l'ensimien n°5

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Sommaire Regards d’ailleurs.........................2 & 3 Ces profs qui cherchent................4 & 5 Le Retour du WEI................................6 Edition n°5 Novembre 2011 Actualités .......................................7 - 9 Planètes Sciences.............................10 Miscellanées...............................11 & 12 Editorial L’Ensimien Rédacteur en Chef : Paul Boois Mise en Page : Simon Bouley Equipe Rédaconnelle : Paul Boois - Amandine Boucheron - Simon Bouley - Jusne Carpener - Julien Dervaux - David Drissi Benjamin Doucet - Simon Lefrançois - Gaël Napias Assos’n’sim - ENSIM Rue Aristote 72085 Le Mans Adresse e-mail - [email protected] L'année à l'ENSIM a bien commencé avec une intégration qui semble avoir réussie. En se promenant à la K'Fet, on peut voir 1A, 2A et 3A mélangés qui discutent ou se livrent un combat impitoyable au baby. Les assos ont, elles aussi, repris leur fonction- nement avec l'élection de nouveaux bu- reaux et la mise en place de nombreux projets. L'année parait prometteuse. Et malgré le doute sur le maintien du Gala au début de l'année et le problème de former une équipe, celle-ci semble maintenant parfaitement sur pied et nous offrira sûre- ment encore cette année une belle soirée. Cependant, un problème subsiste cette année ! En effet, certains 3A refusent de payer leur cotisation à l'Assos'N'Sim, sous prétexte qu'ils ne restent que la moitié de l'année à l'école. Quand on voit ce qu'elle permet d'offrir : 5 € de réduc sur le WEI, 15€ sur le saut à l'élastique, presque 20 € sur chaque soir du festival du BeBop, etc. On se demande pourquoi un tel refus ? Rappelons tout même que celle-ci n'est que de 20 €. Nous voilà donc repartis pour une nouvelle année ! Une nouvelle année pour ce journal aussi, qui fête sa première année de parution indépendante ! Le format est un peu plus léger que lors de sa précédente parution, il devrait mainte- nant se stabiliser sur 12 pages. Mais il contient toujours autant d'informations, qui nous espérons, répondent à vos at- tentes. De nouveaux reporters viennent gonfler nos rangs ! Et si vous aussi, vous êtes intéressés, n'hésitez pas à venir nous rejoindre ! Paul Bottois L’EVE, censée booster la vie culturelle du campus, retarde à l’allumage Quelle vie associative à l’ENSIM ?

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5è Edition du journal L'Ensimien

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Page 1: L'Ensimien n°5

SommaireRegards d’ailleurs.........................2 & 3Ces profs qui cherchent................4 & 5Le Retour du WEI................................6

Edition n°5 Novembre 2011

Actualités .......................................7 - 9Planètes Sciences.............................10Miscellanées...............................11 & 12

Editorial

L’Ensimien Rédacteur en Chef : Paul BottoisMise en Page : Simon Bouley Equipe Rédactionnelle : Paul Bottois - Amandine Boucheron -Simon Bouley - Justine Carpentier - Julien Dervaux - David DrissiBenjamin Doucet - Simon Lefrançois - Gaël Napias

Assos’n’sim - ENSIMRue Aristote 72085 Le MansAdresse e-mail - [email protected]

L'année à l'ENSIM a bien commencé avecune intégration qui semble avoir réussie.En se promenant à la K'Fet, on peut voir1A, 2A et 3A mélangés qui discutent ou selivrent un combat impitoyable au baby. Lesassos ont, elles aussi, repris leur fonction-nement avec l'élection de nouveaux bu-reaux et la mise en place de nombreuxprojets. L'année parait prometteuse. Etmalgré le doute sur le maintien du Gala audébut de l'année et le problème de formerune équipe, celle-ci semble maintenantparfaitement sur pied et nous offrira sûre-ment encore cette année une belle soirée.

Cependant, un problème subsiste cetteannée ! En effet, certains 3A refusent depayer leur cotisation à l'Assos'N'Sim, sousprétexte qu'ils ne restent que la moitié del'année à l'école. Quand on voit ce qu'ellepermet d'offrir : 5 € de réduc sur le WEI,

15€ sur le saut à l'élastique, presque 20 € sur chaque soir du festival du BeBop, etc. On se demande pourquoi un telrefus ? Rappelons tout même que celle-ci n'est que de 20 €.

Nous voilà donc repartis pour une nouvelle année ! Une nouvelle année pour ce journal aussi, qui fête sa premièreannée de parution indépendante ! Le format est un peu plus léger que lors de sa précédente parution, il devrait mainte-nant se stabiliser sur 12 pages. Mais il contient toujours autant d'informations, qui nous espérons, répondent à vos at-tentes. De nouveaux reporters viennent gonfler nos rangs ! Et si vous aussi, vous êtes intéressés, n'hésitez pas à venirnous rejoindre !

Paul Bottois

L’EVE, censée booster la vie culturelle du campus, retarde à l’allumage

Quelle vie associative à l’ENSIM ?

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Regards d’Ailleurs

Êtes vous content d’être parti en se-mestre à l'étranger en Allemagne,pourquoi ?

Arnaud : Bien sûr, qui ne serait pascontent de changer un peu d'air ? C'estune bonne expérience pour le moment,j'apprends plein de choses, rencontrebeaucoup de monde et visite un peul'Allemagne. A mon avis, c'est quelquechose à ne pas hésiter à faire si on ena l'occasion. !

Comment se passent les cours là-bas?Arrivez-vous facilement à suivre ?

Tous mes cours sont en anglais, cen'est pas toujours facile et je dorsbeaucoup plus qu'en France. Mais aufinal, on s'y fait et on arrive à suivre.Tous les cours sont aussi en ligne etpeuvent être retravaillés chez soi.

Trouvez-vous les cours cohérents parrapport à votre formation à l'Ensim ?

Oui, et heureusement. L'informatique,ça reste pareil partout donc c'est pastrop difficile de trouver des cours quisont cohérents. J'ai des cours detemps réel, sur les FPGA (field-pro-grammable gate array, ou réseau deportes programmables), le peer topeer ou encore du web. Un peu la suitede l'ENSIM.

Trouvez vous le semestre à l'étrangeren Allemagne pour votre formationbien organisé ?

Pas tant que ça. Le problème est sur-tout que c'est nouveau pour l'école (eninformatique) et les subtilités entre lesproblèmes de crédits, de projets et leshoraires ne sont pas toujours faciles àcomprendre et mettre en place. Lacommunication avec Mlle Jeanblancnous a permis de gérer un peu tout ça.Il nous reste encore à trouver un projetà réaliser ici en Allemagne. Je penseque l'année prochaine, ça ira beau-

bien accueilli par une association del'université qui organise plein de chosepour les étudiants étrangers, commedes voyages, des soirées ou des ren-contres. En gros, on vit beaucoup plusavec les étudiants étrangers qu'avecles allemands. Et il reste toujours labarrière de la langue qui fait qu'on nes'attarde pas trop avec les allemandsqui nous abordent dans leur langue.

