le suicide

Un spectacle de la compagnie

de Nikolaï Erdman

Spectacle lauréat de la première édition du “Prix Théâtre 13-Jeunes metteurs en scènes”

adapté et mis en scène par Volodia Serretraduit par André Markowicz

Le Théâtre 13 nous a pro-posé une exploitation de sixsemaines en novembre /décembre 2008.

Le Théâtre RomainRolland de Villejuif,l’Onde - espace culturelde Vélizy-Villacoublay etLa Scène Watteau deNogent-sur-Marne ontaccepté d’être coproduc-teurs du spectacle.

C'est dans le cadre decette programmation quenous recherchons aides etpartenaires complémen-taires.

Joué pour une unique repré-

sentation le 26 juin 2006 dans

une version “maquette”, Le

Suicidé a remporté le PrixThéâtre 13 - Jeunes metteursen scène, décerné par les

membres du jury figurant en

bas du document.

Dans cette Histoire…

avec, par ordre d’apparition :

Sémione Sémionovitch Podsékalnikov :................Alexandre SteigerMaria Loukianovna, sa femme : ..............................Laure CalamySérafima Ilnitchna, sa belle-mère : .......Catherine Salviat, sociétaire

honoraire de la Comédie FrançaiseAlexandre Kalabouchkine, un voisin : .......................Bruno BlairetMargarita Peretsova : ....................................Gaëlle HausermannAristarque Dominikovitch Grand-Skoubik :............... Olivier BalazucCléopatra Maximovna : .......................................Gretel DelattrePougatchov .......................................................Alban AumardViktor Viktorovitch : .........................................Thibault LacroixLe Père Elpidy .........................................Thomas DerichebourgRaïssa Filipovna .............................................Alexandrine SerreIégorouchka :...................................................Anthony PaliottiTrio des Artistes Libres : Mihai Ghorge, Sergio Leonardi et Jean-Marie

Sénia

Traduction : ...........................André Markowicz

Adaptation et Mise en scène : ..........Volodia Serre

Scénographie et costumes: ...........Marion Rivolier

Lumières : ..................................Kelig Le Bars

Composition musicale : .............Jean-Marie Sénia

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Moscou, 1928. Sémione, sans emploi, nesupporte plus de vivre au crochet de sa femme. Il nesupporte plus la cohabitation avec sa belle-mère nila promiscuité forcée de la vie en appartementcommunautaire.En une nuit, sa vie va basculer. A la suite d'unabsurde quiproquo, un saucisson qu'il fourre danssa bouche est pris pour un revolver et Sémioneest publiquement décrété suicidaire.

Mais il n'est pas encore suicidé… L'un descolocataires a l'idée génialement cupide de met-tre le futur suicide de Sémione aux enchères.Défilent alors dans l'appartement toute une foulede solliciteurs qui tentent chacun de convaincreSémione de laisser une revendication favorable àleur cause avant de se tuer. Or les causes perduessont légions dans le Moscou de 1928 : de l'intelli-gentsia opprimée aux petits commerçants ruinés,des poètes bâillonnés au clergé muselé, on sebouscule chez Sémione. Enthousiasmé d'être sou-dain l'objet de l'attention générale, Sémioneaccepte le " martyre " et promet de se tuer le len-demain, au terme d'un banquet organisé en sonhonneur par les solliciteurs qui n'ont pu se départa-

ger. Mais au moment fatidique, malgré la fête, l'alcool et lesmusiciens tsiganes, la griserie fait place à l'angoisse et Sémionene trouve que le courage de faire semblant de s'exécuter. Sahonte est telle qu'il fait le mort jusqu'au dernier moment et c'estalors qu'il va être enterré qu'il avoue enfin sa supercherie. Il " res-suscite " et trouve enfin la force d'exprimer le désir de vivre quile submerge au terme de cette aventure initiatique.

“Je préfère perdre la vie au niveau du saucisson de foie mais, de toute

façon, je n en mangerai pas.” (Sémione Sémionovitch, Acte I)

L'hISTOIRE

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" Margarita Ivanovna : Ca se fait, pardonnez-moi, de se tuer au petit coin ?

Maria Loukianovna : Quel endroit il vous reste, quand vous êtes au chômage ? "(Acte I)

Certaines périodes de l'histoire agissent comme des révé-

lateurs de l'humain. La période stalinienne a toujours exercé surmoi une fascination étrange. Jamais un régime politique n'est par-venu à mettre ses citoyens dans une situation aussi cruelle.Promettant le bonheur collectif et écrasant systématiquement l'indi-vidu, le Parti se mue en Parti-Etat, entité impalpable qui abandonneprogressivement toute notion de logique ou de justice et n'a plus d'au-

tre objectifque sa propreperpétuation.

