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SUPPLÉMENT AU N° 851 MARS 2011 ORGANE du Syndicat National de l’Éducation Physique de l’Enseignement Public - FSU 19 mars : 19 mars : journée nationale journée nationale d’action pour l’éducation d’action pour l’éducation 19 mars : 19 mars : journée nationale journée nationale d’action pour l’éducation d’action pour l’éducation Où va l’Université française ? Formation des enseignants : à revoir d’urgence ! Congrès du SNEP : participez aux débats Etudiants du STAPS d’Orsay retraçant l’histoire de l’EPS Bulletin spécial enseignement supérieur Etudiants du STAPS d’Orsay retraçant l’histoire de l’EPS grande manifestation parisienne grande manifestation parisienne grande manifestation parisienne grande manifestation parisienne dans chaque académie, avec une dans chaque académie, avec une grande manifestation parisienne dans chaque académie, avec une dans chaque académie, avec une grande manifestation parisienne

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Page 1: Le SNEP-FSU - 19 marsLe SNEP vous offre plusieurs occasions d’agir pour un autre sys-tème éducatif dans les temps à venir : votez au CNESER, débat-tez des textes d’orientation

SUPPLÉMENT

AU N° 851MARS 2011

ORGANE du Syndicat National de l’Éducation Physique de l’Enseignement Public - FSU

Bulletin spécialenseignement supérieur

dans chaque académie, avec une grande manifestation parisiennedans chaque académie, avec une grande manifestation parisienne

19 mars : 19 mars : journée nationale journée nationale d’action pour l’éducationd’action pour l’éducation

19 mars :19 mars : journée nationale journée nationale d’action pour l’éducationd’action pour l’éducation

Où va l’Université française ?Formation des enseignants : à revoir d’urgence !Congrès du SNEP : participez aux débats

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19 mars : journée nationale d’action pour l’éducation

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Bulletin spécialenseignement supérieur

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19 mars : journée nationale d’action pour l’éducation

19 mars : journée nationale d’action pour l’éducation

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SNEP SUPPLÉMENT N° 851 - MARS 2011

L es repères classiques ayant été bouleversés, le repli surun petit « chacun pour soi » semble presque évident etnaturel. En plus, lorsque l’équipe d’en face triche, achète

les joueurs adverses (et certains malheureusement acceptentfacilement), font pression sur l’arbitre… l’ambiance est saturéede renoncements et d’abandons.L’université, comme tous les services publics, est dans le collima-teur du gouvernement : trop souvent caractérisée comme champde ruine, source de dépenses inconsidérées, inefficace, elle fait l’objet d’attaques incessantes. Heureusement certains uni-versitaires, notamment économistes, sociologues… jouentaujourd’hui leur rôle en démontrant, avec la rigueur scientifiquenécessaire, que les arguments qui accompagnent les réformessarkoziennes sont faux et souvent injustifiables. Parallèlement,dans certains endroits, des luttes se mènent pour que l’Etatinvestisse dans la formation des enseignants.Mais nous savons, par expérience, et c’est aussi ce que nousraconte l’Histoire, que la force du collectif est déterminante. Lespeuples tunisiens et égyptiens nous en ont donné dernièrementune démonstration éclatante.Les nantis, de leur côté, jouent collectif : c’est aujourd’hui unevraie classe qui lutte avec acharnement pour défendre et déve-lopper ses privilèges.De notre coté, dans notre équipe, dans notre secteur de jeu,nous devons progresser. Et cela sans attendre d’hypothétiquesrésultats uniquement liés aux échéances électorales. Il estnécessaire que nous nous donnions les moyens de changer ladonne et de rebattre les cartes.Le SNEP vous invite à investir tous les espaces possibles pourcontrecarrer les dégradations, à ne pas rester seul, à débattrede solutions alternatives, à développer des solidarités dansl’adversité. Le SNEP vous offre plusieurs occasions d’agir pour un autre sys-tème éducatif dans les temps à venir : votez au CNESER, débat-tez des textes d’orientation du congrès duSNEP, manifestez le 19 mars pour le servicepublic d’éducation… ; Investissez les 500débats programmés par la FSU !

Serge CHABROLSecrétaire général

SOMMAIRE● Édito – sommaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 3● École . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 3● Politique universitaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 4-5● STAPS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 6-7● SUAPS – Grandes Écoles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 8-9● Formation des enseignants . . . . . . . . . . . . . . . . p. 10-13● CAPEPS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 14-15● Échos des IUFM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 16● Congrès du SNEP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 17-20● Appel 2010. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 21● Contrepied :

spécial EPSiliades . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 22● Adhésion Centre EPS

– Informations Corpo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 23● Syndicalisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 24

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Jouer collectif… et défendre

des valeurs

EditoEdito

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3SNEP : Hebdomadaire du Syndicat National de l’Éducation Physique de l’Enseignement Public - FSU - Directeur de publication : SERGE CHABROL • Imprimerie SIPÉ 91350 Grigny • CPPAP 0614 S 07009SNEP 76, rue des Rondeaux - 75020 PARIS - TÉLÉCOPIE : 01.43.66.72.63 - CCP SNEP 10 755 20 Z PARIS - TÉLÉPHONE : 01.44.62.82.10 - E. Mail : [email protected] - SITE INTERNET : http://www.snepfsu.net

Prix au n° : 2,29 € - Abonnement : 60 € - Publicité : COM D’HABITUDE PUBLICITÉ : Clotilde POITEVIN-AMADIEU : 05 55 24 14 03 - E. Mail : [email protected]

Ecole

C'est d'abord le socle commun.L'objectif était de définir le minimum pourtous, le viatique garanti à chacun. Évidem-ment dans les discours ministériels, appuyéspar d'autres forces syndicales et pédagogi-ques, le socle représente le contrat socialminimum, les programmes (le ministre le reditdans la revue EPS concernant l'EPS) restentla référence. La FSU disait alors qu'il s'agis-sait en fait d'un outil pour réduire le périmètrede l'école. Cris et hurlements : non, non c'estun procès d'intention. Aujourd'hui que nouspropose t-on ? La mise en place de « l'écoledu socle », c'est-à-dire une école qui concen-trera et limitera les moyens à l'enseignementdu socle. Or, faut-il rappeler que dans le socleil n'y a quasiment rien sur la culture physiqueet sportive, à part le savoir nager et quelquesbricoles utilitaristes. Donc l'école du socle estune école sans EPS. Cris et chuchotements :pas grave on va mettre du sport l'après-midi,hors de l'enseignement fondamental. Pourtous ? Mais non, on est plus dans le soclecommun ! Projet de l'UMP bien connu : « dis-ciplines de savoir » le matin, payé par l'État,« disciplines de vie » l'après-midi, encadréespar les collectivités territoriales (au mieux,parce que vu leurs finances, elles seront defait à la charge des familles … qui pourront sepayer cette privatisation !).

Les résultats français baissent dans latour Pisa. C'est parce que les établisse-ments scolaires ne sont pas assez autono-mes. Pardi, c'est évident. Mais voilà, l’excèsd’évidences nuit gravement à la santé. Car ceque le gouvernement nous vend, c’est toutsauf de l’autonomie. Regardons de près cequi se passe dans le secteur le plus « auto-nome » du système éducatif : l’Université !Elle n’a, finalement, jamais été aussi peuautonome (finances, recherche…). Tout estverrouillé concrètement par l’Etat. Sauf peut-être la possibilité de supprimer plus de postesque préconisé. Voyons lucidement nos éta-blissements du second degré et n’ayons paspeur de le dire : nous étions plus autonomesavec plus de moyens. Aujourd’hui il n’y a plusaucune possibilité de faire des projets inté-ressants, même gratuitement.

Luc Chatel sait comment marche uneentreprise. Lorsqu’on veut qu’aucune dis-cussion ne vienne contredire la pensée duchef, il faut d’abord supprimer les discus-sions. L’éducation nationale ne discute plusde rien, sauf avec quelques syndicats minori-taires. Tout se met en place en contournantles instances paritaires ou consultatives. Ilfaut aussi une deuxième mesure très efficace :créer toute une hiérarchie aux ordres, qui doitêtre récompensée pour ses bonnes actions :des primes pour les Recteurs qui se sontempressés, dans les jours suivants, de mon-trer leur enthousiasme, par exemple : dansl’académie de Lille, 806 postes seront suppri-més « sans aucune incidence sur la qualitédu service public ». Trop fort. Et puis c’est letour des chefs d’établissement, qui rechi-gnent, mais attendons la suite… Et puis çasera le tour des « préfets des études » dansles bahuts… Bref quand tout le monde sefera un paquet de blé pour gérer la pénurie,on n’aura plus qu’à suivre l’exemple de laTunisie ou de l’Egypte (on n’est d’ailleurs pasobligé d’attendre…).

La destruction de l’école publiquen’est pas une vue de l’esprit. C’est cequ’il s’est passé dans chaque entreprisepublique avant qu’on la privatise. En effet,

pour que ça marche, il faut que la situationsoit tellement grave que le privé ne puissepas faire moins bien. Et pourtant, il peut lefaire, nous avons des exemples dans pas mald’autres pays. Et lorsque le privé fait aussibien voire mieux, c’est dans la totalité des casparce qu’il est sub-ven-tion-né ! C’est-à-direpayé, aidé par l’Etat, bref par nous ! Pour lessceptiques, il suffit de voir l’augmentation dela subvention voté par le sénat et l’assemblée :4 millions de plus pour le privé ! Le train est enroute.

A quoi sert donc, pour finir, la destruction dela formation des enseignants, dont, apparem-ment, seuls les STAPS se satisfont ? A enfinir dans les plus brefs délais avec un corpsd’enseignants, qui surtout, manifeste trop.Oui, en finir avec la forteresse enseignante.C’est un frein trop puissant pour le libéralismefinancier qui nous gouverne, et qui ne peutsortir de la crise qu’il a générée que par unenouvelle phase de surexploitation del’homme et donc une nouvelle accélérationdes inégalités. C’est pour cela que le « soclecommun » ne réduira pas les inégalités. Il lesaugmentera. Rendez-vous au pied de la prochaine tourPisa.

[email protected]

L'école : mensonges d'Etat et autres perfidiesLes grandes manœuvres sur le système scolaire entamées avec la loi Fillon continuent, mais, chose nouvelle, on nous les sertdans des verrines. C'est plus joli. Et on les présente systématiquement sur un fond de lutte contre l'échec scolaire. Ça passemieux. Mais les résultats sont toujours là : les inégalités se creusent.

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Le passage aux responsabilités et compétences élargies (les RCE) 75 universités sur les 85 y sont passées et tou-tes devraient l’être en 2012. Les universités sontdevenues des « opérateurs de l’Etat ». Le projetde loi de finance (PLF) n’affiche plus le nombred’emplois au budget de l’état par statut mais unemasse de crédits emplois/fonctionnement. Unedes conséquences : impossible maintenant deconnaitre le nombre de postes budgétaires d’en-seignant d’EPS en poste dans les structuresuniversitaires (STAPS, SUAPS, IUFM…). L’Etatdétermine le montant de la somme allouée (cré-dits) à l’université sur la base de la masse sala-riale de l’année en cours avec un plafond d’au-torisation d‘emplois (calculé en EquivalentTemps Plein (ETP) et non en structure d’emploistatutaire type agrégé, certifié, MCF, PU…). Larègle de la fongibilité asymétrique, qui stipulel’impossibilité de transformer des crédits en pos-tes mais pas l’inverse, ainsi que l’interdiction desortir du plafond d’emplois s’appliquent.

La question du « Glissement VieillesseTechnicité » (GVT) devient un enjeu crucial Le GVT permet de connaître l’augmentation dela masse salariale qu’il faut ajouter au regard dunombre d’emplois à l’instant «t» pour financerles évolutions de carrière (l’ancienneté, leschangements de corps et grade, le renouvelle-

ment suite au départ en retraite par des débutsde carrière, etc.). Comme cela était prévisible legouvernement refuse maintenant, à partir de lapremière dévolution salariale, de tenir comptepour la suite du GVT. V. Pécresse annoncequ’au nom de l’autonomie c’est aux universitésd’exercer leurs pleines responsabilités et faireleurs choix dans leurs politiques salariales.Exemple : l’université de Limoges n’a plus lescrédits suffisants dans sa dotation pour l’annéeen cours pour financer l’évolution de son GVT etelle doit donc trouver des « recettes » pourpayer les déroulements de carrière… par exem-ple en ne pourvoyant pas un emploi vacant ouen diminuant des primes afin de récupérer descrédits.

Obliger le gouvernement à compenser le GVTest un enjeu crucial pour le maintien du statut de

Université

Politique universitaire :Quels sont les véritablesprojets du gouvernement ?Comme pour le reste : baisse du nombre defonctionnaires et réponse aux besoins du libé-ralisme (employabilité, insertion au plus prèsdes besoins du marché), au détriment desmissions historiques de l’Université (huma-niste, culture, développement de l’esprit criti-que, recherche fondamentale…). L’Universitése voit ainsi prise dans un processus de trans-formation profonde de ses missions de servicepublic laïc. Le rapport 2010 du Comité de suivide la loi LRU le confirme : « l’après-loi LRU etla sélection des IdeX conduiront à des modifi-cations du paysage universitaire national ». Cela se traduit par : - une référence systématique aux techniquesde comparaison (Benchmarking), de classe-ment, d’évaluation permanente, de manage-ment, de contractualisation, qui minent ladémocratie, la collégialité et les missions despersonnels ; - l’institutionnalisation d’un enseignementsupérieur à plusieurs vitesses avec quelquespôles d’excellence et l’abandon d’un dévelop-pement et d’une offre de formation et derecherche équilibrée sur tout le territoire national ; - une fausse autonomie : derrière l’autonomiede gestion affichée (mais sans réels moyenspublics), on assiste à une prise en main politi-que des axes de recherche enlevant touteslibertés d’initiatives aux chercheurs notam-ment dans la recherche fondamentale ; - le gouvernement enchaine les effets d’an-nonces et de promesses d’augmentation bud-gétaire pour le supérieur sans les concrétiser.Voir le rapport sur le plan réussite en Licencede l’inspection générale. De même pour leplan campus il semble que rien n’ait encoreété engagé concrètement sauf les études demarché.

La résistance, du niveau local au niveau natio-nal, s’impose en avançant d’autres contre-pro-positions pour démocratiser l’enseignementsupérieur qui soient basées sur la coopération,la démocratie et un encadrement amélioré.

[email protected]

Conséquences de cette politiquedu service public laïc de

Le choix d’études origine sociale et type d’étude

L’Observatoire de la Vie Etudiante (OVE) apublié une enquêté effectuée au printemps2010 auprès de 33 000 étudiants, représen-tants 85% de l’ensemble des inscrits dans l’enseignement supérieur sur leurs conditions de vie et d’études. L’ensemble durapport se trouve sur le site : [email protected]. Nous publions dans ce bulletin quelquestableaux utiles et intéressants.

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chaque fonctionnaire et chaque corps d’état. Laprogression salariale de chacun ne peut pasêtre enfermée dans une politique locale etcontrainte budgétairement.

La dévolution du patrimoine La LRU prévoit aussi la dévolution du patrimoineimmobilier aux universités. La loi « Adnot » ren-force les prérogatives des PRES et va imposerdes partenariats public-privé d'un genre nou-veau, en autorisant le secteur privé à tirer unprofit financier de la location de locaux publics.Un rapport du Sénat avertissait pourtant que ladévolution coûterait encore plus cher à l’Etat etqu’elle n’était donc pas une bonne idée. Si l’Etatne compense pas, les universités devrontdécouper, vendre ou louer leur immobilier ycompris leurs équipements sportifs s’ils en fontpartie. Cinq universités sont volontaires etsélectionnées pour se lancer dans cette dévolu-

tion (Clermont 1, Corte, Paris 6, Poitiers etToulouse 1).

