les contes de l'étoile

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Les contes De L'Étoile Stéphane CROCHEMORE

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Dix contes imaginaires dontle capitaine brouillard.

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Les contes

De

L'Étoile

Stéphane CROCHEMORE

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Capitaine Brouillard

Il fait humide ce soir, il va y avoir du brouillard ! Comme tous les soirs de pleine Lune en cet endroit du Nord-ouest de la France. Le brouillard y est si dense qu’on pourrait le couper au couteau. Ici il y est un ami ou un ennemi des navigateurs, tout dépend de la volonté du Capitaine Brouillard.

Cette histoire, légende ou conte, appelez la comme bon vous semble, toujours est t-il qu’au début du XIV siècle, les bateaux à voiles régnaient sur les mers et océans. Entre les combats opposant des pays entre eux, les pirates et les

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corsaires qui attaquaient les navires pour leurs cargaisons et parfois coulaient le navire, nul n’était en sécurité sur les grandes eaux. Un bateau Français se distinguait parmi les autres, le Brumeux, un joyau des chantiers navals. Un beau trois mats de 230 pieds filant à plus de 21 noeuds.

Son Commandant le Capitaine DJAK était fier de son navire car il en était l’heureux propriétaire, avec ses quatorze sous officiers et ses Soixante Quinze matelots. Cela faisait quatre vingt dix hommes à bord, ce qui était beaucoup pour un navire à cette époque et peu à la fois de part sa taille. A la vitesse où il filait livrer bataille ne lui rapportait guère mais tout de même, avec ses dix-huit canons il avait de quoi riposter contre un éventuel attaquant pris en tenaille.

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La légende dit qu’il ne coula pas moins de dix neufs navires durant son existence venus attaqués la France, lui ne subit que très peu de dégâts, pris par surprise au début de sa mise à l’eau. Il fit route vers le soleil couchant comme il l’avait dit et, surprise, ramena d’un endroit perdu dans les « grandes eaux profondes » des crèmes, des fruits, des légumes et autres produits alimentaires et cosmétiques jamais vu jusqu’alors, il les échangeait contre un chargement complet de bois.

La discipline à bord de son navire était automatique, personne ne discutait les ordres, jamais de rébellion, s’il trouvait des naufragés il leur portait secours avec une bienveillance naturelle. Lorsqu’il était à quai, les membres d’équipage avaient quartier libre mais ils ne

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s’éloignaient jamais très loin du Brumeux, Avec leur copieuse solde ils allaient, pour certains, voir les filles de joie alors que d’autres allaient boire plus que de raison. Mais quand ils devaient reprendre la mer ils étaient tous très heureux.

Jamais de pierres et d’objets aussi précieux ne furent ramenés d’autres civilisations connues à cette époque.

Grâce aux technologies qui lui venaient de cette civilisation et qu’il a embarqué sur son navire, il lui était impossible de se perdre sur les océans. De plus, il lui était possible de connaître la position exacte de tout navire de plus de 20 pieds croisant dans un rayon d’au moins mille milles. On raconte que les habitants de cet autre monde ne possédaient pas de chevaux, ils se mouvaient dans de drôles de caisses flottantes

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au dessus du sol. Ce peuple était très pacifique et n’avait pas l’envie de domination et avait la pleine maîtrise de son expansion démographique.

Il y avait une forte amitié entre ce peuple et le Capitaine DJAK et ses hommes. Le Capitaine ne fut jamais marié dans aucun des mondes connu mais, raconte t-on, il avait avoué avoir trois enfants sur une terre lointaine, deux filles et un garçon. Plus il faisait de voyages et plus son navire devenait puissant et rapide. Les cannons traditionnels furent remplacés par des autres capable d’un seul tire, de brûler entièrement et en quelques minutes un navire de 150 pieds avec une sorte de lumière. Il avait une girouette qui tournait en permanence en haut du grand mât. On raconte que ce navire était éclairé par des

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flammes qui ne brûlent pas, qu’il était capable de naviguer a contre-courants et par vent contraire. Les matelots et le Capitaine n’avaient pas de sabre à la ceinture mais une sorte de D majuscule d’où sortait une sorte de d’épée lumineuse tranchant toutes sortes de choses et d’objets. Cette objet pouvait également tirer des boules qui rendaient inconscient ou qui tuait ou détruisait des murs de pierres.

Toute cette technologie dépassait tout se que l’on à vu et que l’on ne verra, peut-être jamais. Mais le Capitaine DJAK n’a jamais voulu partager ni vendre cette technologie à qui que se soit. Dans le brouillard il se faisait invisible et a à plusieurs reprises endommageait et coulait des navires Anglais et pirates venus livrer bataille à la

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France. Ce navire se comportait comme un fantôme qui surgissait de nulle part, livre bataille et disparaît. Avec ses voiles brillantes comme des miroirs, même sans vent il pouvait filer à plus de 50 noeuds.

Dans cette civilisation aux prodigieuses cités, l’on ne pouvait s’approcher sans être repéré de quelque endroit que se soit sur ce territoire. Mais une catastrophe majeure guettait d’où l’on arrive. Avant de repartir de ce monde pour ce qui allait être son dernier voyage, Le Chef Suprême de ce peuple reçu le Capitaine DJAK en privé, il lui dit qu’il ne lui serait plus possible à l’avenir de revenir dans aucune de leurs cités, il lui demanda de faire deux souhaits. Le Capitaine demanda que ses hommes puissent vivre le plus longtemps et heureux, que leur technologie ne tombe jamais entre

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de mauvaises mains. Le Chef le regarda fixement et lui demanda s’il était en mesure de faire route seul pour son retour. Le Capitaine lui répondit absolument, alors que cela était impossible à cette époque de manoeuvrer seul un navire à voile et de surcroît de cette taille, mais il répondit oui. Sur ce, il devait partir sur l’heure sans jamais chercher à revenir.

Il partit les cales pleines de fabuleux trésors d’une valeur inestimable et fit route vers la France.

Arrivé en vue des côtes il y avait un très épais brouillard. De plus, il y avait pleine Lune, confondant celle-ci avec des feux de signalement que l’on remplaça par des phares de plus en plus automatisé. Il se jeta sur des pointes rocheuses et coula en quelques minutes le temps de se diriger vers les hauts fonds.

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Le Capitaine périt avec son navire. On ne retrouva jamais le navire ni aucun des objets de se trésor devenu légendaire. Jamais plus beau, plus puissant navire ne flotta sur les eaux jusqu'à maintenant. Longtemps, des chercheurs de trésors engloutis prirent la mer et plongèrent pour retrouver des trésors au fond des eaux. Jamais on ne trouva trace du fabuleux trois mats.

On raconte que les nuits de pleine Lune, il y fait toujours brouillard dans cette région de France. Dans cette brume épaisse on peut y distinguer le visage du Capitaine DJAK comme une sorte de fumée, la pipe à la bouche, la barbe grisonnante vous soufflant à l’oreille le chemin à prendre pour arriver à bon port. C’est peut-être vrai ou pas, mais toujours est-il que très peu de bateaux on couler depuis que celui

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du Capitaine Brouillard « c’est comme ceci de nous l’appelons dans notre région » a sombré. Cette légende ou ce conte se raconte depuis des générations dans les familles de marins depuis maintenant VI Siècles.

Alors, si un jour vous naviguez aux larges de nos côtes un soir de pleine Lune, il y aura sûrement de la brume alors peut-être que, si vous vous égarez dans ce brouillard, vous verrez le Capitaine Brouillard qui vous accompagnera en sûreté jusqu’à bon port.

Stéphane CROCHEMORE Le 6 Janvier 2010

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Le mutant du passé

Avant propos

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Durant la seconde guerre mondiale, des savants et des agents d’élite du corps

dans le plus grand secret, la puissance de

L’hypothalamus. Leurs recherches sous

l’ordre direct d'Hitler avaient pour bus de stimuler le

Cerveau avec des implants électriques puis Biochimiques et qui finiraient, mais bien

plus tard par devenir « sintergé-bigénique ». L’objectif étant de créer une race de super Soldats et connaître à l’avance les intentions de leurs ennemis.

A la fin de la guerre, ces recherches ne furent pas perdues pour tout le monde car

l’URSS et les alliés mirentla main dessus a l’est comme

a l’ouest si bien que les deux

Médicale allemand, étudièrent

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grands blocs se retrouvèrent en possession de résultats de

recherches formidables. Ainsi, les quatre pays majeurs de la libération, les USA, le

Royaume Uni, la France et L’URSS

développèrent à leur torts les recherches et à la fin de la guerre froide, il y eu des fuites qui permis a des sociétés privées d’accéder aux résultats de ces recherches qui militairement furent très bien avancées.

Comment éviter que les soldats qui avaient servis de cobayes humains, les fruits de longues recherches, ne se dispersent dans la nature. La chasse est ouverte mais qui est le chassé ? Qui est le chasseur ?

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Jamais je n’aurais cru qu’en m’engageant dans l’armée en mars 1960 pour 15 ans, moi William ETIENNE, j’allais participer. Je fus incorporé dans l’armée de terre le 2 mars 1960 après une préparation à la plus grande aventure de ma vie.

Je fis une préparation militaire intensive de 3 mois, ce qui me permit de prétendre au grade d'aspirant au bout de 2 mois de mon incorporation. Il faut dire que je suis titulaire d’un BAC scientifique et que je suis ceinture noire de judo. J’avais fait également 2 ans de médecine. A 21 ans je fus le 1er de la famille à faire l’armée, il faut dire que étant le dernier d’une famille de 9 enfants dont 8 filles

Sur les 8 filles, la 1ere, 2éme et la 4éme sont mariées et ont respectivement 3, 3 et

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1 enfants, la 3éme et la 7éme sont dans les ordres quant à la 5éme, elle est institutrice et la 6éme en hôpital psychiatrique.

Le dernier dimanche avant mon départ, tout le monde était là, mes parents, mes 7 sœurs et les 3 maris qui vivaient avec ainsi que tous les beaux parents et frères et sœurs de ces derniers. Ce fut une journée majestueuse et formidable, j’eus droit à un gros gâteau surplombé d’un aspirant tenant le drapeau bleu blanc rouge.

Le 2 mars 1960, je débarquais à la caserne de Montméty dans le nord est de la France. GI du 10éme CES, armée de terre où je devais effectuer durant 2 mois la suite de ma formation militaire pour devenir officier sous lieutenant.

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Je poursuivis ma formation sous les ordres d’un commandant rustre, brutal et pervers. Ce fut très dur physiquement et mentalement, j’eus l’impression que les deux mois duraient un an. Je fus affecté en suite aux services des effectifs de l’état major du 10éme RCS basé à Malons sur Sarne. Pendant 3 ans j’eus l’impression de ne rien faire d’utile pour mon pays. Cependant, après un examen banal en novembre 1962, on me détecta une petite tumeur au cerveau, cela me valu nombres de séjours à l’hôpital de Starmorg.

Le 19 janvier 1964, je fus affecté à l’ordinaire en tant que Lieutenant . Ma tumeur au cerveau étant en rémission, une visite de 3 à 4 jours par mois à l’hôpital semblait raisonnable et ne risquait pas d’affecter ma carrière.

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A la cuisine tout se passa bien, j’appris même à faire la cuisine si bien qu’au bout de 3 ans je postulais pour passer un BEP de cuisinier que j'obtenu sans gros problème. Il faut dire que j’avais la motivation et toutes les cuisines ainsi que tous les cuisiniers pour m’aider à avoir mon diplôme.

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Il me prit de proposer d’organiser des repas spéciaux pour les promotions des militaires de la caserne engagés ou officiers aspirants. J’obtiens l’accord du Colonel Commandant le 10éme CES ainsi que du Général de l’état major. Cela plus beaucoup et ont me demanda de former à la cuisine des jeunes appelés du contingent sans formation. La réussite fut totale puisque au bout de 3 ans, 27 élèves sur 30 obtiennent leurs diplômes. Nous avions a se moment là 37 élèves en 1ére année, 33 élèves en 2éme année et 30 élèves en 3éme année. J’avais en plus 12 cuisiniers titulaires engagés qui servaient entre autre de formateur. Nous ne pouvions en accueillir d’avantage mais l’initiative fit des émules et d’autres grandes casernes proposèrent ce genre de formation pour les appelés en cuisine ou autre.

Malheureusement un an plus tard, en Août 1969 j’appris que ma tumeur récidivait et que je devais à nouveau être hospitalisé à Starmorg. On me soumit 22

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pratiquement tous les jours à des rayons et des champs magnétiques et ce, pendant une durée des 3 mois. A ce terme je fus envoyé en cure de convalescence 6 mois à Papet. Puis, je devais revenir passer 3 semaines à Strasbourg. Là, on m’annonça que ma tumeur était pour ainsi dire guérie. Je reviens à Malons le 1 Juillet 1970 après 2 mois de permission avec le grade de Capitaine.Je retournais à mes bonnes

cuisines et mes élèves qui m’avaient tant manquer. Je comptais finir mes 15 ans d’engagement comme Capitaine des cuisines mais voilà, le 13 Juillet 1974, veille de la fête Nationale, après un examen de contrôle on m’annonça que je remettais cela avec en plus une nécrose du bras gauche. On me proposa de me libérer mais sans suivi ultérieur ou, que je signe une nouvelle fois pour 10 ans et que là j’aurais de bonnes chances de m’en sortir. On me prenait de court, avais-je le choix. Je

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signai donc pour 10 ans de plus a compté du 1er mars 1975 avec le grade de Commandant.

Je fus donc envoyé pour une durée indéterminé a Strasbourg, les premiers jours, j’avais des hallucinations, des nausées, de violents maux de tête, je mouchais du sang, etc……………..

On me fit des injections pour me soulager avec des produits épais et de divers couleurs. On du intervenir par voie chirurgicale sur ma tête et mon bras.

Je dus voir un psychiatre car je voyais des choses voler autour de moi, j’avais l’impression de me faire obéir des animaux, de connaître les pensées des gens, de provoquer des cours circuits quand je passais à proximité des transformateurs.

Il me donna divers médicaments à prendre mais ceux-ci me faisaient beaucoup dormir.

3 ans après mon entrée à l’hôpital de Strasbourg, on me proposa de profiter des 7 ans qui me restait, à faire 3 ans de formation pour finir mon doctorat de médecine générale. Je

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trouvai la proposition intéressante et j’acceptai. Je repris donc le chemin de la FAC et pris mon internat en toute logique à l’hôpital militaire de Starmorg. Mais compte tenu du traitement que j’avais, je n’arrivais pas à bien suivre en cours et je mis 5 ans au lieu de 3 ans à finir ce qui me restait à faire à la FAC. Je finis mon engagement toujours avec le grade de Lieutenant-colonel, grade que j’ai eus avec mon doctorat de médecine. Mon traitement étant stabilisé, il ne me faisait plus dormir et ne présentait plus de symptômes étranges. Je fus rendu à la vie civile le 28 février 1985 avec le grade de Colonel de réserve.

Ayant postulé dans plusieurs hôpitaux et Cliniques sur Nancy et sa banlieue, je fus retenu comme interne au CHS de NANCY-LAXOU. Je m’installai dans un jolie F5 dans la zone pavillonnaire de Seichamps. Je pensais qu’à 46 ans, je pouvais entamer une nouvelle vie avec une femme divorcée ou veuve avec ou sans enfants. Pour mon travail quant j’étais de jour, je prenais le ligne 3 / 43 qui

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passait près de chez moi. C’était très bien malgré les 60 à 70 heures hebdomadaire. J’adore travailler la nuit car je ne dors pas beaucoup, ou je me réveille plus de 10 fois la nuit. Le psychiatre de l’armée m’avait donné les coordonnées d’une psy dans le civil qu’il connaissait bien. Je me décidai à prendre rendez-vous avec elle.

Je fus attiré par les soit disant églises donneuses de leçons, mais quand on leurs parle de l’armée, qu’on à fait 25 ans d'armée et en plus que l’on travaille comme médecin en milieu psychiatrique, plus personne. La psychiatre que je vis, nous allons la nommer Dominique, me proposa de réduire progressivement le traitement. Nous nous y attela très vite et là je vis a nouveau des objets bouger autour de moi. Je repris le traitement et lui en parlai au téléphone, elle me demanda de ne pas prendre le traitement 3 jours avant notre prochain rendez-vous. Ce que je fis. Alors, au rendez-vous elle me dit : relaxer vous !

- Ok je me relaxe !- – que voyez-vous ?26

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- – des choses bouger derrière vous !

Elle se retourne et vis des choses flotter dans les airs. Elle fut stupéfaite.

- Donc vous faite vraiment voler des choses, et personne ne veut vous croire ou plutôt on vous le cache! Que vous a-t-on donc fait à l’armée?

Après cette dernière séance chez la psychiatre je voulais en savoir plus et la seule façon pour moi d’en savoir plus de ce qui avait été fait en moi et sur moi était de consulter ma mémoire interne, c'est-à-dire de faire des EMI contrôlées par un ami médecin lui aussi.

On organisa une séance préliminaire pour le mois suivant, cette séance n’avait pas pour but l’EMI mais de déterminer l’objectif à atteindre et vérifier si mon cœur aller le supporter. Ma psychiatre fut conviée à cette séance et chose inattendue elle voulu venir à la première EMI qui devait avoir lieu chez moi 15 jours plus tard.

Tout était prés, un silence de mort régnait dans la pièce et la lumière était aveuglante, le matériel de réa, les

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injections pour stopper le cœur. Les deux amis et la psychiatre étaient là. Une dernière fois, ils me demandèrent : tu veux vraiment y aller ? OUI sans hésitation !

L’injection fut calculée pour 5 minutes, c’est parti ……….

Je sombrai dans la mort et je vis des choses, une très grande lumière décomposée en millions de couleurs différentes et chacune d’elles était émise sur des millions de fréquences différentes. Tout ceci me transmit de nombreuses informations que j’accumulai à très grande vitesse de sorte que mon cerveau ne fut pas capable dans un premier temps de comprendre toutes ces informations.

Après cette plongée étrange dans un tourbillon de lumière mais dans lequel je me sentais comme un intrus, je revins à moi. J’avais le masque à oxygène sur le nez et on me sourit comme si ils ne m’avaient pas vu depuis des jours. Combien de temps, demandais-je ? 5 mn 16 s me répond t-on, ça m’avais paru deux ou trois heures. On remet ça quant ? Que oui !

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Tu es fou ! On était à deux doigts de te perdre ! Mais moi je voulais y retourner ; Ils me firent m’asseoir et me demandaient si ça allait. Je répondis oui ça va. On monte a l’étage car j’ai un peu froid. Nous montâmes puis soudain je dis que j’avais oublié la lumière en bas ; je descendis rapidement, me saisi du produit pour injection intra veineuse pour arrêter le cœur, remplis une seringue et me l’injectai dans la veine.