Pour ce qui est des cours, il est très dif-ficile de vraiment faire connaissancesavec des gens puisque avec 6 ma-tières, j'ai 6 groupes différents... etdonc on ne se retrouve qu'en cours, etjamais pour discuter.

Au niveau de la vie de tous les jours,c'est un peu comme en France. La cul-ture reste tout de même proche, mêmesi la langue est différente. Et ce n'estjamais un problème de ne pas com-prendre, il suffit soit de bafouiller un Ichspreche kein deutsch pour soit recevoirun haussement d'épaule, soit d’enta-mer une conversation en anglais.

Vous voyez vous travailler ou fairevotre vie en Allemagne ? Pourquoi ?

J'ai toujours eu envie de travailler àl'étranger. C'est d'ailleurs une habitude

coup mieux.

Mis à part le sur le plan scolaire, quevous apporte ce semestre à l'etranger?

Plein de choses, de mon point de vue.D’abord, il me permet surtout d'amélio-rer mon anglais, d'apprendre l'alle-mand et de baragouiner un peud'espagnol. Ça peut paraître étonnantcomme ça, mais ce n'est pas négligea-ble sachant que je veux travailler unpeu n'importe où en Europe.

Ça apporte aussi un agrandissementde son réseau social, aussi bien per-sonnel que professionnel. Ici, j'ai ren-contré plus d'une centaine depersonnes de 15 pays différents et j'es-père bien garder contact avec cer-taines d'entre elles.

Et puis je découvre aussi un nouveaupays avec de jolies villes et un tempsmagnifique !

Comment est la vie en Allemagne pourdes francais ? Etes vous bien vus, bienintégrés...

En réalité, je passe la majorité de montemps avec des espagnols qui sontaussi des Erasmus. On a tous été très

Ein Informatiker in Paderborn, die Erasmus Leben

Je suis partie pour vous recueillir les paroles de notre chez ami Arnaud Gesché (3A Info ASTRE), parti avec plusieurs d'entre nous en

semestre à l'étranger à l’Universität Paderborn. Il a gentillement répondu à mes questions. En espérant que vous y trouviez des in-

formations intéressantes sur les semestres Erasmus. Par Justine Carpentier

Petit lexique pour ceux qui ne comprennent rien à l’allemand

Bonjour : Hallo, Guten TagAu revoir : Tschüss, Auf WiedersehenS’il vous plait : BitteMerci : DankeOui / Non : Ja / NeinExcusez-moi : Entschuldigung Je ne parle pas allemand :Ich spreche kein deutschAccès gratuit à Internet :Kostenloser InternetzugangC’est génial : Das ist genial, ou leplus local : Das ist geil !

Une bière, svp : ein Bier, bitte (pré-ciser ein kleines Bier dans le casoù vous ne tenez pas à vous re-trouver avec une choppe de deuxlitres ; on vous aura prévenu !)

Gastronomie locale :

Saucisse : Wurst et ses variantesCurrywurst, Bratwurst, WeiswurstJ’en ai rien à cirer ! :

Das ist mir Wurst !

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familiale de partir souvent à l'étranger etpour des longs séjours.

Donc pour moi, il est déjà acquis que jefasse au moins le début de ma carrièredans un pays étranger. Le lieu reste en-core à déterminer selon les occasions,et pourquoi pas en Allemagne.

Etre parti à plusieurs de l'ensim aumême endroit vous aide-t-il dans la viequotidienne, ou pas plus que ça ?

C'est rassurant les premiers jours, sur-tout dans le cas où on ne parle pas unmot d'allemand. Mais au final, ce n'estpas toujours bien parce qu'on a ten-dance à être toujours entre français.Même si on est conscient qu'il ne fau-drait pas, c'est inévitable. On est 14français (dont 12 du Mans) en Erasmusà Paderborn, et pour moi c'est un peutrop.

Depuis plus de 1 000 ans, les villes de Paderborn et du Mans partagent une amitié privilégiée. Le premier événementfondateur de cette histoire remonte à l'an 836, date à laquelle les reliques de Saint Liboire (évêque du Mans del'époque) ont été transférées à Paderborn. Depuis, Saint Liboire est le saint patron de la ville et de la cathédrale dePaderborn, mais aussi le saint patron commun des deux villes qui leur a permis de tisser des liens si étroits.

Les événements de la Seconde guerre mondiale n'ont pas terni les relations entre les deux villes et ont même renforcéle sentiment commun de vouloir reconstruire cette amitié qui les liait depuis l'an 836. Ainsi, cette amitié franco-alle-mande devient officielle le 3 juin 1967 avec la signature d'un accord de jumelage par les maires respectifs des deuxvilles : Christoph Tölle (Paderborn) et Jacques Maury (Le Mans). Saint Liboire reste le symbole emblématique decette amitié et est fêté tous les 27 juillet à Paderborn (Libori Fest) par les diocèses du Mans et de Paderborn. Au-delà des différentes cérémonies religieuses qui y ont lieu, cette date marque le début d'un grand nombre de festivitésau sein de la ville pour une durée de 9 jours. Chaque année, les différents stands, installés sur plus de 2,5 km, et au-tres attractions attirent plus d'un million de visiteurs dans la ville.

Aujourd'hui, les échanges entre les deux villes ne sont plus uniquement à caractère religieux mais également scolaireet universitaire. Par exemple, le lycée Bellevue du Mans et le Pelizaeus Gymnasium de Paderborn organisent chaqueannée, et ce depuis 30 ans, des échanges scolaires dans le but de faire découvrir aux lycéens une nouvelle ville,une nouvelle culture mais avant tout l'histoire qui lie les deux villes jumelées.

Depuis septembre 2004, les deux villes ont également mis en place un cursus binational entre leur université : EtudesEuropéennes/Europäische Studien. La première année d'étude se fait dans la ville respective des étudiants, suiviede deux années au cours desquelles les dix étudiants allemands et les dix étudiants français découvrent tour à tourun nouveau pays, une nouvelle ville mais surtout une nouvelle manière de vivre. A l'issue de ces deux années d'étudescommunes, les étudiants obtiennent une licence binationale reconnue aussi bien en Allemagne qu'en France. Cetteinitiative leur permet d'approfondir l'apprentissage de la langue étrangère et de s'enrichir sur le plan personnel.

De cette manière, Paderborn et Le Mans essaient de faire perdurer leur amitié au travers de la jeunesse afin quecette amitié, actuellement considérée comme la plus ancienne d'Europe, existe encore pendant de nombreuses an-nées.

(Source Wikipédia)

Le Jumelage Paderborn - Le Mans

Universität Paderborn - Die Universität der Informationsgesellschaft

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Pouvez-vous vous présenter brièvement ?

