quartz afin de produire un matériau dont les propriétés sont meilleures et très différentes de celles de ses composantes; employée comme matériau obturateur.

(2.1) Voir : Composite.

(2.2) Résine dans laquelle on a ajouté des particules de charge inorganique.

Résine photo-polymérisable,

(5.1) Résine dont la polymérisation est induite par la lumière.

Résine polymérisable à la chaleur,

Résine qui requiert l’effet de la chaleur pour polymériser.

Voir : Acrylique et composite.

Résine thermo-polymérisable,

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(5.1) Résine dont la polymérisation est induite par la chaleur.

RÉSISTANCE, n.f.

(2.1) Ensemble des caractéristiques permettant à une restauration de résister à la fracture.

(4.0) Phénomène physique d’opposition à une action ou à un mouvement.

Résistance bactérienne aux antibiotiques ,

(0.2) Capacité d’une bactérie à survivre sans dommage à une concentration d’antibiotique supérieure à celle supportée par l’organisme. Cette résistance peut être innée ou acquise à la suite d’un contact prolongé des bactéries avec l’antibiotique.

RÉSORPTION, n.f.

Perte physiologique de tissus ou de produits du corps : racine des dents primaires, procès alvéolaire après la perte des dents chez l’adulte, la destruction graduelle de la dentine et du cément sur la racine de la dent.

(3.0) Processus physiologique ou pathologique qui provoque une perte dentinaire, cémentaire ou osseuse.

Résorption de remplacement,

(3.0) Perte pathologique de cément, de dentine, du ligament parodontal comblée par une croissance osseuse qui fusionne avec le cément ou la dentine. Il en résulte une perte de mobilité physiologique de la dent et une perte de l’espace ligamentaire à la radiographie.

Syn. : Ankylose.

Résorption de surface,

(3.0) Processus physiologique causant des défauts superficiels dans le cément et la dentine sous-jacente, suivi d'une réparation tissulaire par une déposition de cément.

Résorption externe,

(3.0) Résorption du parodonte affectant d’abord les surfaces externes de la racine. Peut être considérée comme une résorption de surface, inflammatoire ou de remplacement. Anatomiquement, c’est une résorption cervicale, latérale ou apicale. Dans certains cas, elle peut envahir l’espace pulpaire.

Résorption inflammatoire,

(3.0) Perte pathologique de cément, de dentine ou d’os qui provoque un défaut radiculaire et du tissu osseux environnant.

Résorption interne,

(3.0) Processus pathologique qui commence dans l’espace pulpaire et qui cause une perte de dentine et une invasion possible du cément; dans certains cas, il peut perforer la surface externe de la racine ou de la couronne. Les résorptions peuvent être coronaires, radiculaires ou cervicales.

RESPIRATION, n.f.

Action de respirer ; action par laquelle l’air est aspiré à l’intérieur et poussé à l’extérieur des poumons, par l’inspiration et l’expiration, ce qui génère un échange gazeux entre le sang et l’atmosphère.

Respiration abdominale,

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(0.0) Respiration volontaire par laquelle l’air est inspiré avec gonflement abdominal et non thoracique et expiré avec dégonflement et pression sur le diaphragme. La technique est utilisée en clinique, pour contrôler l’hyper-ventilation et le stress.

Respiration buccale,

(2.0) Type de respiration utilisée dans les cas d’obstruction nasale.

(8.0) Cette respiration est une conséquence d’une obstruction nasale, d’une posture inappropriée ou encore d’une demande accrue d’oxygène.

Respiration mixte,

(8.0) Celle qui se fait en partie par le nez et en partie par la bouche.

RESTAURATION, n.m.

Remplacement d’une partie manquante de la dent par un matériau qui permet une fonction normale de la dent et qui comble autant que possible les besoins esthétiques; matériau employé pour remplacer la structure manquante de la dent.

(2,1) Réparation des tissus dentaires durs perdus à la suite de la carie ou d'un traumatisme. Le résultat de cette réparation. La restauration doit redonner à la dent sa forme, sa fonction et dans plusieurs cas, son esthétisme.

Restauration directe,

(2.1) Restauration placée dans la dent à l’état plastique et durcie en place.

Restauration indirecte,

(2.1) Restauration fabriquée à l’extérieur de la dent et cimentée en place par la suite.

RETARDATEUR, n.m.

(5.3) Produit chimique ajouté à la pierre ou au plâtre pour en retarder la prise.

RETENEUR, n.m.

(8.0) Voir : Mainteneur d’espace.

RÉTENTION, n.f.

Réaction s’opposant aux forces axiales qui ont tendance à éloigner la prothèse des tissus qui la soutiennent.

(2.1) Ensemble des caractéristiques permettant à une restauration de résister au déplacement dans l’axe de la préparation.

(5.1) En prothèse partielle amovible, la rétention est liée à la notion de contre-dépouille: l’extrémité du crochet est située dans une zone de contre-dépouille de la couronne dentaire. En prothèse complète (laquelle se fait au joint périphérique), la rétention est liée à l’adhésion, la cohésion et la pression atmosphérique.

(8.0) Voir : Contention.

Rétention indirecte,

(5.1) Résistance que les appuis secondaires développent, selon le principe du levier, pour faire échec aux forces qui tendent à éloigner les bases prothétiques des tissus qui les supportent.

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RÉTRACTEUR, adj. ou n.m.

(4.0) - Instrument de chirurgie servant à repousser les tissus ou certains organes.

- Muscle qui permet à une partie du corps de se rétracter, de se retirer.

(8.0) Action de déplacer distalement (exemple : rétracteur en masse). C’est la rétraction en bloc des six antérieures du maxillaire dans le site des deux premières prémolaires.

RETRAIT, n.m.

Contraction, diminution de volume: phénomène inhérent à la nature des métaux, se produisant lors du passage du métal de l’état liquide à l’état solide.

RETRAITEMENT, n.m.

(3.0) Intervention consistant à retirer le matériau obturateur, à réviser la mise en forme et à refaire une nouvelle obturation du canal ou des canaux de la dent.

RÉTRÉCISSEMENT APICAL, n.m. 

(3.0) Portion apicale d’un canal dont le diamètre est le plus étroit; la position peut varier mais se retrouve habituellement à 0,5 ou 1,0 mm du centre du foramen apical.

RÉTRO-, préf.

Signifie en arrière, arriéré (exemple: rétropharyngée, rétromolaire, obturation rétrograde, rétrognathisme).

(8.1) Préfixe signifiant une position de recul.

RÉTROALVÉOLAIRE, adj.

Il est d’usage de maintenant d’employer le terme rétroalvéolaire au lieu de périapical quand il s’agit d’une radiographie.

(0.0) Voir : Cliché périapical.

RÉTROALVÉOLIE, n.f.

(8.1) Se dit d’un procès alvéolaire dont la partie antérieure est en position plus reculée que la normale.

RÉTROCORONAIRE, adj.

Il est maintenant d’usage d’employer le terme rétrocoronaire au lieu de interproximal quand il s’agit d’une radiographie.

Voir: Cliché interproximal.

RÉTRODIFFUSION, n.f.

(0.1) Perturbation d’un faisceau de radiothérapie par un métal à numéro atomique élevé. La rétrodiffusion est cliniquement importante en présence de couronnes métalliques, de dents totalement reconstruites en amalgame et de barres d’implants en or. La rétrodiffusion surexpose la région du rayon incident, ce qui provoque des ulcérations aux gencives et aux joues et sous-expose la région visée, et ce, sur de courtes distances (3 mm).

RÉTROGNATHIE, n.f.

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(0.0) Retrait anormal de la mandibule. Il peut être morphologique; mais il est physiologique ou anatomique.

(5.0) Anomalie de position où la mandibule occupe une position rétrusive par rapport à la base osseuse du maxillaire.

(8.0) Maxillaire ou mandibule en position de rétrusion par rapport aux autres structures de la face, à cause d’une disproportion ou d’une position anormale.

(8.1) Se dit d’une mâchoire en position plus reculée que la normale.

RÉTROMOLAIRE, n.f. ou adj.

Surface inclinée post-molaire et triangulaire de la mandibule, sur laquelle se prolonge la selle des prothèses amovibles pour en améliorer la stabilité (exemple : coussin rétromolaire).

RÉTROPULSION, n.f.

Mouvement antéro-postérieur de la mandibule, depuis une position antérieure jusqu’à la position habituelle.

RÉTRUSION, n.f.

(8.0) Dents et mâchoires postérieures à la position normale ou en mouvement vers le distal.

RÉVEIL AIGU, n.m.

(3.0) Exacerbation aiguë d’une pathologie périradiculaire après le début du traitement endodontique.

REVÊTEMENT, n.m.

Action d’enrober une maquette par un mélange de produits réfractaires; nom de ce produit; ensemble des tissus externes (exemple : épithéliums).

(5.1) Voir : Matériau de revêtement ou [d’investissement].

(5.3) Poudre composée d’une substance réfractaire, d’un liant et de petites quantités de modificateurs, servant à fabriquer des moules pour la coulée d’alliages dentaires.

RHÉOSTAT, n.m.

Résistance variable qui, placée dans un circuit électrique, permet de modifier l’intensité du courant.

-RHIN-, préf. ou suf.

Se rapporte au nez.

(7.0) Suffixe ayant trait au nez (exemple : rhinoplastie, rhinorrhée).

RHIZALYSE, n.f.

(2.0) Résorption physiologique ou pathologique d’une racine dentaire.

RHUMATOÏDE (arthrite), adj.

(7.0) Type d’arthrite inflammatoire d’origine auto-immune.

RIBONUCLÉIQUE, adj.

(4.0) Acide ribonucléique, (ARN).

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RICHMOND, C., n. prop.

Dentiste américain (1835-1902) inventeur d’une dent à coiffe cervico-radiculaire, à tenon et à crampons soudés avec une facette de porcelaine. Une couronne porte son nom; une couronne de substitution à talon coulé et facette à glissière ou à crampons.

RIGA-FEDE, n. prop.

Voir : Maladie de Riga-Fede.

RIGIDE, adj.

Voir : Fixation rigide.

RINCE ANTIBACTÉRIEN, n.m.

(1.1) Rince-bouche contenant un agent thérapeutique qui aide à lutter contre les bactéries responsables des affections bucco-dentaires.

RINCE-BOUCHE, n.m.

(1.0) Bain de bouche aux propriétés nettoyantes ou germicides.

RINCE-DENTS, n.m.

(1.1) Solution peu ou pas alcoolisée, qui contient du fluorure et que l’on utilise en rince-bouche comme traitement anticarie ou pour diminuer l’hypersensibilité dentinaire.

(1.0) Bain de bouche fluoruré utilisé afin de prévenir la carie dentaire.

RIZIFORME, adj.

(2.0) Qui a l’aspect d’un grain de riz.

ROACH, n.prop.

Dentiste américain inventeur d’une série de crochets utilisés en prothèse amovible dont la forme ressemble aux lettres CLUSTIR. Attaches à rotule du même inventeur.

ROCHER DU TEMPORAL, n.m.

(7.1) Portion osseuse interne du temporal où se situent l’oreille interne, le canal carotidien et le méat auditif interne.

ROENTGEN, n.m.

Ancienne unité internationale de radiation; unité de dose d’exposition aux rayons X ou gamma.

(0.0) L’unité maintenant utilisée est le gray.

ROENTGÉNOLOGIE, n.f.

(0.0) Branche de la radiologie traitant des rayonnements X et de leur utilisation dans divers modes d’imagerie.

RÖNTGEN, n.m.

Voir : Roentgen.

ROTATION, n.f.

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(8.0) Tout changement de direction d’un corps entier lorsqu’il se déplace; tout mouvement autour d’un axe.

• Rotation de premier ordre: rotation d’une dent autour de l’axe long; la rotation dans le plan x-y autour de l’axe z.

• Rotation de deuxième ordre: rotation d’une dent dans le plan x-z autour de l’axe y. Aussi connu comme le tipping.

• Rotation de troisième ordre: rotation d’une dent dans le plan y-z autour de l’axe x. Aussi connu comme le mouvement de torque.

(8.1) Se définit par le déplacement d’un de ses bords; peut être axiale ou marginale, le bord mésial ou le bord distal étant resté en place. Rotation dentaire : se dit d’une dent qui est en position tournée par rapport à la normale. Rotation de croissance : principe selon lequel la croissance de la face se fait autour d’un axe imaginaire, déplaçant ainsi les différentes structures vers le bas postérieur ou vers le haut antérieur lorsque l’on prend comme référence une vue de profil du crâne.

Syn. : Hyperdivergence ou hypodivergence.

ROUGEOLE, n.f.

(2.0) Maladie infectieuse infantile éruptive, fébrile, contagieuse, épidémique et immunisante.

ROWE (forceps), n.m.

(7.0) Pince spécifiquement utilisée pour la mobilisation du maxillaire en chirurgie (du chirurgien britannique Normand L. Rowe).

RP-4, abr.

(5.2) Prothèse amovible non résiliente, supportée exclusivement par des implants.

RP-5, abr.

(5.2) Prothèse amovible résiliente, supportée en partie par des implants, en partie par les tissus mous.

RPR, sigle

Sigle pour Restauration préventive en résine.

(2.1) Restauration préventive en résine, restauration des puits et fissures impliquant une préparation minimale et l'utilisation d'un composite.

RUBAN DE POLISSAGE, n.m.

(1.1) Bande de toile ou de plastique, mince et flexible, dont un côté est lisse tandis que l’autre est recouvert de particules abrasives, ce qui lui donne un aspect de papier émeri. Ces rubans sont utilisés pour enlever les taches tenaces sur les faces proximales des dents antérieures.

RUBÉOLE, n.f.

(2.0) Maladie infectieuse éruptive, épidémique, contagieuse et immunisante. Elle peut aussi se manifester à l’âge adulte.

RUGINE, n.f.

Voir : Décortiqueur.

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RUGOSITÉ, n.f.

(4.0) Petite aspérité d’une surface rugueuse, rude au toucher.

[ RUPTEUR DE FORCES], n.m.

Dispositif permettant de ne pas transmettre aux dents support l’intégralité des forces auxquelles une prothèse partielle amovible est soumise. Nous lui préférons le terme amortisseur.

S

SABLAGE, n.m.

(5.3) Action de nettoyer une pièce de prothèse à l’aide de particules projetées par pression d’air.

SADAM, acro.

Acronyme utilisé en Europe pour désigner le Syndrome algodyfonctionnel de l’appareil masticateur.

SAGITTAL, ALE, AUX, adj.

(7.0) Axé dans un plan antéro-postérieur (exemple : ostéotomie sagittale, pour allonger ou raccourcir la mandibule au niveau de la branche montante).

SALIN, INE, adj.

Salé; de la nature du sel; qui contient du sel ou des sels.

(0.0) La concentration normale de la solution à 0,9 %; la concentration hyper-saline à 50 % est utilisée en médecine d’urgence chez les noyés.

SALIVATION, n.f.

(2.0) Action de saliver.

SALIVE, n.f.

Fluide sécrété par trois types de glandes (parotide, sub-linguale, mandibulaire et accessoire) très riche en eau (99,5 %), contenant des matières minérales, des ferments et des enzymes.

SALLE D’OPÉRATION, n.f.

