le réveil de la rentrée 2013

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Réveil Le Un goût différent au Café rencontre p.3 Photo reportage : La rentrée p.6 - 10 Arielle : l’encore p.11 vol.54 Début de session 2014 no.01

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Dans ce numéro, retrouvez un photo-reportage de la rentrée 2013, un calendrier des matchs de soccer des Rouges et bien d'autres intérêts.

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Page 1: Le Réveil de la rentrée 2013

RéveilLe

Un goût différent au Café rencontre

p.3

Photo reportage : La rentréep.6 - 10

Arielle : l’encorep.11

vol.54 Début de session 2014 no.01

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ÉDITORIAL

Le Réveil est le journal indépendant et au-tonome des étudiants de l’Université de Saint-Boniface. Il est financé par les étudi-antes et étudiants eux-mêmes et est sou-tenu par la communauté. Il est alimenté par une équipe dynamique de journalistes étudiants. Les personnes qui étudient ou qui travaillent à l’université et qui souhai-tent contribuer au rayonnement du Réveil sont invitées aussi à y soumettre leurs articles, caricatures, photos, poèmes et de manière général tout ce qui permet de faire vivre un journal. Les contributions y sont toutes fois volontaires et bénévoles.

Le journal se réserve le droit de ne pas publier une contribution à caractère rac-iste, sexiste, homophobe ou diffamatoire. Les opinions exprimées dans les contribu-tions de tout genre (caricatures, lettres à l’éditeur, articles) sont seulement celles de leurs auteurs et ne reflètent pas forcé-ment celle du journal ou de ses collabora-teurs.

Le Réveil est membre de la Presse univer-sitaire canadienne (PUC) un réseau nation-al qui réunit près de 65journaux étudiants de Saint-John à Victoria.

JOURNALISTES

Agnès André Christiane Brou Ibrahima Camara Safiatou Doumbia Nada Hamam Gilles Kacou Cheick Traoré

DIRECTEUR GÉNÉRAL ET RÉDACTEUR EN CHEF

Ben Maréga

CHEF DE LA PRODUCTION ET GRAPHISTE

Camille Legal

DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE

Wilfried Ehoussou

RéveilLeL’équipePhilippe Côté (le collectif)

La fois où j’ai été xénophobe J’étais en 6e année du primaire à l’école Pie X. Une petite Chinoise quittait no-tre classe parce que son père venait d’être muté à Chicago pour le travail. Avec les gars, on avait fait une sorte de man-ifeste, on a pris tous les mots méchants qu’on connaissait et on les lui a envoyés dans une lettre d’adieu. Philippe Côté Comme j’étais bon en français, c’est moi qui avais le crayon dans les mains. La lettre s’est rendue jusqu’au directeur. Mes parents m’ont chicané. J’ai eu honte. En fait, je n’ai jamais vu mes parents aussi fâchés de toute ma vie. Pourtant, mon petit frère en a cassé des af-faires. À la maison, c’était comme ça. Il n’y a jamais été question de fossé avec l’au-tre, l’étranger. Mes voisins de gauche, c’était Yann et Lau-re, qui étaient originaires des Philippines et de Chine. En diagonale, M. et Mme Specio-so, les Italiens. En face, Pierre, un Québécois avec un rire aigu qui vivait avec Herman, descendant déchu de l’anci-enne famille royale espagnole. Un peu plus loin, Paule, qui s’emprisonnait tranquillement dans son corps, rongée par la sclérose en plaques. Tout ce beau monde-là, jamais je n’ai pensé qu’il aurait pu être dif-férent à cause de son origine, orientation sexuelle ou état de santé. Et alors je me de-mande pourquoi ce jour-là, en sixième année, j’ai décidé d’écrire des propos haineux à cette fille. Mon amie Claudie m’a dit que j’étais dans ma passe bad boy, à cette époque. J’avais justement ri d’elle en classe parce qu’elle avait mal épelé un mot. Mais ça c’est une au-tre histoire, elle était vraiment belle pour une fille de 6e an-née, et au primaire, on écoeure les filles pour vous savez quoi. Il paraît que ça marche même à 20 ans, ce truc-là. L’effet de masse. Les gars et les filles qui commen-cent à médire tranquillement sur l’autre, la différente. Les préjugés. Elle était chinoise et bonne à l’école. On s’est imag-iné des tas d’affaires. On a com-mencé à la mépriser quand elle levait sa main pour répondre, quand elle parlait avec son ac-cent, quand elle jouait au bal-lon, quand elle était habillée en fille modèle. Ça a fini avec une lettre, avec des mots méchants. Des “retourne dans ton pays” et des “tu devrais te tuer”. C’est immonde, des enfants.