Je retrouvai la lumière mais cette fois ci je me senti mieux intégré, je ne pensais pas, si j’étais mort pour de bon ou pas ne m'effleurais même pas l’esprit, j’étais bien. De nouveau, beaucoup d’informations me venaient de la lumière. Je voulu aller plus vite vers la lumière du font mais brutalement je crus traverser un miroir, le choc fut assez violant mais j’étais de nouveau allongé avec le masque à oxygène sur le nez et j’entendais mes potes et mon psychiatre confirmer par oui il est CON ce mec, qu’il est CON ce mec. Et moi dans ma tête cette phrase ; L’inverse

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n’est-il pas le contraire de l’opposé de l’inverse ? J’avais passé 6 bonnes minutes dans la mort provoquée. A ne plus refaire. Nous en restâmes là, la psychiatre dans l’année qui suivit, m’apprit à gérer mes aptitudes particulières comme la télékinésie, la pyro-kinésie, la télépathie, entre autre.

Le 1er janvier 1988 je fus l’unique gagnant du gros lot du loto, 30 millions de Francs. Je décidai le 1er mars 1988 de passer les 3 prochaines années dans un caisson hyper bar, nu sur une solution liquide très danse, sous perfusion pour me nourrir et dans une atmosphère très riche en oxygène et dans le noir total. Dans le but de partir loin, de plus en plus profond en moi. La lumière que j’avais vue dans l’EMI se fit encore plus claire dans mon caisson, la nuit bien séparée, de plus en plus sombre et tout ce qu’il y a entre les deux n’existe pas. Le temps se plis, hier sera demain et demain encore plus loin.

Je ne me sens plus, je n’existe plus, je suis dans le temps comme un électron libre qui cherche, cherche et

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cherche encore. Je remonte le temps pour savoir ce que je ne sais pas, que l’on m’a caché par des raisons d’état et je vois des couloirs avec des lumières au plafond, de longs couloirs infinis, je suis sur une table a roulettes qui fonce dans ces couloirs, qui fonce dans une lumière encore plus intense.

Je vois que l’on me met une matière gélatineuse dans le cerveau, pré de l’hypothalamus et une fibre bio synthétique dans le bras gauche et l’ensemble se connecte automatiquement entre eux pas une sorte de lien lumineux.

Un défilé de lits à roulettes dans une lumière aveuglante circulants dans les couloirs quelque part et nulle part. J’étais perdu dans le passé de mes idées, de mes pensées, de mon passé. On nous enferme dans des pièces, solidement attachés sur nos lits fixés solidement au sol. Nos lis devaient être en fibre de carbone ou en pastique, je ne ressentais pas de métal en dessous de moi. Nous n’avions aucun objet métallique sur nous et pour cause,

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nous étions enfermés à 40, probablement tous des soldats, dans une grande chambre aux parois électro- magnétiques, d’une puissance modulable à souhait. J’entendais des personnes aux tatouages apparents hurler mais je ne savais pas pourquoi. J’ai de plus en plus mal à la tête, des billes probablement en acier sont lâchées dans la pièce, elles vont droit se fixer sur les parois en faisant une pause inexpliquée au dessus de certains d’entre nous dont moi . Une voix nous somme de récupérer ces billes mais comment faire puisque que nous sommes attachés. Je compris que nous devions alors essayer avec le mental, je le criais aux autres mais je récoltais un fou rire général. J’abandonnais, les portes s’ouvrirent et nous repartions dans ces longs couloirs ou même la poussière est propre. Les séances se succédèrent avec un taux de réussite de plus en plus élevé, je réussissais à la fin à tenir la bille au dessus de moi tout le temps.

Dans mon état, je voyais les choses comme la réalité mais dans

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mon esprit je les trouvais peu crédibles, je m’affole, je veux sortir, sortir mais sortir d’où, je n’ai pas la conscience d’être enfermé quelque part. Je me calme, je m’apaise, je disparais, je dors ! ……

Soudain un grand bruit, nous sommes dans une volière, il y à des dizaines d’oiseaux d’espèce différentes. Sur mon lit je vois les oiseaux. Il me prend alors l’idée de les compter mais le chiffre 217 s’inscrit automatiquement dans mon esprit. Il y avait-il vraiment ce nombre dans la cage, oui apparemment. On me demande de leur faire faire des choses comme se percher à un endroit précis de la volière, j’y parviens petit a petit. Je compris que ce serais la prochaine étape dans mon évolution psychique, communiquer avec les animaux et même les obliger à faire des choses. Je crois aussi que cela s’appliquerait aussi aux êtres humains. La télépathie après la télékinésie cela me parait comme un rêve dans un cauchemar.

Au début, ces visions ne me perturbaient que peu, mais plus les

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images devinrent claires et précises, plus j’avais l’impression d’être impliqué dans des expériences ultra secrètes de l’armée et plus mon inquiétude montait. Je ne trouvais plus cela drôle ni amusant et pourtant cela eu bien lieu. Je remonte dans mes quartiers au niveau moins 17, je prends des feuilles de papiers et je fais 8 avions avec mon mental que je fis circuler a toute vitesse par télékinésie devant les détecteurs de mouvement des conduits d’aération de la base. Je reçu un blâme.

Une nouvelle fois, je panique, je m’affole et puis je retrouve mon calme et je dors. Quand je dis que je dors, je ne suis nulle part, mon esprit est au repos total. A mon réveil, je suis encore dans la base. Les expériences s’enchaînent et se succèdent, il y à l’épreuve du feu, de l’eau, de la glace, du vent, de la foudre, de la traduction instantanée, et du polyglotte. Le temps passe et je ne m’en rends plus compte car je suis en dehors du temps.

Si les évidences paraissent logiques, où est la logique quand tout

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n’est qu’apparence et invraisemblance ? Si la science est là pour conforter la logique, les sciences du psychisme sont là pour les bousculer ! Si les langues étrangères sont des langues vivantes, pourquoi y a-t-il des langues étrangères mortes. Tout cela bouscule bien des idées reçues, rien ne parait plus impossible alors que la même tout devient possible. Je commence à trop réfléchir, j’éclate à l’intérieur de moi, je dois me reposer un peu. Le noir s’installe à la place de la lumière, il n’y à pas de sombre, d’ombre, noir c’est noir et la lumière n’est que lumière. Soudain tout s’efface autour de moi et je me retrouve dans le tunnel dans lequel je suis déjà allé à deux reprises. Qu’y fais-je, je vois des formes, comme des ombres qui m’invitent à venir avec eux dans la lumière. Aurais-je trop joué avec la vie et la mort ? Y aurais t-il eu un incident autour de moi ? M’aurais t-on oublier ? Quoi qu’il en soit je me sens bien, j’ai envie de rester là ou je suis.

Je vois le plafond avec les néons et 35

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j’ai très mal à la tête et au bras gauche qui est dans une grosse compresse. Je comprends alors que je suis revenu dans une réalité parallèle. Des infirmières me dorlotent, sont à mes petits soins, mais je trouve une chose bizarre, lisent-elles dans mes pensées? Car elles font exactement se que je souhaite sans que j’ai à le leur demander. Tout me parait tellement étrange ici que cela n’aurait rien de bizarre.

Les jours passent, je suis en convalescence pendant quelques jours puis le trou noir habituel qu’il y a entre chaque expérience (ah oui, je n’en ai pas parlé, entre chaques grandes expériences, je perds un peu connaissance et c’est un grand trou noir durant un certain temps.) Un certain temps ce passe, le bras est cicatrisé et je me sens pourvu d’un étrange bouclier sur lequel les choses rapides s’arrêtent. Les rayons que l’on m’envoie dans la tête me font souffrir, on me dit que c’est pour une tumeur au cerveau mais ce sont les rayons qui me font mal. Quelque temps plus tard,

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ils m’expliquent qu’ils doivent m’opérer du cerveau par le haut du cuir chevelu pour cacher ma cicatrice, et qu'ils veulent atteindre l’hypothalamus. Quelques temps plus tard encore, je me retrouve alité avec des injections de morphine pour me calmer. Les expériences reprennent sur un rythme intense. Je peux imposer ma volonté et obliger par la pensée à faire ce que je veux à qui je veux.

Le 2 mars 1991, on me sort de mon état (de vie en parenthèse), je reprends conscience avec la réalité de la vie après avoir passé 3 ans dans une vie qui est mienne mais que l’on m’a dérobé durant mon engagement dans l’armée. La pression baisse autour de moi, je me trouve dans un environnement gris avec un petit hublot devant moi couvert de buée. La pression devient normale pour moi et soudain je me sens glisser par les pieds. On me sort de mon sarcophage, tout de suite on me met de l’oxygène et je sens comme une chaleur qui envahi mes veines. Tout de suite, je me pose des questions sur les pouvoirs

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que je me suis vu pourvu durant mes trois ans de voyage au font de moi même. Dés que je pus me mettre debout, je me fit aider pour que l’on m’accompagne jusqu'au caisson. Je voulu me réduire en boule de ferraille et c’est se qui se produit aussitôt, non mon imagination ne m’avait pas joué des tours, je possède bien le dont de télékinésie.Pour l’instant je ne voulu pas aller plus loin dans mes instigations sur mes pouvoirs, je ne voulu pas faire peur à mes amis sur l’étendu de ce que pouvais faire et dont je n’avais, a mon avis pas vu l’exact bout et proportions. Je commence par faire le lien entre l’implant bio cellulaire du bras et celui du cerveau. Cela me faisait mal à la tête au début puis après ça allait. J’arrivais a créer un champ de force autour de moi. Je parvenais à stopper net tout objet venant dans ma direction ou même dans n’importe quelle direction avec mon pouvoir de télékinésie. Je maîtrisais le feu, l’eau, le froid, les nuages et les échanges de température pouvant à ma guise

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générer de la foudre. Je pris la décision d’acheter un petit chalet en montagne dans un endroit perdu pour y faire mes expériences. Mes amis venaient une fois par semaines pour m’apporter de l’approvisionnement et prendre des nouvelles. Tout allait bien dans le meilleur des mondes. Je restais en hérite pendant 5 ans dans la montagne par 2 000 mètres d’altitudes pour m’expérimenter totalement.

Si le présent ne dure qu’un temps, le présent actif n’a pas de raison d’être, seul l’avenir compte et doit nous suffire. Ce que j’ai découvert sur ce que l’on m’a fait et les capacités qui en résultaient furent une aubaine pour moi. Surtout que j’avais réussi à le découvrir et à les maîtriser au point extrême. A 57 ans, je me sentais comme un jeune homme de 30 ans et ma force physique était d’ailleurs proche de celle que je possédais durant mes premières années d’engagement. Je décroche et me dit en voyant la montagne enneigée.

Il fait trop froid tout est gelé, les 39

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cours d’eau et les rivières, après qu’en plaine il ait neigé, ne cherche plus la rivière pour que ta soif soit apaisée car l’eau dans la rivière tu ne pourras t’en approcher.

Et pourquoi, pourquoiA ton âge tu n’es mariéEt pourquoiDans ton cœur tout est glacé?

Et faire l’amour en hiverPourquoi pas ce n’est pas d’hierC’est tellement beau l’hiverDans la montagne des cordièresJe veux t’aimer sans barrièresDes sentiments comme une

chaudièreFait donc tomber la glacièreTon cœur est tout sauf une pierre

Et j’imagine et j’imagineLa couleur des nuits blanches à

ciel ouvertEt j’imagine et j’imagineLa chaleur de mes nuits même en

hiver

Que jamais puis-je faire40

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Preuve de violenceTu n’auras jamais à t’en faireDe mon arroganceTu pourras toujours faireDe grandes pitancesAttention aux altèresJ’épuise à distance

Et on s’affaire, on s’affaireA inventer des fleurs des roses

d’angesEt il s’amuse, il s’affaireA créé sous le ciel des mésanges.

Depuis ma sortie du caisson, ma famille qui s’était éloignée de moi se rapproche surtout après l’annonce que je voulais créer un groupe de commando civil hautement compétents pour la libération d’otages quel qu'ils soient et où que ce soit. Cette création vit le jour le 19/01/1997, je venais d’avoir 58 printemps. Je me demande surtout si ce n’est pas ma fortune qu’ils visent sachant que je pouvais me faire tuer à chaque mission. Les sainement des 50 membres de mes commandos d’élite se passa plutôt bien mais je

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devais les entraîner hors de l’Europe. C’est donc dans le Texas que je décidais de faire l’essentiel des formations avec la bénédiction des autorités locales. Quant aux entraînements dans l’eau est sous l’eau, j’ai fais aménagé un espace sécurisé prés d’une île en Californie. La police et le FBI nous demandèrent à plusieurs reprises de multiples services. Étant couverte grâce à un jeu de passe administratif par l’immunité diplomatique, mon équipe ne craignait logiquement que de ce faire tuer pendent une mission. Mais la France ne tenait pas à lâcher un de ses éléments majeurs dans la nature si bien que le président lui même, nous demanda de nous entraîner sur une base militaire désaffectée. Notre armement étant pour ainsi dire que des armes expérimentales, tels que les armes laser, les micros missiles a guidage satellites ou mental par moi. Nous disposions d’explosifs très puissants et pourtant très petits. Une simple balle de revolver pouvait faire sauter une porte de coffre fort de 50 cm

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d’épaisseurs. Je revins dans mon pavillon de Traichamps qui était resté vide ou quasi. Une de mes nièces l’avait occupé pendant ses études à Nancy. La caserne désaffectée se trouvait dans les coins de la forêt de Maye. Je m’y rendais en voiture et une fois par mois je me rendais en train à Paris à la défense pour un briefing. Il me prit l’envie d’écrire à nouveau dans le train.

Un train passe sur les railsIl ne faille qu’il dérailleVoir le railQue l’on taillePoser un railPar des tenaillesLongue rail le travailDe posé, fixé le rail

Ah, les ouvriers du railAucuns d’entre eux ne bailleChanteur au travailEt sa chante et fumailleAinsi sont les ouvriers du railComme si pour eu seul le railIls ne sont pas fait de pailleNe dorment pas sur le rail43

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Sur la voie de chemin de ferLes grosses machines de ferCirculent sans s’en faireParfois dans un bruit d’enferDes rails et des roues de ferVoyage vite sur chemin de ferRotin totin, le bruit du ferConcert de motrice en fer

RefrainMais si ça n’existais pasIl faudrait un jour l’inventerUne machine qui remplace les pasOn devait bien la créerOui la créer

Le temps et les kilomètres passent, que ce soit pour moi sur terre ou dans les airs, et même depuis longtemps sur mer. L’homme gagne sur les éléments. L’esprit va-t-il dominer l’homme physique ?

Lors de mes trajets Nancy/Paris une femme attira mon attention dans le Wagon restaurant, une femme que je devine avoir la soixantaine mais qui

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ne les fait pas. Au mois de mai, fait ce qu’il te plait, je l’aborde en mai 2003 et elle me dit la chose suivante. Je ne vais pas y aller par quatre chemins, je suis là pour vous, notre pays à besoins de vous et rien que de vous. Puis elle me dit, j’ai un bouclier mental mais je vous permets de le traverser. Boum ! Carrément les pieds dans le plat. Je m’introduis en elle et en faite elle me guida pour ce que j’avais à connaître d’elle. Elle s’appelle Marie MAABUZ, elle est docteur est Colonelle dans l’armée de terre et c’est le Ministre de la défense avec l’avale du Président qui demande la réintégration dans l’armée de tous les transplanter (mutants). Nous serons sous les ordres de la générale 5 étoiles le professeur SCHERVY. Après l’avoir (sonder) je lui demandai si nous pouvions communiquer normalement, OK mais dans ma cabine.

- Je vous attends depuis longtemps me dit-elle, vous vous rappelez de moi ?

Je revois la lumière aveuglante et cette voix que je reconnais.

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- Oui je reconnais votre voix !- C’est tout ?Elle me montre une des photos

d’elle 30 ans en arrière ainsi que des photos de moi également vieilles de 30 ans. Oui je la reconnais c’était elle avec d’autres médecins qui m’avais transformé à jamais, qui avais sans mon consentement disposé de ma vie. Un flot d’images et de paroles défila dans ma tête à toute vitesse. Je restais figé devant cette femme que je maudis, que j’aurais voulu tuer mais rien, aucune réaction, elle avait pris mon contrôle à l’ instant même ou elle m’avait permis de rentrer dans son esprit.

Vous voulez que je travaille pour vous alors si j’ai bien compris, mais quel prix vous pouvez m’offrir? Moi et mon équipe gagnons plutôt bien notre vie, que voudrais-je de plus. Ne me parle pas de la gloire je n’en ai cure ? Que m’offrez-vous?

Venez à cette adresse demain soir (elle me tend un carton), nous en discuterons. Après mon briefing que m’apporta comme c’est étrange, la

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dissolution de mon commando. Mes hommes seront affectés comme officiers formateurs dans des équipes d’élites de la police avec un salaire et des primes de risque de rêve. Que pouvais-je faire ? Je me rendis à l’adresse indiquée vers 20 h 30, le Docteur MAABUZ m’ouvrit la porte en nuisette transparente, elle n’avait rien en dessous. Elle me prit par le cou et m’embrassa chaudement. Elle commença à me déshabiller doucement, très doucement, elle m’entraîna sous la douche et fit couler une au tiède. Sa nuisette lui colla à la peau. Je me sentais très existé et elle très chaude, j’avais déjà eu des expériences sexuelles dans ma vie mais aussi chaudes, pas vraiment. Elle retira sa nuisette, se mis a sucer mon pénis ardemment puis le fit pénétrer dans son vagin. Je la pénétrai une fois sous la douche puis au lit. Au lit elle faisait glisser sa peau de fauve sur la mienne en poussant de petits gémissements. Nous finîmes par nous endormir tous deux.

Au petit matin je ne me levai pas 47

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de mon bon pied car pour moi Marie m’avait fait l’amour pour me séduire afin que j’intègre son équipe. Cela dit, c’était parfaitement inutile car comme mon commando avait été dissolu je ne pouvais qu’accepter leur proposition, car malgré mon âge j’avais encore envie de bouger et de faire nombre de choses.

Nous eûmes une petite explication mais en fait, elle me dit qu’elle avait envie depuis longtemps de faire l’amour avec un de ses protégés en dehors du règlement. Et comme je ne suis pas encore officiellement des leurs et de même s’il en était, j’étais parvenu à avoir son grade alors, ça lui avait fait beaucoup de bien et elle espérait que c’était réciproque.