Salle opératoire; salle d’opération dentaire.

SANTÉ, n.f.

État physique, mental et social de bien-être.

Santé bucco-dentaire,

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(1.1) Science et art qui a pour but de prévenir et de maîtriser les affections dentaires et buccales.

Santé dentaire publique,

Champ de la médecine dentaire ayant pour objet la sauvegarde et l’amélioration de la santé dentaire de la communauté dans son ensemble.

Santé publique,

Service ayant pour objet l’amélioration et la protection du bien-être physique, mental et social de la communauté dans son ensemble.

SARC-, SARCO-, préf.

Signifie muscle, chair.

SARCOÏDOSE, n.f.

(7.0) Maladie inflammatoire des ganglions avec formation de nodules.

SARCOME, n.m.

Tumeur, souvent très maligne, développée aux dépens du tissu conjonctif embryonnaire dont les cellules sont très actives.

SCALPEL, n.m.

Instrument de dissection qui sert à trancher et à ruginer.

SCARIFICATION, n.f.

Action d’inciser une plaie (escarre) à l’aide d’un bistouri ou d’un scarificateur à lames multiples.

(5.2) Incision superficielle faite sur la muqueuse ou sur le périoste pour redonner de l’élasticité au lambeau.

SCELLANT, n.m.

(2.2) Substance conçue pour obturer les puits et fissures des dents, dans un but de prévention de la carie dentaire.

Scellant de puits et sillons,

Agent scellant employé sur les faces occlusales des dents afin de les rendre moins sensibles à la carie. La couche de scellant isole la surface de la flore buccale et autres nutriments, et prévient presque complètement la carie.

La fissure est considérée comme pathologique.

Le sillon est considéré comme physiologique.

(2.2) Substance servant au scellement des puits et fissures pour empêcher la carie.

SCELLEMENT, n.m.

Action de sceller; état d’éléments scellés.

(5.0) Action de fixer deux éléments ensemble et de combler le joint entre les deux éléments.

(5.3) Action d’ajuster la maquette de cire prothétique sur le modèle de travail; le résultat de cette

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action.

Scellement de puits et fissures,

(2.1) Scellement, avec une résine fluide, des puits et fissures pour empêcher que la carie ne s'y développe.

Scellement hermétique,

(3.0) Obturation d’une cavité, par exemple un canal, de façon à assurer l’étanchéité entre le matériau et les parois dentaires.

SCISSURE, n.f.

Fente naturelle creusée dans la surface de certains os ou organes.

Scissure pariéto-occipitale,

(7.1) Suture où s’articulent ces deux os.

Scissure pétro-squameuse,

(7.1) Suture entre la portion pétreuse et l’écaille du temporal dans la fosse glénoïde.

Scissure pétro-tympanique,

(7.1) Suture entre la portion pétreuse du temporal et l’os tympanique où passe la corde du tympan.

Scissure tympano-squameuse,

(7.1) Suture entre l’os tympanique et l’écaille du temporal située dans la fosse glénoïde.

-SCLÉR-, préf. ou suf.

Signifie dur.

SCLÉRODERMIE, n.f.

(4.0) Affection cutanée, caractérisée par une sclérose des couches profondes de la peau, diffuse ou répartie en bandes, en nodules, en plaques, parfois associée à des scléroses viscérales.

SCLÉROSE, n.f.

(4.0) Induration pathologique d’un organe ou d’un tissu, due à une prolifération de tissu conjonctif avec formation excessive de collagène.

-SCOPIE, suf.

Examen interne; vue interne ou regard à l’intérieur.

SCORBUT, n.m.

État de santé attribuable à une déficience en vitamine C, caractérisé par la faiblesse, l’anémie, le saignement des gencives, une tendance à des hémorragies muco-cutanées et à une induration des muscles des jambes.

SÉBACÉ, ÉE, adj.

(4.0) Relatif au sébum. Glandes sébacées : glandes de la peau, en général annexées aux poils.

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SÉCHAGE, n.m.

(5.3) Élimination de l’eau résiduelle dans un modèle de gypse ou un modelage de céramique crue.

SÉCRÉTION, n.f.

Procédé d’élaboration d’un produit spécifique qui résulte de l’activité d’une glande; toute substance qui est produite par sécrétion.

SECTION, n.f.

Partie de la surface coupée; action de couper.

SÉDATIF, n.m.

Médicament qui enlève l’appréhension et altère le niveau de vigilance/connaissance, sans entraîner le sommeil.

(0.2) Médicament qui diminue l’action d’un organe ou d’un appareil.

SÉDATION, n.f.

(4.0) Apaisement au moyen d’un sédatif.

SEGMENT, n.m.

Partie édentée.

Segment édenté,

(5.1) Partie d’une arcade n’ayant plus de dents.

Segment édenté encastré,

(5.1) Segment édenté limité des deux côtés par des dents.

Segment édenté en extension,

(5.1) Segment édenté situé mésialement ou distalement par rapport aux dents restantes. Segment édenté limité d’un seul côté par des dents.

SEIZURE, n.f.

Voir : Crise convulsive.

SELLE, n.f.

Partie de la plaque-base d’une prothèse amovible qui enveloppe une crête édentée (par analogie avec une selle de cheval).

Selle turcique,

Point céphalométrique (S).

(7.1) Fosse hypophysaire dans le corps du sphénoïde.

(8.0) Fosse pituitaire. Le centre est employé comme point de céphalométrie.

SÉMANTIQUE, n.f.

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(2.0) Étude de la signification des signes, des mots en général.

SEMI-, préf.

Signifie moitié.

SEMI-LUNAIRE, adj.

Qui ressemble à un croissant lunaire ou à une demi-lune.

SÉMIOLOGIE, n.f.

Partie de la médecine qui étudie les signes des maladies.

(0.0) Terme d’usage peu fréquent en Amérique.

[SEMI-PRÉCIEUX], adj.

Alliage dont la teneur en or se situe entre 45 et 60 %.

SENESTRO-, préf.

(8.1) Préfixe signifiant la gauche.

SENSIBILITÉ, n.f.

(1.0) Probabilité qu’un test identifie positivement un sujet réellement atteint.

Voir : Spécificité.

SENSORIEL, ELLE, adj.

Qui appartient aux sens (exemples : toucher, odeur, douleur).

SÉPARATEUR, n.m.

(2.1) Voir : Écarteur.

(5.3) Couche liquide ou solide appliquée à la surface d’un modèle ou d’un moule pour en faciliter le retrait de la maquette de cire ou des diverses parties du moule.

(8.0) Rondelle d’élastomère, ressort métallique, fil de laiton ou coin de bois utilisés pour séparer les dents.

Séparateur (mécanique),

Appareil utilisé pour séparer faiblement et temporairement les dents, afin de pouvoir opérer sur les surfaces proximales. Lorsque son utilisation est possible, le séparateur déplace les dents en quelques minutes.

SÉPARATION, n.f.

(8.1) Acte qui consiste à créer un léger espace interdentaire.

SEPTICÉMIE, n.f.

État maladif dû à la présence de bactéries pathogènes ou à leurs toxines dans le sang, accompagné de frissons, d’une abondante transpiration, d’une fièvre constante et d’un abattement; aussi appelé infection septicémique.

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SEPTIQUE, adj.

(2.0) Qui est contaminé ou provoqué par des microorganismes.

SEPTUM, n.m.

Os parodontal situé dans la zone alvéolaire interdentaire.

Mur qui divise ou qui forme une cloison.

Septum lingual,

(7.1) Portion fibreuse de la langue.

Septum nasal,

(7.1) Paroi médiane de la cavité nasale formée du vomer, de la lame perpendiculaire de l’ethmoïde et du cartilage septal.

SÉQUELLE, n.f.

Lésion ou affection causée par le déclenchement d’une maladie; conséquence qui persiste après la guérison.

SÉQUENCE (des arcs), n.f.

(8.1) Séquence ou suite ordonnée des différents actes d’un traitement.

SÉQUESTRATION, n.f.

(4.0) Séparation de l'os nécrotique d'avec l'os sain avoisinant. Formation d'un séquestre.

SÉQUESTRE, n.m.

Morceau d’os nécrosé qui se détache de l’os sain. Son étiologie peut être chirurgicale, infectieuse, physique (rayons X).

SERINGUE À AIR, n.f.

Jet d’air employé pour enlever les débris et assécher la surface de travail ou le champ opératoire.

SÉROTONINERGIQUE, adj.

(0.0) Se dit des terminaisons nerveuses libérant la sérotonine endogène (exemple : antidépresseur, antimigraineux).

(0.2) Médicament qui agit par l’intermédiaire de la sérotonine.

SÉRUM, n.m.

Portion liquide du sang qui reste après la formation du caillot.

Sérum sanguin,

Liquide clair qui se sépare du sang quand celui-ci est complètement coagulé.

SESSILE, adj.

(4.0) Attaché directement, dépourvu de tige, de pédoncule ou de pétiole (exemple: tumeur sessile : sans pédicule).

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SEXTANT, n.m.

(1.1) Groupe de six dents.

SHOCK, n.m.

Voir : Choc.

SIALADÉNITE. n.f.

(4.0) Inflammation du parenchyme d'une glande salivaire.

SIALAGOGUE, adj.

Qui produit un flot de salive; agent qui provoque l’augmentation du flot salivaire.

(0.1) Médicament stimulant la production de salive (exemple : pilocarpine).

SIALOLITHE, n.m.

(4.0) Calcul salivaire.

SIALORRHÉE, n.f.

(4.0) Hypersécrétion de salive.

SIDA, acro. ou n.m.

(4.0) Acronyme de syndrome d’immuno-déficience acquise. Très grave maladie virale transmissible par voies sexuelle et sanguine, caractérisée par une chute brutale des défenses immunitaires de l’organisme.

SIÈGE D’APPUI, n.m.

(5.1) Logette généralement préparée dans la fosse marginale d’une dent postérieure pour recevoir l’appui occlusal d’une prothèse partielle amovible. Des sièges d’appui peuvent aussi être préparés à l’incisif, au cingulum ou sur la face linguale des dents antérieures.

Voir : Logette et appui.

SIGNE, n.m.

(1.1) Manifestation objective de la maladie; ce que le clinicien voit, observe, comme les changements de forme, de couleur, de texture, etc.

(4.0) Élément ou caractère qui permet de distinguer, de reconnaître.

Signe de Koplik,

Voir : Taches de Koplik.

SILICATE (CIMENT AU SILICATE), n.m.

Matériau qui contient du silicate, du phosphate de magnésium, du phosphate de calcium, du carbonate et du fluorure, autrefois employé comme matériau esthétique pour obturer les dents antérieures.

SILICONE, n.m.

Dérivé du silicium renfermant des atomes d’oxygène et des groupements organiques sous forme d’huile, de résine ou d’élastomères.

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(2.2) Matériau à base d’élastomère, obtenu par la polycondensation ou la polyaddition de polysiloxanes à faible masse molaire munis de groupements d’hydroxyle ou de vinyle terminaux. La prise se fait par une augmentation de la longueur des chaînes et par réticulation.

SILLON, n.m.

Dépression linéaire à la surface d’une dent. Le sillon de développement est une dépression linéaire qui indique où les éléments du bourgeon de la surface de la dent ont été reliés dans le stade de formation.

(2.1) Élément morphologique normal de l'anatomie dentaire, en général à la rencontre de deux lobes de développement.

(7.1) L’anatomie de la tête et du cou comprend plusieurs sillons dont les principaux sont ici définis :

Sillon de l’artère basale,

(7.1) Sillon interne de la base de l’occipital, situé dans le foramem magnum.

Sillon de l’artère méningée moyenne,

(7.1) Sillon sur la surface interne de l’écaille du temporal et de l’os pariétal.

Sillon de l’artère occipitale,

(7.1) Sillon interne à la rainure digastrique.

Sillon des nerfs alvéolaires supérieur, antérieur, moyen et postérieur,

(7.1) Rainure du côté interne de la paroi latérale du sinus maxillaire.

Sillon du grand nerf pétreux,

(7.1) Voir : Hiatus de Fallope.

Sillon du nerf petit pétreux,

(7.1) Voir : Hiatus accessoire de Fallope.

Sillon médian de la langue,

(7.1) Rainure parfois pigmentée sur la surface dorsale de la langue, jusqu’au V lingual.

Sillon mylo-hyoïdien,

(7.1) Rainure où passe le paquet vasculo-nerveux mylo-hyoïdien.

Sillon mucco-gingival,

(4.0) Rencontre entre la muqueuse alvéolaire et la gencive.

Sillon sous-nasal,

(2.0) Sillon vertical situé dans la portion médiane de la lèvre supérieure.

SINUS, n.m.

Enfoncement, cavité ou espace vide et creux; voie dilatée pour le sang veineux.

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Sinus caverneux,

(7.1) Sinus veineux sur le côté latéral du corps du sphénoïde où se jette la veine ophtalmique.

Sinus crâniens,

(0.0) Canaux veineux de la dure-mère crânienne.

Sinus de la face,

(0.0) Cavité pneumatique des os de la face et de la base crânienne (exemples: sinus frontaux, sinus ethmoïdaux, sinus maxillaire, sinus sphénoïdaux).

Sinus droit,

(7.1) Sinus nerveux où se jette le sinus longitudinal inférieur qui rejoint le longitudinal supérieur, ou pressoir d’Hérophile.

Sinus ethmoïdal,

(7.1) Sinus pneumatique formé de cellules ethmoïdales.

Sinus frontal,

(7.1) Sinus pneumatique dans l’os frontal, qui communique avec la cavité nasale.

Sinus longitudinal inférieur,

(7.1) Sinus veineux situé dans la houe du cerveau débouchant dans le sinus droit.

Sinus maxillaire,

(7.1) Sinus pneumatique situé dans le maxillaire et débouchant dans la cavité nasale.

Sinus occipital,

(7.1) Sinus veineux situé dans la houe du cervelet et débouchant au confluent postérieur.

Sinus pétreux inférieur,

(7.1) Sinus veineux venant du sinus caverneux et débouchant à la fin du sinus sigmoïde.

Sinus pétreux supérieur,

(7.1) Sinus veineux venant du sinus caverneux, passant sur la crête du rocher et débouchant au début du sinus sigmoïde.

Sinus piriforme,

(7.1) Voir : Récessus piriforme.

Sinus sigmoïde,

(7.1) Sinus veineux, en forme de S, situé sur la surface interne de l’occipital et du temporal, débouchant au trou jugulaire.

Sinus sphénoïdal,

(7.1) Sinus pneumatique situé dans le corps du sphénoïde et débouchant dans la cavité nasale.

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SINUSITE, n.f.

(2.0) Inflammation de la muqueuse tapissant les sinus de la face.

SIROP, n.m.

(0.2) Préparation médicamenteuse aqueuse contenant une forte proportion de sucre.

SITE DONNEUR, n.m.

(5.2) Région anatomique d’où provient la greffe autogène.

SITE RECEVEUR, n.m.

(5.2) Région anatomique où est placée une greffe.

SOIE DENTAIRE, n.f.

Poil de porc ou ligament produit par certains insectes (araignées, bombyx du mûrier); fil fabriqué avec ces ligaments, utilisé pour nettoyer les espaces interdentaires.