Les PRES (pôle de recherche et d’ensei-gnement supérieur) Dans l’absolu l’idée de mutualiser des laboratoi-res de recherche et les écoles doctorales entreplusieurs universités et écoles du supérieurn’est pas une aberration. Mais le gouvernementà travers la loi Adnot permet aux PRES et parconséquent aux établissements privés et/ouconfessionnels qui en font partie, de délivrer desdiplômes nationaux en lieu et place des univer-sités. Le problème de fonctionnement démocra-tique et collégial est aussi posé fortement dansces structures. Nous vous invitons à lire le témoignage de laprésidente de Montpellier 3 sur son désengage-ment d’un regroupement des trois universités decette ville et de son écœurement face aux pas-sages en force du politique et au peu de valeurreconnue aux sciences humaines et sociales. (http://www.sncs.fr/article.php3?id_article=2613)

Le « Grand emprunt » Suite aux luttes, le gouvernement a été contraintd’annoncer des nouveaux financements. Ceux-ci ne seront versés qu’aux universités qui propo-seront des nouveaux projets. Ainsi, avec son « Grand emprunt » (dont seuls les intérêtsseront utilisés) il procède autoritairement à unerestructuration profonde du service public d'en-seignement supérieur et de recherche. Il y aurad'un côté, un nombre très réduit de « pôlesd'excellence » qui concentreront l'essentiel desfinancements et les « meilleures » formations demaster et doctorat et, de l'autre côté, la grandemajorité des établissements qui devront secontenter de financements en baisse pour au

moins dix ans et limiter leur activité sur un cyclelicence qui se couperait progressivement de larecherche. Les appels à projet compétitif accolédu sésame idéologique d’excellence (équipe-ment (Itex), laboratoire (Labex), initiatives d’ex-cellence (Inex)…) ont du se faire dans desdélais très courts ne permettant aucune rigueurscientifique.

Les personnels La déconcentration de la gestion (carrière,recrutement, primes,…) des enseignants cher-cheurs (EC : PU ou MCF) et pour partie des BIA-TOSS, a été confiée aux présidents d’université.De nombreuses dérives sont déjà visibles. Lanon-création de postes d’EC ou de personnelsadministratifs au budget de l’Etat entraine uneaugmentation considérable de précaires et derecrutement en CDI ou CDD (Ils représententdéjà 25% des personnels). Tous ces éléments àdivers degrés et suivant la structure (STAPS,IUFM, SUAPS, Grandes écoles, IUT) affectentles personnels de statut de second degré EPSet leurs missions. A ce jour les enseignants destatut de second degré affectés dans le supé-rieur échappent encore à la gestion de leurs car-rières par leurs présidents d’université. Ils sontprotégés par leur statut. Une tentative de défairece statut a échoué l’an passé mais la vigilances’impose.

Université

de destructuration l’enseignement supérieur et de la recherche

Elections au CNESER

Une base pour maintenir la démocra-tie dans l’enseignement supérieurLe mardi 22 mars vous serez appelés à voterpour les élections au CNESER (conseilnational de l’enseignement supérieur et de larecherche). Cette instance dont la fonction etles prérogatives sont définies dans le fichierjoint « snesup.pdf ». Nous y exprimons aussinotre profession de foi. Anne Roger (SNESUP),Maitre de Conférences en STAPS, et PascalAnger (SNEP), enseignant en SUAPS sontcandidats. A l’heure où la démocratie, la collégialité universitaire est bafouée, contournée etcontestée la participation massive à ce votesera un acte de résistance et de promotionde cette instance.

Le choix d'études serie du bac et type d'études

Particpation à une vie associative, y compris sportive

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Un contexte général de concurrencepesant Dans le contexte actuel de mise en concur-rence des universités et plus généralement desdifférentes composantes de l’enseignementsupérieur et de la recherche (ESR), un certainnombre de débats internes entre filières de for-mation dans les UFR STAPS semblentaujourd’hui dépassés par l’impératif de survie.En effet tout semble s’organiser autour de laquête permanente de financement « par projets »,pour compenser la diminution programmée des« financements récurrents » (assurés par lebudget de l’état) qui jusqu’à présent soute-naient la recherche.

Dans l’ESR actuel, il n’est plus concevable de « professionnaliser » sans un cursus adossé àla recherche, en s’appuyant sur un laboratoirede dimensions suffisantes pour, dit-on, mieuxformer les futurs professionnels. Il s’agit plusprosaïquement d’acquérir par les classementsou « ranking », une visibilité internationale per-mettant d’attirer les étudiants étrangers et lesfinancements de pays qui les accompagnent.Puis par une dérégulation des statuts, il faudrase donner les moyens, par un traitement diffé-rencié des carrières, de recruter des ensei-gnants-chercheurs (EC) de renommée interna-tionale, mais aussi de grands entrepreneurs etfinanciers reconnus par les milieux patronauxafin d’augmenter l’attractivité de quelquesgrands « campus », au détriment de l’accessibi-lité de la formation universitaire pour tous.

La diversification des filières et la professionna-lisation progressive des cursus avaient pourambition de répondre au défi de l’entrée mas-sive d’étudiants dans le premier cycle de l’uni-versité qui, seule, absorbe la masse d’étudiantsen quête de formations de haut niveau qui nesont pas soumis à des critères de sélection. LesBTS et IUT, détournés de leur mission pre-mière, sont devenus des passerelles decontournement pour aller vers le second cycle. Malgré les effets d’annonce, le budget ne pro-gresse pas (cf. site du SNESUP pour analysedétaillée). Les universités sont déjà somméesde rembourser le grand emprunt sans avoirencore touché les premiers dividendes (quidépendront des aléas des marchés financiers …).Donc les budgets de fonctionnement de l’année2011 sont en baisse par rapport à 2010.

Alourdissement des charges de travaildes enseignants Dans ce contexte, les enseignants second-degré constatent que les préoccupations defonctionnement au quotidien des structuresSTAPS leur incombent de plus en plus lourde-ment pour viser la réussite en licence.Les E.C. sont lancés dans la compétition natio-nale et internationale afin d’assurer l’existencede leur outil de travail que constitue le labora-toire, qui doit devenir « d’excellence » (LABEX)et doivent aussi poursuivre leur carrière dans cecontexte favorisant la lutte de chacun contretous ! Les tâches administratives et pédagogi-ques sont dévaluées quoi qu’on en dise !

Dans la logique de la LRU, tous les personnelsseront à terme gérés par l’université employeuret autonome. Donc les enseignants de statutssecond-degré à l’université sont, à plus oumoins long terme, menacés ou précarisés. Déjàcertaines universités ne respectent pas le statutspécifique des second-degrés en distinguantpour les HCC les TD et les TP avec des taux derémunération différents revus à la baisse, sur lemodèle des statuts d’E.C. (Toulouse, Lyon...).Pourtant, les conditions de travail, le niveau derémunération, ne sont pas à la hauteur de lacharge qu’impliquent les réformes successives.Depuis la contre réforme statutaire du décret « Lang » de 1993, la semestrialisation, l’impéra-tif de professionnaliser, les divers plans réus-site… jusqu’à la nouvelle « mastérisation » dela formation des enseignants… ces transforma-tions incessantes ont considérablement alourdiles exigences envers les enseignants de l’uni-versité.

Allier professionnalisation et recherchesur l’intervention dans les APSA ? Dans notre champ, tous les acteurs s’accordentà penser que les pratiques d’APSA sont aucœur de la formation (les pratiques socialesimpliquant la motricité pour la C3D…), mais ilfaut alors conserver une attractivité à la carrièred’enseignant en STAPS.

Pour le court terme, il faut espérer que la miseen place des masters enseignement soit l’occa-sion d’une prise de conscience de la nécessitéde recruter des E.C. ayant le souci du terrain etde la professionnalisation des futurs ensei-gnants. La recherche en didactique de l’EPS etplus généralement en APSA est indispensablefaire face aux nouveaux besoins dans lesdomaines du handicap, du bien être et de laprévention pour la santé, de l’EPS, de l’éduca-tion sportive…

Vous pouvez retrouver les contributions desparticipants sur le site : www.epsiliades.net

[email protected]

Quel avenir des STAPS et de ses enseignantsdans l’Université d’aujourd’hui ?

S taps

Ce thème fut l’objet d’une table ronde aux EPSIliades, le 13 novembre 2010. Celle-ci a permis l’expression de la C3D avec DidierDelignières, d’un Directeur adjoint aux formations de Nantes, Philippe Amarouche, du Président de l’Association Internationaled’EP J-Francis Gréhaigne, ainsi que du directeur de l’UFR STAPS de ROUEN, Alain Loret. Nous retraçons ici les différents sujetsabordés.

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La tentation de formations courtes Une tendance actuelle dans certaines universi-tés consiste à mettre en place des formationscourtes afin de répondre à l’injonction de profes-sionnalisation, selon la politique actuelle del’ESR et dans l’espoir de répondre ainsi à l’hété-rogénéité grandissante des profils étudiants. Iln’est pas certains que ces étudiants soientdemandeurs d’orientation précoce (fin de L2)plutôt que d’une prise en charge renforcée pourfaire aboutir leur projet initial. Pour faire simple, certaines UFR STAPS et cer-tains SUAPS sont en train d’essayer de monterdes diplômes du MESR (Licence, Licence pro)ou des DU, en demandant conjointement unedouble certification par agrément du ministèrede la jeunesse & des sports pour des BPJEPS(Brevet d’Etat de la Jeunesse, de l’éducationpopulaire et du sport, niveau 4), des DEJEPS(diplôme d’état, niveau 3) et des DESJEPS(diplôme d’état supérieur, niveau 2), et en liantles deux diplômes par des contenus communs.Partant du bon sens sur les compétences visées(il peut y avoir quelques contenus communsentre Licence Pro et DEJEPS, par exemple),cette logique pourrait avoir un impact désas-treux pour la filière universitaire STAPS, en ren-voyant notamment l’idée qu’un diplôme universi-taire ne suffirait pas pour trouver le chemin del’emploi.

Vers un retour en arrière sur les équiva-lences STAPS-J&S ? Pour le comprendre, il faut savoir que le droit autravail dans les métiers du sport est très régle-menté. De 1963 (date de création du premier

Brevet d’ Etat d’éducateurSportif) à 2004, seuls les titulaires d’un diplôme J&Savaient le droit automatique autravail. Or, après 40 ans demonopole J&S, en août 2004,un décret a permis d’inscrirede droit les fiches des diplô-mes STAPS au RNCP, et lesdiplômés de Licence se sontvu ouvrir les portes de l’emploisportif, que seules quelquescommissions d’équivalenceleur avaient ouvert de 1995 à 2004 (et rienavant). Le taux d’insertion professionnelle desétudiants STAPS est devenu excellent en quel-ques années. Mais depuis quelques temps, cedécret de 2004 est combattu, les étudiantsayant de plus en plus de mal à le faire valoir. Parexemple, la carte professionnelle donnant droitau travail pendant 5 ans n’est donnée que sil’annexe descriptive est jointe au diplôme (obli-gation européenne). Il y a actuellement une ten-tative de restreindre un certains type d’emploissportifs aux seuls titulaires des BPJEPS,DEJEPS et DESJEPS (et des Brevets d’Etatsportifs antérieurs).

Pour revenir aux formations J&S pour les-quelles les universités deviendraient opérateursde formation, elles constituent tout simplementun risque non négligeable de substitution de nosdiplômes universitaires par des diplômes d’unautre ministère, surtout si le verrou d’accès àl’emploi est resserré. La filière STAPS pourraiten être assez rapidement impactée, mais au-

delà, d’autres filières universitaires pourraientsubir des concurrencessimilaires par d’autresdiplômes d’autres minis-tères, voire d’autresstructures. C’est déjà lecas dans certains secteurspour lesquels un CQP(certificat de qualificationprofessionnel : diplômedes branches profession-nelles) est discriminant,même quand l’étudiant aune Licence Pro.

Vigilance nécessaire Il faut que les diplômes STAPS aient une placeà part entière dans l'accès à l'emploi dans lechamp des métiers de l’intervention en sport.2004 a ouvert des portes aux diplômes STAPS :on ne peut pas imaginer reculer. La vigilancedes porteurs de projets (enseignants concep-teurs, élus des conseils, commission de la péda-gogie) sur de tels montages, est nécessaire.Normalement, la demande d’agrément d’undiplôme Jeunesse & Sport doit passer par leCEVU. Ce n’est pas toujours le cas, de nom-breux exemples récents l’attestent. Le respon-sable national des VP CEVU veut saisir la com-mission pédagogique de la CPU sur le sujet, etla Conférence des Directeurs en STAPS va enfaire de même. Des discussions interministériel-les seraient en cours. La plus grande prudencesemble de mise pour l’instant, malgré le côtéparfois attractif et valorisant de certaines forma-tions J&S. Etre opérateur de formation pourd’autres ministères ne doit sans doute plus sefaire à la légère.La C3D et la DGESIP doivent s’emparer du pro-blème et inciter à la constitution de groupe detravail interministériel afin de résoudre cetteanomalie historique à l’échelle européenne etinternationale. L’ONMAS qui a vocation intermi-nistérielle doit trouver sa place dans ce disposi-tif, le SNEP demande à être associé à laréflexion.

Pour le SNEP, la formation universitaire, validantdes compétences acquises, des niveaux requisde pratique sportive et des volumes horaires depratique d’intervention encadrée est la garantied’un encadrement éducatif de qualité.

[email protected]

S taps

Concurrence anachronique entre Université etMinistère des SportsLe point de vue présenté ici est fondé sur des échanges côté université. Il pourra être débattu et discuté côté J&S. Le SNEPs’attachera à publier ultérieurement si besoin des aspects contradictoires.

L'emploi du temps types études et heures de travail

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Les projets de développement portés par des politiques de SUAPS trou-vent toujours un écho auprès de certaines présidences d’université,notamment celles qui ne sont pas encore trop contraintes par le passageaux RCE. Dans d’autres malgré la volonté portée par les SUAPS, desrestructurations sont décidées comme à Besançon, ou en projet à Poitiers.L’offre s’en trouve réduite.

Un enjeu sur le référentiel national de la Licence Suite aux annonces de V. Pécresse qui veut, dans la poursuite du PlanRéussite en Licence, définir « un référentiel national Licence », le SNEPl’a interpellée en rappelant nos arguments pour l’inscription d’une UE obli-gatoire et la systématisation de l’offre d’UE Libre dans ce cadre. LaMinistre nous a répondu rapidement que « …l’instauration d’une obligationréglementaire ne lui parait pas opportune…» mais elle souhaite cepen-dant inscrire la généralisation de l’offre de sport dans le référentiel.Prenant acte, nous lui demandons audience pour y aborder les UEL, êtreassocié à la définition de ce référentiel national.

Des fusions STAPS-SUAPS qui nous inquiètentNous avons appris la fusion à Besançon du STAPS et du SUAPS. Par ail-leurs nous suivons de très près le processus de rapprochement enclenchéà Poitiers. Des discussions ont démarré à Toulouse 3 mais le rapproche-ment est loin d’être acquis. Sans être hostile à des coopérations, des mutualisations, le SNEP estimeque les structures actuelles distinctes UFRSTAPS et le service communSUAPS et SIUAPS, sont pertinents pour identifier et accomplir sereine-ment les missions de chacun. La tentation de récupérer des postessecond degré des SUAPS pour compenser des HC en STAPS (et à termeles transformer en postes d’E-C pour muscler les laboratoires ?) estgrande ! Le décret de 1970 sur la création de service commun demeureet n’est pas invalidé par la LRU. Nous demanderons des garanties à laMinistre sur le maintien des moyens et potentiel des SUAPS.

