le secteur bâtiment et travaux publics

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UNIVERSITE D'ANTANANARIVO Faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie (domaine : Science de la Société) Département Economie (Mention Economie) ……………………………………………………….. Mémoire de groupe de fin d’études pour l’obtention du Diplôme de Licence en Sciences Economiques Option : ECONOMIE GENERALE TITRE : Par : 158 :Mme NOMENJANAHARY Valosoa Irène 159:Mr RABENJAMINARIMANANA Natana Jaona 160 :Mlle RABESEHENONTSOA Ravakiniaina 161 :Mlle RABEZANAHARY Claudianna Marie Fransca 162 : Mlle RAFANOMEZANTSOA Rianamalala Encadreur : Mr RAZAFINDRAKOTO Jean Lucien, Maître de conférences Promotion : TSIRESY Date de Dépôt : 10 janvier 2017 Date de soutenance : 24 Janvier 2017 AU : 2015/2016 Le secteur Bâtiment et Travaux Publics

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UNIVERSITE D'ANTANANARIVO

Faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie

(domaine : Science de la Société)

Département Economie

(Mention Economie)

………………………………………………………..

Mémoire de groupe de fin d’études pour l’obtention du Diplôme de Licence en

Sciences Economiques

Option : ECONOMIE GENERALE

TITRE :

Par :

158 :Mme NOMENJANAHARY Valosoa Irène

159:Mr RABENJAMINARIMANANA Natana Jaona

160 :Mlle RABESEHENONTSOA Ravakiniaina

161 :Mlle RABEZANAHARY Claudianna Marie Fransca

162 : Mlle RAFANOMEZANTSOA Rianamalala

Encadreur : Mr RAZAFINDRAKOTO Jean Lucien, Maître de conférences

Promotion : TSIRESY Date de Dépôt : 10 janvier 2017

Date de soutenance : 24 Janvier 2017 AU : 2015/2016

Le secteur Bâtiment et Travaux Publics

1

REMERCIEMENTS

On tient à exprimer notre gratitude à tous ceux qui ont participés à la réalisation de ce

mémoire. Tous d’abord, nos remerciements vont au Seigneur le Tout Puissant, sans qui rien de

cela n’aurait pu être réalisé.

Nos remerciements vont également à :

Monsieur RAKOTO David Olivaniaina, Doyen de la faculté DEGS ;

Monsieur RAMAROMANANA Andriamahefazafy Fanomezantsoa, Chef responsable

de la mention économie ;

Madame RAMANAMPISOA Holimalala, Responsable d’année L3

Monsieur RAZAFINDRAKOTO Jean Lucien qui a pu nous accorder son temps

précieux pour nous encadrer et nous conseiller dans la réalisation de ce mémoire destiné

à enrichir notre patrimoine intellectuel.

Nos vifs remerciements s’adressent à nos proches et surtout à notre famille pour leur soutien

sans faille au cours de la réalisation de ce mémoire ainsi qu’à toutes les personnes y ayant

contribué de près ou de loin.

Toutes les données dont nous avons besoins pour la réalisation de cette recherche

proviennent principalement de la collaboration avec quelque entité publique et privé qui mérite

également nos vifs remerciements.

2

SOMMAIRE

REMERCIEMENTS …………………………………………………………………………..1

SOMMAIRE……………………………………………… …………………………….….....2

LISTE DES ABREVIATIONS………………………………………………………………..3

LISTE DES TABLEAUX……………………………………………………………………..4

INTRODUCTION………………………………………………………………………… ….1

PARTIE I : LES THEORIES DU SECTEUR BATIMENT ET TRAVAUX PUBLICS.…...5

Section A : Théorie sur le bâtiment ……………………………………………………….5

Section B : Théorie sur le Travaux publique……………………………………….……..8

PARTIE II : LE BTP A MADAGASCAR……………………………………………………9

Section A : Le secteur BTP et l’économie Malagasy ……………………………………..9

Section B : Le budget national et l’investissement sur le secteur BTP…..........................15

CONCLUSION……………………………………………………………………………....24

ANNEXE …………………………………………………………………………………....25

TABLE DES MATIERE…………………………………………………………….............30

RESUME

3

LISTE DES ABREVIATIONS, DES SIGLES ET DES ACRONYMES

BTP : Bâtiment et Travaux Publics

CFP :Certificat de Formation Professionnelle

ESPA : Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo

ETFP :Enseignement Technique et Formation Professionnelle

ETP :Equivalent Temps Plein

FPME-BTP :Fédération des Petites et Moyennes Entreprises

FPQ :FiberPre-Qualification

GEM : Groupement des Entreprises de Madagascar

IDE : Investissement Direct à l’Etranger

ININFRA : Institut National de l’Infrastructure

INSTAT : Institut National de la Statistique

ISPM : Institut Supérieur de Polytechnique de Madagascar

IST: Institut National de la Statistique

LTP : Lycée Technique Professionnelle

MTP : Ministère des Travaux et publics

NTIC : Nouvelle Technologie de l’Information et de la Communication

PME : Petite et Moyenne Entreprise

QMM : QitsMineral Madagascar

SE-BTP : Syndicat des Entreprises en Bâtiment et Travaux Publics

4

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Taux de croissance économique par secteur……………………………………...14

Tableau 2: Le stock d’IDE par branches d’activités de 2008 à 2011………………………..15

Tableau 3 : Les flux d’IDE par branches d’activités entre 2009 à 2011………………………..16

Tableau 4 : Les grandes entreprises de Madagascar par chiffre d'affaires 2013 dans le secteur

BTP…………………………………………………………………………………………...25

5

INTRODUCTION

Le BTP désigne le secteur Bâtiment et Travaux Public. La fédération Française

du Bâtiment définit le BTP comme suit : « Le bâtiment c’est la construction d’édifice, leur

aménagement intérieur, leur entretien, leur restauration ou leur démolition dont les travaux

sont effectués par des entreprises de toute tailles, de l’artisan jusqu’aux grands groupes

multinationaux. Quant aux Travaux Publics : ce sont les infrastructures, la construction des

grands équipements, les ouvrages d’art et de génie civil. Ces deux professions sont distinctes

mais voisines »

I. L’évolution du BTP dès l’Antiquité

I-1- L’Antiquité

I.1.1 L’architecture classique (Vè et IVè siècles avant J-C.)

L’architecture classique trouve ses origines dans la civilisation grecque. Cette

architecture exprime la vie de la cité, en particulier au travers de l’Acropole et du Parthénon.

Les Romains conquièrent au IIe siècle av. J.-C. l'Afrique du Nord, la Grèce et l'Espagne, et

assimilent les traditions architecturales de ces régions, en particulier celles de la Grèce. Ils

intègrent également le savoir-faire technique de leurs voisins immédiats en Italie centrale, les

Étrusques. L’architecture romaine s’inspirera des mêmes principes que l’architecture grecque

mais privilégiera les édifices utilitaires plutôt que religieux. L'apport des Romains est surtout

de l'ordre de la technique constructive : utilisation de nouveaux matériaux (terre cuite, ciment,

brique), perfectionnement de nouvelles structures (arc*, voûte*, dôme*) déjà expérimentées

par les Étrusques. Le temple romain reprend le modèle grec, y ajoutant souvent une base élevée

Maison carrée.

Les monuments civils romains sont d'une taille et d'une complexité sans

précédent. Les Romains vont construire des aqueducs (le pont du Gard), des bains publics

(thermes de Caracalla), des basiliques (tribunaux), des théâtres, des arcs de triomphe, des

amphithéâtres (le Colisée), des arènes et des palais.