(1.1) Fil fabriqué avec une matière naturelle (poils de porc ou ligament produit par certains insectes) ou synthétique, utilisé pour nettoyer le sillon gingivo-dentaire et les surfaces proximales des dents.

Soie dentaire cirée,

(1.1) Soie dentaire enduite de cire pour mieux glisser entre les dents et résister à l’effilochage.

Soie multifilaire,

(1.1) Soie dentaire qui présente des sections plus épaisses, formées de plusieurs fils, qui alternent avec des portions de fil ordinaire. Elle s’emploie pour nettoyer les surfaces dentaires adjacentes à un espace interdentaire large où la papille a disparu, sous la dent pontique d’une prothèse partielle fixe ou d’un appareil orthodontique, etc.

SOINS D’HYGIÈNE DENTAIRE, n.m.

(1.1) Ensemble des traitements et des mesures de prévention qui relèvent de la compétence partagée du dentiste et de l’hygiéniste dentaire.

SOLUTÉ, n.m.

Dissolution d’une substance dans un liquide spécifique (alcool, huile, sérum, éther).

SOLUTION, n.f.

Mélange homogène de deux ou plusieurs corps.

Solution colorante,

Solution employée pour identifier et rendre visible la plaque sur les dents en la colorant.

Solution de chlorhexidine,

(1.1) Agent thérapeutique antiplaque et antigingivite utilisé sous forme de bain de bouche ou par irrigation.

Solution de mordançage,

(1.1) + (2.2) Solution d’acide phosphorique à 30 ou 40 % appliquée sur l’émail ou sur la dentine

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pour la mordancer.

Solution d’irrigation,

(3.0) Liquide utilisé pour l’irrigation intracanalaire (exemples : hypochlorite de sodium, peroxyde d’hydrogène).

Solution révélatrice,

(1.1) Voir : Agent révélateur.

SOLVANT, n.m.

Liquide qui dissout ou qui est capable de dissoudre.

SONDAGE, n.m.

(1.1) Examen qui s’exécute à l’aide d’une sonde et qui permet de situer, évaluer et mesurer la profondeur du sulcus et des poches parodontales.

SONDE, n.f.

(1.1) Instrument mince et gradué conçu pour mesurer la profondeur et la topographie d’une région, par exemple l’étendue des poches parodontales.

Sonde exploratrice,

(2.0) Instrument composé d’une pointe fine, conçu pour vérifier la texture des lésions des faces lisses, déloger les débris dans les puits et fissures et apprécier les contours d’une restauration.

Sonde génétique,

(0.0) Technique de la biologie moléculaire qui permet l’identification de gènes par localisation spécifique sur la séquence d’ADN.

SOPORIFIQUE, n.m.

Médicament qui conduit au sommeil sans enlever la douleur.

SOUDAGE, n.m.

(5.3) Opération consistant à réunir deux parties métalliques par chauffage avec ou sans pression.

[ SOUDURE], n.f.

1.  Fusion de métaux pour unir les bords ou les surfaces de deux pièces de métal.

2.  Procédé qui unit deux pièces de métal au moyen d’un mélange par fusion.

(5.0) On emploie le terme soudure pour désigner ce phénomène en dentisterie. Cependant, le terme exact est brasage, car l’alliage utilisé pour les soudures possède un point de fusion supérieur à 450° C, alors que soudure s’applique à un alliage dont le point de fusion est inférieur à 450°.

(5.3) Assemblage permanent de deux pièces métalliques.

SOUS-CONTOUR, n.m.

(2.1) Restauration trop petite pour la dimension normale de la dent.

SOUS-CUTANÉ, ÉE, adj.

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Qui se situe en dessous de la peau.

(0.0) Se dit d’un médicament injecté sous la peau.

SOUS-EXTENSION, n.f.

(3.0) Survient lorsque la longueur de la préparation canalaire n’atteint pas le foramen apical.

SOUS-GINGIVAL, ALE, AUX, adj.

(1.1) Qui se trouve sous la gencive libre ou marginale.

SOUS-NASAL, ALE, AUX, adj.

Point impair, médian, situé à l’épine nasale inférieure et délimitant les deux étages de la face. Le plan de Camper passe par ce point.

SOUS-OBTURATION, n.f.

(3.0) Survient lorsque la longueur du matériau obturateur n’atteint pas le foramen apical.

SOUS-OCCLUSION, n.f.

Abaissement provoqué ou pathologique de la surface occlusale. En prothèse, la sous-occlusion est en deçà de la courbe d’occlusion.

SOUS-ORBITAIRE, adj.

Qui est situé sous l’orbite oculaire.

SOUTIEN, n.m.

Appui, support.

SPASME, n.m.

Contraction musculaire, soudaine et violente, accompagnée de douleurs, provoquant des mouvements désordonnés.

(0.0) Ne pas confondre avec le trismus de protection (réflexe) qui accompagne les douleurs aux ATM. Il est important de nuancer parce que trop de cliniciens confondent les deux.

SPASMIQUE, adj.

Caractérisé par des spasmes.

SPASMOLYTIQUE, adj.

(0.2) Médicament qui supprime l’état spasmique.

SPATULATEUR, n.m.

(5.3) Appareil mécanique servant au malaxage sous vide des matériaux de moulage tels la pierre et le revêtement.

SPATULE, n.f.

(5.3) Instrument manuel servant au modelage ou au malaxage des matériaux.

SPÉCIALITÉ PHARMACEUTIQUE, n.f.

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(0.2) Tout médicament préparé à l’avance, présenté sous une forme particulière et portant une dénomination propre.

SPÉCIFICITÉ, n.f.

(1.0) Probabilité qu’un test identifie négativement un sujet sain.

Voir : Sensibilité.

SPÉCIMEN, n.m.

Voir : Prélèvement.

SPECTRE D’ACTIVITÉ, n.m.

(0.2) Partie de la flore microbienne sur laquelle l’antibiotique exerce son action bactériostatique ou bactéricide.

SPEE, G. Von, n.prop.

Chercheur allemand (1855-1937) qui a décrit la courbe occlusale des arcades dentaires qui porte son nom. C’est une courbe sagittale sinusoïdale qui s’incurve au niveau molaire mandibulaire et devient légèrement convexe dans la zone incisivo-canine.

Courbe de Spee, n.f.

(8.1) Courbure physiologique (normalement à concavité supérieure) du plan occlusal mesurée (habituellement en mm) en son point le plus accentué lorsque l’on tire une droite imaginaire allant de l’incisive la plus proéminente jusqu’à la cuspide disto-buccale de la dernière molaire.

SPICULE, n.m.

(4.0) Structure ayant la forme d'une aiguille.

SPIROCHÈTE, n.m.

(4.0) Bactérie Grum-négatif anaérobique en forme de spirale, caractérisée par sa paroi flexible et sa flagelle interne.

SPIX, n.prop.

Voir : Épine de Spix.

SPLINT, n.m.

Mot anglais qui veut dire jumelage.

Voir : Jumelage.

SPORADIQUE, adj.

(4.0) Se dit d'une maladie observée sur des cas isolés, par opposition à épidémique ou endémique, qui s'applique aux maladies touchant toute une population.

SPORE, n.f.

Élément reproducteur chez la bactérie, l’algue et autres microorganismes, qu’ils soient sexués ou asexués. Les spores sont capables de croître et de devenir de nouveaux adultes immédiatement, ou après une période de latence.

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SQUELETTIQUE, adj.

(5.3) Qualifie l’infrastructure métallique coulée d’une prothèse partielle amovible.

STABILISATEUR, n.m.

(5.3) Élément prothétique cylindrique utilisé conjointement avec un attachement de type glissière pour contrer les forces de torsion et les mouvements de levier.

STABILISATION, n.f.

Réaction s’opposant aux forces tendant à faire subir à la prothèse des mouvements de translation horizontale et de rotation.

STABLE, adj.

(1.1) Se dit de quelque chose qui ne progresse pas, par exemple des récessions gingivales stables.

(8.0) Se dit des dents et de l’occlusion dentaire après la phase de rétention orthodontique.

STADE, n.m.

(0.0) Classification des périodes de sommeil : léger (stades 1 et 2 ), profond (stades 3 et 4) et MOR (mouvements oculaires rapides), qu’il ne faut pas confondre avec les apnées.

Syn. : Staging.

(0.1) Évaluation de l’ampleur de l’envahissement tumoral. Elle comprend toujours une mesure de grosseur (locale, régionale, métastases) ou une masse anatomique. Le système TNM de l’U.I.C.C. est très employé pour les cancers de la bouche (exemples : T1, N2, M0). Classifier les tumeurs est essentiel pour décider du meilleur traitement et pour étudier l’efficacité des thérapies.

STAPHYLOCOQUE, n.m.

Bactérie sphérique qui se présente généralement sous la forme d’une masse irrégulière.

STARFIRE, n.m.

(8.1) Nom commercial donné à un système de boîtiers transparents confectionnés à partir du saphir de cristal.

STASE, n.f.

Arrêt du flot sanguin ou d’un autre fluide.

-STATIQUE, suf.

Signifie inhibition; sans mouvement; au repos.

STATISTIQUES, n.f.

(4.0) Ensemble de données numériques concernant une catégorie de faits, utilisables pour une analyse.

STÉNOSE, n.f.

(4.0) Rétrécissement d’un canal ou d’un orifice.

STENT, n.m.

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Matériau à base de résine inventé par un praticien anglais du XIXe siècle, utilisé pour fabriquer des attelles ou comme matériau d’empreintes.

STÉRILISATEUR, n.m.

(4.0) Appareil à stériliser.

STÉRILISATION, n.f.

(1.1) Destruction de toute forme de vie, incluant les spores bactériennes et les virus, par des agents physiques ou chimiques.

(4.0) Opération qui consiste à détruire les toxines et les microbes.

STÉRILISER, v.

Rendre stérile; libérer de tout microorganisme.

STÉRILITÉ, n.f.

Absence de microorganismes; état de ce qui est libre de tout microorganisme.

STÉROÏDES (hormones), n.m. plur.

(4.0) Large famille d'hormones dont la formule chimique contient un noyau tétracyclique. Elles sont formées à partir du cholestérol.

STILLMAN, P.R., n.prop.

Dentiste américain dont le nom est associé à la prévention des maladies dentaires.

STIM-U-DENT (marque de commerce), n.m.

(1.1) Voir : Nettoyeur interdentaire en Balsa.

STIMULANT, n.m.

Médicament qui augmente l’activité des fonctions et qui a une action déterminée.

STIMULATEUR INTERDENTAIRE, n.m.

(1.1) Bout de caoutchouc flexible ou en plastique, de forme conique ou pyramidale, fixé à l’extrémité du manche d’une brosse à dents ou monté sur un manche en plastique spécial. On l’emploie pour nettoyer les régions difficiles d’accès, les régions interdentaires et pour stimuler la gencive.

STIMULUS, n.m.

(4.0) Cause externe ou interne susceptible de provoquer la réaction d’un système excitable.

-STOM-, préf. ou suf.

Signifie bouche, orifice.

STOMATE, n.m.

(4.0) Orifice microscopique que les cellules se déplaçant par diapédèse produisent en écartant les cellules endothéliales.

STOMATITE, n.f.

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Inflammation de la muqueuse buccale, causée par un facteur systémique, qui peut impliquer toute partie de la bouche.

(5.0) Le facteur peut être un irritant local tel qu’une prothèse instable, qui produit une stomatite prothétique, ou des microorganismes tels que le candida albicans, qui produit une stomatite à candidose.

Stomatite de Vincent,

Gingivo-stomatite ulcéro-nécrotique aiguë; infection aiguë ou chronique caractérisée par la rougeur et l’enflure, par la nécrose importante de la papille interdentaire le long de la gencive, par la douleur, l’hémorragie, l’odeur nécrotique et souvent par une pseudo-membrane.

Stomatite nicotinique,

(1.1) Inflammation de la muqueuse buccale causée par le tabac.

Stomatite prothétique,

(1.1) Inflammation des tissus mous qui se trouvent sous une prothèse amovible, causée par le port continuel de la prothèse ou par un mauvais ajustement.

STOMATOLOGIE, n.f.

(0.0) Branche de la médecine qui traite des affections de la bouche et des dents.

STOMION, n.m.

Point céphalométrique (St). Point médian de la fissure labiale.

STOP, n.m.

(8.0) Attachement auxiliaire placé sur un fil pour limiter le mouvement de glissement d’un appareil orthodontique.

STRAIGHT-WIRE, n.m.

(8.1) Théorie de l’arc droit qui suppose que la position optimale des dents sur l’arcade peut être obtenue uniquement à l’aide d’arcs droits, en utilisant des boîtiers programmés à cette fin.

STRATIFICATION, n.m.

(5.3) En prothèse partielle fixe, superposition de diverses masses de céramique dans le but d’imiter l’apparence d’une dent naturelle.

STRATIGRAPHIE, n.f.

Voir : Tomodensitogramme.

STREPTOCOQUE, n.m.

(5.0) Bactérie ronde que l’on rencontre de façon prédominante dans la plaque et qui produit des lésions carieuses (principalement streptococcus mutans).

STREPTOCOCCUS MUTANS, n.m.

(1.1) Principale bactérie responsable de la formation des caries dentaires.

STRESS, n.m.

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(0.0) + (4.0) État physique ou psychologique associé à une réaction autonome et psychologique de l’organisme.

(5.2) Quotient des forces sur la surface F/A.

[STRESS-BREAKER], n.m.

Expression anglaise pour rupteur de forces ou amortisseur.

STRIPPING, n.m.

(3.0) Perforation d’une paroi latérale d’un canal à la suite de l’enlèvement excessif de substance dentaire lors de la préparation canalaire ; survient le plus fréquemment lors de la préparation des racines ayant une courbure prononcée.

(8.1) Réduction amélaire interproximale. Meulage de la surface dentaire interproximale dans le but d’en modifier la forme ou le diamètre.

STROMA, n.m.

(4.0) Tissu de support ou matrice extracellulaire d'un organe.

STUPÉFIANT, n.m.

(0.2) Médicament dont l’action sédative, analgésique, narcotique et euphorisante peut provoquer à la longue accoutumance et toxicomanie (opium, morphine, cocaïne, analgésiques centraux à action morphinique). L’achat, l’entreposage, la prescription et la distribution de ces médicaments sont rigoureusement réglementés.

STYPTIQUE, adj.

Astringent; qui arrête l’hémorragie par ses qualités astringentes.

SUB-, préf.

Signifie en dessous; en bas.

SUBAIGU, UË, adj.

(2.0) Qui évolue de façon intermédiaire entre une forme aiguë et une forme chronique.

SUBLIMATION, n.f.

Passage direct de l’état solide à l’état gazeux, sans passer par l’état liquide.

Mode de distillation de certains corps solides, qui consiste à les volatiliser par chauffage pour les recueillir ensuite, par refroidissement, à l’état solide.

SUBLUXATION, n.f.

(2.0) Luxation partielle.

(3.0) Lésion des tissus de support résultant d’un ébranlement de la dent sans qu’elle soit déplacée.

(5.0) Déplacement excessif de l’un des os d’une articulation sans désarticulation complète. La subluxation de l’articulation temporo-mandibulaire résulte d’hyper-mobilité mandibulaire.

