Le Rêve National : p.183-191 SH10: 5-3Chemin de fer transcontinental

La C-B et le rêve de MacDonald Le rêve: Bâtir un pays de toutes les colonies

britanniques de l’Amérique du Nord pour faire la concurrence avec les États-Unis.

Comment convaincre la C-B de se joindre à un jeune pays de l’autre côté du continent?

Il faut un chemin de fer. MacDonald promet alors un chemin de fer mais s’il avait su les difficultés (coûts et problèmes techniques) il n’aurait peut-être pas fait une telle promesse. Mais c’est assez pour la C-B qui se joint à la Confédération en 1871.

Débuts du chemin de fer transcontinental : Il faut faire vite, avant que les États-Unis absorbent le

Canada Trouver des commanditaires pour financer le projet Investisseurs américains surtout (Jay Cooke) et un

investisseur canadien : Sir Hugh Allan Allan crée le Chemin de fer Canadien Pacifique (CP) : en

apparence canadienne mais contrôlé en réalité par Cooke et ses investisseurs américains

Ils n’ont pas vraiment l’intention de construire un chemin de fer transcontinental, mais plutôt une extension de la Northern Pacific Railway (américain)

‘Scandale du Pacifique’ 1872 : Premières élections – Les Conservateurs

gardent le pouvoir mais perdent des sièges (pas d’argent pour payer des faveurs aux électeurs)

MacDonald demande (secrètement) à Hugh Allan de financer les Conservateurs en échange pour un contrat exclusif pour le chemin de fer

Cet accord devient publique « Scandale du Pacifique » et le gouvernement de MacDonald doit démissionner en 1873

Mackenzie et le chemin de fer : Les Libéraux sous Alexander Mackenzie ne sont pas

intéressés à construire un chemin de fer couteux. Dépression économique et ce n’était pas la promesse de Mackenzie.

Cependant, on envoie Sandford Fleming à explorer des itinéraires possibles car c’était relativement peu couteux et permettait de mieux comprendre la géographie du pays.

Ce n’est pas assez pour la C-B qui réagit avec colère et menace de se retirer de la Confédération

La Politique Nationale : Les Conservateurs proposent « La Politique Nationale »

comme plate-forme électorale pour les élections de 1878, qu’ils gagnent facilement.

Plus qu’une plate-forme, c’était une formule pour la construction du pays avec 3 pieds : Système de tarifs protecteurs : Les Américains

pouvaient produire les biens moins chers qu’ils vendaient au Canada ce qui tuait complètement les entreprises canadiennes. MacDonald propose des tarifs (taxes sur les importations) pour rendre les biens américains beaucoup plus chers.

La colonisation de l’Ouest : Potentiel économique – l’exportation des produits agricoles de l’Ouest permettrait aux fermiers d’acheter les biens manufacturés de l’Est.

Le CP : Pour l’exportation agricole, l’Ouest a besoin d’un chemin de fer pour transporter les céréales. Aussi, rend le commerce avec l’Asie une possibilité

La Politique Nationale :

Le consortium du CP : Problème : le gouvernement n’avait pas l’argent

pour construire le chemin et devait trouver un groupe d’investisseurs privés.

MacDonald convaincre 3 (Stephen, Smith, Hill) en 1880 avec un excellent offre : 25 millions $ et 25 millions d’acres à la fin de la construction ainsi le monopole pour 20 ans échange d’un chemin de fer en 10 ans.

Debut de la construction Beaucoup de homesteaders s’étaient installés près de la

route dessinée par Fleming mais le consortium décide vite de modifier cette route pour avoir la liberté de créer des stations et des villes.

Quand la construction commence au sud des Prairies en 1881, on ne sait pas encore comment traverser les montagnes rocheuses.

La première saison de travail va mal : seulement 230km entre Winnipeg et Brandon avant que l’hiver vient. Pour assurer qu’ils réussissent leur deadline, il faut embaucher un nouveau directeur exceptionnel.

Van Horne et le CP :

Le consortium choisit William Van Horne, directeur d’une petite compagnie de chemin de fer américaine.

Caractéristiques de Van Horne : page 188-189

1882-1884 800km en 1882 et encore en 1883 mais cette

année apporte aussi des problèmes financiers. Il coûte plus cher construire dans les montagnes et la compagnie avait déjà tout dépensé sur les prairies. Ils arrêtent de payer les ouvriers qui mettent en grève.

1884 : Le gouvernement vote pour donner 22,5 millions au CP et la construction continue mais à la fin de l’année cet argent a aussi été dépensé et le travail arrête encore.

Conditions de travail : La construction se fait entièrement à la main,

milliers d’ouvriers : jusqu’à 35 000 à une fois. Peu de paie : 1,50$ par jour x 6 jours par

semaine pendant l’été Ouvriers chinois : Payes encore moins et

doivent faire les travaux les plus dangereux. Beaucoup sont en dette a la fin et ne peuvent pas retourner en Chine.

Conditions de travail : Conditions de vie terribles : poussière de dynamite,

insectes, dortoirs entassés et sals, pas d’eau propre, peu de nourriture. (surtout dans le Nord-Ouest)

Travail dangereux : Pas de soins médicaux, explosions, les blessés sont renvoyés chez eux sans compensation.

Col Kicking Horse : C’est ici le chemin de fer traverse les Rocheuses – la pente était parfois deux fois plus raide (steep) que la sécurité permettait. Traverse 9 fois la rivière Kicking Horse.

Le CP « sauve le Pays » : Début 1885 : Pas d’argent = pas de construction. Mais

en mars, la rébellion du Nord-Ouest éclate et le gouvernement fédéral doit envoyer des troupes dans le Nord-Ouest aussi rapidement qui possible.

En utilisant le nouveau chemin de fer (et en marchant entre les 4 espaces dans la ligne, une fois pour 18km sur la glace du lac Supérieur), les soldats arrivent à Winnipeg en 5 jours. Les Canadiens comprennent la nécessité du chemin de fer pour l’unité du pays et en juillet le gouvernement leur donne assez d’argent pour terminer le chemin de fer.

Le dernier clou : Le chemin de fer transcontinental s’est achevé en

automne 1885, 5 ans avant la date prévue. Smith pose le dernier clou à Craigellechie, C-B le 7

novembre, 1885.