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1

Présenté par : Jean-Chrysostome MEKONDONGO

Secrétaire Permanent du PEAC

Tél.: +242 06 407 00 76/+242 01 633 33 30

E-mail : [email protected]

E-mail : [email protected]

POOL ENERGETIQUE DE L’AFRIQUE CENTRALE

P.E.A.C. Organisme Spécialisé de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC)

LES ASSISES SUR L’ELECTRICITEAméliorer l'intégration régionale pour fiabiliser

l'offre et diminuer le coût du service électrique:

la perspective du Pool Energétique de l'Afrique

électrique Centrale (PEAC)

21-25 mai 2018 Kinshasa, République Démocratique du Congo

mailto:[email protected]

mailto:[email protected]

2

APPERCU DE LA PRESENTATION

Présentation du PEAC

Portefeuille des projets du PEAC- L’électrification transfrontalière

- Les réseaux interconnectés

- Projets Intégrateurs Prioritaires (PIP)

- Projet du Programme d’Electrification Transfrontalière

Potentiel d’énergies Renouvelables de l’espace CEEAC Potentiel et principaux sites hydro-électriques de plus de 200 MW

Potentiel solaire de l’espace CEEAC

- Potentiel éolien de l’espace CEEAC

- Autres sources d’énergies renouvelables

Les avancées : Institutionnelle-Juridique-Stratégique-

Financier-Technique

Le renforcement des capacités

Conclusion

Améliorer l'intégration régionale pour fiabiliser l'offre

et diminuer le coût du service électrique :

la perspective du Pool Energétique de l'Afrique Centrale

(PEAC)

PRESENTATION DU PEAC


Le Pool Energétique de l’Afrique Centrale (PEAC) a été créé

par la Résolution N°001/PEAC/03 du 12 avril 2003 portant

approbation de l’Accord Cadre Intergouvernemental et la

résolution N°001/PEAC/03 du 12 avril 2003 portant Accord Inter-

Sociétés.

Valoriser l’énorme potentiel d’énergies renouvelables de

l’Afrique Centrale pour satisfaire toutes les formes des

demandes en électricité au sein et en dehors de l’espace

CEEAC via des boulevards énergétiques interconnectés et des

marchés de libre échange d’énergie électrique.

Création du PEAC

Vision du PEAC

5


Sécuriser l’approvisionnement d’énergie électrique des pays

membres;

Faciliter et coordonner la réalisation des projets

d’infrastructures électriques régionales;

Améliorer l’intégration des marchés nationaux des pays

membres en vue de la création d’un Marché Régional de

l’électricité (par la mise en place des instruments du Marché);

Accroître le taux d’électrification régionale et satisfaire toutes

les formes de demande d’énergie électrique

Les principaux objectifs du PEAC


le statut d’organisme spécialisé de la Communauté

Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) a été

conféré au PEAC le 27 janvier 2004 par Décision

N°21/CEEAC/CCEG/XI/04 de la Conférence des Chefs d’Etat

et de Gouvernement de la CEEAC.

Depuis lors, le principe de subsidiarité qui découle de ce

statut d’organisme spécialisé de la CEEAC fait du PEAC

l’instrument privilégié de coopération énergétique de

l’Afrique Centrale. 6

Le PEAC au sein du système de la CEEAC


• Comme les autres Pools Energétiques Régionaux Africains, à savoir, le

Comité Maghrébin de l’Electricité (COMELEC), le EAST African Power

Pool (EAPP), le West African Power Pool (WAPP) et le Southern African

Power Pool (SAPP), le PEAC joue un rôle majeur dans le cadre des

stratégies et des politiques consensuelles ainsi que des approches de

solutions transnationales visant à maximiser la mise en œuvre solidaire

des projets énergétiques intégrateurs du continent africain, en général,

et de l’Afrique Centrale, en particulier.

• Cependant, le Pool Energétique de l’Afrique Centrale se distingue des

Power Pools cités supra par la particularité de sa structure

organisationnelle, notamment au niveau de ses organes statutaires qui

offrent les conditions permissives de concertations, de dialogues

permanents et de consensus sur l’ensemble des projets et programmes

énergétiques de l’Afrique Centrale.7

Le PEAC et les autres Pools Energétiques

du continent africain


1- Le Conseil des Ministres du PEAC, organe décisionnel

suprême du PEAC, qui réunit en son sein les Ministres en

Charge de l’Energie des onze Etats membres de la CEEAC ;

2- Le Comité Exécutif du PEAC, organe technique du Conseil

des Ministres, qui est composé des Secrétaires Généraux et

Directeurs Généraux des Ministère en Charges de l’Energie de

la zone CEEAC.

