les chercheurs accueillent les malades - la science pour ...€¦ · de médicaments existants....

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La transplantation d’organes et la greffe En partenariat avec les Associations de Malades Les Chercheurs Accueillent les Malades rans En a tr 6 au 9 juin 2017 35 Association des Malades Cardio-Vasculaires La transplantation d’organes, pratiquée depuis plus de cinquante ans, a connu des avancées majeures en chirurgie et médecine et constitue le seul traitement susceptible de sauver la vie de nombreux patients souffrant de défaillance d’un organe et d’améliorer leurs conditions de vie. De plus, la découverte des groupes tissulaires ainsi que les progrès dans les traitements immunosuppresseurs ont permis une survie plus longue et une meilleure qualité de vie des personnes malades. Reins, poumons, foie et cœur sont les principaux organes greffés en France et leur nombre est en augmentation constante. Le nombre de personnes en attente de greffe ne cesse de croître en raison du succès des greffes et de l’accroissement de la durée de vie de la population. A l’Inserm, de nombreux laboratoires de recherche mènent des travaux sur la thématique de la greffe d’organes, de tissus ou de cellules et sur la recherche d’utilisation de médicaments immunosuppresseurs pour prévenir le risque de rejet. Certains laboratoires développent également de nouveaux traitements basés sur des approches de thérapie cellulaire et génique, d’autres, une utilisation personnalisée de médicaments existants. Ainsi, les laboratoires de recherche travaillent en collaboration très étroite avec les hôpitaux pour assurer le transfert de la recherche fondamentale vers la recherche clinique pour traiter les patients. Les rencontres « les chercheurs accueillent les malades » initiées en 2014 par la Mission Associations Recherche & Société de l’Inserm et le réseau des chargés de communication en région, portent cette année sur la transplantation d’organes. A cette occasion, du 6 au 9 juin 2017, et en partenariat avec 21 associations de malades, des laboratoires Inserm de Besançon, Grenoble, Limoges, Lyon, Nantes, Marseille, Paris et Rennes ouvriront leurs portes aux malades et leurs familles. L’occasion pour les équipes de recherche de présenter les dernières avancées scientifiques et médicales sur cette thématique et pour tous d’échanger avec les chercheurs, les cliniciens, et découvrir la science en train de se faire au travers de visites de laboratoires, de plateformes technologiques et d’animation d’ateliers. La Mission Associations Recherche & Société de l’Inserm

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Page 1: Les Chercheurs Accueillent les Malades - La science pour ...€¦ · de médicaments existants. Ainsi, les laboratoires de recherche travaillent en collaboration très étroite avec

La transplantation d’organes et la greffe

En partenariat avec les Associations de Malades

Les ChercheursAccueillentles MaladesLa transplantation d’organes et la greffeLa transplantation d’organes et la greffeLa transplantation d’organes et la greffeLa transplantation d’organes et la greffe

En partenariat avec les Associations de Malades

La transplantation d’organes et la greffeLa transplantation d’organes et la greffeLa transplantation d’organes et la greffeLa transplantation d’organes et la greffeLa transplantation d’organes et la greffe

6 au 9 juin2017

35 Association des Malades Cardio-Vasculaires

La transplantation d’organes, pratiquée depuis plus de cinquante ans, a connu des avancées majeures en chirurgie et médecine et constitue le seul traitement susceptible de sauver la vie de nombreux patients sou� rant de défaillance d’un organe et d’améliorer leurs conditions de vie. De plus, la découverte des groupes tissulaires ainsi que les progrès dans les traitements immunosuppresseurs ont permis une survie plus longue et une meilleure qualité de vie des personnes malades.

Reins, poumons, foie et cœur sont les principaux organes gre� és en France et leur nombre est en augmentation constante. Le nombre de personnes en attente de gre� e ne cesse de croître en raison du succès des gre� es et de l’accroissement de la durée de vie de la population.

A l’Inserm, de nombreux laboratoires de recherche mènent des travaux sur la thématique de la gre� e d’organes, de tissus ou de cellules et sur la recherche d’utilisation de médicaments immunosuppresseurs pour prévenir le risque de rejet. Certains laboratoires développent également de nouveaux traitements basés sur des approches de thérapie cellulaire et

génique, d’autres, une utilisation personnalisée de médicaments existants. Ainsi, les laboratoires de recherche travaillent en collaboration très étroite avec les hôpitaux pour assurer le transfert de la recherche fondamentale vers la recherche clinique pour traiter les patients.

Les rencontres «  les chercheurs accueillent les malades  » initiées en 2014 par la Mission Associations Recherche & Société de l’Inserm et le réseau des chargés de communication en région, portent cette année sur la transplantation d’organes. A cette occasion, du 6 au 9 juin 2017, et en partenariat avec 21 associations de malades, des laboratoires Inserm de Besançon, Grenoble, Limoges, Lyon, Nantes, Marseille, Paris et Rennes ouvriront leurs portes aux malades et leurs familles. L’occasion pour les équipes de recherche de présenter les dernières avancées scienti� ques et médicales sur cette thématique et pour tous d’échanger avec les chercheurs, les cliniciens, et découvrir la science en train de se faire au travers de visites de laboratoires, de plateformes technologiques et d’animation d’ateliers.

La Mission Associations Recherche & Société de l’Inserm

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QUESTIONS À…

Christian BOITARD dirige depuis 2008 l’Institut thématique multi-organismes «  Physiopathologie, métabolisme, nutrition  » de l’Al-liance nationale pour les sciences de la vie - Aviesan dont l’Inserm est membre fondateur.

Il est en outre chef du service de diabétologie et d’immunologie clinique à l’hôpital Cochin (Paris) et chercheur dans l’équipe « Immu-nologie du diabète » de l’unité mixte de recherche 1016 Inserm/Université Paris Descartes (Institut Cochin).