Gilles Marouseau, né en 1960 au Mans, for-mation bac scientifique, puis prépa pourl’ENS en gestion, à Cachan.

J'ai fait mes études au lycée Montesquieu dela 6è à la terminale, et j’ai eu mon bac en1978. Je suis un vrai Manceau ! Ensuite j'aiété en prépa à Paris et après j'ai fait 5 ans àCachan. Les deux premières années pourobtenir une maitrise, puis une troisièmeannée pour obtenir une agrégation ensciences économiques et gestion, ensuiteune 4è année pour obtenir un DEA en Eco-nomie de la production et enfin une 5èannée pour débuter une thèse sur l’automa-tisation des systèmes de production et la re-cherche de la flexibilité. On est alors au toutdébut de la robotisation des systèmes deproduction. Au sein de labos de l’ENS danslequel je travaillais, on a créé la première liai-son entièrement automatisée européenne etpeut-être mondiale !

Vous avez logiquement poursuivi sur undoctorat ?

Doctorat ensuite, mais comme je suis nor-malien, j’ai fait une toute petite partie d’en-seignement au lycée au Mans et àSablé-sur-Sarthe. Et après je suis arrivé enposte à l’université à la fac de droit pourprendre la responsabilité de la formation desexperts-comptables.

Vous êtes donc arrivé sur la fac en…

…1989 (réflexion) même si j’ai débuté avanten vacation (rires).

Quand êtes-vous arrivés sur l’ENSIM ?

A l’ENSIM, je ne sais plus exactement, il y a4/5 ans il me semble. J’y suis arrivé car àl’époque le directeur Yves Guillotin, quej’avais connu à la fac de droit voulait « pé-renniser » l’enseignement de la gestion ausein de l’école, sachant qu’il y a très peud’école d’ingénieur à avoir des enseignantspermanents en gestion.

Vous avez toujours voulu faire de l’enseigne-ment ou ça s’est goupillé comme ça ?

Non, non toujours, depuis la seconde !

Vous faites des cours uniquement à l’EN-SIM ?

Non, je donne aussi des cours de gestionde projet à la fac de droit. Je suis aussi entrain de développer un cours de méthodo-logie conduite de projet à moitié en pré-sentiel à moitié en ligne.

Quel sont vos projets pour l’avenir ?

Régulièrement, je me lance dans de nou-veaux projets. Depuis deux ans j’ai ungros projet sur l’entreprenariat étudiant. Jeme lance dans une proposition faite àn’importe quel étudiant de l’université duMaine de suivre deux cours de connais-sance de l’entreprise et création de l’en-treprise. A l’issue d’une scolarité M2 tousles étudiants pourront dire, j’ai bénéficiéou j’avais la possibilité de suivre cette for-mation.

Et ça a déjà commencé ?

Le cours de connaissance de l’entreprisea déjà commencé et a 25 étudiants, labonne taille, et les cours de création d’en-treprise devraient commencer au secondsemestre. Mais attention, je me contentede superviser le cours, la connaissancede l’entreprise, ce sont des patrons et di-recteurs qui viennent en parler aux étu-diants.

Moi j’y suis comme animateur de séanceavec le MEDEF et la CFDT. Ces courssont ouverts aux ensimiens qui le souhai-tent, car il est considéré comme une UEL(Unité d’Enseignement Libre) et peut doncapporter un ECTS. L’objectif de cet ensei-gnement, c’est d’ouvrir la perspective desétudiants et de leur dire que le salariatn’est pas la seule solution, même en sortied’étude.

Vous n’avez pas pensé à créer votre boitepour ‘justement’ créer de l’emploi ?

Malheureusement ma compétence estplutôt en terme de formation, il faut mieuxque je forme des gens. Le genre d’entre-prise que je pourrais créer ne créera pasbeaucoup d’emploi, mis à part une secré-taire.

Comme vous passez votre temps à nousparler de la manière dont ça se passedans le privé et ce qu’il faudrait faire pourque ça marche, n’est-ce pas une envie ouune ambition de créer votre boite ?

Non, pas de création de boite, ni de car-rière privée. Je les rencontre suffisam-ment, notamment par contumace avec lenombre d’étudiants que j’ai envoyé enstage. Mais non, ça ne m’intéresse pasplus que ça, c’est une autre carrière quoiet de toute façon ça ne serait pas auMans ! Puisque les marchés ne sont plusen Europe, mais dans les pays en crois-sance.

Quels sont vos hobbies à part lire les ma-gazines financiers ?

Je ne pense pas que l’on puisse être dansla société sans vouloir la bouger. Je suismembre élu du Conseil d’Administrationde l’Université depuis plus d’une vingtaineannées. Cela me permet d’assister àtoutes les transformations et d'essayerqu’elles soient positives pour le territoire,en essayant de dépasser les querellesentre la fac et l’école par exemple.

Etes-vous musicien ?

J’ai fait une douzaine d’années de piano.

Pianiste confirmé donc ?

Très confirmé, mais uniquement auprèsd’un cercle très restreint de spectateurs.Mais maintenant, je me contente d’unepratique assidue en écoute.

Donc pas au gala ?

Pas au gala, non non. (rires).

Un sport ?

Sur Le Mans, comme j’étais très grandquand j’étais petit, j’étais pivot de basket,champion de la Sarthe de basket ! Puis aufur et à mesure, comme j’avais com-mencé ma croissance avant les autres, ilsont fini par me rattraper, je me suis re-trouvé ailier, puis meneur de jeu (rire).Mais quand je suis parti sur Paris je suisdevenu rugbyman !

Vous pratiquez toujours ?

Alors non, j’ai raccroché les cramponsdans un match mémorable à Biarritz surle stade Aguilera, où j’ai senti que jen’avais plus vraiment l’âge.

Ces profs qui cherchent

Les entretiens de l’Ensimien

Nous sommes allés mercredi 19 octobre interviewer Gilles MAROUSEAU, professeur à

l'ENSIM. Après nous être installés, nous avons pu commencer l'interview :

Propos recuillis par Paul Bottois

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Alors je vous explique : mon équipe derugby, l’école normale de Cachan a initié unmouvement ou les anciens rencontraient lesjeunes, tous les 5/10 ans il y a une équipegrosso modo, maintenant on s’appelle lesancêtres.

Mais le problème c’est qu’avec tous mes pe-tits copains, on est maintenant relativementvieux, par rapport aux étudiants actuels. Il ya actuellement 4 équipes. Alors nous on sedope, (rire) de temps en temps il y a les en-fants de mes copains qui jouent avec nous,mais on reste les champions de la mêlée !

Le poids des ans s’est accompagné du poidstout court, on a une première ligne qui la-boure bien les frêles actuels normaliens,mais c’est le seul secteur où on s’en sorte àpeu près bien (rire). Mais j’ai arrêté depuis 5ans, maintenant je le regarde à la télé, jeconsomme du sport au lieu de le pratiquer.