3 - Le Comité de Direction du PEAC, organe de coordination

des activités du PEAC, qui regroupe en son sein les Présidents

Directeurs Généraux et Directeurs Généraux des sociétés

d’électricité publiques et privées de l’Afrique Centrale.8

Les principaux organes statutaires du PEAC


4 - Le Comité des Experts du PEAC, organe technique du PEAC,

qui est composé de l’ensemble des Ingénieurs Experts régionaux

en électricité et cadres provenant des Ministères en Charges de

l’Energie et des Sociétés d’Electricité publiques et privées de

l’Afrique Centrale.

Il convient de noter que le Comité des Experts du PEAC constitue

pour le Pool Energétique de l’Afrique Centrale un important

réservoir de ressources humaines et d’expertises de haut niveau,

entièrement disponibles dans toutes les phases des différents

processus de mise en œuvre des grands projets hydroélectriques

mais aussi des projets de petites hydro et des perspectives de

développement des projets solaires et éoliens ainsi que des autres

formes d’énergies nouvelles et renouvelables.9


Présentation PEAC

De manière spécifique, les membres du

Comité des Experts du PEAC sont une

composante essentielle des différents

comités de pilotage des travaux d’études

et de construction des infrastructures

électriques régionales.

10


11

Superficie : 1 284 000 Km²

Population : 11 631 456 hab

PIB (2012) : 1 900 $/hab

Superficie : 2 345 410 Km²


PIB (2012): 400 $/hab

CamerounENEO

TchadS N E

R C AENERCA

R D C S N EL

BurundiREGIDESO

AngolaRNT-EP

CongoS N E

GabonSEEG

Sao TomeEMAE

Guinée Eq.SEGESA

Superficie : 475 440 Km²


PIB (2012) : 2 300 $/hab



PIB (2012) : 800 $/hab



PIB (2012): 600 $/hab

Superficie: 1 246 700 km2

Population:19 625 353 habt

PIB (2012): 6000$/hab



PIB (2012) : 4 600 $/hab



PIB (2012) : 16 400 $/hab


Population: 194 006 hab

PIB (2012) : 2 300 $/hab


Population: 740 783 hab

PIB (2012): 19 600 $/hab

Superficie Totale : 6. 668 556 km2Total Population : 170 561 933 hab. (2015)

Total Potentiel Hydroélect. : 148.765 MW

RwandaRECO


Population : 12661733 hab

PIB (2012): 1500 $/hab


CONSEIL DES MINISTRES(Ministres de l’Energie)

COMITE EXECUTIF(DG et/ou SG des Administrations

Publiques de l’Energie)ORGANE DE REGULATION

(Experts des Administrations Publiques

de l’Energie)COMITE DE DIRECTION

(PDG et DG des Sociétés d’Electricité)

ORGANE DE CONCILIATION(Experts des Administrations et des

Sociétés d’Electricité)SECRETARIAT PERMANENT

(Manager Permanent au Siège)

COMITE DES EXPERTS(Experts des Sociétés d’Electricité et des

Ministères de l’Energie)

SOUS-COMITE

PLANIFICATION(Experts des Sociétés d’Electricité)

CENTRE DE COORDINATION(Experts des Sociétés d’Exploitation

des Réseaux Electriques)

SOUS-COMITE

EXPLOITATION(Experts des Sociétés d’Electricité)

SOUS-COMITE

ENVIRONNEMENT(Experts des Sociétés d’Electricité)