SUBNASAL, n.m.

(8.0) Intersection entre le nez et la lèvre supérieure.

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SUBNASALE, n.m.

Point céphalométrique (Sn). Point d’inflexion de la courbe sous-nasale entre la lèvre supérieure et le point pronasale.

SUBSPINAL, n.m.

(8.0) Point le plus profond dans la concavité situé entre l’épine nasale et le prosthion. C’est-à-dire la base apicale.

Syn. : Point A de Downs.

SUBSTITUT SALIVAIRE, n.m.

(1.1) Préparation conçue pour pallier le manque de salive que le patient vaporise simplement dans la bouche.

SUBSTITUTS OSSEUX, n.m.

(5.2) Produits organiques ou inorganiques servant à reconstruire une partie du massif osseux. Sont considérés comme un implant.

SUCCÉDANÉ, n.m.

Médicament qui produit à peu de chose près les mêmes effets qu’un autre; par extension, produit de remplacement (dents permanentes remplaçant les dents primaires).

SUCCION DU POUCE, n.f.

(0.0) Cette succion fait partie des habitudes et tics oro-faciaux.

(2.0) Action de sucer son pouce ou d’autres doigts.

SUCCION RAPIDE, n.f.

Appareil pour la succion rapide de l’eau, de la salive et des débris du champ opératoire lors des opérations dentaires.

SUIVI, n.m.

(2.0) Fait de suivre, de contrôler l’état d’un malade à la suite d’une intervention, sans interruption sur une période plus ou moins longue.

SULCUS, n.m.

Se dit du petit espace autour du collet de la dent, entre la gencive et la dent.

Sulcus gingival,

(1.1) + (5.1) Synonyme de crevasse gingivale et de sillon gingivo-dentaire. Espace virtuel situé entre la dent et la partie marginale de la gencive, qui entoure la dent sans y être attachée.

Voir : Crevasse gingivale.

Sulcus inferius,

Point céphalométrique (SI). Le point le plus profond de la concavité entre labius inferius et le pogonion.

Sulcus superius,

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Point céphalométrique (SI). Le point le plus profond de la concavité entre labius superius et le subnasale.

SULFAMIDÉS, n.m.

(0.2) Antibiotiques agissant comme antimétabolites en empêchant la synthèse de l’acide folique. Ils ont en général une action bactériostatique.

Sulfamidé antidiabétique ou hypoglycémiant,

(0.2) Groupe de sulfamidés qui agissent en stimulant la sécrétion d’insuline par le pancréas.

Sulfamidés diurétiques,

(0.2) Groupe de sulfamidés qui stimulent la sécrétion d’urine à différents niveaux du tubule rénal.

SUPER-, SUPRA-, préf.

Signifie par-dessus, de l’autre côté, par-delà.

SUPERFICIEL, ELLE, adj.

Qui appartient à la surface ou qui est situé près de la surface; non essentiel.

SUPER FLOSS (marque de commerce), n.f.

(1.1) Voir : Soie multifilaire.

SUPERPOSER, v.

Poser sur quelque chose d’autre. Ainsi on peut voir sur un cliché radiologique la superposition du bord des lunettes d’un patient ou encore son doigt imprimé en superposition aux dents.

SUPPLÉMENTS FLUORÉS, n.m.

(1.0) Apport en fluorure au moyen de vitamines fluorées, comprimés de fluorure ou autres formes de fluorures.

Syn. : Supplément fluoruré.

SUPPORT, n.m.

Appui, soutien.

SUPPURATION, n.f.

(4.0) Production et écoulement de pus.

SUPPURÉ, ÉE, adj.

Qui suppure. Qui a un écoulement de pus de façon chronique ou aiguë.

SUPPURER, v.

Produire ou laisser écouler du pus.

SUPRA-, préf.

(8.1) Préfixe signifiant un excès de hauteur ou un excès d’égression de la dent.

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SUPRACLUSIE, n.f.

(8.1) Croisement exagéré.

SUPRACLUSION, n.f.

Excès d’extrusion dentaire provoquant un grand recouvrement des dents antagonistes. Sur-occlusion excessive. Recouvrement excessif des dents mandibulaires par les dents maxillaires.

(5.0) Excès d’extrusion dentaire ou migration de dents en direction occlusale provoquant une irrégularité du plan occlusal.

(8.1) Signifie croisement exagéré.

SUPRADENTALE, n.m.

Point céphalométrique (Sd). Le point le plus antérieur et aussi le plus bas sur l’apophyse alvéolaire du maxillaire supérieur.

Syn. : Prosthion supérieur (Pr).

SUPRA-ÉRUPTION, n.f.

(4.0) Éruption d'une dent au-delà du plan occlusal normal.

SUPRA-GINGIVAL, ALE, AUX, adj.

(1.1) Qui se trouve sur la portion visible de la dent (couronne et racine exposée).

SUPRAMENTALE, n.m.

(8.0) Point le plus profond sur la courbature du profil, entre le pogonion et l’infradentale. C’est-à-dire la base apicale.

Syn. : Point B de Downs.

SURCHARGE, n.f.

(5.1) Force excessive subie par une ou plusieurs dents.

Syn. : [Overload].

SURCONTOUR, n.m.

(2.1) Restauration qui donne à la dent une forme plus grosse que la normale.

SURCORRECTION, n.f.

(8.1) Principe orthodontique qui suppose la correction exagérée d’un défaut afin d’en prévenir la récidive.

SURDOSE, n.f.

(0.2) Intoxication aiguë (parfois mortelle) par une quantité excessive de la drogue utilisée habituellement par le toxicomane.

SUREXTENSION, n.f.  

(3.0) Survient lorsque la longueur de la préparation canalaire se situe au-delà du foramen apical.

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(5.0) Survient lorsque les rebords d’une prothèse se situent au-delà des repères anatomiques.

SURFAÇAGE RADICULAIRE, n.m.

Polissage complet de la racine d’une dent.

(1.1) Procédé de traitement qui vise à éliminer le tartre résiduel et le cément altéré afin de d’obtenir une surface radiculaire lisse.

SURFACE, n.f.

(2.1) Aspect externe de la dent. Une dent possède cinq surfaces exposées à la cavité buccale, les surfaces buccale, linguale, mésiale, distale et occlusale ou incisive.

Surface cavo-périphérique,

Voir : Angle cavo-périphérique.

Surface contaminée,

(1.1) Surface qui a été en contact avec des liquides biologiques, comme le sang et la salive.

Surface de contact,

Partie de la surface proximale d’une dent qui touche la dent voisine.

Surface de nettoyage,

Toute surface des dents qui peut être atteinte par la brosse à dents ou la soie dentaire.

Surface immunisée,

Partie de la dent qui se conserve généralement propre par l’action du flot salivaire et les mouvements de la langue, des lèvres et des joues.

Surface occlusale coulée,

(5.1) « Onlays » amovibles qui font partie de l’armature et qui recouvrent la face occlusale de certaines dents en rétablissant les rapports occlusaux avec leurs antagonistes.

Voir : Onlay.

Surface radiculaire exposée,

(1.1) Partie de la racine de la dent qui n’est plus recouverte par la gencive et qui est visible.

SURFACTANT, n.m.

(4.0) Substance agissant sur la tension de surface, comme le savon.

SURINFECTION, n.f.

(0.2) Infection nouvelle contractée par un sujet déjà aux prises avec une infection dont la guérison n’est pas complétée. L’infection est généralement causée par la prolifération de microorganismes différents de ceux responsables de la première infection.

SURNUMÉRAIRE, adj.

En excès par rapport au nombre régulier ou normal.

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SUROBTURATION, n.f.

(3.0) Survient lorsque la longueur du matériau obturateur surpasse le foramen apical.

SUROCCLUSION, n.f.

Anomalie d’occlusion qui, par ses contacts prématurés, empêche d’atteindre l’occlusion normale et provoque une béance plus ou moins marquée en d’autres points.

(2.0) Se dit d’une ou de plusieurs obturations entrant en contact prématurément lors de l’occlusion.

SURPLOMB, n.m.Anomalie de position. Partie en saillie par rapport à la base et qui détermine une zone de contre-dépouille.

(5.0) Partie qui est en saillie par rapport à la base.

Surplomb horizontal,

Position dans laquelle le bout incisif des dents antérieures du haut est devant, labialement ou buccalement, le bout incisif des dents antérieures du bas, lorsque les maxillaires sont en occlusion normale.

(5.0) Distance horizontale qui sépare le bout incisif des dents supérieures et la surface buccale des dents inférieures, lorsque les dents sont en intercuspidation maximale.

(8.1) La distance mesurée (habituellement en mm) entre le bout incisif de l’incisive centrale supérieure et la surface labiale de l’incisive centrale inférieure, lorsque les dents sont en intercuspidation maximale.

Syn. : Overjet.

Surplomb vertical,

(5.0) Longueur du recouvrement de la surface buccale des dents inférieures par les dents supérieures, lorsque les dents sont en inter-cuspidation maximale. Cette distance se mesure habituellement en mm à partir du bout incisif des dents inférieures. Malocclusion entraînant les dents du haut à recouvrir anormalement les dents du bas lorsque les maxillaires sont fermés.

(8.1) Recouvrement incisif vertical (calculé en mm ou en %) mesuré du bout incisif de l’incisive centrale supérieure au bout incisif de l’incisive centrale inférieure, lorsque les dents sont en intercuspidation maximale.

Syn. : Overbite.

SURPLUS, n.m.

Cuspide ou portion d’une dent ou d’une restauration qui interfère dans la fonction de l’occlusion.

(2.1) Matériau de restauration qui dépasse l'angle cavo-surface, qui est en surplus.

Surplus gingival,

Surplus d’une restauration auprès de la gencive.

(2.1) Surplus situé au-delà de l'angle cavo-surface de la paroi gingivale.

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SUSPENSION, n.f.

(0.2) Préparation liquide dans laquelle se trouvent des particules insolubles et dispersées.

SUSTENTATION, n.f.

Réaction qui s’oppose aux forces axiales tendant à enfoncer une prothèse dans ses tissus d’appui.

SUTURE, n.f.

Ligne irrégulière montrant le joint entre deux os du crâne; point de couture en chirurgie; matériel qui sert à faire des points de suture en chirurgie; action de coudre une blessure.

Suture coronale,

(7.1) Suture entre le frontal et les os pariétaux.

Suture ethmoïdo-maxillaire,

(7.1) Suture entre le maxillaire et l’ethmoïde.

Suture fronto-ethmoïde,

(7.1) Suture supérieure entre les deux os.

Suture fronto-lacrymale,

(7.1) Suture inférieure du frontal avec l’os lacrymal.

Suture fronto-maxillaire,

(7.1) Suture entre le frontal et la branche montante de la mandibule.

Suture fronto-nasale,

(7.1) Suture entre le frontal et les os nasaux.

Suture fronto-pariétale,

(7.1) Voir : Suture coronale.

Suture fronto-zygomatique,

(7.1) Suture entre le malaire et le frontal.

Suture intermaxillaire,

(7.1) Suture entre les lames horizontales des maxillaires.

Suture internasale,

(7.1) Suture entre les os nasaux.

Suture interpariétale,

(7.1) Voir : Sagittale.

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Suture lacrymo-maxillaire,

(7.1) Suture entre le lacrymal et la branche montante de la mandibule.

Suture lambdique,

(7.1) Suture entre l’occipital et le pariétal. Site de la fontanelle postéro-supérieure.

Suture métopique,

(7.1) Suture interfrontale embryonnaire qui disparaît avec la croissance du crâne.

Suture naso-maxillaire,

(7.1) Suture entre les os nasaux et la branche montante de la mandibule.

Suture occipito-mastoïdienne,

(7.1) Suture entre l’occipital et l’apophyse mastoïdienne du temporal.

Suture occipito-pariétale,

(7.1) Suture entre l’écaille et le pariétal en postérieur.

Suture palatine médiane,

(7.1) Suture entre les lames horizontales des os palatins.

Suture palatine transverse,

(7.1) Suture entre la lame horizontale du maxillaire et la lame verticale du palatin.

Suture palato-maxillaire,

(7.1) Suture entre les lames horizontales des os maxillaire et palatin.

Suture pariéto-mastoïdienne,

(7.1) Suture entre le pariétal et la région mastoïdienne du temporal.

Suture sphéno-ethmoïdale,

(7.1) Suture dans la cavité orbitaire entre les deux os.

Suture sphéno-frontale,

(7.1) Suture entre la grande aile du sphénoïde et le frontal.

Suture sphéno-malaire,

(7.1) Suture interne du malaire avec la grande aile du sphénoïde.

Suture sphéno-maxillaire,

(7.1) Suture entre l’apophyse ptérygoïde et la tubérosité du maxillaire.

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Suture sphéno-occipitale,

(7.1) Suture à la base de l’occipital et du corps du sphénoïde.

Syn. : Synchondrose sphéno-occipital.

Suture sphéno-pariétale,

(7.1) Suture entre la grande aile du sphénoïde et du pariétal (site de la fontanelle antéro-latérale).

Suture sphéno-temporale,

(7.1) Suture entre l’écaille du temporal et la grande aile du sphénoïde.

Suture temporo-maxillaire,

(7.1) Suture entre l’apophyse zygomatique du temporal et l’os malaire, formant l’arcade zygomatique.

SYMPATHOLYTIQUE, adj.

(0.2) Se dit d’un médicament qui paralyse le système nerveux autonome (alpha-bloquants, bêta-bloquants).

Syn. : Sympathicolitique.

SYMPATHOMIMÉTIQUE, adj.

(0.2) Médicament qui imite l’action du système nerveux sympathique (agonistes alpha, agonistes bêta, exemples : les cardiotoniques, certains broncho-dilatateurs).

SYMPHYSE MENTONNIÈRE, n.f.

(8.0) La rencontre, au centre du menton, des deux côtés de la mandibule.

SYMPTÔME, n.m.

Phénomène particulier que provoque sur l’organisme les signes de la maladie.

(0.0) + (4.0) En principe, ce terme distingue les signes ressentis par le malade de ceux qui sont observés par le praticien.

(1.1) Manifestations subjectives de la maladie; ce que le patient ressent, par exemple douleur, fièvre, inconfort, etc.

(2.0) Signes d’une maladie qui sont perçus subjectivement par le patient.

SYN-, préf.

Signifie avec, ensemble.

SYNAPSE, n.f.

Région où une impulsion nerveuse est transmise d’un neurone à un autre, par la libération d’un neuro-

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transmetteur ou par contact électrique direct.

SYNCHONDROSE SPHÉNO-OCCIPITALE, n.f.

(7.1) Voir : Suture sphéno-occipitale.

SYNCOPE, n.f.

Perte de connaissance brutale et complète, accompagnée d’affaiblissement du pouls et de la respiration.

SYNDACTYLIE, n.f.

(2.0) Malformation congénitale caractérisée par la soudure des doigts ou des orteils entre eux.

SYNDROME, n.m.

(2.0) Ensemble de signes, de symptômes, de lésions constituant une entité clinique mais non étiologique.