Rage Lise Dion, au centre culturel la semaine dernière, fait un petit numéro sur une femme avec une burqa au Québec. Elle dose très bien son envolée, amène l’humour au deuxième degré et tourne la situation épineuse en ridi-cule, à mon plus grand con-tentement. Puis, elle lance un clin d’oeil à la Charte des val-eurs québécoises. Elle échappe naïvement un petit “retournez donc chez vous”. La foule n’en demandait pas moins. Applau-dissements à tout rompre dans la salle. Mon sourire se fige. Je veux m’enfuir de cette pièce. J’étais fier, quelques jours plus tôt, de répéter à qui voulait l’entendre que Sherbrooke n’est pas raciste, qu’elle accueille la différence, qu’elle n’a jamais été le théâtre du nous con-tre le vous. La salle Maurice O’Bready, pendant cet instant, devenait une plate-forme d’en-couragement à la xénophobie. Ce n’est pas de ta faute, Lise. Comme ce n’est pas de celle des chroniqueurs/journalistes/éditorialistes qui essayent de vous dépeindre chaque jour un côté ou l’au-tre du conflit entourant la charte. La faute va aux gens qui font du racisme pur et dur dans les commentaires sur les plates-formes web. La faute va aux gens qui profitent de l’anonymat qu’offre une sal-le obscure pour applaudir. Je ne peux, chers amis, trouver les mots pour vous partager mon dégoût envers cette bas-sesse humaine. Faire partie de la foule, et en profiter pour lancer la pierre, parce que tout le monde le fait. Parce que ça nous en donne le droit. Quelle lâcheté. Quelle lâcheté de détourner le débat sur la place de la laïcité au Québec en bashing public xénophobe. Non, non et non! Ne me part-agez pas votre opinion sur la signification du voile pour la femme, aussi féministe soyez-vous. Ne me parlez pas de vos vues sur ces hommes d’État portant la kippa, la croix ou le kirpan, aussi athée que vous puissiez le paraître. Ne me cra-chez surtout pas le fameux “ils amènent leurs problèmes dans notre pays”, aussi nationalistes – mais finalement aussi dupes – que vous vous croyiez. Vous ai-je livré de mon opinion sur les différenc-es entre le cerveau d’un Cau-casien et celui d’un Africain? Ai-je discouru de ma théorie sur l’homosexualité, comme étant une maladie? Vous ai-je enquiquinés avec la faiblesse

d’esprit de la femme devant la toute-puissance de la pensée masculine? Ah, nous en auri-ons, une belle soirée! Jugements de valeurs. Sophismes. Peur de l’autre. Oui, mais dans leur pays, la religion fait des inégalités. Oui, mais dans leur pays, la religion brime des libertés. Oui, mais dans leur pays… Ah, ça vous donne le droit de cracher au visage de la différence! Bravo! Vous me rendez malade. Vous êtes-vous regardés? Indignes. Indignes d’être Québécois. Indignes de crier haut et fort les mots liberté et fraternité. Indignes de bomber le torse en parlant de valeurs québé-coises. Laissez-moi employer vos sophismes: se bercer dans le statu quo, envoyer paître Zdeno Chara et chigner “ca s’peut tu” en lisant le Journal de Montréal. Voilà vos valeurs, vous dirait un observateur ex-térieur. Et puis maintenant, ra-joutons la xénophobie. Le mal-aise de 1995, il se revit chaque fois qu’on reparle d’identité. Ah! Vous n’êtes pas d’accord?Peut-on parler d’un projet constitutionnel honnête sans s’engager dans une guerre de xénophobie immonde? Peut-on débattre sur la laïcité des institutions publiques, sujet d’une beauté sociopolitique passionnante, sans tomber dans une crise d’une subjectiv-ité horrifiante? Relisez donc la dernière phrase, peut-on, oui ou non, parler de religion et de droits en toute objectivité? Je ne me fais plus trop d’illusions. Yilling Chen, je m’ex-cuse. Le nous contre le vous, ça devrait être les gens de respect contre les xéno-phobes. Dénoncez-les. Huez-les. Méprisez-les. Ceux-là ne méritent en aucun cas de notre civilité. Et à qui de droit: bra-vo pour l’acquisition d’un cap-ital politique en exacerbant la médiocrité intellectuelle du peuple québécois.