Fondement de l’organisation: CONSENSUS ENTRE GOUVERNANTS,

OPERATEURS DU SECTEUR DE L’ELECTRICITE ET CONSOMMATEURS12

Structure organisationnelle du PEAC


13

WAPP

Le PEAC et le autres Pools Energétiques Régionaux Africains


• La centralité de la question énergétique se posant avec acuité

en Afrique Centrale, l’interopérabilité et la synergie inhérentes

à la permanente collaboration directe entre le Secrétariat

Permanent du PEAC et les différents organes statutaires de

l’organisation intergouvernementale constituent un véritable

gage de consensus, de pragmatisme et d’efficience pour la mise

en œuvre concrète et opérationnelle des projets et programmes

régionaux de l’espace énergétique communautaire de l’Afrique

Centrale, qui couvre aussi bien l’espace de la Communauté

Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) que celui

de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique

Centrale (CEMAC). 14

Le mandat du PEAC sur l’espace énergétique

communautaire CEEAC-CEMAC


Le Pool Energétique de l’Afrique Centrale exerce son mandat

communautaire en parfaite adéquation avec les initiatives

régionales dans le secteur de l’énergie, tels que les objectifs du

Livre Blanc CEEAC-CEMAC et ceux inhérents à l’initiative

mondiale pour l’énergie durable pour tous (SE4ALL) concernant

l’Afrique Centrale, à savoir, l’accès universel aux services

d’électricité, la pénétration des énergies renouvelables à

hauteur de 50% du mixte énergétique et l’amélioration de

l’efficacité énergétique à hauteur de 50%.

15

Les synergies inhérentes à la mise en œuvre

du mandat du PEAC


Le PEAC est également le catalyseur de l’initiative « Energy

New Deal For Africa » lancé par le Président de la Banque

Africaine de Développement (BAD), dont le 1er des 5 piliers, qui

est : « Eclairer et Electrifier l’Afrique », vise l’accès universel

des populations à l’énergie moderne à l’horizon 2025.

Il en est de même pour le Programme Indicatif Régional de

l’Union Européenne, de l’initiative Energie de la Banque

Mondiale et de l’Initiative POWER AFRICA du Département

d’Etat des USA dont la majeure partie des programmes

respectifs d’assistance technique est consacrée au renforcement

des capacités des différentes entités du secteur de l’Energie des

Etats membres de la CEEAC.16

Les synergies inhérentes à la mise en œuvre

du mandat du PEAC

Portefeuille des projets du PEAC




(PEAC)

Le portefeuille des projets du Pool Energétique de l’Afrique Centrale

Les jalons de la stratégie d’électrification de l’Afrique Centrale ont

été posés par l’adoption, le 12 mai 2004 à Bata en République de

Guinée Equatoriale, d’un portefeuille constitué de deux types de

Projets :

Projets Intégrateurs Prioritaires (PIP), qui sont des

vecteurs incontournables du développement des réseaux

électriques d’interconnexion entre les Etats membres du

PEAC et ;

Projets du Programme d’Electrification Transfrontalière

(PPET), qui constituent les premiers pas pour l’accès

à l’électricité des populations vivants dans des villages

situés sur une même frontière.18

Le Portefeuille des Projets Intégrateurs

Prioritaires (PIP) et des Projets du Programme

d’Electrification Transfrontalière (PPET)




(PEAC)

Depuis 2004, le PEAC constitue le principal

vecteur :

de mutualisation des investissements

de rationalisation du déploiement des

infrastructures nationales et régionales

d’optimisation de leur maintenance et de

sécurisation de leur gestion à travers des

standards communs 19

Les Projets Intégrateurs Prioritaires (PIP) et

les Projets du Progra mme d’Electrification

Transfrontalière (PPET)

L’électrification transfrontalière

Les réseaux d’électrification transfrontalière et les réseaux

interconnectés constituent les maillons indispensables

d’intégrations régionales puis interrégionales mais aussi de la

construction du marché de l’électricité sans lequel aucun

développement significatif ne sera économiquement possible ni

durable.

Plus singulièrement les réseaux transfrontaliers, qui ont pour

but de favoriser l’accès à l’électricité des populations vivant

dans des villages situés sur une même frontière, permettent la

mise en commun des ressources et de diversifier les sources

d’énergie. Ces échanges transfrontaliers compensent aussi bien

la structure trop modeste de clientèle ainsi que l’étroitesse des

marchés nationaux et la faiblesse des économies de la plupart

des pays.20

L’électrification transfrontalière

Ils constituent pour bon nombre de pays une formidable

opportunité d’exploiter leurs centrales à pleine capacité sans

risque de surproduction en offrant la possibilité aux pays à

faible capacité d’avoir accès à de l’électricité bon marché, située

de l’autre côté de la frontière, sans devoir construire

d’installations coûteuses.