Quelles évolutions avez-vous notées depuisvotre arrivée à l’ENSIM ?

Je remarque que depuis 5-6 ans il y a beau-coup moins de vie associative, il y a toujoursles indispensables BDE et J’ENSIM sanslesquels l'ENSIM ne serait qu'une petiteécole. Mais il manque aussi une associationdes anciens élèves !

C’est en cours de création...

Oui, mais c’est en cours de création depuis15 ans ! Et ce n’est pas à l’école d’animerça !

Comment expliquez-vous ce phénomène ?

Alors, il y a soit des explications conjonctu-relles : les étudiants estiment qu’ils ont tropde boulots ailleurs ou des choses comme ça,ou les associations ne reflètent plus leurshobbies favoris, soit il y a des aspects plusinquiétants, des aspects sociologiques surdes gens plus préoccupés, moins collectifs,plus individualistes et surtout plus consom-mateur de cours que producteur. Donc as-sistant au cours mais n’y participant pas, parexemple, suivant des projets mais n’étantpas moteur.

Vous pensez qu’il y a une baisse de l’impli-cation des élèves dans leur formation ?

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Il y a une baisse de l’implication, parexemple les histoires de parrainage indus-triel qui se délitent peu à peu, faute nonpas de patron mais d’étudiants et tout celaest dangereux car on arrive vers des CVabsolument uniformes. Mais ces pro-blèmes dépassent l’ENSIM ou l’universitédu Maine, c’est générationnel.

Si vous deviez faire du consulting pourl’ENSIM, quels seraient vos conseils ?

L’école a déjà mis plus d’une dizaine d’an-nées avant d’accepter le fait qu’elle doives’ouvrir a d’autres choses que simplementvibration acoustique/capteur. Je ne suispas sûr qu’il y ait une centaine de per-sonnes intéressées par l’acoustiquechaque année en France. Ca y est le pliest fait, mais maintenant il faut grandir. Lenom École Supérieure d’Ingénieur …. per-met d’adosser n’importe quel type de for-mation, certains esprits chagrinsvoudraient que ça s’appelle juste écoled’acoustique, mais ça ne suffira pas. Maisl’une des clés de la réussite de l’ENSIM,c’est son caractère public.

Si vous aviez un conseil à donner aux étu-diants ?

Responsabilisez-vous, vous avez unechance énorme, c’est que l’accès à l’édu-cation vous est gratuit, contrairement àd’autre système. Ce sont des années ex-trêmement courtes, cinq semestres, il fautdonc en profiter au maximum. Il ne fautpas hésiter à faire et apprendre le maxi-mum de choses, car cette occasion de for-mation, vous ne la retrouverez plus jamaisdans votre vie. L’entreprise ne vous lâ-chera pas pendant trois mois pour appren-dre quelque chose. Vous êtesactuellement en train de constituer votreemployabilité, ce sont ces connaissancesqui vous accompagneront tout le long devotre vie professionnelle. S’il y en a cer-tains qui préfèrent jouer au babyfoot ouconsulter Facebook à la place, c’est dom-mage, ils gaspillent du temps, et je suissûr qu’ils ne le retrouveront pas plus tard.Je pense qu’assister au cours cela appar-tient au libre arbitre de chacun, mais il fautque vous profitiez de ces années pour par-ticiper, créer, faire quelque chose ; c’esttoujours enrichissant !

« Pour créer des emplois, il faut créer des employeurs » Gilles Marouseau [L’Ensimien - novembre 2011]

Voici M. Gilles Marouseau, on est tous d’accord ?

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Le Retour du Wei

Comme toute école, l’ENSIM accueillechaque année une nouvelle promotion et faittout pour intégrer au mieux ces nouveauxétudiants. Pour cela, l’ENSIM a libéré pourtrois jours tous les étudiants de l’école pourparticiper au WEI (Week-end d’intégration)du 20 au 22 Septembre, avec pour but d’unirles promotions et de développer un espritd’école.

Le BDE (Bureau des étudiants) avait donc lacharge durant ses trois jours d’organiser desactivités pour que les élèves de différentespromotions et différents horizons fassentconnaissance autour de jeux ou de mo-ments conviviaux. Pour se faire, le BDE aloué un gite en Sarthe pour avoir un WEIinoubliable. Pour connaître d’un premiercoup d’œil la promotion de chacun et pourse mettre dans une ambiance de fête, toutle monde devait se déguiser etchaque pro-motion avait un thème. Rap pour les 1A,rock pour les 2A, disco pour les 3A et clas-sique pour les 4A. Ainsi le WEI pouvait commencer.

Le départ pouvait commencer le mardi matinà 9 heures avec une virée en bus et une ba-lade dans la campagne sarthoise pour biendémarrer le WEI. Bien sûr, il y a eu une em-buscade à coup de farine et de petitssuisses pour agrémenter la ballade et ac-cueillir les premières années mais heureu-sement rien de très salissant ni dedégoutant. A peine arrivé au gite, avec la têtepleine de mousse à raser, et on devait ins-taller nos tentes pour les 3 jours. On enchai-nait ensuite avec la première journéed’activité.

Pendant deux jours, on a été dispatché engroupes mélangeant différentes promo-tions et nationalités. On rencontrait desétudiants à qui l’on n’aurait probablementjamais parlé durant l’année et avec qui ona pu rigoler et nouer des liens durant lesactivités. Chaque épreuve avait égale-ment une partie artistique qui nécessitaitde la créativité. On comptait les pointsmais le but était surtout de s’amuser. Il yavait des épreuves d’agilités, de solidaritéou encore de culture générale. Tout lemonde pouvait s’y retrouver d’une façonou une autre pour participer aux jeux etaider son équipe.

Tout s’est bien passé Tout s’est bienpassé durant ses activités et même si l’al-cool n’était pas présent en journée, celan’a empêché personne de s’amuser ou des’intégrer.

Chacun a pu également profiter des deuxsoirées organiser par le BDE pour mon-trer ses talents (ou pas) de danseurs surla piste présente au gite. Et il n’y a rien demieux pour faire connaissance qu’autourd’un verre durant le barbecue du 1er soir.Là, encore tout s’est bien passé malgréquelques couacs mais cela n’a pas gâchéle WEI. Le BDE était très responsable (lamajorité du temps :p) et a permis à tousde profiter du WEI en évitant les déra-pages.

Le WEI a également permis de mettreen place le système parrain-filleulpour que toutes les premières annéespuissent avoir un étudiant référent du-rant l’année.

Ces trois jours d’intégrations ont encas bien rempli leurs rôles et tout celagrâce au BDE. Merci à Thibault, Paul,Antoine, Justine, Kathleen, Julie, Tho-mas et Kévin pour le WEI et pour letemps que vous avez consacré à l’or-ganiser.