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université-CAMPUS

Aux fourneaux de l’USBSafiatou Doumbia

A l’université de Saint Boniface, les ven-tres affamés trouvent sat-isfaction dans un lieu bien particulier : la cafeteria du Centre étudiant Etienne Ga-boury. En effet, la cafeteria offre à la clientèle différentes variétés gastronomiques avec des menus spéciaux adaptés aux divers moments de la journée. Pour certains, la caf-eteria est un lieu qui leur permet de souffler entre les cours, réviser, ou encore discuter entre amis. Elle permet aussi aux étudiants et professeurs de se réunir et d’échanger en dehors des heures de classe tout en ayant de quoi se mettre sous la dent. La grande question est de savoir si la cafeteria répond à toutes les attentes des clients. Selon les témoi-gnages recueillis certains élèves sont plutôt satisfaits du service à la cafeteria à

différents niveaux. «Ouais la cafète c’est cool, j’aime bien c’est un peu comme du vite fait-bien fait quoi! », nous indique une étudiante en deuxième année. «Ce que je préfère c’est l’ambiance il y a toujours des gens en tout temps», nous confie un étudiant en administration des affaires. Cependant, certains affichent un peu moins d’enthousiasme: «Je n’aime pas me servir ici parce que souvent il y a une longue ligne d’attente et si tas juste un cours après ça vaut pas la peine». Un étudiant nous confie qu’il trouve que le menu n’est pas trop intéres-sant mais il ne pense pas avoir le choix vu qu’il ne cuisine pas mieux. D’au-tres préfèrent apporter leur lunch pour être sûr d’être satisfait par leur alimenta-tion. En somme, les avis sont partagés suivants les

Crédit photos : Safiatou Doumbia

expériences de tout un chacun certains sont as-sez satisfaits du service of-fert d’autres souhaiteraient voir plusieurs changements

mais malgré les divergences la cafeteria semble encore avoir de beaux jours devant elle.

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université-CAMPUSLe phénomène “Plagiat” à l’USB Le plagiat est un phénomène qui a créé beau-coup de discussions à l’Uni-versité de Saint-Boniface depuis quelques temps. Les réactions du personnel et celles des étudiants sont pr-esque opposés …

Comme définit dans l’annuaire, le plagiat est un acte de malhonnêteté rela-tif aux études toute action, commise par une étudiante ou un étudiant, qui peut avoir pour résultat la falsifi-cation de son évaluation ou de celle d’une autre étudi-ante ou d’un autre étudiant. C’est un phénomène qui a beaucoup fait parler étudi-ants et professeurs, ici, à l’université de Saint-Boni-face, et on peut considérer plusieurs des cas ayant con-nus ce dernier. Un étudiant inter-national nous explique l’ex-périence qu’il a vécu vis à vis de ce phénomène vers son arrivée à l’USB : « J’avais une rédaction à préparer, je me suis servi d’un paragraphe trouvé dans un site web, et j’ai cité les sources dans la bibliographie. Le jour de la remise des notes, je me suis retrouvé avec un ‘F’, mais en plus de ça, un plagiat dans mon dossier scolaire ! Le professeur a justifié qu’il fallait mettre la référence devant la phrase citée... La

personne ajoute : « Je n’ai rien compris, je n’étais au courant de rien vu que je viens d’un système qui dif-fère complètement et dans lequel on n’a jamais men-tionné ce terme la !! C’est à ce moment que je me suis informé auprès du doyen et des étudiants de la gravité d’avoir une fraude dans son dossier. D’un autre angle, Émile Hacault, professeur du cours de rédaction uni-versitaire à l’USB nous témoigne : « Au début de chaque cours, le plagiat est expliqué. On montre com-ment faire les références et il y’a même un cours pour ces connaissances… Il continue : « Ce n’ai pas au système de s’adapter à l’étudiant, mais à l’étudiant de s’adapter au système. Il est constaté que la grande majorité des étudi-ants commettant le plagiat sont parvenus d’ailleurs. Malgré la présence d’aver-tissements un peu partout sur l’annuaire, les syllabus et dans chaque début de cours, les étudiants auront besoin d’un guide voire une présentation obligatoire avec toutes les informations nécessaires, mettant en gar-de tout arrivant, afin que toute fraude soit évitée.