6

I-2- Le Moyen Age

I-2-1- Les églises et cathédrales

I-2-1-1-L’architecture romane (XIe et XIIe siècles)

Deux siècles plus tard, favorisée par les progrès de la démographie et du

sentiment religieux, de nombreuses églises sont construites donnant ainsi naissance à une

architecture baptisée " romane " (issue de Rome). L’art roman devient le premier grand style

architectural de l’Occident chrétien.

Avant l’an 1000, la plupart des églises étaient construites en bois et beaucoup

avaient été brûlées par les vikings. Les églises restantes deviennent trop petites (car la

population augmente) ou sont en trop mauvais état. Les architectes des époques

mérovingiennes, carolingienne vont être à l'origine de l'architecture romane. Les églises qu’ils

vont construire sont imitées des anciennes basiliques romaines.

Jusqu’au 11ième siècle, une charpente en bois soutenait la toiture. Mais cette

technique présentait de graves risques d’incendie. Les architectes remplacèrent cette charpente

par une voûte* de pierre ayant la forme d’un demi-cercle (on l’appelle une voûte* en plein

cintre).

I-2-2-Les châteaux forts

Tout seigneur important vit dans un château fort qui domine une trentaine de

villages. Les premiers châteaux fortifiés sont en bois et trop faciles à incendier. A partir du

11ième siècle ces châteaux en bois vont être remplacés par d’imposantes constructions en pierre

et devenir de formidables forteresses.

I-3-Les temps modernes

I-3-1- L’architecture de la Renaissance (XVe et XVIe siècles)

A la fin du Moyen Age eut lieu une série de changements politiques,

économiques, sociaux et intellectuels : La Renaissance. Sur le plan politique, le féodalisme perd

de l'importance : les villes sont fortes et les rois sont puissants. Le pouvoir papal (du pape) s'en

voit affecté et souffre bientôt d'un autre mal : la Réforme protestante. Sur le plan

7

économique, l'agilité du commerce international, grâce à la monnaie et les découvertes

géographiques, créent richesse et rivalités. Tandis qu'en Europe du Nord et dans la péninsule

Ibérique le gothique continue de produire des chefs-d’œuvre jusqu'au XVIe siècle, apparaît à

Florence, au début du XVe siècle, un mouvement de renouveau artistique et architectural qui

gagne l'Italie, puis toute l'Europe. L'architecture de la Renaissance revient aux ordres

antiques(gréco-romains) et emploie l'arc en plein cintre, la voûte en berceau et le dôme. Des

architectes de renom comme Léonard de Vinci et Michel-Ange vivent à cette époque en Italie.

En France, Les rois veulent conquérir l’Italie. François 1er (le plus célèbre de cette période)

conduit des expéditions tantôt victorieuses (Marignan 1515) tantôt vaincus (Pavie 1525).

Finalement la seule chose qu’il ramènera d’Italie, sera l’émerveillement devant la Renaissance

italienne : il voudra aussitôt l’imiter. Roi et grands seigneurs font bâtir des châteaux non plus

défensifs comme au Moyen Age mais qui vont servir à montre leur puissance par leurs

splendeurs. Ces châteaux essentiellement bâtis dans la région de la Loire et autour de Paris ont

de larges ouvertures laissant entre la lumière : des jardins remplacent les fossés ; des statues

imitées de celles de Grèce, des colonnes ornent les façades.

I-4-L’époque contemporaine

I-4-1- Le néoclassicisme et l’éclectisme (XVIIIe et XIXe siècles)

L’architecture des monuments publics ainsi avec la révolution industrielle, le

XIXe siècle est celui du fer, et l’architecture métallique s’impose rapidement même si elle

suscite de vives polémiques. Dès 1854, les halles (immense marché au centre de Paris) de Victor

Baltard, sont construites autour d’une structure en fer et en fonte. C’est l’exposition universelle

de Paris en 1889 qui consacrera l’usage du fer. Construite en seulement deux ans, la tour Eiffel

étonnera le monde entier. Le XIXe siècle fait donc place à de nombreux styles d’architecture,

cette grande variété, ce côté éclectique fera que l’on nommera cette période comme

l’éclectisme.

8

I-5-Aujourd’hui

Au début du XXe un art dit « art nouveau » fait son apparition en France avec

Hector Guimard comme architecte. On lui doit notamment la construction de nombreuses

bouches de métro et quelques bâtiments. De nos jours, l'utilisation du béton armé permet toutes

les formes d’architecture. Ce matériau favorise l'esthétique fonctionnaliste, dominée par les

lignes droites et les surfaces planes, et refusant l'ornementation. Pour les nouvelles

constructions tous les matériaux sont utilisés mais essentiellement l’acier, le verre et le béton

armé. Les styles d’architecture en tendance à s’uniformiser dans le monde entier.

Cela nous amène donc à poser la question suivante : « Quels sont les apports

du secteur BTP sur le plan économique d’un pays ? ». Pour mieux appréhender ce devoir,

on va voir successivement en premier partie les Théories sur le Bâtiment et Travaux publics,

puis en deuxième partie l’analyse du secteur BTP à Madagascar et quelque pays d’Afrique

subsaharienne.

9

Partie I : LES THEORIES DU SECTEUR BATIMENT ET TRAVAUX

PUBLICS

I- La construction d’un édifice

Lors d’un projet d’aménagement, tout constructeur doit prendre en compte la

nature des formalisations constituant le sous-sol du site où il est prévu de réaliser cet

aménagement. Cette prise en compte permet d’adapter le projet au site envisagé, de définir le

système de formation de l’ouvrage avec le meilleur rapport sécurité/ coût et de se garantir contre

les effets de la réalisation des travaux sur les constructions voisines. Tout cela dans le but

d’assurer la pérennité des futurs ouvrages. D’après Karen Kensek, « Les modèles ne sont jamais

que le moyen de communiquer les intentions, les volontés, les méthodes et le résultat attendu.

L’objectif reste l’achèvement du bâtiment1 »

Selon Martin Nadaud, politicien français : « Quand le Bâtiment va tout va »2

c’est-à-dire que le secteur bâtiment se trouve dans une période favorable, les carnets de

commande sont bien remplis, les chantiers tournent et les clients paient. Les entreprises quelles

que soient, tournent bien, ce qui leur permet d’investir dans des projets d’avenir et en même

temps d’engager du personnel. Ce secteur est donc considéré comme le moteur des plusieurs

projets qui ont besoin de cet édifice.

II- Le secteur des Travaux Publics

Les Travaux Publics présente donc les infrastructures par opposition aux

infrastructures, logement individuels et collectifs, immeubles de bureaux, écoles, hôtels,

hôpitaux. Construire mieux, plus vite, au meilleur coût tout en se préoccupant des conditions

de travail en respectant l’environnement, les entreprises de travaux Publics innovent au

quotidien pour satisfaire ces attentes et être performante. La concurrence internationale est

également une aiguillon qui pousse les entreprises à rechercher l’excellence et à confronter un

savoir-faire qu’elles exportent dans le monde entier.