A l’année prochaine pour le WEI de

la promo 2012 !

Trois jours de WEI pour les Ensimiens

Promo 2011 de l’ENSIM et rappeurs pour trois jours

Le Bureau des étudiants au WEI (Rangée du haut : Antoine Achard, Thomas Prampart, Julie

Yapaudjian, Lucile Litra / Rangée du bas : Justine Carpentier, Paul Bottois, Kévin Choletais,

Kathleen Jarrot, Thibaut Monceaux)

Par Julien Dervaux

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Tout d’abord, quelles étaient les ori-gines de l’affaire ?

Etienne Gaviot : Au départ, l’idée étaitde monter une salle blanche à l’EN-SIM. Pour les travaux, nous avons en-gagé l’entreprise Ermaflux, qui a faitune erreur technologique importante :au lieu de mettre une ligne en inoxpour faire passer de l’acétylène, ils ontmis une ligne en cuivre, or l’acétylènepeut devenir explosif au contact ducuivre.

Donc la société SOCOTECH qui étaitchargée de donner l’autorisation sur lafin d’exécution des travaux a demandéque cette ligne soit remplacée. Cet in-cident a dévoilé l’existence d’HuguetMaintenance en tant que sous-traitant.La salle était opérationnelle en juin2003, tout semblait réglé.

Et vous n’avez plus eu de problèmesavec la salle blanche par la suite ?

Lionel Camberlain : Non, mais troisans plus tard, la société Ermaflux arencontrée des problèmes financierset s’est retrouvée en redressement ju-diciaire, ce dont nous n’avions pas euconnaissance.

E.G : Nous avons seulement été aler-tés par un courrier de M. Henry, l’an-cien président de l’université, qui nousaccusait d’avoir commis des fautesprofessionnelles, ce qui nous a plusqu’étonné compte tenu des pièces ad-jointes. C’était complètement aberrant!Il le dit lui-même dans ce courrier, ilavait essayé de payer directement lasociété Huguet, alors que l’universitéavait déjà payé Ermaflux, c’était en-suite à elle de payer ses sous-trai-tants.

C’était scandaleux que M. Henry aitproposé un paiement à l’amiable avecHuguet et engagé des sanctionscontre nous.

Or, l’université aurait dû avoir un dossiersur l’affaire, au moment où l’on a de-mandé les pièces du dossier, ellesavaient toutes disparu…

Le dossier avait été perdu ?

L.C : Quand nous sommes allés dansles archives, il y avait bien des cartonsmais ils étaient vides. Nous avons alorsreconstruit tout le dossier, heureuse-ment nous avions gardé des photoco-pies de beaucoup de documents. Enanalysant le dossier, nous nous sommesaperçus que Huguet Maintenancen’avait absolument aucun droit de récla-mer cet argent à l’université.

E.G : C’est là que nous avons apprisque la société Ermaflux n’avait pas cou-lée et vivait toujours. Nous avons alorspu demander le document qui prouvaitqu’Ermaflux remboursait bien HuguetMaintenance en tant que sous-traitant.

Cette pièce a permis de mettre claire-ment en avant le fait qu’Huguet Mainte-nance était payée par Ermaflux etdemandait en même temps à l’univer-sité. Cela constitue une tentative de dou-ble paiement qui a été sanctionnée autribunal par le paiement des frais de jus-tice et un dédommagement à l’univer-sité.

Ce procès a-t-il entrainé votre réhabilita-tion ?

L.C : Ce procès s’est déroulé en 2010,et pourtant il n’a pas permis la réhabili-tation officielle des acteurs qui avaientété impliqués dans cette affaire. C’étaitinqualifiable, sachant qu’en plus oncontinuait à utiliser les éléments de cedossier contre nous.

E.G : J’ai envoyé de nombreux courrierspour demander notre réhabilitationjusqu’à ce que je me fatigue et que jefasse une dernière mise en demeure,

vant une grève de la faim que j’auraiscommencé le 11 novembre. C’est af-fligeant de devoir recourir à de telsmoyens, sur un plan moral ça a étéune affaire très lourde.

Qu’est-ce qui a ralenti l’affaire entre2003 et 2011 ?

L.C : Quand cette affaire a débuté, iln’y avait pas de service juridique àl’université, c’est un des facteurs quil’a considérablement ralenti. Généra-lement, il faut l’avouer, les universitésne sont pas en position de force pourse défendre sur un plan juridique.Après, ce qui a fait que ça dure 8 ans,ça j’aimerais bien le savoir…

E.G : Tout ce temps perdu dans cetteaffaire, c’est du temps perdu pourvous, les étudiants, et pour la re-cherche.

Si une telle affaire se reproduisait,que feriez-vous différemment ?

E.G : Je serais très, très dur…

Dès le début ?

Ah oui !

En fait, il ne faut pas être trop gentil…

C’est exactement ça ! Mais nousn’avons aucun regret, nous avonstout fait comme il convenait et c’estaussi pour ça que ça a été très long.Quand on fait les choses correcte-ment, ça dure très longtemps. Il n’y aque les gens qui dérangent, qui bous-culent tout, pour qui ça va très vite.

Propos recuillis par David Drissi

Epilogue de l'affaire de la salle blanche

Actualités

Mercredi 9 novembre 2011, nous avons rencontré Lionel Camberlain (Ingénieur Dévelop-

pement Microsystèmes) et Etienne Gaviot, victimes d’une affaire assez particulière (qui a

duré plus de 8 ans) entre l’université et une entreprise de maintenance …

Page 8: L'Ensimien n°5

Actualités

Les travaux devaient durer 6

mois. Un an et demi après, le

Bartholdi rouvre ses portes au

grand soulagement des Ensi-

miens, enfin sauvés du Vau-

rouzé.

Dès la rentrée, notre RU de cœurfaisait son come back. Nos loin-tains souvenirs nous rappelaientun endroit où il faisait bon vivre,un paradis à côté de la malbouffeVaurouzé qui vous filait la nau-sée en approchant. Mais ça com-mençait mal ! Première entrée,première course vers les pizzasmythiques, et première décep-tion : « Si tu veux une pizza, c’estplus cher et t’as pas de dessert !AHAHAHAHAH !!! ». On se rabatalors sur les pâtes, c’est la mêmecomédie et la deuxième décep-tion.

RU Bartholdi : retour gagnant !

Bon évidemment, il y a toujours des contestataires et j’enten-dais encore récemment l’aberration suivante : « les dessertsétaient meilleurs là-bas » et « ouais, y’avait des donuts »…Précisons qu’il s’agissait d’un syndicaliste casse-pieds, sûre-ment trop gâté et de Homer Simpson, alors tout excusé. Tout est bien qui finit bien, et hormis l’épaisseur de la pâte àpizza qui a diminué de manière drastique, on est content dene plus aller au Vaurouzé.