Nada Hamam

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vie étudiante-CAMPUS

Nicolas Audette réélu président de l’AEUSB Les 27 et 28 mars derniers, les étudiants de l’USB se sont massivement mobilisés pour élire le nou-veau bureau de leur associ-ation. À l’issu de cette élec-tion, Nicolas Audette a été réélu président de l’AEUSB pour l’année scolaire 2013-2014. Étudiant à l’Univer-sité 1, Nicolas Audette a ob-tenu, en 2012, un diplôme en administration des affaires, à l’ETP. Il compte poursuiv-

Christiane Brou

re ses études à la faculté d’art et des sciences l’année pro-chaine, mais doute encore de son choix pour les scienc-es politiques. À l’AEUSB il a été d’abord vice-président à partir de septembre 2011, puis occupe pour l’année en cours, le poste de président. Lors des élections du 27 et 28 mars 2013, Nicolas se présente pour un nouveau mandat et en ressort vain-queur. « Mon mandat

précèdent était intéressant et très rapide à la fois. J’ai appris beaucoup de choses. J’ai tellement appris que je pense à tout ce que j’aurais pu faire de plus si j’avais été bien préparé. Avec un deuxième mandat, je sais à quoi m’attendre et je peux améliorer certaines choses. » Affirme Nicolas. Même s’il n’envisage pas faire des changements drastiques pour l’année pro-chaine, Nicolas soutient qu’il

veut : « impliquer le plus d’étudiants possible dans les activités, dans les décisions et dans les différents comi-tés de l’université et com-muniquer avec les étudiants pour qu’ils puissent savoir ce que l’association fait pour eux afin qu’ils s’impliquent dans la vie étudiante. » Pour ce qui est de la gestion de son poste de présidence, de sa vie per-sonnelle et de sa vie estudi-antine, Nicolas « s’organise

aussi bien que possible » en établissant un agenda qu’il respecte pour honorer ses engagements à l’AEUSB et également réussir dans son programme d’étude. En dehors de l’uni-versité, Nicolas aime faire du vélo et jouer au frisbee en été. On lui souhaite bonne chance pour son nouveau mandat.

À l’Université d’Ottawa, le Consortium national de formation en santé (CNFS) contribue à offrir un accès accru à des programmes d’études dans le domaine de la santé, aux francophones issus des collectivités en situation minoritaire.www.medecine.uOttawa.cawww.cnfs.ca

La médecine, un choix d’avenirÉtudier à l’Université d’Ottawa un programme francophone de médecine un environnement bilingue un programme innovateur où la technologie

fait partie intégrante de la formation des places réservées pour les étudiants de

l’Atlantique, de l’Ouest et des Territoires un appui financier pour retourner faire certains

stages pratiques chez-vous

places réservées au

programmefrancophone

médecinede

Crédit photo : Dan Harper

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vie étudiante-CAMPUS

#RentrezDoncGilles Kacou

Après quatre bon mois de vacances, l’heure était arrivée pour les étudi-ants de l’Université de Saint Boniface de renouer avec leurs anciennes habitudes scolaires. Comme chaque début d’année, l’Université de Saint Boniface organise une semaine d’activités au sein du campus pour per-mettre aux étudiants de se remettre de leurs vacances, afin de mieux aborder la nouvelle année scolaire. Le thème, cette année était ‘’Rentrez Donc’’. Le Mardi 3 Sep-tembre 2013, plusieurs étudiants, canadiens com-me internationaux étaient présents au sein de l’Univer-sité de Saint Boniface pour débuter l’année scolaire. Le Centre Etudiant, qui ser-vait de point de repérage était l’endroit parfait pour les étudiants, à qui étaient distribuées des crêpes gra-tuites, de retrouver leur anciens collègues autour d’une bonne table où était dressées plusieurs autres pe-tites gâteries. Les nouveaux, accompagnés par des am-bassadeurs ont pu à la suite du petit déjeuner se famil-iariser avec leur nouveau locaux, grâce à de courtes visites guidées. Il s’en est suivi la rencontre à la salle Martial-Caron où la rec-trice Madame Raymonde Gagné et le président de l’association estudiantine, Monsieur Nicolas Audette se sont adressés chacun à leur tour à l’assemblée, sans oublier de souhaiter la bienvenue aux nouveaux arrivants et un bon retour aux anciens. Plusieurs ren-contres se sont tenues ce jour, entre les étudiants de l’Ecole Technique et Profes-sionnelle ainsi que la Fac-ulté des Arts et des Sciences, avec leurs responsables. Les cours ont débuté à 13 heures précises. Dans le courant de l’après-midi, Le SAC et l’AE-USB ont invité les étudiants à une épluchette de mais dans le Parc de la rentrée, ou des épis de maïs étaient dis-tribués gratuitement dans une ambiance musicale très conviviale. Le mercredi 4 Sep-