1Livre de Karen M. Kensek « Manuel Bim théorie et applications » p 256

10

Les grandes entreprises de Travaux Publics se sont construites en étant

innovantes, en conservant leur savoir-faire et en accroissant leur potentiel de rechercher le

développement. L’innovation s’inscrit aujourd’hui dans une politique globale de

développement durable. Les thématiques porteuses d’innovation concernent généralement :

L’amélioration des performances des matériaux

L’amélioration de la connaissance du comportement des structures, grâce notamment à

la modélisation numérique

L’amélioration des procédés de fabrication aux nouvelles exigences environnementales

ou du développement durables (économies d’énergie et de ressources non

renouvelables)

Les Travaux Publics, en raison de leur complexité et de leur importance

économique et social, ont besoin de nombreux acteurs qui ont chacun leurs compétences et

leurs responsabilités propres. Nous proposons un regroupement en quatre catégories dont les

maîtres d’ouvrages, les chercheurs et innovateurs, les maîtres d’œuvres, bureaux d’études

technique et experts et enfin les entreprises.

2Lors d’un discours de l’homme politique français « Martin Nadaud à l’Assemblé National le 5

mai 1850

11

III- Rôle du Ministère chargé du BTP

Le Ministre chargé des travaux publics et de la construction a pour mission de

mettre en œuvre la politique du Gouvernement en matière d’urbanisme, d’habitat et de

construction, élabore les procédures et les techniques, conseille et coordonne à ces effets

l’action des autres ministères dans l’objectif de protéger la population et de promouvoir le

développement durable. A partir de 2012, le Ministère des travaux publics demandent à ce que

les normes deviennent obligatoires pour les constructions et bâtiments et les matériaux de

construction par le décret 2012-898 du 13 janvier 2013 portant contrôle et homologation des

matériaux de construction. Concernant les matériaux de construction, des essais peuvent être

effectués à Madagascar et les analyses incombent au Laboratoire national des travaux publics

et des bâtiments (LNTPB). Le Bureau des Normes de Madagascar est désigné l’organisme

national compétent pour délivrer les certificats d’homologation correspondants.

IV- Les besoins en compétences dans le BTP

Dans le BTP, les besoins essentiels des entreprises résident dans les Métiers de

base exercés par les ouvriers professionnels et qualifiés et des techniciens : maçons/coffreurs,

plombiers, conducteurs d’engins, mécaniciens de chantier, chefs de chantiers/conducteurs de

travaux - Fonctions transversales (techniciens, ingénieurs): logistique, management, gestion,

hygiène et sécurité, compétences nécessaires pour prendre en charge de nouvelles fonctions

liées à l’évolution du secteur. Les grands groupes cependant ont recours de manière récurrente

à des ingénieurs expatriés qui démontrent le besoin dans ce domaine de compétence.

IV-1- Activités économiques dans le BTP

Puisque les entreprises sont des entités économiques qui transforment des

matières premières en des produits fini, la consommation intermédiaire des produits et

influencés par le niveau d’activité. Autrement dit, lorsqu’un secteur économique témoigne un

accroissement tangible de ses activités, ceci génère une évolution de la consommation de certain

produit qui lui est liés.

12

Dès sa part, le secteur de BTP en général est animé par des entreprises de

différentes tailles et natures. Ce dernières expriment leur permanents besoins en certain matière

première et produit semi fini, sans lequel elle ne pourra guère construire des logements ni

produire des infrastructures. Ainsi, une entreprise de BTP utilise de l’acier, de bois, des agglos,

des conduites en ciment, du sable, du gravier, des fournitures électriques comme drone pour la

topographie, des peintures, du vernis, du bitume et d’autres produits. L’ensemble de ses

produits sont en corrélation positive avec l’activité du secteur BTP. La demande sur ses biens

augmente avec l’accroissement de l’activité de ce secteur et vice versa. Les observateurs du

secteur des BTP, s’en serve généralement de l’évolution de la consommation du ciment, afin

d’évaluer le niveau de production, enregistré par ce secteur et ces impacts sur l’activité

économiques.

V- Dynamisme du secteur bancaire dans le BTP

Pour l’activité économique, existence d’un financement adéquat est une

condition sine-qua non pour la réussite de n’importe quel projet. Ceci dit, aucune entreprise des

BTP ne pourrait ni produire des logements ni construire des infrastructures, sans l’existence

d’un financement accompagnant le développement de ses activités. D’autre part, les ménages

et les particuliers désirant acquérir un logement, sont obligés soit de posséder des ressources

financières suffisantes, soit des contractés des crédits bancaires. C’est ainsi que le secteur des

BTP deviennent un facteur incitatif à la promotion de l’industrie bancaire dans le pays. Par

ailleurs, il convient de mentionner la relation de réciprocité qui relie le secteur bancaire avec

celui des BTP. Les diverses opérations réalisées dans le cadre des BTP stimulent l’encours

bancaire et contribuent à grande échelle à sa progression. De sa part, l’industrie bancaire

catalyse la croissance des activités des BTP à travers les financements proposés.

13

VI- Logiciel de gestion d’interventions pour BTP

Le domaine du BTP nécessite de se rendre régulièrement chez les clients. Pour

optimiser la productivité il convient de bien s'organiser. La solution d’utilisation du logiciel

« Organilog » est particulièrement bien adaptée aux sociétés du BTP qui gèrent des équipes sur

le terrain, afin de connaître facilement l'emploi du temps et pouvoir remonter les informations

"terrain" à un chef d'équipe. Ce logiciel est disponible en une application mobile pour faciliter

le travail et permet aux acteurs du BTP de se collaborer simplement et efficacement.

14

Partie II : LE BTP A MADAGASCAR

Le BTP est au cœur d’une inspiration économique qui s’illustre par les

challenges que relève le gouvernement mais aussi à cause des circonstances favorables comme

la venue des investisseurs miniers et la reprise des grands chantiers routiers. La transversalité

du BTP dans le développement économique de Madagascar en fait un secteur stratégique qui

mérite une attention particulière dans la modernisation des dispositifs de formation, le

développement des capacités humaines et bien sûr le transfert de technologies.

I- Le secteur BTP et l’économie malagasy

La spécificité du secteur Bâtiment et des travaux publics (BTP) à Madagascar,

c’est sa propension à soutenir tous les grands programmes d’investissement du pays

(notamment routes et transport, agriculture-élevage, bâtiments industriels et habitat, mines,

énergie). Paradoxalement, le secteur dépend fortement des projets d’investissements publics et

privés pour continuer à se développer voire à survivre. On y retrouve aussi une importante

transnationale des entreprises du BTP avec des grands groupes représentant jusqu’à 40 % de

l’activité du secteur BTP pour seulement 1,2% des entreprises formelles3. De manière générale,

le secteur possède l’un des plus importants taux d’entreprises formels avec une faible part

d’activité du secteur informel estimée à environ 30%.

On compte aujourd’hui quelques regroupements d’opérateurs et professionnels du secteur BTP,

notamment : le Syndicat SE-BTP (40 entreprises adhérentes, PME et grandes entreprises), les

membres du GEM (organisation la plus représentative des entreprises) et la FPME-BTP (360

entreprises adhérentes, plutôt de petite taille, avec des besoins spécifiques).

3FORMAPRO BTP

15

I-1-Les contraintes des procédures de marchés publics

Un des freins au développement du BTP est représenté par les procédures de

marchés publiques qui représentent une part très importante du marché des BTP puisque l’Etat

est le 1er investisseur dans la construction. Les entreprises dénoncent un manque de

transparence et l’absence d’une politique encourageant ou favorisant les compagnies locales.

La faible compétitivité des entreprises locales représentant pourtant 98% du total des formels4

est liée à des capacités financières, techniques, mais aussi en ressources humaines qualifiées.