1 - Quels sont les dé� s et enjeux actuels de la recherche sur les gre� es ? La transplantation d’organe était un dé� lorsque la première gre� e de rein a été réalisée à Paris en 1952. Elle devait transformer tout un champ de la médecine et contribuer de façon majeure à l’essor de l’immunologie. Elle est entrée dans la pratique médicale courante pour plusieurs organes tout en ouvrant la voie à de nouvelles questions dont les solutions apporteront de nouvelles indications et de nouvelles stratégies médicales. Les dé� s actuels sont multiples et touchent à des disciplines très diverses, depuis l’acceptabilité sociale du don d’organes et la disponibilité des organes jusqu’au problème immunologique de traitements à même d’induire une tolérance du receveur au gre� on qui serait ainsi à l’abri d’une immunosuppression au long cours avec le cortège de complications qui l’accompagne. Le développement de thèmes de recherche transversaux recoupant des domaines aussi divers que l’immunologie, la biologie cellulaire, la physiologie avec ses spéci� cités pour chaque organe, la physiopathologie avec ses spéci� cités dans chaque maladie et son impact sur la reprise du processus physiopathologique vis-à-vis de l’organe gre� é, sans parler des aspects qui tiennent plus aux sciences humaines et sociales qu’à la biologie. Le problème du rejet chronique des gre� ons est à long terme un problème majeur auquel la médecine ne peut que se confronter. Les dé� s vont encore bien au-delà, touchant au typage d’organe, à l’ingénierie tissulaire, à la production d’organes à partir de cellules du patient qui sera gre� é ou à l’utilisation des méthodes d’exploration à haut débit dans l’espoir que l’intégration de données d’immunophénotypage, de génomique, d’épigénétique, de métabolomique, de métagénomique ouvriront la voie à de nouveaux marqueurs permettant de prévoir chez chaque patient le devenir de la gre� e et ses aléas possibles.

2 - Quelles sont selon vous les forces de recherche française dans ce domaine ?

Depuis plus de 60 ans, il existe une longue tradition de la gre� e d’organe en France.Il existe aussi une longue tradition de laboratoires de recherche dont le thème est la gre� e, par exemple à Necker à Paris ou à Nantes où ont été initialement développées des gre� es de rein. L’activité clinique de gre� e et l’activité de recherche associée se sont depuis développées dans tous les grands CHU, concernent d’autres organes, en particulier le foie, par exemple aux hôpitaux Paul Brousse (Villejuif) ou Beaujon (Clichy), le poumon, le cœur, le pancréas. Des gre� es plus spécialisées se sont aussi développées, comme la gre� e d’îlots de Langerhans du pancréas, en particulier à Lille ou à Montpellier, ou les approches de thérapie cellulaire fondées sur des cellules souches à l’Hôpital Européen Georges-Pompidou (Paris).

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Pierre MARQUET est le directeur de l’unité mixte de recherche 850 «  Pharmacologie des immu-nosuppresseurs et de la trans-plantation  » (Inserm/Université de Limoges/CHU de Limoges). Il est coordinateur régional de la Fédération Hospitalo-Universitaire « SUPORT », une fédération Hospi-talo-Universitaire entre les CHU de Tours, de Poitiers et de Limoges qui devrait permettre des avancées considérables en matière de gre� e d’organe.

1 - Quelle est la place de la pharmacologie et de la médecine personnalisée dans cette recherche ?La médecine personnalisée peut concerner la mise au point de nouveaux médicaments, adaptés à des pro� ls de patients particuliers, ou la meilleure utilisation des outils diagnostiques et thérapeutiques existants. Dans le domaine de la transplantation d’organes, une dizaine de candidats-médicaments « anti-rejet » (ou immunosuppresseurs) ont été abandonnés en cours d’étude au cours des 20 dernières années, faute de supériorité par rapport aux médicaments existants. Un seul candidat-médicament a été mis sur le marché, mais peu utilisé du fait d’un prix élevé pour un progrès modéré. La personnalisation de la prise en charge médicale des patients comprend plusieurs étapes : - comprendre les causes de la variabilité des réponses aux médicaments existants : leur e� cacité mais aussi leurs e� ets indésirables, - dé� nir des critères cliniques ou biologiques qui permettront pour chaque patient de choisir les meilleurs médicaments à administrer, leurs doses, de mieux les associer entre eux et les alterner sur le long terme. Il s’agit en particulier de rechercher, par l’entretien et l’examen médical et par des tests de laboratoire, les caractéristiques génétiques, les di� érences de mode de vie et d’état de santé ainsi que les autres traitements qui modi� ent les e� ets de ces médicaments.Les résultats de cette recherche doivent ensuite être mis à disposition des médecins transplanteurs et des patients, de façon large et facilement utilisable, dans le but d’une réelle modi� cation des pratiques cliniques. Des essais cliniques comparatifs chez les patients transplantés seront nécessaires pour démontrer que ces améliorations sont e� caces. Il s’agit donc essentiellement d’une stratégie de recherche pharmacologique, c’est-à-dire sur le médicament, impliquant des approches et des compétences complémentaires, de la recherche fondamentale à la recherche clinique.

2 - Que peuvent attendre les malades dans les prochaines années ?Outre l’arrivée éventuelle de nouveaux médicaments immunosuppresseurs, la prise en charge médicale devrait devenir plus « personnelle ». Le choix et la combinaison des médicaments immunosuppresseurs devraient s’appuyer sur des outils informatiques permettant de combiner l’ensemble des facteurs connus défavorables au bon fonctionnement du gre� on, ainsi que sur des biomarqueurs. Des outils informatiques issus de la recherche récente permettent déjà de calculer une durée probable de survie des gre� ons en tenant compte des caractéristiques du donneur, du receveur, les conditions de la gre� e et la récupération de l’organe et du receveur après transplantation. Les biomarqueurs quant à eux sont de nouveaux types de tests de laboratoire qui permettent de prédire la réponse aux médicaments avant la première prescription, de mesurer � nement leur e� cacité, ou de détecter très précocement la sou� rance du gre� on ou un e� et indésirable en cours de traitement. Les progrès viendront également d’innovations pharmacologiques ou technologiques concernant la prise en charge médicale et chirurgicale du donneur, du gre� on et du receveur au moment de la transplantation.En� n, l’innovation pharmaceutique concernant les complications cliniques de la transplantation d’organe ou des traitements anti-rejet (par exemple les infections, le diabète, les complications cardiovasculaires) devrait contribuer à allonger la survie des gre� ons et procurer aux patients une meilleure qualité de vie.

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LES LABORATOIRES

Ces journées de rencontre sur le thème de la

transplantation et de la gre� e se déroulent en juin

dans 8 villes de France métropolitaine.

Les équipes de recherche se sont mobilisées pour

vous proposer des programmes de visite qui donneront un aperçu des avancées de la recherche

de façon concrète, pédagogique et accessible

à tous.