(4.0) Association de plusieurs symptômes, signes ou anomalies constituant une entité clinique reconnaissable, soit par l’uniformité de l’association des manifestations morbides, soit par le fait qu’elle traduit l’atteinte d’un organe ou d’un système bien défini.

(8.1) Groupement de symptômes pouvant relever de causes diverses.

Syndrome combiné,

Ensemble d’événements qui se succèdent et se combinent après l’extraction des dents du maxillaire et la conservation des antérieures de la mandibule. Il s’ensuit, quand le patient est jeune, une résorption osseuse considérable au maxillaire dans la région antérieure, et une supraculsion des antérieures de la mandibule. Cette résorption est consécutive aux forces de la mastication qui se font alors sur les dents antérieures de la mandibule.

Syn.: Syndrome de Kelly.

[Syndrome de Costen],

Locution désuète décrivant un ensemble de symptômes qui surviennent parfois à la suite d’un problème articulaire. Les principales manifestations associées à ce syndrome sont les suivantes:

• Dysfonction de l’oreille;

• Hypoacousie;

• Bourdonnements;

• Vertiges.

La mastication peut alors provoquer des spasmes musculaires douloureux et pénibles.

(0.0) Expression à ne plus employer parce qu’elle est inexacte et impropre. Elle a été décrite à une certaine époque et s’est révélée erronée. Il faut dire le syndrome algodysfonctionnel de l’articulation temporo-mandibulaire.

(5.0) Douleur de la région temporo-mandibulaire et auriculaire associée à un manque de support postérieur qui a été décrite par Costen. Douleur de la région temporo-mandibulaire et auriculaire

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décrite par Costen et qu’il associait à des malocclusions.

Voir : Sadam.

Syndrome de Kelly,

Voir : Syndrome combiné.

Syndrome de la carie du biberon,

(1.1) Forme de polycarie à évolution rapide observée chez les très jeunes enfants à qui on a régulièrement donné un biberon contenant un liquide riche en glucides au moment du coucher ou qui ont été allaités au sein à volonté pendant une longue période.

Syndrome de la dent fissurée,

(3.0) Signes et symptômes associés à une dent fissurée. Les symptômes varient et incluent : douleur à la mastication ou lors d’un test de morsure sélective (cuspide par cuspide), sensibilité aux variations thermiques et différentes douleurs référées.

SYNÉRÈSE, n.f.

(5.1) Séparation du liquide d’un gel. Perte d’eau subie par l’alginate. Une empreinte en alginate peut être déformée par synérèse si elle séjourne trop longtemps à l’air libre.

L’imbibition est le phénomène contraire à la synérèse.

Voir : Imbibition.

SYNERGIE, n.f.

Efficacité plus grande de plusieurs médicaments pris simultanément que celle de ces médicaments pris séparément.

(0.0) Se dit aussi des muscles en contraction.

(0.2) Renforcement de l’action de deux substances par leur association. L’effet global est supérieur à la somme des effets isolés.

SYNTHÈSE, n.f.

Reconstitution artificielle d’un composé chimique par l’union de ses atomes ou d’autres éléments de base convenables.

SYPHILIS, n.f.

Maladie vénérienne contagieuse entraînant plusieurs lésions cutanées et autres, causées par un spirochète (bactérie spiralée), le tréponème pâle, et transmise par un contact intime direct ou intra-utérin.

SYPHILITIQUE, adj.

Affecté par la syphilis, causé par la syphilis ou caractéristique de la syphilis.

SYSTÈME, n.m.

Organisme corporel complet; groupe, série d’organes ou parties d’organes qui sont unis dans une

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fonction commune.

Système canalaire,

(3.0) Ensemble de cavités et de canaux contenant la pulpe dentaire.

Système circulatoire,

Ensemble des artères, des veines, des vaisseaux lymphatiques et des organes dans lesquels passe le sang; système vasculaire.

Système immunitaire,

(3.0) Éléments de défense de l’organisme contre les infections.

Système musculaire,

Tous les muscles du corps, considérés dans leur ensemble.

Système nerveux,

Tous les nerfs et centres nerveux; tous les tissus et ganglions nerveux, considérés dans leur ensemble.

Système nerveux central,

Cerveau et moelle épinière.

SYSTÉMIQUE, adj.

Qui concerne ou affecte le corps dans son ensemble.

T

TABLE OCCLUSALE, n.f.

(4.0) Surface occlusale des prémolaires et des molaires.

TABLETTE BUCCALE, n.f.

(4.0) Surface d'os cortical située à la mandibule, entre la ligne oblique externe et la surface buccale des dents.

TABLIER, n.m.

(5.1) Synonyme de barre pleine ou de bandeau lingual.

Voir : Connecteur.

TABLIER DE PLOMB, n.m.

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(1.1) Tablier de protection pour le client, dont l’intérieur est tapissé de plomb qui absorbe la radiation secondaire lors de la prise de radiographies.

TAC, n.m.

(5.2) Petit clou utilisé pour fixer une membrane ou un lambeau sur les tissus osseux sous-jacents.

TACHES DE KOPLIK, n.f.

Taches rouges dont le centre est occupé par un point blanc bleuâtre, arrondi, légèrement saillant et ne dépassant jamais un centimètre, qui apparaissent notamment sur les muqueuses linguales et buccales.

TACHES ENDOGÈNES, n.f.

(1.1) Taches situées à l’intérieur de la dent. Elles sont toujours intrinsèques et consistent généralement en une coloration de la dentine visible à travers l’émail (exemple : hypominéralisation de l’émail).

TACHES EXOGÈNES, n.f.

(1.1) Taches causées par des facteurs extérieurs à la dent. Elles peuvent être soit extrinsèques et demeurer alors sur la surface externe de la dent, soit intrinsèques et pénétrer la surface de celle-ci (exemple : le tabac).

TACHES EXTRINSÈQUES, n.f.

(1.1) Taches qui apparaissent sur la surface externe de la dent. Elles ne peuvent être éliminées que par le brossage, le détartrage ou le polissage (peuvent être causées par un médicament contenant beaucoup de fer).

TACHES INTRINSÈQUES, n.f.

(1.1) Taches qui se trouvent à l’intérieur de la substance dentaire. Elles peuvent être éliminées seulement par la dentisterie esthétique (peuvent être causées par la tétracycline).

TACHY-, préf.

Signifie vite, rapide.

TACHYCARDIE, n.f.

Rapidité excessive du rythme cardiaque. Le terme est employé quand le pouls est à plus de 100 pulsations par minute.

TACHYPHYLAXIE, n.f.

(0.2) Diminution progressive et rapide des réactions de l’organisme à un médicament après quelques prises.

TAILLE, n.f.

(5.3) Ensemble des modifications des contours d’un modèle nécessaires à l’étude ou à la réalisation d’une prothèse ou d’un appareil dentaire.

TALON MÉTALLIQUE, n.m.

(5.1) Extension de métal, de forme triangulaire, qui entre en contact avec le modèle-maître à

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l’extrémité libre du treillis des prothèses en extension distale. Ce talon empêche l’armature de se déplacer dans le moufle lors du bourrage qui précède la polymérisation des bases.

TAMPON, n.m.

Substance ou solution qui maintient la constance du pH.

TAQUET, n.m.

(5.3) Dispositif d’ancrage métallique s’ajustant à un appui créé dans une couronne naturelle ou artificielle.

TARTRE, n.m.

Voir : Calcul.

TASSEMENT ALIMENTAIRE, n.m.

(1.1) Accumulation de débris alimentaires causée par des facteurs reliés aux dents (malposition, appareil orthodontique, etc.), à la gencive (position, dimension, contour, etc.) ou par d’autres facteurs comme une hygiène buccale insuffisante.

TAURODONTISME, n.m.

(0.0) Anomalie dentaire caractérisée par la forme anormale de la chambre pulpaire.

(2.0) Anomalie de la forme des dents pluri-radiculées dans lesquelles la chambre pulpaire est très large par rapport aux racines.

TAUX MÉTABOLIQUE BASAL, n.m.

Taux d’utilisation d’énergie, au repos absolu, exprimé par la différence entre les calories libérées par heure et par mètre carré et la normale pour une personne du même âge et de même sexe.

TECHNIQUE DE LA BISSECTRICE DE L’ANGLE, n.f.

(1.1) Technique de base de prise de clichés radiographiques, qui consiste à orienter le rayon principal perpendiculairement à la bissectrice de l’angle formé par l’axe de la dent et le plan du film.

TECHNIQUE DU PARALLÉLISME, n.f.

(1.1) Technique de base pour la prise de clichés radiographiques, qui consiste à placer le film parallèlement à l’axe long de la dent, et le rayon principal perpendiculairement à ces deux éléments.

TECHNIQUE D’OBTURATION, n.f.

(3.0) Obturation hermétique d’un canal, remplissage complet et scellement après désinfection et mise en forme, à l’aide d’un matériau obturateur et d’un agent de scellement. Les différentes techniques utilisées sont les suivantes : compactage latéral, technique plastique, pointe d’argent, compactage vertical.

TEGMEN, n.m.

Enveloppe recouvrant des organes ou des groupes de tissus ayant une même fonction. Nom donné à des téguments internes du corps.

Voir : Tégument

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TÉGUMENT, n.m.

(2.0) Tissu qui recouvre un organisme : peau, écaille, poil, cheveux, etc.

Syn. : Tegmen.

TEINTIER, n.m.

(5.3) Ensemble d’échantillons représentant les teintes de la dentition humaine ou les couleurs et effets spéciaux.

TEINTURE, n.f.

Solution alcoolisée d’un médicament ou d’une autre substance chimique.

TÉLANGIECTASIE, n.f.

(2.0) Dilatation congénitale ou acquise de petits vaisseaux superficiels de la peau ou des muqueuses.

(7.0) Prolifération de capillaires sanguins due à un problème local, métabolique ou traumatique (radiation).

TÉLESCOPIQUE, adj.

Se dit lorsque différents éléments s’insèrent les uns dans les autres (comme une couronne s’insérant sur une autre couronne, ce qui permet de changer son angulation coronaire).

TEMPORAIRE, adj.et n.m.

Qui est de durée limitée. En médecine dentaire, s’applique aux vingt dents primaires. On dit aussi un temporaire pour désigner un pansement sédatif sur une carie douloureuse ou encore une prothèse immédiate.

(2.1) Restauration dont la durée est volontairement limitée.

(5.0) La restauration temporaire est une prothèse fixe ou amovible fabriquée en différents matériaux (acrylique, composite ou acier inoxydable) qui est cimentée sur la dent ou mise en bouche en attendant la mise en place de la prothèse finale, fixe ou amovible.

(5.3) Qualifie une prothèse provisoire, fixe ou amovible.

TEMPORAL, ALE, AUX, adj.

(7.0) Qui appartient à la région du crâne (en latéral).

TEMPORO-MANDIBULAIRE, adj.

(7.0) Qui se rapporte à la région temporo-mandibulaire (exemples : articulation temporo-mandibulaire, dysfonction- , luxation-, arthrose -, douleur-, etc).

TEMPS, n.m.

Espace de temps.

Temps de coagulation,

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Temps nécessaire à une goutte de sang pour coaguler; normalement 4,5 minutes.

Temps de prise,

Le temps nécessaire pour permettre à un matériau de se solidifier.

(2.2) Le temps mesuré depuis le début du mélange jusqu’à ce que le matériau ait pris conformément à des conditions et des critères précis pour chaque matériau.

Temps de production,

Temps qu’un dentiste met à rendre un service, que des honoraires soient ou non facturés.

Temps de saignement,

Temps nécessaire à l’hémostase après une blessure d’un capillaire. Il se mesure habituellement avec le saignement après une piqûre sur le lobe de l’oreille; il varie normalement entre une et quatre minutes.

TENDON, n.m.

Partie amincie, conjonctive, par laquelle un muscle s’insère sur un os.

Tendon conjoint,

(7.1) Tendon reliant deux portions d’un muscle digastrique ou omo-hyoïdien.

TENON, n.m.

Partie cylindrique ou tronconique d’un élément métallique prothétique qui est scellée dans la dentine ou la racine d’une dent. Tenon dentinaire ou tenon radiculaire (appelé aussi improprement pivot).

(2.1) Pièce métallique destinée à être placée dans un trou foré dans la dentine en vue de procurer de la rétention à la restauration placée par la suite. Le terme tenon ne devrait pas être utilisé pour décrire un pivot.

Voir : Pivot.

TENTE DU CERVELET, n.f.

(7.1) Dédoublement de la dure-mère séparant les hémisphères cérébrales des hémisphères cérébelleuses.

TÉRATOGÈNE, adj.

(0.0) Qui provoque des modifications génétiques sur la séquence d’ADN.

(4.0) Qui, par son action sur l’embryon, peut produire un monstre.

TÉRATOLOGIE, n.f.

(2.0) Discipline qui traite des monstruosités et des anomalies congénitales.

TEST, n.m.

Épreuve permettant d’évaluer la capacité d’un organe ou d’un système d’organes.

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Test de mastication,

(3.0) Procédure diagnostique s’appliquant à une dent susceptible d’être fissurée. La dent est soumise à différentes forces occlusales sur chacune des cuspides pour tenter de reproduire l’inconfort rapporté.

Test de vitalité pulpaire,

(1.1) Méthode d’examen qui consiste à utiliser un appareil électrique pour vérifier la sensibilité d’une dent et ainsi déterminer la présence ou l’absence de vitalité de la pulpe.

Tests pulpaires,

(3.0) Tests diagnostiques pour évaluer la réponse pulpaire par l’application de stimuli électriques, mécaniques, thermiques.

2. Électrique : test pulpaire faisant appel à un stimulus électrique (vitalomètre).

3. Mécanique : test pulpaire lors duquel une cavité est préparée dans la dentine sans anesthésie préalable.

4. Thermique : test pulpaire faisant appel au chaud et au froid comme stimuli pulpaires.

TÉTANIQUE, adj.

Qui appartient au tétanos ou qui a rapport au tétanos.

TÉTANOS, n.m.

Maladie fatale causée par le bacille tétanique, caractérisée par des spasmes musculaires et des convulsions.

TÊTE, n.f.

(1.1) Bout travaillant de la brosse à dents; partie qui retient les poils.

TÊTIÈRE, n.f.

(8.0) Partie de la chaise qui soutient la tête du patient.

TÉTRACYCLINE, n.f.

(4.0) Antibiotique à large spectre d’action, produit par une espèce de streptomycète ou obtenu par synthèse, dont les dérivés sont utilisés en thérapeutique.

Tétracyclines,

(0.2) Famille d’antibiotiques semi-synthétiques obtenus à partir de culture de streptomyces. Ces antibiotiques exercent une action bactériostatique. Cette famille comprend entre autres la doxycycline, la minocycline et la tétracycline.

TFI, sigle

(1.0) Sigle pour indice de fluorose dentaire de Thylstrup et Fejerskov.

THALASSÉMIE, n.f.

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(2.0) Anémie infantile consécutive à une affection héréditaire de l’élaboration d’hémoglobine, observée surtout chez les Méditerranéens.

THÉRAPEUTIQUE, n.f. et adj.

Science et art qui utilise des médicaments ou d’autres agents pour traiter les maladies.

(1.1) Qui se rapporte au traitement ou à la guérison des affections.

(0.2) Voir : Indice thérapeutique.