Les grands groupes ont d’ailleurs la capacité de mobiliser à l’international ou localement des

compétences inaccessibles aux PME qui accusent de ce fait un retard technologique. La

Simplification des procédures de marchés publics est nécessaire afin d’accélérer la commande

publique et en faciliter l’accès des PME, tout en préservant les principes de base du marché

public à savoir l’égalité de traitement et la transparence des procédures.

Pour l’aspect financier, afin de promouvoir l’équité et l’égalité des chances

entre les entreprises locales et multinationales, les opérateurs demandent l’augmentation des

avances versées et réduction des délais de paiement, compte tenu du fait que le secteur BTP

supporte des charges financières multiples à travers la mise en place des cautions de soumission

et des cautions contractuelles ; mais aussi les investissements en matériels et équipements.

I-2- Les dispositifs de formation dans le BTP

Les dispositifs publics et privés existants de formation initiale et continue

qualifiante et diplômant dans le BTP concernent environ 6000 personnes/an environ. Ils sont

vétustes, peu performants, et de capacités insuffisantes et inadaptées aux nouvelles techniques

mises en œuvre dans le BTP. Pour remédier à ces difficultés les autorités publiques et les

organisations professionnelles du secteur souhaitent coopérer en vue d’engager une

modernisation des dispositifs de formation dans la filière.

I-2-1- Les offres de formation publique

Le dispositif public connait de nombreuses difficultés ayant des répercussions

tant pour la formation des apprenants que pour leur insertion professionnelle, entre autres : (i)

4 Selon l’INSTAT, le secteur comptait 3.555 entreprises formelles en 2006

16

des infrastructures ayant une capacité d’accueil peu importante (peu d’élèves sélectionnés) et

quelquefois en état de dégradation ; (ii) des frais de formation non abordables pour quelques-

uns surtout en ce qui concerne la FPQ ; (iii) peu de participation des filles en ETFP ;

(iv) hétérogénéité dans le niveau ; (v) insuffisance de matériels pédagogiques et didactiques ;

(vi) inadéquation référentiels des métiers et programmes et autre inadaptation des gouvernances

des établissements publics5.

Le ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle

dispose d’un réseau de lycées techniques et de centres de formation professionnelle qui offrent

la filière génie civil et donc le BTP. Tandis que l’enseignement supérieur dispose de 11

établissements formant des techniciens ou des ingénieurs en génie civil dont l’IST, l’ESPA,

(publics) et Saint Michel, Sacré Cœur, ISPM, (privés). Plusieurs centres de formation sont sous

tutelle du ministère des travaux publics comme le centre de référence INFRA créé en 1988 à

Antananarivo.

En général, les établissements de formation publique accusent un retard dans

les évolutions technologiques et ne peuvent généralement pas offrir des formations de qualité

et normalisées. Les outils didactiques et pédagogiques, les équipements/matériels sont dans à

plupart obsolètes et inadaptées et doivent faire l’objet de réingénierie et de remplacement. En

outre, les établissements publics sont confrontés à de multiples difficultés de gestion liés ou non

à la compétence de la direction et à la disponibilité des ressources.

I-2-2- Les offres de formation privée

Généralement, les centres de formation privé bénéficient aussi d’un soutien de

donateur privé à l’international et dispose donc d’équipements et de matériels mieux adaptés,

on peut citer le réseau confessionnel des centres de formation professionnel Don Bosco.

Néanmoins, on note une inégalité des offres de formation privées dans le contenu et dans la

forme. Le secteur privé de la formation technique et professionnelle est prépondérant avec 63%

des effectifs totaux. Il représente 87% des établissements de type CFP et 31% des

établissements de type LTP. Plus de 350 opérateurs privés accueillent chaque année plus de

5 FORMAPRO BTP

17

31.000 jeunes dont 75% se concentrent dans la capitale. Le Génie Civil représente 13% des

effectifs des apprenants6.

I-2-3-En matière d’insertion professionnelle

Compte tenu des défaillances informationnelles dans le secteur, les jeunes,

demandeurs d’emplois et personnes déflatées à la recherche d’insertion ou de réinsertion

professionnelle sont dans la plupart mal ou pas orienté dans les métiers. Malgré la forte

demande des entreprises, ces personnes sont mal canalisées et ne parviennent pas à se connecter

aux offres d’emplois.

Actuellement beaucoup d’acteurs ont reconnu que l’Etat a besoin de

coordination et d’appui avec le privé et du reste de la société civile afin d’agir sur les

mécanismes d’insertion professionnelle. Les entreprises sont même sollicitées à appuyer par

un effort financier la mise en place d’actions de formation destinées à concourir à leur

compétitivité par la mise à disposition de personnel qualifié et l’insertion des jeunes.

I-3- L’emploi dans le BTP

I-3-1-Le BTP, un véritable vivier d’emplois

La construction a considérablement renforcé ses capacités de production au

cours des dix dernières années, avec la création nette de plus de 340 000 postes salariés

permanents de 1998 à 2007 inclus et 75 000 en équivalents-temps plein via l’intérim (devenant

le principal secteur créateur d’emplois de l’économie). Malgré un fléchissement de l’activité

durant la crise, l’emploi permanent dans la construction reste relativement stable et va

assurément augmenter dans les années à venir avec la reprise des aides publiques au

développement essentiellement lié à l’infrastructure.

I-3-2-Une dynamique des emplois liés aux investissements privés

L’exemple de la mine illustre la forte interdépendance du BTP aux gros

investissements privés comme durant la phase de construction avant 2008 des entreprises Rio

6 FORMAPRO BTP

18

Tinto et Sherritt qui a entraîné un développement des chantiers BTP. La fin de ces chantiers a

entraîné tout autant un ralentissement voire un abaissement des activités du BTP de 17.9% en

2009 par rapport à 2008 et de 17.7% en 2010 par rapport à 2009, soit plus de 35% en 2 ans7.

Cette dynamique est favorable à une création d’emplois importante, à l’exemple de QMM Rio

Tinto où plus de 4000 emplois ont été générés durant la construction pour se réduire de moitié

durant la phase de production. A cause du manque de compétence locale et nationale, environ

80% des emplois indirects liés à la construction ont été recrutés à l’international. Les

responsables ont évoqué le manque de compétitivité des malgaches liés à un gap de

compétences et un manque de spécialités certifiées.

I-3-3-Une dynamique liée aux investissements publics

Une croissance exceptionnelle des investissements immobiliers a amené le

secteur de la construction en 2007 à atteindre un chiffre d’affaires exceptionnel de 176,7 Md€

en 2007 et 1 900 000 actifs au 31 décembre 2007. Le secteur a connu près de 2,8% de croissance

moyenne en volume de 1996 à 2009 qui a permis à la création de 1 479 000 salariés permanents,

270 000 non-salariés et 150 000 intérimaires (en équivalents temps plein)8. Pour expliquer ce

phénomène, on peut dire que la construction a bénéficié, au cours des dernières années, d’une

conjoncture macro-économique favorable, d’une forte progression de l’investissement des

collectivités locales et de nombreuses mesures mises en œuvre ou impulsées par le

Gouvernement.