Ces rencontres entre les professionnels de la

recherche, les associations de malades, les malades et

leur famille et le public sont organisées pour favoriser

les échanges. N’hésitez pas à poser des questions, les

chercheurs sont là pour vous répondre !

Accueilde 14h à 17h

EFS AM149, Bd BailleMarseille

MARSEILLEMARDI 6 JUIN

Vascular Research Center of Marseille[Centre de recherche Vasculaire de Marseille, VRCM]

Laboratoire Endothélium, pathologies vasculaires et cibles thérapeutiques[UMR 1076 Inserm, Aix Marseille-Université]

Directrice : Françoise DIGNAT-GEORGEA Marseille, la recherche en transplantation d’organe repose sur le partenariat entre l’Inserm, le CNRS, Aix Marseille Université et les centres cliniques transplanteurs et les laboratoires de l’Assistance publique – Hôpitaux de Marseille et de l’Etablissement Français du Sang Alpes Méditerranée.

Le système vasculaire est la cible des réponses immunes que développe le receveur contre son gre� on. Le laboratoire UMR1076 possède une expertise reconnue en biologie vasculaire et en médecine régénérative. Pascale Paul, chercheur Inserm, coordonne des protocoles de recherche translationnelle en transplantation d’organe. L’analyse de cohortes permet la caractérisation de marqueurs sanguins re� étant l’agressivité des anticorps et les cellules immunes Natural Killer du receveur vis-à-vis du gre� on. Ces travaux ont permis l’identi� cation de nouveaux biomarqueurs associés à un risque plus élevé de développer une vasculopathie du transplant cardiaque ou rénal. Ces recherches permettent le développement de tests sanguins non invasifs qui ont pour but d’optimiser la sélection du donneur avant transplantation et de personnaliser la prise en charge thérapeutique après transplantation. Elles ouvrent des perspectives innovantes dans le monitoring de la gre� e et le développement de thérapies qui visent à limiter les complications a� ectant la survie des transplants.

Les participants pourront mieux appréhender l’interface recherche fondamentale /recherche clinique sur la transplantation d’organes. Ils visiteront également des plateformes de l’EFS pour découvrir les technologies de cross match donneur receveur, les tests Luminex de dépistage d’anticorps, et le séquençage NGS.

ILS VOUS ACCUEILLENT : Services cliniques transplantationTristan LEGRIS, Valérie MOAL : Service de transplantation rénale ; Romain BOISSIER : Service urologie, Hôpital de la Conception : gre� e rénale

Eleonore RAVIS : Service de chirurgie cardiaque, Hôpital de la Timone : gre� e cardiaque

Florentine GARAIX : Service de transplantation pédiatrique, Hôpital de la Timone : gre� e pédiatrique

Martine REYNAUD-GAUBERT : Service de transplantation pulmonaire, Hôpital Nord : gre� e pulmonaire

Jean HARDWIGSEN, Sophie CHOPINET : Service de chirurgie générale et transplantation hépatique, Hôpital de la Timone : gre� e hépatique

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Les laboratoires de recherche Inserm U1076-VRCM - Laboratoire Hématologie AP-HM : Florence SABATIER, Pascale PAULEtablissement Français du Sang - Alpes Méditerranée UMR7265-ADES : Jacques CHIARONI, Christophe PICARD Laboratoire de Pharmacocinétique - Toxicocinétique : Emmanuelle SAMPOL - Hôpital de la Timone

Les associations présentesFrance ADOT, FGCP, Transhépate, Vaincre la mucoviscidose

Caractérisation des cellules Natural killer associées à la

vasculopathie du gre� on

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RENNES MARDI 6 JUIN

ILS VOUS ACCUEILLENT :

Les chercheurs et leurs thématiques

Philippe MABO : Insu� sance cardiaque, du médicament à la technologie

Jean-Philippe VERHOYE : Intérêt de la recherche en gre� e et assistance cardiaque

Ateliers

Céline CHABANNE et Bernard LELONG : Biopsie et immunosuppresseurs

Erwan FLECHER : Nouveautés en prélèvement d’organe

Amedeo ANSELMI : Plani� cation d’une assistance assistée par ordinateur

S. COLIN : Assistance et � ux

F. NEDELEC : Assistance et saignement

Les associations présentes

Alliance du Cœur, AFDOC, Atout Cœur 35, France ADOT, FGCP

Centre d’Investigation CliniqueInnovation Technologique (CIC-IT)[CIC IT 1414 Inserm, CHU Rennes, Université Rennes 1, Réseau national des CIC-IT]

Médecins coordonnateurs : Philippe MABO (directeur du CIC-IT), Jean-philippe VERHOYE (chef de service et chirurgien)Erwan FLECHER (chirurgie)

Recherche en transplantation cardiaque et assistance circulatoire mécanique

La première transplantation cardiaque a été réalisée il y a une cinquantaine d’années. Cependant de nombreuses questions restent en suspens, notamment pour améliorer le suivi au long cours de ces patients. Ainsi, si la procédure chirurgicale en elle-même a peu évolué depuis son élaboration, de nombreux protocoles de recherche sont développés pour diminuer le rejet et la morbidité du suivi, notamment des indispensables biopsies myocardiques.

Parallèlement à la transplantation, l’assistance circulatoire mécanique de courte ou de longue durée s’est développée, notamment pour pallier le manque de gre� ons disponibles. Des premières implantations qui évoquaient pour le malade un « départ sur la lune », nous sommes passés à des dispositifs moins encombrants, silencieux pour la plupart et implantés par des équipes dédiées à la prise en charge de cette population spéci� que. La recherche est très présente dans ce domaine : élaboration de nouveaux dispositifs, plani� cation pré-opératoire optimisée par logiciel informatique et simulation, utilisation de matériaux dits biocompatibles etc…

Les travaux de recherche du service de chirurgie thoracique, cardiaque et vasculaire sont réalisés en étroite collaboration avec le CIC-IT de Rennes et le laboratoire du Traitement du Signal et de l’Image de l’Université de Rennes 1.

Au cours de cette journée seront ainsi abordés par des spécialistes des domaines concernés les principales voies de recherche, en s’e� orçant de répondre au mieux à vos attentes !

Accueilde 13h45 à 18h

Centre Cardio-Pneumologie /

Niveau 1 Hôpital Pontchaillou

CHU de Rennes

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Analyse et modélisation de systèmes cardiovasculaires de patients.