[email protected]

* Le mot « sport » est entendu ici comme regroupant toutes les Activités PhysiquesSportives et Artistiques (APSA) retenues et proposées au sein de chaque Université.

Le SNEP a publié un 4 pages avec le SNESUP et l’UNEF intitulé :

« DU SPORT POUR TOUS UN DROIT À CONQUÉRIR ! »* l’intégralité de ce document se trouve sur le site :ftp://ftp2.snepfsu.net/snepfsu/peda/suaps/4p_sport_universitaire.pdf

Diffuser ce document, utiliser le dans les différents conseils,rencontrer les étudiants !

Pourquoi ce qui est légitime pour certaines élites ne le seraitpas pour tous les étudiants ? Aujourd’hui tous les discours et rapports officiels s’accordent sur l’impor-tance de la pratique du sport à l’université. Alors que nombre de grandesécoles ont rendu le sport obligatoire dans leur formations (ENA, polytech-nique,…), seules de très rares universités l’ont mis en place.

Les obstacles au développement du sport à l’université Le principal : la non reconnaissance institutionnelle de sa valeur culturelleet universitaire. Tous les rapports officiels le constatent et le déplorent. Ils en font le prin-cipal obstacle à lever : la persistance du dualisme corps – esprit, entreautres, relègue aussi le sport au rang de sous-culture, comme un simpledivertissement ou objet de consommation pour son entretien personnel.

Trois autres obstacles : - le manque de temps pour les étudiants ainsi qu’une situation sociale quioblige 50% d’entre eux à travailler pour financer leurs études et qui consti-tue un puissant frein à la pratique sportive - la non-reconnaissance du sport dans les cursus de formation et donc sanon-inscription dans l’emploi du temps (d’où un des facteurs de la satura-tion des Installations Sportives (IS) sur le midi et le soir). - le manque de moyens (postes, budget, équipements,…).

Le sport a une valeur universitaire D’une part la pratique des Activités Physiques Sportives et Artistiques(APSA) sollicite de multiples savoirs et compétences de natures diverses

Un développement dusport * à l’universitétoujours très aléatoire

Suaps - Grandes écoles

Campagne du SNEP,

Type d'étude et activité associative dans l'établissement

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Type d’études et vie associative

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Suaps - Grandes écoles

(technique, tactique, physique, psychique, sociale, éthique, transver-sale,…). Les dimensions de plaisir, de convivialité, de bien-être y sontincontournables. Ces APSA sont des objets d’études, des moyens de for-mation et font l’objet de recherches. La discipline EPS et ses enseignantsy participent activement. D’autre part le sport est devenu un fait social global, un élément de la cul-ture générale. Il doit faire partie des missions de l’université sur la forma-tion à la culture générale, des esprits, à l’analyse. Le sport nécessite uneappropriation critique continue. Un enseignement et un encadrement qua-lifié, universitaire, sont donc incontournables…

Des propositions concrètes pour lever ces obstacles afin dedémocratiser l’accès au sport universitaire

Donner à tous les moyens de faire du sport à l’université ● La mise en place d’une allocation d’autonomie permettant à tous les étu-

diants (d’avoir les moyens) de financer leurs études. ● La mise en place d’une UE obligatoire inscrite dans l’emploi du temps

sur au moins un des six semestres du cycle licence dans tous les cur-sus du L. ; cela permettrait de plus de développer la pluridisciplinarité deces cursus.

● L’obligation de proposer une UE sport facultative (UEL) à chaquesemestre du cursus universitaire.

Un « plan Marshall » pour le sport universitaire ● Des postes d’enseignants EPS titulaires dont un plan de 500 postes sup-

plémentaires de professeurs d’EPS sur cinq ans, des BIATOSS. ● Des crédits État DGF pour le fonctionnement des SUAPS (15 euros par

étudiant soit 22 millions). ● Un budget de fonctionnement du SUAPS de chaque Université attei-

gnant au moins 1.5% du budget de fonctionnement global de celle-ci. ● Agir partout dans les conseils des universités (conseil des sports, CEVU,

CA…) pour porter propositions et revendications. ● Construire un projet d’éducation physique et sportive universitaire

adapté au monde de l’université. ● Des installations sportives universitaires à construire, à rénover, à entre-

tenir. ● Un fléchage des moyens des SUAPS afin de pérenniser ces structuresdans toutes les universités.

Quelles pratiques proposer aux étudiant-es ? ● Une offre d’APSA très large qui va de tous les sports (collectifs, de

raquettes, de combats, de plein air, aquatiques, d’entretien…) en pas-sant par les arts du cirque, le yoga, les danses, etc..

● Des contenus diversifiés par exemple centrés sur l’APSA, ou sur le bien-être, ou en lien avec une discipline universitaire (histoire, médecine,droit, sociologie,…), ou bien sur l’aide à la préparation d’un brevet pro-fessionnel, ou encore sur l’acquisition de compétences plus transversa-les (maîtrise de soi, savoir animer, organiser une équipe, une associa-tion, un événement, …).

● Des modalités de pratiques diversifiées au moyen des cours, des tour-nois chaque semaine, des compétitions — rencontres intra universitai-res, des événements, en lien aussi avec l’association sportive et laFFSU, voire au cas par cas des pratiques auto-encadrées sous condi-tions de sécurité.

● Une progression et une évaluation accessibles à tous, du débutant àl’expert, que ce soit en pratique facultative ou obligatoire.

Ces propositions que les SUAPS pourraient généraliser, pour tous et tou-tes, « que l’on soit débutant ou expert ! », visent à ce que chacun ait lapossibilité de reprendre ou poursuivre une pratique sur son temps person-nel et dans sa formation. Elles permettent par exemple de découvrir unenouvelle APSA, une nouvelle façon de pratiquer, une nouvelle représenta-tion… Au final… un regard nouveau ou enrichi sur soi, le sport, les autres.

Garantir un financement pérenne du sport à l’universitéLa mise en place du budget global et les restructurations dans les univer-sités font peser de lourdes menaces sur l’avenir des SUAPS et plus géné-ralement du sport à l’université. Sans fléchage des moyens et sans moyens spécifiques dédiés à la prati-que sportive, ces structures souffrent d’un manque criant de financementpérenne. L’UNEF, le SNESUP et le SNEP sont prêts à demander la mise en placeinstitutionnalisée d’un droit sport encadré sans augmentation globale desfrais d’inscription et donc sur le même modèle que les droits pour lesbibliothèques universitaires ou les SUMPPS ou les FSDIE des universités.Mais à la condition incontournable que l’État s’engage institutionnellementaussi à une somme minimale par étudiant, l’université complétant aussisur son budget propre. Cette mesure permettrait de garantir les finance-ments des pratiques sportives à l’université et d’en mutualiser les coûtspour chaque étudiant et activités sportives (y compris la prise de licenceFFSU). (Exemple : à un redéploiement de 5 euros par étudiant devraient corres-pondre 15 euros de l’État).

SNESUP et UNEF pour le développement du sport

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B ien sûr il arrive ce que nous avions anti-cipé. Il était difficile de se tromper :lorsqu'il n'y a ni les moyens ni l'intelli-

gence pour faire une réforme, le produit a degrande chance d'être mauvais. C'est ce qu’aadmis récemment Nicolas Sarkozy. Sans s’illu-sionner sur les intentions de celui-ci, nousdevons nous projeter dans un avenir proche. Laformation des enseignants ne peut rester enl'état : d'une part ce gouvernement ne resterapas éternellement au pouvoir, et il faut peserdès maintenant pour un nouveau projet, et d'au-tre part de nouvelles propositions, que nousavions faites dès le début et qui avaient été poli-ment ignorées (voir notre site et nos écrits dès2007) sont en train de devenir « évidentes »pour tous : l'allongement global de la formationpour répondre aux exigences du métier d'au-jourd'hui, une formation dite « intégrée », quidépasse les clivages classiques entre forma-tion académique et professionnelle, et 2 voire3 voies d'accès aux concours.Le rapport Filâtre puis la CPUont été les seuls à intégrer pourune part ces propositions. Ilsemble que les idées avancent.Tant mieux, mais que de tempsperdu !

La proposition du gouvernement,à l'étude (déclarations duRecteur de Versailles, AlainBoissinot) se résume à des mas-ters « en alternance ». Habilereprise des arguments syndicauxpuisque chacun avait regretté lasuppression de « l'année enalternance » que constituait laPLC2.

Que l'on ne s'y trompe pas, lespremières propositions montrentque la préoccupation principalene porte pas sur l'améliorationde la formation mais sur la ges-tion des moyens perdus.Syndicalement, il ne sera paspossible d'entrer dans le jeu pro-posé : il s'agit d'utiliser les étu-diants, particulièrement de M2,comme moyens de remplace-ments des trous béants laisséspar le non-remplacement d'unfonctionnaire sur 2.

L'entrée qui consisterait à direque l'alternance peut être une

bonne chose ne peut se suffire dans cecontexte et reviendrait à avaliser la politiquegouvernementale. Nous ne pouvons que nousinquiéter par exemple de la proposition defiches RNCP des masters STAPS qui deman-dent explicitement une « pleine et totale respon-sabilité » pour les M2. Nous nous battronsfarouchement contre ce principe, qui signifieprioritairement l’utilisation des étudiants commevariable d’ajustement des ressources humai-nes. Une chose est de mettre les étudiants ensituation réelle d'enseignement sur un tempsdonné, autre chose est de les mettre en situa-tion pure et simple de remplacement, commecela sera le cas si l'on suit cette voie. L'entréedans le métier, que ce soit pendant la formationinitiale, ou lors de la première année d'ensei-gnement est trop déterminante pour être ainsiabandonnée à la direction des « ressourcesinhumaines ». Chaque formateur, chaque enseignant-cher-

cheur, chaque directeur d'UFR a sa part de res-ponsabilité dans ce que sera demain la forma-tion des enseignants. Sauter de plein-pied dansle cadre de la réforme actuelle, qui a d'ors etdéjà montré son incapacité à jouer son rôle,n'est pas la meilleure des solutions.

Le problème des stages n'est pas le seul àrégler. Il faut aborder également le contenu etle temps des masters : est-il raisonnable decontinuer à penser que l'on peut en un millierd'heures, préparer à un concours difficile, conti-nuer la formation disciplinaire académique, yintégrer didactique, épistémologie, pédagogie,psychologie..., intégrer une entrée dans lemétier avec un aller-retour terrain-université(préparation/planification/évaluation, analysede pratiques), et une formation à la recherche... ?Il faut donc repenser la place du concours, et,forcément, le contenu des licences. Bref,comme nous le demandons depuis le début, il

faut tout remettre à plat. Arrêtonsde bricoler.

Enfin un problème qui devientcentral, vu la baisse considéra-ble des prétendants au métier,c'est d'assurer non seulement unvivier, mais également un recru-tement qui sociologiquementassure de ne pas être trop endécalage avec la société. Nousn'y arriverons qu'en sécurisantles études qui mènent au métier.Cela implique selon nous, d'unefaçon ou d'une autre, le principede pré-recrutements ou d'alloca-tion d'études en quantité suffi-sante pour que ceux qui se déci-dent tôt à être enseignant puisses'engager. Actuellement, pluspersonne ne conseille aux jeu-nes de faire ces études : troplong, trop aléatoire, trop difficile,trop mal payé au bout ducompte... la porte ouverte à desembauches précaires de gensmal formés pour très bientôt. Il faut continuer à se battre,poser des jalons pour demain,refuser la destruction massive.Chacun à son rôle à jouermême si parfois domine la sen-sation d'impuissance. Vous l'au-rez compris, ceci est un appel àmobilisation ! [email protected]

L'avenir n'est pas derrière nous !

Formation

Stages et types d'études

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Le dispositif institutionnel

51% des masters « enseignement » sont co-habilités par plusieurs universités. 10% sont por-tés par les STAPS seuls, 13% sont co-habilitésavec l’IUFM, 41% ont des conventions STAPS-IUFM. Dans 46% des cas, l’IUFM n’apparait pascomme partenaire. Dans 59% des cas, le master est une spécialitéautonome « enseignement de l’EPS », dans 15%des cas une spécialité enseignement avec plu-sieurs parcours (EPS en primaire, secon-daire,…) et dans 23% des cas un parcours « enseignement » dans une spécialité plus large. Les effectifs d’étudiants sont inquiétants pourl’avenir : 1 513 inscrits en M2 (dont 1 172 inscritscapeps). Seulement 1 027 inscrits en M1, et 1 513 inscrits en L3. Des masters ont des effec-tifs élevés (90 étudiants en M2, 61 en M1).D’autres ont des effectifs très faibles : 5 étu-diants en M1, 8 en M2… Quel avenir pour cesparcours ou masters ? Commentaire : Cette année, la quasi-totalitédes candidats au CAPEPS qui ont composé auxécrits ont été admissibles. Certes, nous sommesdans une année transitoire (peu d’étudiants « mastérisés »), mais on peut faire l’hypothèsed’une très faible remontée l’an prochain (enadditionnant les collés de cette année et lesM1). Il est évident que les 31% des STAPS quiavaient prévu un numérus clausus pour entreren M2 n’auront pas besoin de celui-ci !

Très forte disparité dans la conceptionde la formation

La responsabilité pédagogique des mastersest assurée dans 54% des cas par un universi-taire, dans 44% des cas par une doublette uni-versitaire/enseignant de statut second degré,dans 18% des cas par un second degré. Lenombre de second degré est très variable sui-vant les endroits : de 2 à 28. Le nombre d’uni-versitaires varie de 3 à 25. Le volume horaire étudiant est de 1 012h enmoyenne (840 mini-1 300 maxi), dont 58% deshoraires assurés par des 2nd degré, 38% pardes Universitaires et 6% par des professionnels.Lorsqu’il y a une convention locale avec l’IUFM,79% des profs sont en poste en STAPS, 21%sont en poste à l’IUFM. Commentaire : On ne connait pas la part réelle

des enseignants IUFM : dans certains masters,ils assurent une grande partie des enseigne-ments (Reims, Nice…), dans d’autres, leur par-ticipation est faible, voire épisodique. La formation aux APSA va de 54h à 300h ; la formation scientifique de 46h à 520h, la formation professionnelle de 24h à 480h.Commentaire : Même s’il est parfois difficile desavoir ce qui est mis sous le terme formationprofessionnelle (uniquement les stages, ladidactique ?), ces chiffres montrent une énormedisparité. Les appréciations des étudiants sontdiverses, certains ne voient aucun changementpar rapport à la situation antérieure quand lemaster se confond avec la préparationconcours. Pour d’autres, une bonne partie dumaster leur semble très éloignée des préoccu-pations de l’enseignement de l’EPS et certainsUE ont bien du mal à être signifiants. En ce qui concerne les pratiques physiques,l’enquête C3D ne nous renseigne pas (pas dequestion posée). Les maquettes de master pas-sées au CNESER ne le précisent pas non plus.C’est donc pour le moment un point aveugle.Sachant que le choix des pratiques est lié auxmodifications du CAPEPS, il faudra faire un bilan.