Elle me dit que nous étions attendus à la base pour 10 heures et qu’elle avait un badge de niveau 7 pour moi soit le plus au niveau avant celui du Général qui est de 8. Nous y rentrâmes avec un véhicule de l’armée venu nous chercher et sur place, nous descendîmes au moins 10 étages d’après la vitesse. En faite nous

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arrivâmes 32 étages sous terre soit à 120 mètres sous terre. Je rencontrai le Général SCHERVY.

- Alors Colonel a combien estimez vous votre prix pour nous rejoindre ?

- Je dirais sans me venter, à plusieurs centaines de millions d’euros.

- C’est ce que nous pensons dans la mesure où le Docteur MAABUZ nous a fait un rapport détaillé sur vos aptitudes connues et probable.

- Alors vous me proposez combien ?

- 250 millions d’euros cash, net d’impôts !

- OK ça marche !- Attendez ce n’est pas tout,

nourri, logé, blanchi + solde d’officier supérieur pendant tout le temps que vous vous mettrez à notre disposition.

- Parfais, ça marcheLe 1er janvier 2004 je fut incorporé

comme commandant d’un régiment composé de 7 escadrons eux même composés de 10 unités de 30 cellules de 42 soldats d’élites soit 88 200 soldats sous mes ordres. En faites il y

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avec un quart de soldats implantés à des doses et des niveaux différents. D’après le Général et les tests qui ont suivit l’ont prouvait que j’étais parvenu à une maturité dans mes pouvoirs très forte. J’étais d’après eux, bien aux dessus du plus doué d’entre eux. Tout cela Marie MAABUZ, Marie pour moi, l’avait vu en moi. Nous avons décidé au bout de 6 mois de vivre ensemble, j’avais passé ces 6 mois à entraîner mes hommes et il était souhaitable que je les entraîne encore autant de temps, et même je ne pensais pas qu’aux vues de leurs capacités mentales, qu'elles soient optimales pour l’Afghanistan. Je devais partir 3 mois avec eux puis revenir m’occuper du reste de mes hommes sachant que seule une unité partirait la bas. Je devais revenir et partir avec simplement 3 cellules sur l’île de Mururoa, car on nous avait signalé des mouvements suspects avec à leur tête le Général Jones KISS. Je revins seul rescapé de l’expédition se qui me perturba beaucoup. Marie eu beau essayé de me remonter le moral, je fus incapable de la satisfaire durant

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les 4 mois suivant. J’écris à n’importe qui :

Si elle avait dix ans de moinsJe ne lui proposerais pas moinsQue mon cœurMon humeurEt puis VeniseJe ne serais jamais très loinJe la couvrirais de soinsDe la douceur de mes mainsEt ne remettrais à demainLes mots à te dire

Pourquoi tant d’années nous séparent

Suis-je donc arrivé un peu tardTu es si jolieUn peu plus tôt un peu plus tardJ’ai pris un peu plus de retardQue toi ma jolie

Et j’imagine et j’imagineDe nager tout les deux dans la

piscineEt j’imagine et j’imagineDans le salon la photo de ma

divineMais voilà51

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Dix ans nous séparentJ’ai donc pris du retardDix ans de plus, dix ans de moinsJe peu chanter et chanter ce

refrainUn jour sentimental

Des mots, des vers, pour expulser des désirs que je ne contrôle pas, des fantasmes que je ne veux pas. Le désire d’une jeune femme prisonnière de l’automne que je ne puis trouver plus que belle. 126 hommes morts au combat, 126 hommes, de vrais combattants morts pour la France. Je voudrais crier ma douleur a tel point cette défaite me touche profondément.

Lors du débriefing je m’attendais à une engueulade, à un sermon, mais rien de tout cela. Le Général savait plus ou moins que cette mission était très risquée et que nous allions droit à la mort. Il me félicitait d’être revenu vivant et d’avoir ramené de précieuses informations. Là je piquais par contre ma révolte, ils savaient que cette mission était suicidaire et aucun d’entre nous ne le savait et de ce fait,

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nous ne nous étions préparés. Je trouvais cela honteux et indigne d’une officier surtout et d’autant plus, d’un officier Général. Ils avaient sacrifié au bûché 126 hommes, 126 vies qui ne demandaient qu’à servir la patrie, la patrie les a envoyé délibérément à la mort. Je suis dégoûté.

Durant les jours suivants à la base du QG dans la banlieue Parisienne, par 450 mètres sous la surface de la terre j'eus droit tous les jours au confort d’une charmante jeune femme qui venait m’offrir ses charmes voir plus, afin de me rendre mon retour plus agréable. Mais je ne demandai pas le plus car Marie était pour le moment en mission et elle allait normalement bientôt rentrer à la base.

La base dispose d’un grand aquarium avec de gros poissons, c’est en fait une petite ville souterraine, avec ses parcs verdoyants, son complexe d’habitations, de sport, hospitalier, etc…………..

Je me levais un matin de mai 2012 et me rendis aux aquariums car j’avais un mauvais pressentiment que je

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voulais vérifier avec les poissons. La quasi moitié d’entre eux étaient morts, le restant était à l’agonie. Je touchais la paroi de l’aquarium, elle était chaude. Je me décidais d’aller à la centrale nucléaire qui fourni l’énergie à la base. C’est une vieille centrale que l’on aurait du remplacer depuis fort longtemps, mais qui est prévue pour fonctionner en autonome jusqu’en 2050. Plus je descendais vers la centrale et plus il faisait chaud. Mon esprit mit de lui même autour de moi un champ protecteur antiradiations afin que je puisse progresser dans la descente. Je rencontrais des personnes sur mon passage avec la blouse en feu, puis plus loin des gens à terre probablement morts par les irradiations. Plus loin encore, des amas de chaire fondue avec la tête, les membres et le corps tout rétrécis et fumants sur les os. L’horreur dans toute sa splendeur. Je dématérialisais mon corps pour aller plus loin encore et je vis des personnes en combinaison NBC renforcées pour résister à de hautes radiations. Ils me virent et

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ouvrir le feu sur moi, ce qui n'eut aucun effet. Par contre, de mon coté, de leurs lancer des flux de dématérialisation ce qui les tua en les désintégrant totalement. Je devais savoir ce que ces individus faisaient là et ce qu’ils avaient fait. Le fait pourtant me semblait très clair, ils avaient mis en surchauffe les réacteurs pour déclencher une explosion en chaîne. Je devais rétablir le refroidissement mais en attendant, le plus urgent était de faire évacuer la base. Je pris un combiné et donnais l’alerte en expliquant bien que ceci était un code rouge prioritaire. Je donnais le code d’évacuation à mon interlocuteur qui me pris donc au sérieux. J’arrivais dans une salle par à peu prés 480 mètres sous le sol et vis 22 tubes avec une sorte de gelée orange dans une sorte d’apesanteur qui semblait vivante malgré cette chaleur. Je passais la main au travers du tube pour la toucher si ce faire ce pouvait, mais elle se glissa dans mon bras est disparu dans mon corps. Je n’osais renouveler cette expérience avec un autre tube. Je

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descendis au dernier niveau à 500 mètres de profondeur et tout était inondé d’eau de refroidissement des réacteurs. La fission se faisait à sec, toute allait sauter, c’était une affaire de minutes et je ne pouvais rien y faire. Je me mis à penser très fort à mon pavillon de Traichamps car ce serais le refuge où je me télé porterais en cas d’explosion. Cela ne fut pas très long, tout se mit à vibrer puis, de violentes secousses et enfin un éclair fulgurant. Je me senti m’élever brutalement dans les airs par une puissance de lumière et d’énergie pure. Je pus deviner déjà les égards, un cône de 500 mètres de profondeurs sur 25 kilomètres de rayons à la périphérie de Paris. Cela ferait bien dans le paysage et solliciterait bien des interrogations de la part des partis politiques, bien que nombres d’entre eux, du moins les dirigeant furent au courant. Quant a moi, je me retrouvais instantanément chez moi à Seichamps dans mon jardin verdoyant certes, mais plus pour longtemps. Un gros nuage radioactif recouvrait bientôt la France puis

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l’Allemagne, puis ensuite une partie de l’Europe centrale. Le réchauffement brutal avec des températures négatives en altitude provoqua une pluie radioactive sur une bonne partie de l’est du pays. Le nombre direct de morts liés à l’explosion est estimé à 729 200 et plus de 18 600 000 personnes plus ou moins irradiées dont 21 % de leucémies.

Après cette catastrophe, le gouvernement du s'expliquer mais, au lieu de cela ils démissionnaires tous suivis du président lui même. L’armée en profita pour constituer un gouvernement transitoire dirons nous, mais qui était appelé à durée dans le temps. Le Général KISS mena sa campagne électorale comme un parcours du combattant dont il aurait prévu lui même l’itinéraire et l’aboutissement. Cela m’inquiéta un peu mais sans plus. Ayant perdu mes amis le Général SCHERVY et Le Dr Colonel Marie MAABUZ, je n’avais plus de contrat a honorer jusqu'à ce que je trouve 6 mois plus tard, le 8 Novembre 2012 un étrange message dans ma

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boite aux lettres électronique sur mon ordinateur plurifonctionnel (Recrutons personnes ayant talents mentaux pour raison d’état). Signé J.K. Ils ne se cachaient même plus pour faire leurs recrutements. Je pris rendez-vous mais en fait, ils voulaient m’avoir. Des transplantés m’attendaient en embuscade. Il me fallu donc les désintégrer et détruire toutes preuves de ma venue a cette endroit ce soir là.

Donner une leçon à J.K ou doit-je dire Jones KISS, finirait par remonter à moi par l’intermédiaire de son service de renseignements mentaux. Fait et dit, le lendemain je reçu un mot dans ma boite aux lettres virtuelle, signé par contre G.S & M.M. Je fus très surpris de cette signature. On m’invitais à déjeuner au restaurant Kuny, face à la gare de Nancy vers 12 h 30. Je pris un taxi depuis chez moi à Traichamps mais je ne devais jamais arriver à mon rendez-vous.

J’ouvre les yeux et devant moi ; le Dr Marie MAABUZ et le Pr SCHERVY debout au pied de mon lit, incroyable

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je les croyais morts dans l’explosion de la base. En fait ils avaient pris tous deux en hâte un turbo jet pour Strasbourg dès que l’alerte fut donnée, en compagnie d’une vingtaine d’autres transportant à leurs bord la « crème « des transplantés soit un millier de super soldats. D’autres part, la moitié des mes hommes soit 44 100 soldats nous était resté fidèle, un quart s’étaient rangés du côté du Général KISS et le reste furent tués par l’explosion ou par KISS.

Nous étions part mille mètres sous terre dans un abri résistant à toutes épreuves, ayant une liaison souterraine avec la mer et de nombreuses galeries courant sur des centaines de kilomètres. La base était totalement autonome avec ses serres, ses vergers, ses étangs, ses petits bosquets et ses cultures. Nous pouvions tous produire et à l’abri de tout. Nous étions prêts au pire dans cette base flambant neuf fournie en énergie par la géothermie. L’avenir nous donna raison, après avoir mis à l’abri nos 44 100 soldats et nos milles transplantés en phase de

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mutation, je mis ces derniers en caissons hyperbare et je m’occupais des autres soldats d’élites. Ceux-ci vieillissaient contrairement à moi, que la mutation avais stoppé le processus de vieillissement et me permettait de me régénérer instantanément. Une toute nouvelle molécule fabriquée par le Pr SCHERVY allait résoudre le problème au delà de nos espérances. Les soldats prirent un coup de jeune est redevinrent opérationnels et même plus performants qu’auparavant.

KISS, après avoir fait élire comme président un tyran, le laissa 12 mois en place, ce qui lui permis d’instaurer une dictature. Les autres pays de l’union internationale de l’hémisphère nord condamnaient cette position politique à l’unanimité. Le Général KISS fit un coup d’état avec sont armée et pris le pouvoir en expliquant qu’il voulait restaurer les droits du peuple. Il fut accueilli comme un sauveur, un libérateur et il en profita car il ne réinstaura pas la démocratie en expliquant que ce n’était pas le moment, les plaies devait déjà être

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soignées. Pour ne pas que le dictateur tyran Roger MILLION ne dise qu’un ne faisait que suivre les instructions de Jones KISS pendant sont élection, ce dernier fut désintégré dans sa voiture blindée par un individu que l’on ne retrouva pas. Le Général Jones KISS avait selon l’estimation de Marie environ 3 000 transplantés à terme et autant en cours. Plus 30 à 50 000 surdoués ayant un potentiel plus ou moins élevé pour accomplir des actions avec uniquement leur mental.

Nous nous mîmes à la recherche nous aussi, de ce genre d’individus mais très discrètement afin de les persuader de se faire recruter par nous, qui n'avions que que peu de recrues. Nous devions faire avec nos effectifs qui se portaient à merveille et qui serait la base de notre reconquête mais, pour l’instant nous devions nous équiper matériellement un peu plus selon moi que nous ne l'étions, surtout avec des moyens plus sophistiqués.

J’en vins à pauser au PR SCHERVY une question qui me travaillais depuis le jour de l’explosion de la base

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Parisienne. Qu’est-ce que c’est cette chose rouge orange dans 22 tubes prés du réacteur par 480 mètres de fond à peu prés ?

- Vous les aviez vues ?- Oui en allant voir le réacteur

pour stopper l’explosion.- Vous les avez vues, toutes

les portes étaient fermées ?- Oui mais ….- Il y en avait dans chaque

tube ?- Oui mais, Non !- Non ? comment cela non ?- J’ai passé ma main

dématérialisée au travers d’un tube et la chose orange est rentrée en moi, mais mon corps a déjà du la rejeter dans mes scelles.

- Vous ne vous rendez pas compte, non ce n’est pas possible, vous ne pouvez pas la rejeter !

- Comment cela je ne peu pas ?.....

- Vous n’avez pas idée des pouvoirs que cette créature peut vous donner !

- Des pouvoirs j’en ai assez !62

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- Vous êtes sûr de l’avoir vue monter dans votre bras ?

- Ah oui ! j’en suis sûr !- Marie, Marie, devine

…..Notre bébé et bien William il l’a en lui !

- A quoi servent ces choses ?- Ils servent à faire évoluer de

1% vos pouvoirs par jours.- Et quoi d’autre ?- De vous en faire acquérir

d’autres.- Ben voyons, comme si j’en

avais besoins, mais que compter vous faire de moi ?

- Un Dieu « ou presque ! «Si j’avais bien compris, en un an,

mes pouvoirs déjà colossaux allaient se multiplier par 4 ou 5 et exponentiellement.

Pour cela nous mîmes tout le monde en hyper sommeil et nous nous attelâmes à la fabrication d’un super cerveau capable de créer et, de rêver.

Le Général KISS disposait d’une armée d’un million de surdoués prêts à défendre sa cause et sa personne au risque de leur vie. Il allait s’en servir et

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le fit très vite comprendre en prenant le contrôle de tous les satellites de communication et de la grande base spatiale internationale. Fin 2013, le monde est dans le chaos, le Général KISS fait flotter son ombre sur la planète. Les USA ayants vu la crise d’après eux avaient pris des précautions, les autres pays n’auraient rien à craindre. Ils avaient en fait exterminé tous les transplantés qu’ils avaient crées par peur que ceux-ci ne leurs nuisent. La Russie pas mieux, elle a vendu ses mutants au plus offrant. Le Royaume-Unis avait une armée de transplantés mais qui ne ferait pas le poids contre KISS. Je précise, le Général KISS fut le premier transplanté du Pr SCHERVY.

Jones KISS fit augmenter ces effectifs militaires de 300%, de la police de 400 %, de la gendarmerie de 400 %, les RCS de 600 %. Après 21 H 00, plus un seul mineur dans les rues et une importante compagne de ségrégation se fit menée tambour battant. Le racisme était de mise dans toute la France. Le 1er juillet 2017

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l’ONU mis la France hors la loi mais n’était t-il pas trop tard car la France était prête à se battre. L'Allemagne, voyant ce peuple prêt à la guerre devant ces portes demanda à constituer une armée, ils reçurent un refus mitigé de la part de l’ONU alors ils le firent. Pendant ce temps en France, le gouvernement de KISS proposa à ceux qui ne voulaient pas retourner dans leur pays de prendre le bateau pour une île paradisiaque. En fait, des sous marins coulaient les bateaux en haute mer. De vieux avions servirent aussi pour cette besogne. Il n’y eu en peu de temps plus d’étranger en Itran le 24 Décembre 2018 l’Itran se déclara pays pure et lavé de toute race étrangère. Le 1er février 2019 la première bombe à neutrons fut lâché pas missile sur la Belgique et fit des milliers de morts. Ce n’était que le début de frappes insaisissables de la France contre tous les pays d’Europe. Le pire, c’est que des missiles décollaient de partout. Tous les continents furent touchés, malgré de nombreuses ripostes atomiques, Jones

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KISS avait placé de supers lasers dans l’espace pour détruire des missiles et même des villes. La Planète pris peu à peu des allures de charnier. La France ne compta plus ses morts mais les pays voisins, chez qui KISS avait déplacé son arsenal devaient eux aussi faire les frais du feu nucléaire. Sur les routes, des corps en bouillie et fumants, pas un organisme vivant à l’horizon. Moi j’étais le seul à pour sortir de la base, invisible et impalpable, et je pouvais revenir au rapport. En 5 ans, Jones KISS avait mit le monde à ses genoux. Il fêta sa victoire pour le 14 Juillet 2024, ne sachant pas ce qu’il y avait sous le sol de Strasbourg par mille mètres de fond au minimum. Le Général KISS nous croyait en fait morts dans l’explosion de la base de Paris et par mille mètres de fond sous des minerais de fer et de plomb, il ne pouvait nous détecter. De plus, nos implantés se trouvent dans des caissons hyperbare avec une solution d’extraits de symbiote injectés il y a 10 ans.

Nous allions être prêts à la riposte 66

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car la terre ne comptait plus que 940 millions d’êtres humains. C’était une véritable catastrophe dans tous les domaines. Les paysans qui vivaient dans des coins qui furent protégés des bombes atomiques devaient pourvoir a nourrir le reste du monde. Choses que le Général KISS n’avait pas prévu, c’est que les scorpions résisterait très bien aux radiations et qu’il grossiraient jusqu'à atteindre les 8 mètres de longs sur 3 mètres de haut. Ceux-ci s’approchèrent des villes et tous les jours il y eut des victimes à cause d’eux. Que restait-il à sauver, la liberté !