En plus d’accroître la productivité économique et donc d’être un

facteur non négligeable de réduction de la pauvreté, les réseaux

transfrontaliers sont également des facteurs de stabilité

politique et de paix car, dans un même pays, de meilleures

fiabilité et qualité de service ainsi que de meilleurs prix aux

consommateurs réduisent les tensions internes et les causes de

troubles sociaux. 21

Les réseaux interconnectés

Les interconnexions des réseaux électriques contribuent à une

plus grande sécurité d’approvisionnement et désormais à

l’optimisation des énergies renouvelables. Elle permet aussi de

jouer sur la complémentarité des ressources et besoins des

différents pays car l’électricité importée revient beaucoup

moins cher que l’électricité consommée qui est produite

localement à partir d’une source plus onéreuse.

Au-delà de ses bénéfices économiques et ses avantages

techniques, un réseau électrique interconnecté, à travers la

communauté d’intérêts entre le vendeur, par ses revenus, et

l’acheteur, par la fiabilité des services et souvent une réduction

des coûts, contribue fondamentalement à une réduction des

tensions politiques possibles entre les pays et favorise, par

conséquent, la paix, la sécurité et la stabilité régionale.22

1) Développement du site hydroélectrique d’Inga et des interconnexions

associées Etudes de faisabilité terminées en 2013 ;

Développement du site prévu en 7 phases successives avec Inga3 4800 MW 1ère

phase et 7300 MW 2ème phase ;

Projet réalisé en PPP avec 70% de financement par les investisseurs et 30% par

le secteur public RD Congo ;

Coût de réalisation physique estimés : 14,24 Mrds d’euros;

NB: Un consortium Chinois et espagnol serait en charge de la construction d’Inga3

avec une puissance installée qui sera de : 11 000 MW.

2) Interconnexion électrique entre Inga (RDC) et Calabar (Nigeria) Signature protocole d’accord entre 8 pays;

Projets, sélectionné comme projet prioritaire PIDA à réaliser d’ici 2020;

Coût estimatif étude: 3,5 millions d’euros

3) Interconnexion de la Centrale du Grand Poubara 150 MW (Gabon) et

Imboulou 120 MW (Congo) et lignes associées Etudes interconnexion en cours sous financement UE à travers la CEMAC.

PEAC est membre du Comité de Pilotage.

Projets Intégrateurs Prioritaires (PIP)

4. Interconnexion électrique Inga - Cabinda -Pointe Noire

Etudes de faisabilité, d’APD et du DAO ont été financées par la BAD de même

que les études EIES;

Rapports traduits en anglais et en portugais..

Ce projet a été présenté à la Table ronde des bailleurs de Fonds en juin 2016 à

Bruxelles.

Coût du projet : 205 millions € reparti comme suit :

Angola 61 millions € ;

RD Congo : 112 millions € ;

Congo : 32 millions €;

NB: Un Protocole d’accord de partenariat a été signé entre le PEAC et le consortium

chinois Hengtong Optic-Electric Co-LTD et China Energy .

5. Centrale hydroélectrique de Chollet et lignes associées vers le Congo et le Cameroun

Mise en place de la Direction du Projet composé comme suit : DG expert du

Cameroun ; DGA expert du Congo.

Budget 2017 adopté par les deux Etats

Ce projet a été présenté la Table ronde des bailleurs de Fonds en juin 2016 à

Bruxelles.

Coût estimatif étude: 3,7 millions €.

NB : Recherche financement des études engagé auprès de la BAD


6. Interconnexion des réseaux électriques Cameroun – Tchad

Etudes de faisabilité, d’APS, EIES, PGES, PAR et du DAO terminées.

Ce projet a été présenté à la Table ronde des bailleurs de Fonds en juin 2016 à

Bruxelles.

Coût du projet:

469.8 millions € reparti comme suit :

Cameroun : 381,4 millions €

Tchad : 88,4 millions €

NB: Deux Protocoles d’accord de prêt avec le Cameroun et un protocole d’accord de don avec le

Tchad signé pour la réalisation physique de ce projet.