Les stages

Les stages se répartissent comme suit : 54% enS1 ; 90% en S2 ; 38% en S3 ; 85% en S4. Lenombre élevé de stages en S4, à une période oùles étudiants admissibles doivent préparer lesoraux est probablement du aux exigences desrectorats. Commentaire : L’enquête de la C3Dn’interroge pas l’encadrement des stages. Nousfaisons l’hypothèse que cet encadrement estinférieur à ce qu’il était en IUFM (diminution despériodes de préparation, du nombre de visites,lien distendu avec le terrain (voir articles sur lesstages).

CLES et C2i

Si 82% proposent des enseignements de LV,seulement 64% ont une préparation spécifiqueau CLES. Pour le C2i, de même les TICE sontenseignées dans 82% des cas (prépa C2i :69%). Le SNEP demande un moratoire sur cesexigences pour le CAPEPS. (Une pétition est encours, signez-la et faites-la signer : www.snesup).

Adossement recherche

L’enquête annonce 64% des thématiques liées àl’enseignement. La C3D fait le commentaire sui-vant : ce chiffre de 64% de labo développant desthématiques liées à l’EPS est étonnant. Quellesthématiques, quelle masse critique, quel niveaude publication ? Le travail demandé en mémoiremajoritairement à dominante professionnelle enM2, autant « recherche » que « professionnel »en M1. Là encore il faudrait savoir comment ladistinction est faite. Le statut des enseignantsqui suivent les mémoires est : PU 21%, MCF :44%, PRAG : 36%. Commentaire : Le nombre d’enseignants cher-cheurs sur des problématiques d’enseignementest insuffisant. Le SNEP revendique un plan derattrapage pour le recrutement d’enseignantschercheurs en didactique (au sens large). Ilexiste un vivier de professeurs titulaires de thè-ses et qualifiés qui pourraient en bénéficier.D’autre part, un système de validation d’acquisde l’expérience doit être activé.

Préparation au concours post-master

Pour 67% des établissements, le redoublementen M2 n’est pas un droit. Au moment de l’en-quête, 56% prévoyaient un DU pour les nonadmis au CAPEPS titulaires d’un M2, 21%n’avaient encore rien prévu. Commentaire : Toutétudiant doit pouvoir préparer le concours dansle cadre de l’université. la solution d’un DU peut-être viable à condition que l’inscription ne coûtepas plus qu’une inscription habituelle à l’univer-sité, ce qui suppose que l’Etat investisse dans lapréparation au concours.

Bilan des masters

Formation

La C3D STAPS a fait une enquête sur les masters « enseignement ». En l’absence de cadrage, celle-ci était indispensable. Nousremercions la C3D de nous l’avoir communiqué. 40 UFR ont répondu. 38 masters « enseignement » sont ouverts. Les résultatssont éclairants.

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Une entrée dans le métier extrêmementdifficile La presse s’est fait l’écho de la détresse desfonctionnaires-stagiaires (FS) qui sont entrés àplein temps dans le métier alors qu’il avaitauparavant un mi-temps et de la formation enIUFM... Un grand bain d’eau bouillante pour laplupart d’entre eux ! Le tiers de formationobtenu grâce aux luttes a été programmé, dansla plupart des cas en plus du temps de service,alourdissant encore la charge de travail. Les FSont parfois aussi des HS, un service à chevalsur 2 établissements, un rôle de prof principal…Ceux du premier degré ont été un peu mieuxtraités que ceux du second degré avec unaccompagnement chez des PEMF (maîtres for-mateurs) jusqu’à la Toussaint.

Refus d’être « tuteur dans ces condi-tions là » Dès le mois de mai 2010, le SNEP a appelé lescollègues à « refuser d’être tuteurs dans cesconditions là ». Cette action bien suivie malgréles 2 000 euros à la clef, a mis en difficulté lesrectorats qui dans nombre d’endroits ont faitpression sur les collègues pour qu’ils acceptentmalgré tout cette mission. Cela a permis degagner dans quelques académies des déchar-ges à l’année ou un mi-temps jusqu’à laToussaint. Les rapports de force locaux sontdéterminants. A Poitiers par exemple où 80%des profs d’EPS ont refusé d’être tuteurs, 3hont été obtenues, mais à Grenoble, malgré unelutte aussi importante, le rectorat n’a rien cédé !(Les primes attribuées au recteur suivant leurefficacité ne vont rien arranger). Au bout ducompte, il n’y a nulle part de quoi envisager uneentrée progressive et une réelle formation com-plémentaire.

Le SNEP a parallèlement organisé un « accueilmilitant », ainsi que des stages syndicaux spéci-fiques de façon à ne laisser aucun jeune sanssoutien. La démarche a été bien comprise parles jeunes et une grande partie de la profession.

EN EPS, une formation insuffisante quiperd du sens En EPS, la pré-professionnalisation existante etun CAPEPS avec des épreuves professionnali-santes a permis que les jeunes ne soient pasen détresse, c’est un bon point. Mais il y a eudes situations difficiles et beaucoup d’insatis-factions. En terme de formation : il est impossi-ble de faire aujourd’hui ce qui se faisait dansl’année de PLC2 et qui permettait d’opération-naliser les connaissances acquises en prépaCAPEPS. Depuis longtemps, les débutantsdemandent en priorité des formations dans lesAPSA et non sur la « tenue de classe » endehors de tout contenu. Les FS ne peuvent pastrouver leur compte dans les formations trans-versales proposées, éloignées de leurs préoc-cupations. La formation dispensée par l’Arméeà Bordeaux a été la plus caricaturale et a sus-cité l’indignation ! La formation disciplinaire, laplupart du temps dispensée par les IUFM, estaussi dégradée. Elle est non seulement réduite,le lien avec les tuteurs est distendu mais lesdébutants, d’abord préoccupés par l’urgence dulendemain, ont bien du mal à prendre de la dis-tance pour analyser leurs pratiques et revenirsur des cadres théoriques.

C’est leur capacité à faire réussir tous les élè-ves qui est en jeu et à terme la professionnalitédes enseignants d’EPS… professionnalité surlaquelle repose en grande partie leur reconnais-sance dans l’école.

Fonctionnaires-stagiaires et étudiantsde master : même combat ! Dans certaines académies, les recteurs ont faitle choix de remplacer les FS par des étudiantsde master 2 en responsabilité totale … parceque c’était la solution la plus économique. Sidans certains endroits, des conditions sont réu-nies pour que la responsabilité soit progressive,dans d’autres, cela a engendré des situationsassez ubuesques : - les FS sont devenus tuteurs (officiels ou non)des étudiants de master ! - des FS ont été empêchés de partir en forma-tion, faute d’étudiants de master ayant acceptéd’être en responsabilité, - des FS, sous la pression de l’évaluation pourleur titularisation, ont préféré annuler leur stagede formation de façon à ne pas prendre le ris-que de laisser leur classe à un étudiant quin’assurerait pas une continuité des projets,- des étudiants de master se sont retrouvés,entre autres, en situation de certifier des clas-ses à examen ! Pour le moins, la relation stage des étudiantsde master – stage des FS est à revoir !

Préparer la rentrée dès maintenant Le gouvernement fait tout pour ne pas intégrerle tiers de formation qu’il doit aux FS dans leurtemps de travail. Le peu de décharges qu’il aconcédé cette année sous la pression de lalutte sont partout remises en cause pour la ren-trée prochaine. Chatel va s’appuyer sur le faitque les étudiants auront eu des stages en res-ponsabilité pour justifier le service à temps pleindès la rentrée.

Deux débats sont nécessaires entre nous : unsur la place et la fonction des stages en respon-sabilité dans les masters et une sur ce quedevrait être les contenus de formation de l’an-née post-concours. Le SNEP souhaite envisa-ger l’ensemble du cursus sur 6 ans. Il est contreune « totale » responsabilité et plaide pour unepratique accompagnée rémunérée avec prisede « responsabilité progressive ». Cela a étéobtenu dans certains endroits, pourquoi paspartout ? Les FS devraient bénéficier d’un mi-temps de service et d’un mi-temps de forma-tion, formation conçue dans la continuité desmasters en concertation entre IPR, STAPS,IUFM et tuteurs.

[email protected]

Fonctionnaires-stagiaires : Un impératif : repartir sur de toutes autres bases !

Formation

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13SNEP SUPPLÉMENT N° 851 - MARS 2011

Pour une pratique accompagnée en res-ponsabilité progressive Pour le SNEP, la « totale » responsabilité estimpensable (au sens de remplacement d’unenseignant titulaire sur l’ensemble de sestâches) avant la réussite au concours. La « res-ponsabilisation », pour être formatrice et noninhibitrice (voire traumatisante) doit être pro-gressive. Il est nécessaire par exemple d’ex-clure certaines tâches administratives ou rela-tions avec partenaires extrascolaires pour quel’étudiant se centre prioritairement sur ce quiest en lien avec sa formation universitaire et lapréparation au concours. L’année post-concours doit permettre d’aborder les questionsinterdisciplinaires, de handicap, de partena-riats, etc... Pour cela tout stage (filé ou massé,en binomes) doit d’abord comporter unepériode de pratique accompagnée avec ousans co-intervention et une prise de responsa-bilité progressive. La préparation universitairedoit être en lien avec le tuteur. Le suivi (avecdes visites de formateurs) doit alimenter leretour théorique après le stage. Pour cela, letuteur devrait bénéficier d’une décharge de ser-vice et d’une formation pour être en capacité deprendre de la distance par rapport à sa pratique

habituelle et être en lien avec les exigences dela formation. La maquette doit comptabilisersuffisamment de visites.

Rémunérer des stages de pratiqueaccompagnée n’est pas une utopie ! Nous demandons que ces stages de pratiqueaccompagnée soient rémunérés. Dans certai-nes académies, dès cette année, les étudiantsont été rémunérés. Bien sûr, cela a fait l’objetd’un rapport de forces local ! A Poitiers, le rec-teur, après avoir essuyé un camouflet cinglantsur le « refus d’être tuteur dans ces conditionslà » n’a pas voulu réitérer l’opération avec lesétudiants. Les syndicats refusaient que les étu-diants de master remplacent les fonctionnairesstagiaires, le recteur a fini par accepter des sta-ges de pratique accompagnée rémunérés.Dans d’autres académies, ce qui devait être dela totale responsabilité est devenue une prisede responsabilité progressive avec d’abord dela pratique accompagnée et un titulaire disponi-ble pour l’étudiant (et non pas disponible pour lechef d’établissement !). Un tel système peutpermettre d’envisager une réelle formation des

tuteurs, et pourquoi pas son intégration dansdes équipes de recherche. Dans cette optique, tous les étudiants admissi-bles et non admissibles au concours doiventavoir les mêmes droits si le stage est obligatoirepour valider le master. L'université et le rectoratdoivent leur assurer indépendamment desrésultats du concours.

[email protected] trouverez sur le site la charte des stagesdu SNEP et du SNESUP.

Stages en master :

responsabilité ou pratique accompagnée ?

Formation

Rappelons d’abord que Chatel a proposé des « stages en responsabilité » pour échapper à deux revendications : éviter de verser de vraies allocations d’études et/ou instaurer des pré-recrutements revendiqués par les syndicats étudiants et enseignants ;répondre au besoin de stages pendant les masters mais en les imposant en « totale responsabilité » pour mieux justifier la suppression de la formation post-concours.

En EPS… Clémence « Même si en STAPS nous avons eu de la pré-pro, cette année est très lourde. Passer de2 classes accompagné par un prof à tout gérerpour 9 classes et 240 élèves, ça n’a rien à voir !Et encore, j’ai de la chance d’avoir mon tuteurdans mon établissement. On n’a pas le tempsde prendre le moindre recul, on fait tout dansl’urgence, du soir pour le lendemain. Nousn’avons aucun moment pour partager ce qu’onvit avec les autres. Il faudrait une rentrée plusprogressive et nous enlever au moins 3 clas-ses. Le plus important est d’avoir une journéeen commun avec d’autres personnes. Nous allons avoir un stage, mais ils voulaientqu’on forme les étudiants de M2 ! Je ne mesens absolument pas capable de donner desconseils sauf dire « fais surtout pas ça ! » à par-tir de ce que j’ai vécu ! Au bout du compte, nousserons remplacés par un vacataire… mais cen’est pas mieux. Il va devoir faire les évalua-tions et les conseils de classe, ou alors, il fautque je revienne travailler tout en étant en formation. »

En anglais…« Malgré mon engagement pour que nous, sta-giaires nous nous sentions un peu mieux, mal-gré tous les efforts que nous avons fait pouraméliorer nos conditions morales et profession-nelles, j'ai découvert ce matin que personne neviendrait me remplacer pendant ce mois etdemi de stage. J'ai apparemment un poste"trop difficile" pour un M2, il est vrai que jecumule deux établissements, trois niveaux, des3èmes, une heure supplémentaire et pas demanuel. Néanmoins, je n'ai aucunement l'inten-tion de laisser mes élèves un mois et demi sansanglais, je ne vois pas pourquoi mes élèvesdevraient encore une fois être tributaires decette réforme. Je ne sais plus quoi faire, monultime solution sera de cumuler stage et cours,mais je trouve cette situation extrêmementinjuste, pour mes élèves comme pour moi...Que puis-je faire ? »

Lettre des étudiants de la Réunion Nous ne voulons pas d’une formation d’ensei-gnant au rabais. « La formation proposée parl’Université du Tampon est en total décalageavec notre objectif, celui de devenir Professeurd’EPS dès la rentrée prochaine ». En effet, leMaster « enseignement » dans lequel noussommes tous inscrits consacre moins de 100heures de formation pour les oraux en 5 moisde préparation, ce qui nous semble, au regarddes exigences élevées du concours CAPEPS,très insuffisant. De plus, nos cours s’arrêtent àla fin Avril alors que les épreuves d’admissionse déroulent à Vichy qu’à partir de Juin. (…)Par conséquent, nous réclamons le droit à uneformation de qualité, en accord avec notre pro-jet professionnel. Nous refusons de continuer àsuivre une formation Universitaire incohérenteet inadaptée qui met grandement en péril notrevolonté de réussir au CAPEPS. ».

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14 SNEP SUPPLÉMENT N° 851 - MARS 2011

L'économie, au départ de l'opération C'est le ministère Darcos qui a initié les transfor-mations des concours. L'objectif, non caché,était principalement de faire des économies(directives de la RGPP) en jouant sur 2 tableaux :le rapport entre le nombre de candidats et lenombre de postes et le nombre d'épreuves. Lapremière question devait être réglée par laréforme de la « masterisation » (cela se vérifiedès cette année), la seconde par le passagedécidé unilatéralement à quatre épreuves pourtous.

Le SNEP est intervenu immédiatement pourdeux exigences : défendre le caractère pré-pro-fessionnel du concours qui pour une part nonnégligeable pilote les formations et produit infine des enseignants novices moins en difficultéque les autres sur l'aspect visible de la gestionde la classe (mais pas sur les contenus), ainsique le nombre d'épreuves d'alors (5) qui permet-tait de mieux évaluer les candidats sur l'ensem-

ble des ressources nécessaires. Nous avonsdéfendu l'idée que le nombre d'épreuves dépen-dait de la nature des disciplines et que si on pou-vait admettre une fourchette raisonnable, on nepouvait accepter 4 à cause des choix que celainduisait pour l’EPS : choisir entre polyvalenceou spécialisation, entre écrit et oral, suppressiondes épreuves physiques... Ce bras de fer a fina-lement basculé en notre faveur et les conseillersde Darcos ont accepté notre exception (rester à5 épreuves). Ajoutons que les autres syndicats(SE, SGEN, etc) ne nous ont pas suivi sur ceprincipe. C'était donc une victoire « EPS », duSNEP, avec l'IG qui nous a affirmé avoir elleaussi œuvré dans le même sens.