tembre à 21heures, s’est tenue la soirée cinéma tou-jours dans le parc de la rent-rée. Les étudiants de l’Uni-versité de Saint Boniface se sont rendus en grand nom-bre dans le parc de la rentrée pour visionner ‘’Omerta’’. Que serait donc une soirée cinéma sans du maïs souf-flé ? Oui ! Comme vous le devinez, du maïs soufflé était offert à volonté ! C’est dans une am-biance carnavalesque que le SAC et l’AEUSB convièrent les étudiants, le jeudi 5 Sep-tembre dans le parc de la rentrée à la soirée dénom-mée ‘’Rentree-Fest’’. Les étudiants, et même des en-fants sont venus nombreux participer aux différentes activités et jeux proposés. Le splash, Dunk Tank, etc. ont connu un grand succès. Plusieurs kiosques étaient dressés comme l’atelier de tatouage, la roulette de Hot-Dog et l’étale de marchandis-es africaines, sans oublier le célèbre bar dont l’accès était réservé à ceux qui avaient en leur possession un docu-ment prouvant qu’ils étaient majeur. Tous ceci accom-pagnés de plusieurs artistes de renom. ‘’Rentree-Fest’’ s’est terminée par le tirage au sort du prix passeport dont le vainqueur remporta la modique somme de mille dollars canadiens. La troupe univer-sitaire Chiens de soleil présenta le vendredi 13 Sep-tembre, dans l’enceinte de l’Université de Saint Boni-face plus précisément la salle Martial-Caron, la comédie musicale ‘’Arielle’’. Ce fut un plaisir pour certains étudi-ants de découvrir le théâtre, pour d’autre de se décou-vrir des talents, de poser des questions et de savoir quelles sont les dispositions à prendre afin de rejoindre la troupe de l’Université de Saint Boniface. Notons que l’entrée était gratuite pour tous les étudiants ainsi que pour les membres du per-sonnel. La croisière sur la rivière est depuis plusieurs années, l’évènement favori des étudiants de l’Univer-sité de Saint Boniface. Rai-

son pour laquelle l’AEUSB, a décidé de clôturer sa série d’activités avec cette soirée. Il s’agit en fait de faire une balade sur la rivière rouge entre collègues et étudiants à bord du magnifique ba-teau prévu à cet effet, le MS River Rouge. En effet le ven-dredi 20 Septembre dernier, environ 300 étudiants ont participé à la croisière sur la rivière. Musique, boisson et petite bouffe étaient au ren-dez-vous avec la présence de quelques membres du bureau de l’AEUSB dont le président Nicolas Audette, le responsable des activités Wilfried Martin Houssoir et bien d’autres. Selon quelques sources, la croisière sur la rivière a eu beaucoup plus de succès que les années précédentes. En somme, l’AEUSB a consacré beaucoup de temps à organiser toutes ces activités afin de faire plaisir aux étudiants et de leur faire passer un agréable moment à l’Université de Saint Boni-face. Bonne rentrée scolaire à tous et à toutes !!!!