I-3-4-Les impacts de la crise sur l’emploi

En 2008, pour la première fois depuis 2002, le ralentissement de l’activité

amène le secteur à diminuer son recours au travail intérimaire, et ceci après un niveau record

atteint en 2007, avec un contingent de 150 000 équivalents-salariés à temps plein (ETP), soit

un taux de recours de 10,4 % qui a placé, comme en 2006, le BTP au deuxième rang des secteurs

de l’économie pour l’appel à ce type de personnel, derrière l’automobile. Avec près de 13 000

salariés permanents supplémentaires estimés, la construction était encore créatrice d’emplois

en 2008 tout en recourant moins à l’intérim. Mais les perspectives d’activité pour 2009 amènent

à envisager des pertes totales comprises entre 30 000 et 60 000, dont environ

7Tableau de bord d’avril 2011. INSTAT 8FORMAPRO BTP

19

un tiers d’intérimaires. Cette baisse du travail temporaire est due presque totalement au recul

des travaux publics : moins 5 000 ETP, soit un recul de 10,6 %. Sur l’année 2008, l’intérim du

secteur marquait un recul total de 6 000 à 7 000 intérimaires, plus prononcé dans les travaux

publics, moins 4 000, soit – 9 % en moyenne annuelle dans ce segment, que dans le bâtiment :

moins 2 500, soit 2,4 %9.

I-3-5-Une absence de système d’information fiable

Il n’existe pas aujourd’hui de système de production, de traitement et de

diffusion d’informations sur le marché de travail fiable dans le secteur du BTP en particulier

mais aussi sur toutes les filières économiques en général. Il est impossible de savoir

suffisamment à l’avance des tendances du marché de travail malgré l’existence des organismes

comme l’observatoire national de l’emploi et de la formation10. Mais ces organismes ne sont

réellement opérationnels et ne produisent pas à temps réel les dynamiques d’information sur

l’offre et la demande d’emplois. Cette déconnexion du système existant avec les besoins réels

du public entrave l’insertion professionnelle des demandeurs d’emplois. On note une véritable

rareté des sources d’information disponibles sur le secteur BTP.

I-3-6- Contribution à la croissance économique

Face à la faiblesse de la croissance, les problèmes de gouvernance et le manque

d’investissement conséquents dans les secteurs sociaux ont entrainé une détérioration des

conditions de vie de la population avec un taux de pauvreté et de fortes inégalités régionales. La

croissance économique reste tirée par le secteur secondaire (zone franches industrielle, agro-

industrie, industrie métallurgique et du bois) et par le secteur services (banque, tourisme,

assurances, BTP). L'explosion du secteur du Bâtiment et des Travaux publics s'explique par la

priorité fixée par le gouvernement à la réhabilitation des routes et des infrastructures routières.

9 FORMAPRO BTP 10– ONEF et de l’observatoire malgache de l’emploi et de la formation professionnelle – OMEF du Ministère de

la fonction publique du travail et des lois sociales – MINFOPTLS

20

Ces différents secteur d’ activité composant l’ économie Malagasy vont permettre à l’ économie

nationale de connaitre la croissance économique de 114% en 2016 puis 4,5% en

2O17 permettant ainsi une réduction progressive de la pauvreté et du chômage sous l’effet

conjugué des progrès attendus de la gouvernance et d’ une relance des investissement publique

et privé dans le cadre de la conférence des bailleurs ainsi que du dynamisme espérée de

l’agriculture des zones franches industrielle des NTIC , du transport , du tourisme, qui sont en

raison du BTP. Un tel niveau de croissance devrait contribuer à réduire la pauvreté et le

chômage, sous l’effet conjugué d’un meilleur environnement politique(il reste fragile),de

progrès de réformes macroéconomique et gouvernance , ainsi que dans la hausse des

investissement publique et privés attendue pour financés les projets d’ infrastructures routières

et agricoles.

Tableau 1 : Taux de croissance économique par secteur

secteur primaire:

+2,5%

Secteur secondaire:

+5,7%

Secteur tertiaire:

+5,2%

Agriculture:

3,3%

Zones Franches

Industrielle: 8,0%

BTP:

9,9%

Elevage et Pêche:

1,9%

Industries Extractives:

7,9%

Services rendus aux

entreprises et ménages:

5,8%

Sylviculture:

1,0%

Energie:

5,5%

Transport de

marchandises:

5,6%

Commerce:

3,7%

Source : Loi des finances, 2016.

On note que le secteur BTP a la plus grande part de la croissance économique puisque ce secteur

porte 9,9% de croissance total en 2016.

11 -Ministère de la Finance et du Budget

21

II-Le budget national et l’investissement sur le secteur BTP

II-1-Madagascar

II-1-1-Le budget national décaissé dans le BTP

Le Programme d’Investissement Public (PIP) 2015 initial du MTP s’élève à

221,943 milliards d’Ariary dont 56,381 milliards d’Ariary sur financement interne : et 165,562

milliards d’Ariary sur financement externe12.

II-1-2-Investissement

L’attraction des investissements étrangers et la formation brute de la capitale

fixe : Dans le continent africain, Madagascar est considéré parmi les destinations pour les

investissements étrangers. Cette attraction des capitaux étranger peut s’expliquer par la stabilité

politique, par sa position géographique stratégique et par son économie plus ou moins

dynamique.

Tableau 2 : Le stock d’IDE par branches d’activités de 2008 à 2011 (en milliards

d’ariary)

Branches

d’activités

2008 2009 2010 2011

Construction

BTP

301,6

333,6

387,2

446,1

Source : INSTAT/BCM, Enquête IDE/IPF, 2011, p 17.

D’après ce tableau ci-dessus, le stock d’IDE par branches d’activités entre 2008

et 2011 se progresse de 301,6 en 2008 à 446,1 milliards d’Ariary en 2011. D’où, on constate

une augmentation de 48 % d’IDE attiré par le secteur BTP.

12 INSTAT Madagascar

22

Tableau 3 : Les flux d’IDE par branches d’activités entre 2009 à 2012 (en milliards

d’Ariary)

Branches

d’activités

2009 2010 2011 2012

Construction

BTP

31,9 53,6 58,9 0,5

Source : INSTAT/BCM, Enquête IDE/IPF, 2012, p 10

D’après ce tableau ci-dessus, les flux d’IDE par branches d’activités entre 2009

à 2011 se progressent de 31,9 en 2009 à 58,9 milliards d’ariary en 2011 c’est-à-dire une

augmentation de 85% d’IDE attiré par le secteur BTP. Par contre, la crise en 2012 fait baisser

le flux d’IDE attiré par le secteur BTP jusqu’à 0,5 milliards d’ariary en 2012 c’est-à-dire une

diminution de 99%.

Le secteur BTP et ressources stratégiques dans les investissements directs

étrangers ont un poids très important. Les investissements miniers à Madagascar ont connu leur

plus large expansion à partir de 2007, correspondant à la mise en œuvre des investissements en

construction pour le besoin des projets miniers que sont l’exploitation de l’ilménite par le QMM

et celle du cobalt et du nickel d’Ambatovy. Paradoxalement, le stock d’investissements directs

étrangers a connu une évolution durant la crise de 2009 où l’on a enregistré une croissance en

valeur de 48%. La fin de la phase de construction dans certains de ces projets a eu comme effet

le fléchissement de ce stock et donc de l’activité économique dans les localités d’exploitation.

L’évolution des stocks d’IDE à Madagascar a connu deux périodes différentes.

La 1ère période, correspondant aux années antérieures à l’année 2006, a été caractérisée par

une faible pénétration des IDE dans l’économie avec un rythme de croissance en valeur de 23%

jusqu’en 2005. 13 La 2ème période, de 2006 jusqu’à nos jours, est marquée par l’expansion des

IDE, suite à la mise en œuvre des deux grands projets miniers. Ainsi les stocks ont atteint 7

716,7 milliards d’Ariary, soit l’équivalent de 3,9 milliards de dollars américains en 2009. In les

IDE à Madagascar.