L'image deSémione osantappeler le Kremlinau téléphone parcequ'il n'a plus peur demourir, alors que tousles autres personna-ges se tiennent sousla table de peur quele ciel ne leur tombesur la tête, reflètepour moi parfaite-ment le grotesque

féroce de ce destincollectif.

Le Suicidé est unepièce emblématique à la fois dans ce qu'elle décrit, dans ce qu'elle annonceet dans le destin qu'elle réserve à son auteur.

Erdman est révélé en 1925 par Meyerhold qui fait duMandat, son premier texte, un énorme succès. Il lui com-mande logiquement une seconde pièce, composée entre

1928 et 1931, qui sera Le Suicidé. Les personnages y cher-chent tous désespérément un sauveur improbable, ils sen-

tent confusément qu'ils vont être écra-sés par le rouleau compresseur d'un nou-

vel âge qu'ils ne comprennent pas, etcette indicible terreur transforme leur

médiocrité comique en une plainte bouleversante.Erdman navigue ainsi à vue entre la critique bolchévique

de la petite-bourgeoisie et le pamphlet anti-révolutionnaire.Voilà enfin du théâtre subversif, profondément drôle et drô-

lement profond. Toutes les armes de la comédie sont mises auservice d'une parole engagée qui martèle que la seule valeurqui soit, celle qu'on ne doit jamais perdre de vue, irréductible,inaliénable, contre laquelle aucun principe ne saurait préva-loir, est la notion d'individu. "Sous le socialisme, il n'y aura

pas d'hommes. Rien qu'une immense masse de masses.", pro-phétise l'un des personnages du Suicidé.

Erdman fut bien placé pour le savoir : sa pièce, inter-dite, ne sera jamais montée, ni par Meyerhold ni parStanislavski, qui fera pourtant une nouvelle tentative infruc-tueuse, et il sera déporté en Sibérie.

Lors de la condamnation de Meyerhold à la peine capi-tale comme " ennemi du peuple " en 1940, le fait d'avoir voulumonter Le Suicidé sera considéré comme une circonstanceaggravante. La pièce ne sera publiée en Russie qu'après la chu-

l’Histoire

5"Transmettez-lui de ma part que j’ai lu Marx,

et que, Marx, il m’a pas plu." (Sémione Sémionovitch, Acte III)

te du mur de Berlin.

Je pourrais définir Le Suicidécomme une comédie “cauche-

mardesque”. Sémione est un Monsieur-

tout-le-monde, sans envergure et sans intérêt, et même assezmesquin, qui va se voir transfiguré au cours de la pièce. Celle-ciest écrite sur le principe du théâtre de vaudeville : de petitescauses ont de grands effets. Erdman, admirateur de Labiche, atraduit en russe Le Chapeau de Paille d'Italie. Insignifiantes figu-

res, Sémione comme Fadinard ou encore Klestakhov chez Gogol,grossissent des phantasmes que projette sur eux le chœur desautres personnages. Pourtant, comme le rappelle à raison sabelle-mère, très terre-à-terre (sinon, à quoi serviraient donc lesbelles-mères ?) " La cause, c'est le saucisson de foie ! ". Ô com-bien vrai : cette immense empoignade finale entre tous les solli-citeurs face au cercueil de Sémione, cherchant chacun à affirmerque le suicidé défendait leur noble cause n'a pu avoir lieu queparce que dans la pénombre d'une fin de nuit, quelqu'un a pris un

saucisson pour un revolver. De là, tout s'est enchaîné. Ce sont àces implacables rouages de comédie que s'atèle d'abord la mise enscène. Un lieu idéal de théâtre, l'appartement communautaire,un quiproquo initial, le saucisson, et la mécanique est en route.Elle sera soutenue par un accompagnement en direct au piano

épousant la dynamique de l'écriture comme celle du mouvementdans les films muets du cinéma soviétique.

Mais les effets sont si grands que la pièce devient très viteune véritable tragédie aux accents shakespeariens dans laquelle

le héros est obligé de s'interroger sur la signification de l'être etdu néant. Certains monologues de Podsékalnikov rappellent d'ail-leurs tout à fait Hamlet.