THÉRAPIE, n.f.

Traitement d’une maladie.

Thérapie adjuvante,

(0.2) Se dit d’une thérapie destinée à compléter le traitement principal.

THERM-, préf.

Signifie chaleur.

THERMOPLASTIQUE, n.m. et adj.

Se dit d’une matière plastique qui a la propriété de ramollir sous l’action de la chaleur et de durcir en se refroidissant, de manière réversible.

(3.0) Propriété d’un matériau solide de se ramollir sous l’effet de la chaleur et de durcir en refroidissant sans subir de modification chimique.

(5.1) Certains matériaux à empreinte, comme la pâte de Kerr ou la cire Korrecta, sont des substances thermoplastiques.

THERMO-POLYMÉRISABLE, adj.

(5.3) Qualifie une résine polymérisable à l’aide de la chaleur.

THERMOSTAT, n.m.

Appareil qui ajuste automatiquement la température.

-THROMB-, préf.ou suf.

Signifie caillot, coagulation.

THROMBOCYTE, n.m.

(2.0) Voir : Plaquette.

THROMBOCYTÉMIE, n.f.

(4.0) Augmentation anormale du nombre de plaquettes sanguines (thrombocytes).

THROMBOCYTOPÉNIE, n.f.

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(2.0) Baisse du nombre de plaquettes sanguines (thrombocytes).

THROMBOSE, n.f.

Formation ou présence d’un thrombus; bouchon ou caillot dans un vaisseau sanguin ou une des cavités du cœur; caillot formé par la coagulation du sang et demeurant à son point de formation.

(7.0) Blocage d’un vaisseau sanguin par obstruction (habituellement par un caillot sanguin).

THYLSTRUP, Anders, n. prop.

(1.0) Dentiste danois (1942-1999) qui a notamment donné son nom à un indice de fluorose dentaire.

THYMUS, n.m.

(7.1) Organe hématopoïétique embryonnaire régressant à partir de l’âge de 6 à 8 ans.

THYROÏDE, n.f.

(7.1) Voir : Glande thyroïde.

TIC, n.m.

(2.0) Mouvement anormal intermittent.

(4.0) Mouvement convulsif sans but fonctionnel, geste bref automatique, répété involontairement. Exemples : succion du pouce, onychophagie, poussée linguale contre les dents, serrement à l’état d’éveil (bruxisme).

Tic douloureux,

(4.0) Douleur paroxystique, souvent unilatérale, particulièrement au niveau des deuxième et troisième division, du nerf trijumeau.

Syn. : Névralgie paroxystique trigéminée.

TIERS, n.m.

Partie d’un tout divisé en trois.

Tiers cervical,

(1.1) Portion de la couronne de la dent qui se trouve près du rebord gingival.

Tiers incisif,

(1.1) Portion de la couronne de la dent qui se trouve près du bord incisif ou de la surface occlusale.

Tiers moyen,

(1.1) Portion qui se trouve au centre de la couronne dentaire, entre le tiers incisif et le tiers cervical.

TIGE, n.f.

Tige en métal qui a la forme de la tige de coulée que l’on enlève de la pièce coulée parce qu’elle ne fait pas partie de la restauration.

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Tige d’analyse,

(5.1) Accessoire du paralléliseur servant à mettre en évidence le parallélisme des parois dentaires lors de l’analyse du modèle. La tige d’analyse met aussi en évidence les interférences et les zones de contre-dépouille.

Voir : Paralléliseur et accessoire.

Tige de carbone,

(5.1) Mine de crayon ou cylindre de graphite monté sur une tige de métal. Elle sert à tracer sur les dents support la ligne guide qui détermine leur convexité maximale pour une position donnée du modèle. Cette ligne délimite la zone de dépouille et de contre-dépouille sur chacune des dents, et même sur certaines structures qui pourraient créer de l’interférence.

Voir : Paralléliseur et accessoires.

Tige de coulée,

(5.0) Tige en métal, en plastique ou en cire qui relie la maquette de cire à la base du cône dans l’anneau de revêtement.

(5.3) Fil de cire calibré servant à créer un canal d’alimentation de l’alliage en fusion dans le procédé de coulée à la cire perdue.

Tige de gutta-percha,

(3.0) Tige radiopaque disponible en plusieurs formats standardisés ou non, utilisée en combinaison avec des ciments pour obturer les canaux.

TIMBRE, n.m.

(0.2) Préparation pharmaceutique sous forme de pastille adhésive qui, une fois appliquée sur la peau, permet la libération progressive et l’absorption percutanée d’une substance médicamenteuse (hormone, nitroglycérine).

TIP, n.m.

(8.1) Angulation mésio-distale de la dent en son axe longitudinal par rapport à la ligne d’occlusion.

Voir : Mouvement de tip.

TIP-BACK, n.m.

(8.1) Pli ou activation (habituellement effectué au mésial de la première molaire) à angle vertical qui dirige la portion postérieure à l’activation en direction gingivale, et qui provoque entre autres la bascule distale de la dent adjacente à l’activation.

(8.0) Voir : Disto-version.

TIPPING, n.m.

(8.0) Mouvement de la dent caractérisé par un changement d’angulation par rapport à son axe long, sans le contrôle du déplacement des racines.

TIRE-NERF, n.m.

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Instrument fin et barbelé qui sert à extirper les filets radiculaires du nerf pulpaire.

TISSU, n.m.

Cellules semblables regroupées pour remplir une fonction particulière.

Tissu conjonctif,

Tissu qui lie et soutient les différentes structures du corps.

Tissu parodontal,

Tissu qui recouvre et supporte les racines des dents, dont le cément, la membrane parodontale ([péridentaire]), l’alvéole et la gencive.

Syn. : Tissu [péridentaire].

TITANE, n.m.

(2.1) 1. Métal blanc, dur, de densité 4,54, et qui fond à 1660 C.

2. Élément chimique (Ti), de numéro atomique 22, de masse atomique 47,88.

Voir : Larousse 2000.

(5.2) Métal biocompatible ostéo-intégrable, utilisé dans la fabrication des implants.

(7.0) En alliage avec d’autres métaux, il est utilisé pour fabriquer des pivots préfabriqués et des tenons.

[TITANIUM], mot anglais

(2.1) Anglicisme à proscrire. L’usage veut que le mot titane soit maintenant employé.

TITRE, n.m.

(5.3) Rapport, exprimé en millième, entre le poids d’un métal précieux contenu dans un alliage dentaire et le poids de cet alliage.

TNM, sigle

(0.1) Sigle de tumor, node and metastasis.

(0.2) Classification de l’UICC. La plus utilisée en oncologie orale.

TOLÉRANCE, n.f.

Capacité à résister à l’effet habituel d’une dose de médicament; capacité à supporter l’usage d’un médicament à une dose continuelle ou en plus grande quantité sans effet néfaste.

(0.2) Nécessité d’augmenter la dose d’un médicament après un certain temps afin d’obtenir un même effet.

-TOME, -TOMIE, suf.

Signifie couper, découper, inciser.

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TOMES, sir J., n. prop.

Histologiste anglais (1815- 1895) qui a décrit les fibres de la dentine logées dans les canalicules.

TOMOGRAPHIE, n.f.

Radiographie (tomogramme) prise avec le procédé de la tomographie. Ce principe repose sur le déplacement simultané de l’ampoule et du film autour d’un axe passant par le plan de coupe; à la hauteur de ce plan les images sont nettes et claires tandis qu’elles sont floues et indistinctes sur les plans situés en avant et en arrière.

Procédé mis au point par Chaoul et Grosman (radiologues allemands), qui permet d’obtenir une image radiologique d’une coupe d’organe examiné à une profondeur voulue.

Syn. : Tomodensitogramme.

TOMODENSITOGRAMME, n.m.

Film montrant l’image que donne la tomographie.

Voir : Tomographie.

TOMODENSITOMÉTRIE, n.f.

(0.0) Procédé d’exploration radiologique découvert par Hansfield en 1967. Cet appareil permet l’obtention de coupes fines des tissus ou organes. Les informations sont traitées par ordinateur et permettent l’obtention d’images numérisées en temps réel.

(4.0) Procédé d’exploration radiographique permettant d’obtenir la radiographie d’une mince couche d’organe à la profondeur voulue.

TOMOGRAMME, n.m.

Image produite par la tomographie.

[TONGUE TRUST], n.f.

Habitude ou tic de pression linguale ou fait d’avaler en plaçant la langue entre les dents incisives ou les crêtes alvéolaires pendant les premiers moments de la déglutition, occasionnant parfois une béance antérieure ou open bite, une déformation des maxillaires et une fonction anormale.

(8.0) Habitude ou tic de pression linguale ou fait d’avaler en plaçant la langue entre les dents antérieures, tout spécialement au début de la déglutition. Cette action peut souvent empêcher une éruption normale et produire une occlusion ouverte, accompagnée de l’habitude de mettre la langue entre les dents en position de repos.

Syn. : Poussée linguale.

TONICITÉ, n.f.

(2.0) Relatif au tonus musculaire.

TONUS, n.m.

Degré normal de vigueur et de tension; dans le cas d’un muscle, c’est la résistance passive c’est-à-dire non produite par un effort, à l’élongation ou à l’extension.

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Tonus musculaire,

Tension d’un muscle squelettique au repos.

TOPIQUE, adj.

Qui appartient à la surface ou à un point particulier; local.

(1.1) Se dit d’un produit qui agit seulement à l’endroit où on l’applique.

TOPOGRAPHIE, n.f.

(4.0) Description de la surface d'une région anatomique.

TORQUE, n.f.

Force de rotation ou force qui se développe dans la capacité que peut avoir un objet à s’enrouler sur lui-même. Dans le cas du mouvement de rotation (exemple: une turbine), une torque est une augmentation de la force créée par le mouvement lui-même; elle augmente donc de façon proportionnelle avec la vitesse de rotation.

(8.1) Antérieur, brackets canines : torque zéro. Incisives inférieures, incorporation dans les arcs rectangulaires postérieurs : torque correct.

TORSION, n.f.

(8.1) Déformation que l’on fait subir à un solide (un fil) en faisant subir à l’une de ses parties un mouvement de rotation transversale; l’autre partie demeure fixe ou est soumise à un mouvement de sens contraire.

TORUS, n.m.

Saillie osseuse près de la ligne palatine (torus palatinum ou médian) ou encore à la mandibule interne près de l’apex des prémolaires (torus mandibularis). L’usage veut qu’au pluriel, le mot tori soit employé.

(5.1) Un torus peut causer de l’interférence, lors de l’insertion d’une prothèse partielle amovible, s’il crée une zone de contre-dépouille. Le connecteur d’une prothèse ne doit jamais s’appuyer sur un torus.

TOUR LENT, n.m.

(2.1) Instrument pneumatique ou électrique permettant de tenir et de faire tourner des fraises à une vitesse maximale de 20 000 tours par minute.

TOUX, n.f.

Réflexe physiologique complexe destiné à expulser des voies respiratoires toute substance qui irrite ou entrave la respiration.

TOXICITÉ, n.f.

(0.2) Propriété d’une substance capable d’intoxiquer et même de tuer un être vivant.

TOXICOLOGIE, n.f.

Science qui s’intéresse aux poisons, à leurs actions sur les organismes vivants, à leur détection et au

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traitement des dommages qu’ils produisent à l’organisme.

(0.2) Étude ou science des poisons.

TOXICOMANIAQUE, adj.

(0.2) Qui se rapporte à la toxicomanie.

TOXICOMANIE, n.f.

(0.2) Terme désignant l’usage habituel et excessif, nuisible pour l’individu et pour la société, de substances ou de médicaments détournés de leur usage thérapeutique reconnu : opium, morphine, héroïne, cocaïne, alcool, barbiturique, etc.

TOXICOMANOGÈNE, adj.

(0.2) Substance qui engendre une toxicomanie.

TOXINE, n.f.

Toute substance microbienne empoisonnée, d’origine végétale ou animale. Les toxines au sens le plus strict sont plus ou moins instables, ne causent pas de symptômes d’empoisonnement avant une période d’incubation et sont antigéniques, c’est-à-dire qu’elles vont produire sur l’animal porteur le développement d’un anticorps.

(1.1) Toute substance toxique d’origine microbienne qui engendre l’apparition de symptômes après une période d’incubation.

TOXIQUE, adj.

Causé par un poison ou de nature d’un poison.

(0.2) Substance qui est un poison ou qui agit comme un poison.

TRABÉCULE, n.f.

(4.0) Structure anatomique en forme de travées, de faisceaux ou en bandes.

TRACHÉ-, préf.

En rapport avec la trachée.

TRACHÉE, n.f.

(7.1) Tube respiratoire cartilagineux reliant le larynx aux poumons.

TRACHÉOTOMIE, n.f.

(7.0) Ouverture de la trachée par voie externe pour permettre une respiration facile lorsqu’il y a obstruction.

TRACTION, n.f.

Friction adhésive, comme celle exercée par la courroie sur la poulie d’un moteur; action de tirer.

TRAGION, n.m.

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Point pair, symétrique, situé à l’insertion supérieure du tragus.

TRAGUS, n.m.

(7.1) Protubérance cartilagineuse antérieure du pavillon de l’oreille, extérieur du méat auditif externe.

TRAITEMENT, n.m.

Ensemble de moyens pris pour traiter une maladie, un malade. Manière d’opérer sur certains produits métalliques dont on veut modifier les propriétés.

(2.0) Ensemble des moyens utilisés pour guérir, soulager ou abréger une maladie.

Traitement de canal,

Extirpation du tissu pulpaire des canaux radiculaires, élargissement et stérilisation des canaux et obturation canalaire.

TRANQUILLISANT, n.m.

Agent pharmacologique qui va disposer l’esprit au calme; aussi appelé ataraxique.

TRANS-, préf.

Signifie au-delà, au travers.

TRANSCEPTALES, adj. plur.

(8.0) Fibres gingivales qui traversent le septum entre les dents.

TRANSDUCTION, n.f.

(4.0) Transfert génétique entre deux bactéries, s’effectuant sous l’action d’un bactériophage.

TRANSFERT, n.m.

(5.0) Coiffe amovible qui permet de transposer des éléments prothétiques de la bouche sur un modèle, en conservant la relation précise de la position en bouche dans une technique d’empreinte de ramassage.

(5.1) Transfert sur articulateur : opération qui permet de transposer des modèles sur un articulateur à l’aide d’un arc facial et d’un enregistrement des relations intermaxillaires.

Voir : Montage.

Transfert direct d’implants,

(5.2) Instrument utilisé pour ajuster la position de l’implant dans l’empreinte prise à l’aide d’un porte-empreinte ouvert.

Transfert direct de piliers,

(5.2) Instrument utilisé pour ajuster la position du pilier dans l’empreinte prise à l’aide d’un porte-empreinte ouvert.

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Transfert indirect d’implants,

(5.2) Instrument utilisé pour ajuster la position de l’implant dans l’empreinte prise à l’aide d’un porte-empreinte fermé.

Transfert indirect de piliers,

(5.2) Instrument utilisé pour ajuster la position du pilier dans l’empreinte prise à l’aide d’un porte-empreinte fermé.

TRANSFUSION, n.f.