Lors du changement de Ministre, tout a étéremis à plat. Luc Chatel repart à zéro, y comprissur le nombre d'épreuves : tous les concours ali-gnés sur 4, aucune dérogation. Cela ne nous apas empêché de faire le siège du ministère. Leschoses se sont calées globalement lors d'uneréunion au ministère en décembre 2009 entre leresponsable des concours, l'IG et nous : le minis-tère accepte de subdiviser une épreuve en 2,car le risque était bien identifié à ce moment-làd'avoir un CAPEPS sans épreuve physique !

Disons qu'on a sauvé l'essentiel. Mais ce n'estpas pour autant satisfaisant selon nous, le coef-ficient des épreuves physiques, déjà pas trèsélevé (20%), passe à environ 16%.

Des questions générales aux incidencesparticulières en EPS Les préoccupations originelles étaient doncd'abord financières. D'autres facteurs ont aussijoué. Il était acquis (nous avons été les seuls àdiscuter cette évidence) pour toutes les discipli-nes que le concours garderait 2 épreuves écri-tes devant sélectionner sur du « disciplinaire ».On peut le comprendre en maths ou ailleurs,mais en EPS, cela demande une réflexion parti-culière : qu'est-ce que le disciplinaire ? Surtouts'il est écrit ! Pour nous cette question resteentière et non résolue à ce jour, officiellement.Une chose est sûre pourtant, la « discipline » cen'est pas un écrit sur l'histoire de l'EPS et unautre, même à forte connotation didactique, surl'apprentissage et les comportements des élè-ves. Donc, sans rejeter l'écrit comme passageobligé, il n’a pas été possible de remettre encause le fait que la première sélection (admissi-bilité) se ferait (il y a eu dans notre histoire d'au-tres approches selon les époques : l'option, lestage pédagogique... à l'admissibilité) sur desépreuves qui ne peuvent se prétendre « discipli-naires » au sens classique du terme. Toujours au cours de la séance de travail entrele ministère, l'IG et le SNEP s'est profilé un autrecompromis : nous voulions, avec l'IG, garder unconcours « professionnalisant ». Cela impliquaitune autre exception à la règle générale : que lescoefficients ne soient pas tous alignés (coef. 3 à

chaque épreuve prévu pour l'ensemble desCAPES), pour contrebalancer l'effet « admissi-blité » et le poids trop souvent décrié des écritspar rapport au reste. Nous sommes donc tom-bés d'accord sur un rééquilibrage en faveur descoefficients de l'admission.

Un autre problème à pesé et a complexifié lour-dement notre tâche : l'imposition du ministère del'épreuve « agir en fonctionnaire », soutenue for-tement par le SE et le SGEN qui demandaientune épreuve à part et avec un fort coefficient. Cequi, dans le cadre de 4 épreuves au concours,aurait encore amputé notre CAPEPS d'uneépreuve par rapport à l'existant. Le rapport deforce intersyndical a abouti à une épreuve inté-grée à la leçon, c'est-à-dire non déconnectée dela discipline. Le risque était grand que le minis-tère conçoive cette épreuve comme une miseen conformité politico-administrative du futurenseignant. Espérons que nous échapperons àce risque.

Un problème, de taille, n'a pu être réglé jusqu'àprésent. Le SNEP est intervenu auprès duministère, mais tout le monde a t-il pesé, à sonniveau, suffisamment ? Il s'agit de l'applicationstricte du zéro éliminatoire à une épreuve ouune sous-épreuve. Et ce problème nousconcerne spécifiquement avec les épreuvesphysiques avec le risque d’accident. Il faudraitdistinguer le zéro obtenu par non présentation àl'épreuve ou nullité patentée du candidat, et lezéro consécutif à une blessure handicapante.Dans la pratique des APSA, quel que soit leniveau, le risque zéro n'existe pas. Or il ne nous

Le CAPEPS : quelques rappels

Capeps

Le CAPEPS a changé, pris dans la nasse de la « mastérisation ». Cette nouvelle donne doit être analysée pour mieux compren-dre ce qui s'est joué (vous trouverez un document plus complet sur le sujet : www.snepfsu.net/). L'article paru dans la revue EPS(N°343) sur le sujet est idyllique : tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes... grâce à l'action et à la grandeur del'Institution. Nous devons rétablir certains faits et quelques oublis. Mais avant de revenir en arrière disons clairement que dansle contexte politiquement violent du moment, le résultat, suite aux pressions de l'IG et du SNEP, est acceptable pour l’EPS et, comparativement, meilleur que dans nombre de disciplines. Nos propos ne visent donc pas à disqualifier le concours actuel, maisà le replacer dans le rapport de force globale.

Les admissibles en 2011 à l'undes concours de recrutement de l'enseigne-ment public du second degré de l'éducationnationale suivants : agrégation, C.A.P.E.S.,C.A.P.E.T., C.A.P.E.P.S., C.A.P.L.P., C.P.E.,COP pourront, à compter du 1er avril 2011(date indicative), prendre connaissance desmodalités de stage et formuler des vœuxd'affectation, sur SIAL (site du MEN).

Demande d’un moratoire sur l’exi-gence du CLES niveau 2 et le C2i2e,source d’inégalités ! Signer la pétition Diffuser la auprès des étudiantsLien :http://www.moratoireclesc2i.org/

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15SNEP SUPPLÉMENT N° 851 - MARS 2011

paraît pas acceptable qu'un candidat soit toutbonnement éliminé sur accident, d’autant que cedernier peut avoir été causé par un tiers dansl'épreuve. Avoir un zéro est déjà fortement péna-lisant dans un concours, mais dans ce cas pré-cis cela fait une véritable « double peine » pourle candidat.

Au total, au regard du contexte et des margesde manœuvres, on peut considérer que leconcours actuel sauve les meubles, voire, enconsidérant les changements de coefficient parexemple, corrige certains effets négatifs. Quel'IG, dans la revue EPS, s'en attribue la totalitédu mérite et laisse planer des sous-entendusincompréhensibles : « les petits arrangementsentre amis » (ce sont les termes exacts repro-duits ici), est un peu amusant, mais totalementfaux au regard de l'ensemble des forces enprésence.

Le dispositif des concours est donc le faitd'abord de la politique du gouvernement etensuite de l'intervention de nombreux acteurs,institutionnels, syndicaux... qui ont pu, ou pas,faire évoluer les choses. D'autres choix sont parcontre directement liés à la présidence du jury,comme le passage obligé par la CP5. Celle-cidevient l’axe politique officiel et nous détourne,ainsi que les candidats, d'une vraie réflexion surl'EPS et la formation dont les enjeux sont pourune part de rendre les enseignants compétentsdans l'ensemble des APSA prévues dans lesprogrammes, ce qui ne sera pas plus le casdemain qu’aujourd’hui.

Un autre sujet nous préoccupe, dont nous avonspu mesurer l'an dernier quelques travers quipourraient s'accentuer cette année, c'est deconsidérer qu'un candidat, à l'issue duconcours, est « prêt à l'emploi ». Outre le faitque ça oriente fortement les conceptions versles discours libéraux qui ont piloté la réforme,c'est une parfaite illusion. C'est la raison pourlaquelle tout le monde continue à revendiquerun entrée progressive dans le métier, pour com-pléter une formation dont on prétend qu'elle for-mera mieux avec moins d'heures (un masteraujourd'hui c'est en moyenne 1 000 heures, soitun bon tiers de moins que lorsque qu'il y avaitune année de PLC2).

En clair, si nous revendiquons un concours « professionnalisant », les compétences etconnaissances sur lesquelles on doit recruterdoivent être de nature « pré-professionnelle ».Autrement dit, à l'oral, le CAPEPS externe n'est

pas le CAPEPS interne ! Le risque existe (qu'onanalysera après la session de cette année).

Transition ou mesures immédiatesIl faut considérer les évolutions à venir (car il yen aura) sur deux registres : celui du CAPEPSproprement dit, et celui général des concours etdes masters pour l’année prochaine.

Pour l'immédiat nos demandes portent sur plu-sieurs points : - Supprimer la note éliminatoire qui n'apporte rien.- La révision des coefficients pour réévaluer lesépreuves physiques : la cotation imposée par leministère n'a aucune justification sérieuse.Qu'est-ce qui empêcherait selon les disciplinesd'avoir des répartitions différentes ? - Le remodelage des contraintes, notammentsur la CP5 « obligatoire » pour la leçon alors quece n'est pas, et de loin, le groupe d'activités surlequel les étudiants sont le plus en difficulté.- La suppression de l'obligation d'avoir le CLESet le C2I comme condition spécifique d'inscrip-tion qui rajoute des contraintes et détourneencore plus les étudiants du concours.

Enfin, si nous avons rappelé nos interventions etnos arguments sur les aspects généraux de laréforme, nous n'avons eu aucune voix au chapi-

tre concernant le programme du concours et leschoix qui ont été faits, qui, pour certains, pose-ront également des problèmes (stratégies desétudiants et celles des formateurs par rapportaux choix des pratiques physiques enkystéesdans des « compétences », par exemple com-ment éviter la CP4 à l'option pour ne pas subir « l'extension » qui va du tennis de table aurugby, le « sacrifice » de certaines APSA (VB), lemaintien du judo alors qu’il n'est pas pratique-ment pas enseigné dans les bahuts ? …)

D'ores et déjà nous souhaitons qu'un bilan « honnête » puisse être fait à l'issue duconcours de cette année. Ce bilan ne pourraêtre valide que s'il intègre des personnes et despoints du vue qui ne sont pas à la fois juges etparties. Pour notre part, nous ferons le maxi-mum pour tenter ce bilan, en interrogeant lesformateurs et candidats.

En tout état de cause, le SNEP verse tous ceséléments au débat pour le démocratiser, pourque chacun puisse s'exprimer, pas seulementdans le cadre de « petits arrangements entre ini-tiés ». Le SNEP est un outil au service de l'EPSet de ses enseignants et futurs enseignants.

[email protected]

Capeps

salutaires... et vérifiables

Évolution du nombre de candidats aux concoursPas besoin d’une longue explication : plus le nombre de postes diminuent,

plus le nombre de candidats diminuent !

Évolution du nombre de postes et de candidats présents

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16 SNEP SUPPLÉMENT N° 851 - MARS 2011

L e 18 janvier dernier, au cours d'une journée banalisée à l'IUFM Midi-Pyrénées, les personnels ont appris l'existence d'un courrier écrit par leprésident de l'Université de Toulouse 3 (UT3) à celui de l'Université de

Toulouse 2 (UT2 qui a intégré l'IUFM), mentionnant clairement que les ensei-gnants de I'IUFM-UT2 des filières scientifiques du site de Rangueil à Toulousen'interviendraient plus, dès la rentrée, dans les masters "enseignement" desfilières scientifiques monohabilités par UT3. Celle-ci refuse de payer la factured'une monohabilitation imposée au mépris des personnelsinstrumentalisés dans des formations censées préparer auxmétiers de l'enseignement dans ces filières. Sous fond de LRU et de passage aux « compétences élar-gies » (RCE), cette situation était hélas prévisible. Malgré une demande écrite du conseil d’école de l’IUFM enjuillet dernier "relative à une habilitation conjointe préconi-sée pour le développement des politiques de site et repo-sant a priori sur un traitement équitable des différents parte-naires, reconnaissant leur existence et identité propres etcomplémentaires ». la présidence d'UT3 refuse de recevoir l'intersyndicale del'IUFM Midi-Pyrénées. Cette annonce à provoqué un profond émoi chez les forma-teurs IUFM des filières scientifiques malmenés depuis deuxans. En l'absence d'informations claires relatives à leur ave-nir proche, ils ont décidé de suspendre leurs interventionsdans les masters "enseignement" monohabilités UT3 à par-tir du 14 février 2011 et de se réunir en assemblée généralece même lundi au matin afin de décider des actions àmener. Après l'intégration et la mastérisation, les personnels desIUFM subissent en première ligne et de plein fouet les effetsnocifs de la LRU. M-France CARNUS

L e 11 janvier, la Présidente de l’université de Cergy Pontoise dont faitpartie l’IUFM de l’académie de Versailles a informé les personnels dusite d’Etiolles de son intention de le fermer à compter de la rentrée

2012. Cette décision aurait pour conséquence la disparition dans notre départementde l’institution en charge de la formation des enseignants. L’IUFM a perdu ces dernières années son autonomie et pèse aujourd’hui de

peu de poids au regard desobjectifs de son universitéde rattachement. L’IUFM a vu ses effectifspassés de 8 000 étudiants àmoins de 2 000 aujourd’hui,Etiolles ne scolarise plusque 190 étudiants. Lescontraintes de coût d’entre-tien nous sont aujourd’huiprésentées comme excessi-ves. Diminution des effectifs, dunombre de stages en forma-tion continuée, dénaturationdes relations avec l’inspec-tion Académique, disparitiondes activités du SUAPS, dela chorale, du théâtre, lesdégâts occasionnés cesdernières années sont nom-breux et affectent l’identitéet la cohésion d’un panentier de l’Education natio-nale.

Et pourtant, le département de l’Essonne est jeune, les besoins en formationinitiale et continuée sont importants. Devant cette perspective, les personnels ont décidé d’alerter tous les acteurset partenaires de l’Education nationale sur les conséquences d’une telle déci-sion, en particulier en terme de politique de territoire. Nous nous tournons aussi vers le Conseil général de l’Essonne pour qu’il

incite l’université d’Evry à mettre en œuvre un master afin que le relais soitassuré avec l’UCP. Un grand nombre d’enseignants du site assurent déjà desformations dans le cadre d’une convention avec l’université. (L’équivalent d’unposte et demi sur 5 postes et demi en EPS). Mais cette ouverture légitime du point de vue de la carte régionale des forma-tions ne règlerait pas le devenir des personnels. Autonomes et concurrentes, les universités ne sont pas enclines à se donnerdes postes et dans le cas d’Evry, son budget ne nous semble pas permettreun « achat » des postes actuellement fléchés sur le site d’Etiolles. Ce sont donc des dizaines de personnels qui se retrouvent devant un devenirprofessionnel préoccupant. Rejoindre un autre site de l’université de Cergy Pontoise, dans le cas où desbesoins existeraient, demanderait un déménagement ou des déplacementsquotidiens longs et coûteux. A 18 mois de l’échéance annoncée, les personnels ne peuvent plus participerqu’à un seul mouvement avec toutes les incertitudes inhérentes à cette pro-cédure et un nombre de postes susceptible d’être vacant extrêmement faible.

Michel NOUAILLE

La pétition pour la défense du site d’Etiolles sur le site du SNEP.

Toulouse Etiolles

E n juin dernier, le Directeur de l’IUFM de Lille demande à notre collèguePatrice Nagel d’assurer une année supplémentaire pour répondre auxbesoins de formation en EPS, notamment pour l’ASH. Notre collègue

sollicite la Rectrice pour partir en milieu d’année. Celle-ci lui refuse et l’inviteconformément à la réglementation à prolonger d’une année entière. P. Nagelaccepte et l’IUFM s’organise en conséquence. Mais, sous la pression duPrésident d’Université, qui prétend qu’il n’a pas de travail pour P. Nagel, laRectrice revient sur sa première demande et ordonne à P. Nagel de partir enfévrier. Résultat : notre collègue est mis d’office à la retraite en cours d’annéeet des enseignements en EPS-ASH ne sont plus assurés. La Rectrice auraprobablement sa prime ! Elle vient en effet de se débarrasser d’un collèguebien encombrant : élu FSU au Conseil d’Ecole et d’Université, P. Nagel n’acessé depuis 2 ans de mener la lutte contre la réforme de la mastérisation !En attendant, 500 étudiants non admissibles se battent pour avoir des stagespour pouvoir valider leur master 2… Encore une fois contre l’indifférence duPrésident d’Université et contre l’arrogance de la Rectrice, P. Nagel va finirson année scolaire à leurs côtés ! Finalement, lui donner du temps libre n'étaitpeut-être pas une bonne idée. Devant de telles pratiques, il serait étonnantque notre collègue en reste là ! Claire PONTAIS

IUFM de Lille – Université d’Artois –Mise à la retraite d’office !