13Ministère de l’Emploi, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle

23

A la fin de 2009, le stock d’IDE reçu par la branche « Activités extractives » a été évalué à

5.799,8 milliards d’Ariary, soit environ 2,9 milliards de dollars américains. Ce niveau

représente 75,2% de l’ensemble du stock d’IDE reçu par le pays. Le taux d’accroissement du

stock d’IDE reçu par la branche a donc été estimé à 55,5% par rapport à l’année 2008.

II-1-2-1- ACTIONS EN MATIERE D’INVESTISSEMENT

En matière d’investissement routier, les actions sont orientées vers les travaux

de réhabilitation et entretien périodique des chaussées et ponts. Les projets en cours ou à

démarrer pour l’année 2014, pour environ 129 Km, concernent :

Avec le financement de la Banque Mondiale :

- Réhabilitation de ponts : Kamoro, Betsiboka et autres ouvrages sur la RN4, Mahavavy et

Mananjeba sur la RN6,

- Travaux post cycloniques de routes : RN4, RN6, RN7, RN25

- Acquisition de ponts métalliques modulaires

- Poursuite des travaux de construction et d’aménagement de stations de pesage

Avec le concours de la Banque Africaine de Développement :

- Réhabilitation de routes : RN9 (107 Km)

- Réhabilitation de ponts : Pomay sur la RN35, Befandriana sur la RN9

Avec le financement de l’Union Européenne :

- Travaux HIMO sur la RN12A (52 Km)

- Travaux post cycloniques : RN2, RN6, RN7, RN43, RN1

Avec le financement de la BADEA :

- Actualisation des études pour la RN 43

- Réhabilitation de la RNS21 à Sainte Marie

II-1-2-2-ACTIONS EN MATIERE DE MAINTENANCE ROUTIERE

En 2014, la prévision des travaux d’entretien courant dépend des ressources

reçues du Fonds d’Entretien et concerne :

l’entretien courant de 10 920 km de Routes Nationales

l’entretien courant de 675 km de Routes Rurales

des travaux d’urgence.

24

II-1-2-3- ACTION EN MATIERE SOCIALE

Parallèlement, à forte participation au renforcement de l’économie, le secteur

BTP a un social certain, sa contribution à la promotion du tissu social se fait directement, à

travers l’atténuation de certains problèmes sociaux, tels que le chômage et la propagation des

habitas insalubres. Une telle tâche se réalise moyennant la création d’emploi, l’amélioration des

conditions de l’habitat et la réduction du déficit en logement.

II-1-2-3-1- L’amélioration des conditions de l’habitat :

Sur la liste des droits sociaux, les plus exigibles pour la vie quotidienne des

citoyens, figure les droits au logement. Ce dernier ne doit pas se limiter à la simple fonction

d’abri, mais il doit répondre à un certain nombre d’exigence, psychologique et physiologique,

comme il doit satisfaire des besoins en matière de sécurité et la protection contre la contagion

II-1-2-3-2- La lutte contre l’habitat insalubre et les bidonvilles

Avoir un logement digne de la vie humaine est un besoin fondamental pour

chaque citoyen. Outre la fonction de sécurité, l’habitat doit également fournir le minimum

requis pour le confort des personnes qui l’occupent. Or, le terrain montre l’existence de grandes

inégalités en matière d’habitat : certains ménages habitent des villas, d’autres résident dans des

appartements, et d’autres habitent dans des logements insalubres.

II-1-2-3-4- La promotion du logement social

Dans le but d’ancrer le droit de chaque citoyen au logement sain, les autorités

publiques subventionnent et encouragent l’offre du logement social (tranomora). Ce dernier est

destiné, suite à une initiative publique ou privée, à des personnes à revenus modestes et qui

auraient des difficultés à se loger sur le marché libre.

25

II-2- Quelque pays subsaharien

Selon une étude du cabinet Deloitte, la valeur totale des projets de BTP en

Afrique a crû de 46 % en 2014 pour atteindre 325 milliards de dollars. Le cabinet de conseil

Deloitte vient de publier la troisième édition de son rapport sur le secteur de la construction en

Afrique. Cette nouvelle étude recense 257 projets d’infrastructures (d’un coût minimum de 50

millions de dollars) en construction sur le continent en 2014, soit 65 de moins que dans l’édition

2013 du rapport. Loin de marquer un recul du secteur du BTP en Afrique, cette réduction du

nombre de chantiers s’est au contraire accompagnée d’une hausse considérable du montant des

investissements. Les projets africains recensés au 1er juin 2014 par Deloitte ont une valeur

totale de 325,8 milliards de dollars contre 222,76 milliards en 2013, soit une hausse de 46,2 %.

Ces chantiers ont une valeur moyenne de 1,27 milliard de dollars contre 689 millions de dollars

par projet un an plus tôt.

II-2-1- Burkina Faso

Le secteur des BTP représente 42% des investissements publics réalisés, ces

cinq dernières années. C’est un secteur qui constitue un indicateur significatif de la santé réelle

d’une économie. Au Burkina Faso, il existe près de 2000 entreprises qui exercent dans le

domaine des BTP14. Mais force est de constater que sur le terrain, très souvent, les travaux ne

sont pas exécutés dans les règles de l’art. Et cela pour plusieurs raisons. Chaque partie qui

intervient dans ce secteur (Etat comme privé) a une part de responsabilité.

14La gazette l’opinion

26

II-2-2- Evolution du secteur des BTP au Togo

En réseau routier togolais, composé de voiries urbaines, de routes interurbaines

et de pistes rurales, a une longueur totale en 2012 de 10 308,6 km. Cela correspond à une densité

de 18,2 km/100km² et de 1,7km pour 1000 habitants. Ces routes permettent le transport des

personnes et des produits agricoles, industriels et miniers provenant et à destination des

différentes régions du pays. La proportion de routes en bon état en 2012 s’élève à 16% pour les

routes revêtues et les routes nationales non revêtues, 20% pour les pistes rurales classées et 18%

pour les pistes rurales non classées. Ces proportions se sont fortement dégradées depuis 1995

où 43% des routes revêtues étaient en bon état. Cette situation est la conséquence du faible

entretien réalisé au cours des quinze dernières années, ainsi que de l’absence du contrôle de la

charge à l’essieu et de la charge totale des véhicules de transport de marchandises15.

Des efforts sont entrepris pour améliorer cette situation, mais le financement

de l’entretien routier reste insuffisant et son efficacité souffre d’un cadre institutionnel qui a

beaucoup varié, puisque, par exemple, trois fonds routiers se sont succédé depuis 1997.

Pour résoudre ce problème, le Gouvernement a décidé de transformer la SAFER (Société

Autonome de Financement de l’Entretien Routier) en un fonds d’entretien routier de deuxième

génération, en assurant son autonomie, en garantissant et en augmentant ses ressources dans

l’objectif de pérenniser les importants investissements consentis pour les infrastructures

routières. Le Gouvernement a aussi créé une Agence des Routes (Ageroute) qui a pour mission

la mise en œuvre des projets de construction, de réhabilitation et d’entretien du réseau routier

national. L’autonomie de cette agence assurera une plus grande efficacité dans l’exécution de

tous ces travaux et dans la consommation des crédits disponibles.