Nous décidâmes d’y aller, nous sortîmes de l’hyper sommeil, nos super soldats et des caissons les implantaient. Les premiers se remirent très vite à l’entraînement, les seconds devaient passer des tests très poussés pour que nous connaissions leurs niveaux de pouvoir. Certains d’entre eux pouvaient dans le pire des cas se passer de leur enveloppe charnelle. Nous prîmes possession de la base lunaire et des 4 Bases spatiales et nous

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mîmes sous notre contrôle tous les satellites de toutes sortes qui tournent autour de la terre. Cela produisit un véritable séisme technique sur terre. Le personnel des bases demanda des comptes pour savoir au moins qui était l’auteur de cette prise de force. Je leur dis, dîtes à votre chef que c’est « MOI « . Le Général ne réagit pas pour le moment alors nous envoyâmes des générateurs de haute énergie pour créer des champs de force autour de points donnés au sol. Ils étaient toujours par quatre. A l’intérieur de ces champs de force, nous neutralisâmes tous les combattants de Jones KISS. Cela était d’autant plus dur pour les combattants de KISS, que ceux-ci ne pouvaient ni entrer ni sortir du champ de force. Pour la première fois, le Général essuya de lourdes pertes. Mais il vit d’où venaient les générateurs et nous envoya des missiles qui furent aussitôt envoyés dans l’espace en orbite pare 500 kilomètres d’altitude. En 800 jours, nous primes possession de la terre entière y compris des océans. Le 11 Novembre 2026, nous

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criâmes victoire mais le Général Jones KISS et sa garde rapprochée restaient introuvables. Le jour de notre déclaration de victoire, le haut d’une colline explosa et on vit un très gros canon à hyperprophoton, un faisceau ultra puissant. Les satellites de destruction se mirent en position de tire et ouvrirent le feu à plusieurs reprises, sans succès. Nous savions ce qu’il visait, la Lune était dans sont champs de tire, nous devions éviter ce cataclysme certain. Je devait intervenir avant le tir, ce que j’essayais de faire et de me mettre devant le canon dans les airs, invisible et impalpable pour absorber l’énergie du canon. Plusieurs fois si cela était nécessaire mais voila, j’avais beau être confiant en mes pouvoirs, il y avait peut-être un problème auquel je n’avais pas pensé. Le décompte se faisait, 10 – 9 – 8 – 7 – 6 – 5 – 4 – 3 – 2 – 1 – 0 et le tir atteint son objectif:la Lune. Et la pulvérisa. En retour, une puissante énergie jailli de moi et détruisit toute la colline jusque dans ses profondeurs.

Je compris que mon heure était 69

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venue de quitter ce monde pour atteindre une autre dimension de l’être suprême.

Moi j’ai pris le chemin en pierreCelui que je connu naguèreQui se trouve au bord en lisièrePlein de bruyèrePoint de ville côtièrePoint de chantier de carrièreJuste au fond une lumièreGrande lumière

Je n’étais plus, je n’existais plus en tant qu’être humain, je fus percuté par des faisceaux de lumière qui normalement nous traversent où se posent sur notre peau sans faire de mal. Là, les faisceaux je les recevais de plein fouet et j’avais l’impression d’avoir mal alors que la douleur n’était que dans mon être. Et plus la lumière décomposée se heurtait à moi, et plus je sentais en moi monter une puissance phénoménale.

Et cette musique ce sera mienne,Car elle m’arrive sereineCette lumière presque irréelle70

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Qui me percute sous un cielPlus jolie que l’arc-en-cielLumière coupée en parcelles,Et qui me transmet éternelCette mélodie en dentelle.

Je reçois beaucoup je reçois,Cette symphonie comme une soieUne douce musique pour moi.Après tout c’est mieux moiQui reçoit en mon être celaEt qui en fera comme celaUn bon et meilleur emploiUn être qui ne serait pas droit

Et ainsi je suis celui ou celleCar dans ce monde éternelIl n’y a de place pour le sexeCela pourrais rendre perplexeMais cette condition est une

obligationPour arriver et gravir les échelonsDe ce monde intermédiaireMais dont-on ne fait marche

arrière

Le bon painLe bon vin71

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Ça n’existe pasLà à cet endroitMais cette vague de ténèbresMélangée à la lumièreM’apporte doucement les outilsPour ici refaire ma vie

Ce matin, quel matinN’y a-t-il pas un lienAuquel je puis m’accrocherA mon ancienne réalitéJe me sens carrément pomméJe ne crois plus existerPour qui que se soitMais quoi qui l’en soit

Je ferais en sorte de comprendreEt bien sur de tout apprendreCe qui m’a rendu immortelCe qui m’a ouvert dans le cielCette zone inconnue pour le vivantMais peut-être testée bien avantQue j’y mette mon petit nezExcusez si j’ai dérangé.

Le seul espoir pour la terre est que je retourne en arrière, vers la passé en l’an 2006 – 2008. Pour qu’avec mes

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pouvoirs je stoppe la procédure de destruction de la Terre.

Je créerais un vortex temporel avec mon énergie mentale, et dans ma précipitation je me trouve en 1927 en Allemagne, muet et amnésique. Je fus arrêté, interrogé et placé en centre spécialisé. Mes gardiens me voient déplacer des objets dans les airs, faire fondre l’acier et le béton ! Ils me firent examiner par les médecins. En passent dans mon vortex, ma capacité de régénération à disparu, si bien que je me suis mis à vieillir très vite. A ma mort, les allemands me disséquèrent et utilisèrent en suite les connaissances acquises pour mener leurs expériences secrètes sur les mutants………………..

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Les Seigneurs du lac

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Si vous passez un soir sur une longue route qui monte vers le Donon, dans les Vosges, et que vous y longez une grande forêt touffue avec un lac circulaire au milieu, un lac où les anciens venaient et y vénéraient un ou des Dieux inconnus de nos jours. Des traces de leurs cultes subsistent encore sur les abords du lac. Ce lac est si profond que même les plus grands scientifiques avec toutes leurs machines ne sont jamais parvenus à y atteindre le fond.

Souvent le soir, alors que je regarde le soleil se coucher de l’autre côté du lac, je vois comme une armée de lucioles, lumineuses comme un arc en ciel, et de couleurs chatoyantes. Elles s’envolent, tourbillonnent et rayonnent comme un incendie sur les eaux. Puis souvent comme

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aspirées par les flots en un petit typhon elle s’enfoncent dans les flots où elles disparaissent.

On prêtant que des événements mystérieux se sont produits autour et dans ce lac, des hommes disparaissent, il y aurait parfois un monstre qui vient des profondeurs du lac qui vient hanter la forêt en poussant des hurlements stridents comme le ferait un dauphin géant.

Le soir à la nuit tombée, il ne fait pas bon être aux alentours du lac car même en plein été l’eau y gèle sur 5 à 10 centimètres d’épaisseur. Il y fait très froid autour, il y a des histoires qui racontent qu’une dizaine de campeurs avaient décidé d'y camper. Malgré les mises en gardes, ils le firent tout de même. Le lendemain, ils avaient tous disparus, personne n’entendit plus jamais parler d’eux.

On dit que cet endroit et là où la Lune se repose, car quand elle est fatiguée, le miroir parfaitement

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circulaire du lac envoie dans l’espace sont reflet presque Lunaire.

Une autre légende raconte qu’un jour, un faon pourchassé par un loup entreprit de traverser le lac gelé, le loup sans hésitation le suis, le faon arrivé sur la berge, se voyant perdu car il y avait une barrière de roseau infranchissable se retourna pour affronter sa mort. Il vit le loup s’enfoncer dans les eaux qui avaient dégelées subitement. Une fois l’animal sous la surface, les eaux se remirent à geler. Ainsi, le faon fut sauvé grâce au génie du lac ;

Les anciens craignaient et vénéraient le lac, comme on croit en des Dieux qui auraient des pouvoirs hors du commun des mortels. Un enfant malade qui a tendance à se déshydrater doit être plongé trois fois pas jour dans le lac, et pour cause, il est salé.

Tous les Samedi, un malfaiteur doit traverser à la nage le lac lorsque la nuit est tombée, s’il

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est prit dans les glaces c’est qu’il devait mourir autrement. Il est acquitté.

La végétation du lac y est luxuriante, toutes sortes de poissons y ont élu domicile, poissons principalement de mer et aux multiples couleurs.

On raconte qu’un prisonnier de droit commun s’étant échappé du pénitencier, courra jusqu’au lac en implorant sa pitié. On le retrouva au même endroit mais cent ans plus tard, il n’avait pas pris une ride.

Un seigneur sur ses terres, donna la chasse avec sa coure à un prisonnier, qu’il fit courser par ses chiens. Ils entrèrent dans la forêt mais n’en sortirent jamais….

Beaucoup de légendes rôdent autour de ce lac mais la plus étrange encore, c’est ce qui va suivre car nous rentrons là dans le domaine des seigneurs du lac.

Un soir où j’étais assis comme à mon habitude sur mon

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banc à l’opposé du soleil couchant, je vis trois lucioles s’approcher de moi, elles se figèrent puis commencèrent un étrange ballet autour de moi. Alors je vis mille étincelles, des scintillements aux milliers de couleurs. Je rétrécissais, oui je devenais de plus en plus petit jusqu’à ne pas dépasser le quart de la taille de ces lucioles.

Je chevauchai une luciole pour rejoindre les autres qui avaient commencé leurs tourbillons qui allaient les conduire dans le lac. Qu’allais-je devenir, je ne sais pas respirer sous l’eau moi. Toutes ces lucioles non plus je crois. Nous descendions, nous nous enfonçâmes vers un abîme qui ne connaît pas de fin. Bien que l’obscurité à pareille profondeur aurait dû être totale, avec mes amies lucioles nous y voyons parfaitement clair.

Nous traversions divers objets en suspensions dus à la pression de l’eau mais chose étonnante, je respirais. Oui je respirais normalement ; Mais mon

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attention fut attirée par de la musique, oui une musique de troubadours du moyen-âge, il y avait de la lumière dans cette direction.

Nous passâmes dans une énorme bulle épaisse, là il y avait de l’air, de l’air enfin. Mais à quelle profondeur sommes-nous. Comme s’il avait lu dans mes pensées, un mystérieux petit personnage bossu me répondit : « Profond mon cher, très profond sous la mer………… ».

Je n’en revenais pas, un royaume tout entier avec ses champs, son château, ses chevaliers et leurs servants. Rien ne manquait au décor, je rêvais, je devais me réveiller et tout aurait disparu. Je fermai les yeux, je les ouvris, rien n’avait changé. Une calèche se dirigeait vers moi, elle porte le blason vraisemblablement royal. Je me m’y ainsi aux côtés d’un individu étrange, les yeux très enfoncés dans les orbites, les cheveux rouges, ainsi que sa barbe taillée en

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collier. Il se présente comme étant le secrétaire particulier du roi. Un Roi ! Quel roi demandais-je ? Mais le Roi votre beau père mon cher !

Là, les questions se bousculaient, je ne suis pas marié et j’ai un beau père pas plus grand qu’un pois chiche. J'allais devoir éclaircir cela bientôt, car nous nous dirigions vers la coure du Roi.

Je fus reçu sur un très grand tapis vert végétal, un homme et une femme couronnés se tenaient à l’autre bout, debout sur leurs deux jambes ; La femme était en larmes, probablement l’émotion. Mais de quoi ? Ne suis-je pas un parfais étranger pour elle ? Tous cela me paraissais bien étrange, une mascarade ou un étrange sortilège se cachait derrière tous cela, je devais en savoir plus.

On m’indiqua mes appartements dans ce château d’un style médiéval. La différence c’est qu’il y avait l’eau courante, chaude et froide ainsi que des toilettes. Au milieu d’une grande pièce trônait un

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lit à baldaquin. Deux jeunes femmes me suivaient partout et dans chaque mouvements. Elle me firent couler un bain juste à la bonne température et y mirent un lait d’une douceur incomparable et d’un arôme subtil et délicat.

On m’indiqua qu’il était l’heure de passer à table. Je descendis le grand escalier de l’entrée principale, je me trouvais dans le hall, là on m’indiqua la salle où je devais prendre mon souper.

En entrant, tout le monde se leva, sauf le roi aux côtés duquel je pris place, ils me regardaient comme s’ils attendaient des questions. En effet plusieurs questions me traversaient l’esprit. Que fais-je ici ? Soudain il me dit qu’il m’attendait depuis bien des années. Ce peuple, celui de mon père et de mon grand père qui ont bâtis cette cité attendaient ma venue pour la gloire du royaume. Elle serait donc si récente cette ville? Et ce château ? Il y a bien des années, une météorite tomba à la

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verticale dans ces lieux, les radiations rendirent les gens de la vallée petits, très petits. A tel point que nous devions considérer les insectes comme des prédateurs potentiels. Et c’est pour cela que vous avez construit cet endroit.

Nous savions que tant que la terre serait imperméable au fond du trou, l’eau, excepté la pluie, ne pénétrerait pas dans le trou. Alors nous nous somme dépêchés de construire un lieu bien au fond. Seulement voilà : Mon grand père, bien qu’il eu comme nous tous la capacité de vivre plus de mille ans, allait avoir un sortilège. Il n’aurait que des filles et sont aînée, l’héritière du trône serait normale jusqu'à sont adolescence, puis peu à peu se transformerait en dauphin. Le seul moyen de rompre le maléfice était qu’un humain la prenne en épousailles.

« Plutôt épouser un cheval », me disais-je. Mais rien ne m’obligeait à accepter. De plus, un événement devait se produire pour

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que le « charme » soit rompu, il fallait que le soleil se place juste au dessus du lac affin d’en éclairer le fond. Cela ne se produisait que tous les 3 ans et 6 mois.

Je visitais la vallée, je me retrouvais au temps des rois féodaux. Des charrues tirées par des chevaux pour retourner la terre, des fermes non motorisées. Mais les hommes se jetaient dans les botes de paille depuis le sol jusqu’à six à sept mètres de hauteur. Incroyable ! Il n’y a ni police, ni prison. La justice, pourquoi faire ? Tout le monde se respectait à outrance. Moi, on m’appelle « Mon seigneur », pourquoi, je n’ai pas de quoi m’honorer de ce titre en quelque manière que se soit, mais je dois m’y faire.

Les jours passaient, sans Lune n’y soleil, à peine quelques lampes à huiles qui s’éteignaient puis s’allumaient pour indiquer le jour et la nuit. Je prenais mes aises dans mes appartements. Finalement, la vie de château ça a

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du bon. Mais que me demande-t-il ? Que j’épouse un dauphin ? Et quel dauphin ! Une femelle de six mètres au moins. Énorme !

Seulement, les jours se passaient, et je devais prendre une décision. L’épouser et rester toute ma vie ici avec un dauphin comme compagne, ou refuser et être bannis de la contrée du lac. Je ne suis pas un héros mais ce peuple ne va-t-il pas disparaître si je n’accède pas à cette requête ? La question se posait vraiment. D’autre part, comment avoir des enfants avec un dauphin ? Le jour approchait, il était à présent l’heure de rendre ma décision à la coure.

Mon roi, mes Seigneurs, je décide en mon âme et conscience d’accepter de prendre pour épouse la fille aînée du Roi. Ovation générale. Deux servantes me prirent par les mains pour me conduire à la fontaine sacrée, pour me purifier. Les jours suivants, tous les Seigneurs et Notables de la coure se succédèrent pour me remercier,

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m’adresser leurs vœux de bonheur et me faire un présent.

Un matin, une étrange lueur régnait au fond du lac. Comme si le jour allait se lever pour de bon, un dauphin poussait des sifflements stridents à proximité de l’entrée de la grotte. Serait-ce déjà le jour ? Une servante, deux servantes, puis trois, quatre, cinq servantes se pressaient à mon chevet et me tiraient du lit. Oui il était l’heure, l’heure du sacrifice. De mon sacrifice.

Je me retrouvais sur la grande place, puis je suis le cortège qui allait me conduire au centre du lac. Là, ma fiancée m’attendait, elle attendait depuis des années un humain, un homme de 3 millimètres, dont elle, avec ses de 6 mètres, ne ferait qu’une bouchée.…

Le soleil tardait, les secondes paraissaient des heures. Soudain, un rayon puissant vient nous frapper, elle ouvrit grand sa mâchoire et me prit dans sa gueule, refermant ses dents sur moi. J’étais

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perdu, elle allait me gober comme un œuf. Je sentais que nous montions, nous allions à la surface. Sous un soleil rayonnant, elle fît un arc de cercle et me cracha à l’eau pendant que dans le ciel s’opérait la plus magnifique des métamorphoses. Le dauphin que j’avais épousé devient une très belle jeune femme que les lucioles, de leurs ailes, venaient recouvrir sa nudité. Un nuage très noir venait cacher le soleil. Comme si les Dieux du cosmos se mettaient en colère. De nouveau, un ballet de lucioles nous conduisait ma compagne et moi, au fond du lac. Nus fument accueillis avec la fanfare des troubadours. Le roi et la reine nous prirent tour à tour dans leurs bras. Ils étaient en larmes l’un et l’autre.

Une grande fête qui dura 18 jours et une journée de fête nationale furent déclarées pour fêter ce jour. Moi, j’avais épousé la plus belle des princesses et j’allais vivre plus de mille ans. Nous eûmes une fille, la plus belle des filles, dont

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nous étions fières. Nous vécûmes de nombreuses années heureux avec notre fille jusqu’au jour où………………

Mondes parallèles

Du haut de mon perchoir je le vis arriver, il portait une capuche en surplomb d’une tunique qui lui descendait jusqu’aux

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sandales. Je descendis à sa rencontre car depuis bien longtemps, aucun étranger ne s’était aventuré jusqu’ici. A mon approche il fit une pose, me regardant des pieds à la tête et me demanda :

- Suis-je arrivé ?- Cela dépend « lui dis-je »,

que cherches-tu tu l’ami ?- Je ne cherche « rien » !- Alors tu es arrivé Il ôta sa capuche laissant flotter

dans la légère brise qui soufflait, ses longs cheveux brun foncé, il fit en suite de même avec sa tunique le laissant ainsi, aussi nu que je l’étais moi-même. Malgré l’intense chaleur qui régnait à cette heure de l’après midi, je ne vis perler aucune trace de sueur le long de son corps. A la vue de cet homme d'une taille moyenne et à peine la quarantaine, moi la jeune femme je fus prise d’un frisson qui me parcourra le corps et fit pointer, à mon insu, quelque peu mes seins.

Il se remit en marche 89

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d’un pas sûr et déterminé comme celui d’un homme qui sait se qu’il veut et ne s’en détourne point. Je regardais sa silhouette s’éloigner et sans m’en rendre vraiment compte, peut-être par curiosité, je me mis à le suivre. Arrivé à la croisée de chemins il s’arrêta, regarda de parts et d’autres et comme s’il avait senti ma présence, il se retourna et fixa sur moi un regard doux, tendre et sincère que ses yeux bleus nuit rendaient encore plus pure. Je ne pus empêcher en moi une nouvelle montée sensuelle et pris la décision de le rejoindre.