7. Interconnexion des réseaux électriques Cameroun, Gabon et de la Guinée Equatoriale

Projet de protocole d’accord élaboré et procédure de signature en cours;

Coût estimatif étude : 0,9 millions €;

NB :La requête de financement des études est bloquée à cause du protocole d’accord non signé

par les états concernés


8. Etude sur l’interconnexion des réseaux électriques des pays membres de la CEEAC.

Etude finalisée jusqu’aux DAO depuis 2009 sous financement BAD;

Coûts par tronçon:

RDC-Angola : 176 millions €

Congo-Gabon : 518 millions €

Gabon-G.Equt :300 millions €

G.Eqaut-Cam : 132 millions €

Renft RDC-Congo : 275 millions €

Renft : Rzo nationaux : 485 million €

NB: Quelques tronçons nécessitent de nouvelles études de faisabilité et des aspects

environnementaux

9. Projet d’interconnexion Kolwézi-Bendera (RDC) pour être en complémentarité avec la

ligne Bendéra Kalémie, Uvira-Kiliba-Bujumbura

Recherche financement pour études ;

Coût estimé des études : 2, 5 millions €;


10. Renforcement du système électrique Boali - Bangui et interconnexion électrique Bangui -

Zongo – Libenge

Projet en exécution ;

Financement par la BAD ;

Suivi par un Comité Ad hoc RCA, RD Congo et PEAC

NB: Aux dernières nouvelles, ce projet serait financé dans le cadre de l’assistance de la BM à

RD Congo;

11. Aménagement hydroélectrique de Dimoli 200 MW et lignes associées (RCA)

Convention de financement signé entre la RCA et la BDEAC ;

Signature d’un protocole d’accord relatif aux études entre Congo, RCA et

Cameroun;

Mise en place du Comité de Pilotage ;

Coût estimé des études: 1, 130 millions €;

NB: Recherche de financement des études par le PEAC auprès de la BAD.

12. Interconnexion de la centrale thermique de Soyo (Angola) à partir de la ligne Inga-

Cabinda-pointe Noire

Collecte des données pour l’élaboration de la fiche de projet ;

NB: Mission de collecte des données pour l’élaboration de la fiche de projet prévue en Angola


13. Aménagement hydroélectrique des trois sites de la Lobaye capacité 80-120 MW à

raccorder sur la ligne 132 KV de Libengé (RCA-RDC)

Coût estimatif: étude 1, 6 millions €.

NB: Projet serait financé par la BAD

14. Interconnexion Oyem au Gabon et Mongomo en Guinée Equatoriale ;

Protocole d’accord élaboré et procédure de signature en cours;

Cout estimatif d’étude: 0,1millions euros;

Recherche financement pour les études.

NB : Accord de principe pour le financement des études par la et la réalisation par la BAD

15. Centrale thermique à Gaz GPL et Photovoltaïque 2x15 +5 MW à Sao Tomé et Principe

Etude de faisabilité terminée en avril 2014

Recherche financement pour réalisation physique ;

NB : Projet serait financé dans le cadre de l’assistance de la BM à Sao Tomé et Principe

16. Centrale hydroélectrique de (6+4+1,5) MW à Sao Tomé et Principe

Etude de faisabilité terminée en avril 2014

Recherche financement pour réalisation physique ;

NB : Projet serait financé dans le cadre de l’assistance de la BM à Sao Tomé et Principe


17. Aménagement de la Centrale hydroélectrique RUZIZI III et lignes associées

Coût estimatif de réalisation physique : 478 millions €

‘‘Projet en cours d’exécution’’.

NB : Difficultés de mise en œuvre de ce projet ;

18. Centrale hydroélectrique RUZIZI IV et lignes associées

Recherche financement pour études ;

Coût estimatif d’études: 5 millions €;

19. Aménagement hydroélectrique de Tsengue Ledidi 500 MW et ligne associées au Gabon.

Collecte des données pour l’élaboration de la fiche de ce projet;

20. Aménagement hydroélectrique de Sounda (800 MW) au Congo

Collecte des données pour l’élaboration de la fiche de projet avec l’aide des

experts du Congo;

NB: Rapport des études de faisabilité présenté en novembre 2017 aux membres du

Gouvernement du Congo


21. Aménagement hydroélectrique de Memvé Ele (200 MW) au Cameroun

Travaux d’aménagement terminés;

Construction de deux lignes: 1ère ligne 90 KV Ebolova-Mbalmayo-Yaoundé;

Mise en service 2017;

Capacité 70 MW

22. Aménagement hydroélectrique de Natchigal (420 MW) au Cameroun

Mise en chantier en cours.

Date prévisionnel de mise en service 2023;

23. Aménagement hydroélectrique de Bini à Warak 75 MW au Cameroun

Projet en cours d’exécution.

Date prévisionnel de mise en service 2022;

24. Aménagement hydroélectrique de Mourala 100 MW au Congo

Projet en cours d’exécution.