Echos des IUFM

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17SNEP SUPPLÉMENT N° 851 - MARS 2011

Pour une formation universitaire àcaractère professionnel des ensei-gnants d'EPS La formation des enseignants doit leur permet-tre de répondre aux défis de la démocratisa-tion et de la réussite de tous, en particulier lesplus en difficultés face aux apprentissages. EnEPS, cela suppose d'abord la maîtrise descontenus à enseigner dans les APSA et desprocessus d’apprentissages, à tous lesniveaux de la scolarité. Les enseignants doi-vent être des concepteurs capables d’analyserleur pratique pour résoudre des problèmesprofessionnels en évolution tout au long deleur carrière. Pour cela nous, voulons une formation univer-sitaire professionnalisante qui débouche sur lareconnaissance de la qualification par un mas-ter et une entrée progressive dans le métier.

La réforme dite de « mastérisation » desenseignants aurait dû être l’occasion d’uneamélioration. Elle a, au contraire, engendréune dégradation sans précédent. Cetteréforme doit être abrogée pour repartir sur desbases saines et concertées.

1 - Pour le SNEP, toute réforme de la forma-tion doit prendre en compte 4 problèmesimbriqués :- Une formation universitaire sur 5 ans, pro-gressivement professionnalisante, en lienavec la recherche, suivie d’une entrée dans lemétier avec une année de fonctionnaire-sta-giaire (FS) (2/3 de formation et 1/3 de serviceen établissement) et des compléments de for-mation en T1 (première année de titulaire). Lecursus doit se poursuivre par de la formationcontinue. - Une structure universitaire (IUFM « rénové »)qui permette de coordonner et penser la for-mation disciplinaire et interdisciplinaire desenseignants ainsi que la recherche en éduca-tion, dans une collaboration étroite avec lesautres composantes*.

- La place et les contenus de concours, profes-sionnalisants, avec préparation par l’univer-sité. - Des aides aux étudiants, des pré-recrute-ments, des stages de pratique accompagnéerémunérés pour assurer un vivier suffisantd’enseignants et pour avoir des recrutementsen phase avec la composition sociale du pays. Un cadrage national des contenus et deshoraires s’impose pour garantir des formationssimilaires sur l'ensemble du territoire, ainsiqu’un plan pluriannuel de recrutements. Cetteréforme implique différents acteurs – universi-taires, formateurs, tuteurs, inspection – qu’ilconvient de fédérer.

Pour l’EPS, une approche scientifique et tech-nique des APSA et des processus d'enseigne-ment/apprentissage doit permettre aux ensei-gnants d’EPS d'être mieux préparés à entrerdans le métier*.

2 - La formation à visée professionnelle doitcommencer dès la Licence 1. Les stages depratique accompagnée doivent être intégrésdans le cursus et tendre vers une responsabi-lisation progressive. Nous revendiquons desmoyens pour un accompagnement théoriqueet conceptuel réel des formateurs et conseil-lers pédagogiques. A aucun moment, des étu-diants ne doivent se retrouver en responsabi-lité totale devant élèves*.

Les années de FS et T1 doivent permettre deconstruire une culture commune aux ensei-gnants des différentes disciplines. Elle doittenir compte des parcours antérieurs de cha-cun-e tout en préservant une forte dimensioncollective. Les formateurs ne doivent pas êtresimultanément évaluateurs pour ne pas pertur-ber le processus de formation. La formation doit être alimentée par la recher-che, à développer, plus en prise avec les pro-blématiques professionnelles (recherchestechnologiques et didactiques, sur l’interven-tion en APS et EPS).

3 - La place du concours Le concours doit rester le mode du recrute-ment par l’Etat-employeur. Suivant le momentchoisi pour le concours, ses contenus change-ront : plus il sera tôt plus la sélection se ferasur des critères académiques, plus il sera tard,plus il pourra être pré-professionnel. Il néces-site une préparation au sein de l’Université etne peut être renvoyé aux officines privées.

Le sens des revendications du SNEPpour les 3 années à venir

Congrès Guidel 2011

Un congrès est un temps fort dans la vie démocratique d’un syndicat. Il s’agit de définir la stratégie syndicale et le contenu desrevendications pour les années à venir. Les textes développés ci-dessous concernent le thème intitulé « des personnels concep-teurs, indépendants, formés, revalorisés, pour la réussite de tous ». Ils seront amendés et votés au congrès de Guidel en avril.Tous les syndiqués peuvent proposer des amendements et voter (les modalités de vote sont disponibles dans les académies).Chacun-e est invité-e à participer au débat.

Les 4 grands débats du congrès

Quelle EPS, quel sport scolaire, quel sportpour participer à l’élaboration d’une sociétédémocratique ? Pour une société solidaire et démocratiquerépondant aux besoins sociaux. Des personnels concepteurs, indépendants,formés, revalorisés, pour la réussite de tous. Renforcer l’outil syndical !

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18 SNEP SUPPLÉMENT N° 851 - MARS 2011

Le ministère a décidé de placer l’admissibilitéen novembre, jugé le plus mauvais momentpar l'ensemble de la communauté. Sa placedans la formation doit s'intégrer au mieux aucursus universitaire et se combiner avec despré-recrutements permettant de garantir ladémocratisation de l'accès au métier. Nous pourrions avoir plusieurs schémas possi-bles pour arriver au métier : ● Pour la majorité des candidats, un systèmede pré-recrutements, conjugué à un plan plu-riannuel de recrutements, doit « sécuriser » leparcours des étudiants qui se destinent tôt auxmétiers d’enseignant. L’étudiant pré-recrutédevient « élève-professeur » (type ENS ouanciens IPES) et s’engage à travailler 10 anspour l'Éducation nationale. Ce pré-recrute-ment peut valoir la première partie duconcours (admissibilité). Les critères et lesmodalités sont à définir, ils comprendraientobligatoirement des pratiques d’APS. Ladeuxième partie (à dominante pré-profession-nelle) aurait lieu en fin de master « éducationet motricité ». ● Pour les étudiants qui ne seraient pas pré-recrutés, ou auraient préféré avoir d’abord unautre master (entraînement, APA...), il fautenvisager une deuxième possibilité de recrute-ment après le master. Les épreuves deconcours seraient différentes. - Une troisième voie peut être envisagée pourles reconversions (étudiants ayant quitté lesystème universitaire depuis quelques annéeset/ou souhaitant réintégrer l’EN). Dans les trois cas, suivent deux années de for-mation (FS et T1) aux contenus à la fois com-muns et différents suivant le parcours anté-rieur de l’étudiant. Ces trois voies de concours peuvent être vala-bles pour toutes les filières, aussi bien pour lesPE, PLC que pour les PLP. Le SNEP les metau débat dans la FSU.

Dans l’urgence, et devant la grande difficultédes étudiants à faire un master de qualité enmême temps que la préparation au concours,le SNEP demande que les étudiants puissentterminer leur master dans l’année de FS ce quijustifie d’autant plus 2/3 de décharge de ser-vice. Ils obtiennent alors leur master en mêmetemps qu’ils sont titularisés. Il demande queles universités offrent des préparationsconcours hors-diplômes à tous les étudiantstitulaires du master qui souhaitent (re)passerle concours ; que tous les étudiants qui ontdéjà été admissibles puissent à nouveaurepasser le CAPEPS et que leur VAE soit faci-

litée pour intégrer les masters en l’absenced’un dispositif spécifique. Ces étudiants doi-vent pouvoir obtenir leur master dans l’annéede FS et T1.

4 - La formation des formateurs et larechercheLa formation des formateurs, des tuteurs etdes conseillers pédagogiques en lien avec larecherche doit être une priorité dans lesannées à venir, au regard de leur rôle détermi-nant dans la formation. Les formateurs « second degré » des IUFM etSTAPS doivent avoir un service maximum de250h, y compris la FPC, faire valoir les acquisde l’expérience lorsqu’ils s’engagent dans desformations diplômantes, bénéficier desdécharges de service pour activités de recher-che. Des créations de postes doivent permet-tent aux titulaires de thèses d’accéder à despostes d'enseignants chercheurs. Les IUFM doivent garder des équipes pluri-catégorielles de formateurs tout en augmen-tant leur potentiel d’enseignants chercheurs. Les conseillers pédagogiques doivent avoirdes décharges de service, bénéficier d’uneformation, pouvoir intégrer des équipes derecherche dans le cadre de la FPC ou de for-mation diplômante. Tout collègue qui le sou-haite doit pouvoir avoir accès au rôle de tuteur.

Textes en complément sur le site : * La charte des stages SNEP-SNESUP.* L’avenir des IUFM.

Congrès Guidel 2011

Statut de fonctionnaire

et concours Le statut de fonctionnaire et ceux particuliersdes profs EPS et agrégés, dans le cadre d’unefonction publique de carrière, demeurent desmoyens pour exercer au mieux nos missions deservice public, d’intérêt général au service de laréussite. Le recrutement par concours nationalassure l’anonymat, l’égalité d’accès et l’équitésur le territoire.

Les politiques actuelles, visant à un « nouveaumanagement, une nouvelle gouvernance », àune valorisation par le mérite, vont totalement àl’inverse de ces ambitions. Elles entraînent lespersonnels dans des stratégies qui les éloi-gnent de leurs missions en particulier d’ensei-gnement, les empêchent d’exercer sereine-ment leur métier, les amènent à être en concur-rence avec leurs collègues pour leur carrière,leur mobilité, leur salaire,... au lieu de dévelop-per des coopérations utiles. Ces politiquesgénèrent des attitudes de culpabilisation,d’auto-responsabilisation injustifiées et d’asser-vissement face à une hiérarchie renforcée.

Le SNEP porte des revendications statutaires,de conditions de travail, de revalorisation, deformation pour atteindre cet objectif ambitieuxde réussite et d’émancipation de tous les élè-ves, étudiants, citoyens.

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19SNEP SUPPLÉMENT N° 851 - MARS 2011

E n 2007, une 4ème heure d’EPS a été pro-posée en même temps que la suppres-sion du samedi matin. Ce qui condamnait

d’emblée l’EPS, sauf à revoir en profondeur lesprogrammes. Il faut bien avouer que cette 4ème

heure n’a pas suscité l’enthousiasme de l’insti-tution, ni des enseignants ! Autre problème : lenombre d’intervenants extérieurs est en aug-mentation (étude de la DEP) dans la plupartdes cas pour assurer la natation et les activitésà encadrement renforcé. Ces interventions selimitent souvent à maximum 1/3 du tempsconsacré à l’EPS. Cependant ce partenariat estsouvent une substitution qui ne permet pas, aubout du compte, d’augmenter le temps d’EPSdes élèves. Dans la cadre d’une réforme desrythmes scolaires, le risque est grand voir l’EPSreléguée hors de l’école ou l’après midi, sansles enseignants, ni même les éducateurs terri-toriaux vu la baisse des finances des collectivi-tés territoriales.

Malgré cela, il y a des écoles et des classes oul’horaire EPS est respecté avec des contenusde qualité. Ce qui montre que c’est possible ! Ilest nécessaire prendre appui sur ces réussitespour faire avancer l’idée que l’EPS joue un rôlespécifique essentiel dans la réussite globaledes élèves et dans la réduction des inégalités(de sexe, sociales, géographiques) en matièred’accès à la culture.

Pour assurer un enseignement de qualité

La FSU, avec le SNUipp, suggère une décon-nexion du temps des élèves et du temps de tra-vail des enseignants avec « plus de maîtresque de classe ». Ce dispositif permettrait de seconcerter, de travailler en équipe, de croiser lesregards sur les élèves, de placer le tempsd’aide aux élèves sur le temps de classe. Cedispositif offrirait la possibilité d’échanges deservice, permettrait de moduler les modes et lestemps de groupements. Cette rupture avec leschéma « un maître/une classe » sortirait d’unexercice solitaire du métier, permettrait uneorganisation différente (prise en charge en

petits groupes, co-intervention…) et améliore-rait la qualité de l’enseignement. (dossier ryth-mes scolaires, lettre du SNUipp n°421, janvier2011). Cela rendrait possible une réduction du travaildes enseignants sans diminuer le temps sco-laire des élèves. Le SNEP estime que ce dispositif permettraitd’élargir les expériences de « personnes res-sources » (EPS ou USEP, avec des postes flé-chés ou non, en surnombre, à temps plein ouavec des décharges) qui ont été porteuses detransformations mais jamais évaluées par l’ins-titution. Cette « personne ressource » impulse-rait la dynamique EPS de l’école (programma-tion, coordination, rencontres,...). Elle devraitpouvoir, comme tout enseignant qui le souhaite-rait, bénéficier d’un forfait de 3h pour l’anima-tion de l’USEP (similaire au forfait UNSS dusecond degré). Pour développer l’EPS, il faut donner des condi-tions favorables à la pratique. Le manque d’ins-tallations limite sérieusement l’horaire EPS. Ilest nécessaire de donner accès ou deconstruire des installations sportives à proxi-mité des écoles élémentaires et maternelles.

Une nécessaire formation initiale etcontinue. Le manque de formation est un desobstacles majeurs au développementde l’EPS à l’école primaire.

Le SNEP souhaite débattre avec le SNUIPP dela formation des PE en EPS. Il propose quecelle-ci soit envisagée sur l’ensemble du cur-sus, avec de la pré-professionnalisation enLicence, notamment avec la pratique d’APSAen partenariat IUFM-SUAPS. Une épreuved’EPS aux contenus ambitieux doit être rétabliepour tous au concours PE impliquant des horai-res conséquents dans le master. La formation enEPS doit se poursuivre dans l’année de fonction-naire-stagiaire, en T1, avec des partenariatsentre IUFM et équipe départementale EPS. Elledoit être renforcée pour les lauréats du CRPEn’ayant pas suivi de master enseignement.

Des dominantes de formation doivent à nou-veau être envisagées en formation initiale etformation continue. En formation initiale, la formation à dominanteest une solution pour asseoir une polyvalencesur une spécialité et éviter le morcellement dela formation (d’autant plus nécessaire si la poly-valence est repensée dans un contexte de « plus de maîtres que de classes »). Depuisplusieurs années, environ 10% des PE sontissus des STAPS, c’est une chance pour l’EPSqu’il faut faire fructifier. La formation initiale étant très limitée, il estindispensable qu’il y ait une formation spécifi-que en EPS dans l’année de FS et jusqu’en T1et T2. Celle-ci doit être conçue en partenariatIUFM - équipes départementales EPS. La for-mation continue est indispensable pour tous lesPE, en priorité dans les APSA les plus couram-ment enseignées de façon à limiter les interven-tions extérieures. Des formations plus longuesdoivent être proposées pour le développementde « personnes ressources ».Dans le cadre de la mastérisation, des forma-tions qualifiantes doivent être offertes (lien ter-rain-recherche, préparation à des masters « for-mateurs de formateurs »), la VAE prise encompte.