Crédit photos : Martin Éhoussou

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ARTS ET CULTURE

Arielle Le service d’anima-tion culturelle a offert des représentations de son suc-cès théâtral, Arielle, une comédie musicale adaptée du grand classique Le Roi Lion. ARIELLE est une pièce théâtrale reprenant de grands classiques de Walt Disney et notamment du Roi Lion. Ce spectacle, pen-dant sa durée, mettait en scène une histoire similaire à celle du Roi Lion, qui fut sans doute très agréable aux fans de l’animé et aux nos-talgiques. Tout ceci en ayant une grande originalité, il-lustrée par l’auteur, et des scènes qui ne sont pas du tout apparentées au Disney. On pouvait par exemple voir sur les murs des Bidonvilles, des écritures taguées «Fuck le Roi» (un des personnag-es de la comédie). À la fin du spectacle, les critiques des spectateurs n’étaient que positifs. « C’était vrai-ment magnifique, je me suis vraiment retrouvée plongée dans mes souvenirs d’en-fance, en particulier pour les musiques du Roi Lion qui étaient parfaitement re-produits», nous confie une étudiante époustouflée par l’œuvre. «J’ai trouvé cette pièce très drôle ,l’inspiration était vraiment à son top et le fait d’avoir ajouté des termes vulgaires et modernes nous laissait voir que même si l’inspiration venait de Dis-ney, la pièce a été écrite par un autre metteur en scène et c’est ce qui a apporté toute

l’originalité », nous clame un autre. Selon la foule, tous les atouts étaient réunis pour permettre un spectacle de qualité : comédie, suspens, musique, originalité et aussi la petite touche de Disney qui a fait plus d’un heureux. Une fois le spectacle terminé, nous avons eu les témoignages du metteur en scène Yan Dallaire : «cette idée nous est venue depuis octobre 2012. Cela a néces-sité beaucoup de prépara-tion et de travail, énormé-ment d’effort ont été fourni de la part des acteurs afin de produire une pièce qui sera prête à être reçue par le public.» Selon lui, « un autre grand défi de la pièce était l’interprétation des mu-siques qui a également de-mandé beaucoup de temps et d’énergie.» Cependant, en fin de compte, les étudiants sont tous fiers des résul-tats de ce travail acharné et très satisfaits de la pièce en général. «J’ai pris beaucoup de plaisir à tourner cette pièce, je me suis beaucoup amusée et étant donné que j’aime beaucoup le théâtre, c’était une expérience très intéressante et enrichissante, c’était beaucoup de travail mais je le ferais si c’était à refaire. Je me suis beaucoup attacher au rôle de mon personnage et au concept de Disney, c’était tout sim-plement magique» affirme Caroline Touchette, actrice principale de la pièce. Ren-dez-vous est donné pour le

prochain spectacle.

Cheick Traoré

À l’Université d’Ottawa, le Consortium national de formation en santé (CNFS) contribue à offrir un accès accru à des programmes d’études dans le domaine de la santé, aux francophones issus des collectivités en situation minoritaire.www.medecine.uOttawa.cawww.cnfs.ca

La médecine, un choix d’avenirÉtudier à l’Université d’Ottawa un programme francophone de médecine un environnement bilingue un programme innovateur où la technologie

fait partie intégrante de la formation des places réservées pour les étudiants de

l’Atlantique, de l’Ouest et des Territoires un appui financier pour retourner faire certains

stages pratiques chez-vous

places réservées au

programmefrancophone

médecinede

Crédit photo : Le SAC

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ARTS ET CULTURE

La sourceCheick Traoré

La source d’anima-tion spirituelle est un lieu où les étudiants peuvent se retrouver afin d’échanger socialement et de faire des partages culturels. Norma Mc Donald, directrice pas-torale du service d’anima-tion spirituel va nous en dire plus et répondre à certaines de nos questions à propos de ce département de l’univer-sité de Saint-Boniface. «Le service d’anima-tion spirituelle est un lieu où nous pouvons nous re-trouver et partager notre foi. Il ne s’agit surtout pas un en-droit fermé et spécialement conçu pour les membres

d’une même religion mais plutôt d’échanger et décou-vrir les diversités présentes au sein de l’université. Le service d’animation spiritu-elle organise également des activités visant à dénoncer et à informer les gens à pro-pos des injustices faites à tra-vers le monde et à mobiliser les étudiants voulant aider à faire des changements. En général, nous créons une activité principale sur ch-aque deux ans, cette année par exemple le service se battait pour les droits de la population autochtone du Canada. Les étudiants ont été pas mal impliqués dans