- D’où viens-tu l’ami ?- D’autres mondes- Parle-moi de ces mondes

s’il te plait- De mondes où l‘enfant

doit être plus mature que ses parents. De mondes où le meilleur et le simplet sont internés en psychiatrie de la même façon car il faut être ni l’un ni l’autre pour exister. De mondes où les gens ne vivent que d’argent. De mondes où

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la morale n’existe que pour elle-même et n’a aucune emprise sur la société. D’autres mondes encore où les regards se croisent sans même se regarder car ils vivent chacun dans un monde qui est le leur et qui s’ignorent. Et bien d’autres mondes encore.

- Et tu es venu chercher « rien », parle moi de « rien » s’il te plait l’ami

- Rien est un tout de rien, un ensemble de rien ou chacun n’est rien mais existe d’avantage que s’il était quelqu’un. Rien est absolu, impalpable, presque irréel et pourtant si présent. Rien fait peur car qui ne craint de n’être plus rien.

- Mais n’être rien s’est ne plus exister, ne plus être !

- Si rien n’existe pas, pourquoi en avoir si peur, pourquoi en parler. Non rien n’est une valeur indéfinie qui ne correspond justement à rien de concevable à notre échelle physique.

- Pourquoi cherches-tu « rien » ?

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- Je veux être « rien », j’ai fini ma route et je suis arrivé, il est temps pour moi de retrouver les miens, ceux qui ne sont rien.

Le soleil se couchait, je lui indiquai alors un endroit où peut-être, il trouverait ce qu’il cherche. Nous nous allongeâmes tout les eux côte à côte la face vers les étoiles. Collée contre moi, sa peau avait une telle douceur que mon corps tout entier frémi de désir à se contact.

- Tu vois, entre les étoiles il n’y a rien, et pourtant les hommes n’arrivent pas à vaincre ce rien pour aller d’une étoile à l’autre. Rien c’est peu et énorme à la fois.

Il se tus de nouveau. Regardant les étoiles, son souffle devint de plus en plus court, de plus en plus inaudible jusqu’à ne plus être. Il avait rejoint les siens, les infinités de rien laissant derrière lui, le corps qu'il avait jusque ici conduit.

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Un contrat peu ordinaire

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Un choc violent au carrefour du vélodrome à Vandoeuvre, un homme et couché sur la chaussée. « Il respire encore ! » crie une femme qui se penche sur lui. Plusieurs personnes saisissent leur portable pour appeler les secours.

L’homme est dans le coma, entre la vie et la mort, le pronostique vital est actuellement engagé. « Que s’est-il passé » ? Demande un policier avec un talkiewalkie à la main. Une personne explique « Je les vu traverser la rue, il n’a regardé d’aucun côté », « Oui ! Crie une autre, il a même attendu que les voitures démarrent au loin pour traverser ». Nous sommes donc devant un désespéré qui veut mettre fin à ses jours. S’il s’en sort, le juge demandera une expertise

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psychiatrique.L’individu est transporté à

l’hôpital central et placer en soins intensifs. Il y restera trois semaines. Durant ce temps, les médecins l’on réanimé onze fois la première semaine, huit fois la seconde et cinq fois la dernière.

L’homme est dans le coma, et dans ce coma il y fait beau !

Le personnage est debout dans le tunnel où il avance, imperturbablement il avance. Une entité se présente à lui. Voici notre contrat. Comme prévu, on vous prend en contrat à durée déterminée. Vous allez mourir soixante quinze minutes en trois semaines. Si cela vous plait de revenir un peu plus tard, libre à vous mais sans contrat, si vous préférez attendre, libre à vous.

L’homme attend sont tour, il est avec d’autres personnes, dans le sas de la mort. D’autres personnes sont avec lui attendant

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leur tour. Une porte de lumière s’entrouvre, un jeune homme entre suivit d’une jeune créature fabuleusement belle, elle me tend la main en me disant, « C’est votre tour maintenant ».

Il passe dans un long tunnel au mille aurores boréales, puis sur une passerelle en bois et en cordes, aux dessus d’un vide brumeux vers le milieu. En face, m’attendent des gens, des gens qu’il a vu hier ou encore ce matin même. Ainsi sa voisine est là, il demande dans quelles circonstances elles ont trouvé la mort. « Elles ne pense qu’à elles, toutes ces personnes sont mortes en elles même ».

Il n’a pas compris grand choses, mais la jeune femme le ramène dans le sas et prend quelqu’un d’autre. Une vieille femme proteste car elle estime avoir trop attendu, elle est réellement morte mais ne le sait pas encore.

Le temps n’existe plus, il se sent bien, rempli d’un profond

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amour éternellement renouvelé. Il sent à nouveau la douce chaleur du poêle de grand-mère des soirs d’hiver et la bonne odeur du pot-au-feu qu’elle y faisait cuire doucement.

Il sent et apprécie la chaleur du chauffe lit à braises et de l’épais édredon qu’il y avait sur son grand lit, la douce lueur de la bougie jusqu'à ce qu’elle s’éteigne. Il se sent libre de toutes contraintes matérielles et physiques. Pourquoi ne pas partir maintenant ? Non il y a le contrat.

Plusieurs fois, la jeune femme vient chercher des personnes et les ramènent peu de temps après. La vieille dame est toujours là. C’est à nouveau son tour. Il demande à la jeune femme « Ce que j’ai fais dans ma vie, je l’emmènerais avec moi dans la mort ? », elle lui répond : « Ce qu’a été votre vie importe peu, c’est ce que vous êtes qui compte avant tout, mais sachez que si votre vie ne vous apportera rien dans la mort,

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la mort changera radicalement votre vie ! ».

Il se présente devant une entité qui prend la relève et l’accompagne dans des couloirs ressemblant à un hôpital mais tout en verre. L’entité lui demande :

- Vous aimeriez mourir ?- Non pourquoi ?- Dommage !...................,

c’est un jeune homme qui se rend chez son médecin et dit :

o Docteur je suis mort !o Très bien, je vous fais

votre certificat de décès.- Heureux, il se rend chez

son assureur qui lui dit :o Très bien, tout semble en

règle.o Et je toucherai la prime

quand ?o Sous 48 heures !o Très bien, merci.- Il sort et se fait écraser.- Et tout cela pour dire

………………. ?- Il ne faut pas jouer avec

la mort !98

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Il passe devant des morts dans un sale état, qui ne risquaient pas de survivre. Il s’approche d’un fleuve de feu d’où des cris de plaintes s’en échappent. Ceci est le fleuve de la tourmente. Ici reposent à jamais ceux qui sont morts, qui n’ont su faire aucun choix, vivre dans l’humilité ou mourir pour l’éternité.

Il retourne au sas pour se reposer. Il y a beaucoup de choses qu’il ne comprend pas et pourtant cela paraît si simple. Il ressent les bras de sa mère lorsqu’elle lui donnait la tétée. La douceur du sein entre ses petites mains. L’odeur du savon à l’heure du bain et cette eau qui coule, comme un bruit étrange sur la baignoire en plastique. Le lange bien propre avec ce talque doux qu’elle lui mettait sur les fesses pour ne pas que son derrière soit rouge.

Il voit encore sont frère, par-dessus son lit de bébé. Lui secouer la tête en lui tapant dans le dos, pour le faire régurgiter et le dire à

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sa mère « Ah c’est malin, il ne manquait plus que ça, il va falloir le changer maintenant ! Je n’ai pas que cela à faire moi ! » Le devoir accompli, son frère heureux avait encore en lui, gagné une bataille. Son petit frère avait exaspéré sa mère. Il revoit des choses dont le souvenir ne devrait pas exister en sa mémoire. Que se passe t-il dans ce sas ? Son cerveau semble en plaine évolution. La mort n’est-elle qu’un début, un bourgeon au bout d’une branche, la vie en est la petite branche sur laquelle repose la mort puisque sans la vie, il n’y aurait pas de mort.

Une nouvelle charmante créature vient le chercher,

- Nous allons voir vos frères !

Il se retrouve devant trois de ses frères. L’un est mort d’un arrêt cardiaque, un autre s’est pendu, quant au dernier, le plus jeune, il est toujours en vie !

- Pourquoi m’avoir amené ici ?

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- Pour que vous voyez leur enveloppe charnelle !

- Que voulez vous dire par là ?

- Je veux dire que votre corps tel que vous le connaissez, que vous l’appréciez peut-être, est mortel. L’esprit règne et est serein dans un univers qu’il adaptera à ces fins.

- Je ne comprends pas, on peut choisir son lieu de repos et son apparence ?

- Oui parfaitement !- Où sont mes frères alors ?- L’un avec votre maman,

les deux autres sont dans un monde de lumière, aux mets délicieux et sucrés, aux fraîches senteurs et dont la rosée du matin appelle à se retrouver enfin.

Elle le reconduit au sas. La vieille dame n’est plus là. Un couple non plus, mais une jeune fille et son bébé ont prit leur place. Ça lui fait bizarre, si elle est avec son enfant c’est qu’elle est morte.

Il se souvient des rayons 101

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de soleil, qui perçaient par les hautes fenêtres de l’appartement que ses parents occupaient aux Cèdres bleu du haut du lièvre à Nancy. Petit, il tendait souvent ses petites mains vers cette lumière, parfois blanche, parfois jaune, parfois nuit.

De nouveau, elle revient le chercher.

- Ils ont un problème en bas. Ils ont du mal à vous réanimer, alors on va faire une balade. Vous voudriez aller où ?

- Pourquoi ne pas voir Dieu !

- Ok, vous allez voir Dieu !Nous avançons vers tout en

haut de l’univers, nous remontons le temps et soudain, le Big-bang et une puissante énergie qui possède la plus grande des connaissances.

- Mais où est Dieu ?- Partout, Dieu c’est tout en

tout.- Je ne comprends pas, on

ne peut pas le voir ?- Non !102

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- Vous vous êtes foutu de moi !

- Dieu, regardez en votre cœur et vous le trouverez, si vous le voulez vraiment.

Elle le ramène au sas. Ce dernier est vide, puis un groupe revient de la porte de la mort.

- Puis-je poser une question ?

- Posez toujours jeune homme, nous verrons bien ?

- Vous avez signé un contrat ?

- Un contrat, quel contrat ? Nous sommes morts, un point c’est tout ! Peut-on signer un contrat avec la mort ?

- Bien sûr, moi je l’ai fais !Éclat de rire général !- Il a signé un contrat avec

la mort, avec la mort, et il est sur combien de temps votre contrat ?

- Il a une durée déterminée de trois semaines !

- Et vous croyez que vous n’êtes pas déjà mort ? Vous avez

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passé combien de fois la porte de la mort ?

- Quatre fois !- Vous vous moquez de

nous, on la passe deux, trois fois au plus mais pas quatre fois.

L’homme ne préfère pas insister et se retire. Il a pourtant bien signé un contrat. Il sent un froid le parcourir, et si le contrat n’était qu’une illusion.

L’entité de tout à l’heure revient le chercher.

- Alors vieille canaille, tu ne vas pas bien ? Tu te poses des questions sur le contrat !

- On se tutoie maintenant ?- Oui, bien sûr, pourquoi

pas, qu’en dîtes vous ?- Je n’ai jamais tutoyé la

mort moi !- Personne n’a jamais non

plus passé de contrat avec la mort !- Non, c’est vrai ?- Je dois te dire une chose.

La mort est l’inaccessible vérité que l’on n’atteint pas. Elle a ce qu’il y a de spécial, de rendre à la conscience

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ce qu’elle ne devrait pas savoir, ou qu’elle se doit d’avoir oublié. Elle donne le savoir de savoir, le pouvoir de connaître ce que l’on à besoin de porter à la connaissance. Ta vie va changer car le changement à déjà commencé. Il n’est plus possible de faire marche arrière.

- Mais je serai heureux en rentrant ?

- Le bonheur te tendra les bras, il t’appartiendra de le saisir au bon moment.

Il le ramène au sas et lui souhaite une bonne nuit.

Il se retrouve dans un petit appartement, sans commodité, mais il ne ressent aucun besoin. Juste un bon lit en léger duvets. Il ferme les yeux puis les ouvre. Le temps s’est écoulé de deux jours.

L’entité vient le chercher.- Tu viens !- Tu m’amènes où ?- A la source du souvenir ?Nous franchissons la porte des

morts pour la sixième fois, nous escaladons une colline pour arriver à

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une grotte. Au fond de cet endroit, un ange en or d’où sort par la bouche une eau quasi invisible.

- Bois de l’eau, cela te fera du bien !

- Mais je n’ai pas soif !- Non, tu n’as pas soif, je le

sais, c’est la soif qui à envie de toi !- Je ne comprends rien !- Justement, bois et tu

comprendras !L’homme se mit à boire, un

petit peu puis il se mit directement sous l’eau tout entier, se doucha avec l’eau du souvenir.

Il le ramène en suite au sas. Les personnes de l’autre jour ne sont plus là.

Il passe encore dix huit fois la porte, pour résumer ces passages il apprit que :

- La mort n’existe pas en tant que telle, elle est une étape obligatoire vers une sélection volontaire des âmes ou esprits, de se retrouver autour d’un même désir, d’une même envie, d’une même idée.

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- Si la mort existe, l’article précédent entre en vigueur.

- Malgré tout, si elle existe tout de même, ce n’est pas de bol.

- Le fruit de la connaissance est issu de l’esprit, si celui-ci est tourmenté, il lui appartient de part lui-même de se tourner vers le moyen qu’il jugera bon de choisir pour trouver la paix.

L’événement se déchaîne autour de l’individu. Il se souvient de son père, disparu trop tôt à cinquante et un an. Que dire de son jeune frère mort de n’avoir pas su vivre. D’avoir refusé de vivre, il a voulu en finir et il est parti. La mémoire est dure et cruelle, elle se rappelle des moments durs et pénibles au détriment des douceurs de la vie.

- Ce que la mort apporte à la vie, c’est le fait de ne plus être en vie, de ne plus avoir besoin de rien.

- Si la vie n’est plus, l’amour demeure dans tous les cœurs de ceux qui ont connu la personne décédée.

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- L’hymne à l’amour n’est pas ce que la mort fait de mieux, puisqu’elle sépare ceux qui s’aiment.

- Le plus grand plaisir dans une existence, c’est de connaître l’inaccessible.

Dictons ou proverbes d’un mort en contrat à durée déterminée, tout cela existe mais il y a encore bien des choses, des commentaires à faire.

Si la vie apporte bien des choses pourries parfois, la mort apporte les fleurs d’amour que désire l’esprit. Mais la mort ne doit pas faire l’objet de convoitise ni d’envie, si tel en était le cas, cela serait un handicap pour l’esprit. Nous ne devons pas vivre avec la mort à l’esprit, avec les deniers espérés de la mort mais avec ceux de la vie.

Le vigneron goutte son raisin pour savoir qu’elle vin il donnera. Il en va de même pour la vie. Tant que l’on y à pas goûter, on n’en connaît pas le fruit. La vie doit

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être goûtée, désirée, souhaitée à fond. Comme un horizon que l’on voit au loin, vers lequel on avance pour apprendre à connaître demain.

Passant la porte des morts à plusieurs reprises encore, il prit un bain dans le lac fleuri de la connaissance. Les choses lui vinrent naturellement. Ce qu’il avait besoin de savoir, il l’apprenait. Même jusqu’à connaître la conception d’un enfant alors que la femme ne le savait pas.

Dans le sas de la mort, il rencontre une personne de couleur, il vient vers elle, et soudain, parle d’un contrat. Un contrat avec la mort lui dit-il. Vous y croyez vous, à ce type de contrat ? Oui lui répondit-il, lui-même en a souscrit un à durée déterminée de trois semaines. Et vous, qu’elle durée à votre contrat ? Six ans ! Il voulait prendre des vacances. Il décédera deux jours plus tard, pour de bon. Les contrats avec la mort, il ne faut pas trop jouer avec. Le malheureux sait qu’il y est encore pendant une

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semaine.La dernière semaine est

une préparation à son retour parmi les vivants. Son esprit est purifié, nettoyé et diffusé en lui affin qu’il ne se souvienne des choses que petit à petit.

Il ne passe la porte des morts que pour aller se baigner dans un étang de lait apaisant et lui faisant perdre peu à peu, ce qu’il à acquit.

Effervescence en salle de soins intensifs, le comateux vient d’ouvrir les yeux, il se remet assez rapidement et en quelques jours est d’aplomb. Il est conduit devant un psychiatre pour une expertise, et devant le psy, voilà qu’il bafouille et dit :

- Alors cher Monsieur, quelle insecte vous à piqué pour que vous vous jetiez sous les roues des voitures.

- J’ai passé un contrat de trois semaines avec la mort !

- A bon ? Et elle vous a contacté comment la mort ?

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- Non, elle ne m’a pas contacté, c’est moi !

- Vous l’avez contacté, bien bien….

- Je voulais savoir ce qu’il y a après la mort.

- Bien bien, et il y a quoi après la mort ?

- Plein de choses.- Et quoi de plus ?- Je……ne……me rappel

plus.- Très bien, parfais. Je crois

ne nous allons vous garder un peu !Le médecin téléphone aussitôt à

sa secrétaire pour lui trouver une place dans son service en précisant, un mois d’isolement total minimum.

Il y restera sept mois en place par décision de justice, puis quatre mois en hospitalisation libre. Il s’en suivit trois ans d’hôpital de jour.

Ainsi la mort se sera bien moqué de lui !

Il finira avec une carte d’invalide à 80% pour avoir joué avec la mort mais il devint calme,

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réfléchis et très doué en divers matières.

Bien entendu tout cela est pure fiction mais, allez savoir s’il n’y a pas une petite part de vérité dans tout cela.

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Les pattes de mouches

Un enfant d’à peine six ans fit crier au scandale sa maitresse d’école primaire, quant il prit sa plume avec la main gauche. « Tu ne pourras jamais rien faire avec ta main gauche, tu dois prendre ta ma droite », lui répétait

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elle. Il se força donc à écrire de la main droite, mais écrivait comme si « des pattes de mouches » avait séjourné sur son cahier.

Non content d’écrire très mal, il faisait aussi jusqu'à dix fautes par lignes de dictée. Il en copia des punitions de français le soir à la maison, que parfois la maitresse lui faisait recommencer car c’était écrit avec « des pattes de mouche ».

Les règles de grammaire et de conjugaisons ne voulaient pas rentrer, comme s’il était bloqué par le fait qu’il ne pouvait pas librement utiliser la main qui lui était apparu évident d’utiliser pour écrire le français et le règles pour calculer.

Si le calcul lui était acquit, en cm1 il faisait les exercices des cm2, car il se trouvait être dans une classe avec deux niveaux, cm1/cm2.

Le maitre de la classe, caressait l’idée en le valorisant un peu, de lui donner plus d’assurance en lui et lui permettre de s’améliorer en français. L’idée était noble et belle,

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mais la langue de Molière faisait de la résistance en son esprit.