Le défi minimal sur les cinq prochaines années (2013-2017) consiste à :

réhabiliter 698 km de routes bitumées, dont 100 km dans la ville de Lomé et une bonne partie

de la Route Nationale n°1 reliant Lomé et Cinkassé ; réhabiliter les routes transversales ; réaliser

(ou tout au moins en initier la réalisation) une autoroute et/ou une nouvelle ligne de chemin de

fer qui reliera le Port Autonome de Lomé à la frontière avec le Burkina Faso pour desservir le

Burkina Faso, le Mali, et le Niger et favoriser ainsi une fluidité des échanges commerciaux

entre le Togo et les pays de l’hinterland.

15Site web MNS Group.htm

27

L’ambition du Gouvernement est d’améliorer sensiblement l’état des routes à l’horizon 2017.

Les investissements nécessaires pour la remise à niveau du réseau routier sont estimés à un

minimum de 40 milliards de FCFA et le maintien en état du réseau nécessite un budget annuel

de 21 milliards de FCFA destinés uniquement à l’entretien routier.

III- Problème sur le secteur BTP

On constate la dégradation de la formation prenant la forme de :

- Inappropriation de formation entrainant une déconnexion de l’adéquation

emploi-formation

- La qualité des produits (formations) ne correspond pas à la demande

- Inexistence de données fiables sur les filières BTP

- Absence de qualité ne respectant pas les normes (les techniciens ne travaillent

pas comme il faut, il n’y a pas de suivi de qualité, mettre dans les dossiers

d’appel d’offre les exigences en termes de qualité, marché truqué donné aux

entreprises amateurs, faire des suivis financiers, suivi techniques, et physiques

des marchés fictifs (il y a des favoritismes (perte de l’éthique et intégrité des

entreprises professionnelles)

- Manque de professionnalisme du secteur BTP (Besoin de référentiel pour

chaque métier)

- Non détermination de la nature de technologie à utiliser pour la construction

(en prévision des formations futures)

- Dévalorisation des métiers, perte de compétences, impact sur la qualité de

travail

- Dysfonctionnement total à tous les niveaux, méconnaissance totale, déficit total

de système de la gouvernance

- Méconnaissance de la notion de durabilité

- Système de validation des acquis de l’expérience (VAE) non opérationnel

Quels sont les obstacles ou les problèmes ?

On constate :

L’absence de volonté politique et de stabilité politique

En termes de qualité/ durabilité : « moins disant » des offres, conformité des offres,

28

Amnésie collective du peuple, gouffre de défit du système de gouvernance, dégradation du

schéma mental malgache

Dégradation de la mentalité (pas de vision, réapprendre l’histoire, Perte de la culture

d’excellence, polyglotte, manque de capacité de résilience (c’est-à-dire une Nation à rebâtir)

Corruption

Quels sont les causes de ces problèmes ?

Absence de volonté politique, absence de stabilité politique malgré la pertinence des besoins

en infrastructures

Dégradation de la mentalité

Déficit du système de gouvernance

IV- Les recommandations

Par le Ministère de l’Emploi, de l’enseignement technique et de la formation

professionnelle

Création d’une Agence Nationale de l’Emploi et de la Formation (ensemble d’agences

sectoriels)

Formations professionnelles et techniques : programme national, Référentiel national selon

les besoins de développement programmé par l’Etat et des entreprises. Participation à

l’élaboration de la politique nationale, détection des besoins des entreprises étrangers et

nationaux et formations, pour limiter les mains d’œuvres étrangères, statut particulier des

CFP privés

Structure de gouvernance basée sur trois (3) piliers : cadre politique, juridique,

règlementaire, institutionnel. Bonne gouvernance (mise en place de processus,

planification), prise de décision (mise en œuvre, système nationale de suivi et évaluation)

Effectivité de la standardisation impliquant la mise aux normes des formations (référentiels,

qualité de la formation, personnel qualifié par un organe qui certifie l’habilitation à

l’exercice des métiers, SIG fiable)

Mise en place de l’inspectorat

L’agence devrait définir un cahier de charge de formation

29

Par le groupe

Dans les secteurs BTP, la mise en place d’un référentiel de compétences serait

indispensable. Un tel système influencera le réalignement de notre système éducatif et de

formation. Il faut que, dorénavant, les éducations et les formations répondent aux réels

besoins du pays et des entreprises.

Par la même occasion, les compétences génériques (transversal) doivent faire partie

intégrante compétences requises à tous les niveaux. Ainsi, le développement personnel doit

intégrer le système éducatif dès l’école primaire.

Le gouvernement doit considérer les entreprises privées locales dans le secteur BTP

lorsqu’il y a des marchés publics.

Avoir une formation tout au long de la vie (passerelle), c’est-à-dire, avoir des expériences

qualifiées afin d’enrichir le savoir-faire.

En vue d’améliorer le secteur il faut une gestion du cadre de qualification durable.

Améliorer la qualité des formations des agents de maitrise et des ouvriers en suivant les

demandes de technologie.

30

CONCLUSION

En conclusion, on a bien vu que chaque entreprise, quel que soit son activité,

appartient à un secteur bien défini. Notre analyse s’est focalisée en particulier sur le secteur

BTP. Ce devoir nous a permis de comprendre l’importance du secteur BTP au sein de

l’économie national ce qui exige une attention particulière puisqu’il est parmi les secteurs

définis comme « secteur porteur ». Le BTP a tiré profit des taux de croissance relativement

élèves que les pays ont connu (y compris Madagascar) ces dernières années, cela se traduit par

des investissements importants, avec la création et développement d’entreprises qui ont recruté

des métiers à différents niveaux (maçon, peintres, plombiers,)

Il est bien évident que la performance d’une économie dépend largement des

performances des différents agents économiques. Par ailleurs les degrés de la participation à

l’amélioration de l’économie diffère d’un secteur à un autre. Certains sont considérés comme

étant des locomotives, tandis que la contribution d’autre secteur demeure presque aussi

négligeable. Le secteur BTP en pleine croissance, peut être compté parmi les segments les plus

dynamiques et les plus porteurs, surtout qu’il contribue à grand échelle au renforcement de

l’économie nationale. Mais l’achèvement de l’édifice exige une grande part d’investissement

public ou privé ce qui est insuffisant dans les plus part des pays Afrique subsahariens à cause

de l’instabilité politique et social.

31

ANNEXE

Tableau 4 : Les grandes entreprises de Madagascar par chiffre d'affaires en 2013 dans le

secteur BTP

Rang Nom de l’entreprise Secteur

(selon les activités)

Chiffre

d’affaires

en Euros

1 Colas Madagascar Sa BTP 54 855 000

2 Holcim Madagascar Industrie du BTP 33 622 018

3

Société de métallurgie de l'océan

Indien Industrie du BTP 12 632 500

4 Cimelta Madagascar Sa BTP 11 264 000

5 Cie Madecasse Commerce (BTP) 10 956 667

6 Sanifer Commerce (BTP) 10 610 000

7 Sriracha Construction BTP 9 089 000

8 Société Wise Design Commerce (BTP) 8 221 500

9 First Immo Immobilier 8 000 000

10 SogeaSatom Madagascar BTP 7 992 000

11 Société de bâtiments et travaux BTP 7 460 000

32

Salon de l’habitat à Madagascar

Pour la petite histoire, la première édition a eu lieu sur un terrain vague à Andranomena en

1999. En ce temps-là, il n’y avait, au total que 60 stands. Aujourd’hui, si le nombre de

participants a doublé, celui des visiteurs est passé de 3 500 à 25 000. Il est intéressant de noter

que Madagascar a ratifié la convention d’Istanbul, comme beaucoup d’autres pays. Cette

convention recommande le droit à un logement convenable pour tous. Dans cette perspective,

le Salon de l’Habitat est devenu sans conteste, au fil des années, le plus grand salon du pays

après la Foire Internationale de Madagascar (FIM). Un grand salon en nombre d’exposants,

mais aussi de visiteurs. La 18ème édition Du 20 à l’au Parc d’exposition Forello à Tanjombato

se veut être une plateforme événementielle qui va refléter et respirer le dynamisme du secteur

de la construction à Madagascar. Il s’agit, en effet, du rassemblement le plus exhaustif de l’offre

en termes de construction, rénovation, aménagement d’intérieur et d’extérieur dans le secteur.