Crédit photo : Université de Saint-Boniface

les activités bénévoles mais nos portes ne sont jamais fermées et tout étudiant voulant aider lors du pro-chain semestre seront toujo-urs bienvenus. J’espère bien que ce sera de plus en plus actif dans les années à ve-nir, l’image idéale qui serait vraiment convenable pour le service d’animation spiri-tuelle est que tout le monde se sente bienvenue, ce n’est pas non plus un lieu où la religion domine, les portes sont ouverts à toutes les orientations religieuses et même ceux à ceux qui n’en ont pas».

trouvez-nous sur

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ARTS ET CULTURE

Le Figure de styleNada Hamam

Crédit photo : Petite souris

photographie

Figure de style est un groupe musical formé de 5 jeunes artistes depuis quelques années. C’est aussi le gagnant du prix du pub-lic pour l’USB en spectacle 2013. Nous vous présen-tons Colin David, chanteur et guitariste, Mario Savard aussi guitariste, Nic Mess-

ner, violoniste, Mathieu Chaput avec une guitare basse et Patrick Savard sur la batterie. Il s’agit cinq jeunes étudiants de l’université de Saint-Boniface qui ont cha-cun une passion forte et profonde pour la musique. Connus au collège régional Gabrielle le Roy et voisins dans la même région, les

membres de Figure de style se sont rencontrés pendant leurs années du secondaire et sont amis depuis plus de 10 ans. Bien que chacun ait sa particularité et son monde musical, ces figures de style ont choisi de se réunir, de partager leurs tal-ents et d’en faire un mélange complémentaire et harmo-nieux. Un nom créatif pour une bande assez originale qui a su toucher le plus de monde à l’USB en spectacle grâce à son dynamisme et

son aisance sur scène mais aussi sa musique profonde et instrumentalement très diversifiée. Concernant le spectacle de l’année pro-chaine, l’un des membres explique : “ On ne sait tou-jours pas si on y participera, mais sinon, on sera quand même présents en tant que spectateurs”. L’avenir du groupe n’est pas vraiment déterminé, la performance présentée était une première, par contre, 4 membres du groupe font déjà partie d’une autre bande plutôt

folklorique, connue sous le nom de “Ça claque”, qui fait des concerts un peu partout au Manitoba. Figure de style est donc le fruit d’une nouvelle expérience visant quelque chose de nouveau, un peu plus rock, un peu plus ‘fig-ure de style’.

Votre imagination à portée de jeu : LUMO! Rencontre avec Joc-elyne Le Léannec, ancienne élève en communication multimédia à l’Universi-té Saint Boniface, devenue designer à PO-MO Inc. (http://www.po-mo.com/) d’un certain projet LUMO… LUMO : késako ? LUMO est une lu-mière que vous installez sur le plafond de la chambre des enfants (ou de la vôtre). Le système est composé d’un projecteur interactif LED, d’une caméra qui détecte vos mouvements et d’un mi-

cro-ordinateur. Le joueur aura ensuite la possibilité de télécharger de nouveaux jeux et effets, ainsi que de créer son propre contenu sur le site web. Patience, ce dernier sera publié en octo-bre 2014 sur la plateforme internet de PO-Motion, précédant la sortie sous le sapin du premier LUMO-play. « Certes, allez-vous peut-être me répliquer, mais ce genre de jeux interactifs existe déjà, n’est-ce pas ?! ». Oui, mais…

Trois points qui font la différence de LUMO 1-Le jeu est une plateforme constamment évolutive où la seule limite d’âge est votre imagination: transformer votre chambre en bateau pirate, coulée de lave ou mare aux canards (il en faut pour tous les goûts !) et partager cet univers sans passer jours et nuits rivé sur votre écran devient possible. 2-Avec un prix de lancement à moins de 400$, il reste abordable en prix, contrairement à ce que pro-

posent beaucoup d’autres compagnies. 3-Et surtout, d’où vient Lumo ? De Winnipeg assurément !« C’est la raison pour laquelle on demande du financement sur Kick-starter, explique Jocelyne, designer du projet : si on n’atteint pas notre but sur Kickstarter on va cherch-er des investisseurs ailleurs pour le financement, et cela se pourrait bien que l’on ne puisse pas être capable de créer LUMO au Canada. Ça serait triste! ».

Pour trouver des in-formations et supporter le projet LUMO, rendez-vous sur : Le lien du projet : http://www.kickstarter.com/projects/megrabbit/lu-mo-the-worlds-first-inter-active-projector-for-ki Le Facebook : https://www.facebook.com/LumoPlay?fref=ts Le site officiel : http://lumoplay.com/ Retrouvez l’entretien vidéo sur notre site internet.