L'œuvre, dans sa structure et dans ses détails, est bâtiesur la coexistence permanente d'émotions contraires : le riredevient bouleversant quand la tragédie fait rire aux larmes. Cettenotion de " grotesque " constituera le fil rouge de la mise enscène.

La mise en scene dans toute cette histoire

Note d�intention

" Cléopatra Maximovna : Enfin, ne soyez pas aussi égoïste, m'sieur Podsékalnikov. Suicidez-vous à cause de moi.

Sémione Sémionovitch : Je regrette, je ne peux pas. J'ai déjà promis. " (Acte II)

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Mais ce personnage que tout le monde veut prendre pour lesauveur universel, qui doit se sacrifier au nom de tous et de cha-cun, que l'on invite à un banquet à treize convives, trahi et vendupar l'un d'entre eux, exposé mort puis ressuscité, a fini par merappeler un autre personnage au destin très “théâtral”. Toute lapièce est construite sur une parodie de la Passion du Christ.Audace habile et courageuse d'Erdman qui moque ainsi la religionconspuée par les communistes tout en parlant secrètement aucœur de chaque spectateur. Sémione se révèle à lui-même, il

accède à la vérité suprême : vivre suffit. Ecce homo. “Je veuxvivre, même la tête coupée, même comme un poulet, mais vivre",assène-t-il finalement à ses solliciteurs horrifiés.

Je vais dérouler acte après acte ce précieux fil dramaturgi-que et me servir de cette parodie pour mettre en “cène” le ban-quet, en crucifixion la veillée funèbre et en résurrection l'enter-rement manqué. Les musiciens tsiganes convoqués pour le ban-quet de l'acte III par Erdman resteront présents jusqu'à la fin etrejoindront le chœur auquel ils donneront des impulsions grinçan-tes de folklore russe mêlé de requiem.

Tout a lieu dans la chambre àcoucher dans laquelle débuteeffectivement la pièce. Le cauche-

mar naît de là. Tout n'est peut-être que cauchemar. La sarabandedes personnages défile dans le lieu par excellence d'une intimité

rendue impossible. Tout part de la chambre et revient à la cham-bre, réduite à sa quintessence : le lit conjugal. L'espace s'est dif-fracté au cours du cauchemar, il ne reste que le lit ; tout ce quecontenait la chambre s'est envolé et reste en lévitation comme un

mobile d'enfant derrière un rideau translucide, fond incertain de cet espace perméable, poreux, d'où peuvent jaillir les ombres deceux qui vont donner corps au cauchemar : les solliciteurs.

La chambre de Sémione, sa vie de couple, sont mises surla place publique, exposées aux quatre vents, on y installe le ban-quet, on y fait la veillée, on la transforme en cimetière, les espa-ces se superposent et les éléments sont chaque fois récupérés etréaffectés à la fabrication de l'espace suivant. Mais nous sommestoujours dans la chambre de Sémione. Et Sémione ne peut échap-per à son histoire.

Seul l'éveil à la vie peut le sauver.

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Scénographie

mise en scène :Volodia Serre a été formé au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique (CNSAD, promotion 2001) et y a suivi les

cours de Daniel Mesguich, Catherine Hiégel et les ateliers d’Olivier Py , Catherine Marnas, Mario Gonzales, Caroline Marcadé,François Regnaut, Alain Zaeppfel…

Il y a mis en scène Partage de midi - acte I, d’après Paul Claudel, dans lequel jouaient Olivier Balazuc, Anna Mouglalis etPascal Rénéric.

Depuis sa sortie, il a travaillé comme acteur au théâtre avec Gilberte Tsaï au CDN de Montreuil (La Nuit Blanche, 2001),Irène Bonnaud au Théâtre de la Bastille (Tracteur, 2002), Antoine Campo au Théâtre de l'Athénée-Louis Jouvet (Histoire du Soldat,2003), Philippe Calvario au Théâtre des Bouffes du Nord (Roberto Zucco, 2004), Clément Poirée au Théâtre de la Tempête (Krouml'ectoplasme, 2004), Karine Saporta au Théâtre du Vieux-Colombier (Feu le Music Hall, 2004), Jean de Pange à la Scène Nationale deBar-le-Duc (Le Retour au Désert, 2004), Véronique Caye au Red Brick House Theater de Yokohama (Tokyo-Line, 2005), Benoît Lavigneau Théâtre 13 (Roméo et Juliette, 2005/2006), Olivier Balazuc au CDN de Montreuil (L’institut Benjamenta, 2002 et Un chapeau depaille d'Italie, 2006/2007), Denis Podalydès et Frédéric Bélier-Garcia au Théâtre du Rond-Point (Le Mental de l'Equipe, 2007), ThomasBlanchard à la MC93 (La cabale des dévôts, 2007) et Jacques Osinski entre autres à la Scène nationale de Saint-Quentin-en-Yvelineset au CDN de Montreuil (Le Conte d’hiver, 2008).