(7.0) Apport sanguin fait à un individu provenant d’un donneur compatible.

TRANSITION VITREUSE, n.f.

(5.3) Température sous laquelle le verre ou la céramique est rigide.

TRAVÉE, n.f.

(5.3) Ensemble des pontiques supportés par les dents piliers en prothèse fixe.

TRANSLATION, n.f.

Déplacement linéaire constant dans une direction (exemple : les condyles accomplissent un mouvement de translation quand ils quittent leur relation centrée pour aboutir à l’ouverture maximale).

(5.1) Mouvement de translation horizontal ou vertical d’une prothèse: déplacement fonctionnel de la prothèse, horizontalement ou verticalement.

(8.0) Le mouvement égal d’un corps et de toutes ses parties dans une même direction. Le mouvement de l’axe long de la dent demeure inchangé et est nécessairement en translation pour tout mouvement de la dent. Tout mouvement d’un corps qui est en translation est en rotation.

(8.1) Mouvement de déplacement (d’une dent, d’un groupe de dents ou d’une structure) à la suite duquel la position axiale demeure inchangée par rapport à un plan donné.

TRANS-ILLUMINATION, n.f.

Action d’éclairer la bouche par l’intérieur pour découvrir certaines affections dentaires (fissures ou traits de fracture) sinusales.

TRANSPLANT, n.m.

(4.0) Organe, tissu transplanté.

Transplant libre,

(0.1) Déplacement de tissus d’un patient (peau, os, muscles, etc.) prélevés au site donneur avec une artère nourricière et une veine de drainage, et suturés au site receveur sur une artère et une veine locales. Par exemple, le transplant libre d’un péroné avec du muscle, de la peau et l’artère et la veine péronières sont suturés aux structures similaires du visage pour remplacer l’os mandibulaire lors d’une mandibulectomie faite à la suite d’un cancer.

Syn. : Greffe micro-anastomosée.

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TRANSPLANTATION, n.f.

(7.0) Placer une dent prélevée dans un site donneur et la placer dans un site receveur.

TRANSPLANTER, v.

Insérer dans une alvéole dentaire déjà préparée une dent autogène ou homogène. Il est possible de développer, dans une même bouche, un bourgeon dentaire ou un implant homogène qui avait été préalablement congelé.

TRANSPOSITION, n.f.

(8.1) Signifie que l’ordre des dents est inversé.

TRANSSUDAT, n.m.

(4.0) Toute substance fluide passant à travers une membrane ou la surface d'un tissu, parfois associée à de l’inflammation.

TRANSVERSAL, ALE, AUX, adj.

Placé de travers; situé à angle droit avec l’axe long d’une partie.

TRAUMA, n.m.

(2.0) Blessure externe consécutive à une violente action extérieure.

TRAUMATIQUE, adj.

Qui se rapporte au trauma. Il s’emploie souvent pour qualifier une occlusion.

TRAUMATISME, n.m.

Ensemble des dommages causés par une violence extérieure.

(7.0) Blessure subie par un individu. Blessure ou dommage.

Syn. : Trauma.

Traumatisme occlusal,

(1.1) Lésion des tissus parodontaux causée par des forces occlusales anormales.

TRAVAILLANT (CÔTÉ), n.m.

Voir : Côté travaillant.

TRAVÉE, n.f.

(5.3) Ensemble des pontiques supportés par les dents piliers en prothèse fixe.

TRÉPAN, n.m.

(4.0) Instrument chirurgical servant à enlever un disque ou un cylindre d'un os ou d'un autre tissu.

TRÉPANATION, n.f.

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Opération qui consiste à faire une ouverture dans un os ou un tissu dur.

(3.0) Exemple : trépanation coronaire.

TRI-, préf.

Signifie trois.

TRIANGLE ANTÉRIEUR DU COU, n.m.

(7.1) Espace délimité par le bord antérieur du muscle sterno-cléïdo-mastoïdien, par la clavicule et par la région sous-maxillaire.

TRIANGLE POSTÉRIEUR DU COU, n.m.

(7.1) Espace délimité par le bord antérieur du muscle trapèze, par le bord postérieur du sterno-cléïdo-mastoïdien et par la clavicule.

TRIANGLE SOUS-MANDIBULAIRE, n.m.

(7.1) Espace borné par les deux muscles digastriques, par le bord inférieur de la mandibule, contenant la glande sous-mandibulaire.

TRIANGLE DE TWEED, n.m.

(8.0) Triangle qui se construit sur une radiographie céphalométrique, et qui est formé par le plan mandibulaire, le plan de Frankfort et l’axe long des incisives mandibulaires. Moyen diagnostique développé par le docteur C.H. Tweed.

TRIANGULAIRE, adj.

(8.0) Voir : Espace triangulaire.

TRICLOSAN, n.m.

(1.0) Agent antibactérien à large spectre, employé dans les dentifrices.

TRIFURCATION, n.f.

(4.0) Endroit où le tronc radiculaire se divise en trois racines distinctes.

TRIGONE RÉTRO-MOLAIRE, n.m.

Plan incliné osseux situé à la jonction du bord supérieur du corps de la mandibule et du bord antérieur de la branche montante.

TRIJUMEAU, n.m.

Cinquième paire de nerfs crâniens qui se divisent en trois branches, innervant l’œil et les deux maxillaires.

(7.0) Nerf qui se distribue au visage, à la bouche, au crâne, aux méninges et aux vaisseaux sanguins irriguant ces structures.

TRISMUS, n.m.

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(0.0) Contraction involontaire d’un ou plusieurs muscles par suite d’un traumatisme ou par réflexe de protection (d’une articulation par exemple); difficulté à ouvrir la bouche à cause de la douleur du trismus.

TRITURATION, n.f.

Action de mélanger ou d’incorporer du mercure à un alliage dentaire, ce qui produira une masse plastique servant à obturer une dent.

TROMPE D’EUSTACHE, n.f.

(7.1) Tube osseux et cartilagineux reliant le naso-pharynx et l’oreille moyenne.

TRONC CERVICO-FACIAL DU VII, n.m.

(7.1) Portion principale inférieure du nerf facial, donnant le nerf mandibulaire et cervical.

TRONC, n.m.

Partie la plus grosse d’un vaisseau ou d’un nerf, située en amont des branches de dérivations.

Tronc linguo-facial artériel,

(7.1) Tronc commun de ces deux artères (non constant).

Tronc temporo-facial du VII,

(7.1) Tronc qui donne les branches temporale et zygomatique du facial.

Tronc thoracique,

(7.1) Conduit principal du système lymphatique débouchant dans la veine sous-clavière à l’embouchure de la veine jugulaire interne.

Tronc thyro-bicervico-scapulaire,

(7.1) Tronc artériel de l’artère sous-clavière desservant la région antérieure du cou.

Tronc thyro-linguo-facial veineux,

(7.1) Tronc recevant les trois veines thyroïdienne supérieure, linguale et faciale se jetant dans la veine jugulaire interne.

TRONCULAIRE, adj.

Qui appartient à un tronc nerveux ou qui est en rapport avec un tronc nerveux, c’est-à-dire un gros nerf avant ses ramifications. En médecine dentaire, l’anesthésie tronculaire se fait le plus souvent à l’épine de Spyx, proche de l’orifice de la sortie du nerf dentaire inférieur.

-TROPHIE, suf.

Signifie nourriture; concerne l’alimentation.

TROU, n.m.

Site anatomique présentant une ouverture laissant passer le plus souvent un paquet vasculo-nerveux.

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Trou condylien antérieur,

(7.1) Foramen antérieur du condyle occipital, où passe le nerf hypoglosse.

Trou condylien postérieur,

(7.1) Foramen non constant, où passe une veine émissaire.

Trou déchiré antérieur,

(7.1) Espace entre le rocher du temporal et les corps et de la grande aile du sphénoïde.

Trou déchiré postérieur,

(7.1) Échancrure entre le rocher du temporal et la facette jugulaire de l’os occipital.

Trou dentaire inférieur,

(7.1) Ouverture postérieure du canal alvéolaire inférieur.

Syn. : Foramen mandibulaire.

Trou dentaire postéro-supérieur,

(7.1) Ouverture du canal alvéolaire postéro-supérieur, où passe le paquet vasculo-nerveux.

Trou grand palatin,

(7.1) Ouverture postérieure entre le palatin et le maxillaire, où passe le paquet vasculo-nerveux du même nom.

Trou grand rond,

(7.1) Foramen dans le sphénoïde où passe le V2.

Trou incisif,

(7.1) Foramen dans le palais dur antérieur, où passe le paquet vasculo-nerveux naso-palatin.

Trou mandibulaire,

(7.1) Foramen dans la surface interne de la branche montante de la mandibule.

Trou mentonnier,

(7.1) Foramen dans le côté latéro-antérieur de la mandibule, où passe le paquet vasculo-nerveux mentonnier.

Trou ovale,

(7.1) Foramen dans la grande aile du sphénoïde où passe le V3.

Trou palatin antérieur,

(7.1) Voir : Trou incisif.

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Trou palatin-postérieur,

(7.1) Foramen dans la région postéro-latérale du palais dur, où passe le grand palatin.

Trou petit palatin,

(7.1) Foramen dans l’os palatin où passe le paquet vasculo-nerveux petit palatin.

Trou sous-orbitaire,

(7.1) Ouverture externe du canal sous-orbitaire dans le maxillaire.

Trou sphéno-palatin,

(7.1) Échancrure au sommet de la lame verticale du palatin, où passent le nerf, l’artère et la veine sphéno-palatine.

Trou stylo-mastoïdien,

(7.1) Foramen dans le rocher d’où sort le VII.

Trou zygomatico-facial,

(7.1) Foramen dans le malaire où sort le nerf du même nom.

TSIF, acro.

(1.0) Sigle anglais (Tooth Surface Index of Fluorosis) : indice de fluorose dentaire par surface.

TUBERCULE, n.m.

Petite éminence ronde et irrégulière sur la surface d’une couronne.

Tubercule de Bolk,

Cuspide supplémentaire de la région mésio-buccale des deuxièmes et troisièmes molaires supérieures.

Tubercule de Carabelli,

Tubercule mésio-lingual supplémentaire de la première molaire inférieure.

Voir: Cuspide de Carabelli.

Tubercule pharyngien,

(7.1) Petite apophyse sur la portion basilaire de l’occipital, où s’attache le raphé du pharynx.

Tubercule zygomatique antérieur,

(7.1) Saillie volumineuse de la fosse glénoïde du temporal.

Tubercule zygomatique postérieur,

(7.1) Renflement en postérieur de la fosse glénoïde.

TUBÉROSITÉ, n.f.

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Saillie en forme de tubercule arrondi (tubérosité maxillaire: tubérosité située à l’extrémité distale de la crête).

Tubérosité du maxillaire,

(7.1) Saillie importante derrière l’os maxillaire qui s’articule avec le palatin et l’apophyse ptérygoïde de sphénoïde.

TUBULE, n.m., plr.

L’usage veut que le pluriel soit tubuli.

(2.1) Tuyau creux dans la dentine, qui met la surface externe de la dentine et la jonction énamo-dentinaire en contact direct avec la pulpe. Il est primordial de fermer de manière étanche les tubuli dans le fond d'une cavité pour éviter les réactions pulpaires aux changements de température.

TUMÉFACTION, n.f.

(4.0) Enflure présentant en général des hématomes dus le plus souvent à un coup. Augmentation de volume (d’une partie du corps ou d’un organe) causée en général par une inflammation ou une infiltration œdémateuse.

TUMEUR, n.f.

Enflure morbide; néoplasme. Nom générique donné à des productions pathologiques constituées par un tissu de nouvelle formation et distinct d’un processus inflammatoire. Les tumeurs bénignes ne causent pas la mort et ne sont pas récurrentes après leur ablation. Les tumeurs malignes vont probablement progresser et éventuellement provoquer la mort.

TUNNEL DE COULÉE, n.m.

Chemin réservé dans le revêtement par la tige de coulée, par où passera le métal en fusion.

TURBINE, n.f.

Tour pouvant atteindre une très grande vitesse, dont le principe essentiel est une petite turbine actionnée par la pression de l’air. Sa grande vitesse lui permet de développer une force additionnelle appelée torque.

(2.1) Instrument pneumatique permettant de tenir et de faire tourner des fraises à une vitesse maximale de 400 000 tours par minute.

(5.3) Outil rotatif qui fonctionne par pression d’air et qui sert au façonnage des restaurations de céramique.

U

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UGLY DUCKLING STAGE, n.m.

(8.0) Développement dentaire caractérisé généralement par une linguo-version des incisives mandibulaires, le mal-alignement évident des latérales supérieures et un diastème entre les deux centrales. Cette aberration peut se corriger d’elle-même mais peut aussi nécessiter un traitement percutant. La première observation de cette anomalie fut rapportée par le docteur B.H. Broadbent.

UICC, sigle

(0.2) Sigle de l’Union internationale contre le cancer, une organisation installée à Genève.

ULCÉRATION, n.f.

Lésion cutanée ou muqueuse provoquant la nécrose et une perte tissulaire.

ULCÈRE, n.m.

Perte de substance sur la surface cutanée ou muqueuse, causée par une désintégration graduelle et une nécrose des tissus.

(5.1) Ulcération prothétique: lésion causée par une prothèse dentaire.

ULCÉREUX, EUSE, adj.

(2.0) Qui a les propriétés d’un ulcère.

-ULE, suf.

Signifie petit.

ULTRASON, n.m.

Vibration de même nature que le son, de fréquence trop élevée pour que l’oreille humaine puisse la percevoir (au-dessus de 20 000 périodes par seconde).

(3.0) Appareil utilisé pour la préparation du système canalaire composé de limes à mouvement oscillatoire transversal, à une fréquence supérieure à celle qui est audible.

ULTRASONS, n.m.

(5.3) Voir : Appareil à ultrasons.

[UNDER CUT], n.m.

Diminution du diamètre d’une dent au-dessous de la ligne de plus grand contour. Les parois d’une cavité sont alors taillées de manière à ce que l’espace de la préparation de la cavité à sa surface soit plus petit que la partie profonde de la cavité, de sorte que la restauration ne puisse sortir de cette cavité.

Syn. : Retrait cervical ou zone de contre-dépouille.

(5.1) Terme anglais utilisé autrefois à la place de contre-dépouille ou zone de retrait cervical.

Voir : Dépouille, Contre-dépouille et Zone de rétention.

UNGUIS, n.m.

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(7.1) Voir : Os lacrymal.

UNI-, préf.

Signifie un; seul.

UNILATÉRAL, ALE, AUX, adj.

Qui affecte un seul côté.

URTICAIRE, n.f.

Réaction vasculaire de la peau, produisant une papule légèrement élevée qui est plus rouge ou plus pâle que la peau qui l’entoure et qui cause de fortes démangeaisons.

U.S.P. sigle

Sigle de United States Pharmacopeia.

[UTILITY ARCH], n.m.

(8.1) Arc avec des angles verticaux postérieurs et antérieurs, qui n’implique que les dents incisives et premières molaires, en passant par dessus les dents intermédiaires à celles-ci.

Syn. : Arc d’utilité.

UVULE, n.f.

(7.1) Voir : Luette.

V

V-2, abr.