Plateforme informatique du CIC-IT Inserm 804, service cardio-pneumologie du CHU Rennes Pontchaillou. Equipe SEPIA Surveillance Explication et Prévention de l’Insu� sance cardiaque et des Apnées-bradycardies. Unité Mixte de recherche Inserm UMR 1099, Université de Rennes.

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NANTESMERCREDI 7 JUIN

ILS VOUS ACCUEILLENT :

Les chercheurs et leurs thématiques

Richard DANGER et Nicolas DEGAUQUE : A la recherche des biomarqueurs… Découvrir comment s’organise la recherche

Mélanie CHESNEAU et Carole BROSSEAU : Regard croisé sur la transplantation rénale et pulmonaire

Maxime DURAND et Fabienne HASPOT : Atelier - Découverte du labo

Pascal DAGUIN : « La recherche clinique à l’heure du Big Data ». L’histoire de la base de données DIVAT

Aurélie MEURETTE ou Yohann FOUCHER : Présentation du protocole de télémédecine (PHRC KTFS)

Gwenaelle ROUSSEY : Atelier néphropédiatrie

Les associations présentes

France ADOT, FGCP, Vaincre la mucoviscidose, FNAIR

Autre : Fondation Centaure

Centre de recherche en transplantation et en immunologie (CRTI) [UMR 1064 : Inserm, Université de Nantes]

Directeur : Regis JOSIEN

Ce laboratoire s’intéresse aux sciences de la transplantation, de l’immunointervention et de l’analyse des réponses immunes. L’objectif est d’analyser et de contrôler ces dernières, principalement dans les domaines de la transplantation d’organes et de cellules mais aussi dans les maladies rénales d’origine immunologique et les maladies autoimmunes. La thérapie génique, comparable à une transplantation de gènes, est aussi concernée car les réponses immunes jouent un rôle majeur et doivent être comprises et contrôlées.

Les domaines de recherche, transversaux entre di� érentes équipes : la tolérance à l’allogre� e et l’immunointervention visant à inhiber les réponses immunes ; les dysfonctions chroniques du gre� on ; les maladies immunologiques du rein conduisant à la transplantation ; les réponses immunes en thérapie génique ; certaines maladies autoimmunes (comme la sclérose en plaques) ; la xénotransplantation (transfert de cellules d’une autre espèce).

Le laboratoire Inserm, avec les départements cliniques de néphrologie/immunologie clinique et d’urologie du CHU de Nantes, constituent l’Institut de Transplantation-Urologie-Néphrologie. Il se classe parmi les premiers centres européens en gre� e de rein et de rein/pancréas en qualité et en nombre de gre� es e� ectuées.

Programme :

Les échantillons biologiques et la recherche de biomarqueurs lors des protocoles de recherche clinique et en transplantation.Qu’est-ce qu’un biomarqueur ? Comment fait-on pour identi� er des biomarqueurs ? Quel impact sur le suivi ? Une gre� e de rein et une gre� e de poumon, est-ce la même chose pour le transplanté ? Et les enfants, sont-ils des patients comme les autres ? Autant de questions auxquelles répondront les chercheurs au cours d’un après-midi dans le Centre de recherche en transplantation et en immunologie en collaboration avec la Fondation Centaure.

Accueilde 14h à 17h

CHU Nantes - Bâtiment Jean MonnetHall d’accueil

30 boulevard Jean Monnet - Nantes

Créée en 1994 par l’Institut de Néphrologie et urologie du CHU de Nantes (ITUN), la banque de données DIVAT– Données Informatisées et Validées en Transplantation permet de réaliser des études épidémiologiques précises et de qualité. Son objectif est de recueillir des données biologiques et médicales concernant les patients gre� és d’un rein et / ou d’un pancréas depuis 1990.

www.divat.fr

DIVAT, la première banque de données dédiée à la transplantation en Europe Les 8 centres

du réseau DIVAT Lyon, Nancy, Nantes, Nice, Paris Necker, Paris Saint Louis, Toulouse

DIVAT Biocol, collection biologiques Nantes, Lyon, Paris – Necker

Ces 3 centres appartiennent au réseau Centaure.

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Laboratoire Pharmacologiedes Immunosuppresseurs et de la Transplantation (PIST)[UMR 850 Inserm, Université de Limoges, CHU Limoges]

Directeur : Pierre MARQUET

Le laboratoire mène une recherche translationnelle (passerelle entre la recherche fondamentale et la recherche clinique et réciproquement) sur les médicaments utilisés en transplantation, dans le but d’optimiser leur balance béné� ce/risque, selon une approche dite de « médecine personnalisée » qui permettra pour chaque patient de choisir le meilleur traitement.

Cette recherche nécessite :

- D’identi� er des critères cliniques ou biologiques de variabilité de la réponse (thérapeutique ou toxique) aux traitements.- De mettre au point des outils de compensation de cette variabilité, de prévention ou de traitement des événements indésirables.- De valider leur béné� ce clinique.

Les chercheurs expliqueront aux visiteurs comment ils développent cette approche de « médecine personnalisée » et quels en sont ou seront les retombées pour les patients notamment en cas de gre� es de rein ou de foie.

Des plateformes technologiques seront également présentées portant sur la modélisation moléculaire, la modélisation de la perte de fonction du gre� on, l’analyse de biomarqueurs et le site Internet ABIS (Adaptation Bayésienne des ImmunoSuppresseurs) pour la stratégie des immunosuppresseurs. Les échanges entre les participants et les chercheurs seront également favorisés lors de la visite.

ILS VOUS ACCUEILLENT :

Les chercheurs et leurs thématiques

Annick ROUSSEAU, VéroniqueLOUSTAUD-RATTI, Aurélie PRÉMAUD, Franck SAINT-MARCOUX, Patrick TROUILLAS, Caroline MONCHAUD, Jean DEBORD, Paul CARRIER, Florent DI MEO :Pharmacométrie et modélisation

Nicolas PICARD, Jean-Baptiste WOILLARD, Flora MUSUAMBA, Marilyne DEBETTE-GRATIEN : Pharmacogénomique

Marie ESSIG, Pierre MARQUET,Jean-Michel ACHARD, Chantal BARIN-LE GUELLEC, Souleiman EL BALKHI : Biomarqueurs

Jean-Philippe RÉROLLE, Julien ALLARD, Marie ESSIG : Gre� e rénale

Véronique LOUSTAUD-RATTI, Marilyne DEBETTE-GRATIEN, Paul CARRIER : Gre� e hépatique

Les associations présentesFrance ADOT87, Transhépate, FNAIR Limousin, Ouest Transplant. Autre : CISS Limousin

Accueilde 14h à 17h

Centre de Biologie et de Recherche en Santé (CBRS)

Salle de réunion R26, RDC du bâtiment

Rue du Pr. Bernard Descottes - Limoges

LIMOGES JEUDI 8 JUIN

Les traitements immunosuppresseurs permettent d’éviter les rejets d’organes gre� és, éléments étrangers à l’organisme.