Etudes de faisabilité terminée.

Recherche financement pour réalisation physique.



31

IngaInga

Interconnexion Cameroun Tchad Interconnexion Inga-Cabinda-Pointe Noire


Chollet - Dimoli - Lobaye

32

Chollet

600 MW

Dimoli

180 MW Lobaye

75 MW

Localisation géographique du projetd’interconnexion Cameroun – Tchad

Zo

ne

du

pro

jetd’Interconnexion

de

s

rés

ea

ux

éle

ctr

iqu

es

du

Ca

me

rou

net

du

Tc

ha

d

Zone d’Electrification rurale du projet Cameroun-Tchad

Electrif. rurale : Tracée Cameroun Tracée Tchad

Etudes réalisées

En attente d’études à réaliser

Situation géographique des projets PPETS

14

15

16

Projets du Programme d’Electrification


1. Electrification de Mbinda et Mayoko (Congo) à partir de Lekoko

(Gabon)

– Etudes terminées en 2011

– Recherche financement pour la réalisation physique;

– Coût de réalisation des ouvrages: 4,685 millions d’euros

2. Electrification de Bongor au Tchad à partir de Yagoua au Cameroun


– Recherche financement pour la réalisation physique

– Coût de réalisation des ouvrages: 3,7 millions d’euros

36



3. Electrification de 7 villages (Mobaye, Ia Langandji, Kongbo, Dimbi,

Kembé, Pavica, Alindao) en RCA à partir de l’usine hydroélectrique de

Mobayi en RDC

Etudes terminées en 2011


– Coût de réalisation des ouvrages: 33,305 millions d’Euros

4. Electrification de Léré, Pala, Ribao, Momboré, Mamboroua et Binder

(Tchad) à partir de Guider

– Etude terminée en 2011


– Coût de réalisation physique: 59,7millions d’Euros37

Projets du Programme d’Electrification Transfrontalière (PPET)

5. Electrification de Divinié (Congo) à partir de Malinga (Gabon)




6. Renforcement de l’alimentation de Noqui et électrification de 16

localités(Angola) à partir de Matadi (RDC)




38



7. Electrification de la localité de Bambama au Congo à partir de

Boumango au Gabon




8. Electrification de la ville de Maquela do Zombo en Angola, des

localités de Kimbetele, Luvaka, Kimpangu et Ngidinga en RDC au

départ du poste de Kwilu en RDC



– Coût de réalisation des ouvrages: 12,9 millions d’Euros39

40

POTENTIEL D’ENERGIES RENOUVELABLES

DE L’ESPACE CEEAC




(PEAC)

POTENTIEL D’ENERGIES

RENOUVELABLES EN ZONE CEEAC

41

Le 20ème siècle est marqué par un bouleversement

climatique sans précédant dû à l’activité de

l’homme qui a surexploité de manière anarchique la

terre occasionnant ainsi le réchauffement

climatique avec son corolaire, la désertification, la

sécheresse, les inondations et autres conséquences

néfastes pour l’environnement.

Pour faire face à ce fléau, les pays membres de la

CEEAC ont adhéré en 1992 à la convention cadre

des Nations Unis pour le Changement Climatique.


RENOUVELABLES

DE L’ESPACE CEEAC

L’Afrique Centrale dispose d’immenses

ressources d’Energies Renouvelables,

diversifiées et abondantes.

Toutefois, dans cette zone aux fortes disparités

allant de la forêt dense du bassin du Congo

jusqu’au désert du Tchad, l’accès à l’électricité

demeure un défi majeur.


RENOUVELABLES DE L’ESPACE CEEAC

Cette situation contraste cependant avec l’immense potentiel

de ressources en énergies renouvelables techniquement et

économiquement réalisables dont dispose l’espace

énergétique communautaire de la CEEAC au nombre

desquelles figurent, entre autres :

l’hydroélectricité, énergie renouvelable par excellence,

estimée à 150 000 MW, soit environ 58% du potentiel

hydroélectrique du continent africain, qui constitue la

principale source d’électricité de bon nombre de pays de

la région;

le solaire dont le flux varie entre 5 et 7 KWh/m2/jour;

l’éolien pour lequel la vitesse moyenne du vent est

estimée 6 m/s.43


RENOUVELABLES

DE L’ESPACE CEEAC

Le développement des EnR, notamment le solaire, l’éolien

constitue cependant pour la zone CEEAC d’excellentes

solutions hors réseau qui permettent d’accroître l’accès à

l’électricité des populations éloignées des réseaux électriques et

de pallier les pesanteurs inhérentes aux coûts d’extension qui

s’avèrent prohibitifs.