Et toujours il avait zéro à ça dictée, pourtant il lisait beaucoup, c’est fou les livres qu’il dévorait. De Marcel PAGNOL à Voltaire, de Victor HUGO à Jean de La FONTAINE. Il en a lu des livres, il mémorise les mots mais pas l’orthographe. Et le maitre lui disait « tu écris avec des pattes de mouches ».

La sixième et la biologie, découverte du microscope et de son fonctionnement. Il était bon en biologie, mais pour l’anglais il y avait comme un problème. Le professeur lui disait « c’est comme en français ! » oui mais en français c’est comment, se disait-il.

En français c’était la panique et en maths il laissa tomber. Il alla l’année suivante en 5éme allégée, adieu le BEPC. Un professeur qui lui disait, « tu es nul en français donc, tu seras un manuel ».

Il alla apprendre la 115

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mécanique, jusqu'à ce que son dos le lâche, il du se refaire une santé en comptabilité. Il était le premier du lycée en maths, mais le dernier en français.

Les cheveux dans le vent, posant sur les épaules, il écrivait des poèmes et des contes de fée à celle qui voulait bien sortir avec lui au ciné, puis aller boire un café ou une tasse de thé.

C’était les années BEP de Comptabilité, les folles années 80 où les nuits de folies nous menaient jusqu'à minuit, dans les bras d’une fille sur une piste de danse, dans un centre de vacances, ou il passé son BAFA.

Il n'exerça le métier de comptable que trois mois dans sa vie, mais question rapport il écrivait toujours avec « des pattes de mouches ». Il se dirigea après l’armée vers les métiers de l’informatique. Tout d’abord pupitreur, il fini par passer le DUT d’analyste programmeur.

Il devint pendant trois ans 116

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intervenant spécialisé en informatique, pour animer des ateliers et donner des cours en milieu scolaire.

Il faisait obligatoirement des fautes d’orthographe, quand un élève lui en faisait la remarque, il se retournait calmement, comptait les enfants et d’un air déçu disait : « c’est parfais, vous êtes vingt deux dans la classe, et il n’y en a qu’un qui suis ! ».

Il fut atteint à la thyroïde, ce qui le rendit dépressif mais en premier lieu, c’est la dépression que l’on soigna. Il devint inapte au travail et fut classé handicapé à 80 %.

Il se remit à la poésie et aux contes de fées. Et si maintenant vous pouvez le lire, ce n’est pas pour son français et « ses pattes de mouches ». Mais pour le don de créer sans cesse renouvelé.

Il a osé se mettre en contact avec un éditeur, qui le prit pour ses idées et pas spécialement pour son français.

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Ainsi, la vie c’est parfois une histoire que l’on raconte par moment un peu comme souffle le vent. Avec violence ou tempérance, on peu le craindre ou l’apprécier mais à la fin force de constater, que ce qu’il à semé ce n’est pas, ce que l’on attendait.

Lui il a passé sa vie à écrire des lignes, mais aujourd’hui, il en est digne ! Et sans pattes de mouches !

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Une civilisation ?

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Comme chaque matin, je nettoie le pont du bateau à grandes eaux. Ce bon bateau flambant neuf qui sort des chantiers navals de l’atlantique. Nous battons pavillon Français, mais à part le parler je ne sais pas grand-chose du Français. Ni l’écrire, ni le lire et de la France, belle France je n’en connais ni le roi, ni le seigneur qui arme ce navire. Ce grand trois mâts est grand, trop grand pour le laver tous les matins.

Le dos me fais mal, trop mal car hier je n’ai pas vu le Capitaine et je lui lavais les bottes, je pris trente cinq coups de fouet. Oui mon dos me fait mal. Je prends une pose à la proue du navire, mon regard est attiré par une lumière qui clignote de toutes les couleurs à la surface des eaux. Aussitôt le vigile donne l’alerte mais cela s’estompe et finalement il n’y eu plus rien.

Le Capitaine ordonne la mise à l’eau d’une chaloupe afin d’aller voir s’il y a des survivants de cet étrange phénomène. La mission

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de sauvetage se passe sans moi mais elle revient bredouille. « Rien à signaler mon Capitaine » dit le Lieutenant. Le Capitaine décide de rester quelques jours afin de surveiller de plus près cette chose étrange. Nous sommes peut-être à l’aube d’une grande découverte.

La journée se passe, je prends mon tour de garde en haut du grand mât, mon poste privilégié car je suis au calme et je peux dominer l’île. Dans cet espèce de tonneau où je ne peux pas m’asseoir, je veille, surveille et réveille l’équipage au besoin. Je suis le maître, je domine le navire, son Capitaine et ses Lieutenants.

La relève arrive déjà, « RAS ! RAS ! », Cela dit je descends prendre du repos. Une pose qui sera de courte durée car il se fait déjà très tard et demain je dois faire le pont.

Je me lève, je prends mes ustensiles pour laver le pont, arrivé à pied d'œuvre, j’entends tout de suite qu’on frappe à la coque du

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navire. Je regarde par-dessus bord et je vois, une boule dont le dessus est ouvert. Je descends voir de plus près, en criant « objet à tribord » et monte sur la boule. Je regarde dedans, il y a une chaise de Commandant au beau milieu. Fier de ma découverte, je m’installe dedans. Soudain, le couvert se ferme sur moi, je sens que ça bouge.

De la lumière, des étoiles qui défilent et de la chaleur, beaucoup de chaleur, je transpire à grosses gouttes. J’ai la sensation d’avancer dans un tunnel merveilleux, je me sens léger et lourd à la fois. Par réflexe, je fais un signe de croix sur ma poitrine, puis, la chaleur étouffante me donne envie de dormir. Alors je m'assoupis.

Je me réveille dans une grande pièce jaune, très lumineuse et pourtant, elle est totalement fermée. Un plat est sur le sol avec dessus des choses de formes

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géométriques et de différentes couleurs fluorescentes. Une étrange voix raisonne, comme un objet métallique me souhaite bon appétit. J’en conclu que ce qu’il y a sur le plat, ça se mange. Je passe à table !

J’avale et je dirais même mieux, je dévore car ces choses sont délicieuses. Les carrés rouges sont juteux, les triangles jaunes sont fibreux, les rectangles verts ont un goût amer et le gros rond bleu estompe ma soif avec un goût de vin.

Après ce festin, le plat disparaît d’un seul coup. Quant à moi, je vois la pièce carrée se transformer soudain en un long tunnel. Au fond, une lueur étrange de différentes couleurs qui se croisent et s’entremêlent. Je me décide d’aller vers cette lueur. A ma surprise et frayeur, le tunnel s’effondre derrière moi m’obligeant à avancer.

Je me rapproche du bout du tunnel, je me sens de plus en plus mal, j'ai de la fièvre sans doute. Mes jambes ne me tiennent plus, je

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perds connaissance. Dans mon sommeil je vois des visages étranges, maigres, allongés avec de gros yeux et grandes oreilles. Je vois aussi de gros corps supportés par leurs grandes et fines jambes aux longs pieds. Mais je ne suis en fait que dans un demi-sommeil. Je vois vraiment ces êtres bizarres. Ils me transportent mais je ne sais pas sur quoi, on me rapproche du bout du tunnel, ils me déposent puis s'en vont.

Je me réveille pour de bon. La fièvre m’a quitté et je me sens en pleine forme. La lueur au dessus de moi se rassemble en un rayon de lumière et soudain me frappe de plain fouet. Je sens une très puissante énergie me parcourir tout le corps. De la lumière sort même de mes extrémités, je me sens puissant, surpuissant, je suis devenu un autre moi. Je parviens à comprendre ce qu’il m’est arrivé, j’ai absorbé une sorte de rayonnement qui m’a transformé progressivement durant mon avancée dans le tunnel.

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La lueur qui m’a frappé sous forme d’éclair a fini ma métamorphose. Mais de qu’elles capacités étranges suis-je maintenant doté ?

Les lieux changent à nouveau. Je suis dans une cuve pleine d’eau, je devrais étouffer mais pourtant je respire. L’eau commence à entrer en ébullition. Je ne sens pas la chaleur. Mais je commence à en avoir marre de ces bêtises, à cette pensée tout explose et je me retrouve en face de ces êtres, exactement comme je les ai vus dans mon rêve. L’un d’entre eux qui semble être leur chef me regarde fixement avec effroi. Je tant le bras vers lui et fais comme si je le saisissais et le soulevais. De loin, le mouvement s’exécute. Je vois l’être maintenant dans les airs totalement paniqué.

Je lui cris « je ne vous veux aucun mal, je veux seulement rentrer chez moi, vous avez compris ? Chez moi » il me répond, « votre venue a été possible mais nous n’avons plus d’énergie pour

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vous renvoyer. Un retour dans votre monde ne dépend que de vous ». Je lâche ma prise et je réfléchi, dans mon monde cela dépend de moi. Je regarde au dessus de ma tête, nous sommes sous un énorme globe transparent. Je demande « Où est la sortie ? », ils m’y conduisent. « Et maintenant je fais quoi »?

Le sol est couvert de poussière, quel cataclysme a ainsi détruit toutes vies à cet endroit, et où sommes nous d’abord ? Je m’élève au dessus de l’horizon, je constate au fur et à mesure de mon ascension que cet endroit est totalement ravagé par la destruction. Une planète désertique. Juste ici et là, des demi-lobes probablement tous habités par ces créatures. Je décide de foncer droit devant moi vers l’étoile jaune.

Plusieurs jours se passent, je passe près d’une très grosse planète avec un typhon rouge à sa surface. Plus tard je passe au travers d’une grande quantité de roches, puis, à

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proximité d’une planète rouge puis, soudain, je vois une planète bleue. Je vais voir de plus près. Des flammes jaillissent de tout mon corps en m’approchent du sol. Je ralentis ma descente et je vois de l’eau, de la vie, des voiliers sur les océans, des terres cultivées, je me sens de retour chez moi.

Que dois-je faire maintenant avec mes pouvoirs ? Vais-je dominer ou servir ? Je choisis de servir en trouvant un refuge dans la forêt de Brocéliande en France.

Je me marie un beau jour d’hiver. La neige couvre les sommets des arbres. Ma femme ma donné, trois ans plus tard une fille. Une charmante fée aux dons spectaculaires. Suivi deux ans plus tard de triplés. Trois filles parfaitement identiques. Moi et mes quatre filles nous passons nos journées à punir les indigents de la forêt et combler les malheureux avec de l’or.

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Nous habitons une grotte très spacieuse et très confortable, les lits sont constitués de soie et de sèves transformées en une matière souple, résistante et remplie de l’eau de la source magique au fond de la grotte. Notre demeure et éclairé par en son plafond, des algues lumineuses. La source nous produit le confort de l’eau courante à domicile.

Mes filles deviennent de plus en plus belles et gracieuses, ma fille ainée devient très vite indépendante et autoritaire. Elle fini par partir du domicile pour n’en revenir de lorsque mon épouse se meure. Je demande à cette dernière se qu’elle souhaite, mourir comme une mortelle ou voir son âme subsister à jamais parmi les vivants.

Elle me demande, si j’en ai le pouvoir, de devenir l’âme d’un chêne de la forêt, celui près du ruisseau. Je la conduit en ce lui et posant mes mains sur elle, devant mes quatre filles, elle quitte son corps pour prendre possession de sa

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nouvelle demeure, le jeune chêne de la source qui se couvre à ce moment il devient elle, d’un or pure et somptueux.

Ainsi le chêne magique de la forêt de Brocéliande, né en ce jour de deuil. Je perds ma compagne pour la voir vivre des centaines d’années. A la perte de leur mère, mes trois filles triplées, fées de leur état, se réfugient dans le lac, quand à ma fille ainée elle part à nouveau, exercer au mieux ses dons de fée. Moi fou de douleur et de rage de voir ma femme ainsi partir, je trouve refuge au fond de l’océan atlantique, près de l’île des Bermudes.

Fou je le suis, fou je m’amuse avec les éléments et le temps, je fait disparaître des navires de la surface de l’eau pour les envoyer dans un monde identique mais parallèle. Un monde où les dinosaures sont devenus intelligents, ils ont créé une civilisation sans guerre et

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hautement technique. Une technologie adaptée à leur grande taille, ils ont des engins spatiaux et ont colonisés la planète Mars et Ganymède un satellite de la planète Jupiter, le plus gros du système solaire.

Arrivés la bas, les voyageurs que je leur envoie, sont généralement bien accueillis, et sont les premiers à êtres envoyés dans de plus petits engins spatiaux adaptés à leurs tailles et leur conditions de vie.

Les dinosaures de cette dimension maîtrisent totalement les voyages sidéraux par système d’hibernation. Ainsi, des humains sont envoyés vers d’autres étoiles avec la possibilité sur place, de pouvoir revenir. En effet là le moteur à propulsions auto régénérées, ces moteur sont capables de franchir facilement en une année plusieurs années lumière.

Parfois, il m’arrive d’avoir, dans mon monde ici avec les

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humains, la visite de mes amis dinosaures aquatiques. Ils me tiennent compagnie un moment. D’autres fois ils jouent les solitaires, dans un lac d'Écosse où ils sont pris pour des monstres marins.

Je vais de temps à autres dans le système solaire, sur notre Lune j’ai dressé sur la face que l’on ne voit pas, une grande stèle avec neuf grands trais dont le huitième est marqué d’une croix, la huitième planète du système solaire où réside la civilisation inconnue qui m’a doté de ces étranges pouvoirs.

Je crée ma propre cité, une cité sous marine avec des humains amphibiens. Ils sont comme tous les humains à un détail près, les femmes ont une queue de poisson en guise de jambes et les hommes ont les pieds et mains palmés. Ils sont les seuls à pouvoir se déplacés sur terre.

Si ont ne regarde pas les extrémités, se sont des êtres ordinaires avec une force colossale. Ils n’ont pas la notion de fatigue,

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sont capable de nager à grande vitesse sur de longues distances. Sous l’eau, ils cultivent les huitres et moules géantes, de un mètre cinquante de diamètre pour les huitres et un mètre sur deux pour les moules.

Ils récoltent aussi des perles de trente centimètres qui décorent la cité sous marine. Les murs de la cité sont fait d’or et d’argent, pour ne pas que cela s’oxyde. Le palais central domine les autres demeures, du haut de ces cent quatre vingt mètres. C’est là que je trouve mon repos après avoir fait le tour de mes concitoyens, je ne dirige pas ma cité, je la gère.

Le palais à quatre entrées opposées les unes au autres, à l’entrée une rangée de douze paires de piliers cylindriques, en marbre blanc de sept mètres de haut. Chacun des piliers sont espacés de cinq mètre sur lesquels reposent des plaques de marbre noir sur les six premiers. Les six suivants sont couverts avec du granite rose et

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forment une entrée.Le centre du palais est un

grand cercle fermé de dix huit étages au dessus de la partie palais et musée, centre culturel et écoles. Il possède cent vingt huit appartements avec toutes les commodités. Le palais se termine en haut avec la coquille vide d’une huitre géante de onze mètres dans laquelle une très grosse perle est posée. Autour du palais, plusieurs centaines de maisons individuelles sont dispersées de façon très régulière. Aucune religion n’est pratiquée dans la cité.

A quelques encablures de mon domaine, la forteresse des dinosaures et construite au fond d’une fosse. Mes amis y sont accueillis avec les honneurs à chaque visite, en ambassadeur y réside en permanence, ce dernier reste dix ans puis il est remplacé par un autre. C’est étrange mais il ne nous demande jamais rien alors qu’il est là pour me faire plaisir.

Cet endroit et protégé par 133

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un bouclier temporel. Si une épave vient à atteindre ces eaux profondes, elle est envoyée dans un monde parallèle différent du monde des dinosaures. Les sirènes de la cité sont des fées aux voies fabuleuses. A chaque mariage, chaque fête, se sont elles qui chantent et animent le bal.

Chaque année, nous fêtons la naissance de la cité, l’ambassadeur dinosaure nous remet un présent pendant que je lui remets les clés de la ville. A cette profondeur, on ne devait pas y voir, c'est pour cela que j’ai fais installer dans chaque rue et dans chaque maison, des algues fluorescentes. C'est pour cela qu’il y fait jour en permanence.

Tous les ans, je me rends en forêt de Brocéliande voir mon épouse, elle est heureuse me dit elle. Son or n’a pas perdu de couleur et elle me parait bien lucide. Je reste en principe quatre à cinq semaine, notre grotte n’a pas

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changé. Mes filles sont plus belles que jamais. Ce sont elles qui entretienne la grotte avec leur pouvoir. Dans ce lieu où je devrais me reposer j’entends, des dizaines de plaintes, les plaintes de bandit de grands chemins qui avait pour habitude de dire « le bourse ou la vie ! ».

Ma fille ainée les a enfermés dans les parois de la grotte, pour les punir éternellement, elle est dure ma fille me dis-je. La nuit je me réveille à plusieurs reprise, je me promène, et quittant la forêt je ne vois plus de chevaux mais des cageots à roulette de toutes les couleurs elles se meuvent par elle-même et vous très vite.

Depuis quelques années j’ai opté pour ne pas êtres visible ainsi je passe incognito, ma longue barbe blanche et mes vêtements rouge pourrait faire de moi le père Noël. Je retourne dans ma demeure au fond de l’atlantique, sur mon passe, dans les airs je me retrouve

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avec une escadrille de quinze chasseurs. Ceux-ci volent à deux fois la vitesse du son. J’ouvre le vortex des dinosaures. Les chasseurs, ces idiots ouvrent le feu sur les reptiles et en tuent une demi douzaine.

Je place immédiatement un mur invisible devant eux sur lequel, ils viennent tous se cracher. Je retourne à mes concitoyens fêter la naissance de la princesse qui sera appelée à succéder à son père que j’ai moi-même fais roi le jour où ma compagne, une sirène, à mis au monde le fils qui allait être roi. Il hérite, comme mes filles, de mes pouvoirs à sa naissance.

Pour la naissance de la princesse, toute la cité et en fête et cela dure pendant quinze jour. Les dinosaures sont de la partie, tout le monde s’y met pour la fête, des beaux présents sont offerts puis le couple royal part en vacances dans une résidence de la mer méditerranée. Les festins de fruits de mer se succéderont pendant trois

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mois.