A� n que la gre� e réussisse, il faut que le système immunitaire du receveur ne rejette pas l’organe du donneur. Ces traitements médicamenteux, composés de 2-3 molécules puissantes dont un corticoïde, permettent donc de réduire le système immunitaire du receveur. Les traitements doivent être suivis à vie et ajustés au mieux pour la conservation des organes et la survie du gre� on et du patient gre� é.

POURRAIT-ON SE PASSER DE TRAITEMENTIMMUNOSUPPRESSEUR ?

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La gre� e et la transplantation sont des opérations chirurgicales consistant à transférer des organes ou des tissus d’un individu donneur sur un individu receveur.

Une transplantation concerne des organes (foie, poumon, cœur) qui est réalisée avec une anastomose chirurgicale, une connexion entre deux organes par les vaisseaux sanguins nourriciers. La gre� e de tissus est une pratique avasculaire (cornée, moelle osseuse…).

TRANSPLANTATION OU GREFFE, QUELLE DIFFÉRENCE ?

GRENOBLE JEUDI 8 JUIN

Laboratoire de Bioénergétiques Fondamentales et Appliquée (LBFA)[Inserm UMRS 1055, Université Grenoble Alpes]

Directeur : Uwe SCHLATTNERLes thématiques de recherche de ce laboratoire portent sur la nutrition et le métabolisme dans diverses situations physiopathologiques comme le vieillissement, le diabète ou l’obésité.

Sandrine LABLANCHE et ses collaborateurs mènent des recherches sur la viabilité des cellules pancréatiques sécrétant l’insuline en post-gre� e de façon à améliorer le succès de la transplantation chez les patients sou� rant d’un diabète de type 1 sévère.La partie clinique de ces recherches s’e� ectue au CHU Grenoble, dans le service de Pneumologie, pôle Thorax et Vaisseaux, (Christophe PISON et au service Endocrinologie et Diabétologie), (Sandrine LABLANCHE).Les chercheurs vous présenteront des avancées scienti� ques et leurs retombées pour les malades et comment les résultats de la recherche fondamentale sont transposés en clinique chez les patients.

ILS VOUS ACCUEILLENT : Les chercheurs et les cliniciensUwe SCHLATTNER, Sandrine LABLANCHE, Christophe PISON :Recherches sur la transplantation d’îlots pancréatiques, la broncho-pneumopathie obstructive chronique (BPCO) et la transplantation pulmonaire.

Les associations présentesFrance ADOT, FGCP, Fédération des Transplantés Isérois, Vaincre la Mucoviscidose

Accueilde 14h à 17h

Laboratoire LBFA, bâtiment B de l’UFR de Biologie2280 rue de la piscineSaint-Martin d’Hères

(Domaine universitaire)

L’autogre� e consiste à transférer un gre� on prélevé chez le receveur lui-même. L’allogre� e est une transplantation entre deux individus génétiquement di� érents mais de la même espèce, par exemple d’homme à homme (jumeaux monozygotes exclus).

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AUTOGREFFE / ALLOGREFFE

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Institut de la Vision[UMR 968 Inserm - CNRS UMR 7210 - Université Pierre et Marie Curie]

Directeur : José-Alain SAHEL

L’Institut de la Vision est l’un des plus importants centres de recherche intégrée sur les maladies de la vision en Europe. Conçu comme un lieu de rassemblement et d’échanges, il réunit sur un même site, la recherche fondamentale, clinique et industrielle, favorisant ainsi le partage des concepts et des techniques, la rencontre de compétences et d’expertises complémentaires et l’émergence de nouvelles pistes de recherche. Ainsi, l’Institut accueille dix-sept équipes de recherche travaillant sur les di� érentes problématiques de la vision : DMLA (dégénérescence maculaire liées à l’âge), glaucome, rétinopathies diabétique et pigmentaire, occlusions veineuses rétiniennes, neuropathie optique héréditaire de Leber, imagerie de la rétine... A leurs côtés, une dizaine d’entreprises développent des projets de recherche dans le domaine de la vision.

Les chercheurs béné� cient non seulement d’un environnement technologique de pointe mais aussi du Centre d’Investigation Clinique (CIC) de l’hôpital des Quinze-Vingts dédié exclusivement à l’ophtalmologie et reconnu Centre de Référence des Maladies Rares de la Rétine.

Les chercheurs présenteront aux participants comment restaurer la vue par la rétine arti� cielle et l’optogénétique ainsi que l’utilisation de la gre� e de cellules souches pour traiter les maladies neurodégénératives de la rétine et les maladies de la cornée.

Les participants visiteront la rue arti� cielle – Street Lab. Accueil

de 14h à 17h Institut de la Vision

17 rue MoreauParis 12e

PARIS JEUDI 8 JUIN

L’implantation de la rétine arti� cielle s’adresse aux personnes sou� rant de certaines formes de dégénérescence de la rétine principalement la rétinopathie pigmentaire et la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

Fixé sur ou sous la rétine, l’implant permet de percevoir à nouveau des signaux lumineux. Les images sont captées par une caméra miniature � xée sur une paire de lunettes. Puis, elles sont envoyées vers un petit ordinateur porté par le patient, qui les traite et envoie des signaux électriques à l’implant via une connexion sans � l. Ce sont ces impulsions qui vont stimuler les cellules restantes de la rétine et permettre ainsi la transmission des informations visuelles au cerveau.

En Janvier 2016, le CHU de Nantes a implanté avec succès une rétine arti� cielle de haute performance sur un homme âgé de 58 ans. Technique développée par la société française Pixium Vision.