En effet, il ressort d’une analyse du Think Tank britannique

Overseas qu’en tenant compte du coût de l’extension du réseau

qui se situe entre 7 000 et 15 000 euros le kilomètre, il faudrait

830 milliards de dollars pour réussir à raccorder toute l’Afrique

au réseau électrique d’ici 2030.


RENOUVELABLES

E L’ESPACE CEEAC

45

Principaux sites hydro-électriques de plus de 200 MW

46

Principaux sites hydro-électriques

de plus de 200 MW

Pays Sites (P˃200MW) Potentiel (MW)

Angola

Baynes

Caculo Cabaca

Cambambe

Capanda

Lomca(Lauca)

N’Hangué

Zengol

260

1560

520

520

2120

450

450

Cameroun

Edéa

Song Mbengué

Song Dong

Songloulou

Memve’ele

Nachtigal

263

930

378

384

296

420

47


de plus de 200 MW


Congo

Chollet

Imboulou

Sounda

600

300

1000

RD Congo

Pioka

Inga

Matadi

Kisangani

Wanie Rukula

Kamanyola(3)

Kalengwe

Busanga

22.000

46.000

12000

460

690

390

204

224

48


de plus de 200 MW

Centrafrique

Gabon

Guinée Equatoriale

Dimoli

Grand Poubara

Tsengue Letedi

Sendje

220

320

500

250


12

13

9 14

16

15

17

1 2

45

8

6

7

1011

RD Congo

Angola

Gabon

Centrafrique

Tchad

Cameroun

São Tomé

& Principe

Guinée Eq.

Burundi

3 18

19

20

49


de plus de 200 MW

Potentiel Hydroélectrique de l’Espace Energétique Communautaire (PEAC)

Potentiel total : 148 765 MWNB: 1er Potentiel d’Afrique;

3ème du monde après la Chine et la Russie

69%

16%

6%

4%

2%

2%

1%

Congo (RD)

Cameroun

Angola

Gabon

Guinée Equatoriale

Congo

Autres

50

Potentiel hydroélectrique

51

Potentiel Solaire de l’espace CEEAC

Potentiel solaire

Potentiel Solaire

de l’espace CEEAC

52

Po

ten

tie

l so

laire

53

Potentiel Solaire de l’espace CEEAC

S’agissant particulièrement du solaire, il faut rappeler que l’Afrique

dispose d’un potentiel important dans tous les pays mais avec des

plus forts rayonnements solaires de la planète qui se situent au

Tchad et en République Centrafricaine (RCA).

En effet, le Tchad, avec 80 à 85 Kwh/m2/jour et la RCA, avec 50 à 55

Kwh/m2/jour, présentent des profils beaucoup plus favorables pour

des installations de systèmes de production par photovoltaïque de

grandes puissances.

Pour les autres pays de l’espace CEEAC, , le déploiement de

systèmes photovoltaïques décentralisés constitue une excellente

alternative pour les besoins des populations rurales.

En substance, l’énergie solaire est une des solutions autonome de

premier plan et un véritable atout pour l’accélération de

l’électrification de l’Afrique Centrale.

Potentiel Eolienne de l’espace CEEAC

54

Aussi, en tant que catalyseur de la mise en œuvre des

initiatives énergétiques régionales, le PEAC s’attelle en faveur

de la valorisation et du développement du potentiel des

ressources d’Energies Nouvelles et Renouvelables en général

et, en particulier, de la part du solaire dans le cadre de la

dynamique de l’insertion du renouvelable dans le mix

énergétique en Afrique Centrale.

Pour ce faire, l’organisme spécialisé a besoin d’un appui

technique et financier pour la réalisation de l’étude d’une

cartographie globale afin d’approfondir la connaissance des

gisements solaires en Afrique Centrale.

55


Potentiel éolienne


56

Gis

em

en

ts é

olie

ns


57

Selon la cartographie, les gisements éoliens se trouvent

particulièrement au sud du Tchad et au Nord Est de la RCA

Cependant, leurs données techniques ne sont pas

suffisamment développées pour déterminer leur faisabilité.