Par Ismaël Risconnof

La seule satisfaction du midi fûtla petite nouveauté qui consisteà choisir son entrée ou son des-sert et à remplir soi-même sonramequin ; au Bartholdi, on lutecontre l’assistanat, on rend lesgens autonomes !

La répression dictatoriale despizzas allait tout de même êtremise à terre. Peu de tempsaprès, elles passaient au tarifnormal, tout comme les pâtes, ettout rentrait dans l’ordre. Unautre point très positif auquelnous n’étions plus habitués estcelui du poisson. Peu d’entrevous le savent peut-être, le steakfrites étant sûrement plus sex,mais le poisson est cuit ! Vouspourrez donc le tester sans le re-gretter.

Sautez !

Le Bureau Des Sports et Loisirs lance leshostilités ! Première activité proposée : lesaut à l’élastique !

Après une petite heure de route, nous voilàau Viaduc de Saint-Georges-le-Gautierdans les fameuses Alpes Mancelles. Uneascension d'une centaines de marchesnous emmène à une hauteur de 40 mètressur l’étroit viaduc surplombant une grandeforêt, une belle pelouse verte avec un petitcarré de bâche bleue entraînant la ques-tion : à quoi ça sert ?

Bref, les anxieux regardent les sauts desautres, plus ou moins expressifs lors dusaut suivant la volonté de garder pour soi-même les sensations ou au contraire, lesfaire partager à toute la forêt et au publics’accumulant au-dessous. Chose qui de-vait arriver, c’est ton tour, tu mets le har-

nais de sécurité et tu fais face à la tant re-doutée planche.

Tu ne sais pas si c’est le stress ou l’ascen-sion des marches qui commence à faireson effet, mais tes jambes sont à moitiéhors service. Tu n'écoutes plus ce que di-sent les gens autour de toi. Tu t’avancessous les ordres du moniteur qui t’expliquequelques consignes au passage. « Allez tutends les bras, regardes l'horizon et à 3, tusautes tout simplement ! » TROIS, tuprends ton courage à 2 mains et tupousses sur tes jambes bien atrophiées…

Ca y est tu es en l’air en essayant de fairele saut de l’ange ou superman, mais detoute façon rien ne va plus, rien n’est plussous contrôle ; le poids de ton corps t’en-traîne inévitablement vers la pelouse serapprochant de plus en plus. D’un coup la

résistance de l’élastique se fait ressentir etfait affluer ton sang dans la tête qui com-mence à cogiter à nouveau et voit, lors du retour, le dessous du viaduc se rappro-cher…

Les vaillants / têtes brulées osent un se-cond saut en avant comme le premier ouen arrière pour des sensations un peu dif-férentes. C'est comme demander à un bonpote, en qui tu as confiance, de te reteniravant que tu heurtes le sol quand tutombes en arrière. Sauf que là, ton pote, ilne te retient pas tout de suite.

On a fait du saut à l’élastique et l’équipedes Abobinables était là pour immortalisertoutes ces sensations. Photos et vidéos disponibles sur le réseau.

Gaël N.

Page 9: L'Ensimien n°5

9

Orchestre symphonique à

l'ENSIM ?!

AVIS aux Amateurs

Sur l'initiative des 1A, il sem-blerait que le premier orches-tre d'ensimiens se mette enplace dans les coulisses del'ENSIM. La réunion du 19 oc-tobre a réuni une quinzained'ensimiens tous passionnésde musique.

Au programme : musiques defilms !!! La première répét'sera mercredi 16 novembre de18h30 à 20h dans l'amphi del'ENSIM ! Et elle débutera parl’adaptation de Jurassic Parkde John Williams !

AB

L’Ensimien recrute !

Le journal dans sa forme ac-tuelle existe depuis mainte-nant près de deux ans et sedéveloppe progressivement,en accompagnant les étu-diants par ses articles.

Cependant, cette année verrale départ des pères fondateursdu journal pour laisser la placeà la jeunesse. Pour pérenniserson activité, l’Ensimien re-crute! Journalistes en herbe,photographes, metteurs enpage, chroniqueurs, l’ENSIMregorge de talents : nousavons besoin de vous !

Pour nous rejoindre :

[email protected]

Motivez-vous pour cesprojets d'envergure !!!

Chasse au Trésor : Courant d’Éire

La chasse aux trésors s'est déroulée le vendredi 9septembre pendant la semaine d'intégration des 1A.Il s'agissait de trouver puis de répondre à des énigmeséparpillées dans l'école et sur le campus Puis de dé-coder des mots formant une phrase culte de Pierre deCoubertin inspirée du discours de Bishop EthelbertTalbot pendant les JO de 1908 : « The most importantthing in the Olympic Games is not to win but to takepart, just as the most important thing in life is not thetriumph but the struggle. The essential thing is not tohave conquered but to have fought well. »

Après avoir traduit les phrases en irlandais, les deuxdernières équipes se sont lancées à la recherche dutrésor et ont trouvées des souvenirs d'Ireland.Belle récompense pour ceux qui sont restés malgréles incidents de l'après-midi...

Sondage

Avez-vous apprécié ce moment

de détente entre les 3 promos ?

Est-ce que le concept vous a plu ?

En ce qui concerne la durée ?

Sondage réalisé sur un total de 72 réponses

La genèse du projet

Une fois encore, l'esprit touche-s'y-donc-ça-mord-pas-de-toute-façon qui semble flam-boyer aux fond des yeux de Clément Gentyle poussa à galvaniser son entourage pourun combat de plus.

Sa voix trouva un auditoire, cet auditoireforma un groupe - Adrien Flippot, BenjaminDoucet, Yoann Foulon et Aziz Lakhal - etenfin ce groupe se trouva un nom : l'ENSIMBusiness Team.

Restait à réunir la somme conséquente de2500 euros HT de frais d'inscription, ce quifut fait via un partenariat entre la CNJE et laJensim.

Le principe du challenge

Les concurrents ont 5 trimestres à gérer àchaque phase. Au début de chaque phase, leséquipes téléchargent sur le site le même his-torique d’une entreprise avec le bilan financieret technique, l'audit de la société dans son en-semble : matières premières, stocks, res-sources humaines, marketing... ainsi que lavaleur boursière des cinq précédents trimes-tres.Les équipes sont regroupées par poules decinq à huit équipes, ces équipes concourentles unes contre les autres sur les mêmes mar-chés européens, mondiaux et internet. Auterme de chaque phase les meilleures sontqualifiées, le classement s'effectuant selon laplus forte valeur boursière.

Toutes les infos sont disponibles en tapant « worldgmc » dans Google.

Par Benjamin Doucet

L’ENSIM vient au GMC

The Global Management Challenge Euromanager créé en 1979 est un événement unique

au monde qui rassemble 46 000 prétendants - dirigeants, cadres et étudiants des grandes

écoles et universités - au titre de "manager virtuel de l'année". Cette année, l'ENSIM relève

le défi !