(5.2) Terme généralement utilisé pour désigner le site d’anesthésie de la deuxième branche du nerf trijumeau.

VACCIN, n.m.

Liquide microbien dont l’injection assure l’immunité de l’organisme.

(0.2) Préparation antigénique qui, une fois introduite dans l’organisme, provoque les réactions nécessaires au développement d’une immunité vraie (active) contre une infection bactérienne ou virale.

VACCINATION, n.f.

(2.0) Action d’administrer un vaccin.

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VALEUR PRÉDICTIVE NÉGATIVE, n.f.

(1.0) Pourcentage des sujets réellement sains parmi ceux qui sont classés négatifs.

VALEUR PRÉDICTIVE POSITIVE, n.f.

(1.0) Pourcentage des sujets réellement atteints parmi ceux qui sont classés positifs.

VAN DER WAALS, J., n. prop.

Célèbre physicien néerlandais (1837 - 1923). On lui attribue l’énoncé du principe des forces libérées dans le comportement ionique de certains matériaux.

VARICELLE, n.f.

(2.0) Maladie infectieuse éruptive chez l’enfant, immunisante et habituellement bénigne. Elle peut aussi se manifester à l’âge adulte.

(4.0) Maladie infectieuse contagieuse, d’origine virale, caractérisée par une éruption en plusieurs poussées de papules et vésicules dont le contenu devient trouble, qui s’aplatissent au centre et se couvrent de petites croûtes.

-VAS-, préf. ou suf.

Se rapporte aux vaisseaux, spécialement les vaisseaux sanguins et les conduits lymphatiques.

VASCULAIRE, adj.

Qui appartient aux vaisseaux sanguins ou qui signifie une provision abondante de sang.

VASCULARISATION, n.f.

(4.0) Disposition des vaisseaux dans un organe, dans une partie du corps.

(7.0) Apport sanguin disponible pour une région anatomique.

VASCULO-NERVEUX, adj.

Ce qui caractérise des vaisseaux (artères, veines et lymphatiques) et des nerfs qui cheminent ensemble dans l’organisme.

Voir : Paquet vasculo-nerveux.

VASO-ACTIF, IVE, adj.

(0.2) Substance qui modifie le calibre des vaisseaux sanguins.

VASOCONSTRICTION, n.f.

(7.0) Action de diminuer la circonférence des vaisseaux sanguins (artériels).

VASOCONSTRICTEUR, TRICE, adj.

Qui cause la contraction des vaisseaux sanguins.

(0.2) Substance qui a la propriété de diminuer le calibre des vaisseaux sanguins.

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VASODILATATEUR, TRICE, adj.

(0.2) Substance qui augmente le calibre des vaisseaux sanguins.

VASOMOTEUR, TRICE, adj.

Susceptible de régler la circulation du sang dans les vaisseaux par constriction ou dilatation de leurs parois (des nerfs, des anesthésiques, des stimulants tels que la caféine, l’adrénaline ou l’éphédrine sont des vasomoteurs).

VASOPRESSEUR, IVE, adj.

(0.2) Substance qui modifie la pression dans les vaisseaux sanguins.

VEINE, n.f.

Vaisseau qui ramène le sang que les artères ont acheminé aux tissus pour les nourrir, par les capillaires et les veinules jusqu’aux oreillettes.

(7.1) Les veines font partie du paquet vasculo-nerveux, elles sont donc souvent identifiés par le même nom que les artères et les nerfs.

Voir : Artère.

Les exceptions sont décrites ci-dessous:

Veine de Galien,

(7.1) Grande veine cérébrale se jetant dans le sinus droit.

Veine communicante intra-parotidienne,

(7.1) Vaisseau reliant la veine temporale superficielle et le plexus veineux ptérygoïdien, et devenant la jugulaire externe ou la communicante à la veine faciale.

Veine jugulaire antérieure,

(7.1) Veine débouchant dans la veine sous-clavière; elle se situe dans la région sous-hyoïdienne antérieure.

Veine jugulaire externe,

(7.1) Veine venant de l’intra-parotidienne et débouchant dans la veine sous-clavière.

Veine jugulaire interne,

(7.1) Grand vaisseau drainant les sinus veineux du crâne et débouchant dans la sous-clavière.

Veine ophtalmique,

(7.1) Grande veine dans la cavité orbitaire s’anastomosant avec la veine jugulaire et se jetant dans le sinus veineux caverneux.

Veine rétro-mandibulaire,

(7.1) Voir : Veine communicante intra-parotidienne.

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VEINULE, n.f.

Petite veine.

VÉLAIRE, adj. ou n.m.

Se dit des phomènes (en phonétique) dont le point d’articulation est situé à la hauteur du voile du palais.

VÉNÉRIEN, IENNE, adj.

Attribuable à une contamination par contact sexuel.

VENTRICULE DE MAGAGINI, n.m.

(7.1) Cul-de-sac latéral entre les fausses et les vraies cordes vocales.

VERMILLON, n.m.

(7.0) Partie externe colorée des lèvres.

VERNIS, n.m.

Composition à base de copal, de mastic, de myrrhe et d’éther que l’on place sur la gencive irritée après un détartrage ou un curetage; composition isolante que l’on place au fond d’une cavité dentinaire pour protéger la pulpe.

(2.2) Produit issu du mélange d'une résine synthétique ou naturelle avec un solvant organique tel que l’éther, l'acétone ou l'alcool.

Vernis fluoré,

(1.1) Solution visqueuse à base de fluorure, utilisée notamment pour traiter l’hypersensibilité dentinaire.

VERRUE, n.f.

(2.0) Petite tumeur cutanée irrégulière, d’origine virale, de taille variable, qui siège surtout aux mains, aux pieds et à la face.

(4.0) Petite excroissance de la peau (papillome) de consistance molle, ou recouverte d’une couche cornée épaisse plus ou moins pigmentée.

VERRES PROTECTEURS, n.m.

(1.1) Lunettes portées par les membres de l’équipe dentaire et par le patient pour protéger les yeux durant les interventions de dentisterie et d’hygiène dentaire afin de prévenir les risques de blessure ou d’infection.

VERRUQUEUX, EUSE, adj.

Qui a l’aspect d’une verrue.

VERSION, n.f.

(8.1) Indique une inclinaison anormale du grand axe de la dent. Mouvement de bascule qui a pour effet d’entraîner la couronne d’un côté et la racine de l’autre.

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VÉSICULE, n.f.

(2.0) Lésion de la peau ou des muqueuses, dont la rupture laisse écouler un liquide séreux.

(4.0) Organe en forme de petit sac. Lésion de la peau, boursouflure de l’épiderme contenant une sérosité.

VESTIBULE, n.m.

Espace compris entre la face externe des arcades dentaires, les joues et les lèvres. Partie de la bouche limitée à l’extérieur par les lèvres et la joue et à l’intérieur par la gencive et les dents.

(5.1) La face vestibulaire des dents est aussi appelée face buccale s’il s’agit d’une dent postérieure, et face labiale s’il s’agit d’une dent antérieure.

Vestibule du larynx,

(7.1) Zone au-dessus des cordes vocales dans le larynx.

VESTIBULO-, préf.

(8.1) Préfixe signifiant vers le corridor jugo-labial.

VESTIBULOPLASTIE, n.f.

(7.0) Approfondissement chirurgical du vestibule buccal.

VIBRATEUR, n.m.

Appareil de laboratoire utilisé dans la préparation des plâtres, des ciments, des revêtements, pour les homogénéiser et éliminer les bulles d’air.

VIBRATILE, adj.

Vibrant (pour un cil, un poil, un pouls, un nerf), c’est-à-dire qui a des mouvements rapides et de sens alternés.

VIH, sigle

Sigle de Rétrovirus présentant une grande affinité avec les lymphocytes. Virus tenu pour l’agent responsable du sida. Sida est l’acronyme de : (syndrome immuno-déficitaire acquis).

Le VIH est le virus de l’immuno-déficience humaine (HIV en langage international). L’immuno-déficience est une insuffisance fonctionnelle du système immunitaire. Le terme Acquise signifie que le sida n’est pas une maladie héréditaire mais qu’elle est due à un agent mis accidentellement au contact du malade.

VINCENT, H., n. prop.

Médecin français (1852-1950) qui a donné son nom à une angine ulcéro-membraneuse, à l’anesthésie pathologique du nerf dentaire inférieur, à des signes locaux d’affections hépatiques.

VIROLOGIE, n.f.

(2.0) Spécialité consacrée à l’étude des virus.

VIRULENCE, n.f.

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Degré de pathogénicité d’un microorganisme.

VIRULENT, ENTE, adj.

(1.1) Qui peut causer une infection ou un état pathologique.

VIRUS, n.m.

Agent vivant qui cause une maladie infectieuse. La plupart des virus sont caractérisés par un manque de métabolisme et prolifèrent uniquement en présence de cellules saines.

VIS DE COUVERTURE, n.f.

(5.2) Pièce métallique vissée sur le plateau de l’implant pour le protéger avant qu’il soit recouvert par les tissus mous lors de la première chirurgie.

VIS DE FIXATION, n.f.

(5.2) Vis servant à maintenir un bloc d’os greffé au site récepteur pendant la guérison.

VISCOSITÉ, n.f.

Résistance d’un fluide à l’écoulement uniforme, causée par une difficulté de glissement des molécules.

VITALITÉ, n.f.

Énergie biologique. Pour la pulpe, par exemple, participation active aux échanges circulatoires et à la sensibilité de la dentine.

[VITALLIUM], n.m.

Alliage de chrome et de cobalt de la classe des stellites, utilisé principalement en prothèse amovible métallo-acrylique.

(5.3) À proscrire, nom commercial. On devrait employer : alliage de chrome-cobalt.

[VITALOMÈTRE], n.m.

Appareil servant à déterminer le degré de vitalité d’une dent.

(0.0) Vitalomètre est une mauvaise traduction de pulp tester, consacré par les enseignants québécois. Il faut plutôt dire un vitalomètre pulpaire, puisque dans le terme vitalomètre (mesure, vie), il n’y a aucune indication qu’il s’agisse de la vitalité pulpaire d’une dent. Il en est de même pour vitalométrie.

VITALOMÉTRIE, n.f.

(3.0) Utilisation d’un appareil faisant appel à un faible courant électrique d’intensité croissante pour évaluer la vitalité pulpaire.

Voir : Vitalomètre.

VITAMINE, n.f.

Terme général qui désigne un nombre de substances organiques sans relation, qui sont présentes dans plusieurs aliments en petite quantité et qui sont nécessaires pour le fonctionnement métabolique normal du corps.

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VOILE (DU PALAIS), n.m.

Membrane muco-musculaire qui sépare le pharynx buccal du pharynx nasal, qui abrite les amygdales et qui se prolonge dans la partie médiane du palais par la luette.

(7.1) Voir : Palais mou.

VOLUME DE DISTRIBUTION, n.m.

(0.2) Volume pharmacocinétique de la distribution du médicament qui précise l’ampleur de la distribution dans l’espace vasculaire et extravasculaire.

VOMER, n.m.

(7.1) Os polygonal formant le septum postéro-inférieur de la cavité nasale.

VOMISSEMENT, n.m.

(2.0) Évacuation brusque, par la bouche, du contenu de l’estomac.

VON RECKLINGHAUSEN (Maladie de), n.f.

(2.0) Voir : Neurofibromatose.

VOUSSURE, n.f.

(2.0) Toute saillie convexe pathologique d’une partie du corps.

W

WARFARINE, n.f.

(7.0) Anticoagulant utilisé pour éviter la formation de caillots chez des patients à risque.

WAX SETUP, n.m.

(8.0) Expression anglaise pour définir une procédure de laboratoire dans laquelle les dents sont enlevées du modèle et replacées dans la cire. Il peut être employé comme un outil de diagnostic afin d’évaluer un plan de traitement alternatif.

WEBER-FERGUSON, adj. ou n.f.

(0.1) Incision de la peau du visage pratiquée pour exposer toute la région latérale du maxillaire, lors d’une maxillectomie cancéreuse majeure. Part du filtrum de la lèvre supérieure, contourne l’aile du nez, se dirige vers le canthus interne de l’œil, tourne de 90° puis passe sous la paupière inférieure.

WELLS, H., n. prop.

Dentiste américain qui a découvert l’anesthésie générale au moyen du protoxyde d’azote.

WHARTON, T. n. prop.

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Anatomiste anglais (1614-1673) qui a décrit le canal excréteur de la glande sous-maxillaire.

W-PLASTIE, n.f.

(7.0) Type d’incision utilisée pour éviter la formation de traction indue dans les tissus réparés.

X

XÉRODERMIE, n.f.

(4.0) Sécheresse anormale de la peau qui présente une desquamation pulvérulente (premier degré de l’ichtyose).

XÉROPHTALMIE, n.f.

(7.0) Sécheresse des muqueuses oculaires due à un manque de sécrétion lacrymale.

XÉRO-RADIOGRAPHIE, n.f.

(4.0) Procédé d'obtention d'une image radiologique fondé sur la modification de la conductibilité électrique du sélénium sous l'influence des rayons X.

XÉROSTOMIE, n.f.

(1.1) Diminution importante du débit salivaire.

(2.0) + (7.0) Sécheresse de la bouche consécutive à une baisse ou à une absence totale de sécrétion salivaire.

XYLITOL, n.m.

(1.0) Succédané du sucre non cariogénique ayant des propriétés anticariogéniques, utilisé dans les gommes à mâcher.

XYLOCAÏNE, n.f.

Anesthésique de contact et d’injection utilisé avec ou sans adrénaline.

Z

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ZIPPING, n.m.

(3.0) Forme elliptique obtenue à l’apex durant la préparation d’un canal courbé, à la suite d’une déchirure du mur externe par l’usage des limes.

ZONA, n.m.

Maladie virale herpétique caractérisée par des éruptions vésiculaires et des douleurs irradiantes autour des nerfs sensibles du corps ou du visage.

ZONE DE RÉTENTION, n.f.

(5.1) Région de contre-dépouille où le bras rétentif d’un crochet doit se terminer sur la dent pour exercer une rétention efficace. Lors de l’analyse au paralléliseur, cette zone laisse passer la lumière à travers un triangle formé par la tige d’analyse, la paroi de la dent et la gencive marginale. L’angle de convergence cervical se trouve au sommet de ce triangle.

ZONE DE TRANSFERT, n.f.

Zone d’échange ou de transfert des instruments entre les mains du dentiste et celles de l’assistant.

ZYMOGÈNE, n.m. ou adj.

Qualifie ou désigne les microorganismes responsables de la fermentation et des levures. C’est aussi la partie des cellules glandulaires qui donne naissance aux ferments.

(4.0) Substance protéique donnant naissance à une enzyme; pro-enzyme.

ZYGOMA, n.m.

(7.0) Os malaire.

ZYGOMATIQUE, adj.

(7.0) Qui a trait au zygoma (exemple : arcade zygomatique).

ZYGOTE, n.m.

Cellule résultant de la fusion des deux gamètes; fertilisation de l’ovule; développement de la cellule formée de l’union des deux gamètes.

Z-PLASTIE, n.f.

(7.0) Type d’incision pratiquée pour éviter les tractions indues dans les tissus et les cicatrices exagérées.

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