Toutefois, l’éolien peut contribuer à la consolidation de la part

des énergies renouvelables dans le mix énergétique en

Afrique Centrale.

En plus de la cartographie globale, des études spécifiques

des sites potentiels sont indispensables pour la connaissance

des bons gisements et la régularité du régime des vents.

Autres sources d’énergies

renouvelables de l’espace CEEAC

58

L’Afrique Centrale dispose d’autres sources d’énergies renouvelables

mais elles demeurent peu inventoriées.

Il s’agit particulièrement de :

- la biomasse qui consiste à produire de l’énergie renouvelable par la

combustion ou la métabolisation de matières organiques et dont les

variantes sont notamment le bois, les biocarburants issus des végétaux

et le biogaz.

- La géothermie qui est une énergie renouvelable provenant de

l'extraction de l'énergie contenue dans le sol et qui peut être utilisée

pour le chauffage mais aussi pour la production d'électricité. Il s'agit de

l'une des énergies ne dépendant pas des conditions atmosphériques.

Toutefois, il est à noter que pour que l'énergie géothermique demeure

durable, le rythme auquel est puisée cette chaleur ne doit pas dépasser

la vitesse à laquelle celle-ci voyage à l'intérieur de la terre.

59

Les avancées: Institutionnelle-Juridique

-Stratégique-Financier-Technique

L’Afrique Centrale a réalisé plusieurs avancées en la

matière.

Sur le plan politique:

Le Traité instituant la CEEAC de 1983 ( protocole relatif à

la coopération en matière d’énergie entre les Etats membre

de la CEEAC) a été mis en place;

La Déclaration des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la

CEEAC du 30 octobre 2007 sur le Développement du Secteur

de l’Electricité en Afrique centrale, prônant l’intégration de

l’énergie électrique comme un secteur de concentration;

60



Sur le plan institutionnel:

Création du Pool Energétique de l’Afrique Centrale en avril

2003, devenu organisme Spécialisé de la CEEAC en janvier 2004;

Sur le plan juridique et réglementaire:

L’Adoption du Code du Marché de l’Electricité par la Conférence

des Chefs et de Gouvernement en 2009;

Sur le plan stratégique:

L’adoption du Document Stratégique de Politique Energétique

Régionale DSPER-PEAC en novembre 2014;

61



Sur le plan financier :

Adoption, par la 16ème Session Ordinaire de la Conférence des Chefs

d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC, tenue le 25 mai 2015 à

N’Djamena en République du Tchad, de la Décision

N°73/CEEAC/CCEG/XVI/15, portant approbation de l’Institution d’un

prélèvement PEAC et la création d’un Fonds de développement du

secteur électrique de l’Afrique Centrale.

Cette Décision, qui est une véritable innovation, vise fondamentalement

la soutenabilité à moyen et long terme du mandat de grande envergure

dévolu au PEAC.

Sur le plan technique :

Adoption d’une quarantaine des projets inscrits au portefeuille des

projets du PEAC, qui comporte majoritairement des projets d’énergies

de sources renouvelables et dont plus d’une dizaine disposent d’études

de faisabilité, d’Avant Projet Détaillé et des DAO finalisés.

LE RENFORCEMENT DES CAPACITES

Mobilisation des Partenaires Techniques et

Financiers du secteur pour le financement de

programmes constant de renforcement des

capacités techniques et opérationnelles au

sein des Etats membres notamment les

Ministères en charge de l’énergie, les Organes

de Régulation, les Agences d’Electrification

Rurales, les Sociétés d’Electricité et autres

entités.

62

CONCLUSION Le PEAC qui est, au stade actuel, un Pool de conception

demeure confronté à plusieurs défis dont, entre autres, la

capacité inadéquate de production et de transport limitant les

avantages des lignes d’interconnexion, le faible taux de

croissance de la capacité de production par rapport au taux de

croissance de la demande et les tarifs qui ne reflètent pas les

coûts réels.

Cependant, avec l’appui et l’engagement constant requis de

toutes les parties prenantes notamment les bailleurs de fonds,

Chefs d’Etats, ministères en charge de l’énergie, sociétés

d’électricité, régulateurs relever ces défis, il amorce désormais

le processus adéquat pour devenir un véritable Pool de

développement à même d’améliorer l'intégration régionale pour

fiabiliser l'offre et diminuer le coût du service électrique.

les assises sur l’electricite - snel.cd · statut d’organismespécialisé de la ceeac fait du...

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