ILS VOUS ACCUEILLENT :

Les chercheurs et leurs thématiques

Serge PICAUD : Restauration visuelle par la rétine arti� cielle et l’optogénétiqueStéphane MÉLIK-PARSADANIANTZ et Annabelle REAUX LE GOAZIGO : Douleur et sécheresse oculaire

Vincent BORDERIE : Gre� e de cellules souches et techniques de bioingénérie tissulaire pour les maladies de la cornée

Olivier GOUREAU : Gre� e de cellules souches pour le traitement des maladies dégénératives de la rétine

Johan LE BRUN : Visite du StreetLab

Les associations présentes

GENIRIS, IRRP, Retina France, UNADEV

RÉTINE ARTIFICIELLE, UN ESPOIR POUR LES AVEUGLES

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Implant de rétine arti� cielle

Second Sight ARGUS II

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Accueilde 14h à 17h

Etablissement Français du Sang Bourgogne

Franche-ComtéSalle Lecomte des Floris

8 rue JFX GirodBesançon

BESANÇON VENDREDI 9 JUIN

Laboratoire Interactionhôte-greffon-tumeur et ingénierie cellulaire et génique[UMR 1098 Inserm, Université de Franche-Comté-Besançon, Etablissement Français du Sang]

Directeur : Philippe SAAS

Le laboratoire a deux domaines d’intérêt principaux  : l’identi� cation et la validation de biomarqueurs associés aux complications liées à la transplantation et le développement et l’évaluation de nouvelles thérapies pour réduire ces complications.

Pour l’étude des biomarqueurs, le laboratoire s’appuie sur des cohortes de patients, notamment la cohorte observationnelle multicentrique ORLY-Est qui inclut plus de 1000 patients transplantés rénaux. Actuellement, grâce à la participation au laboratoire d’Excellence (LabEX) LipSTIC, l’UMR1098 s’intéresse au lipopolysaccharide circulant comme un facteur pro-in� ammatoire pouvant expliquer l’épuisement du système immunitaire après insu� sance rénale chronique avant transplantation rénale, mais pouvant aussi favoriser une complication in� ammatoire de la gre� e de moelle osseuse la maladie du gre� on contre l’hôte.

Un � lm montrant des salles blanches (non visitables) utilisées pour produire les nouveaux médicaments issus des recherches du laboratoire sera projeté aux participants.

ILS VOUS ACCUEILLENT :

Les chercheurs et leurs thématiquesPhilippe SAAS : Introduction généraleJean-Marc CHALOPIN : Historique de la transplantation rénale à BesançonJamal BAMOULID : Transplantation rénaleEtienne DAGUINDAU : Gre� e de moelle osseuseSylvain PERRUCHE : Les innovations

Les associations présentesAIRC, France ADOT 25, FNAIR

Laborantin poursuivant des travaux de recherche sur la gre� e de moelle osseuse.

Dans le domaine des nouvelles thérapies ou médicaments innovants, l’UMR 1098 a obtenu l’autorisation de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) pour réaliser une nouvelle étude clinique de thérapie génique pour contrôler la maladie du gre� on contre l’hôte (septembre 2017). Il s’agit du projet Side by CiDe en partenariat avec l’Etablissement Français du Sang Bourgogne Franche-Comté. Un brevet a été obtenu concernant un produit de thérapie cellulaire pour contrôler cette maladie du gre� on contre l’hôte : les HuMoSC (cellules suppressives dérivées des monocytes humains). Un autre brevet, SuperMApo®, actuellement développé dans le traitement des maladies in� ammatoires, pourrait aussi concerner les patients transplantés. Ce brevet a abouti en mars 2017 à la création d’une spin o� MED’INN Pharma.

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LE PROJETSide by CiDe

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Accueilde 14h à 17h45

Lieu d’accueilSite OPeRa

Hôpital Cardiologique Louis Pradel

59, Bd Pinel - Bron

René FERRERA, ingénieur de recherche, a reçu le Prix Inserm Innovation 2015 pour ses travaux sur le développement de nouvelles techniques de protection et d’évaluation de la viabilité myocardique (unité 1060 Inserm/Insa/Université Claude Bernard Lyon 1).

Il a développé une machine qui pourrait sauver bien des vies en permettant d’augmenter le délai entre le prélèvement d’un cœur chez un donneur et la gre� e. « Notre machine prolonge la conservation d’un cœur de porc de 4 à 5 heures jusqu’à … 20 heures ! » explique l’ingénieur. Ce système devrait bientôt être testé avec des cœurs humains.

Prix InsermEn honorant ses talents, l’Inserm entend montrer la diversité et la richesse des métiers qui font la recherche biomédicale, ainsi que la créativité et la passion des hommes et des femmes qui l’animent au quotidien. Retrouver tous les lauréats des prix depuis 2000 sur www.histoire.inserm.fr

Machine de préservation des gre� ons cardiaques avant transplantation mise au point par René FERRERA

RENÉ FERRERA, PRIX INSERM INNOVATION 2015

ILS VOUS ACCUEILLENT :

Les chercheurs et leurs thématiquesEmmanuel MORELON et Olivier THAUNAT :Recherches sur l’immunologie des gre� es et le rejet médié par les anticorps

René FERRERA : Prix de l’Innovation Inserm 2015 sur ses travaux de conservation des gre� ons (dispositif permettant d’augmenter la viabilité des cellules cardiaques lors du prélèvement d’organe)

Les associations présentesFGCP, France ADOT, Résurgence Transhépate Rhône-AlpesAutres : Fondation Centaure

LYON VENDREDI 9 JUIN

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[Inserm UMR 1111, CNRS UMR 5308, Université Claude Bernard Lyon1, Ecole Normale Supérieure]

Directeur : François-Loïc COSSET

Laboratoire CarMeN - Cardiovasculaire Métabolisme Diabétologie et Nutrition [Inserm UMR 1060, INRA 1235, Université Claude Bernard Lyon1, Ecole Normale Supérieure]

Directeur : Hubert VIDAL

Ces deux laboratoires de recherche Inserm se sont associés pour accueillir les participants et ont préparé ensemble le programme de la visite. Chacun propose une rencontre avec une de ses équipes :- Pour le CIRI, il s’agit d’Olivier THAUNAT (équipe de Thierry

DEFRANCE), dont l’axe scienti� que est le rôle des lymphocytes B en transplantation. Cette équipe travaille sur un versant clinique avec le service de transplantation, néphrologie et immunologie de l’Hôpital Edouard Herriot dirigé par Emmanuel MORELON.

- Pour le laboratoire CarMeN, l’équipe Cardioprotection, dirigée par Michel OVIZE, vous accueillera. Cette équipe, composée d’un groupe de chercheurs en recherche fondamentale et d’un groupe de recherche clinique au sein de l’hôpital Cardiologique de Lyon, un binôme qui permet de développer une recherche translationnelle.