Par Amandine Boucheron

Page 10: L'Ensimien n°5

Planète Science

Avec la théorie de la relativité restreinte énoncée en 1905, Einstein avait notamment prouvé que

rien ne pouvait dépasser la vitesse de la lumière dans le vide.

Pourtant, des mesures portant sur la vitesse des neutrinos (des particules élémentaires neutres)

réalisées par une équipe de chercheurs menée par Dario Autiero, chercheur du CNRS à l'Institut de

physique nucléaire de Lyon (IPNL), dans le cadre de l'expérience internationale OPERA, semblent

montrer le contraire.

L'expérience OPERA enquelques mots

Dédiée à l'observation - depuis lelaboratoire INFN (Istituto Nazio-nale di Fisica Nucleare) du GranSasso (à 120 km de Rome) -d'un faisceau de neutrinos enprovenance du CERN (proche deGenève), à 730 km de distance,le détecteur OPERA a permis deconclure -entre autres- que lesneutrinos parvenaient à destina-tion plus rapidement que prévu.

D'après les calculs, les neutrinosont en effet 60 nanosecondesd'avance, à 10 nanosecondesprès, sur les 2,4 millisecondesqui devraient leur être néces-saires pour parcourir la distanceséparant le CERN du GranSasso à la vitesse de la lumière.

Le dispositif mis en place danscette expérience « permet unesynchronisation au niveau de lananoseconde et de mesurer ladistance entre les deux sites à 20centimètres près. Ces mesuresprésentent de faibles incertitudeset une statistique telle que nousaccordons une grande confianceà nos résultats. », explique Dario

Einstein vs. Neutrino

Autiero, physicien du CNRS àl’Institut de physique nucléaire deLyon.

Ce résultat surprenant a été pu-blié le vendredi 23 septembre à2h (heure de Paris) sur ArXiv, unsite internet de prépublicationd'articles scientifiques

Et alors ?

Alors pour le moment : prudence.Des mesures indépendantessont nécessaires afin que l'effetobservé puisse être réfuté oubien formellement établi. C'estpourquoi Dario Autiero et sonéquipe ont souhaité ouvrir ce ré-sultat à la communauté des phy-siciens.

Le fameux E=mc² pourrait-il de-venir obsolète ?

« Oui et non, répond ÉtienneKlein du CEA (Commissariat àl'Energie Atomique et aux Ener-gies Alternatives) dans un articlepublié par Sylvestre Huet dans leLibération du 23 septembre2011. Certes, la découvertequ’une particule pourrait allerplus vite que la lumière dans le

vide serait la première observa-tion contredisant la relativité res-treinte d’Einstein qui fournit lecadre de l’espace-temps de laphysique. Il faudrait donc, au mi-nimum, la reformuler puisque le“c” de E = mc² ne serait plus le “c”de la vitesse de la lumière maiscelui d’une autre vitesse, supé-rieure. Et qui pourrait être le faitque d’une seule autre particule ;de surcroît uniquementlorsqu’elle se trouve à très hauteénergie ».

Bref, pour le grand bouleverse-ment scientifique, veuillez repas-ser plus tard. Sinon, en attendantla suspension des cours de phy-siques pour cause de « chantieren chantier», vous pouvez tou-jours mettre votre grain de sel surles nombreux forums de discus-sion, lire les articles plus oumoins sérieux qui pullulent etmême lancer sournoisement lesujet à votre prof en plein milieudu cours.

Par Benjamin Doucet

L’accélérateur de particules

du CERN, situé à Genève

émet un faisceau de neutri-

nos de haute énergie, pro-

duits par la désintégration

de protons sur une cible so-

lide. Le départ de neutrinos

est mesuré avec une préci-

sion d’un milliardième de

seconde.

Sous le mont Gran Sasso

dans les Apennins, les 1500

tonnes de détecteurs de

particules OPERA on dé-

tecté 16 000 neutrinos

entre 2008 et 2010. Des

neutrinos arrivés en

moyenne avec une avance

de six kilomètres par se-

conde par rapport à la lu-

mière.

Le faisceau de neutrino relie Gran Sasso (Italie) du CERN (Genève) par un tunnel long de 730 Km et profond au plus de 11 Km.

Page 11: L'Ensimien n°5

Levitin émet aussi l’idée que la plupart dessons perçus comme extérieurs se produisenten fait à l’intérieur de nos têtes. Les molé-cules d’air qui viennent frapper nos tympans,par exemple, ne contiennent pas de hauteurinhérente. En revanche, elles oscillent selonune fréquence spécifique. Notre cerveau me-sure cette fréquence (via l’organisation tono-topique de la cochlée) et construit lareprésentation interne d’un son aigu ougrave, et par extension, d’un timbre. (Demême, les ondes lumineuses ne contiennentpas de couleur ; ce sont nos yeux et notrecerveau qui l’élaborent en mesurant la fré-quence des ondes.)

En d’autres termes, la sonorité est fondamen-talement un phénomène psychologique. Siun arbre tombe dans la forêt et que personnen’est là pour l’entendre, produit-il un son ? «La réponse est simple, c’est non, assure Le-vitin. Un appareil de mesure pourrait enregis-trer les fréquences des ondes produites parla chute d’un arbre mais, si personne ne l’en-tend, ce n’est pas un son. »

«Les plus grands compositeurs entremêlent très

souvent les accords de dissonance pour exciter et

pour inquiéter l’auditeur qui, anxieux du dénoue-

ment, éprouve d’autant plus de joie lorsque tout

rentre dans l’ordre.»

Leibniz, Sur l’origine radicale des choses

Notre cerveau ne se contente pas de pro-duire une représentation interne du son, il entire aussi une signification, et notamment duplaisir. Mais la manière dont il procède sur-prend même les neurologues. Dans son la-boratoire, Levitin a découvert que les gensécoutant une chanson qu’ils aiment activentune zone précise du cerveau, le cervelet ;contrairement à ce qui se passe avec unemusique qu’ils n’aiment pas ou avec de sim-ples bruits. Cela est étrange : du point de vuede l’évolution, le cervelet est l’une des partiesles plus anciennes du cerveau, intégré à ceque certains appellent le cerveau reptilien. Saprincipale fonction est de coordonner lesmouvements du corps, et jusqu’alors, lesscientifiques ne lui attribuaient aucun rôle so-phistiqué. Mais comment comprendre, alors,qu’il soit activé par l’écoute d’une musiquequi plait, et pas une autre ?

Miscellanées

Pourquoi prenons-nous du plaisir à écouter de la musique ? Comment reconnaît-on instinctivement

l’air d’une chanson ? Qu’est-ce que l’oreille absolue ? Quand la musique s’empare du cerveau, elle

ouvre des portes insoupçonnées et encore peu explorées sur son fonctionnement comme nous

l’explique Daniel Levitin dans son livre De la Note au Cerveau (Editions Héloïse d’Ormesson).