Je me réveille sur un lit d’hôpital à terre, mes amis en fait m’ont sorti à temps du globe avant qu’il ne disparaisse. Je suis resté inconscient plusieurs semaines. J’ai donc imaginé tout cela. Je ne peux croire que tout ceci soit uniquement dû à mon imagination. Pourtant cela est la réalité, je n’ai aucun pouvoir. La seule chose positive la dedans, c’est que je suis tombé dans une boule qui c’est refermé sur moi avant de sombrer. Cette dernière est remplie de pièces d’or et d’argent ainsi que de très grandes quantités de pierres précieuses. Un notaire m’informe par un courrier qu’il me remet en le lisant, une munie du sceau du Roi de France. Ce courrier stipule que je suis l’heureux propriétaire, de deux cent quatre vingt dix mille pièces d’or, du double en argent et de la somme des deux moins un tiers de pierres précieuses. Le Roi fait de moi un conte et me propose d’acheter les

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constructions navales de l’atlantique en Bretagne. J’accepte ce qui fait de moi le plus puissant armateur de France. Je m’achète un petit château de mille sept cent pièces, des terres et de la vigne. Je prends comme femme la charmante fille de mon notaire. Elle me donne cinq enfants, trois filles et deux garçons. Je meurs en septembre mille sept cent quatre vingt un, vingt huit ans après la naissance du dernier.

Mes cinq enfants se joignent aux révolutionnaires et financent en partie les campagnes de Napoléon. Il fait d’eux ses uniques fournisseurs de navires de guerre. Les chantiers navals prennent le nom de Saint Nazaire et, mes héritiers ainsi très riches, se livrent à des parties de chasse à cours sur leurs terres. Mes trois filles ont respectivement épousé un gouverneur de province, un duc breton et la troisième est rentrée dans les ordres.

En mille huit cent, mes héritiers courent à l’aventure du fer et du train, c’est ainsi qu’ils

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achètent dans l’état du Colorado plusieurs concessions ferroviaires. Ils développent leur parc de trains et étendent leur réseau par delà l’état avec des techniques bien Françaises. Mes descendants deviennent Américains, tous en conservant les chantiers de St Nazaire. L'un de mes descendants est sélectionné pour faire partie de la mission Apollo. L’entrainement est dur mais ce dernier est pris pour la première mission habitée vers la Lune. Il sera le pilote donc, ne posera pas le pied sur la Lune. Le jour du départ arrive, l’angoisse se lit sur les visages des futurs touristes Lunaire.

Le décollage est annoncé 10.9.8.7.6.5.4.3.2.1 feu, « bonne chance les mecs » crie le haut parleur. Après quelques tours autour de la terre nous prenons le chemin de la Lune, tout est clairement indiqué sur les instruments. Le voyage va être long, il nous faut dormir un peu. La Terre se fait de plus en plus petite

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alors que la Lune grossi à vue d'œil. Nous somme en 1969 et à ce jour, aucun humain n’a jamais posé le pied sur une autres planète que la Terre.

Nous nous rapprochons, nous allons devoir freiner en passant derrière la Lune. C’est incroyable, sur la surface cachée de la Lune, bien plantée droit vers les étoiles une énorme stèle. Au deuxième passage nous branchons la caméra télescope et voyons, sur sa surface parfaitement lisse neuf trais, le huitième en partant du bas et marqué d’une croix.

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Une planète un peu trop loin

Un objet spatial non identifié se dirige vers la Terre, il est

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immense, au moins quarante kilomètres sur trente. La question reste en suspend, va-t-il nous percuter? Tous les observatoires sont braqués sur lui, des ogives nucléaire sont embarquées dans la coiffe d’Ariane sept. Une fusée prévue pour assurer le ravitaillement des colons de la planète Mars.

L’observatoire automatique de DEIMOS, le satellite de Mars le plus à l’extérieur et, le plus près de l’objet inconnu, nous donne des informations chaque minute.

Le monde est dans l’inquiétude, cette masse de métal a peu de chance de se désintégrer dans l’atmosphère, est t-elle habitée? Car elle est de forme parfaitement géométrique. A tout instant nous nous attendons à un mouvement de sa part, quel qu’il soit.

Le vaisseau passe Jupiter sans ralentir son allure, l’ONU décrète l’état d’urgence, il faut

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arrêter cette objet d’une façon ou d’une autre. L’ordre est donné à la base Marsienne d’ouvrir le feu sur l’objet avec ses canons laser, dès que celui-ci sera à sa portée. Les états disposant de fusées interstellaires, sont invités à préparer leurs lancements.

L’objet inconnu passe à proximité de Mars, les colons ouvrent le feu mais leurs rayons sont déviés. Ils s’attendent à une réplique mais rien en est. Les Français, les Américains, les Russes, les Chinois et les Japonais lancent leurs fusées sur l’objet. Impact estimé dans six heures tout au plus. Les chefs de gouvernements se veulent rassurants, ils calment les gens par la voie de médias.

Le vaisseau ralenti entre la Terre et Mars, aussitôt Français, Américains et Japonais font s'autodétruire les fusées. Les Russes et les Chinois proclament :

- Nous avons la preuve que ce vaisseau est habité, à la vue de sa taille il doit être 143

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lourdement armé donc, nous nous devons de le détruire.Les fusées sont détruites par le

vaisseau alors qu’ils se trouvaient à dix kilomètres, comment les occupants vont réagir, cela fait deux fois qu’on leur tire dessus, ils doivent êtres très en colère.

Le vaisseau fini par se stabiliser à un million de kilomètres de la Terre. Nous nous attendons à un choc, les armes qu’il à probablement embarquées doivent avoir une puissance phénoménale. Le Monde attend et s’inquiète, nous avons peur, et cette peur va durer trois mois. Les scientifiques essayent de communiquer avec eux à plusieurs reprises sans aucun succès. Des faisceaux laser sont dirigés vers la coque du vaisseau, pour entendre s’il y a du bruit à l’intérieur. A part un bruit un peu sourd, il n’y à pas de manifestations de vie à bord. Nous nous demandons alors ce qu’ils font, et au bout de six mois, alors nous allons les rencontrer.

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Une mission de six scientifiques, quatre pilotes et vingt soldats de l’ONU, est mise sur pied. Le vaisseau lourdement armé, équipé pour passer plus de six mois dans l’espace avec trente hommes et femmes au bord est construit. Tous les états contribuent à sa construction, il sera assemblé dans l’espace à côté de la station internationale.

Nous allons bientôt savoir à quoi ressemblent nos visiteurs.

Le vaisseau Terrien Gloria passe la banlieue Lunaire et se dirige vers le vaisseau extra-terrestre, les écoutes ne donnent toujours aucun signe de vie. Arrivé à une distance de vingt kilomètres, un scanner est lancé sur le vaisseau, résultat dans une demi heure.

Le résultat est surprenant, le vaisseau est équipé pour accueillir plusieurs dizaines de milliers d’individus et pourtant, le vaisseau est vide de vie. Seuls les

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instruments sont en état de marche est fonctionnent d’ailleurs parfaitement, si on en juge par les défenses dont-il à fait preuve lors de nos attaques.

Nous faisons le tour de l’engin et voyons un sas à l’avant du vaisseau s’ouvrir, nous voulons entrer. Nous sommes accueillis, alors nous entrons. Nous posons le Gloria dans ce spatiaux-port sidéral, voyons l’ouverture du sas se refermer derrière nous et la pression extérieure entrer dans des normes humaines. Le taux d’oxygène et des différents gaz qui entre dans la composition de l’air, est totalement acceptable en dehors du vaisseau Gloria. Nous décidons donc de sortir, le commandant de notre troupe de soldats, passe devant avec ses hommes. Le commandant se ravise, les scientifiques et les pilotes, restent dans le Gloria avec deux de ses hommes. Quant à eux, ils allaient se diviser en six équipes de trois, pour explorer une partie du vaisseau et

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trouver la salle des commandes. Quatre heures plus tard

un appel du commandent nous dit :- Ramenez vous bandes de

fainéants et fermez la boutique derrière vous !

- Compris mais nous allons où ?

- Je vais vous indiquer, nous sommes en salle de contrôle.

- Avez-vous trouvé des êtres extra-terrestres ?

- Oui mais ils sont mort depuis longtemps !

- Vous avez une idée de ce qui leur est arrivé ?

- Ça mes amis, ce sera à vous de nous le dire.

Nous rejoignons le commandant, il est avec deux hommes, les cinq autres équipes continuent à explorer le vaisseau. Nous commençons à examiner le corps quasi humain, de l’être aux commandes de la salle de contrôle. Une heure plus tard le verdict est sans appel, il est mort de faim……..

Entre temps, une équipe 147

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à trouvé la salle de pilotage, les quatre pilote sont mort, mais ils ont laissé un dernier enregistrement sur l’ordinateur. Cet enregistrement dit une fois traduite car elle est en égyptien :

- Voici mon dernier rapport, mes trois collègues sont morts, ils n’ont pas mangé depuis plusieurs mois et moi je me meurs. Cette planète est vraiment trop loin ! Je ne sais quand le vaisseau va l’atteindre, je le mets sous protection automatique et il va s’arrêter de lui-même quand il sera à proximité de l’objectif. Nous venons en ami, je remets nos corps entre vos mains vous demandant de les enterrer dans un de vos lieux saints.

J’ai mis dans l’unité centrale, toutes les informations sur le fonctionnement du vaisseau, ces informations son accessibles par casque mental. Ces casques sont sous le poste de contrôle.

Voici donc ce pourquoi ils sont là, dans cet état et, pourquoi l’engin

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s’est arrêté dans le voisinage de la terre. Le commandant décide qu’il lui faut quatre volontaires, donc un scientifique au moins, pour essayer les casques. En fait c’est deux scientifiques sur les six qui essaient les casques mentaux. Les soldats eux disent ne pas connaître l’égyptien mais, les scientifiques les rassurent en leur disant que, les transmissions mentales n’ont rien à voir avec la langue.

Les cinq hommes volontaires se rassemblent au poste de pilotage, le médecin leur met un ECG automatique sur la poitrine, une alerte sera donnée si il y a un danger. L’expérience commence, les casques sont posés avec douceur sur les cinq personnes de façon simultanée, les quatre hommes et la femme qui se prêtent à cette expérience, se redressent brutalement sur leur chaise. Le rythme cardiaque grimpe d’un coup puis redescend presque instantanément à trente cinq pulsations minute, comme si ils

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dormaient. Sur les écrans de

contrôle, il est possible de voir la vitesse et le taux de transmission des informations dans les cerveaux. On aurait pu penser que cela irait moins vite chez les soldats, grave erreur c’est le contraire. Les cerveaux de scientifiques sont trop complexes pour être facilement accessibles à un transmetteur télépathe, alors que les militaires, habitués aux ordres et à la logique, la transmission va plus vite.

Au bout de quatre heures cinquante, les soldats ont finis alors qu’il aura fallu plus de sept heures aux scientifiques. Les cinq personnes vont en suite dormir, ils regagnent pour se faire le Gloria, ils vont y passer deux jours à dormir. Pendant ce temps, le commandant et ses hommes commencent à ressembler, avec des brancards, les corps des malheureux extra terrestres. La question est, devant les deux-cents corps déjà rassemblés dans une des salles du

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vaisseaux, comment les faire parvenir sur Terre.

La réponse viendra des « mentaux », comme se plait à les surnommer le commandant. Il existe plusieurs télé-porteurs à bord, huit d’entre eux ont une portée supérieure à cinq millions de kilomètres. C’est la solution pour les corps. D’autre part nous trouverons la majeure partie des morts dans la soute non chauffée dans la partie inférieure du vaisseau. Ils sont au nombre de deux-cents dix sept mille huit-cents douze, ils doivent êtres tellement froid, que l’on va devoir mettre nos tenues de sortie pour les saisir.

Les parties où il y a des morts ont été coupées de chauffage et d’oxygène. C’est un total bien rond de trois-cents mille membres d’équipage que comptait le vaisseau. A aucun moment nous n'avons pu voir de squelette, aucun n’a fait preuve, malgré la faim, de cannibalisme. Ils maitrisent parfaitement la cryogénisation pour

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les longs voyages mais un virus informatique c’est glissé dans le programme qui gère le système y compris dans celui de secours. Malgré une forte accélération, la planète et un peu trop loin.

Le commandant demande s’il est possible d’éliminer le virus du système de cryogénisation, la réponse est oui à condition de réinitialiser l’informatique de tout le vaisseau. Cela peut prendre un peu plus de trois jours. Il ne leur était pas possible de le faire en plein voyage car toutes les sécurités serait coupées, il n’y allait plus avoir d’oxygène n’y d’apesanteur artificielle, ils ne disposent tout au plus que de cinquante mille tenues d’extérieur, ce qui impliquait de sacrifier 83,33 % des navigateurs. Un tel sacrifice leur est impensable, ils ont donc décidé de tous se sacrifier, en espérant que notre civilisation pourrait, avec leurs vaisseaux, rejoindre leur planète.

Le commandant prend les dispositions suivantes :

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- Nous allons téléporter en priorité les trois-cents mille visiteurs, au cimetière de l’espace.

- Le Gloria va sortir du vaisseau vous laissant là.

- Nous vous laisserons dans le spatiaux-port, une capsule de survie, avec de quoi tenir une semaine à cinq. La capsule sera bien arrimée dans le vaisseau.

- Vous cinq, vous allez vous mettre en tenue de sortie et à mon feu vert, couper touts les ordinateurs, toutes les moindres cellules informatiques et l’énergie du vaisseau.

- A l’extérieur nous allons mettre notre champ protecteur en, hyper-champ protecteur. Celui-ci sera moins performant mais suffisant.

- Avez-vous des questions ?- Non, parfais vous avez

deux heures pour vous préparer !Le Gloria vient de quitter le

vaisseau et se positionne sur le dos de l’engin affin d’activer le champ protecteur, celui du vaisseau est

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coupé dès que le commandant en donne l’ordre.

Les lumières du vaisseau s’éteignent peu à peu, un l’intérieur un froid glacial pénètre le vaisseau, trois jours de coupure et aux moins deux jours pour tout remettre en route. Pendant les cinq jours les cinq « mentaux » ne manquent pas de travail.

Le vaisseau est de nouveau opérationnel à cent pour cent, le Gloria vient d’entrer et le commandant rejoint les « mentaux » :

- Vous avez fait un checkup de la cryogénisation ?

- Oui trois fois !- Faites en encore un de

tout le circuit informatique !- Ok !- Comment va la

propulsion ?- Pas encore contrôlée !- Faites le !- Pouvons-nous entrer en

visio-communication avec la Terre ?154

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- Dans un instant mon commandant !

- Ok, je reviens dans dix minutes.

La Visio à lieu dans une pièce à coté de la passerelle, pour plus de confidentialité.

- Mon Gouverneur des états de l’union planétaire ?

- Oui Commandant, je vous écoute.

- Je souhaite laisser un détachement de quinze hommes, les six scientifique et deux pilotes à bord du vaisseau, en attendant une relève.

- Bien, bien, c’est d’accord et merci pour les corps, après autopsie ils sont morts de faim ces pauvres.

- Je souhaite rester à bord du vaisseau mon Gouverneur.

- Si vous le voyez utile.- Je pense qu’il serait utile

d’envisager d’utiliser le vaisseau pour aller rendre visite à ces extra-terrestres.

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- Vous pensez, vous pensez trop commandant, nous verrons cela au conseil des états.

- Bien Gouverneur.- A part cela commandant ?- Plus de demande mon

Gouverneur.- Alors bonsoir !A la fin de cette conversation,

un des soldats lui demande comment cela s’est passé, il répondit « le Gouverneur, c’est un con…… ».

Sûrement pense t-il la même chose que lui, sur lui, mais cela est une affaire de compatibilité d’humeur.

Le Gloria s’éloigne du vaisseau, les personnes restantes ont de quoi vivre pendant trois semaines, le temps qu’une navette de ravitaillement arrive jusqu’au vaisseau. Sur son retour le Gloria fait une halte à la station internationale, pour embarquer des personnes sur le retour de mission dans l’espace.

La station orbitale est 156

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constituée de deux grandes roues de cinq-cents mètres de diamètre. Elles tournent sur elles mêmes en apposé les unes aux autres, elle a en son centre un spatiaux-port, sur les côtés du spatiaux-port et des roues, d’immenses capteurs solaires orientables.

Le Gloria est de retour sur Terre, les sept hommes qui ont mis les pieds à bord du vaisseau extraterrestres, sont accueillis comme des héros. Reçus par le Gouverneur, ils passent aux journaux télé.

- Lieutenant, vous êtes un des pilotes du Gloria, comment cela c’est passé dans le Gloria lorsque vous êtes entré dans le vaisseau extraterrestre ?

- Nous étions inquiets !- Vous aviez peur pour

votre vie ?- Oui, un peu !- Qui à donné l’ordre de

rentrer dans le vaisseau ?

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- Cela sait fait naturellement, comme si nous devions entrer !

- Vous voulez dire que personne n’a donnez d’ordre ?

- Non, personne ! Que voulez vous insinuer ?

- Rien veuillez m’excuser ! Le vaisseau vous a semblé comment ?

- Un engin à perdre de vue, vraiment très grand.

- Est-il exact que votre commandant envisage de l’utiliser pour rendre visite aux extraterrestres ?

- Si c’est vous qui le dites !- Si tel est le cas, vous

n’avez pas peur que le même virus informatique qui a tué nos visiteurs, arrive aux futurs voyageurs ?

- Non, le système a été totalement purgé !

- Vous seriez volontaire pour le voyage ?

- Oui, bien sûr !- Bien, merci d’avoir

répondu à mes questions, cher 158

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téléspectateurs c’était le Lieutenant STORMS, des studios de la TDRM.

L’idée d’un voyage intersidéral à bord du grand vaisseau, fait sont chemin, le bus et la planète Gayal, dans la galaxie Andromède à deux millions deux-cents cinq mille années lumières. Le vaisseau pouvant aller dans l'hyperespace, la distance pourrait être franchie en vingt deux ans, à peu près.

La décision est prise au bout de trois mois, reste à négocier avec les états pour constituer l’équipage. Une équipe de trois-cents mille personnes va être constituée en six mois, les préparatifs ainsi que le tracé du trajet, prendra autant de temps.

Pendant ce temps le vaisseau est étudié à fond par des équipes permanentes, trois vaisseaux à système de cryogénisation sont en projet. Le système fonctionne déjà sur Terre.

Une équipe internationale est constituée, elle comprend toutes sortes de scientifiques, de

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techniciens, de militaires, d’enseignants et toutes personnes dont les compétences seront utiles à l’installation des colons sur leur nouvelle planète. Cette planète a été choisie car elle ressemble comme une sœur, à notre bonne vieille Terre.

Il y a autant d’hommes que de femmes, couples sans enfants ou célibataires. Aucun enfant ne fera le voyage !

Une importante quantité de matériel est téléportée à bord du vaisseau, pour permettre aux colons de s’installer confortablement. Gayal ne semble pas habitée, mais à cette distance, qu’en savons nous réellement.

Le vaisseau baptisé le Titan est sur le départ, la planète toute entière va voir s’éloigner les héros par les « yeux du Gloria ».