Au cinéma, il vient de jouer dans Intrusions d’Emmanuel Bourdieu et jouera dans Renoir de Jean-Charles Tachella au prin-temps prochain.

En 2007, il a mis en scène à L’Onde - espace culturel de Vélizy-Villacoublay, une première version d'Austerlitz, spectaclelibrement adapté du roman de W.G.Sebald, soutenu par l'aide à la maquette de la DMDTS et en cours de production.

la compagnie :La Jolie Pourpoise a été fondée en février 2005 par Olivier Balazuc et Volodia Serre. Elle est le résultat d’une envie com-

mune de monter des spectacles avec une “famille” d’acteurs rencontrée au CNSAD, la volonté de faire vivre un théâtre de troupe. La première impulsion avait été L'Institut Benjamenta, de Robert Walser, mis en scène par Olivier Balazuc pour une repré-

sentation-maquette au CDN de Montreuil en juin 2002 (avec, notamment, Thomas Derichebourg, Marion Rivolier et Volodia Serre,acteur, scénographe et metteur en scène du Suicidé). Mais la vraie naissance de la compagnie s’est faite autour de la création duChapeau de paille d'Italie, de Labiche, au CDN de Montreuil en janvier 2006, repris en tournée en 2007 grâce à l’aide à la reprisede la DRAC (dans la distribution : Laure Calamy, Thomas derichebourg et Volodia Serre, scénographie de Marion Rivolier, lumièresde Kelig Le Bars, comme pour Le Suicidé). Avec la Jolie Pourpoise, Olivier Balazuc a aussi monté Elle, de Jean Genet (avec BrunoBlairet, Anthony Paliotti et Thibault Lacroix que l’on retrouve dans Le Suicidé), créé à l’Espace des Arts de Chalon-sur-Saône,repris pour quelques dates au CDN de Montreuil et au festival Mettre en scène du TNB à Rennes en 2006 et joué pour cinq semai-nes la saison dernière au Théâtre de la Cité Internationale.

La Jolie Pourpoise verra cette saison Olivier Balazuc créer Le génie des bois, pièce qu’il a lui-même écrite et qui serajouée au CDN d’Orléans et à l’Espace des Arts de Chalon-sur-Saône.

PRESENTATION DE L’eQUIPE

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scénographie :Marion Rivolier a été formée à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs (ENSAD, promotion 2000).Depuis sa sortie, elle a réalisé les scénographies de Qui je suis, parcours Pasolini mis en scène par Catherine Marnas (Manufacture des œillets, 2001),

Visions de Kerouac, mis en scène par Nathalie Hertzberg (Studio Théâtre de la Comédie Française, 2002), L'Institut Benjamenta, mis en scène par Olivier Balazuc(CDN de Montreuil, 2002), Novgorod Sortie Est après une résidence d’un mois à Novgorod, Russie (création collective au Théâtre municipal de Nanterre, 2005),Un chapeau de paille d'Italie, mis en scène par Olivier Balazuc (CDN de Montreuil, 2006, tournée 2007), et d’un collage de textes d’après Pantin, Pantine, Unefemme seule et Chantiers de vies mis en scène par le collectif de création “Compagnie C'est pas si grave” au Palace de Montataire." Elle a également réalisé lescostumes de la plupart de ces spectacles.

Parallèlement, elle réalise un travail de muséographie et de scénographie pour des expositions (Edith Piaf à l'Hôtel de Ville de Paris, 2003), des musées(musée des Beaux-arts d'Angoulême et musée d'archéologie du Mans), des parcs de loisirs (Stars du Futur au Futuroscope), des parcours-spectacle (cité de lamer, Cherbourg et parc minier Tellure, Sainte Marie aux Mines), etc...