Morceau de Culture - Livre (par Simon Bouley)

De la Note au Cerveau, de Daniel Levitin

11

En 1969, alors âgé de 11 ans, Daniel Levitinse fit offrir un casque pour écouter de la mu-sique, ce qui en changea sa façon de la per-cevoir : « Je pouvais désormais entendre laposition des instruments, tant dans le champgauche-droite que dans l’espace avant-ar-rière. Le casque m’a donc ouvert un mondede couleurs sonores, une palette de nuancesqui dépassait largement celles des accords,de la mélodie ou des paroles. Il m’a égale-ment rendu la musique plus personnelle :soudain, elle provenait de l’intérieur de matête, non plus du monde extérieur. »

Des sons perçus comme extérieurs

mais produits en nous

Maintenant neuroscientifique, Levitin a puétudier l’influence de la musique sur le com-portement et les mécanismes de fonctionne-ment du cerveau. Son livre De la Note auCerveau nous propose, après une approchepédagogique de la théorie musicale, de fairel’état de l’art concernant les études sur lesrapports entre musique et cerveau, y com-pris les siennes. Dans un esprit didactique,Levitin explique les subtilités de deux sujetsdifficiles - les neurosciences et la théorie mu-sicale – sans égarer son lecteur, grâce à desréférences musicales connues de tous (LesBeatles, Sting…) et des analogies judi-cieuses.

Pour Levitin, quand nous écoutons de la mu-sique, notre cerveau accomplit un travail decalcul d’une formidable complexité – si com-plexe qu’aucun ordinateur n’est capable defaire quoi que ce soit d’aussi sophistiqué surle plan sonore. En effet, notre cerveau peutinstantanément distinguer deux versionsd’une même chanson, fussent-elles radica-lement différentes. My Favorite Things deJohn Coltrane se distingue de Sound OfMusic de Rodgers et Hammerstein par lerythme, la tonalité, le tempo, ou le timbre ;mais nous savons immédiatement qu’il s’agitdu même air. De même, lorsque l’on chantele thème du Joyeux Anniversaire, peu im-porte que l’on change le rythme, de tonalité(désignée par la hauteur tonale de la pre-mière note chantée), de tempo ou même delangue, nous pouvons sans hésitation iden-tifier le morceau et nous mettre à chanter.

Pour répondre à cette question, Levitin etses collègues ont utilisé des méthodesavancées telles que l'imagerie par réso-nance magnétique fonctionnelle (IRMf) etl’analyse de connectivité fonctionnelle eteffective pour suivre le trajet de la mu-sique dans le cerveau. Et contrairementà des idées solidement établies, le cer-velet joue bien un rôle dans certainesémotions – notamment dans le plaisirque nous tirons du rythme.

Quand nous écoutons un air de musique,nos oreilles envoient des signaux nonseulement au cortex auditif – la partie ducerveau qui traite le son- mais aussi di-rectement au cervelet. Quand une chan-son commence, le cervelet, qui est encharge de la temporalité dans le cerveau,se synchronise spontanément sur la ca-dence. Une partie du plaisir que noustrouvons dans la musique est le résultatd’une sorte de devinette que le cerveause pose à lui-même à mesure que l’air sedéploie. Le cervelet essaie de prédire lamesure. Ainsi, une musique nous séduitquand notre cerveau prédit le bonrythme. Comme l’écrit Levitin, « la mu-sique respire, accélère et ralentit, commele fait le reste du monde, et notre cervelettrouve du plaisir à s’adapter à ces chan-gements pour rester synchronisé. »

Outre le cervelet, la musique interagitavec les lobes frontaux, région supé-rieure qui traite la structure musicale, etnotamment l’analyse de la progressiond’un morceau en termes de constructionharmonique et de résolution. Elle activeaussi le système mésolimbique, impliquédans la montée du désir et du plaisir, àtravers la transmission d’opioïdes et laproduction de dopamine. C’est la raisonpour laquelle la musique peut paraître siagréable et produire des émotions si pro-fondes, elle agit sur différentes parties ducerveau, et sa réaction n’est pas sansrapport avec les effets d’une drogue.

L’AUTEUR > Né au Canada, Daniel Levitin est neuroscientifique au sein du laboratoire de sciences cognitives sur la perception de la musique del’Université McGill (Montréal, Québec), où il enseigne la psychologie, la neuroscience comportementale, et la musique. Il a également travaillédans la production de disques, avec Stevie Wonder et Éric Clapton notamment. Son dernier livre, The World in Six Songs est sorti en 2008.

Page 12: L'Ensimien n°5

ENIGMA

Par Ismaël Risconnof

Si vous rentrez chez vous, vidés d’une journée difficileavec un tram en retard, 8h de cours, une pause sand-wich d’un quart d’heure, trois fanny sous le bab’, uncontrôle d’optique et un 4 en algo, voici la solution :le cocktail de fruit !

Prenez trois belles oranges, 3 kiwis, 2 petites poireset 1 ou 2 bananes. Pressez les oranges, épluchez leskiwis, les poires et les bananes (un dessin ne sera pasnécessaire pour de futurs ingénieurs Ensim) et cou-pez les en morceaux. N’oubliez surtout pas d’enlever

les pépins des poires, c’est pas bon !!! Après avoir versé le jus des orangesdans un mixer, ajouter les morceaux de fruits et appuyer sur le bouton. Vousobtiendrez en 30 secondes le remède miracle pour oublier cette dure journéeet passer une bonne soirée. Si c’était vraiment trop éprouvant, vous pouvezajouter un quart de bouteille de Vodka.

Suggestion de consommation : accompagnez le cocktail avec des Dinosaurus,c’est bon et ils sont marrants !

Miscellanées

Cuisine étudiante - Le cocktail de fruit

Jeudi 17 Novembre :

Soirée Cuir Moustache

17 - 19 Novembre :

Festival BeBop au Mans

Vendredi 18 Novembre :

Concert au bar le QG :

- RKB

- Uncle Willy

& The Revivals

- Pink Ponk

Samedi 19 Novembre :

Journée des anciens

Mardi 23 Novembre :

Projection Tokyo à EVE par

les Abos

2 - 4 Décembre :

Voyage à Amsterdam

Jeudi 15 Décembre :

Repas de noël

Samedi 4 Février :

- Journée Porte Ouvert

- Remise des diplômes

- Gala Ensim

Mardi 7 Février :

Projection Mary and Max à

EVE par les abos

Agenda

Adresse e-mail :

[email protected]

Un groupe de 63 ensimiens comporte des 1A des 2A et des 3A.

- Le nombre de 3A est deux fois supérieur aux autres ensimiens.

- Il y a deux fois plus de 1A que de 2A.

Combien y a-t-il de 2A à l’ENSIM (d’après l’énoncé bien sûr ^^) ?

Répondez à l’adresse suivante pour gagner des places de cinéma !

J

E

U

X