Un objet spatial non identifié se dirige vers Gayal, il est immense, au moins quarante kilomètres sur trente. La question reste en

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suspend, va-t-il nous percuter, tous les observatoires sont braqués sur lui, des ogives nucléaire sont embarquées dans la coiffe d’Ariane sept. Une fusée prévue pour assurer le ravitaillement des colons de la planète Mars.

L’observatoire automatique de SEIMIOS, le satellite de CLUS le plus à l’extérieur et, le plus près de l’objet inconnu, nous donne des informations chaque minute.

Le monde est dans l’inquiétude, cette masse de métal à peu de chance de se désintégrer dans l’atmosphère, est t-il habité? Car il est de forme parfaitement géométrique. A tout instant nous nous attendons à un mouvement de sa part, quel qu’il soit.

Le vaisseau passe MULTER sans ralentir son allure, l’ONU décrète l’état d’urgence, il faut arrêter cette objet d’une façon ou d’une autre. L’ordre est donné à la base CLUSIENNE, d’ouvrir le feu sur l’objet avec ses canons laser,

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dès que celui-ci sera à sa portée. Les états disposant de fusées interstellaires, sont invités à préparer leurs lancements.

L’objet inconnu passe à proximité de CLUS, les colons ouvrent le feu mais leurs rayons sont déviés. Ils s’attendent à une réplique mais rien en est. GAYAL lance ses fusées sur l’objet. Impact estimé dans six heures tout au plus. Les chefs de gouvernements se veulent rassurants, ils calment les gens par la voie de médias.

Le vaisseau ralenti entre la GAYAL, aussitôt la planète proclame :

- Nous avons la preuve que ce vaisseau est habité, au vue de sa taille il doit être lourdement armé donc, nous nous devons de le détruire.

Les fusées atteignent le vaisseau et sont détruites, comment les occupants vont réagir, cela fait deux fois qu’on leur tire dessus, ils doivent être très en colère.

Pendant six mois, l’objet ne 162

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donne pas signe d’activité, ne répond à aucun messages alors une mission est décidée.

Un vaisseau baptisé le Victorieux et dépêché sur place. Il passe le vaisseau inconnu au détaille, il devrait y avoir plusieurs centaines de milliers de personnes à bord.

Arrivés à bord, ils se perdent un peu dans les labyrinthes de couloirs d’ascenseurs, ils avancent avec prudence car ils se savent en milieu « hostile » leur ayant tiré dessus avec des armes atomiques !

Ils arrivent au poste de contrôle, la personne qui s’y trouve est morte. Après examen ils constatent que cette personne est morte de faim………..

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L’âme du cygne

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Un cygne solitaire nage sur le cours d’eau du parc Richard POUILLE, aucun autre de ses congénères ne vient lui tenir compagnie. Il cherche la compagnie des humains. Dans ce parc public au milieu des HLM d’une cité près de NANCY, il accepte le pain tendu par les mains innocentes des enfants ou des personnes à mobilité réduite. Ce parc pour heureux est un lieu de ressourcement. Les mamies, les papys viennent voir ce cygne qui se laisse caresser sur la tête.

C’est pourtant un oiseau libre, rien ne l’oblige à rester dans cet endroit. Mais il y vient depuis tant d’années, tant d’années oui cela fait beaucoup de temps qu’il vie.

Il y a une trentaine d’années, alors qu’un vieux cygne

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venant de l’est de la France passa par les Pyrénées, un jeune chasseur d’une quinzaine d'années vit un cygne qu'il prit pour une oie sauvage. Il le tua et s’envola, ne laissant derrière lui que son arme, ses chaussures et ses vêtements.

L’âme du vieux cygne était en lui et lui était devenu un jeune cygne, costaux et plein de vitalité.

De peur de se faire tuer à nouveau, il revient en Lorraine par les Alpes et vint s’installer dans le parc de Vandoeuvre. Il y trouva nourriture en abondance qu’il apprit, au début, à partager avec les oies, les canards et autres volatiles du parc.

Un jour, voyant un enfant pleurer, il posa son long coup sur sa main. L’enfant retrouva le sourire. D’autres enfants le virent et se mirent à le caresser. C’est ainsi que ce cygne trouva à se nourrir sans partage, en étant gentil avec les humains. Humain qu’il fut une fois, il y a maintenant trente ans. Bien qu’il fût oiseau, son espérance de

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vie demeura celle d’un homme.

Mais en automne, l’appel du sud demeure, s’il hésitât les premières années de sa condition de cygne, il finit par suivre de loin ses congénères en allant vers les pays du sud. Mais à chaque printemps il revient à Vandoeuvre, pour faire le beau et le gentil cygne du Parc.

Dans le parc, il y a des gens qui vont faire leurs courses au centre commercial d’à côté, ils reviennent le caddy plein à craquer, la baguette sous le bras.

Dans le parc au petit matin, il y a ceux qui promènent leur chien, grand ou petit, avec ou sans la cigarette à la main. Ils retiennent le chien qui fait peur à M. le Jar et ses oies.

Dans le parc, il y a ceux qui courent, une ou deux fois par jour, ils font le tour du parc, dans un sens ou dans l’autre. Assez vite ou très lentement. A six heures du matin ou de l’après midi, ce sont les même qui passent de leur rythme

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régulier.Dans le parc, il y les

hommes en vert, celui qui vide les poubelles c’est un très bon copain, il me donne le pain que les gens ont jeté pour que je puisse le manger.

Les hommes en vert s’occupent des espaces fleuris, ou de l’herbe jaunie par un excédent solaire.

Les hommes en vert font régner comme ils peuvent, l’autorité qu’ils ont pour que le parc soit un lieu agréable et pas de non droit.

Chaque année dans le parc, c’est la fête tout l’été, avec des concerts gratuits que j’aime bien écouter.

Chaque année il y à pique-nique.

Chaque année il y a feu d’artifice.

Dans ce parc, mon parc Richard POUILLE, j’y vécu de longues années, mais maintenant je suis vieux, mes plumes ne sont plus aussi belles, je vais m’en retourner vers là où je suis né.

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Passant les Pyrénées, un jeune chasseur d’une quinzaine d’années, pris un vieux cygne pour une oie sauvage, tira et le tua. Il ne laissa dernière lui que son arme, sa ceinture et ses vêtements.

Moumousse le vieux lapin

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Le petit lapin est sorti ce matin, il part pour aller bien loin. Il a donc beaucoup de chemin à faire. Sa route depuis les forêts des Pyrénées va l’amener vers la grande forêt vosgienne et le grand ballon d’Alsace, sa destination finale. Mais dans les Vosges, un enfant se meure.

Nous sommes en plein hiver, il fait froid et le blizzard souffle très fort dans les montages. Le lapin peine avec sa canne noire de pèlerin, et une goutte de pluie en bout de canne. Il porte sur son dos un 170

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baluchon vert et blanc et sur sa tête un bonnet des mêmes couleurs.

Il lui faut être attentif au moindre bruit, au moindre mouvement de feuillages. S’il a le moindre doute, il se terre, se cache dans les fourrées, pour échapper aux éventuels prédateurs. C’est un beau lapin blanc et noir prénommé Moumousse, lapin de la Neige, lapin du rêve. Pendant ce temps là, quelque part dans les Vosges un enfant se meure.

Pendant qu’il faisait bon chemin en grignotant une jeune carotte qu’il prit dans un champ non loin, il entendu des hurlements. Cela ressemblait à des cris de douleur et de détresse. S’approchant discrètement, il vit un loup prit dans un piège à mâchoires.

Il se mit dans un bosquet de fougères et dit à l’animal :

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- Si je te libère, tu me laisseras la vie ?- Si tu me libère l’inconnu, je te protégerai.- La route sera longue si tu veux me protéger.- Je te suivrai au bout du monde l’ami.Sur ce, le lapin sorti de sa cachette et vint voir le loup, il mit sa canne dans les mâchoires du piège et libéra le loup. Celui-ci souffrait de la patte, alors le lapin fit un mélange avec de la mousse, de l’argile et de l’eau. Il appliqua le mélange sur la patte du loup, avec ses pattes devenues lumineuses.

Après ces bons soins, le loup partit à grande vitesse. Le lapin qui vit qu’il ne pouvait pas compter sur un loup, continua son chemin. La neige se fait de plus en plus épaisse, il doit se déplacer le long des courts d’eau, là où la neige laisse la place à la glace.172

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En il entend gémir, marchant sur la glace il avance pour mieux entendre mais les gémissements n’étaient pas plus audibles. Il dit :- Qui gémit ainsi ?- C’est moi.- Qui toi ? Présente toi donc.- Je suis l’eau, je suis prisonnière de la glace que je suis devenue.- Que veux-tu ?- Je cherche quelqu’un pour me rendre ma fluidité.Posant la boule de sa canne sur la glace, cette dernière redevint le torrent qu’elle était avant. L’eau se mit à couler, couler sans s’occuper du vieux lapin. Pendant ce temps un jeune enfant, quelque part dans les Vosges, se meure dans son lit.

Les nuits, le vieux lapin faisait une pose dans un terrier dont il prenait soin de creuser 173

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lui-même, pour ne pas déloger loutres et belettes. Ou alors il se confectionnait un nid douillet dans un petit igloo. Tout à coup, il entendit pleurer.- Qui pleure ainsi ?- C’est moi, la Neige.- Pourquoi pleures-tu ?- Parce que j’ai froid.- Que veux- tu que je fasse ?- Que tu me libère du froid.Il prit son bâton avec ses deux pattes, frappa la neige avec les deux extrémités, et la neige, se transforma en eau. Toute la pleine perdit la couleur blanche de la neige, pendant que le torrent se gonflait. La neige avait disparu et ne se souvenait déjà plus du brave vieux lapin.

Le brave vieux lapin, partit des hautes Pyrénées dans le département numéro 65. Il a déjà traversé le Gers dans le département 32. Il se trouve à la frontière du département, prêt à franchir le Tarn et 174

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Garonne, numéro 82. Il avance, le brave et se donne bien du mal dans neige des hautes broussailles, les talus à contourner et les plaines, où il faut faire très attention aux prédateurs. Toute cette région cultivée presque à outrance où, sur des kilomètres, il y a peu d’arbres pour servir d’abri aux petits oiseaux. Pendant ce temps, un jeune enfant se meure dans les Vosges.

En traversant le département 46, le Lot, il s’approcha d’une forêt si dense, si touffue que même le vent ne pouvait s’en échapper. Et se dernier s’en plaignait beaucoup. Alors le vieux lapin dit à la forêt :- Mon ami la forêt, peux- tu libérer le vent ?- Oui mais qu’as tu à nous offrir en échange ?- Devenir invulnérable.

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- Alors si nous devenons indestructibles, c’est d’accord. Et en plus de libérer le vent, nous accueillerons tous les animaux qui accepteront notre hospitalité.Un jeune paysan passant par là, décida de se faire du petit bois avec des branches. Armé de sa petite hache, il frappa les branches, il frappa encore et encore mais rien à faire, aucune branche ne cassa. Il ne put pénétrer dans la forêt, car elle est vraiment très dense, épaisse comme jamais il n’y eu de forêt à ce point touffue. Le paysan abandonna sa charge, déçu, il rentra chez lui.

La forêt libéra son étreinte, s’étendit un peu et relâcha le vent qui parti sans remerciements, dans les airs. Le pauvre lapin se dit que la reconnaissance ne cours pas les rues.

Il passa sans encombre entre la Corrèze et la Côte du 176

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Cantal dont les numéros de départements sont le 19 et le 15. Cela fait déjà une semaine qu’il était parti de chez lui, dans les Pyrénées. Il souhaite être dans sa famille en Alsace pour le jour de Noël. Mais la route est encore longue jusqu’au grand ballon d’Alsace.

Moumousse passa ensuite par le département numéro 23, la Creuse. Mais voilà d’il entendit un cri aiguë, venant de très haut dans le ciel. Un rapace venait droit sur lui, le pauvre vieux lapin se mit à courir, courir en zigzag. Il courrait à perdre haleine sans appeler au secours, car qui viendrait ?

Soudain, surgit de nulles part, un loup, son ami le loup qui l'avait libéré du piège que les humains lui avaient tendu. Il se jeta la gueule grande ouverte sur le rapace. Il le tua, le dépeça et le mangea, puis, 177

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une fois le ventre bien rempli, il reparti sans mot dire, d’où il était venu. Le brave vieux lapin fut très surpris et vit ainsi que le loup tenait sa promesse.

Le lapin poursuivit sa route sans se poser de questions, il passa ainsi le Puy de dôme, département 63, sans le moindre problème si ce n’est que, par ci, par là, il trouvait des carottes sur son chemin, carottes qui n’avaient rien à y faire. Il trouva même un sachet d’endives fraîches venues, vraisemblablement, tout droit d’un magasin.

Il se décida de prendre une journée de repos. Il se cacha dans un fourré et très tôt le matin, entendit un bruit de sachet. C’était le loup avec trois sachets de diverses salades dans la gueule. Dès que le loup le vit, il posa les sachets et se sauva à grande vitesse, pas le temps de lui dire merci.

Il trouva ensuite, tous les 178

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jours, des croutons de pain, des carottes et autres légumes frais sur son chemin. Cela lui permit de ne plus avoir besoin de chercher sa nourriture et ainsi donc, d’avancer plus vite vers sa destination.

Mais dans l’Allier, département numéro 3, une autre surprise l’attendait, une mauvaise surprise. Alors qu’il longeait une rivière, il prit une petite pose déjeuner. Un renard d’à peine trois ans s’approcha de lui discrètement. Le loup voyant le danger, se jeta sur le renard, le renard esquiva plusieurs fois, mais le loup tomba dans l’eau, il fut entraîné par le courant jusqu’à la chute d’eau.

Le renard se voyant débarrassé du loup, se mit à pourchasser le lapin. Ce dernier qui avait trouvé refuge sous la neige fut trahi par les traces de ses pattes. Moumousse, sentant le danger arriver, prit la fuite 179

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mais le renard commença à le rattraper peu à peu.

Le lapin sauta sur une branche qui enjambe un bras de l’épais torrent, il se retrouva rapidement de l’autre côté, mais le renard se jeta à l’eau pour suivre le lapin. Subitement, l’eau se mit à geler et en un instant, emprisonna le renard dans la glace.

Mais le lapin n’abandonna pas son ami le loup, et se mit donc vivement à sa recherche. Il le trouva quelques heures plus tard agrippé à un rocher au milieu du torrent où le courent était très violent. Le lapin appela son ami mais celui-ci, essoufflé, avait bien du mal à répondre. A ce moment là, l’eau se mit à faire un arc entre la berge et le rocher. Le pont était liquide puis il gela dur comme la pierre. Le loup se saisit de cette opportunité pour rejoindre 180

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son ami, avec, il faut l’avouer, beaucoup de difficultés.

Moumousse passa le département de la Nièvre, le numéro 58, sans encombres, le loup à ses côtés le suivait, ne le quittant que pour chasser pour lui-même ou chercher à manger pour son ami le lapin.

Avec son ami, il discuta beaucoup, au point de faire une petite erreur dans son trajet. A la place de prendre par la Côte d’or, la Haute Marne et les Vosges pour arriver enfin dans le Haut Rhin, en Alsace. Il prit la route de l’Yonne, de l’Aube, la Marne et de la Meuse.

Seulement, les viticulteurs ne l’entendaient pas de cette oreille. Voir un loup se promener ainsi dans les vignes, cela ne peut se faire.

Ils rassemblèrent toutes les personnes disponibles et 181

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ayant le permis de chasse, pour se lancer sur les traces du loup. La presse et les paysans l’avaient déjà surnommé « la bête de la Marne », les bonnes volontés ne manquaient pas. Le matin du jour J, les paris furent pris. On compta plus de cent chasseurs et le double de rabatteurs.

Les deux premiers jours furent infructueux, mais le troisième, il se trouvait dans la Meuse. Une décision préfectorale autorisa les Meusiens à se lancer dans la chasse à leur tour. Les chasseurs se lançaient avec tellement de fougue qu’ils virent le loup dès le premier jour. Les coups de feu pleuvaient en direction du loup et du pauvre vieux lapin qui esquivait les balles comme il le pouvait.

Soudain, il se mit à pleuvoir, un vent glacial et violent se levait, ce qui 182

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transformait la pluie en une grosse grêle. Il en fut ainsi tous les jours de chasse. Cela cessa lorsque toutes les vignes furent détruites. Conséquences de cette chasse injustifiée, parmi les chasseurs, il y eu aussi des blessés, le loup et le lapin firent sauvés par miracle.

Ils arrivèrent dans les Vosges le vingt quatre décembre. Ils devaient chercher à manger et un abri pour le soir. Le renard proposa au vieux lapin Moumousse, et celui-ci accepta. Le loup ramena un vrai festin des poubelles d’une supérette non loin.

Un grand sapin isolé et tout éclairé, attira le regard du lapin. Malgré les avertissements du loup, le vieux lapin s’approcha 183

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de la maison jusque dans le jardin. De sa fenêtre de chambre, dans son fauteuil roulant et sous oxygène, un jeune enfant mourant le vit, et le voulu pour lui tenir compagnie, pour un soir au moins.

Les parents allèrent chercher le lapin avec un grand filet, le lapin ne bougeait pas et se laissa amener vers l’enfant. L’enfant le prit dans ses bras, joua avec comme il n’avait jamais joué. Il s'endormit avec le lapin dans ses bras.

Au petit matin le lapin n’était plus là, l’enfant se leva, débrancha accidentellement son système respiratoire. Il alla voir ses parents pour savoir où était passé le lapin. La mère avoua qu’elle l’avait relâché pendant la nuit, mais soudain, constata le miracle. L’enfant était guéri, il marchait, respirait normalement, il avait récupéré tous ses sens et toutes ses 184

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fonction motrices. Ainsi, le jour de Noël fut vécu comme une renaissance pour l’enfant, jamais aucun Noël ne fut plus beau.

Le lapin arriva à dos de loup le jour de Noël dans sa famille les lapins enchanteurs du grand ballon d’Alsace. Mais aussi de ses trois grands lacs, le lac noir, le lac vert et le lac blanc.

Nous sommes le jour de Noël et l’enfant dans les Vosges est guéri.

Stéphane CROCHEMORE

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Les titres

CAPITAINE BROUILLARDo

LE MUTANT DU PASSEo

LES SEIGNEURS DU LACo

MONDES PARALLELESo

UN CONTRAT PEU ODINAIREo

LES PATTES DE MOUCHESo

UNE CIVILISATIONo

UNE PLANETE UN PEU TROP LOINo

L’AME DU CYGNEo

MOUMOUSSE LE VIEUX LAPIN

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EDITION BLAISE

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