Ces deux équipes vous présenteront des avancées scienti� ques et leurs retombées pour les malades et comment les résultats de la recherche fondamentale sont transposés en clinique chez les patients.

Centre de Recherche en Infectiologie (CIRI)

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Laboratoire Alloimmunité - Autoimmunité - Transplantation[UMR 1160 Inserm, Université Paris Diderot]

Directeur : Antoine TOUBERT

L’équipe « Allogre� e de cellules souches hématopoïétiques » dirigée par Gérard SOCIE, est une équipe constituée de médecins et chercheurs qui s’intéressent à la compréhension des mécanismes immunologiques au cours de la réaction du gre� on contre l’hôte, aigue et chronique, après une allogre� e de cellules souches hématopoïétiques.Le laboratoire a développé deux axes principaux de recherche :- la compréhension des mécanismes immunologiques mis en jeu

au cours de la GVHD (réaction du gre� on contre l’hôte) ou de l’induction de la tolérance chez l’homme,

- la transposition des données humaines vers les modèles de souris et le développement de modèles animaux de la réaction du gre� on contre l’hôte permettant de mieux en comprendre la physiopathologie.

L’équipe « Régulation de la réponse immunitaire allogénique lors d’une transplantation rénale », dirigée par Nuala MOONEY, se consacre à l’étude des mécanismes du rejet chronique en transplantation rénale et plus particulièrement au rôle des cellules endothéliales et des anticorps anti-HLA de classe II.

ILS VOUS ACCUEILLENT :

Les chercheurs et leurs thématiquesSaoussen KARRAY : Modèles expérimentaux de la gre� e de moelleDavid MICHONNEAU : Etude de la gre� e de moelle chez l’hommeNuala MOONEY : Transplantation rénaleNiclas SETTERBLAD : Visite du laboratoire et de la plateforme technique

Les associations présentesAssociation Fanconi, Ligue Rein et Santé, Renaloo, Fnair, AMSNAutre : Entraide aux Gre� és de Moelle Osseuse (EGMOS)

Accueilde 14h30 à 17h Hôpital Saint Louis

Centre Hayem1 Avenue Claude Vellefaux

Paris 10e

PARIS - SITE SAINT-LOUIS VENDREDI 9 JUIN

PREMIÈRES GREFFES DES MALADIES SANGUINES AIGÜES

1957-1965. Jean BERNARD développe l’hématologie et réalise les premières guérisons de maladies sanguines aiguës de l’enfant.

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1958. Jean DAUSSET reçoit le Prix Nobel de Médecine pour ses travaux sur la compatibilité tissulaire, le système HLA.

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Gre� e de moelle osseuse

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L’hôpital Saint-Louis est une référence mondiale dans les domaines de l’immuno-hématologie et la cancérologie.

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La thérapie cellulaire consiste à gre� er des cellules a� n de restaurer la fonction d’un tissu ou d’un organe altéré par un accident, une maladie ou le vieillissement.

L’objectif est de soigner durablement le patient grâce à une injection unique de cellules thérapeutiques. Ces cellules sont obtenues à partir de cellules souches provenant du patient lui-même ou d’un donneur.

Philippe MENASCHE, chirurgien cardiaque, est le pionnier de la thérapie cellulaire pour soigner l’insu� sance cardiaque. Il a conçu et réalisé chez l’homme, en 2000, les premières gre� es de cellules souches musculaires, les myoblastes, qui, prélevées sur un malade atteint d’infarctus, ont été injectées dans son propre cœur, a� n d’en améliorer la contractilité. En 2014, l’implantation de cellules souches embryonnaires dans le traitement d’une insu� sance cardiaque sévère est une première mondiale (collaboration avec l’équipe de Jérôme LARGHERO, hôpital Saint-Louis, Paris).

LA GREFFE CELLULAIRE

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Circulation coronaire d’un coeur de souris

[UMR 970 Inserm, Université Paris Descartes]

Directeur : Alain TEDGUI

Les di� érents projets du Centre de recherche Cardiovasculaire de Paris vont du moléculaire à la biologie cellulaire, la physiopathologie, la pharmacologie, les biomarqueurs, la génétique et l’épidémiologie dans le but de mieux comprendre les pathologies cardiovasculaires. Les recherches portent également sur le développement normal et pathologique des vaisseaux sanguins. La recherche translationnelle est totalement intégrée aux activités grâce à la proximité de l’Hôpital Européen Georges-Pompidou.

Le PARCC accueille 14 équipes de recherche labellisées Inserm. Associant 250 personnes, il constitue un environnement scienti� que dynamique et collaboratif. Les équipes ont accès aux di� érentes plateformes du centre, dont la cytométrie en � ux et l’imagerie moléculaire (IRM petit animal et microPET).

Les participants pourront visiter le bloc opératoire, la plateforme cytométrie de � ux ainsi qu’une pièce de culture.

Paris - Centre de recherche Cardiovasculaire - PARCC

ILS VOUS ACCUEILLENT :

Les chercheurs et leurs thématiquesPhilippe MÉNASCHÉ : Thérapie cellulaire et acellulaire de l’insu� sance cardiaque chroniqueNisa RENAULT : Vésicules extracellulaires comme thérapie régénérative

Les associations présentesAlliance du Cœur, AFDOC, France ADOT, FGCP

Accueilde 14h à 17h

Centre de recherche PARCC - 5e étage56, rue Leblanc

Paris 15e

PARIS - SITE HEGP VENDREDI 9 JUIN

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L’agence de la biomédecine est une agence nationale créée par la loi de bioéthique de 2004. Elle exerce ses missions dans les domaines du prélèvement et de la gre� e d’organes, de tissus et de cellules, ainsi que dans les domaines de la procréation, de l’embryologie et de la génétique humaines.

Elle met tout en œuvre pour que chaque malade reçoive les soins dont il a besoin, dans le respect des règles de sécurité sanitaire, d’éthique et d’équité.

www.agence-biomedecine.fr

Une procédure à l’écoute de tousDepuis le 1er Janvier 2017, un nouveau décret concernant le don d’organes et de tissus est appliqué en France. Ce décret ne modi� e pas les 3 grands principes de la loi de bioéthique qui sont le consentement présumé (nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus présumés), la gratuité du don, et l’anonymat entre le donneur et le receveur.

Alors qu’est-ce qui a vraiment changé ?