L’EPS à l’école primaire, la formation IUFM, les CPD

Congrès Guidel 2011

L’école primaire a été fortement perturbée ces dernières années (nouveaux programmes et logique du socle, semaine de 4 jours,aide personnalisée, suppression des Rased, attaques sur l’école maternelle, sur la formation des enseignants, réduction de postes ...). Dans ce contexte, il apparait difficile d’augmenter l’horaire d’EPS. Sous la pression sociale du lire-écrire-compter, lefrançais et les maths occupent 60% du temps scolaire. Aucun horaire disciplinaire n’est respecté. Celui de l’EPS stagne à 2h15en moyenne malgré les 3h par semaine inscrites dans les programmes (108h année).

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Les CPD EPS

Les CPD ont pour mission de faire vivre le pro-jet départemental EPS, former et animerl’équipe de CPC, former les enseignants etcoordonner les différents partenaires. Pourassurer ces missions, les tâches administrati-ves ne doivent pas être prépondérantes.L’ensemble doit être reconnu et rémunéré parune NBI. Ils doivent avoir les moyens de fonc-tionner, notamment en terme de frais de dépla-cements. Le potentiel de CPD s’est amenuisé ces derniè-res années, suite au non remplacement dedépart en retraite ou mutations. Le SNEPdemande au contraire que le potentiel de CPDsoit maintenu et renforcé (avec au moins 2 CPDpar département) pour poursuivre les dynami-ques engagées.

Les CPD devraient pouvoir bénéficier d’unmouvement national reconnaissant la spécifi-cité de leur travail et de leur investissement. Les CPD devraient pouvoir être intégrés dansdes équipes de recherche en lien avec lesSTAPS et l’IUFM, participer à la préprofession-nalisation, bénéficier de formation de formateurdans le cadre des masters spécifiques.

Dans le contexte du socle commun, de laréduction de l’offre scolaire, de l’aménagementdes rythmes scolaires, le SNEP combattra tousles projets qui viseront à déscolariser l’EPS et àsemer la confusion entre EPS à l’école et prati-ques facultatives hors l’école. Aucune ambi-guïté ne doit être possible. Le temps scolairedoit être sous la responsabilité de l’Educationnationale qui doit assumer financièrement sesengagements et non pas les déléguer aux col-lectivités territoriales, engendrant ainsi de fortesinégalités. Il ne faut pas hésiter à mobiliser lesélus locaux pour obtenir que l’Etat respecte sesengagements (cf. l’encadrement de la natation,le maintien d’un CPC dans chaque circonscrip-tion, …). Dans le cadre de partenariats, leSNEP invite les personnels à nouer un dialogueavec les élus et responsables locaux pour pré-ciser les spécificités des missions des uns etdes autres. Un débat doit s’instaurer sur lecontenu des temps scolaire et hors scolaire defaçon à éviter d’un côté une substitution sur letemps scolaire et, de l’autre, une « scolarisation »excessive des temps de loisirs. Tout partenariatdoit se traduire par « plus et mieux d’EPS »(augmentation de l’horaire, du nombre de séan-ces par semaine, meilleur encadrement, travailen groupe, aide matérielle...). Ce n’est actuelle-ment pas toujours le cas. A partir de bilans, rienn’empêche que des partenariats, limités et maî-trisés, puissent se développer.

L a formation continue des enseignants estactuellement en friche et pour l’EPS, deplus en plus déléguée à des opérateurs

privés. L’EPS a beaucoup perdu sur ce terrain,notamment en ce qui concerne le travail enéquipe et la confrontation d’expériences. Legouvernement souhaite limiter les formationsaux instructions ministérielles et en faire un outilde GRH, avec une FPC individualisée, hors dutemps de travail et en relation avec les carrières.Il vient de proposer le DIF (Droit individuel deformation), qui existe dans toute la fonctionpublique et donne droit à 20h de formation paran cumulable jusqu’à 120h, mais il le limite auxformations pour reconversion. Ce nouveau droitdoit au contraire renforcer les acquis et offrir col-lectivement des possibilités de formation nou-velles. Nous demandons que 10% de notretemps de travail soit consacré à la formation,avec a minima 5 jours par an : dans la discipline,en équipe d’établissement, sur des projets pluri-disciplinaires et des thèmes transversaux pre-nant en compte les divers besoins du métier. LaFPC, organisée et auto-gérée au niveau d’unsecteur, doit disposer des productions didacti-ques issues de la recherche, favoriser lesréflexions collectives (connaissances desAPSA, programmes, évaluation…) et en organi-ser l’analyse critique. Des congés formation de type nouveau doiventêtre offerts à chacun (congés permettant de libé-rer une journée par semaine, de faire des stageslongs sur plusieurs semaines, de faire de la co-intervention, etc). Chacun devrait avoir droit àune année sabbatique au cours de sa carrière. Des observatoires de pratiques, associant lesorganisations syndicales doivent être mis enplace dans toutes les académies de façon àmieux repérer les inégalités scolaires, évaluerles besoins de formation avec les enseignants. La possibilité pour les personnels de profiterpleinement de la FPC nécessite un volume deremplaçants suffisant. Chaque enseignant qui le souhaite doit pouvoirs’intégrer dans des équipes d’innovation et derecherche collaboratives entre chercheurs etenseignants, en relation avec les STAPS et lesIUFM.

Des propositions concrètes : ● S'assurer a minima que chacun bénéficie desdispositions arrêtées : 20h par an cumulablessur 6 ans, prioritairement sur les contenus desAPSA en lien avec la réussite de tous et toutes.● Imposer dans chaque académie une modalitéde gestion disciplinaire de la FPC, avec un res-ponsable EPS et une transparence des critèresd’attribution de stages académiques.

● Un développement (ou rétablissement) desstages de secteur géographique, avec un coor-donnateur disposant d’une décharge. ● Exiger une formation pour tous les tuteurs destages licence/master/FS. ● Exiger une formation de formateurs intégréedans le service. ● Offrir à tous la possibilité, sous forme dedécharge horaire, de s’investir dans des équipesde recherche, sur des projets dont la finalité estl’enseignement. ● Solliciter les formateurs STAPS et IUFM.Ceux-ci devraient avoir l'encadrement de la FPCdans leurs services. Le SNEP propose d’utiliser la structure syndicale(stages syndicaux), en lien avec le Centre EPSet Société pour des formations sur le métier, lecontenu des APAS et la réussite de tous.

Reconquérir la formation continue

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Qu’est-ce que le DIF ? C’est un droit à formation, ouvert à toutagent de la fonction publique (titulaire ounon titulaire). Il garantit à chacun un volumeannuel de 20h (équivalent à 3 jours) etcumulable jusqu’à 120h. Ce DIF relèved’une circulaire fonction publique qui datede 2007 sur la formation professionnelle toutau long de la vie. Le DIF peut donner lieu adeux types de formation : - une formation hors temps de travail, dansce cas, l’agent est rémunéré à hauteur de50% du temps de formation avec un plafon-nement à 120h.- une formation a lieu sur le temps de travailpour laquelle, en principe, l’agent qui mobi-lise son DIF est prioritaire. Chatel, à son arrivée en 2008, s’était dit sur-pris de la pauvreté de la FPC à l’EducationNationale et avait dit « Je mets sur la tablele droit individuel à la formation pour lesenseignants », avec l’intention de renvoyerla FPC hors du temps de travail et faireentrer les enseignants dans une logiqueindividuelle de formation et non plus collec-tive. Il a depuis fait ses calculs : si seule-ment 5% des enseignants demandaientl’ouverture de leur DIF, tous les budgets dela FPC y passeraient ! Le ministère vientdonc d’ouvrir le DIF à l’Education Nationale,mais limite son application aux reconver-sions… avec formation hors PAF et horstemps de travail ! (voir BO du 25 novembre2010). Difficile de croire que l’objectif duministre est réellement l’élévation du niveaude formation des enseignants !

C.P.

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21SNEP SUPPLÉMENT N° 851 - MARS 2011

Nous soussigné-es, souhaitons par cet appel, attirer l’attentiondes opinions publiques, des médias et des dirigeants politiquessur trois problèmes majeurs :

La nécessité de donner une place plus importante à l’éducation physique etsportive (EPS) obligatoire à tous les niveaux du service public d’enseignement,en vue de la réussite de l’ensemble des élèves, sans aucune discrimination eten veillant particulièrement au développement des pratiques des filles. ● La possibilité pour tous-tes, sans exclusive, d’accéder à des pratiquesvolontaires de qualité, choisies dans le champ des activités physiques, sportives et artistiques et permettant à chacun-e, s’il ou elle le souhaite, d’atteindre son plus haut niveau possible de réalisation. A l’école cela passepar le développement du sport scolaire, spécificité française enviée par toutle monde. Hors de l’école cela passe par une politique sportive ambitieuse etdémocratisée, pour développer le service public des activités physiques etsportives. ● La nécessité d’évolutions déterminantes du sport de haut niveau, des JeuxOlympiques et des spectacles divers auxquels ils donnent lieu. En particulier,parce qu’ils sont fortement médiatisés, ils doivent mettre fin à toutes les dérives qui les détournent de leurs fondements humanistes et de leur rôleéducatif. Ils doivent s’inscrire effectivement et visiblement dans une viséepacifique, solidaire et mixte, refuser toutes les formes de discrimination, d’hégémonie et de mercantilisme qu’ils peuvent générer.

Au carrefour de ces enjeux, des finalités fondamentales se profilent :

● la construction d’une culture corporelle, sportive et artistique, universelle quirassemble les personnes et les Etats. Une approche renouvelée de la compétition qui, sans exclure l’exploit, devrait rapprocher les personnes et lespeuples pour être davantage créatrice d’humanité, ● l’intégration, le respect de la diversité culturelle dès lors qu’elle n’est pas decaractère politique ou religieux et la richesse qui découle des échanges quepermettent le sport et les pratiques physiques en général, ● la démocratisation du loisir sportif comme mode d’accès à une forme debien-être individuel et social.

Nous formulons à cet égard des exigences que nous souhaitonsfaire largement partager. Nous demandons au gouvernementFrançais, à ceux de l’ensemble de l’espace européen, et plus largement à ceux des pays membres de l’ONU :

● mettre en œuvre des politiques publiques ambitieuses dans le domaine del’éducation physique et du sport pour tous, en augmentant de façon significa-tive les moyens qui leur sont accordés aujourd’hui, en créant les conditionsmatérielles de leur développement, en assurant une formation de qualité pourles enseignant-es et les éducateurs concernés, ● d’aider sur tous les plans l’ensemble du secteur associatif à répondre à lademande multiforme de pratiques corporelles et sportives qui s’exprime dansla société, que l’on soit une fille ou un garçon, une femme ou un homme, ● de veiller à la dimension éthique et éducative du sport de haut niveau et deses aspects médiatiques, de façon concertée avec les autres Etats, avec lesfédérations nationales et internationales concernées, avec les ComitésOlympiques nationaux.

Premiers signataires :AIDLI Nadia, présidente de la fédération dedouble dutch ; AMADE-ESCOT Chantal,Professeure d’Université en sciences de l'édu-cation ; AMSALLEM Bernard, Président de laFF d’athlétisme ; ASCHIERI Gérard, ex-SG dela FSU, président de l'Institut de rechercheFSU ; AUTAIN Clémentine, Mix’cité ; BARRAS Romain, champion d’Europe dedécathlon ; BENASAYAG Miguel, Psychiatre ;BERGE Marcel, ex-SG du SNEP ; BLOCHBernard, metteur en scène et comédien ;BONNET Nicolas, responsable de la commis-sion sport du PCF ; BONIFACE Pascal, socio-logue, maître de conférence ; BONNERYStéphane, Chercheur en Sciences de l’Éduca-tion ; BOUTHIER Daniel, Professeur des universités 5STAPS), IUFM d'Aquitaine ;BOURGUIGNON Brigitte, secrétaire nationaleen charge du Sport au PS ; BRETHES Pascal,Directeur et porte parole de Paris Foot Gay ;BRONCY Michel, Vice-président de la régionPoitou-Charentes chargé de l'Éducation ; BUI-XUAN Gilles, Professeur des Universités(IUFM Nord Pas-de-Calais) ; BUFFET Marie-Georges, députée de Seine-St-Denis,ancienne ministre Jeunesse et Sport ; CADOPIMarielle, professeur des Universités (STAPS) ;CALI, chanteur ; CALLEDE Jean-Paul, socio-logue au CNRS ; CANDELORO Philippe,ancien vice-champion du monde de patinageartistique ; CARISTAN Stéphane, Maireadjoint, sportif de haut niveau ; CATTEAURaymond, professeur EPS retraité, ex-CTRNatation ; CHABROL Serge, SG du SNEP ;CHOMAZ Myriam, Championne du monde deBoxe anglaise ; CLOT Yves, chercheur en psy-chologie du travail au CNAM ; COLLIGNONClaude, directeur de l'UFR STAPS de Lyon ;COMPTE Roy, vice président de la FédérationFrançaise du Sport Adapté ; DAENINCKXDidier, romancier ; DAVISSE Annick et LOUVEAU Catherine, Auteures de Sport écolesociété, la différence des sexes ; DEAUVIAUJérôme, sociologue ; DEBARDIEUX Eric,Sociologue ; DEBOTTE Nicole, Vice-prési-dente de la FNOMS, présidente des ANS ;DELEPOUVE Marc, ex-secrétaire Générald'ATTAC ; DELIGNIERES Didier, Directeur de l’UFR-STAPS Universite Montpellier ; DEL VOLGO Marie-José, Enseignant-cher-cheur et Praticien hospitalier (Aix-Marseille) ;DENDOUNE Nadir, écrivain, journaliste ;DEPAULE Judith, metteur en scène ; DHEL-LEMMES Raymond, Inspecteur PédagogiqueRégional Honoraire ; DIAGANA Stéphane,International d’athlétisme 400m haies ; FARGEArlette, Historienne, Directrice de rechercheau CNRS ; DURET Pascal, professeur desUniversités (STAPS) ; FAUQUET Claude,Directeur Général Adjoint de l'INSEP ; FAZONStéphanie, Athlète de haut niveau, athlétisme ;FERRIER Pierre (pef), auteur illustrateur delivres de jeunesse ; FORESTIER Yann,Responsable de la Commission Enfance, Édu-cation, Formation des Verts ; FOURNEYRONValérie, députée-maire PS de Rouen ;FRAISSE Geneviève, Directrice de Rechercheau CNRS, historienne de la pensée féministe ;GAREL Jean-Pierre, chercheur, Fédérationfrançaise du Sport Adapté ; GASPARINIWilliam, Sociologue, chercheur en STAPS ;GOBERT Marie-Jeanne, élue régionale Caen,Vice-présidente Éducation ; GOIRAND Paul,co-fondateur de la revue Contrepied, CentreEPS et Société ; GORI Roland, professeur depsychologie et de psychopathologie cliniques(initiateur de l'appel des appels) ; GOURCUFFChristian, entraineur de l'équipe de foot de Lorient en L1 ; GREHAIGNE Francis,