Il démontre aussi la volonté des acteurs de l’immobilier à poursuivre leurs efforts afin de

développer ce secteur.

Les Membres du syndicat des Entrepreneurs du BTP à Madagascar

ABC CONSTRUCTION, ALUTECH, APPEL, AQUAMAD,

BATISTOCK,

CIMELTA MADAGASCAR, COLAS, COMAC SARL, CONSTRUCT SARL,

EGEDEC, ELEC PLUS, ENGEMAFI, ENTREPRISE MALAGASY DE PLOMBERIE

SANITAIRE, ENTREPRISE DE TERRASSEMENT DE MADAGASCAR, ENTREPRISE

TATSINANANA,

GENT, GEDEON RAJAONSON,

HENRI FRAISE, HOLCIM,

INCMM,

LUTPB, LOUIS BERGER INGENIERIE, LABORATOIRE GRACCHUS,

MECAPRO, MIM, METALLIKIT, MICO TRADE, MATERAUTO, M FRANCOIS

LAMBERT,

OTI, OCEAN TRADE,

PRO IMMO CONSTRUCTION,

REAEDL MATERIAUX DE CONSTRUCTION ET BRICOLAGE,

33

SCB, SMATP, STMB, SOMETO, SOMALAVAL, SOGEASATOM, SOBATRA, SMTP,

SEEM,

TECHNIHUB, TEKNET, TEKROAD,

UBP,

VIVIA CONSTRUCTION,

ZITAL,

Listes des figures

L’Antiquité

Figure 1:

L’architecture classique : Maison carrée de Nîmes, début du Ier siècle apr. J.-C.

Source : Wikipédia

Figure 2 :

Les arènes de Nîme, Source : Wikipédia

Le Moyen Age

Figure 3 :

34

Cathédrale de Pise, Source : Wikipédia

Figure 4 :

Nef et voûte de Vézelay, Source : Wikipédia

Figure 5 :

Les châteaux forts, Source : Wikipédia

Les temps modernes

Figure 6:

L’architecture de la Renaissance, Source : Wikipédia

35

L’époque contemporaine

Figure 7 :

La tour Eiffel, construite par Gustave Eiffel pour l’Exposition Universelle

(320 mètres de hauteur et 7 341 tonnes de métal !)

Source : Wikipédia

Aujourd’hui

Figure 8 :

La tour Montparnasse, Source : Wikipédia

36

TABLE DES MATIERES

I- L’évolution du BTP dès l’Antiquité ................................................................................................ 5

I-1- L’Antiquité ................................................................................................................................... 5

I-2- Le Moyen Age .............................................................................................................................. 6

I-3- Les temps modernes ..................................................................................................................... 6

I-4- L’époque contemporaine .............................................................................................................. 7

I-5- Aujourd’hui .................................................................................................................................. 8

Partie I : LES THEORIES DU SECTEUR BATIMENT ET TRAVAUX PUBLICS .......................... 9

I- La construction d’un édifice ........................................................................................................ 9

II- Le secteur des Travaux Publics ................................................................................................... 9

III- Rôle du Ministère chargé du BTP ......................................................................................... 11

IV- Les besoins en compétences dans le BTP ............................................................................. 11

V- Dynamisme du secteur bancaire dans le BTP ....................................................................... 12

VI- Logiciel de gestion d’interventions pour BTP ....................................................................... 13

Partie II : LE BTP A MADAGASCAR ............................................................................................... 14

I- Le secteur BTP et l’économie malagasy .......................................................................................... 14

I-1- Les contraintes des procédures de marchés publics .................................................................. 15

I-2- Les dispositifs de formation dans le BTP ................................................................................... 15

I-3- L’emploi dans le BTP ................................................................................................................. 17

II-Le budget national et l’investissement sur le secteur BTP .............................................................. 21

II-1- Madagascar ............................................................................................................................... 21

II-1-1- Le budget national décaissé dans le BTP ............................................................................... 21

II-1-2- Investissement ........................................................................................................................ 21

II-2- Quelque pays subsaharien ......................................................................................................... 25

37

II-2-1- Burkina Faso ............................................................................................................................ 25

II-2-2- Evolution du secteur des BTP au Togo.................................................................................... 26

III- Problème sur le secteur BTP ..................................................................................................... 27

IV- Les recommandations ................................................................................................................ 28

CONCLUSION ......................................................................................................................................... 30

ANNEXE .......................................................................................................................................... 31

Les grandes entreprises de Madagascar par chiffre d'affaires en 2013 dans le secteur BTP ............. 31

Salon de l’habitat à Madagascar ........................................................................................................ 32

Les Membres du syndicat des Entrepreneurs du BTP à Madagascar ................................................ 32

Lites des figures .............................................................................................................................. 33

Résumé

38

Auteur : NOMENJANAHARY Valosoa Irène, RABENJAMINARIMANANA Natana Jaona

RABESEHENONTSOA Ravakiniaina, RABEZANAHARY Claudianna Marie Fransca

RAFANOMEZANTSOA Rianamalala

Titre : le secteur Bâtiment et travaux publics

Nombre depages : 32 figures : 8 Annexes : 4

Contact : 0347114698, 0332905252, 0332957047

Adresse : CU Ankatso II Bloc 24 porte 3/A

Résumé

Ce livre permet au lecteur de comprendre mieux la contribution du secteur

Bâtiment et Travaux Publics dans l’économie National. On trouve donc en premier partie de ce

mémoire les théories sur ce secteur : l’évolution du secteur BTP avec le temps depuis

l’Antiquité jusqu’à nos jour, il s’agit des matérielles et les technique de la construction ainsi

que leur forme selon la situation de la vie Humaine ; les compétences qu’il faut savoir pour la

réalisation d’un édifice ou des grands travaux publics comme les ponts ; les moyens de

facilitation du travail dans ce secteur en utilisant des matériels électrique et des matériels de

nouvelle génération à l’instar des divers logiciels. Dans la deuxième partie, on parle plus donc

du secteur BTP à Madagascar. La grande Ile dispose plusieurs instituts de formation

professionnelle dans ce secteur que ce soit privée ou public. Mais l’insertion dans le métier est

encore difficile parce que la plus part des marchés ne sont pas à la disposition des entreprises

locale. L’emploi dans ce secteur est encore un grand problème pour les ingénieurs malgaches

que l’Etat doit intervenir pour la résolution de celle-ci. Le gouvernement a déjà fait des

investissements pour la réhabilitation des routes et de construction des hôpitaux et des écoles

mais cela n’est pas encore suffisant. Selon notre analyse personnelle, cette insuffisance en

matière d’investissement n’est pas une excuse, la source du problème est le mauvais

comportement des citoyens. Malgré tous, le secteur BTP est une des secteurs porteurs dans

l’économie nationale.

Mots clés : BTP, Investissement, emploi, croissance, économie.

Encadreur : RAZAFINDRAKOTO Jean Lucien