Agnès André

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SPORTSLe premier supporter des Rouges depuis 1995Ibrahima Camara

Robert Dumon-tier est le Directeur-adjoint des sports et du Sportex de l’Université de Saint-Boni-face. Responsable de l’organ-isation et de la réalisation de toutes les activités sportives de l’USB, ce dernier est à la tâche depuis 1995. Depuis 1995, Rob-ert Dumontier s’occupe de la bonne gestion des taches sportives à l’Université de Saint-Boniface. Pour pou-voir être à son poste actuel de Directeur-adjoint, il a fait six ans d’étude à l’Université du Manitoba et a obtenu un Bac en Éducation physique et un certificat en Éducation en 1977. Il débute sa carrière professionnelle dans l’en-seignement. Il a été enseig-nant à l’éducation physique, en français, pour une durée de neuf ans dans les écoles publiques de St-Norbert, Fort Garry et Saint-Boni-face. Ensuite, il décide de quitter l’enseignement pour avoir plus de formation au Collège de Saint-Boni-face, actuel Université de Saint-Boniface, en 1987. Après l’acquisition de son diplôme, M. Robert est embauché en tant que moniteur de gymnase de

l’Université de Saint-Bon-iface, poste qu’il occupera pendant cinq ans. Son bon travail et son engagement lui a valu le poste de Directeur des sports, par intérim, pendant deux ans. Selon Joël Mar-tine, employé du sportex, « Robert est un excellent coordonnateur de projet pour le sport. Il est toujours présent dans toutes les com-pétitions, même en dehors de la province, et encourage les équipes de l’Université». Comme objectif, Robert compte fonder une équipe de soccer féminine pour la ligue MCAC, la saison 2013- 2014 à venir. Il veut toujours continu-er d’agrandir et d’amélior-er la ligue de foot en salle MCAC. Motiver les joueurs en les offrant des bourses fait partie de ses projets. Pour ce qui concerne l’année sportive 2012-2013, en sou vertement rouge durant un match de Foot en salle, Monsieur Rober affirme qu’ « il y a eu beau-coup de succès et d’amélio-rations dans l’organisation.» Très enthousiaste, il pense que « l’année pro-chaine sera encore meil-leur.» Cependant, il compte sur le soutien de tous.

Crédit photo : Ibrahima Camara

Page 15: Le Réveil de la rentrée 2013

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DIVERTISSEMENTSMots Croisés

Horizontalement

1. Voleur — Leçon.2. Loir — Offenser.3. Roi de Juda — Sonde — Étoiles de cinéma.4. Épouse d’Osiris — Stratégie.5. Restaurant St-Hubert — École.6. Erbium — Couple — Vagabondas.7. Fini par arriver — Liquide — An cien conjoint.8. Canaux excréteurs — Selle.9. Fléchissement — Os.10. Terre — Milieu — Contesta.11. Troisième jour de la décade, dans le calendrier républicain — Rote.12. Alerté — Diminue.13. Classera par séries — Amie.14. Article étranger — Débris d’une bouteille — Semblables.

Verticalement

1. Gros pinceau destiné à savonner la barbe avant le rasage — Conges tion.2. Détonne — Certain.3. Conviendrait — Du tulle.4. Jeu d’origine japonaise — Stupéfait — Lit artificiel d’un cours d’eau.5. Compagnie de télécommunica tions américaine — Exaltée.6. Coordonnée — Légumineuses.7. Fruit du dattier — Principe odor ant de l’iris — Champion.8. Notre planète — S’engagea.9. Carat — Nids de l’aigle — Bande de tissu.10. Garnira de lest un bâtiment — Relatif aux fèces.11. Pilastre cornier — Aurore — Terme de billard électrique.12. Périodes de formation — Perte de la mémoire.13. Canari — Gaine — Condiment.14. Petites erses — Tondues.

L E C E R C L E M O L I È R E P R É S E N T E

L E R E PA S D E S FAU V E SD’APRÈS L’OEUVRE DE VAHÉ KATCHA | ADAPTATION DE JULIEN SIBRE

DU 28 NOVEMBRE AU 14 DÉCEMBRE 2013BILLETTERIE : 204-233-8053

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