Appel 2010pour l’EPS et le sportéducatif pour tous

Professeur d’Université, Vice président del’AIESEP (association internationale des écoles supérieures d’éducation physique) ;GROISON Bernadette, SG FSU ; GUIBALBrigitte, championne du monde 97 de canoë-kayak ; HEBRARD Alain, Ancien Doyen del'Inspection Générale EPS ; HESS Béatrice,Sportive de haut niveau ; JACQUARD Albert,généticien ; JOHSUA Samuel, Chercheur endidactique ; JULLIARD Bruno, secrétairenational à l'éducation du PS ; KAHN Axel,Professeur d’Université, généticien ; KLEINGilles, maitre de conférences honoraire, secrétaire général de World Sports Alliance Organisation Intergouvernementale ;LACHAISE Laurence, (POINTAUX), ex-inter-nationale de volley-ball ; LAFONTAN Jean, ex-SG du SNEP ; LAURENT Pierre, secrétairenational du PCF ; LAUTON Michelle, SGA duSNESUP ; LELIEVRE Claude, historien del’éducation ; LEPROUST Gilles, Maire de laville d'Allonnes ; LEZIART Yvon, professeurdes Universités Rennes ; MARCHANDJacques, ex-président de l'union des journalis-tes du sport de France ; MARSENACHJacqueline, chercheuse INRP ; MARTINRoger, Romancier ; MARTINS Viana Lydia,co-présidente FSGT ; MASCRET Nicolas,Enseignant-chercheur (STAPS) ; MERTZBertrand, Maire de Thionville, ConseillerGénéral de Moselle ; MESNIL Romain, inter-national d'athlétisme ; MEIRIEU Philippe,Professeur d’Université ; MERAND Robert,professeur EPS, chercheur INRP ; MICHELClaude, SG adjoint de la fédération du specta-cle CGT ; MORDILLAT Gérard, écrivaincinéaste ; MORTIER Jacques, Maître deconférences en Biologie (en R) Vice-présidentdu CESER Picardie ; MOSCONI Nicole,Professeure émérite en sciences de l’éducation ;MOUSTARD René, ancien président FSGT ;MUCCHIELI Laurent, Sociologue ; NERYGuillaume, recordman et champion du monded'apnée profonde ; PAGET Denis, enseignant,président d'ADAPT ; PASSERIEUX Christine,responsable nationale du GFEN ; PIGNONErnest, artiste peintre ; PORTES Maurice, pro-fesseur d’EPS honoraire ; PREVOST Jean-Baptiste, président de l'UNEF ; PUJADE-RENAUD Claude, professeur en Sciences del'Éducation, écrivain ; QUEVAL Isabelle,Philosophe, Centre de recherche Sens, Éthi-que, Société ; RITTER Ludovic, chargé d'ac-tion culturelle au Centre des arts du cirque deBasse Normandie ; ROCHEX Jean-Yves,Professeur d’Université, sciences de l'éduca-tion ; ROLET Frédérique, co-SG du SNES ;ROUGER Jean-Luc, sportif de haut niveau,judo ; ROUX Sébastien, directeur pédago-gique et artistique de l'association regards etmouvements ; SALVA Danièle, présidente deFémix'sports ; SIHR Sébastien, SG duSNUIPP ; TASSEL Stéphane, SG du SNESUP ;TERRAIL Jean-Pierre, Groupe de recherchessur la démocratisation scolaire ; TERRETThierry, professeur des Universités (STAPS) ;THIEBAUT Jean-Luc, international de HB,Médaillé olympique (bronze) en 92, vice-cham-pion du monde 93 ; TRIADOU Jocelyne, direc-trice technique national de la FF de savate ;VAILLANT Gérard, professeur EPS INSA deRennes, président du groupe APSCGE ;VEZIERS Guilhem, professeur EPS STAPSAvignon, historien ; VIGARELLO Georges,directeur de recherche à l'École des hautesétudes en sciences sociales ; VILLEPREUXPierre, directeur du développement de rugby enEurope ; VOGUET Jean-François, Sénateur duVal-de-Marne ; WALLIAN Nathalie, Professeuredes Universités en STAPS.

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Les EPSiliades font déjà partie du passé…Et oui, le présent a cette caractéristique : il nedure pas. Même pour ceux qui vainement s’échi-

nent à le prolonger… Car il faut bien se protéger de lanostalgie, cette mauvaise conseillère.

Et pourtant, c’était bien les EPSiliades ! Chaquefois c’est pareil, ils, elles viennent de partout, parfois deloin. Font le choix librement d’y être, d’en être. Sereconnaissent, se découvrent, discutent, se disputent,s’enthousiasment, bref vivent ensemble l’espace d’unlong week-end. Ils partagent des émotions, des compli-cités, des indignations, des colères. Peu s’ignorent.Venus pour débattre, la tête pleine d’idées, d’expérien-ces, ils sont là pour échanger sur leur façon de penser,de faire, plutôt de faire et de penser… Pour changeraussi sans doute, tant leur curiosité, leur soif d’appren-dre et de comprendre, de controverses sont éclatan-tes. Mr Jourdain faisait de la prose sans le savoir, euxfont l’histoire de la discipline. En sont-ils suffisammentconscients ? Ils la font en s’en inspirant et simultané-ment, y entrent et la rejoignent comme acteurs.

Toujours entre continuité et rupture. GuilhemVéziers dans ce numéro insiste sur ce mouvement.Les inventeurs de l’évènement ont choisi la diversité, lacomplexité comme univers. S’est ajouté à cela unchoix de méthodes : la mise en exergue des contradic-tions qui traversent l’EPS, le sport scolaire, l’Ecole, le« sport » et leurs rapports, le souci d’inscrire lesEPSiliades dans le champ du « social » et non danscelui du « corporatisme ». C’est un pari et un enjeu quecertains, dramatiquement, ne comprennent pas…C’est une stratégie consistant à réinscrire l’EPS, sanécessité fondamentale, dans la demande sociale.C’est un « projet social et culturel » global, pensécomme moteur d’une nouvelle ambition pour la disci-pline et ses enseignants.

Les EPSiliades, par leur réussite, nous donnentles moyens et la responsabilité de nous tourner délibé-rément vers l’avenir, de l’inventer collectivement. Unrebond s’impose, mettons nous vite au travail !

Quel rebond ?

À renvoyer

au SNEP/Centre EPS

76, rue des Rondeaux,

75020 Paris

exemplaire(s)du n° 27, de Contre Pied

EPSiliades 2010

Nom : ..............................................................

Prénom : ..........................................................

Organisme : ....................................................

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Adresse : ........................................................

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Chèque à lʼordre de : Centre EPS et Société

CCP 41481 25 X La Source(si nécessité de facture, nous le signaler)

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} X 10 €(+ 2 €de port)

Bon de commande

Pour en savoir plusUn n° spécial de Contrepied

Édito de Alain BeckerPrésident du Centre EPS et Société

22 SNEP SUPPLÉMENT N° 851 - MARS 2011

SNEP 851 210x297 24 p 2011 7/03/11 16:16 Page 22

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A vec la réforme de la mastérisation etdu Capeps, les étudiants, avantmême d'avoir enseigné sont appelés

à faire des propositions de séance, decontenus, de séquences d'enseignement…dans un certain nombre d'épreuves duconcours (écrit 2, oral 1 et 2). On imaginesans mal qu'un certain nombre d'entre euxrisquent d’avoir des difficultés à multiplierles exemples. Depuis sa création la revue Contrepied s'ef-force de traiter de thèmes et de donner desexemples de mise en œuvre qui représententdes démarches à partir desquelles on peutfaire apprendre. Que ce soit à partir d'APSA (natation, gym,athlétisme, APPN, danse) ou bien de problè-mes rencontrés en enseignant (la compéti-tion, relation jeu et exercice, la gestion del'hétérogénéité...) chaque numéro représenteune somme de ressources non négligeablespour un étudiant.

La question n'est pas idéologique mais plutôtde savoir si l'on permet à des jeunes en for-mation de disposer de plusieurs modes d'en-trée pour aborder une question. Comme ledisait un intervenant aux EPSiliades : "dansun monde complexe il faut des débats contra-dictoires". La revue Contrepied, comme sonnom l'indique, a choisi de véhiculer desdémarches peu communes, dont on peutdébattre à condition de les connaître. Ne pasen rendre compte, c'est amoindrir la réflexionet donc ne pas rendre service àl'EPS qui a pourtant bienbesoin de toutes les forcespour conserver toute sa placecomme discipline d'enseigne-ment. A côté d'autres outils etrevues, il nous semble queContrepied a toute saplace pour contribuer à laréflexion collective. C'est dans cet esprit que,si ce n'est déjà fait, nousvous invitons à abonnervotre établissement àContrepied, à le propo-ser aux étudiants.Nous restons disponi-bles par ailleurs pour débattre de toutequestion qui vous semblerait utile.

www.contrepied.net : une ressource supplémentaire.

Des contributions sur les APSAPropositions alternatives sur les program-mes, innovations, articles parus dans contre-pied en ligne.

Histoire de l’EPS Robert Mérand : dix articles difficiles à se procurer, représentatifs de l’évolution de sapensée, parus de 1952 à 1991 dans différen-tes revues, sont proposés par MichèleVandevelde. ils complètent son ouvrage « EPet Basket. Robert Mérand un regard neuf surl’élève » (Edition Syllepse 2007). Jacques Rouyer, disparu l’an dernier, nous alaissé ses chroniques sur l’histoire de ladéfense de l’EPS. Ce sont des extraits dubulletin du SNEP de 1969 à 1995.

Autres contributions : G. Véziers, M. Attali, etc.

Thèses : Contrepied met en ligne les résu-més de thèses, introduction et conclusion dethèses sur l’intervention dans les APSA et laformation des enseignants. Contact :[email protected]

Des contributions sur la formation : dernière mise à jour « Céderons-nous auxvents mauvais ? » (Alain Beitone).

[email protected]

Contrepied, outil de formation des étudiants

Un problème ?Défendez vos droits

Servez-vous du SNEP !Vous voulez tout savoir sur les mutations ?Contacter : [email protected]

Un problème de santé ? Contacter :[email protected]

Un problème d'avancement dans votre carrière ?Agrégés : contacter [email protected] Certifiés : contacter les commissaires paritaires académiquesou [email protected]

Un problème juridique Contacter : [email protected]

Un problème avec votre rémunération ? Contacter : [email protected]

Votre correspondant par secteur : STAPS : [email protected] Formation des enseignants, master enseignement, IUFM premier degré : [email protected] CAPEPS : [email protected] SUAPS : [email protected]

SNEP SUPPLÉMENT N° 851 - MARS 2011

Avancement d’échelon

2010-2011 Accès au corps des agrégés par liste d’aptitude et accès à la hors-classe touscorps : Fiche syndicale téléchargeable sur le site,www.snepfsu.net, rubrique corpo, puis « lespersonnels ». A renvoyer en mars. (voir calendrier académique).

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sexe F M

PEGC AE

ENVOI du BULLETIN AGR. CTPSPEGC

Hors Cl.PEGC

Clas. Ex.

adresse personnelle adresse établissement

@dresse électronique (écrire lisiblement)

CPA : 50% 70% 80% CFA

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 PAR : Chèque(s) à l'ordre du SNEP Prof : EPS - Sport & Agri 128 135 142 151 161 172 184 198 214

Prof : Hors Classe 161 181 195 208 226 241 254

Bi-admissible 119 130 137 143 152 162 171 184 198 214 224

PAR : Agrégé - CTPS 155 168 180 192 206 222 239 254 267

Agrégé Hors Classe 214 226 239 254 267 286 297 312

AE-CE-PEGC 110 117 122 128 135 141 149 156 166 175

CE-PEGC Hors Classe 165 175 198 214

CE-PEGC Classe Ex. 198 216 226 241 254

1x 2x 3x 4x 5x MA et CDI 100 109 128 135 142 149 157

Prof EPS stagiaire - Prof de Sport stagiaire : 115 Agrégé stagiaire :130

Tps partiels : selon échelon et prorata de la quotité de sevice

Abonnement bulletin : non titulaire non réemployé 40 - Etudiant (fournir un justificatif) 30 - Autres 60

Vacataire - Contractuel - Congé parental - Disponibilité : 60

CPA nouvelle formule : 50%, 70% ou 80% de la cotisation normale (selon votre CPA) Etranger : ajouter supplément avion obligatoire (15 )

1 67 2 74 3 82 4 89 98 6 108 7 115 8 123 9 130 10 138

Mise en paiement ou prélèvement les 5 du mois. Dernier dépôt de chèques ou prélèvement le 5 juillet. Prévoir votre nombre de paiements en conséquence.

NB:

entre 2301 et 2500

Grpe et Cotis

Je joins un RIB et l'autorisation ci-dessous

Cotisations Retraitésentre 1301 et

1500entre 1501 et

1700

5

entre 1701 et 1900

entre 1901 et 2100

entre 2101 et 2300

POSTE FIXECONGES

Par. - Form. - Autre

SIT. PARTICULIERE

Stag CAPEPS ext

Stag AGREG ext

Collègue exerçant en DOM, TOM : tarifs publiés localement incluant le supplément avion

Catég/Echelon

DISPO

mobile : 06fixe :

supérieur à 2900

Congé formation : 100

entre 2501 et 2700

entre 2701 et 2900

auxiliaireADRESSE

Indiquer le nombre (5 maxi)

Je ne souhaite pas recevoir de bulletin "papier" et être averti de la parution des bulletins à l'adresse électronique ci-dessus, afin de les télécharger sur le site du SNEP au format PDF. Je pourrais à tout moment changer d'avis et en informer le SNEP national par téléphone ou par mèl.

Ma cotisation sera renouvelée

automatiquement d'année en année

Montant de la pension mensuelle

Inférieur à 1300

Je régle ma cotisation syndicale en :

PROF de Sport Stagiaire

CONTRACTUEL

MA - CDIcomplément d'adresse

code postal et localité

SYNDICALISATION 2010-2011

code postal et localité

JE CHOISIS DE PAYER COTISATIONS SNEP 2010- 2011

PROF de SP. STAGIAIRE

PROF STAGIAIREAGREGE

STAGIAIRE

ECHELON ou Groupe pour les

retraités

SITUATION ADMINISTRATIVE

TPS Partiel :heures ou %

BI-ADMISSIBLE

Prélèvement(s) automatique(s)

A partir du mois de :

TZR

EIR

OG

ET

AC

PROF EPS AGR Hors Cl.

PROF Hors Cl.

CE Classe Ex.

RETRAITE

PROF de Sport

PROF Stagiaire

PROF de SportHors Classe

CE Hors Cl.

PCEA Agri

CE AGREGE Stagiaire

VACATAIRE

ETABLISSEMENT D'AFFECTATION ou ZONE DE REMPLACEMENT

code établissement

nom de JF nom

nom

76, rue des Rondeaux 75020 ParisTél. : 0144628210 - Mèl : [email protected]

IDENTITEdate de

naissance

prénom

voie

voie

/ /19

66% de la cotisation déductible des impôts

d t i tAutorisation indispensable pour recevoir le bulletin.

J’accepte de fournir au SNEP les informations nécessaires me concernant et l’autorise à faire figurer ces infomationsdans des fichiers et des traitements informatisés dans les conditions fixées par les articles 26 et 27 de la loi du 6/01/78. Cette autorisation est révocable par moi-même dans les mêmes conditions que le droit d’accès en m’adressant au :SNEP - Service Informatique, 76, rue des Rondeaux 75020 Paris.

AUTORISATION DE PRÉLÈVEMENTJ’autorise l’Établissement teneur de mon compte à prélever sur ce dernier, si la situation le permet, tous les prélèvements ordonnés par l'organisme créancier désigné ci-dessous. En cas de litige sur un prélèvement je pourrai suspendre l'exécution par simple demande à l'Établissement teneur de mon compte.Je réglerai le différend directement avec l'organisme créancier.

Prière de compléter cette autorisation et de joindre un relevé d’identité bancaire, postaleou de Caisse d’Épargne. Ne pas ommettre la date et la signature.

Les informations contenues dans la présente demande ne seront utilisées que pour les seules nécessités de la gestion et pourront donner lieu à exercice du droit individuel d'accès auprès du créancier à l'adresse ci-dessus, dans les conditions prévues par la délibération n° 80 du 1/04/1980 de la Commission Informatique et Liberté.

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