création lumières :Kelig Le Bars a été formée à l'ENSAD du TNS (Promotion 2001). Au théâtre, elle a notamment assuré les créations lumière pour G-B Corsetti (Le Festin de Pierre, d'après Dom Juan de Molière au Théâtre National

de Strasbourg / Théâtre de Gennevilliers), Christian Gangneron (Un Obus dans le cœur, de Wajdi Mouawad au Théâtre de Sartrouville et au TILF, et LeTerrier, de Kafka au Théâtre de Sartrouville), Guy-Pierre Couleau (Résister, au Théâtre Jean Vilar de Suresnes et au Théâtre Paris-Villette), Julien Fisera(Titus Tartare, d'Albert Ostermaier /CDN Dijon Bourgogne), Olivier Balazuc (Un chapeau de paille d'Italie, d'Eugène Labiche au CDN de Montreuil), VincentMacaigne (Requiem, Ferme du Buisson et Ateliers Berthier). Elle a aussi éclairé des opéras pour Stéphane Druet (Barbe bleu et Geneviève de Brabant deOffenbach au Théâtre de l'Athénée Jouvet) et Emmanuelle Cordoliani (Zaïde de Mozart et L'Italienne à Alger de Rossini à L'Opéra National de Montpellieret à l'Opéra de Massy).

Cette saison elle réalisera entre autres les lumières de Mon cadavre sera piégé, mis en scène par Julia Vidit à l’Onde - espace culturel de Vélizy-Villacoublay, et de Display, mis en scène par Jacques Bonnafé à la Ferme du Buisson.

composition musicale :Jean-Marie Sénia a fait ses études au conservatoire de Strasbourg où il obtient un 1er Prix de piano à l'unanimité, puis à l'académie Franz Liszt de

Weimar. Il a été professeur au THÉATRE NATIONAL DE STRASBOURG / TNS, a obtenu, pour diverses compositions, le Prix SACD, le PRIX SPECIAL DU JURY auFestival d'Auxerre, le PRIX DU PUBLIC et la Mention spécial du jury au Festival de Luchon 2006.

Il a composé de très nombreuses musiques de spectacles de théâtre notamment pour Jacques Lassale, Jean-Luc Boutté ou Bruno Bayen à laComédie Française, Alfredo Arias au Palais des Papes d’Avignon, Antoine Vitez au Théâtre National de Chaillot, Philippe Adrien au Théâtre de la Tempête...

Il travaille également beaucoup pour le cinéma et la télévision. Il a ainsi composé entre autres pour Joyce Bunuel, Jacques Fansten, PierreBoutron, Claude Santelli, Serge Moati, Roger Vadim, François Luciani, Michel Favart, Daniel Janneau, josé Pinheiro, Elisabeth Rappeneau, Phillipe Lefebvre,Euzhan Palcy...

Il a aussi écrit des chansons pour Yves Montant, Jean-Roger Caussimon, Rufus, Hanna Schygulla, Roger Vadim et Marie-Christine Barrault...

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chna Catherine Salviat. Entrée à la Comédie Française en 1969, elle en est désormais sociétaire honoraire. Elle y jouera cette

saison dans La fin du commencement, mis en scène par Célie Pauthe. Elle y a joué récemment dans Pour un oui ou pour unnon mis en scène par Léonie Simaga, Sur la grand-route, mis en scène par Guillaume Gallienne, Papa doit manger mis enscène par André Engel, Le grand théâtre du monde mis en scène par Christian Schiaretti, Les bacchantes mis en scène parAndré Wilms, L’espace furieux mis en scène par Valère Novarina, Les Grelots du fou, mis en scène par Claude Straz, Pedro etle Commandeur, mis en scène par Omar Porras. Elle a reçu le Molière de la meilleure comédienne dans un second-rôle pourDialogues des carmélites, mis scène en 1988 par Gildas Bourdet.

Au cinéma, elle a été dirigée entre autres par Edouard Molinaro, Colline Serreau, Robert Guédiguian, XavierGiannoli, Laurent Tirard...

Elle réalise aussi de nombreux spectacles de poésie dont beaucoup sont toujours en tournée.

Bruno Blairet a été formé au CNSAD dans les classes de Stuart Seide et Domnique Valadié. Il est sorti en 2000 et a depuis étédirigé notamment par Philippe Adrien dans Le Roi Lear (Théâtre de la Tempête), Joël Jouanneau dans Le pays lointain (ThéâtreOuvert) et Atteintes à sa vie (Théâtre de la Cité Internationale), Olivier Balazuc et Damien Bigourdan dans Elle (Espace des artsde Chalon-sur-Saône, CDN de Montreuil, Théâtre de la Cité Internationale), Clément Poirée dans Meurtre (Théâtre de laTempête), Alain Françon dans Ivanov (Théâtre National de la Colline), Renaud Cojo dans Sniper.