DON D’ORGANES, TRANSPLANTATION, GREFFE : QUE DIT LA LOI ?

BIOMARQUEURS

CE QUI NE CHANGE PAS

� Nous sommes tous donneurs présumés.

� Le don est un acte entièrement gratuit.

� Le don est anonyme.

� On peut s’y opposer ou changer d’avis à tout moment.

CE QUI CHANGE

� Les modalités de refus sont simpli� ées : inscription sur registrenationaldesrefus.fr, témoignage écrit ou oral à transmettre à ses proches.

� Possibilité d’exprimer un refus partiel (certains organes ou tissus).

〉La gre� e en chi� res en 20157 % d’augmentation de gre� es d’organes en France

5 746 personnes gre� ées en 2015� 3 486 gre� es de rein

�1 355 gre� es de foie

� 4 71 gre� es de cœur

21 464 personnes ont été en attente de gre� e d’organe en 2015

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@Inserm/Alexandra Pinci

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Un biomarqueur peut être utilisé pour le dépistage, le diagnostic, l’évaluation de la réponse ou de la tolérance à un traitement (pression sanguine, taux de cholestérol, glycémie…) permettant ainsi d’envisager une médecine plus e� cace, une médecine dite « personnalisée ».

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LES ASSOCIATIONSPARTENAIRES

Association française des malades et opérés du cœurPrésident : Marc RESCHEwww.asso-afdoc.fr

Association française de la maladie de FanconiPrésidente : Marie-Pierre BICHETwww.fanconi.com

Association des Insu� sants Rénaux Comtois Présidente : Catherine CUNEY www.airc-fc.123.fr

Alliance du cœurPrésident : Philippe THÉBAULT www.alliancecoeur.fr

Association des Malades d’un Syndrome Néphrotique Présidente : Delphine PENIGUELwww.amsn.ambitionrecherche.fr

Association Polykystose FrancePrésidente : Corine LAGRAFEUIL www.polykystose.org

Association Spina Bi� da et handicaps associésPrésident : François HAFFNER www.spina-bi� da.org

Atout Cœur 35Président : Patrick LE BLÉVEC  www.plan-coeur.fr ou http://fmcv.jimdo.com

France Gre� es Cœur et /ou PoumonsPrésidente : Claire MACABIAU  www.france-coeur-poumon.asso.fr

Fédération nationale d’aide aux insu� sants rénauxPrésident : Roger CHARLIER www.fnair.asso.fr

Fondation CentaurePrésident : Xavier MARTIN www.fondation-centaure.org

Fédération des associations pour le don d’organes et de tissus humainsPrésidente : Marie-Claire PAULET  www.france-adot.org

Association GENIRISPrésidente : Gaëlle JOUANJANwww.geniris.fr

Information recherchesur la rétinite pigmentaire Présidente : Arielle DUMASwww.irrp.asso.fr

Ligue Rein et Santé Président : Michel RAOULT www.rein-echos.org

Renaloo Présidentex : Nathalie MESNY www.renaloo.com

Résurgence Transhépate Rhône-AlpesPrésident : Philippe THÉBAULTwww.resurgence-transhepate.com

Fédération Nationale des Malades et Transplantés HépatiquesPrésident : André LE TUTOUR www.transhepate.org

Retina FrancePrésident : Eric MOSERwww.retina.fr

Union des Aveugles et Dé� cients VisuelssPrésident : René BRETONwww.unadev.com

Vaincre la mucoviscidose Président : Pierre GUÉRINwww.vaincrelamuco.org

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35Association des Malades Cardio-Vasculaires

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Pour développer le dialogue et le partenariat entre les chercheurs et les associations, un double dispositif à l’Inserm : une instance de ré� exion, le Gram, et une structure opérationnelle, la Mission Associations Recherche & Société.

Le Groupe de ré� exion avec les associations de malades

Le Groupe de ré� exion avec les associations de malades (Gram) est composé d’associations, de chercheurs et de représentants de l’administration de l’Inserm. Le Gram est un lieu de ré� exion et de proposition sur les orientations stratégiques et les actions à mettre en œuvre pour développer la politique de partenariat et de dialogue entre l’Inserm et les associations. Le Gram est rattaché à la Présidence de l’Inserm.

La Mission Associations Recherche & Société

La Mission Associations Recherche & Société, met en œuvre et coordonne les programmes d’action entre l’Inserm et les associations de personnes malades, de personnes en situation de handicap et de leur famille. Elle est le point de contact à l’Inserm pour les associations et pour les chercheurs intéressés et/ou impliqués dans des interactions avec le monde associatif. La Mission est rattachée au Département de l’Information Scienti� que et de la Communication de l’Inserm.

L’Institut national de la santé et de la recherche médicale est un organisme dédié à la recherche biologique, médicale et à la santé humaine. Il se positionne sur l’ensemble du parcours allant du laboratoire de recherche au lit du patient.

www.inserm.fr

L’INSERM ET LES ASSOCIATIONS

Réalisation Inserm - Conception graphique Anastasiia Gulenko - Maquette Ideacom© Inserm Mai 2017

AGENDA

12 OCTOBREParisEnsemble contre les rhumatismesUn partenariat avec Aviesan, la Société Française de Rhumatologie, la fondation Arthritis, les associations de malades.

13 AU 18 NOVEMBRE 2017Grenoble, Lyon, Paris, Marseille, Montpellier, ToursLes Chercheurs Accueillent les Malades sur le thème de l’auditionUn partenariat avec les associations de malades.

9 DÉCEMBRE 2017Académie des Sciences - Paris7e rencontre nationale Recherche & Associations de maladesRencontre avec les parlementaires,les académiciens, les chercheurs et les associations de malades.Un partenariat avec l’Académie des Sciences.

14 DÉCEMBRE 2017Paris Journée Alcool et rechercheEn partenariat avec 9 mouvements d’entraide aux personnes en di� culté avec l’alcool.

30 MAI ET 23 OCTOBRE 2017ParisSéminaires de formationKetty SchwartzThème : Recherche clinique

31 MAI ET 24 OCTOBRE 2017ParisFormation des membres du Collège des relecteurs de l’Inserm

12 SEPTEMBRE ET 19 OCTOBRE 2017ParisSéminaires de formationKetty SchwartzThème : Neurodéveloppement et troubles du neurodéveloppement

EN SAVOIR PLUS : www.inserm.fr/associations-de-malades