Cette saison il jouera sous la direction de Sandrine Lanno dans La Thébaïde (CDN de Montreuil) et sous celle de DavidGéry dans L’Orestie (Théâtre de la Commune d’Aubervilliers).

Il est aussi metteur en scène et travaille sur les textes de Claudel, Gabily, Py, Genet, Coyette...

Laure Calamy a été formée au CNSAD. Elle y a suivi les cours de Daniel Mesguich, Catherine Hiégel, Olivier Py, Catherine Marnas…Depuis sa sortie, elle a été mise en scène par Michel Didym dans Le langue-à-langue des chiens de roche (Théâtre du Vieux-Colombier, 2001), Olivier Py dans Au monde comme n'y étant pas (CDN d' Orléans, 2002), Jean-Michel Ribes dans Le complexe deThénardier (Théâtre du Rond-Point, 2002), Jean-Baptiste Sastre dans Les paravents (Théâtre National de Chaillot, 2004), ClémentPoirée dans Kroum l'ectoplasme (Théâtre de la Tempête, 2004), Jean-Louis Benoît dans Le menteur (Comédie Française, 2005) etOlivier Balazuc dans Le chapeau de paille d'Italie (CDN de Montreuil, 2006, tournée 2007).

Alexandre Steiger a été formé au CNSAD. Il y a suivi l'enseignement de Philippe Adrien et Dominique Valadié. Depuis sa sortie en2003, il a travaillé avec Jean-Baptiste Sastre dans Les Paravents (Théâtre National de Chaillot, 2004), Jean-Marie Villégier dans LesJoyeuses Commères de Windsor (Théâtre de l'Athénée-Louis Jouvet, 2004), Olivier Treiner dans Le petit maître corrigé (Théâtre deverdure de Chantilly, 2004), Karine Saporta dans Feu le music-hall (Théâtre du Vieux-Colombier, 2004), Victor Gauthier-Martin dansLa vie de Timon (Théâtre de l'Aquarium, 2005), Véronique Caye dans Robert Capa - Focus (Red Brick House Theatre de Yokohama,2005), Marie Rémond dans Promenades (Théâtre Ouvert, 2006), Denis Podalydès et Frédéric Bélier-Garcia dans Le Mental del'équipe (Théâtre du Rond-Point, 2007), Volodia Serre dans Austerlitz (L’Onde - espace culturel de Vélizy-Villacoublay, 2007),Thomas Blanchard dans La cabale des dévôts (MC 93, 2007).

Il jouera cette saison sous la direction de jean-Baptiste Sastre dans Un chapeau de paille d’Italie au Théâtre National deChaillot.

Au cinéma, il a joué dans Les amitiés maléfiques d’Emmanuel Bourdieu et tourne actuellement dans Monaco d’AnneFontaine.

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Alban Aumard a été formé à l'école d'art dramatique Jean Périmony jusqu'en 1997. Depuis sa sortie, il a joué sous la directionde Bernard Murat dans Frédérick (Théâtre Marigny, 2000), Daniel Mesguich dans Paroles d'acteurs (Festival d’Avignon, 2000),Adrien Devan dans Kvetch (Théâtre Clavel, 2000), Philippe Awat dans Le songe d'une nuit d'été, Philippe Calvario dans RobertoZucco (Bouffes du Nord, 2003) et Richard III (Theâtre Nanterre Amandiers, 2005), Jacques Weber dans Ondine (Théâtre Antoine,2004) Victor Gauthier Martin dans La vie de Timon (La Cartoucherie - L'Aquarium, 2005) et Gènes 01 (cette saison au ThéâtreNational de la Colline). Au cinéma, il joué sous la direction de François Dupeyron dans La chambre des officiers, GillesMarchand dans Qui a tué Bambi ?, François Armanet dans La bande du drugstore, Patrick Bouchitey dans Imposture et DenysThibault dans Dans tes rêves.

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Gaëlle Hausermann a été formée au CNSAD dans les classes de Catherine Hiégel et Daniel Mesguich. Sortie en 2002, elle adepuis été dirigée par Daniel Mesguich dans Esther (Centre Rachi, 2001) et dans Boulevard du boulevard du boulevard (Théâtredu Rond-Point, 2006), Joël Jouanneau dans Yeul le seul (Théâtre du Rond-Point, 2002), Crhistophe Huysman dans Les repas HYC(Théâtre de la Bastille, 2003), Olivier Treiner dans Le petit maître corrigé (Théâtre de verdure de Chantilly, 2004), VictorGauthier-Martin dans La vie de Timon (Théâtre de l'Aquarium, 2005), Daniel Mesguich dans Boulevard du boulevard du boulevard(Théâtre du Rond-Point, 2006), et William Mesguich dans Il était une fois les fables (Théâtre Mouffetard, 2006).

Olivier Balazuc a été formé au CNSAD. Il y a suivi les cours de Philippe Adrien, Catherine Hiégel, Olivier Py, Catherine Marnas,Mario Gonzales… Depuis sa sortie, il a travaillé comme acteur avec Antoine Campo dans Histoire du Soldat (Théâtre de l'Athénée-Louis Jouvet, 2003), Clément Poirée dans Kroum l'ectoplasme (Théâtre de la Tempête, 2004), Olivier Py dont il est aussi l'assistantpour Le Soulier de Satin (Théâtre de la Ville, 2003), Les Vainqueurs (TNP-Villeurbane, 2004/2005) et Illusions comiques (Théâtre duRond-Point, 2006, Odéon-Théâtre de l’Europe 2007), Volodia Serre dans Austerlitz (L’Onde - espace culturel de Vélizy-Villacoublay,2007). Il a lui-même mis en scène L'institut Benjamenta de Robert Walser, Un chapeau de paille d'Italie d'Eugène Labiche (CDN deMontreuil, 2002 et 2006), Elle de Jean Genet (Espace des Arts de Chalon-sur-Saône et CDN de Montreuil, 2005, reprise au Théâtrede la Cité Internationale 2007) et Le génie des bois, qu’il a écrit, au CDN de Montreuil et à l’Espace des arts de Chalon-sur-Saône.

Pour la télévision il a tourné notamment sous la direction de Nina Companeez.

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Gretel Delattre a été formée dans la Classe Libre du Cours Florent puis au CNSAD dans les classes de Jacques Lassalle et DanielMesguich. Sortie en 2000, elle a depuis été dirigée par Daniel Mesguich dans Esther puis Andromaque (Comédie Française,2001/2002), Jean-Pierre Miquel dans En délicatesse (Théâtre de la Tempête, 2002), Jacques Osinski dans Richard II (CDN deMontreuil, 2003), L’ombre de Mart (Théâtre de l’Aquarium, 2004), Dom Juan (tournée 2005) et L’Usine (Théâtre du Rond-Point,2006), Bruno Bayen dans Plaidoyer en faveur des larmes d’Héraclite (Théâtre National de Chaillot, 2003), Laurence Mayor dans Leschemins de Damas, Philippe Ulysse dans On est pas si tranquille (Théâtre de Saint Quentin puis CDN de Montreuil, 2006) et VolodiaSerre dans Austerlitz (L’Onde - espace culturel de Vélizy-Villacoublay, 2007).

Elle jouera cette saison dans Les Provinciales, texte et mise en scène de Bruno Bayen (Théâtre de Vidy-Lausanne et ThéâtreNational de Chaillot), et dans Phèdre, de Sénèque, mis en scène par Julie Recoing (Théâtre Nanterre-Amandiers).

Thomas Derichebourg a été formé dans la classe libre du Cours Florent. Depuis sa sortie, il a travaillé avec Jean-Michel Ribesdans Amorphe d'Ottenburg (Comédie-Française, 2001), Daniel Benoin dans Sortie de Scène (Théâtre National de Nice, 2004),Clément Poirée dans Meurtre (Théâtre de la Tempête, 2005) et Olivier Balazuc dans L'Institut Benjamenta (CDN de Montreuil,2002) et Un chapeau de paille d'Italie (CDN de Montreuil, 2006, tournée 2007), Coline Serreau dans L’école des femmes (Théâtrede la Madeleine, 2006).

Au cinéma, il a joué sous la direction d'Etienne Chatiliez, Chantal Lauby, Yann Moix, Marc Fitoussi…Il a lui-même mis en scène la saison passée Albert Ier, de Philippe Adrien au Théâtre du Marais.

Alexandrine Serre a été formée au CNSAD. Elle y a suivi les cours de Daniel Mesguich, Dominique Valadié, AndrzejSeweryn… Depuis sa sortie, elle a joué sous la direction de Daniel Mesguich dans Andromaque (Comédie Française, 2001)et Antoine et Cléôpatre (Théâtre de l'Athénée-Louis Jouvet, 2003), Benoît Lavigne dans Beaucoup de bruit pour rien(Théâtre 13, 2002) et Roméo et Juliette (tournée 2006), Jacques Lassalle dans Monsieur X dit ici Pierre Rabier (Théâtre desGémeaux, 2003), Lucie Tiberghien dans The Quiet Room (Théâtre de Suresnes Jean Vilar, 2005), Olivier Treiner dans Lepetit maître corrigé et L'île des esclaves et Alexandre Steiger dans Léonce et Léna (Théâtre de verdure du Potager desPrinces de Chantilly, 2004, 2005 et 2006), et Philippe Adrien dans Meurtres de la princesse juive (Théâtre de la Tempête,2007).

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Thibault Lacroix a été formé au CNSAD dans les classes de Jacques Lassalle, Dominique Valadié, Philippe Adrien et Piotr Fomenko. Ila été engagé entre autres par Abbès Zhamani pour Chère Eléna Serguéïvna (Théâtre de Proposition, 1999), Jacques Weber pourCyrano de Bergerac (MC93 Bobigny, 2002) puis Ondine (Théâtre Antoine, 2004), Paul Desvaux pour Richard II (Scène Nationale deCherbourg-Octeville, 2003), Lucie Berelowitsch pour Verlaine (Théâtre du Marais, 2004) puis Histoire du Soldat (tournée, 2005),Vincent Macaigne pour Friche 22.06, puis Requiem (Ateliers Berthier, 2005 puis 2007), Olivier Balazuc et Damien Bigourdan pour Elle(Espace des Arts de Chalons-sur-Saône et CDN de Montreuil, 2005, reprise au Théâtre de la Cité Internationale 2007). Au cinéma et àla télévision, il a été dirigé par Jacques Baratier, Charles Némès, Patrick Martineau...

Il a enregistré de nombreux poèmes pour Radio France.

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Anthony Paliotti a été formé au CNSAD dans les classes de Stuart Seide et Philippe Adrien. Sorti en 2000, il a été dirigédepuis par Antoine Caubet dans Sur la grand-route (TGP, 2002), Etienne Pommeret dans Ce siècle avait deux ans (Opéra-Théâtre de Besançon, 2002), Cyril Teste dans Anatomie Ajax (tournée au Maroc, 2002), Astrid Bas dans Platonov (Théâtre del’odéon, 2003), Olivier Balazuc et Damien Bigourdan dans Elle (Espace des Arts de Chalons-sur-Saône et CDN de Montreuil,2005, reprise au Théâtre de la Cité Internationale 2007), Jean-Marie Patte dans Ecrire/Roma (Théâtre de l’Odéon, 2005),Marc Paquien dans Le baladin du monde occidental (Théâtre National de Chaillot, 2006), et L’assassin sans srupule (CDN deSatrouville, 2007), Christophe Perton dans Hop là ! nous vivons (Théâtre des Abbesses, 2008) et Julie Recoing dans Phèdre(Théâtre Nanterre-Amandiers, 2008).

Au cinéma, il a tourné avec Etienne Chatiliez (Tanguy, La confiance règne, Agathe Cléry)Iegoro

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renseignements complémentaires

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Coordonnées de la compagnie

La Jolie Pourpoise

chez Olivier Balazuc

51 rue de Turenne

75 003 Paris

Pour toute question

artistique complémentaire,

vous pouvez contacter

le metteur en scène,

Volodia Serre, au

06 60 21 36 93

Nous remercions chaleureusement pour leur aide et leur soutien : Thomas Merlin (graphiste de ce dossier), Jean-PhilippeTouvenot et Frédérick Vin (cadreur et monteur de la captation), ainsi que les institutions suivantes :

Le Suicidé est coproduit par la Compagnie La Jolie Pourpoise, le Théâtre Romain Rolland de Villejuif, L’onde-EspaceCulturel de Vélizy-Villacoublay et La Scène Watteau de Nogent-sur-Marne. Les répétitions sont prévues en septembre 2008. Lapièce sera créée pour 5 dates au Théâtre Romain Rolland du 8 au 12 octobre 2008 puis jouée à L’Onde, à La Scène Watteau etenfin pendant six semaines au Théâtre 13.

Il reste des dates disponibles en octobre et novembre 2008, le calendrier des représentations du spectacle et son prix

de cession sont disponibles sur demande auprès de notre administrateur de production au Théâtre Romain Rolland de

Villejuif, Régis Ferron :

r.ferron@trr.fr ou 01 49 58 17 03